Diffusion ACTES SUD

Janvier 2026
TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement




TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
Une histoire de Billy the Kid
Récit
28 janvier 2026
• 10 × 19 cm
• 112 pages
• 13,50 € env.
Notre vie moderne est marquée par la naissance violente et vertigineuse d’une nation, les États-Unis.
Une jeunesse venue de toute l’Europe déferla en Amérique pour participer au plus grand accaparement de terres de toute l’Histoire.
Les orphelins raconte la vie de Billy the Kid, l’un des protagonistes de cette immense ruée vers la fortune ou le néant. C’était un jeune garçon de famille pauvre, il mourut à l’âge de vingt-et-un ans.
Ce livre raconte deux histoires : l’histoire intime de Billy, e acée par le temps, notre histoire à tous peut-être ; et la grande Histoire, celle qui nous emporte, l’origine du pouvoir en Amérique,
l’histoire d’une démocratie con squée.
“Le mot desperado est une dégradation du mot espagnol desesperado qui signifie désespéré.”
Tranquillement, et sans grandes opérations ni coups médiatiques… Éric Vuillard est incontestablement devenu l’un des meilleurs écrivains français actuels. Son excellent récit, L’Ordre du jour, est l’un des prix Goncourt les plus mérités de ces dernières années, et l’un de ceux qui ont connu la plus grande renommée internationale. Une œuvre en parfaite harmonie avec ses œuvres précédentes, toute aussi concise, et puissante malgré sa brièveté.”
Mercedes Monmany, e Objective, septembre 2025
● Actualité
- Remise en novembre en Allemagne du Prix Ernst Bloch 2025 pour l’ensemble de son œuvre. Laudateur : Volker Schlöndor .
- Prix international “Milovan Vidaković” reçu en 2023 pour l'ensemble de son œuvre.
● Quelques chiffres
- Une sortie honorable : + de 100 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2025)
- La guerre des pauvres (2019) : + de 58 000 ex. en édition courante
- L’ordre du jour : 430 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2021) - 39 cessions étrangères
À PROPOS D’UNE SORTIE HONORABLE
“Une suite de scènes cousues entre elles par une écriture étincelante. Sous sa plume, les personnages historiques sont des êtres de chair et de sang ; on les entend respirer, on les voit suer (…) Nul doute que, pour l’auteur, la littérature se doit de re éter les systèmes de domination, la violence sociale et la concentration du pouvoir.”
“Une ironie mordante (…) Éric Vuillard a le goût de la pointe assassine”.
Pierre Assouline, L’Histoire, 2023
L’auteur
Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).
28 JANVIER 2026
10 CM X 19 CM
80 PAGES
9,50 €
978-2-330-10366-8
1524, les pauvres se soulèvent dans le sud de l’Allemagne. L’insurrection s’étend, gagne rapidement la Suisse et l’Alsace. Une silhouette se détache du chaos, celle d’un théologien, un jeune homme, en lutte aux côtés des insurgés. Il s’appelle Thomas Müntzer. Sa vie terrible est romanesque. Cela veut dire qu’elle méritait d’être vécue ; elle mérite donc d’être racontée.
DE LA PARUTION DE LES ORPHELINS
Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La Guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’Ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).
28 JANVIER 2026
10 CM X 19 CM
176 PAGES
18 €
978-2-330-03599-0
Une histoire de Buffalo Bill Cody
Édition originale parue en 2014
Dans la collection “Un endroit où aller”
Inclut 12 illustrations qui ne sont pas dans l’édition Babel
On pense que le “reality show” est l’ultime avatar du spectacle de masse. Qu’on se détrompe. Il en est l’origine. Son créateur fut Buffalo Bill, le metteur en scène du fameux Wild West Show. “Tristesse de la terre”, d’une écriture acérée et rigoureusement inventive, raconte cette histoire.
Prix Joseph Kessel 2015
Meilleur récit de l’année magazine LIRE 2014
Prix Folies d’Encre 2014
L’AUTEUR
Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La Guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’Ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).
DE LA PARUTION DE LES ORPHELINS
ÉGALEMENT DISPONIBLE :
Édition Babel
11 CM X 17.6 CM
176 PAGES
7,30 €
978-2-330-06558-4
Roman
7 janvier 2026
• 10 × 19 cm
• 160 pages
• 17 € env. -:HSMDNA=WV[VY[:
Dans une sarabande où se mêlent les vivants et les morts, les anonymes et les héros, la “belle langue” des élites et celle de la musique des rues, Lyonel Trouillot dresse la cartographie d’un pays au bord du chaos.
Neveu d’un ministre au pouvoir, un jeune Haïtien est envoyé dans un village côtier faire l’inventaire d’une bibliothèque cédée à l’État par un “original”, un legs monumental uniquement constitué d’ouvrages des “grands hommes” ayant marqué l’histoire. Tandis qu’il écrit à son oncle pour lui faire part de ses découvertes et avancées, de multiples voix entrent par e raction dans sa tête et s’immiscent dans son récit. Venues briser l’ordre et la tranquillité, elles réclament leur dû, leur droit à la postérité. Toutes les vies – celles des humbles comme des héros – ne méritent-elles pas d’être racontées ?
Si l'Histoire ne retient que le nom et le sort des puissants, qui dira la vie des plus humbles ?
À PROPOS DE VEILLEUSE DU CALVAIRE
Lyonel Trouillot poursuit avec ce texte concis mais si riche sa cartographie imaginaire de Port-auPrince et d’Haïti, puisée au plus près de son histoire et du réel. II y a la cupidité des uns, l’abnégation des autres, l’espoir des poètes, la folie de la dictature. Mais surtout la vulnérabilité et la puissance des femmes, premières victimes des violences et du patriarcat. Elles traversent l’œuvre de Lyonel Trouillot – une quinzaine de romans – mais sont ici en première ligne de ce magistral petit roman.
Frédérique Briard, Marianne
L’auteur
Poète, romancier, nouvelliste, éditorialiste, dramaturge, scénariste, Lyonel Trouillot vit en Haïti. Il est professeur et codirecteur de la revue Cahier du vendredi, cofondateur et directeur de l’Atelier Jeudi soir. Il a publié treize romans aux éditions Actes Sud.
● Points forts
- Le retour d’une grande voix de la littérature haïtienne, traduite dans une douzaine de langues.
- Dans une langue magicienne, Lyonel Trouillot dresse la cartographie d’un pays au bord du chaos, miné par l’injustice sociale, la corruption et l’incurie des politiques, la violence des gangs, la pauvreté, l’exode, le fondamentalisme.
- Livre qui célèbre et donne voix aux humbles et aux laissés-pour-compte, ceux auprès desquels Lyonel Trouillot vit et écrit, en Haïti, depuis plusieurs décennies.
● Actualités
- Parution simultanée de Veilleuse du Calvaire en Babel.
● Quelques chiffres
- Veilleuse du calvaire (2023) : près de 5 000 ex. en édition courante
- Ne m’appelle pas Capitaine : 10 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2021)
- Yanvalou pour Charlie : 22 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2011)
- La Belle Amour humaine : 40 000 ex. (AS, 2011 + Babel, 2013)
Alors qu’un climat insurrectionnel gagne Port-au-Prince, le neveu et protégé d’un ministre au pouvoir est envoyé dans un village côtier faire l’inventaire d’une bibliothèque léguée à l’Etat – un prétexte pour l’éloigner de la violence qui couve dans la capitale et lui permettre de soigner ses maux de tête chroniques.
À son arrivée sur place, il découvre un coin de province déserté et une collection phénoménale d’ouvrages, tous rédigés par des “grands hommes” ayant marqué l’histoire. Bercé par le bruit des vagues et nageant dans l’érudition, il passe ses journées en compagnie de Xénophon, Casanova, Montesquieu, Churchill ou encore Jules César, et rend compte de ses découvertes et avancées à son oncle dans une longue missive.
Mais peu de temps après son installation, sa quiétude studieuse est troublée par de multiples voix venues marauder dans sa tête et entrées par e raction dans son récit.
Celles de Manie, la bossue de la rue des Fronts-forts, victime sacri cielle d’une secte vingt ans plus tôt, d’Ayan, rival scolaire animé d’un esprit de vengeance, ou encore d’Annoncée, jeune femme au prénom d’oracle, partie comme tant d’autres chercher une meilleure vie sous d’autres horizons.
Macho, tenancier du seul bar-restaurant du coin et pourvoyeur d’un nectar d’abricot capiteux, le met en garde contre ces ombres errantes, ces détresses orphelines en quête d’asile qui “se réfugient dans nos esprits dès
qu’on commet l’erreur de leur ouvrir la plus petite des fenêtres”. Mais
n’est-il pas en train de devenir fou ?
Venus briser l’ordre et la tranquillité, les “fantômes” réclament leur dû, leur droit à ne pas être oubliés. Toutes les vies – celles des humbles comme des héros – ne méritent-elles pas d’être racontées ?
À propos de VEILLEUSE DU CALVAIRE
Chez l’auteur haïtien, chaque vie est digne d’importance, chaque être palpite ne serait-ce qu’une seconde. Veilleuse du Calvaire célèbre la beauté d’une terre et le courage des femmes en lutte face à la folie des mâles.
Dans ce livre-chant, Lyonel Trouillot polit le sillon qu’il explore depuis vingt ans, celui d’une littérature puisée dans le réel, un réel infernal qu’il faut enchanter par la poésie.
Sarah Gastel,
Librairie Terre des livres (Lyon), Page
La mort du TU est la pire, la plus cruelle, car elle est celle de l’être aimé. Survivre à la disparition est plus douloureux que de disparaître soi-même. Mieux aurait valu mourir à sa place, pense-t-on alors, a n de ne pas avoir à subir une telle absence. La mort d’un être cher
revient à faire l’expérience de la perte d’un autre soi, alors qu’on reste vivant pour éprouver au milieu d’un
monde où tout grouille, remue, respire, la disparition radicale et irréversible. Tenir debout, exister, tandis que ce qui nous était le plus précieux n’est plus, nous semble d’une ironie insupportable.
À propos de L A NUIT EST MON JOUR PRÉFÉRÉ
Virtuose et funambule, son écriture tisse des correspondances au coeur d’une ction qui n’a pas besoin de perdre son lecteur pour le subjuguer, et qui nous parle de dialogue, de paix et d’amour sans avoir recours à de grands discours.
Laetitia Favro, Le Journal du Dimanche
Magni que mise en scène du tragique dans l’amour – sur fond de con it israélo-palestinien –, le nouveau roman de Cécile Ladjali accorde à la parole donnée et reçue le statut de personnage. Poétique et bouleversant.
Solange Bied-Charreton, Marianne
visuel provisoire
Roman
7 janvier 2026
• 13,5 × 23 cm
• 384 pages
• 23 € env.
Un récit à l’écriture et la construction virtuoses au sein duquel passé et présent se superposent.
“Un homme a disparu. Il s’appelait Jules, Napoléon, Prosper, et le nom de son père. Son nom est celui de ma mère, et de toutes les personnes qui ont vécu avant elle et me relient à lui. Il a habité le numéro 1 de la rue des Batailles dans le courant de l’année 1862. Avant et après, il a connu d’autres lieux. Des gens l’ont aimé. Ils ne savent pas ce qu’il est devenu.” Autour de cette gure absente, Antonin Crenn construit un brillant récit en spirale, à la fois intime et historique.
Dans les archives, Antonin Crenn a commencé par retrouver le père de Jules, Pierre, vétérinaire de l’armée impériale, et son témoin de mariage, Adrien, artiste peintre dont le père était le musicien François Delsarte. L’auteur a ensuite tiré des ls ; le roman raconte ces recherches, que vient seconder l’imagination. Mais si le texte commence en 1806, alors qu’à 14 ans, le père de Jules s’engage dans les hussards, le lecteur/la lectrice comprend rapidement que le roman ne va pas suivre une trame chronologique classique.
S’appuyant sur de nombreux documents d’archives (registres d’état civil, actes de mariage, de décès, plans de villes, journaux, etc.), mais peut-être surtout la force de la littérature, Antonin Crenn propose dans Rue des Batailles une traversée sensible du xixe siècle, et, en creux, une ré exion sur la mémoire dont nous choisissons ou non d’être les dépositaires.
Une brillante fresque intime et historique
● Points forts
- Un récit aussi sensible que documenté.
- Passionnant dans ce qu’il raconte de la marche du monde, de l’histoire du xixe siècle.
- Échos à toutes nos interrogations concernant celles et ceux qui nous ont précédés (succès des sites de généalogie, etc.).
- Démonstration de la puissance de la littérature.
©
Antonin Crenn est né en 1988. Dans ses romans, il mêle des souvenirs intimes à la ction, les sentiments aux paysages. Auteur de plusieurs romans, récits et nouvelles depuis 2017, Antonin Crenn écrit également sur son site comme dans un journal de bord. Rue des Batailles est son premier roman publié chez Actes Sud.
Rue des Batailles n’est pas une enquête : je ne cherche pas pourquoi, ni comment Jules a disparu. L’important est de se souvenir qu’il a été présent, puis absent. On dit que le vide attire. Il fait peur, il déstabilise, il crée un vertige. On détourne le regard ou on y saute à pieds joints. Qu’est-ce qu’il produit chez celles et ceux qui l’ont connu, ce vide causé par Jules ?
J’ai construit tout le puzzle autour de la pièce manquante. J’ai consulté des archives. J’ai trouvé les parents qui ont précédé Jules et l’enfant qui l’a suivi. Et les enfants de son enfant. Et ainsi de suite, jusqu’à ma mère. Jusqu’à moi. La mort de mes parents a laissé un trou, un manque, que je tente de combler en écrivant tous les récits retrouvés. Je note les motifs qui se répètent : la disparition de ceux qu’on aime et des lieux où ils ont vécu.
Jules grandit à Épinal, puis à Tours, suivant les déplacements de son père vétérinaire militaire. Orphelin à quatorze ans, il est envoyé à Paris chez le musicien François Delsarte que son père avait connu à Cambrai. Dans cet appartement familial de la rue des Batailles, accolé à l’usine métallurgique Cail, il partage la chambre du ls Adrien qui devient son ami, son frère adopté, son
compagnon de bohème pas si insouciant. Je trace les généalogies autant que les liens choisis. Jules rencontre Elmina à Montmartre et part en Espagne avec elle, embarqués dans l’épopée du chemin de fer naissant. Ils reviennent avec Maurice, leur ls né à Madrid.
Quand Jules disparaît, il a cinq ans. Il doit vivre avec un fantôme.
Un an plus tard, le drame intime de Maurice et Elmina devient le sort de tout le monde : après les sièges de Paris et l’écrasement sanglant de la Commune, des milliers de pères et de mères sont notés absents. Rue des Batailles est aussi une histoire de la violence politique (les révolutions et les guerres), des démolitions à grande échelle (les travaux de Paris sous le Second Empire, la rue des Batailles rasée pour devenir l’avenue d’Iéna), des bouleversements qui nous dépassent et nous englobent.
Le xixe siècle parle de notre présent ; je suis Jules, Maurice, Elmina, Adrien, tous les personnages à la fois.
On parcourt le passé et le présent qui se superposent.
Rue des Batailles est un cycle, une boucle temporelle, une spirale dont chaque tour nous rapproche du cœur du récit, c’est-à-dire du vide.
Roman
7 janvier 2026
• 11,5 × 21,7 cm
• 160 pages
• 18 € env.-:HSMDNA=WV[VZX:
Au seuil de sa mort, Faye noue avec Anouk une correspondance enfiévrée qui mène cette dernière dans les paysages brûlants du Nouveau-Mexique, au cœur du deuil, des désirs inavoués et des secrets familiaux. Un roman d’initiation où les femmes refusent de disparaître.
Anouk part au Nouveau-Mexique, sur les traces de Faye Steiner, la mère de l’homme qui l’a quittée. Faye vient de mourir, mais entre elle et Anouk, une correspondance intime avait vu le jour – dense, tissée de confidences lucides et bouleversantes. Portée par cette voix qui lui parlait depuis le seuil de la mort, Anouk quitte New York pour rejoindre une maison inconnue, au cœur d’un désert peuplé d’ombres, d’objets chargés, et d’un deuil qui n’est pas le sien, mais qui va la traverser de part en part. Là, sous la lumière tranchante du Nouveau-Mexique, dans un paysage de poussière rouge et de corbeaux, quelque chose se fissure en elle. Dans les traces laissées par Faye – carnets, photos, lettres… – se déploie un lent et troublant processus de révélation.
Tout en tension, fragilité et vérité brute, ce roman, inspiré de faits réels, tisse les voix d’Anouk et de Faye, entre journal de deuil, confessions sans détour, et souvenirs fissurés par le temps. Mais ce n’est pas seulement l’histoire d’un chagrin d’amour ni un récit de fin de vie. C’est le roman d’une initiation féminine à travers l’absence, la chair, et les vérités interdites. Il y est question de maternité bancale, de désirs transgressifs, des transmissions inconscientes, des morts qui continuent de parler… Et des femmes qui refusent de disparaître.
À PROPOS DES FILLETTES
Les Fillettes prolonge une manière de suite romanesque commencée chez Gallimard avec De la bombe (2017) et Casse-gueule (2018). Clarisse Gorokho nit d’y imposer je ne sais quel ton, quel tour et quel sel dont on se souviendra un jour. Il existe des chiens de chasse et, de la même manière, des écrivains qui poursuivent leur objet sans jamais rien lâcher à travers la forêt âpre, forte, farouche des mots.
Sébastien Lapaque, Le Figaro Littéraire
On ne guérit pas des histoires qu’on n’a pas su nommer
● Points forts
- Une écriture à vif, sensuelle et cinématographique.
- Une constellation de voix féminines entre désir, secret et transmission.
- Un roman inspiré de faits réels, qui touche au plus intime et à l’universel : amour, perte, liation.
À PROPOS DES CASSE-GUEULE
Ava résiste. Sa gueule nouvelle est une autre manière de voir le monde et de se faire voir de lui. Sans pincettes. Avec le cœur, avec les tripes.
Olivia de Lamberterie, Elle
Clarisse Gorokho est née en 1989. Après des études de lettres et de philosophie, elle se consacre à l’écriture. Elle a publié plusieurs romans, De la bombe (Éd. des Équateurs 2017) et Casse-gueule (Gallimard, 2018), Les Fillettes (Éd. des Équateurs, 2019) et Défaire l’amour (Robert La ont, 2023).
Son travail explore les zones de friction entre l’intime et le collectif, les héritages familiaux et les forces du désir. Ses livres se distinguent par une écriture tendue, sensorielle et habitée, où les voix féminines occupent une place centrale. Avec Femmes tout au bord, elle poursuit une œuvre singulière qui interroge la mémoire, la perte et les transmissions invisibles.
J’ai traversé cette histoire à peu de ction près. Elle s’est imposée à moi comme plus vaste que ma propre vie. Dès l’origine, quelque chose dans cette situation réclamait de devenir une histoire, et même un roman.
Il ne s’agissait pas pour moi de raconter une histoire d’amour ou de deuil, mais de sonder cette zone intime et inconnue où la mort d’autrui réveille nos propres absences, où une correspondance devient un lieu de survie.
Faye parle depuis la marge, Anouk depuis la faille, et leurs mots se croisent dans un espace où mémoire et ction se contaminent. Ce va-et-vient permet de dire ce qui reste souvent tu : le désir, la honte, les transmissions invisibles, les héritages féminins inscrits dans le corps. Je voulais saisir des voix qui n’avaient pas d’autre choix que de trouver un refuge où exister.
Écrire Femmes tout au bord, c’était aussi poursuivre mon propre dialogue avec les fantômes : ma mère disparue trop tôt, les silences familiaux, les fêlures qui façonnent une identité. Ce n’est pas un roman sur la mort, mais sur ce qu’elle ouvre en nous : une intensité de vie, une lucidité parfois brûlante.
J’ai voulu que le texte soit à vif, sensoriel, cinématographique : qu’on entende le sou e, qu’on sente la poussière, qu’on partage la fragilité des corps. Qu’on traverse, avec Anouk et Faye, ce territoire incertain où les femmes, même au bord, choisissent encore de dire, d’écrire et de transmettre.
Très inspiré de faits réels, ce roman s’est enraciné dans le NouveauMexique, où j’ai eu la chance de séjourner. Ses déserts, ses lumières tranchantes, son atmosphère unique sont devenus pour moi un personnage autant qu’un décor : un espace d’exil où tout s’éclaire et se ssure à la fois. Ce lieu m’a o ert la possibilité de raconter la n non pas comme un e ondrement, mais comme une initiation.
Je vais chez une morte. Ou plutôt chez son veuf. Je ne les ai jamais rencontrés mais elle, je l’ai bien connue. On s’est écrit chaque jour pendant quatre mois, jusqu’à ce qu’elle décide que sou rir n’était plus une preuve de courage. Au Nouveau-Mexique, si on insiste un peu, on peut mourir dignement. Faye Steiner a insisté.
Je suis dans l’avion qui descend vers Albuquerque. Ça tangue sévère. J’ai toujours détesté cette sensation de ottement qui nit en chute. Comme l’amour. On croit qu’on plane gentiment et puis, bam ! ça percute.
Le ciel s’ouvre par éclats derrière le hublot. Des milliers de lumières piquent la nuit. Les routes rectilignes, veines arti cielles dans un désert endormi. Où est-ce que je débarque ? Deux petits mails échangés avec Jack, le veuf de Faye, ont su à ce que je me retrouve ici. À quelques mètres au-dessus du Land of Enchantment.
Roman
7 janvier 2026
• 11,5 × 21,7 cm
• 272 pages
• 21 € env.-:HSMDNA=WV[X\Z:
Stabat mater sur l’amour inconditionnel d’une mère pour un fils meurtrier, Repentir fait l’éloge de la fiction et du Verbe, unique recours face au mal radical et au deuil impossible.
Dans la conscience tourmentée de Charlotte, comédienne et mère comblée, son amour exclusif pour son ls, Gabriel, se heurte à une vérité tragique : derrière une apparence angélique se cache un être envieux, un artiste raté et un amant violent, qui commet l’irréparable sur sa jeune maîtresse Emmy. Entre cécité volontaire et douloureuse quête de vérité, Charlotte doit alors a ronter le mal dans sa double dimension : esthétique et séduisante sur scène ; éthique et insoutenable dans la réalité.
Face à elle, d’autres gures maternelles incarnent, chacune à leur manière, les modalités du deuil, du sacri ce et de la vengeance : Oriane, mater dolorosa marquée par la perte irrévocable de sa lle, Emmy, et Sarah, l’amie sacri ée. Mais dans cette polyphonie singulière, la voix d’une mystérieuse narratrice emprisonnée s’insinue entre les lignes, commente, prie, ironise, et porte la mémoire et la douleur de l’histoire dans des poèmes incandescents écrits sur les murs de sa cellule.
S’o rant moins comme un récit criminel que comme un roman psychologique profondément théologique qui mêle sou e théâtral, densité poétique et intensité mystique, Repentir suit le mouvement paradoxal de la honte et du désir d’absolution, et se lit comme une méditation sur la force rédemptrice du Verbe, seul capable de trans gurer la douleur de la perte de l’enfant.
L’écriture baroque, charnelle et élégiaque de Cécile Ladjali à son sommet.
L’autrice
D’origine iranienne, Cécile Ladjali vit à Paris où elle enseigne la littérature et l’écriture dramaturgique et dirige le Programme Baudelaire. L’essentiel de son œuvre romanesque est paru aux éditons Actes Sud, dont récemment La Fille de Personne (2020) et La nuit est mon jour préféré (2023).
Jusqu’où peut aller l’amour d’une mère ?
● Points forts
- Douzième roman de Cécile Ladjali, qui toujours se réinvente en nous surprenant.
- Un roman qui épouse la forme du théâtre, de la poésie et de la confession.
- Une prose à la fois liturgique et charnelle, tendue entre prière et cri.
● Actualités
- Parution simultanée de La Fille de Personne en Babel.
- Parution en mars du catalogue du Programme Baudelaire, programme universitaire (Université Paris-Cité), dont Cécile Ladjali est directrice, en partenariat avec la fondation Robert de Sorbon, la Fondation La Poste, la Maison de la Poésie, la MC93, l’ADAMI, la mairie du 5e arrondissement de Paris.
- Création du prix littéraire, Robert de Sorbon. Prix doté de 10 000 €, remis en janvier à la Maison de la Poésie lors d’un soirée-spectacle ouverte au public.
● Quelques chiffres
- Illettré : 15 600 ex. (AS, 2016 + Babel, 2018)
- La Fille de Personne (2020) : 3 900 ex. en édition courante
Un nouveau roman doit être un dépassement. Les motifs de “la mort de l’enfant” et du “deuil impossible” étaient des réalités que je refusais d’aborder. Mais il a fallu inventer le personnage d’Oriane et regarder Méduse en face. C’est cela écrire : descendre là où on a peur d’aller pour se surprendre.
Or cette voix douloureuse m’a conduite vers celle de la mystérieuse narratrice – qui écrit en prison le livre que le lecteur découvre – et m’a o ert l’occasion d’écrire ce que j’aime le plus : de la poésie.
Car je ne crois pas au genre en littérature. Tout est dans tout. La prose romanesque peut côtoyer le vers blanc, le dialogue théâtral, la confession.
La théologie s’est glissée dans mes pages, où il est question de Mal et de Pardon. C’est la première fois que le religieux, souvent traité a minima dans mes romans, tient une telle place.
Cette présence du sacré est soulignée par l’épiphanie à rebours qui se dessine autour d’un tableau qui m’est cher, L’Annonciation, de Simone Martini. L’ange Gabriel, au visage inquiétant, la Vierge farouche, le jet de mots qui sort de la bouche de l’ange, résument par leur bizarrerie l’étrange philosophie du livre : à savoir que la morale n’existe pas quand il est question d’Amour, de Beauté, de Verbe.
Ainsi, je me suis posé la question du mal et de sa conscience à travers Charlotte. La comédienne doit distinguer entre le mal esthétique, dont elle jouit sur scène, et le mal éthique, qui la déchire dans la vie.
Aussi, se demande-t-elle ce qu’elle a raté, puisque Repentir est un roman qui s’empare du thème crucial de “la transmission”. Il y a ce qu’une mère transmet à son ls, ce qu’un metteur en scène transmet à sa comédienne et la part de libre arbitre qui incombe aux êtres en dépit du reste.
Et en n, Repentir fait l’éloge de la ction, car la mise en abîme de cette histoire contée d’une geôle, est une stratégie de la narratrice anonyme pour mettre sa douleur à distance, en l’incarnant dans des personnages de roman.
La mort du TU est la pire, la plus cruelle, car elle est celle de l’être aimé. Survivre à la disparition est plus douloureux que de disparaître soi-même. Mieux aurait valu mourir à sa place, pense-t-on alors, a n de ne pas avoir à subir une telle absence. La mort d’un être cher
revient à faire l’expérience de la perte d’un autre soi, alors qu’on reste vivant pour éprouver au milieu d’un monde où tout grouille, remue, respire, la disparition radicale et irréversible. Tenir debout, exister, tandis que ce qui nous était le plus précieux n’est plus, nous semble d’une ironie insupportable.
À propos de L A NUIT EST MON JOUR PRÉFÉRÉ
Virtuose et funambule, son écriture tisse des correspondances au coeur d’une ction qui n’a pas besoin de perdre son lecteur pour le subjuguer, et qui nous parle de dialogue, de paix et d’amour sans avoir recours à de grands discours.
Laetitia Favro, Le Journal du Dimanche
Magni que mise en scène du tragique dans l’amour – sur fond de con it israélo-palestinien –, le nouveau roman de Cécile Ladjali accorde à la parole donnée et reçue le statut de personnage. Poétique et bouleversant.
Solange Bied-Charreton, Marianne
Deux récits qui explorent la tension entre l’art et la vie en dressant le portrait de deux êtres habités par un excès de sensibilité, condamnés par cette même intensité à la marginalité ou à l’exil. Un diptyque sur la beauté et la malédiction des artistes (un écrivain et un acteur), qui oscillent sans cesse entre inspiration et perdition.
L’Acte manquant : Un narrateur, obsédé par la disparition mystérieuse de Steiner, comédien flamboyant, homme magnétique et fragile, tente de percer son secret. À travers leurs souvenirs et les conversations partagées, il met au jour une faille intime, une blessure irréductible qui aurait précipité cette disparition. Ce texte interroge ainsi la fragilité des hommes voués à l’art et à la parole, leur incapacité à coïncider totalement avec eux-mêmes et la douleur de ceux qui restent face à “l’acte manquant” : ce geste non accompli, cette vérité tue, cette absence qui pèse plus lourd que la présence.
Du songe qui nous dévore : Un écrivain en proie à ses pensées dévorantes, tiraillé entre l’idéal de l’art et la dureté du réel, trouve refuge dans la littérature et dans son amour pour Ariane, femme lumineuse mais implacable. Mais leur dîner vire rapidement au procès : Ariane lui reproche son incapacité à vivre pleinement dans le monde, le condamnant comme un poète enfermé dans ses illusions. Pourtant, c’est de cette confrontation violente que le narrateur puise une forme de révélation : Ariane est à la fois son poison et son remède, la muse qui lui permet de transformer la douleur en parole lors d’un débat passionné sur leurs visions du monde, radicalement opposées.
► Entrée d’un nouvel auteur au catalogue, très repéré dans le milieu du théâtre (lectures de ses textes à la ComédieFrançaise, au Théâtre Antoine, à la SACD etc.).
► Une écriture poétique et lyrique qui apporte une nouvelle couleur à ce sujet maintes fois traité de l’incapacité des artistes à être au monde.
► Vidéo de présentation par l’auteur et captation de la lecture de Du songe qui nous dévore par Denis Lavant disponibles.
► Disponible également en version numérique.
► L’Acte manquant sera lu par Nicolas Bouchaud à la Maison de la poésie au moment de la parution et à l’abbaye de Montmajour dans le cadre des Lectures en Arles (à confirmer x 2).
Vincent Bréal est né à Paris. Il est le petit-fils de Pierre-Aristide Bréal, dramaturge et scénariste. Il travaille au musée du Louvre et se consacre parallèlement à l’écriture, sous toutes ses formes. En 2011, il écrit et réalise un court-métrage avec Rachid Djaïdani, Human Bomb. Il a écrit un recueil de poèmes, Les Cendres du Soleil, mis en espace par Laurent Stocker avec les élèves comédiens de la Comédie-Française en 2012. Du songe qui nous dévore a fait l’objet d’une lecture par Denis Lavant. Il travaille actuellement à un roman.
Littérature / 7 janvier 2026
Couverture provisoire
128 pages / 140 x 205 mm 18 euros TTC
ISBN 978-2-38669-103-4
Quelque part dans un hôpital, alors qu’on l’accuse d’avoir commis le pire des crimes – le meurtre de sa petite fille –une femme est bien décidée à livrer son histoire, la sienne et celles de ses ancêtres, mère, grand-mère et arrièregrand-mère. Cette femme à la peau noire, si noire qu’on la croirait bleue, c’est Emma, la descendante d’une lignée dont la toute première génitrice fut arrachée à sa terre natale pour être mise en esclavage de l’autre côté de l’Atlantique. Depuis, leur sang est maudit, à l’image du fruit de leurs entrailles. Flore, une jeune interprète, elle aussi à la peau sombre, est appelée au chevet d’Emma pour recueillir son témoignage. C’est dans une langue infiniment puissante que cette dernière raconte sa version de l’histoire, celle des viols de ses ancêtres et de leur esclavage, remontant le fil de leur vie et de la sienne jusqu’aux bateaux négriers et aux plantations. Publié il y a plus de vingt ans déjà, Le Livre d’Emma n’en est pour autant que toujours plus actuel, faisant encore retentir avec force sa puissance de déflagration.
L’AUTRICE
Écrivaine québécoise née en Haïti, Marie-Célie Agnant est l’autrice d’une
œuvre importante, traduite en plusieurs langues. Après La Dot de Sara (1995), elle publie Le silence comme le sang (1997), ou encore Un alligator nommé Rosa (2007) et Femmes au temps des carnassiers (2015). Montréalaise d’adoption, elle est aussi traductrice et interprète.
• À la croisée du film d’Alice Diop Saint-Omer et de la BD Wake (Cambourakis), Le Livre d’Emma nous livre une autre histoire du colonialisme, de l’esclavage et de leur héritage, écrite depuis le point de vue des femmes.
• Un roman puissamment féministe, mêlant avec brio intime et politique.
• La redécouverte d’une des voix majeures de la littérature haïtienne.
« Le Livre d’Emma n’est pas un simple roman. C’est un long chant de colère et de détresse, un blues digne de Billie Holiday, à la fois langoureux et violent, fielleux et mélancolique, un diamant de poème plus noir que la nuit. »
La Presse
En librairie le 28 janvier 2026
14 x 20,5 - 320 pages - 21,80 €
ISBN : 978-2-8126-2782-8
rayon / Littérature francophone mots clés / IA - intelligence artificielle - deuil post-catastrophe - identité - humanité
Laurent Dorner
Dans ce Frankenstein au temps de l’intelligence artificielle, une créature sème la destruction pour protéger un enfant.
Un enfant erre seul dans des rues désertées par leurs habitants, où un épais nuage a tout recouvert d’une taie de poussière jaune. Il se
cache lorsque passe une voiture de police en maraude, ses occupants équipés d’un masque à gaz.
Que s’est-il passé dans la petite ville ?
Qu’est-il arrivé dans la maison de ce garçon ?
Faut-il faire un lien entre la manière dont sa famille s’est brisée et l’explosion qui a dévasté la région ?
Faut-il interroger la créature dont la voix s’exprime via des hautparleurs et sonder ses inexprimables cauchemars ?
Qu’as-tu fait Alma ? Qui es-tu ?
Avec ce premier roman qui interroge ce qu’est l’humanité à l’heure de l’intelligence artificielle, Laurent Dorner crée un Frankenstein du vingt et unième siècle, une créature capable de désespoir, qui sème la destruction en rêvant d’amour inconditionnel.
Laurent Dorner est né en 1982 dans l’Isère. Après une enfance voyageuse, il vit aujourd’hui dans les Bouches-duRhône. Son activité professionnelle se partage entre l’informatique et le cinéma. L’Homme, la Femme, l’Enfant et Alma est son premier roman.
• Les amateurs de Black Mirror feront également le lien avec un épisode de la saison 2 : Bientôt de retour (Be Right Back) dans lequel une femme cohabite avec une machine qui a les traits de son mari défunt. points forts
• Entre Frankenstein de Mary Shelley et La Route de Cormac McCarthy, un roman d’anticipation qui se lit comme un thriller.
PASCAL QUIGNARD
Il n’y a pas de place pour la mort
« Écris ce livre en sorte que ta vie pénètre en lui sans qu’elle mente.
Que quelque chose touche celle qui n’en a pas été touchée. »
É ditions
Hardies
Pascal Quignard aux Éditions Hardies doit tout à la magie de Tous les matins du monde. Et au peintre du XVIIe siècle, Baugin.
Première rencontre épistolaire au début du nouveau millénaire, puis pour de vrai sur un banc des Buttes-Chaumont, un froid et lumineux jeudi de janvier.
Parce que je rêvais de voir l’écriture fine sur feuilles volantes du manuscrit, qu’il a brûlé depuis. L’offrande d’une gaufrette enroulée faite au fantôme d’une femme m’obsédait tant que j’avais décidé de consacrer, étudiante en Sorbonne et à l’école du Louvre, un mémoire au tableau, au roman autant qu’au film d’Alain Corneau et à la viole de gambe à sept cordes de Monsieur de Sainte Colombe.
1991, l’année en miroir de Tous les matins du monde, fut longtemps le sésame de tous mes codes secrets à quatre chiffres. Près de vingt ans passèrent. Un dîner en tête-à-tête au Pyrénéen, derniers clients avant minuit de la brasserie aux damiers en carrelage, verrière et moleskine, décida du nom des Éditions Hardies et de l’aventure littéraire en partage à venir. Je me souviens des frites maison et du vin rouge. Et de notre exaltation à inventer au pied levé une nouvelle maison d’édition. C’était à Toulouse, ma ville natale, le 2 mai 2023, au sortir d’une célébration, avec Jordi Savall et le Concert des Nations, de Tous les matins du monde. Sophie Nauleau
Il n’y a pas de place pour la mort
É ditions Hardies
Chapitre i
Il n’y a pas de place pour la mort
Devant la gare il y avait un marchand de pellicules de photos. À côté du marchand de photos, une vieille coutellerie. Il s’approcha de la vitrine. Des dégorgeoirs de pêche.
– Quelqu’un vit-il ici ?
Il entendit une voix dans son dos qui disait :
– Vivre c’est beaucoup dire.
Il se retourna. Une vieille dame était assise devant son secrétaire. Elle resta le dos tourné.
Elle écrivait en s’appliquant. Elle signa. Elle posa son stylo. Elle plaça un buvard vert sur la lettre qu’elle venait d’écrire. Elle appuya du plat de la main sur toute la surface du buvard pour absorber l’encre. Elle ôta délicatement le buvard et le plaça au-dessus de l’écritoire. Elle reboucha son stylo, le rangea devant elle dans un étroit ravier en laque rouge.
Une collection de minuscules ciseaux de couturière, de petits sécateurs pour sectionner les griffes, de petits ciseaux pour couper les ongles, tous plus beaux les uns que les autres. Auprès d’eux, de magnifiques canifs couverts de nacre à la lame d’acier. Le présentoir était en velours jaune. Juste à côté de l’entrée du magasin, la porte du corridor bâillait. Il jeta un coup d’œil à l’intérieur. C’était très sombre. Il entrouvrit davantage la porte en la poussant doucement avec la main. La porte ne grinça pas. Il se glissa dans le corridor obscur. Il avançait sans faire de bruit dans le couloir frais. Il déboucha sur une cuisine qui était éclairée mais vide. La double porte était entrouverte. Il y avait de la lumière. Il pénétra dans le salon. Il cria :
Enfin elle tourna sa tête vers lui. Elle leva les yeux au-dessus des verres de ses lunettes. Elle dit : – À qui ai-je l’honneur ?
– Madame, vous n’avez pas besoin d’un enfant ?
– Oh ! volontiers. C’est une merveilleuse idée que vous avez là mais je vous trouve beaucoup trop vieux pour cet usage.
– Puis-je m’asseoir ?
Elle inclina la tête. Il s’assit devant elle.
– Soyons francs, lui dit-elle. Quel âge avez-vous ?
– Quarante-deux ans.
– Il est vrai que vous pourriez être mon fils mais je ne sais pas pourquoi j’imaginais mon fils avec plus de cheveux.
Elle sentait aussi la pâte levée et le chèvrefeuille. Elle disait : « Ah ! Mon Dieu ! » Ils ne parlaient pas.
Au bout de trois ans elle le sortit du lit en pleine nuit.
– Il est temps de filer maintenant. Je vais mourir.
Il partit. Il prit la route de Nantes mais avant d’arriver à Nantes, arrivé à la ChapelleBasse-Mer, il se perdit.
À Sèvres il avait quitté le château où il vivait. Son père y était proviseur. Sa mère y dirigeait une école internationale que les officiers du Shape lui avaient demandé de fonder. Il était parti sur le siège arrière caoutchouteux d’une Vespa. Il avait l’impression d’être sur la selle d’un cheval. La grande rue commerçante menait au port. Quand il était venu six ans plus tôt tout était si sale. Tout était noir et encore en ruine. Il se réfugia à la fin de la journée dans un bar-bordel sur le É ditions
Il n’y a pas de place pour la mort roman
Soudain il était à genoux. Il posa son visage dans les genoux de la vieille dame, dans le tissu de sa robe. Elle sentait bon. Elle sentait la levure. Elle sentait la poudre de riz.
É ditions
Hardies
Il n’y a pas de place pour la mort
port. La femme autoritaire qui tenait le comptoir, au bout de quelques heures, le trouvant trop jeune, ou trop malheureux, appela le commissariat. Il monta dans une camionnette bleue, s’assit sur le banc de bois. Les gendarmes le conduisirent dans le centre Léo Lagrange à l’extérieur de la ville, sur le flanc de la colline. Il dormait dans une chambre à quatre lits avec des douaniers qui venaient des Antilles. Le libraire de la ville, quand il poussa la porte le lendemain, l’embaucha aussitôt.
à la dominante. Je ne voulais surtout pas revenir à la dominante. Je ne souhaitais en aucune façon me réexposer à la détresse. Je n’étais pas parti pour revenir un jour. Nous ne sommes pas nés pour revenir un jour.
Fuite ne convient pas. Fuir, cela veut dire s’éloigner en hâte de sa patrie, se soustraire précipitamment à une mort toute proche. C’est excessif.
Fugue ne convient pas. On songe à ces pièces de musique très écrites dont l’audition est assez pénible, où les mouvements se réexposent en se faisant contraires. Fastidieuse musique dont toute l’espérance est de revenir
La femme qu’il venait d’étreindre était beaucoup plus âgée que lui. C’était à Boulogne. Au milieu de la nuit elle ouvrait la fenêtre et examinait si personne ne pourrait les voir. – Vas-y. Il enjambait la fenêtre. Il se glissait tout nu dans le jardin dans la nuit. Il urinait dans le buisson. Puis se hissait de nouveau dans la chambre et regagnait le lit, les bougies qui l’entouraient, les miroirs qui le cernaient.
Jacqueline de Romilly voulut le rencontrer mais elle était aveugle. Il fallait prendre un ascenseur qui montait jusqu’au dernier étage. L’ascenseur s’ouvrait sur le salon qui s’ouvrait sur le balcon qui lui-même donnait
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Hardies
Il n’y a pas de place pour la mort roman
sur la tour Eiffel. Il y avait un plateau avec des tuiles et deux flûtes de champagne. Elle se pencha, sa main erra sur le plateau, prit le bouchon de champagne et le porta à sa bouche. Elle en fut déçue et le reposa aussitôt.
Je me levai.
– Pardonnez-moi. Il faut que je vous quitte.
Quand il arriva à la gare du Havre, il prit un taxi mais, soudain, il demanda au chauffeur de s’arrêter. Il reconnaissait ce qu’il voyait.
– Laissez-moi là.
Il n’aurait su nommer la rue où il se trouvait mais il la reconnaissait. Il paya et sortit de la voiture. Le taxi repartit. Derrière le passage réservé au tramway il y avait deux petits portillons de fer qui donnaient sur le parc municipal. Il poussa l’une de ces petites grilles et se dirigea vers le bassin. À vrai dire, ce n’était plus un bassin, c’était un étang
artificiel. Il y avait des canards et des cygnes. Jadis, il n’y avait rien. Maintenant il y avait un saule merveilleusement vert. Il s’assit sur un banc, sous la ramure.
– C’est le square Saint-Roch, se dit-il.
Le banc consacré à Sartre contemplait l’arbre de la Nausée.
Sur les galets de la plage le banc de Maupassant faisait face à la mer au-dessus des cabines de bain.
Devant l’Hôtel de Ville le banc qu’on lui avait consacré était dédié à l’écrivain des ruines.
Le maire du Havre l’avait invité pour déjeuner dans un café du port.
– Mon Dieu, dit-il au maire, il ne faut rien revivre. (extrait)
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Hardies
« Il n’y a pas de sens à nos vies tant elles tournent sur elles-mêmes. Elles sont comme
les vagues qui nous sidèrent quand nous longeons la mer, alors qu’elles ne font que revenir. »
Ce premier roman aux Éditions Hardies sera suivi de nombreux livres, inédits et rééditions, tel Boutès publié chez Galilée en 2008 et depuis épuisé. Ou encore L’Origine de la danse, Critique du jugement, Princesse Vieille reine et autres contes.
Il n’y a pas de place pour la mort roman
É ditions
Hardies
Quelle joie qu’un nouvel éditeur apparaisse.
Quel bonheur qu’il se soucie de littérature pure.
Quelle merveille enfin que l’amitié, la mémoire, la ferveur, les passions partagées y président.
Je sens qu’un destin magique nous favorise.
Il n’y a pas de place pour la mort roman
Né le 23 avril 1948 à Verneuil-sur-Avre, Pascal Quignard vit entre Paris et Sens. Il a publié de nombreux romans : Le Salon du Wurtemberg, Tous les matins du monde, Terrasse à Rome, Villa Amalia, Les
Solidarités mystérieuses, Les Larmes, L’Amour la mer, Trésor caché…
Et composé deux ensembles qui conjuguent pensée, fiction et poésie :
Petits traités, Dernier royaume. Il donne également des performances de ténèbres, de danses butô, des concerts et duos de théâtre.
Affiche de 52 x 36 cm offerte aux libraires
Il n’y a pas de place pour la mort roman
É ditions
Hardies
L a communication et les relations presses sont confiées à Alina Gurdiel qui a défendu
Les Heures heureuses puis Trésor caché
Agence Alina Gurdiel et Associés
4 square de Clignancourt 75018 Paris
www.alinagurdiel.com
Suivez ce cavalier de l’Apocalypse qui vous révèlera quelques-uns des secrets d’écriture de ce livre
PASCAL QUIGNARD
Il n’y a pas de place pour la mort roman
É ditions Hardies
311 Chemin du Calavon 84480 Bonnieux contact@editionshardies.fr
www.editionshardies.fr
Diffusion Actes Sud
9782488632003
AFFICHE PASCAL QUIGNARD 2026
Roman
7 janvier 2026
• 14 × 19 cm
• 400 pages
• 23,50 € env. -:HSMDNA=WVZY]Y:
Vingt-quatre heures d’une ville perçue au prisme de ses bruits, avec comme fil rouge l’errance d’une fillette amenée à grandir en une journée. Un roman-monde par Anne Savelli, l’autrice de Musée Marilyn.
Un jour, une ville, minute par minute ; une horloge romanesque à la fois libre et implacable, qui nous permet de suivre les parcours de divers protagonistes plus ou moins cabossés par la vie, qui vivent, rêvent, espèrent et parfois tombent. Un flic, des éboueurs, une caissière, un étudiant, des voyous, un médecin, une femme dans le coma, une chatte, une star, etc., mais surtout une fillette en manteau rouge – une dénommée F. qui a fui son foyer suite à une descente de police, et qui traverse la ville et qui, la traversant, grandit, devient adolescente, puis femme.
Une ville en un jour, minute par minute, à travers ses bruits et l’errance d’une fillette
- Un roman-monde. Un récit haletant rythmé par les bruits d’une ville.
Une minute dans une journée, une journée dans une minute. Tout ce qui échappe chez une lle inconnue, chez une femme en fugue ou le contraire, toutes les expressions, perceptions, chocs, revirements, les soucis qui les hantent, les doutes qui les concernent se croisent, s’agrègent, s’annulent, glissent à la surface comme on swipe d’un visage à l’autre, comme on déroule le monde in ni.
(extrait)
À PROPOS DE MUSÉE MARILYN
Grâce à une langue mobile, toujours à la lisière entre dit et caché, ce livre sur une star est aussi une intense ré exion sur l’image et sur le visible.
Le Monde des livres
Une fouille archéologique de notre époque.
La prose d’Anne Savelli a la magie d’une fugue.
Le Temps
Diacritik
Née à Paris, Anne Savelli s’intéresse aux lieux – métros, jardins, rues, grands magasins –, en particulier à la notion de décor, ainsi qu’à la photographie, comme en témoignent plusieurs de ses livres : Décor Lafayette (Inculte, 2013), Décor Daguerre (L’Attente, 2017). Elle mène également des projets mettant en exergue les enjeux des écritures numériques à travers ses réseaux sociaux et sur la revue de littérature contemporaine Remue.net.
Quand Musée Marilyn, qui évoque la relation de Marilyn Monroe à la photographie, est paru, en plaisantant, mon entourage a dit qu’il m’avait coûté “sept ans de ré exion”. D’une certaine façon, c’était vrai. À sa sortie, plusieurs lecteurs ont parlé de “tour de force”, ce qui m’a fait plaisir, je l’avoue. Je m’étais en e et engagée tout entière dans la bataille.
Pourtant, secrètement, je me disais que le vrai tour de force n’était pas encore celui-là. C’était Bruits. Entre le moment où j’ai commencé à penser à ce livre et maintenant, vingt-trois ans ont passé. Durant ce quasi quart de siècle, seule ou avec d’autres, j’ai fait paraître dix-neuf ouvrages. En attendant de réussir à trouver sa forme, puis à l’écrire, j’ai glissé dans chacun d’entre eux quelque chose de celui-là.
De l’aube au coucher du soleil, Bruits est une “ ction minutée” qui fait apparaître une ville à travers le bruit qu’elle produit et subit.
Cette journée est décrite de façon chronométrée : à chaque minute, son paragraphe, introduit par des métadonnées de temps et de lieu placées entre crochets, narration qui provoque parasitages, interruptions, accélérés...
Tout commence à [06:00], sur le [palier] d’un immeuble, par une arrestation. La porte défoncée par la police provoque la fuite d’une toute petite lle, désignée par la lettre F, dont nous allons accompagner la course. Au passage, durant presque 900 “minutes”, nous croiserons des éboueurs, des employés, une vendeuse en supermarché, une femme inconsciente, des étudiants, des inspecteurs, des médecins, des chattes, des corneilles, deux cinéastes, une star de la chanson… Mon espoir est que cette traversée soit vécue, par qui la fera, comme une expérience de lecture singulière – f comme lle, comme fugue.
Un livre que vous aurez dans la peau !
Passionnée de tatouages, Héloïse Guay de Bellissen a rencontré dix tatoueurs à qui
elle a offert une carte blanche unique : son propre dos. Elle leur a laissé toute liberté de création et ne découvrira leurs œuvres qu’à la toute fin. De cette expérience singulière, entre enquête en immersion et performance artistique, est né un éloge mêlant portraits de tatoueurs, analyses des mouvements
dans lesquels ils s’inscrivent, et réflexions éclairantes sur un art encore trop méconnu. Sondant les profondes analogies entre l’art du tatouage et l’écriture, entre le corps du livre et celui de l’écrivain, l’autrice signe un livre inspiré, lui-même tatoué d’illustrations exemplaires de chaque artiste, où la peau et la page ne font qu’un.
• Un sujet porteur, devenu un véritable phénomène de société, abordé par une autrice déjà expérimentée sur ce thème. (Parce que les tatouages sont notre histoire, 6 000 Gfk).
• Un éloge aussi singulier que documenté, incarné par la rencontre avec dix artistes tatoueurs qui livrent leurs secrets, ainsi que par les réflexions sur le tatouage, son histoire, ses courants stylistiques et ses multiples significations.
• Un essai qui présente des maquettes entrelacées au texte, composition graphique originale qui sublime le travail des tatoueurs grâce à ses pages richement illustrées et « tatouées ».
• • Un livre qui est aussi une expérience vécue et une performance artistique dans l’esprit du body art, suivie et partagée sur les réseaux sociaux.
• La romancière filmera la découverte de ses tatouages au moment de la sortie du livre, créant un fort storytelling, accompagnée et soutenue par un plan de communication.
• Lancement du livre lors de l’édition finale du Salon mondial du Tatouage à Paris : trois jours de présence de l’autrice sur stand avec séances de dédicace.
14 janvier 2026
12 × 19,5 cm 172 pages 16,00 €
ISBN :
Héloïse Guay de Bellissen est autrice et tatoueuse. Elle a publié de nombreux ouvrages, dont Le dernier inventeur, Parce que les tatouages sont notre histoire et Le King et le prophète qui témoignent de la diversité de ses intérêts, de Spinoza à la préhistoire en passant par le slam et le tatouage. Elle vit dans le sud de la France.
• Yann Dotwork - L’art de la bousille (Ollioules)
• Tin-Tin - Tin-Tin Tatouages (Paris)
• Jean-Luc Martini - Les tontons encreurs (Toulon)
• Didier Ra - Dider RA (Cavaillon)
• Nagini - (Marseille)
• Yosh - Wizard tattoo (Toulon)
• Emma Buck - Wizard tattoo (Toulon)
• Christelle Bay - Seven Tattoo (La Valette du Var)
• Alexia Cassar - The téton tattoo Shop (Provence)
• Tonio - Chez Tonio (Ollioules)
• Le livre bénéficiera d’une bonne communication du Salon mondial du Tatouage : encart dans le communiqué de presse, ainsi que dans la revue officielle distribuée chez les tatoueurs, disquaires et certains musées et libraires.
• Mise en avant du livre par les dix tatoueurs ayant participé à la performance, sur leurs stands au salon, et sur leurs réseaux sociaux (250 000 followers en cumulé).
• Lancement et présence de l’autrice à l’édition finale du Mondial du tatouage.
Chiffres GfK :
• Le dernier inventeur : 3 000 ex.
• Le roman de Boddah : 4 200 ex.
• Parce que les tatouages sont notre histoire : 6 000 ex.
Bébé gangster deviendra grand !
« Laisse-moi régler deux-trois trucs avant de débouler, petit être. — Quelque part, c’était la marche du monde tout entière qu’il eût fallu que je règle. Mais on ne peut pas dire toute la vérité aux enfants. »
Dans la modeste ville de V., quelque part en France, Blaise et Djen, 17 ans, encore au lycée et amoureux fous, attendent un bébé.
Mais ni l’un ni l’autre n’a les ressources pour l’accueillir. Bobby, un camarade de classe, champion en tours de magie et plans foireux, leur propose alors de répondre à un contrat : 50 000 euros contre un assassinat commandité
7 janvier 2026
14 × 20,5 cm
208 pages 19,00 €
ISBN :
• Sicario Bébé s’empare d’un sujet brûlant : le recrutement d’adolescents de plus en plus jeunes par des réseaux criminels internationaux. Fanny Taillandier porte un regard neuf, sans complaisance ni préjugés, sur le phénomène croissant de l’hyperviolence juvénile et des « bébés tueurs ».
• Une écriture vive et cinématographique, au service d’un récit au suspense maîtrisé, où l’action se mêle à des instants d’ironie, de grâce et de poésie arrachés à la dureté du réel.
par un redoutable narcotrafiquant du secteur…
Les trois sont pris dans un un engrenage qui les dépasse, au risque de tout perdre. Inspiré de plusieurs faits divers, Sicario bébé propose de regarder notre monde depuis les yeux grand ouverts de jeunes gens mis face au mal, et aidés de leur seule force: le désir de vivre.
Une fresque de la France métropolitaine d’aujourd’hui, de ses paysages et de ses luttes. Une histoire de jeunesse, celle qui fait les rêves, les erreurs et les révolutions.
Fanny Taillandier, originaire de banlieue parisienne habitant actuellement en région Centre, est artiste et autrice. Elle a publié Les Confessions du Monstre (Flammarion, 2013, Prix Littéraire des Grandes Écoles, 2014), Les États et Empires du Lotissement
Grand Siècle (PUF, 2016, Prix Révélation de la Société des Gens de Lettres, Prix Virilo et Prix Fénéon), Par les écrans du monde (Seuil, 2018), Farouches (Seuil, 2021 ; Rivages poche, 2026) et Delta (Le Pommier, 2022). Sicario bébé est le quatrième opus du cycle ouvert Empires.
• Une langue percutante, ironique, résolument contemporaine, mêlant argot urbain, éclats poétiques et citations de rap dans un flow unique et captivant.
• L’alternance des voix de Djen et Blaise, jeunes parents pris dans la tourmente, donne chair au récit et place le regard féminin au cœur de l’histoire. Leur relation intensifie la charge émotionnelle du roman et apporte une note lumineuse d’espoir.
• Sicario Bébé dresse une cartographie saisissante de la France périphérique : zones périurbaines oubliées, ports en déclin rongés par le trafic, ZAD en résistance.
• Fanny Taillandier poursuit ici une œuvre cohérente, à la croisée de la littérature, de l’urbanisme et de la sociologie. Déjà remarquée pour son approche des territoires et des corps sociaux, elle affirme sa singularité avec ce roman solidement ancré dans le réel.
• Une ode au romanesque, celui de La vie devant soi, de Voyage au bout de la nuit, d’Un barrage contre le Pacifique, des romans de Manchette, Simenon, Giono, Despentes et Minard.
• Fanny Taillandier a été sur la liste du prix Femina avec Farouches et Par les écrans du monde, et finaliste du prix Médicis avec ce dernier.
• Parution simultanée du poche de Farouches.
Chiffres GfK :
• Par-delà les écrans du monde : 3 000 ex.
• Farouches : 1 500 ex.
Littérature française
L'amour sans fausse note ?
Roubaix, 1965. Une mélodie flotte dans l’air. La vie d’Élias, garçon solitaire issu d’un milieu modeste, bascule lorsqu’il rencontre Julien, Benoît et surtout Violaine, dont il tombe éperdument amoureux, malgré les différences qui les séparent. Au fil des années, ils grandissent ensemble, tandis qu’Élias se voue à la musique. Leur quatuor s’apprête à jouer une partition amoureuse, tissée d’incompréhensions, de secrets et d’aveux impossibles.
Cette aventure traversera les décennies, de Mai 68 aux soirées des César, entre désirs étouffés, amitiés ambiguës et mariages de raison. Qu’avons-nous fait de nos premières amours ? Comment rester fidèle à ses rêves ?
Seul le temps apportera la réponse. Victor Dekyvère signe avec ce premier roman une fresque intime et vibrante, où la musique dit ce que les mots taisent.
• Le parcours d’un héros passionné et profondément humain, pris entre fidélité à lui-même et poids des conventions, que la musique sauve autant qu’elle perd.
• Entre amours contrariées, amitiés troubles et jalousies, Les Années bleues explore les méandres du désir et les liens qui nous façonnent, questionnant le mariage et le désir, le consentement et la liberté d’aimer.
• Une fresque sociale à hauteur d’homme, où la vie se mêle à l’Histoire : de la désindustrialisation des régions aux soirées parisiennes, des révolutions de Mai 68 à la loi sur l’union civile.
• La quête musicale et artistique d’une vie : un roman traversé par la musique, de l’âge d’or des comédies musicales aux expérimentations contemporaines, qui conduit le lecteur dans les coulisses de la création, à la recherche de l’accord parfait.
7 janvier 2026
14 × 20,5 cm
256 pages 20,00 €
ISBN :
Victor Dekyvère est journaliste, et chroniqueur dans C l’hebdo sur France 5. Les Années bleues est son premier roman.
• Le premier roman d’un chroniqueur dans l’air du temps (28 minutes sur Arte, C l’hebdo sur France 5), qui dévoile une nouvelle facette de son talent.
Roman traduit de l’anglais (Australie) par Marie Chabin
Une famille coupée du monde sur une île hostile. Une femme retrouvée inconsciente sur le rivage. Une tempête qui approche. Bientôt, des secrets enfouis referont surface et chacun devra affronter ses fantômes.
Dominic Salt et ses trois enfants sont les gardiens de Shearwater, une île perdue au milieu de l’océan Austral. Site de la plus grande banque de graines du monde, Shearwater abritait jusqu’il y a peu de nombreux chercheurs avant que la montée des eaux ne précipite leur départ. Les Salt sont désormais les seuls habitants, unis par de sombres secrets et coupés du monde. Mais voilà qu’un soir, durant une terrible tempête, une femme s’échoue sur le rivage. Est-elle vraiment arrivée là par hasard, comme elle le prétend ? Si ce n’est pas le cas, qu’est-elle venue chercher, qui est-elle ?
u Dans la lignée de Migrations et de Je pleure encore la beauté du monde, un roman mêlant thriller, drame intimiste et ode à la beauté de la nature.
u Une course contre la montre et les éléments.
u Un texte immersif, d’une grande force d’évocation, transportant le lecteur sur une île âpre et sauvage, battue par la pluie et le vent, peuplée d’une faune incroyablement riche.
u L’histoire d’une famille, d’un père et de ses trois enfants, qui nous interroge sur les choix que nous faisons pour protéger ceux que nous aimons, même lorsque le monde tel que nous le connaissons est en train de disparaître.
u Une romancière majeure traduite dans le monde entier.
14 × 22 CM
Dès la première page, McConaghy intrigue le lecteur en semant un tourbillon d’incertitude et d’interrogations… Avec une grande maîtrise, elle stimule autant notre intellect que nos émotions. Ses personnages sont profonds et crédibles ; les paysages sauvages, décrits avec une minutie et une délicatesse qui rendent son style magnifique. Sa passion pour la nature illumine chaque phrase. Les récits de McConaghy ne sont pas optimistes, mais ils sont néanmoins porteurs d’espoir, et nous enrichissent, nous comblent, et même nous inspirent.
The Denver Post
Si vous êtes en quête d’un thriller qui se lise comme une grande fiction littéraire, inutile de chercher plus loin. Écrit dans une prose dépouillée et envoûtante, Les Fantômes de Shearwater met en scène des personnages si finement caractérisés que vous aurez l’impression d’être coincé avec eux sur l’île fictive éponyme.
Marie Claire
u Publié en avril 2025 aux États-Unis, Les Fantômes de Shearwater a notamment figuré dans les listes des meilleures ventes des New York Times, Washington Post, Los Angeles Times, USA Today. Il fait partie des 25 meilleurs livres de l’année de la chaîne de librairies Barnes & Noble et dans la sélection des meilleurs livres d’Amazon.
u Parution simultanée de Je pleure encore la beauté du monde en Babel.
u En juin 2025 (deux mois après la sortie américaine) Les Fantômes de Shearwater s’était déjà vendu à 125 000 exemplaires (huit réimpressions).
u Je pleure encore la beauté du monde : 17 000 ex. en édition courante
L’AUTRICE
Scénariste de formation, Charlotte McConaghy vit à Sydney, en Australie. Elle est l’autrice de deux précédents romans : Migrations (Lattès, 2021) et Je pleure encore la beauté du monde (Gaïa, 2024), traduits dans une vingtaine de langues.
Dominic Salt, un père de famille veuf, et ses trois enfants sont les gardiens de Shearwater, une petite île perdue au milieu de l’océan Austral, à 1 500 km de l’Antarctique. Abritant la plus grande banque de graines au monde et une faune d’une incroyable richesse, Shearwater accueillait jusqu’il y a peu de nombreux chercheurs, mais la montée des eaux les a poussés à précipiter leur départ. Désormais seuls, c’est aux Salt qu’il revient de choisir les semences qui seront sauvées et de les conditionner avant qu’elles ne soient transportées vers un site plus sûr. La famille devra alors quitter l’île à son tour, ce que Dominic peine à admettre. Quelle vie les attend sur le continent ?
Malgré la beauté de Shearwater, l’isolement pèse sur les corps et les esprits. Raff, dix-huit ans, qui se remet difficilement de son premier chagrin d’amour, ne trouve de répit qu’auprès de son sac de frappe ; Fen, sa sœur cadette, passe ses nuits sur la plage parmi les otaries et les phoques – jadis exterminés pour leur graisse –, refusant de dormir dans le phare auprès des siens ; Orly, jeune prodige de neuf ans obsédé par la botanique, craint la disparition du monde naturel et communique avec les fantômes qui l’entourent. Quant à Dominic, il ne peut s’empêcher de se tourner vers le passé
et le drame qui a conduit la famille à Shearwater huit ans plus tôt – la mort de son épouse.
Un soir, lors d’une tempête d’une rare violence, une femme s’échoue sur le rivage, blessée mais miraculeusement en vie.
D’où vient-elle ? Est-elle vraiment arrivée à Shearwater par hasard, comme elle le prétend ? Alors que les Salt soignent cette dénommée Rowan, leurs soupçons et leur méfiance cèdent progressivement la place à l’affection et tous se prennent à croire à la possibilité d’un renouveau.
Habituée depuis longtemps à protéger ses sentiments, Rowan commence, elle aussi, à s’attacher aux Salt. Mais elle cache les véritables raisons qui l’ont menée à Shearwater. Quand elle découvre une tombe fraîchement creusée et constate que le système de communication de l’île a été saboté, elle se rend compte que Dominic garde lui aussi ses propres secrets et qu’elle pourrait être en danger.
Alors que des tempêtes de plus en plus violentes s’abattent sur Shearwater et que l’océan gagne chaque jour du terrain, tous cinq doivent décider s’ils peuvent se faire suffisamment confiance pour protéger les précieuses graines dont ils ont la charge, avant qu’il ne soit trop tard.
Roman traduit de l’anglais (Australie) par Marie Chabin
Une édition reliée, carton 20/10 avec jaspage quadri, marquage et tranche-fil.
Une famille coupée du monde sur une île hostile. Une femme retrouvée inconsciente sur le rivage. Une tempête qui approche. Bientôt, des secrets enfouis referont surface et chacun devra affronter ses fantômes.
Dominic Salt et ses trois enfants sont les gardiens de Shearwater, une île perdue au milieu de l’océan Austral. Site de la plus grande banque de graines du monde, Shearwater abritait jusqu’il y a peu de nombreux chercheurs avant que la montée des eaux ne précipite leur départ. Les Salt sont désormais les seuls habitants, unis par de sombres secrets et coupés du monde. Mais voilà qu’un soir, durant une terrible tempête, une femme s’échoue sur le rivage. Est-elle vraiment arrivée là par hasard, comme elle le prétend ? Si ce n’est pas le cas, qu’est-elle venue chercher, qui est-elle ?
APRÈS JE PLEURE ENCORE LA BEAUTÉ DU MONDE, LE RETOUR ATTENDU DE CHARLOTTE McCONAGHY
u Dans la lignée de Migrations et de Je pleure encore la beauté du monde, un roman mêlant thriller, drame intimiste et ode à la beauté de la nature.
u Une course contre la montre et les éléments.
u Un texte immersif, d’une grande force d’évocation, transportant le lecteur sur une île âpre et sauvage, battue par la pluie et le vent, peuplée d’une faune incroyablement riche.
u L’histoire d’une famille, d’un père et de ses trois enfants, qui nous interroge sur les choix que nous faisons pour protéger ceux que nous aimons, même lorsque le monde tel que nous le connaissons est en train de disparaître.
u Une romancière majeure traduite dans le monde entier.
u Publié en avril 2025 aux États-Unis, Les Fantômes de Shearwater a notamment figuré dans les listes des meilleures ventes des New York Times, Washington Post, Los Angeles Times, USA Today. Il fait partie des 25 meilleurs livres de l’année de la chaîne de librairies Barnes & Noble et dans la sélection des meilleurs livres d’Amazon.
u Parution simultanée de Je pleure encore la beauté du monde en Babel.
u En juin 2025 (deux mois après la sortie américaine) Les Fantômes de Shearwater s’était déjà vendu à 125 000 exemplaires (huit réimpressions).
u Je pleure encore la beauté du monde : 17 000 ex. en édition courante
Visuel provisoire
Lot de 50 signets découpés dans la forme du phare, tirée de la couverture du livre.
Office : 07/01/2026
9782330216979
Roman traduit du japonais par Liza Thetiot
Et si vous étiez au crépuscule de votre vie, à qui adresseriez-vous vos dernières volontés ?
Reito Naoi est un jeune homme en perte de repères. Alors qu’il travaille dans une usine et tente tant bien que mal de remettre de l’ordre dans son quotidien, il voit sa vie basculer lorsqu’il est injustement licencié. Poussé par la colère, il commet un délit qui le conduit tout droit derrière les barreaux. Mais ce faux pas devient le point de départ d’un destin inattendu…
En prison, un avocat lui propose un marché : sa liberté contre une mystérieuse offre émise par un commanditaire anonyme, à savoir devenir le gardien d’un vieux camphrier, niché dans un sanctuaire reculé, dans les environs de Tokyo. La légende dit que, si l’on suit un rituel bien établi, l’arbre centenaire exauce les vœux de celles et ceux qui prient dans son renfoncement. Le camphrier semble en effet renfermer bien plus que du bois et des feuilles.
Le Gardien du camphrier est un roman profondément émouvant et délicat qui interroge les liens de sang qui se tissent ou s’érodent au fil du temps et jusque dans la mort.
À PROPOS DU CYGNE ET DE LA CHAUVE-SOURIS
JANVIER 2026
14,5 × 24 CM
320 PAGES
22,50 € ENV. 978-2-330-21563-7
Ce roman nous emporte, nous promène aussi, et pas seulement au Japon, mais dans les méandres de nos pensées ou autour de nos conclusions trop hâtives et tout cela de la manière la plus simple ou innocente qu’il soit […] Keigo Higashino confirme un talent exceptionnel qui le hisse au niveau des plus grands. Un auteur à suivre absolument !
Anne-Marie Boisson, Encres vagabondes
À PROPOS DES MIRACLES DU BAZAR NAMIYA
Véritable roman feel-good, subtil sans mièvrerie, Les Miracles du bazar Namiya fait bien plus que donner le sourire. Profondément humaniste, il redonne foi en l’humanité.
Karine Gobled, Blog RSF
À lire, ne serait-ce que pour la dose d’émotions que recèle cette belle histoire subtilement ficelée.
Ellen De Meester, Femina (Suisse)
ET VOUS, QUEL SECRET VOUDRIEZ-VOUS CONFIER À L’ARBRE CENTENAIRE ?
u Nouveau roman de Higashino : le premier à paraître en “blanche” chez Actes Sud.
u Un auteur attendu par un lectorat nombreux et fidèle.
u Une figure majeure du polar japonais, dont l’œuvre a été portée à l’écran plus de 20 fois.
u Une adaptation en anime sortira au Japon, fin janvier 2026 (https://animotaku.fr/actualite/film-kusunokino-bannin-date-sortie-teaser/).
u Keigo Higashino, c’est + de 400 000 ex. vendus en France
Né en 1958 à Osaka, Keigo Higashino est l’une des figures majeures du roman policier japonais. Son œuvre, composée d’une soixantaine de romans et d’une vingtaine de recueils de nouvelles, connaît un succès considérable. Il a remporté de nombreux prix littéraires dont le prestigieux prix Edogawa Rampo ainsi que le prix du meilleur roman international du Festival Polar de Cognac 2010 pour La maison où je suis mort autrefois. Le Gardien du camphrier est son quatorzième roman à paraître chez Actes Sud.
Office : 07/01/2026
9782330216986
Roman traduit de l’espagnol par Serge Mestre
Inspiré de l’accident survenu dans une école basque en 1980 qui a causé la mort de 50 enfants, ce roman bouleversant est une leçon de résilience qui libère, réconcilie et transforme la douleur en mémoire partagée.
Dans une école basque en 1980, une explosion de gaz a coûté la vie à cinquante enfants.
Le Petit est l’histoire d’un grand-père confronté à l’absence, d’un père qui n’a pas appris à mettre des mots sur une blessure, d’une mère brisée par le silence. Chacun, à sa manière, s’efforce de survivre dans ce champ de ruines.
Donnant une voix aux victimes, l’auteur offre une forme de libération à cette douleur figée dans le temps. Il transcende une tragédie locale pour en faire une expérience universelle, ancrée dans l’histoire collective et familiale. C’est incontestablement un récit de deuil, mais aussi et surtout de dignité, d’amour et de rédemption.
u Une enquête intime sur les cicatrices invisibles du traumatisme, l’héritage du chagrin et la reconstruction impossible.
u Une écriture sensible, d’une précision chirurgicale dans l’analyse psychologique des personnages.
u Rendre lisible l’indicible.
u En cours de parution dans 12 pays.
u Un long-métrage réalisé par Mariano Barroso pour Netflix sortira en 2026 (date à préciser), d’abord en salles, puis sur la plateforme.
QUELQUES CHIFFRES
u 10 ans après Patria, le livre aux 1 500 000 ex. vendus.
7 JANVIER 2026
11,5 × 21,7 CM
240 PAGES
22 € ENV.
Aramburu explore avec profondeur, élégance et émotion – sans jamais tomber dans le pathos – la douleur et les conséquences de la mort tragique d’un groupe d’enfants dans une communauté. L’auteur signe l’un de ses romans les plus aboutis, beaux et convaincants, un prodige d’immersion sociale, de pénétration dans les mécanismes familiaux, et à travers eux, d’empathie universelle.
El Mundo
Il est extrêmement difficile d’écrire un roman sur le monde dévasté qu’un fils laisse derrière lui sans tomber dans l’élégie, mais Aramburu y parvient.
Babelia
u Plus de 100 000 exemplaires du Petit vendus en Espagne, où il a figuré dans le top 5 des ventes pendant des mois.
Une fois encore, la littérature d’Aramburu trouve les mots justes pour exprimer l’indicible.
El Independiente
Fernando Aramburu est né à SanSébastián en 1959 et a étudié la philologie hispanique à l’université de Saragosse. Il vit en Allemagne depuis 1985. Il est l’auteur de plusieurs récits et romans, dont le phénomène Patria, qui reçut notamment le prix national de Littérature et le prix de la Critique 2017 (Actes Sud, 2018) et Oiseaux de passage (Actes Sud, 2023).
La date du 23 octobre 1980 est restée gravée dans la mémoire de tous les habitants du Pays basque espagnol. Ce jour-là dans une petite ville de Biscaye (Ortuella) une explosion au gaz provoque la mort de 50 enfants âgés de 5 et 6 ans (et 3 adultes) d’une école primaire. C’est presque toute une génération d’enfants qui disparaît et le traumatisme est profond pour toute la ville qui continue encore aujourd’hui d’honorer ses petits morts, comme si le drame avait sonné pour tous la fin de la candeur et de l’innocence. C’est dans la vie dévastée d’une de ces familles que nous fait entrer l’auteur, et sur la pointe des pieds. Avec une délicatesse et une empathie infinies, tel un entomologiste généreux et indulgent, il place entre les lamelles de son microscope les 3 membres d’une famille qui pleurent un fils et petit-fils de
6 ans qui ne rentrera plus jamais à la maison. On les suit avant, pendant et après l’accident dans le détail d’un quotidien qui ne peut plus rien avoir de banal. Comme dans Patria, l’auteur excelle à aller au-delà de l’apparence de la tragédie pour reconstituer des faits “à hauteur d’homme”, accompagner chacune des douleurs individuelles dans ses moindres méandres, donner à voir comment chacun à sa manière développe sa propre stratégie de survie pour essayer d’affronter l’inacceptable, irrémédiablement seul avec sa souffrance.
Le texte est d’une densité émotionnelle rare parce que les mots (si difficiles à trouver), sur la douleur d’avoir perdu un enfant sont d’une incroyable justesse.
VO - visuel provisoire
Roman traduit du néerlandais (Pays-Bas) par Emmanuelle Tardif
Entre liens du sang et or noir, une fresque aussi foisonnante que corrosive sur la filiation, l’ambition, le mensonge, et sur l’héritage parfois toxique des pères.
Ludwig Smit a tout raté dans sa vie : abandonné par son père avant sa naissance, élevé en compagnie de deux enfants prodiges (lui qui n’a aucun talent), il devient VRP en études sismographiques aux quatre coins du globe alors qu’il déteste l’avion... Il s’accommode de tout, jusqu’à la rencontre avec son père biologique, Johan Tromp. Celui qui préside aux intérêts de la Shell sur l’île de Sakhaline vient bouleverser les certitudes de ce perdant magnifique, lui laissant espérer enfin une existence possible auprès d’un homme qui n’a fait que l’ignorer. Il retrouve sur l’île une journaliste d’investigation, ex-coloc dans ses années d’étudiant, qui a elle aussi des comptes à régler avec le magnat du pétrole. Au travers de joutes sadomasochistes, directement inspirées par le “divin marquis”, la quête d’identité se transforme en quête de pouvoir.
u Après Bonita Avenue et ses 350 000 exemplaires aux Pays-Bas, une nouvelle fresque d’une ambition folle.
u Une puissance narrative et dramatique qui force l’admiration.
u Une écriture “schizophrénique” mêlant voix et époque avec un axe limpide et un humour corrosif.
Ce sont les familles fonctionnelles qui m’intéressent, pas les dysfonctionnelles. Je veux parler des familles normales, bien pensantes, qui vivent toutes le bonheur de la même façon. À la Tolstoï, par exemple. C’est justement dans ces familles que les enfants et les parents se méconnaissent – oui, justement. Chaque naissance est un minuscule big-bang, chaque bébé une lune qui s’écarte en tournoyant de l’orbite parentale.
(extrait)
LA PRESSE ALLEMANDE EN PARLE :
La traduction allemande publiée chez Rowohlt en mai dernier, a été saluée par la presse. Stern lui a attribué cinq étoiles, Rolling Stone le qualifie d'“irrésistible” et le Stuttgarter Zeitung décrit le roman comme un “chef-d'œuvre contrapuntique”. Die Zeit le qualifie de “prose sous stéroïdes”, mais souligne également “l'imagination inépuisable et évocatrice” et le “grand sens de l'humour” de l'auteur.
Peter Buwalda est né en 1971. Journaliste et rédacteur dans une maison d’édition littéraire, il se consacre aujourd’hui exclusivement à l’écriture. Bonita Avenue (Actes Sud, 2013) a remporté un immense succès aux Pays-Bas et a été traduit en vingt langues.
Malika Moustadraf
Par petites touches, Malika Moustadraf brosse un portrait saisissant de Casablanca, aussi brutal que puissant, depuis les marges de la ville. À travers une langue sèche et cinglante, elle fait défiler devant nous toute une galerie de personnages aux prises avec la violence d’une société patriarcale qui étouffe les plus fragiles, femmes, enfants et individus précaires. Que les histoires qui nous sont racontées le soient par une femme ou un homme, elles dépeignent toutes des sexualités étouffées, tout autant que la violence et la folie des autres. Mais si l’écrivaine ne fait l’économie d’aucun tabou, elle n’en manie pas moins avec brio l’ironie et trace, à travers les fantasmes et les rêves de ses personnages, des chemins vers une hypothétique évasion.
Née en 1969, Malika Moustadraf a vécu la quasi-totalité de sa vie à Casablanca. Souffrant d’insuffisance rénale chronique, elle doit très tôt pointer chaque semaine à l’hôpital pour de longues séances de dialyse et interrompt ses études supérieures. Enfermée dans un corps malade et meurtri, Malika Moustadraf constituera progressivement l’écriture comme un espace de liberté, une « chambre à soi ». Elle écrit d’abord un court roman publié aux éditions Accent, intitulé Jirah al-rûh wa-l-jasad (« Blessures de l’âme et du corps »), puis Trent-sis, paru en 2004. Elle décède à Casablanca en 2006.
• La première traduction en français d’une autrice féministe centrale dans la littérature arabe du début du xxie siècle.
Couverture provisoire
Traduit de l’arabe (Maroc) par Florian Targa
Préface de Rim Battal
128 pages / 140 x 205 mm 18 euros TTC
ISBN 978-2-38669-102-7
Reconnue aujourd’hui comme l’une des pionnières d’une littérature arabe féministe et queer, Malika Moustadraf a contribué à élargir le champ du dicible au sein de la littérature marocaine, à l’image de Mohamed Choukri (Le Pain nu) avant elle.
« Un style au scalpel, des mots qui fusent, et surtout cette immense sensibilité aux marges et aux traumas, qu’elle réinvente sur le mode du “réalisme rebelle”, à coups de flashbacks qui diffractent la mémoire et font surgir les mots dans leur crudité. »
TelQuel
Née en 1987 à Casablanca, Rim Battal est poétesse, performeuse et romancière. Après des études à l’Institut supérieur de l’information et de la communication de Rabat et à l’ESJ de Paris, elle se consacre désormais à l’écriture et à la photographie. Elle est notamment l’autrice de Vingt poèmes et des poussières, Transport commun (Lanskine), Les Quatrains de l’all inclusive (Le Castor Astral). Son premier roman, Je me regarderai dans les yeux (Bayard), rencontre un très beau succès depuis sa sortie en janvier 2025.
• Un texte qui déchire à grands coups de dents les illusions tendues par le patriarcat et la soi-disant bienséance au féminin.
• Une langue inoubliable, à la fois drôle et brutale, profondément rebelle.
« À la fois tendre et cruelle, insolente et profonde, Malika Moustadraf est une autrice exceptionnelle et courageuse, qui se confronte aux difficultés les plus ardues de son pays, le Maroc. Ses personnages, avec leur humour et leur complexité, resteront à vos côtés pendant longtemps. »
Leïla Slimani
Littérature étrangère
Traduit du suédois par Françoise Sule
Préface de Jean-Marie Le Clézio
Sous les eaux d’un barrage, disparaît un monde : la langue poétique d’Elin Anna Labba en recueille les voix, fragiles et résistantes.
Suède, 1942. Ingá, sa mère Rávdná et sa tante Ánne, nomades samies, retrouvent leur lieu de pâturage estival et leur hutte… engloutis par un barrage construit en leur absence. Église, cimetière, mémoire : tout se noie dans l’eau du lac. Rávdná refuse de céder et construit une maison de ses propres mains, défiant une loi qui interdit aux Samis d’être « sédentaires ». Ingá, enfant solitaire, sensible à la nature, grandit dans cette tension : attirée par le confort moderne mais liée à la terre et aux
combats de sa mère. Au fil des décennies, un conflit se creuse entre générations, tandis que le lac – personnage à part entière – gronde comme un chœur antique, effaçant les villages et les traces d’un peuple. Dans une langue d’une intensité rare, Elin Anna Labba signe un roman poignant sur la disparition programmée d’un territoire et d’une culture, sacrifiés au nom du progrès énergétique.
• Premier roman événement en Suède, en cours de traduction dans 12 pays.
• Un récit à la fois intime et politique, inspiré de faits réels, sur l’effacement d’une communauté samie.
• Des thèmes qui résonnent avec l’actualité : reconnaissance des droits autochtones, limite du progrès, colonialisme énergétique.
• Des personnages féminins inoubliables incarnant la complexité de l’héritage des cultures minorisées : ni résignés ni victimes, entre transmission et rébellion.
• Un univers sensoriel envoûtant, où les paysages du Grand Nord et la langue d’Elin Anna Labba transforment l’émotion en engagement.
• Préface de Jean-Marie Le Clézio.
• « Une langue hypnotisante, si belle qu’elle fait mal », Göteborgs-Posten
7 janvier 2026
14 × 20,5 cm 334 pages 22,00 €
ISBN :
Elin Anna Labba (1980) est une autrice et journaliste suédoise d’origine samie (peuple de la région de Sápmi, répartie entre la Suède, la Norvège, la Finlande et la Russie). Personnalité majeure en Suède, à la fois d’un point de vue littéraire et politique, alliant connaissances historiques, poésie engagée et militantisme culturel, elle a remporté plusieurs prix, dont le prestigieux prix August, pour son premier livre Vies de samis (CNRS éditions, 2022). Je suis la mer a fait l’objet d’un véritable engouement international, avec des enchères dans plusieurs pays pour l’achat des droits.
• « L’extraordinaire tissage d’Elin Anna Labba entre vie intérieure et extérieure, catastrophes personnelles et géopolitiques, est un souffle bienvenu », Aftonbladet
• « Sans doute de l’un des romans les plus marquants de l’année », Expressen
• « Elin Anna Labba a écrit un roman époustouflant, une élégie riche en détails sensuels et aussi tranchante qu’une lame de rasoir », Sveriges Television
Bibliothèque Rivages
Traduction et préface de René de Ceccatty
Peut-on « réparer » l’horreur et la violence des camps ? Peut-on indemniser ce qui ne se prête à aucune compensation ?
Un demi-siècle après la Shoah, Vera Stein, rescapée d’Auschwitz, entreprend une odyssée pour obtenir du gouvernement allemand la maigre indemnité à laquelle elle sait avoir droit. Elle s’y résout à contrecœur, ne serait-ce que pour ne pas laisser ouvertes de vieilles blessures. C’est ainsi que commence une folle correspondance qui s’étale sur sept années, avec de multiples employés d’une Fondation qui réclame papiers après papiers, qui vont jusqu’à exiger la preuve « documentée » des souffrances subies. Dans son parcours, Vera se rend compte, avec le temps, que ce n’est
21 janvier 2026
12 × 19,5 cm
160 pages 18,00 €
ISBN :
plus une question d’indemnité, mais que son identité et son expérience même sont mises en doute ou carrément niées. Épuisée, mais incapable de s’avouer vaincue, elle décide, afin de tenter de sortir de cette situation cauchemardesque, de partir pour Francfort, où l’attend une vérité bouleversante. Ce livre est le récit d’une expérience kafkaïenne qu’ont connue bien des rescapés, dont Edith Bruck, pour prouver qu’ils ont été victimes de sévices et qu’ils « méritent » la compensation promise par l’État allemand.
• Une réflexion poignante sur l’impossible « réparation » des horreurs des camps.
• Un récit kafkaïen sur l’inhumanité de l’administration et la difficulté à reconnaître et à entendre les victimes de violences.
• Rivages continue la publication de l’œuvre d’Edith Bruck, l’une des plus grandes autrices italiennes, révélée en France avec la publication du Pain perdu (Ed. Sous-sol/Points, 24 000 ex. vendus).
• Son recueil de poésie sur la vie après la Shoah, Pourquoi aurais-je survécu ?, s’est vendu à 3 000 ex.
Edith Bruck a vu le jour en Hongrie, dans un petit village, dernière de six enfants, le 3 mai 1932. Déportée à l’âge de 13 ans, elle a survécu avec sa sœur. Après un séjour en Israël, elle s’installe en Italie en 1957 et adopte la langue italienne. Par sa liberté de ton, son engagement politique, son féminisme, son œuvre littéraire et cinématographique, c’est une des figures les plus singulières du monde culturel italien.
Histoire des vivants, des morts, et de ceux qui ne les ont pas connus
À Enoch, ville-monde pervertie par l’argent et la cruauté des hommes, tous ou presque semblent chercher le pardon, tous s’enfoncent chaque jour un peu plus loin dans les cercles de l’Enfer.
Dans la cité déchue d’Enoch, un garçon noir de la Trashbelt – ceinture miséreuse de la ville – est un soir pris pour cible par la police. Suspendu entre la vie et la mort, Korban Khôl ne souhaitait pourtant qu’une chose : parcourir pour une fois les rues du centre-ville et contempler la construction en cours de la plus grande cathédrale du monde, au cœur de toutes les attentions. Depuis la “bavure”, de mystérieuses murmurations de corneilles silencieuses ont envahi Enoch. Et Jonathan Lamm, le “jeune policier plein d’avenir” patrouille désormais seul – son coéquipier s’est évanoui dans la nature. Lorsque disparaît une jeune étudiante, Sarah Stavisky, Jonathan est affecté à l’enquête, tandis que l’oncle de Sarah, qui n’est autre que le parrain de la pègre qui dirige la ville, missionne ses hommes afin de retrouver et faire payer le coupable. Mais à Enoch, rares sont ceux qui n’obéissent qu’à une seule loi…
Polar à la langue ciselée et au rythme obsédant, Cathédrale est le roman noir d’une humanité qui contemple sa décrépitude. Au cœur de cette ville sans âge, à la fois tentaculaire et prisonnière de ses propres frontières, archaïque et terriblement contemporaine, tous semblent lutter contre l’inéluctable. S’écrit alors une tragédie : à force de vouloir s’octroyer un royaume, les hommes n’errent désormais plus que sur de la terre brûlée.
À PROPOS DE À NOS PÈRES
Une fiction magistrale. À mi-chemin entre la flamboyance d’un Palahniuk et la simplicité de McDonald, le style oscille entre poésie et barbarie.
Hugues Robert, librairie Charybde (Paris)
À PROPOS DE ET SEULS LES CHIENS RÉPONDENT À TA VOIX
Éloge d’une parole et d’une pensée justes pour dire l’absurdité et la terreur d’un monde régi par le pathos – de l’habitude (devenue morale, de l’ignorance et de la croyance devenues haine de soi et des autres) et de l’être (tyran public ou domestique, qui à force d’exclure toute humanité s’en exclut également) –, Et seuls les chiens répondent à ta voix est un texte […] qui frappe par son rythme imparable.
Éric Darsan, Nota Bene
u Un roman noir à l’atmosphère étrange, inquiétante, imprégnée du Nouveau Testament : les corneilles qui ont recouvert la ville semblent incarner l’obsédant compte à rebours d’une fin annoncée.
u Un texte sombre à la langue incantatoire, aux images obsédantes et à l’art des dialogues cinématographique, dans lequel il est question de la guerre que les hommes se mènent, et de ceux qui croient toujours pouvoir s’en tirer.
Né en 1973, Tarik Noui est l’auteur de plusieurs romans et de nombreuses fictions pour France Culture. Il est également scénariste pour le cinéma et la télévision. À nos pères (Inculte, 2012) a notamment été adapté à l’écran sous le titre Vous êtes jeunes, vous êtes beaux par Franchin Don avec, entre autres, Gérard Darmon, Josiane Balasko, Patrick Bouchitey et Denis Lavant.
Ce qui m’intéresse, c’est l’irruption du miracle ; l’éventualité du merveilleux. Ce qui fait que l’on reste vivants. La ville d’Enoch, où se déroule l’action de Cathédrale, est un lieu sombre, mais qui contient en lui ce possible – ici la rédemption. Question abyssale, terrifiante : comment se laver de ses fautes ?
Jonathan le flic, Paul le repenti, Eton le dealer et Igor le parrain se retrouvent confrontés à cette interrogation. Ils tentent de l’éviter, de la contourner, mais se heurtent inévitablement à elle – et à leur propre échec. La ville les a façonnés et ne les laissera ni partir ni espérer changer. Enoch est à l’image d’une société qui assigne à chacun une place, marquée par la violence de la reproduction sociale. Les personnages du roman sont punis d’avoir voulu échapper à leur destin. À Enoch, tout doit rester à sa place : les laissés-pourcompte dans la trashbelt, les sans-abris autour du stade, les riches au centre-ville ; les autres nulle part.
Inventer Enoch, c’était en réalité prolonger une observation : celle des mécanismes invisibles qui enferment, que j’avais déjà vus à l’œuvre dans ma propre jeunesse. Je viens d’un milieu très populaire.
J’ai grandi dans une cité HLM, dans les années 80-90. J’y ai vu la pauvreté, la violence, les drames – mais aussi quelques hommes et femmes qui espéraient s’extraire de leur condition. Beaucoup se retrouvaient prisonniers d’invisibles nasses qui ramenaient ceux qui n’étaient pas assez forts vers le giron de la misère. Certains se tournaient vers la religion, d’autres vers le jeu, d’autres encore s’avouaient vaincus. Et attendaient que quelque chose advienne. Enoch ressemble à bien des villes d’Occident. Sa cartographie s’est dessinée peu à peu, au fil de l’écriture, et moi-même j’y ai découvert des lieux. Beaucoup rappellent New York, où j’étais en résidence d’écriture quand j’ai commencé le roman. Une cité contemporaine, maudite, viciée, abandonnée, et qui pourtant, un instant seulement, porte en elle une lumière fragile : l’innocence. C’est cette tension, entre ténèbres et éclat, entre déterminisme et espoir, qui m’a guidé tout au long de l’écriture.
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure Manceau
Dans la ville où le silence est d’or mais où les murmures font l’histoire, une publiciste chargée de préserver les secrets des plus puissants se retrouve confrontée à celui que personne ne doit jamais révéler.
Dans une Los Angeles crépusculaire, sous le vernis des villas étincelantes et des piscines chlorées, s’étend un royaume de secrets ensevelis. Mae Pruett, publiciste spécialisée en gestion de crise, est l’une des meilleures dans son domaine. Elle sait mieux que quiconque comment enterrer les scandales, salir les adversaires et manipuler l’opinion pour protéger les puissants. Lorsque son patron est abattu devant le Beverly Hills Hotel, Mae voit sa vie basculer. Résolue à élucider le mystère, elle s’engouffre dans un labyrinthe de rumeurs et de silences, découvrant peu à peu cette “bête” tentaculaire qui régit la ville – avocats, policiers, communicants, agents de l’ombre, tous complices d’un ordre tacite où la peur et l’argent tiennent lieu de loi.
Roman de la nuit californienne, Tout le monde sait dit la brûlure d’une cité qui dévore ses enfants autant qu’elle les fait briller. Jordan Harper y orchestre une descente hypnotique dans le cœur obscur du spectacle, là où le pouvoir n’est jamais ce qui se montre, mais ce que l’on parvient à dissimuler. Un monde où la disgrâce se cache sous les paillettes et où chaque vérité tue plus sûrement qu’une balle.
Tout le monde sait déferle sur la Cité des Anges comme une inondation après la rupture d’un barrage. On y trouve tout, mais surtout une profondeur de regard saisissante. C’est le livre que tout le monde attendait.
Michael Connelly
Quel voyage ! Si James Ellroy et James M. Cain pouvaient donner naissance à un enfant illégitime, ce serait Tout le monde sait de Jordan Harper…”
Dennis Lehane
u Un tour de force néo-noir, haletant et viscéral.
u Une plongée brutale dans la face cachée de Hollywood, où la puissance se mesure au silence que l’on impose.
u Accueilli avec ferveur par la critique internationale.
u Finaliste des Lefty, Barry, Anthony Awards ainsi que du L. A. Times Book Prize.
u Dans la sélection des meilleurs polars de l’année du New York Times
u Editors’ Choice du New York Times Book Review.
u Choix Indie Next List
u Adaptation audiovisuelle en cours par Warner Bros. Pictures
L’AUTEUR
Né en 1976, Jordan Harper est originaire du Missouri. Il a travaillé dans la publicité, a été critique de rock et scénariste de séries télé (dont Le Mentaliste). Il vit à Los Angeles et collectionne les romans de série B, les livres de true crime et les manuels enseignant comment commettre toutes sortes de forfaits. Actes Sud a déjà publié L’Amour et autres blessures (2017), La Place du mort (2019) et Le Dernier Roi de Californie (2024).
Le roman noir hollywoodien n’a jamais été aussi sombre que dans l’éblouissant Tout le monde sait de Jordan Harper, où le cynisme est récompensé, la romance condamnée, et les récits de rédemption systématiquement dynamités […] Ce récit du voyage intérieur d’une gestionnaire de crise est on ne peut plus noir, une charge contre les illusions de rédemption, de romance et d’idéalisme. Chaque phrase résonne comme une plainte.
New York Times Book Review
Mon Dieu, ce livre est fantastique. Tout le monde sait est l’un des meilleurs romans noirs de Los Angeles que j’aie jamais lus. L’écriture est d’une qualité stupéfiante. C’est un voyage sauvage, honnête, acéré et haletant…
Attica Locke
Je doute qu’il y ait un meilleur roman policier américain cette année.
Daily Telegraph
Tout le monde sait est le meilleur roman policier que j’aie lu depuis des années […] Jordan Harper écrit des phrases – et ici un livre entier – à la fois terrifiantes et exaltantes.
James Patterson
Tout le monde sait est un pur concentré de néo-noir. Sombre, violent, audacieux – et d’un romantisme incandescent.
Harlan Coben
Tout le monde sait est peuplé de joueurs impitoyables, d’arrangeurs en coulisses… un véritable tour de force.
S.A. Cosby
Une course haletante entre danger et rédemption.
Daily Mail
Cinématographique et pénétrant. Tout le monde sait est un véritable tour de force.
The Guardian
Sombre et palpitant. Grazia
Un jeune plongeur sous-marin, parti à la recherche des restes de son père disparu en mer, est avalé par un cachalot et n’a qu’une heure pour s’échapper avant que son oxygène ne s’épuise.
Jay Gardiner s’est lancé dans une quête insensée : retrouver la dépouille de son père décédé dans l’océan Pacifique, au large des côtes californiennes. Il sait que c’est un pari risqué, mais Jay estime que c’est le seul moyen pour lui de se libérer du poids de la culpabilité qu’il porte depuis la mort de son père l’année précédente.
La plongée commence bien, mais l’apparition soudaine d’un calmar géant met Jay en danger,
7 janvier 2026
15,5 × 22,5 cm
273 pages 21,00 €
ISBN :
danger aggravé par l’arrivée d’un cachalot en quête de nourriture. Soudain, Jay est pris dans les tentacules du calmar et aspiré dans la bouche du cachalot, où il est entraîné dans le premier de ses quatre estomacs. Il se rend rapidement compte qu’il ne lui reste qu’une heure avant que ses bouteilles d’oxygène ne soient vides, une heure pour vaincre ses démons et s’échapper du ventre du cachalot.
• Nouvel auteur américain entrant au catalogue Rivages/noir !
• Daniel Kraus, né en 1975 dans le Michigan, est un romancier et scénariste à succès, collaborateur de Guillermo Del Toro (La forme de l’eau) et de George A. Romero (The Living Dead).
• Un thriller de survie, un récit d’horreur, un drame familial et un roman d’apprentissage : tout à la fois angoissant, beau, original et grand public.
• Un vrai succès commercial : New York Time bestseller vendu à 70 000 exemplaires, publié dans de huit pays et bientôt adapté au cinéma.
• Le film intitulé Whalefall, dirigé par Brian Duffield, avec Austin Abrams et Josh Brolin, sortira en 2026.
• « Un récit d’aventure fou, et follement agréable, sur les pères, les fils, la culpabilité et les mystères de la mer… Kraus apporte la rigueur d’un scientifique et la sensibilité d’un poète à ses descriptions du monde sous-marin. » New York Times
• « Une étude de caractère émouvante déguisée en thriller de survie cinématographique captivant… Le rythme est implacable, l’émerveillement stupéfiant et la tension palpable. » Booklist
Daniel Kraus est un auteur à succès, auteur de romans, de séries télévisées et de films. Sa collaboration avec le légendaire cinéaste George A. Romero, The Living Dead, a été saluée par la critique. Avec Guillermo del Toro, il a coécrit The Shape of Water, basé sur la même idée que le film oscarisé. Toujours avec del Toro, Kraus a coécrit Trollhunters, qui a été adapté en série Netflix récompensée par un Emmy Award. Kraus a remporté le Bram Stoker Award, le Scribe Award, deux Odyssey Awards (pour Rotters et Scowler), et bien d’autres encore. Les œuvres de Kraus ont été traduites dans plus de 20 langues.
• « Stupéfiant de grandeur. Whalefall est tout simplement un roman magnifique, une histoire à lire absolument sur la mer, le sublime, et les relations saumâtres entre pères et fils. » Gillian Flynn
• « L’une de nos plus anciennes histoires, l’une de nos plus grandes peurs et l’un de nos écrivains les plus talentueux. Des choses plus étranges que d’être avalé par une baleine se sont probablement produites, mais elles ont rarement été racontées aussi bien. » Stephen Graham Jones
Un homme, sa femme peintre. Un jour, l’homme en surprend un autre chez son épouse. Va-t-il se venger ? Est-ce raisonnable ?
Qu’a fait Orso Orsini, comptable de son état et Corse de surcroit, pour que son fils adoré s’engage dans l’humanitaire au péril de sa vie ? Et qu’a-t-il fait à sa femme, peintre et spécialiste de l’artiste espagnol Joaquín Sorolla, pour qu’elle s’entiche d’un Cubain d’une rare beauté ? Salement déprimé, Orso se met à suivre l’homme dans Paris, jusqu’au jour où celui-ci est retrouvé mort. Il a basculé
depuis son balcon : accident ou meurtre ? Entrent alors en scène la capitaine Blandine Blanco de la brigade criminelle, qui mène l’enquête sur la mort suspecte du Cubain, et Celia Marquez, célèbre collectionneuse obsédée par l’art cubain. Jusqu’où iront les obsessions des uns et des autres ? La réalité est-elle conforme aux apparences ?
• Une narration qui alterne le point de vue du protagoniste Orso et celui, extérieur, des autres personnages.
• Un art de semer des fausses pistes et d’égarer le lecteur.
• Des personnages originaux, attachants et légèrement excentriques (telle la flic Blandine Blanco).
• Une réflexion profonde sur l’art et sa fonction, sur ce qui constitue l’identité d’un peuple.
• Un roman drôle, souvent plein d’humour et de dérision, beaucoup moins sombre que les précédents.
• 2026 année anniversaire : Quarante ans de Rivages/noir
• Parution simultanée de De femme en femme en poche
14 janvier 2026
15,5 × 22,5 cm
280 pages 21,00 €
ISBN :
Hélène Couturier se passionne pour toutes les formes d’art dès le lycée. Après avoir travaillé comme journaliste musicale pour le magazine Paris Capitale, elle aborde la réalisation de documentaires pour France 3 et Canal +. Son premier roman Fils de femme paraît en Rivages/noir en 1996 et fait d’elle la première femme française publiée dans la collection. Suivront d’autres romans, noirs et moins noirs, dont certains pour la jeunesse, comme Bye bye Bollywood chez Syros. Hélène Couturier est également scénariste pour la télévision et plasticienne. Elle travaille sur une série de peintures consacrée aux vaches, dans un esprit qui associe pop art, art urbain et écriture.
Rivages / Imaginaire
Un recueil de nouvelles fantastiques et spéculatives, qui imaginent des alternatives à la violence que subissent de nombreuses femmes au Mexique, dans la lignée d’Ursula K. Le Guin et du nouveau roman gothique latino-américain.
Douze nouvelles surprenantes et poignantes : un mémorial futuriste où les hologrammes des victimes de féminicide dialoguent avec les visiteurs ; une apocalypse merveilleuse qui prend la forme d’une communion avec l’univers ; la rencontre impossible entre un romancier d’anticipation du XIXe siècle et sa muse vivant à l’époque moderne ; les minutes d’un procès pour sorcellerie d’une
7 janvier 2026
14 × 20,5 cm
136 pages 15,00 €
ISBN :
none indigène au XVIIIe siècle ; la découverte d’une fleur qui permet d’élargir la conscience cosmique de ceux qui la respirent ; des contes fantastiques où l’épouvante côtoie le traumatisme de l’enfance, et où des fantômes de tantes et de grands-mères tiennent le rôle de guérisseuses.
• Première incursion de la collection Rivages/imaginaire dans les Lettres latino-américaines avec un recueil de nouvelles signé par une jeune autrice mexicaine.
• Dans la lignée du nouveau roman gothique latino-américain – incarné par Mariana Enriquez, Samanta Schweblin, Mónica Ojeda ou Fernanda Melchor – qui mêle l’horreur, le féminisme et la critique postcoloniale.
• Une jeune autrice mexicaine (née à Mexico en 1979) déjà traduite dans six pays, lauréate du James Tiptree, Jr. Award/ Otherwise Prize et du Shirley Jackson Award.
• Ses histoires évoquent l’humanisme de Ursula K. Le Guin ou le surréalisme de Haruki Murakami, mais sont profondément ancrées au Mexique, un territoire caractérisé par la violence patriarcale et les féminicides.
• Une vision positive du monde, où les animaux et les humains se respectent, où les femmes sont appréciées pour leur empathie, et où les morts tendent la main pour soutenir les vivants.
Originaire de Mexico, Gabriela Damián Miravete écrit des romans, des nouvelles et des essais. Ses récits ont été traduits en six langues et sélectionnés pour les prix Hugo et World Fantasy. Elles rêveront dans le jardin a été couronné par le prix James Tiptree, le prix Shirley Jackson et le prix Fishing Fortress.
• Une couverture chatoyante signée Aline Zalko.
Ni biographie ni hommage : un texte libre et jubilatoire, qui fait dialoguer Molière avec notre temps.
Farce contemporaine qui revisite, avec fougue et irrévérence, la vie et la mort du plus célèbre dramaturge français, Molière et ses masques, derrière des figures familières – Madeleine Béjart, Louis XIV, Richelieu, Corneille, Lully, Bossuet, Madame de Sévigné… – est une fresque foisonnante où se croisent la comédie de mœurs, la fable politique et l’intime, au rythme effréné, à la langue vive, drôle, parfois cruelle, mais toujours habitée d’une énergie jubilatoire.
Dans ce portrait romancé, inventé, parfois mensonger du célèbre dramaturge, c’est aussi notre époque qui se reflète : l’injustice, les charlatans, les puissants et les faibles, les illusions et les échecs. Mais aussi la passion de l’art, la force du verbe et l’utopie d’une troupe. Molière et ses masques est une œuvre double : pleine de mélancolie et de fougue, d’humour et de misanthropie, de tristesse et d’espoir. Un texte populaire et poétique qui fait du théâtre non seulement un miroir du monde mais une promesse de joie.
EXTRAIT
LE BARON. Mais alors qu’est ce que vous faites ?
MOLIÈRE. Du théâtre, je vous l’ai déjà dit.
LE BARON. De la tragédie ? Comment ? Vous êtes des tragédiens ?
MOLIÈRE. Nous sommes connus pour ça !
LE BARON. Alors déguerpissez !
MOLIÈRE. Pardon ?
LE BARON. Nous avons assez de nos malheurs à nous pour entendre les malheurs des autres.
MOLIÈRE. Il fallait le dire. Nous pouvons aussi faire des farces !
LE BARON. C’est très bien les farces ! Quelles farces jouez vous ?
MOLIÈRE. Des farces que j’écris.
► Un texte joyeux et populaire, qui revisite Molière avec liberté et malice, entre fiction et réalité.
► Une pièce idéale, en lecture complémentaire, pour les les professeurs de collège qui font découvrir Molière à leurs élèves.
► Vidéo de présentation du livre par l’auteur et lecture.
► Disponible également en version numérique.
► Reprise de la tournée du spectacle aux Plateaux sauvages à Paris du 16 au 24 janvier puis en tournée en France (voir le calendrier des spectacles).
Comédien et metteur en scène, Simon Falguières dirige la compagnie Le K, implantée en Normandie depuis 2009, avec laquelle il a écrit et mis en scène une dizaine de spectacles. En 2017, il monte son premier spectacle jeune public, Le Petit Poucet (L’école des loisirs). En novembre 2020, il créé Les Étoiles (Actes Sud-Papiers, 2020) au Théâtre de La Colline. En juillet 2022, il met en scène l’intégrale du Nid de cendres (Actes Sud-Papiers, 2022) au Festival d’Avignon, dernière étape d’un travail qui aura duré sept ans.
Visuel provisoire
Imaginez le fil d’actualité d’un réseau social sur lequel scrolle un internaute, où se côtoient sans distinction un chaton qui joue du piano, des images du génocide à Gaza, la promotion d’un défrisant capillaire et la mention d’une révision constitutionnelle.
Imaginez la rencontre des Vases communicants d’André Breton et du Parti pris des choses de Francis Ponge.
Imaginez une cérémonie laïque dans laquelle les officiants chercheraient à embrasser la totalité des choses et accueilleraient le Tout-Venant pour respecter la dimension sacrée de chaque vie.
Imaginez une œuvre charriant des références culturelles qui s’étendent de Franz Kafka à Chantal Ladesou, en passant par Karl Marx, Anya dans Spy × Family, Sophie Guillerm, Chostakovitch et Chuu.
Imaginez donc une pièce qui incarnerait l’essence même de ce que Jean Vilar nommait le “théâtre populaire”, celui capable de “réunir, dans les travées de la communion dramatique, le petit boutiquier de Suresnes et le haut magistrat, l’ouvrier de Puteaux et l’agent de change, le facteur des pauvres et le professeur agrégé”, et vous obtiendrez Nexus de l’adoration.
En ouvrant une brèche vers un monde parallèle qui regarde d’un œil à la fois sarcastique et aimant les absurdités du nôtre, Joris Lacoste fait exister un espace poétique dans lequel le langage retrouve sa puissance évocatrice. Le préjugé de classes y prend la porte et l’entièreté de la création divine est célébrée.
“Un chargeur de téléphone.
Un battement de coeur.
Un volcan sous-marin.
Un passage piéton.
Un courrier indésirable.
Un fusil de chasse chargé.
Le flash d’un appareil photo.
Un billet de cinquante euros.
Un candidat à l’Eurovision.
Des nuggets de poulet sauce samouraï.
Une anesthésie générale.
Un atome de carbone.
Un coup-franc de Kolo Muani.
Une grève du personnel naviguant.
La prise de Constantinople.
Un trou noir supergéant.
Une laverie automatique.
Une jalousie dévorante.
Une partie de League of Legends.
Un sonnet de Shakespeare.”
► Une prière litanique qui rend grâce à toutes les choses qui existent.
► Une publication qui fait trace d’une démarche d’écriture inattendue et déroutante.
► Vidéo de présentation du livre par l’auteur.
► Disponible également en version numérique.
► La pièce a été présentée au théâtre Garonne à Toulouse en juin 2025 et au Festival d’Avignon 2025.
► Nexus de l’adoration tournera à la MC93 de Bobigny et au Lieu Unique de Nantes en décembre 2025, à la Comédie de Clermont-Ferrand en janvier 2025, ainsi qu’à la scène nationale de Blois et aux Célestins à Lyon en mars 2026.
► Nexus de l’adoration est la première pièce de Joris Lacoste publiée par Actes Sud-Papiers.
Auteur, traducteur de Shakespeare et metteur en scène depuis les années 2000, Joris Lacoste crée des spectacles qui mêlent poésie, danse, musique et performance et sont montés dans le monde entier. En 2007, il fonde le collectif Encyclopédie de la parole.
Poèmes traduits de l’arabe (Syrie) par Antoine Jockey
Dans ce nouveau recueil, Nouri Al-Jarrah exalte sa terre natale en ressuscitant quelques grandes figures de l’histoire antique et de la mythologie de la Méditerranée orientale.)
Puisés dans les derniers recueils de l’auteur (Le Serpent de pierre (2023), Jeunes Damascènes en promenade (2024), Le Chant de Zénobie (à paraître en 2025), les poèmes qui composent cette anthologie sont marqués de bout en bout par la tragédie syrienne. Ils frappent d’emblée par leur puissant souffle à la fois épique et lyrique, que Nouri Al-Jarrah emprunte aux tablettes orientales antiques pour exalter sa terre natale en ressuscitant quelques grandes figures de l’histoire et de la mythologie du Proche-Orient ancien. Il confirme encore ici sa place parmi les plus grands poètes arabes de ce début de siècle.
POINTS FORTS
u Une œuvre marquée par la tragédie syrienne.
À PROPOS DU SOURIRE DU DORMEUR
Un livre sublime, à lire et à relire, où le mystère de la poésie côtoie l’engagement de l’écrivain, où le souffle lyrique emprunte la voie de l’épopée. Un florilège aux accents de chef-d’œuvre. Marion Poirson-Dechonne.
Mare Nostrum
L’AUTEUR
Né en 1956 à Damas, Syrie, Nouri
Al-Jarrah est exilé à Londres depuis
1986. Il écrit pour plusieurs journaux et revues arabes, a fondé le magazine AlKâtiba et dirige la revue Damas. Il est l’auteur d’une quinzaine de recueils de poésie dont certains ont été traduits dans plusieurs langues. Ont paru en français Une barque pour Lesbos et autres poèmes (Moires, 2016), Le Désespoir de Noé (Moires, 2017) et Le Sourire du dormeur (Sindbad/ Actes Sud, 2022, qui lui a valu le prix Max Jacob).
Tablette I
Cieux mitoyens. Cieux d’une blancheur éclatante suspendus sur des cordes à linge. Cieux mitoyens d’un bleu profond. Cieux limpides qui respirent le linge propre de mères légendaires assises sous un soleil bleu à adresser leurs chants à la mer.
Longue est ma journée et relâchée comme des moutons dans une plaine où pousse une herbe tantôt verte, tantôt jaune qui cache innocemment les ruines de colonnes rehaussées de couronnes d’albâtre et ornées de grappes rocheuses où jouent des lézards espiègles dont les petits imitent les adultes en se cachant chaque fois qu’un bruit de pas ou qu’une rafale de vent se fait entendre.
Merci, mon garçon ! Car toi seul, m’ayant vu aveugle, m’as donné la main et guidé sur le chemin. Bientôt tu grandiras et je te verrai agiter ta chemise pour me faire signe, par-delà les
regards, un cri mélancolique dans la gorge tranchée, le corps juvénile troué de balles et porté par les voix sur les épaules de jeunes descendus d’une grotte montagneuse pour remplir la ville de funérailles.
D’une voix profonde et bleue
Le vent t’a chanté
Il t’a suspendu
Entre ciel et mer
Et t’a laissé
Veiller sur les barques égarées.
Tu es mon amulette
Suspendue, Dans ma terre suspendue, Entre terre et ciel.
Échappée annuelle de création & survie par Sophie Nauleau & André Velter
Cycle après cycle, Shiva détruit et régénère.
Croire en lui n’est pas nécessaire.
Sa danse est un sursaut quand tout roule à l’abîme.
Comme ce qui veut sauver le qui-vive d’une vie nouvelle. Loin des certitudes aveugles.
Loin des lamentations de confort.
Loin des épilogues qui font la part des choses, le jeu du néant, l’emprise du destin.
À passer en revue la fin du monde, on entrevoit que ce n’est jamais que la fin d’un monde. Couverture d’Ernest Pignon-Ernest
É ditions
Hardies
Quatrième cycle de la cosmologie hindoue, le Kali Yuga correspond à un âge de querelles, de conflits, de ténèbres sans bonté ni vertu.
À titre indicatif, selon les calculs minutieusement établis à partir du Lingä Purânä , traité fondamental du shivaïsme, l’aube de ce cycle aurait commencé en 3606 avant notre ère, le début de son crépuscule daterait de 1939 après J.C. et sa fin serait annoncée en 2442.
Dans sa grande sagesse, le Lingä Purânä conseille cependant de ne pas exclure quelques probables marges d’erreur. Avec
François Cheng • Corinne Atlan
Ànna Griva • Luo Ying • Mehis Heinsaar
Glen Baxter • Pak Mingyu
Tedi Lopez Mills • Alek Popov
Thodoris Gònis • Jacques Darras
Mohsen Emadi • Gaspar Claus
Rohan Chhetri • Francis Wolff • Laia Jufresa
Karthika Naïr • Emmanuel Lenain
Mirza Waheed • Isabelle Desesquelles
Mariam al-Ahmad • Jacques Durand
Katerina Iliopoùlou • Jean Rouaud
Reina María Rodríguez • Nariman Hassan
Mákis Tsítas • Andrus Kivirähk
Sophie Nauleau • Ernest Pignon-Ernest
Inédits
Kali Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Échappée annuelle de création & survie
Concert baroque, Cuba, novembre 2024
É ditions
Hardies
Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Affiche de couverture d’Ernest Pignon-Ernest
Tirage unique signé par l’artiste
Offerte aux 84 premières librairies passant commande de 3 exemplaires de Kali Yuga Cycle 1 et Cycle 2 confondus
É ditions Hardies
311 Chemin du Calavon 84480 Bonnieux contact@editionshardies.fr www.editionshardies.fr
É ditions
Hardies
PYuga
Échappée annuelle de création & survie
our passer en revue la fin du monde : un itinéraire de création et survie.
Un champ d’investigations littéraires et artistiques en expansion constante.
Une avancée qui préserve l’énergie du chaos.
Parce que le noir le plus noir a sa propre lumière.
Parce que la diversité des voix singulières s’affranchit de la meurtrière pensée unique.
Parce que la complexité du réel est une fête.
Parce qu’il ne s’agit pas d’aller au plus simple mais au plus loin, au plus haut.
Comme écrire explicitement sur-vivre avec ce trait qui porte la vie au-dessus.
« Difficile d’être absolument sûr, mais j’ai bien l’impression qu’un Gormley, un Giacometti controversé et deux Warhols arrivent droit devant ! » É ditions Hardies
Janet réservait une heure par jour à travailler ses lettres de menace
Échappée annuelle de création & survie
Avec huit créations de Glen Baxter
É ditions
Hardies
François Cheng
présenté par Marc de Smedt
Salutations
Corinne Atlan
présentée par Zoé Balthus
Katsumi
Ànna Griva
présentée par Michel Volkovitch
En cassant une vitre
Luo Ying
présenté par Jacques Darras
Journal intime d’un jeune instruit
Mehis Heinsaar
présenté par Antoine Chalvin
Où étais-tu si longtemps, Jacob ?
Échappée annuelle de création & survie
Glen Baxter
présenté par André Velter
À personne d’autre
Pak Mingyu
présenté par Patrick Maurus
Deus ex machina
Tedi Lopez Mills
présentée par Philippe Ollé-Laprune
Honorer les objets
Alek Popov
présenté par Velina Minkoff
La Sainte
Thodoris Gònis
présentée par Michel Volkovitch
Ce dont rêve mon âme
Jacques Darras
présenté par Bernard Fournier
Navigation de René Descartes
Mohsen Emadi
présenté par Philippe Ollé-Laprune
Sonate dans la cendre
Gaspar Claus
présenté par Sophie Nauleau
Partition
Rohan Chhetri
présenté par Éric Auzoux
Perdu, blessé
Francis Wolff
présenté par Paul Clavier
La peur solitaire
É ditions
Hardies
Laia Jufresa
présentée par Philippe Ollé-Laprune
Hypoténuse
Karthika Naïr
présentée par Éric Auzoux
Rien n’est plus réel que rien
Emmanuel Lenain
présenté par Jean-Claude Perrier
En Inde
Mirza Waheed
présenté par Éric Auzoux
Saules, concombres et tournesols
Isabelle Desesquelles
présentée par Arno Bertina
Ces miroirs magiques
Échappée annuelle de création & survie
Mariam al-Ahmad
présentée par Bénédicte Letellier
Sortilèges d’une prêtresse
Jacques Durand
présenté par Francis Wolff
À ce moment-là
présentée par Michel Volkovitch
Rencontre ou séparation
Jean Rouaud
présenté par Thierry Gillybœuf
Stone Age
Reina María Rodríguez
présentée par Nydia Pineda de Ávila
Après
Nariman Hassan
présentée par Bénédicte Letellier
Rive de la quiétude
Mákis Tsítas
présentée par Michel Volkovitch
Dernier jour dans le monde profane
Andrus Kivirähk
présenté par Antoine Chalvin
Dans le tourbillon de l’Histoire
Sophie Nauleau
présentée par Xavier Darcos
Līlā
Ernest Pignon-Ernest
d’Uzeste à La Havane
Concert baroque
É ditions
Hardies
Qui, si nous ne sommes ni aveugles consentants ni sourds volontaires, pour incarner nos désirs, nos ivresses et nos peurs ? Quel flibustier, quel artiste, quel voyant, quel devin parmi les vrais funambules ? Qui, à l’aplomb de ce monde épuisé, pour être là en désespoir de chance, souverain sans royaume ? Quel rêveur insomniaque, quel arpenteur des lignes de fracture, quel vagabond obstinément terrestre parmi les dieux du chant profond ? Qui, à toute extrémité des fins utiles, pour ne pas lâcher la proie d’un nouvel univers ni l’ombre d’une fête ultime ?
Mais pourquoi serions-nous épargnés ? Toute résurrection exige une surrection cruelle, un sacrifice déraisonnable, un supplément d’âme en sang plus qu’en songe. On a beau s’y attendre depuis longtemps, depuis bien avant que les prophéties, les dogmes, les idées idéales n’obscurcissent tous les ciels – on n’en revient quand même pas de ne pas en être revenu à temps. C’est qu’entre cendres et décombres, il y a cet autre blessé, ce frère d’un sauve-qui-peut sans limite qui n’a pas renoncé à l’enchantement des sources toujours à naître et entend reprendre, fut-ce sur une scène vide, le rôle déprogrammé d’un rêveur définitif. andré velter
Échappée annuelle de création & survie
É ditions
Hardies
Force d’âme ! par toi l’esprit se propage ;
Chaque être prend valeur, chaque astre prend sens.
François Cheng
Je suis partie en douce en cassant une vitre.
Ànna Griva
Combien de cimetières juifs à travers toute l’Europe et l’Afrique du Nord, aux stèles renversées, brisées, disparaissant sous la végétation quand ils n’ont pas été tout simplement rasés, effacés de l’histoire ?
Jean Rouaud
C’est peut-être une question à laquelle Dieu doit répondre.
Pak Mingyu
Cela commence il y a longtemps
Comme toutes les histoires qui ont le temps pour complice
Jacques Darras
Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Ne pas avancer mais survenir.
Katerina Iliopoùlou
Les livres sont une carte au trésor, on voyage en eux et vient le jour où l’on veut embarquer…
Isabelle Desesquelle
É ditions
Hardies
Échappée annuelle de création & survie
Agence Alina Gurdiel et Associés - Paris
J’aimerais ici encenser une magnifique revue qui me fait penser à une œuvre d’art, et qui se nomme Kali Yuga .
4 janvier 2025 / France Inter / Christophe Bourseiller
C’est l’histoire d’une résurrection : en son temps, la prestigieuse revue Caravanes, créée par Jean-Pierre Sicre en 1989, a livré jusqu’en 2003 son lot de textes disant les lointains. Voici que sous le nom de Kali Yuga , cycle de la cosmologie hindoue correspondant à l’age des conflits et des ténèbres, son esprit revient en librairie. (…) Lumineux.
6 février 2025 / Le Point / Valérie Marin La Meslée
Dans son avant-propos, André Velter prophétise les onze prochains Cycles de Kali Yuga , et nous avons déjà hâte de découvrir l’avenir que nous réserve les Éditions Hardies.
9 février 2025 / Zone Critique / Pierre Poligone
É ditions
Hardies
Il y eut la renommée revue Caravanes, créée par Jean-Pierre Sicre en 1989 et codirigée par André Velter, qui a fait rêver tous les amoureux du lointain jusqu’en 2003. Voici aujourd’hui Kali Yuga , fondée par Sophie Nauleau et ce même André Velter. 22 février 2025 / L’Express / Marianne Payot
L’édition du premier numéro de la revue Kali Yuga prouve qu’il est encore possible de faire circuler des paroles essentielles dans un volume en papier et au format séduisant. Dès la couverture, ce projet innovant souligne avec humour qu’il se plante là « pour passer en revue la fin du monde », porté par un dessin du grand Enki Bilal.
Avril 2025 / Revue Esprit / Philippe Ollé-Laprune
Douze ans après Configuration du dernier rivage, Michel Houellebecq fait entendre son chant le plus tendre et le plus pur dans 13 poèmes écrits « pour passer en revue la fin du monde ».
C’est un beau cadeau que l’écrivain fait à Kali Yuga , une revue littéraire d’un genre un peu particulier, échappée annuelle de création et de survie, selon ses animateurs. S’ils vivaient dans l’ancien temps, Sophie Nauleau et André Velter l’auraient baptisée L’Orphéon, en songeant à un ensemble vocal composée de chanteurs insouciants, à une clique bruyante, joyeuse et colorée.
28 juin 2025 / Le Figaro / Sébastien Lapaque
Kali Yuga , une échappée primordiale
Une belle édition au format heureux. Une mise en page et en image soignée, une typographie facile à l’œil, 456 pages pour le plaisir, le bonheur et la soif de voir et savoir. Un must incontestable, car tonique et salvateur.
27 août 2025 / La Libre Belgique – Arts Libre / Roger Pierre Turine
Yuga
Échappée annuelle de création & survie
É ditions
Hardies
Quelle joie qu’un nouvel éditeur apparaisse.
Quel bonheur qu’il se soucie de littérature pure.
Quelle merveille enfin que l’amitié, la mémoire, la ferveur, les passions partagées y président.
Je sens qu’un destin magique nous favorise. Pascal Quignard
Les Éditions Hardies poursuivent leur saut dans l’inconnu, plus que jamais fidèles à l’emblème qu’elles ont choisi : celui d’un plongeur qui, contrairement à son cousin de Paestum, réussit le prodige de plonger vers le haut !
C’est pour tenir le pari de ce sens ascendant, et ne publier que des livres singuliers, qu’elles accueillent le nouveau roman de Pascal Quignard, Il n’y a pas de place pour la mort, avant de développer un catalogue de livres qui participeront tous d’une effraction, d’une exploration, voire de périples sans retour.
Ces titres s’inscriront dans le sillage de Kali Yuga, le vaisseau amiral, qui chaque début d’année poursuit son avancée résolue, allègre et chaotique, afin qu’à l’instar de l’univers, une création en expansion constante attise ses chances de survie.
Par défi & plaisir
Diffusion Actes Sud
Traduit de l’allemand et préfacé par Dominique Laure Miermont-Grente et Nicole Le Bris.
Inédit
7 janvier 2026
11 × 17 cm
128 pages 8,00 €
ISBN :
Paris est une fête ; c’est aussi un exil. Une plongée queer et mélancolique dans le Montparnasse de l’entre-deux-guerres.
« Nous sommes nés seuls » ; « Je ne vis que lorsque j’écris ». Ces mots d’Annemarie Schwarzenbach résument les textes inédits de ce recueil. En octobre 1928, la jeune
Annemarie quitte Zurich pour la Sorbonne parisienne, où elle s’est inscrite en histoire et philosophie. Elle y fréquente assidûment les nuits de Montparnasse, qui forment le
cadre de ces récits autobiographiques racontés par une voix androgyne, et qui parlent de la beauté des femmes, de notre fragilité, du déracinement et de la solitude, d’un besoin éperdu de comprendre et d’être comprise, d’être aimée. Peu après, Annemarie rencontrera Erika et Klaus, les enfants de Thomas Mann ; à eux aussi, le monde ne leur convenait pas.
• Des textes inédits qui révèlent le regard singulier de cette autrice culte sur la ville.
• Un recueil qui séduira les fans de l’écrivaine, mais aussi les amoureux de Paris et de l’entre-deux guerre.
• Une voix forte, résolument moderne, qui aborde les thèmes brûlants de notre époque : genre, mouvement queer, montée du fascisme…
• Les premiers textes écrits par cette autrice, qui révèlent déjà ses talents littéraires, avec un rythme bien particulier, presque musical, et un foisonnant mélange de portraits d’exilés, de marginaux, de déracinés.
• littérature ; voyage ; Paris ; queer ; fascisme ; Russie
• Parution simultanée de la BD L’ange dévasté sur la vie d’Annemarie Schwarzenbach (Payot Graphic) et d’un inédit, Paris (Payot poche).
• Entrée de Thomas Mann dans le domaine public en 2026. (C’est lui qui la surnomma « l’ange dévasté », et elle entretint une liaison avec sa fille Erika.
Annemarie Schwarzenbach (1908-1942), écrivaine, reporter et photographe suisse. Ses ouvrages les plus importants sont chez Payot, Où est la terre des promesses ?, Hiver au Proche-Orient, La Mort en Perse, etc. Aventurière, lesbienne, antifasciste, elle mène une vie aussi rebelle que fulgurante puisqu’elle meurt tragiquement à 34 ans.
• Où est la terre des promesses ? : 15 000 ex.
• La mort en Perse : 15 000 ex.
• Hiver au Proche-Orient : 6 700 ex.
• Orient exil : 6 000 ex.
ÉGALEMENT
Dans ce livre essentiel, Benjamin Brice fait ressortir la principale caractéristique du régime démocratique – le gouvernement de soi –, et dresse le tableau historique et intellectuel de sa corruption. À partir de là, il trace une voie d’action pour revitaliser les démocraties afin de mieux répondre aux défis géopolitiques, écologiques, démographiques, économiques et sociaux de notre temps.
Parution : janvier 2026
ISBN : 979-10-209-2226-7
Prix provisoire : 20 euros
Les démocraties européennes se sont profondément corrompues au cours des dernières décennies. Les choix politiques qui ont mené à cette corruption procèdent d’une perte de compréhension de ce qu’est une authentique démocratie. Alors que les défis s’accumulent, les peuples sentent de plus en plus clairement qu’ils ne se gouvernent plus eux-mêmes, que le champ de l’action collective s’est rétréci et que l’impuissance publique domine notre expérience politique. La perte de prestige de la démocratie et le populisme ne sont en réalité que les conséquences de ce mal. L’Union européenne actuelle est en faillite : elle affaiblit les démocraties nationales et laisse les nations désunies face au reste du monde. Il faut donc que la refondation du projet européen repose sur deux piliers. Vis-à-vis de l’extérieur, l’Europe doit présenter un front uni en misant sur les intérêts communs face aux grandes puissances. À l’intérieur, elle doit laisser les différentes nations se gouverner véritablement elles-mêmes, même si cela revient à revenir sur les règles de libre-échange et de libre-concurrence.
Benjamin Brice apporte avec ce livre une notion essentielle, à la confluence de la plupart de nos difficultés politiques : la corruption des démocraties. Lutter contre cette corruption ne se fera qu’au travers d’un important effort collectif, avec un enjeu majeur de répartition et de rééquilibrage entre les différents groupes sociaux.
Points forts
Un ouvrage qui propose de saisir d’un point de vue théorique les grands problèmes de la démocratie en Europe tout en proposant des réponses aux défis politiques de la France contemporaine.
La corruption des démocraties : une une notion nécessaire au débat public.
Un livre qui apporte une perspective pratique sans équivalent dans le champ politique,
Diplômé de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’économiste Youssef Souidi est spécialisé dans l’utilisation des méthodes quantitatives pour représenter les phénomènes sociaux. Il a écrit Vers la sécession scolaire ? Mécaniques de la ségrégation au collège (Fayard, 2024).
Diplômé de l’École normale supérieure Paris-Saclay en sciences sociales, l’historien Thomas Vonderscher a été directeur littéraire aux Éditions Fayard et est désormais conseiller éditorial indépendant.
Youssef Souidi et Thomas Vonderscher
Une révision profonde de notre compréhension de la France contemporaine.
Cet ouvrage présente une radiographie électorale inédite de la France contemporaine, à partir de l’analyse minutieuse des résultats de plus de 70 000 bureaux de vote sur l’ensemble des scrutins majeurs entre 2017 et 2024. Ses auteurs s’appuient sur une méthode unique en son genre, plus fine que celles utilisées jusque-là, à l’échelle communale : on descend ici au niveau infra-communal, celui du bureau de vote, pour croiser les résultats électoraux avec les données sociales des quartiers fournies par l’INSEE.
Ce choix méthodologique se révèle décisif. Car une commune peut masquer d’importants contrastes sociaux et politiques. Elle permet de cartographier avec une extrême précision les comportements électoraux, quartier par quartier. Grâce à cette granularité, l’analyse rend visibles des lignes de fracture sociales et territoriales que les sondages, peinent à saisir. Elle met au jour une tripartition politique désormais bien ancrée : un RN dominant dans les classes moyennes des zones périurbaines et rurales, une coalition présidentielle soutenue par les milieux aisés, et une gauche en pointe dans les quartiers les plus précaires et les grandes métropoles – le tout sur fond de taux d’abstention massifs.
Ainsi, ce travail vient battre en brèche nombre d’idées reçues. Non, le RN n’est pas le premier choix des catégories les plus précaires : celles-ci se tournent en priorité vers la gauche et surtout l’abstention. Non, le RN n’est pas non plus le parti des plus aisés, qui privilégient massivement la coalition présidentielle et la droite traditionnelle. Et la supposée fracture entre métropoles « progressistes » et campagnes « frontistes » se révèle largement exagérée : à conditions sociales comparables, l’effet du cadre urbain ou rural sur le vote s’avère limité.
• Une base empirique exceptionnelle : plus de 70 000 bureaux de vote analysés pour dessiner un paysage électoral fin et inédit au travers d’infographies et cartes synthétiques.
• Un contre-discours rigoureux face aux sondages : les auteurs montrent ce que révèlent vraiment les urnes, au-delà des prédictions souvent erronées.
• Une révélation beaucoup plus nuancée et surprenante des comportements électoraux, loin des clichés sur une « France périphérique » uniforme ou sur des quartiers populaires massivement gagnés à l’abstention.
14 janvier 2026
• politique 13 x 19,8, broché 160 pages,17,90 € 9782386291357
• élections municipales société
Quelques exemples de graphiques et infographies
Quelques exemples de graphiques et infographies
David Guéranger
Une plongée dans l’intimité du pouvoir local.
David Guéranger est sociologue, chargé de recherche au Laboratoire Techniques, Territoires, Sociétés et enseigne à l’École des Ponts. Il a notamment publié Diriger l’intercommunalité (Berger-Levrault, 2016) et co-écrit La politique confisquée (Croquant, 2011).
David Guéranger explore ici les coulisses de l’engagement local à travers une enquête sociologique au long cours, centrée sur les petites communes, et fondée sur une trentaine d’entretiens répétés avec des édiles ainsi que deux décennies de fréquentation assidue des espaces municipaux. Loin de réduire les départs de maires à un simple phénomène d’usure ou de désaffection, l’auteur révèle les dilemmes moraux, les tensions quotidiennes et les compromis silencieux qui structurent l’expérience ordinaire du pouvoir local, avec une acuité redoublée pour les femmes. Il montre que l’engagement ne relève pas tant d’un élan héroïque que d’un apprentissage de la résignation, fait de renoncements, d’arrangements, mais aussi d’une fidélité paradoxale à l’institution municipale. En retraçant avec minutie les parcours de vie et les trajectoires politiques de ces élus aux prises avec la charge mentale, la solitude décisionnelle et les injonctions contradictoires de l’État, l’auteur propose une lecture nuancée et profondément incarnée de l’usure démocratique contemporaine. Ce livre est une plongée rare dans l’intimité du pouvoir local et dans les ressorts invisibles de sa reproduction.
• Une immersion unique dans le quotidien des maires de petites communes, loin des représentations idéalisées du pouvoir politique.
• Un éclairage original sur les logiques de résignation et les accommodements qui permettent à l’institution municipale de perdurer malgré la crise.
• Témoignages et parcours de vie qui permettent de saisir les transformations à bas bruit de la démocratie locale, à la fois sociologique, politique et humaine.
13 x 19,8, broché
160 pages, 17,90 € 9782386291319
14 janvier 2026
• Élections municipales 2026
• société
• politique
Monique Goullet et Michel Parisse
Ce manuel, fruit d’une longue expérience pédagogique, a pour objectif de permettre à ceux qui n’ont jamais étudié le latin d’acquérir assez de connaissances fondamentales pour analyser et comprendre des sources latines du Moyen Âge. Il permettra aussi aux anciens latinistes de renouer avec une langue qu’ils n’ont approchée jusque-là que dans les textes classiques. Sa conception repose sur trois principes simples :
– parcourir en 23 leçons les éléments essentiels de la grammaire et de la syntaxe, en distinguant ce qui relève du système général de la langue et ce qui est particulier au latin médiéval ;
– accompagner chaque leçon d’exercices d’application tirés de sources médiévales, afin de faire connaissance avec celles-ci ;
– proposer en fin de volume des textes longs, accompagnés de leur traduction, qui pourront être abordés très tôt en complément des exercices, et qui donneront un aperçu de la variété typologique des sources médiévales.
L’ouvrage comprend en outre un lexique ainsi qu’un index des principaux termes grammaticaux.
Monique Goullet, agrégée de lettres classiques et chargée de recherche au cnrs, a consacré sa thèse à l’œuvre de Hrotsvita de Gandersheim.
Michel Parisse, professeur d’histoire médiévale à la Sorbonne, a orienté une grande partie de ses recherches vers la collecte et l’établissement de chartes médiévales.
Points forts
• Un manuel adoptant une méthode progressive et complète, qui propose un apprentissage pas à pas du latin médiéval, adapté aux débutants comme aux amateurs éclairés, avec un réel suivi pédagogique.
• Un accès direct aux sources historiques qui permet de lire charte, manuscrit ou texte religieux dans leur langue originale, et de plonger au cœur de la pensée médiévale.
• Rédigé par des enseignants expérimentés, cet ouvrage allie rigueur scientifique et clarté didactique, idéal pour les étudiants.
• Plus de 6 000 exemplaires vendus depuis la première édition.
• Aucune concurrence sur cet ouvrage, puisque c’est le seul manuel existant dans cette discipline.
Mots clés
• Latin / pédagogie / manuel / grammaire / vocabulaire / syntaxe
Traduit de l’anglais par Catherine Pierre-Bon en collaboration avec Mario Pasa 21 janvier 2026
14 × 20,5 cm
288 pages 22,00 €
ISBN :
Et si les vikings n’étaient pas ce que l’on croit ? Une plongée pleine de surprises dans la vraie vie des anciens Scandinaves et Islandais.
À l’Âge viking (793-1066), tout le monde n’était pas… viking. En principe, ce nom qui continue d’exciter notre imagination ne renvoie pas à une appartenance ethnique (d’où l’absence de majuscule) mais à une activité : mener des raids et des expéditions maritimes. Or la grande majorité des Nordiques de ce temps-là n’avaient rien du marin pillard : ils étaient paysans ou pêcheurs, « diseurs de loi » ou « scaldes » (poètes de cour), constructeurs de bateaux ou graveurs de runes, ces caractères alphabétiques à forte valeur symbolique.
On pouvait même être à la fois fermier, commerçant et navigateur ‒ l’épouse dirigeant l’exploitation quand le mari était en mer. Du Danemark à l’éphémère colonie d’Amérique du Nord, Kirsten Wolf nous immerge ainsi dans le monde des « vikings » au sens large du terme en puisant notamment dans les sagas islandaises. Celles-ci nous apprennent en effet beaucoup sur la vie quotidienne de leurs héros, car ils sont en même temps des gens ordinaires ‒ comme le sont tous les héros de notre série « 24 Heures ».
• Une approche facile et sérieuse du monde viking, entre livres trop savants et productions TV trop fictives.
• Dynamique de la série « 24 Heures » : Égypte, 2019 (7 300 ex. GF et PBP) ; Athènes, 2021 (4 200 ex. GF) ; Chine, 2022 (4 000 ex. GF et PBP).
• Un sujet indémodable à l’écran (succès des séries Vikings, Vikings Valhalla et The Last Kingdom sur Netflix) comme à l’écrit (5 000 ex. pour Le Monde viking, de Lucie Malbos, Tallandier, 2022, puis « Texto »).
• Ouverture en juin 2024 à Rouen de la Cité immersive viking (déjà plus de 120 000 visiteurs).
Née au Danemark et professeure à l’université du Wisconsin (Madison), Kirsten Wolf a écrit d’autres ouvrages sur l’Âge viking (non disponibles en français). Spécialiste du vieux norrois, elle a traduit en danois plusieurs sagas islandaises.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Hélène Colombeau en collaboration avec Mario Pasa.
24 chapitres et un personnage par chapitre pour égrener chaque heure d’une journée de l’an 416 av. J.-C. dans Athènes, qui réunissait alors les plus grands noms de la civilisation grecque.
En l’an – 416, dans les rues d’Athènes (à son apogée avant d’être vaincue par les Spartiates), nous aurions pu croiser au cours d’une seule journée Socrate, Platon, Aristophane, Sophocle, Euripide, Théocrite, Hippocrate et Alcibiade. Mais qu’en était-il des gens « ordinaires » ?
Puisque la plupart des textes anciens ne les font apparaître que dans l’ombre de personnages d’exception, Philip Matyszak inverse la tendance : il ne redonne vie aux « célébrités » du monde grec que parce qu’elles partagent le quotidien des citadins que son livre met en vedette.
Ainsi, deux esclaves d’Aristophane lisent sa nouvelle pièce, un professeur de lutte donne un cours à l’adolescent Platon, Sophocle drague un soldat et une certaine Xanthippe se plaint de Socrate, son époux. Plus tard, on rencontrera enfin celui-ci dans une scène inspirée du Banquet de Platon, car aux qualités narratives de ce récit s’ajoute le sérieux d’un livre d’histoire pour rendre aussi intelligible que vivante une civilisation dont nous sommes les héritiers.
21 janvier 2026
11 × 17 cm
300 pages 9,50 €
ISBN :
Philip Matszak vit au Canada, mais donne régulièrement des cours à l’université de Cambridge. Spécialiste de l’Antiquité grecque et romaine, il est déjà l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages, tantôt universitaires, tantôt grand public.
• Une manière de nous familiariser avec les grandes civilisations du passé en nous montrant qu’elles n’étaient pas faites seulement de grands hommes.
• Après 24 heures dans l’Égypte ancienne, 24 heures dans la Chine ancienne, et le tout nouveau 24 heures chez les vikings, ce voyage dans le temps revisite à son tour le genre « histoire de la vie quotidienne » et nous rend la Grèce ancienne aussi proche que les livres de Jacqueline de Romilly.
• Parution simultanée, en grand format, de 24 heures chez les vikings.
OISEAUX
Abondance et réciprocité dans le monde naturel
Robin Wall Kimmerer. Illustrations de John Burgoyne Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marie-Hélène Ray
Comment repenser l’économie du don, grâce au monde végétal et à la sagesse autochtone ? Botaniste, professeure émérite de biologie environnementale et membre de la nation pottawatami aux États-Unis, Robin Wall Kimmerer plaide pour revaloriser les principes d’abondance et de réciprocité dans le monde naturel.
ue nous enseignent le monde végétal et la sagesse autochtone pour repenser l’économie du don ? C’est en récoltant des amélanchiers aux côtés des oiseaux que Robin Wall Kimmerer reconsidère l’éthique de la réciprocité.
Alors que notre économie est enracinée dans la rareté, la concurrence et la thésaurisation des ressources, l’autrice rappelle que nous avons abandonné nos valeurs pour un système qui nuit activement à ce que nous aimons. Pendant ce temps, la relation de l’amélanchier (surnommé “l’arbre aux oiseaux”) avec le monde naturel est une incarnation de la réciprocité, de l’interdépendance et de la gratitude. L’arbre distribue sa richesse, son abondance de baies sucrées et juteuses, pour répondre aux besoins de sa communauté naturelle. Et cette distribution assure sa propre survie. L’amélanchier est ainsi un antidote aux relations brisées et aux objectifs erronés de notre époque, et un rappel que la thésaurisation ne nous sauvera pas, car tout épanouissement est réciproque.
Robin Wall Kimmerer est botaniste, professeure émérite de biologie environnementale, membre de la nation pottawatami et fondatrice du Center for Native Peoples and the Environment. Elle est l’autrice du best-seller
Braiding Sweetgrass: Indigenous Wisdom, Scientific Knowledge, and the Teachings of Plants (Tresser les herbes sacrées. Sagesse ancestrale, science et enseignement des plantes, traduction de Véronique Minder, Le Lotus et l’Éléphant, 2021), ainsi que de Gathering Moss: A Natural and Cultural History of Mosses (Oregon State University Press, 2003).
John Burgoyne (johntburgoyneillustration.com) est illustrateur, membre de la New York Society of Illustrators et ancien élève du Massachusetts College of Art and Design. Il a été récompensé par plus d’une centaine de prix aux États-Unis et en Europe, notamment par la Society of Illustrators, Communication Arts, Hatch Awards, Graphis, Print, One Show, New York Art Directors Club et Clio.
REPENSER L’ÉCONOMIE DU DON GRÂCE AU MONDE VÉGÉTAL ET À LA SAGESSE AUTOCHTONE
Repères
Points forts
• Robin Wall Kimmerer est l’autrice d’un best-seller aux États-Unis, classé en tête dans le New York Times : Braiding Sweetgrass: Indigenous Wisdom, Scientific Knowledge, and the Teachings of Plants (Milkweed, 2020), édition française : Tresser les herbes sacrées. Sagesse ancestrale, science et enseignement des plantes, traduction de Véronique Minder, Le Lotus et l’Éléphant, 2021.
Mots clés
• Anthropologie / écologie / économie / peuples autochtones / don / botanique / environnement
La publication en 1981 de l’anthologie
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Noémie Bannerot-Polverini
488 pages / 140 x 205 mm 24 euros TTC
ISBN 978-2-38669-105-8
This Bridge Called My Back: Writings by Radical Women of Color est un évènement considérable dans le mouvement féministe étasunien ; à partir de cette parution, la parole des féministes « de couleur », « du Tiers Monde », devient incontournable. Plus de quarante ans après, cet ouvrage reste une référence fondamentale aux États-Unis, et le voici enfin traduit en français !
Les autrices et activistes lesbiennes Chicanas Cherríe Moraga et Gloria Anzaldúa ont rassemblé dans Ce pont, mon dos 63 textes variés (essais, poèmes, récits, entretiens…), tous écrits à partir d’un point de vue très situé, par 29 autrices racisées parmi lesquelles des Chicanas, des Africaines-Américaines, des NativesAméricaines, des Juives-Américaines, des Asiatiques-Américaines et des Latinas.
« Ce pont, mon dos documente l’expérience vivante de ce que les universitaires appellent aujourd’hui l’“intersectionnalité”, où de multiples identités convergent au carrefour de la vie d’une femme racisée. » (Cherríe Moraga)
Cette parution dans la collection Sorcières s’inscrit dans la suite des
« Ces ponts font écho aux politiques de coalition, aux politiques de solidarité féministe, aux enjeux de tisser de vrais liens politiques, articulés par exemple par bell hooks. »
Nassira Hedjerassi
publications précédentes : l’anthologie Je transporte des explosifs, on les appelle des mots (2019, comprenant des poèmes traduits d’Audre Lorde, Gloria Anzaldúa, Cherríe Moraga, Nellie Wong) et Terres frontalières/La Frontera, de Gloria Anzaldúa (2022).
Cherríe Moraga (1952-). Autrice et activiste féministe lesbienne chicana. Elle a publié depuis 1983 une dizaine de recueils mêlant poèmes et essais, ainsi que de nombreuses pièces de théâtre. Elle a cofondé en 1980 les éditions
Kitchen Table: Women of Color Press, avec Audre Lorde et d’autres. Elle vit à Oakland en Californie avec sa compagne, et milite avec le réseau La Red Xicana Indígena, pour l’éducation et les droits des autochtones.
Gloria Anzaldúa (1942-2004). Autrice et activiste féministe queer et chicana. Née au sud du Texas, elle publie ses premiers poèmes en 1976. Autrice, éditrice ou coéditrice de plusieurs ouvrages importants, dont Terres frontalières/La Frontera La nouvelle mestiza (Cambourakis, 2024), ainsi que de deux livres pour enfants. Anzaldúa est décédée en mai 2004 des suites de complications liées à un diabète invalidant.
« Dix ans avant l’émergence de la théorie queer à l’université, This Bridge Called My Back en propose l’une des premières formulations, envisageant les politiques queers comme des politiques de coalition et de transformation sociale. »
Camille Back dans la Revue du Crieur
• La traduction d’un classique incontournable très attendu en France, qui fait intervenir des autrices d’ouvrages déjà traduits en français : Audre Lorde, Toni Cade Bambara, Gloria Anzaldúa, Pat Parker.
• Un ensemble de textes qui a été un évènement dans l’histoire du féminisme.
• Un livre qui invite à tenir ensemble les revendications de classe, de race, de genre, de sexualité sans hiérarchiser les oppressions.
« Un ouvrage collectif d’autrices et poétesses non blanches désormais considéré comme un classique des queer studies. » Mickaël Correia pour Médiapart
Raphaël Liogier
« Faire semblant » est-il devenu plus important que « faire » dans nos sociétés contemporaines ? Que se passe-t-il quand l'exhibition de la valeur devient la seule valeur ? Et que faire quand ces faux-semblants ne tiennent plus ?
Raphaël Liogier nous invite à regarder notre hypocrisie collective en face pour mieux répondre aux défis écologiques et sociaux de notre temps.
Parution : janvier 2026
ISBN : 979-10-209-2299-1
Prix provisoire : 20 euros
Le success est autre chose que la simple réussite. Il consiste à faire impression le plus massivement possible. Le problème de notre monde n’est pas de manquer de valeurs, de principes ou d’éthique, mais plutôt de ne pas être à la hauteur de ce que nous exhibons. La société moderne est absorbée par l’exhibition, y compris celle de notre bonheur et de notre engagement. Success critique une humanité submergée par le paraître et l’opportunisme, où même les causes les plus nobles servent parfois de vitrine sans sincérité, comme le montrent les dérives de certains militant.es et humanitaires. Cette semblance générale a aujourd’hui atteint son point d’épuisement.
Raphaël Liogier tire la sonnette d’alarme face à une dissonance cognitive chez les intellectuel.les et dans la société en général, cette hypocrisie collective qui veut que l’on prône égalité, dignité et liberté tout en restant profondément matérialistes. Il est urgent de réintroduire un sens spirituel et une vision inspirante de la grandeur humaine et du monde vivant pour faire face aux défis du XXIe siècle.
Points forts
Un livre qui nous aide à repenser la grandeur du réel, du vivant et de l’humain. Par l’auteur de Descente au cœur du mâle (vendu à plus de 5 000 exemplaires).
Philosophe et sociologue, Raphaël Liogier est professeur à l'UM6P au Maroc et à Aix-Marseille Université en France, ainsi que chercheur à l’Université Paris 10. Directeur scientifique de l'Institut d'Études Avancées, il est spécialiste des mutations identitaires et croyances face à la mondialisation, la technologie et le religieux. Il est entre autres l’auteur du Mythe de l’islamisation (Seuil, 2012) et de Descente au coeur du mâle (Les Liens qui Libèrent, 2018).
Comment vivre dans un monde qui court à la catastrophe ?
Guillaume le Blanc s’appuie sur le parcours et la pensée de deux philosophes et amis qui ont connu l’apocalypse : Walter Benjamin, qui a choisi le néant face à l’impensable en se suicidant en 1940, et Hannah Arendt, qui, après avoir rebroussé chemin sur la route de Port Bou pour rendre un dernier hommage à son ami disparu, s’est exilée aux États-Unis pour prolonger le combat des idées.
Dans une promenade philosophique et sensitive, Guillaume le Blanc refait ce chemin entre la France et l’Espagne, qui fut la route de l’exil pour de nombreux intellectuels dans les années sombres de la Seconde Guerre mondiale. Comme Spinoza l’a fait 350 ans avant lui pour un monde qui marchait vers les Lumières, il propose une éthique pour un monde qui marche vers l’obscurité. Ce faisant, il fait émerger le concept inédit de fragilité : la réponse à la précarité contemporaine n’est pas l’apologie de la robustesse et de la solidité mais bien au contraire l’approfondissement de la fragilité. Reconnaître que la vie est fragile, comme sont fragiles nos liens aux autres vivants, à la nature, c’est s’aventurer sur le chemin de l’interdépendance des vies et renoncer à toute souveraineté et emprise sur les autres, au plus loin du brutalisme contemporain. C’est cette exacte compréhension de la fragilité qui est restituée par Guillaume le Blanc dans le cheminement avec Benjamin et Arendt.
• Le concept de fragilité au centre de cette éthique, comme clef pour repenser notre manière d’habiter le monde.
• Les pensées de Arendt et Benjamin en ligne de mire, dans un compagnonnage philosophique pour penser la catastrophe.
• Une écriture très soignée, une pensée littéraire par un philosophe amoureux des mots et de la langue.
• Guillaume le Blanc, philosophe reconnu, prix spécial des Rencontres de philosophie de Monaco en 2023.
• Philosophie ; Éthique ; Vivre ; Bien vivre ; Fragilité ; Développement personnel ; Vie ; Sérénité ; Catastrophe ; Morale ; Malheur ; Bonheur
28 janvier 2025
14 × 22,5 cm
256 pages 22,00 €
ISBN :
Guillaume le Blanc est philosophe, spécialiste des questions de précarité, professeur de philosophie sociale et politique à l’université de Paris Cité et membre sénior de l’Institut Universitaire de France. Prix spécial des Rencontres de philosophie de Monaco en 2023 avec La Solidarité des éprouvés, Guillaume le Blanc revient chez Payot pour une œuvre importante qu’il considère comme l’aboutissement de son travail sur la précarité depuis vingt ans.
Aurélien Barrau, célèbre atrophysicien, nous révèle avec ce livre une autre facette d’Alexandre Grothendieck : Au-delà du grand mathématicien, c’est un homme qui a osé défier tous les attendus systémiques, par courage et par probité. Il est une conscience et une intelligence écologique, décoloniale, pacifiste et libertaire qui nous offre une chance face aux effondrements en cours. La biographie inspirée et politique d’un homme qui a choisi de rompre avec la communauté scientifique.
Parce qu’une infime fraction du financement de son laboratoire – l’un des plus prestigieux au monde, créé pour lui de toutes pièces – émanait du ministère des armées, Alexandre Grothendieck claque la porte et se retire avec fracas. Ce second Grothendieck, ignoré, souvent dédaigné, parfois méprisé, celui né après le départ fracassant du grand monde scientifique, offre l’exemple d’une authentique révolte poétique. Loin d’un geste inconséquent, la décision qui fut la sienne de sonder et de penser l’infinie richesse du monde – au-delà des théorèmes et des axiomes – constitue peut-être le don le plus inestimable de Grothendieck. Une concrétion de courage, de cohérence et de clairvoyance. Sa critique acerbe de la civilisation occidentale – de sa technologie inepte et de sa soif guerrière, de son réductionnisme et de son virilisme – s’adosse à une vision enchantée du monde et de l’âme.
Il s’agit, dans cet essai, de penser avec lui, en toute humilité, pour ouvrir des brèches salvatrices dans l’imaginaire sclérosé d’une société envoutée à ses mortifères addictions. User de Grothendieck comme d’une arme de subversion radicale, intransigeante et généreuse. Un espoir pour contrer un peu des fascismes écocidaire et génocidaires. Avec Grothendieck, trahir l’inertie – par amour et fidélité.
Points forts
Parution : janvier 2026
ISBN : 979-10-209-2202-1
Prix provisoire : 20 euros
Un nouvel ouvrage d’Aurélien Barrau, astrophysicien et philosophe reconnu, auteur de Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité (150 000 exemplaires vendus) et de L’hypothèse K. : La science face à la catastrophe écologique (plus de 40 000 exemplaires vendus).
L’analyse pointue et inédite de la pensée de l’un des plus grands mathématiciens du siècle dernier.
Le premier ouvrage d’une nouvelle collection, dirigée par Mathieu Vidard.
Aurélien Barrau est un astrophysicien et philosophe français. Spécialisé en relativité générale, physique des trous noirs et cosmologie, il est directeur du Centre de physique théorique GrenobleAlpes, au sein duquel il travaille au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie. Également docteur en philosophie et miitant écologiste, il est l’auteur de nombreux ouvrages, le dernier en date étant L’hypothèse K. : La science face à la catastrophe écologique (Grasset, 2023).
Résistance
Résister sort en Espagne cet automne !
Et d’autres traductions sont attendues…
7 janvier 2026
11 × 17 cm
160 pages 5,00 €
ISBN :
Une version à jour pour fêter les 400 000 ex vendus.
Une mise à jour qui était nécessaire au vu de la rapidité de transformation du paysage démocratique cette dernière année : un sort particulier sera fait à la manière dont la droite soi-disant républicaine fleurte de plus en plus avec l’extrême droite et où la dédiabolisation continue à une vitesse inédite dans les médias, et une section sera consacrée à l’internationale fasciste qui pousse depuis la réélection de Trump.
• 350 000 ex vendus à date
• Un livre et une autrice phénomènes
• Une mise à jour nécessaire avec notamment :
- sur le plan national : la frontière de plus en plus floue entre la droite républicaine et l’extrême droite
- sur le plan international : Trump 2 et l’internationale fasciste.
• Résistance ; Résister ; Extrême droite ; Election ; Politique ; Démocratie ; Fascisme ; Vivre ensemble ; Démocratie ; Humanisme ; Solidarité ; Espoir
ACTUALITÉ
• Par où commencer ?
QUELQUES CHIFFRES
• Résister : 350 000 ex vendus (GFK)
• Sois jeune et tais-toi : 33 000 ex (GF) et 42 000 ex (Poche)
9782228941167
9782228941150
Aline Cateux
Mostar ceci n’est pas une ville
Aline Cateux
Depuis qu’elle a découvert Mostar en 1999 lors d’un voyage avec une ong, Aline Cateux n’a cessé d’y retourner, d’y vivre, d’y travailler. Ses longues promenades dans cette ville, la plus dévastée par la guerre en Bosnie-Herzégovine, la mènent de quartiers encore en ruine au vieux pont, symbole d’une reconstruction inachevée, à un cimetière partisan symbole d’une mémoire antifasciste aujourd’hui contestée, jusqu’à une usine autrefois fierté de la puissance yougoslave, devenue le symbole de la corruption des élites politiques locales. D’un lieu à l’autre, Mostar, toujours divisée et à jamais fascinante, dévoile la beauté et la ténacité de ses habitants, au-delà de toute catégorisation. La ville qu’ils aimaient a disparu, disent-ils, quel est donc cet espace urbain dans lequel ils survivent ?
Spécialiste de la Bosnie-Herzégovine, Aline Cateux est anthropologue, docteure en science politique et en sciences sociales. Elle est l’autrice d’une série de documentaires sur l’après-guerre en Bosnie-Herzégovine (France Culture, mai 2025). Ses recherches portent sur les mémoires invisibilisées et sur les modes d’action collectives dans des espaces contestés. Aline Cateux vit entre la France (Le Grand-Pressigny) et la Bosnie-Herzégovine (Sarajevo). Elle sera en France pour la promotion du livre début 2026.
Points forts
• Une auscultation de plus de vingt-cinq ans de la ville de Mostar, en Bosnie-Herzégovine.
• Mostar : ceci n’est pas une ville est le premier titre des “Routes de l’après”, une nouvelle collection dédiée aux périodes d’après-guerre, à ce qu’il advient lorsque la violence armée prend fin et que l’attention du monde se détourne.
Événement
• 14 décembre 2025 : anniversaire des trente ans des accords de Dayton qui ont mis fin à la guerre en Bosnie-Herzégovine.
Mots clés
• Après-guerre / Bosnie-Herzégovine / exYougoslavie / urbicide / mémoire / justice sociale
Sommaire
Chapitre 1 – Désorientations
Vivre au milieu des ruines
Les guerres de Mostar
Paysages après la violence
À qui profitent les ruines ?
Faire façade : que reconstruire ?
L’amer vieux pont
Partizansko groblje – Le cimetière des Partisans
Contestations et dégradations
Héros d’hier et d’aujourd’hui : réhabiliter les criminels
Chapitre 2 – Reconfigurations
Ceux qui sont partis, ceux qui sont restés
“Avant” est mon foyer
Nouveaux voisins
Ensemble vide
Nouveaux départs
Se débrouiller
Pauvres, mais résilients
Survivre à Mostar
“C’est bien fait pour eux !”
Que réparer.
“On ne mérite pas mieux”
Chapitre 3 – Interstices
Tenir le coup
Abrašević, une rébellion éphémère
Un ghetto fertile ?
Rétrécissements
Le vacarme de la paix
Le šmek et l’esprit des lieux
Silence de mort
En finir
Extraits
“Mostar ne ressemble en rien à ce que j’ai vu dans le reste du pays. La densité des destructions est inédite et le restera même après que j’ai fait le tour de la majeure partie de la Bosnie-Herzégovine. Les gens semblent terriblement fatigués, je me demande où ils vivent – « dans quoi ils vivent » serait plus exact tant il semble ne pas y avoir d’abri dans cette ville.”
“Pas une semaine sans chercheurs ou journalistes qui invariablement viennent parler « postconflit », « post-socialisme », « réconciliation ». La fatigue, la méfiance aussi se sont installées. Les personnes interviewées ou participant aux recherches de terrain des universitaires ne se retrouvent nulle part dans les préoccupations de ces visiteurs obnubilés par des sujets en décalage complet avec le quotidien et les aspirations des personnes qu’ils n’écoutent pas. Zora, mais aussi Damir, ou encore Tanja me répètent la même chose : « Il viennent et cherchent les réponses qui les arrange, ils savent ce qu’ils veulent entendre… »”
“Les Mostariens, eux, parlent de « capitalisme », pas de « post-socialisme » ; ils ne parlent pas de « post-conflit », ils parlent de l’« après-guerre » car eux savent différencier la fin de la guerre de la fin d’un conflit qui ne s’est finalement jamais achevé, et ils ne parlent jamais de réconciliation.”
Aline Mercan
Aline Mercan
une anthropologie de la guérison
ssayez les mots guérir ou guérison sur un moteur de recherche : il apparaît instantanément une multitude d’ouvrages et de séquences, le sujet étant manifestement très bankable. Curieusement, les médecins sont quasiment absents, alors que toutes sortes de thérapeutes, gourous et guérisseurs fourmillent sur les pages. Et pour cause : nous autres médecins, avons fait vœu, et même serment, de mettre notre compétence au service de la guérison. Mais nous n’avons pas le droit de le dire. Guérir fait partie de ces mots dont la fréquence d’usage est inversement proportionnelle à la clarté des concepts qu’il sous-tend.”
Faut-il s’en remettre aux médecins ? Qu’est ce qui nous guérit : des médicaments, des mots, des miracles ? Notre culture fabrique-t-elle ses maladies ? Le corps peut-il se guérir spontanément ? Quelles pathologies notre toute-puissante biomédecine occidentale a-t-elle occultées ?
Le projet de ce livre est monumental et pourtant il tient en quelques mots : définir ce que guérir veut dire, dans notre médecine et dans les autres. Plutôt que de les hiérarchiser, ce texte d’une érudition folle s’attache à prendre enfin au sérieux l’incroyable palette d’outils et de discours que les humains ont déployée pour rester en bonne santé, ou simplement rester en vie. On y croise des miraculés et des chirurgiens, des prosélytes et des herboristes, les premiers cancers de l’humanité et les dernières épidémies de la modernité…
L’autrice est médecin, elle est aussi anthropologue et ancienne malade ; cette somme brillante au carrefour de ces trois points de vue est le résultat d’une vie de recherches et de pratique médicale. Sous son regard lucide, notre puissante biomédecine occidentale apparaît enfin pour ce qu’elle est : une médecine parmi beaucoup d’autres, qui gagnerait à identifier ses propres failles pour mieux comprendre et soigner ses patients. C’est l’espoir qui sous-tend ce livre, profondément humaniste : affiner et élargir nos perceptions des maladies qui nous frappent parfois, pour apprendre à mieux les soigner.
Médecin, phytothérapeute et anthropologue de la santé, Aline Mercan se consacre aux soins de support en oncologie, à l’enseignement, à la recherche et à l’écriture. Elle est l’autrice du Manuel de phytothérapie écoresponsable (Terre vivante, 2021), de Soulager les douleurs chroniques ou aiguës (avec Anne Dumolard, Terre vivante, 2023), ainsi que d’ouvrages d’ethnobotanique consacrés en particulier aux plantes de montagne.
Repères
Points forts
• Manuel de phytothérapie écoresponsable, Terre vivante, 2021 : 5 000 exemplaires vendus.
Mots clés
• Santé / anthropologie / médecin / maladie / santé / guérisseurs / thérapies
provisoire - Diffusion
Vers une écologie cosmique
Léa Bismuth
BISMUTH étoiles communes vers une écologie cosmique
Entre l’essai et le récit, Étoiles communes trouve sa source dans un texte de 1871, L’Éternité par les astres d’Auguste Blanqui. Le penseur révolutionnaire est alors enfermé dans une prison bretonne cernée par les mers, élaborant une spéculation astronomique pendant que la Commune enflamme Paris. Cet homme écrit sur le ciel alors que le peuple n’a jamais été aussi près de ses droits. À partir de cette situation unique d’énonciation, une intuition guide l’enquête de l’autrice : la nuit étoilée serait-elle un véritable outil d’émancipation politique ? Étoiles Communes raconte cette histoire au présent, voyageant entre la Bretagne et le Texas, à l’heure de l’astrocapitalisme et pendant que des milliers de satellites hantent l’orbite basse. Et la narratrice s’interroge : serait-il possible de monter des barricades cosmiques ? Une constellation résistante se dessine dans l’obscurité : celle de la puissance de l’intelligence artiste, seule en mesure désormais de se soulever et d’écrire un contrat sidéral, vers une écologie politique et cosmique.
Léa Bismuth est docteure en théorie de l’art (ehess), critique d’art, enseignante en esthétique et commissaire d’exposition. Elle est l’autrice de L’Art de passer à l’acte, “Perspectives critiques”, 2024.
Repères
Points forts
• Un bon complément à la lecture de La Marche aux étoiles d’Olivier Bleys, “Mondes sauvages”, 2025.
Mots clés
• L’Éternité par les astres / Auguste Blanqui / hypothèse astronomique / Commune de Paris (1871) / Révolution / ciel et comètes / château du Taureau, Morlaix / Marfa, Texas / mélancolie astrale / écologie politique / barricades cosmiques / astrocapitalisme contemporain / contrat sidéral / astronomie / écologie cosmique
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SOMMAIRE
PREMIÈRE PARTIE LE CIEL AU-DESSUS DE MOI – 1871
L’éternité par les astres 13
Le petit peuple des comètes .................................... 23
Après moi le déluge ! ............................................... 29
Un baiser révolutionnaire ........................................ 37
Blanqui, un maître ignorant.................................... 47
L’horizon politique des multivers ............................ 57
DEUXIÈME PARTIE
MARFA, TEXAS – 150 ANS PLUS TARD
Fragments d’un journal de bord 71
Mélancolie astrale .................................................... 81
La lumière d’une étoile disparue ............................. 89
Notes sur la conquête spatiale (1) ........................... 97
Notes sur la conquête spatiale (2) ........................... 101
Notes sur la conquête spatiale (3) ........................... 103
Le philosophe et l’astronome .................................. 111
TROISIÈME PARTIE
L’ART DE MONTER DES BARRICADES COSMIQUES – À DES ANNÉES-LUMIÈRE
Notes pour un contrat sidéral ................................. 123
Instructions pour une prise de ciel.......................... 135
Nous sommes le cosmos qui se soulève .................. 141
Désidération et réenchantement ............................. 153 7
CONCLUSION
QUELLE COMMUNE AUJOURD’HUI ?.................. 163
ANNEXES
Note sur la genèse de ce livre : 2017‑2025 171
Bibliographie commentée 175
Notes ........................................................................ 179
Remerciements ........................................................ 185
Nous voulons croire à notre amitié d’étoiles, même s’il nous faut être ennemis sur cette terre.
Friedrich Nietzsche
Au commencement, il y a un livre composé durant quelques mois entre le printemps et l’automne 1871. Un homme est emprisonné dans un château cerné par les eaux, en Bretagne, sur un îlot surveillé par des gardiens ayant reçu l’ordre de tirer au moindre mou vement suspect.
Le prisonnier d’exception, celui qui sera le per sonnage principal de cette histoire, n’a pas été jugé. Il s’est retrouvé dans ces lieux contre tous les usages judiciaires en vigueur à l’époque. Surnommé “l’En‑ fermé”, il passa 43 années et 2 mois de son existence en prison, entre 1831 et 1879. Inapaisé, il n’a jamais cessé de relancer les dés de l’insurrection – en 1830, en 1848, en 1871. Il n’a jamais cessé de combattre la monarchie qui toujours l’enferme. Il a été décrit comme un diable, une sorte de spectre de petite taille, au corps maigre, aux mains gantées de noir, au regard perçant comme l’acier, au visage recouvert d’une barbe épaisse. Cet homme a tout du personnage vengeur, shakespearien ou dostoïevskien, mû par une énergie rédemptrice par delà la mort, soulevé par un désir d’en découdre, passant outre toutes les menaces. Devenu une légende, et désormais un boulevard parisien, son nom résume à lui seul la révolution permanente et l’histoire des révolutions politiques de son temps, le xixe siècle. Son contemporain et frère d’armes Jules Vallès le décrit ainsi : “Un grand front et des prunelles qui luisent comme des éclats de houille. C’est Blan‑ quiI.” Les rumeurs devançaient toujours le personnage 13
Les pages qui suivent sont le récit d’une exploration : celle d’une discontinuité à la fois historique et géographique. Durant quatre semaines, à l’automne 2022, j’ai lu et relu L’Éternité par les astres dans une maison perdue en bordure de la petite ville de Marfa, au Texas, à neuf mille kilomètres de chez moi. J’avais postulé pour un programme de la Villa Albertine, voilà comment je m’étais retrouvée là, en plein désert. L’intitulé précisait : “résidence collective sur l’imagination spatiale”. L’équipe, menée par Frédérique Aït-Touati, se composait de Vanessa del Campo (cinéaste), Elizabeth Hong (artiste), JeanPhilippe Uzan (astrophysicien), et moi.
Avec le recul, je peux dire que cette situation d’écriture a été une sorte d’expérience de laboratoire, à la recherche d’un précipité chimique entre 1871 et notre époque, entre l’île-prison dans laquelle Blanqui fut enfermé et l’étendue des grands espaces états-uniens. Dans les deux cas : comment s’échapper ? Comment porter le regard plus haut, pour trouver une issue ici-bas ? La question de l’issue, de l’échappée par le ciel, a donc été centrale : issue politique, issue anthropocénique, issue subjective tout autant que collective.
J’ai mené cette enquête avec l’intuition qu’il me serait utile de confronter ce texte de 1871 à plusieurs degrés de réalité que j’allais bientôt découvrir : l’étendue désertique et lunaire s’offrant tous les jours à mon regard, l’histoire de cette bourgade de fermiers texans devenue une petite Mecque du monde de l’art dès les années 1970, l’obscurité d’un ciel particulièrement étoilé et pur, la visite
NOTES POUR UN CONTRAT SIDÉRAL
Autour de moi, le ciel a changé. Le sol s’est assombri. Les volutes des nuages se sont dispersées pour deve nir doucement imperceptibles. Les lueurs orangées et rosées semblent se jouer de la perspective jusqu’à leur propre disparition. Face à ce paysage, et comme pour me préparer moi aussi au pire, j’observe l’apparente pureté du ciel en pensant aux satellites invisibles qui le peuplent désormais. Car le ciel est occupé par des objets technologiques. À l’heure où j’écris ces lignes, en 2024, environ 10 000 satellites sont en orbite au‑ dessus de nos têtes, dont les deux tiers appartiennent à la compagnie états unienne Starlink, de la société SpaceX. Un peu d’arithmétique est nécessaire : depuis quatre années seulement, à raison d’un lancement de 60 satellites par semaine, la seule entreprise Starlink travaille à l’immense parasitage. Cette réalité là est extrêmement nouvelle.
Pour filer la métaphore explorée avec Blanqui : une Commune du ciel est‑elle donc possible, à l’heure où cette compagnie privée prévoit à elle seule de disposer pour 2025 de 12 000 satellites se déployant dans l’or‑ bite basse, à 500 kilomètres au dessus de la Terre, pour ensuite porter ce chiffre à plus de 40 000 satellites ? L’accélération est donc tout aussi soudaine qu’expo nentielle, tout cela ayant pour objectif d’alimenter le supposé “besoin fondamental de l’humain pour l’inter net”. Jusqu’où faut il aller pour satisfaire cette obésité numérique ? À tel point que la Nasa, dès 2022, mon trait déjà de sérieux signes d’inquiétude, alertant sur les
NOTE SUR LA GENÈSE DE CE LIVRE – 2017-2025
Ce livre vient de loin. J’ai commencé à l’écrire en 2017, d’abord sous la forme d’une exposition. Elle a eu lieu non loin d’Orléans, dans d’anciennes tanneries de cuir reconverties en centre d’art. À l’époque, je venais d’avoir un choc à la lecture du texte de Blanqui, découvert pour la première fois dans le contexte de Nuit debout, au printemps 2016. J’écri vais alors : “Je pense que le nom de Blanqui répond à un questionnement permanent aujourd’hui, rejoi‑ gnant les débats philosophiques récents autour de la pensée des communs. Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait un hasard si ce projet s’est dessiné aussi en dia logue avec Nuit debout, dont on sait l’épaisseur des résonances, au printemps dernier, place de la Répu bliqueI.” Car ces rassemblements, cette mobilisation contre la loi Travail, ont aussi donné à beaucoup l’oc casion de vivre une écoute collective, de partager des énergies et des puissances, de faire œuvre de poésie de concert.
Sur une invitation d’Éric Degoutte, directeur du centre d’art des Tanneries, je découvrais alors un ter‑ rain pour faire du texte de L’Éternité par les astres une sorte d’application artistique. Je me souviens que c’est en marchant, là bas, à Amilly, sous une immense ver rière ouverte sur le ciel, que l’idée s’est produite. J’ai alors rassemblé des artistes avec lesquel·le·s j’avais envie d’écrire ce chapitre, et nous nous en sommes donné·e·s à cœur joie. Je souhaitais que cette exposition soit celle d’une amitié. Et j’acceptais que la citation – le livre
171
Flore Clodic-Tanguy
Illustrations de Victoria Roussel
La permaculture a le vent en poupe. Si elle bénéficie d’un grand intérêt du public et des médias, elle reste trop souvent réduite à des techniques de jardinage, à la fois écologiques et efficaces. Elle est pourtant bien plus que cela ! Véritable philosophie de vie autant que méthode pratique de conception d’écosystèmes humains, à toutes les échelles, la permaculture peut irriguer tous les domaines de nos vies.
Formée à la permaculture dans une ferme vivrière du Cantal, Flora Clodic-Tanguy partage sa vision permacole, inspirée des pères fondateurs et enrichie de son expérience de citadine en quête de reconnexion. En restaurant le “bon sens” paysan sans nier la modernité, la permaculture permet de réintégrer les principes du vivant dans notre société hors sol.
Une inspiration qui peut nous être utile aussi bien pour réinventer les entreprises et les collectifs que pour transformer en profondeur nos pratiques éducatives, gérer nos projets ou ranger nos maisons…
Flora Clodic-Tanguy accompagne dans leur communication des porteurs de projet engagés, à travers des campagnes de financement participatif (Yggdrasil, Un monde nouveau, Géoconscience, Sator…). Journaliste, elle est aussi l’autrice de Nos voies de résilience (Massot, 2021).
Victoria Roussel vit à Besançon. Fascinée par la nature, son travail retranscrit son amour inconditionnel du vivant. De son imagination naissent des paysages colorés, des personnages fantastiques qui se rencontrent. Elle signe ici sa troisième collaboration pour la collection “Je passe à l’acte”.
APRÈS NOTRE POTAGER OU NOTRE JARDIN, IMAGINONS NOS VIES EN NOUS INSPIRANT DE LA PERMACULTURE
Points forts
• La permaculture a le vent en poupe !
• L’autrice a vécu dans une ferme dans le Cantal qui explorait les différents aspects de la permaculture. Elle habite actuellement à Ploemel en Bretagne. Elle est très engagée dans tous les sujets autour de la transition écologique juste et solidaire.
• L’autrice propose d’explorer une autre manière de concevoir nos vies en sortant des pratiques agricoles connues de cette approche.
• Autres titres de la collection “Je passe à l’acte” : Débuter son potager en permaculture : 55 000 exemplaires vendus ; Faire progresser son potager en permaculture : 11 500 ventes exemplaires vendus.
Mots clés
• Écosystèmes humains / écosystèmes naturels / principes du vivant / coopération / interdépendances / résilience / transition / sobriété et simplicité / Bill Mollison et David Holmgren / alternative positive / philosophie de l’action / intelligence collective / le local et le territoire / durabilité / ralentir
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Dans une société qui nous incite au “toujours plus” (travailler, produire, consommer…) et “toujours plus vite”, la permaculture nous amène à délaisser la folie des grandeurs et la vitesse permanente pour ralentir et laisser le temps faire son œuvre. L’adage “Small is beautiful”, qui illustre les vertus de la petite échelle, est bien connu des permaculteurs !
Il est passionnant de comprendre, pas après pas, de quelles manières tous ces outils peuvent être pertinents pour concevoir non plus seulement notre potager ou notre jardin, mais aussi notre existence, dans son intégralité et toute sa complexité.
J’ai rapidement compris qu’il existait autant de façons d’incarner la permaculture qu’il y avait de permaculteurs. De fermes en écolieux, je suis allée m’abreuver de savoirs et de pratiques variés, qui m’ont aidée à distinguer ce qui résonnait vraiment pour moi. Grande croqueuse de livres, j’ai été rassasiée par la myriade d’ouvrages passionnants sur le sujet. J’ai petit à petit affiné mon approche pour trouver le champ que je voulais explorer grâce au prisme permacole : les relations et les groupes humains. À chacun de trouver progressivement sa voie en permaculture et de la faire évoluer parmi toutes les mises en application possibles dans nos vies.
Un bon moyen de commencer à vivre en permaculture consiste à se choisir comme terrain d’expérimentation et à tenter d’appliquer les principes de la conception permacole à soimême. Prendre soin de soi, nourrir sa curiosité et ses aspirations profondes, prendre soin de ses relations amicales, amoureuses, familiales et professionnelles, c’est s’assurer la richesse de son humus individuel et social.
Cela exige un vrai travail sur nous-mêmes et une capacité à remettre en question nos certitudes, nos habitudes et nos modes de fonctionnement. Ce n’est pas simple de se dire systématiquement face à un obstacle personnel ou professionnel que “le problème est la solution”, ou de se rappeler face à nos grandes ambitions que nous devons faire les choses “à petite échelle et avec patience”. Mais quelle satisfaction et quelle joie quand nous sentons que nous grandissons et nourrissons chaque jour ce qui est vraiment vivant en nous et autour de nous !
“La permaculture est tout à la fois une philosophie, une science, un ensemble de techniques ou de pratiques et une stratégie1.”
Grégory Derville
Vient ensuite la confrontation avec le réel, qui peut heurter de plein fouet toutes les projections que vous aviez pu vous forger. Ça ne se passe pas comme prévu. Même si vous tenez bon, ça ne convient pas… Dans le développement de votre projet d’écolieu, vous avez oublié une chose essentielle : prendre soin de vous et/ou de vos proches. Il est rarement trop tard pour réagir, bouger, changer, même si chaque choix peut bien sûr avoir des conséquences matérielles et financières.
“Peut-on inverser la tendance de notre culture, la remettre dans la spirale du vivant ?
Peut-on développer une autre façon d’être humains sur cette Terre ? Et si oui, comment1 ? ”
Marine Simon
SAVOIR RENONCER POUR SE CHOISIR
“Après avoir vendu ma maison bordelaise et fait de gros travaux, je me suis enfin installée sur la ferme de 28 hectares que j’avais achetée en Charente. Mais il y avait un hic : développer un projet collectif de cette ampleur ne me permettait pas de préserver ma zone 00 de permacultrice… En trois ans de remise en état en tout genre, je me suis épuisée et je ne m’y retrouve plus.
Je dois changer de direction. J’ai décidé de lâcher ce rêve pour en construire un autre… Je vais prendre mon temps pour élaborer l’étape d’après. Je sais que j’aurai du mal à retrouver une telle biodiversité. Mais je me choisis, moi. J’emporte tout ce que j’ai appris, compris, de la permaculture, de moimême et de ce que je souhaite éviter (et choisir) à l’avenir.”
Pauline Dreux-Palassy, coach et facilitatrice de résilience
1. Marine Simon, Tout tourne rond sur cette Terre, nous sommes les seuls à l’ignorer, Yves Michel, 2021.
“Chacun aura probablement à dépasser d’inévitables « résistances au changement ». La levée de ces résistances sera facilitée lorsqu’on aura vu que d’autres ont franchi le pas et se portent au mieux2.”
Bernard Alonso et Cécile Guiochon
Les observations sur la vision, les ressources, les limites, les schémas comportementaux utiles et nuisibles, les idées et les principes de conception et d’émergence culturelle sont complétées par des éléments sur l’intégration, l’action et l’élan, tout en faisant la part belle à la gratitude, à la réflexion et à la pause.
Prenons l’exemple d’un projet créatif. Si j’ai une vision très claire de ce que je veux réaliser, qu’est-ce qui m’en empêche ? La procrastination est-elle nécessairement un schéma nuisible ? Ne peut-elle pas être utile3 ? Y a-t-il des ressources que je n’ai pas encore envisagées pour avancer ? Dans quelles conditions est-ce que j’observe un nouvel élan pour m’y consacrer ? Ai-je réellement pris le temps de concevoir mon projet et de réfléchir aux principes que j’aimerais y appliquer ? Ai-je bien pensé la manière de l’intégrer dans ma vie ?
De le transformer si besoin ? J’observe et je note, au quotidien, ce qui arrive en lien avec le projet, et je prends régulièrement le temps de revenir à la toile pour aller plus loin.
“Plus je découvrais la permaculture et l’intégrais à ma vie, plus il m’apparaissait évident que le saut à faire était de trouver et d’investir un lieu, avec mon épouse et nos deux enfants. C’est comme ça que le Jardin du Roc..K est né, dans un petit village de Bretagne. Un lieu de vie, de culture maraîchère, mais aussi de culture dans son autre sens, si humain, où l’on pourrait se retrouver autour de
bonnes musiques et (re)créer du lien. Un lieu où expérimenter et développer ma conception de l’accompagnement des organisations grâce au design systémique et à la permacomptabilité, qui intègre les dimensions environnementales, sociales, culturelles, spirituelles et personnelles dans l’évaluation de l’impact de nos actions.”
Charles Judes, chercheur et formateur en design systémique
À la différence de BOLRADIME ou d’autres méthodes, la toile n’est ni linéaire ni circulaire : elle est dynamique. On commence quelque part et on rebondit selon l’inspiration, en créant toujours plus de connexions à l’intérieur de cette toile, ce qui augmente la solidité et la résilience de notre système.
Après cette plongée dans les méthodes de conception, explorons quelques principes particulièrement éclairants pour plancher sur vos projets, professionnels ou personnels.
“Avance sur ta route car elle n’existe que par ta marche.” Saint Augustin
2. Bernard Alonso et Cécile Guiochon, Permaculture humaine, Écosociété, 2016.
3. Voir notamment Fleur Daugey, Procrastiner pour mieux créer, Actes Sud, “Je passe à l’acte”, 2021.
Un élément assure plusieurs fonctions : appliqué à votre vie, chaque projet, chaque activité peut trouver des fonctionnalités insoupçonnées. Cette nouvelle mission que vous acceptez peutelle aussi répondre à votre quête de sens et d’engagement ? Ou ce nouveau client ? Ce nouveau hobby remplit-il suffisamment votre besoin de lien social ? Pas question pour autant de perdre toute spontanéité ou l’envie de faire les choses sans autre utilité que de vous faire du bien ou de vous faire plaisir !
Roman
L’histoire tendre, dure et drôle de l’émancipation tardive d’une femme de devoir, d’une mère sacrificielle et abusive, dont le fils devient l’initiateur et l’instrument. Un roman à la croisée de l’intime et de l’universel.
Kabyle de la deuxième génération souplement affranchi de la cité, roi du burger hallal, père populaire de deux grands fils virtuoses de la vanne, Slimane devrait être un adulte serein. N’empêche que face aux féroces et multilatérales exigences de sa mère, sa cinquantaine vole en éclats. Voilà huit mois qu’il boude.
Mais lorsque son meilleur ami enterre son paternel, Slimane prend conscience qu’il va devoir mettre de côté peurs et colères pour affronter la sacro-sainte ancêtre et rétablir les relations diplomatiques intergénérationnelles.
POINTS FORTS
u Un petit bijou de féminisme et de bon sens, portrait explosif et déclaration d’amour maquillée en bras de fer.
u Un roman sensible mais aussi très politique, sur l’immigration.
QUELQUES CHIFFRES
u La Vie de ma mère ! (2024) : 13 600 ex. en édition courante
u Ma part de Gaulois : 89 500 ex. (AS, 2016 + Babel, 2018)
7 JANVIER 2026
BABEL N° 2044
11 × 17,6 CM
272 PAGES
8,40 € ENV.
978-2-330-21574-3
Une magnifique écriture très incarnée avec de l’humour et une imagination qui tire vers le haut.
La Dépêche du Midi
Ce roman cru et survitaminé est un hymne à l’amour filial comme on en lit peu. Une belle fenêtre ouverte sur les familles franco-maghrébines. Et un souffle revigorant.
Muriel Fauriat, Le Pèlerin
C’est rythmé, franc, avec un style oral et une pointe d’ironie parfaitement maîtrisée.
Le Dauphiné libéré
L’AUTEUR
Magyd Cherfi, parolier et chanteur du groupe toulousain Zebda, est l’auteur aux éditions Actes Sud de Livret de famille (2004), de La Trempe (2007), de Ma part de Gaulois (2016, prix du Parisien magazine, prix littéraire Beur FM Méditerranée, prix des Députés) et de La Part du Sarrasin (2020).
Roman
Un roman d’espoir et de survies, mêlé d’un portrait kaléidoscopique de la France contemporaine.
Enfant en Colombie, Rubén préférait le monde des femmes. Adolescent, il part pour Bogotá, se travestit, se prostitue. Après sa transition, elle choisit le nom du pays où elle a décidé de s’installer – et devient pour toujours Francia.
Au fil des années, cette femme généreuse, fascinante, voluptueuse, cette combattante de chaque instant donne tout ce qu’elle a pour vivre et faire vivre les siens. Son histoire se déploie au rythme effréné d’une de ses journées de travail : le bois de Boulogne, dix-sept clients, quatorze passes acceptées, autant dire une kyrielle d’hommes auxquels le roman donne voix à côté de la sienne.
u Un magnifique hommage au combat permanent que mènent les travailleuses du sexe.
u Une radiographie ultrasensible de la société française contemporaine.
u Une écriture juste et pleine d’empathie, sans parti pris ni jugement, loin des clichés.
u Le dernier essai de Nancy Huston, Les Indicibles, paraît aux éditions Actes Sud à la rentrée littéraire 2025.
u Nancy Huston, c’est plus de 1,6 million de livres vendus chez Actes Sud.
u Lignes de faille : 368 000 ex. (AS, 2006 + Babel, 2007)
7 JANVIER 2026
BABEL N° 2043
11 × 17,6 CM
304 PAGES
8,90 € ENV.
978-2-330-21578-1
Un roman très engagé et mené avec beaucoup d’énergie.
Arnaud Viviant, Le Masque et la Plume, France Inter
Nancy Huston accomplit la double prouesse de raconter la vie intime d’une femme transgenre et d’embrasser les désirs et les frustrations des hommes qui viennent la voir.
Monica Sabolo, Elle
u L’Empreinte de l’ange : 174 000 ex. (AS, 1998 + Babel, 2000)
u Francia (2024) : 12 400 ex. en édition courante
Un livre audacieux où la joie demeure.
Emmanuelle de Boysson, Version Femina
L’AUTRICE
Née à Calgary, au Canada, Nancy Huston est l’autrice de nombreux romans et essais publiés chez Actes Sud et chez Leméac, parmi lesquels Instruments des ténèbres (1996, prix Goncourt des lycéens et prix du Livre Inter), Lignes de faille (2006, prix Femina) et Lèvres de pierre (2018, prix Transfuge du meilleur roman français).
Roman
Livre-cri, livre-chant, Veilleuse du Calvaire est le roman de celles qui, sur l’île d’Haïti comme dans le monde entier, sont en lutte face à la folie des mâles, le mépris, l’irrespect et la haine dont elles sont les cibles et les victimes.
Lyonel Trouillot raconte l’histoire d’un paysage de pierres, de rivières et d’ombrages, celle d’une colline abîmée par la violence et cupidité des hommes. Un notaire sans scrupule y jette un jour son dévolu, la divise en parcelles pour la livrer à une cohorte de prédateurs, criminels, affabulateurs ou tortionnaires. Mais depuis toujours en ce lieu règne la
Veilleuse du Calvaire, celle qu’on a prise pour une madone, un fantôme, un esprit et qui n’est rien de cela. “Je suis, dit-elle, ton devoir de mémoire qui a choisi un corps de femme pour qu’il n’y ait dans le récit ni mensonge ni omission. Au passé comme au présent, nos corps portent les marques de toutes les offenses et de tous les dénis. Comme ils sont le chemin de toutes les promesses.”
Un grand livre sur la puissance et la résilience des femmes. Un roman où les voix s’enchaînent et se déchaînent, pour conter la défense d’une colline où chantaient les oiseaux, où s’aimaient les enfants…
7 JANVIER 2026
BABEL N° 2045
11 × 17,6 CM
176 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-21585-9
Une ode vibrante à l’esprit libérateur féminin.
Muriel
Steinmetz, L’Humanité
Chez l’auteur haïtien, chaque vie est digne d’importance, chaque être palpite ne serait-ce qu’une seconde. (…) Lyonel Trouillot polit le sillon qu’il explore depuis vingt ans, celui d’une littérature puisée dans le réel, un réel infernal qu’il faut enchanter par la poésie.
Sarah Gastel, librairie Terre des livres (Lyon), Page des libraires
POINTS FORTS
u Dans l’œuvre de Lyonel Trouillot, le courage des femmes est un personnage en soi.
u Lyonel Trouillot traduit la violence du lieu en une structure romanesque chaotique, un récit secouant l’ordre chronologique, des paroles proférées plus qu’organisées.
u Parution simultanée du nouveau roman de Lyonel Trouillot : Les Détresses orphelines.
u Lyonel Trouillot, c’est près de 157 000 livres vendus chez Actes Sud.
u La Belle Amour humaine : 39 000 ex. vendus (AS, 2011 + Babel, 2024)
u Yanvalou pour Charlie : 21 000 ex. vendus (AS, 2009 + Babel, 2011)
u Veilleuse du Calvaire (2023) : 3 500 ex. vendus en édition courante
Romancier et poète, intellectuel engagé, acteur passionné de la scène francophone mondiale, Lyonel Trouillot est né en 1956 dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, où il vit toujours aujourd’hui. Son œuvre romanesque est publiée chez Actes Sud.
Visuel provisoire
Roman
Le roman du père, de celui que l’on se cherche ou que l’on s’invente. Mais avant tout, une célébration du vertige de la lecture face à l’œuvre au noir qui nourrit tout écrivain.
La quête des origines et l’origine de la création se confondent dans la vie de Luce Notte, étudiante berlinoise partie sur les traces d’un père fantôme. À la faveur de “coïncidences supérieures”, elle croise le chemin de Franz Kafka, à Prague, puis bien des années plus tard, de Sadeg Hedayat, à Paris. Des écrivains aux fortes affinités électives, oppressés tous deux par la tentation du suicide et la destruction de leurs textes. Devenue l’héritière fortuite de deux inédits des maîtres, Luce incarne la puissance de rêve du lecteur pour faire exister les livres.
7 JANVIER 2026
BABEL N° 2046
11 × 17,6 CM
208 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-21567-5
Cécile Ladjali signe avec La Fille de Personne un roman d’une beauté spectrale en même temps qu’une méditation vertigineuse sur l’acte de créer.
Laëtitia Favro, Lire
Le tragique de l’existence imprègne les pages, servies par une écriture tout à la fois âpre et poétique. “Doit-on trouver quelque beauté au chagrin ?” Les deux, parfois, se mêlent.
Christophe Henning, La Croix
POINTS FORTS
u Le personnage de Luce sert d’éclaireuse au lecteur, en l’escortant avec passion dans les dédales de la création et dans les secrets des généalogies d’artistes.
u Un roman où tout est symbole et coïncidence, et dont l’équilibre remarquable repose sur sa clef de voûte : la nature double, intermédiaire, de sa protagoniste – Luce Notte, la lumière du jour et la nuit.
u Parution simultanée du nouveau roman de Cécile Ladjali : Repentir. QUELQUES CHIFFRES
u Illettré : 15 600 ex. vendus (AS, 2016 + Babel, 2018)
u La Fille de Personne (2020) : 3 900 ex. vendus en édition courante
L’AUTRICE
D’origine iranienne, Cécile Ladjali est agrégée de lettres modernes. Elle vit à Paris, où elle enseigne la littérature dans le secondaire ainsi qu’à la Sorbonne nouvelle. Tous ses romans sont publiés chez Actes Sud.
Roman traduit de l’anglais (Australie) par Marie Chabin
L’histoire inoubliable d’une femme prête à tout pour sauver les êtres qu’elle aime.
Inti Flynn, une jeune biologiste, arrive en Écosse pour diriger une équipe de scientifiques chargés de réintroduire le loup dans les Highlands. Ses efforts pour réensauvager la nature meurtrie se heurtent rapidement à l’hostilité des locaux, inquiets pour leur sécurité et celle de leur bétail. Quand elle découvre le corps atrocement mutilé d’un éleveur quelques jours après avoir relâché les premiers loups dans la forêt, Inti comprend que les coupables seront vite désignés. Sans réfléchir, elle fait disparaître le cadavre.
Mais si les loups n’ont rien à voir avec tout ça, quel monstre rôde donc dans les forêts ?
7 JANVIER 2026
BABEL N° 2047
11 × 17,6 CM
400 PAGES
9,90 € ENV.
978-2-330-21568-2
Émaillé de descriptions sublimes de la nature, Je pleure encore la beauté du monde est, aussi, un roman sur le langage. Celui qu’Aggie a inventé pour sa sœur, celui des meutes, qui échangent en chuchotant lorsqu’elles se croisent et, surtout, celui des sens. Le lecteur frissonne, hume, court avec les loups, embarqué par l’expérience de la synesthésie. Celle-ci porte à son degré ultime la fusion avec le vivant, tout en exaltant le pouvoir de la littérature, qui n’a pas d’autre but que celui-là : vivre quelques instants à la place de l’autre, homme comme animal.
Marie Charrel, Le Monde des livres
POINTS FORTS
u Un roman qui explore la noirceur de l’âme humaine et les splendeurs d’une nature menacée de destruction.
u Un récit au plus près de la nature sauvage, dépeignant la complexité des sentiments avec finesse et profondeur.
u Un polar écoféministe assumé, dont le personnage principal soigne ses blessures personnelles dans sa fusion avec la nature.
u Le nouveau roman de Charlotte McConaghy, Les Fantômes de Shearwater (TP), paraît chez Gaïa en janvier 2026. QUELQUES CHIFFRES
u Je pleure encore la beauté du monde (2024) : 17 000 ex. vendus en édition courante
L’AUTRICE
Charlotte McConaghy est scénariste de formation. Son premier roman, Migrations (JC Lattès, 2021), a été traduit dans une vingtaine de langues. Elle vit à Sydney, en Australie.
28 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
160 PAGES
7,30 €
978-2-330-15304-5
L’Allemagne nazie a sa légende. On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe parait inexorable. Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages, de vulgaires combinaisons d’intérêts ? Et si les glorieuses images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ? Une simple panne !
Une démonstration magistrale et grinçante des coulisses de l’Anschluss.
Prix Goncourt 2017
Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La Guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’Ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).
28 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
208 PAGES
7,90 €
978-2-330-20014-5
La guerre d’Indochine est l’une des plus longues guerres modernes. Pourtant, dans nos manuels scolaires, elle existe à peine. Avec un sens redoutable de la narration, “Une sortie honorable” raconte comment, par un prodigieux renversement de l’histoire, deux des premières puissances du monde ont perdu contre un tout petit peuple, les Vietnamiens, et nous plonge au cœur de l’enchevêtrement d’intérêts qui conduira à la débâcle.
L’AUTEUR
Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La Guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’Ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).
28 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
176 PAGES
7,30 €
978-2-330-06558-4
Une histoire de Buffalo Bill Cody
On pense que le “reality show” est l’ultime avatar du spectacle de masse. Qu’on se détrompe. Il en est l’origine. Son créateur fut Buffalo Bill, le metteur en scène du fameux Wild West Show. “Tristesse de la terre”, d’une écriture acérée et rigoureusement inventive, raconte cette histoire.
Prix Joseph Kessel 2015
Meilleur récit de l’année magazine LIRE 2014
Prix Folies d’Encre 2014
L’AUTEUR
Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La Guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’Ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).
ÉGALEMENT DISPONIBLE :
Édition originale parue en 2014
Dans la collection “Un endroit où aller”
Inclut 12 illustrations qui ne sont pas dans l’édition Babel
10 CM X 19 CM
176 PAGES
18 €
978-2-330-03599-0
28 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
208 PAGES
8,30 €
978-2-330-09611-3
La prise de la Bastille est l’un des événements les plus célèbres de tous les temps. On nous récite son histoire telle qu’elle fut écrite par les notables, depuis l’Hôtel de ville, du point de vue de ceux qui n’y étaient pas.
«14 Juillet» raconte l’histoire de ceux qui y étaient. Un livre ardent et épiphanique, où notre fête nationale retrouve sa grandeur tumultueuse.
L’AUTEUR
Écrivain et cinéaste né à Lyon, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 juillet (2016), La Guerre des pauvres (2019). Son œuvre, traduite dans plus de quarante pays, lui a valu de nombreuses récompenses, dont le prix Goncourt pour L’Ordre du jour (2017) et le prix Ernst Bloch pour l’ensemble de son œuvre (2025).
7 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
160 PAGES
7,40 €
978-2-330-14321-3
Une étudiante en journalisme issue de la grande bourgeoisie blanche de Port-au-Prince fait l’expérience de l’altérité en se penchant sur la mémoire d’un homme surnommé Capitaine, son quartier en désuétude jadis bastion des luttes politiques, ses fantômes et, ce faisant, trouve avec lui et d’autres “échoués” le chemin pour faire de la vie une cause commune. Avec «Ne m’appelle pas Capitaine», Lyonel Trouillot retrouve l’altitude unique et enivrante de «La Belle Amour humaine», aussi littéraire qu’universelle.
DE LA PARUTION DE LES DÉTRESSES ORPHELINES
Romancier et poète, intellectuel engagé, acteur passionné de la scène francophone mondiale, Lyonel Trouillot est né en 1956 dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, où il vit toujours aujourd’hui. Il est professeur et codirecteur de la revue Cahier du vendredi. Il dirige depuis plusieurs années une atelier d’écriture intitulé L’Atelier du jeudi.
7 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
192 PAGES
7,10 €
978-2-7427-8565-0
À cinquante ans, un écrivain perd sa langue au moment d’apprendre (enfin) à parler d’amour. À l’inconnue de ses pensées, il parlera donc d’autre chose (et par écrit). Ainsi revisite-t-il le souvenir de palabres crépusculaires conduites sous l’arbre d’une cour de Port-au-Prince avec trois figures demeurées tutélaires : “l’Historien”, “l’ Étranger” et Raoul...”
Romancier et poète, intellectuel engagé, acteur passionné de la scène francophone mondiale, Lyonel Trouillot est né en 1956 dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, où il vit toujours aujourd’hui. Il est professeur et codirecteur de la revue Cahier du vendredi. Il dirige depuis plusieurs années une atelier d’écriture intitulé L’Atelier du jeudi.
7 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
192 PAGES
7,40 €
978-2-330-05315-4
Alors qu’il semble enfin devoir connaître le succès, Pedro, jeune comédien haïtien en tournée à l’étranger, se jette du douzième étage d’un immeuble. Dans son pays natal, deux amis tentent alors de comprendre les raisons qui ont conduit au suicide un homme que le terrifiant mélange du social et de l’intime a transformé en plaie ouverte.
DE LA PARUTION DE LES DÉTRESSES ORPHELINES
L’AUTEUR
Romancier et poète, intellectuel engagé, acteur passionné de la scène francophone mondiale, Lyonel Trouillot est né en 1956 dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, où il vit toujours aujourd’hui. Il est professeur et codirecteur de la revue Cahier du vendredi. Il dirige depuis plusieurs années une atelier d’écriture intitulé L’Atelier du jeudi.
7 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
176 PAGES
7,20 €
978-2-330-01871-9
Dans un petit village côtier d’une île des Caraïbes, une jeune Occidentale est venue, sur les traces de son père, éclaircir l’énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Au fil de récits qu’elle recueille et qui, chacun à leur manière, posent une question essentielle – “Quel usage faut-il faire de sa présence au monde ?” –, se déploie, de la confrontation au partage, une cartographie de la fraternité nécessaire des vivants face aux appétits féroces de ceux qui tiennent pour acquis que le monde leur appartient.
DE LA PARUTION DE LES DÉTRESSES ORPHELINES
Romancier et poète, intellectuel engagé, acteur passionné de la scène francophone mondiale, Lyonel Trouillot est né en 1956 dans la capitale haïtienne, Port-au-Prince, où il vit toujours aujourd’hui. Il est professeur et codirecteur de la revue Cahier du vendredi. Il dirige depuis plusieurs années une atelier d’écriture intitulé L’Atelier du jeudi.
Roman traduit de l’espagnol par Claude BLETON
Véritable phénomène de société en Espagne (plus de 600 000 ex. vendus), Patria explore sur près de quarante ans – des années de plomb du post-franquisme jusqu’en 2011, quand l’ETA dépose les armes –, la douleur d’une population prise en otage par l’Histoire qui transforme potentiellement chacun en traître.
Constitué d’une centaine de courts chapitres qui ressemblent à des contes, le roman possède une chronologie plus émotive que temporelle mais le “chaos” est magistralement ordonné pour que la fiction littéraire puisse aider à comprendre la vérité d’une époque.”
Fernando Aramburu, né à San Sebastián en 1959 et réside en Allemagne depuis 1985. Il est l’auteur de plusieurs récits et romans qui ont été distingués par de prestigieux prix littéraires
7 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
Roman traduit de l’espagnol par Claude BLETON
Dotant un professeur de philo d’un stoïcisme féroce et joyeux, Fernando Aramburu donne à voir les vicissitudes d’un homme, apparemment sans qualités, qui entend mettre un terme à cette comédie tragique qu’est la vie.
Pendant 365 jours, il consigne invariablement et sans filtre aucun les faits saillants de son existence : les rêves débridés et les petites misères d’un homme un peu dépassé par la marche du monde mais à la mauvaise foi inébranlable !
Fernando Aramburu, né à San Sebastián en 1959 et réside en Allemagne depuis 1985. Il est l’auteur de plusieurs récits et romans qui ont été distingués par de prestigieux prix littéraires
Traduit du grec par René Bouchet
480 pages /115 x 175 mm 14,50 euros ttc
ISBN 978-2-38669-108-9
« Un texte d’une incroyable vitalité »
France Inter
« Je n’espère rien ; je ne crains rien ; je suis
libre. »
Nikos Kazantzaki
Classique intemporel de la littérature grecque et mondiale, Alexis Zorba est l’un des grands romans emblématiques de l’œuvre de Nikos Kazantzaki, publié ici dans la traduction de René Bouchet. À travers l’histoire de la rencontre entre deux hommes, jeune intellectuel désireux de sortir de ses livres pour se confronter au réel, et Zorba, un homme mûr, force de la nature animé par un élan vital impétueux, tous deux en partance pour la Crète où ils exploiteront ensemble une mine de lignite sous l’œil circonspect des villageois, Kazantzaki aborde des questionnements existentiels fondamentaux qui font écho à la destinée de l’auteur mais dont la portée est universelle.
L’AUTEUR
« On se dit alors que c’est parfois une bonne idée de retraduire »
Le Monde
Auteur d’une œuvre considérable, qui embrasse tous les genres – romans, essais philosophiques, théâtre et poésie –Nikos Kazantzaki est incontestablement l’une des figures les plus marquantes de la littérature grecque moderne. Né en Crète en 1885, il étudie d’abord le droit à Athènes avant de se tourner vers la philosophie – il consacre une thèse à Nietszche et est l’élève de Bergson, dont les idées l’influenceront durablement. Animé par une forte aspiration spirituelle, qu’il nourrit à la fois aux sources orientales (il s’intéresse au bouddhisme) et occidentales, Kazantzaki développe une puissante réflexion éthique, qui explore toutes les dimensions de l’expérience humaine. Artisan du renouveau de la langue grecque moderne, il publia plusieurs traductions d’œuvres majeures de la littérature mondiale en grec démotique : l’ Iliade et l’ Odyssée , La Divine Comédie, Le Prince de Machiavel, Faust de Goethe… Il meurt en 1957.
« Il y a des livres solaires qui vous prennent en otage !
Le Canard enchaîné
• L’œuvre emblématique d’un auteur mondialement reconnu.
• Une réédition en poche qui s’inscrit dans le projet d’ancrer l’auteur dans le paysage littéraire français, auprès de tous les publics.
• Le personnage d’Alexis Zorba, magnifiquement incarné par Anthony Quinn dans le film de Michael Cacoyannis (1964), un être à la liberté souveraine, est inoubliable.
« L’histoire d’une renaissance, d’une rénovation intérieure menée sur fond de labeur quotidien et de plaisirs bruts. »
France Culture
« Ce roman décrit un monde qui, ayant tous les atours de l’authenticité, n’a jamais été aussi désirable. »
La Quinzaine littéraire
Nikos Kazantzaki
« Bien que superbement incarné par Anthony Quinn dans le film de Michael Cacoyannis (1964), le vrai Zorba reste à découvrir dans ces presque quatre cents pages de fièvre, d’humour, de sensualité, de folie. [...] Zorba le magnifique nous fait don de sa passion prodigieuse. À lire de toute urgence (et dans une nouvelle traduction). »
Martine Laval, SINÉ MENSUEL
« LE livre de l’été. [...] C’est tout à fait extraordinaire, à la fois très charnel, très sanguin, très vulgaire et en même temps parfaitement transcendantal. »
François Angelier, FRANCE CULTURE
« C’est un bonheur de lecture. C’est la Grèce vivante, de la grande littérature. [...] Que les Européens le relisent avant de décider du sort de la Grèce. La littérature fait comprendre l’âme d’une nation. »
Jean-Claude Vantroyen, LE SOIR
« Ode à la Grèce, aventure truculente, contradiction ambulante, le chef-d’œuvre de Kazantzaki ressort dans une nouvelle traduction. Un éblouissement. »
Marguerite Baux, GRAZIA
« C’est un livre culte, il y a tout dedans, les règles de la vie, les plaisirs simples et la quête du bonheur… Qu’est-ce que c’est “être humain”, “être en vie”, “vivre pleinement”... Ce livre-là, il est essentiel, il est important, il est inoubliable. »
Nicolas Lefort, TÉLÉMATIN
« Il était temps de sortir Nikos Kazantzaki de l’oubli où il demeurait depuis trop d’années. […] Ce roman décrit un monde qui, ayant tous les atours de l’authenticité, n’a jamais été aussi désirable. »
Ulysse Baratin, LA QUINZAINE LITTÉRAIRE
« Un magnifique roman. »
« Une merveille de sensibilité et de poésie métaphysique. »
Héléna Villovitch, ELLE
Émilien Bernard, LE CANARD ENCHAÎNÉ
Adalbert Stifter
Lors d’une insomnie, un jeune peintre contemple la nuit dans l’attente d’un signe. Alors que le jour apparaît, un point monte dans le ciel : une montgolfière, le Condor , dont la nacelle d’osier est occupée par une jeune fille qui a voulu prouver que les femmes aussi pouvaient conquérir les airs. Son désirs d’émancipation et ses aspirations auront sûrement raison de leur amour, dans une nouvelle résolument féministe avant l’heure.
L’AUTEUR
Né en 1805, à une époque où la Bohême appartenait à l’Empire austro-hongrois, Adalbert Stifter était fils de paysans. Après avoir fréquenté les collèges religieux, il entreprit des études juridiques au terme desquelles il commença à écrire et à peindre. En 1868, alors qu’une maladie incurable le promettait à la mort, il mit fin de lui-même à sa vie, laissant derrière lui une poignée de romans ainsi qu’un bon nombre de nouvelles.
Couverture provisoire
Traduit de l’allemand (Autriche) par Jacqueline Chambon pour Le Condor et Bernard Kreiss pour Le Village sur la lande
112 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC
ISBN 978-2-38669-114-0
Récit à la narration moderne alternant les points de vue, découpé en quatre tableaux, Le Condor offre un mélange d’humour et de romantisme allemand. Sa publication se complète ici du Village sur la lande , autre courte nouvelle d’Adalbert Stifter aux accents nietzschéens. Sur une lande bordée de montagnes bleutées et où pousse le genévrier, une famille vit paisiblement. Le fils est parti arpenter le vaste monde. Il ira jusqu’à Jérusalem, parcourra l’Orient et reviendra sur la lande esseulée de son enfance, abandonnant toute fonction et richesse. Ce choix du retour s’impose à lui. Il lui coûtera l’amour, la jeune femme qu’il aime renonçant au mariage.
Deux courtes novellas et deux histoires d’amour avortées, à chaque fois pour poursuivre une idée plus juste, transcendante, qui prend la forme d’un êtreau-monde.
De L’Homme sans postérité (1844) à L’Arrière-Saison (1857), l’écrivain autrichien n’a eu de cesse de s’intéresser à la noblesse de l’âme tout en montrant un goût certain pour l’art descriptif qu’il manie avec une grande poésie.
• La réédition au format poche de deux textes d’un auteur autrichien majeur, au style résolument moderne.
• Une œuvre aux qualités littéraires profondes, ancrant le récit dans des détails sensoriels.
« L’un des narrateurs les plus étranges, les plus énigmatiques, les plus secrètement audacieux et les plus fascinants de la littérature mondiale. »
Thomas Mann
« On parle des “longueurs célestes” de Beethoven, de même on pourrait parler des “lenteurs célestes” d’Adalbert Stifter. »
Peter Handke
Litteratur / Poche / 7 janvier 2026
« La Marmite », un port sans âge des Féroé, archipel perdu entre le Danemark et l’Islande. Le vieil insti -
Couverture provisoire
Traduit du danois (îles Féroé) par Jean et Catherine Renaud
512 pages / 115 x 175 mm 14 euros TTC ISBN 978-2-38669-109-6
tuteur Verlandsen ne comprend plus rien au monde que la Seconde Guerre mondiale et l’intrusion de la modernité sont venus dérégler. Les fantômes des anciennes légendes côtoient désormais les armateurs et les spéculateurs, qui bâtissent leur fortune en prétextant le bonheur du peuple de paysans et de pécheurs qu’ils exploitent.
La mort semble partout à l’affût : les marins périssent sous les bombes, la belle Livia perd tour à tour son frère Ivar et son fiancé Johan, et finit par sombrer dans la folie ; le bossu Jens Ferdinand succombe à sa passion inassouvie en choisissant de s’abîmer dans les flots.
Mais, à chaque fois, l’espoir ressurgit sur la terre et la disparition n’empêche pas les marguerites de fleurir dans les cimetières, un amour de naître un soir d’enterrement… et le soleil reste lui aussi prêt à s’élever de l’obscur chaudron.
L’AUTEUR
Écrivain de langue danoise, William Heinesen (1900-1991) est l’un des plus illustres représentants littéraires des îles Féroé. Directeur d’une entreprise de transports, journaliste radical et antimilitariste, Heinesen fut aussi un romancier, poète, peintre et musicien, dont le nom fut prononcé à plusieurs reprises pour le prix Nobel.
majeur de langue danoise, avec la réédition en poche d’un de ses chefs-d’œuvre.
• Une œuvre à l’écriture forte et intransigeante, donnant toute sa force à un récit poétique.
• Un grand roman intemporel, imprégné d’humour et d’un immense amour pour la vie.
Payot Liberté
Traduit de l’allemand et préfacé par Dominique Laure Miermont-Grente et Nicole Le Bris
Inédit
7 janvier 2026
11 × 17 cm
96 pages 8,00 €
ISBN :
« La liberté n’est valable que tant qu’on a la force d’en faire usage. »
Icône queer qui mit toute sa vie ses convictions en pratique, Annemarie Schwarzenbach chercha à s’émanciper d’une mère qui voulait l’arracher à ses amis Erika et Klaus Mann, d’un milieu familial pro-nazi. En 1931, à 23 ans, elle publie « Eloge de la liberté », inédit en français, où elle défend la liberté de pensée
et affiche son dégoût de l’autoritarisme. Ce recueil comprend un autre texte inédit, « Position de la jeunesse » (1930), ainsi que des extraits de lettres inédites d’Ella Maillart et Carson McCullers, et un choix tiré de son œuvre autour des thèmes de la liberté, de la morale, de la responsabilité, de la démocratie.
• Un nouveau titre de la collection Payot Libertés (où trois titres sont publiés en janvier-février).
• Une voix forte, résolument moderne, qui aborde les thèmes brûlants de notre époque : genre, mouvement queer, montée du fascisme…
• Une belle porte d’entrée dans l’œuvre de cette autrice culte, avec différents formats : extraits de romans, lettres…
• Littérature ; queer ; antifascisme ; liberté de pensée
• Parution simultanée de la BD L’ange dévasté sur la vie d’Annemarie Schwarzenbach (Payot Graphic) et d’un inédit, Paris (Payot poche).
• Entrée de Thomas Mann dans le domaine public en 2026. (C’est lui qui la surnomma « l’ange dévasté », et elle entretint une liaison avec sa fille Erika.)
Annemarie Schwarzenbach (1908-1942) est écrivaine, reporter et photographe suisse. Ses ouvrages les plus importants sont chez Payot, Où est la terre des promesses ?, Hiver au Proche-Orient, La Mort en Perse, etc. Aventurière, lesbienne, antifasciste, elle mène une vie aussi rebelle que fulgurante puisqu’elle meurt tragiquement à 34 ans.
• Où est la terre des promesses ? : 15 000 ex.
• La mort en Perse : 15 000 ex.
• Hiver au Proche-Orient : 6 700 ex.
• Orient exil : 6 000 ex.
Traduit de l’allemand et préfacé par Frédéric Joly
Inédit poche
7 janvier 2026
11 × 17 cm
208 pages 8,50 €
ISBN :
Suivi de : Vous ne tuerez pas l’esprit
« Défendre les valeurs humaines. Je ne ferai jamais rien d’autre. » (Thomas Mann, 1950)
Entre politique et littérature, trois textes contre le nazisme, sur l’exil (Mann est lui-même exilé aux États-Unis, et il choisit comme personnage principal Moïse), et pour l’humanisme : La loi, nouvelle publiée en 1944, et deux textes
radiodiffusés regroupés sous l’intitulé « Vous ne tuerez pas l’esprit » : Les dix commandements (25 avril 1943), et Le régime hitlérien est le régime qui a brûlé les livres, et il le restera (25 mai 1943).
• Une traduction inédite de l’allemand par Thomas Joly. Le texte « La loi » a été repris dans une vieille traduction (datant de 1948) chez Mille et une nuits il y a 30 ans, mais le livre est aujourd’hui totalement épuisé et en arrêt de commercialisation.
• Il n’existe pas d’autre recueil avec ces trois textes sur le marché.
• Thomas Mann (1875-1955) entre dans le domaine public en 2026 (2025 étant l’année des 150 ans de sa naissance).
• Littérature ; exil ; Moïse ; peuple ; politique ; langage ; nazisme ; judaïsme
• Parution chez Payot d’un ensemble autour d’Annemarie Schwarzenbach (BD + inédits poche et GF).
ÉGALEMENT
Littérature française
L’auberge espagnole en plein Tokyo.
Dans les années 1990, au cœur d’une pension décrépite pour étrangers (surnommés « gaijins »), nichée à Asakusa, se croisent les destins de plusieurs jeunes en plein questionnement existentiel. Flavio, Brésilien attiré par la culture nipponne, installé là depuis longtemps, attend son heure. Lénine, dernier-né d’une famille belge aisée, se vend à des femmes japonaises. Marvin, bel Allemand mutique, est venu s’initier au bouddhisme. Camille, jeune et timide
Française, a fui son mariage précoce et le deuil de sa mère. Ils ont abandonné leur passé pour atterrir à Tokyo et commencer une nouvelle vie. Avec des rêves et des souvenirs comme seul bagage, chacun tente de trouver sa voie dans la mégalopole japonaise, au risque de s’y perdre. Un roman de formation sensible, traversée poétique d’un Japon hyperréaliste.
• Prix Littéraire des Sciences Po 2025.
• À mi-chemin entre L’auberge espagnole et Lost in Translation, ce roman de formation au cœur de Tokyo a reçu un accueil très favorable (3600 GfK).
• Les destins croisés de personnages attachants, emblématiques d’une jeunesse contemporaine, animés par le désir profond de changer de vie.
• La « maison des étrangers », grande colocation cosmopolite, devient un espace de cœxistence où s’épanouissent sentiments, complicité amicale et passions obsédantes.
• Étrangers aux yeux des autres, chacun suit un parcours intime de découverte de soi, dans ce « le roman sensuel d’un magnifique désenchantement, comme une longue fin de l’enfance » (Solange-Bied Charreton, Marianne)
14 janvier 2026
11 × 17 cm
240 pages 9,50 €
ISBN :
Émilie Desvaux est née en 1983 à Toulouse. Lauréate du Prix du jeune écrivain, elle a publié deux romans, À l’attention de la femme de ménage (Stock, 2011) et Le jardin de minuit (Stock, 2023).
• Loin des clichés, le roman explore au fil des saisons la mégalopole, offrant une cartographie romanesque et inattendue de Tokyo et un hommage délicat à la culture japonaise, dans toute sa complexité.
Chiffres GfK :
• À l'attention de la femme de ménage : 3 300 ex.
• Le ciel de Tokyo : 3 600 ex.
Littérature française
L’amour en apnée.
Quand Anaïs rencontre Éden, c’est l’évidence.
La passion. Mais Éden porte en lui un lourd secret : une maladie génétique incurable. Il l’avait prévenue. Elle aurait pu partir. Et pourtant, Anaïs reste. Par choix. Par amour. Jusqu’où ira-t-elle ? Dans une langue ciselée, Geneviève Jannelle signe un roman bouleversant sur le courage d’aimer.
14 janvier 2026
11 × 17 cm
160 pages 8,50 €
ISBN :
Geneviève Jannelle a publié La juche, Odorama et Pleine de toi, des histoires oscillant toutes entre « tortueuses » et « tordues ». Elle a remporté le Prix de la nouvelle Radio-Canada en 2012 et travaille dans le domaine de la publicité, où elle est connue pour ses idées, certes, mais surtout pour son imposante collection d’escarpins et ses 10 km de jogging sur l’heure du déjeuner. Prendre son souffle, paru en 2022 chez Québec Amérique, est son 4e roman.
• Un court roman au souffle puissant, qui embarque le lecteur dans une plongée émotionnelle en apnée, à lire d’une traite.
• Une voix singulière, un style à la fois pudique et intense, pour raconter, sans jamais céder au pathos, la beauté bouleversante de l’amour face à l’inéluctable.
• Une histoire universelle et profondément humaine, portée par une réflexion émouvante sur l’engagement absolu envers l’autre.
• Un roman sur l’amour inconditionnel et la vulnérabilité, dans la lignée de Nos étoiles contraires de John Green, porté à l’écran par Josh Boone.
• Un succès coup de cœur, salué par les lecteurs : « une véritable montagne russe à émotions », « un roman renversant », « déchirant, fondamental, fulgurant »… ; plus de 10 000 exemplaires vendus.
• Une adaptation cinématographique, avec l’autrice en tête de la scénarisation, est en cours.
Littérature française
Un livre d'une inquiétante étrangeté.
Depuis la villa de Jean et Baya, la Méditerranée scintillante donne à penser que tout est paisible. Mais à l’approche du solstice, la colline où habite le couple est bientôt parcourue de diffuses menaces, à peine perceptibles mais bien réelles : d’invisibles sangliers saccagent les jardins ; des règlements de comptes entre bandes rivales défraient la chronique de Liguria,
la ville la plus proche ; une inconnue habite depuis peu la maison vide près de la falaise... Dans un univers à la fois banal et légèrement dystopique, Fanny Taillandier joue avec les codes (roman noir, roman d’amour, fantastique) pour créer une atmosphère où l’on retient son souffle, tandis que se troublent les lignes de partage qui régissent le monde humain.
• Une cartographie métaphorique qui questionne profondément notre société contemporaine.
• Un univers décalé et quasi dystopique à la fois métaphore et questionnement de notre époque.
• Un mélange des genres (roman social, dystopie, fantastique) percutant, qui permet de créer une atmosphère originale qui tient le lecteur en haleine.
• Fanny Taillandier a été sur la liste du prix Femina avec Farouches et Par les écrans du monde, et finaliste du prix Médicis avec ce dernier.
• Parution simultanée de Sicario bébé.
7 janvier 2026
11 × 17 cm
312 pages 9,20 €
ISBN :
Fanny Taillandier, originaire de banlieue parisienne habitant actuellement en région Centre, est artiste et autrice. Elle a publié Les Confessions du Monstre (Flammarion, 2013, Prix Littéraire des Grandes Écoles, 2014), Les États et Empires du Lotissement
Grand Siècle (PUF, 2016, Prix Révélation de la Société des Gens de Lettres, Prix Virilo et Prix Fénéon), Par les écrans du monde (Seuil, 2018), Delta (Le Pommier, 2022) ou encore Sicario bébé (Rivages, 2026).
Chiffres GfK :
Édition et préface de François Dupuigrenet Desroussilles
« La Bible ne m’apparaissait plus comme un amas confus de documents hétéroclites, et, si l’on veut, pittoresques, accroché çà et là d’éclairs prophétiques, mais comme un monument de significations dont les diverses parties se trouvaient reliées par un art incomparable. » (P. Claudel)
J’aime la Bible est le dernier texte de Paul Claudel, paru l’année de sa mort, en 1955. Sous une forme brève, d’un ton très personnel, il s’agit du couronnement, et comme du résumé, de tout son travail de commentateur de l’Écriture.
Si la lecture quotidienne de la Bible occupe toujours une grande part de la vie de Claudel depuis sa conversion de 1886 à Notre-Dame de Paris, à partir de 1929, et pendant une trentaine d’années, il se consacra presque uniquement à une « investigation téméraire et passionnée » du texte sacré. En chacun de ses commentaires, il présente l’Écriture,
dans la diversité de ses livres et de ses genres, comme le poème unique de Dieu, auquel il superpose, pour en rendre sensible la beauté et la pertinence, une prose poétique et souvent polémique. Avec J’aime la Bible Claudel n’entend pas seulement persuader, comme un autre grand poète, William Blake, que « L’Ancien et le Nouveau Testament sont le grand code de l’art », mais qu’étant l’œuvre de Dieu la Bible est d’une actualité constante dont il donne de passionnants exemples, quant à l’économie ou à la politique du xxe siècle, qui étonneront le lecteur.
• Aucune édition poche des textes de Claudel sur la Bible.
• Une introduction originale pour qui veut relire la Bible dans sa dimension poétique.
• Une relecture, et même souvent une réécriture, de toute la Bible, qui constitue une partie essentielle de l’œuvre littéraire de Claudel. S’y déploient autant son invention poétique qu’une verve de grand polémiste.
• Préface et notes de François Dupuigrenet Desroussilles, professeur émérite d’histoire du christianisme à l’université de Floride, et auteur de nombreuses traductions et éditions de textes religieux.
21 janvier 2026
11 × 17 cm
160 pages 18,00 €
ISBN :
Dramaturge, poète, diplomate de profession (1868-1955), Paul Claudel est l’auteur d’une œuvre littéraire immense dont le lyrisme est irrigué par sa foi catholique et sa lecture de la Bible.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jakuta Alikavazovic
L’odyssée hallucinée d’une femme indocile : drôle, désespérée et inoubliable.
Née en Hongrie, héritière d’un passé écrasant et mariée à un universitaire despotique, Sophie Blind veut divorcer. Divorcer d’un homme, d’une histoire familiale et de toutes les injonctions sociales. En quête de liberté, elle avance à tâtons, comme dans un songe, et d’ailleurs, il se pourrait bien qu’elle nous parle d’outretombe : « C’est arrivé si soudainement (…) mais il est tout à fait certain que je suis morte. C’est dans le journal. Et maintenant, je ne me soucie que de la vérité », dit-elle. C’est une rêveuse,
14 janvier 2026
11 × 17 cm
344 pages 9,80 €
ISBN :
une femme à la vie intérieure si riche qu’elle parvient (mais à quel prix ?) à faire ployer le réel. Susan Taubes tisse un récit envoûtant, où la frontière entre rêve et réalité s’efface. Le récit d’une femme prête à tout remettre en jeu pour exister pleinement. Exhumé aux États-Unis en 2021 et acclamé depuis, Vies et morts de Sophie Blind s’impose comme un roman féministe incandescent, à placer aux côtés de Clarice Lispector, Sylvia Plath ou Anne Sexton.
• Un personnage extravagant et glamour, à l’image de son autrice à la beauté digne de Greta Garbo.
• Une narration tout en inventivité, menée par une voix post-mortem mêlant souvenir, rêve et réalité.
• Dans la lignée de L’Art de la joie de Sapienza, le portrait d’une femme en quête d’elle-même, une œuvre jugée « trop féminine » lors de sa parution en 1969, aujourd’hui considérée comme pionnière.
• Traduction et préface de Jakuta Alikavazovic.
• La critique française a unanimement salué la renaissance littéraire « d’un texte majeur à découvrir ».
• Parution au printemps 2026 des deux derniers inédits de Susan Taubes – un court roman et un recueil de nouvelles.
Née à Budapest en 1928, Susan Taubes émigre aux États-Unis avec son père en 1939 et se marie en 1949 avec le sulfureux sociologue de la religion Jacob Taubes. Elle étudie la philosophie et écrit une thèse sur Simone Weil, The Absent God. Elle se suicide en 1969, juste après la publication de Vies et morts de Sophie Blind, laissant un roman inédit, Lament for Julia, recommandé par Samuel Beckett aux éditions de Minuit. Publié en 2023 par la prestigieuse collection New York Review Books Classics, et à paraître chez Rivages au printemps 2026.
• « Comme la Renata Adler de Hors-bord, elle ondoie, varie les tonalités et paraît sans cesse relancer les dés. » Thomas Stélandre, Libération
• « Susan Taubes, dans ce texte un peu fou, est capable de tout. » Ariane Singer, Le Monde des livres
• « La France peut enfin découvrir l’œuvre majeure, noire et fulgurante d’une ‘grande brûlée’ de la Iittérature. » Olivier Mony, La Tribune
• « Très affranchi pour son époque, Vies et morts de Sophie Blind résonne très fort aujourd’hui. » Sophie Rosemont, Vogue France
• « Vies et morts de Sophie Blind est un roman étonnant, surréaliste, sémillant d’esprit. » Sean Rose, Livres Hebdo
Traduction et préface de Nicolas Waquet
et autres contes
Des contes méconnus sur les abîmes de l’âme en temps de guerre par l’auteur d’Au cœur des ténèbres.
Un vieux vétéran russe se souvient des batailles napoléoniennes ; un capitaine en second se teint les cheveux en noir pour cacher son âge, mais la teinture vient à manquer ; un prince polonais qui défend son honneur et sa liberté face à l’invasion russe ; ou encore une exploration de l’âme du combattant lors de la Première Guerre mondiale.
Dans ces quatre contes méconnus, parus un an après la mort de l’auteur, Conrad nous entraîne une fois de plus « au cœur des ténèbres », dans les méandres obscurs et troublants de l’âme humaine, au cœur de l’art narratif que mettent en scène ces derniers contes, crépusculaires et mystérieux.
• Des contes dans le même esprit que Le Duel (13 000 ex. vendus), paru chez Rivages et adapté à l’écran par Ridley Scott.
• Des textes méconnus, uniquement disponibles dans les Œuvres de Conrad dans la Pléiade.
• Une nouvelle traduction qui rend le style volontairement oral de ces contes.
21 janvier 2026
11 × 17 cm
270 pages 8,90 €
ISBN :
Né Józef Teodor Konrad Korzeniowski, en Ukraine, Joseph Conrad (1857-1924) fut d’abord marin, jusqu’en 1894, avant de devenir écrivain. En 1890, il sera chargé d’aller chercher un agent malade en amont du fleuve Congo. Cette mission, qui sera un échec, le marquera profondément et servira de trame à son chef-d’œuvre Cœur des ténèbres, mais aussi à son double négatif : Un avant-poste du progrès. Il est également l’auteur de Lord Jim et de la nouvelle Le Duel.
ÉGALEMENT
Roman traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
Avec cette nouvelle enquête de Saga Bauer et Joona Linna, Lars Kepler, maître du thriller psychologique immersif et addictif, est au sommet de son art.
Un grand sac en caoutchouc est retrouvé suspendu à un arbre à Kapellskär, petite ville portuaire au nord de Stockholm. À l’intérieur, un corps presque totalement dissous et une cartouche d’un blanc laiteux. L’inspectrice Saga Bauer fait rapidement le lien avec une carte postale troublante qu’elle a reçue plusieurs années auparavant, évoquant neuf balles blanches, dont la dernière serait destinée à son collègue Joona Linna. Elle n’avait pas pris la menace au sérieux, jusqu’à aujourd’hui.
Lorsqu’elle reçoit une nouvelle figurine, le compte à rebours est lancé, mais plus Saga s’agite pour essayer d’empêcher l’inévitable, plus elle s’empêtre dans les fils de la toile tissée par l’assassin. Serait-elle finalement la véritable proie de l’Araignée ?
7 JANVIER 2026
BABEL NOIR N° 331
11 × 17,6 CM 576 PAGES 10,50 € ENV.
Un thriller qui vous emmène loin sur les rives d’un esprit torturé.
Michel Litout, L’Indépendant
On ne peut qu’admirer la virtuosité des écrivains qui rompent avec une certaine tradition littéraire nordique. Chaque phrase est taillée à la hache et on ressort à bout de souffle de cette lecture.
Jean-Marc Rapaz, Générations magazine
POINTS FORTS
u Aussi sombre que prenant.
u De l’imagination, du savoir-faire, et une mécanique de page turner bien huilée.
u Le 10e opus de la série Joona Linna, Le Somnambule, paraît dans la collection Actes Noirs en avril 2026. QUELQUES CHIFFRES
u La série Joona Linna, c’est déjà plus d’un million de livres vendus chez Actes Sud.
u L’Hypnotiseur : 270 000 ex. (AS, 2010 + Babel, 2013)
u Le Pacte : 150 000 ex. (AS, 2011 + Babel, 2014)
u L’Araignée (2024) : 27 500 ex. vendus en édition courante
L’AUTEUR
Lars Kepler est le pseudonyme du couple d’écrivains Alexander et Alexandra Ahndoril. L’Hypnotiseur (2010), le premier opus des enquêtes de Joona Linna, a inauguré une série de best-sellers internationaux, tous publiés en France par Actes Sud.
Roman traduit de l’islandais par Catherine Mercy et Véronique Mercy
Un thriller tentaculaire, à l’histoire fascinante et sinistre, magnifiquement tordue et sérieusement intrigante.
Une poupée est remontée dans le filet d’un bateau de pêche. Défigurée par les années passées dans l’océan, elle est pourtant recueillie par une petite fille qui se trouve à bord.
Ce simple acte de douceur va marquer le début d’une série d’événements désastreux…
Cinq ans plus tard, des restes de squelette humain émergent des profondeurs de l’Atlantique. Alors que le mystère autour de la victime s’épaissit, Huldar se plonge dans un nouveau dossier : le meurtre d’un sans-abri toxicomane. Freyja, elle, enquête sur des violences et maltraitances présumées d’adolescents dans un foyer d’accueil. Les deux affaires semblent liées par un témoin, introuvable : la petite fille qui désirait tant la poupée…
POINTS FORTS
u Un instantané criant de vérité d’une certaine Islande gangrenée par la drogue et les problèmes psychologiques de la jeunesse.
u Un polar glaçant et captivant. Frissons garantis.
u Le nouveau thriller d’Yrsa Sigurðardóttir, La Proie, paraît en février 2026 dans la collection Actes Noirs.
QUELQUES CHIFFRES
u La série Freyja et Huldar, c’est déjà plus de 165 000 livres vendus chez Actes Sud.
7 JANVIER 2026
BABEL NOIR N° 329 11 × 17,6 CM
ENV.
Meurtres, extorsions, abus et trafics en tous genres, l’inspecteur Huldar et la psychologue
Freyja ne sont pas au bout de leurs peines… Un thriller islandais comme on les aime !
Florance Dalmas, Le Dauphiné libéré
Jouant avec les codes du thriller mais aussi du roman d’horreur, La Poupée s’empare de nos pires cauchemars et nous oblige à les regarder en face. Une intrigue taillée au cordeau pour un lecteur amateur de thrillers horrifiques !
Gaston-Paul Effa, La Semaine de Nancy
u ADN : 61 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2019)
u La Poupée (2023) : 7 500 ex. vendus en édition courante
Yrsa Sigurðardóttir est née à Reykjavík en 1963. Son œuvre, traduite dans une trentaine de langues, a été maintes fois récompensée. Chez Actes Sud, ont également paru Indésirable (2016) et cinq autres volets de la série mettant en scène Freyja et Huldar : ADN (2018), Succion (2019), Absolution (2020), Le Trou (2020) et Le Silence (2024).
7 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
320 PAGES
9,20 €
978-2-330-09063-0
Roman traduit de l’islandais par Catherine MERCY
Quels sont les sombres secrets du foyer éducatif pour adolescents Krókur ? Que s’est-il réellement passé lorsque deux jeunes garçons y ont trouvé la mort ? Et pourquoi personne ne semble oser en parler ? Óðinn s’apprête à tirer les choses au clair. Mais la vérité ne supporte pas toujours la lumière du jour…
Née en 1963, Yrsa Sigurdardottir est aujourd’hui l’un des auteurs de polar majeurs de la scène littéraire scandinave. Ses romans sont traduits dans une trentaine de langues et ont été récompensés par de nombreux prix littéraires dont le Icelandic Crime Fiction Award en 2011 et 2014. Chez Actes Sud ont paru Indésirable (2016), ADN (2018), Succion (2019), Absolution (2020), Le Trou (2022) et Le Silence (2024).
7 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
528 PAGES
10,30 €
978-2-330-12050-4
Roman traduit de l’islandais par Catherine MERCY
Une enquête de Joona Linna
Qui pouvait bien vouloir tuer Elísa Bjarnadóttir, cette jeune mère de famille islandaise sans histoires ? Et pourquoi tant de sauvagerie ? Avec pour seul témoin une llette de sept ans murée dans le silence et comme seul indice d’étranges suites de nombres écrites par l’assassin, la tâche de la police s’avère délicate. Mais les enquêteurs n’ont pas de temps à perdre : un monstre se promène dans les rues de Reykjavik, et il n’a pas ni de faire parler de lui.
Thriller machiavélique et glaçant, ADN secoue le polar islandais. Élu meilleur roman policier de l’année au Danemark et en Islande.
Née en 1963, Yrsa Sigurdardottir est aujourd’hui l’un des auteurs de polar majeurs de la scène littéraire scandinave. Ses romans sont traduits dans une trentaine de langues et ont été récompensés par de nombreux prix littéraires dont le Icelandic Crime Fiction Award en 2011 et 2014. Chez Actes Sud ont paru Indésirable (2016), ADN (2018), Succion (2019), Absolution (2020), Le Trou (2022) et Le Silence (2024).
7 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
480 PAGES
9,90 €
978-2-330-17902-1
Roman traduit de l’islandais par Catherine et Véronique MERCY
Freyja et Huldar
La police découvre le crime comme tout le monde : sur Snapchat. La vidéo montre la victime, terri ée, en train de demander pardon. Une feuille de papier a été laissée près du corps retrouvé quelques semaines plus tard. Seul le chiffre 2 y est inscrit. L’inspecteur Huldar et la psychologue pour enfants Freyja tentent de saisir les motivations du meurtrier et de découvrir son identité. Très vite, ils comprennent que Stella était loin d’être l’ange que tout le monde décrit. Mais qui aurait pu lui en vouloir au point de la tuer ? Quelques jours plus tard, un jeune homme subit le même sort et porte le chiffre 3. Cela annonceraitil une série ?
Dans cette nouvelle enquête haletante, Yrsa Sigurðardóttir dévoile la face sombre des réseaux sociaux et du harcèlement en milieu scolaire.
Née en 1963, Yrsa Sigurdardottir est aujourd’hui l’un des auteurs de polar majeurs de la scène littéraire scandinave. Ses romans sont traduits dans une trentaine de langues et ont été récompensés par de nombreux prix littéraires dont le Icelandic Crime Fiction Award en 2011 et 2014. Chez Actes Sud ont paru Indésirable (2016), ADN (2018), Succion (2019), Absolution (2020), Le Trou (2022) et Le Silence (2024).
7 JANVIER 2026
11 CM X 17.6 CM
464 PAGES
9,90 €
978-2-330-19136-8
Roman traduit de l’islandais par Catherine et Véronique MERCY
Freyja et Huldar
Un homme est retrouvé pendu entre deux rochers du champ de lave de Gálgaklettar, un lieu historique d’exécution dans le passé colonialiste islandais devenu une attraction touristique. La pièce manquante du puzzle : un morceau de papier planté dans la poitrine du cadavre qui a été partiellement emporté par la mer… Yrsa Sigurðardóttir et ses deux héros Huldar et Freyja reviennent pour un quatrième thriller haletant qui traite et creuse avec brio la face sombre de l’être humain.
REMIS EN VENTE
L’OCCASION DE LA PARUTION DE LA PROIE
Née en 1963, Yrsa Sigurdardottir est aujourd’hui l’un des auteurs de polar majeurs de la scène littéraire scandinave. Ses romans sont traduits dans une trentaine de langues et ont été récompensés par de nombreux prix littéraires dont le Icelandic Crime Fiction Award en 2011 et 2014. Chez Actes Sud ont paru Indésirable (2016), ADN (2018), Succion (2019), Absolution (2020), Le Trou (2022) et Le Silence (2024).
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure Manceau
Dans une prose toujours aussi percutante et immersive, Jordan Harper livre un roman noir poignant et maintient jusqu’au dénouement explosif cet équilibre si fragile entre violence et beauté.
Devore, banlieue de San Bernardino, Californie. Luke aurait préféré ne jamais retourner sur les terres de son enfance, où l’événement traumatisant dont il a été témoin à l’âge de sept ans l’a changé à jamais. Il est rongé par la honte de ne pas avoir su l’encaisser comme un homme – comme un vrai Crosswhite, en digne héritier de son père, Big Bobby, à la tête d’un redoutable réseau de trafiquants. Mais une guerre de clans éclate et Luke se retrouve confronté à ce qu’il a toujours cherché à fuir. La devise de la famille est claire : sang et amour. Reste à savoir s’il est prêt, pour l’embrasser, à sacrifier la personne qui compte le plus pour lui.
u Construit comme une tragédie grecque aux subtils reflets de conte noir, Le Dernier Roi de Californie est un voyage captivant et saisissant d’émotions.
u Un roman noir troublant sur l’amitié et la loyauté, baignant dans une violence extrême, nerveusement chorégraphié.
u Parution simultanée dans la collection Actes Noirs du nouveau roman de Jordan Harper : Tout le monde sait (TP).
7 JANVIER 2026
BABEL NOIR N° 330 11 × 17,6 CM 320 PAGES 8,90 € ENV.
Dans cette bande, il y a des bons, des brutes et des truands. (…) Comme Jordan Harper est un champion du roman noir, tout cela va vite virer au pandémonium entre petits trafiquants et suprémacistes en surnombre.
Nicolas Ungemuth, Le Figaro magazine
Harper signe ici un polar bien noir, grillé par le soleil et les feux de la mort. De quoi faire un sacré film !
Thierry Coljon, Le Soir
Né en 1976, Jordan Harper est originaire du Missouri, où il a grandi, et vit aujourd’hui à Los Angeles. Après un passage dans la pub, il devient critique de rock et scénariste de séries télé (dont Le Mentaliste). De lui, Actes Sud a déjà publié L’Amour et autres blessures (2017) et La Place du mort (2019).
Agonia / Poche /
La ravissante Bedelia a tout de l’épouse parfaite aux yeux de Charlie, son jeune mari : si elle sait être aimante et discrète, c’est aussi une formidable maîtresse de maison et une merveilleuse cordon-bleu.
Et puis, Bedelia est d’une beauté magnétique : avec sa chevelure sombre, ses yeux de jais et sa démarche gracieuse, elle est tout simplement irrésistible. Aussi Charlie n’accorde-t-il guère d’intérêt à son passé et profite sans entraves du bonheur de cette nouvelle vie à deux… jusqu’au jour où il se retrouve atteint d’un mal bien mystérieux. Chercherait-on à l’empoisonner ? À mesure que les jours passent, son entourage soupçonne de plus en plus sa charmante épouse. Charlie, quant à lui, se refuse à y croire. Mais Bedelia est-elle vraiment au-dessus de tout soupçon ?
L’AUTRICE
Vera Caspary (1899-1987) était une autrice atypique pour son époque : féministe convaincue, ses œuvres mettaient en scène des femmes indépendantes, parfois dangereuses, mais toujours d’une infinie justesse. Si elle a écrit une dizaine de romans, elle publia également de nombreuses nouvelles et pièces de théâtre, et participa à l’écriture de plusieurs scénarios, pour des films de Fritz Lang, George Cukor (Gaslight) ou encore Joseph Mankiewicz.
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jacques Papy
283 pages / 115 x 175 mm 12,50 euros
ISBN 978-2-38669-112-6
Dans ce roman lui aussi adapté avec succès au cinéma, Vera Caspary se réapproprie avec une grande habileté la figure de la femme fatale : loin des clichés habituels, elle compose un personnage ambigu, dont la part d’ombre se découvre petit à petit, sans jamais révéler complètement son mystère.
« Un divertissement sinistre, à destination des fans de thrillers psychologiques. »
The New Yorker
« Vous devez lire Bedelia, juste pour vous rendre compte de l’habileté de Vera Caspary, de la terreur feutrée qu’elle installe : sous sa plume, les bavardages au cours d’un dîner, un simple déshabillé, la lueur d’une perle noire dans un dressing, deviennent terriblement effrayants. »
The New York Times
• Après la publication de Laura, les éditions Cambourakis continuent de faire redécouvrir l’œuvre de l’une des grandes dames du roman policier américain.
• À l’image des meilleurs « romans durs » de Simenon, Caspary compose un drame psychologique d’une grande profondeur.
• Une intrigue d’une diabolique ambiguïté, qui tiendra ses lectrices et lecteurs en haleine jusqu’à la dernière page.
Quelques années après l’affaire du Carré des indigents, l’inspecteur principal Claude Schneider va rencontrer le Diable dans la ville où il est en poste.
L’inspecteur principal Claude Schneider et son groupe viennent d’être appelés sur un incendie: une ancienne ébénisterie a été réduites en cendres. Les premières constatations révèlent la présence de trois corps calcinés, trois clochards qui avaient trouvé abri dans le sous-sol. Très vite l’origine criminelle est confirmée et Schneider ne tarde pas à recevoir le témoignage d’un maçon, qui aurait été contacté par un homme pour allumer l’incendie contre une rétribution substantielle. Le Groupe Criminel se lance
sur la piste du commanditaire. Une piste qui va les conduire aux portes des grandes propriétés de la ville : dans les locaux d’une mystérieuse société connue sous le sigle ORA, et dans la demeure du professeur Chrétien, un cardiologue renommé, aujourd’hui à la retraite ; l’homme semble terrorisé par des menaces d’autant plus angoissantes qu’elles sont diffuses. Schneider croit au mal — il va voir les cadavres s’accumuler — mais pas aux forces surnaturelles. Pourtant, à plusieurs reprises, il a l’impression de rencontrer le Diable…
• Le nouveau livre d’Hugues Pagan après le succès du Carré des indigents.
• Un auteur récompensé par tous les grands prix du genre : Prix Mystère de la critique, Grand Prix de Littérature policière, Prix Landerneau Polar.
• Une recréation très vivante de la fin des années 1970.
• On renoue avec le protagoniste du Carré des indigents, de Profil perdu, de Vaines recherches, et bien sûr de La mort dans une voiture solitaire, le mélancolique inspecteur Claude Schneider, l’homme qui séduit les femmes mais n’est pas assez doué pour le bonheur.
• Le microcosme du Groupe Criminel que le lecteur retrouve avec plaisir : les inspecteurs Dumont, Courapied et Catala. Le responsable de l’accueil « Bogart », le bar fétiche des flics.
• Pagan n’a pas son pareil pour brosser la sociologie de la « Ville » (son modèle est Dijon) : les notables, les gens qui tirent les ficelles dans l’ombre et les petites gens qui ont vu les « Trente Glorieuses » leur échapper.
• Une intrigue toujours aussi bien construite (talent de scénariste de l’auteur) qui laisse quelques pistes en suspens (pour une possible suite).
• Un style remarquable : les descriptions poétiques alternent avec des dialogues rythmés et des traits d’humour pince-sans-rire.
Une presse élogieuse lors de la sortie du grand format :
Hugues Pagan est né à Orléansville (aujourd’hui Chlef) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré comme l’un des grands stylistes du roman noir français.
• « Des cadavres s’amoncellent et pourtant le roman reste contemplatif, comme son héros blasé et méticuleux. » Libération
• « Style et élégance réunis. Fermez le ban. » Le Figaro littéraire
• « Une intrigue touffue qui flirte par moments avec le fantastique. Magistral. » Benzine
• « Une incroyable densité dramatique. » Ouest-France
• 2026 année anniversaire : Quarante ans de Rivages/noir
A quarante ans, Ilyas ne cherche pas la femme de sa vie. Il cherche la femme qui lui plaît, pour un soir. Mais une nuit, son destin va basculer.
Ilyas a quarante ans, il enseigne le krav maga, il a pour père « un enfoiré » qui maltraite son épouse. Il aime sortir, il aime danser, il aime les femmes car il est persuadé qu’elles valent infiniment mieux que les hommes. Par-dessus tout, il adore sa mère qu’il veut « sauver ».
Quand il sort, il danse et fredonne dans sa tête des bribes de chansons qui ne cessent de lui venir à l’esprit. Une nuit, dans un club, il rencontre Elodie qui est flic aux Stups. Son destin va basculer…
• Marque le retour d’Hélène Couturier dans la collection après plus de 30 ans d’absence.
• Un univers très personnel qui mêle la crudité du langage à la pudeur des sentiments.
• Hélène Couturier s’intéresse aux dysfonctionnements familiaux mais évite les écueils du roman « psy ».
• Tour de force narratif de conserver le même point de vue à la première personne (celui d’Ilyas) en glissant vers d’autres temporalités et d’autres personnages.
• Au-delà de la noirceur, beaucoup d’humour et de dérision.
• Un tableau saisissant des jeunes adultes urbains (issus ou non de l’immigration) aux vies déboussolées par le vide de nos sociétés. Ni désespoir fitzgéraldien, ni cynisme houellebecquien, le noir d’Hélène Couturier est profondément humain.
14 janvier 2026
11 × 17 cm
192 pages 8,90 €
ISBN :
Hélène Couturier se passionne pour toutes les formes d’art dès le lycée. Après avoir travaillé comme journaliste musicale pour le magazine Paris Capitale, elle aborde la réalisation de documentaires pour France 3 et Canal +. Son premier roman Fils de femme paraît en Rivages/noir en 1996 et fait d’elle la première femme française publiée dans la collection. Suivront d’autres romans, noirs et moins noirs, dont certains pour la jeunesse, comme Bye bye Bollywood chez Syros. Hélène Couturier est également scénariste pour la télévision et plasticienne. Elle travaille sur une série de peintures consacrée aux vaches, dans un esprit qui associe pop art, art urbain et écriture.
Très belle presse pour le grand format :
• « Bouleversant. » Télérama. « Une écriture crue et indélébile, d’une fluidité cartésienne et déstabilisante. » Livres-Hebdo
• « Le défi littéraire était de taille, Hélène Couturier le relève magnifiquement. » Le polar sonne toujours deux fois, France Inter.
• Parution simultanée de la nouveauté Un homme raisonnable.
• 2026 année anniversaire : Quarante ans de Rivages/noir
Poche - NED
Traduit de l’anglais par Jean-Paul Gratias
Série Les Iconiques de François Guérif
21 janvier 2026
11 × 17 cm
480 pages 10,90 €
ISBN :
Une enquête de l’inspecteur Charlie Resnick à Nottingham, entre présent et passé.
Cinq hommes armés et masqués ont commis en quelques mois une série de vols qui leur ont rapporté un demi-million de livres. Les forces de police de Nottingham se mobilisent, l’opération Martin-Pêcheur est déclenchée. Cependant, le gang ne compte pas que des professionnels : deux minables ont laissé un vieil homme entre la vie et la mort en voulant braquer une agence de crédit. Le père d’un des
voyous était musicien au club de la Chaloupe où Ruth James chantait son succès «Les années perdues», tandis que Prior, le mari de Ruth, croisait la route de l’inspecteur Charlie Resnick, un fusil de chasse à la main. Aujourd’hui, Prior est sur le point de recouvrer la liberté après plus de dix ans de réclusion. Les fantômes surgissent du passé et le policier comprend que leur histoire est aussi la sienne.
• Cinquième enquête de l’inspecteur Charlie Resnick choisie par F. Guérif
• L’un des plus beaux livres de la série.
• Un personnage devenu iconique, caractérisé par son humanité dans un milieu sans concession.
• Une peinture sociale de l’Angleterre des années 1990 très évocatrice, qualifiée de « sociologique » par la critique.
• Une construction solide et efficace, alternant passé et présent.
• Une intrigue policière parfaitement menée.
• Des personnages (y compris secondaires) très fouillés et crédibles.
• Un sens des lieux (la ville de Nottingham) qui n’a rien à envier à Ian Rankin.
• Un roman d’enquête avec un supplément d’humanité qui peut être lu par tout public.
• 2026 année anniversaire : Quarante ans de Rivages/noir
John Harvey est l’un des principaux représentants du polar anglais, créateur du personnage de l’inspecteur Charlie Resnick de la police de Nottingham. Harvey a commencé sa prolifique carrière (il est l’auteur de plus de 90 romans, recueils de poésie et livres pour la jeunesse) en écrivant des « pulps », surtout des westerns. La célébrité est venue avec la publication du premier tome des enquêtes de Resnick, un policier d’origine polonaise, grand amateur de jazz et amoureux des chats. Suivront dix romans puis une nouvelle série avec le personnage de l’inspecteur retraité Frank Elder en Cornouailles. Son roman Cœurs solitaires (avec Charlie Resnick) figure sur la liste des 100 meilleurs romans policiers de tous les temps établie par le Times. Il a remporté les plus prestigieuses récompenses du genre décernées par la Crime Writers Association britannique : le Silver Dagger pour De chair et de sang (avec Frank Elder) et le Diamond Dagger pour l’ensemble de son œuvre. Il vit aujourd’hui à Londres où il continue de publier de la poésie, souvent lue en public avec des musiciens de jazz.
Rivages / Imaginaire - Poche
Un recueil de deux nouvelles et un court roman fantastique sur le thème de la lune, dans la veine de Haruki Murakami et Keigo Higashino.
Dans les deux premières nouvelles de ce triptyque, un homme qui a le malheur d’apercevoir la face cachée de la lune est réincarné dans le corps d’un parfait homonyme, et une femme qui reçoit en héritage une pierre magique a le pouvoir de se transporter sur le satellite naturelle de la Terre. Le court roman éponyme, Lune rémanente, se déroule dans un Japon dystopique. Une épidémie de « selenomania » s’est déclarée : à chaque pleine lune, les contaminés deviennent agressifs et
14 janvier 2026
11 × 17 cm
464 pages 10,50 €
ISBN :
voient leurs capacités physiques et mentales démultipliées, puis finissent par mourir. Sous prétexte de soins, le gouvernement parque les malades dans des camps. Mais grâce à ses compétences au sabre, le protagoniste est recruté pour participer à des combats de gladiateurs. À chaque victoire, les combattants ont le droit de passer la nuit avec une femme, et au bout de trente, de regagner leur liberté. Notre héros ne tarde pas à tomber amoureux et décide de se battre pour l’une d’elles.
• Première incursion de la collection Rivages/imaginaire au Japon avec un recueil de deux nouvelles et un roman fantastique sur le thème de la lune.
• Un triptyque fascinant à la croisée du fantastique et de la science-fiction, mélange de noirceur et d’esprit caustique qui rappelle de façon naturelle Murakami et Boulgakov.
• Masakuni ODA (né en 1974) est l’auteur d’une quinzaine de nouvelles et novellas et a obtenu le Grand Prix de la SF japonaise pour Lune rémanente.
• « Des épopées étranges et hypnotiques qui se savourent sans retenue. » LIRE
• « Un roman empreint d’une éblouissante liberté d’imagination, et heureusement parsemé de traits d’humour délectables. » Livres Hebdo
• « Plus qu’une dystopie politique, Lune rémanente est une belle réflexion sur l’exclusion, l’intolérance, l’amour perdu et l’importance de l’art. » En attendant Nadeau
Masakuni ODA, né en 1974, est l’auteur de nouvelles et novellas publiés dans des magazines depuis 2011 et rassemblés dans plusieurs recueils. Il a obtenu le grand prix Nihon SF pour Lune rémanente en 2022.
• « Un magnifique roman dystopique inspiré du loup-garou, des gladiateurs de la Rome antique et des contes de Nakajima Atsushi. » Asahi shimbun
Essai
Une enquête multidisciplinaire sur les raisons de l’attirance pour les affaires criminelles et les cold cases, et sur ce qu’elles disent de nos sociétés.
Les affaires criminelles ont un pouvoir d’attraction hors du commun : elles tiennent le public en haleine pendant des mois, parfois des années, voire des décennies. Le succès grandissant des émissions, des podcasts, des séries et des livres consacrés à certaines d’entre elles confirme qu’elles exercent un véritable pouvoir de fascination. De quoi sont-elles faites pour aimanter si fortement les esprits ? Que se joue-t-il à travers elles ?
Pour enquêter sur les ressorts de cet attrait, les auteurs se sont immergés dans les histoires qui les ont marqués. Grâce aux apports de l’anthropologie, de la philosophie, de la psychanalyse et de l’histoire, ils livrent une analyse inédite des arcanes de l’affaire criminelle qui en révèle toute la profondeur et éclaire les passions qu’elle suscite.
u Les auteurs analysent autant les crimes que les façons de les raconter et de les rendre intelligibles. Autrement dit : le récit qui les entoure et participe à la fascination qu’ils exercent sur nous.
7 JANVIER 2026
BABEL N° 2042
11 × 17,6 CM
272 PAGES
8,90 € ENV.
978-2-330-21570-5
Des analyses passionnantes, qui font de ce livre nourri de notations judiciaires, sociologiques, psychanalytiques, etc., une véritable “philosophie de crime”.
Patrice Bollo, Lire magazine
La criminologie bute sur la singularité du crime. C’est là où la philosophie et la littérature deviennent des médiations indispensables pour penser le crime et l’affaire criminelle.
Jean-Marie Durand, Philosophie magazine
Emmanuel Roux, agrégé de philosophie et docteur en philosophie, est haut fonctionnaire. Il a notamment publié Machiavel, la vie libre (Raisons d’agir, 2013) et Guy Debord, abolir le spectacle (Michalon, 2022).
Mathias Roux, agrégé de philosophie, est enseignant à l’université de Bordeaux. Il est l’auteur, entre autres essais, de Socrate en crampons (Flammarion, 2010) et de La Dictature de l’ego. En finir avec le narcissisme de masse (Larousse, 2018).
En 2030, un Français sur trois aura plus de soixante ans : un phénomène inédit dans l’aventure humaine. Dans cet essai sous forme d’entretiens, Marie de Hennezel propose des solutions audacieuses et réalistes pour donner tout son sens à la troisième partie de nos vies.
Vieillir peut être une aventure féconde et positive quand les bons choix sont faits au bon moment. Voilà ce que Marie de Hennezel, psychologue clinicienne, spécialiste du bien vieillir et pionnière des soins palliatifs en France, sait transmettre mieux que personne. Dans ces entretiens avec le journaliste Olivier Le Naire, elle revient sur son parcours hors norme, ses rencontres, et se confie pour la première fois de manière intime sur ses choix de vie, ses convictions, ses doutes et ses engagements.
ET LA SOLITUDE DE LA VIEILLESSE N’ÉTAIT PLUS UNE FATALITÉ ?
POINTS FORTS
u La sincérité d’une professionnelle de longue date sur des sujets aussi délicats que le vieillissement, la mort et le suicide assisté.
QUELQUES CHIFFRES
u L’Éclaireuse (2024) : 6 500 ex. vendus en édition courante
7 JANVIER 2026
BABEL N° 2048
11 × 17,6 CM
192 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-21576-7
Le désir de vivre, se battre, être heureux malgré l’âge, les épreuves ou les maladies existe chez la plupart d’entre nous. Une ultime conviction pour celle qui n’a de cesse d’inventer de nouveaux chemins de l’existence avec humanité.
Ariane Bois, Psychologies
Né en 1960, critique littéraire, grand reporter, puis rédacteur en chef adjoint, Olivier Le Naire a fait l’essentiel de sa carrière à L’Express. Il a publié de nombreux essais et plusieurs livres d’entretiens, dont Pierre Rabhi, semeur d’espoirs (Actes Sud, 2013).
Née en 1946, Marie de Hennezel a été la première psychologue clinicienne à intégrer une unité de soins palliatifs. Membre du conseil scientifique de l’AD-PA (Association des directeurs au service des personnes âgées), elle anime des séminaires sur “l’art de bien vieillir”.
Radeau / Poche / 7 janvier 2026
168 pages / 115 x 175 mm
11 euros TTC
ISBN 978-2-38669-111-9
Alors qu’un regain d’intérêt pour les formes traditionnelles de danses et de musiques pratiquées de manière transgénérationnelle se manifeste depuis quelques années, les autrices, musiciennes, universitaires, spécialistes et pratiquantes du carnaval, interrogent la place des femmes dans les carnavals contemporains en France hexagonale et ultramarine, que ce soit dans les villes ou dans les espaces ruraux. Car comment s’emparer des pratiques traditionnelles sans en conserver les éléments les plus patriarcaux ? Comment rendre inclusif un répertoire carnavalesque qui s’est longtemps construit sur une distribution genrée des rôles ? Comment faire la fête, exercer l’art de la provocation, jouer avec les masques et les identités sans sexisme ?
Sur un ton humoristique, rabelaisien et décalé, les autrices nous invitent à les rejoindre et à inventer nos propres masques et pratiques carnavalesques déjantées et politiques. Car le Carnaval participe d’une histoire constituée de sursauts, d’éternels retours et de transformation constante des patrimoines traditionnels.
Les Reines Pédauques avancent masquées. Elles pratiquent et étudient les carnavals depuis plusieurs années. On les a vues en Bretagne, au Brésil, à Dunkerque, dans un carnaval sauvage à Montpellier ou à la Plaine à Marseille. Elles connaissent par cœur l’art du masque, aussi vous sera-t-il difficile de les reconnaître. Elles observent et s’interrogent, jouent de la musique et chantent à tue-tête. Elles sauront vous initier pour que vous puissiez toutes et tous rejoindre la fête des fols.
• Face au regain d’intérêt pour le carnaval, les autrices interrogent cette pratique pour la débarrasser de ses stéréotypes genrés et inviter à une nouvelle pratique festive et décalée.
• Des questionnements ultracontemporains qui convoquent les notions d’appropriation culturelle, de consentement et de stéréotypes de genre.
• Un ouvrage qui œuvre à la mise en place de liens transgénérationnels, cherchant de nouvelles manières de faire commun tout en puisant dans des patrimoines de traditions revisitées.
« Un livre joyeux et transgressif qui propose de réconcilier tradition et inclusivité. »
France Culture
Bonjour paresse
De l’art et la nécessité d’en faire le moins possible en entreprise
Corinne Maier
La nouvelle édition totalement réécrite et actualisée du brûlot anti-travail vendu à plus de 350 000 exemplaires.
Parution : janvier 2026
ISBN : 979-10-209-2201-4
Prix provisoire : 9.90 euros
Bonjour paresse est là pour dire enfin la vérité. Et voici : la grande entreprise, personne n'y croit plus. La foi nous a quittés, nous autres naguère chevaliers combattants de l'Ordre de la Firme. À présent les cadres moyens, petits boulons dans une machine jargonnant un sabir grotesque, n'attendent qu'une chose : le solde à la fin du mois. Mais alors, que faire ? Rien surtout ! affirme ce livre. Soyons individualistes et inefficaces en attendant que ça s'effondre et qu'une nouvelle société advienne où chacun cultivera essentiellement son jardin et conservera un à-côté accessoire dans une structure, en vue d'obtenir une petite feuille de paie indispensable à la survie.
Points forts
Un ouvrage best-seller, traduit dans 25 langues différentes.
Une critique acerbe du management, de la culture d’entreprise et de la valeur travail.
Une analyse du profond malaise qui touche la classe moyenne.
La promotion de l’ouvrage sera couplée à la sortie de son nouveau livre aux éditions de l’Observatoire.
Sophie Marinopoulos
« J’ai toujours le sentiment que les enfants me disent “viens”. Comme s’ils avaient malgré leur âge, trois foulées d’avance. Alors laissons-nous porter par l’incroyable monde de leur croissance et suivons-les. »
Et parce que la collection Poche + est toujours en mouvement, voici une nouvelle édition augmentée d’une préface inédite.
Couverture provisoire
Un cri, un regard, un corps qui se donne, le bébé est d’emblée en confiance, éprouvant dans sa chair que sa vie sera faite d’altérité. Le petit homo sapiens est un être de désir qui ressent que s’il veut se nourrir, dormir, s’apaiser, sourire, se tenir debout, être et devenir, il lui faut s’engager, s’élever en accordant ce corps en mouvement avec son être intérieur. Le bébé sait qu’un corps seul, cela n’existe pas. Que le corps est traversé, touché par des rencontres et que chacune vient marquer sa croissance. Humaine, non humaine, végétale, animale, terrestre… Toutes sont des nourritures essentielles.
Dans cet essai novateur, Sophie Marinopoulos s’appuie sur les étapes du développement psychologique de l’enfant pour proposer de dessiner les contours d’une nouvelle société. Elle entend démontrer que l’enfance et la terre souffrent des mêmes maux. Son livre est un plaidoyer politique qui appelle à prendre soin des processus d’humanisation, dès l’enfance et tout au long de la vie.
Parution : janvier 2026
ISBN : 979-10-209-2253-3
Prix provisoire : 9,90 euros
Points forts
Nouvelle édition augmentée d’une préface de l’autrice.
Sophie Marinopoulos est psychanalyste, spécialiste reconnue de l’enfance et de la famille. Elle a écrit de nombreux ouvrages parmi lesquels Dites-moi à quoi il joue. Je vous dirai comment il va et Elles accouchent et ne sont pas enceintes (LLL).
Vous ne le savez pas encore, mais vous êtes haut potentiel. Voici une méthode efficace pour le vérifier.
14 janvier 2026
11 × 17 cm
192 pages 8,50 €
ISBN : -:HSMCMI=^X^\YY:
Vous avez le vague sentiment que quelque chose ne va pas, mais vous ne savez pas ce qui vous gêne. Parfois vous pensez que vous pouvez tout faire, mais vous ne faites rien. Souvent, vous n’avez pas d’avis sur les choses. Vous avez besoin des autres, mais vous aimez être seul. Vous avez l’impression de vous disperser sans arrêt dans votre travail. Bref, quand vous vous regardez dans la glace, vous ne vous trouvez pas très doué. Et vous avez tort. Car, en réalité, vous êtes
créatif, vous avez beaucoup d’intuition, vous êtes capable de faire plusieurs choses à la fois, vous raisonnez plus vite et souvent mieux que les autres, vous êtes efficace. Il vous suffit d’être motivé sur un sujet donné et vous déplacez des montagnes. Oui, vous avez un gros potentiel ! Ce livre va vous le montrer, vous expliquer ce qui ne va pas chez vous, comment vous fonctionnez, et, surtout, tout ce qu’il faut faire pour libérer ce potentiel.
• L’une des trois meilleures références sur les hauts potentiels, et la seule à être disponible en poche. (Pour mémoire, les deux autres sont Monique de Kermadec, L’adulte surdoué, Albin Michel, 2011, et Jeanne Siaud-Facchin, Trop intelligent pour être heureux, Odile Jacob, 2008.)
• Le seul livre à destination des hauts potentiels qui s’ignorent.
• Une autrice experte et pionnière dans son domaine.
• Un style direct, informé et des mots justes.
• Surdoués ; hauts potentiels ; zèbres ; psychologie
• Opé psycho
CHIFFRES
• Ventes du grand format : 140 000 ex.
ÉGALEMENT
Béatrice Millêtre est l’une des meilleures spécialistes des personnes à hauts potentiels et du raisonnement intuitif. Toujours simple et directe, elle défend l’art de s’adapter à une société sans renier sa différence.
La suite du best-seller Femme désirée, femme désirante, qui donne cette fois les clés de la communication amoureuse et les moyens de se défaire de ce qui nous encombre et nous détourne de notre partenaire.
« Je l’aime, nous nous aimons, mais n’y arrivons pas ensemble… » Si les femmes et les hommes se sont mis en chemin vers leur épanouissement, la vie affective et sexuelle reste difficile.
L’échange et la communication ne se font pas comme nous l’espérons, nous ne parvenons pas à profiter de l’énergie nouvelle que doit procurer ce partage.
Prolongeant la réflexion de Femme désirée, femme désirante, Danièle Flaumenbaum met en lumière trois encombrements qui s’invitent
14 janvier 2026
11 × 17 cm 208 pages 8,50 €
ISBN : -:HSMCMI=^X^^XZ:
dans notre vie sentimentale : l’encombrement parental, celui des imaginaires sexuels, et celui des deuils et des séparations non-faits. Puis elle montre comment se dégager de ces mémoires par le soin de soi – physique, psychique et énergétique –, l’attention à l’autre, et la transmission d’une parole claire et précise aux enfants au sujet de la sexualité. Chacun pourra ainsi se prendre en main, se libérer de ses blocages et faire le chemin pour pouvoir « cueillir le remède ».
• Suite de Femme désirée, femme désirante, avec une ouverture sur les hommes et la communication entre les sexes.
• Une autrice vivifiante et réconfortante, dont les livres se révèlent très vite des guides de vie.
• Précision : Ce livre a paru en grand format sous le titre Accord et à cœur, qui n’était pas assez clair ; nous avons donc utilisé son sous-titre comme titre.
• Sexualité ; amour ; couple ; communication ; plaisir féminin ; désir ; femme ; développement personnel
• Sortie simultanée dans le cadre de l’opé psycho de Femme désirée, femme désirante.
Le docteur Danièle Flaumenbaun, longtemps gynécologue et acupunctrice, a étudié la médecine chinoise et l’alchimie sexuelle taoïste, et utilise les outils de la psychanalyse transgénérationnelle. Elle est notamment l’autrice du best-seller Femme désirée, femme désirante.
ÉGALEMENT
Le best-seller qui a déjà bouleversé la vie sexuelle de plus de 150 000 personnes.
Une majorité de femmes continuent de souffrir – souvent sans le savoir – de ne pas avoir la vie sexuelle qu’elles souhaitent : être à l’aise avec les sensations, pouvoir les ajuster à celles de leur partenaire, bénéficier ainsi des vertus reconstituantes du partage amoureux. Danièle Flaumenbaum explique la place que
tient la mère dans la sexualité des femmes, pourquoi le plaisir ou même le désir sont si peu souvent au rendez-vous, et comment faire pour y remédier. Son livre se situe à l’intersection de la gynécologie, de la médecine chinoise, de la psychanalyse et de l’approche transgénérationnelle.
• Entre gynécologie, médecine chinoise et psychanalyse transgénérationnelle, une approche dynamique et non culpabilisante de la sexualité.
• Un accueil chaleureux de la presse : « Un livre libérateur », « Danièle Flaumenbaum fait ici figure de pionnière. Son essai est, à lui tout seul, une petite révolution. »
• « C’est le meilleur livre que j’aie jamais lu sur la femme. De page en page, le plaisir de la découverte se mêle à la stupéfaction. »
• Sexualité ; plaisir féminin; désir ; femme ; psychanalyse ; psychogénéalogie
• Opé psycho.
14 janvier 2026
11 × 17 cm 224 pages 8,50 €
ISBN :
Le docteur Danièle Flaumenbaum a longtemps été gynécologue et acupunctrice. Sa découverte de la médecine chinoise, de l’alchimie sexuelle taoïste et de la psychanalyse transgénérationnelle ont nourri sa pratique médicale et sa vie de femme. Elle est également l’autrice des Passeuses d’histoires (sur l’art d’être grand-mère aujourd’hui) et d’Une sexualité pour soi et avec l’autre, qui est la suite de Femme désirée, femme désirante.
• Succès du documentaire de Maïa Mazaurette sur l’orgasme.
• Essor des comptes dédiés à la sexologie sur les réseaux sociaux.
• Multiples podcasts autour de la sexualité des femmes.
ÉGALEMENT
Guérir des blessures familiales et se retrouver soi
Toutes les idées clés de la psychogénéalogie, art d’assumer son passé familial pour mieux en guérir, par sa créatrice.
Se réapproprier son histoire personnelle et familiale, mieux s’inscrire dans une lignée, mettre de l’ordre dans le « chantier » laissé par nos anciens : tel est l’objet de la psychogénéalogie clinique. Elle ouvre des possibles : maintenir les loyautés qui nous conviennent, faire émerger tout ce qui a pu être joyeux, honorable, agréable et paisible ; déposer le
fardeau des erreurs, souffrances, plaies et « fautes » du passé ; accepter qu’il peut y avoir, dans notre famille, du mauvais, des hontes et des non-dits, des drames non résolus, des pertes impossibles à admettre – et prendre avec recul tout cela pour vivre, enfin, sa vie à soi…
• Moins cher, beaucoup plus accessible et clair, plus pratique que Aïe, mes aïeux !, par la créatrice même de cette approche révolutionnaire.
• Un livre complet et pédagogique, qui explore tous les aspects de cette discipline en alliant explications théoriques et présentations de cas cliniques concrets.
• Le meilleur de la psychogénéalogie et du transgénérationnel est chez Payot, qu’il s’agisse des long-sellers d’Ancelin, Flaumenbaum et Clavier, ou des références d’Ulivucci et Gaulejac.
• Regain actuel d’intérêt autour des questions généalogiques .
• Psychogénéalogie ; famille ; traumatisme ; généalogie ; psychologie ; thérapie ; psychanalyse ; héritage
• Opé psycho.
• Sortie simultanée dans le cadre de l’opé psycho de Sortir du deuil de la même autrice.
Psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommées internationales, Anne Ancelin Schützenberger (1919-2018) est la créatrice de la psychogénéalogie, et l’autrice du best-seller Aïe, mes aïeux ! et de plusieurs succès publiés chez Payot, comme Ces enfants malades de leurs parents, Exercices pratiques de psychogénéalogie ou Sortir du deuil.
• Ventes : 80 000 ex. (GF+poche), réassorts stable (4500 ex./ an), en hausse depuis deux ans.
Surmonter son chagrin et réapprendre à vivre
Un guide concret pour accepter la perte et retrouver la sérénité et un nouvel équilibre.
La vie est faite de changements et de pertes de tous ordres dont nous devons faire le deuil : décès, rupture amoureuse, licenciement ou retraite, exil, déménagement… Souvent, nous n’avons ni l’énergie, ni la liberté d’esprit, ni le savoir-faire pour prendre des décisions positives. Nous passons alors notre temps à « ruminer ».
Surmonter son chagrin et retrouver une paix
intérieure, une sérénité, donner un autre sens à sa vie : telle est la raison d’être de ce livre. Pour sortir du deuil, il est nécessaire, vital, de se ressourcer, de lâcher prise, de pardonner, d’accepter la perte. Pour cela, il existe certaines techniques. Toutes passent par un même chemin : se faire plaisir, bien s’entourer, reconstituer un stock de « vitamines » émotionnelles…
• Concret, simple et efficace. Des techniques pour surmonter son deuil.
• Un livre-soutien pour de nombreuses situations, puisqu’il s’intéresse à la perte au sens large, qu’il s’agisse de la mort d’un être cher, d’une rupture amoureuse, du chômage ou de la retraite, ou encore de la perte d’une partie de son corps (maladie, accident) ou de sa maison.
• Mieux comprendre et accepter ce processus permettra d’éviter les comportements autodestructeurs que nous adoptons sans même nous en rendre compte.
• Mort ; deuil ; perte ; décès ; souffrance ; psychologie ; psychothérapie ; développement personnel
• Opé psycho
• Sortie simultanée dans le cadre de l’opé psycho de Psychogénéalogie (Ancelin Schützenberger).
• Plus de 40 000 ex. GFK (dont 28 000 en poche).
14 janvier 2026
11 × 17 cm
144 pages 7,50 €
ISBN : -:HSMCMI=^YU\UW:
Créatrice de la psychogénéalogie, psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, Anne Ancelin Schützenberger est l’autrice du best-seller Aïe, mes aïeux ! et de plusieurs succès publiés chez Payot, comme Ces enfants malades de leurs parents, Exercices pratiques de psychogénéalogie, et Psychogénéalogie : guérir des blessures familiales et se retrouver soi.
Évelyne Bissone Jeufroy, psychologue et coach, est spécialisée dans l’accompagnement ponctuel des personnes traversant une difficulté passagère.
• Pour rappel, Psychogénéalogie, de la même autrice chez Payot : 80 000 ex.
ÉGALEMENT
Vous avez tout essayé. Et si vous tentiez l’inverse ?
Ce qui vous fait souffrir, ce n’est pas le problème, mais la façon dont vous le percevez. Et il y a une solution pour s’en sortir !
Votre patron vous tétanise depuis des années, votre ado vous provoque pour la centième fois, vous vivez avec un jaloux pathologique à qui vous n’en pouvez plus d’expliquer que non, vous ne couchez avec le voisin du quatrième…
Tous ces conflits, tensions, souffrances ont un point commun : ils se répètent à l’identique, alors même que vous avez tout essayé pour y mettre fin. Mais avez-vous vraiment tout
14 janvier 2026
11 × 17 cm
240 pages 8,70 €
ISBN :
• Une autrice reconnue, qui tourne beaucoup sur le terrain (écoles, conférences…).
• Une approche à contre-courant, soutenue par le ton gentiment ironique et toute la bienveillance d’Emmanuelle Piquet.
• Une méthode qui a fait ses preuves.
• De nombreux cas concrets, avec les problèmes les plus souvent rencontrés et la manière dont ils peuvent être résolus : jalousie dans le couple, perte de libido, phobie scolaire, troubles du comportement alimentaire, difficultés en entreprise, burn-out, problèmes de gestion des émotions ou du stress ; relation parents-enfants ou prof-élèves tendue…
essayé ?
Dans ce livre, Emmanuelle Piquet propose une méthode qui part d’un principe fondamental : c’est souvent ce que nous mettons en place pour résoudre un problème qui l’aggrave. La solution pour vous changer la vie existe : elle se situe à exactement 180°. Un virage subtil que l’auteur nous apprend à pratiquer à travers 18 situations de la vie courante.
Psychopraticienne, Emmanuelle Piquet exerce à Paris et Lyon, et forme des professionnels à la thérapie brève. Elle est également conférencière. Elle est l’autrice chez Payot de Te laisse pas faire !, Comment ne pas être un prof idéal et Mon ado, ma bataille.
• Psychologie ; école de Palo Alto ; thérapie brève ; psychothérapie ; développement personnel ; réalisation de soi ; psychologie relationnelle ; jalousie ; phobie scolaire ; TCA ; sexualité ; burn-out ; relations parents enfants
• Opé psycho
• REV/stock de Comment ne pas être un prof idéal, passage en poche récent de Te laisse pas faire.
• Ventes : 18 300 ex. GfK, avec des réassorts stables (1500/ an).
Préface de Robert Neuburger.
Pourquoi on n’est pas séparés, alors qu’on n’est plus ensemble
Comment bien se séparer ? Un livre utile pour éviter les pièges et les fausses promesses.
Se séparer, ce n’est pas une mince affaire C’est un processus compliqué, toujours douloureux, voire dangereux ou impossible, et qui nécessite beaucoup d’attention. Pour éviter ce bouleversement, des couples maintiennent un lien malgré tout : c’est la malséparation.
Jean Van Hemelrijck, spécialiste du couple, décortique trois types de séparation : la rupture
par usure (par manque de soins), par déconfiture (si l’autre n’est pas l’homme ou la femme que je croyais connaître, alors qui suis-je ?), par brisure (le monde s’écroule), et propose un accompagnement psy et des conseils pour « bien » se séparer et bien « construire » son histoire de désamour.
• Toutes les clés pour bien se séparer, éviter les pièges et les fausses promesses de ces moments toujours douloureux.
• Un livre complet, qui présente également de nombreux cas cliniques pour mieux comprendre le conflit et s’en sortir de manière constructive, en se protégeant au mieux, soi et les autres (notamment les enfants quand il y en a).
• Opé psycho.
• Séparation ; divorce ; gestion des conflits ; thérapie familiale ; psychologie ; amour ; couple ; rupture
• Ventes : 8 000 ex. (GF+poche), et des réassorts qui ont doublé en deux ans : de 300 à 600 ex./an
14 janvier 2026
11 × 17 cm
224 pages 9,00 €
ISBN : -:HSMCMI=^X^^W]:
Jean Van Hemelrijck, psychologue, psychothérapeute individuel, de couple et de famille, exerce en Belgique. Formateur en thérapie familiale, il enseigne à l’Université libre de Bruxelles.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Corinne Marotte
Dans le secret des hommes. Un remède au masculinisme.
Les femmes se plaignent des hommes qui ne parlent pas, n’écoutent pas et ne comprennent rien ? Alon Gratch reçoit justement en thérapie ces hommes-là ! Il propose ici d’améliorer la communication entre les hommes et les femmes, grâce à sept clés utiles pour de décoder les comportements masculins : la honte, le vide émotionnel, le sentiment d’insécurité,
la préoccupation de soi, l’agressivité, l’autodestruction, l’expression sexuelle. Explorant le moi caché des hommes, il leur permet de mieux comprendre leur propre fonctionnement, et aux femmes de changer de perspective sur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer avec les hommes de leur entourage.
• Un livre qui permet de restaurer la communication entre les femmes et les hommes et peut se lire comme un remède au masculinisme.
• Une plongée dans le moi caché des hommes.
• Psychologie ; masculinité ; relations hommes-femmes ; communication ; émotions ; thérapie
• Opé psycho
• Ventes de Si les hommes pouvaient parler : 27 000 ex. (7000 GF + 20 000 PBP).
14 janvier 2026
11 × 17 cm
384 pages 9,50 €
ISBN : -:HSMCMI=^X^]X[:
Alon Gratch est psychologue clinicien à New York. Son livre (If Men Could Talk) a été un best-seller et est traduit en 25 langues. Gratch est également l’auteur, chez Payot, de Pourquoi ça casse alors que ça pourrait marcher : l’ambivalence dans les relations amoureuses.
• Ventes de Pourquoi ça casse alors que ça pourrait marcher : 19 000 ex. (GF + PBP).
ÉGALEMENT
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Clémence Ma. Préface de Christophe André.
Le syndrome du chic type
Malgré les apparences, le chic type n’est pas un prince charmant : il est plein de défauts et très frustré. Et comme il ne comprend pas pourquoi la vie ne lui sourit pas comme il pense qu’elle devrait, le risque est qu’il devienne méchant…
Le chic type, c’est l’homme idéal, celui qui fait tout bien : il est généreux, il est attentif aux autres, il évite les conflits, il ne porte pas de jugements, il veut faire plaisir, il recherche le consensus et l’approbation d’autrui – en particulier celle des femmes, qu’il sait merveilleusement bien écouter (sauf la sienne) –, il est poli et affable, bref un véritable gentleman. En retour, il attend d’être heureux, aimé, compris, reconnu, et que la vie lui sourit parce qu’il le vaut bien. Mais en dépit des apparences, le
chic type n’est pas un prince charmant. Il est plein de défauts et ses attentes sont telles qu’il n’en retire souvent que frustration. Comme il ne sait pas se comporter différemment, il se protège derrière son armure de perfection et recommence sur le même registre tout en se sentant de plus en plus frustré. Malheureux, il finit par se considérer comme une victime et en vouloir aux autres. Puisque sa gentillesse ne paie pas, il devient agressif...
• De la bonne psycho pop, avec des exercices pratiques pour impulser un changement dans sa vie, et des cas concrets qui permettent de s’identifier et de mieux comprendre sa propre situation.
• Opé Psycho.
• Masculinité ; psycho pop ; thérapie ; relations homme-femme ; couple ; conflit ; développement personnel ; coaching ; amour
• Ventes PBP : 30 000 ex., réassorts stables autour de 1300 ex./an.
14 janvier 2026
11 × 17 cm
256 pages 8,20 €
ISBN :
Robert A. Glover est thérapeute de couple et de famille aux États-Unis.
Préface de Gabriele Mastrigli Traduit de l’anglais par Daniel Agacinski
« Nous avons construit davantage que toutes les générations antérieures réunies, mais nous ne laissons pas de pyramides. Ce fut une erreur d’inventer l’architecture moderne. » (Rem Koolhaas)
Rem Koolhaas nous invite à tourner la tête vers ce que nos villes sont devenues. Qu’est-ce qu’un paysage urbain ? Que peuvent aujourd’hui l’architecte et l’urbaniste ? Ces questions, Koolhaas ne les adresse pas aux spécialistes mais aux hommes qui vivent, marchent et respirent dans ce que l’on appelle encore les villes. Son écriture tendue, souvent provocatrice, mais toujours précise, grave dans la matière de
la langue les mutations que connaît, depuis le début du xxe siècle, l’espace que nous habitons. L’ascenseur, la climatisation, le placoplâtre ont aboli les repères traditionnels de l’architecture, pour façonner un espace plus continu et plus instable à la fois – le Junkspace. C’est en se confrontant aux effets réels de ces innovations que l’on pourra, sérieusement, repenser l’espace urbain.
• Une réflexion radicale – et provocatrice – sur la standardisation des villes (où l’on retrouve les mêmes enseignes, les mêmes bâtiments sans saveur, les mêmes matériaux, etc.).
• Un ouvrage fondamental pour tous ceux qui s’intéressent à l’architecture et l’urbanisme contemporain. Un passage obligé pour les professionnels et les étudiants en architecture (plus de 20 000 en France).
• Ouvrage composé des trois essais : « Bigness », « La Ville Générique » et « Junkspace ».
• Solde des ventes du GF : 19 000 ex. vendus.
21 janvier 2026
11 × 17 cm
144 pages 7,50 €
ISBN :
Rem Koolhaas (Rotterdam, 1944) est architecte et urbaniste. Son agence l’OMA (Office for Metropolitan Architecture) est mondialement connue pour ses contributions pratiques et théoriques à la réflexion sur l’urbanisme. Il a été distingué par le Lion d’or de la biennale d’architecture de Venise, dont il fut le directeur en 2014, et par le prestigieux Pritzker Prize.
Parce que se dire « chrétien » et l’être sont deux choses tellement différentes. Une réflexion essentielle sur les supposées racines chrétiennes de l’Europe.
Ce texte de Croce a un caractère intempestif tout à fait étonnant pour son époque. En 1942, Croce comprend en effet parfaitement bien que la culture européenne a sa provenance dans le christianisme – c’est-à-dire l’hellénisme, le judaïsme et Rome, avant que paraisse le jumeau musulman –, mais en même temps comment cette provenance a elle-même engagé
la dissolution de la religion chrétienne dans une civilisation athée. Ce texte constitue un document exceptionnel, qu’il est du plus grand intérêt de relire à un moment où on ne sait plus que revendiquer les supposées « racines chrétiennes » de l’Europe ou bien son « humanisme » finalement assez peu humain. (Jean-Luc Nancy)
• Un texte toujours d’actualité sur les supposées racines chrétiennes de l’Europe, et plus largement une réflexion sur la notion d’identité politique.
• Préface lumineuse de Jean-Luc Nancy.
• 1 200 ex. vendus, épuisé.
1re éd. : mars 2010
Préface de Jean-Luc Nancy
Traduction de Jérôme Nicolas
Benedetto Croce (1866-1952), philosophe, historien et homme politique, est considéré comme l’un des maîtres le plus influents de la vie littéraire et politique italienne et européenne de la première moitié du xxe siècle.
18 février 2026
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
ÉGALEMENT
1re éd. : avril 2009
Traduction et préface de Nicolas Waquet
Convaincre, avoir raison, n’a-t-il vraiment rien à voir avec la vérité ? Comment plaire, émouvoir tout en prouvant et tout en étant dans le vrai ?
Cicéron, dans ce long extrait de L’orateur – traité épistolaire composé à la demande du célèbre Brutus en 46 av. J.-C. – met en lumière les différents ressorts de l’éloquence à travers la figure d’un orateur idéal. Destiné à servir de modèle dans une approche pragmatique de la rhétorique, cet archétype permet à Cicéron de définir l’art oratoire dans sa spécificité, de
résumer les tâches de l’orateur, de cerner la culture qu’il se doit de posséder. Il y traite de l’argumentation, des figures de style, de la plaisanterie, de la gestuelle, du ton, et d’autres principes encore, toujours valables et presque nécessaires aujourd’hui pour permettre de mieux comprendre et de mieux pratiquer l’art de persuader.
• Un petit bréviaire de l’art de persuader.
• La seule édition accessible des textes de Cicéron sur l’art oratoire disponible sur le marché.
• L’art de l’éloquence fait partie des programmes scolaires.
• 17 000 ex. vendus, avec un réassort annuel oscillant entre 1 200 et 1 500 ex. depuis plusieurs années.
21 janvier 2026
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
Avocat, consul, philosophe, écrivain dont le style marquera l’histoire de la littérature, Cicéron (106-43 avant J.-C.) a exercé plusieurs métiers. Mais c’est comme avocat qu’il s’est imposé dans la vie politique à la fin de la République romaine. Ses textes sur la rhétorique sont considérés, aujourd’hui encore, comme des classiques du genre.
[Nouvelle édition]
Photographies de Raymond Depardon Introduction de Michel Guerrin
Raymond Depardon occupe une place singulière dans le champ de l’image contemporaine. Né en 1942 à Villefranche-sur-Saône, il fonde l’agence Gamma en 1966 avec d’autres photographes avant d’intégrer Magnum Photos en 1978. Il a exposé son œuvre photographique à de nombreuses reprises, aussi bien en France qu’à l’étranger, réalisé plus de vingt longs métrages sélectionnés dans les plus grands festivals internationaux, publié une cinquantaine de livres dont plusieurs sont devenus des références éditoriales.
Photographe et cinéaste mondialement célèbre, son œuvre mêle depuis plusieurs décennies les projets au long cours, le noir et blanc, la couleur, le film documentaire et la fiction. Sa passion pour la technique, ses interrogations permanentes sur l’éthique et l’esthétique ou encore ses repères autobiographiques sont autant de marqueurs essentiels dans ce parcours jalonné régulièrement par le goût de l’écriture et l’envie de donner la parole.
Michel Guerrin est rédacteur en chef au Monde, où il a été tour à tour responsable de la rubrique photographie, chef du service culture, directeur du supplément “Culture et idées”, qu’il a créé, et directeur adjoint de la rédaction.
UNE CONSCIENCE EN MARCHE. UN MODÈLE À SUIVRE. UN BOUILLONNEMENT PERMANENT.
Repères
Points forts
• Le “Photo Poche” a été publié pour la première fois en 1999 et vendu, toutes éditions confondues chez Actes Sud, à 18 051 exemplaires.
Évènement
• Grande exposition sous le titre “Extrême Hôtel”, au Pavillon populaire à Montpellier, à partir du 2 décembre 2025, à l’occasion du don par Raymond Depardon d’une partie de ses archives au musée Fabre.
Mots clés
• Photographe et cinéaste français / reportage / Magnum / grand reporter / noir et blanc et couleur / monde paysan / JO
Villena
: 18 €
Une invitation au voyage et à (re)découvrir les mondes économiques asiatiques à travers un récit photographique inédit.
L’approche de Villena s’inscrit dans la longue et riche tradition de l’Art faber, ce label qui rassemble les œuvres ayant pour thèmes le travail, l’entreprise et, plus globalement, les mondes économiques. Photographe storyteller, voyageur et témoin silencieux des mondes économiques contemporains en Asie, il livre entre ces pages des histoires sans paroles dont la lecture se fait au prisme d’Homo faber, cet homme fabricant, de son humanisme et des sciences sociales.
Au fil de ces photographies de paysages économiques propres aux grandes métropoles du Japon, de la Chine, de la Corée et de la Thaïlande, l’artiste construit le récit visuel de ces mondes où, étonnamment, l’urbain mène à l’artistique, où de l’économique naît le poétique. Un ouvrage tout en contrastes donc, conçu comme une invitation au voyage et à (re)découvrir ces mondes utilitaires sous une lumière nouvelle…
Artiste espagnol, Villena est un photographe storyteller qui traite des thématiques contemporaines de l’Art faber. Souvent voué à l’éphémère pour ne pas fossiliser son interprétation, ses storytelling photographiques se formalisent parfois au détour d’un ouvrage comme celui aujourd’hui présenté.
L’artiste vit actuellement entre Formentera et Paris.
Événements
• Des présentations auront lieu à Paris (librairie Ofr), Bangkok (Alliance française), Barcelone (librairie La Casa del Llibre) et Tokyo (Instituto Cervantes).
Points forts
• Construire un storytelling photographique, un récit visuel qui se passe de mots ! Le lecteur peut ainsi y projeter sa propre histoire, sa propre expérience des mondes du travail/économiques.
• Cet opus a été selectionné par le comité international Art faber.
• Coédition Art faber : www.artfaber.org
Mots clés
• Art faber / photographie / Asie / économie / storytelling / Métropole / Homo faber / Japon / Chine / Thaïlande / Corée / industries
Encyclopédiste de la photographie, immense collectionneur de livres, commissaire d’exposition, enseignant, Martin Parr, né en 1952, est un photographe britannique, membre prestigieux de l’agence Magnum. Redoutable chroniqueur de notre société de consommation et de loisirs, doté d’un regard acéré et caustique, il revendique sa proximité avec le style dit vernaculaire, c’est-à-dire d’une photographie banale, authentique et sans prétention artistique. Il est l’auteur de nombreux livres aux éditions Textuel.
Quentin Bajac était conservateur pour la photographie au Centre Pompidou à l’heure où il a mené cet entretien. Après avoir été conservateur en chef de la photographie au Moma à New York de 2013 à 2018, il dirige depuis le musée du Jeu de Paume.
Entretien avec Quentin Bajac
Martin Parr
Nouvelle édition à l’occasion de l’exposition Martin Parr au Jeu de Paume.
Artiste culte mondialement célèbre, Martin Parr parle néanmoins peu de son travail. Il se livre ici dans un entretien avec Quentin Bajac et donne les clefs de ce qui fonde la particularité de son approche : un regard social, à la fois ironique et empathique sur les classes moyennes et populaires, les loisirs et pratiques consuméristes de masse et les objets de grande consommation. Sont abordées dans cet entretien illustré sa jeunesse et sa formation au Manchester Polytechnic, les controverses liées à son travail sur la société anglaise des années 1980, sa position particulière entre le monde du photoreportage, celui de la presse et celui de l’art. Mais aussi son attitude à l’égard de l’évolution du monde contemporain, les multiples autres facettes de son travail avec la photographie, devenues aujourd’hui prépondérantes : l’historien, l’éditeur de livres, le commissaire d’exposition et le collectionneur. Si la globalisation, thème cher à l’artiste, est à l’origine d’un certain désenchantement du monde, ses images profondément attachées à l’humain nous accompagnent et nous permettent de l’habiter et de le regarder autrement.
• Quentin Bajac, directeur du musée et co-auteur de cet entretien (prémonitoire?) sera le commissaire de cette exposition.
• Depuis 50 ans, Martin Parr photographie les absurdités du monde contemporain, dressant un tableau caustique des dérèglements de la planète.
• Boulimie de la consommation, ravages du tourisme globalisé, obsénité du luxe : ses images qui prêtent à rire ou sourire sont aussi empreintes d’une certaine tendresse à l’égard des classes populaires.
Exposition « Global Warning » au Jeu de Paume du 30 janvier au 24 mai 2026.
14 janvier 2026
60 images
128 pages, 24 euros
9782386291470
Photographie
• Entretien
• Exposition
Encyclopédiste de la photographie, immense collectionneur de livres, commissaire d’exposition, enseignant et surtout, Martin Parr, né en 1952, est un photographe britannique, membre prestigieux de l’agence Magnum. Redoutable chroniqueur de notre société de consommation et de loisirs, doté d’un regard acéré et caustique, Martin Parr revendique sa proximité avec le style dit vernaculaire, c’est-à-dire d’une photographie banale, authentique et sans prétention artistique. Il est l’auteur de nombreux livres aux éditions Textuel.
The Anonymous Project a été fondé par Lee Shulman, directeur artistique et collectionneur passionné de diapositives couleur des années 1940 -1980 prises par des amateurs aux quatre coins du monde. Il a publié son premier livre aux éditions Textuel en 2019 à l’occasion de l’exposition présentée aux Rencontres d’Arles : The House puis en 2024 Omar Victor Diop & The Anonymous Project. Being there.
Nouvelle édition bilingue de ce petit bijou d’humour vintage .
« Un petit livre joyeux qui célèbre la beauté du quotidien. » Le Parisien
« Ce petit opus confronte un immense corpus de clichés. »
Beaux-Arts
• Déjà près de 5000 ex vendus de ce petit livre cadeau idéal pour les fans de Martin Parr en rupture depuis six mois.
• Un jeu de « déjà view » entre les images du célèbre photographe et celles d’anonymes.
Conversation visuelle insolite et ludique entre deux corpus photographiques d’une grande richesse, Déjà View associe dans des paires savoureuses les photos du fantaisiste et cultissime Martin Parr aux images de The Anonymous Project, qui rassemble des diapositives couleur prises par des amateurs du monde entier.
Compositions en miroir, symétrie saisissante des corps et des postures, dialogue de la couleur saisie au flash d’un côté et saturée du Kodachrome de l’autre électrisent le plaisir du spectateur et distillent un délicieux goût de déjàvu.
La magie opère à merveille ! Martin Parr en révèle d’ailleurs le secret : « j’apprécie la photo amateur car ses motivations sont pures. »
Diffusion à l’automne du film réalisé par Lee Shulman sur Martin Parr : « I am Martin Parr ».
Détails à venir
20,5 x 15,5, relié 144 pages, 29€
REV 2 octobre 2024
• Beaux-livres
• Photographie
Jean-Philippe Thiellay
Tout le monde reconnaît les premières mesures de Carmina Burana, omniprésentes dans la culture pop, mais la vie de son compositeur demeure méconnue.
Né en 1895, mort en 1982, Carl Orff a traversé tout le xxe siècle allemand, de Guillaume II à Helmut Kohl, incarnant ses grandeurs comme ses zones d’ombre. Il a croisé Strauss, Schönberg, Brecht, Thomas Mann ou Wieland Wagner, tout en restant un créateur à part : passionné de théâtre, d’Antiquité et de cultures extra-européennes, ni conservateur pur ni avant-gardiste radical. Son œuvre, inégale, va de petits opéras à d’ambitieuses tragédies antiques en latin ou grec.
Concentré sur ses compositions et ses affaires, Carl Orff s’est compromis sous le nazisme, sans être membre du parti ni exprimer d’antisémitisme, quand tant d’autres compositeurs étaient persécutés. Carmina Burana, œuvre singulière et populaire, est devenue un monument de la culture mondiale. Enfin, son apport à la pédagogie musicale, inspiré par ses recherches sur les instruments et traditions extra-européennes, irrigue encore aujourd’hui l’enseignement de la musique dans le monde entier.
PREMIÈRE BIOGRAPHIE FRANÇAISE DU COMPOSITEUR DE CARMINA BURANA
Actualités
• Carmina Burana en tournée dans toute la France et en Belgique en 2026 (voir calendrier des spectacles).
Points forts
• Première biographie publiée en France sur Carl Orff.
• En savoir plus sur le compositeur de Carmina Burana : Carl Orff a-t-il composé de la musique nazie ?
Conseiller d’État, ancien directeur général adjoint de l’Opéra national de Paris (2014-2019) et président du Centre national de la musique (20202025), actuellement avocat spécialisé en droit public et industries culturelles et créatives, Jean-Philippe Thiellay a publié trois ouvrages chez Actes Sud (Bellini en 2013, Meyerbeer en 2018 et Rossini en 2019) dont deux en collaboration avec son père Jean Thiellay, ainsi que deux essais sur l’avenir de l’art lyrique (L’opéra s’il vous plaît. Plaidoyer pour l’art lyrique, Les belles lettres, 2021 ; En finir avec les idées fausses sur l’opéra, Éd. de l’atelier, 2025).
Il participe régulièrement à “La Tribune des critiques de disques” sur France Musique. Il est également président de l’association Opera for Peace. Il vit entre Paris et Marseille.
• 82e titre de la collection “Actes Sud Musiques”, dirigée par Bertrand Dermoncourt.
Mots clés
• Compositeur / biographie / musique classique / Carmina Burana / pop culture / Allemagne / nazisme / pédagogie musicale
Petite enfance
• dès 2 ans
Rêver, c’est bien, ça fait voyager et ça développe l’imagination… Mais parfois, il faut aussi être concentré !
Janvier 2026 ‣ 1er office
‣ Album dès 2 ans
‣ 32 pages
‣ format : 19,3 x 14 cm
‣ souple
‣ 5,40 euros
• Ophélie Texier
Crocolou a toujours la tête ailleurs : sur le chemin de l’école, il s’imagine dans la jungle, sur les nuages, ou en train de nager avec les dauphins.
Même à l’école il ne s’arrête pas de rêver, si bien que la maîtresse doit le ramener à la réalité. Et quand il est l’heure d’aller se coucher, il est déjà bien fatigué ! Fais de beaux rêves Crocolou !
1‣ Personnage-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages fondamentaux de la petite enfance et les accompagne dans leurs premières années à l’école maternelle.
2‣ Structure identique des albums, phrases courtes et illustrations aux couleurs vives séduisent les enfants qui se fidélisent au personnage, tout comme leurs parents et les enseignants.
3‣ Près de 60 titres parus, avec, en 2024, plus de 100 000 ex. écoulés, tous titres confondus
‣ Ophélie Texier : a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime le personnage de Crocolou depuis 18 ans maintenant, avec près de 60 titres parus. Ophélie Texier vit en Italie, à Milan.
‣ Thématiques : Rêves ; Imaginaire ; Voyages ; École ; Famille ; Discipline
CE MATIN, CROCOLOU EST RÊVEUR… – TU VAS ÊTRE EN RETARD À L’ÉCOLE ! LUI DIT SA MAMAN. crocolouestdanslalune-INT.indd
EN CHEMIN, CROCOLOU EST TOUJOURS DANS LA LUNE, IL PENSE À TOUTES LES CHOSES INCROYABLES QU’IL AIMERAIT FAIRE… crocolouestdanslalune-INT.indd
Album - Conte
• dès 6 ans
‣ Thématiques :
princesse ; royaume ; dragon ; conte ; croyances di érence ; amitié.
Janvier 2026 ‣
3e office
‣ Album dès 6 ans
‣ 40 pages env.
‣ format : 19 x 25 cm
‣ relié
‣ 15,50 euros env.
L’arrivée d’un dragon cause la panique, et la princesse
Clothilde est la seule qui peut sauver son royaume… elle qui sait écouter, au lieu de se battre !
1‣ Un conte à hauteur d’enfant, idéal pour une première lecture grâce à la plume douce, drôle et accessible de Mathis.
2‣ Une histoire sur l’acceptation des di érences et l’écoute des autres, quand la parole devient une arme.
3‣ Le style moderne de Rachid Baalla face au conte traditionnel, avec des illustrations aux couleurs épurées et pétillantes.
• Mathis, illustré par Rachid Baalla
Dans un royaume prospère, protégé par quelques chevaliers très puissants, une nouvelle menace arrive : un dragon a été repéré sur le territoire. Chacun des combattants envoyés par le souverain sont terrassés par la bête. Sur les conseils de son alchimiste, le Roi décide d’envoyer sa fille, la princesse Clothilde : seule une personne de sang noble saura apaiser le dragon. S’ensuit alors une quête pour la jeune fille et le chevalier Gris, son fidèle assistant. Lorsqu’elle se retrouve face au dragon, elle lui donne de la nourriture et entame la conversation. La créature lui apprend qu’il existe de nombreux royaumes autour du monde, avec des croyances et des histoires bien di érentes des siennes. Elle comprend aussi que la violence ne résout pas les con its, et qu’en écoutant, on a beaucoup à apprendre des autres.
‣ Mathis :
est un illustrateur et auteur de bande dessinées reconnu. Chez Actes Sud jeunesse, il a illustré récemment Arielle en voit de toutes les couleurs Il habite à Nantes. ‣Rachid Baalla : est le créateur d’une marque de vêtements, un illustrateur pour différentes marques et projets et auteur-illustrateur jeunesse. Chez Actes Sud jeunesse il a publié Créatures, abécédaire des mythologies du monde. Il habite à Nantes.
Un matin d’automne, un jeune coursier apporta au Roi un rouleau de papier fermé d’un cachet de cire bleu. C’était un message important. Le Roi brisa le cachet et donna le rouleau à son moine conseiller. Celui-ci le déroula et lu à voix haute :
— Sire, un Dragon a été vu au nord près de l’ancienne tour de garde appelée « La tour du diable ! »
Il y eu des chuchotements parmi les courtisans et les courtisanes présents dans la salle.
— J’ai envoyé douze soldats, mais le dragon n’en a fait qu’une bouchée. J’ai peur maintenant, que cette bête ne s’en prenne à mes braves paysans et à moi-même. Veneznous en aide ! Signé : le Baron Pleutre.
Lorsque le moine rendit le rouleau au Roi, sa main tremblait.
— Un dragon ? dit le Roi. Je croyais qu’ils avaient disparu…
— Les dragons sont des créatures diaboliques, bredouilla le moine. Que Dieu nous vienne en aide ! Le Roi sourit.
— Bien. Je vais envoyer un chevalier. Mais lequel ?
Le Roi Aymeric envoya son champion, le terrible chevalier Noir. À lui seul il possédait toutes les qualités réunies pour le combat des autres chevaliers. Une fête fut organisée pour son départ. Puis, chevauchant son cheval plus noir que la suie, il s’enfonça dans la nuit.
Lui non plus ne revint pas, et le Roi Aymeric eut une longue discussion avec la Reine Gersende. La princesse Clothilde fut convoquée.
— Ma fille, un dragon est sur mes terres. Il dévore mes chevaliers et les animaux de mes forêts. Ce dragon ne peut être tué que par un enfant de sang royal. Tu es ma fille unique, à toi donc la mission de nous débarrasser de cette abomination. Mais d’abord, je vais te faire chevalier !
— Père, vous me faites un grand honneur !
— Une armure et des armes à ta taille seront faites. Tu partiras dans une semaine, accompagné du chevalier Gris.
— Qu’il soit fait selon vos désirs, dit timidement la Princesse.
La fillette arriva à la nuit tombée à la tour dite du diable, érigée il y a si longtemps que personne ne s’en souvenait. Il n’en restait que les murs extérieurs. L’escalier qui permettait d’y monter était écroulé depuis des lustres.
Elle déposa le baluchon de nourriture qu’elle avait peiné à porter. Puis elle l’ouvrit.
— Voilà pour faire venir le dragon, murmura-t-elle. Mais viendra-t-il ?
Elle eut froid et entreprit de faire du feu. Elle ramassa des branches morte et sortit son petit sac en cuir contenant des copeaux, un grand silex, des bâtons résineux et un fer à feu. Peu habituée à allumer un feu, elle n’y parvint pas.
— Au château la vie est plus facile ! dit-elle.
Soudain, une flamèche venue de nulle part voleta jusqu’aux brindilles et les enflamma. La Princesse Clothilde tourna la tête. Le dragon était là, ailes repliées, assis sur un éboulis de pierre.
Jeunesse / 7 janvier 2026
Cecilia Heikkilä
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Catherine Renaud
48 pages / 215 x 280 mm 15 euros ttc
ISBN 978-2-38669-099-0
À partir de 3 ans
Un jour, deux jolis chats roux lancent par-dessus un mur un bâton… histoire d’aller voir ce qui peut bien se dissimuler derrière. C’est ainsi qu’ils découvrent une fabuleuse maison qui a tout l’air abandonnée. Armés d’une serpillère et d’un balai-brosse, les deux amis se mettent à explorer chaque pièce, jusqu’à ce qu’ils tombent nez à nez avec un vieux chat tout fripé. Qu’a-t-il bien pu lui arriver ? À travers son récit, c’est tout un monde enseveli que vont découvrir les deux chatons.
Dans la continuité d’Un endroit merveilleux, Cecilia Heikkilä imagine à nouveau une fabuleuse histoire dont de charmants petits animaux sont les héros. Avec finesse, elle se met à hauteur d’enfant pour aborder les règles souvent compliquées des adultes.
Cecilia Heikkilä est une autrice, illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants. Elle a notamment illustré, parallèlement à son œuvre personnelle, plusieurs livres des Moomins, inspirés de nouvelles de Tove Jansson, parus aux éditions Cambourakis.
• Après Un endroit merveilleux et Le Renard et la Taupe, Cecilia Heikkilä imagine une nouvelle histoire en forme de conte, tout aussi magique et profonde que les précédentes.
• Des illustrations d’une grande douceur dépeignant des félins très attachants.
À PROPOS D’UN ENDROIT MERVEILLEUX :
« Un voyage riche en émotions, au cours duquel on apprend l’importance de savoir lire une carte autant que la valeur inestimable d’une faune et d’une flore sans cesse plus menacées. »
Citrouille Hebdo
« Que de douceur et de poésie dans cet album !
On a l’impression de sentir l’odeur de la forêt de pin scandinave, tandis que l’on accompagne Petit Ours et son grand-père en quête de cet “endroit merveilleux”. Superbe ! »
Librairie Quai des brûmes
• Un joli album sur l’entraide et l’amitié.
« Un album émouvant sur les relations intergénérationnelles et les rêves inachevés. Une aventure qui loue la vie sauvage, la nature et la liberté et qui nous rappelle de ne pas oublier l’ourson qui sommeille en nous. »
Librairie Lilosimage
Jeunesse / 7 janvier 2026
Cecilia Heikkilä
Jeunesse / 7 janvier 2026
Cecilia Heikkilä
Jeunesse / 7 janvier 2026
Cecilia Heikkilä
Affiche offerte pour accompagner la publication du Château des chats de Cecilia Heikkilä
Visuel provisoire
ISBN 978-2-38669-117-1
Après avoir découvert la mer et les rues de la ville, la petite chienne qui répond au nom de Chipo s’apprête cette fois-ci à explorer les joies de la montagne en plein hiver. Pour Billie, sa meilleure amie, ce n’est pas la première fois. Mais cette année, sa mère a décidé que la petite fille allait se mettre au ski. Sauf que Billie n’aime pas trop ça, surtout le tire-fesses. Heureusement, il lui vient assez vite une idée : et si Chipo devenait son chien de traîneau ?
Julia Hansson est une jeune illustratrice suédoise. Après avoir étudié en Suède et au Japon, elle est aujourd’hui de retour à Tokyo, où elle poursuit ses études d’illustration pour lesquelles elle a reçu la prestigieuse bourse Monbukagakusho octroyée par le gouvernement japonais. Son premier livre, Billie, Chipo et la mer, a été sélectionné pour le prix August en 2020.
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Couverture et intérieur couleur
32 pages / 235 x 265 mm 15 euros TTC
ISBN 978-2-38669-097-6
À partir de 3 ans
Dans ce nouvel album tout aussi acidulé que les deux précédents, Julia Hansson invite petits et grands à un fabuleux voyage au cœur de l’hiver et de ses réjouissances, nous faisant presque sentir, à travers ses magnifiques images aux tons pastel, la douceur de la neige. Un album qui arrive à point nommé pour le début de la nouvelle année !
• Après Billie, Chipo et la mer et Billie, Chipo et la ville, Julia Hansson nous offre un troisième album aussi réussi que les précédents.
• Une jolie histoire sur l’aventure, le courage et les plaisirs de la découverte.
• Un album qui fait la part belle aux réjouissances de l’hiver.
À PROPOS DES PRÉCÉDENTS TITRES DE LA SÉRIE :
« Un très bel album qui nous raconte l’après-midi de Billie et de sa petite
chienne Chipolata, à la plage. Billie va découvrir les joies, les petits soucis mais surtout les secrets de la mer… »
Librairie 85000
« On tombe sous le charme du trait plein de rondeur et de douceur de l’autrice-illustratrice : quelle belle réussite que ce premier album solaire et tendre ! »
Ricochet Jeunes
« Julia Hansson signe un album tout doux qui donne des envies de soleil et de découvertes. »
Librairie Le Rat conteur
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Aude Pasquier
Couverture et intérieur couleur
40 pages / 203 x 268 mm 15 euros ttc
ISBN 978-2-38669-098-3
À partir de 3 ans
Victor a quelque chose d’étrange. Il entre et sort comme il l’entend de la maison des deux enfants de cette histoire, et chaque fois qu’il apparaît, leur mère le salue d’un drôle de bruit d’oiseau. Peut-être leur mère est-elle amoureuse de lui ? Sauf qu’ils sont bien décidés à ne la partager avec personne d’autre. Ils vont donc imaginer un plan infaillible pour se débarrasser de Victor, un plan qui implique un chapeau de cow-boy et un lasso… Avec beaucoup d’humour, mais aussi de douceur, Daniel Sjölin et Eva Lindström réussissent brillamment à se mettre à hauteur d’enfant pour rendre compte du malaise – et des joyeusetés ! – que peut amener l’irruption dans un foyer d’une nouvelle personne. Un album parfait pour aborder avec les enfants l’idée qu’on peut souvent ressentir beaucoup de choses à la fois, parfois contradictoires : comme une vraie affection, de la curiosité, mais aussi un soupçon de jalousie !
L’AUTEUR
Daniel Sjölin est un écrivain et présentateur de télévision suédois. S’il a déjà écrit plusieurs albums pour la jeunesse, Victor est bizarre est son tout premier livre traduit en français.
L’ILLUSTRATRICE
Née en 1952, Eva Lindström occupe une place éminente parmi les auteurs de livres jeunesse en Suède. L’originalité de son ton, mélange d’humour et de mélancolie, de son univers, qui dérive du quotidien pour faire surgir magie et poésie, et de sa technique graphique mêlant aquarelle, gouache et crayons de couleur, font d’elle une artiste accomplie, une référence majeure pour toute une génération d’illustrateurs suédois. Une dizaine de ses albums ont déjà été traduits en français aux éditions Cambourakis.
• Un album qui aborde avec beaucoup d’humour et de subtilité la situation des familles recomposées.
• Des dessins qui, comme dans tous les albums de Lindström, plongent petits et grands dans un univers merveilleux, doucement décalé, et bourré de détails aussi étranges qu’amusants.
• Une histoire d’une grande subtilité sur la jalousie, l’amour et le partage.
Istället gör han så här med mig!
– Mamma, titta vad Victor har gjort! ropar jag.
– Oj, säger Victor. Gjorde jag det där? Förlåt, det var inte meningen. Får jag knyta upp dig?
– Aldrig i livet!
Jag vrålar det värsta jag har att Victor ska åka hem.
Jag vrålar så länge att jag får ont i halsen.
Vad var det vi sa. Nu är han här igen.
Nu gäller det!
– Ställ dig där vid trädet, säger vi.
Victor är lättlurad. Han går på det.
Lizzy håller fast honom. Jag kastar mig fram och knyter en råbandsknop.
– Så där! Nu får du smaka på din egen medicin!
Han ska vara fastbunden tills han dör, tycker vi.
Det kan han ha.
Sen tar vi ut hästarna på hoppning. Det är kul.
Victor bara står där och är snäll. Så dum han är.
Men så börjar det regna.
– Oj, nu bli jag blöt, säger Victor.
Vi knyter upp honom så att han kan komma ner och äta glassen medan vi vaktar.
– Men försök inget, säger jag. Tro inte att du kan smita!
Victor lovar att inte smita. Men det litar vi förstås inte på. Och han får bara den strut som är halv och trasig. Den skruttigaste päronstrut vi har.
Lizzy och jag får två strutar var, såklart.
Vi äter.
Det kommer en regnbåge på åkern och några hjortiloper.
Då hör vi plötsligt ett gnägg från stallet.
Ett djupt och märkligt gnägg …
– Det är Normen, ropar jag. Hon ska föla!
MARC DANIAU & YVAN DUQUE
« Comme un géant nous irons vite
Comme un géant nous prendrons le temps Nous serons aigle, biche, puma
Et comme un géant rien ne nous arrêtera »
Un matin, un géant attend un enfant à la fenêtre de sa maison. Ils ne se sont jamais vus mais se reconnaissent immédiatement. Le géant prend l’enfant par la main et l’emmène pour un périple autour du monde. Lors de ce voyage initiatique et fantasmagorique, le géant protéiforme se métamorphose et change d’apparence au fil des paysages qui défilent et rivalisent de beauté.
Cette aventure ne dure le temps que d’une journée mais changera à tout jamais les deux héros de cette formidable épopée.
Poésie du texte, onirisme des illustrations, ce magnifique album raconte avec une grande sensibilité une histoire universelle : celle de l’éveil au monde.
En librairie le 7 janvier 2026
COUVERTURE PROVISOIRE
Amitié l Aventure
Voyage l Poésie
Nature
Un texte construit comme une ritournelle, d’une grande force poétique.
Des images envoûtantes réalisées à la gouache.
Un bel objet au grand format à l’italienne, avec une nouvelle couverture.
Lauréat du 20e Prix Poésie des lecteurs Lire et faire lire.
Ancienne édition en rupture de stock : à nouveau disponible !
À PARTIR DE 4 ANS
29 x 23 cm l 40 pages l 18 €
ISBN 9791035209292
MARC DANIAU & YVAN DUQUE
Émerveillement.
Sommes-nous encore capable d’émerveillement Pouvons-nous encore prendre le temps d’une flânerie désintéressée pour s’enchanter de la beauté environnante ? Ce livre offre une réponse toute trouvée.
Balade.
À l’image du géant de l’histoire qui change d’apparence à chaque page, Comme un géant est un album multiple : tout à la fois longue balade, aventure initiatique et chanson, c’est aussi un poème visuel somptueux.
Imaginaire.
Les illustrations d’Yvan Duque, dont c’était ici le premier livre, fourmillent de détails et invitent à la rêverie. Elles nous plongent dans un monde onirique où l’on voyage à dos de baleine, où les îles recèlent de secrets enfouis et où le ballet des oiseaux se fait entendre encore longtemps une fois le livre refermé.
Amitié l Aventure
Voyage l Poésie Nature
En librairie le 7 janvier 2026
COUVERTURE PROVISOIRE
Marc Daniau est né le 25 janvier 1964 à Saintes, en Charente Maritime. Dégoûté de la littérature par la lecture de Oui-Oui et la corne d’abondance, il se plonge dans les bandes dessinées de ses grands frères, avec une très nette préférence pour Spirou et Lucky-Luke. À 17 ans, Marc Daniau fréquente l’atelier de bandes dessinées de la maison de la culture de Loire-Atlantique, décroche son bac et crée avec Alain Richard, un copain de lycée, Le Carré, un fanzine carré. C’est à Angoulême que Le Carré est remarqué par Monsieur Robial. Alain Richard et Marc Daniau proposent aux éditions Futuropolis un projet d’album pour la collection X et, joie, le projet est accepté. Un deuxième album suivra. Il a depuis publié chez divers éditeurs en tant qu’auteur et illustrateur.
Yvan Duque passe son enfance entre Tahiti et la Réunion. Diplômé d’illustration, il participe à de nombreux projets, et est un membre actif de l’association nantaise « l’Encre Blanche ». Il vit à Quimper.
MARC DANIAU & YVAN DUQUE
En librairie le 7 janvier 2026
MARC DANIAU & YVAN DUQUE
En librairie le 7 janvier 2026
MARC DANIAU & YVAN DUQUE
En librairie le 7 janvier 2026
MARC DANIAU & YVAN DUQUE
En librairie le 7 janvier 2026
Ophélie Texier
Aujourd’hui, c’est l’Épiphanie ! Toute la famille tire les rois. Crocolou voudrait bien avoir la fève ! Une histoire à croquer et un titre incontournable des aventures de Crocolou.
C’est la fête des rois, l’occasion pour Crocolou de partager une galette en famille avec maman, papa, Marilou… Mais aussi papi et mamie. C’est bien sûr la petite sœur de Crocolou qui va sous la table pour la distribution des parts. Tout le monde se régale, et lorsque Marilou tombe sur la fève, Crocolou est un peu déçu… Heureusement, la nouvelle reine le choisit pour être son roi petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes a structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, oins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle. albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance). Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus. entes du titre depuis parution : près de 20 000 exemplaires.
THÉMATIQUES : galette ; famille ; fêtes/épiphanie ; tradition.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.
Ophélie Texier
Et si on faisait des crêpes pour la Chandeleur ? Crocolou est le roi des gourmands et il adore ça… et tous ses amis aussi !
Aujourd’hui, Crocolou fait des crêpes. Il connaît la recette par cœur ! Et rien de mieux pour les déguster que d’inviter tous ses amis au goûter.
POINTS FORTS :
• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance). Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.
• Ventes du titre depuis parution : déjà 9 000 exemplaires.
THÉMATIQUES : crêpes ; chandeleur ; famille ; fête ; amis.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.
Cecilia Heikkilä
Traduit du suédois par Catherine Renaud
32 pages / 220 x 240 mm 15 euros ttc
ISBN 978-2-36624-546-2
À partir de 3 ans
Momba organise une grande fête, mais il n’y a rien à manger et tous ses invités sont affamés ! Ses amis préparent alors la pâte tous ensemble, avant de faire sauter les crêpes et de les savourer lors de cette soirée que personne n’est prêt d’oublier.
Une belle histoire d’aventures et d’amitié, toujours tendrement et malicieusement illustrée par Cecilia Heikkilä, agrémentée d’une recette de crêpes à faire et à déguster avec ses amis les jours de pluie.
L’AUTRICE
Cecilia Heikkilä est une illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants. Illustratrice de livres dont elle est l’autrice, avec par exemple Le Voyage de Blaireau (Cambourakis, 2019), elle s’associe également à d’autres auteurs. Elle a ainsi illustré le recueil Histoires de la vallée des Moomins, inspiré de nouvelles de Tove Jansson, paru aux éditions Cambourakis en 2019.
• Conçu avec beaucoup de malice et de tendresse, cet album s’est déjà vendu à plus de 5 000 exemplaires.
•Une histoire d’amitié pleine de rebonds, qui réveillera à n’en pas douter l’imagination des enfants.
•Un album agrémenté de recettes de crêpes à faire en famille ou entre amis.
ANTONIN LOUCHARD
Une clé à molette, une fourchette, une amulette, une brouette : tout est dans la galette !
Remis en vente le 7 janvier 2026
Un livre-comptine pour s’amuser avec les mots et les rimes en attendant le moment de pouvoir enfin déguster ces délicieuses galettes des rois ! À PARTIR DE 1 AN
16 x 16 cm l 24 pages l 9,90 €
ISBN 9782364748064
Né en 1954, Antonin LOUCHARD commence une carrière de peintre avant de s’orienter tardivement vers l’édition. Auteur-illustrateur, il prend la direction de la collection « Tête de Lard » pour les Éditions Thierry Magnier dès 1998 et en devient parallèlement l’un des auteurs les plus prolifiques.
Galette des rois l Cuisine
Fête l Épiphanie
ANTONIN LOUCHARD
Remis en vente le 7 janvier 2026
Galette des rois l Cuisine
Fête l Épiphanie
Un thème très vendeur en début d’année, avec peu de concurrence sur le sujet.
Près de 20 000 ex vendus depuis la parution de ce désormais classique album en 1999.
Roman
• dès 7 ans
‣ Thématiques :
Aventure lle ; livre ; fantastique ; transformation.
Janvier 2026 ‣ 3er office
‣ Roman dès 7 ans
‣ 96 pages
‣ format : 17 x 21 cm
‣ relié
‣ 19 euros env.
On ne peut jamais vraiment prévoir ce qu’il va se passer et, Emma, coincée dans l’histoire du livre qu’elle a commencé, va le constater.
1‣ Les illustrations de Joël Guenoun, épurées et colorées, se suivent d’une page à l’autre et créent un e et de transition percutant.
2‣ Les e ets trompe-l’œil des images amènent le lecteur à chercher ce qui y est caché, ajoutant un aspect ludique à cette histoire loufoque.
3‣ On s’identifie facilement au personnage incarné par Emma, jeune fille curieuse, indépendante et spontanée, grâce au talent de conteur de Joël Guenoun.
• Joël Guenoun
Lorsqu’Emma trouve un livre un peu étrange dans sa chambre, elle s’installe pour le lire. Mais très vite, elle bascule au cœur-même de l’histoire, et doit trouver un moyen de s’en sortir. Elle interroge tous ceux qu’elle croise sur son chemin, d’un cerf philosophe à une parade de soldats qui se transforment en drôles de dames, en passant par un poisson qui préfère poser des réponses plutôt que des questions.
Comment pourra-t-elle rentrer chez elle ? Tous la dirigent vers le mystérieux et sage Ïo, le seul à détenir la clé de son retour…
‣ Joël Guenoun : est graphiste, auteurillustrateur, affichiste et il conçoit des logos . Il a réalisé pour Canal+ deux séries : Le proverbe du jour et Les mots ont des Visages. Tous les mardis matin depuis 2009, il propose un mot-image inédit, Le Mot du Mardi Matin. Chez Actes Sud jeunesse, il a publié l’album Le Ouaouaseau en 2022. Il vit dans la Sarthe.
... en réalité un cerf !... un cerf qui la regardait tranquillement, appuyé sur le rebord de la fenêtre.
« Ben !... s ’exclama le cerf, qu ’est-ce que vous faites ici, mademoiselle ?
Comment ça, ce que je fais ici », répondit Emma indignée. « Mais je suis chez moi... ici, c ’est chez moi !
— Ben non, rétorqua le cerf, ici c ’est pas chez vous.
— Comment ça ?!
— Ben, si vous étiez ailleurs qu ’ici vous diriez la même chose ; vous diriez : « là, je suis ici » Mais ce ici là ne serait pas le même ici que là puisque vous seriez ailleurs ; tout le monde est ici là où il se trouve, f o r c é m e n t ! I c i c ’ e s t p a s q u e c h e z v o u s v o u s comprenez ?
Pas très bien », répondit Emma un peu désemparée « Mais vous, qu ’est-ce que vous faites là ? Vous êtes qui au juste ? »
— Ben ça dépend Quand je suis ici, là maintenant, je suis Léon le cerf Mais si j’étais ailleurs ; par exemple tout là-bas, de l’autre côté de la terre où tout est à l’envers
ben je serais Noël la grenouille ! Tout dépend d e q u e l i c i o n p a r l e c ’ e s t p a s t r è s d i f f i c i l e à comprendre, quand même !
— Écoutez monsieur Léon ou Noël ou je ne sais quoi ne le prenez pas mal, mais je comprends rien à tout ce que vous racontez et d’ailleurs, je vous ferais remarquer que vous êtes un animal, et, je ne dis pas ça pour vous offenser, mais normalement vous ne devriez pas parler les animaux ça ne parle pas !
— Ben si, répondit Léon un peu offusqué, dans les livres pour enfants, on peut parler !
. . . ? ! . . . V o u s v o u l e z d i r e q u e . . . » , E m m a
commençait à réaliser ce qui lui arrivait. « Vous voulez dire que là, je suis dans l’histoire du livre que j’étais en train de lire ?!
— Ben... ça se pourrait bien que oui », confirma Léon après un temps de réflexion. « Mouais... j’pense que c ’est exactement ça qui vous arrive mademoiselle : vous êtes entrée dans l’histoire que vous lisiez ! ».
— Ça alors !...
m a i s c ’ e s t u n é n o r m e p r o b l è m e , ç a ! comment vais-je faire pour sortir de ce livre ? pour revenir chez moi ?
— Ben là ça, je sais pas moi », répondit Léon, perplexe « Pour ça, ben, je vois qu ’ une seule solution
— . . ?
— Faudrait que vous demandiez à Ïo ; lui il saura ce qu’il faut faire mouais, j’vois que lui pour vous tirer de ce drôle de pétrin, mademoiselle Ïo il sait tout, il est plus fort et plus malin que tout le monde !
— Ah . et où puis-je le rencontrer, ce monsieur Ïo ?
Ç a , i l f a u t d e m a n d e r à U l y s s e l e c h a t » , répondit Léon en désignant le lit d’Emma.
« a h ! . . . b e n t e n e z j u s t e m e n t , l e v o i c i q u i s e réveille ».
• dès 11 ans
Janvier 2026 ‣ 1er office
‣ Roman dès 11 ans
‣ 160 pages
‣ format : 13,5 x 21,5 cm
‣ broché
‣ 14,50 euros
Pris au piège d’une maison connectée ! Ils rêvaient d’un weekend de liberté sans les parents, l’assistante virtuelle de la famille va les plonger dans le chaos. Un thriller haletant sur les dérives de l’IA.
• Roland Godel
Neal Robinson, ingénieur en intelligence artificielle, et son épouse, Julia, laissent seuls tout un week-end leurs enfants, Tommy et Jo, avec Rosa, la fidèle gouvernante. Leur villa ultra-connectée, perdue sur une colline, est pilotée par Teresa, une assistante virtuelle. Celle-ci commande les appareils électriques, observe et entend tout grâce à ses capteurs, et connaît toutes les habitudes de la famille. Lorsque Tommy, Jo et Rosa décident de profiter de cette parenthèse de liberté pour sortir en ville, malgré le froid glacial de ce début d’hiver et la tempête de neige qu’on annonce, Teresa soudain n’obéit plus à leurs instructions. Elle enferme Rosa dehors et séquestre les enfants à l’intérieur. Un combat mortel s’engage entre la machine qui dysfonctionne et commence à agir de manière autonome et ses prisonniers.
1‣ Un suspense haletant (on pense à la mini-série Cassandra sur Net ix) : une assistante virtuelle hors de contrôle, une maison isolée au cœur de l’hiver, des enfants coincés à l’intérieur…
2‣ Au-delà de l’aspect « frissons », un questionnement sur les risques réels de l’intelligence artificielle, une ré exion à propos de la conscience et des émotions d’une machine.
3‣ Une fratrie unie et pleine de ressources face au danger.
n
‣ Roland Godel :
est l’auteur d’une trentaine de romans pour la jeunesse dans lesquels il aborde des sujets de société et d’actualité. Ses livres ont obtenu plusieurs récompenses comme le Prix Gulli, le Prix du roman historique jeunesse ou le Prix
Unicef de littérature jeunesse.
Né à Genève, Roland Godel vit aujourd’hui entre l’Alsace et la Grèce.
‣ Genre : thriller; anticipation.
‣ Thématiques : IA et ses dangers ; maison connectée / domotique ; peur / enfermement ; fratrie ; Canada.
14 x 20,5 - 64 pages - 11 €
ISBN : 978-2-8126-2787-3
en librairie le 28 janvier 2026 rayon jeunesse
à partir de 13 ans
« Ava. J’ai encore du mal à accepter ton silence. Si seulement je pouvais remonter le temps. Revenir en arrière... »
Alors qu’il attend sa copie de brevet blanc, Tristan stresse, sa note va peser lourd dans son orientation. Trop mauvaise = filière professionnelle. Pas trop mauvaise = filière générale. Et alors qu’il attend, Tristan pense à Ava. Qu’est-ce qui a bien pu se passer entre eux ? Pourtant, c’était bien au début. Alors pourquoi elle ne veut plus lui parler ? Au fond de lui, Tristan sait. Et c’est en attendant cette note, celle qui fera prendre ou pas un virage à sa vie d’ado, que les souvenirs remontent petit à petit. Ava est dans tous. C’est normal, Ava occupait toutes ses pensées. Ava occupe toujours ses pensées…
Né en 1974 à Toulon, Fabien Arca fait des études d’arts du spectacle puis travaille comme comédien. Il se tourne très rapidement vers l’écriture et la mise en scène avec sa propre compagnie de théâtre. Par ailleurs, il écrit des pièces pour la jeunesse et des fictions radiophoniques pour France Inter. Il a publié son premier roman au Rouergue, K/C, en 2020 dans la collection doado, suivi de Ernest est à l’ouest, dans la collection dacodac, en 2024.
➜ Fabien Arca est aussi auteur de théâtre, ce que l’on peut ressentir à la justesse de ses dialogues et à sa manière d’incarner les personnages, à leur présence physique, à leur manière d’occuper l’espace de notre imagination.
➜ Un texte fort sur les relations entre adolescents, qui parle du désir, de la naissance des sentiments et de comment la masculinité toxique vient perturber tout cela.
➜ Un texte court, façon novela, qui vient parler directement et avec force du quotidien des ados et de ce qui les préoccupent : de l’orientation scolaire aux premières histoires de cœur, aux premiers ratés amoureux. pour en savoir +
mots clés : relation fille/garçon / collège / vie scolaire / consentement / amitié / désir
FLORENCE THINARD
Quand Eva, une adolescente solitaire et harcelée au collège, décide de recueillir deux chats errants miraculeusement sauvés des eaux, elle ignore qu’elle se trouve en réalité face à FWFX et WDWC, deux extraterrestres déguisés en chats et en mission top secrète sur Terre. Grâce à eux (et à une fausse manip de WDWC), Eva hérite d’un don : celui de pouvoir communiquer avec les animaux. C’est le début d’une aventure pleine d’humour, de rencontres improbables et de rebondissements, au cours de laquelle Eva apprendra à se défendre et osera enfin s’affirmer.
Des chats venus d’une autre planète, une ado en détresse, une vache complice : au sommet de son art, Florence Thinard nous offre un roman aussi déjanté que jubilatoire.
En librairie le 14 janvier 2026
COUVERTURE PROVISOIRE
À
14 x 22 cm l 376 pages l 16,50 €
ISBN 9791035209308
Amitié l Aventure
Extra-terrestres l Harcèlement Dépassement de soi
Le nouveau roman de Florence Thinard, autrice d’Encore heureux qu’il ait fait beau (14 000 sorties caisses GfK) et du Gang des vieux schnocks (Gallimard jeunesse, 15 000 sorties caisses GfK).
Une manière rafraîchissante de traiter d’une thématique essentielle : celle du harcèlement scolaire.
FLORENCE THINARD
Foisonnant.
Des Martiens transformés en chat, des chiens qui parlent, une vache héroïque : embarquez pour un tourbillon d’aventures et de rebondissements.
Émancipateur.
Coachée par ses nouveaux (improbables) amis, Eva apprendra à s’affirmer et à riposter face au harcèlement qu’elle subit au collège.
Hilarant.
Vous ne parlez pas encore couramment le martien ? Dommage pour vous, bande de schmulââââg ramolis.
En librairie le 14 janvier 2026
Florence Thinard s’est passionnée pour notre monde en étudiant l’histoire et les relations internationales avant de partir sur le terrain guider des groupes de vacanciers. Devenue journaliste, elle s’est spécialisée en presse jeunesse et dans le décryptage de sujets d’actualité. Depuis vingt ans, elle écrit des documentaires sur l‘actualité, sur la botanique, ainsi que des romans pour la jeunesse. Nombre d’entre eux ont été honorés par des prix.
Amitié l Aventure
Extra-terrestres l Harcèlement Dépassement de soi
FLORENCE THINARD
En librairie le 14 janvier 2026
Le soleil se levait à peine sur Mars quand FWFX se présenta devant les Grands Anciens Gardiens de l’Autorité Suprême (plus familièrement nommés les GAGAS quand ils n’étaient pas à portée d’onde mentale).
FWFX sentait ses huit cœurs battre à une vitesse folle. Il se tortilla avec nervosité, laissant derrière lui un long filament de bave. Sa peau, d’un rose carmin qui trahissait sa jeunesse, était ponctuée de tâches d’angoisse. Il se força à respirer par tous les pores de sa peau et à répéter ses arguments.
Il aurait très peu de temps pour convaincre les GAGAS. C’était déjà un miracle qu’ils aient accepté de le recevoir, l’attention était désormais focalisée sur la très prometteuse galaxie PMTCS 765089#98 et la vieille Terre n’intéressait plus personne.
Non, ce n’était pas tout à fait juste. La Terre intéressait les Martiens plus que jamais, et surtout ses immenses, ses colossales, ses incroyables réserves d’Ô. Mais le problème de la Terre, c’était que…
— FWFX est appelé devant les Grands Anciens Gardiens de l’Autorité Suprême, claironna soudain une voix dans son cerveau.
Bien qu’il attendit cette annonce, FWFX sursauta.
Amitié l Aventure
Extra-terrestres l Harcèlement Dépassement de soi
Bande dessinée / 7 janvier 2026
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard
Couverture et intérieur couleur 64 pages / 170 x 240 mm 18 euros ttc
ISBN 978-2-38669-091-4
À PROPOS D’ULTRASONS :
« Une intrigue complètement dingue et une atmosphère plus que lynchéenne ! On adore. »
Librairie L’Ouvre-Boîte
Dans une forêt obscure, deux femmes découvrent une tête d’homme coupée qui semble encore parler et qui délivre un étrange message. Nous remontons le temps pour suivre deux bouchers que l’on cueille à leur arrivée au travail. Or, il n’y a plus de viande dans la boutique vide et puis, à mesure que la matinée avance, le doute s’installe… car aucun d’eux n’a la mémoire de leur métier, ni même de ce qu’ils ont mangé la veille. Une journée difficile s’annonce alors que les clients se pressent et qui entraînera son lot d’événements cocasses et sanglants, puisque tuer un cochon et une vache sans savoirfaire s’avère être tâche particulièrement ardue.
Après le succès critique et commercial d’Ultrasons, voici le tout premier livre de Conor Stechschulte paru chez Fantagraphics en 2014. Ouvrage sur le souvenir et l’oubli, le récit se construit comme un rêve : la réalité est mal accrochée, incertaine, les habitudes n’existent plus, l’ordinaire devient bizarre. Une œuvre de jeunesse ombrageuse et inquiétante à l’humour corrosif !
L’AUT EUR
Scénariste, dessinateur et aquarelliste, Conor Stechschulte est né en 1985 et a grandi dans le centre de la Pennsylvanie. Il a commencé à s’intéresser à la bande dessinée alors qu’il était étudiant au Maryland Institute College of Art de Baltimore. Il a auto-édité une dizaine de ses livres depuis 2013. Son grandœuvre, Ultrasons, a été publié aux éditions Cambourakis en 2023. Il vit dans l’Illinois, et enseigne la bande dessinée et l’auto-édition à la School of the Art Institute de Chicago.
• Le succès d’ Ultrasons, autant critique que commercial (2 800 exemplaires vendus), qui a contribué à faire de Conor Stechschulte un auteur incontournable. Ultrasons a été adapté au cinéma.
• Un récit à l’atmosphère troublante qui déjoue les codes de la narration classique.
« Une narration grandiose et des desseins hypnotisant. »
Librairie Le Bateau Livre.
« Avec Ultrasons, Conor Stechschulte côtoie les plus grands, se tenant quelque part entre David Lynch et David Cronenberg. Un réel chef-d’œuvre à mes yeux. »
Librairie Mollat
• On retrouve l’univers de l’auteur et ses thématiques de prédilection sous un traitement graphique très cinématographique.
« Passionnant. C’est un grand livre qui raconte l’histoire de la bande dessinée »
France Culture
Bande dessinée / 7 janvier 2026
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard
Couverture et intérieur couleur
392 pages / 170 x 240 mm
32 euros TTC
ISBN 978-2-36624-727-5
Perdu en pleine nuit sur une route de campagne, Glen cherche du secours après que deux de ses pneus ont crevé. Il frappe à la porte d’une maison isolée et est accueilli par un homme, Arthur, qui vit là avec sa femme Cyndi, plus jeune que lui. Le couple offre l’hospitalité à Glen, Arthur monopolise la conversation et se livre à d’étranges confessions tout au long de la soirée, jusqu’à proposer à son invité de partager le lit de sa femme pour la nuit. C’est le début d’une intrigue infernale, pleine de chausse-trappes et de rebondissements, où se mêlent manipulation mentale, services secrets et conspiration politique. Au fil des chapitres, le lecteur se perd dans le magistral piège lynchéen de l’auteur. Par son utilisation virtuose de la couleur et des superpositions, Conor Stechschulte articule avec brio dimensions temporelles et points du vue et amène le lecteur à douter en permanence du niveau de réalité du récit.
« Une narration grandiose et des dessins hypnotisant. »
Librairie Le Bateau Livre.
L’AUTEUR
Scénariste, dessinateur et aquarelliste, Conor Stechschulte est né en 1985 et a grandi dans le centre de la Pennsylvanie. Il a commencé à s’intéresser à la bande dessinée alors qu’il était étudiant au Maryland Institute College of Art de Baltimore. Il a auto-édité une dizaine de ses livres depuis 2013. Son premier roman graphique, Les Amateurs, a été publié par Fantagraphics en 2014. Il vit dans l’Illinois, et enseigne la bande dessinée et l’auto-édition à la School of the Art Institute de Chicago.
• Une BD impressionnante qui combine un sujet qui a toujours suscité la fascination (l’hypnose) et un traitement graphique et narratif ambitieux, parfaitement maîtrisé. 2 860 exemplaires ont déjà été vendus.
« Passionnant. C’est un grand livre qui raconte l’histoire de la bande dessinée » France Culture
• Avec une implacable efficacité, elle installe un climat troublant qui tient à la fois du thriller psychologique, du roman d’espionnage et de la science-fiction et évoque fortement l’univers de David Lynch.
• Adapté au cinéma, Ultrasons est sorti en salles aux États-Unis en 2022 et a été repéré au festival du cinéma indépendant Tribecca.
Bande dessinée / 7 janvier 2026
« De nombreux changements de ton, révélations et twists lynchiens qui vous incitent à examiner et à repenser ce que vous avez lu précédemment. »
The Beat
« Les 100 meilleures bandes dessinées de la décennie. »
« Un incroyable récit psychotique. Merci à Conor Stechschulte pour cette œuvre dense à lire et à relire ! »
Bulles en tête
« Une prouesse graphique entre David Lynch et Soderberg. »
Librairie La Droguerie
« Le dessin fonctionne incroyablement bien. une ambiance géniale ! »
La Caverne des BD
« Vraiment surprenant ! »
Librairie Le Failler
« Le dessin de Stechschulte est si remarquablement en phase avec le langage visuel de la narration séquentielle que ses pages sont une leçon de forme et de fonction. »
Your Chicken Enemy
« Le scénario s’avère subtil et très ingénieux dans sa construction. »
Focus Vif
« Une intrigue complètement dingue et une atmosphère plus que lynchéenne ! On adore. »
Librairie L’Ouvre-Boîte
« Un véritable tour de force. »
La Fleur qui pousse à l’intérieur
« Une claque, un labyrinthe scénaristique qui m’a donné envie de le relire pour tout comprendre. Bluffant ! »
L’Esprit large
« Une œuvre mature et captivante qui mérite – voire exige – une lecture répétée. Son sens fragmenté de la réalité et sa focalisation sur l’imprévisibilité de la mémoire et de la perception maintiennent le lecteur aussi désarçonné que les personnages principaux. »
Broken Frontier
« Avec Ultrasons, on est plongé dans l’univers surprenant, envoûtant voire hypnotique de Conor Stechschulte ! »
Librairie Papyrus
« Excellent. Le livre est le produit d’un impressionnant travail de l’auteur de plus de dix ans. »
Damien Boon, ActuaBD
« Une bande dessinée totale. »
Le 48/64
« Avec Ultrasons, Conor Stechschulte côtoie les plus grands, se tenant quelque part entre David Lynch et David Cronenberg. Un réel chefd’œuvre à mes yeux. »
Librairie Mollat
« C’est très beau graphiquement. Il est sûr que l’on y retournera ! »
La Mystérieuse
Librairie nantaise
« Ne passez pas à côté d’Ultrasons ! Un récit à michemin entre les films de David Lynch et Christopher Nolan. » Bulle
« Un super roman graphique. »
Le Merle moqueur
« Fantastique. »
L’Arbre à lettres
Bande dessinée / 7 janvier 2026
Bande dessinée / 7 janvier 2026
Bande dessinée / 7 janvier 2026
L’épopée d’une résistance par les ruines, celle qu’a menée Annemarie Schwarzenbach, princesse queer de l’écriture et du voyage, contre l’effondrement de l’Europe dans le nazisme.
« Je me demande seulement – et cela devient chaque jour plus pressant – si les gens se rendent vraiment compte de la gravité des événements – à savoir qu’ici, non seulement une tendance détestable prend temporairement le dessus, mais aussi que tout un peuple, pourtant très talentueux, un peuple que l’on ne saurait rayer de l’histoire culturelle de l’Europe [...] s’engage pour plusieurs années dans cette voie. [...] Se détourner reviendrait à renoncer à ses convictions et à se suicider. » (Lettre à
7 janvier 2026
17 × 24 cm
208 pages 23,00 €
ISBN :
• Une BD engagée, qui s’adresse à un public bien plus large que celui des fans de Schwarzenbach, puisque qu’elle traite de questions très actuelles, comme celle du genre, et de thèmes universels, comme les relations (difficiles) avec les parents...
• …mais qui pourra aussi toucher un lectorat plus classique de littéraires et de voyageurs, puisqu’on y retrouve des personnages comme Ella Maillart, ou Klaus et Erika Mann et que la BD retrace aussi tout un pan de l’histoire de l’Europe.
• Une héroïne forte.
Klaus Mann, 8 avril 1933.)
1931, Bocken, Suisse. La jeune Annemarie Schwarzenbach quitte le domicile familial pour se défaire de l’emprise étouffante de ses parents. Des clubs lesbiens de Berlin à la Syrie, au Liban et à la Palestine, du sommet des Alpes à la Russie, à l’Afghanistan, aux Etats-Unis ou au Congo, elle tente d’échapper aux spectres menaçants de la solitude, de l’addiction, mais surtout du nazisme qui s’abat sur l’Europe.
• Des thèmes qui résonnent avec notre actualité politique : montée du fascisme, mouvement queer et lesbien, etc.
• Biographie ; voyage ; photographie ; mouvement queer ; genre; lesbianisme ; Europe ; fascisme
• Festival d’Angoulême du 28 janvier au 1er février 2026
• Parution simultanée d’un inédit poche, Paris, et d’un Eloge de la liberté dans la collection « Payot Liberté »
• Court doc Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/097371-009-A/ the-lost-ones-annemarie-schwarzenbach/
Spécialiste de l’anarchaféminisme, philosophe de formation, Léa Gauthier est autrice, traductrice, scénariste de romans graphiques. Elle enseigne les sciences humaines à l’Académie royale de Bruxelles. Elle est l’autrice d’une Emma Goldman chez Futuropolis et de Trois femmes en colère, chez Payot. utrice, illustratrice et artiste pluridisciplinaire. Mamoste Dîn, dont le pseudonyme signifie « professeure folle » en kurde, a notamment publié le roman graphique Ne pas mourir comme des chiens. Activiste, elle souhaite, par ses dessins, créer une conscience politique et une volonté d’action.