Book Janvier Février 2026 - Littérature et polars GF

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Diffusion ACTES SUD

Janvier Février 2026

Littérature

et polars

Grand format

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE

PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

Rentrée d'hiver 2026

Éric Vuillard

Les orphelins

Une histoire de Billy the Kid

Récit

28 janvier 2026

• 10 × 19 cm

• 112 pages

• 13,50 € env.

Notre vie moderne est marquée par la naissance violente et vertigineuse d’une nation, les États-Unis.

Une jeunesse venue de toute l’Europe déferla en Amérique pour participer au plus grand accaparement de terres de toute l’Histoire.

Les orphelins raconte la vie de Billy the Kid, l’un des protagonistes de cette immense ruée vers la fortune ou le néant. C’était un jeune garçon de famille pauvre, il mourut à l’âge de vingt-et-un ans.

Ce livre raconte deux histoires : l’histoire intime de Billy, e acée par le temps, notre histoire à tous peut-être ; et la grande Histoire, celle qui nous emporte, l’origine du pouvoir en Amérique,

l’histoire d’une démocratie con squée.

“Le mot desperado est une dégradation du mot espagnol desesperado qui signifie désespéré.”

Tranquillement, et sans grandes opérations ni coups médiatiques… Éric Vuillard est incontestablement devenu l’un des meilleurs écrivains français actuels. Son excellent récit, L’Ordre du jour, est l’un des prix Goncourt les plus mérités de ces dernières années, et l’un de ceux qui ont connu la plus grande renommée internationale. Une œuvre en parfaite harmonie avec ses œuvres précédentes, toute aussi concise, et puissante malgré sa brièveté.”

Mercedes Monmany, e Objective, septembre 2025

● Actualité

- Remise en novembre en Allemagne du Prix Ernst Bloch 2025 pour l’ensemble de son œuvre. Laudateur : Volker Schlöndor .

- Prix international “Milovan Vidaković” reçu en 2023 pour l'ensemble de son œuvre.

● Quelques chiffres

- Une sortie honorable : + de 100 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2025)

- La guerre des pauvres (2019) : + de 58 000 ex. en édition courante

- L’ordre du jour : 430 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2021) - 39 cessions étrangères

À PROPOS D’UNE SORTIE HONORABLE

“Une suite de scènes cousues entre elles par une écriture étincelante. Sous sa plume, les personnages historiques sont des êtres de chair et de sang ; on les entend respirer, on les voit suer (…) Nul doute que, pour l’auteur, la littérature se doit de re éter les systèmes de domination, la violence sociale et la concentration du pouvoir.”

“Une ironie mordante (…) Éric Vuillard a le goût de la pointe assassine”.

Pierre Assouline, L’Histoire, 2023

L’auteur

Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).

28 JANVIER 2026

10 CM X 19 CM

80 PAGES

9,50 €

978-2-330-10366-8

Eric VUILLARD

La Guerre des pauvres

1524, les pauvres se soulèvent dans le sud de l’Allemagne. L’insurrection s’étend, gagne rapidement la Suisse et l’Alsace. Une silhouette se détache du chaos, celle d’un théologien, un jeune homme, en lutte aux côtés des insurgés. Il s’appelle Thomas Müntzer. Sa vie terrible est romanesque. Cela veut dire qu’elle méritait d’être vécue ; elle mérite donc d’être racontée.

REMIS EN VENTE À L’OCCASION

DE LA PARUTION DE LES ORPHELINS

Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La Guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’Ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).

28 JANVIER 2026

10 CM X 19 CM

176 PAGES

18 €

978-2-330-03599-0

Eric VUILLARD Tristesse de la terre

Une histoire de Buffalo Bill Cody

Édition originale parue en 2014

Dans la collection “Un endroit où aller”

Inclut 12 illustrations qui ne sont pas dans l’édition Babel

On pense que le “reality show” est l’ultime avatar du spectacle de masse. Qu’on se détrompe. Il en est l’origine. Son créateur fut Buffalo Bill, le metteur en scène du fameux Wild West Show. “Tristesse de la terre”, d’une écriture acérée et rigoureusement inventive, raconte cette histoire.

Prix Joseph Kessel 2015

Meilleur récit de l’année magazine LIRE 2014

Prix Folies d’Encre 2014

L’AUTEUR

Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La Guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’Ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).

REMIS EN VENTE À L’OCCASION

DE LA PARUTION DE LES ORPHELINS

ÉGALEMENT DISPONIBLE :

Édition Babel

11 CM X 17.6 CM

176 PAGES

7,30 €

978-2-330-06558-4

Lyonel Trouillot Bréviaire des anonymes

Roman

7 janvier 2026

• 10 × 19 cm

• 160 pages

• 17 € env. -:HSMDNA=WV[VY[:

Dans une sarabande où se mêlent les vivants et les morts, les anonymes et les héros, la “belle langue” des élites et celle de la musique des rues, Lyonel Trouillot dresse la cartographie d’un pays au bord du chaos.

Rentrée d'hiver 2026

Neveu d’un ministre au pouvoir, un jeune Haïtien est envoyé dans un village côtier faire l’inventaire d’une bibliothèque cédée à l’État par un “original”, un legs monumental uniquement constitué d’ouvrages des “grands hommes” ayant marqué l’histoire. Tandis qu’il écrit à son oncle pour lui faire part de ses découvertes et avancées, de multiples voix entrent par e raction dans sa tête et s’immiscent dans son récit. Venues briser l’ordre et la tranquillité, elles réclament leur dû, leur droit à la postérité. Toutes les vies – celles des humbles comme des héros – ne méritent-elles pas d’être racontées ?

Si l'Histoire ne retient que le nom et le sort des puissants, qui dira la vie des plus humbles ?

À PROPOS DE VEILLEUSE DU CALVAIRE

Lyonel Trouillot poursuit avec ce texte concis mais si riche sa cartographie imaginaire de Port-auPrince et d’Haïti, puisée au plus près de son histoire et du réel. II y a la cupidité des uns, l’abnégation des autres, l’espoir des poètes, la folie de la dictature. Mais surtout la vulnérabilité et la puissance des femmes, premières victimes des violences et du patriarcat. Elles traversent l’œuvre de Lyonel Trouillot – une quinzaine de romans – mais sont ici en première ligne de ce magistral petit roman.

Frédérique Briard, Marianne

L’auteur

Poète, romancier, nouvelliste, éditorialiste, dramaturge, scénariste, Lyonel Trouillot vit en Haïti. Il est professeur et codirecteur de la revue Cahier du vendredi, cofondateur et directeur de l’Atelier Jeudi soir. Il a publié treize romans aux éditions Actes Sud.

● Points forts

- Le retour d’une grande voix de la littérature haïtienne, traduite dans une douzaine de langues.

- Dans une langue magicienne, Lyonel Trouillot dresse la cartographie d’un pays au bord du chaos, miné par l’injustice sociale, la corruption et l’incurie des politiques, la violence des gangs, la pauvreté, l’exode, le fondamentalisme.

- Livre qui célèbre et donne voix aux humbles et aux laissés-pour-compte, ceux auprès desquels Lyonel Trouillot vit et écrit, en Haïti, depuis plusieurs décennies.

● Actualités

- Parution simultanée de Veilleuse du Calvaire en Babel.

● Quelques chiffres

- Veilleuse du calvaire (2023) : près de 5 000 ex. en édition courante

- Ne m’appelle pas Capitaine : 10 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2021)

- Yanvalou pour Charlie : 22 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2011)

- La Belle Amour humaine : 40 000 ex. (AS, 2011 + Babel, 2013)

Lyonel Trouillot

Bréviaire des anonymes

Alors qu’un climat insurrectionnel gagne Port-au-Prince, le neveu et protégé d’un ministre au pouvoir est envoyé dans un village côtier faire l’inventaire d’une bibliothèque léguée à l’Etat – un prétexte pour l’éloigner de la violence qui couve dans la capitale et lui permettre de soigner ses maux de tête chroniques.

À son arrivée sur place, il découvre un coin de province déserté et une collection phénoménale d’ouvrages, tous rédigés par des “grands hommes” ayant marqué l’histoire. Bercé par le bruit des vagues et nageant dans l’érudition, il passe ses journées en compagnie de Xénophon, Casanova, Montesquieu, Churchill ou encore Jules César, et rend compte de ses découvertes et avancées à son oncle dans une longue missive.

Mais peu de temps après son installation, sa quiétude studieuse est troublée par de multiples voix venues marauder dans sa tête et entrées par e raction dans son récit.

Celles de Manie, la bossue de la rue des Fronts-forts, victime sacri cielle d’une secte vingt ans plus tôt, d’Ayan, rival scolaire animé d’un esprit de vengeance, ou encore d’Annoncée, jeune femme au prénom d’oracle, partie comme tant d’autres chercher une meilleure vie sous d’autres horizons.

Macho, tenancier du seul bar-restaurant du coin et pourvoyeur d’un nectar d’abricot capiteux, le met en garde contre ces ombres errantes, ces détresses orphelines en quête d’asile qui “se réfugient dans nos esprits dès

qu’on commet l’erreur de leur ouvrir la plus petite des fenêtres”. Mais

n’est-il pas en train de devenir fou ?

Venus briser l’ordre et la tranquillité, les “fantômes” réclament leur dû, leur droit à ne pas être oubliés. Toutes les vies – celles des humbles comme des héros – ne méritent-elles pas d’être racontées ?

À propos de VEILLEUSE DU CALVAIRE

Chez l’auteur haïtien, chaque vie est digne d’importance, chaque être palpite ne serait-ce qu’une seconde. Veilleuse du Calvaire célèbre la beauté d’une terre et le courage des femmes en lutte face à la folie des mâles.

Dans ce livre-chant, Lyonel Trouillot polit le sillon qu’il explore depuis vingt ans, celui d’une littérature puisée dans le réel, un réel infernal qu’il faut enchanter par la poésie.

Sarah Gastel,

Librairie Terre des livres (Lyon), Page

Lyonel Trouillot

Bréviaire des anonymes

La mort du TU est la pire, la plus cruelle, car elle est celle de l’être aimé. Survivre à la disparition est plus douloureux que de disparaître soi-même. Mieux aurait valu mourir à sa place, pense-t-on alors, a n de ne pas avoir à subir une telle absence. La mort d’un être cher

revient à faire l’expérience de la perte d’un autre soi, alors qu’on reste vivant pour éprouver au milieu d’un

monde où tout grouille, remue, respire, la disparition radicale et irréversible. Tenir debout, exister, tandis que ce qui nous était le plus précieux n’est plus, nous semble d’une ironie insupportable.

À propos de L A NUIT EST MON JOUR PRÉFÉRÉ

Virtuose et funambule, son écriture tisse des correspondances au coeur d’une ction qui n’a pas besoin de perdre son lecteur pour le subjuguer, et qui nous parle de dialogue, de paix et d’amour sans avoir recours à de grands discours.

Laetitia Favro, Le Journal du Dimanche

Magni que mise en scène du tragique dans l’amour – sur fond de con it israélo-palestinien –, le nouveau roman de Cécile Ladjali accorde à la parole donnée et reçue le statut de personnage. Poétique et bouleversant.

Solange Bied-Charreton,  Marianne

visuel provisoire

Antonin Crenn Rue des Batailles

Roman

7 janvier 2026

• 13,5 × 23 cm

• 384 pages

• 23 € env.

Un récit à l’écriture et la construction virtuoses au sein duquel passé et présent se superposent.

“Un homme a disparu. Il s’appelait Jules, Napoléon, Prosper, et le nom de son père. Son nom est celui de ma mère, et de toutes les personnes qui ont vécu avant elle et me relient à lui. Il a habité le numéro 1 de la rue des Batailles dans le courant de l’année 1862. Avant et après, il a connu d’autres lieux. Des gens l’ont aimé. Ils ne savent pas ce qu’il est devenu.” Autour de cette gure absente, Antonin Crenn construit un brillant récit en spirale, à la fois intime et historique.

Dans les archives, Antonin Crenn a commencé par retrouver le père de Jules, Pierre, vétérinaire de l’armée impériale, et son témoin de mariage, Adrien, artiste peintre dont le père était le musicien François Delsarte. L’auteur a ensuite tiré des ls ; le roman raconte ces recherches, que vient seconder l’imagination. Mais si le texte commence en 1806, alors qu’à 14 ans, le père de Jules s’engage dans les hussards, le lecteur/la lectrice comprend rapidement que le roman ne va pas suivre une trame chronologique classique.

S’appuyant sur de nombreux documents d’archives (registres d’état civil, actes de mariage, de décès, plans de villes, journaux, etc.), mais peut-être surtout la force de la littérature, Antonin Crenn propose dans Rue des Batailles une traversée sensible du xixe siècle, et, en creux, une ré exion sur la mémoire dont nous choisissons ou non d’être les dépositaires.

Une brillante fresque intime et historique

● Points forts

- Un récit aussi sensible que documenté.

- Passionnant dans ce qu’il raconte de la marche du monde, de l’histoire du xixe siècle.

- Échos à toutes nos interrogations concernant celles et ceux qui nous ont précédés (succès des sites de généalogie, etc.).

- Démonstration de la puissance de la littérature.

©

L’auteur

Antonin Crenn est né en 1988. Dans ses romans, il mêle des souvenirs intimes à la ction, les sentiments aux paysages. Auteur de plusieurs romans, récits et nouvelles depuis 2017, Antonin Crenn écrit également sur son site comme dans un journal de bord. Rue des Batailles est son premier roman publié chez Actes Sud.

Antonin Crenn

Rue des Batailles

Rue des Batailles n’est pas une enquête : je ne cherche pas pourquoi, ni comment Jules a disparu. L’important est de se souvenir qu’il a été présent, puis absent. On dit que le vide attire. Il fait peur, il déstabilise, il crée un vertige. On détourne le regard ou on y saute à pieds joints. Qu’est-ce qu’il produit chez celles et ceux qui l’ont connu, ce vide causé par Jules ?

J’ai construit tout le puzzle autour de la pièce manquante. J’ai consulté des archives. J’ai trouvé les parents qui ont précédé Jules et l’enfant qui l’a suivi. Et les enfants de son enfant. Et ainsi de suite, jusqu’à ma mère. Jusqu’à moi. La mort de mes parents a laissé un trou, un manque, que je tente de combler en écrivant tous les récits retrouvés. Je note les motifs qui se répètent : la disparition de ceux qu’on aime et des lieux où ils ont vécu.

Jules grandit à Épinal, puis à Tours, suivant les déplacements de son père vétérinaire militaire. Orphelin à quatorze ans, il est envoyé à Paris chez le musicien François Delsarte que son père avait connu à Cambrai. Dans cet appartement familial de la rue des Batailles, accolé à l’usine métallurgique Cail, il partage la chambre du ls Adrien qui devient son ami, son frère adopté, son

Le mot de l’auteur

compagnon de bohème pas si insouciant. Je trace les généalogies autant que les liens choisis. Jules rencontre Elmina à Montmartre et part en Espagne avec elle, embarqués dans l’épopée du chemin de fer naissant. Ils reviennent avec Maurice, leur ls né à Madrid.

Quand Jules disparaît, il a cinq ans. Il doit vivre avec un fantôme.

Un an plus tard, le drame intime de Maurice et Elmina devient le sort de tout le monde : après les sièges de Paris et l’écrasement sanglant de la Commune, des milliers de pères et de mères sont notés absents. Rue des Batailles est aussi une histoire de la violence politique (les révolutions et les guerres), des démolitions à grande échelle (les travaux de Paris sous le Second Empire, la rue des Batailles rasée pour devenir l’avenue d’Iéna), des bouleversements qui nous dépassent et nous englobent.

Le xixe siècle parle de notre présent ; je suis Jules, Maurice, Elmina, Adrien, tous les personnages à la fois.

On parcourt le passé et le présent qui se superposent.

Rue des Batailles est un cycle, une boucle temporelle, une spirale dont chaque tour nous rapproche du cœur du récit, c’est-à-dire du vide.

Rentrée d'hi-

Clarisse Gorokhoff

Femmes tout au bord

Roman

7 janvier 2026

• 11,5 × 21,7 cm

• 160 pages

• 18 € env.-:HSMDNA=WV[VZX:

Au seuil de sa mort, Faye noue avec Anouk une correspondance enfiévrée qui mène cette dernière dans les paysages brûlants du Nouveau-Mexique, au cœur du deuil, des désirs inavoués et des secrets familiaux. Un roman d’initiation où les femmes refusent de disparaître.

ver 2026

Anouk part au Nouveau-Mexique, sur les traces de Faye Steiner, la mère de l’homme qui l’a quittée. Faye vient de mourir, mais entre elle et Anouk, une correspondance intime avait vu le jour – dense, tissée de confidences lucides et bouleversantes. Portée par cette voix qui lui parlait depuis le seuil de la mort, Anouk quitte New York pour rejoindre une maison inconnue, au cœur d’un désert peuplé d’ombres, d’objets chargés, et d’un deuil qui n’est pas le sien, mais qui va la traverser de part en part. Là, sous la lumière tranchante du Nouveau-Mexique, dans un paysage de poussière rouge et de corbeaux, quelque chose se fissure en elle. Dans les traces laissées par Faye – carnets, photos, lettres… – se déploie un lent et troublant processus de révélation.

Tout en tension, fragilité et vérité brute, ce roman, inspiré de faits réels, tisse les voix d’Anouk et de Faye, entre journal de deuil, confessions sans détour, et souvenirs fissurés par le temps. Mais ce n’est pas seulement l’histoire d’un chagrin d’amour ni un récit de fin de vie. C’est le roman d’une initiation féminine à travers l’absence, la chair, et les vérités interdites. Il y est question de maternité bancale, de désirs transgressifs, des transmissions inconscientes, des morts qui continuent de parler… Et des femmes qui refusent de disparaître.

À PROPOS DES FILLETTES

Les Fillettes prolonge une manière de suite romanesque commencée chez Gallimard avec De la bombe (2017) et Casse-gueule (2018). Clarisse Gorokho nit d’y imposer je ne sais quel ton, quel tour et quel sel dont on se souviendra un jour. Il existe des chiens de chasse et, de la même manière, des écrivains qui poursuivent leur objet sans jamais rien lâcher à travers la forêt âpre, forte, farouche des mots.

Sébastien Lapaque, Le Figaro Littéraire

On ne guérit pas des histoires qu’on n’a pas su nommer

● Points forts

- Une écriture à vif, sensuelle et cinématographique.

- Une constellation de voix féminines entre désir, secret et transmission.

- Un roman inspiré de faits réels, qui touche au plus intime et à l’universel : amour, perte, liation.

À PROPOS DES CASSE-GUEULE

Ava résiste. Sa gueule nouvelle est une autre manière de voir le monde et de se faire voir de lui. Sans pincettes. Avec le cœur, avec les tripes.

Olivia de Lamberterie, Elle

L’autrice

Clarisse Gorokho est née en 1989. Après des études de lettres et de philosophie, elle se consacre à l’écriture. Elle a publié plusieurs romans, De la bombe (Éd. des Équateurs 2017) et Casse-gueule (Gallimard, 2018), Les Fillettes (Éd. des Équateurs, 2019) et Défaire l’amour (Robert La ont, 2023).

Son travail explore les zones de friction entre l’intime et le collectif, les héritages familiaux et les forces du désir. Ses livres se distinguent par une écriture tendue, sensorielle et habitée, où les voix féminines occupent une place centrale. Avec Femmes tout au bord, elle poursuit une œuvre singulière qui interroge la mémoire, la perte et les transmissions invisibles.

Clarisse Gorokhoff

Femmes tout au bord

J’ai traversé cette histoire à peu de ction près. Elle s’est imposée à moi comme plus vaste que ma propre vie. Dès l’origine, quelque chose dans cette situation réclamait de devenir une histoire, et même un roman.

Il ne s’agissait pas pour moi de raconter une histoire d’amour ou de deuil, mais de sonder cette zone intime et inconnue où la mort d’autrui réveille nos propres absences, où une correspondance devient un lieu de survie.

Faye parle depuis la marge, Anouk depuis la faille, et leurs mots se croisent dans un espace où mémoire et ction se contaminent. Ce va-et-vient permet de dire ce qui reste souvent tu : le désir, la honte, les transmissions invisibles, les héritages féminins inscrits dans le corps. Je voulais saisir des voix qui n’avaient pas d’autre choix que de trouver un refuge où exister.

Mot de l’autrice

Écrire Femmes tout au bord, c’était aussi poursuivre mon propre dialogue avec les fantômes : ma mère disparue trop tôt, les silences familiaux, les fêlures qui façonnent une identité. Ce n’est pas un roman sur la mort, mais sur ce qu’elle ouvre en nous : une intensité de vie, une lucidité parfois brûlante.

J’ai voulu que le texte soit à vif, sensoriel, cinématographique : qu’on entende le sou e, qu’on sente la poussière, qu’on partage la fragilité des corps. Qu’on traverse, avec Anouk et Faye, ce territoire incertain où les femmes, même au bord, choisissent encore de dire, d’écrire et de transmettre.

Très inspiré de faits réels, ce roman s’est enraciné dans le NouveauMexique, où j’ai eu la chance de séjourner. Ses déserts, ses lumières tranchantes, son atmosphère unique sont devenus pour moi un personnage autant qu’un décor : un espace d’exil où tout s’éclaire et se ssure à la fois. Ce lieu m’a o ert la possibilité de raconter la n non pas comme un e ondrement, mais comme une initiation.

Clarisse Gorokhoff

Femmes tout au bord

Je vais chez une morte. Ou plutôt chez son veuf. Je ne les ai jamais rencontrés mais elle, je l’ai bien connue. On s’est écrit chaque jour pendant quatre mois, jusqu’à ce qu’elle décide que sou rir n’était plus une preuve de courage. Au Nouveau-Mexique, si on insiste un peu, on peut mourir dignement. Faye Steiner a insisté.

Je suis dans l’avion qui descend vers Albuquerque. Ça tangue sévère. J’ai toujours détesté cette sensation de ottement qui nit en chute. Comme l’amour. On croit qu’on plane gentiment et puis, bam ! ça percute.

Le ciel s’ouvre par éclats derrière le hublot. Des milliers de lumières piquent la nuit. Les routes rectilignes, veines arti cielles dans un désert endormi. Où est-ce que je débarque ? Deux petits mails échangés avec Jack, le veuf de Faye, ont su à ce que je me retrouve ici. À quelques mètres au-dessus du Land of Enchantment.

Cécile Ladjali

Repentir

Roman

7 janvier 2026

• 11,5 × 21,7 cm

• 272 pages

• 21 € env.-:HSMDNA=WV[X\Z:

Stabat mater sur l’amour inconditionnel d’une mère pour un fils meurtrier, Repentir fait l’éloge de la fiction et du Verbe, unique recours face au mal radical et au deuil impossible.

Rentrée d'hiver 2026

Dans la conscience tourmentée de Charlotte, comédienne et mère comblée, son amour exclusif pour son ls, Gabriel, se heurte à une vérité tragique : derrière une apparence angélique se cache un être envieux, un artiste raté et un amant violent, qui commet l’irréparable sur sa jeune maîtresse Emmy. Entre cécité volontaire et douloureuse quête de vérité, Charlotte doit alors a ronter le mal dans sa double dimension : esthétique et séduisante sur scène ; éthique et insoutenable dans la réalité.

Face à elle, d’autres gures maternelles incarnent, chacune à leur manière, les modalités du deuil, du sacri ce et de la vengeance : Oriane, mater dolorosa marquée par la perte irrévocable de sa lle, Emmy, et Sarah, l’amie sacri ée. Mais dans cette polyphonie singulière, la voix d’une mystérieuse narratrice emprisonnée s’insinue entre les lignes, commente, prie, ironise, et porte la mémoire et la douleur de l’histoire dans des poèmes incandescents écrits sur les murs de sa cellule.

S’o rant moins comme un récit criminel que comme un roman psychologique profondément théologique qui mêle sou e théâtral, densité poétique et intensité mystique, Repentir suit le mouvement paradoxal de la honte et du désir d’absolution, et se lit comme une méditation sur la force rédemptrice du Verbe, seul capable de trans gurer la douleur de la perte de l’enfant.

L’écriture baroque, charnelle et élégiaque de Cécile Ladjali à son sommet.

L’autrice

D’origine iranienne, Cécile Ladjali vit à Paris où elle enseigne la littérature et l’écriture dramaturgique et dirige le Programme Baudelaire. L’essentiel de son œuvre romanesque est paru aux éditons Actes Sud, dont récemment La Fille de Personne (2020) et La nuit est mon jour préféré (2023).

Jusqu’où peut aller l’amour d’une mère ?

● Points forts

- Douzième roman de Cécile Ladjali, qui toujours se réinvente en nous surprenant.

- Un roman qui épouse la forme du théâtre, de la poésie et de la confession.

- Une prose à la fois liturgique et charnelle, tendue entre prière et cri.

● Actualités

- Parution simultanée de La Fille de Personne en Babel.

- Parution en mars du catalogue du Programme Baudelaire, programme universitaire (Université Paris-Cité), dont Cécile Ladjali est directrice, en partenariat avec la fondation Robert de Sorbon, la Fondation La Poste, la Maison de la Poésie, la MC93, l’ADAMI, la mairie du 5e arrondissement de Paris.

- Création du prix littéraire, Robert de Sorbon. Prix doté de 10 000 €, remis en janvier à la Maison de la Poésie lors d’un soirée-spectacle ouverte au public.

● Quelques chiffres

- Illettré : 15 600 ex. (AS, 2016 + Babel, 2018)

- La Fille de Personne (2020) : 3 900 ex. en édition courante

Cécile Ladjali

Repentir

Un nouveau roman doit être un dépassement. Les motifs de “la mort de l’enfant” et du “deuil impossible” étaient des réalités que je refusais d’aborder. Mais il a fallu inventer le personnage d’Oriane et regarder Méduse en face. C’est cela écrire : descendre là où on a peur d’aller pour se surprendre.

Or cette voix douloureuse m’a conduite vers celle de la mystérieuse narratrice – qui écrit en prison le livre que le lecteur découvre – et m’a o ert l’occasion d’écrire ce que j’aime le plus : de la poésie.

Car je ne crois pas au genre en littérature. Tout est dans tout. La prose romanesque peut côtoyer le vers blanc, le dialogue théâtral, la confession.

La théologie s’est glissée dans mes pages, où il est question de Mal et de Pardon. C’est la première fois que le religieux, souvent traité a minima dans mes romans, tient une telle place.

Cette présence du sacré est soulignée par l’épiphanie à rebours qui se dessine autour d’un tableau qui m’est cher, L’Annonciation, de Simone Martini. L’ange Gabriel, au visage inquiétant, la Vierge farouche, le jet de mots qui sort de la bouche de l’ange, résument par leur bizarrerie l’étrange philosophie du livre : à savoir que la morale n’existe pas quand il est question d’Amour, de Beauté, de Verbe.

Mot de l’autrice

Ainsi, je me suis posé la question du mal et de sa conscience à travers Charlotte. La comédienne doit distinguer entre le mal esthétique, dont elle jouit sur scène, et le mal éthique, qui la déchire dans la vie.

Aussi, se demande-t-elle ce qu’elle a raté, puisque Repentir est un roman qui s’empare du thème crucial de “la transmission”. Il y a ce qu’une mère transmet à son ls, ce qu’un metteur en scène transmet à sa comédienne et la part de libre arbitre qui incombe aux êtres en dépit du reste.

Et en n, Repentir fait l’éloge de la ction, car la mise en abîme de cette histoire contée d’une geôle, est une stratégie de la narratrice anonyme pour mettre sa douleur à distance, en l’incarnant dans des personnages de roman.

Cécile Ladjali

La mort du TU est la pire, la plus cruelle, car elle est celle de l’être aimé. Survivre à la disparition est plus douloureux que de disparaître soi-même. Mieux aurait valu mourir à sa place, pense-t-on alors, a n de ne pas avoir à subir une telle absence. La mort d’un être cher

revient à faire l’expérience de la perte d’un autre soi, alors qu’on reste vivant pour éprouver au milieu d’un monde où tout grouille, remue, respire, la disparition radicale et irréversible. Tenir debout, exister, tandis que ce qui nous était le plus précieux n’est plus, nous semble d’une ironie insupportable.

À propos de L A NUIT EST MON JOUR PRÉFÉRÉ

Virtuose et funambule, son écriture tisse des correspondances au coeur d’une ction qui n’a pas besoin de perdre son lecteur pour le subjuguer, et qui nous parle de dialogue, de paix et d’amour sans avoir recours à de grands discours.

Laetitia Favro, Le Journal du Dimanche

Magni que mise en scène du tragique dans l’amour – sur fond de con it israélo-palestinien –, le nouveau roman de Cécile Ladjali accorde à la parole donnée et reçue le statut de personnage. Poétique et bouleversant.

Solange Bied-Charreton,  Marianne

VINCENT BR É AL L’Acte manquant suivi de Du songe qui nous dévore

Deux récits qui explorent la tension entre l’art et la vie en dressant le portrait de deux êtres habités par un excès de sensibilité, condamnés par cette même intensité à la marginalité ou à l’exil. Un diptyque sur la beauté et la malédiction des artistes (un écrivain et un acteur), qui oscillent sans cesse entre inspiration et perdition.

L’Acte manquant : Un narrateur, obsédé par la disparition mystérieuse de Steiner, comédien flamboyant, homme magnétique et fragile, tente de percer son secret. À travers leurs souvenirs et les conversations partagées, il met au jour une faille intime, une blessure irréductible qui aurait précipité cette disparition. Ce texte interroge ainsi la fragilité des hommes voués à l’art et à la parole, leur incapacité à coïncider totalement avec eux-mêmes et la douleur de ceux qui restent face à “l’acte manquant” : ce geste non accompli, cette vérité tue, cette absence qui pèse plus lourd que la présence.

Du songe qui nous dévore : Un écrivain en proie à ses pensées dévorantes, tiraillé entre l’idéal de l’art et la dureté du réel, trouve refuge dans la littérature et dans son amour pour Ariane, femme lumineuse mais implacable. Mais leur dîner vire rapidement au procès : Ariane lui reproche son incapacité à vivre pleinement dans le monde, le condamnant comme un poète enfermé dans ses illusions. Pourtant, c’est de cette confrontation violente que le narrateur puise une forme de révélation : Ariane est à la fois son poison et son remède, la muse qui lui permet de transformer la douleur en parole lors d’un débat passionné sur leurs visions du monde, radicalement opposées.

POINTS FORTS

► Entrée d’un nouvel auteur au catalogue, très repéré dans le milieu du théâtre (lectures de ses textes à la ComédieFrançaise, au Théâtre Antoine, à la SACD etc.).

► Une écriture poétique et lyrique qui apporte une nouvelle couleur à ce sujet maintes fois traité de l’incapacité des artistes à être au monde.

► Vidéo de présentation par l’auteur et captation de la lecture de Du songe qui nous dévore par Denis Lavant disponibles.

► Disponible également en version numérique.

ACTUALITÉ

► L’Acte manquant sera lu par Nicolas Bouchaud à la Maison de la poésie au moment de la parution et à l’abbaye de Montmajour dans le cadre des Lectures en Arles (à confirmer x 2).

L’AUTEUR

Vincent Bréal est né à Paris. Il est le petit-fils de Pierre-Aristide Bréal, dramaturge et scénariste. Il travaille au musée du Louvre et se consacre parallèlement à l’écriture, sous toutes ses formes. En 2011, il écrit et réalise un court-métrage avec Rachid Djaïdani, Human Bomb. Il a écrit un recueil de poèmes, Les Cendres du Soleil, mis en espace par Laurent Stocker avec les élèves comédiens de la Comédie-Française en 2012. Du songe qui nous dévore a fait l’objet d’une lecture par Denis Lavant. Il travaille actuellement à un roman.

Littérature / 7 janvier 2026

Marie Célie Agnant

LE LIVRE D’EMMA

Couverture provisoire

128 pages / 140 x 205 mm 18 euros TTC

ISBN 978-2-38669-103-4

Quelque part dans un hôpital, alors qu’on l’accuse d’avoir commis le pire des crimes – le meurtre de sa petite fille –une femme est bien décidée à livrer son histoire, la sienne et celles de ses ancêtres, mère, grand-mère et arrièregrand-mère. Cette femme à la peau noire, si noire qu’on la croirait bleue, c’est Emma, la descendante d’une lignée dont la toute première génitrice fut arrachée à sa terre natale pour être mise en esclavage de l’autre côté de l’Atlantique. Depuis, leur sang est maudit, à l’image du fruit de leurs entrailles. Flore, une jeune interprète, elle aussi à la peau sombre, est appelée au chevet d’Emma pour recueillir son témoignage. C’est dans une langue infiniment puissante que cette dernière raconte sa version de l’histoire, celle des viols de ses ancêtres et de leur esclavage, remontant le fil de leur vie et de la sienne jusqu’aux bateaux négriers et aux plantations. Publié il y a plus de vingt ans déjà, Le Livre d’Emma n’en est pour autant que toujours plus actuel, faisant encore retentir avec force sa puissance de déflagration.

L’AUTRICE

Écrivaine québécoise née en Haïti, Marie-Célie Agnant est l’autrice d’une

œuvre importante, traduite en plusieurs langues. Après La Dot de Sara (1995), elle publie Le silence comme le sang (1997), ou encore Un alligator nommé Rosa (2007) et Femmes au temps des carnassiers (2015). Montréalaise d’adoption, elle est aussi traductrice et interprète.

• À la croisée du film d’Alice Diop Saint-Omer et de la BD Wake (Cambourakis), Le Livre d’Emma nous livre une autre histoire du colonialisme, de l’esclavage et de leur héritage, écrite depuis le point de vue des femmes.

• Un roman puissamment féministe, mêlant avec brio intime et politique.

• La redécouverte d’une des voix majeures de la littérature haïtienne.

« Le Livre d’Emma n’est pas un simple roman. C’est un long chant de colère et de détresse, un blues digne de Billie Holiday, à la fois langoureux et violent, fielleux et mélancolique, un diamant de poème plus noir que la nuit. »

La Presse

En librairie le 28 janvier 2026

14 x 20,5 - 320 pages - 21,80 €

ISBN : 978-2-8126-2782-8

rayon / Littérature francophone mots clés / IA - intelligence artificielle - deuil post-catastrophe - identité - humanité

L’homme, la femme, l’enfant et Alma

Dans ce Frankenstein au temps de l’intelligence artificielle, une créature sème la destruction pour protéger un enfant.

Un enfant erre seul dans des rues désertées par leurs habitants, où un épais nuage a tout recouvert d’une taie de poussière jaune. Il se

cache lorsque passe une voiture de police en maraude, ses occupants équipés d’un masque à gaz.

Que s’est-il passé dans la petite ville ?

Qu’est-il arrivé dans la maison de ce garçon ?

Faut-il faire un lien entre la manière dont sa famille s’est brisée et l’explosion qui a dévasté la région ?

Faut-il interroger la créature dont la voix s’exprime via des hautparleurs et sonder ses inexprimables cauchemars ?

Qu’as-tu fait Alma ? Qui es-tu ?

Avec ce premier roman qui interroge ce qu’est l’humanité à l’heure de l’intelligence artificielle, Laurent Dorner crée un Frankenstein du vingt et unième siècle, une créature capable de désespoir, qui sème la destruction en rêvant d’amour inconditionnel.

Laurent Dorner est né en 1982 dans l’Isère. Après une enfance voyageuse, il vit aujourd’hui dans les Bouches-duRhône. Son activité professionnelle se partage entre l’informatique et le cinéma. L’Homme, la Femme, l’Enfant et Alma est son premier roman.

• Les amateurs de Black Mirror feront également le lien avec un épisode de la saison 2 : Bientôt de retour (Be Right Back) dans lequel une femme cohabite avec une machine qui a les traits de son mari défunt. points forts

• Entre Frankenstein de Mary Shelley et La Route de Cormac McCarthy, un roman d’anticipation qui se lit comme un thriller.

Laurent Dorner

PASCAL QUIGNARD

PASCAL QUIGNARD

Il n’y a pas de place pour la mort

« Écris ce livre en sorte que ta vie pénètre en lui sans qu’elle mente.
Que quelque chose touche celle qui n’en a pas été touchée. »

É ditions

Hardies

Pascal Quignard aux Éditions Hardies doit tout à la magie de Tous les matins du monde. Et au peintre du XVIIe siècle, Baugin.

Première rencontre épistolaire au début du nouveau millénaire, puis pour de vrai sur un banc des Buttes-Chaumont, un froid et lumineux jeudi de janvier.

Parce que je rêvais de voir l’écriture fine sur feuilles volantes du manuscrit, qu’il a brûlé depuis. L’offrande d’une gaufrette enroulée faite au fantôme d’une femme m’obsédait tant que j’avais décidé de consacrer, étudiante en Sorbonne et à l’école du Louvre, un mémoire au tableau, au roman autant qu’au film d’Alain Corneau et à la viole de gambe à sept cordes de Monsieur de Sainte Colombe.

1991, l’année en miroir de Tous les matins du monde, fut longtemps le sésame de tous mes codes secrets à quatre chiffres. Près de vingt ans passèrent. Un dîner en tête-à-tête au Pyrénéen, derniers clients avant minuit de la brasserie aux damiers en carrelage, verrière et moleskine, décida du nom des Éditions Hardies et de l’aventure littéraire en partage à venir. Je me souviens des frites maison et du vin rouge. Et de notre exaltation à inventer au pied levé une nouvelle maison d’édition. C’était à Toulouse, ma ville natale, le 2 mai 2023, au sortir d’une célébration, avec Jordi Savall et le Concert des Nations, de Tous les matins du monde. Sophie Nauleau

PASCAL QUIGNARD

Il n’y a pas de place pour la mort

É ditions Hardies

Chapitre i

PASCAL QUIGNARD

Il n’y a pas de place pour la mort

Devant la gare il y avait un marchand de pellicules de photos. À côté du marchand de photos, une vieille coutellerie. Il s’approcha de la vitrine. Des dégorgeoirs de pêche.

– Quelqu’un vit-il ici ?

Il entendit une voix dans son dos qui disait :

– Vivre c’est beaucoup dire.

Il se retourna. Une vieille dame était assise devant son secrétaire. Elle resta le dos tourné.

Elle écrivait en s’appliquant. Elle signa. Elle posa son stylo. Elle plaça un buvard vert sur la lettre qu’elle venait d’écrire. Elle appuya du plat de la main sur toute la surface du buvard pour absorber l’encre. Elle ôta délicatement le buvard et le plaça au-dessus de l’écritoire. Elle reboucha son stylo, le rangea devant elle dans un étroit ravier en laque rouge.

Une collection de minuscules ciseaux de couturière, de petits sécateurs pour sectionner les griffes, de petits ciseaux pour couper les ongles, tous plus beaux les uns que les autres. Auprès d’eux, de magnifiques canifs couverts de nacre à la lame d’acier. Le présentoir était en velours jaune. Juste à côté de l’entrée du magasin, la porte du corridor bâillait. Il jeta un coup d’œil à l’intérieur. C’était très sombre. Il entrouvrit davantage la porte en la poussant doucement avec la main. La porte ne grinça pas. Il se glissa dans le corridor obscur. Il avançait sans faire de bruit dans le couloir frais. Il déboucha sur une cuisine qui était éclairée mais vide. La double porte était entrouverte. Il y avait de la lumière. Il pénétra dans le salon. Il cria :

Enfin elle tourna sa tête vers lui. Elle leva les yeux au-dessus des verres de ses lunettes. Elle dit : – À qui ai-je l’honneur ?

– Madame, vous n’avez pas besoin d’un enfant ?

– Oh ! volontiers. C’est une merveilleuse idée que vous avez là mais je vous trouve beaucoup trop vieux pour cet usage.

– Puis-je m’asseoir ?

Elle inclina la tête. Il s’assit devant elle.

– Soyons francs, lui dit-elle. Quel âge avez-vous ?

– Quarante-deux ans.

– Il est vrai que vous pourriez être mon fils mais je ne sais pas pourquoi j’imaginais mon fils avec plus de cheveux.

Elle sentait aussi la pâte levée et le chèvrefeuille. Elle disait : « Ah ! Mon Dieu ! » Ils ne parlaient pas.

Au bout de trois ans elle le sortit du lit en pleine nuit.

– Il est temps de filer maintenant. Je vais mourir.

Il partit. Il prit la route de Nantes mais avant d’arriver à Nantes, arrivé à la ChapelleBasse-Mer, il se perdit.

PASCAL QUIGNARD

À Sèvres il avait quitté le château où il vivait. Son père y était proviseur. Sa mère y dirigeait une école internationale que les officiers du Shape lui avaient demandé de fonder. Il était parti sur le siège arrière caoutchouteux d’une Vespa. Il avait l’impression d’être sur la selle d’un cheval. La grande rue commerçante menait au port. Quand il était venu six ans plus tôt tout était si sale. Tout était noir et encore en ruine. Il se réfugia à la fin de la journée dans un bar-bordel sur le É ditions

Il n’y a pas de place pour la mort roman

Soudain il était à genoux. Il posa son visage dans les genoux de la vieille dame, dans le tissu de sa robe. Elle sentait bon. Elle sentait la levure. Elle sentait la poudre de riz.

É ditions

Hardies

PASCAL QUIGNARD

Il n’y a pas de place pour la mort

port. La femme autoritaire qui tenait le comptoir, au bout de quelques heures, le trouvant trop jeune, ou trop malheureux, appela le commissariat. Il monta dans une camionnette bleue, s’assit sur le banc de bois. Les gendarmes le conduisirent dans le centre Léo Lagrange à l’extérieur de la ville, sur le flanc de la colline. Il dormait dans une chambre à quatre lits avec des douaniers qui venaient des Antilles. Le libraire de la ville, quand il poussa la porte le lendemain, l’embaucha aussitôt.

à la dominante. Je ne voulais surtout pas revenir à la dominante. Je ne souhaitais en aucune façon me réexposer à la détresse. Je n’étais pas parti pour revenir un jour. Nous ne sommes pas nés pour revenir un jour.

Fuite ne convient pas. Fuir, cela veut dire s’éloigner en hâte de sa patrie, se soustraire précipitamment à une mort toute proche. C’est excessif.

Fugue ne convient pas. On songe à ces pièces de musique très écrites dont l’audition est assez pénible, où les mouvements se réexposent en se faisant contraires. Fastidieuse musique dont toute l’espérance est de revenir

La femme qu’il venait d’étreindre était beaucoup plus âgée que lui. C’était à Boulogne. Au milieu de la nuit elle ouvrait la fenêtre et examinait si personne ne pourrait les voir. – Vas-y. Il enjambait la fenêtre. Il se glissait tout nu dans le jardin dans la nuit. Il urinait dans le buisson. Puis se hissait de nouveau dans la chambre et regagnait le lit, les bougies qui l’entouraient, les miroirs qui le cernaient.

Jacqueline de Romilly voulut le rencontrer mais elle était aveugle. Il fallait prendre un ascenseur qui montait jusqu’au dernier étage. L’ascenseur s’ouvrait sur le salon qui s’ouvrait sur le balcon qui lui-même donnait

É ditions

Hardies

PASCAL QUIGNARD

Il n’y a pas de place pour la mort roman

sur la tour Eiffel. Il y avait un plateau avec des tuiles et deux flûtes de champagne. Elle se pencha, sa main erra sur le plateau, prit le bouchon de champagne et le porta à sa bouche. Elle en fut déçue et le reposa aussitôt.

Je me levai.

– Pardonnez-moi. Il faut que je vous quitte.

Quand il arriva à la gare du Havre, il prit un taxi mais, soudain, il demanda au chauffeur de s’arrêter. Il reconnaissait ce qu’il voyait.

– Laissez-moi là.

Il n’aurait su nommer la rue où il se trouvait mais il la reconnaissait. Il paya et sortit de la voiture. Le taxi repartit. Derrière le passage réservé au tramway il y avait deux petits portillons de fer qui donnaient sur le parc municipal. Il poussa l’une de ces petites grilles et se dirigea vers le bassin. À vrai dire, ce n’était plus un bassin, c’était un étang

artificiel. Il y avait des canards et des cygnes. Jadis, il n’y avait rien. Maintenant il y avait un saule merveilleusement vert. Il s’assit sur un banc, sous la ramure.

– C’est le square Saint-Roch, se dit-il.

Le banc consacré à Sartre contemplait l’arbre de la Nausée.

Sur les galets de la plage le banc de Maupassant faisait face à la mer au-dessus des cabines de bain.

Devant l’Hôtel de Ville le banc qu’on lui avait consacré était dédié à l’écrivain des ruines.

Le maire du Havre l’avait invité pour déjeuner dans un café du port.

– Mon Dieu, dit-il au maire, il ne faut rien revivre. (extrait)

É ditions

Hardies

« Il n’y a pas de sens à nos vies tant elles tournent sur elles-mêmes. Elles sont comme

les vagues qui nous sidèrent quand nous longeons la mer, alors qu’elles ne font que revenir. »

Ce premier roman aux Éditions Hardies sera suivi de nombreux livres, inédits et rééditions, tel Boutès publié chez Galilée en 2008 et depuis épuisé. Ou encore L’Origine de la danse, Critique du jugement, Princesse Vieille reine et autres contes.

PASCAL QUIGNARD

Il n’y a pas de place pour la mort roman

É ditions

Hardies

Quelle joie qu’un nouvel éditeur apparaisse.

Quel bonheur qu’il se soucie de littérature pure.

Quelle merveille enfin que l’amitié, la mémoire, la ferveur, les passions partagées y président.

Je sens qu’un destin magique nous favorise.

PASCAL QUIGNARD

Il n’y a pas de place pour la mort roman

Pascal Quignard

Né le 23 avril 1948 à Verneuil-sur-Avre, Pascal Quignard vit entre Paris et Sens. Il a publié de nombreux romans : Le Salon du Wurtemberg, Tous les matins du monde, Terrasse à Rome, Villa Amalia, Les

Solidarités mystérieuses, Les Larmes, L’Amour la mer, Trésor caché…

Et composé deux ensembles qui conjuguent pensée, fiction et poésie :

Petits traités, Dernier royaume. Il donne également des performances de ténèbres, de danses butô, des concerts et duos de théâtre.

Affiche de 52 x 36 cm offerte aux libraires

PASCAL QUIGNARD

Il n’y a pas de place pour la mort roman

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Hardies

L a communication et les relations presses sont confiées à Alina Gurdiel qui a défendu

Les Heures heureuses puis Trésor caché

Agence Alina Gurdiel et Associés

4 square de Clignancourt 75018 Paris

www.alinagurdiel.com

Suivez ce cavalier de l’Apocalypse qui vous révèlera quelques-uns des secrets d’écriture de ce livre

PASCAL QUIGNARD

Il n’y a pas de place pour la mort roman

É ditions Hardies

311 Chemin du Calavon 84480 Bonnieux contact@editionshardies.fr

www.editionshardies.fr

Diffusion Actes Sud

Anne Savelli Bruits

Roman

7 janvier 2026

• 14 × 19 cm

• 400 pages

• 23,50 € env. -:HSMDNA=WVZY]Y:

Vingt-quatre heures d’une ville perçue au prisme de ses bruits, avec comme fil rouge l’errance d’une fillette amenée à grandir en une journée. Un roman-monde par Anne Savelli, l’autrice de Musée Marilyn.

Un jour, une ville, minute par minute ; une horloge romanesque à la fois libre et implacable, qui nous permet de suivre les parcours de divers protagonistes plus ou moins cabossés par la vie, qui vivent, rêvent, espèrent et parfois tombent. Un flic, des éboueurs, une caissière, un étudiant, des voyous, un médecin, une femme dans le coma, une chatte, une star, etc., mais surtout une fillette en manteau rouge – une dénommée F. qui a fui son foyer suite à une descente de police, et qui traverse la ville et qui, la traversant, grandit, devient adolescente, puis femme.

Rentrée d'hiver 2026

Une ville en un jour, minute par minute, à travers ses bruits et l’errance d’une fillette

● Points forts

- Un roman-monde. Un récit haletant rythmé par les bruits d’une ville.

Une minute dans une journée, une journée dans une minute. Tout ce qui échappe chez une lle inconnue, chez une femme en fugue ou le contraire, toutes les expressions, perceptions, chocs, revirements, les soucis qui les hantent, les doutes qui les concernent se croisent, s’agrègent, s’annulent, glissent à la surface comme on swipe d’un visage à l’autre, comme on déroule le monde in ni.

(extrait)

L’autrice

À PROPOS DE MUSÉE MARILYN

Grâce à une langue mobile, toujours à la lisière entre dit et caché, ce livre sur une star est aussi une intense ré exion sur l’image et sur le visible.

Le Monde des livres

Une fouille archéologique de notre époque.

La prose d’Anne Savelli a la magie d’une fugue.

Le Temps

Diacritik

Née à Paris, Anne Savelli s’intéresse aux lieux – métros, jardins, rues, grands magasins –, en particulier à la notion de décor, ainsi qu’à la photographie, comme en témoignent plusieurs de ses livres : Décor Lafayette (Inculte, 2013), Décor Daguerre (L’Attente, 2017). Elle mène également des projets mettant en exergue les enjeux des écritures numériques à travers ses réseaux sociaux et sur la revue de littérature contemporaine Remue.net.

Anne Savelli

Bruits

Quand Musée Marilyn, qui évoque la relation de Marilyn Monroe à la photographie, est paru, en plaisantant, mon entourage a dit qu’il m’avait coûté “sept ans de ré exion”. D’une certaine façon, c’était vrai. À sa sortie, plusieurs lecteurs ont parlé de “tour de force”, ce qui m’a fait plaisir, je l’avoue. Je m’étais en e et engagée tout entière dans la bataille.

Pourtant, secrètement, je me disais que le vrai tour de force n’était pas encore celui-là. C’était Bruits. Entre le moment où j’ai commencé à penser à ce livre et maintenant, vingt-trois ans ont passé. Durant ce quasi quart de siècle, seule ou avec d’autres, j’ai fait paraître dix-neuf ouvrages. En attendant de réussir à trouver sa forme, puis à l’écrire, j’ai glissé dans chacun d’entre eux quelque chose de celui-là.

De l’aube au coucher du soleil, Bruits est une “ ction minutée” qui fait apparaître une ville à travers le bruit qu’elle produit et subit.

Mot de l’autrice

Cette journée est décrite de façon chronométrée : à chaque minute, son paragraphe, introduit par des métadonnées de temps et de lieu placées entre crochets, narration qui provoque parasitages, interruptions, accélérés...

Tout commence à [06:00], sur le [palier] d’un immeuble, par une arrestation. La porte défoncée par la police provoque la fuite d’une toute petite lle, désignée par la lettre F, dont nous allons accompagner la course. Au passage, durant presque 900 “minutes”, nous croiserons des éboueurs, des employés, une vendeuse en supermarché, une femme inconsciente, des étudiants, des inspecteurs, des médecins, des chattes, des corneilles, deux cinéastes, une star de la chanson… Mon espoir est que cette traversée soit vécue, par qui la fera, comme une expérience de lecture singulière – f comme lle, comme fugue.

Héloïse Guay de Bellissen ÉLOGE DU TATOUAGE

Un livre que vous aurez dans la peau !

LE LIVRE

Passionnée de tatouages, Héloïse Guay de Bellissen a rencontré dix tatoueurs à qui

elle a offert une carte blanche unique : son propre dos. Elle leur a laissé toute liberté de création et ne découvrira leurs œuvres qu’à la toute fin. De cette expérience singulière, entre enquête en immersion et performance artistique, est né un éloge mêlant portraits de tatoueurs, analyses des mouvements

L’AUTRICE

dans lesquels ils s’inscrivent, et réflexions éclairantes sur un art encore trop méconnu. Sondant les profondes analogies entre l’art du tatouage et l’écriture, entre le corps du livre et celui de l’écrivain, l’autrice signe un livre inspiré, lui-même tatoué d’illustrations exemplaires de chaque artiste, où la peau et la page ne font qu’un.

POINTS FORTS

• Un sujet porteur, devenu un véritable phénomène de société, abordé par une autrice déjà expérimentée sur ce thème. (Parce que les tatouages sont notre histoire, 6 000 Gfk).

• Un éloge aussi singulier que documenté, incarné par la rencontre avec dix artistes tatoueurs qui livrent leurs secrets, ainsi que par les réflexions sur le tatouage, son histoire, ses courants stylistiques et ses multiples significations.

• Un essai qui présente des maquettes entrelacées au texte, composition graphique originale qui sublime le travail des tatoueurs grâce à ses pages richement illustrées et « tatouées ».

• • Un livre qui est aussi une expérience vécue et une performance artistique dans l’esprit du body art, suivie et partagée sur les réseaux sociaux.

• La romancière filmera la découverte de ses tatouages au moment de la sortie du livre, créant un fort storytelling, accompagnée et soutenue par un plan de communication.

• Lancement du livre lors de l’édition finale du Salon mondial du Tatouage à Paris : trois jours de présence de l’autrice sur stand avec séances de dédicace.

14 janvier 2026

12  ×  19,5 cm 172 pages 16,00 €

ISBN :

Héloïse Guay de Bellissen est autrice et tatoueuse. Elle a publié de nombreux ouvrages, dont Le dernier inventeur, Parce que les tatouages sont notre histoire et Le King et le prophète qui témoignent de la diversité de ses intérêts, de Spinoza à la préhistoire en passant par le slam et le tatouage. Elle vit dans le sud de la France.

LES TATOUEURS ET TATOUEUSES

• Yann Dotwork - L’art de la bousille (Ollioules)

• Tin-Tin - Tin-Tin Tatouages (Paris)

• Jean-Luc Martini - Les tontons encreurs (Toulon)

• Didier Ra - Dider RA (Cavaillon)

• Nagini - (Marseille)

• Yosh - Wizard tattoo (Toulon)

• Emma Buck - Wizard tattoo (Toulon)

• Christelle Bay - Seven Tattoo (La Valette du Var)

• Alexia Cassar - The téton tattoo Shop (Provence)

• Tonio - Chez Tonio (Ollioules)

• Le livre bénéficiera d’une bonne communication du Salon mondial du Tatouage : encart dans le communiqué de presse, ainsi que dans la revue officielle distribuée chez les tatoueurs, disquaires et certains musées et libraires.

• Mise en avant du livre par les dix tatoueurs ayant participé à la performance, sur leurs stands au salon, et sur leurs réseaux sociaux (250 000 followers en cumulé).

ACTUALITÉ

• Lancement et présence de l’autrice à l’édition finale du Mondial du tatouage.

QUELQUES CHIFFRES

Chiffres GfK :

• Le dernier inventeur : 3 000 ex.

• Le roman de Boddah : 4 200 ex.

• Parce que les tatouages sont notre histoire : 6 000 ex.

Littérature française

Fanny Taillandier SICARIO BÉBÉ

Bébé gangster deviendra grand !

LE LIVRE

« Laisse-moi régler deux-trois trucs avant de débouler, petit être. — Quelque part, c’était la marche du monde tout entière qu’il eût fallu que je règle. Mais on ne peut pas dire toute la vérité aux enfants. »

Dans la modeste ville de V., quelque part en France, Blaise et Djen, 17 ans, encore au lycée et amoureux fous, attendent un bébé.

Mais ni l’un ni l’autre n’a les ressources pour l’accueillir. Bobby, un camarade de classe, champion en tours de magie et plans foireux, leur propose alors de répondre à un contrat : 50 000 euros contre un assassinat commandité

L’AUTRICE

7 janvier 2026

14  ×  20,5 cm

208 pages 19,00 €

ISBN :

POINTS FORTS

• Sicario Bébé s’empare d’un sujet brûlant : le recrutement d’adolescents de plus en plus jeunes par des réseaux criminels internationaux. Fanny Taillandier porte un regard neuf, sans complaisance ni préjugés, sur le phénomène croissant de l’hyperviolence juvénile et des « bébés tueurs ».

• Une écriture vive et cinématographique, au service d’un récit au suspense maîtrisé, où l’action se mêle à des instants d’ironie, de grâce et de poésie arrachés à la dureté du réel.

par un redoutable narcotrafiquant du secteur…

Les trois sont pris dans un un engrenage qui les dépasse, au risque de tout perdre. Inspiré de plusieurs faits divers, Sicario bébé propose de regarder notre monde depuis les yeux grand ouverts de jeunes gens mis face au mal, et aidés de leur seule force: le désir de vivre.

Une fresque de la France métropolitaine d’aujourd’hui, de ses paysages et de ses luttes. Une histoire de jeunesse, celle qui fait les rêves, les erreurs et les révolutions.

Fanny Taillandier, originaire de banlieue parisienne habitant actuellement en région Centre, est artiste et autrice. Elle a publié Les Confessions du Monstre (Flammarion, 2013, Prix Littéraire des Grandes Écoles, 2014), Les États et Empires du Lotissement

Grand Siècle (PUF, 2016, Prix Révélation de la Société des Gens de Lettres, Prix Virilo et Prix Fénéon), Par les écrans du monde (Seuil, 2018), Farouches (Seuil, 2021 ; Rivages poche, 2026) et Delta (Le Pommier, 2022). Sicario bébé est le quatrième opus du cycle ouvert Empires.

• Une langue percutante, ironique, résolument contemporaine, mêlant argot urbain, éclats poétiques et citations de rap dans un flow unique et captivant.

• L’alternance des voix de Djen et Blaise, jeunes parents pris dans la tourmente, donne chair au récit et place le regard féminin au cœur de l’histoire. Leur relation intensifie la charge émotionnelle du roman et apporte une note lumineuse d’espoir.

• Sicario Bébé dresse une cartographie saisissante de la France périphérique : zones périurbaines oubliées, ports en déclin rongés par le trafic, ZAD en résistance.

• Fanny Taillandier poursuit ici une œuvre cohérente, à la croisée de la littérature, de l’urbanisme et de la sociologie. Déjà remarquée pour son approche des territoires et des corps sociaux, elle affirme sa singularité avec ce roman solidement ancré dans le réel.

• Une ode au romanesque, celui de La vie devant soi, de Voyage au bout de la nuit, d’Un barrage contre le Pacifique, des romans de Manchette, Simenon, Giono, Despentes et Minard.

• Fanny Taillandier a été sur la liste du prix Femina avec Farouches et Par les écrans du monde, et finaliste du prix Médicis avec ce dernier.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée du poche de Farouches.

QUELQUES CHIFFRES

Chiffres GfK :

• Par-delà les écrans du monde : 3 000 ex.

• Farouches : 1 500 ex.

Littérature française

Victor Dekyvère

LES ANNÉES BLEUES

L'amour sans fausse note ?

LE LIVRE

Roubaix, 1965. Une mélodie flotte dans l’air. La vie d’Élias, garçon solitaire issu d’un milieu modeste, bascule lorsqu’il rencontre Julien, Benoît et surtout Violaine, dont il tombe éperdument amoureux, malgré les différences qui les séparent. Au fil des années, ils grandissent ensemble, tandis qu’Élias se voue à la musique. Leur quatuor s’apprête à jouer une partition amoureuse, tissée d’incompréhensions, de secrets et d’aveux impossibles.

L’AUTEUR

Cette aventure traversera les décennies, de Mai 68 aux soirées des César, entre désirs étouffés, amitiés ambiguës et mariages de raison. Qu’avons-nous fait de nos premières amours ? Comment rester fidèle à ses rêves ?

Seul le temps apportera la réponse. Victor Dekyvère signe avec ce premier roman une fresque intime et vibrante, où la musique dit ce que les mots taisent.

POINTS FORTS

• Le parcours d’un héros passionné et profondément humain, pris entre fidélité à lui-même et poids des conventions, que la musique sauve autant qu’elle perd.

• Entre amours contrariées, amitiés troubles et jalousies, Les Années bleues explore les méandres du désir et les liens qui nous façonnent, questionnant le mariage et le désir, le consentement et la liberté d’aimer.

• Une fresque sociale à hauteur d’homme, où la vie se mêle à l’Histoire : de la désindustrialisation des régions aux soirées parisiennes, des révolutions de Mai 68 à la loi sur l’union civile.

• La quête musicale et artistique d’une vie : un roman traversé par la musique, de l’âge d’or des comédies musicales aux expérimentations contemporaines, qui conduit le lecteur dans les coulisses de la création, à la recherche de l’accord parfait.

7 janvier 2026

14  ×  20,5 cm

256 pages 20,00 €

ISBN :

Victor Dekyvère est journaliste, et chroniqueur dans C l’hebdo sur France 5. Les Années bleues est son premier roman.

• Le premier roman d’un chroniqueur dans l’air du temps (28 minutes sur Arte, C l’hebdo sur France 5), qui dévoile une nouvelle facette de son talent.

CHARLOTTE M c CONAGHY

Les Fantômes de Shearwater

Roman traduit de l’anglais (Australie) par Marie Chabin

Une famille coupée du monde sur une île hostile. Une femme retrouvée inconsciente sur le rivage. Une tempête qui approche. Bientôt, des secrets enfouis referont surface et chacun devra affronter ses fantômes.

Dominic Salt et ses trois enfants sont les gardiens de Shearwater, une île perdue au milieu de l’océan Austral. Site de la plus grande banque de graines du monde, Shearwater abritait jusqu’il y a peu de nombreux chercheurs avant que la montée des eaux ne précipite leur départ. Les Salt sont désormais les seuls habitants, unis par de sombres secrets et coupés du monde. Mais voilà qu’un soir, durant une terrible tempête, une femme s’échoue sur le rivage. Est-elle vraiment arrivée là par hasard, comme elle le prétend ? Si ce n’est pas le cas, qu’est-elle venue chercher, qui est-elle ?

POINTS FORTS

u Dans la lignée de Migrations et de Je pleure encore la beauté du monde, un roman mêlant thriller, drame intimiste et ode à la beauté de la nature.

u Une course contre la montre et les éléments.

u Un texte immersif, d’une grande force d’évocation, transportant le lecteur sur une île âpre et sauvage, battue par la pluie et le vent, peuplée d’une faune incroyablement riche.

u L’histoire d’une famille, d’un père et de ses trois enfants, qui nous interroge sur les choix que nous faisons pour protéger ceux que nous aimons, même lorsque le monde tel que nous le connaissons est en train de disparaître.

u Une romancière majeure traduite dans le monde entier.

ACTUALITÉS

14 × 22 CM

Dès la première page, McConaghy intrigue le lecteur en semant un tourbillon d’incertitude et d’interrogations… Avec une grande maîtrise, elle stimule autant notre intellect que nos émotions. Ses personnages sont profonds et crédibles ; les paysages sauvages, décrits avec une minutie et une délicatesse qui rendent son style magnifique. Sa passion pour la nature illumine chaque phrase. Les récits de McConaghy ne sont pas optimistes, mais ils sont néanmoins porteurs d’espoir, et nous enrichissent, nous comblent, et même nous inspirent.

The Denver Post

Si vous êtes en quête d’un thriller qui se lise comme une grande fiction littéraire, inutile de chercher plus loin. Écrit dans une prose dépouillée et envoûtante, Les Fantômes de Shearwater met en scène des personnages si finement caractérisés que vous aurez l’impression d’être coincé avec eux sur l’île fictive éponyme.

u Publié en avril 2025 aux États-Unis, Les Fantômes de Shearwater a notamment figuré dans les listes des meilleures ventes des New York Times, Washington Post, Los Angeles Times, USA Today. Il fait partie des 25 meilleurs livres de l’année de la chaîne de librairies Barnes & Noble et dans la sélection des meilleurs livres d’Amazon.

u Parution simultanée de Je pleure encore la beauté du monde en Babel.

QUELQUES CHIFFRES

u En juin 2025 (deux mois après la sortie américaine) Les Fantômes de Shearwater s’était déjà vendu à 125 000 exemplaires (huit réimpressions).

u Je pleure encore la beauté du monde : 17 000 ex. en édition courante

CHARLOTTE M c CONAGHY

Les Fantômes de Shearwater

L’AUTRICE

Scénariste de formation, Charlotte McConaghy vit à Sydney, en Australie. Elle est l’autrice de deux précédents romans : Migrations (Lattès, 2021) et Je pleure encore la beauté du monde (Gaïa, 2024), traduits dans une vingtaine de langues.

Dominic Salt, un père de famille veuf, et ses trois enfants sont les gardiens de Shearwater, une petite île perdue au milieu de l’océan Austral, à 1 500 km de l’Antarctique. Abritant la plus grande banque de graines au monde et une faune d’une incroyable richesse, Shearwater accueillait jusqu’il y a peu de nombreux chercheurs, mais la montée des eaux les a poussés à précipiter leur départ. Désormais seuls, c’est aux Salt qu’il revient de choisir les semences qui seront sauvées et de les conditionner avant qu’elles ne soient transportées vers un site plus sûr. La famille devra alors quitter l’île à son tour, ce que Dominic peine à admettre. Quelle vie les attend sur le continent ?

Malgré la beauté de Shearwater, l’isolement pèse sur les corps et les esprits. Raff, dix-huit ans, qui se remet difficilement de son premier chagrin d’amour, ne trouve de répit qu’auprès de son sac de frappe ; Fen, sa sœur cadette, passe ses nuits sur la plage parmi les otaries et les phoques – jadis exterminés pour leur graisse –, refusant de dormir dans le phare auprès des siens ; Orly, jeune prodige de neuf ans obsédé par la botanique, craint la disparition du monde naturel et communique avec les fantômes qui l’entourent. Quant à Dominic, il ne peut s’empêcher de se tourner vers le passé

et le drame qui a conduit la famille à Shearwater huit ans plus tôt – la mort de son épouse.

Un soir, lors d’une tempête d’une rare violence, une femme s’échoue sur le rivage, blessée mais miraculeusement en vie.

D’où vient-elle ? Est-elle vraiment arrivée à Shearwater par hasard, comme elle le prétend ? Alors que les Salt soignent cette dénommée Rowan, leurs soupçons et leur méfiance cèdent progressivement la place à l’affection et tous se prennent à croire à la possibilité d’un renouveau.

Habituée depuis longtemps à protéger ses sentiments, Rowan commence, elle aussi, à s’attacher aux Salt. Mais elle cache les véritables raisons qui l’ont menée à Shearwater. Quand elle découvre une tombe fraîchement creusée et constate que le système de communication de l’île a été saboté, elle se rend compte que Dominic garde lui aussi ses propres secrets et qu’elle pourrait être en danger.

Alors que des tempêtes de plus en plus violentes s’abattent sur Shearwater et que l’océan gagne chaque jour du terrain, tous cinq doivent décider s’ils peuvent se faire suffisamment confiance pour protéger les précieuses graines dont ils ont la charge, avant qu’il ne soit trop tard.

CHARLOTTE M c CONAGHY

Les Fantômes de Shearwater

(Version collector)

Roman traduit de l’anglais (Australie) par Marie Chabin

Une édition reliée, carton 20/10 avec jaspage quadri, marquage et tranche-fil.

Une famille coupée du monde sur une île hostile. Une femme retrouvée inconsciente sur le rivage. Une tempête qui approche. Bientôt, des secrets enfouis referont surface et chacun devra affronter ses fantômes.

Dominic Salt et ses trois enfants sont les gardiens de Shearwater, une île perdue au milieu de l’océan Austral. Site de la plus grande banque de graines du monde, Shearwater abritait jusqu’il y a peu de nombreux chercheurs avant que la montée des eaux ne précipite leur départ. Les Salt sont désormais les seuls habitants, unis par de sombres secrets et coupés du monde. Mais voilà qu’un soir, durant une terrible tempête, une femme s’échoue sur le rivage. Est-elle vraiment arrivée là par hasard, comme elle le prétend ? Si ce n’est pas le cas, qu’est-elle venue chercher, qui est-elle ?

APRÈS JE PLEURE ENCORE LA BEAUTÉ DU MONDE, LE RETOUR ATTENDU DE CHARLOTTE McCONAGHY

POINTS FORTS

u Dans la lignée de Migrations et de Je pleure encore la beauté du monde, un roman mêlant thriller, drame intimiste et ode à la beauté de la nature.

u Une course contre la montre et les éléments.

u Un texte immersif, d’une grande force d’évocation, transportant le lecteur sur une île âpre et sauvage, battue par la pluie et le vent, peuplée d’une faune incroyablement riche.

u L’histoire d’une famille, d’un père et de ses trois enfants, qui nous interroge sur les choix que nous faisons pour protéger ceux que nous aimons, même lorsque le monde tel que nous le connaissons est en train de disparaître.

u Une romancière majeure traduite dans le monde entier.

ACTUALITÉS

u Publié en avril 2025 aux États-Unis, Les Fantômes de Shearwater a notamment figuré dans les listes des meilleures ventes des New York Times, Washington Post, Los Angeles Times, USA Today. Il fait partie des 25 meilleurs livres de l’année de la chaîne de librairies Barnes & Noble et dans la sélection des meilleurs livres d’Amazon.

u Parution simultanée de Je pleure encore la beauté du monde en Babel.

QUELQUES CHIFFRES

u En juin 2025 (deux mois après la sortie américaine) Les Fantômes de Shearwater s’était déjà vendu à 125 000 exemplaires (huit réimpressions).

u Je pleure encore la beauté du monde : 17 000 ex. en édition courante

Visuel provisoire

HIGASHINO

Le Gardien du camphrier

Roman traduit du japonais par Liza Thetiot

Et si vous étiez au crépuscule de votre vie, à qui adresseriez-vous vos dernières volontés ?

Reito Naoi est un jeune homme en perte de repères. Alors qu’il travaille dans une usine et tente tant bien que mal de remettre de l’ordre dans son quotidien, il voit sa vie basculer lorsqu’il est injustement licencié. Poussé par la colère, il commet un délit qui le conduit tout droit derrière les barreaux. Mais ce faux pas devient le point de départ d’un destin inattendu…

En prison, un avocat lui propose un marché : sa liberté contre une mystérieuse offre émise par un commanditaire anonyme, à savoir devenir le gardien d’un vieux camphrier, niché dans un sanctuaire reculé, dans les environs de Tokyo. La légende dit que, si l’on suit un rituel bien établi, l’arbre centenaire exauce les vœux de celles et ceux qui prient dans son renfoncement. Le camphrier semble en effet renfermer bien plus que du bois et des feuilles.

Le Gardien du camphrier est un roman profondément émouvant et délicat qui interroge les liens de sang qui se tissent ou s’érodent au fil du temps et jusque dans la mort.

À PROPOS DU CYGNE ET DE LA CHAUVE-SOURIS

JANVIER 2026

14,5 × 24 CM

320 PAGES

22,50 € ENV. 978-2-330-21563-7

Ce roman nous emporte, nous promène aussi, et pas seulement au Japon, mais dans les méandres de nos pensées ou autour de nos conclusions trop hâtives et tout cela de la manière la plus simple ou innocente qu’il soit […] Keigo Higashino confirme un talent exceptionnel qui le hisse au niveau des plus grands. Un auteur à suivre absolument !

Anne-Marie Boisson, Encres vagabondes

À PROPOS DES MIRACLES DU BAZAR NAMIYA

Véritable roman feel-good, subtil sans mièvrerie, Les Miracles du bazar Namiya fait bien plus que donner le sourire. Profondément humaniste, il redonne foi en l’humanité.

Karine Gobled, Blog RSF

À lire, ne serait-ce que pour la dose d’émotions que recèle cette belle histoire subtilement ficelée.

Ellen De Meester, Femina (Suisse)

ET VOUS, QUEL SECRET VOUDRIEZ-VOUS CONFIER À L’ARBRE CENTENAIRE ?

POINTS FORTS

u Nouveau roman de Higashino : le premier à paraître en “blanche” chez Actes Sud.

u Un auteur attendu par un lectorat nombreux et fidèle.

u Une figure majeure du polar japonais, dont l’œuvre a été portée à l’écran plus de 20 fois.

ACTUALITÉS

u Une adaptation en anime sortira au Japon, fin janvier 2026 (https://animotaku.fr/actualite/film-kusunokino-bannin-date-sortie-teaser/).

QUELQUES CHIFFRES

u Keigo Higashino, c’est + de 400 000 ex. vendus en France

L’AUTEUR

Né en 1958 à Osaka, Keigo Higashino est l’une des figures majeures du roman policier japonais. Son œuvre, composée d’une soixantaine de romans et d’une vingtaine de recueils de nouvelles, connaît un succès considérable. Il a remporté de nombreux prix littéraires dont le prestigieux prix Edogawa Rampo ainsi que le prix du meilleur roman international du Festival Polar de Cognac 2010 pour La maison où je suis mort autrefois. Le Gardien du camphrier est son quatorzième roman à paraître chez Actes Sud.

Visuel provisoire

FERNANDO ARAMBURU

Le

Petit

Roman traduit de l’espagnol par Serge Mestre

Inspiré de l’accident survenu dans une école basque en 1980 qui a causé la mort de 50 enfants, ce roman bouleversant est une leçon de résilience qui libère, réconcilie et transforme la douleur en mémoire partagée.

Dans une école basque en 1980, une explosion de gaz a coûté la vie à cinquante enfants.

Le Petit est l’histoire d’un grand-père confronté à l’absence, d’un père qui n’a pas appris à mettre des mots sur une blessure, d’une mère brisée par le silence. Chacun, à sa manière, s’efforce de survivre dans ce champ de ruines.

Donnant une voix aux victimes, l’auteur offre une forme de libération à cette douleur figée dans le temps. Il transcende une tragédie locale pour en faire une expérience universelle, ancrée dans l’histoire collective et familiale. C’est incontestablement un récit de deuil, mais aussi et surtout de dignité, d’amour et de rédemption.

UN RÉCIT DE DEUIL, DE DIGNITÉ, D’AMOUR ET DE RÉDEMPTION

POINTS FORTS

u Une enquête intime sur les cicatrices invisibles du traumatisme, l’héritage du chagrin et la reconstruction impossible.

u Une écriture sensible, d’une précision chirurgicale dans l’analyse psychologique des personnages.

u Rendre lisible l’indicible.

ACTUALITÉS

u En cours de parution dans 12 pays.

u Un long-métrage réalisé par Mariano Barroso pour Netflix sortira en 2026 (date à préciser), d’abord en salles, puis sur la plateforme.

QUELQUES CHIFFRES

u 10 ans après Patria, le livre aux 1 500 000 ex. vendus.

7 JANVIER 2026

11,5 × 21,7 CM

240 PAGES

22 € ENV.

Aramburu explore avec profondeur, élégance et émotion – sans jamais tomber dans le pathos – la douleur et les conséquences de la mort tragique d’un groupe d’enfants dans une communauté. L’auteur signe l’un de ses romans les plus aboutis, beaux et convaincants, un prodige d’immersion sociale, de pénétration dans les mécanismes familiaux, et à travers eux, d’empathie universelle.

El Mundo

Il est extrêmement difficile d’écrire un roman sur le monde dévasté qu’un fils laisse derrière lui sans tomber dans l’élégie, mais Aramburu y parvient.

Babelia

u Plus de 100 000 exemplaires du Petit vendus en Espagne, où il a figuré dans le top 5 des ventes pendant des mois.

L’AUTEUR

Une fois encore, la littérature d’Aramburu trouve les mots justes pour exprimer l’indicible.

El Independiente

Fernando Aramburu est né à SanSébastián en 1959 et a étudié la philologie hispanique à l’université de Saragosse. Il vit en Allemagne depuis 1985. Il est l’auteur de plusieurs récits et romans, dont le phénomène Patria, qui reçut notamment le prix national de Littérature et le prix de la Critique 2017 (Actes Sud, 2018) et Oiseaux de passage (Actes Sud, 2023).

Visuel provisoire

La date du 23 octobre 1980 est restée gravée dans la mémoire de tous les habitants du Pays basque espagnol. Ce jour-là dans une petite ville de Biscaye (Ortuella) une explosion au gaz provoque la mort de 50 enfants âgés de 5 et 6 ans (et 3 adultes) d’une école primaire. C’est presque toute une génération d’enfants qui disparaît et le traumatisme est profond pour toute la ville qui continue encore aujourd’hui d’honorer ses petits morts, comme si le drame avait sonné pour tous la fin de la candeur et de l’innocence. C’est dans la vie dévastée d’une de ces familles que nous fait entrer l’auteur, et sur la pointe des pieds. Avec une délicatesse et une empathie infinies, tel un entomologiste généreux et indulgent, il place entre les lamelles de son microscope les 3 membres d’une famille qui pleurent un fils et petit-fils de

FERNANDO ARAMBURU Le

6 ans qui ne rentrera plus jamais à la maison. On les suit avant, pendant et après l’accident dans le détail d’un quotidien qui ne peut plus rien avoir de banal. Comme dans Patria, l’auteur excelle à aller au-delà de l’apparence de la tragédie pour reconstituer des faits “à hauteur d’homme”, accompagner chacune des douleurs individuelles dans ses moindres méandres, donner à voir comment chacun à sa manière développe sa propre stratégie de survie pour essayer d’affronter l’inacceptable, irrémédiablement seul avec sa souffrance.

Le texte est d’une densité émotionnelle rare parce que les mots (si difficiles à trouver), sur la douleur d’avoir perdu un enfant sont d’une incroyable justesse.

VO - visuel provisoire

PETER BUWALDA

Les Fils d’Otmar

Roman traduit du néerlandais (Pays-Bas) par Emmanuelle Tardif

Entre liens du sang et or noir, une fresque aussi foisonnante que corrosive sur la filiation, l’ambition, le mensonge, et sur l’héritage parfois toxique des pères.

Ludwig Smit a tout raté dans sa vie : abandonné par son père avant sa naissance, élevé en compagnie de deux enfants prodiges (lui qui n’a aucun talent), il devient VRP en études sismographiques aux quatre coins du globe alors qu’il déteste l’avion... Il s’accommode de tout, jusqu’à la rencontre avec son père biologique, Johan Tromp. Celui qui préside aux intérêts de la Shell sur l’île de Sakhaline vient bouleverser les certitudes de ce perdant magnifique, lui laissant espérer enfin une existence possible auprès d’un homme qui n’a fait que l’ignorer. Il retrouve sur l’île une journaliste d’investigation, ex-coloc dans ses années d’étudiant, qui a elle aussi des comptes à régler avec le magnat du pétrole. Au travers de joutes sadomasochistes, directement inspirées par le “divin marquis”, la quête d’identité se transforme en quête de pouvoir.

POINTS FORTS

u Après Bonita Avenue et ses 350 000 exemplaires aux Pays-Bas, une nouvelle fresque d’une ambition folle.

u Une puissance narrative et dramatique qui force l’admiration.

u Une écriture “schizophrénique” mêlant voix et époque avec un axe limpide et un humour corrosif.

Ce sont les familles fonctionnelles qui m’intéressent, pas les dysfonctionnelles. Je veux parler des familles normales, bien pensantes, qui vivent toutes le bonheur de la même façon. À la Tolstoï, par exemple. C’est justement dans ces familles que les enfants et les parents se méconnaissent – oui, justement. Chaque naissance est un minuscule big-bang, chaque bébé une lune qui s’écarte en tournoyant de l’orbite parentale.

(extrait)

L’AUTEUR

LA PRESSE ALLEMANDE EN PARLE :

La traduction allemande publiée chez Rowohlt en mai dernier, a été saluée par la presse. Stern lui a attribué cinq étoiles, Rolling Stone le qualifie d'“irrésistible” et le Stuttgarter Zeitung décrit le roman comme un “chef-d'œuvre contrapuntique”. Die Zeit le qualifie de “prose sous stéroïdes”, mais souligne également “l'imagination inépuisable et évocatrice” et le “grand sens de l'humour” de l'auteur.

Peter Buwalda est né en 1971. Journaliste et rédacteur dans une maison d’édition littéraire, il se consacre aujourd’hui exclusivement à l’écriture. Bonita Avenue (Actes Sud, 2013) a remporté un immense succès aux Pays-Bas et a été traduit en vingt langues.

Couverture
© Jitske Schols

Malika Moustadraf

TRENT-SIS

TRENT-SIS

Malika Moustadraf

Par petites touches, Malika Moustadraf brosse un portrait saisissant de Casablanca, aussi brutal que puissant, depuis les marges de la ville. À travers une langue sèche et cinglante, elle fait défiler devant nous toute une galerie de personnages aux prises avec la violence d’une société patriarcale qui étouffe les plus fragiles, femmes, enfants et individus précaires. Que les histoires qui nous sont racontées le soient par une femme ou un homme, elles dépeignent toutes des sexualités étouffées, tout autant que la violence et la folie des autres. Mais si l’écrivaine ne fait l’économie d’aucun tabou, elle n’en manie pas moins avec brio l’ironie et trace, à travers les fantasmes et les rêves de ses personnages, des chemins vers une hypothétique évasion.

L’AUTRICE

Née en 1969, Malika Moustadraf a vécu la quasi-totalité de sa vie à Casablanca. Souffrant d’insuffisance rénale chronique, elle doit très tôt pointer chaque semaine à l’hôpital pour de longues séances de dialyse et interrompt ses études supérieures. Enfermée dans un corps malade et meurtri, Malika Moustadraf constituera progressivement l’écriture comme un espace de liberté, une « chambre à soi ». Elle écrit d’abord un court roman publié aux éditions Accent, intitulé Jirah al-rûh wa-l-jasad (« Blessures de l’âme et du corps »), puis Trent-sis, paru en 2004. Elle décède à Casablanca en 2006.

LA POSTFACIÈRE

• La première traduction en français d’une autrice féministe centrale dans la littérature arabe du début du xxie siècle.

Couverture provisoire

Traduit de l’arabe (Maroc) par Florian Targa

Préface de Rim Battal

128 pages / 140 x 205 mm 18 euros TTC

ISBN 978-2-38669-102-7

Reconnue aujourd’hui comme l’une des pionnières d’une littérature arabe féministe et queer, Malika Moustadraf a contribué à élargir le champ du dicible au sein de la littérature marocaine, à l’image de Mohamed Choukri (Le Pain nu) avant elle.

« Un style au scalpel, des mots qui fusent, et surtout cette immense sensibilité aux marges et aux traumas, qu’elle réinvente sur le mode du “réalisme rebelle”, à coups de flashbacks qui diffractent la mémoire et font surgir les mots dans leur crudité. »

TelQuel

Née en 1987 à Casablanca, Rim Battal est poétesse, performeuse et romancière. Après des études à l’Institut supérieur de l’information et de la communication de Rabat et à l’ESJ de Paris, elle se consacre désormais à l’écriture et à la photographie. Elle est notamment l’autrice de Vingt poèmes et des poussières, Transport commun (Lanskine), Les Quatrains de l’all inclusive (Le Castor Astral). Son premier roman, Je me regarderai dans les yeux (Bayard), rencontre un très beau succès depuis sa sortie en janvier 2025.

• Un texte qui déchire à grands coups de dents les illusions tendues par le patriarcat et la soi-disant bienséance au féminin.

• Une langue inoubliable, à la fois drôle et brutale, profondément rebelle.

« À la fois tendre et cruelle, insolente et profonde, Malika Moustadraf est une autrice exceptionnelle et courageuse, qui se confronte aux difficultés les plus ardues de son pays, le Maroc. Ses personnages, avec leur humour et leur complexité, resteront à vos côtés pendant longtemps. »

Leïla Slimani

Littérature étrangère

Traduit du suédois par Françoise Sule

Préface de Jean-Marie Le Clézio

Elin Anna Labba

JE SUIS LA MER

Sous les eaux d’un barrage, disparaît un monde : la langue poétique d’Elin Anna Labba en recueille les voix, fragiles et résistantes.

LE LIVRE

Suède, 1942. Ingá, sa mère Rávdná et sa tante Ánne, nomades samies, retrouvent leur lieu de pâturage estival et leur hutte… engloutis par un barrage construit en leur absence. Église, cimetière, mémoire : tout se noie dans l’eau du lac. Rávdná refuse de céder et construit une maison de ses propres mains, défiant une loi qui interdit aux Samis d’être « sédentaires ». Ingá, enfant solitaire, sensible à la nature, grandit dans cette tension : attirée par le confort moderne mais liée à la terre et aux

L’AUTRICE

combats de sa mère. Au fil des décennies, un conflit se creuse entre générations, tandis que le lac – personnage à part entière – gronde comme un chœur antique, effaçant les villages et les traces d’un peuple. Dans une langue d’une intensité rare, Elin Anna Labba signe un roman poignant sur la disparition programmée d’un territoire et d’une culture, sacrifiés au nom du progrès énergétique.

POINTS FORTS

• Premier roman événement en Suède, en cours de traduction dans 12 pays.

• Un récit à la fois intime et politique, inspiré de faits réels, sur l’effacement d’une communauté samie.

• Des thèmes qui résonnent avec l’actualité : reconnaissance des droits autochtones, limite du progrès, colonialisme énergétique.

• Des personnages féminins inoubliables incarnant la complexité de l’héritage des cultures minorisées : ni résignés ni victimes, entre transmission et rébellion.

• Un univers sensoriel envoûtant, où les paysages du Grand Nord et la langue d’Elin Anna Labba transforment l’émotion en engagement.

• Préface de Jean-Marie Le Clézio.

PRESSE

• « Une langue hypnotisante, si belle qu’elle fait mal », Göteborgs-Posten

7 janvier 2026

14  ×  20,5 cm 334 pages 22,00 €

ISBN :

Elin Anna Labba (1980) est une autrice et journaliste suédoise d’origine samie (peuple de la région de Sápmi, répartie entre la Suède, la Norvège, la Finlande et la Russie). Personnalité majeure en Suède, à la fois d’un point de vue littéraire et politique, alliant connaissances historiques, poésie engagée et militantisme culturel, elle a remporté plusieurs prix, dont le prestigieux prix August, pour son premier livre Vies de samis (CNRS éditions, 2022). Je suis la mer a fait l’objet d’un véritable engouement international, avec des enchères dans plusieurs pays pour l’achat des droits.

• « L’extraordinaire tissage d’Elin Anna Labba entre vie intérieure et extérieure, catastrophes personnelles et géopolitiques, est un souffle bienvenu », Aftonbladet

• « Sans doute de l’un des romans les plus marquants de l’année », Expressen

• « Elin Anna Labba a écrit un roman époustouflant, une élégie riche en détails sensuels et aussi tranchante qu’une lame de rasoir », Sveriges Television

Bibliothèque Rivages

Traduction et préface de René de Ceccatty

Edith Bruck

LETTRE DE FRANCFORT

Peut-on « réparer » l’horreur et la violence des camps ? Peut-on indemniser ce qui ne se prête à aucune compensation ?

LE LIVRE

Un demi-siècle après la Shoah, Vera Stein, rescapée d’Auschwitz, entreprend une odyssée pour obtenir du gouvernement allemand la maigre indemnité à laquelle elle sait avoir droit. Elle s’y résout à contrecœur, ne serait-ce que pour ne pas laisser ouvertes de vieilles blessures. C’est ainsi que commence une folle correspondance qui s’étale sur sept années, avec de multiples employés d’une Fondation qui réclame papiers après papiers, qui vont jusqu’à exiger la preuve « documentée » des souffrances subies. Dans son parcours, Vera se rend compte, avec le temps, que ce n’est

L’AUTRICE

21 janvier 2026

12  ×  19,5 cm

160 pages 18,00 €

ISBN :

plus une question d’indemnité, mais que son identité et son expérience même sont mises en doute ou carrément niées. Épuisée, mais incapable de s’avouer vaincue, elle décide, afin de tenter de sortir de cette situation cauchemardesque, de partir pour Francfort, où l’attend une vérité bouleversante. Ce livre est le récit d’une expérience kafkaïenne qu’ont connue bien des rescapés, dont Edith Bruck, pour prouver qu’ils ont été victimes de sévices et qu’ils « méritent » la compensation promise par l’État allemand.

POINTS FORTS

• Une réflexion poignante sur l’impossible « réparation » des horreurs des camps.

• Un récit kafkaïen sur l’inhumanité de l’administration et la difficulté à reconnaître et à entendre les victimes de violences.

• Rivages continue la publication de l’œuvre d’Edith Bruck, l’une des plus grandes autrices italiennes, révélée en France avec la publication du Pain perdu (Ed. Sous-sol/Points, 24 000 ex. vendus).

QUELQUES CHIFFRES

• Son recueil de poésie sur la vie après la Shoah, Pourquoi aurais-je survécu ?, s’est vendu à 3 000 ex.

Edith Bruck a vu le jour en Hongrie, dans un petit village, dernière de six enfants, le 3 mai 1932. Déportée à l’âge de 13 ans, elle a survécu avec sa sœur. Après un séjour en Israël, elle s’installe en Italie en 1957 et adopte la langue italienne. Par sa liberté de ton, son engagement politique, son féminisme, son œuvre littéraire et cinématographique, c’est une des figures les plus singulières du monde culturel italien.

ÉGALEMENT

TARIK NOUI Cathédrale

Histoire des vivants, des morts, et de ceux qui ne les ont pas connus

À Enoch, ville-monde pervertie par l’argent et la cruauté des hommes, tous ou presque semblent chercher le pardon, tous s’enfoncent chaque jour un peu plus loin dans les cercles de l’Enfer.

Dans la cité déchue d’Enoch, un garçon noir de la Trashbelt – ceinture miséreuse de la ville – est un soir pris pour cible par la police. Suspendu entre la vie et la mort, Korban Khôl ne souhaitait pourtant qu’une chose : parcourir pour une fois les rues du centre-ville et contempler la construction en cours de la plus grande cathédrale du monde, au cœur de toutes les attentions. Depuis la “bavure”, de mystérieuses murmurations de corneilles silencieuses ont envahi Enoch. Et Jonathan Lamm, le “jeune policier plein d’avenir” patrouille désormais seul – son coéquipier s’est évanoui dans la nature. Lorsque disparaît une jeune étudiante, Sarah Stavisky, Jonathan est affecté à l’enquête, tandis que l’oncle de Sarah, qui n’est autre que le parrain de la pègre qui dirige la ville, missionne ses hommes afin de retrouver et faire payer le coupable. Mais à Enoch, rares sont ceux qui n’obéissent qu’à une seule loi…

Polar à la langue ciselée et au rythme obsédant, Cathédrale est le roman noir d’une humanité qui contemple sa décrépitude. Au cœur de cette ville sans âge, à la fois tentaculaire et prisonnière de ses propres frontières, archaïque et terriblement contemporaine, tous semblent lutter contre l’inéluctable. S’écrit alors une tragédie : à force de vouloir s’octroyer un royaume, les hommes n’errent désormais plus que sur de la terre brûlée.

À PROPOS DE À NOS PÈRES

Une fiction magistrale. À mi-chemin entre la flamboyance d’un Palahniuk et la simplicité de McDonald, le style oscille entre poésie et barbarie.

Hugues Robert, librairie Charybde (Paris)

À PROPOS DE ET SEULS LES CHIENS RÉPONDENT À TA VOIX

Éloge d’une parole et d’une pensée justes pour dire l’absurdité et la terreur d’un monde régi par le pathos – de l’habitude (devenue morale, de l’ignorance et de la croyance devenues haine de soi et des autres) et de l’être (tyran public ou domestique, qui à force d’exclure toute humanité s’en exclut également) –, Et seuls les chiens répondent à ta voix est un texte […] qui frappe par son rythme imparable.

Éric Darsan, Nota Bene

PEUT-ON ENCORE SAUVER LES HOMMES LORSQUE CEUX-CI ONT TUÉ LE DERNIER DES INNOCENTS ?

POINTS FORTS

u Un roman noir à l’atmosphère étrange, inquiétante, imprégnée du Nouveau Testament : les corneilles qui ont recouvert la ville semblent incarner l’obsédant compte à rebours d’une fin annoncée.

u Un texte sombre à la langue incantatoire, aux images obsédantes et à l’art des dialogues cinématographique, dans lequel il est question de la guerre que les hommes se mènent, et de ceux qui croient toujours pouvoir s’en tirer.

L’AUTEUR

Né en 1973, Tarik Noui est l’auteur de plusieurs romans et de nombreuses fictions pour France Culture. Il est également scénariste pour le cinéma et la télévision. À nos pères (Inculte, 2012) a notamment été adapté à l’écran sous le titre Vous êtes jeunes, vous êtes beaux par Franchin Don avec, entre autres, Gérard Darmon, Josiane Balasko, Patrick Bouchitey et Denis Lavant.

Visuel provisoire

ACTES SUD

Ce qui m’intéresse, c’est l’irruption du miracle ; l’éventualité du merveilleux. Ce qui fait que l’on reste vivants. La ville d’Enoch, où se déroule l’action de Cathédrale, est un lieu sombre, mais qui contient en lui ce possible – ici la rédemption. Question abyssale, terrifiante : comment se laver de ses fautes ?

Jonathan le flic, Paul le repenti, Eton le dealer et Igor le parrain se retrouvent confrontés à cette interrogation. Ils tentent de l’éviter, de la contourner, mais se heurtent inévitablement à elle – et à leur propre échec. La ville les a façonnés et ne les laissera ni partir ni espérer changer. Enoch est à l’image d’une société qui assigne à chacun une place, marquée par la violence de la reproduction sociale. Les personnages du roman sont punis d’avoir voulu échapper à leur destin. À Enoch, tout doit rester à sa place : les laissés-pourcompte dans la trashbelt, les sans-abris autour du stade, les riches au centre-ville ; les autres nulle part.

Inventer Enoch, c’était en réalité prolonger une observation : celle des mécanismes invisibles qui enferment, que j’avais déjà vus à l’œuvre dans ma propre jeunesse. Je viens d’un milieu très populaire.

TARIK NOUI Cathédrale

J’ai grandi dans une cité HLM, dans les années 80-90. J’y ai vu la pauvreté, la violence, les drames – mais aussi quelques hommes et femmes qui espéraient s’extraire de leur condition. Beaucoup se retrouvaient prisonniers d’invisibles nasses qui ramenaient ceux qui n’étaient pas assez forts vers le giron de la misère. Certains se tournaient vers la religion, d’autres vers le jeu, d’autres encore s’avouaient vaincus. Et attendaient que quelque chose advienne. Enoch ressemble à bien des villes d’Occident. Sa cartographie s’est dessinée peu à peu, au fil de l’écriture, et moi-même j’y ai découvert des lieux. Beaucoup rappellent New York, où j’étais en résidence d’écriture quand j’ai commencé le roman. Une cité contemporaine, maudite, viciée, abandonnée, et qui pourtant, un instant seulement, porte en elle une lumière fragile : l’innocence. C’est cette tension, entre ténèbres et éclat, entre déterminisme et espoir, qui m’a guidé tout au long de l’écriture.

JORDAN HARPER Tout le monde sait

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure Manceau

Dans la ville où le silence est d’or mais où les murmures font l’histoire, une publiciste chargée de préserver les secrets des plus puissants se retrouve confrontée à celui que personne ne doit jamais révéler.

Dans une Los Angeles crépusculaire, sous le vernis des villas étincelantes et des piscines chlorées, s’étend un royaume de secrets ensevelis. Mae Pruett, publiciste spécialisée en gestion de crise, est l’une des meilleures dans son domaine. Elle sait mieux que quiconque comment enterrer les scandales, salir les adversaires et manipuler l’opinion pour protéger les puissants. Lorsque son patron est abattu devant le Beverly Hills Hotel, Mae voit sa vie basculer. Résolue à élucider le mystère, elle s’engouffre dans un labyrinthe de rumeurs et de silences, découvrant peu à peu cette “bête” tentaculaire qui régit la ville – avocats, policiers, communicants, agents de l’ombre, tous complices d’un ordre tacite où la peur et l’argent tiennent lieu de loi.

Roman de la nuit californienne, Tout le monde sait dit la brûlure d’une cité qui dévore ses enfants autant qu’elle les fait briller. Jordan Harper y orchestre une descente hypnotique dans le cœur obscur du spectacle, là où le pouvoir n’est jamais ce qui se montre, mais ce que l’on parvient à dissimuler. Un monde où la disgrâce se cache sous les paillettes et où chaque vérité tue plus sûrement qu’une balle.

Tout le monde sait déferle sur la Cité des Anges comme une inondation après la rupture d’un barrage. On y trouve tout, mais surtout une profondeur de regard saisissante. C’est le livre que tout le monde attendait.

Michael Connelly

Quel voyage ! Si James Ellroy et James M. Cain pouvaient donner naissance à un enfant illégitime, ce serait Tout le monde sait de Jordan Harper…”

Dennis Lehane

HOLLYWOOD – LA CITÉ OÙ LE RÊVE SE TRANSFORME RAPIDEMENT EN CAUCHEMAR

POINTS FORTS

u Un tour de force néo-noir, haletant et viscéral.

u Une plongée brutale dans la face cachée de Hollywood, où la puissance se mesure au silence que l’on impose.

u Accueilli avec ferveur par la critique internationale.

ACTUALITÉS

u Finaliste des Lefty, Barry, Anthony Awards ainsi que du L. A. Times Book Prize.

u Dans la sélection des meilleurs polars de l’année du New York Times

u Editors’ Choice du New York Times Book Review.

u Choix Indie Next List

u Adaptation audiovisuelle en cours par Warner Bros. Pictures

L’AUTEUR

Né en 1976, Jordan Harper est originaire du Missouri. Il a travaillé dans la publicité, a été critique de rock et scénariste de séries télé (dont Le Mentaliste). Il vit à Los Angeles et collectionne les romans de série B, les livres de true crime et les manuels enseignant comment commettre toutes sortes de forfaits. Actes Sud a déjà publié L’Amour et autres blessures (2017), La Place du mort (2019) et Le Dernier Roi de Californie (2024).

Visuel provisoire
© Brian Hennigan

ACTES SUD

Le roman noir hollywoodien n’a jamais été aussi sombre que dans l’éblouissant Tout le monde sait de Jordan Harper, où le cynisme est récompensé, la romance condamnée, et les récits de rédemption systématiquement dynamités […] Ce récit du voyage intérieur d’une gestionnaire de crise est on ne peut plus noir, une charge contre les illusions de rédemption, de romance et d’idéalisme. Chaque phrase résonne comme une plainte.

New York Times Book Review

Mon Dieu, ce livre est fantastique. Tout le monde sait est l’un des meilleurs romans noirs de Los Angeles que j’aie jamais lus. L’écriture est d’une qualité stupéfiante. C’est un voyage sauvage, honnête, acéré et haletant…

Attica Locke

Je doute qu’il y ait un meilleur roman policier américain cette année.

Daily Telegraph

JORDAN HARPER Tout le monde sait

Tout le monde sait est le meilleur roman policier que j’aie lu depuis des années […] Jordan Harper écrit des phrases – et ici un livre entier – à la fois terrifiantes et exaltantes.

James Patterson

Tout le monde sait est un pur concentré de néo-noir. Sombre, violent, audacieux – et d’un romantisme incandescent.

Harlan Coben

Tout le monde sait est peuplé de joueurs impitoyables, d’arrangeurs en coulisses… un véritable tour de force.

S.A. Cosby

Une course haletante entre danger et rédemption.

Daily Mail

Cinématographique et pénétrant. Tout le monde sait est un véritable tour de force.

The Guardian

Sombre et palpitant. Grazia

DANIEL KRAUS

WHALEFALL

Un jeune plongeur sous-marin, parti à la recherche des restes de son père disparu en mer, est avalé par un cachalot et n’a qu’une heure pour s’échapper avant que son oxygène ne s’épuise.

LE LIVRE

Jay Gardiner s’est lancé dans une quête insensée : retrouver la dépouille de son père décédé dans l’océan Pacifique, au large des côtes californiennes. Il sait que c’est un pari risqué, mais Jay estime que c’est le seul moyen pour lui de se libérer du poids de la culpabilité qu’il porte depuis la mort de son père l’année précédente.

La plongée commence bien, mais l’apparition soudaine d’un calmar géant met Jay en danger,

L’AUTEUR

7 janvier 2026

15,5  ×  22,5 cm

273 pages 21,00 €

ISBN :

danger aggravé par l’arrivée d’un cachalot en quête de nourriture. Soudain, Jay est pris dans les tentacules du calmar et aspiré dans la bouche du cachalot, où il est entraîné dans le premier de ses quatre estomacs. Il se rend rapidement compte qu’il ne lui reste qu’une heure avant que ses bouteilles d’oxygène ne soient vides, une heure pour vaincre ses démons et s’échapper du ventre du cachalot.

POINTS FORTS

• Nouvel auteur américain entrant au catalogue Rivages/noir !

• Daniel Kraus, né en 1975 dans le Michigan, est un romancier et scénariste à succès, collaborateur de Guillermo Del Toro (La forme de l’eau) et de George A. Romero (The Living Dead).

• Un thriller de survie, un récit d’horreur, un drame familial et un roman d’apprentissage : tout à la fois angoissant, beau, original et grand public.

• Un vrai succès commercial : New York Time bestseller vendu à 70 000 exemplaires, publié dans de huit pays et bientôt adapté au cinéma.

• Le film intitulé Whalefall, dirigé par Brian Duffield, avec Austin Abrams et Josh Brolin, sortira en 2026.

ON EN PARLE

• « Un récit d’aventure fou, et follement agréable, sur les pères, les fils, la culpabilité et les mystères de la mer… Kraus apporte la rigueur d’un scientifique et la sensibilité d’un poète à ses descriptions du monde sous-marin. » New York Times

• « Une étude de caractère émouvante déguisée en thriller de survie cinématographique captivant… Le rythme est implacable, l’émerveillement stupéfiant et la tension palpable. » Booklist

Daniel Kraus est un auteur à succès, auteur de romans, de séries télévisées et de films. Sa collaboration avec le légendaire cinéaste George A. Romero, The Living Dead, a été saluée par la critique. Avec Guillermo del Toro, il a coécrit The Shape of Water, basé sur la même idée que le film oscarisé. Toujours avec del Toro, Kraus a coécrit Trollhunters, qui a été adapté en série Netflix récompensée par un Emmy Award. Kraus a remporté le Bram Stoker Award, le Scribe Award, deux Odyssey Awards (pour Rotters et Scowler), et bien d’autres encore. Les œuvres de Kraus ont été traduites dans plus de 20 langues.

• « Stupéfiant de grandeur. Whalefall est tout simplement un roman magnifique, une histoire à lire absolument sur la mer, le sublime, et les relations saumâtres entre pères et fils. » Gillian Flynn

• « L’une de nos plus anciennes histoires, l’une de nos plus grandes peurs et l’un de nos écrivains les plus talentueux. Des choses plus étranges que d’être avalé par une baleine se sont probablement produites, mais elles ont rarement été racontées aussi bien. » Stephen Graham Jones

HÉLÈNE COUTURIER UN HOMME RAISONNABLE

Un homme, sa femme peintre. Un jour, l’homme en surprend un autre chez son épouse. Va-t-il se venger ? Est-ce raisonnable ?

LE LIVRE

Qu’a fait Orso Orsini, comptable de son état et Corse de surcroit, pour que son fils adoré s’engage dans l’humanitaire au péril de sa vie ? Et qu’a-t-il fait à sa femme, peintre et spécialiste de l’artiste espagnol Joaquín Sorolla, pour qu’elle s’entiche d’un Cubain d’une rare beauté ? Salement déprimé, Orso se met à suivre l’homme dans Paris, jusqu’au jour où celui-ci est retrouvé mort. Il a basculé

L’AUTRICE

depuis son balcon : accident ou meurtre ? Entrent alors en scène la capitaine Blandine Blanco de la brigade criminelle, qui mène l’enquête sur la mort suspecte du Cubain, et Celia Marquez, célèbre collectionneuse obsédée par l’art cubain. Jusqu’où iront les obsessions des uns et des autres ? La réalité est-elle conforme aux apparences ?

POINTS FORTS

• Une narration qui alterne le point de vue du protagoniste Orso et celui, extérieur, des autres personnages.

• Un art de semer des fausses pistes et d’égarer le lecteur.

• Des personnages originaux, attachants et légèrement excentriques (telle la flic Blandine Blanco).

• Une réflexion profonde sur l’art et sa fonction, sur ce qui constitue l’identité d’un peuple.

• Un roman drôle, souvent plein d’humour et de dérision, beaucoup moins sombre que les précédents.

ACTUALITÉ

• 2026 année anniversaire : Quarante ans de Rivages/noir

• Parution simultanée de De femme en femme en poche

14 janvier 2026

15,5  ×  22,5 cm

280 pages 21,00 €

ISBN :

Hélène Couturier se passionne pour toutes les formes d’art dès le lycée. Après avoir travaillé comme journaliste musicale pour le magazine Paris Capitale, elle aborde la réalisation de documentaires pour France 3 et Canal +. Son premier roman Fils de femme paraît en Rivages/noir en 1996 et fait d’elle la première femme française publiée dans la collection. Suivront d’autres romans, noirs et moins noirs, dont certains pour la jeunesse, comme Bye bye Bollywood chez Syros. Hélène Couturier est également scénariste pour la télévision et plasticienne. Elle travaille sur une série de peintures consacrée aux vaches, dans un esprit qui associe pop art, art urbain et écriture.

Rivages / Imaginaire

Gabriela Damián Miravete ELLES RÊVERONT DANS LE JARDIN

Un recueil de nouvelles fantastiques et spéculatives, qui imaginent des alternatives à la violence que subissent de nombreuses femmes au Mexique, dans la lignée d’Ursula K. Le Guin et du nouveau roman gothique latino-américain.

LE LIVRE

Douze nouvelles surprenantes et poignantes : un mémorial futuriste où les hologrammes des victimes de féminicide dialoguent avec les visiteurs ; une apocalypse merveilleuse qui prend la forme d’une communion avec l’univers ; la rencontre impossible entre un romancier d’anticipation du XIXe siècle et sa muse vivant à l’époque moderne ; les minutes d’un procès pour sorcellerie d’une

L’AUTRICE

7 janvier 2026

14  ×  20,5 cm

136 pages 15,00 €

ISBN :

none indigène au XVIIIe siècle ; la découverte d’une fleur qui permet d’élargir la conscience cosmique de ceux qui la respirent ; des contes fantastiques où l’épouvante côtoie le traumatisme de l’enfance, et où des fantômes de tantes et de grands-mères tiennent le rôle de guérisseuses.

POINTS FORTS

• Première incursion de la collection Rivages/imaginaire dans les Lettres latino-américaines avec un recueil de nouvelles signé par une jeune autrice mexicaine.

• Dans la lignée du nouveau roman gothique latino-américain – incarné par Mariana Enriquez, Samanta Schweblin, Mónica Ojeda ou Fernanda Melchor – qui mêle l’horreur, le féminisme et la critique postcoloniale.

• Une jeune autrice mexicaine (née à Mexico en 1979) déjà traduite dans six pays, lauréate du James Tiptree, Jr. Award/ Otherwise Prize et du Shirley Jackson Award.

• Ses histoires évoquent l’humanisme de Ursula K. Le Guin ou le surréalisme de Haruki Murakami, mais sont profondément ancrées au Mexique, un territoire caractérisé par la violence patriarcale et les féminicides.

• Une vision positive du monde, où les animaux et les humains se respectent, où les femmes sont appréciées pour leur empathie, et où les morts tendent la main pour soutenir les vivants.

Originaire de Mexico, Gabriela Damián Miravete écrit des romans, des nouvelles et des essais. Ses récits ont été traduits en six langues et sélectionnés pour les prix Hugo et World Fantasy. Elles rêveront dans le jardin a été couronné par le prix James Tiptree, le prix Shirley Jackson et le prix Fishing Fortress.

• Une couverture chatoyante signée Aline Zalko.

SIMON FALGUIÈRES

Molière et ses masques

Ni biographie ni hommage : un texte libre et jubilatoire, qui fait dialoguer Molière avec notre temps.

Farce contemporaine qui revisite, avec fougue et irrévérence, la vie et la mort du plus célèbre dramaturge français, Molière et ses masques, derrière des figures familières – Madeleine Béjart, Louis XIV, Richelieu, Corneille, Lully, Bossuet, Madame de Sévigné… – est une fresque foisonnante où se croisent la comédie de mœurs, la fable politique et l’intime, au rythme effréné, à la langue vive, drôle, parfois cruelle, mais toujours habitée d’une énergie jubilatoire.

Dans ce portrait romancé, inventé, parfois mensonger du célèbre dramaturge, c’est aussi notre époque qui se reflète : l’injustice, les charlatans, les puissants et les faibles, les illusions et les échecs. Mais aussi la passion de l’art, la force du verbe et l’utopie d’une troupe. Molière et ses masques est une œuvre double : pleine de mélancolie et de fougue, d’humour et de misanthropie, de tristesse et d’espoir. Un texte populaire et poétique qui fait du théâtre non seulement un miroir du monde mais une promesse de joie.

EXTRAIT

LE BARON. Mais alors qu’est ce que vous faites ?

MOLIÈRE. Du théâtre, je vous l’ai déjà dit.

LE BARON. De la tragédie ? Comment ? Vous êtes des tragédiens ?

MOLIÈRE. Nous sommes connus pour ça !

LE BARON. Alors déguerpissez !

MOLIÈRE. Pardon ?

LE BARON. Nous avons assez de nos malheurs à nous pour entendre les malheurs des autres.

MOLIÈRE. Il fallait le dire. Nous pouvons aussi faire des farces !

théâtre

LE BARON. C’est très bien les farces ! Quelles farces jouez vous ?

MOLIÈRE. Des farces que j’écris.

POINTS FORTS

► Un texte joyeux et populaire, qui revisite Molière avec liberté et malice, entre fiction et réalité.

► Une pièce idéale, en lecture complémentaire, pour les les professeurs de collège qui font découvrir Molière à leurs élèves.

► Vidéo de présentation du livre par l’auteur et lecture.

► Disponible également en version numérique.

ACTUALITÉ

► Reprise de la tournée du spectacle aux Plateaux sauvages à Paris du 16 au 24 janvier puis en tournée en France (voir le calendrier des spectacles).

L’AUTEUR

Comédien et metteur en scène, Simon Falguières dirige la compagnie Le K, implantée en Normandie depuis 2009, avec laquelle il a écrit et mis en scène une dizaine de spectacles. En 2017, il monte son premier spectacle jeune public, Le Petit Poucet (L’école des loisirs). En novembre 2020, il créé Les Étoiles (Actes Sud-Papiers, 2020) au Théâtre de La Colline. En juillet 2022, il met en scène l’intégrale du Nid de cendres (Actes Sud-Papiers, 2022) au Festival d’Avignon, dernière étape d’un travail qui aura duré sept ans.

Visuel provisoire

JORIS LACOSTE Nexus de l’adoration

Imaginez le fil d’actualité d’un réseau social sur lequel scrolle un internaute, où se côtoient sans distinction un chaton qui joue du piano, des images du génocide à Gaza, la promotion d’un défrisant capillaire et la mention d’une révision constitutionnelle.

Imaginez la rencontre des Vases communicants d’André Breton et du Parti pris des choses de Francis Ponge.

Imaginez une cérémonie laïque dans laquelle les officiants chercheraient à embrasser la totalité des choses et accueilleraient le Tout-Venant pour respecter la dimension sacrée de chaque vie.

Imaginez une œuvre charriant des références culturelles qui s’étendent de Franz Kafka à Chantal Ladesou, en passant par Karl Marx, Anya dans Spy × Family, Sophie Guillerm, Chostakovitch et Chuu.

Imaginez donc une pièce qui incarnerait l’essence même de ce que Jean Vilar nommait le “théâtre populaire”, celui capable de “réunir, dans les travées de la communion dramatique, le petit boutiquier de Suresnes et le haut magistrat, l’ouvrier de Puteaux et l’agent de change, le facteur des pauvres et le professeur agrégé”, et vous obtiendrez Nexus de l’adoration.

En ouvrant une brèche vers un monde parallèle qui regarde d’un œil à la fois sarcastique et aimant les absurdités du nôtre, Joris Lacoste fait exister un espace poétique dans lequel le langage retrouve sa puissance évocatrice. Le préjugé de classes y prend la porte et l’entièreté de la création divine est célébrée.

EXTRAIT

“Un chargeur de téléphone.

Un battement de coeur.

Un volcan sous-marin.

Un passage piéton.

Un courrier indésirable.

Un fusil de chasse chargé.

Le flash d’un appareil photo.

Un billet de cinquante euros.

Un candidat à l’Eurovision.

Des nuggets de poulet sauce samouraï.

Une anesthésie générale.

Un atome de carbone.

Un coup-franc de Kolo Muani.

Une grève du personnel naviguant.

La prise de Constantinople.

Un trou noir supergéant.

Une laverie automatique.

Une jalousie dévorante.

Une partie de League of Legends.

Un sonnet de Shakespeare.”

POINTS FORTS

► Une prière litanique qui rend grâce à toutes les choses qui existent.

► Une publication qui fait trace d’une démarche d’écriture inattendue et déroutante.

► Vidéo de présentation du livre par l’auteur.

► Disponible également en version numérique.

ACTUALITÉ

► La pièce a été présentée au théâtre Garonne à Toulouse en juin 2025 et au Festival d’Avignon 2025.

► Nexus de l’adoration tournera à la MC93 de Bobigny et au Lieu Unique de Nantes en décembre 2025, à la Comédie de Clermont-Ferrand en janvier 2025, ainsi qu’à la scène nationale de Blois et aux Célestins à Lyon en mars 2026.

QUELQUES CHIFFRES

► Nexus de l’adoration est la première pièce de Joris Lacoste publiée par Actes Sud-Papiers.

L’AUTEUR

Auteur, traducteur de Shakespeare et metteur en scène depuis les années 2000, Joris Lacoste crée des spectacles qui mêlent poésie, danse, musique et performance et sont montés dans le monde entier. En 2007, il fonde le collectif Encyclopédie de la parole.

NOURI AL-JARRAH

Les Tablettes orientales

Poèmes traduits de l’arabe (Syrie) par Antoine Jockey

Dans ce nouveau recueil, Nouri Al-Jarrah exalte sa terre natale en ressuscitant quelques grandes figures de l’histoire antique et de la mythologie de la Méditerranée orientale.)

Puisés dans les derniers recueils de l’auteur (Le Serpent de pierre (2023), Jeunes Damascènes en promenade (2024), Le Chant de Zénobie (à paraître en 2025), les poèmes qui composent cette anthologie sont marqués de bout en bout par la tragédie syrienne. Ils frappent d’emblée par leur puissant souffle à la fois épique et lyrique, que Nouri Al-Jarrah emprunte aux tablettes orientales antiques pour exalter sa terre natale en ressuscitant quelques grandes figures de l’histoire et de la mythologie du Proche-Orient ancien. Il confirme encore ici sa place parmi les plus grands poètes arabes de ce début de siècle.

UN CLASSIQUE CONTEMPORAIN DE LA POÉSIE ARABE

POINTS FORTS

u Une œuvre marquée par la tragédie syrienne.

À PROPOS DU SOURIRE DU DORMEUR

Un livre sublime, à lire et à relire, où le mystère de la poésie côtoie l’engagement de l’écrivain, où le souffle lyrique emprunte la voie de l’épopée. Un florilège aux accents de chef-d’œuvre. Marion Poirson-Dechonne.

Mare Nostrum

L’AUTEUR

Né en 1956 à Damas, Syrie, Nouri

Al-Jarrah est exilé à Londres depuis

1986. Il écrit pour plusieurs journaux et revues arabes, a fondé le magazine AlKâtiba et dirige la revue Damas. Il est l’auteur d’une quinzaine de recueils de poésie dont certains ont été traduits dans plusieurs langues. Ont paru en français Une barque pour Lesbos et autres poèmes (Moires, 2016), Le Désespoir de Noé (Moires, 2017) et Le Sourire du dormeur (Sindbad/ Actes Sud, 2022, qui lui a valu le prix Max Jacob).

Visuel provisoire D.

Tablette I

Cieux mitoyens. Cieux d’une blancheur éclatante suspendus sur des cordes à linge. Cieux mitoyens d’un bleu profond. Cieux limpides qui respirent le linge propre de mères légendaires assises sous un soleil bleu à adresser leurs chants à la mer.

Longue est ma journée et relâchée comme des moutons dans une plaine où pousse une herbe tantôt verte, tantôt jaune qui cache innocemment les ruines de colonnes rehaussées de couronnes d’albâtre et ornées de grappes rocheuses où jouent des lézards espiègles dont les petits imitent les adultes en se cachant chaque fois qu’un bruit de pas ou qu’une rafale de vent se fait entendre.

Merci, mon garçon ! Car toi seul, m’ayant vu aveugle, m’as donné la main et guidé sur le chemin. Bientôt tu grandiras et je te verrai agiter ta chemise pour me faire signe, par-delà les

NOURI AL-JARRAH

Les Tablettes orientales

regards, un cri mélancolique dans la gorge tranchée, le corps juvénile troué de balles et porté par les voix sur les épaules de jeunes descendus d’une grotte montagneuse pour remplir la ville de funérailles.

D’une voix profonde et bleue

Le vent t’a chanté

Il t’a suspendu

Entre ciel et mer

Et t’a laissé

Veiller sur les barques égarées.

Tu es mon amulette

Suspendue, Dans ma terre suspendue, Entre terre et ciel.

Kali Yuga

Échappée annuelle de création & survie par Sophie Nauleau & André Velter

Cycle après cycle, Shiva détruit et régénère.

Croire en lui n’est pas nécessaire.

Sa danse est un sursaut quand tout roule à l’abîme.

Comme ce qui veut sauver le qui-vive d’une vie nouvelle. Loin des certitudes aveugles.

Loin des lamentations de confort.

Loin des épilogues qui font la part des choses, le jeu du néant, l’emprise du destin.

À passer en revue la fin du monde, on entrevoit que ce n’est jamais que la fin d’un monde. Couverture d’Ernest Pignon-Ernest

É ditions

Hardies

Quatrième cycle de la cosmologie hindoue, le Kali Yuga correspond à un âge de querelles, de conflits, de ténèbres sans bonté ni vertu.

À titre indicatif, selon les calculs minutieusement établis à partir du Lingä Purânä , traité fondamental du shivaïsme, l’aube de ce cycle aurait commencé en 3606 avant notre ère, le début de son crépuscule daterait de 1939 après J.C. et sa fin serait annoncée en 2442.

Dans sa grande sagesse, le Lingä Purânä conseille cependant de ne pas exclure quelques probables marges d’erreur. Avec

François Cheng • Corinne Atlan

Ànna Griva • Luo Ying • Mehis Heinsaar

Glen Baxter • Pak Mingyu

Tedi Lopez Mills • Alek Popov

Thodoris Gònis • Jacques Darras

Mohsen Emadi • Gaspar Claus

Rohan Chhetri • Francis Wolff • Laia Jufresa

Karthika Naïr • Emmanuel Lenain

Mirza Waheed • Isabelle Desesquelles

Mariam al-Ahmad • Jacques Durand

Katerina Iliopoùlou • Jean Rouaud

Reina María Rodríguez • Nariman Hassan

Mákis Tsítas • Andrus Kivirähk

Sophie Nauleau • Ernest Pignon-Ernest

Inédits

Kali Yuga

Échappée annuelle de création & survie

Échappée annuelle de création & survie

Concert baroque, Cuba, novembre 2024

Avec Ernest Pignon-Ernest à La Havane

É ditions

Hardies

Yuga

Échappée annuelle de création & survie

Affiche de couverture d’Ernest Pignon-Ernest

Tirage unique signé par l’artiste

Offerte aux 84 premières librairies passant commande de 3 exemplaires de Kali Yuga Cycle 1 et Cycle 2 confondus

É ditions Hardies

311 Chemin du Calavon 84480 Bonnieux contact@editionshardies.fr www.editionshardies.fr

É ditions

Hardies

PYuga

Échappée annuelle de création & survie

our passer en revue la fin du monde : un itinéraire de création et survie.

Un champ d’investigations littéraires et artistiques en expansion constante.

Une avancée qui préserve l’énergie du chaos.

Parce que le noir le plus noir a sa propre lumière.

Parce que la diversité des voix singulières s’affranchit de la meurtrière pensée unique.

Parce que la complexité du réel est une fête.

Parce qu’il ne s’agit pas d’aller au plus simple mais au plus loin, au plus haut.

Comme écrire explicitement sur-vivre avec ce trait qui porte la vie au-dessus.

« Difficile d’être absolument sûr, mais j’ai bien l’impression qu’un Gormley, un Giacometti controversé et deux Warhols arrivent droit devant ! » É ditions Hardies

Janet réservait une heure par jour à travailler ses lettres de menace

Échappée annuelle de création & survie

Avec huit créations de Glen Baxter

É ditions

Hardies

Itinéraire • •

François Cheng

présenté par Marc de Smedt

Salutations

Corinne Atlan

présentée par Zoé Balthus

Katsumi

Ànna Griva

présentée par Michel Volkovitch

En cassant une vitre

Luo Ying

présenté par Jacques Darras

Journal intime d’un jeune instruit

Mehis Heinsaar

présenté par Antoine Chalvin

Où étais-tu si longtemps, Jacob ?

Échappée annuelle de création & survie

Glen Baxter

présenté par André Velter

À personne d’autre

Pak Mingyu

présenté par Patrick Maurus

Deus ex machina

Tedi Lopez Mills

présentée par Philippe Ollé-Laprune

Honorer les objets

Alek Popov

présenté par Velina Minkoff

La Sainte

Thodoris Gònis

présentée par Michel Volkovitch

Ce dont rêve mon âme

Jacques Darras

présenté par Bernard Fournier

Navigation de René Descartes

Mohsen Emadi

présenté par Philippe Ollé-Laprune

Sonate dans la cendre

Gaspar Claus

présenté par Sophie Nauleau

Partition

Rohan Chhetri

présenté par Éric Auzoux

Perdu, blessé

Francis Wolff

présenté par Paul Clavier

La peur solitaire

É ditions

Hardies

Laia Jufresa

présentée par Philippe Ollé-Laprune

Hypoténuse

Karthika Naïr

présentée par Éric Auzoux

Rien n’est plus réel que rien

Emmanuel Lenain

présenté par Jean-Claude Perrier

En Inde

Mirza Waheed

présenté par Éric Auzoux

Saules, concombres et tournesols

Isabelle Desesquelles

présentée par Arno Bertina

Ces miroirs magiques

Échappée annuelle de création & survie

Mariam al-Ahmad

présentée par Bénédicte Letellier

Sortilèges d’une prêtresse

Jacques Durand

présenté par Francis Wolff

À ce moment-là

Katerina Iliopoùlou

présentée par Michel Volkovitch

Rencontre ou séparation

Jean Rouaud

présenté par Thierry Gillybœuf

Stone Age

Reina María Rodríguez

présentée par Nydia Pineda de Ávila

Après

Nariman Hassan

présentée par Bénédicte Letellier

Rive de la quiétude

Mákis Tsítas

présentée par Michel Volkovitch

Dernier jour dans le monde profane

Andrus Kivirähk

présenté par Antoine Chalvin

Dans le tourbillon de l’Histoire

Sophie Nauleau

présentée par Xavier Darcos

Līlā

Ernest Pignon-Ernest

d’Uzeste à La Havane

Concert baroque

É ditions

Hardies

Désastre & Enchantement

Qui, si nous ne sommes ni aveugles consentants ni sourds volontaires, pour incarner nos désirs, nos ivresses et nos peurs ? Quel flibustier, quel artiste, quel voyant, quel devin parmi les vrais funambules ? Qui, à l’aplomb de ce monde épuisé, pour être là en désespoir de chance, souverain sans royaume ? Quel rêveur insomniaque, quel arpenteur des lignes de fracture, quel vagabond obstinément terrestre parmi les dieux du chant profond ? Qui, à toute extrémité des fins utiles, pour ne pas lâcher la proie d’un nouvel univers ni l’ombre d’une fête ultime ?

Mais pourquoi serions-nous épargnés ? Toute résurrection exige une surrection cruelle, un sacrifice déraisonnable, un supplément d’âme en sang plus qu’en songe. On a beau s’y attendre depuis longtemps, depuis bien avant que les prophéties, les dogmes, les idées idéales n’obscurcissent tous les ciels – on n’en revient quand même pas de ne pas en être revenu à temps. C’est qu’entre cendres et décombres, il y a cet autre blessé, ce frère d’un sauve-qui-peut sans limite qui n’a pas renoncé à l’enchantement des sources toujours à naître et entend reprendre, fut-ce sur une scène vide, le rôle déprogrammé d’un rêveur définitif. andré velter

Échappée annuelle de création & survie

É ditions

Hardies

Force d’âme ! par toi l’esprit se propage ;

Chaque être prend valeur, chaque astre prend sens.

François Cheng

Je suis partie en douce en cassant une vitre.

Ànna Griva

Combien de cimetières juifs à travers toute l’Europe et l’Afrique du Nord, aux stèles renversées, brisées, disparaissant sous la végétation quand ils n’ont pas été tout simplement rasés, effacés de l’histoire ?

Jean Rouaud

C’est peut-être une question à laquelle Dieu doit répondre.

Pak Mingyu

Cela commence il y a longtemps

Comme toutes les histoires qui ont le temps pour complice

Jacques Darras

Yuga

Échappée annuelle de création & survie

Ne pas avancer mais survenir.

Katerina Iliopoùlou

Les livres sont une carte au trésor, on voyage en eux et vient le jour où l’on veut embarquer…

Isabelle Desesquelle

É ditions

Hardies

Échappée annuelle de création & survie

Extraits de Revue de Presse du Cycle 1

Agence Alina Gurdiel et Associés - Paris

J’aimerais ici encenser une magnifique revue qui me fait penser à une œuvre d’art, et qui se nomme Kali Yuga .

4 janvier 2025 / France Inter / Christophe Bourseiller

C’est l’histoire d’une résurrection : en son temps, la prestigieuse revue Caravanes, créée par Jean-Pierre Sicre en 1989, a livré jusqu’en 2003 son lot de textes disant les lointains. Voici que sous le nom de Kali Yuga , cycle de la cosmologie hindoue correspondant à l’age des conflits et des ténèbres, son esprit revient en librairie. (…) Lumineux.

6 février 2025 / Le Point / Valérie Marin La Meslée

Dans son avant-propos, André Velter prophétise les onze prochains Cycles de Kali Yuga , et nous avons déjà hâte de découvrir l’avenir que nous réserve les Éditions Hardies.

9 février 2025 / Zone Critique / Pierre Poligone

É ditions

Hardies

Il y eut la renommée revue Caravanes, créée par Jean-Pierre Sicre en 1989 et codirigée par André Velter, qui a fait rêver tous les amoureux du lointain jusqu’en 2003. Voici aujourd’hui Kali Yuga , fondée par Sophie Nauleau et ce même André Velter. 22 février 2025 / L’Express / Marianne Payot

L’édition du premier numéro de la revue Kali Yuga prouve qu’il est encore possible de faire circuler des paroles essentielles dans un volume en papier et au format séduisant. Dès la couverture, ce projet innovant souligne avec humour qu’il se plante là « pour passer en revue la fin du monde », porté par un dessin du grand Enki Bilal.

Avril 2025 / Revue Esprit / Philippe Ollé-Laprune

Douze ans après Configuration du dernier rivage, Michel Houellebecq fait entendre son chant le plus tendre et le plus pur dans 13 poèmes écrits « pour passer en revue la fin du monde ».

C’est un beau cadeau que l’écrivain fait à Kali Yuga , une revue littéraire d’un genre un peu particulier, échappée annuelle de création et de survie, selon ses animateurs. S’ils vivaient dans l’ancien temps, Sophie Nauleau et André Velter l’auraient baptisée L’Orphéon, en songeant à un ensemble vocal composée de chanteurs insouciants, à une clique bruyante, joyeuse et colorée.

28 juin 2025 / Le Figaro / Sébastien Lapaque

Kali Yuga , une échappée primordiale

Une belle édition au format heureux. Une mise en page et en image soignée, une typographie facile à l’œil, 456 pages pour le plaisir, le bonheur et la soif de voir et savoir. Un must incontestable, car tonique et salvateur.

27 août 2025 / La Libre Belgique – Arts Libre / Roger Pierre Turine

Yuga

Échappée annuelle de création & survie

É ditions

Hardies

Quelle joie qu’un nouvel éditeur apparaisse.

Quel bonheur qu’il se soucie de littérature pure.

Quelle merveille enfin que l’amitié, la mémoire, la ferveur, les passions partagées y président.

Je sens qu’un destin magique nous favorise. Pascal Quignard

Les Éditions Hardies poursuivent leur saut dans l’inconnu, plus que jamais fidèles à l’emblème qu’elles ont choisi : celui d’un plongeur qui, contrairement à son cousin de Paestum, réussit le prodige de plonger vers le haut !

C’est pour tenir le pari de ce sens ascendant, et ne publier que des livres singuliers, qu’elles accueillent le nouveau roman de Pascal Quignard, Il n’y a pas de place pour la mort, avant de développer un catalogue de livres qui participeront tous d’une effraction, d’une exploration, voire de périples sans retour.

Ces titres s’inscriront dans le sillage de Kali Yuga, le vaisseau amiral, qui chaque début d’année poursuit son avancée résolue, allègre et chaotique, afin qu’à l’instar de l’univers, une création en expansion constante attise ses chances de survie.

Par défi & plaisir

Diffusion Actes Sud

Traduit de l’allemand et préfacé par Dominique Laure Miermont-Grente et Nicole Le Bris.

Inédit

7 janvier 2026

11  ×  17 cm

128 pages 8,00 €

ISBN :

ANNEMARIE SCHWARZENBACH

PARIS

Paris est une fête ; c’est aussi un exil. Une plongée queer et mélancolique dans le Montparnasse de l’entre-deux-guerres.

LE LIVRE

« Nous sommes nés seuls » ; « Je ne vis que lorsque j’écris ». Ces mots d’Annemarie Schwarzenbach résument les textes inédits de ce recueil. En octobre 1928, la jeune

Annemarie quitte Zurich pour la Sorbonne parisienne, où elle s’est inscrite en histoire et philosophie. Elle y fréquente assidûment les nuits de Montparnasse, qui forment le

L’AUTRICE

cadre de ces récits autobiographiques racontés par une voix androgyne, et qui parlent de la beauté des femmes, de notre fragilité, du déracinement et de la solitude, d’un besoin éperdu de comprendre et d’être comprise, d’être aimée. Peu après, Annemarie rencontrera Erika et Klaus, les enfants de Thomas Mann ; à eux aussi, le monde ne leur convenait pas.

POINTS FORTS

• Des textes inédits qui révèlent le regard singulier de cette autrice culte sur la ville.

• Un recueil qui séduira les fans de l’écrivaine, mais aussi les amoureux de Paris et de l’entre-deux guerre.

• Une voix forte, résolument moderne, qui aborde les thèmes brûlants de notre époque : genre, mouvement queer, montée du fascisme…

• Les premiers textes écrits par cette autrice, qui révèlent déjà ses talents littéraires, avec un rythme bien particulier, presque musical, et un foisonnant mélange de portraits d’exilés, de marginaux, de déracinés.

MOTS-CLEFS

• littérature ; voyage ; Paris ; queer ; fascisme ; Russie

ACTUALITÉ

• Parution simultanée de la BD L’ange dévasté sur la vie d’Annemarie Schwarzenbach (Payot Graphic) et d’un inédit, Paris (Payot poche).

• Entrée de Thomas Mann dans le domaine public en 2026. (C’est lui qui la surnomma « l’ange dévasté », et elle entretint une liaison avec sa fille Erika.

Annemarie Schwarzenbach (1908-1942), écrivaine, reporter et photographe suisse. Ses ouvrages les plus importants sont chez Payot, Où est la terre des promesses ?, Hiver au Proche-Orient, La Mort en Perse, etc. Aventurière, lesbienne, antifasciste, elle mène une vie aussi rebelle que fulgurante puisqu’elle meurt tragiquement à 34 ans.

QUELQUES CHIFFRES

• Où est la terre des promesses ? : 15 000 ex.

• La mort en Perse : 15 000 ex.

• Hiver au Proche-Orient : 6 700 ex.

• Orient exil : 6 000 ex.

ÉGALEMENT

visuel provisoire

Céline Curiol La Dynamique de l’œuf

Roman

4 février 2026

• 13,5 × 23 cm

• 384 pages

• 23 € env.

Alors qu’elle peine à surmonter une rupture amoureuse et l’absence de maternité qui s’en suit, une femme va guérir ses blessures grâce à sa fascination pour les poules – ou les œufs ? – et une mystérieuse fresque de la Renaissance.

Écrivaine contrariée devenue peintre sur cailloux, Léna Nistier vit une dépression ne disant pas son nom. Lorsqu’un homme énigmatique, qui semble comme elle hanté par une rupture amoureuse, lui propose de reproduire la fresque du Palais Farnese de Caprarola dans son jardin breton, elle y voit l’éventualité d’une “renaissance”. Elle fera là une rencontre décisive avec… une poule, nommée

Gilda, dont la présence pourrait l’aider à trouver l’origine de son mal-être en répondant à cette fameuse question : qui de la poule ou de l’œuf fait son apparition en premier ?

Rentrée d'hiver 2026

À PROPOS DES LOIS DE L’ASCENSION

Ingénieur de formation, comme Boris Vian, Céline Curiol a connu les abîmes de la dépression comme Robert Musil – (…). La comparaison ne s’arrête pas là. Il y a, chez cette femme de qualité, le même souci de l’exactitude que l’immense écrivain autrichien, le même désir de cerner au plus près une vérité du monde, où l’écriture cherche à se frayer un chemin entre l’imagination et l’histoire en marche.

Fabrice Gaignault, Lire Magazine littéraire

Qui, de la poule ou de l’œuf, vous redonnera goût à la vie ?

● Points forts

- Le retour au roman de Céline Curiol après deux textes plus hybrides.

- Un livre singulier, entre expérience personnelle et expérimentation littéraire.

- Un roman à la fois drôle et loufoque sur des enjeux intimes : la rupture amoureuse, la dépression, la nulliparité.

- Un livre pétri de références littéraires, philosophiques, picturales et populaires autour de la mythologie de la poule.

● Quelques chiffres

- Les vieux ne meurent jamais : 13 000 ex. (AS, 2016 + Babel, 2018)

- Les Lois de l’ascension (2021) : 3 400 ex. en édition courante

L’autrice

Céline Curiol est l’autrice de romans et essais dont Voix sans issue (2005), Permission (2007), L'Ardeur des pierres (2012), Un quinze août à Paris. Histoire d'une dépression (2014), Les vieux ne pleurent jamais (2016), Les Lois de l'ascension (2021) et Prendre la tangente (2022) parus chez Actes Sud. Elle vit à Paris.

Céline Curiol

La Dynamique de l’œuf

Ancienne étudiante en philosophie, écrivaine contrariée, désormais peintre sur cailloux – une activité pour le moins originale qui pourrait la faire entrer dans le fameux “club des métiers bizarres” – Léna Nistier vit une dépression qui ne dit pas son nom. Lorsque le dénommé Ondré Sangres, un homme énigmatique qui semble comme elle hanté par une rupture amoureuse, lui propose de reproduire à l’identique la fresque du Palais Farnese de Caprarola, dans son jardin breton, elle y voit l’éventualité d’une “renaissance”. Elle fera là deux “rencontres” décisives. L’une avec le roman d’une écrivaine disparue du nom de Féline Furiol, dont le destin rappelle furieusement celui de notre héroïne ; l’autre avec un animal qui la fascine depuis sa plus tendre enfance : une poule ! Nommée Gilda, celle-ci l’amènera à enquêter sur ce sentiment de ottement intérieur que Léna appelle, faute de mieux, sa nature morte, et dont l’origine semble bien di cile à cerner. Car pour elle, la question reste entière : qui de la poule ou de l’œuf a fait son apparition en premier ?

Récit d’un retour à la vie et d’un amour perdu, ction sur la création et la mémoire, ré exion sur le sens et l’origine de la vie, La Dynamique de l’œuf est aussi une enquête minutieuse, érudite et buissonnière, sur la mythologie de la poule, du paradoxe originel au scandale des poulets industriels en passant par la gestation (Gilda est, comme Léna, nullipare !), le langage, la domestication… En convoquant la science et la philosophie, l’art contemporain et la littérature, la botanique et les contes populaires – on y croise l’œuf de Brancusi, le poulet de Ron Mueck, on y lit Lacan et John Berger, Anna Tsing et Eugène Savitzkaya – Céline Curiol livre un roman à la fois intime et universel, iconoclaste et documenté, sur une héroïne de notre temps en proie au di cile métier de vivre.

Céline Curiol

La Dynamique de l’œuf

Comme souvent, je rêvais de déjouer la répétition. Mes derniers romans étant marqués par un réalisme très contemporain, je décidai d’aller voir ailleurs : du côté du burlesque, de l’absurde, du fantastique. Ainsi, je cherchai un sujet qui puisse échapper aux grandes ambitions romanesques – un sujet commun, modeste, voire non-humain. Du moins en apparence.

Mon dévolu est tombé sur l’œuf… Quoi de plus commun, de plus modeste, de plus non-humain qu’un œuf ? Un œuf sorti d’une poule évidemment ! D’autant que j’avais vécu une mésaventure avec l’une elles : traversant un village en voiture, j’avais été contrainte de freiner subitement. Terri ée par un jeune chien, une poule se trouvait pétri ée au milieu de la route. Pour passer, il allait me falloir la porter moi-même jusqu’au trottoir.

Je m’attendais à ce que la poule se débatte, me pique ou me gri e mais elle se livra entièrement à mes mains. J’en fus émue d’une façon troublante.

De là me vint l’idée de partir sur les pas de Léna Nistier, femme fraîchement larguée qui se met en quête de ce qu’elle nomme sa “nature morte” : une chose qui ne se dé nit qu’en étant cherchée, une chose défunte et néanmoins toujours in uente. Atteinte d’indécision chronique, Léna accepte une mission de travail au

château de K. où elle fera plusieurs rencontres atypiques, dont une avec un spécimen ailé, qui la conduiront à s’interroger sur la solidité de son moi, de son caractère, de sa personnalité… En un mot, de sa propre nature dont elle ignore qu’elle n’est pas imperméable à la Nature au dehors.

S’inscrivant en droite ligne de mes explorations naturalistes, ce roman a été conçu sur le mode de ce que l’on pourrait appeler une crypto ction : si l’expérience personnelle d’une perte, d’un manque, voire d’un traumatisme, y est racontée, c’est à travers le prisme de l’étrange et du loufoque.

Le vrai se cache derrière le faux, le naturel jumelle l’arti ce… Mais avant tout, ce livre a été pour moi une façon nouvelle d’interroger notre rapport à la reproduction et à la maternité.

Entre récit d’aventure, enquête intérieure et épopée de l’altérité, ce roman a été composé comme une fugue vers l’impossible. Il est aussi une ode au langage et à l’imagination grâce auxquels nous franchissons les seuils de nos certitudes et de nos blessures. L’écriture en fut jubilatoire… un pied de nez à mon propre destin.

Rentrée d'hiver 2026

Loïc Merle

Les Précurseurs

Récit

4 février 2026

• 11,5 × 21,7 cm

• 176 pages

• 17,50 € env. -:HSMDNA=WV[W]X:

Dans ce récit à la première personne du singulier, Loïc Merle rend un hommage vibrant aux deux figures lumineuses qui ont jalonné son parcours d’homme et d’écrivain : sa grand-mère Augusta et Jean-Luc Lagarce. Et à la fonction même de l’art : rendre la mémoire vivante.

À l’aplomb des plateaux de Lozère, se dessine une silhouette, vive et libre : celle d’Augusta, qui aura passé sa vie à suivre ces chemins escarpés – adorés. D’elle subsistent quelques photographies d’un temps ancien ; sur l’une d’elles, on la voit tenant fermement dans ses bras son petit- ls Loïc, comme pour parer les tempêtes à venir. Reste surtout le souvenir d’une existence menée toujours de front, sans renoncements, par une femme discrète mais qui, malgré l’époque et ses injonctions, n’aura jamais rien cédé de ses engagements et de sa volonté à protéger les siens.

Au l des pages d’un Journal qu’un jeune homme compulse comme une sorte de guide au moment où il va bien devoir être question de devenir adulte, se dessinent d’autres contours. Ce sont ceux de Jean-Luc Lagarce. Son Journal retrace deux décennies d’écriture au cours desquelles le dramaturge se raconte, dans la plénitude comme dans la maladie. Il est aussi le témoin d’un éloignement familial volontaire, alors même que l’écrivain se plonge à corps perdus dans ses amours et amitiés, éclairant ainsi une œuvre obsédée par l’éternel retour et les origines.

Entre ces deux gures tutélaires, Loïc Merle trace le sillon de ce qui se prolonge en nous du passé – ce qui ne s’éteint jamais vraiment tout à fait même dans la mort, même dans le deuil –, de ce qui nous précède à ce que l’on transmet. De sa grand-mère Augusta à l’auteur de Juste la n du monde, en creux, se découvrent alors sans fard les précurseurs de l’homme et de l’écrivain qu’il est devenu.

“Que laisserai-je derrière moi ?

Les fleurs du printemps, Le coucou dans les collines, Et les feuilles de l’automne.” (Ryōkan)

● Points forts

- Loïc Merle est un auteur singulier à la prose envoûtante, circulaire, d’une sensibilité qui a eure à chaque recoin de phrase.

- Ce récit, aussi intime qu’il est universel, saura projeter en chaque lecteur des images, des souvenirs vivaces qui lui sont propres, et toucher à l’essentiel de toute vie humaine : de quoi ai-je hérité, et que me reste-t-il à transmettre ?

- Mais c’est aussi le portrait lumineux d’une femme tenace au milieu d’un xxe siècle dominé par les injonctions patriarcales : prendre soin, s’e acer, aimer, se résoudre.

L’auteur

Né en 1978, Loïc Merle est l’auteur de L’Esprit de l’ivresse (2013), premier roman unanimement salué, Seul, invaincu (2015), La Vie aveugle (2017) et Provinces de la nuit (2023), tous parus chez Actes Sud. Il vit à Lyon.

Loïc Merle

Les Précurseurs

Durant l’étrange con nement de 2020, l’arrêt forcé de toute activité, et l’indécision dans laquelle étaient également plongés le présent et le futur, m’ont jeté dans les bras du passé.

Hier m’a envahi. Et dans cette espèce de brume où se croisaient les demis ou les quarts de vérité de ce que nous avons fait et pensé, deux gures lumineuses ont ni par se détacher : ma grand-mère maternelle, disparue depuis une décennie, et Jean-Luc Lagarce, dont le Journal, découvert quelques années plus tôt, m’a alors absorbé au point d’oublier tout autre genre de distraction.

Il me semblait avoir en n trouvé, dans les domaines si di érents et si proches de la vie et de l’art, des modèles irréprochables – deux chemins, deux horizons.

Peut-être est-ce la raison de cet hommage un peu particulier : plus qu’un éloge, plus qu’une chronique familiale ou qu’une déploration des jours perdus, il voudrait dire la voie unique tracée par ces précurseurs dont la résolution et l’exemple, désormais, nous manquent tant.

À

PROPOS DE L’ŒUVRE DE LOÏC MERLE

Inventant une écriture des brumes, enveloppante et mystérieuse, avec des zones d’opacité volontaire et des trouées de lumière abyssales […], Loïc Merle est un écrivain de l’ombre découpant le brouillard au couteau, pour montrer au grand jour la beauté cachée des gens qui se terrent.

Marine Landrot, Télérama

Follement ambitieux, en tout point maîtrisé, le nouveau Loïc Merle appelle un seul quali catif : puissant.

Damien Aubel, Transfuge

Le style de l’auteur est volontiers singulier.

C’est une prose somnambulique en phrases ourlées, à l’allure de marche forcée.

Muriel Steinmetz, L’Humanité

L’EAU, COMME LA FOUDRE

Couverture provisoire

160 pages / 130 x 210 mm 18 euros TTC ISBN 978-2-38669-106-5

« C’est une résidence d’écrivain. Je suis là pour résider, de début à fin août. On l’appelle la Fondation – et c’est vrai que quelque chose est fondé ici, bien fondé, c’est ce que je pense lorsque je referme la porte derrière moi et que je descends les quelques marches de ma cabane, l’esprit enfoui dans l’histoire que je suis venue écrire, pour partir errer à travers champs, ou dans la forêt. Entre champs et forêt, comme on dirait entre chien et loup. Ici, même l’air respire pour moi. »

Une romancière, la narratrice, passe une partie de son été dans une résidence d’écriture en Suisse. Entourée par la forêt, elle se met à écrire l’histoire d’Agathe, sorte d’alter ego, qui fuit l’hôpital où son fils est entre la vie et la mort, et se réfugie dans un manoir bientôt envahi de fantômes. Mais l’histoire d’Agathe lui résiste et une autre personnage, Rebecca, l’ancienne amante de la romancière, s’invite dans ses rêves et dans la narration. Un roman bouleversant d’une grande subtilité sur l’emprise, la maternité, la culpabilité, la folie et le pouvoir de la littérature.

L’AUTRICE

Laure Pfeffer est née en 1980 à Strasbourg. Les débuts de sa vie d’adulte la font errer entre la photographie, le cinéma, des voyages à oublier et des boulots indéfinissables, avant qu’elle devienne bibliothécaire. Elle publie en 2019 chez Buchet-Chastel un premier roman, Si peu la fin du monde, suivi de deux romans jeunesse aux éditions

Thierry Magnier, Masupercybermaman (2022) et, dans la collection « L’Ardeur », La nuit, le son de ta voix (2024). Elle vit depuis vingt ans en Seine-Saint-Denis, et hésite à changer de pays.

• Un roman très fort sur l’emprise et la santé mentale.

• Un texte très personnel aux frontières de l’onirisme qui flirte aussi bien avec le Rebecca d’Hitchcock qu’avec la peinture de Leonora Carrington.

• Un deuxième roman adulte complétement maitrisé qu’on lit d’une traite.

Quand les Américains étaient en Berry…

Sabine Renault Sablonière

Langue d’origine : français

3e office février 2026 /9782355970696

17euros / 200-250 p. / 19 x 12 cm

L’histoire d’une famille au cœur de la Grande Histoire du XXe siècle

C’est en découvrant le journal de sa grand-mère que l’héroïne établit un parallèle entre les deux grands conflits mondiaux du XXe siècle, marqués, pour le Berry où se situe l’action, par l’installation de bases américaines, en 1917 à Issoudun, en 1951 à Châteauroux. Ces deux villes de l’Indre et l’ensemble de la région se caractérisent, aux deux époques concernées, par une situation économique peu florissante, encore aggravée par la guerre. L’arrivée des Américains est, sur ce plan, salvatrice, ce qui ne veut pas dire que la population leur réserve un accueil enthousiaste. Dans les années cinquante, notamment, après l’occupation allemande, les habitants de la région ont parfois le sentiment d’être à nouveau « occupés ».

À l’instar de sa grand-mère près de quarante ans plus tôt, l’héroïne, qui fait partie des « grandes familles » de la région (comme l’auteur, elle descend de La Fayette), œuvre pour une meilleure compréhension entre les deux communautés. Parallèlement, elle tente de reconstituer l’histoire récente de sa famille. Sa mère est morte lorsqu’elle était enfant. Son père a été tué en combattant dans les « poches de l’Atlantique », dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.

Au fil de ses recherches, de ses entretiens avec des témoins des drames qui ont frappé la région et ses proches, l’héroïne parvient à trouver une forme de sérénité, loin des fantômes qui la hantaient. Quant à ce Berry où elle s’installe définitivement, « modernisé » par les Américains, il panse peu à peu ses plaies…

visuel provisoire

Payot Liberté

JE SUIS LA FILLE D’UNE FEMME

« Dépêche-toi de ressembler à tes parents ! » (Colette à sa fille)

LE LIVRE

« Est-ce que je l’aime ? » Cette formule terrible qui clôt un texte publié en 1914 par Colette sur les pensées d’une mère venant d’accoucher d’une fille résume assez bien la violence des interactions entre les mères et leurs filles (et réciproquement) : piques, coups bas et méchancetés laissent des traces, des blessures qui ne se referment pas. Avec Colette, on a trois générations d’un coup : Sido et Colette (entre elles ce ne fut en réalité jamais l’amour fou,

leurs lettres en témoignent, et toute l’œuvre de Colette également, qui décrit l’emprise des mères) ; et Colette et sa propre fille, à qui la romancière envoya direct sur direct au nom de l’amour. Voilà, dans ce petit recueil composé comme Moi, c’est mon corps qui pense et Pour l’amour, il sera question de l’ambivalence des sentiments, et les lectrices peuvent se rassurer sur un point : « there will be blood » !

POINTS FORTS

• Un sujet qui parle à n’importe quel âge de la vie, tant les filles et les femmes confrontées à des difficultés dans leur relation avec leur mère sont nombreuses.

• Fait écho à la libération de la parole autour des relations toxiques, notamment avec les parents, et à la volonté d’en sortir.

• Une manière originale de poursuivre la (re)découverte de l’œuvre de Colette.

• Un des trois titres à paraître dans la collection « Payot Libertés » en janvier-février.

MOTS-CLEFS

• Littérature ; relations parents-enfants ; relations mère-fille ; emprise

4 février 2026

11  ×  17 cm

128 pages 8,50 €

ISBN :

ÉGALEMENT

Littérature française

Stéphanie Arc

COMMENT

JE N’AI PAS SAUVÉ LA TERRE

Une fiction enquête captivante et inédite sur la pollution plastique.

LE LIVRE

Mais que sont ces étranges lambeaux noirs qui jonchent le sentier côtier des falaises ?

4 février 2026

14  ×  20,5 cm

192 pages 18,00 €

ISBN :

Et qui les laisse traîner ainsi, dans une zone naturelle protégée ? C’est ce que se demande la narratrice en les repérant au cours de ses balades. Entre mer et landes bretonnes, quelques parcelles cultivées sont couvertes de films plastiques qui, en se dégradant, s’éparpillent dans la nature. Sont-ils inoffensifs, comme l’affirment leurs fabricants ? Ou dangereux pour l’environnement et notre santé ? La journaliste scientifique, curieuse et (quelque peu) obsessionnelle, se lance alors dans une drôle d’enquête pour découvrir la vérité sur le paillage, utilisé massivement en agriculture, même bio. Une enquête qui la mènera des

L’AUTRICE

champs de cocos aux labos des scientifiques, d’une usine de plasturgie en Haute-Loire aux bureaux des magnats de la plasticulture. D’abord persuadée que tout est la faute des agriculteurs, elle s’infiltre dans la famille de ses voisins maraîchers, à la faveur d’un stage, et noue avec eux des relations d’amitié ambiguës. D’une rencontre à l’autre, elle finit par remonter la filière de la plasticulture et par mettre au jour les dirty secrets du système agro-industriel. Portée par une plume incisive, cette fiction documentaire interroge nos modes de production alimentaire et leurs conséquences néfastes. Mais elle questionne aussi nos moyens d’action, en tant que citoyens, face aux bouleversements écologiques.

POINTS FORTS

• Un roman lanceur d’alerte, qui attire l’attention sur la pollution des terres agricoles par les microplastiques et en révèle les dangers pour l’environnement et la santé, tout en dénonçant les dérives d’un système dominé par l’industrie du plastique et la logique productiviste.

• Une enquête factuelle combinant recherches approfondies, interviews de scientifiques et professionnels et entretiens sur le terrain avec un stage en maraîchage.

• Une narration rythmée, tendue et captivante, qui emporte le lecteur avec le suspens d’une enquête.

• La rencontre pleine d’humour, teintée d’auto-ironie, entre une citadine et la famille d’agriculteurs qui l’accueille, authentique et attachante.

• Une immersion rare dans le quotidien des agriculteurs, dont la parole est trop souvent absente du débat public. L’autrice rend compte de leur réalité sans fard, entre contraintes économiques et pressions environnementales.

Stéphanie Arc est journaliste scientifique (CNRS le journal) et chargée de cours à l’université en création littéraire (Cergy et Toulouse). Elle est l’autrice de l’essai

Identités lesbiennes, en finir avec les idées reçues (Cavalier bleu, 2024, 4e éd.), et du roman Quitter Paris (Rivages, 2020).

Littérature française

Léa Cuenin

MEMORY PALACE

Archives pour l’univers.

LE LIVRE

Tandis que l’effondrement approche, dans une base spatiale oubliée, une équipe de se réunit autour d’un projet ultime. Elles sont cinq : Claudia, astronaute déchue ; Kæ, hackeuse anarchiste ; Ruth-Lee, botaniste érudite ; Evdokia, journaliste en exil ; Nowy, fugueuse. Et toutes agissent sous l’œil glacé de Memory Palace, intelligence artificielle aux intentions insondables.

Ensemble, elles s’apprêtent à encapsuler

L’AUTRICE

4 février 2026

14  ×  20,5 cm

240 pages 19,00 €

ISBN :

la mémoire de la Terre pour propulser ces archives vers les étoiles, dans l’espoir que quelqu’un, quelque part, les reçoive. Mais le compte à rebours est lancé, la fin est imminente. Réussiront-elles à mener leur mission jusqu’au bout ? Et quand la planète deviendra inhabitable, que restera-t-il de notre humanité ?

Léa Cuenin livre un premier roman à l’écriture magnétique qui est aussi une profonde méditation sur notre avenir.

POINTS FORTS

• Dans le sillage de Céline Minard, Léa Cuenin, jeune autrice, signe un premier roman qui interroge la mémoire de l’humanité et son avenir précaire face aux défis écologiques, sociaux et politiques.

• Un roman visionnaire, porté par une écriture d’une puissance rare, où suspense, spéculation et mystère s’entrelacent pour happer le lecteur dans un univers sensoriel et intrigant.

• Les voix entremêlées de cinq héroïnes puissantes, racontant leurs combats et leurs savoirs, composent une mosaïque d’histoires sur fond de dérive planétaire et d’espoir.

• Un imaginaire foisonnant, mêlant anticipation française, cyberpunk, féminisme et pensée scientifique pour mieux interroger notre monde avec un regard neuf.

• L’intelligence artificielle, loin d’être un simple outil narratif, s’impose comme un personnage à part entière.

Léa Cuenin est née en 1990 et vit aujourd’hui dans le 19e arrondissement de Paris. Elle travaille dans la peinture, et écrit depuis 2021. Elle a publié trois nouvelles et signe avec Memory Palace son premier roman, qu’elle a écrit en master de création littéraire à Paris 8.

RUSSELL BANKS

American Spirits

Nouvelles traduites de l’anglais (États-Unis) par Pierre Furlan

Trois histoires saisissantes dans l’Amérique de Trump, entre banalité de la violence, tensions sociales et tragédies intimes.

Un père de famille vend sa propriété à un inconnu aussi mystérieux qu’irascible, et devient la cible d’attaques sur les réseaux sociaux après avoir publiquement mis en doute la moralité de ce dernier. Un couple s’inquiète lorsqu’une famille énigmatique s’installe dans la maison voisine, et que les enfants commencent à venir en cachette pour demander de l’aide. Deux dangereux criminels kidnappent un couple de retraités et font pression sur leur petit-fils, exigeant qu’il rembourse ce qu’il leur doit.

Palpitant, haletant et d’une remarquable maîtrise, American Spirits explore les tensions souterraines qui minent les communautés rurales américaines, ainsi que les dérives de la politique nationale.

Russell Banks montre comment des tragédies locales peuvent être à la fois dévastatrices et, d’une certaine manière, banales. En nous entraînant dans le bourg de Sam Dent, au nord de l’Etat de New-York, il signe une œuvre magistrale, qui s’inscrit avec éclat dans le panthéon de la grande littérature américaine.

Banks est un maître au sommet de son art… Si les habitants de Sam Dent n’étaient que des clichés d’un mouvement politique, alors American Spirits ne posséderait pas cette force impressionnante. Mais chacun d’entre eux est un personnage marquant, dont la vie fourmille de détails finement observés.

LITTÉRAIRE MAGISTRAL DE RUSSELL BANKS

POINTS FORTS

u Un sens aigu du tragique contemporain.

u Un portrait sans fard de l’Amérique rurale pro-Trump.

u Une montée en tension sur le fil du rasoir, qui rappelle les nouvelles inoubliables d’Un membre permanent de la famille (2015).

ACTUALITÉS

u Parution en septembre 2025 du Royaume enchanté en Babel.

QUELQUES CHIFFRES

u Le Royaume enchanté (2024) : 15 000 ex. en édition courante

u Oh, Canada : 34 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

11,5 × 21,7 CM

256 PAGES

22,80 € ENV. 978-2-330-21547-7

[Les nouvelles d’American Spirits] sont un immense accomplissement, grâce aux seuls ressorts bruts de l’intrigue et du suspense. Une fois lues, vous ne pourrez plus oublier leur violence troublante et leur fin empreinte d’élégie.

Casey Cep, The New Yorker

L’AUTEUR

Russell Banks (1940-2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, membre de la prestigieuse American Academy of Arts and Letters, nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture, fut assurément l’un des écrivains majeurs de sa génération, et l’un des plus engagés. Son œuvre, traduite dans une vingtaine de langues, est publiée en France par Actes Sud.

Quel magnifique cadeau d’adieu nous laisse le grand Russell Banks avec American Spirits. Meilleur que tout ce que j’ai pu lire, ce livre m’a redonné espoir quant à notre situation politique actuelle – il m’a offert une autre manière de la penser, qui ne soit pas faite uniquement de désespoir.

Ces trois récits profondément captivants sont si justes sur l’Amérique qu’ils en deviennent presque insupportables. Ils sont drôles, francs, remplis d’amour, et chacun d’eux frappe fort, à sa manière – ils ont quelque chose de shakespearien dans leur

RUSSELL BANKS American Spirits

audace, dans la façon dont ils exploitent sans peur l’espace dramatique qu’ils se sont taillé. […]

Ces nouvelles m’ont beaucoup appris sur l’art du récit et sur notre pays, et j’ai refermé ce livre plein de gratitude qu’un homme – et un écrivain – comme Russell Banks ait existé. Il va nous manquer, et je doute que nous retrouvions un jour quelqu’un de sa trempe.

George Saunders, auteur de Renard 8 et Lincoln au Bardo

OLIVER LOVRENSKI

FÉVRIER 2026

10 × 19 CM

144 PAGES

17 € ENV. 978-2-330-21587-3

l’époque

Roman traduit du norvégien par Marina Heide

Une plongée inédite au cœur d’une jeunesse sauvage et désenchantée dans le premier roman coup de poing d’un jeune auteur au talent littéraire exceptionnel.

Ils avaient quinze ans et déjà le monde leur avait retiré ses promesses. Ivor, Marco, Arjan, Jonas – une fraternité forgée dans la poussière des terrains vagues, dans la fumée des halls d’immeubles, dans l’ombre d’une ville qui ne les nommait pas. Ensemble ils défiaient les règles du jeu. La rue comme royaume, la nuit comme frontière, et le langage comme arme – mots volés aux chansons, aux mères, aux bagarres. Mais au détour d’un soir, un inconnu leur dit : “Tu peux aimer la rue, mais elle ne t’aimera jamais”.

Ce roman raconte la gloire brève et l’effondrement inévitable. Il porte la rumeur d’Oslo, le heurt des langues, la sueur et la tendresse mêlées. C’est l’histoire d’une jeunesse sans abri, et d’un écrivain qui, à dix-neuf ans, sait déjà que la beauté et la perte ont le même visage.

D’un rythme frénétique, à l’image des vies qu’il met en scène, le style de Lovrenski captive sans jamais lasser […] tah l’époque s’impose comme ce graal que l’édition poursuit inlassablement : un roman capable de donner aux jeunes hommes le goût de la lecture.

Bok 365

Parfois, un critique littéraire est tout simplement soufflé… Les premiers romans comme tah l’époque d’Oliver Lovrenski se comptent sur les doigts d’une main. Entre langue unique et univers puissant, Lovrenski signe un texte tout simplement exceptionnel […] Il décrit avec une justesse saisissante les côtés les plus sombres de l’existence, tout en laissant transparaître des éclats de lumière qui bousculent les préjugés […] Il jongle avec plusieurs langues, les faisant danser avec une virtuosité étonnante.

Dag og Tid

“TU PEUX AIMER LA RUE, MAIS ELLE NE T’AIMERA JAMAIS”

POINTS FORTS

u Un roman d’initiation sur le fil du rasoir porté par une voix hybride, inventive et ultra contemporaine.

u Des séquences qui heurtent, des moments de solidarité criants, et une écriture à fleur de peau.

u Un langage “de rue” unique : rap, slam et argot des cités.

u Une thématique forte sur l’adolescence en marge.

u Un roman social qui capture la beauté et la violence d’un monde délaissé.

u Une assurance stylistique singulière, audacieuse et remarquablement mature pour un auteur âgé de seulement 19 ans au moment de l’écriture.

ACTUALITÉS

u Sélectionné parmi les meilleurs romans étrangers par The Guardian.

u Nominé pour le Prix du meilleur premier roman Tarjei Vesaas 2023, décerné par l’Association des écrivains norvégiens.

u Finaliste du prix Brage 2023 – le Goncourt norvégien.

u Prix du meilleur premier roman 2023 de la maison d’édition Aschehoug – distinction remise à un premier roman jugé exceptionnel.

u Prix culturel de la ville d’Oslo 2024 saluant une œuvre littéraire pour son apport remarquable à la vie culturelle d’Oslo.

u Lauréat du Prix des libraires norvégiens 2023, qui récompense chaque année un ouvrage particulièrement apprécié des professionnels et du public. Lovrenski est devenu l’un des plus jeunes lauréats de l’histoire du prix.

Visuel provisoire

L’AUTEUR

Né en 2003, Oliver Lovrenski est un auteur norvégien d’origine croate, ayant grandi à Oslo. Il fait une entrée remarquée dans le monde littéraire en 2023 avec son premier roman, tah l’époque. Le livre devient immédiatement un best-seller en Norvège et reçoit un accueil critique exceptionnel. À dix-neuf ans, Lovrenski devient le plus jeune auteur à remporter plusieurs distinctions prestigieuses, dont le Prix des libraires norvégiens et le Prix culturel de la ville d’Oslo.

Ivor, un jeune adolescent qui “grandit trop vite” dans le quartier multiculturel de Grønland, à Oslo, nous raconte son histoire. Avec ses amis Marco, Arjan et Jonas, ils composent une bande soudée, une “famille” dans un monde où les repères adultes sont défaillants.

OLIVER LOVRENSKI

tah l’époque pour aller plus loin

QUELQUES CHIFFRES

u Plus de 71 000 ex. vendus en Norvège – 9 tirages (au 01/25).

Dans les rues d’Oslo, ils se battent, se droguent, s’en sortent comme ils peuvent – ensemble. Peu importe l’école, c’est la ville et la rue qu’ils veulent posséder. À travers une suite de vignettes haletantes, fragmentées, on suit l’ascension et la chute de ces jeunes marqués par l’absence, la violence familiale ou institutionnelle, la solitude, mais aussi par une fraternité intense, par des instants fugaces d’amour, d’humour et de poésie. Un récit brut sur l’amitié, la perte, l’alcool, la survie dans un monde qui ne pardonne rien. Une langue unique en rap, slam et argot des cités qui mêle le norvégien à l’anglais, au croate, au somali – comme un battement de cœur haletant jusqu’à ce constat brutal : tu peux aimer la rue, mais elle ne t’aimera jamais.

tah l’époque est une plongée inédite au cœur d’une jeunesse sauvage et désenchantée dans le premier roman coup de poing d’un jeune auteur au talent littéraire exceptionnel.

“c’est comme ça que la guerre a éclaté en plein milieu du centre commercial, on était à deux doigts de faire un nouveau printemps arabe quand d’un coup, jonas a gueulé de sa petite voix toute aiguë, et moi hein, j’veux du g-g-gigot d’agneau, et nous on était genre de quoi tu parles, du gigot d’agneau, alors il a croisé les bras et il a répondu le p-plat national norvégien, soyez pas racistes”

“y’a tellement de choses qui ont changé, genre drugs drugs drugs mais zéro hugs, on a assez de cash pour toute la came qu’on veut, mais maintenant c’est pas qu’on veut, c’est qu’on a besoin”

“on dit daronne pour pas avoir besoin de dire maman, genre ma daronne est vénère au lieu de maman a peur, maman a peur de moi”

OLIVER LOVRENSKI

“avant, je pouvais compter sur les doigts de la main ceux qui étaient placés, mais maintenant, il me faudrait un poulpe”

“un responsable de dossier était genre mais tu savais que ces substances étaient fortes quand tu as commencé, j’ai dit personne était au courant avant de plus pouvoir arrêter”

“c’est quoi le pire, que tes potes meurent lentement comme des jolies fleurs qui fanent ou d’un coup sans prévenir, comme une bombe qui explose et qui plonge le monde dans le chaos avec des tessons de verre partout et les oreilles qui bourdonnent”

“je me rappelle qu’une fois, tu as dit que tu avais hâte d’être daron, genre avec des enfants adultes parce que comme ça, tu saurais que leur enfance était derrière eux et alhamdulillah, la leur était mieux que la tienne”

l’époque extraits

“une overdose, c’est sans doute la meilleure façon de mourir, tu finis peut-être en enfer, mais au moins, tu crèves au paradis”

“des fois, je pense à des trucs marrants, je ris dans ma tête et je me dis faut que je raconte ça à jonas, et puis je me souviens que jonas est plus là”

“le soir, la nuit, quand la fête est finie et facetime en off, quand tout le monde s’est couché sauf moi parce que j’arrive pas à dormir et que je suis en train de redescendre, je me souviens que je suis vraiment tout seul”

Que Lovrenski réussisse à condenser toute une existence marquée par la violence en un chapitre de huit lignes à peine relève de la prouesse […] Avec une économie de moyens saisissante, il bâtit un récit polyphonique peuplé de personnages d’une rare complexité. Certains passages, d’une densité presque poétique, dépassent le cadre du roman traditionnel. tah l’époque s’impose ainsi comme un récit initiatique bouleversant, et l’un des débuts littéraires les plus marquants de ces dernières années.

Un autre type de jeu oral traverse le roman : les piques du stand-up et les fanfaronnades du rap se mêlent naturellement au style direct et brut, sous forme de fragments de souvenirs presque comme dans un journal intime […] Ce sont des clichés instantanés d’un Oslo contemporain que peu d’entre nous, plus âgés, avons l’occasion de percevoir.

Klassekampen

Un élan d’énergie rare et de conscience de soi au service d’une génération entière […] Grâce à sa langue, à ses expressions argotiques empruntées à différentes cultures et à sa structure fragmentée mais finement construite, tah l’époque transforme chaque réplique percutante en un feu d’artifice nuancé, explosif et d’une justesse poignante. […] Un début exceptionnel.

Dagsavisen

Les mots éclatent comme un feu d’artifice croato-somalien-norvégien […] Il y a une aisance remarquable dans la façon dont Lovrenski fait surgir, à partir de situations très concrètes, des vérités qui parlent à tous […] Ce qui reste avant tout, c’est l’énergie incroyable qui traverse ce texte. Il a trouvé la formule. On peut affirmer sans hésiter qu’Oliver Lovrenski est la révélation littéraire de l’année.

À l’image de Beatles de Lars Saabye Christensen pour une nouvelle génération, ce roman saisit avec justesse un moment de la vie et un pan de l’histoire, laissant une empreinte profonde chez le lecteur.

Vårt Land

OLIVER LOVRENSKI tah l’époque extraits

NRK

de presse

Un premier roman fulgurant, écrit au bord de l’abîme […] Lovrenski se distingue par une acuité rare et une intensité d’écriture que l’on croise peu dans la littérature norvégienne actuelle […] Le résultat : un coup d’éclat, la naissance d’un talent déjà majeur.

Dagens Næringsliv

Véritablement inquiétant et bouleversant […] Le récit d’adolescence est à son meilleur quand la bande de garçons intrépide se révèle aussi pour ce qu’elle est : des enfants.

Morgenbladet

Le premier roman du jeune Oliver Lovrenski témoigne d’une musicalité littéraire tout à fait singulière […] d’une maîtrise stylistique impressionnante. Dagbladet

YAN GELING

Le Jour où tu m’as touchée (TP)

Roman traduit du chinois (Chine) par Mélie Chen

Une période peu connue de l’Histoire de la Chine.

Dans ce roman, écrit à la première personne, l’autrice s’inspire de sa propre vie, des années 1970 – marquées par la fin de la Révolution culturelle – jusqu’à nos jours.

Portrait à la fois tendre et lucide d’une jeunesse soumise aux conditionnements politiques de l’époque, Le Jour où tu m’as touchée dissèque avec virtuosité les rapports entre l’écriture et la mémoire.

À PROPOS DU SERPENT BLANC

Le Serpent blanc démontre la virtuosité de l’écrivaine dans sa faculté à mélanger réécriture de légendes classiques, récits amoureux et expérimentations narratives. À ce dernier propos, la multiplication des points de vue et les jeux avec la distance font de ce court roman, qui oscille entre l’intérieur et l’extérieur, l’officiel et le secret, un espace littéraire incertain et passionnant. Où le lecteur en vient, lui aussi, à douter de ce qu’il lit et de ce qu’on lui raconte.

Le Monde

ENTRE MÉMOIRE, RÉALITÉ ET FICTION

POINTS FORTS

u Le roman a été porté à l’écran en 2017 par le cinéaste Feng Xiaogang (titre anglais : Youth).

u Roman qui interroge le rapport à la mémoire, à la réalité et à la fiction.

u Une période peu connue de l’Histoire de la Chine.

2026

CONVERSATION AUTOUR DES FLEURS DE LA GUERRE

Je pense que le fait que je sois devenue écrivaine tient beaucoup à ma jeunesse difficile, y compris à mon expérience dans l’armée. Quand la Révolution culturelle a commencé, j’avais sept ans, et c’est la nature humaine tout entière qui s’est révélée à mes yeux. Malheureusement, j’étais trop jeune pour cela. Et comme mon père, écrivain et esprit libre, avait un statut politique impopulaire, j’étais ostracisée et me sentais très marginale dans la troupe de spectacle de l’armée. Cela me dérangeait à l’époque, mais j’ai découvert plus tard que j’en avais tiré un bénéfice lorsque j’ai commencé à écrire.

Je crois que tous les artistes et écrivains devraient rester indépendants du courant dominant, afin de ne pas prendre pour acquis le système de valeurs ou les normes morales de la majorité. Au contraire, ils devraient considérer comme leur devoir de remettre en question et de douter du mode de vie et de pensée dominant. Aujourd’hui, je suis heureuse de vivre à l’étranger en tant qu’écrivaine chinoise, de pouvoir rester indépendante et critique des deux côtés.

Los Angeles Review of Books

L’AUTRICE

Née en 1958 à Shanghai et vivant depuis plus de trente ans à l’étranger (d’abord aux États-Unis, et actuellement en Allemagne), Yan Geling compte parmi les auteurs les plus remarquables de la diaspora chinoise. En France, ont paru La Fille perdue du bonheur (Plon, 2002), Fleurs de guerre (Flammarion, 2013) et Le Serpent blanc (Asiathèque, 2022). Elle est aussi scénariste.

Couverture VO - visuel provisoire

Dans ce roman, écrit à la première personne, l’autrice s’inspire de sa propre vie, même si, comme elle le déclare à plusieurs reprises dans le livre, la fiction vient toujours compléter la réalité. Les événements qui constituent le cœur du récit se déroulent dans les années 1970, à la fin de la Révolution culturelle chinoise, dans une formation artistique de l’Armée populaire de libération.

Un des garçons de la troupe, Liu Feng, a conquis le respect de tous.

Jusqu’au jour où il s’enhardit et prit dans ses bras Lin Dingding, dont il était secrètement amoureux depuis des mois. La jeune fille réagit à ce geste inattendu en criant au secours, et cet incident fera basculer la vie de Liu Feng. Chassé de la troupe, puis envoyé sur le front pendant le conflit sino-vietnamien, il y perdra une main.

Quant à la jeune danseuse He Xiaoman, elle est incomprise et méprisée par ses camarades. Victime à son tour d’une mesure disciplinaire, elle s’illustre malgré elle pendant la guerre sino-vietnamienne et, incapable d’assumer le rôle d’héroïne qu’on veut lui faire jouer, elle sombre pendant un temps dans la maladie mentale.

YAN GELING

Le Jour où tu m’as touchée (TP)

Au moment du décès de Liu Feng, quarante ans plus tard, la narratrice découvre que He Xiaoman a partagé les dernières années de la vie de ce dernier : elle seule, de par son passé, était capable de comprendre les qualités de cet homme.

La trame des souvenirs des années 70 se croise avec d’autres fils, que la narratrice tire patiemment de ses rencontres ultérieures avec les protagonistes, mais aussi de ses réflexions, voire de son imagination. Grâce à la distance temporelle, la narratrice élucide les motifs inconscients qui ont conduit à l’ostracisation de Liu Feng et de Xiaoman, et parvient à rendre justice à ces derniers, tout en traçant le portrait à la fois tendre et lucide d’une jeunesse soumise aux conditionnements politiques de l’époque.

Témoignage d’une grande finesse sur une génération invisibilisée, ce roman dissèque avec virtuosité les rapports entre l’écriture et la mémoire. On y retrouve toutes les qualités de styliste de Yan Geling : une langue riche et inventive, des métaphores originales, un registre large allant du familier au poétique.

GÜRSEL

Le Dernier Passager

Roman traduit du turc par Esther Heboyan

Lors d’un vol entre Paris et Istanbul, Deniz se retourne sur sa vie passée. Suspendu dans les airs, l’écrivain en exil et installé en France depuis des années, se remémore les voyages, les lectures et les êtres tant aimés.

Deniz Çakır vit à Paris avec sa femme Pénélope. Pour les besoins d’un documentaire qui retrace sa carrière d’écrivain, il s’envole pour Istanbul. Exilé depuis des années en France, Deniz a quitté la Turquie afin d’échapper à la censure et à une peine de vingt ans de prison. Durant le vol il convoque les fantômes de son passé : ses parents, ses amours, ses voyages, les guerres et les déracinements, les exils et les retours…

Avec Le Dernier Passager Nedim Gürsel nous transporte d’une rive à l’autre, entre mer Méditerranée et mer Égée, et signe probablement son œuvre la plus personnelle.

D’UNE RIVE L’AUTRE, UN REGARD INTIME ET POLITIQUE SUR LA FRANCE ET LA TURQUIE

POINTS FORTS

u Un roman court, comme une parenthèse, le temps d’un vol entre Paris et Istanbul.

u Un regard intime et politique sur la France et la Turquie d’hier et d’aujourd’hui.

u L’autoportrait en creux d’un écrivain reconnu.

ACTUALITÉS

u Parution simultanée de Voyage en Iran en Babel.

QUELQUES CHIFFRES

u Voyage en Iran (2022) : près de 3 000 ex. en édition courante

11,5 × 21,7 CM

192 PAGES

19 € ENV. 978-2-330-21612-2

À PROPOS DE VOYAGE EN IRAN

Voilà un livre délicieux, un livre pour le plaisir de lire. La Turquie, d’ailleurs, n’est jamais loin, chez Nedim Gürsel : les allers-retours, les réflexions très actuelles sur les similitudes dans l’évolution politique des deux pays émaillent sans l’alourdir un récit de voyage qui est aussi une plaisante leçon d’histoire de la littérature.

Françoise Germain-Robin, L’Humanité

L’AUTEUR

Nedim Gürsel est né en 1951 dans le Sud-Est de la Turquie. Il part à Paris faire ses études, qu’il achève par une thèse de doctorat en littérature comparée sous la direction de René Étiemble. Romancier et essayiste reconnu en Turquie comme en France, il est aussi directeur de recherche émérite au CNRS, chargé de cours à l’Institut national des langues et civilisations orientales. Il vit à Paris mais séjourne très régulièrement en Turquie.

NAGUIB MAHFOUZ Les Cailles en automne

Roman traduit de l’arabe (Égypte) par Martine Houssay

Sur fond d’Égypte postrévolutionnaire, un homme vaincu par le cours de l’histoire, comme par le temps qui passe, boit le calice amer de la désillusion.

La Caire, 1952. Issa est un haut fonctionnaire à qui la vie sourit – sa promotion est imminente et il est fiancé à une fille de pacha – quand le coup d’état militaire des “officiers libres” vient rebattre les cartes. Accusé de corruption, il est écarté du pouvoir et perd subitement tout ce qui le définissait : amour, prestige, influence. C’est en homme défait et déchu qu’il gagne Alexandrie, espérant y retrouver le goût de vivre. Las, ici aussi le désenchantement est à l’œuvre et rien ni personne ne parvient à briser sa solitude. Impossible de revenir en arrière, comme de trouver sa place dans le nouvel ordre établi. Les cailles se sont envolées, seul reste le présage d’un bien triste hiver.

LE DERNIER CHEF-D’ŒUVRE INÉDIT DE NAGUIB MAHFOUZ

POINTS FORTS

u Portrait saisissant de l’Égypte postrévolution de 1952 (chute de la monarchie, montée du régime de Nasser).

u Thèmes universels dans ce contexte historique précis : perte de statut social, impuissance face au temps qui passe, méditation sur l’échec, la mémoire et la possibilité (ou non) d’une renaissance.

ACTUALITÉS

u On évoquera en août 2026 les vingt ans de la mort de Naguib Mahfouz.

QUELQUES CHIFFRES

u Les Fils de la Médina : 34 500 ex. (AS, 1995 + Babel, 2003)

Un auteur qui, à travers des œuvres riches en nuances — tantôt réalistes avec clairvoyance, tantôt ambiguës avec évocation - a formé un art narratif arabe qui s’applique à toute l’humanité.

Académie suédoise

Naguib Mahfouz est un incomparable raconteur d’histoires.

Egal Errera, Le Monde

Chez Naguib Mahfouz, il y a quelque chose d’Albert Camus dans sa liberté, sa liberté de penser au-delà des religions, des communautés, des hiérarchies sociales…

Reda Kateb (acteur)

u Matin de roses : 23 000 ex. (AS, 1998 + Babel, 2001)

u Récits de notre quartier : 18 000 ex. (AS, 1995 + Babel, 1999)

L’AUTEUR

Né au Caire en 1911, Naguib Mahfouz est l’auteur de plus de cinquante romans et recueils de nouvelles qui lui ont valu le prix Nobel de littérature en 1988. Il est décédé dans sa ville natale le 30 août 2006. Une grande partie de son œuvre est disponible en français chez Sindbad/ Actes Sud et dans la collection Babel.

Visuel provisoire

Sindbad

Le roman s’ouvre sur l’incendie du Caire en 1952, historiquement connu sous le nom de “samedi noir”, et se termine au lendemain de la crise de Suez. Le personnage principal, Issa, est un haut fonctionnaire et un membre du puissant parti Wafd. Alors qu’il est, au dernier temps de la monarchie, sur le point d’être promu à un poste plus élevé et d’épouser Salwa, la fille d’un pacha, le coup d’Etat militaire des “Officiers libres” bouleverse sa vie : il est mis à la retraite, accusé d’avoir reçu des pots-de-vin, et ses fiançailles sont rompues. Issa est d’autant plus amer et déprimé qu’il voit son cousin mener une brillante carrière en acceptant de se compromettre avec le nouveau régime. Solitaire, sans emploi, il se rend à Alexandrie où il fait la connaissance d’une prostituée,

NAGUIB MAHFOUZ

Les Cailles en automne Pour aller plus loin

Riri, et vit avec elle avant de la répudier lorsqu’il apprend qu’elle est enceinte. Il finit par épouser une riche divorcée stérile et trouve un peu de réconfort dans le jeu. Mais il rencontre un jour Riri et, avec elle, une toute petite fille, sa fille…La dernière scène est saisissante : un jeune homme vient le consoler alors qu’il est assis, à moitié saoul, ruminant son désespoir, sous la statue de Saad Zaghloul, le fondateur du Wafd.

Publié en arabe en 1962, juste après Le Voleur et les Chiens, ce roman, inédit en français, a été traduit dans une vingtaine de langues.

Litteratur / 4 février 2026

Victoria Benedictsson DISPUTE ET AUTRES NOUVELLES

En six nouvelles, Victoria Benedictsson nous entraîne à sa suite dans la Suède de la fin du xix e siècle, une Suède rurale et pauvre, mais aussi profondément misogyne. Avec une grande finesse psychologique, Benedictsson parvient à rendre compte de la polyphonie des rapports entre des personnes radicalement différentes : un homme et sa femme, des voisins, ou encore un campagnard et un citadin fraîchement arrivé de Stockholm.

Et si elle fait preuve d’empathie pour ses personnages, elle ne s’en départ pas moins d’une ironie aussi drôle que cruelle. Car dans les petites villes, les rumeurs vont bon train et sont bien souvent le révélateur de petites inimitiés et autres jalousies.

L’AUTRICE

Victoria Benedictsson (1850-1888)

était une romancière et autrice de nouvelles, considérée, à l’image d’August

Strindberg, comme l’une des figures majeures du réalisme suédois. Mariée à un veuf de presque trente ans son aîné pour des raisons économiques, elle n’aura de cesse, dans son œuvre, de dénoncer la misogynie de la société et la violence patriarcale. Elle se suicide dans une chambre d’hôtel, à Copenhague.

• La première parution en français de quelques textes phares d’une des premières voix féministes des lettres suédoises.

Couverture provisoire

Traduit du suédois sous la direction d’Elena Balzamo

144 pages / 140 x 205 mm 18 euros TTC

ISBN 978-2-38669-104-1

Mais si Benedictsson est aujourd’hui redécouverte en Suède et à l’étranger, c’est surtout pour sa perception aiguë des inégalités sociales entre les hommes et les femmes. Elle est considérée comme l’une des premières autrices à s’intéresser à la condition des femmes et à leurs frustrations, notamment. Une œuvre qui a désormais trouvé toute sa place parmi les grands classiques du matrimoine littéraire européen.

• Une œuvre qui se distingue par la finesse de son analyse psychologique.

• Après la publication de Sara ou l’Émancipation (2020), Cambourakis poursuit sa collaboration avec l’Institut suédois pour faire découvrir les classiques de la littérature suédoise.

Victoria Benedictsson
DISPUTE ET AUTRES NOUVELLES

Littérature étrangère

Traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau

Joseph O’Connor

LES FANTÔMES DE ROME

Après le succès de Dans la maison de mon père, le maître du roman historique revient avec une héroïne inoubliable : l’audacieuse Contessa Landini.

LE LIVRE

Février 1944. Les forces allemandes occupent Rome depuis six mois. Les combattants alliés ont débarqué à Anzio mais peinent à progresser. La Résistance s’organise autour de la filière d’évasion mise en place en plein cœur du Vatican par Hugh O’Flaherty et ses comparses. En première ligne : la Contessa Giovanna Landini, libre et intrépide. Une nuit, elle recueille un mystérieux blessé : est-il un partisan, un prisonnier de guerre évadé, un

L’AUTEUR

agent double, un déserteur… ? Chaque geste la met davantage sous la surveillance de Paul Hauptmann, chef de la Gestapo, qui a pris ses quartiers dans son palais et développe une obsession trouble et dangereuse à son égard. Entre suspense, passion et héroïsme, Les Fantômes de Rome fait revivre les inoubliables personnages de Dans la maison de mon père. Un aventure haletante, où chaque ruelle cache un piège… et chaque choix peut coûter la vie.

POINTS FORTS

• Excellente suite de Dans la maison de mon père nommé au Walter Scott Prize et au prix Historia.

• Un casting irrésistible : on retrouve les figures aimées du premier tome et l’intrépide Contessa Giovanna Landini passe au premier plan, offrant un souffle féminin, flamboyant et plein d’humour.

• Une intrigue renouvelée : le débarquement allié d’Anzio permet d’introduire de nouveaux personnages et de relancer le suspense.

• Le style O’Connor : un mélange électrisant de faits réels et de fiction, un rythme haletant, des dilemmes moraux et des conflits intimes toujours plus intenses.

• Critiques et ventes anglophones aussi enthousiastes que pour le premier volume.

• Un roman rassurant et prometteur pour les librairies… Une perle pour démarrer l’année 2026.

ACTUALITÉ

• Reprise en poche chez Rivages de deux titres phares : Inishowen et L’ Étoile des mers, dans la série « focus irlandais » (octobre 2025).

QUELQUES CHIFFRES

4 février 2026

14  ×  20,5 cm

348 pages 23,00 €

ISBN :

Joseph O’Connor est né en 1963 à Dublin. Découvert en France avec le recueil de nouvelles Les Bons Chrétiens (Libretto, 2010), il est l’auteur d’une œuvre traduite dans le monde entier qui compte plusieurs romans dont Redemption Falls (2007), Maintenant ou jamais (2016), Le Bal des ombres (2020). Avec Roddy Doyle et Colm Tóibín, il est considéré comme l’un des écrivains irlandais les plus importants de sa génération.

• Dans la maison de mon père : ventes Mistral cumulées GF + poche : 16 882 ex.

PRESSE

• « Prosateur au souffle romanesque, Joseph O’Connor réinvente la veine historique en y mêlant suspense et réflexions contemporaines », Sean James Rose, Livres Hebdo

• « Ardent et palpitant », VSD

• « II plane sur ce roman choral inspiré de faits réels un sentiment d’urgence, conférant un grand réalisme à l’action de ces héros de l’ombre », Historia

Couverture VO - visuel provisoire

YRSA SIGURÐARDÓTTIR

La Proie

Roman traduit de l’islandais par Catherine Mercy et Véronique Mercy

Un cri se perd dans le vent, un corps disparaît dans la glace : en Islande, même la terre réclame des victimes.

Après une soirée arrosée à Reykjavik, un groupe d’amis part sur un coup de tête en randonnée, dans la réserve naturelle de Lónsöræfi. Une semaine plus tard, une équipe de sauvetage est envoyée à leur recherche. Qu’est-ce qui les a poussés à partir en excursion dans la région en plein hiver, dans l’obscurité et les tempêtes de neige ? Pourquoi ont-ils quitté leur tente, dévêtus et manifestement dans la panique ?

Au même moment, la station radar isolée de Stokksnes devient le théâtre d’événements troublants.

Thriller glaçant, La Proie mélange habilement secrets de famille, fantômes et randonnée mortelle, tout cela dans les somptueux paysages désertiques des hautes terres islandaises.

LA REINE DU POLAR HORRIFIQUE EST DE RETOUR

POINTS FORTS

u Un thriller au suspense implacable, au cœur de l’hiver islandais.

u Un récit choral mettant en scène des personnages tourmentés mais profondément humains.

u Une intrigue glaçante jouant avec nos peurs profondes : la solitude, la folie, la nuit éternelle…

ACTUALITÉS

u Prix The Blood Drop (Meilleure fiction policière) 2021 en Islande.

u Shortlist pour le Petrona Award (Meilleur roman policier scandinave de l’année) 2024 au Royaume-Uni.

u Parution simultanée de La Poupée en Babel.

QUELQUES CHIFFRES

D’une main habile, Sigurðardóttir tisse soigneusement tous ses fils pour les tordre ensuite, mais c’est son récit passionnant d’une lutte pour survivre à des températures glaciales, sous un ciel qui ne semble jamais s’éclaircir, qui provoque de véritables frissons.

The Guardian

Les romans de Sigurðardóttir sont toujours imprégnés d’un sentiment de malaise, où ses personnages luttent contre des tourments intérieurs ainsi que des conditions hostiles. Les descriptions lyriques de paysages se combinent aux allusions à des événements terribles du passé dans cette histoire obsédante.

The Sunday Times

u ADN : 61 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2019)

u Succion : 33 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)

u Le Silence (2024) : 10 000 ex. en édition courante

L’AUTRICE

Née en 1963, Yrsa Sigurðardóttir est l’un des auteurs de polars majeurs de la scène littéraire islandaise et lauréate de l’Icelandic Crime Fiction Award en 2011 et 2014. Chez Actes Sud ont paru Indésirable (2016), ADN (2018), Succion (2019), Absolution (2020), Le Trou (2022), La Poupée (2023) et Le Silence (2024).

© Lilja Birgisdótti

SIGURÐARDÓTTIR

ADN (NE)

Roman traduit de l’islandais par Catherine Mercy et Véronique Mercy

Qui pouvait bien vouloir tuer Elísa Bjarnadóttir, cette jeune mère de famille islandaise sans histoires ? Et pourquoi tant de sauvagerie ? Avec pour seul témoin une fillette de sept ans muréedans le silence et comme seul indice d'étranges suites de nombres écrites par l'assassin, la tâche de la police s'avère délicate. Mais les enquêteurs n'ont pas de temps à perdre : un monstre se promène dans les rues de Reykjavik, et il n'a pas fini de faire parler de lui. Thriller machiavélique et glaçant, ADN secoue le polar islandais. Élu, lors de sa sortie, meilleur roman policier de l'année au Danemark et en Islande.

Nouvelle édition brochée avec vernis sélectifs et rabats.

Dans la même fabrication :

Février 2026

14,5 ×24 CM

416 PAGES

24 € ENV.

9782330217426

20 ans Actes Noirs

Programme des nouvelles éditions Actes Noirs 2026

- Greg ILES, Brasier Noir

- Victor DEL ARBOL, La Tristesse du Samouraï

- Lars KEPLER, L'Hypnotiseur

- Louise PENNY, Nature morte

- Aro SÁINZ DE LA MAZA, Le Bourreau de Gaudí

- Camilla LÄCKBERG, La princesse des glaces

- Stieg LARSSON, Millénium 1

- HJORTH&ROSENFELDT, Justice Divine

- Keigo HIGASHINO, La Maison où je suis mort autrefois

L’AUTEURE

Née en 1963, Yrsa Sigurðardóttir est l’un des auteurs de polars majeurs de la scène littéraire islandaise et lauréate de l’IcelandicCrime

Fiction Award en 2011 et 2014.

ADN : 61 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2019)

Visuel provisoire

MABROUCK RACHEDI

La Chouette a sept jours pour sauver le monde

Une légende de la police du xixe siècle catapultée à notre époque pour sauver le monde !

Un terroriste français a pris le contrôle de l’arsenal nucléaire mondial et menace de faire exploser la planète. À court de solutions et grâce à une invention scientifique, le gouvernement donne son feu vert pour faire revenir à notre époque le plus grand enquêteur de l’Histoire, Maxence Desjardin, surnommé “la chouette” au xixe siècle. L’extraction fonctionne, mais les “intuitions” de Desjardin tombent à plat. Pétri des préjugés de son temps, le superflic doit pourtant faire équipe avec deux femmes : Jennifer Martinelli, génie scientifique asociale, et Yasmine Rajabali, brillante policière mise sur la touche. Parviendront-ils à sauver le monde malgré leurs différences ?

Un polar à l’humour désopilant qui renouvelle le genre !

À PROPOS DE BANALE FLAMBÉE DANS MA CITÉ

Mabrouck Rachedi signe un récit haletant et sans manichéisme.

Raphaële Botte, Télérama.fr

Mabrouck Rachedi tisse une enquête habile et actuelle autour d’une bavure policière.

Fabienne Jacob, Livres Hebdo

QUAND RETOUR VERS LE FUTUR RENCONTRE LES VISITEURS DANS UN POLAR HILARANT ET HALETANT

POINTS FORTS

u Première incursion de l’auteur dans le genre policier.

u Arrivée au catalogue d’un auteur notamment connu pour son œuvre jeunesse.

u Un des rares polars où l’humour a le premier rôle.

u Une lecture très ludique pour les lecteurs-ices de 7 à 177 ans.

L’AUTEUR

Mabrouck Rachedi est auteur et journaliste. Il écrit aussi bien pour les adultes – Tous les mots qu’on ne s’est pas dits (Grasset, 2022), Le Petit Malik (J. C. Lattès, 2008), Éloge du miséreux (Michalon, 2007), Le Poids d’une âme (J. C. Lattès, 2006) – que pour la jeunesse : Banale flambée dans ma cité (Actes Sud Jeunesse, 2024), Classe à part (2021), Krimo, mon frère (2019) et Toutes les couleurs de mon drapeau (2018) à l’École des Loisirs (collection Médium).

Visuel provisoire

ACTES SUD

La

Chouette

Un mystérieux terroriste français a pris le contrôle de l’arsenal nucléaire mondial et menace de faire exploser la planète. À court de solutions et grâce à une invention scientifique, le gouvernement donne son feu vert pour faire revenir à notre époque le plus grand enquêteur de l’histoire de la Police nationale française, Maxence Desjardin, surnommé “la chouette”, dont toute trace de l’existence à la fin du xixe siècle a été effacée des archives et de la mémoire collective. Le héros au costume trois-pièces et à la moustache impeccablement lissée est surnommé la chouette “parce qu’il a la faculté d’éclairer les affaires les plus ténébreuses”. Son incroyable palmarès tient dans sa fameuse intuition dont personne n’a jamais réussi à percer le secret. En 1905, après avoir sauvé d’un attentat le roi d’Espagne, Alphonse XIII, et le président de la République, Émile Loubet, il avait mystérieusement disparu, ne laissant aucune trace dans les archives et la mémoire collective.

MABROUCK RACHEDI

a sept jours pour sauver le monde

L’extraction fonctionne comme prévu, mais les “intuitions” de Desjardin, perdu dans notre siècle, tombent à plat. Pour ne rien arranger, le superflic est pétri des préjugés de son temps et il doit faire équipe avec deux femmes : Jennifer Martinelli, génie scientifique asociale à l’origine de l’invention dont les autorités se sont servies pour ramener la chouette à notre époque, et Yasmine Rajabali, brillante policière mise sur la touche il y a deux ans pour avoir cité la chouette dans une affaire. Giacomo Cardone, un simple flic helvète qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, se propose de les aider dans leur mission. Ces quatre personnalités aux mœurs et aux cerveaux si différents parviendront-elles à collaborer et à sauver le monde en sept jours ?

La Chouette a sept jours pour sauver le monde est un polar à l’humour désopilant qui ne vient pas seulement renouveler le genre, mais l’ébouriffe totalement !

ACTES SUD

La Chouette a sept

Je revoyais le film Sherlock Holmes de Guy Ritchie lorsque m’est venue l’idée de La Chouette a sept jours pour sauver le monde. Dans le film, le détective suit des intuitions fulgurantes qui le mènent immanquablement à la vérité. Je me suis demandé : et si Sherlock Holmes revenait parmi nous aujourd’hui ?

Fasciné depuis l’adolescence par les figures de détectives géniaux (Miss Marple, Hercule Poirot, Philo Vance, Rouletabille…) et par les titres mystérieux (Un linceul n’a pas de poches d’Horace McCoy), j’ai voulu inventer mon propre héros et bâtir son mythe. Ainsi est né Maxence Desjardin. Mais j’ai pris le contre-pied des codes du genre : cet inspecteur, arraché au xixe siècle, se trompe sans cesse. Ses raisonnements, conditionnés par son époque, produisent des déductions invariablement fausses.

Je l’ai confronté à un défi immense : sauver la planète en une semaine. Le décalage entre son incompétence et l’ampleur de sa mission nourrit les situations absurdes qui constituent le ressort

MABROUCK RACHEDI

jours pour sauver

le monde Mot

de l'auteur

comique du roman. Deux femmes au caractère bien trempé l’accompagnent et accentuent ce “déphasage” : Yasmine Rajabali, policière, et Jennifer Martinelli, scientifique, incarnent des rôles impensables pour son temps.

Si l’humour traverse le récit, il ne s’agit pas pour autant d’une farce. La Chouette reste avant tout un hommage au roman policier : suspense, rebondissements, rythme haletant. Qui est le terroriste ?

Quel est le secret de l’intuition de Desjardin ? Ces questions forment le fil rouge d’une intrigue qui va crescendo.

À travers une lecture divertissante, ce roman interroge aussi notre présent : l’incapacité persistante de la communauté internationale à s’accorder face aux menaces qui pèsent sur l’humanité.

Car l’absurdité d’un détective en décalage en dit beaucoup sur une époque dépassée par les démons qu’elle a elle-même créés.

ARTHUR FRAYER-LALEIX

LA CELLULE

Max, un surveillant mis à pied après qu’un détenu s’est évadé durant son tour de garde, mène l’enquête dans les marais qui entourent la prison pour retrouver le fugitif, laver son nom et assouvir une vengeance personnelle.

LE LIVRE

Max est un jeune maton fraîchement muté dans un centre pénitencier, un ancien monastère transformé en prison, sis au milieu d'un vaste marrais. A la mort de son petit frère, il a décidé de quitter Paris et de s'installer dans le bourg voisin de l'institution, où vit la majorité du personnel. Quand débute le roman, il est interrogé par sa direction suite à l'évasion

L’AUTEUR

d'un détenu. Rien ne permet de déterminer les circonstances de cette évasion. Comme Max était de garde cette nuit-là, il est aussitôt mis à pied. Ses collègues s'organisent pour l'aider et son chef de groupe, Horatio, lui propose d'arpenter avec lui le marais à la recherche du fugitif.

POINTS FORTS

• Nouvel auteur français entrant au catalogue Rivages/noir !

• Le primo-romancier Arthur Frayer-Laleix est un journaliste d’investigation connu pour ses enquêtes en immersion, et auteur de quatre documents parus chez Fayard et Don Quichotte.

• Un réalisme soigné qui dépeint avec justesse la réalité des maisons d’arrêt surpeuplées et le quotidien des matons, dans la veine d’Aucune bête aussi féroce d’Edward Bunker, Un Prophète de Jacques Audiard ou Borgo de Stéphane Demoustier.

• Une écriture sobre et sensible qui évoque la tradition behavioriste du roman noir américain, fortement influencée par Chris Offutt.

4 février 2026

15,5  ×  22,5 cm

304 pages 21,00 €

ISBN :

Reporter indépendant, Arthur Frayer a collaboré avec Le Monde, Télérama, Jeune

Afrique, Snatch, Slate. Il a passé le concours de gardien de prison et est devenu un « infiltré », expérience qu’il raconte dans son premier livre, Dans la peau d’un maton (Fayard, 2011). Il est également auteur de J’ai vu des hommes tomber (Don Quichotte, 2012), qui dresse un tableau des précaires et des oubliés ; Dans la peau d’un migrant (Fayard, 2015), fruit de deux ans d’enquête en immersion ; ainsi que Et les Blancs sont partis (Fayard, 2021), une enquête sur la ghettoïsation ethnique des banlieues. Il vit et travaille aujourd’hui au Kenya et couvre l’actualité africaine pour Le Monde.

SHIRLEY JACKSON

LE NID

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Clément Martin

11 février 2026

15,5  ×  22,5 cm

300 pages 21,00 €

ISBN :

Une jeune femme timide et effacée commence à s’apercevoir qu’elle a des vies et des personnalités multiples. Parviendra-t-elle à restaurer son identité ?

LE LIVRE

Elizabeth Richmond, 23 ans, vit avec sa tante

Morgen et travaille comme secrétaire dans un musée où elle s’ennuie ferme. Cette vie morne pourrait continuer ainsi mais la jeune fille commence à souffrir d’intenses migraines et sa tante l’envoie consulter un médecin

L’AUTRICE

puis un psychiatre, le Dr Wright. Peu à peu, Elizabeth sent surgir en elle des personnalités « vampires » qui entrent en conflit les unes avec les autres : elle devient tour à tour Betsy, Beth, Lizzie, et la réalité se fait de plus en plus fluctuante au gré des circonstances.

POINTS FORTS

• Nouvelle traduction.

• Annonce les thèmes que Jackson développera dans ses futurs livres (Hangsaman, La Maison hantée).

• Un roman fondamentalement féministe qui pose la question des rôles sociaux attribués aux femmes.

• Une autofiction déguisée car Jackson elle-même a dû lutter contre l’impérialisme des rôles multiples et contradictoires dévolus aux femmes.

• Un roman très « jacksonien » sur la solitude des êtres qui n’obéissent pas aux conventions (très prégnantes aux USA dans les années 1950).

• Une construction habile qui associe chaque chapitre à un point de vue.

• Une passionnante réflexion sur la littérature et la fiabilité de la narration.

Shirley Jackson est née en 1916 à San Francisco d’un père architecte et d’une mère appartenant à la grande bourgeoisie. C’est au cours de ses études universitaires à New York qu’elle rencontre son futur mari, le critique Stanley Hyman, puis commence très vite à publier dans le New Yorker. C’est la parution de sa nouvelle La Loterie qui la fait connaître, en partie à cause du scandale qu’elle suscite. En dépit d’une trop courte carrière (elle meurt en 1965), elle publiera des romans marquants : Hangsaman, Nous avons toujours vécu au château, La Maison hantée ainsi que de nombreuses nouvelles, genre où elle excelle. Elle est considérée comme la reine du gothique noir et de l’horreur psychologique. Elle a donné son nom à un prix prestigieux aux USA : le Shirley Jackson Award. L’essentiel de son œuvre est publié chez Rivages.

• Un roman existentiel qui pose la question : Qui sommes-nous vraiment ?

• Une auteure en pleine renaissance qui a gagné́ un nouveau public plus jeune, en partie grâce à la série Netflix The Haunting of Hill House.

• Des ventes régulières de ses précédents titres, y compris le succès du recueil de nouvelles La Loterie et autres contes noirs vendu à plus de 4000 exemplaires.

• La fondatrice du« gothique moderne » a inspiré ́de nombreux auteurs, de Stephen King (qui a consacré une étude à La Maison hantée) à Stephenie Meyer et même J.K. Rowling.

• Presse attendue.

ACTUALITÉ

• 2026 année anniversaire : Quarante ans de Rivages/noir

ED PARK 2333 (TP)

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Stéphane Vanderhaeghe

Ed Park tisse une fresque vertigineuse où l’histoire secrète de la Corée rencontre les fantômes du xxe siècle américain, entre satire, mémoire et souffle romanesque.

Soon Sheen, écrivain raté employé dans une multinationale technologique, découvre un étrange manuscrit attribué au KPG – le gouvernement provisoire coréen fondé par des patriotes en exil en 1919 pour lutter contre l’occupation japonaise : un récit révisionniste qui semble tout relier, de la guerre de Corée aux attentats du xxe siècle.

Vaste réflexion sur la mémoire et la fabrique des récits officiels, 2333 est une fresque paranoïaque, ludique et profondément littéraire à la croisée du roman d’espionnage, de la satire et d’une histoire fragmentée de la diaspora coréenne. Mêlant politique, pop culture et fiction spéculative, c’est un livre-monde drôle et érudit qui explore l’histoire de la Corée et ses fractures à partir d’un point de départ uchronique : et si le KPG n’avait jamais disparu ?

ET SI L’HISTOIRE QU’ON VOUS A RACONTÉE N’ÉTAIT QU’UN MENSONGE ?

POINTS FORTS

u Un roman inclassable, foisonnant, radicalement singulier.

u Des personnages fascinants, une langue riche, évocatrice et profondément littéraire.

u Drôle, captivant, d’une intelligence stupéfiante, d’une portée et d’une érudition impressionnantes.

u Salué par la presse comme une œuvre vertigineuse, drôle, politique, poignante : un véritable livre total.

ACTUALITÉS

u Lauréat du Los Angeles Times Book Prize.

u Finaliste du prix Pulitzer 2024.

C’est une lecture exigeante, mais d’un suspense merveilleux, comme regarder un artiste de cirque jongler avec une douzaine de torches : en lâchera-t-il une malgré ses mains agiles ?

The New York Times Book Review

Hallucinant… Le récit entremêle des fils narratifs mêlant les géants de la tech et la science-fiction, et, à l’instar d’un texte particulièrement fiévreux de Philip K. Dick ou Thomas Pynchon, 2333 interroge sans cesse la nature de la réalité que nous pensons connaître…

Los Angeles Times

Une prouesse de fiction spéculative audacieuse, ample et véritablement unique. Kirkus Reviews

L’AUTEUR

Né à Buffalo en 1970, Ed Park est une figure influente du paysage littéraire américain. Co-fondateur de la revue The Believer, il est l’auteur de Personal Days (2008 – inédit en français), finaliste du PEN/Hemingway Award et salué par Time comme l’un des dix meilleurs livres de fiction de l’année, et 2333 (2023), couronné par le Los Angeles Times Book Prize, finaliste du prix Pulitzer 2024, et classé parmi les dix meilleurs livres de l’année par Publishers Weekly.

Visuel provisoire
© Larry D. Moore

MAHMOUD DARWICH Une mémoire pour l’oubli

Le temps : Beyrouth,

le lieu : un jour d’août 1982

Récit raduit de l’arabe (Palestine) par Yves Gonzales-Quijano et Farouk Mardam-Bey

En ce jour d’août 1982, les troupes israéliennes assiè-gent Beyrouth et la résistance palestinienne se résout à un nouvel exil. Prisonnier entre les murs de son apparte-ment, dans la ville bombardée, Mahmoud Darwich tente douloureusement de rallier le territoire impos-sible de la mémoire. Pour dire la complexité du réel, les angoisses de l’enfermement, la folie de la guerre et l’au-delà des souvenirs et des espoirs, l’écrivain compose un récit mêlant dialo gues imaginaires, textes du patrimoine arabe classique et poèmes en prose.

Chronique amoureuse d’une ville où la violence mortelle a effacé les frontières supposées du corps et de l’esprit, de l’amour et du politique, Une mé-moire pour l’oubli recueille les fragments d’un passé éclaté et témoigne de l’inévitable travail du deuil et de l’oubli.

11,5 × 21,7 CM

160 PAGES

18 € ENV.

NOUVELLE ÉDITION

AVEC NOUVELLE COUVERTURE

L’AUTEUR

Mahmoud Darwich, né en 1941 à Birwa, près de Saint-Jean-d'Acre, est décédé en 2008. Habité par la voix de la Palestine, il est unanimement considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains. Son œuvre lumineuse, maintes fois rééditée et traduite à travers le monde, lui a valu plusieurs prix prestigieux. Actes Sud a publié une quinzaine de ses ouvrages : recueils de poèmes, récit, recueil d'articles, livres d'entretiens.

Visuel provisoire
D.

CYNTHIA, ROMAINE LIBRE

Élégies amoureuses de Properce

L’histoire étincelante de Properce et de son amante Cynthia, même imaginée, demeure une histoire vraie. La parole du poète se joue merveilleusement des rapports ambigus entre poésie et réalité, comme le feront au xxe siècle Apollinaire pour Lou, Éluard pour Gala ou Aragon pour Elsa.

De même que nombre de Romaines de famille aisée, à la fin du ier siècle av. J.-C., Cynthia est libre par sa condition et libre de ses choix amoureux. C’est aussi une jeune femme savante et une poétesse de talent, comme Sulpicia, la contemporaine de Properce. Sensuelle et séduisante, volontiers libertine, Cynthia nous emmène avec elle dans les banquets et les rues de Rome : nous l’entendons réciter les vers de Properce et les siens, et ne pas hésiter à faire l’amour avec son amant, “en réchauffant, la nuit, les pavés des carrefours”.

Repères

Points forts

• Élégies amoureuses de Properce est l’œuvre la plus célèbre de ce grand poète élégiaque du ier siècle av. J.-C.

Mais elle n’est jamais l’esclave docile de l’image que Properce voudrait lui imposer : en manifestant vis-à-vis du poète cette liberté que l’amant lui recommande par idéal et lui reproche par amour, Cynthia conquiert son identité autonome. Fille de son temps, elle porte en elle une constante exigence d’égalité et de réciprocité dans la jouissance amoureuse, au cœur d’un monde dominé par les hommes. C’est cette Cynthia libre et insaisissable que Pascal Charvet a choisie de restituer.

• Une œuvre d’une modernité étonnante, qui mérite d’être (re)découverte.

• Cette nouvelle édition est dotée d’un prologue, d’une postface et d’un lexique conséquent (64 pages), indispensables pour appréhender Properce et son œuvre.

Pascal Charvet, agrégé de lettres classiques et professeur de chaire supérieure de langues anciennes, est le traducteur et l’auteur de nombreux ouvrages sur l’Antiquité, en particulier d’une édition, traduction et présentation de Cynthia. Élégies amoureuses de Properce (Imprimerie nationale, 2003), profondément revues et augmentées aujourd’hui pour Actes Sud dans Cynthia, Romaine libre.

Mots clés

• Antiquité romaine / amour

CYNTHIA, UNE FEMME MODERNE

Radeau / 4 février 2026

Céline Dauvergne À BAS BRUIT

À BAS BRUIT

Céline Dauvergne

« Ce que ça fait de descendre le pierrier de ressentir l’humidité d’entrer dans la yourte en laissant entrer le chat de sentir que quelqu’un·e a allumé le poêle il n’y a pas si longtemps de parler au chat de tenter d’allumer la lumière qui ne s’allume pas d’allumer son ordinateur qui s’allume bien et de le refermer avant même qu’il ne se soit complètement mis en route pour aller dehors s’assoir sur la palette en bois face aux champs non exploités dos à la forêt et dos à la yourte cachée – »

À bas bruit est un récit poétique qui tient ensemble un travail sur la langue et une tension narrative. Dans ce texte les personnages nommés un, deux, trois, je et d’autres forment une communauté impalpable, un groupe qui trouve un lieu au milieu d’une forêt et décide de

listes, extraits de livres, tests) crée du frottement entre différents registres. Les lecteurices font l’expérience de ce qu’il faut parfois assembler pour inventer d’autres modes de vie alors même que cela n’a pas été conçu pour aller ensemble : bidouiller dans les interstices laissés par le capitalisme.

L’AUTRICE

Récemment diplômée du master de création littéraire de Paris 8, Céline

Dauvergne est aussi performeuse et chorégraphe, et navigue avec le langage depuis de nombreuses années en lien avec la danse, le théâtre, les arts plastiques, seule ou en collectif. Elle s’intéresse à la relation entre langage et perception.

• Un texte au plus proche des expériences collectives contemporaines, qui se fait l’écho des questions autour de l’habiter, des installations en ruralité.

Couverture provisoire

Couverture provisoire

136 pages / 130 x 210 mm 16 euros TTC

ISBN 978-2-38669-107-2

s’y installer en plongeant les mains dans la matérialité du quotidien pour inventer d’autres formes de vie.

Le récit construit un « monde » dans lequel la réflexion écologique peut se déployer autour de la vie quotidienne comme terrain politique.

Céline Dauvergne démontre avec maestria comment on peut avec humour et espièglerie écrire de la poésie qui se lit comme un récit, mener une réflexion politique à travers l’expérience de la langue, faire du quotidien une aventure.

L’hétérogénéité des matières textuelles (documents administratifs,

Elle se penche sur l’écriture de la parole, avec Virginie Thomas dans Lisière – un duo de performance et poésie autour des retours à la terre – puis avec Catie de Balmann dans Paysages à portée de main – une installation-performance arts visuels, danse et poésie sonore. Elle a écrit un recueil de poèmes, J’entre aux bois, qui met en jeu une femme qui court à perdre haleine dans un bois ; il a donné lieu à plusieurs lectures performées dans des festivals et évènements littéraires. Elle a également co-conçu deux podcasts pour R22 Tout-monde.

• Une langue drôle et incisive.

• Un texte qui fera l’objet de performances et de lectures.

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