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Louange OUVRIR SON OUIE POUR JESUS
from 788_Français
OUVRIR SON OUIE POUR JESUS « Deux aveugles, assis au bord du chemin, entendirent que Jésus passait et crièrent : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David ! La foule les reprenait pour les faire taire, mais ils crièrent plus fort : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David ! Jésus s’arrêta, les appela et dit : Que voulez-vous que je fasse pour vous ? Ils lui dirent : Seigneur, que nos yeux s’ouvrent. Rempli de compassion, Jésus toucha leurs yeux ; aussitôt ils retrouvèrent la vue et ils le suivirent » Matthieu 20 : 29-34
Rév. Alberto Ortega
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Cela fut la question que notre bien-aimé Sauveur Jésus-Christ a posée aux deux aveugles de Jéricho : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » (Matthieu 20 : 32). Ces deux hommes vivaient dans l’obscurité. Jésus avait dit un jour : « l’œil est la lampe du corps » (Matthieu 6 : 22), et la lampe du corps de ces deux aveugles était irrémédiablement endommagée. Il n’y avait aucune possibilité humaine que leurs lampes soient réparées, il n’existait aucun traitement médical qui permettrait de rétablir la lumière dans leurs yeux, ils étaient hors de portée de tout espoir humain de pouvoir retrouver la vue.
Qu’auraient pu faire de plus ceux qui parcouraient la route de Jéricho ? Ils avaient uniquement pitié d’eux et leur donnaient l’aumône. Mais Jésus a traversé ce lieu de désespoir, de pauvreté et d’impossibilité ; la lumière du monde était arrivée. Le Créateur du corps, de l’âme et de l’esprit humain venait de passer à leurs côtés. Il avait créé l’homme sans anomalies, ni défauts.
En Angleterre, les compagnies d’assurance ont récemment obtenu l’établissement d’un décret gouvernemental les autorisant à demander une carte génétique à ceux qui souhaiteraient souscrire une police d’assurance. Cela rendrait possible la détection de la présence d’une anomalie génétique, une maladie qui n’apparaîtrait pas dans les analyses cliniques mais que la personne serait susceptible de développer dans le futur.
Si ces deux aveugles avaient vécu en Angleterre à cette époque, ils n’auraient pas eu le droit de souscrire une police d’assurance. Ceci n’est qu’un aperçu de ce que l’homme du 21ème siècle est capable d’apporter à l’humanité. C’est vraiment terrifiant ! La plupart de ces scientifiques en génétique sont des athées avoués, qui prétendent être les réparateurs des erreurs de la vie. Ils se sentent tel des Dieux, ne sachant pas que le péché commis par Adam et Eve dans le jardin d’Eden est la seule et unique cause de tant de souffrances humaines, à la fois physiques et morales.
L’humanité toute entière souffre de la terrible conséquence d’une vie séparée de Dieu, mais aucun scientifique ne s’arrête afin de réfléchir à la possibilité de réparer le comportement humain ainsi que de rétablir l’harmonie avec le Dieu Tout-Puissant que nous avons perdu dans le jardin d’Eden. Jésus venait de passer près de ces deux aveugles ; Il est le restaurateur des déformations spirituelles, morales et physiques qui existent dans la nature humaine, Il est le seul qui puisse nous ramener à une communion glorieuse avec notre Dieu et Père.
Jésus s’était approché de l’irréparable, de l’oubli et de la douleur ; ces deux aveugles ne voyaient plus mais ils « entendirent que Jésus passait ». Ils ont alors commencé à utiliser ce qu’ils avaient, Dieu peut travailler quand nous utilisons ce que nous avons. Ces aveugles nous donnent là une véritable leçon : premièrement ils ont utilisé l’ouïe, la Bible dit que « la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu » (Romains 10 : 17). Ensuite ils sont allés plus loin, ils n’ont pas uniquement utilisé leur ouïe mais ils « crièrent : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David ! ». Paul nous rappelle : « c’est avec le cœur que l’on croit et parvient à la justice, et c’est avec la bouche que l’on affirme une conviction et parvient au salut » (Romains 10 : 10).
Comme il est bon de prêter au Seigneur Jésus notre oreille, notre cœur et notre bouche car c’est ce qui a permis d’arriver à la question de Jésus : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? ». Jésus est maintenant proche de toi sur le chemin du désespoir, il passe à tes côtés. Peut-être que la justice t’a condamné comme irrécupérable, la médecine t’a déclaré incurable ou toutes les autres choses négatives que tu as pu entendre. Pourquoi n’utilises-tu pas ton oreille pour Jésus ?
Pourquoi ne déclares-tu pas : Seigneur… Aie pitié de moi ! Là où tu te trouves, sur ton chemin de Jéricho. Uniquement de cette manière, tu obtiendras la réponse divine, la restauration et la victoire. « Rempli de compassion, Jésus toucha leurs yeux ; aussitôt ils retrouvèrent la vue et ils le suivirent » (Matthieu 20 : 34). Mes bien-aimés, Jésus n’a pas changé, il appelle toujours, il demande toujours : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? ».
« Moïse déposa les bâtons devant l’Eternel dans la tente du témoignage. Le lendemain, lorsque Moïse entra dans la tente du témoignage, le bâton d’Aaron, pour la famille de Lévi, avait fleuri. Il avait bourgeonné, donné des fleurs et des amandes ». Nombres 17 : 22-23 LOUANGE
Rév. Clemente Vergara
IL ÉTAIT SEC … MAIS IL A REFLEURIT !
Le peuple d’Israël a abandonné la captivité en Egypte et a commencé son voyage à travers le désert. Il n’y avait ni eau, ni végétation, ni ombre mais uniquement de la sécheresse, du soleil et du sable. Ces conditions difficiles ont provoqué, à de nombreuses reprises, la rébellion du peuple contre Moïse, qui représentait l’autorité spirituelle et légale. Cependant, Dieu a permis à ces soulèvements de montrer qu’il soutenait Son serviteur à cent pour cent.
LE FLEURISSEMENT, UNE PREUVE D’AUTORITE Les Ecritures relatent la rébellion de Koré, Dathan, et Abiram, ainsi que deux cent cinquante Israélites supplémentaires, contre Moïse et Aaron (Nombres 16 : 1-3). Compte tenu de ces accusations et attitudes, Moïse les a avertis qu’ils ne se rebellaient pas contre lui mais contre Dieu lui-même (Nombres 16 : 11).
Dieu a pris les commande à ce sujet et a permis à la terre de s’ouvrir et a avalé Koré, Dathan et Abiram vivants avec leurs familles (Nombres 16 : 28 – 33). Quant aux deux cent cinquante rebelles qui avaient osé brûler de l’encens face à l’Eternel, tâche qui appartenait exclusivement aux prêtres de la lignée d’Aaron, ils furent consumés par le feu (Nombres 16 : 35).
Le peuple continuait de murmurer et de se plaindre contre Moïse et Aaron. Afin de mettre fin à ces critiques, le Seigneur a demandé à chaque prince d’Israël de donner à Moïse son bâton avec son nom écrit dessus et que le bâton de la tribu de Lévi porte le nom d’Aaron. Dieu indiqua ensuite que le bâton qui fleurirait serait celui de l’homme qui était situé au centre de Sa volonté. Le lendemain, « le bâton d’Aaon, pour la famille de Lévi, avait fleuri. Il avait bourgeonné, donné des fleurs et des amandes » (Nombres 17 : 23). Les bâtons est faits de bois sec et servaient à la fois de support pour marcher sur de longues distances et également d’instrument de défense lorsqu’un animal attaquait les moutons des troupeaux. Selon la logique humaine et les lois inhérentes à la nature, il est impossible pour un bâton comme celui-ci de refleurir, de créer de l’écorce ou des fibres vivantes. Pourtant, cette nuit-là, la sève a commencé à cou
ler dans ce bâton sec et non seulement il a refleurit mais il a également passé les trois étapes de la production : les bourgeons, les fleurs et les fruits. Le bâton était sec mais il avait refleurit. De cette façon, il était incontestable aux yeux de tous que l’autorité de Dieu reposait sur Aaron.
LES SACRIFICES ET LES DANGERS DU FLEURISSEMENT Le nom Jaebets signifie : « celui qui fait mal » ou « celui qui est sec ». Il est né dans des circonstances très douloureuses pour la mère. Cependant, en choisissant ce nom, la mère a perpétué cette naissance douloureuse.
Jaebets était un homme de prière, et les Saintes Ecritures recueillent cette puissante prière qu’il a présentée à Dieu ; cela se trouve dans 1 Chroniques 4 : 10 et nous pouvons lire : « Jaebets fit appel au Dieu d’Israël en disant : Veuille me bénir et agrandir mon territoire ! Que ta main soit avec moi ! Préserve-moi du mal, afin que je ne vive pas dans la douleur ! Et Dieu lui accorda ce qu’il avait demandé ». Jaebets a été « plus honoré que ses frères » (1 Chroniques 4 : 9). Une personne honorée est celle qui se distingue par ses grandes vertus et ses exploits. Cet homme était sage et demandait simultanément l’expansion de son territoire et une plus grande humilité, évitant ainsi le risque de devenir fier. L’expansion spirituelle, fruit du fleurissement, ne doit jamais devenir un motif d’autonomie et de fierté à l’égard des autres.
LE FLEURISSEMENT DANS LE MINISTÈRE Timothée était un fervent prédicateur qui, à de nombreuses reprises, a accompagné Paul dans son ministère. Cependant, l’église a informé Paul qu’il était trop jeune pour remplir la fonction pastorale et qu’il était un peu trop terne et froid. L’apôtre lui a écrit une lettre indiquant que le problème ne se situait pas au niveau de sa jeunesse (1 Timothée 4 : 12- 13). Le problème du jeune Timothée était qu’il avait négligé le don de Dieu (1 Timothée 4 : 14-16).
Paul a exhorté Timothée d’être un exemple à plusieurs
égards. Ce sont : la Parole (non seulement le contenu des enseignements et de la prédication, mais aussi les expressions utilisées à l’intérieur et à l’extérieur de la chaire) ; le comportement face aux croyants et aux personnes non converties (les attitudes, les gestes, les regards, etc) ; l’amour (un cœur sensible et passionné pour les âmes perdues) ; l’esprit et la foi (Timothée n’était plus à la hauteur de ses principes, sa foi et son niveau spirituel avaient diminué, il était lâche) ; la pureté (la sainteté avait diminué et cela avait eu un impact sur son ministère).
D’autre part, le ministère doit également doit passer par

un processus constant de fleurissement ; sans lui, il tombe dans la routine et il s’inquiète. Le ministère stagnant est celui qui ne connaît pas un renouvellement incessant, mais qui s’appuie sur des positions et des réalisations dont il se targue ; c’est celui qui ne ressent plus d’amour pour les âmes perdues et cesse de les évangéliser ; c’est celui qui n’est plus exemplaire en parole, en conduite, en esprit, en foi et en pureté ; c’est celui qui change le message parce que les temps changent ; c’est celui qui n’ose pas dire la vérité aux gens, parce qu’il a peur de voir se vider les bancs. Mes bien-aimés, si nous sommes secs… Fleurissons à nouveau !