La règle des tiers
La règle des tiers est principalement utilisée en photographie. Néanmoins, lorsque nous composons une image, il peut être intéressant d’en tenir compte. Cela crée à la fois du dynamisme et de l’équilibre. Il n’est pas rare de l’utiliser naturellement, sans s’en rendre compte.
Cette règle consiste à découper l’image en trois parties, verticalement et horizontalement. Cela peut se faire approximativement et sans tracer de lignes au crayon. On place ensuite le « sujet » principal du dessin sur l’une des deux lignes verticales. Pour un équilibre parfait, il faut placer la ligne d’horizon sur la ligne horizontale basse (en bleu sur le schéma) pour laisser de la place au ciel. Cela évite de placer son sujet principal au centre, ce qui donnerait une composition un peu plate et empêcherait alors le regard de parcourir le reste de l’image.
De même, il est préférable de ne pas placer deux éléments importants du même côté et sur une même ligne, car ils auraient tendance à s’affaiblir mutuellement.
Le regard est attiré par les quatre points créés par les intersections de ces lignes invisibles. Ainsi, il est judicieux de placer un élément important de notre dessin sur l’un de ces points. Cela peut être les yeux d’un personnage par exemple.
Le végétal
Le végétal peut être aussi bien lisse que fibreux, et c’est surtout sa forme qui va le rendre reconnaissable. Dans certains cas, il est important de ne pas figer le sujet, le vivant, capable de bouger. Une fleur, par exemple, est un sujet délicat et fragile aux lignes fines. On laisse beaucoup de blanc en concentrant la texture et la couleur uniquement dans les ombres et les creux.
L’eau
L’eau est une surface lisse qui, selon son mouvement, présente des bosses et des creux, voire des arêtes et des crêtes. Plus elle est en mouvement, plus elle accroche la lumière en de multiples endroits.
Les plumes et les poils
Les plumes et les poils sont les éléments qui donnent du volume aux sujets et qui restent mobiles. Il faut donc bien veiller à laisser ces matières respirer et en mouvement. La longueur des traits, leur souplesse, nous informent sur le type de pelage ou de plumage.
La peau
Selon l’âge et l’individu, la peau est plus ou moins lisse. Elle se tend sur les volumes du visage et du corps. Plus on ajoute de traits, plus on vieillit le sujet. Soyez donc vigilants pour représenter un bébé... Le moindre trait en trop lui donnera un coup de vieux !
Les mains portent aussi le poids des ans. On peut sans hésiter ajouter beaucoup de traits avec un outil graphique sur le dessin d’une main ridée. En revanche, pour dessiner une main jeune, il vaut mieux choisir un outil très poudreux, ou du lavis qui rendra le velouté de la peau.
Les cheveux
Les cheveux sont une accumulation de lignes, longues, courtes, courbes, droites, entortillées… S’il est impossible de représenter tous ceux d’une chevelure, on garde l’idée de fibres, de lignes, d’orientation. Plus la chevelure est dense, ou nouée, plus les zones sont sombres et, à l’inverse, claires vers les bords et au sommet des volumes.
Découvrez tous les secrets du dessin dans ce petit précis. Débutant ou plus expert, il vous accompagnera partout dans votre pratique : du choix du matériel à la finalisation de vos réalisations.