Magazine d’électrotechnique et de télécommunication
Maison intelligente – qu’est-ce qui est vraiment utile ?
Qu’est-ce que l’autosuffisance énergétique ?
Mobilité électrique : comment partir en vacances sans stress
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valeur de CHF 500.–àgagner
Chère lectrice d’elitec, cher lecteur d’elitec,
Aujourd’hui, presque tous les équipements d’une maison peuvent être contrôlés de manière intelligente. Cela va de l’éclairage aux systèmes d’alarme, en passant par l’électronique grand public, la mobilité électrique, le chauffage et les installations solaires. La grande valeur ajoutée réside dans le fait que ces systèmes sont interconnectés et fonctionnent automatiquement, sans intervention manuelle constante. Cependant, toutes les installations et tous les réseaux ne sont pas pertinents. Découvrez dans cette nouvelle édition d’elitec ce qui est pratique et nécessaire, et comment connecter votre maison.
Les technologies intelligentes sont également très demandées en matière de sécurité domestique. Chaque année, 3000 incendies sont causés en Suisse par une mauvaise utilisation de l’électricité et 600 personnes sont victimes d’un accident lié à l’électricité. Il est donc judicieux de consulter nos conseils.
Mais quittons nos quatre murs et partons en voyage ! Si vous partez loin avec une voiture électrique, nos conseils vous permettront de voyager l’esprit tranquille. Voilà qui promet de belles vacances !
La relève dans le secteur de l’électricité est également assurée. Les jeunes professionnels de l’électricité remportent en effet régulièrement des victoires lors des championnats des métiers. Daniel Mosimann en est un exemple. Installateur-électricien de formation, il nous révèle dans une interview ce qui rend son métier si fascinant.
Nous vous souhaitons une agréable lecture.
Votre équipe d’elitec
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SÉCURITÉ
La sécurité électrique à la maison sauve des vies
MAISON INTELLIGENTE
Maison intelligente - qu’est-ce qui est vraiment utile ?
INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE
FORMATION
MYTHES / CONCOURS S’informer et gagner 8-9 4-5 10 6-7 11
La maison autonome en énergie
Éditrice : Association suisse d’achats électro aae société coopérative, Urtenen-Schönbühl
Rédaction | Réalisation : Agentur 01, Berne Texte pages 8 + 9 : René Senn Photos pages 8 + 9 : vonMedia AG, Anikin Abplanalp Impression : Stämpfli AG, Berne Édition : Novembre 2025
Sous réserve de changements de prix, d’exécution et de données techniques.
Pour les généralistes : Installateur/trice-électricien/ne
MOBILITÉ ÉLECTRIQUE
Voyager en voiture électrique : bien planifier pour voyager détendu
Moteur invisible, pratique et irremplaçable de notre quotidien, l’électricité comporte cependant des risques sous-estimés. Selon le Centre d’information pour la prévention des incendies (CIPI), près de 3000 incendies sont directement causés par l’électricité chaque année en Suisse. Environ 600 personnes par an sont victimes d’accidents liés à une mauvaise utilisation de l’électricité (source ESTI). Nous vous montrons comment vous protéger chez vous.
1. DISJONCTEURS DIFFÉRENTIELS –DES ANGES GARDIENS INDISPENSABLES
Les disjoncteurs différentiels (disjoncteurs FI) détectent les courants de fuite et coupent le circuit électrique en quelques millisecondes, empêchant ainsi les chocs électriques mortels et les surchauffes. Obligatoires depuis 2010 dans les nouvelles constructions, les disjoncteurs différentiels peuvent aussi être installés facilement dans les vieux bâtiments. Les spécialistes proposent des solutions mobiles ou fixes. Vérifiez les disjoncteurs différentiels une à deux fois par an en actionnant la touche de test.
2. PROTECTION CONTRE LES INCENDIES GRÂCE AUX DÉTECTEURS DE FUMÉE
Les détecteurs de fumée peuvent également sauver des vies puisqu’ils détectent les incendies à un stade précoce et donnent l’alerte rapidement. Placez-les dans les chambres à coucher, les couloirs et les cuisines. Faites-vous
conseiller pour choisir le modèle le mieux adapté à votre logement et effectuez un test de fonctionnement une fois par an, afin de vous assurer que le détecteur de fumée réagira de manière fiable en cas de danger.
3. ÉVITER LES DANGERS DU QUOTIDIEN
Des faux contacts, des multiprises surchargées ou des câbles endommagés peuvent provoquer des courts-circuits et des incendies. La règle d’or est donc la suivante : faites contrôler par un spécialiste les appareils présentant des dommages visibles. Souvent, le chargeur du téléphone portable, de la montre de sport, etc. reste branché dans la prise, ce qui consomme non seulement de l’électricité mais peut aussi provoquer une surchauffe et un incendie.
En été, les prises de jardin doivent être protégées des intempéries et une protection contre les surtensions est essentielle en cas d’orage. En hiver, les appareils de chauffage et
les guirlandes lumineuses doivent être contrôlés et utilisés avec modération. Utilisez des lampes d’extérieur ayant un indice de protection IP44 minimum. Pour les lampes exposées à de fortes pluies ou à la neige, l’indice IP65 est recommandé.
Avec un soutien professionnel et les précautions nécessaires, vous pouvez créer un environnement dans lequel votre logement est non seulement confortable mais également entièrement protégé. Nous savons comment faire et sommes volontiers à votre disposition.
Plus d’informations sur la sécurité dans le magazine online e tec
Lorsqu’on construit une maison, on commence d’abord par les fondations avant d’ériger les murs. Il en va de même pour une maison connectée : avant de rendre votre habitation et votre jardin intelligents, il faut poser une base solide. En effet, si presque tout est possible techniquement, il faut se demander ce qui est réellement utile et pertinent.
Lors de la conception d’une maison intelligente, il s’agit de se poser la question suivante : quels sont les éléments vraiment utiles et pratiques ?
Une grande diversité de produits sont proposés sur le marché et bon nombre d’entre eux semblent intéressants, ce qui peut être déroutant. Avant de vous lancer dans l’aventure de la domotique, évaluez donc vos besoins et les domaines dans lesquels vous souhaitez simplifier et améliorer votre quotidien. Définissez vos priorités et commencez par un concept simple. Outre vos préférences personnelles et votre budget, il est également important d’étudier la construction du bâtiment. Dans une maison ancienne par exemple, il pourrait être nécessaire de remplacer les conduites d’eau ou d’électricité. Faites appel dès le début à un professionnel qui vous conseillera et vous soutiendra dans la mise en œuvre, en vous présentant un concept intégrant les différentes possibilités. Car tout ce qui est possible aujourd’hui n’est pas forcément pertinent à long terme.
Le mode de transmission des données constitue également un élément important du concept. Les appareils wifi sont certes faciles à installer, mais certains experts les déconseillent, étant donné que leur stabilité n’est pas garantie, qu’ils ont besoin d’électricité et donc d’un câble, et que le wifi génère de la pollution électromagnétique. Dans la mesure du possible, il est donc recommandé d’opter pour une solution domotique filaire. Dans une nouvelle construction, des câbles sont posés vers tous les éléments ayant besoin d’électricité. Il est judicieux d’avoir recours à un système bus filaire, une technologie qui relie et contrôle les différents appareils et qui est donc programmable.
Les systèmes d’alarme, la vidéosurveillance ou les serrures intelligentes procurent un sentiment de sécurité tout en protégeant efficacement votre maison. Par ailleurs, les systèmes
modernes vous informent en temps réel de toute activité suspecte et vous permettent de contrôler votre domicile, même à distance. Afin de mieux protéger votre système d’alarme contre les piratages informatiques, il est recommandé de recourir à un réseau local fermé fonctionnant de manière autonome et sans connexion.
Les systèmes d’éclairage intelligents constituent une entrée en matière idéale dans le monde de la domotique. Commander l’éclairage par le biais d’une application ou d’une commande vocale offre non seulement un gain de confort, mais permet également de faire des économies d’énergie. Les scénarios d’éclairage automatiques, tels qu’un ajustement progressif de la lumière pour un réveil en douceur ou un éclairage d’ambiance pour un repas, créent une atmosphère particulière. Une commande intelligente de la température ambiante est également judicieuse. Grâce à des thermostats
Il est judicieux de concevoir le
programmables, il est possible de régler la température souhaitée de façon ciblée. Ces systèmes s’adaptent souvent automatiquement aux conditions météorologiques et aux habitudes des habitants, ce qui est pratique et écologique. Pour les passionnés de technologie, les enceintes et téléviseurs intelligents offrent de nombreux avantages, comme la commande vocale de la musique et des films.
Les appareils intelligents comme les réfrigérateurs ou les aspirateurs connectés sont de plus en plus appréciés, mais leur prix d’achat est souvent élevé. Leur valeur ajoutée dépend beaucoup du mode de vie personnel. Les capteurs de qualité de l’air, de température et d’humidité sont utiles dans certains cas spécifiques, par exemple pour les personnes allergiques ou vivant dans des bâtiments anciens, mais leur utilité est souvent
limitée et ils ne font donc pas partie de l’équipement de base d’une maison intelligente.
ATTENTION AUX SOURCES DE FRUSTRATION
Afin d’éviter qu’une maison intelligente ne devienne une source de frustration, les aspects suivants doivent être pris en compte lors du choix et de l’intégration :
• Facilité d’utilisation : une commande simple et intuitive, par application ou commande vocale, est essentielle et garantit que tous les membres de la famille peuvent utiliser la technologie sans difficulté.
• Protection des données : les systèmes domotiques collectent des informations qui doivent être protégées. Le traitement de ces données est un critère décisif lors du choix.
• Pérennité : en choisissant un système évolutif, vous restez flexible pour les évolutions futures et avez la possibilité d’étendre votre système domotique si nécessaire.
Avec l’aide d’un professionnel et un bon concept global, vous créez un environnement dans lequel votre maison intelligente est confortable, sécurisée, évolutive, facile à utiliser et à entretenir. Nous sommes experts en la matière et à votre entière disposition.
Découvrez-en davantage sur le thème de la maison intelligente dans le magazine online e tec
Mazout, gaz, électricité : au cours des dernières années, l’énergie est devenue plus chère. L’idée de transformer sa maison en une mini-centrale électrique est devenue séduisante. Mais est-ce seulement possible ? Et si oui, est-ce que cela en vaut la peine ?
En Suisse, la majorité des bâtiments sont connectés au réseau électrique et reçoivent toute l’année le courant nécessaire au fonctionnement des appareils électroménagers ou des lampes. La plupart des chauffages nécessitent également une énergie fournie par une source externe. Il peut s’agir de mazout livré par camion ou de gaz naturel, de chauffage à distance ou de courant électrique provenant des réseaux correspondants. Les coûts associés
ont récemment augmenté de manière significative dans certains cas. Est-il alors possible de produire et de stocker suffisamment d’énergie pour être autonome ?
EXPLOITER LA PUISSANCE SOLAIRE
Toute personne souhaitant produire soimême une quantité d’énergie aussi élevée que possible devrait recouvrir son bâtiment de panneaux solaires. Pour ce faire, il n’y a pas que le
toit qui entre en ligne de compte, mais également la façade, l’abri voiture ou la balustrade du balcon. Selon la taille de l’installation photovoltaïque, cette dernière produira durant les mois estivaux, et éventuellement au-delà, autant d’électricité qu’un ménage en consomme au cours de cette période. Néanmoins, une installation solaire ne fournit pas du courant 24h/24, mais seulement quand le soleil brille. Pour être autonome, il faut donc disposer d’un système de stockage afin d’avoir assez d’électricité même la nuit ou en cas de météo capricieuse. Les accumulateurs électriques conviennent parfaitement à cet usage, à savoir conserver de l’électricité à court terme pendant quelques heures ou jours. Ils peuvent stocker le courant non utilisé immédiatement et le fournir lorsque la production d’électricité solaire est insuffisante.
QUE FAIRE DURANT L’HIVER ?
La situation est différente en hiver. D’une part, les installations solaires fournissent moins de courant durant cette période de l’année. En effet, les nuits sont plus longues et au-dessus du Plateau suisse, une couche nuageuse tenace prédomine souvent. D’autre part, les bâtiments consomment plus d’énergie en hiver, notamment parce qu’ils doivent être chauffés. Une pompe à chaleur constitue une alternative de système de chauffage pour une maison autonome : elle peut exploiter la chaleur du sol ou de l’air extérieur. Son fonctionnement nécessite néanmoins de l’électricité, et plus il fait froid, plus il en faut. Au cours d’une froide et
journée hivernale, le rendement d’une installation solaire n’est généralement pas suffisant pour le fonctionnement d’une pompe à chaleur. Même la combinaison avec des accumulateurs électriques ne suffit pas à résoudre le problème puisqu’en hiver, la quantité d’énergie solaire à disposition s’avère tout simplement insuffisante.
Pour atteindre une autonomie énergétique totale en hiver, il faudrait pouvoir stocker l’électricité solaire excédentaire produite durant l’été. Cela permettrait de disposer de réserves en hiver. Il est en théorie possible d’installer plusieurs petits accumulateurs électriques –ou un très grand. Cependant, cela nécessiterait non seulement beaucoup d’espace, mais s’avérerait également des plus onéreux. Les accumulateurs électriques sont rentables lorsqu’ils sont régulièrement chargés et déchargés, c’est-à-dire lorsqu’ils ne stockent l’électricité que durant une courte durée. Un stockage saisonnier sur plusieurs mois ne serait guère avantageux.
COMMENT STOCKER DE LA CHALEUR OU DU GAZ ?
Il existe pourtant des alternatives aux accumulateurs électriques : l’électricité peut être convertie en chaleur et être stockée durant plusieurs mois dans un accumulateur adapté et être utilisée pour se chauffer en hiver. Néanmoins, la reconversion de la chaleur en électricité n’est pas suffisante pour disposer d’assez d’électricité en hiver.
Une autre option consiste à convertir le courant excédentaire en un gaz conservable tel que l’hydrogène (voir infobox). Il y a quelques années, l’Umwelt Arena Schweiz s’est lancée dans ce projet et a construit un immeuble locatif autonome en énergie à Brütten (Zurich). L’électricité solaire excédentaire a été convertie en hydrogène, qui a ensuite été stocké dans deux réservoirs souterrains. Si les panneaux solaires du bâtiment ne produisaient pas assez d’électricité en hiver, on puisait dans les réserves d’hydrogène. De la chaleur pour le chauffage et l’eau chaude ainsi que de l’électricité pour alimenter les appareils électriques étaient produites à partir de l’hydrogène grâce à une pile à combustible. Techniquement, le concept a fonctionné comme attendu ; sur le plan financier, ce ne fut en revanche pas un franc succès. En effet, il était et est toujours beaucoup plus avantageux de se procurer l’électricité manquante sur le réseau plutôt que d’exploiter l’hydrogène. En conséquence, l’immeuble locatif a par la suite été raccordé au réseau électrique conventionnel.
En résumé, construire une maison autonome est possible, mais rarement rentable. Il est plus judicieux d’équiper sa maison de panneaux solaires et de consommer soi-même l’électricité produite, éventuellement grâce à un petit accumulateur. Si l’électricité solaire générée ne suffit pas, le courant manquant est prélevé sur le réseau public. L’autonomie n’est
certes pas atteinte, mais cela constitue la meilleure solution d’un point de vue financier.
LA CONVERSION DE L’ÉLECTRICITÉ EN HYDROGÈNE
Sur Terre, l’hydrogène se trouve principalement dans l’eau (H2O). L’énergie électrique permet de la fragmenter en hydrogène (H2) et en oxygène (O2). Ce processus se nomme électrolyse. L’avantage de l’hydrogène, par rapport à l’électricité, est qu’il est stockable facilement et à moindre coût, par exemple dans un réservoir sous pression. Pour produire de l’électricité et de la chaleur, il suffit alors de le brûler dans une pile à combustible. Ces conversions entraînent néanmoins des pertes d’énergie. En fin de compte, il s’avère toujours plus efficace de consommer immédiatement l’électricité produite.
Plus d’informations sur l’indépendance énergétique dans le magazine online e tec
Ce sont les généralistes du monde des apprentissages de l’électricité. Mais est-ce que cela veut dire : un peu de tout, mais rien vraiment ? Nous en avons parlé à Daniel Mosimann, expert en installation et sécurité électrique avec diplôme fédéral, et avons analysé à fond les questions en suspens et les possibilités de cet apprentissage.
DANIEL, TU ES INSTALLATEUR-ÉLECTRICIEN QUALIFIÉ, N’EST-CE PAS ?
Daniel Mosimann : Oui, exactement. En fait, j’ai toujours voulu devenir mécatronicien d’automobile. Mais pendant l’école, j’ai encore dû faire des stages dans d’autres professions. Polymécanicien, chauffagiste, plombier et installateur-électricien. Je suis immédiatement tombé amoureux de cette profession.
C’était clair pour moi tout de suite : je vais devenir installateur-électricien.
POURQUOI AS-TU CHOISI CET APPRENTISSAGE DE L’ÉLECTRICITÉ À L’ÉPOQUE ?
C’était la fascination pour la technique. Tout fonctionne avec de l’électricité. Une profession de l’électricité a de l’avenir et offre surtout
beaucoup de diversité. On ne s’ennuie jamais, chaque installation électrique est différente et apporte toujours de nouveaux défis. La profession couvre tous les domaines, du gros œuvre sur le chantier jusqu’à la programmation de systèmes de commande. Il y a de tout.
ET QU’EST-CE QUI S’EST PASSÉ APRÈS LA FORMATION ?
J’étais à l’école générale et j’ai souvent entendu que cette profession n’était pas pour moi. Parce qu’il fallait un diplôme d’école secondaire. C’est ce qui m’a motivé encore plus à faire de mon mieux pendant l’apprentissage. Ma joie et ma fascination pour cette profession m’ont permis d’avoir du succès pendant la formation et lors de l’examen de fin d’apprentissage. J’ai même pu participer
à divers championnats des métiers et représenter la Suisse aux championnats du monde au Brésil en 2015. Après mon service militaire, j’ai suivi une formation continue de conseiller en sécurité électrique, puis d’électricien chef de projet. Et je suis aujourd’hui expert diplômé en installation et sécurité électrique. Parallèlement à ma formation continue, j’ai fondé l’entreprise DMO-connect et je fournis des prestations dans le domaine de la sécurité, du contrôle et de l’automatisation.
« L’apprentissage d’installateurélectricien est une excellente formation initiale et ouvre de nombreuses portes vers diverses professions et formations continues. »
CETTE FORMATION EST DONC UN EXCELLENT TREMPLIN VERS L’AVENIR ?
Oui, j’en suis convaincu à 100 %. L’apprentissage d’installateur-électricien est une excellente formation initiale et ouvre de nombreuses portes vers diverses professions et formations continues. Il existe désormais de nombreuses formations continues que l’on peut suivre. Comme par exemple la voie que j’ai choisie. Ou la voie à suivre pour devenir technicien dans les domaines de l’électrotechnique, l’automatisation du bâtiment, la technique de sécurité, la télématique, l’informatique et bien d’autres encore. Cette voie peut également mener à des études, car un spécialiste possédant une qualification professionnelle est très demandé. Car en effet, on a déjà de bonnes connaissances
de l’aspect pratique des choses, que l’on a appris au cours de la formation.
Y-A-T-IL DES DANGERS DONT ON DOIT ÊTRE CONSCIENT EN TANT QU’INSTALLATEUR/TRICE-ÉLECTRICIEN/NE ?
Il faut simplement être conscient que l’électricité peut comporter certains dangers. Toutefois, il n’y a absolument aucune raison d’avoir peur, plutôt un respect sain de l’électricité. Grâce au respect des règles de sécurité, le danger est réduit au minimum. Les règles de sécurité et les directives sont déjà enseignées et apprises au début de l’apprentissage.
MERCI POUR TES RENSEIGNEMENTS SUR L’APPRENTISSAGE, DANIEL ! Avec plaisir ! Et j’espère que nous pourrons motiver de nombreux jeunes professionnels pour notre profession !
Plus d’informations sur les métiers de l’électricité sur www.e-chance.ch/fr
Des applications spécialisées telles que « Chargemap », « A Better Routeplanner » ou « PlugShare » indiquent où se trouvent les stations de recharge les plus proches.
N’ayez pas peur des longs trajets en véhicule électrique ! Avec une bonne préparation, vous arriverez à destination détendu. Après tout, le réseau de stations de recharge est bien développé dans toute l’Europe. Grâce à nos conseils pratiques pour la préparation et le trajet, vous partirez en vacances l’esprit tranquille avec votre voiture électrique.
FONDAMENTAUX : LA RECHARGE À LA MAISON
Vous utilisez peut-être déjà votre propre énergie solaire pour recharger votre voiture électrique. Cependant, avant de partir, il est conseillé de recharger votre véhicule pendant la nuit afin de démarrer le matin avec une batterie pleine. De nombreux fournisseurs d’énergie proposent en effet des tarifs préférentiels pour les propriétaires de voitures électriques, ce qui rend la recharge moins coûteuse.
SANS STRESS
La clé d’un voyage détendu en voiture électrique réside dans une planification minutieuse de l’itinéraire. Planifiez votre trajet et les possibilités de recharge correspondantes à l’avance. Pour ce faire, utilisez des applications spécialisées telles que « Chargemap », « A Better Routeplanner » ou « PlugShare ». Celles-ci calculent l’itinéraire optimal et indiquent où se trouvent les stations de recharge les plus proches. Planifiez stratégiquement vos arrêts de recharge le long de l’itinéraire et profitez-en pour manger, vous reposer ou visiter les environs.
Prévoyez également un plan B ! En cas de station de recharge défectueuse, il est bon de connaître une autre station à proximité. Surveillez l’autonomie de votre véhicule et prévoyez une marge suffisante pour atteindre la station suivante.
Nous distinguons deux types de stations de recharge : les stations CA et les stations DC. Les stations CA (courant alternatif) nécessitent un temps de recharge long. Elles sont idéales pour les longs séjours, comme les visites touristiques ou les nuitées. Les stations DC (courant continu) sont conçues pour des recharges rapides. Pendant votre trajet, recherchez donc les stations DC. Votre voiture sera rechargée à 80 % en 20 à 40 minutes. Nous vous recommandons d’utiliser des cartes de recharge qui vous donnent accès à de nombreuses stations de recharge et facilitent la facturation. Elles sont valables dans tous les pays. Les fournisseurs les plus connus sont « TCS eCharge », « Shell Recharge » et « Plugsurfing ». Il est préférable de tester le fonctionnement des cartes chez vous et de vous inscrire auprès de plusieurs fournisseurs.
Avant votre départ, renseignez-vous sur les hébergements disposant de bornes de recharge pour pouvoir recharger votre voiture électrique pendant la nuit. Les plateformes de réservation en ligne proposent souvent des options de filtrage qui facilitent la recherche. Réservez la borne de recharge à l’avance pour vous assurer qu’elle sera disponible.
Avec une bonne préparation à l’avance, une conduite efficace et une planification anticipée du trajet, voyager en voiture électrique devient un véritable plaisir. Nous vous souhaitons un bon voyage en toute sécurité !
Plus d’informations sur la mobilité électrique dans le magazine online e tec
LE MYTHE :
« Le chargement des voitures électriques prend une éternité. »
Faux. Les bornes de recharge rapide permettent de recharger les batteries à 80 % en 20 à 40 minutes. Pour la plupart des conducteurs, il suffit de recharger la voiture pendant la nuit à domicile ou pendant la journée sur le lieu de travail.
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Les gagnants du concours elitec 1/25 sont Jolanda Forrer de Savognin, Esther Marianne Kaderli de Hasle b. Burgdorf et Nicolas Favre de Rue. Nous les félicitons chaleureusement ! Les prix ont été remis par Electro Wettstein SA, Elektro Grunder + Riesen AG et Demierre Deschenaux SA.
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ELITE Electro ou remplissez le formulaire en ligne sous www.e-tec.swiss. Le gagnant/la gagnante sera tiré/e au sort et avisé/e par écrit. Le délai d’envoi est le 27 février 2026. Bonne chance !
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