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Louange UNE GRANDE ŒUVRE
from 790_Français
« Je n’avais pas encore posé les battants des portes lorsque Sanballat, Tobija et Guéshem l’Arabe et nos autres ennemis ont appris que j’avais reconstruit la muraille… Alors Sanballat et Guéshem m’ont fait parvenir ce message : Viens ! Ayons une entrevue ensemble dans les villages de la vallée d’Ono. Ils avaient l’intention de me faire du mal. Je leur ai envoyé des messagers avec cette réponse : J’ai une grande tâche à accomplir et je ne peux pas descendre là-bas. Pourquoi le travail devrait-il être interrompu pendant que je l’abandonnerais pour vous rejoindre ? » Néhémie 6 : 1-3.
Rév. Luis M. Ortiz
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UNE GRANDE ŒUVRE
Lors de la restauration des murs de Jérusalem,
sous la formidable direction de Néhémie, ce dernier, aidé par le peuple, a dû faire face à de grands revers, des difficultés et une opposition ouverte qui ont sérieusement menacé le bon déroulé des travaux.
Tout d’abord, il y avait l’aversion manifeste de Sanballat pour Néhémie présent à Jérusalem dans le but de commencer le travail de reconstruction (Néhémie 4 : 1). Par la suite, il y a eu l’accusation de rébellion que ce sinistre Sanballat a faite contre Néhémie. Une fois le travail de reconstruction des murs commencé, Sanballat et Tobija se sont moqués et ont ridiculisé le travail en affirmant que si un renard grimpait sur le mur, ce dernier le démolirait (Néhémie 4 : 2-3).
Quand la moitié du travail fut achevée, Sanballat, Tobija et d’autres encore, toujours les mêmes, ont conspiré tous ensemble pour venir se battre à Jéusalem et lui faire du mal (Néhémie 4 : 6-8). Le grand leader Néhémie a toujours fait face à toutes les difficultés avec des prières, et il disait : « Ensuite, nous avons prié notre Dieu, et à cause d’eux nous avons pris des gardes, jour et nuit » (Néhémie 4 : 9).
Une fois les travaux de la muraille terminés, Sanballat, toujours lui, cette fois vêtu de vêtements de mouton, a envoyé un message à Néhémie disant : « Viens ! Ayons une entrevue ensemble dans les villages de la vallée d’Ono. Ils avaient l’intention de me faire du mal » (Néhémie 6 : 2). Néhémie lui a dit : « J’ai une grande tâche à accomplir et je ne peux pas descendre là-bas. Pourquoi le travail devrait-il être interrompu pendant que je l’abandonnerais pour vous rejoindre ? » (Néhémie 6 : 3). Sanballat lui a répété le même message cinq fois de suite, cependant, Néhémie l’a toujours rejeté.
Sanballat a loué les services d’un faux prophète pour dire à Néhémie de se cacher car ils essayaient de le tuer. Néhémie ne fut pas intimidé et a répondu : « Un gouverneur comme moi prendre la fuite ! Du reste, comment
un laïc tel que moi pourrait-il entrer dans le sanctuaire et rester en vie ? Je n’y entrerai pas » (Néhémie 6 : 11).
Après toutes ces luttes, le mur a pris fin et « lorsque tous nos ennemis, dans toutes les nations environnantes, l’ont appris, ils ont eu peur. Ils se sont sentis tout petits et ont reconnu que c’était notre Dieu qui avait présidé à la réalisation de ce travail » (Néhémie 6 : 16).
Mes biens-aimés, en étudiant cette partie de l’histoire du peuple d’Israël, nous y trouverons un parallèle marqué avec l’histoire des efforts modestes du Mouvement Missionnaire Mondial. Il y a eu du dégoût, de l’opposition, de la persécution, des accusations, des moqueries, du ridicule, du mépris, de la conspiration, des trahisons, de l’hypocrisie, des menaces, des fausses prophéties, de tout ; cependant, remercions Dieu ; à travers tout cela et tous ces moments, grâce à la prière et à la dépendance à Dieu, nous avons toujours eu l’aide et la direction de notre Dieu afin de neutraliser toutes sortes d’attaques et
d’opposition, et cela afin de pouvoir continuer d’aller de l’avant, sachant que Dieu nous a également confié une grande œuvre dans le monde. Cette profonde conviction d’être au centre de la volonté de Dieu n’a pas diminué en nous, bien au contraire, elle augmente, et nous continuons à diffuser le glorieux Evangile de notre Seigneur Jésus-Christ.
Sanballat, Tobija, Guéshem l’Arabe, Alexandre, Diotrèphes se lèvent, tout comme ceux qui s’approprient et s’enrichissent avec l’argent de l’œuvre de Dieu, tout comme ceux qui veulent détruire l’œuvre, mais « dans

tout cela nous sommes plus que vainqueurs » (Romains 8 : 37), car Dieu « nous fait toujours triompher en Christ » (2 Corinthiens 2 : 14).
En vérité, Dieu nous a confié l’accomplissement d’une grande œuvre. Il s’agit là de la grande œuvre d’évangélisation du monde ; la grande œuvre de conservation et de proclamation du véritable témoignage de la Pentecôte ; la grande œuvre de maintenir la flamme du ministère surnaturel et miraculeux des dons du Saint-Esprit, libéré de l’extrémisme, de l’incrédulité et du fanatisme ; la grande œuvre de grandir tout en restant petits ; la grande œuvre de maintenir un témoignage propre, sans mélange ni compromis avec le mondain.
Cette conviction et cette compréhension que Dieu nous a confiées une grande œuvre est la possession et la passion de tous les ouvriers du
Seigneur, unis à ce grand effort. Et quand quelqu’un n’est pas fidèle à Dieu, ni à l’Œuvre de Dieu, ni à sa Parole, ni à la confiance qu’il a placé en lui, et trahit la confiance envers la congrégation et l’Œuvre de Dieu, alors Dieu lui-même le supprime ; « les méchants, au contraire, ressemblent à la paille que le vent disperse. Voilà pourquoi les méchants ne résistent pas lors du jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes » (Psaumes 1 : 4-5).
Lorsque Dieu m’a ordonné de quitter Cuba à la fin des années 1960, après près de 17 années de travail missionnaire dans ce pays, car il y avait une grande œuvre à faire, j’ai demandé au Seigneur : « Seigneur et l’œuvre ? ». Il m’a alors répondu : « L’œuvre est mienne ». Puis, il m’a montré ce que je devais faire, et je l’ai fait. Il est certain que l’œuvre appartient au Seigneur. Ceci est Son Œuvre, nous sommes ses ouvriers ; c’est Son travail, nous sommes ses collaborateurs ; c’est son vignoble, nous sommes sa culture ; c’est sa vigne, nous sommes ses sarments ; c’est son église, nous sommes ses âmes rachetées ; c’est son corps, nous sommes ses membres ; c’est sa possession, nous sommes ses serviteurs ; c’est son royaume, nous sommes ses sujets ; c’est sa famille, nous sommes ses enfants ; c’est son héritage, nous sommes ses héritiers ; c’est sa ville, nous sommes ses citoyens. Amen.