En France, les prohibitionnistes prétendent que la légalisation, dans les pays qui l’ont mis en place, est un échec. Selon eux, elle ne permettrait pas de diminuer ou d’éradiquer le marché noir.
Cette nouvelle enquête de l’ICPS nous montre pourtant que la légalisation au Canada a permis une forte diminution des ventes sur le marché illicite du cannabis.
Ce nouveau rapport a été réalisé par l’Étude internationale sur les politiques du cannabis (ICPS). Les enquêtes de l’ICPS (International Cannabis Policy Study) sont menées tous les ans dans six pays avec des législations très différentes, ce qui permet des comparaisons intéressantes.
CANADA : 78 % DU CANNABIS PROVIENT DU MARCHÉ LÉGAL
durée de l’enquête en ligne en français ou en anglais était de 35 minutes environ. 12 686 personnes ont déclaré avoir acheté du cannabis au cours de la dernière année mais seulement 10 515 ont finalement participé à l’étude. Les questions concernaient la fréquence de consommation, le prix et les quantités.
Pour l’ensemble des produits à base de cannabis, la moyenne est donc de 78,4. Le pourcentage de cannabis acheté légalement varie en fonction des produits.
Il est de seulement 56,6 % pour le hasch et monte à 84,2 % pour les boissons à base de cannabis. 70,1% des fleurs consommées au Canada et 66.3 % des concentrés ont été achetés sur le marche légal.
Les enquêtes sont réalisées au Canada et aux États-Unis (depuis 2018), en Nouvelle-Zélande et en Australie (depuis 2021), au Royaume-Uni et en Allemagne (depuis 2023).
Les Instituts de recherche en santé du Canada (Canadian Institutes of Health Research) et d’autres organismes de santé publique à but non lucratif venus des autres pays concernés financent ces enquêtes.
de cannabis ont progressivement quitté le marche noir et rejoint le marché légal. Selon l’ICPS et l’Enquête canadienne sur le cannabis (ECC) de 2019, 54,3 % des fleurs de cannabis consommées au Canada venaient toujours du marché illégal. C’est en 2021 que le cannabis légal est devenu majoritaire avec 53 %.
Au Canada, le cannabis à usage médical a été légalisé en 2001 et le cannabis à usage récréatif, en 2018. Sept ans après la légalisation, le bilan est positif. Les consommateurs
En 2025, la nouvelle enquête nous montre que 78,4 % du cannabis vient des circuits légaux. L’enquête se déroule chaque année en septembre et en octobre. Les personnes interrogées avaient entre 16 et 45 ans.
Elles ont été recrutées par Nielsen Consumer Insights et les partenaires de l’enquête. La
L’enquête concernait également les prix du cannabis légal et illégal. Les enquêteurs ont demandé aux répondants quelles était le prix de leur dernier achat. Le prix moyen des fleurs de cannabis est de 6,25 $ sur le marché légal et de 4,76 $ sur le marché illégal. Dans les magasins légaux, le prix moyen du gramme de hasch est de 16,13 $. Il est de 9,93 $ sur le marché des drogues illicites.
Enfin, selon cette étude, le prix moyen des concentrés de cannabis est de 27.21 $ sur le marché légal et de 23.45 sur le marché noir. (OF)
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Cheese
Un „Harzer“ puissant du département gourmet
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Permanent Jealousy XL Auto®
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La Cold Cure Tech Comment affiner du Water hasch lyophilisé?
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Wernard Bruining, le père de la weed Premier coffeeshop, premier grow shop et fondateur de Soft Secrets!
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L’expérience de la Dutch weed Soft Secrets a rendu visite à des cultivateurs agréés
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Avec un record de 65 000 visiteurs, la Mary Jane Berlin s’est imposée comme le plus grand événement cannabique d’Europe. Il s’agissait de la troisième participation consécutive de aLeda, confirmant sa présence solide sur la scène internationale. Le stand s’est démarqué par une identité forte et une équipe engagée, accueillant des visiteurs du monde entier. Parmi plus de 500 exposants, la marque s’est distinguée et a écoulé tous ses produits.
Participer à des salons internationaux renforce l’engagement de aLeda envers la scène cannabique et le développement d’un marché mondial plus conscient, innovant et diversifié. En septembre, aLeda sera présente au salon InterTabac, en Allemagne, sur le stand de HBT.
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Culture
Gerard D.
PERMANENT MARKER D’ADVANCED SEEDS
Si vous aimez les génétiques à teneur en THC extrême, la Permanent Marker est faite pour vous. Cette variété offre des taux de THC allant de 30 % à 34 % et une prédominance Indica de 70 %. Elle présente une structure compacte, résistante et très ramifiée, avec des distances internodales courtes qui favorisent la production de fleurs denses et chargées de trichomes. Chaque tête issue de cette génétique est un joyau rempli de résine, avec un profil terpénique spectaculaire qui combine des notes sucrées et vanillées avec de subtiles touches d’agrumes et de fruits tropicaux. Derrière cette explosion d’arômes et de saveurs se cache sa véritable puissance, alliant des taux élevés de THC et de CBD capables d’offrir un effet cérébral et physique intense, durable et profondément agréable. En culture indoor, elle est prête à être récoltée en seulement 60 à 67 jours; en extérieur, entre le 15 et le 30 octobre.
La Permanent Marker est spécialement conçue pour les cultivateurs ayant une certaine expérience, car cette variété a la capacité d’ingérer des quantités élevées de nutriments, en particulier pendant la floraison. Mais sa voracité est également un avantage, car il est presque impossible de surfertiliser cette plante, ce qui permet d’exploiter tout son potentiel de production.
Sa gamme de saveurs comprend des notes chimiques, crémeuses, citronnées et de fruits des bois. Les fleurs qu’elle produit sont assez compactes, de taille moyenne et couvertes de trichomes clairs et de taille moyenne, idéales pour les extractions mécaniques ou à la glace. L’effet qu’elle produit est rapide, profond et enveloppant, avec une influence indica marquée qui garantit une expérience puissante et satisfaisante, tant au niveau cérébral que corporel. Germination
Les graines de Permanent Marker sont très similaires et ont une couleur plutôt foncée. Comme nous le faisons toujours, nous avons fait germer 3 graines afin d’en sauver quelques-unes en cas de besoin ou pour avoir une nouvelle occasion de cultiver cette variété. La germination s’effectue dans une boîte de Pétri, afin de la préserver des agents pathogènes. 24 heures après la germination, on constate l’éclosion des trois graines. Après 72 heures de vie, on constate une vitalité assez marquée chez les plantes qui se frayent un chemin à travers le substrat. Nous utilisons un mélange de composés organiques à base de guano, d’epsomite, de phosphorite, de bokashi et de cendre, mélangés à un peu de substrat organique pour favoriser une bonne croissance et obtenir la texture souhaitée pour nos plantes de cannabis.
CROISSANCE
Pour commencer cette phase, nous avons arrosé les plantes avec un stimulant racinaire bio dilué dans de l’eau, à raison d’environ 250 ml par pot de 7 litres. Après la première semaine,
les cotylédons ont atteint environ 4 centimètres et ont donné naissance à de nouvelles feuilles. Comme c’est souvent le cas avec cette génétique, on constate dès le début sa vigueur et sa bonne santé.
Au cours de la deuxième semaine, nous avons décidé de remplacer la solution d’enracinement par de l’eau avec un engrais organique (1 ml d’engrais pour 2 litres d’eau), obtenant ainsi un mélange facile à assimiler, riche en nutriments, en acides et en enzymes essentiels à son développement. Ceci est essentiel, car le système racinaire est encore en pleine formation. Quand les racines ont bien colonisé le substrat, l’étape suivante consiste à augmenter la dose à 350 ml par plante et à rapprocher la lumière
Ramifications.
LED à environ 50 cm, afin de stimuler une croissance vigoureuse et continue. Il ne reste alors plus que les dernières semaines de croissance, ce qui marque le moment de passer d’une photopériode de 18 heures à 12 heures de lumière et ainsi le début de la phase de floraison.
FLORAISON
Au cours des semaines suivantes, les plantes entrent dans un cycle lumineux de 12 heures, accompagné d’un réajustement de la distance des LED. Cela marque le début de la préfloraison, visible à l’apparition des premiers signes évidents, tels que la formation de préfleurs et la prolifération massive de pistils. À ce stade, on commence déjà à percevoir de légères odeurs dans les fleurs qui anticipent l’arôme final de cette variété. Un autre détail remarquable, bien qu’il soit encore à un stade précoce, est la production abondante de trichomes: fins, très clairs et à la texture collante.
Au fur et à mesure que la plante pousse, les paramètres de culture évoluent. Les doses de phosphore et de potassium sont augmentées de 10 % par rapport à la dose initiale, afin de favoriser une floraison optimale et d’augmenter la densité des têtes. Cet ajustement répond aux premiers signes, bien que très subtils, d’une
carence en certains éléments. Il en résulte des fleurs qui, sans atteindre une taille extrême, développent une consistance solide et compacte. Au cours des deux dernières semaines, nous avons procédé à un rinçage intensif des racines, un processus essentiel pour éliminer l’excès de sels, d’engrais et de composés accumulés dans le substrat. Cette pratique aide la plante à exprimer son plein potentiel dans la phase finale de la culture. Au cours de cette phase, on observe une oxydation progressive des pistils, qui prennent une teinte ocre, ainsi qu’un changement complet des nuances aromatiques, désormais dominées par des odeurs intenses de produits chimiques tels que le solvant, et un fort arôme d’agrumes comme le citron. Enfin, il convient de souligner la dureté et la brillance des fleurs: des têtes de taille moyenne, mais d’une densité exceptionnelle qui reflètent la qualité et la génétique de cette plante.
RÉCOLTE
Comme on pouvait s’y attendre, cette variété a répondu à nos attentes en accomplissant une floraison complète en environ 65 jours, donnant des fleurs très denses, collantes et pleines de trichomes. Cette génétique produit des têtes très denses, charnues et très odorantes. La récolte de a été très facile grâce à la structure compacte des plantes et de leurs fleurs, donnant une moyenne d’environ 23 g secs par plante. Pour le séchage, nous utilisons un filet en plastique sur lequel nous déposons nos fleurs
en position verticale pour la première phase du séchage. Après deux semaines suspendues au filet, on peut observer une légère décoloration et une réduction de leur taille due à l’évaporation de l’eau. Enfin, une fois que les fleurs ont atteint leur point de séchage optimal, nous les plaçons dans des bocaux hermétiques afin que les parfums des fleurs se fixent et qu’elles développent toutes leurs propriétés organoleptiques. On peut y déceler des nuances de fruits des bois, une forte odeur lactique et une légère acidité en arrière-plan.
Deuxième semaine de floraison.
Troisième semaine de floraison.
ROLAND MORENO, INVENTEUR DE LA CARTE À PUCE ET CONSOM-
MATEUR DE CANNABIS
Les prohibitionnistes considèrent souvent les consommateurs de cannabis comme de losers. De nombreux scientifiques artistes, musiciens, écrivains, journalistes et même des grands patrons ont pourtant trouvé leur inspiration dans le cannabis. C’est le cas de l’inventeur français Roland Moreno.
En 1974, Roland Moreno a inventé la carte à puce. Cette invention est l’une des plus importantes du siècle dernier. Les puces équipent à présent toutes sortes de cartes dont les cartes bancaires.
Ce génial inventeur venait de fumer un joint le jour où il a inventé la carte à puce. Il a toujours revendiqué sa consommation de cannabis.
« Un soir tard chez moi, dans ma chambre de bonne vers les 2 ou 3 heures du mat’, alors que je fume un joint, me vient l’image claire et précise de l’idée de la mémoire » a expliqué Roland Moreno dans une interview à Paris Match en 1988.
« J’ai vendu à ce jour, deux milliards de cartes à puces, sur lesquelles je perçois cinq centimes par unité. Au final, j’ai du gagner 700 millions
de francs avec une idée que j’ai eu en fumant un joint. Ce n’est pas si mal ! »
Le 7 septembre 2000, lors d’une conférence au Conservatoire National des Arts et Métiers il confirme avoir fumé un joint de cannabis « J’ai eu cette idée en fumant un joint. C’est la réalité, je ne peux pas mentir ! »
Roland Moreno est né né le 11 juin 1945 au Caire en Égypte. Il vient en France avec sa mère et étudie dans les lycées parisiens Montaigne et Condorcet. A l’âge de 13 ans, il fabrique lui-même un récepteur radio de type poste à galène. Il obtient son baccalauréat et étudie pendant un an les Sciences humaines à la Sorbonne. Durant sa jeunesse, il réalise plusieurs inventions : machine à tirer à pile ou face, imitateur de chants d’oiseaux, générateur de mots nouveaux…
En 1974, il invente la carte à puce sans microprocesseur, « J’ai trouvé la solution dans mon sommeil en rêvant. En vérité, je suis un gros paresseux et j’ai une très faible productivité » a déclaré Roland Moreno à France Soir en 2006. C’est une version un peu différente.
La carte à puce a de nombreuses utilisations : carte téléphonique, carte SIM, pass Navigo… A partir de 1993, toutes les cartes bancaires françaises sont équipées d’une puce. A partir de 2006, les banques européennes adoptent ce système.
Roland Moreno décède en 2012, suite à une embolie pulmonaire. En 2024, pour le cinquantième anniversaire de la carte à puce, 11 créations originales de Roland Moreno, dont les prototypes de la carte à puce et du terminal de paiement sont acquises par le Musée national d’art moderne. Une exposition est organisée au Centre Pompidou à Paris en 2024. (OF)
Histoire de la variété Barney’s Farm
Texte et images: Green Born Identity – G.B.I.
CHEESE UN „HARZER“ PUISSANT DU DÉPARTEMENT GOURMET
Proposant toujours les dernières génétiques à la mode, la Barney’s Farm est non seulement tendance, mais aussi une véritable passionnée de variétés de cannabis classiques. Comme par exemple la légendaire Cheese, une sélection spéciale de la variété pionnière Skunk #1. L’histoire de la Cheese remonte à la fin des années 1980: en 1988-1989, un cultivateur du sud-est de l’Angleterre sélectionna un génotype très particulier dans un sachet de graines de Skunk #1, apparemment victime d’une mutation spontanée. Cette plante unique produit des têtes d’une taille impressionnante et dégage un arôme prononcé de fromage. En outre, elle était facile à cloner. Le cultivateur la conserva donc sous forme de clone femelle et la baptisa “Cheese”. En 1995, le groupe Exodus, un cercle de cultivateurs amateurs anglais, mit la main sur un clone de Cheese et le répandit comme une traînée de poudre sur toute l’île, le commercialisant sous le nom d’Exodus Cheese, alias Original UK Cheese. Mais ce n’est que dans les années 2000 que la Cheese a conquis le monde, plébiscitée par les petits cultivateurs comme par les professionnels pour son énorme productivité, alliée à une excellente qualité, à un arôme hors du commun et très puissante. Elle s’est imposée comme une référence, figurant sur la carte de presque tous les coffeeshops néerlandais.
La version Cheese de la Barney’s Farm peut donner de bons rendements allant jusqu’à 600 grammes par m², facilement atteignables avec une gestion optimale de la culture. Les plantes
fortement ramifiées mûrissent généralement dès la huitième semaine de floraison, voire une semaine plus tard. Les fleurs, grosses et lourdes, se recouvrent de belles couches de trichomes et exhalent le parfum typique de la Cheese: sucré, piquant et légèrement fruité. Ces délicieuses qualités aromatiques se manifestent également en bouche. La Barney’s Farm compare à juste titre cette saveur au fameux cheddar anglais.
La génétique de la Cheese est équilibré avec 50 % d’indica et 50 % de sativa. Les plantes ainsi une croissance de taille moyenne et les plantes indoors atteignent souvent 100 à 120 cm de haut et celles outdoors, 150 à 200 cm de haut. Sous lumière naturelle, la Cheese atteint sa maturité entre la première et la deuxième semaine d’octobre, ce qui en fait une excellente candidate pour les balcons, les jardins ou les serres. Les cultivateurs outdoors expérimentés peuvent obtenir des rendements fabuleux, dépassant largement un kilo sec par plante. La puissante sensation de Cheese procure un agréable mélange de détente et de bonne humeur. Selon le dosage, elle peut stimuler la créativité, améliorer la sociabilité ou inciter à se détendre et à rêver.
Les plantes du Doc montrent une importante croissance latérale
Qui d’autre que notre bon vieux vétéran de la culture, The Doc, aurait immédiatement répondu “Ouais!” quand un ami lui demande s’il veut deux graines de BF Cheese? Ce n’est bien sûr pas la pre-
mière variété Cheese du Doc, mais en grand fan de Barney qu’il est, il est très curieux de découvrir la version de cette banque de semences. Sublime! Deux Cheese féminisées se sont retrouvées en terre et ont germé comme prévu. Après trois jours, les deux jeunes plantes ont commencé leur croissance bien dressées. The Doc leur a programmé une phase végétative de trois semaines, période durant laquelle les deux spécimens de Cheese ont émergé sous forme de plantes compactes et touffues aux feuilles vert foncé de largeur moyenne. Leur port était plutôt plat et très étalé, avec une forte croissance latérale. À des hauteurs de 22 et 24 cm, The Doc a déclenché la floraison.
Des têtes charnues et riches en trichomes exhalant un délicieux parfum
Ce schéma de croissance s’est poursuivi pendant la floraison. Les deux Cheese se sont bien sûr également étirées vers le haut, mais ont continué à s’élargir, devenant des plantes extrêmement ventrues aux branches latérales très longues et robustes. Tout comme la pousse principale, les branches latérales se sont rapidement parées de nombreuses grappes de fleurs bulbeuses, suscitant l’espérance de voir de grosses têtes de qualité Cheese haut de gamme. On s’attendait à une production de résine importante, car le Doc a très tôt vu un magnifique reflet argenté sur
Génétiques Cheese (Colombienne x Mexicaine x Afghane)
Croissance végétative 21 jours (après germination)
Floraison 58 + 60 jours / 56-63 jours en général
Substrat Terreau Bionova Bio, pots de 11 litre
Information pour la culture:
pH 6.3-6.7
EC 1.2–1.6 mS
Lampes Jusqu'à 4 x SANlight EVO 5-100, réglées sur 2 sur 3
Température 19-27°C
Humidité de l'air 40-60%
Arrosage manuel
Fertilisation Bionova Soil Supermix, plus PK 13-14 pendant la floraison
Additifs/stimulants Bionova Silution, The Missing Link, Vitasol et X-cel
Outils CleanLight pour la prévention de moisissures
Hauteur 62 + 67 cm
Rendement 105 + 113 g
les calices et les feuilles résineuses. Par la suite, tout s’est déroulé comme prévu: les bourgeons ont fortement gonflé tandis que la couverture de résine sucrée qui les recouvrait devenait de plus en plus dense. Au fur et à mesure de la floraison, un parfum typique de Cheese, de plus en plus intense, s’est dégagé des deux plantes, très familier au Doc: “Oui, il est bien là, le parfum familier et apprécié de cette variété: sucré, épicé et délectable. Une Skunk traditionnelle jusqu’au bout des ongles, qui rend les vieux comme moi un peu sentimentaux… “ À la fin de la culture, les têtes sont devenues aussi rondes, denses et givrées que le Doc l’avait prévu: “Penchant visuellement vers le côté indica, ce sont des têtes typiquement Cheese, grosses et généreusement couvertes de trichomes. Elle ne peut évidemment pas rivaliser avec le niveau de résine ultra-élevé de nombreuses variétés de la côte ouest – et ce n’est certainement pas ce que prétend cette variété classique.” Avec des temps de floraison de 58 et 60 jours, les deux plantes ont atteint la maturité à temps, atteignant respectivement 62 et 67 cm de hauteur.
La Barney’s Farm a réussi à capturer l’odeur traditionnelle de la Cheese
Près d’un mois plus tard, la récolte de têtes, soigneusement séchées et affinées, a été pesée à hauteur de 105 et 113 grammes. Comme tant d’autres variétés de la Barney’s Farms déjà cultivées dans la salle de culture du Doc, les deux plantes de Cheese ont atteint un rendement à trois chiffres. Le résultat final était à la hauteur du nom de la variété, car après séchage, son caractère cheese est clairement mis en valeur: “Avec ses notes sucrées et épicées, et légèrement acidulées et fruitées, son odeur rappelle celui du cheddar. La Barney’s Farm a réussi à capturer l’odeur traditionnelle de la Cheese!”
Oh, savoureuse et corsée, fondante comme une fondue au fromage
“Bon, il est temps de vaporiser cette Cheese résineuse”, s’exclame le Doc en remplissant son vaporisateur Venty d’un demi-gramme de Cheese pour goûter pour la première fois cette variété classique de Barney. Le premier gros nuage de vapeur s’échappant du Venty dans sa bouche l’enveloppa d’un arôme intense et sucré, aux notes épicées prononcées, persistant longtemps. “Oh, tellement savoureuse et incroyablement corsée, voilà ce que j’appelle un goût old school absolument délicieux”. Le Doc savoure pleinement le goût de la Cheese de Barney. Son effet se fait rapidement sentir, déclenchant une agréable sensation de chaleur dans la tête et le corps. “Après quelques minutes, j’ai commencé à me sentir doux et crémeux, aussi bien au chaud et réconforté que dans un refuge alpin suisse en hiver, savourant une fondue au fromage près d’un feu de cheminée. Cette sensation a persisté pendant bien plus de deux heures”, décrit un Dockie ravi après avoir dégusté sa Cheese.
Un chef-d’œuvre old school
“Dites Cheese! La Barney’s Farm vous offre ce que vous pouvez espérer d’une superbe variété Cheese: un Harzer puissant, vert argenté, digne du rayons gourmet. Vous en aurez en grande quantité après un temps d’attente assez court. Le “Harzer” est une célèbre fromage allemande et “Harz” signifie résine en anglais. C’est un mariage parfait… Une fois de plus, la Barney’s Farm a prouvé sa maîtrise du breeding de variétés de la Côte ouest ainsi que des sublimes variétés old school!”
Born Identity – G.B.I.
Green
L’autre plante du mois
Par Hortizan
Leonotis leonurus : entre médecine ancestrale et énigme pharmacologique
Avec ses tiges carrés dressées, son feuillage vert foncé aromatique et ses fleurs orange vif groupées en verticilles, Leonotis leonurus impose sa silhouette dans les jardins comme dans les traditions africaines. Originaire d’Afrique australe, cet arbrisseau vivace de la famille des Lamiacées — celle des menthes, sauges et lavandes — pousse naturellement dans les prairies humides et ensoleillées du sud du continent. Aujourd’hui, il est cultivé dans d’autres régions au climat méditerranéen ou subtropical, comme la Californie, l’Australie ou le sud de l’Europe, où il attire oiseaux et papillons grâce à son abondant nectar.
Mais ce qui lui vaut une aura particulière, c’est son surnom : wild dagga, littéralement cannabis sauvage. Le terme dagga vient du khoikhoi dachab, désignant historiquement le cannabis. Bien que Leonotis leonurus n’ait aucun lien botanique avec cette famille, la confusion persiste, entretenue par des effets perçus comme légèrement euphoriques lorsqu’elle est fumée. Ce surnom évocateur a suffi à entretenir le mythe, particulièrement dans les milieux alternatifs où l’on s’intéresse aux plantes psychoactives légales. Au-delà de cette réputation marginale, la queue de lion joue un rôle bien plus profond dans les pharmacopées traditionnelles africaines, où elle est utilisée pour soigner un large éventail de troubles.
Dans bon nombre de traditions médicinales, Leonotis leonurus est considérée comme une plante aux multiples vertus. Chaque partie — feuilles, fleurs, tiges et racines — est utilisée en infusion, décoction, application externe ou jus frais, selon les maux à traiter. Les usages thérapeutique les plus courants concernent les affec-
tions respiratoires : tuberculose, toux chronique, bronchite... Mais la plante est aussi utilisée contre les crampes musculaires, la jaunisse, les hépatites virales, la diarrhée, l’hypertension artérielle, et même comme antipyrétique (contre les états fiévreux et certains syndromes inflammatoires). Dans certaines régions, son jus est consommé pour “nettoyer le sang”, une notion traditionnelle qui associe purification physique et équilibre interne. Ses propriétés topiques sont également appréciées : feuilles et décoctions sont appliquées sur les eczémas, les démangeaisons, les abcès, ou encore pour soulager les morsures de serpent, piqûres de scorpions ou d’abeilles. Dans ces derniers cas, la plante agit comme émétique, provoquant vomissement pour éliminer le poison.
Ces usages, transmis oralement de génération en génération, reflètent une approche holistique, où la plante n’est pas limitée à un symptôme mais perçue comme régulatrice de l’ensemble du corps. Ce savoir traditionnel, encore largement vivant dans certaines régions,
inspire aujourd’hui les chercheurs en pharmacognosie, bien que beaucoup de ces usages restent à valider scientifiquement. Les études phytochimiques ont révélé la richesse moléculaire de Leonotis leonurus. On y retrouve plus de 50 composés, parmi lesquels dominent les terpénoïdes, les flavonoïdes et les acides phénoliques. Le plus étudié d’entre eux est la marrubiine, un diterpène également présent dans la marrube blanche (Marrubium vulgare), connue en Europe pour ses propriétés expectorantes. Chez la queue de lion, la marrubiine a montré des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, et cardio protectrices.
Cependant, un autre composé, plus controversé, alimente les discussions autour de cette plante : la léonurine. Ce nom revient souvent dans les textes populaires pour expliquer ses effets psychoactifs. Pourtant, aucune étude sérieuse n’a jamais confirmé la présence de léonurine dans Leonotis leonurus. Cette molécule est en fait propre à l’agripaume Leonurus cardiaca, une autre plante de la même famille,
utilisée en Europe contre l’anxiété et les troubles cardiaques. La confusion, fréquente dans les ouvrages non scientifiques, contribue à entretenir une réputation que la science peine à confirmer. Cela ne veut pas dire que la queue de lion est inerte : plusieurs témoignages rapportent une légère euphorie, une sédation douce, et parfois des altérations visuelles lorsqu’elle est fumée. Ces effets sont cependant inconstants, et varient en fonction du mode de préparation, de la plante elle-même, et des sensibilités individuelles. Il est clair que son action est bien moins puissante que celle du cannabis, malgré les comparaisons fréquentes.
Plus inquiétant, certains produits commercialisés sous le nom de wild dagga sont altérés avec des cannabinoïdes de synthèse, afin d’en renforcer les effets et d’attirer une clientèle en quête de sensations. Ces manipulations posent de réels risques pour la santé, brouillant la frontière entre usage traditionnel et dérive commerciale. Les données toxicologiques, bien que limitées, appellent également à la prudence : à fortes doses, des extraits aqueux ont causé des dommages au foie, des déséquilibres sanguins, et des effets toxiques graves chez l’animal. Rien d’alarmant pour un usage modéré et raisonné, mais suffisant pour le mentionner.
Sans être un véritable substitut au cannabis, Leonotis leonurus séduit un public en quête de plantes légales aux effets doux. Elle attire les herboristes, les amateurs de produits fumables alternatifs, et ceux qui s’intéressent à la médecine traditionnelle africaine. Elle fascine autant qu’elle interroge, précisément parce qu’elle se trouve à la jonction entre plusieurs usages : médicinal, récréatif, esthétique et symbolique.
Des Leonotis leonurus en fleur (photo de Linnaea Mallette).
Un souimanga posé sur un plant de Leonotis leonurus. Cet oiseau nectarivore d’Afrique australe, souvent comparé aux colibris, possède un bec fin et courbé, parfaitement adapté aux fleurs tubulaires de la plante, dont il assure la pollinisation. (photo de Rajukhan Pathan).
Histoire de genetique
Par Hortizan
Aux origines de la Haze: chronique d’une sativa devenue légende vivant
À la fin des années 1960, la Californie devient un véritable terroir culturel, propice à l’émergence de la Haze. La région baigne alors dans la contre-culture : les échanges de graines sont fréquents et les cultivateurs testent des landraces ramenées par des voyageurs des quatres coins du monde.
Deux cultivateurs locaux, passés à la postérité sous le surnom des Haze Brothers, sélectionnent patiemment des plantes à floraison longue aux profils aromatiques singuliers. Dans les récits de l’époque, les frères cultivent principalement en serre autour de Corralitos dans le comté de Santa
1976 : affiche « Original Haze Poster, The Cosmic Boogie », comprenant détails sur le sol à utiliser, traits génétiques, calendrier. Il s’agit de la première campagne marketing pour une variété de cannabis (auteurs anonymes).
Cruz, afin de mener des sativas tardives jusqu’en décembre–janvier. Ces producteurs vendent des lots “connoisseurs” (jusqu’à 200 $ l’once dans les 70s, voire 500 $ pour certaines fleurs d’exception) et apposent des noms descriptifs à plusieurs phénotypes comme Purple Haze, Silver Blue Haze ou Lime Green Haze. Les cultivars d’origine cités incluent des Colombiennes (Highland Gold, Wacky Weed), une Sud-Indienne de Kerala et des Mexicaines sélectionnées pour mûrir sous verre à la latitude de Santa Cruz (36,9 N).
Issue d’un métissage de sativas « landraces », la Haze originelle reste mal documentée, même si un certain consensus émerge aujourd’hui : d’abord un croisement Mexique x Colombie, enrichi ensuite par de la Thaïlandaise et probablement une lignée indienne de la région de Kerala. Ce cocktail explique ses traits célèbres : floraison très longue (12–16 semaines), arômes d’encens/bois
La Haze n’est pas seulement un nom mythique au catalogue des breeders : c’est l’histoire d’une passerelle entre les sativas tropicales des années 60-70 jusqu’à l’ère des hybrides modernes. Née sur la côte californienne puis amplifiée en Europe, elle a imposé son arôme distinctif et un effet marqué par sa clarté mentale. Son histoire, souvent romancée, mérite un récit nuancé : celui de sélections artisanales, de circulation de graines et d’un contexte culturel en mutation.
noble/agrumes, accompagné d’un effet cerebral stimulant. D’après certaines sources, l’Original Haze est un hybride 100 % sativa stabilisé construit en trois saisons : 1ère année : femelles Colombie / Mexique x mâle sativa importé ; 2ème année : utilisation d’un mâle sud-indien (Kerala) ; 3ème année : utilisation d’un mâle thaï. Sur le plan chimique, on retrouve typiquement des monoterpènes (terpinolène, ocimènes, α/β-pinènes, limonène) et des sesquiterpènes (β-caryophyllène, humulène), avec des notes résine/encens ; les ratios varient selon la sélection.
Dans les années 1980, l’évolution du système judiciaire américain, marquée par l’escalade de la War on Drugs, bouleverse profondément l’écosystème du cannabis en augmentant fortement les risques pénaux. En Californie, l’opération CAMP (dès 1983) multiplie les éradications par hélicoptère et, en 1989, l’opération Green Merchant vise boutiques de culture, médias et milliers de cultivateurs (perquisitions, gels d’actifs, arrestations), précipitant la bascule des cultures vers l’indoor et poussant certains acteurs à chercher un cadre plus viable pour préserver et travailler les lignées. C’est ainsi que plusieurs passionnés se tournent de l’autre côté de l’Atlantique.
Les Pays-Bas, grâce à la tolérance issue de la révision de l’Opiumwet en 1976 (coffee shops sous conditions, petite possession tolérée), offrent justement cet écosystème où la vente au détail et la circulation de graines peuvent s’organiser plus ouvertement.
C’est dans ce contexte que Sam “the Skunkman” (David Watson) s’installe aux alentours de 1984 avec des stocks incluant l’Original Haze et collabore avec Robert C. Clarke (Sacred Seeds/ Cultivators Choice) pour préserver la diversité de l’O-Haze via de larges pollinisations libres et une sélection minimale, considérant l’O-Haze avant tout comme matériel de breeding. Des lots d’Ori-
ginal Haze circulent dès 1976 via Sacred Seeds et, dans le catalogue Cultivators Choice #4 (automne 1985), l’O-Haze est listée comme sativa pure, décrite comme un hybride inconstant (environ 10 % de plantes spectaculaires, 75 % “bonnes”, 10 % faibles), au goût doux et au high énergisant, mais à maturation très tardive et inadaptée à l’extérieur sous climats nordiques.
En Europe, l’architecture de la Haze doit être repensée : aux Pays-Bas, les breeders se heurtent à des intérieurs exigus et à des hivers tempérés. L’idée des années 80-90 est donc de croiser la Haze avec des génétiques plus indicas / afghanes afin de raccourcir la floraison, compacter la plante (plus trapue et discrète), et apporter des traits nouveaux. Chez Nevil Schoenmakers, la triade Haze A/B/C fait office d’épine dorsale : A et C, deux mâles clés, servent de briques pour des hybrides plus faciles à piloter (stretch, maturité, architecture), depuis les premiers NL/Skunk x Haze jusqu’aux icônes Neville’s Haze et Super Silver Haze. Le A Haze exprime le registre épices/Colombie, le C penche vers terre/cacao/Thai, tandis que la femelle B a été écartée. Au final, A et C deviennent les véritables piliers de lignées comme NL5 x Haze et Neville’s Haze.
Beaucoup de théories alternatives ont germé depuis la création de cette génétique. Mais par-delà les légendes, la Haze est l’histoire d’une rencontre : souches tropicales, cultivateurs obstinés et contexte légal contrasté. La répression américaine des 80s aux USA a paradoxalement accéléré l’exportation de cette génétique vers un havre pragmatique, les Pays Bas, où elle a pu être préservée et croisée avec d’autres lignes pour gagner en praticité sans perdre certains traits si particuliers. C’est cette alchimie partie de l’original Haze tardive jusqu’aux aux hybrides modernes qui a rendu cette génétique accessible à bien plus de cultivateurs et de consommateurs.
Mâle Haze C, géniteur clé de nombreux hybrides (ex. Neville’s Haze), sélectionné à partir de graines d’Original Haze. (photo : Kashgari, MNS Switzerland, 2005).
Interview
Par Olivier F
BLOC POT : LE PARTI
CANNABIQUE QUÉBÉCOIS
Au Canada, le cannabis récréatif a été légalisé il y a 7 ans. Le bilan est bien sûr positif. Une récente enquête de l’ICPS a montré que 78 ¨% du cannabis récréatif consommé au Canada venait du marché légal. Chaque province a établi ses propres règles et le Québec, qui n’est pas la plus favorable au cannabis, a imposé de nombreuses interdictions Le Bloc Pot est un parti politique québécois créé en 1998 qui a milité pour la légalisation. Le but a maintenant été atteint mais le parti existe toujours et souhaite améliorer la législation québécoise sur le cannabis. Nous avons interviewé Benjamin Vachon, représentant officiel du Bloc Pot.
SSFR : Quel est exactement ton rôle dans le parti ?
Benjamin Vachon : Je suis, entre autres, représentant officiel du Bloc Pot. En tant que parti politique, on doit rendre des comptes publics. Donc moi, mon rôle, c’est de m’assurer que le pseti respecte la loi électorale. J’ai eu d’autres rôles au sein du parti. L’an dernier, j’étais chef de parti. Certaines circonstances m’ont fait changer de rôle cette année, c’est une organisation démocratique.
Chaque année, il y a un vote pour les nominations des coordonnateurs du parti. J’ai été candidat en 2018, quand il y a eu la légalisation. Je m’implique particulièrement au Bloc Pot, mais je discute avec d’autres partis politiques, assurément. Mon implication au parti est un travail bénévole, dans la vie de tous les jours je suis mécanicien.
Qu’est-ce qui t’as poussé à militer pour le Bloc Pot ?
Avant la légalisation j’ai été arrêté à plusieurs reprises pour possession simple de cannabis. Donc à l’époque, je cherchais de l’aide par rapport à ça, j’ai consulté le Bloc Pot. En 2018, au moment où je cherchais de l’aide, eux, ils recrutaient pour l’élection qui avait lieu à peu près en même temps que la légalisation, en octobre 2018. Donc, je dirais que cette année-là, j’ai commencé à m’impliquer au parti. Il y a eu comme un regain du mouvement, étant donné que le sujet était d’actualité. Mon objectif, c’était d’aider les autres personnes qui avaient des problèmes similaires aux miens à trouver des solutions.
Je risquais un casier judiciaire à la suite de mes arrestations. Avant octobre 2018, les peines maximales pour possession, c’était deux ans d’emprisonnement. J’ai été arrêté plusieurs fois avec un gramme et demi, deux grammes… Le maximum, c’était trois grammes et demi. Le risque était démesuré. Il faut dire qu’aujourd’hui les peines maximales sont passées à 5 ans d’emprisonnement.
Pourrais-tu nous résumer l’histoire du Bloc Pot ?
Le parti été créé en 1998 au niveau provincial au Québec. L’objectif était d’obtenir la légalisation du cannabis. Une des fonctions premières, c’était d’informer les gens, d’aider avec des avocats.
En 1999, le cannabis médical a été légalisé. Le Bloc Pot a fondé ce qui est encore aujourd’hui le Club Compassion, pour aider les personnes qui cherchaient des sources de cannabis médicales et qui avaient besoin d’être orientées. Ensuite, en 2003, on a fondé le Café Marijane, c’était le nom de notre local de parti. C’était un peu comme un CSC, on invitait les amateurs de cannabis à se réunir. Le Bloc Pot a présenté des candidats à plusieurs élections législatives provinciales au Québec.
La meilleure année a été 2003. Nous avons présenté 56 candidats et recueilli environ 22 900 votes. Aucun candidat du Bloc Pot n’a été élu, mais cela nous a permis d’accéder aux médias et
d’influencer la politique du cannabis. Nous avons même présenté des candidats au niveau fédéral avec le Parti Marijuana, fondé en 2000. Je dois ajouter que certaines des personnes qui ont fondé le Bloc Pot étaient des artistes connus dans le milieu Punk rock des années 1990 au Québec. Marc-Boris St-Maurice était bassiste dans le populaire groupe Grimskunk. Il faut dire que le “Skunk” était une variété de cannabis très populaire dans les années 90. Ces artistes ont contribué à rendre le Bloc Pot populaire au début des années 2000.
Pot est un mot qui désigne le cannabis et qui est peu connu en France. Pourquoi avoir choisi ce nom pour votre parti ?
En fait, pot, c’est un terme péjoratif pour désigner le cannabis. Nous, dans le fond, on a comme idée que le langage une part importante dans la propagande et la guerre des mots. L’idée, c’est de s’approprier le langage de nos opposants
pour rendre leur discours absolument diffus ou ridicule. Certaines personnes qui défendent le cannabis n’aiment pas cette approche, mais c’est dans le but de désemparer nos adversaires. Au niveau fédéral, au Canada, cest un peu la même idée avec le Parti Marijuana, l’utilisation d’un mot péjoratif. Aussi, on a choisi le “Bloc Pot” pour faire référence à un autre parti politique au Québec, le Bloc Québécois. La parodie cest d’ailleurs un élément qui, je crois, caractérise les amateurs de cannabis. Nous avons cette habitude de tout parodier.
Combien y a t-il d’adhérents au Bloc Pot ? Est-ce qu’il y a moins d’adhérents maintenant du fait qu’il y a la légalisation ? C’est une excellente question. En ce moment, on a approximativement 350 adhérents, ce sont les membres actifs. Depuis 1998, on a eu énormément d’adhérents et de sympathisants, environ 1500 sympathisants. Je le dis avec modération puisque je suis certain que nous en avons plus que ça. Nous avons senti l’impact de la légalisation lors des élections de 2018, la proportion de vote a diminué par rapport au nombre de candidats, environ de moitié. En 2003, on a eu notre plus grande élection avec 56 candidats. Puis entre 2003 et 2014, il y a eu un down, peut-être une situation interne par rapport à l’administration.
En 2014, quand Justin Trudeau a annoncé la légalisation, il y a commencé à avoir un regain d’intérêt au sujet du cannabis. Puis en 2018, ça a quand même été une très bonne élection. C’est sûr qu’aujourd’hui, le public nous demande “quelle est la pertinence du parti depuis la légalisation”. Les enjeux persistent toujours, ils sont même plus nombreux, on ne cesse de le répéter. Par contre, il y a eu peut-être une forme de crise identitaire depuis 2018. Nous n’avons pas réussi à déterminer un programme qui représente les divers intérêts. Nous allons tout de même présenter des candidats pour les prochaines élections législatives du Québec, en 2026.
Après la légalisation, vous avez notamment défendu les petits cultivateurs face aux poids-lourds du secteur qui dominent le marché… Au Canada, l’agriculture est de compétence provinciale. Or c’est le fédéral qui distribue les permis de culture de cannabis. Les compétences et la souveraineté du Québec sont réquisitionnées au nom de la sûreté. J’imagine qu’Ottawa essaie tout de même de faire attention à ce sujet, particulièrement avec le Québec. Histoire de ne pas souffler sur les braises du spectre séparatiste Québécois. On pourrait presque dire qu’ Il y a comme deux monopoles. Un sur la distribution des licences par le fédéral et l’autre sur la distribution des produits par la Société Québécoise du Cannabis. Cela a pour effet de favoriser la montée d’un oligopole.
Dans le fond, pour être cultivateur, il faut être millionnaire. Il faut mettre plusieurs millions de dollars sur la culture. En plus, au Québec, pour avoir et maintenir une place dans les magasins
Benjamin Vachon, représentant officiel du Bloc Pot.
de la Société Québécoise du Cannabis. Un niveau de standard que les micro producteurs n’arrivent pas à atteindre. Ces mesures contraignantes maintiennent une pression sur les marchés et contribuent à maintenir les prix de la substance élevés. Cela maintient une forme d’aura sur le cannabis créant une genre de bulle spéculative. Honnêtement, les fleurs, ça ne vaut pas grand- chose. Si on avait une vraie libération de la substance, on verrait une baisse des prix de la marchandise.
Quels sont alors les standards à respecter ?
C’est notamment les standards de sécurité sur les lieux de culture : caméras de sécurité, niveaux de contrôle du personnel, de la substance, entreposage…etc. C’est aussi contrôlé que les bombes. Au Québec, on produit des bombes et on produit des fleurs de cannabis. Les niveaux de standards de sécurité entourant les produits sont du même niveau. Après ça, il y a tous les codes sanitaires. Ensuite, il y a l’accessibilité au marché. Les producteurs ne peuvent pas vendre eux-mêmes les produits au Québec, c’est la SQDC, il n’y pas beaucoup de succursales. Je pense qu’il y a une centaine de succursales sur tout le territoire, les régions sont mal desservies.
Il y a aussi la question de la limitation à 30% de THC. Est-ce que ça pose problème ?
Ce qu’on retrouve sur le marché illicite, c’est des taux entre 70 et 95% de THC pour les extractions. A la SQDC, on a de l’huile qu’on consomme de
un casier judiciaire si on a plus de 4 plantes. Les peines avant et après 2018 sont passées de 2 ans d’emprisonnement à 5 ans.
Quelles sont les prix du cannabis à la SQDC ?
manière buccale qui est limitée à 30%. Ils trouvent des moyens de couper la substance souvent avec du CBD. C’est niaiseux parce qu’on entretient un genre de mythe au sujet du pourcentage comme si c’était ce que les gens recherchaient, comme si c’est ça qui était important. On réalise de plus que d’autres molécules et même les terpènes ont des rôles importants. Toutes ces restrictions comme le taux de THC poussent les personnes vers ce que j’appelle le marché “alternatif”.
Le Québec, contrairement à la plupart des provinces, interdit l’autoculture… C’est l’un des principaux enjeux. Moi, j’ai deux plantes dans ma cour en ce moment. La culture de moins de 5 plantes de cannabis a été retirée du code criminel au niveau fédéral. Les risques au Québec, c’est une pénalité, une amende.
Donc, je m’expose à une contravention de 250 $ par plante. La récidive, ça va jusqu’à 1100 $ par plante, de mémoire. Aujourd’hui on peut avoir
Pour un seul gramme, le prix varie de 10 à 15 dollars canadiens. Les prix sont dégressifs. 3,5 grammes coûtent entre 25 et 45 $. Pour une once (28 grammes), il y a des promotions et ça peut descendre à 120 dollars canadiens, ça peut facilement monter à 200$ l’once ou plus.
Quelles sont les personnalités cannabiques les plus connus au Québec ?
On manque justement de personnalité, d’une tête d’affiche qui va représenter nos couleurs. Quelques artistes s’affichent ouvertement comme des consommateurs, mais pas comme des défenseurs ou militants.
Y a-t-il des magazines ou des sites sur le cannabis au Québec ?
Maintenant, il y a Bonstock, le site de Luc Prévost.
Y a t-il des expos et des événements cannabiques au Québec ?
Nous avons durant plusieurs années l’Expo cannabis, un événement destiné aux acteurs du milieu du cannabis. Sinon, il devait y avoir le “Canfest” en 2022, qui n’a pas eu lieu. En fait, le ministère de la Santé publique est venu leur
couper l’herbe sous les pieds. Au Québec, tu ne peux pas organiser une activité destinée aux amateurs de cannabis, sinon tu t’exposes à des contraventions qui sont extrêmement salées.
De gauche a droite : William Lussier (responsable à la vie du parti), Fred Page (assistant aux communications), Benjamin Vachon et Claude Houle (responsable aux affaires politiques).
Plantation outdoor au Québec.
Carnet de voyage
Une aventure avec CANNA, du laboratoire à la croisière sur les canaux
Lors de la Spannabis 2025 à Barcelone, CANNA a offert aux visiteurs du stand la possibilité de remporter un voyage unique aux Pays-Bas : trois jours avec accès exclusif aux installations de recherche et production de CANNA, conclu par un séjour relaxant à Amsterdam.
Deux heureux gagnants ont pris l’avion depuis l’Espagne pour vivre cette expérience exceptionnelle. Pendant trois jours, ils ont non seulement découvert
comment CANNA travaille au quotidien sur The Solution for Growth and Bloom, mais ils se sont aussi imprégnés de la culture, de l’histoire et de l’esprit créatif qui rendent les Pays-Bas si uniques.
Voici le récit de leur immersion dans The world of CANNA.
JOUR 1 –
ARRIVÉE AUX PAYS-BAS
La première journée a été consacrée à l’arrivée et à l’installation. Après un court vol depuis l’Espagne, les participant·e·s ont atterri à l’aéroport de Schiphol, puis pris le train vers Breda. Là, ils ont été chaleureusement accueillis et installés dans une chambre confortable.
Le soir, ils ont dîné dans un lieu coloré et animé du centre de Breda, réputé pour sa cuisine internationale et son ambiance détendue. Une façon savoureuse et agréable de commencer leur aventure néerlandaise.
Après cette première découverte et un bon repas, la journée s’est terminée par une nuit reposante.
JOUR 2 –
BLOUSES BLANCHES ET LIGNES DE PRODUCTION
Après un petit-déjeuner copieux, la deuxième journée a commencé par une visite exclusive du centre R&D de CANNA. Les participant·e·s ont découvert l’univers des sciences végétales, de l’innovation et des essais de culture. Dans les laboratoires et salles de culture, les spécialistes CANNA ont montré comment nutriments, additifs et substrats sont développés et testés avec précision.
Ensuite, direction le site de production et distribution, où savoir-faire, technologie
et efficacité s’unissent dans un processus fluide et bien orchestré. En fin de journée, le voyage a continué vers Amsterdam. Un hôtel confortable au centre offrait un lieu de repos idéal. La soirée a permis de découvrir la ville, savourer un bon repas et se détendre après une journée inspirante.
JOUR 3 –
AMSTERDAM DANS TOUTE SA SPLENDEUR
La troisième journée a été placée sous le signe de la détente et de la culture. Le matin, les invité·e·s ont visité le musée Hash Marihuana & Hemp, un lieu emblématique où histoire, sensibilisation et culture autour de la plante se rencontrent. De la corde en chanvre au militantisme cannabique, l’exposition montrait la richesse et l’importance de cette plante dans notre société. L’après-midi, une expérience spéciale était au programme : une croisière sur les célèbres canaux d’Amsterdam. Le soleil brillait, le temps était parfait… et quelques douceurs locales bien connues étaient de la partie – si vous voyez ce que je veux dire �� Un moment idéal pour découvrir la ville sous un autre angle. Ensuite, il y avait du temps pour profiter de tout ce qu’Amsterdam offre le soir.
JOUR 4 –RETOUR AVEC LE SOURIRE
Le dernier jour a été consacré au calme et à la préparation du départ. L’après-midi, les participant·e·s ont repris le train vers Schiphol pour rentrer en Espagne, fatigué·e·s mais ravi·e·s. Un voyage rempli de souvenirs et de moments uniques signés CANNA touchait à sa fin.
Chez CANNA, nous croyons que les vraies connexions naissent de l’ouverture et des expériences partagées. C’est pourquoi nous invitons les gens à entrer dans The world of CANNA, pour découvrir qui nous sommes et ce que nous représentons. La meilleure façon de connaître une marque, c’est de la vivre de près.
Alors… qui sait ? Peut-être que la prochaine fois, ce sera à ton tour.
Cultiver avec Sweet Seeds
Par Tommy G./ Photos: Jaypp et Sweet Seeds®
Permanent Jealousy XL Auto®UNE
AUTOFLEURISSANTE
POUR DES EXTRACTIONS DE HAUTE QUALITÉ
Le catalogue de Sweet Seeds® continue de se remplir et chaque nouvelle variété de graines frappe fort. Aujourd’hui, nous avons l’un des joyaux les plus prometteurs de cette année 2025: la Permanent Jealousy XL Auto® (SWS115). Une autofleurissante de 7e Génération qui a tout pour séduire ceux qui recherchent des hybrides modernes, des terpènes puissants et des fleurs qui brillent dans tout type d’extraction.
Une génétique élite au pédigrée primé
Le secret de la personnalité unique de la Permanent Jealousy XL Auto® est une puissante combinaison génétique. D’un côté, nous avons un clone élite de Permanent Marker, un joyau de la scène cannabique étatsunienne née du croisement [(Biscotti x Jealousy) x Sherb Bx1]. Cette plante tellement a tellement séduit les cultivateurs, que les artistes des extractions de son profil aromatique complexe à partir de ses têtes ultra résineuses ont reçu le prix de
“Variété de l’année” en 2022 (High Times) et en 2023 (Leafly).
Par ailleurs, l’équipe de breeders de Sweet Seeds® a sélectionné une lignée génétique de son exquise Jealousy Z XL Auto® (SWS108) comme base: une variété avec des nuances douces et terreuses, de puissantes notes de Sour Diesel et une production XL bien établie. Le résultat final a hérité le meilleur de chaque
parent: une autofleurissante moderne qui surprend par son intensité terpénique, sa structure équilibrée et sa capacité à produire des fleurs de la plus haute qualité en seulement 8 semaines après la germination.
Agrumes sucrées, Diesel et menthe: un cocktail de terpènes plein de personnalité
La complexité aromatique de la Permanent Jealousy XL Auto® est l’un de ses principaux attraits. Ses fleurs dégagent une fragrance intense et à multiples facettes, qui mélange la fraîcheur des agrumes et de la menthe de la Permanent Marker avec les notes terreuses de la Sour Diesel de Jealousy Z XL Auto®. Le résultat est un profil terpénique qui est un délice pour le palais avec des notes douces, acides et légèrement boisées, tout cela enveloppé dans un fond crémeux et persistant.
Ces arômes très riches se traduisent à la perfection dans les extractions, où les terpènes les plus volatils brillent de toute leur intensité. Cette autofleurissante de la collection génétique de Sweet Seeds® est un véritable délice pour les amateurs d’extraction, offrant une expérience sensorielle qui perdure longtemps après la dernière bouffée et laisse une saveur fraîche et citrique qui vous invite à suivre le rythme.
Un effet équilibré entre détente et créativité
Avec des niveaux de THC qui peuvent atteindre 28 %, la Permanent Jealousy XL Auto® n’est pas adaptée aux consommateurs débutants. Cependant, son effet est assez équilibré. Cette variété créée une montée de joie et de créative, accompagnée d’un calme mental, l’idéal pour rester actif et productif. Les utilisateurs ont décrit un effet mental stimulant qui renforce l’imagination et l’interaction sociale, combiné avec une relaxation physique agréable. C’est le type de génétique qui donne de l’énergie et fait sourire, que l’on soit en pleine création artistique ou en train de partager un bon moment avec des amis.
Une croissance robuste et des rendements impressionnants
Cette variété fait partie de la gamme Sweet Seeds® XL, qui garantit des performances exceptionnelles en format autofleurissant. Dans des conditions de culture idéales, les plantes peuvent produire entre 400 et 500 grammes par mètre carré indoor, tandis que les cultivateurs outdoor peuvent espérer un rendement de 50 à 150 grammes par plante.
La structure des plantes reflète leur dominance Indica à 63,2 %: tiges robustes, espacement internodal serré et ramification latérale généreuse qui soutient des têtes denses et lourdes. Les hauteurs varient entre 40 et 120 cm. La morphologie des fleurs est également remarquable: compactes, collantes et chargées de trichomes.
J’ai récemment eu l’occasion de tester la Permanent Jealousy XL Auto® dans une culture indoor sous éclairage LED, avec un substrat de coco et un programme d’engrais minéraux enrichis
en micro-organismes et en enzymes pour stimuler la vitalité racinaire. Les plantes se sont développées très rapidement et ont montré une vigueur exceptionnelle.
Le rêve de tout producteur de concentrés
Plus tard, pendant la floraison des plantes, il était déjà évident que les têtes de cette variété étaient taillées pour les extractions. Après la récolte, j’ai décidé d’en réserver environ 25 % à la production de Bubble hash, en utilisant des Bubble bags de 73 à 120 µm, avec des rendements exceptionnels.
Cette performance remarquable est due à la morphologie de sa résine, composée de trichomes à grosses têtes qui se séparent facilement et proprement de la matière végétale, ce qui en fait une variété idéale pour les amateurs d’extraits sans solvant. Que vous souhaitiez remplir vos bocaux de Rosin onctueux ou simplement récolter du kif haut de gamme, ce bijou offre la qualité et la quantité dont rêve tout producteur de concentrés de cannabis.
Soyez parmi les premiers à cultiver une future légende!
Lancée récemment, en février 2025, la Permanent Jealousy XL Auto® a déjà gagné la confiance de nombreux cultivateurs de cannabis et a tout pour devenir un classique. Sa lignée primée, son profil aromatique exceptionnel, son effet puissant et son potentiel d’extraction en font l’une des variétés autofleurissantes les plus complètes du catalogue Sweet Seeds®. Si vous appréciez les variétés autofleurissantes modernes qui ne font aucun compromis sur l’arôme, la puissance ou la résine, cette variété mérite une place de choix dans votre prochaine culture.
LA COLD CURE TECH
COMMENT AFFINER DU WATER HASCH LYOPHILISÉ?
L’art de fabriquer du Water hasch est une technique qui inclut un phase post-récolte de la résine. Sa préparation ne se termine pas quand on sort la résine du lyophilisateur et la stocke dans le congélateur. Les techniques d’affinage du Water hasch permettent de transformer l’apparence de la résine et, dans certains cas, d’améliorer ses qualités organoleptiques!
Le processus d’affinage du Water hasch et de tous les hasch plus généralement, y compris le kif et la colophane, entraîne l’altération des terpènes et une mutation de la texture. La mutation de l’apparence dépend du type de résine et de la technique utilisée.
Dans des conditions naturelles, la résine a une structure cristalline avec une consistance très dense qui, dans le jargon, est appelée “vitreuse” ou “collante”. Elle peut avoir différentes textures, des plus sèches et plus douces appelées “Budder” à celles plus similaires à une confiture appelée “humide”. Pendant le processus d’affinage, le profil terpénique du Water hasch subit une altération. Certaines résines font ressortir
un profil terpénique explosif, alors que d’autres y perdent leur essence originale.
LE RÔLE DES TERPÈNES
Pour mieux comprendre de quoi dépendent ces transformations, il est nécessaire de plonger dans certains aspects des terpènes. Les terpènes sont des composés organiques volatils et dans le cannabis, ils sont synthétisés à l’intérieur des trichomes glandulaires par des réactions enzymatiques. Chaque type de trichome glandulaire est spécialisé dans la synthèse de différentes classes de terpènes.
Les cinq monoterpènes les plus courants du cannabis sont le myrcène, le limonène, le pinène, le linalol et le terpinolène. Ce sont les plus volatils et ils se trouvent principalement dans les trichomes glandulaires à tige. Les sesquiterpènes tels que le caryophylène et l’humulène sont principalement concentrés dans les trichomes glandulaires sessiles et sont moins volatils. Certains terpènes peuvent être convertis en d’autres composés par des
réactions enzymatiques qui continuent de se produire même pendant la phase de maturation et d’affinage de la résine. L’altération du profil terpénique peut également être causée par des processus d’oxydation et des changements thermiques qui donnent naissance à de nouveaux dérivés de terpène.
Un exemple visible est celui de Hashishène, un terpène typique du haschisch marocain qui découle d’un processus de dégradation du myrcène, comme l’ont souligné certaines recherches. Dans certains cas, il y a simplement une augmentation de la concentration de certains terpènes qui en remplacent d’autres plus volatils, modifiant leur profil. Une caractéristique très importante de certains terpènes présents dans le cannabis est la capacité d’agir comme des solvants naturels, leur donnant un rôle de premier plan dans l’affinage du haschisch.
LA COLD CURE TECH
La méthode Cold Cure vous permet de guérir le Water hasch lyophilisé de manière contrôlée. Les processus d’oxydation et de maturation ainsi que le rôle joué par les terpènes sont responsables de la mutation du haschisch. Dans certaines conditions, les trichomes glandulaires dégagent une substance, l’oléorésine, contenant également des terpènes qui s’accumulent à la surface. Les terpènes agissent comme un solvant capable de dissoudre la résine et de modifier son apparence et sa conssitance.
LA MÉTHODE
La méthode Cold Cure telle que le dit son son nom est une technique d’affinage du haschisch à froid. La plage de température pour sa mise en œuvre va de 4 ° C à 21 ° C et elle est effectuée à l’intérieur d’un récipient en verre étanche et sous-vide.
Le temps nécessaire pour tout le processus varie en fonction de la température à laquelle la résine est soumise. Plus la température est basse, plus la durée du processus est longue, pouvant aller jusqu’à deux mois. À une température ambiante d’environ 18 ° C, le temps nécessaire est réduit à environ deux semaines.
Un processus d’affinage lent garantit des résultats nettement meilleurs. Cette méthode convient particulièrement pour l’affinage du Water hasch lyophilisé. Pour obtenir de bons résultats, il est recommandé d’utiliser des résines de haute qualité, au moins 6 étoiles.
OUTILS
Pour la technique du Cold Cure, vous avez besoin d’un bocal en verre, d’un dabber en acier et d’un appareil de mise sous-vide et de sacs spéciaux. Le pot en verre doit avoir une taille appropriée pour la quantité de résine que vous souhaitez affiner. Sa taille doit être d’¼ plus grande que l’espace occupé par le haschisch encore en poudre. Par exemple, pour traiter 10 grammes deWater hasch lyophilisé, vous avez besoin d’un bocal de 30 millilitres. Le capuchon du bocal doit bien se fermer. Les meilleurs sont les bocaux de type Weck. Les sacs pour la mise sous vide avec un côté complètement transparent sont parfaits pour observer l’évolution du processus d’affinage.
LE PROCESSUS
Remplissez d’abord le bocal avec le Water hasch encore en poudre jusqu’à ce qu’il soit rempli au ¾. Fermez bien le couvercle, placez le pot à l’intérieur d’un sac et scellez-le avec l’appareil de mise sous-vide en aspirant complètement l’air qu’il contient. Il est très important de placer le pot à l’intérieur du sac afin que vous puissiez avoir une vue claire du contenu une fois scellé.
Après environ 6 heures à une température ambiante de 18 ° C, l’espace occupé par la résine à l’intérieur du pot aura considérablement réduit, se concentrant dans le fond. La résine se transforme d’un état de poudre blanche ou jaune clair en une masse compacte de couleur foncée.
FORMATION DE COUCHES
Le pot sous vide doit être laissé au repos à température ambiante et dans l’obscurité (pour préserver le contenu de la dégradation causée par la lumière). Après environ une semaine, la résine commence à transpirer un liquide qui s’accumule à sa surface, la soi-disant couche. La formation de cette couche et son épaisseur dépendent d’abord du type de résine. Chaque variété de cannabis a des caractéristiques différentes qui varient également en fonction de la méthode de culture utilisée. L’épaisseur de la couche est également déterminée par la quantité de Water hasch.
Un minimum de 10 grammes de résine en poudre est indispensable pour faire du bon travail. Il est important de surveiller l’état du contenu du pot au moins deux fois par jour
Poudre de Water hasch FF.
pour capturer le moment où l’accumulation du liquide à la surface est maximale et avant qu’il ne soit à nouveau absorbé par la couche inférieure. C’est le moment idéal pour ouvrir le pot sous vide et de passer à la troisième phase.
FOUETTER
Le terme “fouetter” (traduit de l’anglais) fait référence à l’épaississement de la résine à l’aide d’un dabber. C’est un terme emprunté à la cuisine. Mélangez la résine à l’intérieur du pot avec un dabber pendant quelques minutes, en faisant des mouvements réguliers.
Quand la résine est bien mélangée, récupérez-la en un seul bloc, en faisant également attention aux morceaux qui sont restés coincés sur les parois du pot. Avec le dabber, ou un gant de latex, appliquez une légère pression
pour aplatir la masse et la rendre homogène. Fouetter de grandes quantités de Water hasch lyophilisé peut se faire plus facilement avec une perceuse munie d’un dabber en acier spécial. À la fin de cette opération, le pot doit être à nouveau remis sous-vide et laissé à reposer pendant quelques jours.
PHASE FINALE: LA MATURATION
À travers le bocal, il est possible d’observer l’état de mutation de la résine. Au début, la résine apparaît avec des stries de différentes nuances de couleur.
Au fil des jours, ces stries disparaissent et quand la couleur du Water hasch est parfaitement uniforme, le processus est terminé. Cette phase dure environ une semaine. Après l’affinage, le Water hasch lyophilisé a un aspect humide.
CONSERVATION
Une fois l’affinage terminé, il est recommandé de conserver le Water hasch lyophilisé dans un bocal propre ou dans des feuilles spéciales comme les Piattella. Vous pouvez le conserver au réfrigérateur ou à température ambiante, à condition qu’il ne fasse pas trop chaud. Une cave à vin est la meilleure solution.
Il est très important que le bocal soit fermé hermétiquement pour préserver la qualité du Water hasch plus longtemps.
AVANTAGES
ET INCONVÉNIENTS
L’affinage du haschisch lyophilisé permet qu’il exprime pleinement son potentiel, améliore son apparence et le rend plus facile à mani-
puler. En revanche, le profil terpénique subit une altération, perdant ainsi son authenticité. Souvent, le haschisch affiné révèle un terpène commun à de nombreuses variétés, même si elles sont totalement différentes.
Une analyse du profil terpénique du haschisch affiné, réalisée avant et après l’affinage, pourrait aider à mieux comprendre le type de transformation qui se produit.
Toutes les variétés de cannabis ne réagissent pas de la même manière. Par exemple, la résine extraite de la variété Super Boof produit une texture plus sèche qui s’effrite sous la pression des doigts, contrairement aux variétés Zap et CherryZ qui ressemblent davantage à de la confiture et sont excellentes pour l’affinage à froid.
Résine accumulée au fond après environ 6 heures.
Formation des couches.
Affinage à froid du Water hasch lyophilisé.
Fouettage.
Cannabis History
Texte et photos: Derrick Bergman
WERNARD BRUINING, LE PÈRE DE LA WEED
Premier coffeeshop, premier grow shop et fondateur de Soft Secrets!
Son nom est à jamais lié au Mellow Yellow, le premier véritable coffee shop d’Amsterdam, qu’il a fondé avec quelques amis en 1972. Mais Wernard Bruining a également contribué à la révolution du cannabis, ouvert le premier grow shop d’Europe et innové dans l’huile de CBD médicinale. Comme si cela ne suffisait pas à toute une vie, Wernard a fondé Soft Secrets dans les années 1980, le magazine de son grow shop. Pour le 40e anniversaire de Soft Secrets, nous avons dressé le portrait de cette légende vivante de la scène européenne du cannabis, un véritable hippie qui n’aime ni le travail ni le commerce.
deux qui savent où s’en procurer. Ils achètent et distribuent ensuite à leurs amis. C’était pareil dans notre centre de jeunes.” De temps en temps, quelqu’un allait acheter quelque chose et le distribuait. Si on faisait ça bien, on en gardait un peu et c’était gratuit. C’était ça le sport.” L’étage qu’il partage avec des amis au Second Home deviendra un lieu de rencontre pour les amateurs de cannabis.
Wernard Ernest Bruining est né le 14 août 1950 à Sorong, en Nouvelle-Guinée, alors colonie néerlandaise. Il y passe ses 10 premières années, puis sa famille a déménage aux Pays-Bas. “Au total, j’ai fréquenté 20 écoles”, dit-il, “Je suis donc très détaché. Je n’ai ma place nulle part.” Wernard souhaite devenir enseignant et, en 1968, il s’inscrit à l’école normale d’Amsterdam. En deuxième année d’études, il découvre le cannabis. Cela lui fait comprendre que l’école ne le forme pas à apprendre aux enfants à penser par eux-mêmes, mais à obéir.
Il abandonne ses études, occupe quelques emplois puis, commence à gérer un centre de jeunes, le Second Home, avec quelques amis. On y fume beaucoup d’herbe et de haschisch. “Entre fumeurs d’herbe, il y en a toujours un ou
En 1972, l’idée de faire de ce mode de vie un métier commence à germer. Wernard et ses amis squattent une boulangerie vide au 53 Weesperzijde à Amsterdam. C’est ainsi qu’est né le salon de thé ‘Mellow Yellow’, du nom d’un célèbre tube pop de l’époque. Grâce à un crédit, ils achètent ½ kilo de haschisch, le coupent en morceaux et les emballent dans des sacs en plastique. Les sacs sont vendus par le dealer aux clients du salon de thé. Officiellement, le dealer n’est pas un employé du salon. “Il s’est assis au bar et s’est fait passer pour un client. Selon la loi, la justice ne pouvait pas fermer un établissement simplement parce que quelqu’un y vendait du haschisch. C’était un client, on ne pouvait rien y faire!”
Wernard apprend vite que la liberté est primordiale, mais qu’il faut en respecter certaines règles. Par exemple, aucune drogue dure n’est autorisée à être consommée ou vendue au salon de thé. La consommation de LSD est autorisée, mais la vente de LSD est interdite. Il n’y a pas de limite d’âge. Le Mellow Yellow rend l’achat de haschisch et d’herbe simple et transparent. “Pas besoin d’être bien informé. On pouvait voir à travers le sac plastique ce qu’on recevait.” Grâce au pré-emballage, les clients bénéficient toujours du même prix. Le Mellow Yellow n’est resté que peu de temps sur la Weesperzijde; les locaux ont partiellement brûlé suite à un incendie en 1978.
Le célèbre premier coffeeshop au monde était en fait un salon de thé. L’endroit était un squat qui a été incendié en 1978.
Wernard Bruining est également un pionnier du CBD. On le voit ici au salon GrowMed de Valence, en Espagne, en 2012, où il fait la promotion de sa propre marque d’huile de CBD. (Photo : Cliff Cremer).
Wernard décide de rendre visite à un client américain qui l’avait invité. “J’ai eu le coup de foudre! Je me suis retrouvé avec un groupe d’Américains qui fumaient de la sinsemilla, de l’herbe sans graines. Ils traitaient l’herbe très différemment de nous: ils supprimaient les mâles et la traitait comme de l’or.” Autre différence : la sinsemilla produit six à sept fois plus que l’herbe indonésienne que Wernard vendait aux Pays-Bas. Suite à son voyage aux États-Unis, “Old Ed” Holloway, un cultivateur de cannabis originaire de l’Oregon, est venu aux Pays-Bas en 1979. Il a vécu chez Wernard pendant près de cinq ans.
Avec une petite équipe, baptisée la Green Team, Wernard se lance alors dans la culture de sinsemilla. Ils achètent une petite ferme avec un terrain dans la province de Frise, au nord du pays, et obtiennent leur première récolte en 1980. La plupart des propriétaires de coffee shops connaissent Wernard; c’est donc lui qui est responsable des ventes. Ce n’est pas facile au début, car le Nederwiet (cannabis cultivé aux Pays-Bas, ndlr) a mauvaise réputation. Mais dès que les clients ont gouté la sinsemilia de la Green Team, c’est parti. Henk de Vries, fondateur du coffeeshop Bulldog, leur achète la majeure partie de la première récolte pour 14.000 florins le kilo (environ 6.800 euros aujourd’hui, ndlr). Un record pour l’herbe néerlandaise!
En 1981, alors que la Green Team possède un millier de plantes femelles dans des jardinières en plein air, un policier à vélo s’arrête pour leur demander ce qu’ils font. Heureusement, l’homme est très raisonnable: “Quoi que vous fassiez, dit-il, vous ne recommencerez pas.” La Green Team comprend qu’elle est passée par le chas de l’aiguille. Elle déménage immédiatement toutes les plantes pour les confie à des amis.
Au lieu d’une seule pépinière en Frise, on en compte soudain plus de 20 réparties dans tous les Pays-Bas. La mission de Wernard de faire des Pays-Bas, la Jamaïque de l’Europe, progresse bien. La Green Team réalise alors qu’elle doit se professionnaliser et décide de faire venir un expert en génétiques américaines. “Il y avait deux candidats: Ed Rosenthal et un homme qui se faisait appeler Sam le Skunkman. J’étais pour Ed, tous les autres pour Sam. On a envoyé un billet d’avion, Sam est arrivé et a submergé
tout le monde avec de belles histoires d’argent et de plantes au rendement énorme, avec de petites feuilles et bla bla bla. Quel Américain éloquent! Mes amis étaient vraiment impressionnés, mais pas moi. Ça recommence, me suisje dit, ça va être juste du commerce à nouveau. Alors je suis parti.”
C’est le fil conducteur de la vie du père de la weed: quand quelque chose devient trop commercial ou commence à ressembler au travail, il se lance dans une nouvelle aventure. En 1985, par exemple, Wernard ouvre le premier growshop d’Europe, le Positronics, à Amsterdam. Auparavant, il a inventé le nom d’un kicker qu’il avait lui-même conçu. Dans sa boutique, Wernard vend des lampes de culture importées des États-Unis et d’Angleterre, ainsi que d’autres équipements de culture. Le Positronics devient incontournable sur le marché de la culture de cannabis en plein essor aux
Pays-Bas et bien au-delà. Wernard commence à fabriquer ses propres lampes de culture et nutriments pour plantes. Pour acheter des clones chez Positronics, il faut être membre du Fanclub Sinsemilla. C’est ainsi que Wernard tient le crime organisé à distance.
Il publie un guide concis mais utile sur la culture outdoor et fonde Soft Secrets, qui n’est au départ qu’un recueil de coupures de presse pour les clients du growshop, avant de devenir un magazine international pour les cultivateurs de cannabis. Au cours des plus de douze années d’existence de Positronics, des dizaines de milliers de cultivateurs y boivent du café et fument des joints, tout en échangeant leurs connaissances et génétiques, entre eux et avec le personnel. Malheureusement, ce personnel annonce aussi la fin. Ils volent le magasin à une telle échelle que Positronics fait faillite en 1997, avec une dette d’un million et demi de florins (environ 700.000 € aujourd’hui, ndlr). Après un quart de siècle à l’avant-garde du monde du cannabis néerlandais, Wernard se retrouve soudainement bredouille.
Pendant quelques années, le père de la weed se consacre alors à “éditer des dépliants et des cartes pour les touristes étrangers du cannabis, présentant les meilleurs coffee shops des Pays-Bas”, comme il l’écrira plus tard. Cela marche bien mais ne lui apporte pas l’énergie positive à laquelle il était habitué dans ses précédentes entreprises. En 2006, il tente en vain d’entrer au parlement avec son propre parti politique. Début 2009, Wernard jette l’éponge. Il confie à sa femme Yolande qu’il souhaite désormais se consacrer exclusivement au cannabis médicinal.
C’est Wernard qui a inventé le mot “Mediwiet” (herbe médicinale) en 1994. Dans la période qui a suivi, il a demandé à plusieurs coffee shops de vendre du cannabis à moitié prix aux personnes qui en font un usage médicinal. Une cinquantaine de coffee shops l’ont fait. Malgré cette campagne qu’il a baptisée “Mediwiet Dea-
ler”, Wernard trouve que le cannabis médicinal est à la traîne. Mais il se trompe. Les vidéos YouTube de Rick Simpson en 2008, le mettent alors sur la piste de l’huile de cannabis. Mais Wernard ne serait pas Wernard s’il n’en faisait pas sa propre version. Il trouve l’huile de Rick Simpson trop épaisse et expérimente jusqu’à trouver sa recette idéale.
Il développe alors la méthode de production la plus simple possible. Grâce au Cannolator, n’importe qui peut fabriquer de l’huile de cannabis à la maison à partir de résidus végétaux. En 2011, Wernard publie son livre “L’huile de cannabis: la médecine traditionnelle idéale”, qui s’appuie sur des dizaines de témoignages de patients.
À partir de 2009, Wernard animera des centaines de démonstrations, d’ateliers, de vidéos et de cours pour apprendre à fabriquer sa propre huile de cannabis. Grâce à deux dons, il a pu ouvrir une boutique dans sa ville natale de Tiel. Il y anime des ateliers et vend le Cannolator et d’autres produits légaux comme l’huile de CBD.
Wernard à Barcelone en 2024.
Le début de la révolution Sensimilla (“sans graines”) en Europe, dans les années 1980. De gauche à droite: Soma, Wernard, Old Ed et Ed Rosenthal.
CLONEX DES HORMONES POUR
L’ENRACINNEMENT
ET PLUS ENCORE
Le Clonex est un produit clé pour la production de boutures. Il simplifie, sécurise et accroît la productivité de cette pratique répandue. Il permet de reproduire des clones sélectionnés à partir d’une plante mère et ainsi de perpétuer sa lignée génétique.
Le Clonex est un gel d’enracinement qui cicatrise les boutures composé d’une combinaison d’hormones, de nutriments, de fongicides et de vitamines. Non seulement, il a un effet cicatrisant sur la plante, mais il lui fournit également les éléments nécessaires à son développement optimal. Le Clonex est un produit fiable et efficace depuis les années 1980. Le Clonex est une marque leader sur le marché des gels d’enracinement, avec des millions de cultivateurs qui utilisent ses produits depuis des décennies.
La première utilisation connue des phytohormones remonte à l’époque préromaine. Des agriculteurs du Moyen-Orient ont découvert qu’appliquer une goutte d’huile d’olive sur les figues favorisait leur maturation. Aujourd’hui, nous savons que l’éthylène était l’élément responsable de la stimulation et de l’accélération de la maturation des figues.
Plus tard, vers le XIXe siècle, plusieurs études menées par Charles Darwin et ses collègues ont démontré que la croissance des plantes est régulée par des substances transportées dans la plante et stockées là où leur apport
est le plus important. Par ailleurs, en 1893, un homme, dans la serre où il passait le plus clair de son temps, a accidentellement mis le feu à des morceaux de bois. À sa grande surprise, cela a eu un effet bénéfique sur les plantes sur lesquelles il travaillait, déclenchant une floraison immédiate. Suite à cette découverte fortuite, on a découvert que la fumée de combustion du bois contenait de l’éthylène, aujourd’hui l’un des éléments les plus utilisés pour la maturation d’un grand nombre de plantes.
En fait, il existe une grande variété de phyto-régulateurs qui favorisent la croissance des plantes. Parmi ceux que l’on trouve couramment dans les plantes de cannabis, il y a:
LES CYTOKININES
Ce composé est bénéfique pour la réparation des plantes et favorise la division cellulaire. Les cytokinines sont normalement présentes dans les racines, les feuilles et les jeunes tiges, interagissant avec les auxines et favorisant la division cellulaire ainsi que la croissance des pousses et des tiges. Enfin, elles jouent un rôle important lors de la chute des feuilles.
ON A DÉCOUVERT QUE LA FUMÉE
ISSUE DE LA COMBUSTION DU BOIS CONTIENT DE L’ÉTHYLÈNE, L’UN DES ÉLÉMENTS LES PLUS UTILISÉS AUJOURD’HUI POUR LA MATURATION D’UN GRAND NOMBRE DE PLANTES
Boutures fraiches.
Produits Clonex.
LES GIBBÉRELLINES
Comme les cytokinines, ces hormones sont essentielles aux processus de maturation et de floraison du cannabis, et elles encouragent la germination et l’allongement des différentes tiges.
L’ÉTHYLÈNE
Ce gaz encourage les racines et les pousses à se développer, et joue un rôle clé dans la régulation de la maturation des fruits ainsi que dans la réponse et la récupération après un stress pathogène. Avant l’apparition des produits à base d’hormones de croissance disponibles, diverses substances riches en auxines naturelles existaient déjà, comme celles que l’on trouve dans les géraniums et divers types de légumineuses. Ces auxines étaient et sont encore largement utilisées en agriculture comme phyto-régulateurs. Ces substances chimiques jouent un rôle essentiel dans la croissance des racines et, par conséquent, dans le développement et la croissance globale des plantes de cannabis, ainsi que dans la taille et la qualité des fleurs qu’elles produisent.
Aujourd’hui, les composants utilisés dans ces produits sont un peu plus sophistiqués, passant des acides indole-butyriques aux gibbérellines et autres composés. Mais leur fonction reste la même. Ce qui garantit que
Système racinaire après deux semaines.
LE GAZ ÉTHYLÈNE FAVORISE ET DÉVELOPPE LES RACINES ET LES POUSSES, EN PLUS DE JOUER UN RÔLE CLÉ DANS LA RÉGULATION DE LA MATURITÉ DES FRUITS ET DANS LA RÉPONSE ET LA RÉCUPÉRATION AU STRESS PATHOGÈNE
les produits développés pour les cultivateurs par Growth Technology sont de très haute et constants.
Le succès et la renommée grandissante du Clonex au fil des ans sont amplement justifiés par les millions de consommateurs qui, après l’avoir utilisé, continuent de lui faire confiance pour la production de boutures. Growth Technology propose un produit efficace et facile à utiliser, notamment grâce à l’exclusivité de sa formule unique, conçue pour sceller les parties exposées de la coupe de la plante de cannabis, ainsi que fournir les hormones et nutriments essentiels à une récupération rapide des boutures et de la plante mère.
Mais tout ne s’est pas déroulé sans heurts. En 2013, Clonex a subi un revers commercial qui l’a obligé à renouveler l’homologation d’un composant de ses gels d’enracinement, l’acide indole-butyrique. Lors de sa ré-homologation, il a été constaté qu’il n’était pas compatible avec les réglementations phytosanitaires de l’Union européenne et qu’il ne pouvait être commercialisé qu’aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. Cependant, cette situation fut de courte durée. Quelques années plus tard, il fut à nouveau commercialisé dans toute l’Europe par Growth Technology. Il convient de noter que l’acide indole-butyrique, liquide ou en gel, utilisé pour la production du
viques, il favorise une absorption optimale des nutriments et renforce le métabolisme et la résistance au stress de la plante de cannabis.
Clonex Rooting Gel:
Ce produit est la version classique du Clonex sous forme de gel, idéal pour immerger les boutures immédiatement après la coupe. Sa formule à base d’hormones, de fongicides et de vitamines apporte aux boutures la vitalité nécessaire dès les premiers jours.
– Il agit comme cicatrisant tissulaire.
– Il contient plus de 3.000 ppm d’hormones d’enracinement, apportant la vitalité nécessaire à un développement racinaire optimal.
– C’est une source importante de nutriments et d’oligo-éléments.
– Le gel assure un bon contact avec les racines lors du traitement hormonal des boutures.
Clonex est l’un des plus efficaces du marché. Ce produit se distingue également par la sécurité de chacun de ses composants. Aucun des éléments entrant dans la composition du Clonex n’est toxique pour les plantes, ce qui en fait un choix idéal pour ceux qui cherchent des résultats fiables et sans tracas.
Cet acide stimule et propage les racines, tout en ayant un effet cicatrisant sur la zone de la plante où la coupe est appliquée. Grâce à ces avantages, le Clonex est utilisé dans les serres dédiées à la production à grande échelle de plantes et de boutures, garantissant une efficacité et une régularité élevées. Le Clonex propose plusieurs types de produits pour développer des boutures en toute sécurité et en toute simplicité:
Clonex Mist:
Le Clonex Mist est un produit pour applications foliaires conçu pour les plantes mères et les clones, favorisant le développement racinaire. Il a également l’avantage d’améliorer la santé et la vigueur des boutures et du système racinaire.
Clonex Pro Start:
Ce produit est un mélange de nutriments comprenant des extraits organiques sélectionnés pour leur efficacité élevée. Composé d’algues, d’acides aminés et d’extraits humiques et ful-
Boutures fraiches.
Clonex Mist Concentrate:
Même formule que le Clonex classique, mais dans un format concentré et facile à doser, idéal pour préparer vos propres solutions. Ce produit est idéal pour la production de boutures en masse. Ce produit concentré est un allié idéal pour la production à grande échelle, car il est facile à appliquer et à absorber par les plantes, leur fournissant les nutriments nécessaires à une récupération rapide. Il est important de souligner les utilisations et les avantages du Clonex Gel pour la production de boutures:
CONCLUSION
Les hormones végétales sont des molécules au potentiel de développement considérable pour l’agriculture du futur. Ce sont de petites molécules à faible impact environnemental qui, utilisées correctement, peuvent apporter des bénéfices significatifs à votre production.
Des dizaines d’entreprises se consacrent à la recherche et au développement et communiquent rigoureusement sur tous les avantages que vous pouvez en tirer.
Nouvelles
Texte : Markus Berger
La Slovénie envisage de légaliser le cannabis
La Slovénie prévoit une avancée majeure dans la politique européenne en matière de drogues. Premier pays d’Europe du Sud-Est et de l’Est, la république entend légaliser la consommation privée de cannabis sous certaines conditions.
L’initiative politique émane du Parti de gauche au pouvoir et du Mouvement pour la liberté, un parti social-libéral. Natasa Sukic, députée du Parti de gauche, a expliqué au Parlement que cette proposition vise avant tout à concrétiser la volonté populaire.
Elle vise également à « déstigmatiser » la consommation de cannabis. Le cannabis n’est pas plus dangereux que les substances légales comme le tabac et l’alcool. La réforme a été motivée par des référendums organisés l’année dernière en marge des élections européennes. Une courte majorité de 51,57 % des électeurs slovènes a soutenu la légalisation de la culture et de la possession de cannabis pour usage personnel. 66,71 % ont voté en faveur de la légalisation du cannabis à des fins thérapeutiques.
En conséquence, le Parlement a adopté en juin dernier une loi autorisant la culture de cannabis à des fins médicales sous licence. Un autre projet de loi porte désormais sur la consommation privée.
La réglementation prévue stipule que les adultes seront autorisés à cultiver jusqu’à quatre plants de cannabis par personne, mais pas plus de six par foyer. Parallèlement, une restriction s’applique aux espaces publics : les consommateurs ne sont autorisés à détenir que sept grammes.
Cependant, la limite de stockage autorisée pour les ménages privés est sensiblement plus généreuse : jusqu’à 150 grammes par personne ou 300 grammes par foyer peuvent y être stockés. Cela place la Slovénie bien au-dessus
des limites en vigueur en Allemagne et à Malte, par exemple, où un maximum de 50 grammes est autorisé. En revanche, il sera strictement interdit de fumer du cannabis en présence de mineurs. La vente de cannabis cultivé à domicile restera également interdite. En revanche, toute personne offrant de petites quantités de cannabis à des amis restera dans les limites légales de la réglementation prévue.
Les législateurs accordent une attention particulière à la sécurité routière. À l’instar du taux d’alcoolémie autorisé au volant, des limites
nanogrammes par milligramme de sang, une amende de 300 euros sera infligée. De trois à cinq nanogrammes, cette amende passe à 600 euros, et toute personne au-delà de cinq nanogrammes encourt une amende de 1 200 euros. La Slovénie envoie ainsi un message clair : la légalisation du cannabis ne garantit pas une liberté totale, mais la réglementation reste nécessaire pour protéger la population.
En matière de cannabis sur le lieu de travail, le pays adopte une approche plus libérale que beaucoup d’autres pays. Il est interdit aux
claires vont être introduites pour le cannabis. Ces limites sont d’ailleurs déjà définies : les conducteurs manifestement en état d’ébriété s’exposeront à de lourdes amendes, en fonction de leur concentration de THC dans le sang. Si la concentration atteint jusqu’à trois
employeurs de réaliser des tests de dépistage de THC sur leurs employés, au nom de la « protection des consommateurs ». Tant que les employés ne présentent pas d’effets visibles sur leur santé au travail, ils ne peuvent être ni surveillés ni sanctionnés pour leur consomma-
tion privée. Si la loi est adoptée comme prévu, elle pourrait servir de signal aux autres pays d’Europe du Sud-Est et de l’Est qui ont jusqu’à présent adopté une position restrictive. Pour la Slovénie elle-même, elle marque une étape politique importante sur la voie d’une politique sociale plus libérale.
Sources : www.sn.at ; www.tageblatt.lu
Rapport de culture
Stoney Tark
RAPPORT DE CULTURE DE L’AMARETTO TARMAC AUTO
Banque de semences: Seed Stockers
Variété: Amaretto Tarmac Auto
Génétiques: Amaretto Tarmac x Apollo Black Cherry Auto
Taille du pot: Fabric Pot de 30 litres
Substrat: Atami Coco, Atami Worm Delight et Compost
Engrais: Atami NRG + Bi-Bloombastic (0-8-12)
Temps de croissance: 13 semaines
Hauteur: 98 cm
Environnement: extérieur, Espagne
La graine féminisée a germé dans du sopalin et, après 36 heures, une longue queue duveteuse en est sortie. Comme je cultive en extérieur en Espagne, j’utilise un petit gobelet en plastique pour protéger le semis des insectes et du vent. La graine a germé dans un pot en tissu de 30 litres rempli d’Atami Worm Delight, d’Atami coco et de compost de jardinerie.
Le semis a pris une belle couleur verte et formé une tige robuste. J’ai retiré le gobelet pour permettre à la plante de recevoir un maximum de soleil. Les plantes sont nourries à raison de 3 ml par litre de NRG Growth-C, d’Alga-C et de 2 ml par litre d’ATAzyme.
Au 21e jour, l’Amaretto Tarmac est vigoureuse avec une tige résistante et des premières feuilles épaisses au toucher. J’ai pulvérisé les semis deux fois par jour pour maintenir un taux d’humidité élevé et éviter qu’ils ne se dessèchent à cause des vents chauds.
Après 28 jours de croissance, les nutriments ont été augmentés à 5 ml/l de NRG Growth-C et Algae-C. La plantule pousse rapidement et ses feuilles présentent une forme et une structure à dominante sativa. J’en profite pour attacher la plante et appliquer le LST.
Jour 35: l’Amaretto Tarmac Auto a rempli le pot de 30 litres et produit une tige très épaisse. Je continue de lui donner 5 ml par litre d’engrais et de vaporiser les feuilles deux fois par jour. Je vois déjà les premières préfloraisons; je vais donc lui donner 3 ml par litre de NRG Flower-C et Bloom-C.
L’Amaretto Tarmac pousse maintenant depuis six semaines et est devenue touffue, chaque branche latérale présentant quatre entre-nœuds. Sa structure et son aspect sont trapus, elle est uniforme et symétrique après la taille LST.
Au 49e jour de croissance, une quantité incroyable de poils blancs et de petites têtes commence à se former sur toute la plante. L’espacement internodal est court et compact, mesurant 73 cm de haut à partir du haut du pot. J’apporte 3 ml par litre de Flower-C et Bloom-C et commence à ajouter 2 ml par litre de Bi-Bloombastic. Rapidement, les pistils deviennent longs et pointus, recouvrant la plante de haut en bas.
Les têtes sont énormes et en forme de lance sur
Une quantité importante de résine se forme sur les petites feuilles et tous les pistils commencent à produire des têtes en forme de larmes.
L’Amaretto Tarmac mesure maintenant 87 cm de haut et possède de grosses branches latérales qui deviennent épaisses comme des battes de baseball. Jusqu’à présent, le rendement est très impressionnant.
Au 63e jour, j’arrête les nutriments sauf le Bi-Bloombastic à raison de 5 ml par litre. Les têtes deviennent difficiles à presser et mesurent environ 6,35 cm de diamètre. Chaque tête devient dense et produit davantage de résine chaque semaine. Vues de près, les têtes sont d’un vert clair et les bractées et le calice commencent à se former.
L’arôme au 70e jour peut être décrit comme fruité, floral, avec une note terreuse. Au toucher, mes doigts deviennent collants en raison de la grande quantité de résine produite.
Je continue à lui donner uniquement du Bi-Bloombastic pendant encore deux semaines, puis je rincerai le pot uniquement à l’eau claire afin d’obtenir des têtes au goût optimal et de permettre à l’Amaretto Tarmac de pousser
une dernière fois en consommant les derniers nutriments internes qu’elle pourrait contenir. Après 11 semaines, la plante est superbe et chaque branche latérale est couverte de têtes géantes en forme de lance. Malgré une température de 35 degrés Celsius la plupart du temps et un taux d’humidité élevé, les têtes ne présentent aucun signe de stress thermique ni de moisissure.
L’Amaretto Tarmac est rincée à l’eau claire pendant les 14 derniers jours. Pendant ce temps, les bractées et le calice sont devenus aussi empilés et gonflés que possible. La hauteur finale de la plante est de 94 cm. Elle sera récoltée après 13 semaines de croissance et manucurée fraiche en intérieur pendant 14 jours.
MA CONCLUSION SUR LA CULTURE DE L’AMARETTO TARMAC AUTO
Son rendement est incroyable et chaque branche latérale est remplie à ras bord de têtes givrées, aux arômes fruités, épicés et de cerise.
Je recommande cette variété si vous recherchez une autofleurissante facile d’entretien, à l’odeur discrète et au rendement important.
L’Amaretto Tarmac une semaine avant la récolte.
chaque branche latérale.
Interview
Par Fabrizio Dentini
Daphnée Elisma: “ Le cannabis m’a redonné ma vie”
Daphnée Elisma est une canadienne qui utilise le cannabis médical pour des raisons de santé, dont une anévrée cérébrale et un cancer du sein. Le cannabis l’a ramenée à la vie et, grâce à cette opportunité, elle a commencé à défendre sur toutes les tribunes les intérêts des citoyens qui en consomment à des fins thérapeutiques. Fondatrice de l’association de patients AUBE, c’est un plaisir d’accueillir ses réflexions dans notre journal.
Quel était votre état de santé avant de consommer du cannabis ?
J’ai souffert un’anévrisme cérébrale en 2010. Suite à l’opération du cerveau je suis restée avec des séquelles permanentes, telles que des douleurs et des maux de tête. Le neurochirurgien, à l’époque, m’avait prescrit beaucoup d’opiacés. J’en prenais beaucoup et ma qualité de vie n’était pas très bonne. J’étais très sensible à la lumière, ce qui me provoquait des maux de tête chroniques qui ont eu un impact sur mon travail. Les médecins m’ont donné toutes sortes de choses pour calmer cette douleur qui était incontrôlable. Dans cette même année, je suis tombée sur un médecin qui m’avait parlé de prendre du cannabis car, au Canada, il y avait déjà l’accès au cannabis thérapeutique. Auparavant, moi, je ne prenais aucun cannabis.
Quand avez-vous commencé à consommer du cannabis pour des raisons de santé ?
En 2010, j’ai utilisé le cannabis pour la première fois en fumée. A’ l’epoque, il n’y avait pas tous les producteurs licenciés qu’on a maintenant. Il y en avait que quelques-uns qui fournissaient le cannabis par la poste, par l’entremise d’une référence médicale. J’ai vu que lorsque je fumais, les crises de migraines diminuaient: au but de 10 minutes après la prise, la pression dans la tête diminuait ainsi que les nausées. Le cannabis m’a redonné ma vie diminuant cette douleur et la prise de médicaments qui ne faisaient vraiment pas une bonne carrière. En juin 2014, un mois avant de rentrer à la faculté de droit de mon université au Québec, je reçois un diagnostic de cancer du sein et je me fais opérer.
Avec quelles conséquences ?
Le cancer du sein m’a laissé un sérieux handicap au niveau de motricité. Ça a attaqué les nerfs, donc j’ai le syndrome complexe douloureux chronique, qui a causé une perte de sensibilité au niveau de toute la région concernée et au niveau des doigts. Et là, j’ai été suivie au plus grand centre de recherche en cannabinoïdes à Montréal, Santé Cannabis. A travers Santé Cannabis, j’avais accès à des huiles. Depuis, je mets les huiles de façon topique et je constate une certaine amélioration et bien que ça n’ait pas enlevé le complexe douloureux dont je suis atteinte, ça a calmé la dou-
leur. Je le prends aussi par voie sublingual, parce qu’avec toutes ces douleurs chroniques dans le corps, j’ai développé des problèmes de sommeil. J’ai constaté que le CBD pouvait m’aider.
Comment êtes-vous devenu un activiste du cannabis médical ?
En 2016, je reçois l’appel d’un ami qui est un des cofondateurs de la clinique Santé Cannabis, Adam Greenblatt. Il me dit « Est-ce que tu voudrais venir nous aider à rencontrer le gouvernement pour faire valoir le droit des patients qui utilisent le cannabis? ». J’ai donc commencé à regarder qu’est-ce qui n’allait pas dans le cannabis. Pourquoi est-ce que c’etait aussi cher, pourquoi est-ce que le cannabis n’était pas en pharmacie, pourquoi est-ce que son accès n’est pas le même que celui aux opiacés. J’ai demandé à mon médecin: “ Mais pourquoi est-ce que je ne peux pas aller le chercher à la pharmacie, pourquoi je dois payer de ma poche?” Je ne comprenais pas. Et là, j’ai commencé à lire, je me suis impregnée de toutes les différentes conventions, me préparant pour la Chambre des Communes où j’étais invitée pour présenter la défense des patients.
Qu’avez-vous appris en étudiant le système qui réglemente le cannabis dans votre pays ?
J’ai compris qu’il y avait une discrimination basée sur l’état de santé des gens qui utilisaient le cannabis et donc que, pour traiter le même état de santé, le cannabis n’avait pas le même traitement que les opiacés. J’ai compris que c’était sérieux et que j’allais présenter cet argument à qui voulait l’entendre, dont le gouvernement, dont les médias, dont les patients, pour les informer de leurs droits et pour demander que l’État puisse cesser cette discrimination dont sont victimes les gens qui utilisent le cannabis. Dans mes recherches, j’ai compris, que la Cour Suprême du Canada et d’autres cours à travers le monde - ont statué que ces patients utilisent le cannabis pour une situation de nécessité médicale. Donc, je considérais que c’était une violation sérieuse des droits de l’homme de vouloir taxer le cannabis alors qu’on ne taxait pas les autres médicaments au Canada.
Combien de cannabis utilisez-vous sur base quotidienne et avec quelles dépenses économiques ?
Une fiole d’huile de 30 millilitres et disons 90 grammes au mois me coûtent 600 dolars à peu près, sans aucun remboursement ni couverture d’assurance. Des fois, j’achète plus, des fois, j’achète moins. Il y a eu une période où j’ai diminué énormément parce que le coût de la vie qui augmentait, l’inflation, aussi, on le sentait. On est conscient que ce médicament n’est pas pour celles et ceux qui sont moins aisé-es, à moins d’être quelqu’un des forces armées canadiennes. Les forces armées canadiennes ont accès à ces soins remboursé. Nous, le commun des mortels, n’avons pas de remboursement du cannabis.
Comment le Canada traite-t-il ses citoyens qui consomment du cannabis à des fins médicales ?
Notre pays ne respecte pas son obligation internationale au niveau du droit de la santé. Le Canada est tributaire de plusieurs traités qu’il a signé à l’international pour donner accès à ces soins et améliorer la question du droit de la santé. Les États ne peuvent pas entraver l’accès aux soins et ne pas respecter les engagements au niveau de toutes les restrictions légales et administratives. Le Canada a donc bien légalisé cet accès au cannabis par nécessité médicale, mais le combat est loin d’être gagné.
Pourquoi ce combat est loin d’être gagné ?
Parce qu’il y a une discrimination sérieuse qui existe.
Que pouvez-vous nous dire de votre expérience aux Nations Unies ?
Pour la première fois, lorsque je suis allée à Vienne, j’ai constaté qu’au niveau international, il semble y avoir un dialogue de sourds. Sur le droit international, les États se lavent les mains: certains États qui ont légalisé disent : « On a légalisé, le problème est réglé ». Mais c’est faux. Par exemple, depuis octobre 2024, au Canada, il y a une nouvelle loi qui s’appelle le PharmaCare Act. Le Pharmacare Act, acte que le Canada s’est engagé à donner l’accès à une couverture universelle pour les médicaments. Et sans aucune surprise, le cannabis ne se trouve pas dans la liste des médicaments qui seront couverts dans ce Pharmacare. C’est le paradoxe.
Expliquez-moi...
Depuis fort longtemps le cannabis est victime de
“CERTAINS ÉTATS DISENT : « ON A LÉGALISÉ, LE PROBLÈME EST RÉGLÉ » MAIS C’EST FAUX”
différents paradoxes. On légalise, on taxe, on crée des systèmes pour donner un accès médical à des médicaments, mais le cannabis ne se trouve pas parmi ces soins. Le cannabis, c’est l’enfant mal aimé. On fait toujours semblant qu’on va l’aimer, mais dans les faits, est-ce qu’on l’aime vraiment, ou il est toujours sujet à toutes sortes de discriminations?
Dans votre pays, il est possible de cultiver son propre médicament, mais aussi de le faire cultiver par une autre personne si le patient n’est pas en mesure de le faire lui-même. Pourquoi pensez-vous que cette option soit tellement importante?
La question financière est suprême. Il y a eu des discussions, il y a encore certaines craintes que ce régime de cannabis médical puisse être complètement enlevé. C’est une crainte que les patients puissent perdre cet accès, ce droit à faire pousser eux-mêmes ou à désigner une personne ou encore d’aller le chercher chez un producteur avec licence. C’est une question des droits de l’homme par rapport aux droits de la santé. C’est une question de liberté, aussi. Tout le monde n’a pas les moyens d’acheter, d’autant plus que le produit est taxé. Les pays qui taxent mettent des obstacles aux droits de la santé des gens. Ce que le gouvernement fait depuis le début, de taxer le cannabis pour les malades, c’est une grande violation des droits de l’homme. Et c’est là que je dis que c’est une discrimination basée sur l’état de santé.
Parce que vous disez que c’est très bien de garder la taxe sur le cannabis récréatif, mais il faut l’enlever tout de suite sur la cannabis medicale...
C’est ça, le combat. Les médicaments ne sont pas taxés au Canada donc pourquoi seulement le cannabis est taxé?
Entre les lignes vous dites que la légalisation n’a pas vraiment changé votre vie quotidienne. Vous payez toujours le même prix d’il y a dix ans...
Le Canada, n’a pas fait les efforts nécessaires pour entendre la voix des patients. Encore aujourd’hui, en 2025, je constate que la voix des patients n’est pas prise en considération. Et donc, ça fait en sorte que le combat n’est pas terminé et que nous allons continuer, au niveau des Nations Unies, à demander que le Canada puisse respecter ces différents traités et arrêter de taxer donnant un vrai accès équitable et juste au cannabis à ses patients qui utilisent par, encore une fois, nécessité médicale. Nous devons voir arriver au Canada le cannabis en pharmacie.
En 2025, nous avons connu déjà 100 ans de prohibition. Quels sont donc, les défis internationaux à relever pour rétablir le cannabis au sein de la société contemporaine?
Je crois qu’il y a un effort d’harmonisation globale qui est nécessaire. Lorsqu’on va à la Commission des Narcotiques et des Drogues, toutes les drogues sont mises sous le même chapeau, c’est un mélange. Le cannabis doit avoir sa propre place au niveau du droit international. Il y a besoin d’une approche globale à l’accès au cannabis basée sur les droits de l’homme.
Dans quelle mesure un accès libre et simple au cannabis est strictement lié au respect des droits humains?
Le droit de la santé, c’est un droit qui est fondamental au niveau des droits de l’homme. Un pays ne peut donc pas mettre des obstacles à ce droit à la santé en empêchant ses citoyens d’avoir accès à cette médication. Tout État qui ne veut pas inclure le cannabis à son arsenal de droits et permettre à ses citoyens d’en avoir accès commet une violation grave des droits de l’homme, aux droits de la santé.
Cultivez
Stoney Tark
LE GUIDE DU DÉBUTANT POUR LA CULTURE DE CANNABIS
SOUS TENTE
Si vous débutez dans la culture de cannabis indoor, l’une des solutions les plus simples et les plus pratiques pour vous lancer est d’utiliser une tente de culture. Fabriquées en mylar réfléchissant avec un extérieur noir, les tentes de culture s’installent rapidement et sont disponibles en différentes formes et tailles.
Dans cet article, je vous explique tout ce que vous devez savoir sur les tentes de culture, notamment l’équipement à y installer, le nombre de plantes autorisées et les facteurs environnementaux optimaux.
• Les tentes de culture sont disponibles en différentes tailles.
• Elles permettent de contrôler facilement l’environnement de culture.
• Les tentes sont idéales pour les semis, les clones ou le séchage des têtes de cannabis.
• Elles peuvent être livrées facilement à domicile.
• Elles font économiser l’aménagement d’une pièce et évitent le perçage des murs et des plafonds.
• Elles peuvent être placées dans une chambre en y restent bien cachées.
LES AVANTAGES D’UNE TENTE DE CULTURE INDOOR
Si vous envisagez d’aménager un espace de culture indoor, vous avez généralement le choix entre aménager une chambre d’amis, une cave ou un grenier, utiliser un placard à vêtements ou acheter une tente de culture.
Aménager une pièce peut être coûteux, prendre du temps et, si vous n’êtes pas propriétaire de la maison ou de l’appartement, être risqué, car cela peut endommager les murs et les plafonds. Vous trouverez ci-dessous une liste de tous les avantages liés à l’utilisation d’une tente de culture.
• Les tentes de culture peuvent être montées et démontées en 20 minutes.
• Elles offrent un intérieur opaque, améliorant ainsi l’intensité lumineuse à l’intérieur.
• L’installation de ventilateurs d’extraction et de filtres à charbon est simple.
• Leur extérieur noir assure la discrétion.
QUEL ÉQUIPEMENT INTÉGRER À UNE
TENTE DE CULTURE?
Une fois la tente installée, vous remarquerez des ouvertures en haut et en bas pour vos équipements.
Tout le matériel nécessaire pour débuter en culture est décrit ci-dessous.
EXTRACTEUR D’AIR
L’extracteur est le ventilateur qui aspire l’air de la tente de culture par le haut. Il sera relié au filtre à charbon actif par un conduit en aluminium et est conçu pour être suspendu au sommet de la tente.
FILTRE À CHARBON ACTIF
Le filtre à charbon actif purifie l’air intérieur de la tente et en éliminent les odeurs indésirables quand il est expulsé à l’extérieur.
CONDUITS EN ALUMINIUM
Les conduits permettent d’assurer l’étanchéité entre vos différents équipements. Ils sont disponibles en différentes dimensions, selon la taille de l’extracteur, du filtre à charbon et du ventilateur en ligne.
LAMPES DE CULTURE
Vos lampes de culture sont généralement de type LED, HPS ou MH et doivent être suspendues au centre de la tente de culture, idéalement à 60 cm au-dessus du sommet des plantes. Elles doivent être solidement fixées au sommet de la tente à l’aide de chaînes et de crochets métalliques.
CHAÎNES ET CROCHETS
Une solution solide, sûre et fiable pour suspendre vos équipements de culture en toute sécurité. Les lampes de culture sont réglables en hauteur grâce à des chaînes et des crochets métalliques.
VENTILATEURS OSCILLANTS
Les ventilateurs oscillants sont le meilleur moyen de produire un courant d’air frais. Ils peuvent être placés au fond de la tente ou fixés aux poteaux à l’aide d’un clip.
HYGROMÈTRE
Un appareil numérique à placer à l’intérieur de la tente de culture pour surveiller la température et l’humidité.
COMBIEN DE PLANTES PEUVENT ENTRER DANS UNE TENTE DE CULTURE?
Le nombre de plantes que vous pouvez placer dans votre tente de culture dépend de sa taille.
Vous trouverez ci-dessous un guide pour déterminer le nombre optimal de plantes.
•
TEMPÉRATURE ET TAUX D’HUMIDITÉ CORRECTS
Les plantes de cannabis nécessitent des températures et des taux d’humidité différents selon leur stade de croissance. Vous trouverez ci-dessous les paramètres environnementaux à respecter.
• 24 degrés Celsius et 70 % d’humidité relative pendant la phase semis (18/6)
• 24 degrés Celsius et 70 % d’humidité relative pendant la croissance végétative (18/6)
• 2-24 degrés Celsius et 50 % d’humidité relative pendant la floraison (12/12)
• 22 degrés Celsius et 40-50 % d’humidité relative en fin de floraison (12/12)
MES DERNIÈRES RÉFLEXIONS
Les tentes de culture sont la solution la plus simple pour débuter dans la culture indoor. Discrètes, faciles à installer et à nettoyer, elles offrent un environnement de culture étanche à l’air et à la lumière. Elles évitent d’aménager une chambre, un grenier ou une cave et se démontent facilement en cas d’urgence.
Assurez-vous de bien suspendre tout votre matériel et d’empêcher toute source de lumière extérieure de pénétrer dans la tente une fois les lumières éteintes. Gardez votre tente de culture bien rangée et lavez-la toujours soigneusement à l’eau de Javel après chaque récolte.
Cette grande tente peut accueillir deux lampes de culture LED.
Reportage
Texte et photos: Derrick Bergman
L’EXPÉRIENCE DE LA DUTCH WEED
Soft Secrets a rendu visite à des cultivateurs agréés
Beaucoup de gens pensent que le cannabis est légal aux Pays-Bas, mais ce n’est pas le cas. La possession et la vente sont tolérées dans le cadre de règles strictes, mais la culture et la fourniture des coffeeshops restent illégales. Une expérience officielle menée dans dix municipalités teste actuellement la réglementation de l’ensemble de la chaîne. L’un des dix cultivateurs agréés, Hollandse Hoogtes, a ouvert ses portes à Soft Secrets!
Notre guide s’appelle Karma. Il est le fondateur de la banque de semences Karma Genetics. Il est également responsable de la génétique chez HH. Nous avons commencé par la salle des plantes mères, suivie de la salle de boutures, puis de trois salles avec des plantes à différents stades de floraison.
Tout était impeccablement propre et les plantes pouvaient être déplacées d’une salle à l’autre grâce à un système de transport très pratique. La dernière salle que nous avons visitée était remplie de plantes sur le point d’être récoltées; l’odeur y est irrésistible. Dans la zone de taille, des dizaines d’employés travaillaient à la taille. La pesée et l’emballage étaient également effectués à la main. HH utilise également des machines de taille, mais nous ne les avons pas vues en fonctionnement pendant la visite.
Lors de notre visite, il y avait quinze salles de culture, avec un projet d’extension à plus de vingt lors de la deuxième phase. HH cultive dans de la laine de roche et du substrat de coco. Karma explique: “Au début, la présence de moisissures était très faible mais la culture bio en terre présente un risque. Avec la laine de roche et le coco, on peut cultiver beaucoup plus proprement et satisfaire aux exigences de la NVWA.” (La NVWA est l’agence gouvernementale néerlandaise qui inspecte les cultivateurs agréés. – ndlr.) La partie de l’installation abritant les immenses cuves de nutriments ressemblait à une usine. À propos des nutriments, Karma a déclaré: “Nous cultivons avec des engrais de synthèse, selon nos propres recettes. Les produits proviennent de différentes marques.”
Les plantes récoltées sont séchées pendant 14 à 18 jours en moyenne, puis affinées pendant au moins quatre semaines. Outre l’herbe, Hollandse Hoogtes produit également des pré-roulés, du haschisch frais lyophilisé à base de plantes entières et du rosin sous diverses formes.
INFOS ET CHIFFRES SUR HOLLANDSE HOOGTES*
LOCALISATION: BEMMEL, PROVINCE DE GELDERLAND
SITE WEB: WWW.HOLLANDSEHOOGTES.NL
NOMBRE D’EMPLOYÉS: 144
NOMBRE DE MÈTRES CARRÉS DE PLANTES EN FLORAISON: 3.500 M2
Pesage et emballage des produits en paquets d’1 gramme.
Salle de séchage et d’affinage.
Des joints pré-roulés près à être vendus.
La plupart des tailleurs viennent d’Europe de l’est.
Avant l’emballage.
Cultivez
Stoney Tark
Mon expérience avec la nouvelle gamme d’engrais Veganic d’Atami
De nombreuses marques proposent des produits bio pour la culture et au fil des ans, je les ai tous essayés. Cependant, Atami a récemment travaillé au développement d’un produit 100 % vegan conçu pour la culture en terre.
J’ai eu le plaisir d’utiliser cette gamme de nutriments dans des cultures indoors et outdoors. Ils ont vraiment visé juste et proposent un produit exceptionnel.
DE QUOI EST COMPOSÉE LA GAMME VGN?
Les ingrédients sont des acides aminés, des sucres et des composés organiques, qui constituent tout ce dont les micro-organismes bénéfiques ont besoin pour se développer. La gamme VGN est un produit en quatre parties qui fournit à vos plantes tous les nutriments primaires et secondaires essentiels, ainsi que des oligo-éléments.
• Moins de besoins en engrais organique.
• Améliore le goût et la qualité globale des cultures.
LE RÔLE DES BACTÉRIES
BÉNÉFIQUES DANS LA CULTURE DU CANNABIS BIO
Les bactéries aérobies prospèrent dans des environnements riches en oxygène et sont classées comme micro-organismes bénéfiques. Une culture en terre riche en milliards de micro-organismes et de bactéries présente de nombreux avantages, présentés ci-dessous.
• Elles améliorent l’absorption et la disponibilité des nutriments.
• Accélèrent le processus de décomposition.
• Régulent les hormones végétales.
• Combattent les bactéries nocives et les agents pathogènes présents dans le sol.
L’IMPORTANCE DU RÉSEAU TROPHIQUE DU SOL
Lors de la culture du cannabis en terre, tant que vous nourrissez les microbes, les champignons et les micro-organismes bénéfiques, ils feront tout le travail pour la plante: fournir des nutriments, lutter contre les maladies et les agents pathogènes et accélérer le processus de compostage.
Les bactéries aérobies et les micro-organismes bénéfiques forment une relation symbiotique avec les racines d’une plante de cannabis, ce qui favorise une masse racinaire accrue et la capacité de puiser et de convertir les nutriments selon les besoins de la plante.
• Les micro-organismes et les champignons lient et maintiennent les particules du sol ensemble.
• Cela améliore la rétention d’eau et le drainage dans une culture en terre.
• Augmente l’absorption d’eau et retient davantage l’humidité.
• Les bactéries probiotiques décomposent la matière organique.
• Permet au sol de retenir davantage de carbone.
• Augmentent significativement la masse racinaire.
• Recyclent la matière organique et la transforment en nourriture.
• Améliorent la structure du sol et la rétention d’eau.
• Réduisent le stress hydrique et la résistance à la sécheresse.
LA GAMME D’ENGRAIS VGN
VGN 5-2-2: Un produit riche en azote et contenant des oligo-éléments chélates, conçu pour être utilisé pendant la phase de croissance (18/6). Son utilisation garantit des plantes vertes, saines et vigoureuses.
VGN 2-2-4: Un produit riche en potassium, qui augmente la résilience des plantes, et en matière organique.
VGN 1-4-4: Un produit riche en phosphore et en potassium. Conçu pour la floraison, il favorise une préfloraison abondante et des têtes denses et givrées en 12/12.
VGN CALMAG : Un produit qui apporte aux
plantes du calcium et du magnésium, nutriments secondaires après l’azote, le phosphore et le potassium. Le Cal Mag favorise la solidité des branches latérales et des tiges, et améliore la production de chlorophylle.
MES 3 MEILLEURS CONSEILS POUR UTILISER LE VGN
Voici mes trois meilleurs conseils pour utiliser la gamme VGN d’Atami, tant indoor qu’outdoor.
Conseil #1 - Combinez avec de la terre
Pour obtenir des résultats optimaux et favoriser un réseau trophique florissant, utilisez la gamme VGN en combinaison avec un mélange de terre, de compost et de vermicompost. J’ai constaté que ce mélange fonctionne incroyablement bien et produit les cannabis les plus savoureux que j’aie jamais cultivés.
Conseil #2 - Recyclez votre terre
Recyclez votre terre est un excellent moyen de réduire les coûts et de continuer à exploiter les micro-organismes et bactéries bénéfiques. Plus besoin de retourner au magasin de culture et de transporter de lourds sacs de terreau!
Conseil #3 - Vérifiez le pH
Les engrais VGN étant riches en acides aminés, assurez-vous de vérifier le pH de votre solution nutritive avant d’arroser vos plantes. Pour une absorption optimale des nutriments, visez un pH compris entre 6 et 7.
MON AVIS SUR LA GAMME VGN D’ATAMI
J’ai remarqué que le sol parait surchargé, ce qui donne naissance à une masse racinaire prolifique à la structure blanche et duveteuse.
Pendant la phase végétative, toutes mes plantes étaient saines et éblouissantes, d’un vert éclatant, et leur odeur me semblait bien plus aromatique.
Une fois les plantes en floraison, la production de résine est incroyable, ce qui est toujours un bon signe. Mes feuilles en éventail étaient couvertes de trichomes et de résine, et quand j’ai ouvert la tente, l’arôme était exceptionnel. Au moment de la récolte, l’arôme dans la tente était exceptionnel. Chaque feuille, y compris les grandes feuilles, a pu être utilisée pour faire un excellent haschisch. Les ciseaux étaient remplis de haschisch collant. Les têtes étaient toutes denses, collantes et avaient des teintes vertes, violettes et roses.
Cette plante d’Ice Cream Cake dégouline de résine et dégage une odeur exceptionnelle.
Une
Cultivez
Par Mr. José info@mrjose.eu
Un régime hydrique parfait: la clé du succès
Le régime hydrique est la façon dont les plantes gèrent l’eau. Il s’agit essentiellement de l’équilibre entre son absorption et les pertes. Lorsque cet équilibre est atteint, les plantes reçoivent suffisamment de nutriments, la photosynthèse se déroule sans problème et les rendements augmentent. Examinons de plus près comment surveiller et optimiser le régime hydrique. Tout cultivateur sait que l’eau est essentielle à la croissance et au développement des plantes. Les cultivateurs expérimentés savent également qu’il ne suffit pas de vérifier si les plantes ont suffisamment d’eau. Pour obtenir la meilleure récolte possible, tant en quantité qu’en qualité, il est judicieux de surveiller le régime hydrique beaucoup plus attentivement. Vous obtiendrez ainsi des informations précieuses, difficiles à obtenir autrement.
FONCTIONS DE L’EAU DANS LA PLANTE
Une plante de cannabis en bonne santé est composée d’environ 80 à 90 % d’eau, qui remplit de nombreuses fonctions vitales tout au long de sa vie. Tout d’abord, l’eau assure la turgescence, permettant à la plante de conserver sa fermeté et son port vertical. Lorsque la plante perd sa turgescence, cela se manifeste rapidement par le flétrissement des feuilles.
L’eau contribue également à réguler la température et sert de moyen de transport aux nutriments du substrat de culture vers toutes les parties de la plante. Enfin, l’eau est un élément essentiel du processus de photosynthèse.
La plupart des cultivateurs arrosent leurs plantes dès qu’il est clair que l’eau disponible est épuisée. Cela offre aux plantes des conditions acceptables et réduit le risque de surarrosage. Cependant, cela ne garantit pas une absorption maximale des nutriments ni une activité photosynthétique optimale. En revanche, un arrosage trop fréquent ou trop abondant, sans assurer un apport suffisant en oxygène au niveau des racines, est bien pire et compte parmi les erreurs les plus courantes. Compte tenu du rôle crucial de l’eau dans la vie d’une plante, sa consommation doit être surveillée de près.
RÉGIME HYDRIQUE ET PHOTOSYNTHÈSE
La consommation d’eau est directement liée au taux de photosynthèse. La mesure du taux de photosynthèse étant complexe et nécessitant un équipement de pointe pour suivre l’absorption de CO2, le suivi de la consommation d’eau est un excellent moyen de déterminer si la photosynthèse se déroule comme prévu. L’eau pénètre dans la plante par les racines, circule dans son système vasculaire et atteint tous les tissus. Avec l’eau, les nutriments dissous sont transportés vers toutes les parties de la plante. Pour que l’eau et les nouveaux nutriments pénètrent dans la plante, l’eau précédemment absorbée doit quitter la plante. Cela se produit par transpiration, processus par lequel l’eau est libérée par les stomates, de petites ouvertures situées principalement sur la face inférieure des feuilles.
Dans les systèmes hydroponiques, la consommation d’eau est généralement plus élevée qu’en terre.
Ainsi, l’eau sort de la plante sous forme de vapeur et augmente l’humidité du milieu environnant. Parallèlement, les stomates permettent aussi les échanges gazeux comme l’entrée du dioxyde de carbone et la libération de l’oxygène produit par la photosynthèse. Le mouvement de l’eau des racines vers les stomates est appelé flux de transpiration. Sa vitesse peut être régulée par la plante grâce à l’ouverture et à la fermeture des stomates. Un avantage majeur est que l’absorption de l’eau ne nécessite pratiquement aucune énergie. Une fois les stomates ouverts, l’évaporation de l’eau des feuilles crée une pression négative dans les tissus vasculaires, qui aspirent une quantité équivalente d’eau de la zone racinaire, à condition qu’elle soit disponible en quantité suffisante. Il en ressort clairement que la vitesse de la transpiration influence fortement l’absorption des nutriments, car c’est le flux d’eau qui les transporte de la zone racinaire vers les parties aériennes de la plante. Parallèlement, l’ouverture des stomates détermine la quantité de dioxyde de carbone pouvant pénétrer dans les feuilles. Si les stomates sont fermés, l’absorption de CO2 et la transpiration sont fortement réduites, ce qui ralentit la photosynthèse. Le débit de la transpiration détermine donc non seulement la consommation d’eau, mais aussi, indirectement, l’efficacité de la photosynthèse et la croissance globale de la plante.
CONSOMMATION D’EAU OPTIMALE
Maintenant que nous savons que la consommation d’eau peut indiquer le bon fonctionnement de la photosynthèse, il est utile de disposer d’une référence pour la quantité optimale d’eau consommée par mètre carré en 24 heures. Bien sûr, la consommation varie selon le stade de croissance, mais pour des plantes matures sous un éclairage intense et dans des conditions optimales, la plage optimale est estimée à 8-12 litres/ m²/jour. En phase végétative, la consommation d’eau est généralement inférieure, de 3 à 6 litres/ m²/jour.
Ces valeurs doivent être considérées principalement comme des lignes directrices. Même avec une consommation plus faible ou plus élevée, il est possible de créer les conditions favorables aux plantes. Personnellement, j’ai trouvé ces repères très utiles pour optimiser mes pratiques de culture et planifier la capacité de ventilation lors de la conception de petits espaces de culture. Vous savez maintenant comment les plantes régulent elles-mêmes la vitesse du flux de transpiration et donc leur consommation d’eau. Mais que faire si vous constatez que vos plantes consomment beaucoup trop peu d’eau, ou au contraire, plus que prévu?
PRENEZ LE CONTRÔLE DU FLUX DE TRANSPIRATION
Bien que la photosynthèse soit un processus extrêmement complexe, il existe un “point de
Presque tous les cultivateurs apprécient un bon rendement et une qualité élevée.
Les problèmes de nutriments apparaissent généralement d’abord sur les feuilles.
contrôle” qui agit à la fois comme frein et accélérateur: les stomates. Une fois que vous avez compris leur fonctionnement, vous contrôlez une grande partie de la croissance des plantes.
Les stomates s’ouvrent principalement pour permettre l’absorption de dioxyde de carbone, mais la transpiration aide également les plantes à maintenir une température optimale. Pour maintenir le flux de transpiration, il est nécessaire de garantir une température adéquate de l’air et des feuilles.
Les luminaires LED modernes sont dépourvus de la partie infrarouge du spectre qui réchauffait autrefois la surface des feuilles sous les lampes HPS, halogènes métal ou plasma. Alors que ces anciennes lampes rayonnaient une grande partie de la chaleur directement vers les plantes, les LED accumulent la chaleur principalement au-dessus d’elles. Une bonne circulation de l’air est donc essentielle: elle contribue à réchauffer les feuilles à la température idéale, à ouvrir les stomates et à permettre à la fois la circulation de l’eau et l’absorption du CO2
Un autre facteur clé est l’humidité relative. Si elle est trop élevée, la transpiration ralentit car la vapeur d’eau est libérée plus lentement dans de l’air humide. En général, la transpiration est plus rapide dans un environnement chaud et sec que dans un environnement frais et humide. Ainsi,
si la transpiration semble lente à des températures diurnes de 24 à 28 °C, essayez de réduire l’humidité relative et augmentez-la si nécessaire par temps plus sec.
Les courbes de déficit de pression de vapeur (DPV) recommandées peuvent servir de guide, car elles combinent l’humidité et la température en une seule valeur. Gardez toutefois à l’esprit que la température de la culture elle-même est tout aussi importante que la température de l’air. En pratique, le suivi de la consommation d’eau est souvent un indicateur plus fiable, car mesurer la température des feuilles n’est pas toujours facile ni précis. Lorsque vous ajustez l’humidité, effectuez les changements progressivement –par exemple, réduisez-la de 5 points de pourcentage – et observez la différence de consommation d’eau au cours des 24 à 48 heures suivantes.
Enfin, n’oubliez pas que l’énergie lumineuse et le dioxyde de carbone sont également des moteurs fondamentaux de la photosynthèse. Même si vous parvenez à optimiser la transpiration et l’absorption des nutriments par la température, l’humidité et l’irrigation, cela ne sera pas efficace sans suffisamment de lumière et de CO2. Les plantes à fleurs matures doivent recevoir 30 à 40 DLI (ce qui, sur une photopériode de 12 heures, correspond à environ 700 à 1 000 µmol/m²/s PPFD) et la concentration en CO2ne doit pas descendre en dessous de 700 ppm. Idéalement, les
: La transpiration commence par des racines saines. Apportez-leur suffisamment d’oxygène.
LA CONSOMMATION D’EAU
EST DIRECTEMENT LIÉE AU TAUX DE PHOTOSYNTHÈSE
niveaux de CO2 devraient être proportionnels à l’intensité lumineuse. Si ces valeurs ne vous disent rien, nous vous recommandons de consulter nos précédents articles pour plus de détails.
QUAND LA TRANSPIRATION EST LENTE
Les cultivateurs autosuffisants ne recherchent pas nécessairement une efficacité et un rendement très élevés. Ils recherchent généralement une qualité optimale avec un investissement minimal en équipement et des coûts de fonctionnement réduits. Il est donc naturel que, dans des conditions de faible intensité lumineuse ou de basses températures, la consommation d’eau soit bien inférieure aux valeurs mentionnées précédemment.
Dans ce cas, cependant, les plantes peuvent ne pas recevoir suffisamment de nutriments et présenter des symptômes de carences. Les feuilles peuvent changer de couleur (jaunissement, chlorose internervaire ou palissement général), la croissance et la floraison peuvent ralentir, et les plantes perdent globalement de leur vitalité. La première étape consiste à identifier correctement le problème et à exclure d’autres causes possibles
telles que des parasites, des maladies ou un environnement racinaire inadapté (pH incorrect, manque d’oxygène ou surfertilisation).
Quand le flux de transpiration ralentit, moins de nutriments atteignent naturellement la plante. La solution consiste à augmenter la concentration de nutriments dans le substrat de culture ou l’eau d’irrigation. C’est simple: les plantes reçoivent des nutriments dissous dans l’eau. Si elles consomment moins d’eau, elles absorbent également moins de nutriments.
Pour fournir la même quantité de nutriments dans un volume d’eau plus petit, il faut augmenter leur concentration. Gardez toutefois à l’esprit que les plantes sont très sensibles à la nutrition et qu’une surfertilisation peut parfois avoir des conséquences plus graves qu’une sous-fertilisation. Augmentez progressivement les concentrations, par exemple d’environ 20 %, et observez attentivement la réaction des plantes. Assurez-vous également qu’elles consomment réellement les nutriments dont elles disposent. Un moyen simple de le vérifier est de mesurer régulièrement l’EC du ruissellement de votre substrat de culture.
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Actualités cannabiques françaises
LA CAMPAGNE
ANTI-CANNABIS DE LA MILDECA
Le gouvernement a déjà produit plusieurs campagnes contre le cannabis. En 2021, alors que Gérald Darmanin était ministre de l’intérieur et Jean Castex premier ministre, le gouvernement avait lancé une campagne anti-cannabis intitulée « Derrière la fumée ». Elle avait été diffusée à la télévision et en ligne, dans la presse nationale et régionale et avec des affiches sur l’ensemble du territoire. Le gouvernement avait refusé de communiquer le budget de cette grande campagne contre le cannabis. Au début de l’année 2025, Bruno Retailleau avait également lancé une campagne pour culpabiliser les consommateurs. La nouvelle campagne intitulée « Jeunes et Cannabis » a été produite par la MILDECA (Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Conduites Addictives.) 3 vidéos de 30 secondes ont été réalisées l’agence Madame Bovary. Dans chaque vidéo, les inconvénients du cannabis sont mis en avant. « Elle vient en appui du plan gouvernemental de lutte contre la criminalité organisée qui comprend un volet sur la prévention, la consommation entretenant les trafics » nous explique la MILDECA.
La première vidéo met en scène deux jeunes basketteuses, la deuxième, deux lycéens et la troisième, un couple d’amoureux. Dans chaque vidéo, un des personnages propose de fumer un joint. Puis, les effets négatifs du cannabis sont énumérés. pour cette campagne, es sciences comportementales ont été utilisées pour mieux communiquer avec les jeunes. A la fin de chaque vidéo, un message nous rappelle que le cannabis est illégal. La campagne a été financée grâce à l’argent confisquée aux trafiquants : « Toute la campagne a été financée par des crédits provenant de la confiscation des avoirs criminels des trafiquants condamnés. »
LA TRIBUNE DE LA JULIETTE MÉADEL, MINISTRE DE LA VILLE
DANS LE FIGARO
Le gouvernement français est en guerre contre la consommation de cannabis. La ministre de la ville veut poursuivre cette politique très répressive mais, contrairement au tandem Retailleau-Darmanin, elle s’intéresse également à la prévention.
Juliette Méadel, ministre de la Ville, a publié le 22 aout dernier une longue tribune dans le Figaro intitulée : « Face aux ravages de la drogue, atta-
quons-nous à la consommation » Juliette Méadel veut lutter contre la consommation de drogues mais elle n’apporte aucune idée nouvelle. Elle propose de reboucher les trous dans les immeubles, de réparer les ascenseurs utilisés par les dealers et d’effacer les menus inscrits sur les murs des cités. La ministre propose, en prenant modèle sur l’Islande, la mise en place de couvres-feux à partir de 22 heures pour les personnes de moins de 16 ans et le financement d’équipements sportifs pour éviter le désœuvrement. La ministre Juliette Méadel n’apprécie pas l’odeur du cannabis : « Voir ce que l’on voit implique désormais de dire les choses : ce que nous voyons dans nos rues, dans nos villes où la présence des stupéfiants est partout, y compris dans l’air qui sent le cannabis à tous les coins de rue, soulève, pour nos civilisations, une question existentielle. »
UN FRANÇAIS INCARCÉRÉ EN MALAISIE
POUR DU CANNABIS
Tom Félix est un français de 33 ans emprisonné depuis plus de deux ans en Malaisie dans des conditions inhumaines. En Malaisie, le trafic de drogues est fortement réprimée et la peine de mort est toujours en vigueur.
Tom Félix a été arrêté le 9 aout 2023 par la police locale sur une île au nord-ouest de la Malaisie appelé Langkawi. Il est accusé de possession et de trafic de stupéfiants. Tom se dit innocent. Du cannabis a été trouvé chez lui mais il appartenait à son colocataire qui a reconnu les faits. Tom Félix a pourtant été maintenu en détention. Les conditions sont beaucoup plus dures que dans les prisons françaises. Tom est enfermé dans la prison de Pelvis. Il partage sa cellule en béton avec 25 personnes. La cellule n’a pas de fenêtre et Tom ne sort jamais. Il n’a pas de télévision mais il peut lire des livres. Son procès a été repoussé à fin septembre 2025 et Tom Félix ne devrait pas sortir avant 2026. Ses proches sont très inquiets pour sa santé. Tom a les poumons très fragiles. Il a déjà été malade plusieurs fois, notamment de la gale. La nourriture est souvent avariée. Tom serait victimes de violences physiques et psychologues. La médiatisation de son affaire a déplu aux autorités et même la presse locale est contre lui.
Emmanuel Macron a promis d’intervenir. Les parents de Tom Félix, enseignants à Singapour, se sont entretenus avec le président le 30 mai dernier. « Il nous a dit que c’était inadmissible et que ça durait depuis trop longtemps. Il a dit qu’ils allaient intervenir politiquement. J’espère que ces paroles vont être suivies d’actes et que, surtout, ça va aboutir à la libération de Tom parce qu’il n’en peut plus, il est fatigué » a déclaré Sylvie Félix, la mère de Tom.
Cultivez
Par Jorge Cervantes jorge@marijuanagrowing.com
Pourquoi les savoirs sur le cannabis ont besoin d’un sanctuaire digital protégé
Après quatre décennies de lutte face à la censure et la persécution, il est temps de créer un abri sûr dont notre communauté a désespérément besoin.
En 1983, j’avais 30 ans et je me suis retrouvé face à une dure réalité: aucun éditeur ne voulait toucher à mon livre sur la culture du cannabis indoor. Armé de mon seul ordinateur Kaypro et de deux disquettes 64 Ko, j’ai composé mon livre à la main chez Nickel Ads, un prestataire de services local de Portland. Travaillant frénétiquement durant des heures avec ma femme, nous avons assemblé les pages autour d’une table en bois et en tournant autour d’innombrables fois pour assembler ce qui allait devenir la “Bible” de la culture du cannabis.
Quarante-deux ans plus tard, à 72 ans, je suis confronté à un défi terriblement similaire. La censure menace à nouveau les savoirs sur cannabis, mais cette fois, l’ennemi n’est pas seulement la prohibition gouvernementale. Il s’agit de la suppression algorithmique, des politiques des plateformes en ligne rédigées dans les salles de conseil de la Silicon Valley et des magnats de la technologie qui suppriment des décennies de travaux scientifiques d’un simple clic.
C’est pourquoi je lance une initiative inédite: une communauté privée et centrée sur la science dédiée au cannabis, conçue comme une forteresse contre la persécution numérique. Pour marquer ce moment charnière, je publierai un e-book gratuit le jour de mon 72e anniversaire, le 10 octobre, qui présente la culture du cannabis non seulement comme une compétence, mais aussi comme un droit humain fondamental.
La nouvelle ère de la prohibition digitale
Les parallèles entre 1983 et 2025 sont frappants, mais les défis actuels sont plus vicieux. Pendant la “guerre contre la drogue”, je connaissais mes ennemis: les agents de la DEA, les lois RICO, les gouvernements interdisant les livres aux frontières. L’opération Green Merchant de 1989 a envoyé plus de la moitié de mes amis en prison, me forçant à vivre dans la clandestinité pendant plus de deux décennies. Je portais des déguisements, utilisais des pseudonymes, vivais dans la peur constante, mais au moins les règles étaient claires.
Le paysage numérique actuel est plus insidieux. Les méta-plateformes interdisent le contenu sur le cannabis sans explication. Des chercheurs se réveillent et découvrent leurs comptes suspendus, des abonnés disparus, des années de contenu éducatif effacées.
YouTube supprime l’éducation sur le cannabis tout en promouvant les publicités pharmaceutiques. LinkedIn censure les professionnels du cannabis tout en autorisant le marketing du tabac et de l’alcool. Nous sommes confrontés à une nouvelle interdiction. En 1983, je pouvais contester la censure gouvernementale devant les
tribunaux. Mais comment lutter contre un algorithme? Comment séduire un robot IA incapable de distinguer le trafic de drogue de la phytologie?
Le cauchemar de la conformité de l’IA L’intelligence artificielle a créé une menace sans précédent pour l’éducation au cannabis. Les systèmes de modération IA, entraînés par des décennies de sentiment anti-cannabis, signalent des contenus scientifiques légitimes comme des “infractions liées à la drogue”. Ces robots ne font pas la distinction entre les discussions sur les terpènes et la vente de drogues illicites, entre les tutoriels de culture et les complots criminels.
Les mêmes entreprises technologiques qui développent des algorithmes de suppression entraînent simultanément des modèles IA à faire de même sur des décennies de connaissances sur le cannabis – y compris mes ouvrages protégés par les droits d’auteur – sans autorisation ni compensation. C’est du colonialisme numérique: la Silicon Valley exploite les pionniers du cannabis tout en les censurant. J’ai vu le travail de toute une vie être miné par des entreprises d’IA qui limitent ensuite ma capacité à partager de nouvelles connaissances. Elles construisent des modèles linguistiques à plusieurs milliards de dollars à partir de nos recherches, puis utilisent la “conformité” pour nous faire taire. C’est l’ironie ultime de l’ère numérique.
La bataille de l’armée des trolls
Les trolls d’Internet organisent des campagnes de dénonciation massive de contenus éducatifs. Ils inondent les sections de commentaires de désin-
formation et instrumentalisent les politiques des plateformes contre des scientifiques sérieux. Ma chaîne YouTube, visionnée des millions de fois au fil des ans, est régulièrement la cible d’attaques coordonnées.
Il ne s’agit pas d’utilisateurs isolés exprimant leur désaccord, mais de tactiques organisées pour réduire au silence l’enseignement scientifique. Ils savent que la connaissance est synonyme de pouvoir et souhaitent contrôler les deux. De nombreux chercheurs spécialisés dans le cannabis se sont complètement retirés des plateformes publiques, créant ainsi un vide informatif rempli de mythes, de pseudoscience et de dangereuses désinformations. La communauté qui prospérait autrefois grâce au partage ouvert de ses savoirs est à nouveau contrainte à la clandestinité.
Le cannabis, un droit humain
Mon prochain e-book gratuit développe une thèse révolutionnaire: le droit de cultiver du cannabis est un droit humain inaliénable, aussi fondamental que le droit de cultiver des aliments ou de pratiquer la médecine. Il ne s’agit pas d’une question philosophique, mais d’un cadre juridique qui pourrait remodeler notre conception de la prohibition de végétaux.
Pendant des millénaires, les humains ont cultivé du cannabis à des fins médicinales, nutritionnelles, matérielles et spirituelles. L’aberration historique est la prohibition, et non la culture. Nous avons le droit naturel de travailler avec des plantes qui ont coévolué avec l’humanité pendant des
milliers d’années. Mon e-book retrace les fondements scientifiques, historiques et juridiques de ce cadre juridique des droits humains. L’interdiction du cannabis viole les principes fondamentaux d’autonomie corporelle, de liberté religieuse et de souveraineté agricole. Plus important encore, il fournit une feuille de route pour faire valoir ces droits dans notre ère juridique complexe.
Il ne s’agit pas de se défoncer ou de gagner de l’argent, mais de liberté humaine fondamentale. Le droit à la médecine, à la subsistance, à la pratique spirituelle et à la recherche scientifique. L’interdiction du cannabis s’attaque à tous ces droits simultanément.
La vision d’un havre de paix
Notre communauté cannabique privée va apporter une solution radicale à l’interdiction numérique. Contrairement aux plateformes publiques soumises aux pressions des magnats de la technologie et des gouvernements, cette communauté fonctionnera comme un sanctuaire scientifique protégé où chercheurs, cultivateurs et patients échangeront librement leurs informations. Nous avons besoin de notre propre espace où les robots de l’intelligence artificielle ne pourront pas supprimer le contenu, où les trolls ne pourront pas organiser de campagnes de harcèlement, où Zuckerberg ne pourra pas supprimer des comptes parce que les algorithmes se sont trompés. Un lieu où la science s’épanouit sans interférence. La communauté fonctionnera selon des principes scientifiques stricts, avec une évaluation par des pairs des résultats de
Jorge s’est caché derrière un déguisement pendant 20 ans.
recherche et une modération par des experts pour éviter la désinformation. Dans ce cadre, les membres pourront discuter des techniques de culture, partager les résultats de leurs recherches et explorer le potentiel de la plante sans crainte.
Ce n’est pas une chambre d’écho, c’est un laboratoire. Les scientifiques ont besoin d’environnements contrôlés et sûrs pour leurs travaux. Notre communauté offrira cet environnement contrôlé pour la recherche et l’éducation sur le cannabis.
Créer des liens pour une vision d’ensemble
La science du cannabis est incroyablement interdisciplinaire: la culture croise la botanique, la chimie, la médecine, la psychologie, la nutrition
De nouveaux appareils mesurent scientifiquement la puissance et la teneur en terpènes du cannabis en quelques minutes.
et des dizaines d’autres domaines. Éparpillés sur des plateformes hostiles, nous ne pouvons pas établir ces liens ni avoir une vision d’ensemble.
Une communauté permettra aux chercheurs de collaborer entre différentes disciplines, développant ainsi une compréhension globale du potentiel du cannabis. Les cultivateurs partageront leurs techniques de breeding avec des chercheurs en médecine. Les chimistes collaboreront avec des guérisseurs traditionnels. Les patients partageront leurs observations, ouvrant la voie à des avancées scientifiques.
Certaines des découvertes les plus importantes sur le cannabis sont le fruit de la mise en relation d’observations apparemment sans rapport. Mais ces liens nécessitent un espace sûr: confiance, continuité et absence d’interférence.
L’histoire se répète avec des enjeux plus importants
Les parallèles entre mes difficultés d’édition en 1983 et la censure numérique actuelle révèlent combien peu de choses ont changé, et combien les enjeux ont pris de l’importance. En 1983, je pouvais encore atteindre le public grâce aux boutiques spécialisées, aux jardineries et au bouche-à-oreille. Aujourd’hui, la censure est plus étendue et plus difficile à contourner.
En 1983, si un gouvernement interdisait mon livre, je pouvais en faire passer des exemplaires clandestinement. Au Canada, des cultivateurs de cannabis ont photocopié mon livre en entier, le partageant entre amis, car la distribution officielle était impossible. En Australie, nous avons introduit clandestinement mes livres sous le nom de “Bibles”. Il existait encore un moyen d’atteindre les personnes en quête d’information.
Les gardiens du numérique d’aujourd’hui contrôlent l’accès au public dans le monde entier
ques, les praticiens de médecine traditionnelle et les chercheurs controversés en matière de santé sont tous confrontés à des défis similaires.
Il s’agit de savoir si les communautés scientifiques peuvent maintenir leur indépendance vis-à-vis des plateformes technologiques de ces entreprises. Si les chercheurs peuvent acquérir des connaissances sans l’autorisation de la Silicon Valley. Si la curiosité humaine peut survivre au contrôle algorithmique.
Construire une souveraineté numérique
Une communauté cannabique protégée représente plus qu’une solution aux problèmes actuels: c’est un modèle pour une souveraineté numérique. En contrôlant notre propre plateforme, les éducateurs en cannabis garantissent que les connaissances survivent aux changements de politique, aux fusions d’entreprises et aux pressions gouvernementales.
La souveraineté numérique est l’enjeu des droits civiques de notre époque. Les communautés qui ne contrôlent pas leur propre infrastructure informatique restent à la merci de ceux qui le font. Nous l’avons appris à nos dépens.
La communauté fonctionnera selon des principes de transparence, d’intégrité scientifique et sera la propriété de ses membres. Contrairement aux plateformes d’entreprise qui exploitent le contenu généré par les utilisateurs, cette communauté appartient à ses membres, garantissant la protection des connaissances et des liens, quelles que soient les pressions extérieures.
comme les gouvernements des années 1980 n’auraient jamais pu le faire. Quand Meta interdit le compte d’un spécialiste du cannabis ou que YouTube supprime des tutoriels, ils en coupent l’accès à des milliards de personnes. Les photocopies et la diffusion clandestine ne peuvent combler ses lacunes en matière de connaissances.
Les monopoles technologiques ont plus de pouvoir sur la circulation de l’information que n’importe quel gouvernement dans l’histoire. Ils ont instauré une prohibition plus efficace que tout ce que la DEA a jamais réussi à faire.
L’urgence d’agir
À mesure que les systèmes d’IA se perfectionnent et que les plateformes digitales consolident leur pouvoir, la possibilité de créer des espaces éducatifs indépendants pourrait rapidement se réduire. Les futures réglementations pourraient rendre de telles communautés impossibles à établir ou à maintenir.
À l’heure actuelle, nous disposons des connaissances techniques, du cadre juridique et des liens communautaires nécessaires pour créer notre propre espace protégé. Mais cette possibilité ne restera pas éternellement ouverte. Si nous n’agissons pas maintenant, nous risquons de nous retrouver définitivement exclus du paysage numérique.
Cela va au-delà de des savoirs sur le cannabis. Notre modèle communautaire pourrait servir de modèle à d’autres communautés scientifiques marginalisées confrontées à la censure des plateformes: les chercheurs en substances psychédéli-
Il y a quarante-deux ans, je me suis battu pour le droit de publier mes connaissances sur le cannabis. Aujourd’hui, nous nous battons pour le droit de les partager. L’ennemi a changé, mais la mission demeure: faire en sorte que les connaissances sur cette plante remarquable parviennent à ceux qui en ont le plus besoin.
Construire un sanctuaire numérique est à la fois une justification et une validation: la preuve que le savoir, comme la plante elle-même, trouvera toujours un moyen de se développer.
e-book gratuit sur le cannabis, un droit humain, sera lancé le 10 octobre 2025, jour de mon 72e anniversaire. La communauté cannabique protégée est actuellement en développement et les détails de son lancement seront annoncés prochainement sur www.marijuanagrowing.com et www.jorge-cervantes.com.
Partout dans le monde, nous avons le droit de cultiver du cannabis!
sudestfam@protonmail.com
LE PARADIS DE LA GANJA (2ème partie)
La culture de la Marijuana en Thaïlande
La légalisation du cannabis en Thaïlande a été un événement d’une importance capitale, avec un impact économique et social considérable sur une grande partie de la population locale. Si, d’une part, la légalisation a reconnu l’usage historique du cannabis par les Thaïlandais, elle a également généré un important marché de l’emploi, suscitant l’intérêt des investisseurs et opérateurs étrangers du secteur.
Le cannabis suscite de grands espoirs, notamment dans les zones rurales où le chômage est élevé. Bien que les salaires locaux restent très bas, comparables à ceux d’un travailleur ordinaire qui, dans le meilleur des cas, gagne environ 400 euros par mois, l’industrie du cannabis crée des milliers d’emplois. De plus, de nombreuses personnes, longtemps contraintes à la clandestinité au péril de leur vie, peuvent aujourd’hui travailler librement dans le secteur du cannabis. La légalisation stimule également l’économie thaïlandaise, notamment dans le secteur du tourisme, avec l’émergence d’une catégorie de visiteurs particulièrement intéressés par le cannabis et son accès légal.
Licences
Le cadre réglementaire actuel du cannabis est assez confus. Depuis que le gouvernement thailandais a retiré le cannabis de la liste des stupéfiants en 2022, aucune réglementation réelle n’a été mise en place, laissant un vide législatif qui a contribué à l’expansion fulgurante du secteur du cannabis. Le nouveau gouvernement a proposé un projet de loi visant à réglementer le secteur, avec l’intention claire de limiter l’usage récréatif, mais il ne s’agit encore que d’une proposition en discussion. À ce jour, pour cultiver et vendre du cannabis en Thaïlande, la procédure à suivre consiste à obtenir toutes les licences nécessaires. C’est assez simple.
Les citoyens thaïlandais doivent d’abord s’inscrire sur Plookganja, une application créée par la FDA, où les cultivateurs déclarent certaines informations telles que le lieu de culture, le nombre de plantes cultivées et la destination finale de la culture. Une fois inscrit, ils obtiennent une licence pour la culture, dont le coût est d’environ 85 euros.
Ils doivent ensuite contacter le ministère de la Santé, plus précisément le Département de médecine traditionnelle et alternative de Thailande, pour obtenir une licence pour la vente de cannabis. Les citoyens thaïlandais souhaitant cultiver du cannabis à des fins thérapeutiques n’ont besoin que d’une ordonnance d’un
médecin agréé. Pour la culture du chanvre, aucune licence n’est requise tant que la teneur en THC est inférieure à 0,2 %.
Conformément à la loi sur les entreprises étrangères, les étrangers souhaitant opérer dans ce secteur doivent constituer une société avec au moins un citoyen thaïlandais qui détient 51 % des parts, appelée société anonyme thaïlandaise. La procédure d’obtention des licences de culture et de vente est identique à celle décrite ci-dessus. Les licences sont valables trois ans, après quoi elles doivent être renouvelées. Pour chaque nouvelle culture ou
point de vente, il est nécessaire d’en demander une licence spécifique pour chaque lieu. D’autres types de licences sont délivrées par le ministère de la Santé ou par l’Administration thaïlandaise des produits alimentaires et pharmaceutiques. Leurs valeurs varient et concernent l’importation, l’exportation et la transformation. La licence d’importation est limitée aux graines de cannabis, à l’exclusion des plantes et de leurs parties destinées à la recherche et à l’industrie pharmaceutiques. L’introduction de graines et de parties de plantes sur le territoire thaïlandais est soumise à une période de quarantaine obligatoire, réglementée par le
ministère de l’Agriculture. Pour obtenir une licence d’exportation, il faut avoir un partenaire international respectant les lois du pays où il opère, et les entreprises de cannabis doivent respecter les normes GMP et GACP. La licence pour la transformation du cannabis couvre tous les produits comestibles et cosmétiques, et les extractions tels que le tamisage à sec et le Water hasch.
Types de culture
Le climat thaïlandais est très favorable à la culture du cannabis en plein air ou sous serre.
Salle de plantes mères, salle d’irrigation et salle de floraison n°3.
Les températures annuelles moyennes varient entre 24 °C et 35 °C. La durée de la lumière et de l’obscurité, d’environ 12 heures par jour toute l’année avec de légères variations, est particulièrement intéressante. La photopériode de 12/12 est idéale pour la floraison, permettant aux cultivateurs d’obtenir jusqu’à 3 récoltes par an. Dans ce cas, les cultivateurs lancent leurs plantes indoor ou en serre, sous un éclairage pour les maintenir en phase végétative. Lorsqu’elles atteignent la taille souhaitée, elles sont exposées à la lumière directe du soleil, passant ainsi en phase de floraison. La durée de cette phase varie selon les variétés cultivées. Les variétés locales thaïlandaises ont des durées de culture beaucoup plus longues, permettant un maximum de deux récoltes par an, contrairement aux variétés hybrides qui sont souvent beaucoup plus précoces.
La plupart des cultures en plein air se situent dans le nord de la Thaïlande, où les températures sont légèrement plus fraîches que celles des provinces du centre-sud où la chaleur est torride.
L’un des principaux problèmes de la culture du cannabis est l’humidité. Avec un taux d’environ 70 % tout au long de l’année, c’est un véritable casse-tête pour tous les cultivateurs thaïlandais.
La culture en serre est une alternative intéressante et de plus en plus répandue, permettant un meilleur contrôle du climat. Nombre de ces serres sont équipées de climatisation, de ventilateurs, de déshumidificateurs et d’un éclairage d’appoint. Elles offrent également une meilleure protection contre les nuisibles et, surtout, une protection contre la pluie. En effet, la Thaïlande est soumise à des pluies la majeure partie de l’année et, en été, à de violentes moussons.
La culture du cannabis indoor est l’option adoptée par de nombreux cultivateurs, notamment étrangers, disposant de plus de capitaux et de connaissances. Les cultures indoors vont des petites salles de culture improvisées à de grands entrepôts industriels équipés de toute la technologie disponible sur le marché, qui n’ont rien à envier aux salles de culture nord-américaines. Les salles fermées sont très courantes en culture indoor. Ce type de salle de culture permet un contrôle complet du climat et est considéré comme la meilleure option pour maîtriser la chaleur et l’humidité de la Thaïlande.
Étude de cas
Lors de notre séjour, nous avons eu l’occasion de visiter une importante culture légale installée dans un entrepôt. Le bâtiment était situé dans une zone industrielle de Bangkok, un quartier où se concentrent de nombreuses cultures de cannabis. L’entrepôt dispose d’un parking à l’intérieur de son enceinte. À l’entrée, nous avons été accueillis par notre contact sur place et son équipe.
Après les civilités d’usage et un joint de cannabis pour nous accueillir, nous avons commencé la visite des installations. La première pièce sert de buvette, suivie d’une salle de conférence et d’un vestiaire pour les travailleurs. Le chef des opérations, un Asiatique très sympathique, nous a fourni une blouse de laboratoire et des chaussons hygiéniques afin de ne pas contaminer l’environnement de culture.
Depuis le vestiaire, nous accédons à la zone de production par une porte équipée d’un système de reconnaissance faciale. Cette zone de la structure est entièrement équipée des murs isolés et des portes hermétiques typiques des laboratoires. Un long couloir permet d’accéder aux salles de culture et de post-récolte. Le hangar abrite trois salles de floraison, une salle pour la phase végétative et les plantes mères, une salle pour l’irrigation, une salle de séchage, une salle pour les opérations de manucure et enfin un entrepôt où les fleurs de cannabis prêtes à être récoltées sont stockées dans des sacs spéciaux en plastique scellés à une température d’environ 12 °C pour en préserver la qualité.
Il va sans dire que des étagères entières sont remplies de sacs de cannabis prêts à la vente. Deux des salles de floraison mesurent plus de 100 mètres carrés et est éclairées par 60 LED de 750 W, tandis que la troisième salle est équipée de racks pour la culture verticale, éclairés par 40 LED réparties sur deux niveaux. La solution des racks est également utilisée dans la salle de croissance végétative. Toutes les salles de culture sont étanches, équipées de la climatisation, de grands déshumidificateurs, de ventilateurs, de filtres anti-odeurs et d’un système d’apport en CO2.
Le point fort de l’installation est un dispositif de traitement et d’assainissement de l’air, appelé UTA, indispensable pour le respect des normes GMP et GACP. L’irrigation des salles est assurée par un système automatique goutte-à-goutte. La salle de gestion de l’irrigation est équipée de plusieurs Dosatrons, un système de dosage pour la fertirrigation, d’où partent les tuyaux vers les salles de culture. Les plantes poussent d’abord dans des cubes de laine de roche, puis, lors de leur transfert
Le marché thaïlandais est actuellement très dynamique mais aussi saturé de cannabis. Le ministère de la Santé a délivré à ce jour plus de 12.000 licences autorisant sa vente. Bangkok est sans aucun doute l’endroit qui offre le plus d’opportunités, mais même les îles, malgré des prix plus bas, constituent un bon compromis.
En résumé, la Thaïlande d’aujourd’hui ouvre un nouveau chapitre passionnant de l’histoire millénaire du cannabis!
Quels sont les prix en Thaïlande?
Comparé au niveau de vie moyen en Thaïlande, le prix du cannabis est vraiment exorbitant. Dans le centre de Bangkok, le prix moyen d’un gramme de fleurs de cannabis cultivées indoor est d’environ 30 €, légèrement inférieur pour celles cultivées en serre (environ 20 € le gramme), et jusqu’à 10 € pour celles cultivées en plein air.
Ces prix sont également observés dans d’autres villes comme Pattaya et les îles de Phuket et Koh Samui. Il est clair que ces endroits ne sont accessibles qu’aux touristes. La situation est différente dans les banlieues et les zones rurales, notamment dans le nord du pays: un gramme de cannabis cultivé indoor d’excellente qualité y coûte environ 12 €, mais il est également possible de trouver des fleurs beaucoup moins chères, à partir de 4 € le gramme.
vers les salles de floraison, elles sont placées sur des dalles du même matériau afin de donner plus d’espace aux racines. Dans le laboratoire où se déroule la manucure des fleurs, 12 personnes travaillent à temps plein exclusivement sur la taille. Chacune d’elles est équipée d’une station de taille, c’est-à-dire d’un plateau de support ergonomique avec un tamis au fond pour recueillir la résine, spécialement conçu pour ces opérations. L’installation permet de produire environ 130 kg de cannabis par cycle, pour un total de 650 kg par an. Cette usine de cannabis emploie une vingtaine de personnes, toutes de nationalité thaïlandaise, à l’exception du directeur et du responsable des opérations de culture, notre contact espagnol.
Le prix moyen d’un kilo de cannabis cultivé en serre est de 600 €, tandis que le cannabis cultivé indoor de qualité supérieure atteint 1.500 € le kilo.
En ce qui concerne le haschisch, la Thaïlande n’a pas de véritable culture comme ailleurs; traditionnellement, on ne fume que du cannabis. Le type de haschisch le plus courant est le Kif, obtenu par manucure des fleurs sur un tamis spécial ou par traitement des résidus avec un pollinisateur. Les dispensaires les plus honnêtes le vendent environ 20 € le gramme.
Le Water Hash lyophilisé est encore peu répandu et est produit exclusivement par des cultivateurs et des fabricants de haschisch européens. Son prix varie de 35 € le gramme à plus de 60 € pour les meilleures qualités. En gros, son prix peut atteindre de 12.000 à 15.000 € le kilo. Les graines et les clones sont également assez chers; le prix des clones varie selon la quantité, de 5 € à 15 € pour quelques unités. Il s’agit de la méthode de multiplication la plus courante.
Sur le marché thaïlandais, plusieurs banques de semences de renommée mondiale sont actives; un paquet contenant trois graines de variétés commerciales peut coûter jusqu’à 40 €.
Les prix sont donc globalement les mêmes qu’en Europe.
Le marché du cannabis thaïlandais n’est pas destiné aux pauvres!
Salle de floraison n°1 avec quelques détails.
Salle de floraison n°2.
Stoner
Par Olivier F / Photos : Sébastien Girod
DJ KESHSKOON
DJ Keshkoon est un DJ, producteur et compositeur français, spécialiste du hip-hop, du reggae et du dancehall et fondateur du label iProdz Music. Il a déjà sorti, entre autres, 13 volumes de ses compilations mixéés « Smoke Ma Tape » qui regroupent les meilleurs morceaux reggae et hip-hop sur le thème de la weed. DJ Keshskoon est également un compositeur très prolifique qui a collaboré avec de nombreux rappeurs et MCs. Il doit sortir prochainement plusieurs albums dont « Music & Weed » qui regroupera plusieurs de ses compositions.
SSFR : À quel âge et dans quelles circonstances as-tu fumé ton premier joint ?
DJ Keshkoon : Alors, ça devait être vers mes 15 ans avec un de mes meilleurs potes d’enfance. Il m’a fait fumer. Je sais plus, je crois que c’était une soufflette, la première. Je me suis pris un petit décollage. Je me suis accroché à une petite barrière en bois, et je me suis dit, « Ah, c’est pas mal, c’est quoi ça ? » Et, bref, j’ai commencé à fumer à cette période-là. C’était du shit mais je suis vite passé à la weed, après
Et ton dernier joint ?
Mon dernier joint, c’est maintenant.
Tu préfères le haschisch ou la marijuana ?
Je préfère la weed, vraiment.
Tu es plutôt Indica ou Sativa ?
Ça dépend. J’aime bien les deux. J’aime bien les hybrides aussi.
Quelle est ta variété préférée ?
Je me souviens, je kiffais la White Widow, une des premières qui m’a marqué. Sinon, j’aime bien les Sour Diesel, G13, Gélato… Oui, j’aime bien un peu tout.
Tu préfères plutôt le bang, la pipe, le vapo ou le joint traditionnel ?
Moi, je préfère les spliffs. Mais je sais qu’il faudrait passer au vapo petit à petit.
Est-ce que tu fumes tes joints purs ou avec du tabac ?
Pur quand j’en ai la possibilité, sinon avec un peu de tabac, le minimum. Mélanger weed et hasch, faire des petits royals, ça j’aime bien.
Quel type de feuille et de filtre ?
Grandes feuilles non blanchies et filtres en carton.
Est-ce que t’as déjà goûté un space cake ou autres aliments au cannabis ?
Oui,. gummies, space cake en Hollande. C’était bien efficace, bien fort. Je me suis retrouvé à
m’enfoncer dans mon matelas à l’hôtel. Oui, c’était vraiment fort.
As-tu déjà testé le CBD ou Cannabis Light ?
J’ai testé pendant une période. En France, je trouve que c’est trop du foin. Le 0.3 fait que, si on respecte la réglementation, le goût n’est pas terrible. J’ai pas forcément accroché. Après, c’est pas mal pour remplacer aussi le tabac. Mélanger le CBD, le THC, ça permet de rééquilibrer aussi, d’avoir un bon ratio des deux.
Dans quel pays as-tu fumé la meilleure herbe ?
J’ai pas mal voyagé et à chaque fois, localement, elles étaient pas mal. Mais les meilleures que j’ai pu goûter, je pense que. c’était en Hollande et peut-être en Espagne.
Te souviens-tu de certains livres, films ou documentaires sur le cannabis qui t’ont particulièrement marqué ?
Il y a le film de Cheech and Chong, Up In Smoke. C’est le classique. Sinon, il y a How High avec Method Man et Redman.
Tu as tourné en tant que figurant dans la série sur les coffeeshops, Amsterdam Empire qui sort bientôt sur Netflix…
On va voir ce que ça va donner mais c’était une bonne ‘expérience. J’ai fait une journée en août. Et ils m’ont rappelé, en fait, pour faire une semaine en septembre.
Y a-t-il des coffeeshops hollandais que tu apprécies particulièrement ?
Je suis passé chez Barney’s et c’était cool. Je suis passé au coffeeshop de Snoop, aussi.. Il a ouvert il y a un an et s’appelait au départ le SWED (Smoke Weed Every Day).
Il s’appelle maintenant le Dogg House. Bon accueil, sympa. La weed, c’est le tarif californien mais la qualité était là. J’y suis allé pendant le tournage de la série.
Tu connais également des cannabis clubs en Espagne ?
En 2022, je suis venu à l’Expogrow à Irun pour un concert avec le French Touch Squad, un collectif de MCs. Et je suis allé dans un CSC, le Gorilla Verde.
Peux-tu nous parler de ton prochain album qui s’intitulera Music & Weed ?
Il y aura les MCs Jamalski, l’Animal X. Il y aura EJM, Marcus Davidson, qui est un artiste avec qui je travaille depuis longtemps aussi.
Et on est en construction encore.
Il y a quelques morceaux à rajouter, à finaliser. Ça va être dans les prochains mois. Il y aura des extraits qui vont sortir prochainement.
Tu as également d’autres projets ?
Il y a International Tape Volume 2 qui arrive aussi, qui est quasiment fini. Il y a un troisième qui arrive. Il y a un album qui arrive avec Jamalski. Il y a un album qui arrive avec EJM.
Il y a plusieurs morceaux. Je pense qu’il y a un album qui arrive avec l’Animal X. Il y a beaucoup de projets qui arrivent avec différents artistes. Quelles sont tes techniques de compositions ?
Je travaille beaucoup avec des instruments et je collabore avec des musiciens. Sur ordinateur, je travaille avec Logic.
Par Olivier F / olivier@softsecrets.nl
SOFT SECRETS SELECTION
COLLECTION CHAOS D’ANTHOLOGIE
UNE COLLECTION DE DOCUMENTAIRES SUR NETFLIX
Cette excellente collection de documentaires relate un série d’événements qui se voulaient exceptionnels mais qui ont fini par mal tourner. 9 documentaires ont été diffusés sur Netflix.
La première mini-série de trois épisodes de cette collection, appelé en anglais « Trainwerck », a été diffusée sur Netflix en 2022. Elle était consacrée au festival de Woodstock de1999 considéré comme le « plus mauvais festival de tous les temps ». En 1969, en pleine période hippie, le premier festival de Woodstock avait réuni un demi million de spectateurs à Bethel aux États-Unis dans un ambiance de paix et d’amour. 30 ans plus tard, Woodstock 99 a été un échec.
L’organisation a été déficiente. La programmation musicale était incohérente. Le personnel de sécurité n’avait pas été formé Il y avait seulement une toilette pour 1000 festivaliers et pas suffisamment d’eau. En pleine période de canicule, une simple bouteille d’eau coutait 4 dollars. L’eau des douches s’est mélangée avec les eaux usées. Le festival s’est transformé en émeute. Les dégâts ont été importants. 1450 festivaliers ont du être évacués et trois personnes ont perdu la vie.
Durant l’été 2025, Netflix a diffusé une nouveau documentaire de cette collection chaque semaine.
« The Astroword Tragedy » nous raconte le fiasco du festival Astoworld, organisé en 2021 à Houston par le rappeur américain Travis Scott. Suite à une bousculade, dix spectateurs sont
décédés. « Un maire en roue libre » est un documentaire sur l’ancien maire de Toronto, Rob Ford, connu notamment pour avoir fumé du crack.
« La croisière ne s’amuse plus » raconte la longue dérive du bateau de croisière Carnival Trumph pendant quatre jours dans le golf du Mexique suite à un incendie et à une panne électricité.
Dans « The Real Project X », une adolescente néerlandaise se retrouve dépassé après avoir lancé des invitations pour son anniversaire sur Facebook.
« L’ovni et le petit garçon » est l’un des meilleurs épisodes de cette collection. Un homme fabrique un ballon en forme de soucoupe volante pour ses enfants. La famille alerte la police et les médias. Un des enfants ses serait caché dans la soucoupe qui se serait envolée par inadvertance.
Collection Chaos d’anthologie Disponible sur Netflix (abonnement à partir de 7,99 €)
FATBABS : THIS LOVE IS FOREVER
LE NOUVEL ALBUM DE FATBABS ET SES INVITÉS
Fatbabs, de son vrai nom Benjamin Jeanne est un DJ, beatmaker et producteur, connu notamment pour son travail avec Naâman.
Originaire de Normandie, Fatbabs se lance dans la musique en 2011 et rencontre le célèbre chanteur de reggae Naâman, qui nous a quitté le 7 février dernier à l’âge de 34 ans, suite à une maladie. Dans son nouvel album, Fatbabs rend hommage à celui que l’on surnommait le prince du reggae français.
Fatbabs devient producteur de Naâman à partir de 2012. Avec ses compostions, il amène un coté urbain au reggae. Le titre Skaning Shoes et l’album Ray Of Resiastnce connaissent le succès. Il tourne avec le « Deep Rockers Crew » , le groupe de Naâman, dans plusieurs pays.
En 2017, il sort son premier EP en solo, Daily Jam, avec des musiciens et des chanteurs invités. C’est un mélange de hip-hop, reggae, soul, jazz et funk.
Et en 2025, il publie son nouvel album This Love Is Forever, principalement reggae, sur le label Big Scoop Records. L’album de 18 titres a été enregistré entre la Bretagne et la Jamaïque avec 21 invités. Le célèbre chanteur Capleton est invité sur le titre Hurry Up. Ce n’est pas le seul jamaïcain à être invité sur l’album. On retrouve notamment Christopher Martin sur All Of Me. Sur le morceau Stay Conscious, sorti en single, on retrouve le jamaïcain Nyle Banks et la chanteuse Queen Omega, originaire de l’île de Trinidad.
WEED: SMOKE IT, EAT IT, GROW IT, LOVE IT UN VIBRANT HOMMAGE À LA WEED
Ellen Holland est une journaliste spécialisée dans le cannabis. Elle a notamment collaboré avec Cannabis Now, Reset.me et San Francisco Chronicle’s. Elle a également travaillé avec Ed Rosenthal pour « The Big Book of Buds Greatest Hits » et « This Bud’s for You ». Elle est l’auteure de « Weed: A Connoisseur’s Guide to Cannabis » publié en 2021.
Des artistes français sont bien sûr présents sur l’album. Le duo de chanteurs parisiens Theo et Ogach, connu sous le nom de Jahneration, participe au titre One Fam. La chanteuse réunionnaise Sika Rlion vient de sortir son premier album intitulé Endemik. Elle chante sur le titre Pour Les Mêmes. Naâman participe bien sûr à l’album. On le retrouve avec Marcus Gad, un des meilleurs chanteurs reggae actuel, et Pressure Busspipe sur I Feel Your Love.
Fatbabs : This Love Is Forever (Big Scoop Records)
Ellen Holland et d’autres experts de l’indutrie du cannabis nous présentent les qualités organoleptiques de la plante. Il existe un grande diveristé de gôut et d’odeurs grâce aux terpènes que l’on trouve dans la weed.
Dans ce livre illustré, vous apprendrez notamment à accorder le cannabis, le vin et le plats, à intégrer le cannabis à vos préparations culinaires et à réussir des dégustations à l’aveugle. Le livre vous présente aussi les pratiques agricoles durables en outdoor et en indoor.
Ellen Holland : Weed: Smoke It, Eat It, Grow It, Love It
Soft Secrets est une édition de Discover Publisher BV, Bruistensingel 400 5232 AG ‘s Hertogenbosch, Pays-Bas
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Rédaction en chef: Cliff Cremer
Ont collaboré a ce numéro : Jorge Cervantes, Olivier F, Stoney Tark, Fabrizio Dentini, Hortizan, Mr José, Derrick Bergman, Sudestfam, Gerard D, G.B.I. (Green Born Identity), Robert B, Tommy G, Jaypp, Matth et autres.
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Préface de l’editeur
Soft Secrets est un magazine bimestriel gratuit publié aux Pays Bas (Highlife), en Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume Uni, Pologne, Tchéquie et Chili. Dans le monde entier, un processus de relative libéralisation de l’usage du cannabis est en cours, que ce soit pour des
raisons médicales ou récréatives. Plusieurs pays ont légalisé le cannabis et ont distingué les drogues douces des drogues dures, comme la Hollande. D’autres pays ont légalisé l’usage médicinal du cannabis, y compris le droit à cultiver des plantes de cannabis pour un usage personnel. L’éditeur soutient ce processus de normalisation de l’usage du cannabis mais cela ne signifie pas qu’il est forcément en accord avec tout ce qui apparait dans les articles et les annonces. Il se distancie par exemple explicitement des déclarations ou images qui pourraient donner l’impression qu’il approuve et encourage la consommation et/ou la production de cannabis.
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