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INTERDICTION DU HHC PAR L’ANSM

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient d’interdire l’hexahydrocannabinol (HHC) et deux de ses dérivés. Le HHC a été découvert dans les années 40 par le chimiste américain Roger Adams mais n’a été commercialisé qu’en 2022.

En France, la consommation de THC est totalement interdite sauf pour les participants à expérimentation du cannabis à usage médical. La loi autorise également un maximum de 0,3 % THC pour la chanvre bien-être.

Face aux risques d’interpellation et de retrait du permis de conduire, les amateurs de cannabis THC recherchent des alternatives légales. Les effets du HHC se situeraient entre ceux du CBD et ceux du THC. Le HHC a profité d’une zone grise et est devenu un produit de substitution pour les amateurs de cannabis qui recherchent un cannabinoïde plus fort que le CBD mais légal. Beaucoup espèrent que le HHC ne sera pas détectable au test salivaire mais rien n’a été prouvé jusqu’à présent.

Le HHC existe à l’état naturel dans les plantes de cannabis. On le trouve en quantité infime dans les graines et dans le pollen des fleurs mâles. Les quantités n’étant pas assez importantes pour une extraction, le HHC que l’on trouve dans le commerce a été fabriqué grâce à l’hydrogénation d’extraits de CBD ou de THC. On parle alors d’un cannabinoïde semi-synthétique, à ne pas confondre avec les cannabinoïdes de synthèse ou les néocannabinoïdes qui sont beaucoup plus dangereux.

Le HHC se présente sous différentes formes : huile, e liquide ou fleurs et résine CBD sur lesquels a été pulvérisé du HHC. Il était vendu principalement dans les CBD shops et dans certains magasins en ligne se sont même spécialisés dans ce produit qui a connu un grand succès jusqu’à son

interdiction. Dès son arrivée en France en 2022, le HHC a créé la controverse dans le secteur du chanvre bien-être. Certains professionnels refusent de le commercialiser. Ils considèrent qu’il n y pas suffisamment d’information sur la composition, la pureté et les techniques de fabrication des produits à base de HHC.

Il y a quelques semaines, le ministre de la santé François Braun avait déjà annoncé l’interdiction du HHC. « C’est un produit qui entraine une addiction forte avec des effets psychotropes importants. Ils profitent d’une faille de classification. Ils ne sont pas classés comme produits stupéfiants. » avait déclaré le ministre sur France Info. « Il y a un trou dans la raquette qu’il faut combler rapidement pour ne plus avoir cette vente libre qui est tout à fait anormale. »

L’ANSM n’a pas laissé beaucoup de temps aux distributeurs et aux vendeurs de HHC pour se retourner. La décision a été publiée le 12 juin 2023

et est rentrée en application dès le lendemain, le 13 juin 2023. Deux autres dérivés du HHC ont été également interdits : l’ l’hexahydroxycannabiphorol (HHC-P) et le le HHC-acétate (HHC-O).

Le HHC-P est fabriqué en améliorant la chaîne latérale carbonée du HHC. Le HHC-O est la version acétate du HHC, plus puiisante.

Pour justifier l’interdiction, l’ANSM s’appuie sur les travaux de centres d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance-addictovigilance (CEIP-A). « « Ces travaux ont rapporté que le HHC présente un risque d’abus et de dépendance équivalent à celui du cannabis. » Selon l’ANSM, la consommation de HHC provoquerait des effets indésirables : tremblements, anxiété, tachycardie, douleur thoracique, poussée tensionnelle…

La bataille ne fait que commencer. D’autres cannabinoïdes semi-synthétiques plus puissants sont déjà disponibles. (OF)

très concentrés

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RAPPORT P:K UNIQUE DE 1:2 PAR

RAPPORT AUX AUTRES PRODUITS DE FLORAISON LIQUIDES SUR LE MARCHÉ

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La Strawberry Cola

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LES VARIÉTÉS OUTDOOR LES PLUS ROBUSTES MADE IN HOLLANDE

Frisian Dew®, Hollands Hope®, Shaman®, Purple#1®, Frisian Duck®, Auto Duck®, Durban Poison®, Durban Dew®, Auto Forbidden Cherry®

Depuis plus de 35 ans, Dutch Passion sélectionne de manière minutieuse les variétés de cannabis d’extérieur les plus résistantes au monde. Toutes nos graines Dutch Outdoor sont spécialement conçues aux Pays-Bas pour être cultivées en plein air, garantissant des plantes fortes et résistantes avec des récoltes abondantes de fleurs de qualité exceptionnelle, même dans les conditions climatiques les plus extrêmes. Quelle que soit votre niveau d’expérience de culture en extérieur, vous êtes donc assuré d’avoir des variétés stables, faciles à cultiver et de nombreuses récoltes réussies. Le plus difficile sera de choisir parmi notre large gamme de variétés Dutch Outdoor, comprenant des variétés à photopériode légendaires telles que la Passion #1, la Frisian Dew et l’Hollands Hope ainsi que des variétés à autofloraison modernes comme l’Auto Forbidden Cherry.

MASTERS AT WORK, SINCE 1987

www.dutch-passion.com

“Résilientes. Haute résistance à la moisissure.”

“Récoltes abondantes de fleurs de qualité supérieure.”

“Idéales pour les climats tempérés.”

Culture

Auto Forbidden Cherry cultivée en intérieur dans des conditions fraîches

La dernière variété à autofloraison riche en THC de Dutch Passion - l’Auto Forbidden Cherry - a surpris beaucoup de monde lorsque des analyses en laboratoire ont révélé que son contenu en terpènes était trois fois (!) supérieur à celui d’une variété classique. Soft Secrets a contacté le cultivateur pour avoir plus d’informations sur la production de cette weed au goût légendaire qu’il a cultivée en intérieur.

‘The Artist’ a cultivé ces plantes Auto Forbidden Cherry de Dutch Passion en intérieur

dans son loft, de janvier à mars 2023 sous lampes de culture LED de la marque SANlight. Les plantes ont produit des rendements de 60g & 70g, soit un rendement sec total de 130g de têtes affinées. Il a choisi de cultiver dans un mélange fibre de coco/light-mix dans des airpots de 20 & 30 litres et en cycle lumineux 20/4 (20 heures de lumière quotidienne de la graine à la récolte).

Il a également utilisé des nutriments BAC ainsi que des nutriments organiques à libération prolongée de la marque BioTabs.

Journal de culture de l’Auto Forbidden Cherry de la graine à la récolte

Phase de germination

Le principal challenge en début de culture a été la température ambiante assez fraîche qui est descendue jusqu’à 14°C lorsque les lampes étaient éteintes. Pour atténuer ces conditions fraîches, le cultivateur a évité d’utiliser l’extracteur d’air pendant les premières semaines. Cela a permis aux températures d’augmenter jusqu’à 22°C lorsque les lampes étaient allumées.

Phase végétative

Les semis se sont développés normalement pendant les premières semaines malgré les conditions fraîches. The Artist a remarqué que la croissance a peut-être manqué de vigueur au départ, ce qui a pu compromettre le rendement maximum possible de cette culture sous une lampe LED 215W.

Phase de floraison

Les premières têtes ont commencé à apparaître après 4-5 semaines. C’est au même moment que les plantes ont commencé à stretcher rapidement. Les plantes avaient la structure typiques des autofloraisons Dutch Passion, avec une grosse tête centrale dominante encerclée de nombreuses têtes latérales plus petites. L’une des plantes d’Auto Forbidden Cherry avait une superbe coloration rouge cerise, et l’autre des teintes plutôt roses. Les deux plantes étaient couvertes de l’épaisse couche de résine caractéristique des variétés de cannabis Dutch Passion, et avaient un arôme puissant et pénétrant qui n’a fait

que s’intensifier de façon spectaculaire au cours du séchage et de l’affinage.

“Tout le monde a adoré ces têtes violettes/ rouges cerise, autant pour leur saveur que pour leurs couleurs intenses et surprenantes. Les têtes n’étaient pas les plus fermes qui soient, mais comme elles sont complètement couvertes de résine, une fois broyées, la quantité incroyable de terpènes rend le mix bien huileux et leurs effets durent longtemps.”

Bilan de la récolte

Les têtes sont visuellement extraordinaires, avec des teintes rouges et roses recouvertes d’une couche de trichomes blancs particulièrement dense et veloutée. Mais c’est surtout leur odeur old-school, intense et incomparable à celle d’une autre variété qui a particulièrement attiré l’attention du cultivateur. Malgré de nombreuses années de culture derrière lui, The Artist n’avait jamais connu un goût et un arôme aussi originaux et omniprésents. Et même s’ il savait déjà que ces têtes seraient exceptionnelles, c’est cet incroyable profil terpénique qui a rendu la récolte vraiment incroyable.

Après 12 semaines de culture, des analyses en laboratoire ont été effectuées pour en savoir plus sur le profil terpénique. Au grand étonnement de tous (y compris de certains membres de l’équipe Dutch Passion qui ont été agréablement surpris), le contenu total en terpènes était de 1,6%. Habituellement, la plupart des variétés en produisent environ 0,5% et même les têtes les mieux affinées dépassent rarement un total de terpènes de 1%. De plus,

le terpène dominant était le terpinolène, un terpène rarement décelé et pourtant présent à 0,6% dans ces têtes. L’équipe de Dutch Passion n’a jamais vu un taux aussi élevé !

Pour atteindre des niveaux de terpènes équivalents, Dutch Passion recommande de choisir des variétés à haute teneur en terpènes et de cultiver avec des lampes LED de qualité et (si possible) des lampes UVA/UVB supplémentaires. Soyez également particulièrement attentif au séchage/affinage. Assurez-vous de ne pas trop sécher les têtes et de ne pas les exposer à des températures trop élevées pendant le séchage.

Si les taux de THC de votre variété de graines de cannabis sont élevés et que vous cultivez vos graines comme il se doit, maximiser la te neur en terpènes est le meilleur moyen d’ob tenir des têtes qui sortent vraiment du lot! Nous laissons le mot de la fin à The Artist:

“C’est sans aucun doute le goût et l’odeur les plus exceptionnels de toutes les cultures que j’ai faites, aussi bien en intérieur qu’en extérieur. Les têtes étaient très puissantes, mais c’est vraiment leur profil terpénique incroyablement intense qui a rendu cette culture absolument unique. C’est une variété facile à cultiver, sans problèmes ni complications et qui ne nécessite aucune technique de culture particulière pour atteindre son plein potentiel. Je ne peux que la recommander vivement !”

Suivez notre nouvelle série documentaire

HOW TO GROW en 10 épisodes

Banques de semences

La Strawberry Cola Sherbert F1 FV®

Sweet Seeds®, une caresse pour les papilles

Cette beauté aux têtes serrées est le résultat du croisement d’un clone d’élite photosensible d’une célèbre variété californienne, la Sunset Sherbet, avec une variété autofleurissante de Strawberry Cola Auto. Ce n’est pas n’importe quelle variété car elle fait partie de la famille Fast Version ®, qui, comme vous le savez, sont des variétés dans lesquelles cette banque a été pionnière. Elles se distinguent par leur vitesse extrême, réduisant considérablement les temps de floraison et leur temps de récolte avancé de 1 ou 2 semaines par rapport aux variétés traditionnelles.

Ces variétés sont également très bien adaptées à la culture mais il est important d’anticiper les premières pluies d’automne, dans les endroits où l’arrivée de basses températures et d’une forte humidité provoque souvent des pertes de récolte dues à des attaques de moisissures ou des voleurs qui apparaissent lorsque la récolte est presque prêt. Elles sont également appréciées dans les cultures indoors perpétuelles car elles permettent plusieurs récoltes par an, donnant des fleurs d’une très haute qualité en un temps record. Je vous recommande de jeter un coup d’œil au site Web de Sweet Seeds® - où vous trouverez plus d’informations et une foule de variétés de ce type.

MES PLANTES FAVORITES

Lorsque vous commencez à cultiver une nouvelle variété, certains doutes surgissent toujours: sera-t-elle comme sur la photo, sera-t-elle difficile à cultiver, combien de temps durera la floraison, sera-t-elle sensible aux engrais, sera-t-elle trop odorante? …et ainsi de suite. Nous, les cultivateurs prudents, devons-nous poser ces questions car nous avons un grand respect pour nos plantes bien-aimées. Avant tout, nous voulons qu’elles soient belles et en bonne santé, car non seulement nous ressentirons mieux leurs effets ou profiterons davantage de leurs saveurs, mais, lorsque nous les cultiverons, nous serons enchantés par leur beauté et les cajolerons au maximum, obtenant une énorme récompense pour nos corps et nos âmes. Je dis toujours que la culture du cannabis guérit en soi.

Après une journée intense, je me prépare à écrire ce rapport tout en profitant d’une bonne session de vape médicinale avec la dernière variété photosensible de la banque de semences de haute qualité Sweet Seeds® pour 2023. Je vous parle de la majestueuse Strawberry Cola Sherbert F1 FV® (SWS106).

La Strawberry Cola Sherbert F1 FV ® pousse bien dans tous les types de substrats et excellet dans les systèmes hydroponiques tels que RDWC. Je l’ai cultivée dans de la coco et j’ai été émerveillée par ses grosses têtes et par la facilité avec laquelle il est possible d’obtenir une bonne récolte avec 6 plantes. Sans parler des belles fleurs de couleur rougeâtre que j’ai obtenues de 4 plantes sur 6, extrêmement résineuses et colorées.

J’ai utilisé des pots de 15 litres, sous deux rubans LED de 220W de type COB. J’ai pris grand soin que la tente de culture ait toujours une température et une humidité optimales et j’ai vérifié les mesures tous les jours avec un thermo-hygromètre et des minuteries afin d’ajuster l’extraction/l’introduction d’air. En même temps, j’ai utilisé un radiateur qui maintenait la pièce au-dessus de 18°C quand

CES VARIÉTÉS SONT ÉGALEMENT

TRÈS

BIEN ADAPTÉES À LA CULTURE OÙ IL

EST IMPORTANT D’ANTICIPER LES PREMIÈRES PLUIES D’AUTOMNE

les lumières étaient éteintes et de 22°C avec les lumières allumées. Comme la culture a été faite en automne, la température était plus facile à maintenir dans ces paramètres, donc ma vraie préoccupation était de m’assurer qu’il n’y avait pas d’excès d’humidité pendant la floraison. Pour ce faire, la meilleure chose est d’extraire l’air de la tente de culture, sans introduire d’air de la rue les jours les plus humides, d’augmenter la puissance des ventilateurs et de laisser le radiateur réchauffer

l’air de quelques degrés de plus pour qu’il sèche. Si vous avez un déshumidificateur, c’est le bon moment pour l’utiliser.

En dehors de cela, cette variété se débrouille à merveille avec une fertilisation complète, étant capable de résister à des EC élevées en croissance et en floraison. Un spécimen a dû être nourri avec un peu plus de calcium et de magnésium, car il a commencé à montrer une petite carence au début de la floraison. En

tout cas, ce ne sont pas des plantes délicates. Cependant, il faut garder à l’esprit qu’elles ont une période de floraison très courte, même pas 8 semaines. Les engrais doivent donc être utilisés avec parcimonie une fois qu’elles ont dépassé leur 5ème semaine, sinon vous n’aurez pas le temps de bien laver leurs racines et les plantes finiront trop vertes. Normalement, quand je ne sais pas comment se comporte une variété, je commence à réduire la dose d’engrais dès que je vois les premiers pistils s’oxyder. Je coupe alors tout apport d’azote et ne les arrose que quelques fois avec un engrais spécifique en fin de floraison. De là jusqu’à la récolte, je les arrose avec des enzymes sur une base hebdomadaire.

UNE RÉCOLTE MERVEILLEUSE

C’est un grand plaisir d’arriver au bout et de voir que vos plantes regorgent de santé. Pour cela, la chose la plus importante à faire est de toujours cultiver des graines de qualité, comme celles de Sweet Seeds®. Vous pouvez être sûr que tout le travail de breeding et de sélection de cette banque aboutit à des plantes d’une grande vigueur et d’une grande homogénéité, avec des résultats de haut niveau, répondant aux besoins des cultivateurs débutants comme des plus exigeants. La Strawberry Cola Sherbert F1 FV ® est à dominante indica (80%) et a une taille modérée, idéale pour les cultures où il est important de contrôler la hauteur. Elle surprend aussi par la grande taille de ses calices, l’énorme production de trichomes et le contraste que produisent les cristaux avec la couleur rouge intense de ses fleurs. Vous serez fascinés par sa beauté sans parler de son excellente odeur... Quel mélange de terpènes ! Des tons de fruits rouges se distinguent dans son arôme. Il ressemble également à un cola rafraîchissant avec une pointe acidulée, plus un fond très humide, quelque chose de terreux et de boisé. Vaporisé, son goût est exquis, avec un arrière-goût durable et intense. En bouche, vous remarquerez des notes fruitées de fraises fraîches acidulées sur un fond de bois plein de mousse. C’est un voyage en sous-bois dans tous les sens du terme. Les effets sont captivants et vous invitent à vous détendre, à profiter de l’introspection et à vous sentir en harmonie avec le monde qui vous entoure. J’ai un quizz. Quelqu’un a dit un jour : “Avec une joie profonde, je me suis senti lié à l’ombre d’un arbre, au vol d’un oiseau et aux rochers des montagnes.” Qui a dit ça?*

Douces récoltes!

*La réponse est J. del Valle Inclán ;)

News des entreprises européennes

La République tchèque en conflit et recul de l’Allemagne sur les plans de réforme

Il y a moins d’un an, les décideurs politiques de la République tchèque ont exprimé leur désir ferme de légaliser le cannabis à usage adulte, en s’appuyant sur l’élan qui se produit de l’autre côté de la frontière, en Allemagne.

Cependant, le ministère de l’Agriculture de la République tchèque a récemment annoncé qu’il introduirait de nouvelles restrictions sur les produits CBD, laissant perplexes de nombreux membre de l’industrie internationale du cannabis.

“L’inspection nationale de l’agriculture et de l’alimentation… prépare des mesures générales pour interdire la commercialisation du cannabidiol (CBD), d’autres cannabinoïdes obtenus à partir du chanvre et des produits contenant ces substances. De plus, selon l’UE, les aliments contenant du CBD ne peuvent être commercialisés dans aucun pays de l’UE. C’est parce que leurs effets sur la santé humaine n’ont pas été suffisamment étudiés scientifiquement”, a déclaré un récent communiqué de presse du ministère de l’Agriculture.

En octobre 2022, Jindřich Vobořil, principal expert de la politique en matière de drogue en République tchèque, a semblé plein d’espoir quant aux chances de son pays d’adopter bientôt une mesure de légalisation de l’usage des adultes et a déclaré aux représentants de la presse.

“Il y a un consensus politique pour que je crée cette proposition de réglementation du cannabis, une substance illégale. Nous voulons le réguler avec l’aide du marché. Nous pensons que cette réglementation sera plus efficace que l’interdiction actuelle.”

Immédiatement après qu’une présentation sur la légalisation a été faite au cabinet fédéral allemand par le ministre de la Santé Karl Lauterbach en octobre 2022, Vobořil a publié

en ligne que “l’Allemagne et la République tchèque iraient en même temps sur un marché réglementé”. Vobořil a ensuite publié en ligne qu’il était enthousiasmé par la décision de l’Allemagne et ce qu’elle signifiait pour la République tchèque, en particulier en ce qui concerne le modèle lucratif du “cannabis club” couramment observé à Barcelone, en Espagne.

“Nous sommes en contact direct avec nos collègues allemands et avons confirmé à plusieurs reprises que nous voulions nous coordonner et nous consulter sur nos propositions. Je souhaite également connaitre leur évaluation experte de nos propositions” - Jindřich Vobořil, expert tchèque de politique en matière de drogue.

En plus des commentaires de Vobořil faits l’année dernière, les responsables du gouvernement tchèque ont indiqué il y a seulement quelques semaines qu’ils chercheraient activement un modèle de légalisation pour l’utilisation des adultes impliquant un registre des consommateurs.

Dans le même temps, cependant, ils ont demandé une interdiction du CBD et ont récemment puni un éducateur en cannabis pour “incitation et promotion de la toxicomanie”.

Le continent européen connaît actuellement une poussée importante pour réglementer le cannabis au lieu de l’interdire. L’Allemagne mène une stratégie de légalisation continentale avec une approche simple reconnaissant que la consommation de cannabis chez les adultes l’est. Elle aura toujours lui, qu’elle soit légale ou non.

L’Allemagne reconnaît qu’il est préférable pour la santé publique que les produits consommés soient réglementés plutôt que non réglementés. Cette logique s’applique

non seulement aux produits dérivés du cannabis, mais également aux produits dérivés du chanvre.

Cependant, même l’Allemagne a revu à la baisse ses plans initiaux de légalisation de la consommation par les adultes. En avril, l’Allemagne a révélé une approche édulcorée de la légalisation impliquant uniquement des clubs de cannabis à but non lucratif et des programmes d’essai régionaux. Un projet de règles divulgué par la “Deutsche Presse-Agentur”, l’agence de presse allemande, a déclaré que les associations de cannabis “à but non lucratif” pourraient être opérationnelles d’ici la fin de cette année.

Le projet divulgué prédit que l’Allemagne pourrait limiter la distribution de cannabis aux seuls membres de l’association et la limiter à un maximum de 50 grammes par mois et par personne. De plus, les consommateurs âgés de 18 à 21 ans seraient confrontés à une limite mensuelle inférieure et à une restriction de puissance.

À titre de comparaison, le Canada limite actuellement les ventes à 30 grammes de fleurs par personne et par achat. Il n’y a pas de limite

inférieure pour les jeunes. (Cependant, les réglementations provinciales peuvent varier.)

D’autres détails qui, selon l’agence de presse, pourraient faire l’objet de contrôles plus stricts à la suite des délibérations du Bundestag incluent des restrictions d’emballage “neutres” et une interdiction des “incitations à la consommation” pour les jeunes. Par exemple, les étiquettes ne peuvent afficher que le poids, la date de récolte, la date de péremption, le cultivar et la teneur en THC et CBD de l’emballage. La consommation sur place auprès des associations serait également interdite.

On peut affirmer avec certitude, même si c’est encore confus ce qui se passe actuellement en République tchèque et où il se situe dans la poussée de légalisation de l’Europe, ainsi que sur les plans finalisés de l’Allemagne, deviendra plus apparent lors de la prochaine conférence internationale sur le commerce du cannabis. , qui se tiendra à Berlin les 29 et 30 juin. Donc, pour l’instant, nous devrions nous concentrer sur les points positifs et sur le fait que tout mouvement vers la légalisation est une bonne chose pour l’Europe.

Nicolas Hachet, avocat antiprohibitionniste

Nicolas Hachet est un avocat spécialisé dans le cannabis qui exerce au barreau de Bordeaux. Il a défendu de nombreux consommateurs et autoproducteurs. Le but de Maitre Hachet est de remettre en cause la prohibition du cannabis. Il a notamment posé des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) et effectué plusieurs recours devant le Conseil d’État. Il est partie prenante pour le projet d’expérimentation de légalisation du cannabis récréatif dans le ville de Bègles à coté de Bordeaux.

SSFR : Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Nicolas Hachet : Je suis avocat depuis 2002 et j’exerce au barreau de Bordeaux. Au départ, j’étais un avocat généraliste. Je faisais un peu tout, notamment du pénal et donc, quelques affaires de stupéfiants. Il y avait quelques trafiquants mais surtout des consommateurs de cannabis qui comparaissaient devant le tribunal correctionnel pour avoir été interpellé avec quelques grammes ou pour avoir cultivé quelques plantes en autoproduction.

En 2018, tu as défendu un shop CBD de Bordeaux…

J’ai défendu un CBD shop de Bordeaux appelé Green Heaven. C’était l’époque où les autorités faisaient fermer tous les magasins CBD. Devant la chambre d’instruction, j’ai réussi à faire rouvrir la boutique. C’était à ma connaissance une première en France, ordonnée par la Cour d’appel. Donc, on était assez contents, même si à l’époque, mon client, comme les autres shops, ne vendait pas de fleurs CBD mais uniquement des huiles et autres produits sans aucune trace de THC. Cette affaire m’a permis deux choses : de mieux connaître la réglementation sur les stupéfiants et les différents arrêtés et surtout, c’était la première fois qu’on allait devant un juge en lui disant « On cultive, on consomme et on vend du cannabis et on aime ça. » D’habitude, la défense, c’est plutôt : « Mea culpa, je ne recommencerai pas…etc » Moi, je n’ai jamais vraiment pratiqué ce genre de défense pour les cultivateurs. J’ai toujours parlé de l’exemple de la Hollande, de l’absurdité de la prohibition…

Tu as également posé des questions prioritaires de constitutionnalité…

En 2020, j’ai défendu deux prévenus, deux colocataires qui avaient une vingtaine de pieds dans leur cave. C’était pendant le confinement et j’avais donc le temps de travailler. J’ai décide, en effet, de poser ce qu’on appelle des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC). Il s’agit

de contester directement la loi en disant qu’elle n’est pas conforme au droit et aux libertés qui sont reconnus par la Constitution. En 2020, mon intuition était la suivante : le cannabis thérapeutique était autorisé en France et l’ONU avait retiré le cannabis du tableau 4 des stupéfiants pour le mettre au tableau 1 qui est moins restrictif. Mon idée était qu’il y avait une différence de traitement, une rupture d’égalité devant la loi pénale entre ceux qui trafiquent du cannabis et ceux qui trafiquent des médicaments sensibles comme le

Rivotril ou le Subutex. Il y a deux lois différentes. Ceux qui trafiquent ces médicaments dangereux risquent 5 ans de prison. Ceux qui vendent des stupéfiants, dont le cannabis thérapeutique, risquent 10 ans de prison.

Dans les deux cas, ce sont des médicaments détournés de leur usage, vendus dans la rue par des gens qui ne sont ni médecins ni pharmaciens. Je ne vois pas où est la différence. Et je dirais même qu’en se penchant sur les éléments scientifiques, on constate que ces médicaments

présentent plus de danger. Pour cette QPC, nous sommes passés par le Conseil d’État et la Cour de cassation lesquels ont renvoyé mes questions devant le Conseil constitutionnel en 2021. La question était de savoir qui décide du classement d’une plante substance au tableau des stupéfiants ? Est-ce le ministre, le directeur de l’Agence de sécurité du médicament ou le parlement ? La règle est que la définition des délits et la définition des peines relèvent du pouvoir législatif et non pas du ministère.

Tu as travaillé sur l’amende forfaitaire pour usage de stupéfiants ?

La plupart des militants critiquent l’amende forfaitaire délictuelle (AFD). Ils pensent, à juste titre, qu’il n’est pas normal d’être condamné sans pouvoir plaider sa cause devant un juge et pouvoir éventuellement bénéficier de sa clémence. Il critiquent le fait que cette amende soit standardisée, automatisée et forfaitaire. J’étais l’un des seuls à trouver que l’amende forfaitaire était une avancée intéressante de par son faible montant. Aujourd’hui, pour le même délit, l’usage illicite de stupéfiants, il y a soit l’amende forfaitaire dont le montant est fixé à 200 euros, soit le tribunal correctionnel où l’on risque jusqu’à 3750 euros d’amende et un an de prison. La plupart du temps, le consommateur est condamné à un stage de sensibilisation aux dangers des produits stupéfiants, mais aussi parfois à de la prison avec sursis parfois assortie à une obligation ou injonction de soin. Ce sont des choses très contraignantes. Il y aussi des règles d’inscription au casier judiciaire qui sont très différentes. L’amende forfaitaire est inscrite pendant trois ans au bulletin N°1 du casier judiciaire et pas au bulletin N°2. Les condamnations prononcées par le tribunal correctionnel sont inscrites au bulletin N°1 pendant 40 ans et au bulletin N°2 pendant 5 ans. Il y a aussi les règles sur la récidive qui ne sont pas non plus les mêmes. Pour l’amende forfaitaire, il n y a pas de récidive si on se fait attraper une deuxième fois. Au tribunal, il y aura forcément une récidive si c’est la deuxième fois.

Certains consommateurs ne bénéficient donc pas de l’amende forfaitaire délictuelle et sont renvoyés devant le tribunal…

Il y a une rupture d’égalité devant la loi. Pourquoi certains consommateurs qui ont commis le même délit d’usage bénéficient de l’amende forfaitaire alors que d’autres sont renvoyés devant le tribunal correctionnel ? Il n y aucune

réponse dans le code pénal ni dans les décisions de la Cour de cassation. La seule réponse est une circulaire interne du ministère de la justice qui dit qu’en dessous de 50 grammes de cannabis, il faut appliquer l’amende forfaitaire. Au dessus de 50 grammes, c’est le tribunal correctionnel. Pour la cocaïne, la limite est fixée à 5 grammes et pour l’ecstasy, la limite est de 5 cachets. Et ces limites peuvent changer. Le problème est que ces informations ne sont pas accessibles aux justiciables. Ce sont plutôt des circulaires internes.

Les consommateurs ne sont donc pas vraiment informés de ce qu’il risquent ?

Par exemple, quelqu’un qui part en vacances ou en déplacement professionnel avec 80 grammes de cannabis pour sa consommation personnelle pourrait croire qu’il risque seulement 200 euros d’amende, et bien sûr, la confiscation du produit. Alors qu’il risque jusqu’à un an de prison. Le consommateur de cannabis n’est donc pas informé de ce qu’il risque. De plus, en dehors des quantités et des produits accessibles à l’amende forfaitaire délictuelle, les critères définis par le ministre de la justice Eric Dupond-Moretti ne sont pas les bons. Par exemple, la circulaire prévoit que si la personne présente des signes d’addiction, de désocialisation ou même de maladie psychique, on n’applique pas l’amende forfaitaire et on renvoie la personne devant le tribunal correctionnel où il sera peut-être condamné à de la prison avec sursis et à une obligation de soin.

Pour « Monsieur ou Madame tout va bien », c’est donc 200 euros d’amende alors qu’une personne en difficulté, ou qui parait en difficulté, je ne sais pas comment on peut le vérifier durant un contrôle, c’est garde à vue et présentation devant le tribunal. Et moi qui suis avocat, je peux dire qu’on ressort rarement du tribunal avec 200 euros d’amende pour du cannabis. C’est au minimum du sursis. Les mineurs ne bénéficient pas non plus de l’amende forfaitaire. Ils peuvent être placés en garde à vue et renvoyés devant le juge pour

enfants. Même si il y a des mesures éducatives, ce sera plus sévère et plus attentatoire à la liberté individuelle qu’une amende forfaitaire. Le législateur considère que les mineurs doivent être aidés comme les personnes désocialisés dans la circulaire mais on n’aide pas les gens avec des peines de prison avec sursis !

Au niveau juridique, quelle est la différence entre usage et détention de cannabis ?

Si il n’est pas prouvé que la personne a trafiqué du cannabis, c’est de l’usage simple. La détention, c’est par exemple une « nourrice » qui garde du cannabis dans son appartement pour quelqu’un d’autre, un trafiquant. Les cultivateurs sont souvent accusés de détention. J’arrive à les faire relaxer pour détention mais pas pour usage.

Pour le cannabis au volant, penses-tu que les tests comportementaux soient la bonne solution ?

Les condamnations pour le cannabis au volant sont souvent injustes car les personnes condamnés ont souvent consommé seulement du CBD ou ont consommé du THC plusieurs heures voir plusieurs jours avant le contrôle, ce qui n’impacte pas leur conduite. C’est pour cela qu’avec l’association NORML France, on a fait un recours au conseil d’État. En tant que citoyen, je suis pour les tests comportementaux mais ce n’est pas la culture française. Ils veulent un taux précis. Je propose donc que la limite soit fixée à 3 ng/ml lieu

de 0,5 ng comme c’est le cas actuellement. Avec un taux aussi bas, il est possible d’être condamné alors qu’on a seulement été un fumeur passif.

Tu participes aux réunions pour le projet d’expérimentation de la légalisation du cannabis récréatif à Bègles. De quoi s’agit t-il exactement ?

J’ai participé à plusieurs réunions de travail et à la réunion publique du 15 juin à Bègles.Cette réunion publique a été une réussite. Il y avait environ deux cents personnes. Il y avait des représentants du Conseil économique, social et environnementale qui a déposé un rapport pour la légalisation. La plupart des associations étaient représentées ou avaient signé la tribune. Le projet n’est pas encore bien défini. L’idée est de construire un modèle de légalisation et de distribution encadrée du cannabis à l’échelle locale, de le soumettre aux autorités de l’état et d’obtenir une dérogation pour la ville de Bègles ou d’autres villes intéressées. Les modalités ne sont pas encore fixées. Le cannabis serait fourni par un cultivateur désigné par la mairie. Les participants seront suivis médicalement. Ça ne plait pas aux associatifs qui ne se considèrent pas comme des malades. Mais en même temps, c’est un peu le seul moyen pour obtenir l’autorisation de l’État. Il faut des garanties comme la caution des addictologues. Certains intervenants voulaient prendre le modèle des Salles de consommation à moindre risques ou « salles de shoot » qui existent déjà pour les drogues dures mais l’idée est rejetée par les associations de consommateurs.

Interview

DEUXIÈME CHAPITRE : UN POITEVIN AU QUÉBEC

Dans le premier chapitre de cette interview, l’ami grower Xavier Magrino nous a raconté la trajectoire qui, de la France métropolitaine l’a mené, avec sa chérie, jusqu’à l’autre côté de l’océan Atlantique. Débarquant au Québec en 2020, Xavier fait partie de l’industrie naissante du cannabis légal au Canada depuis le tout début et dans ce deuxième chapitre, il partage ses impressions de première main avec nous…

SSFR : QU’AS-TU APPRIS LORS DE TA PREMIÈRE EXPÉRIENCE DE CULTURE LÉGALE DE CANNABIS ?

A la suite de rencontres avec des agronomes, différents acteurs de l’industrie du cannabis et grâce aux différentes tâches que j’avais à effectuer, j’y ai appris énormément de choses. Cela m’a permis d’acquérir une grande confiance dans la gestion d’une production de cannabis et dans l’entraînement et gestion d’une équipe d’employés.

C’était bien beau de cultiver dans son garage depuis des années, mais quand je suis arrivé dans les salles de 2.000 pieds carré de Medicibis, c’était pas mal différent. Et ce n’est pas toi seul qui taille toutes les plantes, ce sont tes gars ! Donc il faut être attentif à tout et prendre le temps de bien expliquer. Je peux dire que j’étais et que je suis encore très fier de mon ancienne équipe. Ils n’y connaissaient absolument rien, et après deux ans, j’ai quitté des véritables machines.

SSFR : UNE INDUSTRIE NAISSANTE OUVRE D’INNOMBRABLES OPPORTUNITÉS… PARLE-NOUS DONC DE TA DEUXIÈME EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE...

J’ai postulé auprès de plusieurs employeurs dont un que je voulais plus que les autres. Cannara Biotech est un producteur qui possède deux bâtiments différents dans deux villes différentes. Et c’est celui-ci qui m’a appelé en premier le lendemain après avoir envoyé mon CV. Malgré mon expérience et dans l’espoir d’intégrer leur compagnie, j’y avais postulé pour un poste de trimmer. A l’arrivé pour mon entretien, ils m’ont proposé un poste de chef en IPM (application traitement parasitaire, disposition des insectes auxiliaire).

Surprise, je serais dans leur nouveau méga building, un bâtiment qu’ils ont acquis il y a deux ans. Ce bâtiment fait 1 million de pieds carré mais pour le moment toutes les salles ne sont pas encore ouvertes. Les ouvertures des nouvelles salles se font progressivement. Ce qui signifie que c’est en plein développement et qu’il y aura des très belles perspectives d’évolution qui pourront s’offrir pour moi.

Cette compagnie est parmi les trois plus gros vendeurs au Québec. Le problème était que j’étais en permis de travail lié à mon ancien

employeur mais ma résidence permanente était encore en traitement (ça aura pris 19 mois de traitement). Je devais donc attendre ma résidence permanente pour commencer à travailler. Je l’ai reçu deux mois après.

SSFR : APRÈS L’ACCOMPLISSEMENT DES FORMALITÉS BUREAUCRATIQUES, COMMENT CETTE NOUVELLE AVENTURE A-T-ELLE COMMENCÉ ?

Une fois arrivé sur place, je me fais attribuer le poste de technicien à la santé des plantes et à l’irrigation. Je suis maintenant dans une petite équipe de 4 personnes dont mon directeur. Je suis vraiment très fier de pouvoir travailler pour cette compagnie qui est l’un des leaders au Québec et qui vend ses produits à travers les différentes provinces du Canada [Ndr.

Les installations de Cannara s’étendent sur plus de 1.650.000 pieds carrés et fournissent jusqu’à 125.000 kg de production annua -

lisée]. Au Québec, c’est l’une des compagnies qui peuvent offrir le plus de perspective d’évolution professionnelle et surtout depuis l’acquisition de leur nouveau bâtiment en 2021, en plus de leur premier bâtiment acquis en 2018 (d’une taille plus petite).

J’ai vraiment de la chance de pouvoir travailler dans le grand building qui est en développement et de pouvoir voir et participer à l’ouverture des nouvelles salles.

Pour donner une idée de la différence de taille entre l’endroit où je travaille maintenant et avant, une salle de floraison actuelle, représente en superficie la compagnie entière où j’étais avant ! L’ambiance dans cette nouvelle compagnie est vraiment top !

Peut-être un peu plus jeune et tout le monde est extrêmement motivé. Les employés sont vraiment super et j’y ai eu une superbe intégration de leur part.

SSFR : PEUX-TU NOUS PARLER DE VOTRE JOURNÉE TYPE ?

Chaque matin nous analysons toutes les données et graphiques de la veille afin d’ajuster au plus précis selon les besoins des plantes. Notre salle de travail est vraiment énorme !

Nous avons des équipements à la pointe de la technologie et c’est une opportunité exceptionnelle de pouvoir utiliser, apprendre et travailler avec ce genre de machine et logiciel de gestion. Le bâtiment possède des salles de floraison qui peuvent contenir plusieurs milliers de plantes.

C’est beaucoup de brainstorming. J’aime beaucoup ce nouveau poste car j’y apprend de nouvelles choses, la gestion de différents paramètres avec l’un des plus gros systèmes de gestion au monde …

Retrouvez le prochain chapitre de l’histoire de Xavier dans le prochain numéro diffusé à partir du 29 septembre.

Histoire des variétés de la Barney’s Farm

Texte et images: Green Born Identity – G.B.I.

RUNTZ MUFFIN …LE VRAI BONHEUR

Envie d’une nouvelle gâterie de la Barney’s Farm? Avec ses variétés “desserts” californiennes introduites pour la première fois il y a deux ans, cette banque de semences néerlandaise ressemble désormais à une véritable confiserie.

L’un des ajouts les plus récents de Barney à cette famille de produits est la Runtz Muffin. Pour la créer, ses breeders ont amélioré la génétique Runtz populaire (Zkittlez x Gelato) en la croisant avec la Barney’s Orange Punch. Le résultat est quelque chose de très spécial qui tend vers le côté indica (70%). En plus d’un rendement étonnamment élevé (550-600g/ m2), elle atteint une puissance élevée, jusqu’à 29% de THC. Les fleurs et les feuilles peuvent prendre des teintes violettes pendant la maturation et se couvrir majestueusement d’une couche exorbitante de trichomes blancs. Cette plante est un régal pour les yeux et termine sa floraison en 56 à 63 jours.

En tant que véritable variété “dessert”, la Runtz Muffin offre un goût du plus haut niveau. Ses têtes sont submergées de terpènes. Comme le dit Barney, à la fin de la floraison, la plante libère un arôme de “massepain orange”, ainsi qu’une pléthore de notes aromatiques qui peuvent être perçues à la fois dans la plante vivante et dans les fleurs séchées: orange, clémentine, citron, ananas, fraise et lavande, ce qui en fait une véritable bombe fruitée. Le résultat est un effet de vrai bonheur qui a le potentiel d’éliminer tout nuage de tristesse de votre tête, en la remplissant de positivité ensoleillée, de calme et de tranquillité d’esprit, sans vous clouer au canapé.

Les deux plantes sélectionnées ont rapidement germé

Pour les premiers tests de culture avec les variétés de la Barney’s Farm, M. Knolle a choisi la Runtz Muffin comme l’une des trois candidates les plus prometteuses pour son expérience. Il a utilisé deux graines féminisées qui ont germé immédiatement, jaillissant à la surface du substrat après seulement trois jours et poussant à grande vitesse. Au moment où M. Knolle les a fait fleurir, trois semaines et demie après la germination, elles mesuraient déjà 33 et 35 centimètres de haut, montrant une bonne structure de branches avec des feuilles vertes de largeur moyenne.

Têtes violettes et brillantes, grâce à une couche de résine cristalline abondante, et un arôme attrayant

Les deux plantes de Runtz Muffin ont réagi au changement de la photopériode 12/12 par un étirement classique (un facteur de multiplication de hauteur de 2-2,5), ainsi que par des teintes violettes qui sont apparues sur les feuilles.

M. Knolle a noté: “Comme si elles en avaient reçu l’ordre, à la fois pendant la germination

et pendant la phase végétative, les feuilles sont devenues violet foncé. Tout au long de la phase de floraison, certaines des plus petites feuilles présentaient également un mélange de vert et de violet. J’ai adoré!” La production de trichomes a commencé immédiatement pendant la floraison et est rapidement passée à la vitesse supérieure.

Des têtes magnifiquement épaisses de style indica enveloppées d’épaisses couches de résine à l’aspect givré. “D’en dessous, je pouvais voir la couleur violet foncé des calices et des

petites feuilles, qui formaient un contraste super attrayant. Il y avait aussi un éclat de cuir inhabituel et magnifique sur les grandes feuilles”, a déclaré M. Knolle. À la fin, deux queues épaisses se détachaient clairement du centre de l’anneau formé par les têtes latérales.

L’odeur des fleurs était plus intense et incroyablement douce: “Il y a vraiment quelque chose de cet arôme de massepain orange dont parle Barney”, a confirmé M. Knolle. Les plantes ont franchi la ligne d’arrivée à 60 et 62 jours de floraison, avec des hauteurs de 75 et 81 centimètres.

Après séchage, c’est comme un bol de salade de fruits.

Heureusement, une fois séchées, les têtes de Runtz Muffin ont gardé leur couleur violette, offrant un spectacle vif et coloré: “Un bonbon accrocheur”, commente avec enthousiasme

M. Knolle. Ce bonbon est aussi incroyable au nez. Grâce au séchage et à l’affinage, le parfum fruité initial s’est développé en celui d’un saladier rempli de fruits, avec de l’ananas comme ingrédient principal et des notes d’agrumes telles que l’orange, la clémentine, la mandarine et le citron. Le rendement sec des deux plantes combinées était de 158 grammes.

La dégustation de la Runtz Muffin provoque bien-être luxueux de deux heures

M. Knolle a mis un peu plus d’un demi-gramme et la même quantité de tabac dans son joint test. Le test d’arôme sec (inhalation à travers un joint éteint) révélait déjà un goût merveilleusement fruité et intense, qu’il avait déjà pu imaginer à partir de l’odeur. Lorsqu’il a allumé son joint de Runtz Muffin, l’arôme de la fumée a porté toute la charge de fruits au palais, qu’il a décrit comme suit: “C’est vraiment incroyable de voir comment la nature fruitée de la Runtz Muffin se traduit en goût; en effet, c’est un goût sucré de longue durée avec une légère pointe d’acidité d’agrumes.”

Un niveau de qualité très haut se trouve également dans l’effet. Après quelques bouffées, Mr Knolle fut conquis par une chaude vague d’euphorie qui le fit sourire de bonheur et remplit son âme de joie. Tout le stress d’une longue journée de travail a disparu. Mais ce n’était pas un voyage mental d’évasion dans un monde “La La Land”. M. Knolle a gardé un esprit clair avec une humeur lumineuse et une énergie totalement positive. Il était apaisé par une tranquillité zen et une paix intérieure. Au bout d’un moment, cette sensation s’est accompagnée d’une relaxation physique profonde. “C’était deux heures de soins et de bien-être luxueux”, a-t-il ensuite expliqué avec enthousiasme.

Le résumé de Mr Knolle

“Je suis convaincu qu’il y a une renommée autour de la Runtz pour une raison (ou plutôt plusieurs). Ce croisement de luxe que Barney’s Farm a fait avec l’Orange Punch est une variation très réussie de la génétique originale, qui ne m’a donné que de la joie du début à la fin – la Runtz Muffin est un vrai bonheur pour les aficionados du cannabis!”

Génétiques: Runtz Muffin ([Zkittlez x Gelato #33] x Orange Punch)

Croissance

végétative 3,5 semaines (après germination)

Floraison 60 + 62 jours / généralement 56-63 jours

Substrat Terreau Bionova Bio, pots de 11 litres

pH 6.4-6.7

EC 1.2–1.8 mS

Eclairage Lampes SANlight - 3 Q1s et 1 Q3

Température 21-27°C

Humidité de l'air 40-60%

Irrigation Arrosage manuel

Fertilisation Bionova Soil Supermix, plus PK 13-14 pendant la floraison

Additifs/stimulants Bionova Solution, The Missing Link, Vitasol et X-cel

Equipement spécial Lampe CleanLight Pro pour prévenir la moisissure

Hauteur 75 + 81 cm

Récolte 158 g

Interview

HYDROPROCULTURE, CBD, GRAINES DE COLLECTION ET LE PROCÈS DE MONSIEUR Z

Alexandre Zwojsczyki est un nom connu parmi les professionnels européens francophones du monde du cannabis. Interrogé à plusieurs reprises par notre journal, la dernière fois concernant l’amélioration génétique des plants de marijuana, nous revenons aujourd’hui pour parler de lui, à travers le témoignage de son avocat, Pierre Crepin, Avocat aux Barreaux de Draguignan et Montréal, à la suite de la conclusion du procès qui, entre autres et avec les anciens gérants des magasins franchisés Hydroproculture, a vu Mounsier Z accusé de transport, détention, cession, achat, importation, provocation à l’usage de stupéfiants et exercice illégal de la profession de pharmacien.

SSFR : Dans la bataille que le parquet de Draguignan avait commencé à mener contre les growshops, comment votre client est-il passé du statut de dommage collatéral à celui de cible alpha de l’enquête ?

Dans le cadre de la politique pénale de l’Etat français, visant à lutter contre le cannabis sous tous ses formes, les différents parquets de la région avaient mis en place des opérations afin de faire fermer plusieurs dizaines de growshops. Les sociétés et les gérants des magasins ont été poursuivis pour provocation à l’usage de produit stupéfiant et, lorsque des graines de cannabis étaient trouvées dans les growshops, les sociétés et les gérants des magasins étaient poursuivis pour trafic de stupéfiant (c’est-à-dire détention, transport, offre ou cession et importation de produit stupéfiant).

A ce stade, Monsieur Z n’était pour les enquêteurs que le gérant de plusieurs de ces magasins, il n’était donc à ce stade qu’un prévenu comme les autres. Cependant, lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs

ont découvert 400 pieds de cannabis ainsi que beaucoup de matériel de culture. En réalité Monsieur Z fabriquait des produits à base de cannabis mais ayant un taux de THC inférieur à 0,2 %. Il a donc été traité, à ce moment-là, comme un véritable trafiquant. C’est au cours des semaines qui ont suivi que le juge d’instruction a compris que ce n’était absolument pas la démarche de Monsieur Z, et qu’il voulait surtout que la France et en particulier sa région profitent de son expérience sur le CBD.

SSFR : Quelle sanction a été requise ?

Le procureur a requis une peine de 18 mois d’emprisonnement dont 12 assortis d’un sursis probatoire et 6 mois fermes. Monsieur Z a

été relaxé des faits de trafic et de provocation à l’usage, le tribunal ayant considéré que les graines de cannabis étaient bel et bien légales. Cependant, à l’époque le CBD n’était pas encore légalisé et Monsieur Z a donc été condamné pour détention et cession de stupéfiant ainsi que pour exercice illégal de la profession de pharmacien.

SSFR : En 2017, rares étaient les commerçants qui se lançaient dans la vente de graines de cannabis. Le phénomène est désormais répandu sur tout le territoire. Pensez-vous que le travail de votre client a ouvert la voie à d’autres entrepreneurs ?

Je pense surtout que ces 7 années de bataille judiciaire ont fait de lui le symbole d’une lutte pour que la loi soit appliquée en matière de graine et que l’état de droit soit respecté. En parlant du CBD, pour moi il est précurseur dans la mesure où il faisait seul, sans aucune aide et malheureusement de manière illégale, tout un travail sur le CBD qui allait être légalisé et exploité à grande échelle quelques mois et années plus tard.

SSFR : Pouvez-vous expliquer sur quel débat juridique concernant les graines de cannabis avez-vous instruit la ligne de défense de votre client ?

Il n’existait à l’époque aucun texte interdisant la vente de graine de cannabis. Seule la vente de la plante et de la résine où d’éléments obtenus à partir de ces dernières était interdite par le code de la santé publique. Or, un arrêté venait

préciser que la vente de graine et de fibre de cannabis était autorisée si elle contenait moins de 0,2 % de THC. Le ministère public soutenait que si une graine provenait d’une plante ayant plus de 0,2 % de THC, elle devenait alors illégale. Or, aucun texte ne venait dire une telle chose, c’est pourquoi le Tribunal a relaxé Monsieur Z des faits de trafic de stupéfiant.

SSFR : Quel rôle la jurisprudence européenne joue-t-elle à cet égard ?

La jurisprudence européenne vient clarifier la problématique relative à la vente de CBD et de ses produits transformés. En effet, pour l’Union Européenne, et uniquement pour les espèces autorisées contenant le taux légal de THC, il est légal de vendre tant la feuille, que la fleur, la fibre où leurs dérivés.

Sous la pression de l’Europe, la France est obligée de revoir sa politique sur la commercialisation du CBD et sur l’aspect médicale de ce dernier. Or, il parait hypocrite de condamner 7 ans plus tard une personne qui faisait illégalement ce qui est aujourd’hui légal et que les études reconnaissent comme bénéfique en termes de santé.

Aujourd’hui, M Zwojsczyki est directeur des productions, CEO des recherches et développements pour la Fashion Weed sur 1400m2 indoor et consultants pour d’autres sociétés cannabiques. Il travaille sur la sélection, la modification et l’amélioration génétique et il est créateur de saveurs.

Découvrir la production moderne de clones de cannabis à Flowery Field

Pourquoi cultiver des clones de cannabis au lieu de graines? Le clonage permet au cultivateur d’obtenir une récolte équilibrée, de récolter toutes les plantes en même temps et de produire une teneur et un rapport constants des principaux cannabinoïdes et terpènes. La cohérence des cultures est l’objectif principal non seulement des producteurs commerciaux, mais également de nombreux producteurs amateurs. De plus, les techniques de clonage du cannabis ont beaucoup progressé ces dernières années. Découvrons-en plus.

Biologiquement parlant, le clonage est une reproduction asexuée de plantes grâce à laquelle les producteurs peuvent obtenir un grand nombre de plants avec les mêmes gènes. Les plantes cultivées à partir de clones devraient vous aider à atteindre facilement une hauteur, un rendement, un temps de maturation et une teneur en cannabinoïdes et terpènes équilibrés.

De plus, lorsque vous cultivez la même variété à partir des mêmes plantes mères, il y a de fortes chances que chaque cycle de culture ait les mêmes paramètres que le précédent. Et ce sont exactement les caractéristiques que les producteurs de cannabis commerciaux ainsi que la plupart des petits cultivateurs amateurs recherchent.

Le processus de clonage traditionnel consiste à sélectionner des plantes appropriées avec les paramètres souhaités et à les laisser devenir vos plantes mères. Une fois qu’elles sont assez grandes, vous pouvez commencer à faire des boutures pour produire des semis. Les boutures sont immédiatement placées dans n’importe quel milieu de culture approprié pour prendre racine, généralement des substrats de laine de roche ou de terre conçus pour les graines et les semis.

CULTIVER IN VITRO

Il existe également une méthode beaucoup moins exigeante en espace et qui présente plusieurs autres avantages comme vous le verrez. Le processus de sélection reste le même, mais le

processus de coupe est assez différent. Un petit morceau de tissu en division, appelé méristème, est séparé de la plante mère. Le méristème contient les cellules souches de la plante et possède donc tout ce qui est nécessaire pour créer n’importe quel organe végétal - racines, tige, feuilles, vaisseaux sanguins, etc.

Le méristème est ensuite placé dans un tube dans un milieu de culture spécial enrichi en vitamines et hormones végétales. L’ensemble du processus de culture tissulaire est assez exigeant et doit se dérouler dans des conditions stériles strictes. De plus, les différentes souches

ont des besoins spécifiques en termes de composition du milieu de culture. Cela signifie qu’il est nécessaire de trouver la formule la plus appropriée pour chaque variété afin de maximiser le succès de l’enracinement.

Il n’y a pas beaucoup d’installations qui produisent des clones de cette façon. Je dirais qu’il y a beaucoup plus d’endroits qui essaient encore de mettre en œuvre la culture tissulaire que ceux qui maîtrisent déjà ce type de production de clones. Cependant, lorsqu’il s’agit d’autres espèces végétales, ce processus est une méthode de propagation très courante. Comme vous

n’avez besoin que d’un petit morceau de tissu pour la propagation, le risque de transférer des agents pathogènes à la nouvelle plante est considérablement réduit. Avec la bonne procédure, la transmission d’un virus de la plante mère à son bébé clone peut être évitée. Et les maladies virales peuvent même être guéries dans le tube à essai. C’est impensable lorsque vous coupez les clones de manière traditionnelle.

Un autre avantage est la forme de la motte. Alors que les plantes issues de clones conventionnels n’ont pas de racine principale, les clones cultivés à partir de tissus forment une racine principale de la même manière que les plantes

issues de graines. Cela a un effet positif sur le rendement, ce qui signifie que les clones de culture de tissus peuvent vous fournir un rendement plus élevé que les clones de la même plante mère coupée de manière traditionnelle.

LA PRODUCTION DE CLONE À FLOWERY FIELD

J’ai rencontré pour la première fois la production commerciale in vitro de clones de cannabis chez Flowery Field en Autriche en 2018. Quatre ans plus tard, je décide de visiter à nouveau Brunn am Gebirge près de Vienne pour découvrir les derniers développements dans ce domaine. J’ai toujours été curieux des nouvelles technologies et j’avais aussi envie de savoir où se dirigeait toute l’affaire des clones. J’ai eu la chance de passer une matinée entière avec Alex, le propriétaire de Flowery Field, à discuter de la culture des clones et des problèmes de production. Il était évident dès le début que la production de clones traditionnelle a été largement remplacée par la culture de tissus. Nous avons visité toute la zone de culture (y compris les laboratoires) et, à la fin, nous avons réussi à mener une interview. Voici les parties les plus intéressantes de notre discussion, mise à votre disposition exclusivement pour vous, lecteurs de Soft Secrets.

POURQUOI AVEZ-VOUS DÉCIDÉ DE PASSER DU CLONAGE CONVENTIONNEL À LA CULTURE TISSULAIRE?

Alex: La production traditionnelle est compliquée. Il faut s’occuper longtemps des plantes mères, ce qui prend du temps. Il faut aussi faire face à l’irrigation, qui est aussi assez compliquée, notamment du fait de notre utilisation intensive. En revanche, les plantes en tubes n’ont pas besoin d’être irriguées, ce qui signifie que notre consommation d’eau est beaucoup plus faible. Avec la quantité de clones que nous produisons, il est beaucoup plus facile de travailler avec la culture tissulaire.

Nous coupons un million de clones chaque année. Lorsque vous avez 50 à 70 000 plantes dans une salle de culture, vous devez ajuster parfaitement l’irrigation. Toute erreur d’arrosage aura un impact négatif sur le développement des plantes.

QUAND AVEZ-VOUS COMMENCÉ LA CULTURE TISSULAIRE?

Alex: Nous avons lancé le laboratoire en 2015, mais il a fallu un certain temps pour maîtriser le processus. Il faut créer un environnement strictement stérile. Si vous ne le faites pas, vous allez avoir d’énormes problèmes de contamination. L’environnement dans le tube à essai et le milieu de culture offrent des conditions idéales non seulement pour les plantes, mais aussi pour les champignons, par exemple. Vous devez donc absolument empêcher les spores de pénétrer dans la zone de culture tissulaire. La propagation se fait avec de très petites parties de plantes. C’est extrêmement exigeant pour les travailleurs eux-mêmes. En ce qui concerne Flowery Field en tant qu’entreprise, les avantages dépassent de loin tous les inconvénients.

QUELS SONT LES PRINCIPAUX AVANTAGES DE LA CULTURE TISSULAIRE POUR LES CULTIVATEURS?

Alex: Aucun virus n’est transmis de la plante mère à la bouture. Et même s’ils le sont, nous pouvons les traiter dans le tube à essai. La structure racinaire est la même que chez les plantes issues de graines et pour cette raison, on obtient des rendements plus élevés. Mais vous devez tenir compte du fait qu’il y a une différence entre produire des clones à partir de méristèmes et simplement les cloner dans un tube à essai. Ce dernier ne se débarrassera d’aucun virus. Il existe de nombreuses entreprises sur le marché vendant des clones de culture de tissus, mais elles s’enrichissent sous de fausse bannière car elles sautent l’étape de propagation du méristème lorsque toutes les maladies potentielles sont éliminées.

POUR VOUS DONNER UNE IDÉE, COMBIEN D’ESPACE POUVEZ-VOUS ÉCONOMISER EN CULTIVANT DES PLANTES MÈRES DANS UN TUBE À ESSAI, PAR RAPPORT À LA MÉTHODE CONVENTIONNELLE, C.-À-D. CULTIVER DE GRANDES PLANTES DANS DES POTS?

Alex: Lorsque vous cultivez des plantes mères dans un tube à essai, vous ne pouvez pas créer cinquante ou cent clones à partir d’une seule mère. S’il a trois nœuds, vous pouvez créer trois clones à partir d’un individu. Cependant, sur 20 mètres carrés, nous pouvons faire pousser 100 à 200 000 plantes mères. C’est absolument

inimaginable lorsqu’on cultive en pots.

PRODUISEZ-VOUS ENCORE DES CLONES EN UTILISANT DES MÉTHODES CONVENTIONNELLES?

Alex: Au tournant de 2021 et 2022, notre production était toujours divisée, cependant, tout au long de cette année, nous visons à arrêter complètement la production conventionnelle. La culture de tissus nous aide à réduire les coûts, à économiser de l’énergie et de l’espace et, surtout, à produire des plantes saines.

COMBIEN DE VARIÉTÉS CULTIVEZ-VOUS ACTUELLEMENT À FLOWERY FIELD?

Alex: Environ 70 variétés à haute teneur en THC, certaines riches THCV et CBG et une dizaine de variétés CBD.

AVEC QUEL SUBSTRAT DE CULTURE TRAVAILLEZ-VOUS UNE FOIS QUE LES CLONES SONT PRÊTS À ÊTRE TRANSPLANTÉS HORS DU TUBE?

Alex: Nous utilisons de la laine de roche, mais nous utilisons également des jiffys de tourbe car ils sont de plus petit diamètre et certains clients les préfèrent. Mais nous sommes en pleine négociation avec un producteur de laine de roche pour nous fournir exclusivement en cubes de plus petit diamètre. Beaucoup de clients veulent des plantes stériles pour cultiver du cannabis médical, ce qui n’est pas possible en un tour de main. C’est pourquoi notre premier choix pour les clones est la laine de roche. Les jiffys ne sont pas stériles.

CROISSANCE À PARTIR D’UN MÉRISTÈME?

Alex: En cas de clonage, cela dépend de la variété. Habituellement, c’est entre cinq et douze jours. La propagation du méristème est une toute autre histoire. Quand vous demandez aux bioingénieurs, cela dépend de la taille du méristème et de la quantité à couper. Plus le méristème est petit, moins les plantes survivront; mais plus le méristème est petit, moins un virus risque de survivre. Ensuite, vous devez acclimater les plantes en laboratoire pendant un mois et vous devez tester le milieu qui convient à la variété, ce qui prend encore deux mois. Ce n’est qu’après cela que vous pourrez commencer à cultiver plus de plantes pour commencer la production de clones. En fin de compte, il faut six mois pour démarrer une production et la vente lorsque vous travaillez avec du méristème.

COMMENT VOYEZ-VOUS L’AVENIR DES PETITS ET GRANDS PRODUCTEURS? LES PETITS CULTIVATEURS DOMESTIQUES VONT-ILS DISPARAÎTRE PARCE QUE LES GRANDS PRODUCTEURS LES SUBMERGERONT D’EFFICACITÉ ET QUE PLUS DE GENS AURONT ACCÈS AU CANNABIS VENDU LÉGALEMENT?

Alex: Je crois que le cultivateur amateur est là pour rester, c’est une question d’argent. Vous pouvez le voir aux États-Unis. Tant qu’il sera coûteux de cultiver du cannabis légalement, les gens continueront à cultiver le leur. Lorsque vous devez payer plus de 10 euros pour un gramme dans un magasin légal, il y a toujours un nombre important de personnes

COMBIEN DE CLIENTS SONT DES CULTIVATEURS AMATEURS ET COMBIEN SONT PROFESSIONNELS?

Alex: La majorité de nos clients sont des cultivateurs amateurs. Les gros clients professionnels sont généralement des cultivateurs de cannabis médical.

LES CULTIVATEURS AMATEURS VEULENT-ILS AUSSI DES PLANTES EN TUBE?

Alex: Ils veulent avant tout des plantes saines.

AVEZ-VOUS DES PRIX SPÉCIAUX POUR CERTAINS CLIENTS?

Alex : Non.

COMBIEN DE TEMPS ENRACINEZ-VOUS VOS PLANTES LORS DU CLONAGE ET LORS DE LA

qui préféreront cultiver leur propre herbe. Bien sûr, si un gramme coûte 1 euro, seuls les vrais connaisseurs continueront à la cultiver. Mais tant que les gouvernements veulent rattraper les budgets étatiques brisés par les taxes sur les ventes de cannabis, il y aura toujours beaucoup de place pour les cultivateurs à domicile. Et je suppose que c’est une bonne note de fin pour cet article. Personnellement, je crois aussi que les cultivateurs amateurs ne disparaîtront pas. Mais revenons au sujet: si vous cultivez des clones et que vous en avez l’occasion, essayez la culture de tissus. Si vous avez des questions spécifiques, n’hésitez pas à me tendre une embuscade par e-mail.

Bonne saison et à la prochaine dans les pages de Soft Secrets !

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8 chapters of cultivation wisdom

Dedicated to increasing cannabis yields

Discover the magic of cannabis!

www.marijuanagrowing.com/grow-cannabis-book

Co-Authors

Chief Scientific Officer, Dr. Gary Yates

Stefan Meyer

Table of Contents

• Cannabis Botany

• Life Cycle of Cannabis

• Cannabis Seeds & Seedlings

• Plan Your Garden

• Grow Room Setup

• Twelve-week Garden

• Harvest, Manicuring, Drying, Curing & Storage

• Diseases, Pests & Problems

JORGE CERVANTES

Author Marijuana Horticulture. Legendary Jorge Cervantes, published in eight languages sold over a million copies worldwide.

The Bud Diaries

GREEN GELATO

Rich Hamilton partage avec nous son journal des têtes avec une autre variété exquise. Ce mois-ci, c’est au tour de la “Green Gelato”.

VARIÉTÉ

La Green Gelato a réussi à capturer le meilleur de la scène américaine, portant fièrement son héritage. La lignée spécifique de saveurs sucrées et fruitées de la Gelato associée à la ramification de ce mastodonte de GSC est le mélange parfait pour le coup parfait.

On ne rigole pas avec la Green Gelato et ses plus de 25 % de THC. Il n‘est pas surprenant qu‘elle ait reçu la reconnaissance de l‘industrie et qu‘elle ait remporté le prix Soft Secrets pour la „Meilleure nouvelle variété européenne de 2019.“

GÉNÉTIQUE

Une autre variété de qualité supérieure de Royal Queen Seeds, la Green Gelato est un mélange de deux variétés classiques du patrimoine américain. L‘ascendance de la Green Gelato est basée en Californie, où la scène cannabique est très active, avec de nouveaux hybrides de qualité créés régulièrement. Une Mint Cookies et une Sunset Sherbet ont été combinés pour créer la variété de cannabis dessert la plus décadente et la plus succulente. Le phénotype Thin Mint de Girl Scout Cookies est sans doute le plus savoureux de la famille.

En mélangeant la douce saveur de biscuit à la menthe avec la touche de zeste d‘orange percutante offerte par la Sunset Sherbet, la Green Gelato est concocté à partir d‘un combo de confiseries fruitées.

INFO DE CULTURE

La Green Gelato est un hybride légèrement à dominance Indica (55 %/45 %) qui répond bien à la taille et au palissage. Les plantes restent de taille moyenne avec un rapport fleur/feuille très élevé. Le nappage, le parage, le LST, le mainlining et la méthode SCROG sont recommandés pour un rendement maximal. Des températures nocturnes plus fraîches à la fin de la floraison favoriseront la maturation des couleurs violettes sur les têtes. La Green Gelato est prête à être récoltée après 8–9 semaines de 12-12 standard.

FLORAISON

Des teintes violettes rehaussent l‘esthétique des têtes denses aux poils orange. Les

cultivateurs adorent la Green Gelato pour ses fleurs luxuriantes et parfumées. Elles sont peut-être minuscules, mais entièrement recouvertes de résine, ce qui les rend parfaites pour les concentrés. Les fleurs se forment en grappes serrées de taille petite à moyenne au lieu de têtes longues. Les cultivateurs débutants peuvent facilement cultiver la Gelato verte; cependant, une petite expérience dans la taille et l‘étêtage vous aidera grandement à aider la Green Gelato à tirer le meilleur parti de son apparence.

ODEUR

Le profil terpénique de la Green Gelato est crémeux, combinant des notes d‘orange sur un fond de cookies sucré qui vous captivera. Les notes terreuses, sucrées, crémeuses, de noisette et de menthe influencent toutes l‘odeur et la saveur de la Green Gelato. Attendez-vous à une couche surprenante d‘agrumes tropicaux épicés à l‘expiration. Avec une odeur audacieuse mais séduisante de Kush, de desserts cuits au four et de fruits des bois, ce combo de rêve amènera la plupart des fumeurs au bord de la surcharge sensorielle. Avant même d‘avoir ressenti les effets.

DÉGUSTATION

Fumée dans en joint avec du tabac tout au long d‘une soirée dans le jardin avec des amis proches. J‘adore cette herbe, White Jesus a fait pousser quelque chose de spécial ici. Génétique de Royal Queen Seeds.

GOÛT

La saveur de biscuit nostalgique mélangée de manière presque immatérielle avec des nuances d‘agrumes à la menthe attire les consommateurs même si ses nuances sont difficiles à décrire. Un goût puissant de biscuits à la menthe et de sorbet à l‘orange, deux saveurs distinctes et proéminentes, frappent d‘abord le bout de la langue. Mais la Green Gelato se décline aussi avec d‘autres saveurs. De telles saveurs frappent plus profondément le palais lorsque vous fumez, provenant principalement de l‘ascendance de la variété, qui comprend beaucoup d‘excellent Kush.

STONE

L‘esprit est chargé d‘une impulsion d‘énergie et de créativité. L‘humeur est incroyablement positive aussi, mais le corps joue les méduses. Ceux qui consomment la Green Gelato

veulent être high et posés, loin des ennuis de leurs journées stressantes. En fumant, vous dériverez vers une pure relaxation, un pur adoucissement physique.

Ceux qui souffrent de douleurs chroniques, en particulier celles qui entraînent des spasmes musculaires, des crampes ou de la fatigue, adoreront la Green Gelato. Elle vous éloignera de votre douleur tout en réduisant les sautes d‘humeur et en traitant l‘insomnie, vous berçant doucement pour vous endormir.

Soutenez les combattants de la paix

UKRAINE: CANNABIS À LA RESCOUSSE HEMP FOR VICTORY 2.0

L’Ukraine a franchi une nouvelle étape dans sa relation à long terme avec le cannabis. Le gouvernement veut légaliser la marihuana médicinale, en grande partie à cause du traumatisme causé par les envahisseurs russes.

circulation. Au contraire, note le ministère de la Santé, le cannabis peut prévenir la souffrance et améliorer le traitement de plus de 50 affections, dont le SSPT, les maladies neurologiques et les troubles du sommeil.

Le président Zelensky et son cabinet de guerre ont été conseillés sur le sujet par de véritables experts, comme notre rédacteur en chef de Soft Secrets, Cliff Cremer - auteur, passionné de cannabis et ancien militaire qui avait à peu près la même intuition quant à la manière d’aider le peuple ukrainien après la guerre. Lorsque la Russie a envahi l’Ukraine en février 2022, il m’a envoyé un e-mail pour me demander si je connaissais des Ukrainiens souffrant de SSPT (syndrome de stress post-traumatique) qui voudraient bénéficier de l’huile de CBD. Ma réponse a été oui. Je vis en Pologne, le pays voisin où de nombreux réfugiés ukrainiens sont immédiatement venus chercher asile. Donc, malheureusement, je connaissais pas mal de gens qui souffraient dans ma région. Certains de mes amis invitaient des familles ukrainiennes entières chez eux pendant ces premières semaines de guerre. Bientôt, nous distribuerions parmi eux des bouteilles gratuites d’huile de CBD, que Cliff avait livrées avec l’aide de quelques magasins sympathiques d’Amsterdam.

Le ministre de la Santé, Viktor Liashko, a écrit sur Facebook l’année dernière que son cabinet ukrainien avait approuvé un projet de loi “sur la réglementation de la circulation des plantes de cannabis à des fins médicales, industrielles, scientifiques et techniques afin de créer les conditions pour élargir l’accès des patients aux soins nécessaires”: traitement du cancer et du trouble

Les traumatismes de guerre ne sont pas simples: certaines personnes, en particulier les enfants, urinent chaque fois qu’elles entendent une sirène dans la rue ou un avion dans le ciel, leur rappelant des bombardements et des explosions effrayants. La plupart des gens n’avaient jamais entendu parler du CBD auparavant, mais tout le monde sait ce qu’est le chanvre, il n’y avait donc aucun problème de confiance. La plupart des réactions que j’ai pu recueillir quelques jours et semaines plus tard étaient très positives. De nombreuses personnes ont signalé une grande amélioration de la qualité de leur sommeil, ce qui est crucial pour la guérison. Avant le CBD, certaines personnes “ne pouvaient pas dormir du

COMMENT

SE FAIT-IL QUE LE CHANVRE SI “CONTROVERSÉ” SOIT MENTIONNÉ DANS LES MÉDIAS GRAND PUBLIC ET LA POLITIQUE, PRINCIPALEMENT EN TEMPS DE GUERRE, DE FAMINE OU D’AUTRES CATASTROPHES?

de stress post-traumatique résultant de la guerre. “Nous comprenons les conséquences négatives de la guerre sur l’état de santé mentale”, a-t-il écrit. Le projet de loi assurera un “cycle complet de production de médicaments à base de cannabis en Ukraine”: le pays développera sa propre industrie plutôt que de compter sur les importations. Liashko a souligné que les médicaments à base de cannabis ne sont pas des “concurrents” des stupéfiants et que des mesures complètement différentes seront prises pour réguler leur

tout “ ou avaient des nuits très agitées. Les seules personnes qui ont vu très peu de changement dans leur bien-être mental étaient de gros consommateurs de THC, mais en général, ils étaient mieux lotis, de toute façon. Et beaucoup plus sains mentalement que ces utilisateurs qui se soignent eux-mêmes avec de l’alcool. Les agresseurs, en fait - parce que vous ne pouvez plus contrôler votre consommation d’alcool lorsque vous souffrez d’un tel SSPT. L’huile de CBD a donc beaucoup aidé. Si vous travaillez dans

le CBD ou dans l’industrie de la marijuana médicale, vous envisagerez peut-être de faire don de certains de vos produits à des réfugiés de guerre ou à d’autres personnes traumatisées et pauvres. Surtout si vous avez trop de marchandises et que vous devez les utiliser avant qu’elles aient atteint leur date de péremption.

Ne serait-il pas préférable de les distribuer gratuitement aux nécessiteux (par exemple, des patients atteints de cancer), alors que le produit est encore officiellement “frais”? Depuis la légalisation, le Canada détruit des centaines de tonnes de produits légaux de marijuana chaque année parce qu’ils ne se sont pas vendus! D’un point de vue moral, gaspiller des fournitures médicales précieuses comme le CBD ou l’herbe est encore plus moche que le gaspillage de nourriture par les supermarchés, une pratique déjà interdite par certains pays. Canada, réveillez-vous! De nos jours, même les coquelicots d’Afghanistan se retrouvent sur le marché médical mondial sous forme de morphine. Réglementer les mauvaises herbes au Canada ne peut pas être plus difficile.

La nouvelle ère du cannabis ou comment redorer le blason du chanvre

Comment se fait-il que le chanvre si “controversé” soit mentionné dans les médias grand public et la politique, principalement en temps de guerre, de famine ou d’autres catastrophes ?

Prenez le célèbre film de propagande “Hemp for Victory” (1942) qui se passe pendant la Seconde Guerre mondiale - dont le gouvernement américain niera plus tard l’existence même. Après la guerre, des copies du film et le simple fait de son existence ont été cachés et la plante a été retirée du sol américain sous le déguisement de la lutte contre la marijuana. Le chanvre, une plante de renommée mondiale qui a joué un rôle dans la victoire américaine, a de nouveau été interdit après la guerre.

Avant Internet, les responsables voulaient même obliger les bibliothécaires à censurer toute mention du cannabis dans les livres, afin d’effacer complètement la plante de l’histoire! Les amoureux de la liberté d’expression et de la vérité ont refusé et

ont ridiculisé cette tâche impossible. Les militants du cannabis Jack Herer, Mia Farrow et Carl Packard avaient retrouvé une copie du film “Hemp For Victory” après une recherche approfondie dans les archives cinématographiques et prouvé que le gouvernement avait menti à ce sujet au public. Deux exemplaires sur VHS ont été donnés en 1989 à la Bibliothèque du Congrès. Le film n’a pas disparu et maintenant tout le monde peut le regarder sur YouTube.

Après 77 ans d’interdiction de la marihuana/ chanvre aux États-Unis (1937), tout à coup, en 2014, Bloomberg annonce que les États-Unis envisagent d’acquérir des graines de chanvre ukrainiennes pour aider son économie en difficulté, touchée par une invasion russe en Crimée. Comme si c’était parfaitement légal – et que près d’un siècle d’interdiction du chanvre n’avait jamais existé! “Nous essayons maintenant de trouver des moyens d’utiliser les graines de chanvre industriel créées en Ukraine aux États-Unis.” A déclaré le secrétaire à l’Agriculture, Tom Vilsack à Bloomberg.

L’Ukraine est le quatrième fournisseur mondial de graines de chanvre. Les militants du chanvre ont salué la nouvelle, car cette action ferait d’une pierre deux coups: aider l’Ukraine en exportant ses graines de chanvre, tout en stimulant l’économie américaine en offrant aux agriculteurs et à l’industrie une nouvelle culture et ressource.

L’ancien directeur de la CIA, Jim Woolsey, qui a servi sous les présidents Clinton et Bush, a ensuite fait un changement de carrière apparemment étrange et a siégé au conseil d’administration du North American Industrial Hemp Council. Woolsey souligne que le chanvre pourrait devenir une source de biocarburants à faible consommation d’eau et facile à cultiver. Il fut un temps où le cannabis produisait de grandes quantités de nourriture, d’huile et de vêtements en Ukraine, mais une véritable utilisation contemporaine à grande échelle de cette plante devra impliquer les marchés des biocarburants. L’Ukraine et la Russie de Poutine ont toutes deux regardé dans cette direction.

L’année 2018 est devenue une date importante dans l’histoire de l’agriculture et de l’industrie mondiales. Aux États-Unis, berceau de la prohibition internationale du cannabis, le rôle du chanvre dans l’agriculture est redécouvert. Après près de 100 ans, l’interdiction unique au monde - et franchement idiote - de la culture de toutes les variétés de cannabis, même le chanvre dit “industriel”, totalement dépourvu de propriétés

psychoactives, s’est enfin assouplie. Le Farm Bill, qui incorporait la Hemp Farming Act, a supprimé le chanvre en tant que drogue de l’annexe I et en a fait à la place une denrée agricole. C’était une excellente nouvelle, mais cela pourrait-il signifier que le monde commence à se préparer aux temps difficiles à venir?

Le chanvre en Ukraine

Le chanvre indien a été introduit en Europe de l’Est par des tribus scythes de Sibérie, il y a environ 2 500 ans. L’ancien historien grec Hérodote a écrit sur la popularité des rituels de fumée de chanvre parles Scythes. L’Ukraine a une longue histoire avec le cannabis, l’ayant cultivé pendant des siècles. Le chanvre a toujours été important pour

la culture ukrainienne et l’était particulièrement entre le XVe et le milieu du XXe siècle. Au 15ème siècle, les populations locales de la Moldavie et de l’Ukraine d’aujourd’hui pouvaient payer leurs impôts en cannabis.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’Ukraine est devenue l’un des principaux fournisseurs de produits alimentaires de l’Union soviétique. On pense qu’avec ses riches champs, le pays est capable de nourrir toute l’Europe. L’Union soviétique était le premier producteur mondial de chanvre. La rumeur veut que le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev n’était pas étranger à fumer du haschich et rêvait de transformer Odessa de Crimée, connue sous le nom de Perle de la mer Noire, en un centre mondial de l’industrie

du chanvre-haschich et de légaliser la marijuana dans toute l’URSS. Malheureusement, il a été évincé du pouvoir par des fans inconditionnels de la vodka.

À l’heure actuelle, alors que les ressources en carburant s’épuisent, l’industrie du chanvre peut apporter un grand soulagement au système mondial, sinon une solution complète à de nombreux problèmes. Avec l’aide du chanvre, deux des industries les plus destructrices de la planète peuvent être guéries: la déforestation et les industries des combustibles fossiles. La culture du chanvre réduirait la pollution toxique de l’eau et du sol et stopperait la désertification de nombreuses régions.

Il est important de noter que la culture du chanvre peut restaurer des terres contaminées à la suite de catastrophes d’origine humaine, car le chanvre peut “aspirer” du sol presque toutes les substances nocives en seulement quelques années.

“Après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, le gouvernement a financé des expériences de décontamination des sols à l’aide de cannabis dans la zone d’exclusion. Lorsque la tragédie de Fukushima s’est produite, les Japonais sont venus en Ukraine dans les deux semaines pour obtenir ces technologies afin de nettoyer la zone contaminée”, explique Aleksander Ignatuk, président de l’Association ukrainienne du chanvre industriel.

La feuille de marihuana/chanvre, comme la colombe blanche, est un symbole de paix largement connu, mais la plante a aussi souvent été un faucon de guerre dans notre histoire et même une cause de conflit.

Cette plante polyvalente et utile devient essentielle et d’une valeur stratégique en temps de guerre. Tout au long de l’histoire de l’humanité, interdictions et injonctions de planter du chanvre se sont succédées, même sous peine de mort. Parfois, les dirigeants punissaient un agriculteur pour avoir cultivé et parfois pour avoir refusé de cultiver du chanvre.

Il y a là quelque chose d’une importance fondamentale... Les lecteurs de notre magazine en sont bien conscients, le secret le mieux gardé au monde.

Du chanvre pour la victoire! Du chanvre pour la paix!

Actualités

Pour ou contre l’interdiction du HHC ?

Le cannabinoïde semi-synthétique HHC (hexahydrocannabinol) et deux de ses dérivés, le HHCP et le HHCO, viennent d’être interdits par l’ANSM. Depuis son arrivée en France, le HHC, vendu en ligne et dans les CBD shops, divise la communauté. Certains se r éjouissent de son interdiction et d’autres pensent que ce produit, qui connait un grand succès chez les consommateurs, ne devrait pas être interdit.

POUR L’INTERDICTION DU HHC : MATHIEU BERSOT, DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE L’UNION DES PROFESSIONNELS DU CBD (UPCBD)

« Nous pensons que si un produit psychotrope doit être vendu, il doit être contrôlé. Il doit être vendu sous certaines conditions et surtout, il faut que les usagers aient accès à des informations sur le produit.

Au départ, nous nous sommes positionnés contre car nous n’avions aucune informations sur les effets du HHC. Il y a un manque d’information et de recherche sur ce produit. En Juillet 2022, lorsque le HHC est arrivé en France, nous avons publié un communique qui déconseillait à nos adhérents la vente et l’usage de HHC. Nous avons été parmi les premiers à nous positionner.

Nous n’avons pas commandé de recherche spécifique sur le HHC et nous nous basons sur les connaissances actuelles. Nous savons qu’il y a, par exemple, des traces d’hydroxyphenol dans certains produits. Et cela pourrait s’avérer dangereux pour les usagers. Dans le cas du HHC, on peut le trouver en quantité infime à l’état naturel. Il est difficile de l’isoler et de l’extraire en grande quantité.

C’est aux scientifiques et aux instances de contrôle de s’emparer du sujet. L’avis de l’UPCBD est le suivant : dans le doute, nous déconseillons la vente et l’usage. Mais nous ne sommes ni scientifiques ni régulateurs.

C’est au gouvernement, aux autorités de santé et à la communauté scientifique de donner un avis.

Si demain, l’état changeait son fusil d’épaule et décidait d’autoriser le HHC, on se plierait à sa décision et on essayerait pas de l’interdire. Mais on se battrait pas non plus pour le faire autoriser. Nous leur déconseillons l’usage et la vente de HHC mais nos adhérents font bien sûr ce qu’ils veulent. Si demain, de nouvelle études nous montrent que le HHC n’est pas dangereux, notre rôle est de passer l’information à nos adhérents et même à l’ensemble de la filière.

Mais l’objectif de l’UPCBD est de sécuriser la filière du CBD, Elle n’a pas fini d’être sécurisée comme on peut le voir aujourd’hui avec le CBD au volant. C’est un combat que nous devons mener.

Certains déplorent que l’interdiction du HHC pourrait faire baisser leur chiffre d’affaire et menacer les emplois mais nous devons faire passer la santé avant l’économie.

Nos n’avons pas suffisamment de recul. Si il y a un effet nocif sur le corps, cela pourrait porter préjudice à toute la filière. C’est le principe de précaution. Je n’engage pas l’UPCBD mais à titre personnel, je suis toujours opposé au synthétique et favorable aux produits naturels. »

CONTRE L’INTERDICTION

DU HHC : JOHANN CHAUMONT,

SPÉCIALISTE DES CANNABINOÏDES ET CEO DE HEMPFUEL

« Les consommateurs de HHC cherchent un état de conscience modifié par un psychotrope vendu en boutique et non détecté par le test salivaire. Ils recherchent un relâchement et un apaisement efficace sans effets secondaires. Les gens dorment très bien et beaucoup de consommateurs ralentissent ou stoppent leurs traitements médicamenteux lourds et épuisants dans certains cas, comme la méthadone, les somnifères ou les anti-douleurs...

Je suis contre l’interdiction du HHC car je pense que toutes les molécules issues du cannabis de près ou de loin sont bonnes a prendre . Elle se fixent toutes sur le système endocannabinoïde et génèrent donc un réponse physiologique.

A ma connaissance, il n y a pas d’effets secondaires dangereux, comme lé prétend l’ANSM, et pas plus que pour le THC. Il faut déjà élaborer un programme d’étude et de recherche avant de conclure avec des résultats erronés. Vu la pénétration du HHC sur le marché Européen, il est peu probable que des effets secondaires soient mis en évidence.

Suivant le fournisseur et la source du produit , on trouvera toujours des résidus. Quel que soit le secteur d’activité. Un vrai labo utilise de l’éthanol food grade pour ses opérations de transformation .

Personnellement, j’ai testé le HHC et j’aime bien l’effet, surtout pour dormir et reposer mon intellect. En fait, c’est très simple : le THC stimule l’inconscient et l’éveil spirituel. Mais pas le HHC . C’est la seule grosse différence. Avant l’interdiction, je vendais le HHC et les deux autres molécules. Le HHC0 est légèrement plus fort que le HHC. Par contre, le HHCP est extrêmement puissant et persistant. L’état de conscience est modifié perdure pendant plus de 12 h . Ces différences résident dans l’affinité des molécules avec leurs récepteurs. Dans ce cas de ligands, la longueur de la chaine carbonée determine la puissance et la durée de fixation sur le récepteur CB1.

Le HHC représente 25 a 40% du chiffre d’;affaire des professionnels du secteur CBD en France. Son interdiction pourrait provoquer de nombreux licenciements économiques L’état français démontre son attitude autoritaire une fois de plus sur la question du cannabis et de ses dérivés . Ainsi , tant qu’un décret ministériel ne sera pas clairement diffusé, après consultation du pouvoir législatif , le HHC et ses dérivés restent légaux. La France est un état de droit et les interdictions ou obligations attenantes à son peuple ne peuvent pas être établis par un organisme tel que l’ANSM, établissement public sans pouvoir réglementaire national .

Tout Cela est écrit noir sur blanc dans la constitution française. Des avocats pénalistes sont en train de rédiger des avis de droits afin de notifier le statut juridique du HHC en France. »

Cultivez

LES TÂCHES ESTIVALES DANS LE JARDIN DE CANNABIS

MAINTENANCE

Les jardiniers de cannabis qui ont planifié et exécuté leurs plans anticipativement auront moins de travail d’entretien dans le jardin. Les jardiniers non préparés, qui n’ont rien planifié, passeront beaucoup de temps à résoudre des problèmes qui auraient pu être évités. Chose amusante, il faut à peu près le même temps pour cultiver un jardin de qualité inférieure que pour cultiver un jardin de cannabis exceptionnel.

Suivez un plan d’entretien régulier et observez attentivement chaque plante pour voir comment chaque action que vous entreprenez affecte sa croissance et sa santé. Tenez un journal pour enregistrer la température, l’humidité et la durée du jour. Enregistrez les temps d’irrigation et le volume d’eau.

Notez chaque fois que vous fertilisez. Gardez vos journaux pour l’année suivante et complétez-les. Vous serez surpris de voir à quel point ces informations vous aideront à anticiper les problèmes et à faire pousser des plantes plus grandes et meilleures.

Appliquez du paillis lorsque la température du sol dépasse 21 degrés C au printemps. Lorsque la température du sol augmente, les racines souffrent. Une couche de paillis rafraichit le sol et protége les jeunes racines tendres de la surface. Le paillis conserve également l’humidité.

Arrosez quotidiennement par temps chaud si nécessaire. Les plantes consomment beaucoup plus d’eau par temps chaud, surtout si elles reçoivent le plein de soleil toute la journée.

Les plantes en pot consomment également plus d’eau par temps chaud. Utilisez un humidimètre pour vérifier les substrats afin de vous assurer que les plantes sont correctement irriguées. Les systèmes d’arrosage automatique fournissent de l’eau régulièrement afin que les plantes ne se dessèchent pas.

Un souffleur de feuilles fait des merveilles pour faire tomber les grosses gouttes d’eau de pluie. Secouez les fleurs qui prennent beaucoup d’eau pour la disperser. Commencez toujours par le haut de la plante et attendez-vous à être mouillés! Si vous devez éliminer l’eau de pluie sur de nombreuses plantes, un souffleur de feuilles est une bonne solution.

Le vent est rarement un problème lorsque les plantes sont correctement palissées. Je préfère commencer par un filet en treillis horizontal. Ce type de treillis soutient les branches et leur donne la liberté de se déplacer et de grandir. Les plantes non tuteurées subiront la colère du vent. Si les fleurs sont humides et lourdes, le vent peut casser les branches.

MULCH

Le mulch est une couche de paille, de tontes de gazon, de papier, de cailloux, etc. placé autour de la base des plantes. Le paillis protège la surface du sol, attire et retient l’humidité du sol et étouffe les mauvaises herbes. La paille est ma matière préférée pour mon jardin de cannabis en plein air.

J’achète un ballot ou deux de paille au printemps pour mon jardin et ça dure toute l’année. Une fois que la surface du sol s’est réchauffée à environ 27 degrés C, je mets la paille. Pendant l’été, j’ajoute mon deuxième paillis préféré, les tontes de gazon, au fur et à mesure qu’elles sont disponibles.

Empilez la paille plus haut et plus profondément, ce que j’appelle la méthode PHD. Mais vous n’avez pas besoin d’être titulaire d’un doctorat pour que cela fonctionne à merveille. Empilez la paille jusqu’à 15-30 cm de haut. Elle cuira au fil du temps et se transformera en compost riche. Le paillis de foin de luzerne ajoute de l’azote et d’autres nutriments. Le foin de luzerne coûte plus cher que la paille et cuit plus rapidement.

Couvrez les plates-bandes d’une épaisse couche de paillis pour passer l’hiver. Une couche de paillis de plus de 30 cm gardera les éléments du sol intacts et attirera l’humidité. Le sol nu perd de nombreux organismes bénéfiques et la précieuse fertilité de la couche arable à cause de l’érosion pendant les mois d’hiver.

Après le paillage, couvrez le jardin avec une bâche épaisse ou un tissu paysager pour le garder exempt de mauvaises herbes jusqu’à ce que vous soyez prêt à transplanter.

Les pierres et la poussière de roche font un excellent paillis. Utilisez des pierre là où elles sont facilement disponibles.

Même les jours ensoleillés par temps très chaud, lorsque les paillis de pierre sont

Lorsque le sol s’est réchauffé, faites une couche de paillis. J’aime utiliser un thermomètre laser pour mesurer la surface du sol. Lorsque la température oscille autour de 26-32 degrés

C, j’applique une épaisse couche de paille. Le paillis attire l’humidité, garde le sol au frais et empêche l’évaporation. Une riche couche de vie du sol se développera également dans la couche supérieure du sol sous le paillis.

Les bâches de plastique noir sont populaires parmi les agriculteurs de plantes riches en CBD. Ils recouvrent les plates-bandes de plastique noir et y découpent des trous pour y planter les semis et les clones. Un tuyau de goutte-àgoutte peut être posé sous le plastique pour irriguer. Les trous doivent être suffisamment grands pour que les tiges des plantes ne touchent pas le plastique. Le plastique noir devient très chaud pendant la journée mais réchauffe très peu le sol. Coupez les trous de plantation suffisamment grands pour que les tendres tiges des plantes ne les touchent pas. Le plastique noir chaud fera littéralement cuire la tige au niveau du sol. Une bâche de plastique de couleur foncée protège des mauvaises herbes, prévient la perte d’humidité et élève la température de la surface du sol par une journée ensoleillée.

chauds au toucher, ils ombragent toujours le sol et le protègent de la perte d’humidité par évaporation. Les pierres sombres peuvent modérer la température sur une très petite zone en absorbant la chaleur du jour puis en la relâchant lentement à mesure que la température du soir se refroidit. Les pierres doivent recevoir beaucoup de soleil pour se réchauffer.

Le papier journal fait aussi un bon paillis. Mouillez le papier une fois en place et recouvrez-le de paillis organique pour former une couche de protection supplémentaire. Pratiquement gratuites et facilement disponibles, les couches de journaux doivent faire au moins six pages d’épaisseur, de préférence une douzaine ou plus, avant d’ajouter de la terre ou un paillis pour l’ancrer en place.

FERTILISANTS

Un sol organique regorge de nutriments disponibles pour les plantes. Préparez un sol organique vivant pour nourrir vos plants de cannabis naturellement.

Engrais liquide

Si vous fertilisez à chaque arrosage, vous devrez peut-être diluer les engrais à moitié ou moins jusqu’à ce que vous trouviez le dosage approprié. Fertiliser avec une solution soluble douce pour floraison pour la germination et la croissance des semis.

Passez à une formule riche en azote pendant la phase végétative et revenez à une formule “super-floraison” lorsque les longues nuits induisent la floraison.

Engrais en granulés, y compris ceux à libération lente. Utilisez des engrais concentrés en granulés ou des engrais bio légers et peu encombrants à transporter et à stocker.

Recommandations pour les engrais

Les plantes peuvent être fertilisées pour les faire réagir et bien pousser dans une plage de température de 15 à 32 degrés C, une humidité raisonnable, un ensoleillement adéquat et un vent modéré.

Soyez économe en engrais le premier mois après le repiquage. Selon l’engrais, l’application peut être aussi souvent que chaque arrosage ou aussi rarement que toutes les semaines ou deux.

Cet article est extrait de la mise à jour de – Marijuana Horticulture „la Bible“ (6e édition) par Jorge Cervantes. La nouvelle édition numérique sera disponible fin 2023. Jorge est très enthousiaste à propos de la nouvelle édition numérique qui aidera des centaines de milliers de cultivateurs à cultiver du cannabis plus et mieux! © 2020, © 2021, © 2022. Téléchargez votre exemplaire GRATUIT du nouveau livre numérique GRATUIT de 100 pages, We Grow Cannabis! et Nous cultivons du cannabis! (en espagnol) sur www.Jorge-Cervantes.com. Et accédez GRATUITEMENT à l‘Encyclopédie du cannabis en anglais et en espagnol. Inscrivez-vous sur notre liste de diffusion sur www.marijuana grow.com pour les mises à jour sur la nouvelle 6e édition numérique.

Legalisation

La légalisation en Allemagne retardée

De nombreux espoirs et attentes ont été suscités fin 2021 quand le gouvernement allemand nouvellement éluune coalition des partis SPD, Die Grünen et FDP - a officiellement annoncé la légalisation du cannabis. Entre-temps, cependant, les responsables ont clairement fait marche arrière.

Le 12 avril 2023, une conférence de presse a été tenue à Berlin par les ministres chargés de la légalisation du cannabis prévue en Allemagne. Le ministre allemand de la Santé, Karl Lauterbach (SPD), et le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Cem Özdemir (Die Grünen), ont fourni des informations sur les plans actuels du gouvernement allemand concernant la légalisation du cannabis. Des informations clés de cette conférence de presse officielle avaient déjà été divulguées à la presse quelques jours plus tôt, suscitant des critiques directes de la part de divers défenseurs et associations de la légalisation.

Comme nous le savons maintenant officiellement, la légalisation du cannabis en Allemagne prendra plus de temps que prévu et annoncé initialement. Et ce sera aussi beaucoup plus difficile, car selon les ministres, une légalisation complète n’est actuellement pas envisageable “pour des raisons de droit européen”. Comme si on ne le savait pas avant. Néanmoins, le document sur les questions clés de la coalition gouvernementale allemande (sur lequel le projet de loi de la légalisation du cannabis doit être basé) sera à nouveau méticuleusement révisé pour cette raison. Ou est-ce davantage dû aux vives critiques, émaillées de références aux lois internationalement applicables, que la Commission européenne et le Conseil de l’ONU ont exprimées à propos des projets de légalisation du gouvernement allemand? Du moins on peut le supposer.

Le ministre de la Santé Lauterbach avait initialement prévu de présenter son document amandé sur les principales questions sous forme de projet de loi d’ici la fin mars 2023 au plus

tard. Cependant, la légalisation telle qu’envisagée dans le projet de loi ne semble pas compatible avec le droit communautaire existant, puisque les États membres de l’UE sont légalement tenus de poursuivre le “trafic de drogue”. Et cela inclut le commerce de cannabis riche en THC (toujours). La conférence de presse a clairement indiqué que le SPD poursuivra les plans pour mettre en œuvre la légalisation annoncée mais lentement et progressivement.

Par exemple, la vente contrôlée de produits à base de cannabis devra d’abord être testée dans des régions modèles avec des magasins spécialement équipés, avec un soutien scientifique puis suivra une légalisation (si le résultat est probant) étendue au niveau fédéral. Dans le cadre de ces projets modèles, les consommateurs devront également être autorisés à cultiver pour leur propre usage et s’organiser en Cannabis Social Clubs (CSC) afin de pouvoir partager l’herbe qu’ils ont plantée ensemble. La possession d’un maximum de 25 grammes de “cannabis de plaisir” pour le plaisir personnel restera impunie, une telle quantité pouvant alors également être transportée en public.

“Trois plantes à fleurs femelles par personne d’âge légal” devraient être autorisées pour la culture à domicile cette année. La récolte doit être protégée des enfants et des jeunes. Malheureusement, les ventes dans les magasins spécialisés agréés ne sont prévues que dans des projets modèles régionaux et seront contrôlées scientifiquement pendant quatre ans.

Les condamnations antérieures pour possession ou culture allant jusqu’à 25 grammes (ou un maximum de trois plantes) seront supprimées

du registre central fédéral sur demande. Il n’y a donc pas de suppression automatique des données, les condamnés devront s’occuper de tout eux-mêmes.

En public, la consommation à proximité des écoles ou des crèches est interdite, ainsi que fumer dans les zones piétonnes urbaines ne autorisé qu’après 20 heures. Les Cannabis Social Clubs (CSC) représenteront une sorte d’étape intermédiaire à la vente libre, dans lesquels les membres doivent pouvoir s’approvisionner en produits cannabiques issus de leur propre culture. Voici les règles pour ces associations “à but non lucratif”: un maximum de 25 grammes pourra être distribué en une seule fois et un maximum de 50 grammes par mois à chaque membre de l’association.

Les CSC doivent compter chacun un maximum de 500 membres. Les non-membres ne peuvent pas se procurer de cannabis dans les CSC. Les CSC doivent nommer des agents de protection de la jeunesse, de toxicomanie et de prévention et n’ont pas le droit de s’afficher.

L’âge minimum pour être membre du club est de 18 ans. L’adhésion simultanée à plusieurs CSC est interdite et les membres de moins de 21 ans recevront un maximum de 30 grammes par mois.

Tout cela ressemble à un premier pas dans la bonne direction, mais c’est encore loin de l’objectif initial qui a été abandonné (“le THC ne sera plus légalement classé comme stupéfiant à l’avenir, pour l’achat et la possession de jusqu’à 30 g de cannabis récréatif, pour l’auto-culture privée dans une mesure limitée et pour la vente aux adultes dans des magasins spécialisés et des pharmacies agréés”). Les sceptiques voient une nouvelle fois leur position confirmée et certains prophétisent déjà la fin prématurée de la légalisation en Allemagne.

D’autres ne sont pas aussi pessimistes - mais restent sceptiques quant à l’orientation actuelle du gouvernement allemand, qui a annoncé à ses citoyens il y a plus d’un an qu’ils devront finalement attendre beaucoup plus longtemps.

Les politiciens de la coalition gouvernementale, quant à eux, sont ravis de voir bouger les choses en matière de légalisation du cannabis.

L’essentiel est de rester patients et voir combien de temps tout cela va encore prendre et combien d’obstacles devront encore être surmontés sur la voie de la légalisation “Made in Germany”. Et à quel point la légalisation sera “légère” au final.

Cannabis news

ACTUALITÉS CANNABIQUES

UNE NOUVELLE PROPOSITION DE LOI POUR LA LÉGALISATION DÉPOSÉE PAR UN SÉNATEUR SOCIALISTE

Plusieurs propositions de loi pour la légalisation du cannabis récréatif ont été présentées à l’Assemblée Nationale ou au Sénat ces dernières années. Nous savons que les propositions de loi initiées par le Sénat ont moins de chances d’aboutir que celles de l’Assemblée. On se souvient notamment des propositions de loi en faveur de la légalisation de la sénatrice écologiste Esther Benbassa.

Le sénateur socialiste du Rhône, Gilbert-Luc Devinaz vient de déposer une nouvelle proposition de loi transpartisane en faveur de la légalisation. La position du Parti Socialiste sur le cannabis n’a pas toujours été très claire. François Hollande, qui a été président de la république pendant 5 ans, a continué d’appliquer une politique très répressive, avec l’aide de son ministre de l’intérieur, puis premier ministre Manuel Valls. Une fois son mandat terminé, François Hollande s’est prononcé pour la légalisation du cannabis.

De nombreux socialistes sont à présent favorables à la légalisation et c’est le cas du sénateur Gilbert-Luc Devinaz qui a cosigné sa proposition de loi avec 43 sénateurs. « « Le texte propose une légalisation encadrée du cannabis à l’image de ce que fait le Canada et ce que l’Allemagne souhaite mettre en œuvre » Les sénateurs cosignataires de la proposition constatent que le cannabis occupe une place particulière : « « Le cannabis est caractérisé par une place atypique. Près de dix-huit millions de nos concitoyens en ont consommé et près de quatre millions lors de l’année écoulée. Alors que c’est interdit, plus d’un million en consomme régulièrement voire quotidiennement »

Le premier chapitre de cette proposition de loi intitulé « Légalisation de la consommation récréative de cannabis à moyen terme » réglemente la production et la distribution du cannabis à usage récréatif. Les sénateurs proposent la création d’une « Agence nationale de contrôle et de gestion du cannabis » qui sera placée sous la tutelle des ministères de la santé et de l’agriculture. Elle devra contrôler la qualité des produits à base de cannabis et distribuer les licences pour la vente au détail.

La nouvelle loi devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2030 mais le 2eme chapitre prévoit des dispositions transitoires avec une dépénalisation immédiate d’une quantité

de cannabis inférieure à 25 grammes dés le vote de la loi, de la détention. Cette période de transition devrait permettre la mise en place de cannabis social clubs sur l’ensemble du territoire. La proposition de loi ne prévoit pas l’autorisation de la culture de cannabis à domicile ou autoculture.

DES MAIRES VEULENT EXPÉRIMENTER LA LÉGALISATION DANS LEURS COMMUNES

Le gouvernement français n’a pas l’intention de légaliser le cannabis récréatif mais certains maires souhaitent mettre en place des expérimentations. En Allemagne, en Suisse et dans d’autres pays, des expérimentations ont déjà commencé ou devraient commencer prochainement. Grâce au Canada, à l’Uruguay et à certains états américains, nous connaissons déjà les avantages et les inconvénients de la légalisation. Mais certiains pays ne veulent pas aller trop vite et préfèrent passer par des phases expérimentales.

Des associations et des élus de différents partis ont signé récemment une tribune dans le JDD pour demander la mise en place de ces expérimentations. « « Nous invoquons le droit d’expérimenter localement un modèle de légalisation encadrée de production, vente et consommation de cannabis. Cette expérimentation, nous l’envisageons collective,

participative, en lien avec les territoires et encadrée par l’État. Nous voulons construire cette expérimentation en partenariat notamment avec les acteurs du médico-social, de la prévention santé, des filières locales de maraîchage et de transformation agricole et sur un panel diversifié de consommateurs-volontaires majeurs »

La tribune publiée à l’initiative du maire écologiste de Bègles, Clément Rossignol-Puech, a été signe par les écologistes Julien Bayou, Yannick Jadot et Marine Tondelier, l’ancien maire de Bègles Noël Mamère, l’ancienne ministre Cécile Duflot, le président du groupe d’études cannabis à l’Assemblée nationale Christophe Bex de La France Insoumise, l’avocat Nicolas Hachet, les spécialistes du droit Yann Bisiou et Renaud Colson,.. Le maire de Bègles, Clément Rossignol-Puech, et le maire LR de Châteauroux Gil Averous sont les premiers à se porter volontaires pour l’expérimentation.

A Bègles, une commune de 30.000 habitants située dans la banlieue de Bordeaux, une réunion sur le sujet a réuni près de 200 personnes le 15 juin dernier. D’autres réunions sont prévues dans les prochains mois pour définir plus précisément le projet.

UNE PÉTITION POUR LA DÉPÉNALISATION DES DROGUES

Cette pétition pour la légalisation des drogues a été lancée par plusieurs associations pour l’événement annuel « Support Don’t Punish. La pétition s’intitule : « Supprimons les sanctions pénales pour la simple consommation de drogues »

Cette pétition a été publiée le 15 juin sur la plateforme de pétitions du site de l’Assemblée Nationale. Cette plateforme permet aux citoyens de déposer leurs propres pétitions qui sont attribuées à l’une des huit commissions permanentes de l’Assemblée.

Le rapporteur désigné par la commission peut examiner le texte ou classer la pétition. Si la pétition recueille plus de 500.000 signatures, la conférence des présidents de l’Assemblée peut décider d’organiser un débat en séance publique.

« Si la consommation de drogues comporte effectivement des risques, la répression du simple usage de drogues, délit sans victime, constitue un non-sens » Les signataires proposent de modifier le code la santé publique.

Le texte est soutenu par plusieurs associations : Aides, ASUD, Cannabis sans frontières, LDH (Ligue des droits de l’Homme), Fédération Addiction, SOS Addictions, GRECC (Groupe de recherche et d’études cliniques sur les cannabinoïdes), Médecins du monde, Observatoire internationale des prisons, SAFE, PCP, Syndicat de la magistrature…

Le résultat de HighLife Cup 2023

Catégories A Hybrides Général

1) A10 – Dream’s Gold - Gallery Colorado Utrecht – 484,5 points

2) A5 – Fruit Joy – Dizzy Duck La Haye – 478,5 points

3) A7 – Watermelon Gusher – MaryJane Maastricht – 472,5 points

Catégories B Old Skool

1) B3 – OG#18 – Dizzy Duck La Haye – 495 points

2) B5 – Purple Haze – Gallery Colorado Utrecht – 489 points

3) B6 – White Widow – Cremers La Haye – 485 points

Catégories C Spéciaux de la maison

1) C13 – Gusher x OG Kush x Gorilla Cookies – Cremers La Haye – 496,5 points

2) C6 – Sunsetz – Dizzy Duck La Haye – 488 points

3) C1 – Serotica – Serious Seeds – 485,5 points

Catégories D Haze

1) D5 – Black Amnesia – Dizzy Duck La Haye – 501 points

2) D10 – AMG – Kosbor Maastricht – 484 points

3) D13 – Delahaze – Cremers La Haye – 469 points

Catégories E USA Importer

1) E10 – Peach Champagne – Cremers La Haye – 504,5 points

2) E9 – Zoap – High Society Leiden – 499 points

3) E3 – Mac 1 – De Vrolijke Gaper Gorinchem – 464,5 points

Catégories F USA NL Grown

1) F1 – Biscotti – Relax Amsterdam – 488 points

2) F9 – Mac 1 – Mississipi Maastricht – 480 points

3) F14 – Gummy Buns – Solo Amsterdam – 473,5 points

Catégories G Autofloraison

1) G2 – Auto SVF OG – Dutch Passion – 468 points

2) G1 – RS-11 – Relax Amsterdam – 466 points

3) G3 – Purple Punch Auto – Zero Zero – 441 points

Catégories H Outdoor

1) H5 – OG Super Haze – Genesis Geleen – 432 points

2) H2 – Kierewiet – Magic La Haye – 429 points

3) H1 – Naranja Biscotti – Growerschoice – 425,5 points

Catégories I CBD

1) i1 – CBD Auto Blackberry Kush – Dutch Passion – 460 points

2) i7 – Mac CBD – WeNeedWeed – 452 points

3) i6 – Pineapple CBD – InfusedCBD – 446,5 points

Catégories J Hasj importer

1) J2 – Kasjmiri Hasj – De Ambassade Zwijndrecht - 518 points

2) J5 – Cappucino – Missouri Maastricht – 484 points

3) J1 – Static Shift – Zero Zero Arnhem – 465 points

Catégories K Nederhasj

1) K1 – Zero’s Handmade – Zero Zero Arnhem – 515 points

2) K3 – FruitJoy Ice – Dizzy Duck La Haye – 511,5 points

3) K5 – Ice Flower – Cool Running Maastricht – 508 points

Catégories L Extractions

1) L3 – Pina Rosin – Dizzy Duck La Haye – 509,5 points

2) L7 – Papaya Cake – Cremers La Haye – 508 points

3) L5 – GMO Cookies Rosin – High Society Leiden – 505 points

Global gagnant Hasj 2023:

J2 – Kasjmiri Hasj – De Ambassade Zwijndrecht - 518 points

Global gagnant Weed 2023:

E10 – Peach Champagne – Cremers La Haye – 504,5 points

Per aspera ad astra : les Growshops

LE GROW TARBES

Mardi au Samedi 10h-12h 14h-19h

95 Avenue Aristide Briand 65000 TARBES 05-62-94-73-53

2

BREIZH DISTRICT

Graines de collection, CBD, Clippers, etc. www.breizh-district.com

Lundi et jeudi de 14h à 18h40

Mardi, Mercredi, Vendredi et Samedi de 10 h à 18h40 36 Avenue Gontran Bienvenu, 56000 Vannes

Retrait commande et règlement possible à la boutique de Vannes. 3

GROW SHOP, HEAD SHOP & CBD SHOP

19 rue des Trois Rois, 13006 Marseille 04 96 12 63 11 lesjardinssuspendusmarseille.fr

Horaires : Lundi au Samedi de 10h00 à 19h00

4

BOUTIQUE DE RENNES : GRAINES ET SOURIRES 19 RUE DE VERN 35200 RENNES 02.99.53.08.72

Du mardi au vendredi :

10h00 à 12h30 / 14h30 à 19h00

Le samedi : 11h00 à 18h00

LE JARDIN DE POCHE

4 rue barthelemy pocquet 35000 rennes Tel 0299337154

lundi 13h-19h

mardi au vendredi

10h30-12h30 13h30-19h15 samedi 11h-19h

6

BOUTIQUE DE MORLAIX : GRAINES ET SOURIRES 11 VENELLE AUX ARCHERS 29600 MORLAIX 02.98.88.09.14

Du mardi au vendredi : 10h30 à 13h00 / 14h00 à 19h00

Le samedi : 11h00 à 18h00

LE JARDIN DE POCHE GUINGAMP

ZA Runanvizit, Rue de Roglazou, 22970 Ploumagoar Tel 0296400441

mardi au samedi

10h30-12h30 13h45-19h

samedi 11h-19h

JUNGLE PARADISE 1 Chemin de la Goutte 42390 Villars

10.00-19.00

04 77 35 97 55 JUNGLE PARADISE Rue Jean rostand, za de grangeneuve 26800 Portes les Valence

10.00- 19.00

https://www.aubongrowshop.fr/

BIO GENETICS CBD Graines de collection + de 150 variétés et produits CBD au meilleur tarif

6 Rue Saint Victor 34420 Villeneuve Lès Béziers 04.99.44.38.21

4 Rue du Viognier 34800 Clermont L’hérault 09.52.49.90.06

6 Rue Baudin et 2 Rue Proudhon 34200 Sète.

7GARDEN & 7SEEDS Growshop, Headshop, CBD shop, Seedshop. Mardi au Samedi de 13h à 19h. 0434456627 / 0782520511 https://7-garden-growshop34.business.site/ https://7-seeds.business.site/

112

Mail: contact@cultivateur-en-herbe.com Site: www.cultivateur-en-herbe.com

Ouvert du Lundi au Samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 19h

de France

16 rue du Grand Veymont 38320 Eybens www.jardins-alternatifs-grenoble.com

18

ZEN & GRAINES 33 rue de la Neuve 73110 VALGELON LA ROCHETTE www.zenetgraines.fr

Horaires

Mardi : 10h-12h30 / 15h-19h

Mercredi : 10h-12h30 / 15h-19h Jeudi 15h-19h

Vendredi : 10h-12h30 / 15h-19h

Samedi 10h-12h30 / 15h-18h

CBD’EAU STRASBOURG

Lundi/vendredi

Insta: @cbdeaustrasbourg1.0 @greencobrafarm1.0 @soft_farm2.0

20

LE

au samedi, 12h30 - 19h30.

https://boutique.museedufumeur.net/

21

DUVERGER GROWSHOP

35 rue des Ribes, 63170 Aubière

Horaires: 10H15 à 19H du Lundi au Samedi

DUVERGER NATURE & BIENÊTRE (SEEDS ET CBDSHOP)

34 avenue des Paulines, 63000 Clermont-Ferrand

Site Internet: www. duverger-nb.com

Horaires: Lundi 14h-19H et du Mardi au samedi 13H-19H

Biologie

L’érosion, source de toute vie sur Terre

Lorsque les particules rocheuses libérées restent sur place, elles subissent une altération qui conduit à la création de nouveaux sols, un phénomène appelé pédogenèse. En revanche, lorsque ces particules sont transportées à distance par des agents tels que l’eau ou le vent, on parle d’érosion.

Les minéraux libérés par le processus d’érosion traversent nos paysages, transportés par les cours d’eau qui s’écoulent ensuite dans les rivières et fleuves. Cette dispersion de précieux minéraux établit un lien essentiel entre montagnes riches en minéraux et terres fertiles, contribuant ainsi à alimenter écosystèmes terrestres et aquatiques.

Tout au long de ce parcours, ces minéraux sont récupérés par l’ensemble de la chaîne du vivant, assurant une alimentation durable et vitale pour nombreuses formes de vie. Comprendre ce processus invisible mais essentiel est primordial pour mesurer la complexité de notre environnement et les liens profonds entre les éléments qui le composent.

LA FORMATION DES MONTAGNES EST LE POINT DE DÉPART DE CE VOYAGE

Ce phénomène, qualifié d’orogenèse, s’explique grâce à la tectonique des plaques. Lorsque des fragments de croûte terrestre entrent en collision, se séparent ou glissent latéralement, des forces géologiques majeures entrent en jeu. Les mouvements des plaques continentales génèrent des compressions, des plissements et des soulèvements des couches rocheuses, donnant ainsi naissance à d’imposantes chaînes de montagnes.

L’Himalaya, par exemple, est le résultat de la collision entre la plaque indienne et la plaque eurasienne, tandis que les Alpes ont émergé de la convergence entre cette même plaque eurasienne et la plaque africaine. Ces formations rocheuses, sont avec le temps altérées par plusieurs phénomènes, tant chimiques, physiques ou biologiques. Ces altérations créent des particules transportées via le vent, les vagues, les glaciers, la gravité ou même les êtres vivants.

Elles seront par la suite acheminées et assimilées, ou bien s’accumulent jusqu’à la création d’un nouveau sédiment.

Au cœur des mystères de notre planète se cache un processus fondamental, invisible à nos yeux, et cependant essentiel pour la vie telle que nous la connaissons. Il s’agit de la dissolution des roches, une force puissante qui libère les minéraux nécessaires à la survie de tout organisme sur Terre. Depuis la formation majestueuse des montagnes jusqu’à leur érosion lente mais continue, ce processus silencieux joue un rôle crucial pour notre environnement et les fondements de notre système biologique. Afin de comprendre le voyage de ces minéraux, il est essentiel de se familiariser avec les différents processus impliqués dans la formation des sols.

La principale cause de l’érosion chimique des roches est l’eau. Certains minéraux comme le basalte peuvent s’altérer en absorbant le dioxyde de carbone qui s’y trouve. Cette réaction produit une solution de lessivage, propice à transporter les minéraux sur de longues distances par les rivières et les cours d’eau. Un exemple illustrant bien ce processus est celui des rivières drainant les montagnes (Pic 2). Les minéraux dissous provenant de l’érosion des roches sont ensuite transportés par les torrents vers les plaines et les zones côtières, dont ils enrichissent les sols et contribuent à la fertilité des écosystèmes situés en aval. Cette érosion chimique amène également des minéraux là où ils ne sont pas utilisés, comme dans la formation des grottes calcaires. Composé principalement de carbonate de calcium, le calcaire est en effet soluble dans l’eau acide. Au fil du temps, l’eau dissout lentement ce minéral, créant au passage des cavités souterraines. Les stalactites et les stalagmites sont le témoin de cette érosion chimique, illustrant bien l’infiltration de l’eau depuis la surface (photo 1).

Enfin, les agents biologiques, tels que les plantes et les champignons, jouent un rôle essentiel dans le processus d’érosion des roches. Les racines de certaines plantes sont capables de pénétrer les fissures des minéraux et de contribuer à leur fragmentation. En poussant dans ces fissures, les racines exercent une force mécanique qui peut entraîner la rupture des roches en morceaux plus petits. Ce processus, connu sous le nom de clivage ( résultat de l’action de fendre un minéral en séparant ses couches lamellaires), facilite l’érosion et la décomposition minérale. L’exemple de l’Entandrophragma angolense illustre bien diverses actions résultant dans cette fragmentation. Cet arbre tropical se sert de la force du vent afin d’exercer une pression via ses racines horizontales sur la roche. Cela permet un ameublissement de la terre, pouvant aller jusqu’à fragmenter la roche mère ! (Root system of tropical trees, Jeník J., 1971).

Mais les plantes ne sont pas les seules à savoir briser les roches ! Il a été prouvé que certains champignons ectomycorhiziens disposent d’une capacité à dissoudre le minéral. Leur secret réside dans la production de certains acides organiques. Ils synthétisent de l’acide oxalique, succinique ou citrique, afin de solubiliser ces minéraux et de les rendre assimilables par les végétaux environnants. Ces champignons facilitent ainsi l’accès aux nutriments essentiels tels que le phosphore, le potassium et autres éléments. Grâce à cette capacité unique, ils contribuent à l’enrichissement du sol et à la croissance saine des plantes, tout en favorisant le développement des écosystèmes dans leur ensemble.

LE RÈGNE VÉGÉTAL DÉPEND DU MINÉRAL

Le règne végétal dépend du minéral et notamment pour assurer le métabolisme et la croissance des plantes et des algues. En effet, ces ressources jouent un rôle crucial dans de nombreux processus biologiques botaniques, tels que la formation de structures cellulaires, la régulation des réactions enzymatiques et le transport des nutriments. C’est pourquoi les plantes et les algues ont développé des mécanismes complexes pour récolter ces minéraux, essentiels à leur croissance et à

leur développement. Leur absorption se fait principalement par leurs racines, et implique des processus tels que l’osmose et l’absorption sélective. Les racines des végétaux sont équipées de structures spéciales, qualifiées de poils absorbants, qui augmentent la surface d’absorption et facilitent l’entrée des minéraux dans les cellules végétales. Par osmose, les racines absorbent ainsi l’eau et les minéraux dissous présents dans le sol. Les cellules végétales ont également la capacité d’effectuer une absorption sélective, ce qui leur permet de choisir les minéraux spécifiques dont elles ont besoin pour leur croissance.

Cette adaptabilité est essentielle pour évoluer dans des milieux extrêmes : Les plantes des mangroves, par exemple, ont développé des mécanismes uniques qui leur permettent d’absorber les minéraux nécessaires tout en tolérant des doses élevées de sel. Normalement, lorsque le sol contient une concentration de sel supérieure à celle de la plante, l’eau quitte les cellules de la plante pour diluer le

SONT ENSUITE TRANSPORTÉS LÀ OÙ ILS SERONT NÉCESSAIRES

C’est le rôle des tissus conducteurs du végétal : le xylème et le phloème. Le xylème est responsable du transport de l’eau et des minéraux depuis les racines vers les parties aériennes, tandis que le phloème transporte les nutriments et les produits de la photosynthèse dans toute la plante. Grâce à ces réseaux, les minéraux se propagent dans la plante, atteignent les différentes parties, telles que les tiges, les feuilles, les fleurs et les fruits. Ils sont acheminés vers les cellules où ils sont nécessaires pour chacun des processus métaboliques. L’azote, par exemple, est absorbé sous forme d’ions nitrate (NO3-) ou d’ammonium (NH4+) par le biais des racines. Grâce à l’action d’enzymes, il est ensuite converti en composés organiques par le processus d’assimilation. Cet élément sera par la suite incorporé dans des molécules organiques telles que les acides aminés, les protéines et les nucléotides, ou il participera activement à la construction du végétal. L’azote est

tre. Chez les plantes, le potassium est requis afin de permettre l’activation de nombreux enzymes, la synthèse de protéines, le transport des glucides et la régulation de l’équilibre hydrique. Sa présence est notamment capitale pour la production d’amidon afin de stocker le sucre issu de la photosynthèse. En cas de surplus, la plante peut même l’excréter ou le séquestrer dans des tissus spécifiques pour une utilisation ultérieure. Grâce à de nombreuses techniques, les plantes s’adaptent afin que leurs mécanismes intègrent le minéral dans leurs systèmes organiques. La dissolution des roches se révèle être la source initiale de toute nutrition sur Terre, vitale pour le vivant. Des montagnes jusqu’aux rivières qui sillonnent les paysages, en passant par les processus complexes d’absorption et de recyclage, chaque étape de ce voyage est essentielle à la survie de très nombreux organismes. Comprendre ce cycle nous permet de comprendre les rapports subtils entre roches, eaux, plantes, champignons et tous les autres acteurs de cet écosystème

sel présent dans le sol, ce processus étant connu sous le nom de plasmolyse. Cependant, des plantes telles que le Rhizophora mangle ont réussi à s’adapter à ces environnements inhospitaliers. Ces végétaux ont mis en place des mécanismes d’exclusion et d’excrétion pour maintenir des niveaux appropriés de sel dans leurs cellules. Ils ont la capacité de bloquer ou de réduire l’entrée de sel dans leurs tissus sensibles, tout en excrétant activement le sel en excès. Ainsi, elles parviennent à maintenir un équilibre salin adéquat pour assurer leur survie et leur croissance dans des environnements salins extrêmes.

LES MINÉRAUX, UNE FOIS ABSORBÉS PAR LES VÉGÉTAUX,

notamment nécessaire pour la formation de la chlorophylle, il est donc essentiel pour la photosynthèse des plantes. Cependant, une partie de l’azote est également libérée sous diverses formes (excrétions ou mort de certaines parties végétales).

Cette libération permet de recycler l’azote dans le sol, où il peut être réabsorbé par d’autres plantes ou microorganismes. Ces microorganismes jouent à leur tour un rôle clé dans le cycle de ce minéral (fixation, nitrification et dénitrification), contribuant ainsi à sa transformation et sa disponibilité pour tout type de vie.

Autre élément capital pour la formation du végétal, le potassium est absorbé du sol sous forme d’ions K+. Élément abondant sur Terre, il constitue près de 2,5% de la croûte terres-

complexe. Nous ne comprenons pas encore l’ensemble des influences que l’humanité peut avoir sur ce cycle. Les pratiques agricoles intensives, l’exploitation minière, l’utilisation excessive de fertilisants et de pesticides, ainsi que la pollution de l’eau peuvent tous avoir des effets néfastes sur la dissolution des roches et ses processus connexes.

En comprenant les effets potentiels de nos actions sur le cycle de nutrition terrestre, nous pouvons prendre des mesures pour minimiser les perturbations et préserver l’équilibre de cet écosystème complexe. Que ce soit dans les montagnes, le long des rivières ou à travers les racines des plantes qui s’étendent dans le sol, ce processus invisible mais vital continue de façonner notre monde et de nourrir la vie qui s’y épanouit.

SOFT SECRETS SELECTION

également une chaine YouTube sur laquelle il est possible de regarder gratuitement de nombreux documentaires de qualité. « Legal Marijuana in America » est en langue anglaise mais il est possible d’activer les sous-titres et la traduction automatique sur YouTube

Legal Marijuana in America: The New Green Rush (Full Episode) | Nat Geo Investigates. Chaine YouTube National Geographic.

MUNGO’S HI FI : PAST AND PRESENT

LE SOUND SYSTEM DE GLASGOW SORT

UN NOUVEL ALBUM

LEGAL MARIJUANA IN AMERICA : THE NEW GREEN RUSH

UN DOCUMENTAIRE DE NATIONAL

GEOGRAPHIC

Au Canada et dans certains États américains, après plusieurs décennies de prohibition, le cannabis est enfin devenu légal. Chaque État applique ses propres règles pour le cannabis récréatif et médical. Il n’est pas toujours facile de s’adapter à ces changements et la culture illégale continue de prospérer.

Natonal Geographic a enquêté dans le monde du cannabis : « La guerre contre le cannabis n’est pas terminée. La marijuana est à la fois légale et illicite en Amérique. Les sanctions et les peines d’emprisonnement sont toujours une menace qui freine la nouvelle économie du cannabis. Les producteurs, les vendeurs, les chercheurs et les utilisateurs luttent pour faire face aux changements de règles… »

La série « National Geographic Investigates », dont fait partie ce documentaire, propose des reportages d’investigation sur différents sujets : le roi des narcos El Chapo, l’invasion de hippopotames en Colombie à cause de Pablo Escobar, le LSD et la révolution psychédélique….

National Geographic est un magazine et une chaine de télévision internationale. C’est

Mungo’s Hi Fi est le nom d’un sound system basé à Glasgow en Ecosse créé en 2000 par Tom Tattersall et Doug Pain rejoints en 2002 par Craig Macleod. Les Mungo’s Hi Fi composent, écrivent, produisent et interprètent leur musique.

Les écossais ont développé un son unique taillé pour les dance floors et les sound systems, à base de dub, rub a dub, dancehall, reggae, ska, dubstep et bass music. Les Mungo’s HI Fi ont déjà sorti 10 albums sur leur propre label, Scotch Bonnet. Ils ont collaboré avec de nombreuses chanteuses et chanteurs comme Eva Lazarus, Soom T, Marina P, Tippa Irie, Max Romeo, Ranking Joe…

En général, les albums vocaux sortent avant les albums dub mais pour ce projet, le groupe a fait l’inverse. L’album Antitode sorti en 2021 contenait uniquement des versions quasi instrumentales avec quleques bribes de voix. Ce sont ces mêmes instrumentaux que l’on retrouve sur le nouvel album Past and Present, qui est la version vocale d’Antitode.

Le premier titre, Past and Present, est interprété par le célèbre chanteur de Stand High Patrol, Pupa Jim, qui

nous délivre un message positif : « Don’t let the future paralyse you » (« Ne laissez pas le future vous paralyser ») On retrouve encore ici un très bon casting de chanteuses et chanteurs : Hollie Cook, Lady Ann, les membres d’OBF Charlie P et Shanti D, Daddy Freddy,Horseman, Kiko Bun, Solo Banton, Prince Alla, Johnny Clarke et Rankin Levy.

Comme son nom l’indique, Past and Present mélange le passé et le présent. L’album rend hommage à un style de musique né à la fin des années 70, le rub-a-dub, et le mélange à des sons électroniques et des lignes de basses puissantes.

Mungo’s Hi Fi : Past And Present (Scotch Bonnet)

LAURENT ALLÈGRE : REGGAE OBSESSION

POUR TOUT SAVOIR SUR LE REGGAE EN FRANCE

Savez-vous que Claude François avait été l’un de premiers français à s’inspirer du reggae ? En 1970, il sort une adaptation en français d’une chanson de Jimmy Cliff « Wonderful World, Beautiful People » intitulée « Le Monde est Grand, les Gens sont Beaux ».

Le livre de Laurent Allègre, « Reggae Obsession, une histoire de la musique jamaïcaine en France au XXe siècle » raconte l’histoire du ska et du reggae en France entre les années 60 et les années 2000.

Laurent Allègre est un journaliste spécialisé dans le reggae, collaborateur régulier des magazines Ragga et Reggae Vibes. C’est également le frère du célèbre producteur de Raggasonic, fondateur du label Maximum Sound, Frenchie. Ce livre est le fruit de 15 ans de recherche. L’auteur a consulté de nombreux documents et a lui-même interviewé des acteurs de la scène reggae.

Au milieu des années 70, le reggae est à la mode, notamment grâce au succès international de Bob Marley. La plupart des artistes français et internationaux enregistrent un ou plusieurs titres de reggae ou s’inspirent du reggae dans leurs compositions. Les plus grands artistes de pop et de rock comme les Beatles ou les Rolling Stones s’inspirent du reggae. Le punk et le reggae ont également fusionné grâce à des groupes comme The Clash.

En France, les adaptations des morceaux jamaïcains ne sont pas toujours réussies. Mais certains artistes ont enregistré des morceaux de reggae chantés en français de grande qualité. On pense aux deux albums de Gainsbourg enregistrés en Jamaïque et surtout, aux morceaux de Bernard Lavilliers.

Véritable encyclopédie du reggae en France, ce livre de 400 pages est très dense et ne comporte aucune photo à part celle de la couverture. Tous les acteurs du reggae y sont référencés : artistes, musiciens, disquaires, animateurs radio, photographes, organisateurs de concerts ou de sound-systems….

Laurent Allègre, Reggae Obsession, 396 pages, 25 euros. Disponible dans les boutiques spécialisées ou à commander directement à l’auteur : allegrelaurent@hotmail.com

Interview

Par Olivier F

Une histoire de drogues par Judith Kush

Dinah Douieb aka Judith Kush est l’auteure de « Speedball ». Ce livre richement illustré est un mine d’information sur les différentes drogues. Une grande partie du livre est consacrée au cannabis et à son histoire.

SSFR : Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Judith Kush : Je m’appelle Dinah et j’ai écris le livre sous le nom de Judith Kush. J’ai toujours travaillé dans le domaine artistique. Je suis productrice de musique et en particulier de musique raï. Je suis manager du label Dinamyte. C’est un label que j’ai créé et sur lequel je produis principalement de la musique électronique et la chanteuse de raï Cheika Rabia. Lorsque j’étais plus jeune, j’étais chanteuse d’un groupe de funk, Les Flambeurs. J’ai également été commissaire de plusieurs expositions. Pourquoi avoir écrit un livre sur les drogues ?

Je voulais raconter mon expérience et faire changer les idées reçues sur les drogues. Il y a longtemps, j’ai moi-même été addict à la drogue, au speedball, qui est un mélange d’héroïne et de cocaïne. Je suis clean depuis 25 ans. C’est une expérience que je ne pouvais pas mettre de coté dans ma vie et je trouvais dommage de faire comme si ça n’existait pas. C’est le témoignage d’une époque. C’est aussi pour briser les clichés qu’on peut avoir sur les drogues en général. Il ne faut pas rentrer dans ce système de jugement alors qu’il y a des drogues légales. On pousse les gens dans les drogues licites alors qu’elles sont parfois plus dangereuses. Il y a l’alcool, les médicaments anxiolytiques, les opioïdes… Il y a par exemple beaucoup de gens qui consomment du cannabis mais la société a encore du mal à l’accepter. Je ne parle pas seulement des drogues sous un jour favorable. Je parle aussi des effets négatifs. Je présente les drogues comme des médicaments. Je pense pouvoir amener mon expérience dans le domaine de la réduction des risques.

Qu’est-ce qui différencie ton livre des autres livres sur la drogue ?

Mon livre concerne quasiment toutes les drogues même si je ne peux pas répertorier toutes les nouvelles drogues de synthèse qui sortent chaque semaine. Il y un large panel de drogues. Je raconte l’histoire des drogues depuis l’antiquité. Et ça passe beaucoup par l’image. Pourquoi avoir choisi un pseudo pour ce livre ?

Judith Kush est un personnage de fiction, une héroïne de bandes dessinées. C’est une conteuse qui vit toujours au XXIe sous forme d’un avatar. L’histoire qu’elle incarne a été construite avec les traumatismes de l’auteure originale, Dinah. Leurs histoires se juxtaposent. Judith Kush peut s’exprimer de manière plus radicale.

Kush fait bien sûr référence à la variété de cannabis que l’on trouve dans la région montagneuse de l’Hindu Kush en Asie.

Ton livre contient de nombreuses illustrations, photos ou dessins, souvent surprenantes. Comment les as-tu trouvés ?

Au début du livre, j’ai rendu un hommage à Jimmy Kempfer. Il m’a légué une grosse partie des sa collection. Il voulait faire une exposition sur l’opium. Je venais de finir des expositions

sur le rock et l’afrobeat. Donc, je m’étais un peu spécialisée dans les expos iconoclastes, sur des sujets qui m’intéressent, toujours basés sur mon expérience. J’avais trouvé que l’expo sur l’opium était une super idée mais malheureusement, ensuite, il est décédé. Et c’est à partir de ce moment là que j’ai décidé de faire un livre sur toutes les drogues. J’avais déjà récupéré beaucoup de documents. Et j’ai commencé à récupérer d’autres documents, donnés par des amis, des témoins de l’époque. Il y a par exemple beaucoup de photos en noir et blanc d’un ami qui s’appelle Zazoum. Il y a

une partie des images qui sont libres de droit. Il y a des couvertures de livres, de magazines et des affiches que nous pouvons utiliser. Il y a aussi des images d’artistes et de photographes qui m’ont donné les droits. Il y également des images qui viennent de la « free press ». Dans les années 60/70, les artistes donnaient des images pour la presse hippie.

Quel est ton avis sur le CBD ?

J’ai le même avis que les scientifiques qui ont étudié la médecine des plantes et en particulier

le cannabis qui est expérimenté aux États-Unis et en Israël depuis plusieurs décennies. Le CBD que l’on trouve en France pour un usage médical n’est pas de bonne qualité et ne procure pas les effets thérapeutiques. Il n y a pas suffisamment de cannabinoïdes. Nous ne profitons pas du potentiel du CBD. L’effet entourage est très important. Il y a au total une centaine de cannabinoïdes dans la plante et une dizaine qui sont vraiment important. Raphael Mechoulam, le grand scientifique spécialiste du cannabis qui nous a quittés récemment, considérait qu’il fallait au moins 4 ou 5 % de THC dans un produit pour révéler le potentiel du CBD et des autres cannabinoïdes. Et en France le taux de THC maximum est de 0,3 %.

Ton livre présente un particularité : on y trouve des photos qu’on pourrait qualifier d’érotiques. Quels sont les rapports entre drogues et sexualité ?

A une époque, j’ai consommé beaucoup de drogues : héroïne, opiacés et cocaïne principalement. J’ai testé beaucoup de choses. Je n’ai pas prix beaucoup de speed ni de LSD Selon mon expérience, si les produits sont correctement dosés, il y a un vrai effet érotique. L’opium est très érotique.

C’est très féminin, très sensuel, l’opium. Pour la cocaïne, les hommes et les femmes ne ressentent pas les mêmes effets. Pour les femmes, il y a un effet presque nymphomaniaque ! Certaines herbes ont aussi des effets très érotiques. Mon avis est qu’il ne faut pas une variété d’herbe trop forte. L’important est de consommer des petites doses. Le poison, c’est le dosage. Si tu en prends trop, tu risques d’obtenir l’effet inverse et de ne plus du tout être stimulé.

Qu’est-ce que le mysticisme sexuel ?

C’est une forme de ce que les hindouistes appellent le tantrisme. C’est une union sacrée entre les deux sexes. Dans l’hindouisme, on appelle le sexe de la femme le Yoni et le sexe de l’homme le Lingam. Ce n’est pas forcément un mariage éternel. Ça peut durer une nuit, une semaine ou un an… L’union se nourrit de l’énergie masculine qui se nourrit de l’énergie féminine et qui tourne autour du couple. L’union sexuelle provoque des états de conscience altérés qui peuvent être équivalents à ceux provoqués par le LSD. C’est une vision du mysticisme sexuel. Je ne sais pas si il est encore pratiqué de manière vraiment spirituelle en 2023. Il y a maintenant beaucoup de gens qui trouvent leur équilibre dans la pornographie.

Le Speedball était beaucoup consommé avant les rapports sexuels. Est-ce l’ancêtre du « chemsex » ?

Pour moi, ce n’est pas du tout la même chose. Le Speedball est même le contraire du chemsex. Avec le speedball, on ne recherche pas la performance. C’est plutôt les sensations. On est défoncés mais pas endormis grâce à la cocaïne et on ne ressent plus du tout la douleur. On ne prend pas du speedball uniquement pour le sexe. C’est une drogue mortelle. Beaucoup de gens ont fait des arrêts cardiaques à cause du speedball.

Un chapitre est consacré au microdosing, principalement pour le LSD. Le microdosing existe également pour la weed. C’est une pratique que tu recommandes ?

Oui, je le recommande notamment aux jeunes générations et aux âmes sensibles. Je recommande de pratiquer le microdosing pour toutes les drogues.

Fais-tu une différence entre drogues douces et drogues dures ?

Tout dépend du dosage mais je mets quand même le cannabis à part. Je le considère comme un médicament. Le cannabis n’est pas létal mais il peut provoquer la démotivation, ce qui déplait à ceux qui aiment l’ordre.

Dans un chapitre, tu parles du livre « The Book Of Highs » qui répertorie 252 façon d’altérer sa conscience sans drogues. Tu parles aussi de plantes légales : maca, muira, puama, klamath, damiana tribulus. Ce sont des plantes qui tu utilises ?

J’utilise les plantes pour différentes raisons, entre autres pour l’immunité… J’ai commencé par des algues, des racines, des extraits de fleurs… Ces sont des plantes adaptogènes légales qui t’apportent ce que que peuvent t’apporter les drogues mais de manière non addictive.

Peux-tu nous parler de ton prochain livre ?

Ce sera un livre qui parlera uniquement du cannabis, une collaboration entre un avocat, Vincent Cohen-Steiner, et moi-même, Dinah Douieb. Le livre s’intitulera « Le cannabis : Entre le Diable et le Bon Dieu - 100 années de répression de l’usage du cannabis » Il racontera les 100 ans de lois sur le cannabis en France, la prohibition… On y trouvera une brève histoire antique, le cannabis médical, la situation internationale, française, contemporaine et en conclusion, une revue des assemblées et rapports sur le sujet du cannabis en France.

Speedball par Judith Kush, 250 pages, 30 €. Disponible à la librairie Publico, 145 rue Amelot Paris 11eme et chez Exodisc, 70 Rue du Mont-Cenis, Paris 18eme. On peut le commander directement à l’auteure par mail : judithkushspeedball@gmail.com

Cannabis

Les dames CHAMPIONNES DE L’HERBE

Depuis sa légalisation dans de nombreuses régions des États-Unis, de plus en plus de mamans intègrent le cannabis dans leurs routines de soins personnels et de bien-être. Beaucoup disent que cela les aide à se détendre, à gérer le multitâche et à être de meilleurs parents.

S’il est socialement acceptable pour les parents de dire qu’ils boivent quelques verres de vin tous les soirs, le cannabis reste une “béquille de maman” sur laquelle s’appuyer après une dure journée quelque peu taboue.

Cependant, après que de multiples analyses scientifiques aient prouvé son efficacité en tant que thérapie pour divers troubles de santé mentale et le stress quotidien, de plus en plus de mamans sautent sur le chariot à herbe.

De plus en plus de mères célèbres utilisent leurs plateformes pour défendre la légalisation du cannabis et comme moyen de normaliser la consommation. Certaines mamans célèbres s’expriment et sont fières de leur consommation de cannabis.

Lorsqu’elle parle de sa première rencontre avec son copain actuel, Machine Gun Kelly (MGK), elle dit: “Je me souviens de cette grande créature blonde et fantomatique. J’ai levé les yeux et je me suis dit: “Tu sens l’herbe.” Il m’a regardé et a répondu: “Je suis herbe.”

Ensuite, je le jure, il a disparu comme un ninja dans une bombe fumigène.” Les trois petits mots qu’un fumeur de joints veut entendre lorsqu’il rencontre l’amour de sa vie c’est “Je suis herbe.”

LAKE BELL

Lors d’un panel Cann x Jane en 2022 sur la normalisation du cannabis, l’actrice et réalisatrice Lake Bell a dissipé les mythes sur la parentalité et l’herbe: “Je suis tout simplement un meilleur parent. Je suis à leur niveau. Je suis juste comme c’est un P**** de dinosaure! et ‘Allons-y tout de suite et soyons ces P**** de dinosaures.”

mant des joints, la star est une fière partisane de l’herbe depuis de nombreuses années, malgré les rumeurs selon lesquelles elle aurait été exclue d’un hôtel de la Barbade pour avoir fumé il y a des années.

Cependant, comme de nombreuses fumeuses, elle a eu du mal à s’abstenir pendant sa grossesse, déclarant au magazine Vogue: “Je me préparais à quelque chose de fou parce que je savais que je n’aurais pas mon mécanisme d’adaptation habituel; je ne peux pas simplement aller fumer un joint en ce moment.”

KATE HUDSON

Kate Hudson est une mère de 3 enfants et une consommatrice de cannabis provocante et fière; la fête de son 40e anniversaire sur le thème du cannabis l’a prouvé. Elle a partagé son amour pour les boissons infusées au canna et a activement promu la gamme de boissons infusées au CBD, CANN.

Hudson est devenue la première A-lister à jouer le rôle du visage d’une marque d’herbes dans une publicité télévisée grand public en décembre 2021. Elle a également admis avoir fumé avec sa mère, l’icône de la star de cinéma, Goldie Hawn, dans le passé.

CHARLIZE THERON

L’actrice et maman de deux enfants a vécu des insomnies pendant une grande partie de sa vie. Adepte autoproclamée du “wake-and-bake”, Theron a réduit sa consommation de weed lorsqu’elle a atteint la trentaine.

MEGAN FOX

Megan Fox est maman de trois enfants et n’a pas honte de sa consommation de cannabis. Dans une interview en 2009, elle a révélé : “Tout n’est que propagande. Je ne peux pas vous dire à quel point j’entends des conneries quand je dis ouvertement que je fume de l’herbe... Les gens voient toujours ça comme un truc de merde de hippie. Mais ça ne l’est pas !”

RIHANNA

La nouvelle maman, Rihanna, est probablement l’une des femmes fumeuses les plus célèbres. Elle est souvent photographiée en train d’allumer un joint. Cependant, Rihanna a toujours été ouverte et franche sur son amour pour la weed.

Sur ses pages de médias sociaux, où elle est représentée en toute confiance roulant et fu-

Cependant, en raison de la réapparition de son insomnie, elle a testé des produits comestibles avec l’aimable autorisation de sa mère.

“Ma mère est venue chez moi et l’a juste laissé sur la table de la cuisine. Elle m’a dit: “Alors j’ai pris des chocolats à la myrtille, mais si tu veux qu’ils agissent plus vite, tu devrais opter pour les bonbons à la menthe. Ceux à sucer, ça fait effet plus vite.”

LISA BONNET

L’ancienne enfant star, Lisa Bonet, a toujours dégagé une ambiance bohème et libre d’esprit. Il n’est donc pas surprenant qu’elle consomme du cannabis.

Zoe Kravitz, la fille de Bonet avec la star de la musique Lenny Kravitz, avait précédemment révélé qu’elle avait fumé de la marijuana pour la première fois à l’âge de 14 ans. La mère de Kravitz, Lisa Bonet, l’a chopée avec de l’herbe et l’a confrontée le jour de Noël. Cependant, plutôt que de punir sa fille, Bonet a sorti un joint et l’a partagé avec elle.

High Cuisine

Le Chili Con Carne de Betty

Le Chili Con Carne, chili en abrégé, est généralement un “chili à la viande”. C’est un ragoût épicé familier contenant traditionnellement des piments/poudre, des tomates, de la viande de bœuf et des haricots pinto ou rouges originaires du nord du Mexique ou du sud du Texas.

Les types de viande utilisés, ainsi que les autres ingrédients, peuvent varier considérablement en fonction des goûts géographiques et personnels. En conséquence, les recettes provoquent des disputes entre les passionnés, dont certains insistent sur le fait que le mot Chili désigne spécifiquement le plat de base sans l’ajout de haricots et de tomates.

Le Chilli Con Carne est un classique de la cuisine maison, non seulement parce qu’il est délicieux, mais aussi parce qu’il est facile et adaptable à tous les goûts. Cependant, il est apprécié par beaucoup pour son piquant en particulier!

Bien devinez quoi? Il existe des preuves scientifiques qui expliquent pourquoi certaines personnes aiment le piquant. La capsaïcine, le composant actif du piment, est responsable de la sensation de brûlure provoquée par la consommation d’aliments épicés. Lorsque ce composant entre en contact avec votre peau, il fait croire au corps qu’il est en danger, libérant des endorphines pour combattre la “menace” des épices. C’est la même hormone qui favorise la détente et le plaisir, c’est pourquoi certaines personnes aiment tant le piment!

Sur cette note, cela fait du piment un choix encore meilleur en tant qu’aliment infusé, car non seulement vous obtiendrez la sensation de détente et de plaisir du THC, mais aussi du piment lui-même! Coup double! Tout le monde est gagnant avec ce plat.

Voici ma recette d’un bon chili savoureux que vous pouvez agrémenter vous-même avec plus d’épices ou tout ce qui vous plaît.

INGRÉDIENTS

Beurre ou huile de canna pour cuisson

300 g de boeuf haché extra-maigre

Un gros oignon, haché finement

Deux gousses d’ail, hachées finement

400 g de tomates concassées

2 cuillères à soupe de purée de tomates

Deux cuillères à soupe de poudre de piment (ou plus, si vous pouvez)

Une cuillère à café de cumin moulu

Un poivron rouge, au choix et haché

Deux poignées de champignons de Paris, tranchés

410 g de haricots rouges égouttés

150 ml de bouillon de légumes ou de poulet à faible teneur en sel

300 g de riz blanc ou brun facile à cuir

Guacamole- en option

Tortillas- en option

PRÉPARATION

Faites chauffer une grande casserole et ajoutez 1 à 2 cuillères à café de beurre de cannabis ou d’huile, selon la force et l’effet désiré.

Ajouter le bœuf haché, le casser dans la poêle et le faire cuire jusqu’à ce qu’il soit doré.

Ajoutez l’oignon et l’ail et faites cuire 2 à 3 minutes.

Remplacez le bœuf haché par du haché de Quorn ou quelque chose du genre pour une version végétarienne.

Ajouter les tomates concassées, la purée de tomates, les épices, le poivron rouge, les champignons, les haricots rouges et le bouillon. Bien mélanger, faire bouillir, baisser le feu et laisser mijoter doucement pendant 15 à 20 minutes.

Une fois mijoté, ajoutez 1-2 cuillères à café de beurre de cannabis ou d’huile, selon la force et l’effet désiré. Ajoutez du beurre/huile infusé au cannabis uniquement lorsque vous mijotez, car des températures plus élevées peuvent brûler les cannabinoïdes actifs.

N’hésitez pas à en rajouter si vous connaissez la puissance de votre beurre et avez une tolérance plus élevée. Cependant, si vous êtes novice ou si vous avez une faible tolérance, diminuez votre dose.

Pendant ce temps, faites cuire votre riz selon les instructions du paquet. Assaisonnez le chili avec du poivre; si vous aimez, servez-le avec du riz, une généreuse

cuillerée de guacamole et des tortillas à côté. Vous n’avez pas besoin que je vous dise ce que vous pouvez ajouter ou retirer de cette recette, selon vos goûts. Le Chilli Con Carne fait partie de ces recettes qui font débat. Tout le monde a un ingrédient spécial qui le rend meilleur que celui d’un autre. Alors, s’il vous plaît, considérez cette recette comme une base et construisez-la avec vos interprétations et vos ajouts de saveurs. La seule chose que je vous rappellerai, c’est d’y aller doucement avec le THC, surtout si d’autres personnes apprécient le plat avec vous.

Le chili peut être congelé, ce qui en fait à la fois une garniture polyvalente ou un plat d’accompagnement. Servez-le avec des pommes de terre au four et une cuillerée de crème aigre ou de yaourt nature faible en graisse.

Ajoutez-le à un wrap de blé entier avec du concombre, de la tomate ou du fromage pour un délicieux déjeuner. Un repas réconfortant, polyvalent, copieux et savoureux avec une touche épicée en plus!

Le Chili Con Carne de Betty est le repas infusé parfait à déguster entre amis.

Cultivez

LES BÉNÉFICES DE PINCER LES PLANTES DE CANNABIS

Les plantes de cannabis sont à dominance apicale, ce qui signifie qu’elles produisent une pousse de couronne principale avec des branches latérales plus courtes. Si vous travaillez avec une indica courte ou une sativa longue et dégingandée, à moins que vous ne puissiez perturber l’hormone de croissance responsable de la dominance apicale, contrôler la hauteur de vos plantes peut être assez difficile. Dans cet article, nous expliquons le topping, les avantages qui y sont associés, les variétés qui fonctionnent le mieux, nos meilleurs conseils et plus encore.

Que veut dire topping?

C’est l’étêtage qui consiste à retirer la tête de la pousse de la couronne afin que les plus petites pousses auxiliaires de chaque côté puissent pousser ensemble comme une paire. Lorsque l’auxine, l’hormone de croissance, est temporairement arrêtée, le reste de la plante commence à pousser de manière touffue, permettant aux branches latérales et au feuillage inférieur de pousser vers le haut.

Plantes courtes et touffues

À la suite d’un seul étêtage au cours de la phase végétative, la structure des plantes commencera à ressembler à un arbre de Noël touffu, ce qui permettra d’attacher davantage de branches latérales ou faire d’autres étêtages.

L’un des principaux avantages de l’étêtage des plantes de cannabis est que la hauteur finale des plantes, après l’étirement, sera nettement inférieure à celles sans étêtage.

Les cultivateurs qui travaillent avec des hybrides à dominante sativa peuvent trouver que

certaines plantes deviennent excessivement grandes et être submergé. Étêter les plantes sativa est un excellent moyen de réduire leur hauteur finale. L’utilisation d’un écran peut également aider fortement.

Quelles variétés fonctionnent le mieux pour le topping?

Le principal avantage de l’étêtage est la réduction de la hauteur et, dans certains cas, une augmentation du rendement. Ceux qui sont très attentifs à la formation des plantes et qui fournissent entre 6 et 12 semaines de temps végétatif combinés à diverses autres techniques de formation telles que le super cropping, le L.S.T et la taille peuvent être limités en nombre de plantes ou en espace.

• Les hybrides peuvent être les meilleures variétés pour l’étêtage et repousseront le mieux.

• Certaines indicas, lorsqu’elles sont étê tées, peuvent devenir trop touffues et bloquer la lumière.

• Les sativas sont d’excellentes plantes pour l’étêtage, mais elles doivent l’être plusieurs fois.

• Les plantes peuvent être pincées jusqu’à 6 à 10 fois sur une longue période végétative.

Quand étêter les plantes de cannabis?

Il est préférable d’attendre que les plantes soient assez vieilles et résistantes pour pouvoir faire un étêtage sans induire trop de stress.

Aux cultivateurs débutants, nous recommandons d’attendre jusqu’à la troisième semaine, mais de nombreux cultivateurs réussissent à retirer la pousse de la couronne après l’apparition de la deuxième série de feuilles.

Vous devriez vraiment effectuer toutes les manipulations telles que l’étêtage, le super cropping et l’élagage lorsque les lumières sont en 18/6. La façon la plus simple de tailler les plantes est d’utiliser une petite paire de ciseaux pointus ou un scalpel.

Assurez-vous, lorsque vous coupez en biais, d’obtenir une coupe nette et enlevez 100 % du feuillage. La partie qui a été coupée guérira et deviendra dure en 3 à 5 jours.

Les meilleurs conseils pour l’étêtage des plantes de cannabis

L’étêtage semble simple et devrait être facile à faire, et certains cultivateurs peuvent même le faire avec leurs doigts, mais il y a des erreurs qui peuvent être commises. Vous trouverez ci-dessous une liste de conseils à prendre en compte avant de vous lancer dans votre culture d’intérieur, pour vous assurer de le faire parfaitement et de ne faire aucune erreur!

1. Utilisez une paire de ciseaux propre

Il est essentiel lorsque vous taillez d’utiliser une paire de ciseaux propres et pointus. Idéalement, les ciseaux doivent être préalablement lavés à l’alcool et soigneusement nettoyés. Notre meilleur conseil ici est d’éviter d’utiliser des ciseaux sales qui ont été utilisés précédemment ou qui ne sont plus tranchants.

2. Attendez la semaine 3-4 avant de tailler

Aux cultivateurs débutants, nous recommandons d’attendre que les plantes soient à la troisième ou à la quatrième semaine de croissance avant de les étêter. La raison en est que les plantes doivent être suffisamment résistantes pour continuer à pousser. Notre meilleur conseil ici est d’attendre la fin de la semaine 3, c’est une bonne règle de base.

3. Taillez en plusieurs fois

Vous pouvez effectuer l’étêtage plusieurs

fois sur la même plante de cannabis et vous finirez par vous retrouver avec une plante très touffue, capable de donner des rendements élevés. Notre meilleur conseil ici est d’effectuer cette technique simple plusieurs fois sur les pousses supérieures et les branches latérales si vous êtes restreint à un petit nombre de plantes mais que vous voulez des plantes touffues à gros rendement.

4. Combinez avec d’autres techniques

L’une des principales raisons pour lesquelles les cultivateurs aiment passer du temps à tailler est d’obtenir autant de têtes que possible au moment de la floraison.

Notre meilleur conseil ici est d’utiliser d’autres techniques de formation telles que la taille lourde et la suppression du feuillage et des croissances inférieurs, de casser les tiges pour les rendre plus fortes et de les attacher pour permettre à plus de lumière d’entrer dans la canopée et d’améliorer la circulation de l’air.

5. Etêtage pendant le 18/6 uniquement

Si vous souhaitez étêter vos plantes d’intérieur, nous vous suggérons toujours de le faire lorsque les plantes sont au stade végétatif. Évitez de les étêter une fois que les plantes ont commencé à fleurir.

Notre meilleur conseil ici est de simplement replier les plantes si elles sont trop hautes. L’étêtage une fois que les minuteurs ont changé peut être stressant et peut même retarder la plante dans certains cas.

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Rédaction en chef: Cliff Cremer

Ont collaboré a ce numéro : Jorge Cervantes, Olivier F, Stoney Tark, Rich Hamilton, Green Born Identity - G.B.I, Hortizan, Fabrizio Dentini, Sebastian Daniel, M. Dog, Betty Green, Mr José, Jaypp, Matth et autres..

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Préface de l’editeur

Soft Secrets est un magazine bimestriel gratuit publié aux Pays Bas (Highlife), en Allemagne, France, Italie, Espagne, Royaume Uni, Pologne, Tchéquie et Chili.

Dans le monde entier, un processus de relative libéralisation de l’usage du cannabis est en cours, que ce soit pour des raisons médicales ou récréatives. Plusieurs pays ont légalisé le cannabis et ont distingué les drogues douces des drogues dures, comme la Hollande. D’autres pays ont légalisé l’usage médicinal

du cannabis, y compris le droit à cultiver des plantes de cannabis pour un usage personnel. L’éditeur soutient ce processus de normalisation de l’usage du cannabis mais cela ne signifie pas qu’il est forcément en accord avec tout ce qui apparait dans les articles et les annonces. Il se distancie par exemple explicitement des déclarations ou images qui pourraient donner l’impression qu’il approuve et encourage la consommation et/ou la production de cannabis.

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Octobre 6 2023