HG-Hebdo 29/2025

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Les voyages

Le journal professionnel de Hotel & Gastro Union depuis 1886

Lausanne, le 29 octobre 2025

Partenaires sociaux

La filière suisse

CXL e année

Édition romande

Hotel & Gastro Union

Leila Mrak

Prochaine parution le 5 novembre

Œnologie

Grand Prix Une vendange

Suena Müller et Leonie Althaus se sont investies sans compter et ont brillamment relevé les six heures d’épreuve. Grâce à leur esprit d’équipe et à leur professionnalisme, elles ont pu célébrer la victoire.

Dix ans de Brot-Chef et, pour la première fois, un concours par équipe. L a finale anniversaire à l’école professionnelle d’Aarau a illustré avec éclat l’engagement, la créativité et le professionnalisme de la relève de la branche. Trois duos issus des cantons de Zoug, d’Argovie et du Tessin se sont affrontés, séduisant jury et public par leur précision artisanale, leurs idées

novatrices et leur joie manifeste de pratiquer leur métier. Ce concours, organisé par la Société professionnelle Boulangerie & Confiserie, est d’abord une compétition, certes, mais aussi une formidable vitrine d’un savoirfaire artisanal, un message fort sur l ’attractivité des professions et un hommage à ces jeunes qui exercent leur art avec passion et fierté. Au

terme d’une journée intense, Leonie Althaus et Suena Müller, de l’équipe «Specklis», ont remporté la victoire. «Flour Power», avec Lena Masanti et Jona Schuhmacher, a décroché la deuxième place, tandis que «Gli impastati», composé de Noelle Mondada et Jo Massera, complétait le podium. Devant quelque 210 invités, l’aula de l’école professionnelle affichait presque complet. Pour Stefan Kogler, secrétaire général de la Société professionnelle Boulangerie & Confiserie, cette atmosphère résume le succès du concours: «Le fait que le Brot-Chef soit devenu une véritable marque montre combien le talent artisanal et la créativité sont appréciés.» Un signal fort pour toute la profession; le travail est visible, reconnu et peut ins-

pirer les jeunes à se tourner, eux aussi, vers le métier de boulanger-confiseur. Stefan Kogler souligne aussi la dynamique interne: «Le Brot-Chef pousse les apprentis de tout le pays à se dépasser et incite les entreprises à miser sur l’innovation, la qualité et la formation de la relève.»

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LUKAS BIDINGER

CONCOURS

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Quel est le pourcentage de la population suisse qui a fait en 2024 au moins un voyage avec nuitée hors domicile?

A) 88 %

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La gagnante du n° 21/2025 est Selina Zimmermann, Seelisberg.

Le pain du boulanger: des ingrédients de qualité, un savoir-faire artisanal et un temps de fabrication respecté. KEYSTONE-ATS

La filière du pain suisse défend la qualité et l’équité sociale

Le pain est bien plus qu’un aliment de base. Les partenaires sociaux de la branche plaident pour la transparence et des prix justes.

Ces dernières semaines, la politique des prix bas dans le secteur du pain fait débat. Tout a commencé lorsque l’enseigne Aldi a annoncé qu’elle abaissait le prix de la livre de pain à 99 centimes, entraînant dans son sillage d’autres détaillants. Face à cette spirale, les partenaires sociaux de la boulangerie-confiserie ont réagi d’une seule voix. Dans une déclaration commune, ils rappellent que «le pain est plus qu’un aliment de base: il est le résultat d’un savoir-faire artisanal, de temps, d’expertise et de responsabilité envers les employés de 1800 PME dans toute la Suisse».

Les campagnes de prix agressives menées par les grands distributeurs et les discounters sont jugées néfastes. L’essentiel, affirment-ils, n’est pas de savoir qui vend le moins cher, mais que les consommatrices et consommateurs comprennent ce pour quoi ils paient, et quelle valeur ajoutée ils

obtiennent. Dans leur prise de position, les partenaires sociaux (Union patronale suisse des boulangers-confiseurs, Hotel & Gastro Union, Syna et Unia) énumèrent les fondamentaux. Un bon pain exige du savoir-faire et du temps; des pâtes longuement fermentées et une production fraîche sur place améliorent la qualité; des salaires équitables, de bonnes conditions de travail et la formation de la relève sont indispensables pour fidéliser les professionnels et investir dans l’avenir. A cela s’ajoutent des ingrédients de premier choix, une création de valeur régionale et un engagement concret en faveur du développement durable.

Prix équitables pour salaires équitables «Nous plaidons pour une concurrence fondée sur la qualité, la transparence et l’équité, non sur une guerre des prix ruineuse», soulignent les partenaires sociaux. Des prix justes permettent des salaires justes, une formation solide et une véritable qualité artisanale. «Acheter du pain suisse de qualité, c’est investir dans les personnes, la formation et la valeur régionale. Cela a un coût, mais cela en vaut la peine.» (AGU/PCL)

Selon de nouveaux chiffres, les Suisses voyagent plus à l’étranger

Le comportement de voyage de la population helvétique est revenu, sans grande surprise, à son niveau d’avant la pandémie.

Selon les dernières données de l’Office fédéral de la statistique, 89 % de la population résidant en Suisse a effectué en 2024 au moins un voyage avec nuitée à l’extérieur du domicile. En moyenne, chaque personne a ainsi entrepris 2,9 séjours de ce type. Comme avant la pandémie, la majorité de ces voyages (65 %) ont conduit à l’étranger. Les destinations les plus fréquentées demeurent l’Allemagne et l’Italie, chacune représentant 12 % de l’ensemble des séjours de plusieurs jours, suivies de la France avec 9 %. Seuls 7 % des voyages ont eu lieu hors

d’Europe. Les séjours en Suisse restent toutefois prisés par les Suisses alémaniques: 38 % de leurs voyages se sont déroulés dans le pays, contre 29 % pour la population italophone et 16 % pour la Suisse romande. Le coût moyen par jour pour les voyages privés avec nuitée s’est établi à 160 francs. Pour les séjours en Suisse, les dépenses journalières ont progressé de 20 % par rapport à 2023, atteignant 146 francs, tandis qu’à l’étranger, les voyageurs ont dépensé en moyenne 168 francs par jour. Les séjours de 1 à 3 nuits restent les plus courants (42 %), devant ceux de 4 à 7 nuits (32 %), alors que seuls 9 % des voyages dépassent deux semaines. Dans plus de deux tiers des cas, l’hébergement se fait à l’hôtel, en parahôtellerie ou dans un établissement de cure, et la voiture est le moyen de transport privilégié (52 % des déplacements). (AGU/PCL)

Le Matin Dimanche

Qui vise l’initiative sur l’héritage?

Quelque 2500 contribuables seraient touchés par l’initiative «Pour l’avenir», soumise au vote le 30 novembre. Le texte prévoit de taxer à 50 % les successions dépassant 50 millions de francs pour financer la lutte contre le réchauffement climatique. Un tiers de ces grandes fortunes réside dans l’arc lémanique. Nidwald affiche la plus forte densité de super-riches, devant Zoug et Schwytz, tandis que Zurich, Genève et Vaud en comptent le plus grand nombre. Selon les sondages, deux tiers des Suisses rejetteraient le projet.

20 Minutes

Gstaad fascine les influenceurs du luxe

Le village bernois de Gstaad, souvent qualifié à tort de «ville la plus riche du monde», séduit les créateurs de contenu. L’Américain Shan Rizwan y a tourné une vidéo virale où un passant affirme gagner «plus de cent millions». D’autres influenceurs, comme Drew Falchook, enchaînent les millions de vues en testant hôtels de prestige et produits hors de prix. Si ces vidéos dopent la notoriété du lieu, elles accentuent aussi son image élitiste. L’office du tourisme se réjouit de cet engouement, tout en rappelant que la région offre bien plus que le seul luxe: nature, hospitalité et authenticité.

Actuel
Yverdon, certains adolescents
ANNONCE

Hausse prévue des abos de ski

Les skieurs paieront plus cher pour exercer leur hobby cet hiver en Suisse: le prix des cartes journalières et des abonnements de saison devrait augmenter de 2 à 5 %, a indiqué l’association faîtière Remontées Mécaniques Suisses (RMS). En se basant sur un sondage auprès de 60 entreprises membres, le directeur de RMS, Berno Stoffel, a expliqué cette semaine à Keystone-ATS que le prix des cartes journalières va grimper de 2 à 3% pour les adultes. Le montant dépend si les billets ont été achetés à l’avance ou sur place au guichet. Les prix des abonnements de saison devraient quant à eux augmenter de 3 à 5 %, a-t-il ajouté. La tendance des «prix dynamiques» se poursuit dans les stations suisses, selon Berno Stoffel. (ATS)

CarPostal teste de nouvelles voitures

CarPostal teste dès décembre une offre de transports publics en voitures électriques à conduite autonome dans quatre cantons de Suisse orientale. Destiné aux habitants de régions mal desservies et aux heures calmes, ce service pourra être réservé à travers une application. Les essais lancés dans un peu plus d’un mois ne prévoient pas encore le transport de passagers dans un premier temps. Un chauffeur de secours circulera à bord de chaque voiture à conduite automatisée de CarPostal, indique l’entreprise. Il est prévu que les tests soient menés dans le canton de St-Gall, en Thurgovie et dans les deux Appenzell. (ATS)

Manger plutôt que gaspiller

«La récolte de pommes de terre dépend fortement de la météo: certaines années sont abondantes, d’autres moins», explique Niklaus Ramseyer, agriculteur à Schüpfen (BE) et président des producteurs suisses de pommes de terre. Celle de 2025 a été exceptionnellement généreuse, avec un volume supérieur de 20 % à la moyenne. Faute de débouchés, des tubercules pourtant de qualité finissent déjà dans les auges à bétail. L’agriculteur Jan Ryser, à Golaten (BE), a eu plus de chance: après un article paru dans le gratuit 20 Minutes un élan de solidarité lui a permis d’écouler 32 tonnes directement à la ferme. Reste à espérer que la restauration emboîte le pas en mettant davantage la pomme de terre à sa carte. (GAB/PCL)

Grand Prix du Vin Suisse: le bon vin se fait en équipe

Lors de la remise

des prix du plus grand concours viticole de Suisse, de nombreux domaines ont célébré leurs succès collectifs

Une fois l’an, les vignerons laissent de côté météo, cave ou ventes pour se retrouver au gala du Grand Prix du Vin Suisse. Il y a quelques jours, au Kursaal de Berne, les producteurs des six vins les mieux notés dans quinze catégories sont montés sur la grande – et presque trop petite – scène. Car la plupart étaient venus entourés de leurs équipes. En plus des diplômes, des trophées ont été décernés aux trois premiers de chaque catégorie, ainsi que cinq prix spéciaux.

Surprises et confirmations

Le Prix Découverte est revenu à Simone Favini et Claudio Widmer, de la Cantina Fawino à Mendrisio (TI). Une double surprise et une grande joie pour ce duo, dont la distinction consacre moins une découverte qu’une reconnaissance du travail mené depuis quatorze millésimes. De son côté, le prix du meilleur vin biologique a été attribué à Mikaël Magliocco, de Saint-Pierre-de-Clages (VS), pour son gamay. Le prestigieux Prix Vinissimo a récompensé le meilleur blanc et le meilleur rouge: le chasselas Grand Cru 2024 du Domaine de Chantemerle à Tartegnin (VD) et le merlot Barrique 2022 de la Cave François et Mathieu Constantin à Ayent (VS).

La plus haute distinction

Après plusieurs années où le lauréat du titre de Domaine suisse de l’année semblait s’imposer d’avance, l’issue est cette fois restée totalement ouverte. L’annonce

domaine renommé, dirigé par Joël Briguet et son équipe, brille depuis de nombreuses années au Grand Prix du Vin Suisse par la constance et l’excellence de ses résultats. Cette année, Joël Briguet, son épouse Ruth, leur fille Adeline et l’œnologue Vincent Tenud ont décroché cinq médailles d’or et une d’argent. Leur Chardonnay Réserve 2022 s’est imposé dans sa catégorie, tandis que le Merlot Restaurateurs 2022 a obtenu une remarquable troisième place.

Excellence et rigueur

Pour la 19 e édition du concours, un nombre record de 3062 vins ont été évalués dès le mois de juillet. Parmi eux, 468 ont obtenu une médaille d’or et 442 une médaille d’argent. «Une médaille d’or est garantie à partir de 89 points sur 100, et pour l’argent, il fallait at-

teindre 87 points», a précisé Thomas Vaterlaus, rédacteur en chef de Vinum. Seul le tiers supérieur des vins présentés peut être récompensé. «Ce sont les règles qui renforcent la crédibilité internationale des concours œnologiques et dont l’application est régulièrement contrôlée», dixit Conrad Briguet, président de Vinea, l’association organisatrice. Son directeur, A ndrea Conconi, a enfin invité les femmes et les jeunes amateurs de vin à rejoindre le jury. (GAB/PCL)

L’app en bref

L’application du Grand Prix du Vin Suisse est dès à pr ésent disponible. Elle permet de consulter les résultats des éditions 2025, avec 910 vins répertoriés, 2024, qui compte 905 médailles d’or et d’argent, et ceux de 2023, avec 859 vins distingués au total dans le cadre du concours national

Une vendange radieuse pour les vignerons vaudois cette année

Après des années marquées par les extrêmes clima tiques, 2025 redonne le sourire à la vigne, grâce à la maturité des raisins et la qualité du millésime.

L’année viticole 2025 s’est dérou lée «comme sur des roulettes», selon l’expression des vignerons vaudois. Après des millésimes sou vent contrariés par la météo, le cru s’annonce exceptionnel. Les photos de caissettes pleines et de vendangeurs souriants ont fleuri sur les réseaux sociaux: signe d’une récolte généreuse et équilibrée. «Durant les quatre premiers mois de l’année, les températures se sont situées au-dessus de la

Si la quantité pourrait être inférieure, la qualité est supérieure. SUISSE TOURISME

moyenne», explique Olivier Viret, responsable du centre de compétence vitiviniculture de l’Etat de Vaud. «Le début de l’année était

aussi moins arrosé, d’où la parfaite santé des vignes, exemptes e mildiou.» Une floraison remarquable, un mois de juin plus chaud que la normale et un été proche de la moyenne ont confirmé la précocité et la qualité de la récolte.

Des vins «croquants»

Même les pluies de fin d’été n’ont pas altéré la qualité des raisins. «La messe était dite» se réjouit François Montet, président la Fédération vigneronne vaudoise. Si certains cépages comme le pinot noir ont nécessité un tri rigoureux, d’autres, à l’image du chasselas, du gamay ou du garanoir, ont parfaitement résisté. Quant au merlot, récolté un peu plus tôt, il promet des vins «croquants, sur le fruit». (HGH)

BRÈVES

Diversité à Bâle

Bâle célèbre la diversité du vin jusqu’au 2 novembre: plus de 140 exposants y présentent 3000 crus suisses et étrangers lors du Weinfestival, qui investit pour la première fois aussi le centre-ville avec ses «Wine Night Sessions».

Syrah en fête

Le Valais célèbre les cent v endanges de son emblématique syrah avec un grand gala organisé le 11 décembre au Baur au Lac à Zurich. Cette soirée d’exception proposera un menu gastronomique en quatre services accompagné de huit syrah d’exception, animée par José Vouillamoz et Marc Almert.

Bio à Lausanne

Lausanne accueillera les 29 et 30 novembre 2025 la 6 e édition de BioVino, le salon suisse dédié aux vins biologiques, biodynamiques et nature, réunissant une cinquantaine de vignerons engagés. Au programme: dégustations, a teliers sensoriels, rencontres et spectacle.

LE CHIFFRE

2,1 %

Le nombre de nuitées h ôtelières a enregistré une hausse de 2,1 % sur un an en septembre, selon une deu xième estimation de l’Office fédéral de la statistique (OFS). La progression des visiteurs autochtones a atteint 2,7%, tandis que les touristes étrangers ont e nregistré une croissance de 1,6 %, a détaillé l’OFS.

Joël Briguet et son épouse Ruth Germanier dirigent la Cave La Romaine à

NUMÉRISATION DANS LA RESTAURATION: QUAND LA TECHNOLOGIE ET LE SERVICE SONT EN PARFAITE HARMONIE

Interview-Partner

La numérisation fait depuis longtemps partie du quotidien des PME, mais elle n’apporte pas seulement un certain soulagement, elle engendre aussi souvent de nouvelles incertitudes. Dans le secteur de la restauration, par exemple, des appareils obsolètes, des coûts fixes élevés et des solutions individuelles complexes freinent de nombreuses entreprises. Comment les petites entreprises peuvent-elles profiter de la numérisation sans se perdre dans la jungle technologique?

Le journal Hôtellerie Gastronomie Hebdo s’entretient à ce sujet avec Thorsten Haeser, Chief Business Officer de Sunrise. Ce dernier explique comment la numérisation peut être mise en œuvre de manière simple, sûre et pratique pour les PME, et pourquoi le secteur de la restauration se prête particulièrement à une approche globale en ce moment.

Monsieur Haeser, comment percevez-vous l’ambiance actuelle au sein des PME suisses?

Au cours des dernières années, le climat a changé dans de nombreuses petites et moyennes entreprises. Le niveau de confiance est plus modéré, de nombreuses entreprises évaluent leur situation commerciale de manière plus négative. Les incertitudes géopolitiques, les nouveaux droits de douane américains, la hausse des coûts et le durcissement des réglementations ont fait hésiter de nombreuses entreprises et leur clientèle à investir et les ont incitées à adopter une attitude attentiste. La restauration et l’hôtellerie subissent cette réticence plus directement que d’autres secteurs.

Et quels sont les défis qui préoccupent le plus les PME actuellement?

La pénurie persistante de maind’œuvre qualifiée est particulièrement perceptible: il devient de plus en plus difficile de trouver et de fidéliser du personnel compétent. À cela s’ajoutent les incertitudes liées aux nouvelles réglementations et à la succession d’entreprise, qui devient urgente pour de nombreuses sociétés. Dans le même temps, la numérisation, l’intelligence artificielle et la cybersécurité continuent de gagner en importance dans tous les secteurs. De nombreuses PME considèrent qu’il est urgent d’agir dans ces domaines, en particulier dans la construction, l’architecture, la restauration et l’hôtellerie. La question qui se pose à ces secteurs est de savoir comment gérer la numérisation afin qu’elle leur apporte

un soulagement et non une charge supplémentaire.

Comment les défis liés à la numérisation se manifestent-ils spécifiquement dans le secteur de la restauration?

La situation est particulièrement difficile pour les petits établissements de restauration. Les attentes de la clientèle ne cessent d’augmenter et vont bien au-delà d’une cuisine de qualité. Elle souhaite une expérience diversifiée et cohérente. Cela inclut la possibilité d’effectuer des réservations en ligne, de payer sans espèces par carte ou smartphone, de surfer sur Internet via le Wi-Fi dans le restaurant ou en terrasse, ou de se réunir pour une retransmission publique à une occasion particulière.

Répondre à ces attentes implique des exigences techniques. Et c’est là que les défis apparaissent. En coulisses, de nombreuses entreprises sont confrontées à un paysage technologique fragmenté: Internet, la téléphonie, la solution TV et les services de paiements proviennent de différents fournisseurs, sont obsolètes et ne fonctionnent pas comme ils le devraient. De plus, de nombreuses solutions sur le marché sont conçues pour les grandes entreprises. Elles offrent des fonctionnalités dont un petit bistrot n’a pas besoin et, en raison de leur grande complexité, elles entraînent non seulement des coûts élevés, mais aussi beaucoup de travail. La plupart des petites entreprises de restauration ne disposent ni d’une équipe informatique interne, ni des ressources nécessaires pour en gérer une.

Que faut-il pour que la numérisation soit également une réussite pour les petits établissements gastronomiques?

«Les établissements de restauration, en particulier les plus petits, ont besoin de solutions simples et rapides qui leur apportent un soulagement tangible.»

Ils ont besoin de technologies qui fonctionnent très simplement: «Plug and Work», selon l’expres-

sion. En d’autres termes, des offres spécialement adaptées aux PME, abordables et utilisables sans expertise technique. Les offres modulaires permettent de combiner de manière flexible l’infrastructure TIC correspondante et de l’adapter à l’évolution des besoins.

Quel soutien Sunrise Business peut-il apporter dans ce domaine?

Dans le cadre de notre gamme PME Ready, nous avions développé jusqu’à présent deux packs tout compris, l’un proposant les atouts d’un poste de travail moderne et un autre permettant, entre autres, de travailler en déplacement grâce à l’intégration de tablettes et de données mobiles. Une nouvelle solution combinée vient désormais s’ajouter à la gamme. Elle s’adresse spécifiquement aux petits établissements de restauration, aux commerçant-e-s ou aux entreprises de services comme par exemple les salons de beauté.

Pouvez-vous nous en dire plus sur cette solution combinée?

La solution combinée s’appelle «PME Ready Connect & Pay» et repose sur notre partenariat avec Nexi. Cette offre combine un accès Internet continu protégé par des fonctionnalités de cybersécurité et plusieurs lignes téléphoniques parallèles fournies par Sunrise Business avec les services de paiement de Nexi. Le lecteur de carte Nexi est mis à jour automatiquement, les conditions sont transparentes et optimisées en termes de coûts: 0,95% pour les transactions par carte de débit et 1,75% pour les transactions par carte de crédit. Si nécessaire, il est possible de souscrire en supplément un amplificateur Wi-Fi, une ligne téléphonique supplémentaire ou une licence TV professionnelle pour les projections publiques. Ces composants sont déjà réunis dans le pack L, le plus complet.

Quels conseils donneriez-vous aux entreprises de restauration sur le point de se moderniser?

C’est le moment idéal pour examiner votre infrastructure dans son ensemble. Lorsque vous remplacez d’anciens terminaux, vous devez penser à regrouper les paiements, Internet et la téléphonie. Les solutions combinées telles que «PME Ready Connect & Pay» permettent non seulement de réduire les coûts, mais offrent également une sécurité pour l’avenir. La numérisation n’est pas une fin en soi. Elle offre une réelle valeur ajoutée lorsqu’elle est simple, pratique et abordable, même sans disposer d’un département informatique interne.

Comment l’intégration du numérique et l’optimisation des processus se manifestent-elles concrètement dans la vie quotidienne?

Prenons l’exemple d’un bistrot traditionnel de 70 couverts à Bâle, représentatif de nombreux petits établissements gastronomiques. Celui-ci était confronté aux défis habituels: le Wi-Fi sur la terrasse était régulièrement interrompu, le lecteur de cartes obsolète entraînait des frais élevés et n’était pas adapté aux modes de paiement actuels tels que Twint ou Smartwatch, et la clientèle restait souvent en attente au bout du fil, le téléphone étant déjà occupé par l’appel d’un fournisseur. La technologie utilisée était un patchwork de solutions provenant de différents fournisseurs pour Internet, la téléphonie et les paiements, les processus étaient complexes, l’exploitation coûteuse et les coûts difficiles à calculer.

Avec l’introduction de «PME Ready Connect & Pay», la situation a changé: le bistrot dispose désormais d’une connexion Wi-Fi stable dans toutes les pièces, du bureau à la salle de restaurant en passant par la terrasse. Les données sont protégées par des fonctions de cybersécurité intégrées. Plusieurs lignes téléphoniques parallèles permettent de traiter simultanément les réservations et les demandes des fournisseurs. Le lecteur de cartes de Nexi est moderne, mis à jour automatiquement et permet des paiements rapides et sans contact à des tarifs justes et transparents. Les grands évènements sportifs tels que les courses de la Coupe du monde de ski peuvent être retransmis en toute légalité grâce à la licence TV optionnelle, garantissant ainsi des salles remplies et une clientèle satisfaite.

Après un entretien-conseil personnalisé et une analyse des besoins quotidiens par l’équipe Sunrise Business, la transition a été planifiée pour que le service continue de fonctionner de manière efficace. Résultat: le bistrot a nettement moins de frais techniques, les coûts sont prévisibles et transparents, et en cas de panne, une assistance compétente est disponible dans la langue nationale souhaitée. Mais surtout, il reste davantage de temps aux professionnel-le-s de la restauration pour ce qui leur tient à cœur: le service personnalisé et l’expérience client.

Et ce n’est pas tout: tout a été opérationnel rapidement, sans recherches fastidieuses ni connaissances informatiques particulières. Les éléments sont préconfigurés et peuvent être étendus si nécessaire. Les futures mises à jour logicielles s’effectuent automatiquement. Le restaurant est ainsi techniquement paré pour l’avenir et prêt à poursuivre sa croissance. La numérisation n’est plus un facteur de stress, mais un facteur de réussite.

PME Ready Connect & Pay de Sunrise Business

La solution intégrée idéale pour offrir une expérience client moderne tout en optimisant les processus et les coûts dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration.

• Pack de base dès CHF 54.95 par mois: Internet sécurisé de Sunrise, lecteur de carte préconfiguré de Nexi

• Extras: licence TV pour le Public Viewing, amplificateur Wi-Fi, jusqu’à 5 lignes téléphoniques

• Avantages: frais transparents (débit: 0,95%/crédit: 1,75%), mises à jour automatiques, assistance dans toutes les langues nationales

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L’équipe des «Specklis» triomphe à l’édition anniversaire du Brot-Chef

La finale organisée à l’école professionnelle d’Aarau a montré tout le savoir-faire de la relève boulangère. Le niveau était élevé, mais l ’équipe zougoise s’est imposée.

Pour cette édition des dix ans, les apprentis concouraient pour la première fois en duo. Sous le thème «Let’s Celebrate», trois équipes ont offert un final captivant: «Flour Power» avec Lena Masanti et Jona Schuhmacher, tous deux en deuxième année d’apprentissage chez Beck Alt SA à Endingen (AG); le duo tessinois «Gli impastati» avec Jo Massera (DM Pasticceria, Losone) et Noelle Mondada (Confiserie Al Porto, Tenero), en troisième année; et enfin les «Specklis», Suena Müller et Leonie Althaus, de Speck Genuss SA à Zoug. En six heures, les concurrents ont réalisé des pains spéciaux, tresses, viennoiseries, pâtes feuilletées, confiseries et pièces artistiques; une démonstration éclatante du niveau de professionnalisme atteint par la formation boulangère et confiseuse. A tous les postes de travail, la tension était palpable. Chaque geste comptait, les erreurs étant difficilement rattrapables. Le public, présent tout au long de l’épreuve, encourageait les participants, créant une ambiance joyeuse, ce qui reflète bien l’esprit du concours Brot-Chef.

Sous le regard affûté du jury

Sous la présidence de Mäni Blum, la jury a évalué chaque réalisation

avec rigueur. «Chaque édition raconte de belles histoires; nous aussi, nous apprenons chaque année», a-t-il confié. Hannah Baur, Si na Plattner et Beat Stohler ont noté les processus de travail, tandis que Daniel Glück, Leon Krohn et Naomi Wahl ont assuré la dégustation. La coach Glenda Müller s’est réjouie: «Travailler à deux les pousse à se surpasser. Ensemble, ils sont encore meilleurs.»

Moment fort du concours, l’épreuve de Speed Baking a enflammé le public. En trois minutes, les équipes devaient former le plus de bretzels possible, écrire «Let’s Celebrate» en chocolat et dresser un confit aux amandes. Cette épreuve a été remportée par «Flour Power».

De beaux prix pour les finalistes

Au terme de la journée, Leonie Althaus et Suena Müller, alias les «Specklis», ont été sacrées BrotChef 2025. «Nous sommes totalement surprises! Même si tout s’est bien passé, nous ne nous attendions pas à gagner. C’est tout simplement spectaculaire» ontelles lancé avec enthousiasme. Les lauréates ont reçu 3000 francs, les deuxièmes 1500 et les troisièmes 1000; tous les participants sont repartis avec des billets pour Europa-Park, offerts par Lotus Bakeries.

«Les jeunes professionnels peuvent ici démontrer leurs compétences et engranger des expériences précieuses pour la suite de leur parcours», a salué Pirmin Corradini, président de la Société professionnelle Boulangerie & Confiserie. Le public a célébré les six jeunes talents par de longs applaudissements, saluant leur créativité et leur savoir-faire, avant de prolonger le moment de convivialité autour d’un apéritif, où chacun a pu savourer les délices encore tièdes sortis du four. (ADE/PCL)

1 Grâce à l’engagement des organisateurs et du jury, le concours Brot-Chef s’est déroulé cette année encore sans accroc et avec grand professionnalisme.

2 Pour Jona Schuhmacher, tout s’est déroulé à merveille.

3 La précision du geste faisait partie des critères essentiels du concours; le résultat en a été la meilleure preuve.

4 Les Tessinois Jo Massera et Noelle Mondada ont formé une équipe solide et complémentaire.

5 Jona Schuhmacher et Lena Masanti ont remporté la traditionnelle épreuve de Speed Baking.

PHOTOS LUKAS BIDINGER
Suena Müller et Leonie Althaus, de l’équipe des «Specklis», ont séduit par leur maîtrise et leur joie communicative du métier.

ADVERTORIAL

Salon des Goûts et Terroirs: jour J

Le Salon suisse des Goûts et Terroirs ouvre aujourd’hui à Bulle pour cinq jours de découvertes, de convivialité et de saveurs.

Le rideau se lève sur la 25e édition du Salon suisse des Goûts et Terroirs. Jusqu’à dimanche, Espace Gruyère accueille plus de 300 exposants venus partager leur passion et leurs produits, soit quelque 5000 spécialités régionales à déguster, comparer ou emporter. Fidèle à sa vocation de vitrine du patrimoine gustatif helvétique et international, le salon s’impose comme un lieu d’échanges et de rencontres entre artisans, pro ducteurs et grand public.

Richesse des savoir-faire

Cette édition anniversaire in vite au voyage avec trois hôtes d ’honneur: la Principauté du Liechtenstein, ChasseSuisse et le Vacherin Fribourgeois AOP, qui célèbrent à leur manière la ri chesse des savoir-faire et la convi vialité du terroir. On y goûte les fa meux Käsknöpfle du Liechtenstein, des mets de chasse élaborés à partir de gibier suisse ou encore

une fondue 100 % Vacherin Fribourgeois, préparée en direct par le chef Pierre-Pascal Clément.

Un Biergarten convivial

Particulièrement tourné vers la participation, le salon multiplie les expériences interactives: ateliers sensoriels à l’Amuse-Bouche et à l’Ecole du Goût, chasse au trésor pour les familles, démonstrations culinaires et espace Fribourg Agri&Food consacré à l’innovation agroalimentaire. Pour les amateurs de détente, le Biergarten promet une ambiance festive autour de bières artisanales locales et de musique jusqu’à tard dans la nuit. (HGH)

Plusieurs dizaines de milliers de visiteurs sont attendus à Bulle. DR

Cinq mille fromages de cinquante pays en lice à Berne

Du 13 au 15 novembre, la capitale fédérale deviendra la capitale mondiale du fromage grâce aux World Cheese Awards.

Depuis 1988, les World Cheese Awards récompensent chaque année les meilleurs fromages du monde. En 2025, le concours, or ganisé par la Guild of Fine Food br itannique, célébrera sa 37 tion et se tiendra pour la toute pre mière fois en Suisse. L’événement prendra place dans la nouvelle Festhalle du site d’exposition de Berne, transformée en véritable capitale mondiale du fromage. La coordination de cette édition suisse est assurée par Switzerland Cheese Marketing SA (SCM).

Programme riche et varié

Les visiteurs plongeront dans l’univers fascinant du fromage. Tout au long de la manifestation, ils suivront en direct le travail de 250 jurés internationaux dégustant et évaluant les fromages en lice. Des distinctions Super Or, Or, Argent et Bronze seront attribuées, ainsi que plusieurs trophées pour des catégories spéciales telles que Best Artisan Cheese, Best Raw

Milk Cheese ou Best Female Cheesemaker. En parallèle, le Swiss Fine Food Market s’étendra sur 2000 m², avec des délices suisses, des dégustations, des conférences et un programme culturel mêlant concerts et animations. Autre atout de l’événement: le «Bärner Bier Rundi», véritable upgrade gourmand inclus dans le billet d’entrée à dix francs. Cette parenthèse conviviale aura lieu les vendredi 14 et samedi 15 novembre, de 17h à 23h30, dans les halles voisines de Bernexpo. Les

visiteurs pourront y déguster une large palette de bières artisanales régionales, brassées avec passion, tandis que dans la Festhalle, une sélection raffinée de vins suisses viendra compléter l’expérience sensorielle. (RMA/PCL)

Switzerland Cheese Marketing SA Laubeggstrasse 68

3006 Berne

Tél. 031 385 26 26 capitalofcheese.com

Mise en place pour l’avenir. Depuis 60 ans.

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A Berne, de nombreuses spécialités du monde du fromage seront à découvrir. DR
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LEILA MRAK

« JE PARS RICHE DE BELLES EXPÉRIENCES»

Après presque neuf ans au sein de Hotel & Gastro Union, la secrétaire générale de la Société professionnelle Service/Restauration relève un nouveau défi professionnel.

HGH: Leila Mrak, vous avez rejoint Hotel & Gastro Union au printemps 2017, en qualité d’assistante de direction au sein de votre société professionnelle. Vous souvenez-vous de vos premiers jours?

LEILA MRAK : Oui, très clairement. J’ai été engagée par la secrétaire générale d’alors, Esther Staiger, et accueillie avec une immense bienveillance. Je garde un souvenir très vif du thème annuel de l’époque, «le café», avec une

«Je suis fière d’avoir contribué à l’essor du Ch ampionnat de service

»

grande manifestation à Zoug: c’était mon premier événement officiel, où, un peu nerveuse encore, j’assurais l’enregistrement des membres. Cette même année, j’ai pu contribuer à l’organisation de la dixième édition du Championnat suisse de service, qui est vite devenu l’un de mes projets de cœur.

En août 2022, vous êtes devenue à votre tour secrétaire générale. Comment avez-vous vécu cette transition?

Ce passage a été exigeant, mais le grand avantage, c’est que je connaissais le métier sur le bout des doigts après cinq ans, à savoir nos membres, leurs besoins, les projets en cours. Le comité m’a toujours soutenue. Mon entrée en fonction a coïncidé avec une période de renouveau; après la pandémie, il fallait relancer les activi-

tés et redonner vie à la communauté. Pouvoir à nouveau planifier des événements, des cours, des concours, des rencontres, tout cela était extrêmement stimulant.

De quoi êtes-vous la plus fière?

Le lien avec nos membres et la confiance qu’ils m’ont accordée ont été essentiels pour moi. Je suis aussi fière d’avoir contribué à la valorisation et à l’essor du Championnat suisse de service. J’ai eu la chance d’en piloter quatre éditions, offrant aux jeunes profes-

sionnels une scène pour exprimer passion et savoir-faire. J’ai aussi tenu à accorder la même attention à toutes les régions du pays; je crois avoir pu tisser de vraies passerelles vers le Tessin et la Suisse romande, y suscitant des activités et un climat de confiance durable. Un souvenir qui vous touche particulièrement?

J’aime repenser au parcours de Marc Gay, que nous avons accompagné du Championnat suisse de service jusqu’aux World Skills de Lyon. C’est un bel exemple de la façon dont le travail d’une association peut révéler des talents et contribuer concrètement à des trajectoires professionnelles.

Quelles ont été les principales difficultés?

La baisse du nombre de membres, un défi que partagent bien des as-

«L’engagement des membres, au fil des ans, m’a beaucoup inspirée»

sociations professionnelles. Malgré nos efforts, tout n’a pas pu être réalisé comme souhaité. J’aurais aimé que notre croissance soit plus solide et durable. Mais je reste convaincue qu’une stratégie claire permettra d’avancer.

D’ici quelques jours, vous allez diriger la société Breitmaul SA. Qu’est-ce qui vous a séduite dans ce nouveau poste?

Au sein de Hotel & Gastro Union, j’ai rencontré beaucoup de personnes passionnées qui donnent tout pour leur métier. Leur engagement m’a marquée. J’ai ressenti le besoin de revenir sur le terrain, dans la gastronomie elle-même, pour contribuer à une branche à la fois durable et enthousia smante. Le défi que m’offre Breitmaul SA correspond à cette envie. Avec l’ouverture prochaine du cafébar Sodahaus à Sarnen (OW),

je souhaite participer à la création d’un lieu d’hospitalité où les collaborateurs sont reconnus et valorisés.

Que retirez-vous de vos années passées au sein de Hotel & Gastro Union?

Je pars riche de belles expériences et de précieux enseignements. A commencer par un formidable savoir-faire en termes de gestion, organisation et management de projet. Ces années m’ont appris combien la rigueur, la communication claire et la confiance mutuelle sont décisives pour atteindre des objectifs communs. J’ai aussi compris l’importance capitale des relations humaines: savoir motiver, accompagner et tisser des liens durables est un atout inestimable.

Et quels vœux formulez-vous pour l’avenir de la Société professionnelle Service/ Restauration?

Je souhaite qu’elle poursuive ses efforts de développement, avec courage et vision, dans le but d’attirer de nouveaux membres. Que la passion pour la branche reste visible et qu’elle continue d’offrir un soutien concret à ses professionnels. Car j’en suis convaincue: pour une évolution durable du secteur, une association forte est indispensable. La Société professionnelle Service/Restauration connaît les réalités du terrain et sait défendre au mieux les intérêts de celles et ceux qui y travaillent. (AGU/PCL)

Bio express

Leila Mrak a rejoint Hotel & Gastro Union en 2017, d’abord comme collaboratrice, avant d’être nommée en 2022 secrétaire générale de la Société professionnelle Service/Restauration, puis, en 2024, membre de la direction générale de HGU. Formée comme hôtelière-restauratrice, elle quittera HGU à la fin du mois d’octobre pour relever un nouveau défi au sein de la société Breitmaul SA, où elle mettra à profit son expérience de terrain et son sens du leadership.

Aubergiste cherche auberge

Davantage
d’informations: hotelgastrounion.ch
Leila Mrak se réjouit de retrouver un poste au cœur de la branche. FILIPA PEIXEIRO

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