Diffusion ACTES SUD Février
2026

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

visuel provisoire

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE
PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX
Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement
visuel provisoire
Roman
4 février 2026
• 13,5 × 23 cm
• 384 pages
• 23 € env.
Alors qu’elle peine à surmonter une rupture amoureuse et l’absence de maternité qui s’en suit, une femme va guérir ses blessures grâce à sa fascination pour les poules – ou les œufs ? – et une mystérieuse fresque de la Renaissance.
Écrivaine contrariée devenue peintre sur cailloux, Léna Nistier vit une dépression ne disant pas son nom. Lorsqu’un homme énigmatique, qui semble comme elle hanté par une rupture amoureuse, lui propose de reproduire la fresque du Palais Farnese de Caprarola dans son jardin breton, elle y voit l’éventualité d’une “renaissance”. Elle fera là une rencontre décisive avec… une poule, nommée
Gilda, dont la présence pourrait l’aider à trouver l’origine de son mal-être en répondant à cette fameuse question : qui de la poule ou de l’œuf fait son apparition en premier ?
À PROPOS DES LOIS DE L’ASCENSION
Ingénieur de formation, comme Boris Vian, Céline Curiol a connu les abîmes de la dépression comme Robert Musil – (…). La comparaison ne s’arrête pas là. Il y a, chez cette femme de qualité, le même souci de l’exactitude que l’immense écrivain autrichien, le même désir de cerner au plus près une vérité du monde, où l’écriture cherche à se frayer un chemin entre l’imagination et l’histoire en marche.
Fabrice Gaignault, Lire Magazine littéraire
Qui, de la poule ou de l’œuf, vous redonnera goût à la vie ?
- Le retour au roman de Céline Curiol après deux textes plus hybrides.
- Un livre singulier, entre expérience personnelle et expérimentation littéraire.
- Un roman à la fois drôle et loufoque sur des enjeux intimes : la rupture amoureuse, la dépression, la nulliparité.
- Un livre pétri de références littéraires, philosophiques, picturales et populaires autour de la mythologie de la poule.
● Quelques chiffres
- Les vieux ne meurent jamais : 13 000 ex. (AS, 2016 + Babel, 2018)
- Les Lois de l’ascension (2021) : 3 400 ex. en édition courante
Céline Curiol est l’autrice de romans et essais dont Voix sans issue (2005), Permission (2007), L'Ardeur des pierres (2012), Un quinze août à Paris. Histoire d'une dépression (2014), Les vieux ne pleurent jamais (2016), Les Lois de l'ascension (2021) et Prendre la tangente (2022) parus chez Actes Sud. Elle vit à Paris.
Ancienne étudiante en philosophie, écrivaine contrariée, désormais peintre sur cailloux – une activité pour le moins originale qui pourrait la faire entrer dans le fameux “club des métiers bizarres” – Léna Nistier vit une dépression qui ne dit pas son nom. Lorsque le dénommé Ondré Sangres, un homme énigmatique qui semble comme elle hanté par une rupture amoureuse, lui propose de reproduire à l’identique la fresque du Palais Farnese de Caprarola, dans son jardin breton, elle y voit l’éventualité d’une “renaissance”. Elle fera là deux “rencontres” décisives. L’une avec le roman d’une écrivaine disparue du nom de Féline Furiol, dont le destin rappelle furieusement celui de notre héroïne ; l’autre avec un animal qui la fascine depuis sa plus tendre enfance : une poule ! Nommée Gilda, celle-ci l’amènera à enquêter sur ce sentiment de ottement intérieur que Léna appelle, faute de mieux, sa nature morte, et dont l’origine semble bien di cile à cerner. Car pour elle, la question reste entière : qui de la poule ou de l’œuf a fait son apparition en premier ?
Récit d’un retour à la vie et d’un amour perdu, ction sur la création et la mémoire, ré exion sur le sens et l’origine de la vie, La Dynamique de l’œuf est aussi une enquête minutieuse, érudite et buissonnière, sur la mythologie de la poule, du paradoxe originel au scandale des poulets industriels en passant par la gestation (Gilda est, comme Léna, nullipare !), le langage, la domestication… En convoquant la science et la philosophie, l’art contemporain et la littérature, la botanique et les contes populaires – on y croise l’œuf de Brancusi, le poulet de Ron Mueck, on y lit Lacan et John Berger, Anna Tsing et Eugène Savitzkaya – Céline Curiol livre un roman à la fois intime et universel, iconoclaste et documenté, sur une héroïne de notre temps en proie au di cile métier de vivre.
Comme souvent, je rêvais de déjouer la répétition. Mes derniers romans étant marqués par un réalisme très contemporain, je décidai d’aller voir ailleurs : du côté du burlesque, de l’absurde, du fantastique. Ainsi, je cherchai un sujet qui puisse échapper aux grandes ambitions romanesques – un sujet commun, modeste, voire non-humain. Du moins en apparence.
Mon dévolu est tombé sur l’œuf… Quoi de plus commun, de plus modeste, de plus non-humain qu’un œuf ? Un œuf sorti d’une poule évidemment ! D’autant que j’avais vécu une mésaventure avec l’une elles : traversant un village en voiture, j’avais été contrainte de freiner subitement. Terri ée par un jeune chien, une poule se trouvait pétri ée au milieu de la route. Pour passer, il allait me falloir la porter moi-même jusqu’au trottoir.
Je m’attendais à ce que la poule se débatte, me pique ou me gri e mais elle se livra entièrement à mes mains. J’en fus émue d’une façon troublante.
De là me vint l’idée de partir sur les pas de Léna Nistier, femme fraîchement larguée qui se met en quête de ce qu’elle nomme sa “nature morte” : une chose qui ne se dé nit qu’en étant cherchée, une chose défunte et néanmoins toujours in uente. Atteinte d’indécision chronique, Léna accepte une mission de travail au
château de K. où elle fera plusieurs rencontres atypiques, dont une avec un spécimen ailé, qui la conduiront à s’interroger sur la solidité de son moi, de son caractère, de sa personnalité… En un mot, de sa propre nature dont elle ignore qu’elle n’est pas imperméable à la Nature au dehors.
S’inscrivant en droite ligne de mes explorations naturalistes, ce roman a été conçu sur le mode de ce que l’on pourrait appeler une crypto ction : si l’expérience personnelle d’une perte, d’un manque, voire d’un traumatisme, y est racontée, c’est à travers le prisme de l’étrange et du loufoque.
Le vrai se cache derrière le faux, le naturel jumelle l’arti ce… Mais avant tout, ce livre a été pour moi une façon nouvelle d’interroger notre rapport à la reproduction et à la maternité.
Entre récit d’aventure, enquête intérieure et épopée de l’altérité, ce roman a été composé comme une fugue vers l’impossible. Il est aussi une ode au langage et à l’imagination grâce auxquels nous franchissons les seuils de nos certitudes et de nos blessures. L’écriture en fut jubilatoire… un pied de nez à mon propre destin.
Récit
• 11,5 × 21,7 cm
• 176 pages
• 17,50 € env. -:HSMDNA=WV[W]X:
Dans ce récit à la première personne du singulier, Loïc Merle rend un hommage vibrant aux deux figures lumineuses qui ont jalonné son parcours d’homme et d’écrivain : sa grand-mère Augusta et Jean-Luc Lagarce. Et à la fonction même de l’art : rendre la mémoire vivante.
À l’aplomb des plateaux de Lozère, se dessine une silhouette, vive et libre : celle d’Augusta, qui aura passé sa vie à suivre ces chemins escarpés – adorés. D’elle subsistent quelques photographies d’un temps ancien ; sur l’une d’elles, on la voit tenant fermement dans ses bras son petit- ls Loïc, comme pour parer les tempêtes à venir. Reste surtout le souvenir d’une existence menée toujours de front, sans renoncements, par une femme discrète mais qui, malgré l’époque et ses injonctions, n’aura jamais rien cédé de ses engagements et de sa volonté à protéger les siens.
Au l des pages d’un Journal qu’un jeune homme compulse comme une sorte de guide au moment où il va bien devoir être question de devenir adulte, se dessinent d’autres contours. Ce sont ceux de Jean-Luc Lagarce. Son Journal retrace deux décennies d’écriture au cours desquelles le dramaturge se raconte, dans la plénitude comme dans la maladie. Il est aussi le témoin d’un éloignement familial volontaire, alors même que l’écrivain se plonge à corps perdus dans ses amours et amitiés, éclairant ainsi une œuvre obsédée par l’éternel retour et les origines.
Entre ces deux gures tutélaires, Loïc Merle trace le sillon de ce qui se prolonge en nous du passé – ce qui ne s’éteint jamais vraiment tout à fait même dans la mort, même dans le deuil –, de ce qui nous précède à ce que l’on transmet. De sa grand-mère Augusta à l’auteur de Juste la n du monde, en creux, se découvrent alors sans fard les précurseurs de l’homme et de l’écrivain qu’il est devenu.
“Que laisserai-je derrière moi ?
Les fleurs du printemps, Le coucou dans les collines, Et les feuilles de l’automne.” (Ryōkan)
● Points forts
- Loïc Merle est un auteur singulier à la prose envoûtante, circulaire, d’une sensibilité qui a eure à chaque recoin de phrase.
- Ce récit, aussi intime qu’il est universel, saura projeter en chaque lecteur des images, des souvenirs vivaces qui lui sont propres, et toucher à l’essentiel de toute vie humaine : de quoi ai-je hérité, et que me reste-t-il à transmettre ?
- Mais c’est aussi le portrait lumineux d’une femme tenace au milieu d’un xxe siècle dominé par les injonctions patriarcales : prendre soin, s’e acer, aimer, se résoudre.
Né en 1978, Loïc Merle est l’auteur de L’Esprit de l’ivresse (2013), premier roman unanimement salué, Seul, invaincu (2015), La Vie aveugle (2017) et Provinces de la nuit (2023), tous parus chez Actes Sud. Il vit à Lyon.
Durant l’étrange con nement de 2020, l’arrêt forcé de toute activité, et l’indécision dans laquelle étaient également plongés le présent et le futur, m’ont jeté dans les bras du passé.
Hier m’a envahi. Et dans cette espèce de brume où se croisaient les demis ou les quarts de vérité de ce que nous avons fait et pensé, deux gures lumineuses ont ni par se détacher : ma grand-mère maternelle, disparue depuis une décennie, et Jean-Luc Lagarce, dont le Journal, découvert quelques années plus tôt, m’a alors absorbé au point d’oublier tout autre genre de distraction.
Il me semblait avoir en n trouvé, dans les domaines si di érents et si proches de la vie et de l’art, des modèles irréprochables – deux chemins, deux horizons.
Peut-être est-ce la raison de cet hommage un peu particulier : plus qu’un éloge, plus qu’une chronique familiale ou qu’une déploration des jours perdus, il voudrait dire la voie unique tracée par ces précurseurs dont la résolution et l’exemple, désormais, nous manquent tant.
PROPOS DE L’ŒUVRE DE LOÏC MERLE
Inventant une écriture des brumes, enveloppante et mystérieuse, avec des zones d’opacité volontaire et des trouées de lumière abyssales […], Loïc Merle est un écrivain de l’ombre découpant le brouillard au couteau, pour montrer au grand jour la beauté cachée des gens qui se terrent.
Marine Landrot, Télérama
Follement ambitieux, en tout point maîtrisé, le nouveau Loïc Merle appelle un seul quali catif : puissant.
Damien Aubel, Transfuge
Le style de l’auteur est volontiers singulier.
C’est une prose somnambulique en phrases ourlées, à l’allure de marche forcée.
Muriel Steinmetz, L’Humanité
Laure Pfeffer
Couverture provisoire
160 pages / 130 x 210 mm 18 euros TTC ISBN 978-2-38669-106-5
« C’est une résidence d’écrivain. Je suis là pour résider, de début à fin août. On l’appelle la Fondation – et c’est vrai que quelque chose est fondé ici, bien fondé, c’est ce que je pense lorsque je referme la porte derrière moi et que je descends les quelques marches de ma cabane, l’esprit enfoui dans l’histoire que je suis venue écrire, pour partir errer à travers champs, ou dans la forêt. Entre champs et forêt, comme on dirait entre chien et loup. Ici, même l’air respire pour moi. »
Une romancière, la narratrice, passe une partie de son été dans une résidence d’écriture en Suisse. Entourée par la forêt, elle se met à écrire l’histoire d’Agathe, sorte d’alter ego, qui fuit l’hôpital où son fils est entre la vie et la mort, et se réfugie dans un manoir bientôt envahi de fantômes. Mais l’histoire d’Agathe lui résiste et une autre personnage, Rebecca, l’ancienne amante de la romancière, s’invite dans ses rêves et dans la narration. Un roman bouleversant d’une grande subtilité sur l’emprise, la maternité, la culpabilité, la folie et le pouvoir de la littérature.
L’AUTRICE
Laure Pfeffer est née en 1980 à Strasbourg. Les débuts de sa vie d’adulte la font errer entre la photographie, le cinéma, des voyages à oublier et des boulots indéfinissables, avant qu’elle devienne bibliothécaire. Elle publie en 2019 chez Buchet-Chastel un premier roman, Si peu la fin du monde, suivi de deux romans jeunesse aux éditions
Thierry Magnier, Masupercybermaman (2022) et, dans la collection « L’Ardeur », La nuit, le son de ta voix (2024). Elle vit depuis vingt ans en Seine-Saint-Denis, et hésite à changer de pays.
• Un roman très fort sur l’emprise et la santé mentale.
• Un texte très personnel aux frontières de l’onirisme qui flirte aussi bien avec le Rebecca d’Hitchcock qu’avec la peinture de Leonora Carrington.
• Un deuxième roman adulte complétement maitrisé qu’on lit d’une traite.
Sabine Renault Sablonière
Langue d’origine : français
3e office février 2026 /9782355970696
17euros / 200-250 p. / 19 x 12 cm
L’histoire d’une famille au cœur de la Grande Histoire du XXe siècle
C’est en découvrant le journal de sa grand-mère que l’héroïne établit un parallèle entre les deux grands conflits mondiaux du XXe siècle, marqués, pour le Berry où se situe l’action, par l’installation de bases américaines, en 1917 à Issoudun, en 1951 à Châteauroux. Ces deux villes de l’Indre et l’ensemble de la région se caractérisent, aux deux époques concernées, par une situation économique peu florissante, encore aggravée par la guerre. L’arrivée des Américains est, sur ce plan, salvatrice, ce qui ne veut pas dire que la population leur réserve un accueil enthousiaste. Dans les années cinquante, notamment, après l’occupation allemande, les habitants de la région ont parfois le sentiment d’être à nouveau « occupés ».
À l’instar de sa grand-mère près de quarante ans plus tôt, l’héroïne, qui fait partie des « grandes familles » de la région (comme l’auteur, elle descend de La Fayette), œuvre pour une meilleure compréhension entre les deux communautés. Parallèlement, elle tente de reconstituer l’histoire récente de sa famille. Sa mère est morte lorsqu’elle était enfant. Son père a été tué en combattant dans les « poches de l’Atlantique », dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale.
Au fil de ses recherches, de ses entretiens avec des témoins des drames qui ont frappé la région et ses proches, l’héroïne parvient à trouver une forme de sérénité, loin des fantômes qui la hantaient. Quant à ce Berry où elle s’installe définitivement, « modernisé » par les Américains, il panse peu à peu ses plaies…
Payot Liberté
« Dépêche-toi de ressembler à tes parents ! » (Colette à sa fille)
« Est-ce que je l’aime ? » Cette formule terrible qui clôt un texte publié en 1914 par Colette sur les pensées d’une mère venant d’accoucher d’une fille résume assez bien la violence des interactions entre les mères et leurs filles (et réciproquement) : piques, coups bas et méchancetés laissent des traces, des blessures qui ne se referment pas. Avec Colette, on a trois générations d’un coup : Sido et Colette (entre elles ce ne fut en réalité jamais l’amour fou,
leurs lettres en témoignent, et toute l’œuvre de Colette également, qui décrit l’emprise des mères) ; et Colette et sa propre fille, à qui la romancière envoya direct sur direct au nom de l’amour. Voilà, dans ce petit recueil composé comme Moi, c’est mon corps qui pense et Pour l’amour, il sera question de l’ambivalence des sentiments, et les lectrices peuvent se rassurer sur un point : « there will be blood » !
• Un sujet qui parle à n’importe quel âge de la vie, tant les filles et les femmes confrontées à des difficultés dans leur relation avec leur mère sont nombreuses.
• Fait écho à la libération de la parole autour des relations toxiques, notamment avec les parents, et à la volonté d’en sortir.
• Une manière originale de poursuivre la (re)découverte de l’œuvre de Colette.
• Un des trois titres à paraître dans la collection « Payot Libertés » en janvier-février.
• Littérature ; relations parents-enfants ; relations mère-fille ; emprise
4 février 2026
11 × 17 cm
128 pages 8,50 €
ISBN :
Littérature française
Une fiction enquête captivante et inédite sur la pollution plastique.
Mais que sont ces étranges lambeaux noirs qui jonchent le sentier côtier des falaises ?
4 février 2026
14 × 20,5 cm
192 pages 18,00 €
ISBN :
Et qui les laisse traîner ainsi, dans une zone naturelle protégée ? C’est ce que se demande la narratrice en les repérant au cours de ses balades. Entre mer et landes bretonnes, quelques parcelles cultivées sont couvertes de films plastiques qui, en se dégradant, s’éparpillent dans la nature. Sont-ils inoffensifs, comme l’affirment leurs fabricants ? Ou dangereux pour l’environnement et notre santé ? La journaliste scientifique, curieuse et (quelque peu) obsessionnelle, se lance alors dans une drôle d’enquête pour découvrir la vérité sur le paillage, utilisé massivement en agriculture, même bio. Une enquête qui la mènera des
champs de cocos aux labos des scientifiques, d’une usine de plasturgie en Haute-Loire aux bureaux des magnats de la plasticulture. D’abord persuadée que tout est la faute des agriculteurs, elle s’infiltre dans la famille de ses voisins maraîchers, à la faveur d’un stage, et noue avec eux des relations d’amitié ambiguës. D’une rencontre à l’autre, elle finit par remonter la filière de la plasticulture et par mettre au jour les dirty secrets du système agro-industriel. Portée par une plume incisive, cette fiction documentaire interroge nos modes de production alimentaire et leurs conséquences néfastes. Mais elle questionne aussi nos moyens d’action, en tant que citoyens, face aux bouleversements écologiques.
• Un roman lanceur d’alerte, qui attire l’attention sur la pollution des terres agricoles par les microplastiques et en révèle les dangers pour l’environnement et la santé, tout en dénonçant les dérives d’un système dominé par l’industrie du plastique et la logique productiviste.
• Une enquête factuelle combinant recherches approfondies, interviews de scientifiques et professionnels et entretiens sur le terrain avec un stage en maraîchage.
• Une narration rythmée, tendue et captivante, qui emporte le lecteur avec le suspens d’une enquête.
• La rencontre pleine d’humour, teintée d’auto-ironie, entre une citadine et la famille d’agriculteurs qui l’accueille, authentique et attachante.
• Une immersion rare dans le quotidien des agriculteurs, dont la parole est trop souvent absente du débat public. L’autrice rend compte de leur réalité sans fard, entre contraintes économiques et pressions environnementales.
Stéphanie Arc est journaliste scientifique (CNRS le journal) et chargée de cours à l’université en création littéraire (Cergy et Toulouse). Elle est l’autrice de l’essai
Identités lesbiennes, en finir avec les idées reçues (Cavalier bleu, 2024, 4e éd.), et du roman Quitter Paris (Rivages, 2020).
Littérature française
Tandis que l’effondrement approche, dans une base spatiale oubliée, une équipe de se réunit autour d’un projet ultime. Elles sont cinq : Claudia, astronaute déchue ; Kæ, hackeuse anarchiste ; Ruth-Lee, botaniste érudite ; Evdokia, journaliste en exil ; Nowy, fugueuse. Et toutes agissent sous l’œil glacé de Memory Palace, intelligence artificielle aux intentions insondables.
Ensemble, elles s’apprêtent à encapsuler
4 février 2026
14 × 20,5 cm
240 pages 19,00 €
ISBN :
la mémoire de la Terre pour propulser ces archives vers les étoiles, dans l’espoir que quelqu’un, quelque part, les reçoive. Mais le compte à rebours est lancé, la fin est imminente. Réussiront-elles à mener leur mission jusqu’au bout ? Et quand la planète deviendra inhabitable, que restera-t-il de notre humanité ?
Léa Cuenin livre un premier roman à l’écriture magnétique qui est aussi une profonde méditation sur notre avenir.
• Dans le sillage de Céline Minard, Léa Cuenin, jeune autrice, signe un premier roman qui interroge la mémoire de l’humanité et son avenir précaire face aux défis écologiques, sociaux et politiques.
• Un roman visionnaire, porté par une écriture d’une puissance rare, où suspense, spéculation et mystère s’entrelacent pour happer le lecteur dans un univers sensoriel et intrigant.
• Les voix entremêlées de cinq héroïnes puissantes, racontant leurs combats et leurs savoirs, composent une mosaïque d’histoires sur fond de dérive planétaire et d’espoir.
• Un imaginaire foisonnant, mêlant anticipation française, cyberpunk, féminisme et pensée scientifique pour mieux interroger notre monde avec un regard neuf.
• L’intelligence artificielle, loin d’être un simple outil narratif, s’impose comme un personnage à part entière.
Léa Cuenin est née en 1990 et vit aujourd’hui dans le 19e arrondissement de Paris. Elle travaille dans la peinture, et écrit depuis 2021. Elle a publié trois nouvelles et signe avec Memory Palace son premier roman, qu’elle a écrit en master de création littéraire à Paris 8.
Nouvelles traduites de l’anglais (États-Unis) par Pierre Furlan
Trois histoires saisissantes dans l’Amérique de Trump, entre banalité de la violence, tensions sociales et tragédies intimes.
Un père de famille vend sa propriété à un inconnu aussi mystérieux qu’irascible, et devient la cible d’attaques sur les réseaux sociaux après avoir publiquement mis en doute la moralité de ce dernier. Un couple s’inquiète lorsqu’une famille énigmatique s’installe dans la maison voisine, et que les enfants commencent à venir en cachette pour demander de l’aide. Deux dangereux criminels kidnappent un couple de retraités et font pression sur leur petit-fils, exigeant qu’il rembourse ce qu’il leur doit.
Palpitant, haletant et d’une remarquable maîtrise, American Spirits explore les tensions souterraines qui minent les communautés rurales américaines, ainsi que les dérives de la politique nationale.
Russell Banks montre comment des tragédies locales peuvent être à la fois dévastatrices et, d’une certaine manière, banales. En nous entraînant dans le bourg de Sam Dent, au nord de l’Etat de New-York, il signe une œuvre magistrale, qui s’inscrit avec éclat dans le panthéon de la grande littérature américaine.
Banks est un maître au sommet de son art… Si les habitants de Sam Dent n’étaient que des clichés d’un mouvement politique, alors American Spirits ne posséderait pas cette force impressionnante. Mais chacun d’entre eux est un personnage marquant, dont la vie fourmille de détails finement observés.
L’ADIEU
u Un sens aigu du tragique contemporain.
u Un portrait sans fard de l’Amérique rurale pro-Trump.
u Une montée en tension sur le fil du rasoir, qui rappelle les nouvelles inoubliables d’Un membre permanent de la famille (2015).
u Parution en septembre 2025 du Royaume enchanté en Babel.
u Le Royaume enchanté (2024) : 15 000 ex. en édition courante
u Oh, Canada : 34 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
11,5 × 21,7 CM
256 PAGES
22,80 € ENV. 978-2-330-21547-7
[Les nouvelles d’American Spirits] sont un immense accomplissement, grâce aux seuls ressorts bruts de l’intrigue et du suspense. Une fois lues, vous ne pourrez plus oublier leur violence troublante et leur fin empreinte d’élégie.
Casey Cep, The New Yorker
L’AUTEUR
Russell Banks (1940-2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, membre de la prestigieuse American Academy of Arts and Letters, nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture, fut assurément l’un des écrivains majeurs de sa génération, et l’un des plus engagés. Son œuvre, traduite dans une vingtaine de langues, est publiée en France par Actes Sud.
Quel magnifique cadeau d’adieu nous laisse le grand Russell Banks avec American Spirits. Meilleur que tout ce que j’ai pu lire, ce livre m’a redonné espoir quant à notre situation politique actuelle – il m’a offert une autre manière de la penser, qui ne soit pas faite uniquement de désespoir.
Ces trois récits profondément captivants sont si justes sur l’Amérique qu’ils en deviennent presque insupportables. Ils sont drôles, francs, remplis d’amour, et chacun d’eux frappe fort, à sa manière – ils ont quelque chose de shakespearien dans leur
audace, dans la façon dont ils exploitent sans peur l’espace dramatique qu’ils se sont taillé. […]
Ces nouvelles m’ont beaucoup appris sur l’art du récit et sur notre pays, et j’ai refermé ce livre plein de gratitude qu’un homme – et un écrivain – comme Russell Banks ait existé. Il va nous manquer, et je doute que nous retrouvions un jour quelqu’un de sa trempe.
George Saunders, auteur de Renard 8 et Lincoln au Bardo
Office : 01/02/2026
Format : 12,5 x 19 cm
64 pages
Composé de textes pour (re)découvrir l’œuvre de Russell Banks :
- hommages par d’autres auteurices emblématiques
- extraits de ses textes
- pages blanches
9782330216962
Office : 01/02/2026
Format : 32 x 54 cm (même largeur que les kakemonos Actes Sud, mais moins long)
9782330216993
FÉVRIER 2026
10 × 19 CM
144 PAGES
17 € ENV. 978-2-330-21587-3
Roman traduit du norvégien par Marina Heide
Une plongée inédite au cœur d’une jeunesse sauvage et désenchantée dans le premier roman coup de poing d’un jeune auteur au talent littéraire exceptionnel.
Ils avaient quinze ans et déjà le monde leur avait retiré ses promesses. Ivor, Marco, Arjan, Jonas – une fraternité forgée dans la poussière des terrains vagues, dans la fumée des halls d’immeubles, dans l’ombre d’une ville qui ne les nommait pas. Ensemble ils défiaient les règles du jeu. La rue comme royaume, la nuit comme frontière, et le langage comme arme – mots volés aux chansons, aux mères, aux bagarres. Mais au détour d’un soir, un inconnu leur dit : “Tu peux aimer la rue, mais elle ne t’aimera jamais”.
Ce roman raconte la gloire brève et l’effondrement inévitable. Il porte la rumeur d’Oslo, le heurt des langues, la sueur et la tendresse mêlées. C’est l’histoire d’une jeunesse sans abri, et d’un écrivain qui, à dix-neuf ans, sait déjà que la beauté et la perte ont le même visage.
D’un rythme frénétique, à l’image des vies qu’il met en scène, le style de Lovrenski captive sans jamais lasser […] tah l’époque s’impose comme ce graal que l’édition poursuit inlassablement : un roman capable de donner aux jeunes hommes le goût de la lecture.
Bok 365
Parfois, un critique littéraire est tout simplement soufflé… Les premiers romans comme tah l’époque d’Oliver Lovrenski se comptent sur les doigts d’une main. Entre langue unique et univers puissant, Lovrenski signe un texte tout simplement exceptionnel […] Il décrit avec une justesse saisissante les côtés les plus sombres de l’existence, tout en laissant transparaître des éclats de lumière qui bousculent les préjugés […] Il jongle avec plusieurs langues, les faisant danser avec une virtuosité étonnante.
Dag og Tid
“TU PEUX AIMER LA RUE, MAIS ELLE NE T’AIMERA JAMAIS”
u Un roman d’initiation sur le fil du rasoir porté par une voix hybride, inventive et ultra contemporaine.
u Des séquences qui heurtent, des moments de solidarité criants, et une écriture à fleur de peau.
u Un langage “de rue” unique : rap, slam et argot des cités.
u Une thématique forte sur l’adolescence en marge.
u Un roman social qui capture la beauté et la violence d’un monde délaissé.
u Une assurance stylistique singulière, audacieuse et remarquablement mature pour un auteur âgé de seulement 19 ans au moment de l’écriture.
u Sélectionné parmi les meilleurs romans étrangers par The Guardian.
u Nominé pour le Prix du meilleur premier roman Tarjei Vesaas 2023, décerné par l’Association des écrivains norvégiens.
u Finaliste du prix Brage 2023 – le Goncourt norvégien.
u Prix du meilleur premier roman 2023 de la maison d’édition Aschehoug – distinction remise à un premier roman jugé exceptionnel.
u Prix culturel de la ville d’Oslo 2024 saluant une œuvre littéraire pour son apport remarquable à la vie culturelle d’Oslo.
u Lauréat du Prix des libraires norvégiens 2023, qui récompense chaque année un ouvrage particulièrement apprécié des professionnels et du public. Lovrenski est devenu l’un des plus jeunes lauréats de l’histoire du prix.
L’AUTEUR
Né en 2003, Oliver Lovrenski est un auteur norvégien d’origine croate, ayant grandi à Oslo. Il fait une entrée remarquée dans le monde littéraire en 2023 avec son premier roman, tah l’époque. Le livre devient immédiatement un best-seller en Norvège et reçoit un accueil critique exceptionnel. À dix-neuf ans, Lovrenski devient le plus jeune auteur à remporter plusieurs distinctions prestigieuses, dont le Prix des libraires norvégiens et le Prix culturel de la ville d’Oslo.
Ivor, un jeune adolescent qui “grandit trop vite” dans le quartier multiculturel de Grønland, à Oslo, nous raconte son histoire. Avec ses amis Marco, Arjan et Jonas, ils composent une bande soudée, une “famille” dans un monde où les repères adultes sont défaillants.
tah l’époque pour aller plus loin
QUELQUES CHIFFRES
u Plus de 71 000 ex. vendus en Norvège – 9 tirages (au 01/25).
Dans les rues d’Oslo, ils se battent, se droguent, s’en sortent comme ils peuvent – ensemble. Peu importe l’école, c’est la ville et la rue qu’ils veulent posséder. À travers une suite de vignettes haletantes, fragmentées, on suit l’ascension et la chute de ces jeunes marqués par l’absence, la violence familiale ou institutionnelle, la solitude, mais aussi par une fraternité intense, par des instants fugaces d’amour, d’humour et de poésie. Un récit brut sur l’amitié, la perte, l’alcool, la survie dans un monde qui ne pardonne rien. Une langue unique en rap, slam et argot des cités qui mêle le norvégien à l’anglais, au croate, au somali – comme un battement de cœur haletant jusqu’à ce constat brutal : tu peux aimer la rue, mais elle ne t’aimera jamais.
tah l’époque est une plongée inédite au cœur d’une jeunesse sauvage et désenchantée dans le premier roman coup de poing d’un jeune auteur au talent littéraire exceptionnel.
“c’est comme ça que la guerre a éclaté en plein milieu du centre commercial, on était à deux doigts de faire un nouveau printemps arabe quand d’un coup, jonas a gueulé de sa petite voix toute aiguë, et moi hein, j’veux du g-g-gigot d’agneau, et nous on était genre de quoi tu parles, du gigot d’agneau, alors il a croisé les bras et il a répondu le p-plat national norvégien, soyez pas racistes”
“y’a tellement de choses qui ont changé, genre drugs drugs drugs mais zéro hugs, on a assez de cash pour toute la came qu’on veut, mais maintenant c’est pas qu’on veut, c’est qu’on a besoin”
“on dit daronne pour pas avoir besoin de dire maman, genre ma daronne est vénère au lieu de maman a peur, maman a peur de moi”
“avant, je pouvais compter sur les doigts de la main ceux qui étaient placés, mais maintenant, il me faudrait un poulpe”
“un responsable de dossier était genre mais tu savais que ces substances étaient fortes quand tu as commencé, j’ai dit personne était au courant avant de plus pouvoir arrêter”
“c’est quoi le pire, que tes potes meurent lentement comme des jolies fleurs qui fanent ou d’un coup sans prévenir, comme une bombe qui explose et qui plonge le monde dans le chaos avec des tessons de verre partout et les oreilles qui bourdonnent”
“je me rappelle qu’une fois, tu as dit que tu avais hâte d’être daron, genre avec des enfants adultes parce que comme ça, tu saurais que leur enfance était derrière eux et alhamdulillah, la leur était mieux que la tienne”
l’époque extraits
“une overdose, c’est sans doute la meilleure façon de mourir, tu finis peut-être en enfer, mais au moins, tu crèves au paradis”
“des fois, je pense à des trucs marrants, je ris dans ma tête et je me dis faut que je raconte ça à jonas, et puis je me souviens que jonas est plus là”
“le soir, la nuit, quand la fête est finie et facetime en off, quand tout le monde s’est couché sauf moi parce que j’arrive pas à dormir et que je suis en train de redescendre, je me souviens que je suis vraiment tout seul”
Que Lovrenski réussisse à condenser toute une existence marquée par la violence en un chapitre de huit lignes à peine relève de la prouesse […] Avec une économie de moyens saisissante, il bâtit un récit polyphonique peuplé de personnages d’une rare complexité. Certains passages, d’une densité presque poétique, dépassent le cadre du roman traditionnel. tah l’époque s’impose ainsi comme un récit initiatique bouleversant, et l’un des débuts littéraires les plus marquants de ces dernières années.
Un autre type de jeu oral traverse le roman : les piques du stand-up et les fanfaronnades du rap se mêlent naturellement au style direct et brut, sous forme de fragments de souvenirs presque comme dans un journal intime […] Ce sont des clichés instantanés d’un Oslo contemporain que peu d’entre nous, plus âgés, avons l’occasion de percevoir.
Klassekampen
Un élan d’énergie rare et de conscience de soi au service d’une génération entière […] Grâce à sa langue, à ses expressions argotiques empruntées à différentes cultures et à sa structure fragmentée mais finement construite, tah l’époque transforme chaque réplique percutante en un feu d’artifice nuancé, explosif et d’une justesse poignante. […] Un début exceptionnel.
Dagsavisen
Les mots éclatent comme un feu d’artifice croato-somalien-norvégien […] Il y a une aisance remarquable dans la façon dont Lovrenski fait surgir, à partir de situations très concrètes, des vérités qui parlent à tous […] Ce qui reste avant tout, c’est l’énergie incroyable qui traverse ce texte. Il a trouvé la formule. On peut affirmer sans hésiter qu’Oliver Lovrenski est la révélation littéraire de l’année.
À l’image de Beatles de Lars Saabye Christensen pour une nouvelle génération, ce roman saisit avec justesse un moment de la vie et un pan de l’histoire, laissant une empreinte profonde chez le lecteur.
Vårt Land
NRK
de presse
Un premier roman fulgurant, écrit au bord de l’abîme […] Lovrenski se distingue par une acuité rare et une intensité d’écriture que l’on croise peu dans la littérature norvégienne actuelle […] Le résultat : un coup d’éclat, la naissance d’un talent déjà majeur.
Dagens Næringsliv
Véritablement inquiétant et bouleversant […] Le récit d’adolescence est à son meilleur quand la bande de garçons intrépide se révèle aussi pour ce qu’elle est : des enfants.
Morgenbladet
Le premier roman du jeune Oliver Lovrenski témoigne d’une musicalité littéraire tout à fait singulière […] d’une maîtrise stylistique impressionnante. Dagbladet
Roman traduit du chinois (Chine) par Mélie Chen
Une période peu connue de l’Histoire de la Chine.
Dans ce roman, écrit à la première personne, l’autrice s’inspire de sa propre vie, des années 1970 – marquées par la fin de la Révolution culturelle – jusqu’à nos jours.
Portrait à la fois tendre et lucide d’une jeunesse soumise aux conditionnements politiques de l’époque, Le Jour où tu m’as touchée dissèque avec virtuosité les rapports entre l’écriture et la mémoire.
À PROPOS DU SERPENT BLANC
Le Serpent blanc démontre la virtuosité de l’écrivaine dans sa faculté à mélanger réécriture de légendes classiques, récits amoureux et expérimentations narratives. À ce dernier propos, la multiplication des points de vue et les jeux avec la distance font de ce court roman, qui oscille entre l’intérieur et l’extérieur, l’officiel et le secret, un espace littéraire incertain et passionnant. Où le lecteur en vient, lui aussi, à douter de ce qu’il lit et de ce qu’on lui raconte.
Le Monde
u Le roman a été porté à l’écran en 2017 par le cinéaste Feng Xiaogang (titre anglais : Youth).
u Roman qui interroge le rapport à la mémoire, à la réalité et à la fiction.
u Une période peu connue de l’Histoire de la Chine.
2026
CONVERSATION AUTOUR DES FLEURS DE LA GUERRE
Je pense que le fait que je sois devenue écrivaine tient beaucoup à ma jeunesse difficile, y compris à mon expérience dans l’armée. Quand la Révolution culturelle a commencé, j’avais sept ans, et c’est la nature humaine tout entière qui s’est révélée à mes yeux. Malheureusement, j’étais trop jeune pour cela. Et comme mon père, écrivain et esprit libre, avait un statut politique impopulaire, j’étais ostracisée et me sentais très marginale dans la troupe de spectacle de l’armée. Cela me dérangeait à l’époque, mais j’ai découvert plus tard que j’en avais tiré un bénéfice lorsque j’ai commencé à écrire.
Je crois que tous les artistes et écrivains devraient rester indépendants du courant dominant, afin de ne pas prendre pour acquis le système de valeurs ou les normes morales de la majorité. Au contraire, ils devraient considérer comme leur devoir de remettre en question et de douter du mode de vie et de pensée dominant. Aujourd’hui, je suis heureuse de vivre à l’étranger en tant qu’écrivaine chinoise, de pouvoir rester indépendante et critique des deux côtés.
Los Angeles Review of Books
Née en 1958 à Shanghai et vivant depuis plus de trente ans à l’étranger (d’abord aux États-Unis, et actuellement en Allemagne), Yan Geling compte parmi les auteurs les plus remarquables de la diaspora chinoise. En France, ont paru La Fille perdue du bonheur (Plon, 2002), Fleurs de guerre (Flammarion, 2013) et Le Serpent blanc (Asiathèque, 2022). Elle est aussi scénariste.
Dans ce roman, écrit à la première personne, l’autrice s’inspire de sa propre vie, même si, comme elle le déclare à plusieurs reprises dans le livre, la fiction vient toujours compléter la réalité. Les événements qui constituent le cœur du récit se déroulent dans les années 1970, à la fin de la Révolution culturelle chinoise, dans une formation artistique de l’Armée populaire de libération.
Un des garçons de la troupe, Liu Feng, a conquis le respect de tous.
Jusqu’au jour où il s’enhardit et prit dans ses bras Lin Dingding, dont il était secrètement amoureux depuis des mois. La jeune fille réagit à ce geste inattendu en criant au secours, et cet incident fera basculer la vie de Liu Feng. Chassé de la troupe, puis envoyé sur le front pendant le conflit sino-vietnamien, il y perdra une main.
Quant à la jeune danseuse He Xiaoman, elle est incomprise et méprisée par ses camarades. Victime à son tour d’une mesure disciplinaire, elle s’illustre malgré elle pendant la guerre sino-vietnamienne et, incapable d’assumer le rôle d’héroïne qu’on veut lui faire jouer, elle sombre pendant un temps dans la maladie mentale.
Le Jour où tu m’as touchée (TP)
Au moment du décès de Liu Feng, quarante ans plus tard, la narratrice découvre que He Xiaoman a partagé les dernières années de la vie de ce dernier : elle seule, de par son passé, était capable de comprendre les qualités de cet homme.
La trame des souvenirs des années 70 se croise avec d’autres fils, que la narratrice tire patiemment de ses rencontres ultérieures avec les protagonistes, mais aussi de ses réflexions, voire de son imagination. Grâce à la distance temporelle, la narratrice élucide les motifs inconscients qui ont conduit à l’ostracisation de Liu Feng et de Xiaoman, et parvient à rendre justice à ces derniers, tout en traçant le portrait à la fois tendre et lucide d’une jeunesse soumise aux conditionnements politiques de l’époque.
Témoignage d’une grande finesse sur une génération invisibilisée, ce roman dissèque avec virtuosité les rapports entre l’écriture et la mémoire. On y retrouve toutes les qualités de styliste de Yan Geling : une langue riche et inventive, des métaphores originales, un registre large allant du familier au poétique.
Roman traduit du turc par Esther Heboyan
Lors d’un vol entre Paris et Istanbul, Deniz se retourne sur sa vie passée. Suspendu dans les airs, l’écrivain en exil et installé en France depuis des années, se remémore les voyages, les lectures et les êtres tant aimés.
Deniz Çakır vit à Paris avec sa femme Pénélope. Pour les besoins d’un documentaire qui retrace sa carrière d’écrivain, il s’envole pour Istanbul. Exilé depuis des années en France, Deniz a quitté la Turquie afin d’échapper à la censure et à une peine de vingt ans de prison. Durant le vol il convoque les fantômes de son passé : ses parents, ses amours, ses voyages, les guerres et les déracinements, les exils et les retours…
Avec Le Dernier Passager Nedim Gürsel nous transporte d’une rive à l’autre, entre mer Méditerranée et mer Égée, et signe probablement son œuvre la plus personnelle.
D’UNE RIVE L’AUTRE, UN REGARD INTIME ET POLITIQUE SUR LA FRANCE ET LA TURQUIE
POINTS FORTS
u Un roman court, comme une parenthèse, le temps d’un vol entre Paris et Istanbul.
u Un regard intime et politique sur la France et la Turquie d’hier et d’aujourd’hui.
u L’autoportrait en creux d’un écrivain reconnu.
ACTUALITÉS
u Parution simultanée de Voyage en Iran en Babel.
QUELQUES CHIFFRES
u Voyage en Iran (2022) : près de 3 000 ex. en édition courante
11,5 × 21,7 CM
192 PAGES
19 € ENV. 978-2-330-21612-2
À PROPOS DE VOYAGE EN IRAN
Voilà un livre délicieux, un livre pour le plaisir de lire. La Turquie, d’ailleurs, n’est jamais loin, chez Nedim Gürsel : les allers-retours, les réflexions très actuelles sur les similitudes dans l’évolution politique des deux pays émaillent sans l’alourdir un récit de voyage qui est aussi une plaisante leçon d’histoire de la littérature.
Françoise Germain-Robin, L’Humanité
L’AUTEUR
Nedim Gürsel est né en 1951 dans le Sud-Est de la Turquie. Il part à Paris faire ses études, qu’il achève par une thèse de doctorat en littérature comparée sous la direction de René Étiemble. Romancier et essayiste reconnu en Turquie comme en France, il est aussi directeur de recherche émérite au CNRS, chargé de cours à l’Institut national des langues et civilisations orientales. Il vit à Paris mais séjourne très régulièrement en Turquie.
Roman traduit de l’arabe (Égypte) par Martine Houssay
Sur fond d’Égypte postrévolutionnaire, un homme vaincu par le cours de l’histoire, comme par le temps qui passe, boit le calice amer de la désillusion.
La Caire, 1952. Issa est un haut fonctionnaire à qui la vie sourit – sa promotion est imminente et il est fiancé à une fille de pacha – quand le coup d’état militaire des “officiers libres” vient rebattre les cartes. Accusé de corruption, il est écarté du pouvoir et perd subitement tout ce qui le définissait : amour, prestige, influence. C’est en homme défait et déchu qu’il gagne Alexandrie, espérant y retrouver le goût de vivre. Las, ici aussi le désenchantement est à l’œuvre et rien ni personne ne parvient à briser sa solitude. Impossible de revenir en arrière, comme de trouver sa place dans le nouvel ordre établi. Les cailles se sont envolées, seul reste le présage d’un bien triste hiver.
u Portrait saisissant de l’Égypte postrévolution de 1952 (chute de la monarchie, montée du régime de Nasser).
u Thèmes universels dans ce contexte historique précis : perte de statut social, impuissance face au temps qui passe, méditation sur l’échec, la mémoire et la possibilité (ou non) d’une renaissance.
u On évoquera en août 2026 les vingt ans de la mort de Naguib Mahfouz.
u Les Fils de la Médina : 34 500 ex. (AS, 1995 + Babel, 2003)
Un auteur qui, à travers des œuvres riches en nuances — tantôt réalistes avec clairvoyance, tantôt ambiguës avec évocation - a formé un art narratif arabe qui s’applique à toute l’humanité.
Académie suédoise
Naguib Mahfouz est un incomparable raconteur d’histoires.
Egal Errera, Le Monde
Chez Naguib Mahfouz, il y a quelque chose d’Albert Camus dans sa liberté, sa liberté de penser au-delà des religions, des communautés, des hiérarchies sociales…
Reda Kateb (acteur)
u Matin de roses : 23 000 ex. (AS, 1998 + Babel, 2001)
u Récits de notre quartier : 18 000 ex. (AS, 1995 + Babel, 1999)
Né au Caire en 1911, Naguib Mahfouz est l’auteur de plus de cinquante romans et recueils de nouvelles qui lui ont valu le prix Nobel de littérature en 1988. Il est décédé dans sa ville natale le 30 août 2006. Une grande partie de son œuvre est disponible en français chez Sindbad/ Actes Sud et dans la collection Babel.
Le roman s’ouvre sur l’incendie du Caire en 1952, historiquement connu sous le nom de “samedi noir”, et se termine au lendemain de la crise de Suez. Le personnage principal, Issa, est un haut fonctionnaire et un membre du puissant parti Wafd. Alors qu’il est, au dernier temps de la monarchie, sur le point d’être promu à un poste plus élevé et d’épouser Salwa, la fille d’un pacha, le coup d’Etat militaire des “Officiers libres” bouleverse sa vie : il est mis à la retraite, accusé d’avoir reçu des pots-de-vin, et ses fiançailles sont rompues. Issa est d’autant plus amer et déprimé qu’il voit son cousin mener une brillante carrière en acceptant de se compromettre avec le nouveau régime. Solitaire, sans emploi, il se rend à Alexandrie où il fait la connaissance d’une prostituée,
Riri, et vit avec elle avant de la répudier lorsqu’il apprend qu’elle est enceinte. Il finit par épouser une riche divorcée stérile et trouve un peu de réconfort dans le jeu. Mais il rencontre un jour Riri et, avec elle, une toute petite fille, sa fille…La dernière scène est saisissante : un jeune homme vient le consoler alors qu’il est assis, à moitié saoul, ruminant son désespoir, sous la statue de Saad Zaghloul, le fondateur du Wafd.
Publié en arabe en 1962, juste après Le Voleur et les Chiens, ce roman, inédit en français, a été traduit dans une vingtaine de langues.
Litteratur / 4 février 2026
En six nouvelles, Victoria Benedictsson nous entraîne à sa suite dans la Suède de la fin du xix e siècle, une Suède rurale et pauvre, mais aussi profondément misogyne. Avec une grande finesse psychologique, Benedictsson parvient à rendre compte de la polyphonie des rapports entre des personnes radicalement différentes : un homme et sa femme, des voisins, ou encore un campagnard et un citadin fraîchement arrivé de Stockholm.
Et si elle fait preuve d’empathie pour ses personnages, elle ne s’en départ pas moins d’une ironie aussi drôle que cruelle. Car dans les petites villes, les rumeurs vont bon train et sont bien souvent le révélateur de petites inimitiés et autres jalousies.
L’AUTRICE
Victoria Benedictsson (1850-1888)
était une romancière et autrice de nouvelles, considérée, à l’image d’August
Strindberg, comme l’une des figures majeures du réalisme suédois. Mariée à un veuf de presque trente ans son aîné pour des raisons économiques, elle n’aura de cesse, dans son œuvre, de dénoncer la misogynie de la société et la violence patriarcale. Elle se suicide dans une chambre d’hôtel, à Copenhague.
• La première parution en français de quelques textes phares d’une des premières voix féministes des lettres suédoises.
Couverture provisoire
Traduit du suédois sous la direction d’Elena Balzamo
144 pages / 140 x 205 mm 18 euros TTC
ISBN 978-2-38669-104-1
Mais si Benedictsson est aujourd’hui redécouverte en Suède et à l’étranger, c’est surtout pour sa perception aiguë des inégalités sociales entre les hommes et les femmes. Elle est considérée comme l’une des premières autrices à s’intéresser à la condition des femmes et à leurs frustrations, notamment. Une œuvre qui a désormais trouvé toute sa place parmi les grands classiques du matrimoine littéraire européen.
• Une œuvre qui se distingue par la finesse de son analyse psychologique.
• Après la publication de Sara ou l’Émancipation (2020), Cambourakis poursuit sa collaboration avec l’Institut suédois pour faire découvrir les classiques de la littérature suédoise.
Traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau
Après le succès de Dans la maison de mon père, le maître du roman historique revient avec une héroïne inoubliable : l’audacieuse Contessa Landini.
Février 1944. Les forces allemandes occupent Rome depuis six mois. Les combattants alliés ont débarqué à Anzio mais peinent à progresser. La Résistance s’organise autour de la filière d’évasion mise en place en plein cœur du Vatican par Hugh O’Flaherty et ses comparses. En première ligne : la Contessa Giovanna Landini, libre et intrépide. Une nuit, elle recueille un mystérieux blessé : est-il un partisan, un prisonnier de guerre évadé, un
agent double, un déserteur… ? Chaque geste la met davantage sous la surveillance de Paul Hauptmann, chef de la Gestapo, qui a pris ses quartiers dans son palais et développe une obsession trouble et dangereuse à son égard. Entre suspense, passion et héroïsme, Les Fantômes de Rome fait revivre les inoubliables personnages de Dans la maison de mon père. Un aventure haletante, où chaque ruelle cache un piège… et chaque choix peut coûter la vie.
• Excellente suite de Dans la maison de mon père nommé au Walter Scott Prize et au prix Historia.
• Un casting irrésistible : on retrouve les figures aimées du premier tome et l’intrépide Contessa Giovanna Landini passe au premier plan, offrant un souffle féminin, flamboyant et plein d’humour.
• Une intrigue renouvelée : le débarquement allié d’Anzio permet d’introduire de nouveaux personnages et de relancer le suspense.
• Le style O’Connor : un mélange électrisant de faits réels et de fiction, un rythme haletant, des dilemmes moraux et des conflits intimes toujours plus intenses.
• Critiques et ventes anglophones aussi enthousiastes que pour le premier volume.
• Un roman rassurant et prometteur pour les librairies… Une perle pour démarrer l’année 2026.
• Reprise en poche chez Rivages de deux titres phares : Inishowen et L’ Étoile des mers, dans la série « focus irlandais » (octobre 2025).
4 février 2026
14 × 20,5 cm
348 pages 23,00 €
ISBN :
Joseph O’Connor est né en 1963 à Dublin. Découvert en France avec le recueil de nouvelles Les Bons Chrétiens (Libretto, 2010), il est l’auteur d’une œuvre traduite dans le monde entier qui compte plusieurs romans dont Redemption Falls (2007), Maintenant ou jamais (2016), Le Bal des ombres (2020). Avec Roddy Doyle et Colm Tóibín, il est considéré comme l’un des écrivains irlandais les plus importants de sa génération.
• Dans la maison de mon père : ventes Mistral cumulées GF + poche : 16 882 ex.
• « Prosateur au souffle romanesque, Joseph O’Connor réinvente la veine historique en y mêlant suspense et réflexions contemporaines », Sean James Rose, Livres Hebdo
• « Ardent et palpitant », VSD
• « II plane sur ce roman choral inspiré de faits réels un sentiment d’urgence, conférant un grand réalisme à l’action de ces héros de l’ombre », Historia
Couverture VO - visuel provisoire
Roman traduit de l’islandais par Catherine Mercy et Véronique Mercy
Un cri se perd dans le vent, un corps disparaît dans la glace : en Islande, même la terre réclame des victimes.
Après une soirée arrosée à Reykjavik, un groupe d’amis part sur un coup de tête en randonnée, dans la réserve naturelle de Lónsöræfi. Une semaine plus tard, une équipe de sauvetage est envoyée à leur recherche. Qu’est-ce qui les a poussés à partir en excursion dans la région en plein hiver, dans l’obscurité et les tempêtes de neige ? Pourquoi ont-ils quitté leur tente, dévêtus et manifestement dans la panique ?
Au même moment, la station radar isolée de Stokksnes devient le théâtre d’événements troublants.
Thriller glaçant, La Proie mélange habilement secrets de famille, fantômes et randonnée mortelle, tout cela dans les somptueux paysages désertiques des hautes terres islandaises.
u Un thriller au suspense implacable, au cœur de l’hiver islandais.
u Un récit choral mettant en scène des personnages tourmentés mais profondément humains.
u Une intrigue glaçante jouant avec nos peurs profondes : la solitude, la folie, la nuit éternelle…
u Prix The Blood Drop (Meilleure fiction policière) 2021 en Islande.
u Shortlist pour le Petrona Award (Meilleur roman policier scandinave de l’année) 2024 au Royaume-Uni.
u Parution simultanée de La Poupée en Babel.
D’une main habile, Sigurðardóttir tisse soigneusement tous ses fils pour les tordre ensuite, mais c’est son récit passionnant d’une lutte pour survivre à des températures glaciales, sous un ciel qui ne semble jamais s’éclaircir, qui provoque de véritables frissons.
The Guardian
Les romans de Sigurðardóttir sont toujours imprégnés d’un sentiment de malaise, où ses personnages luttent contre des tourments intérieurs ainsi que des conditions hostiles. Les descriptions lyriques de paysages se combinent aux allusions à des événements terribles du passé dans cette histoire obsédante.
The Sunday Times
u ADN : 61 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2019)
u Succion : 33 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)
u Le Silence (2024) : 10 000 ex. en édition courante
Née en 1963, Yrsa Sigurðardóttir est l’un des auteurs de polars majeurs de la scène littéraire islandaise et lauréate de l’Icelandic Crime Fiction Award en 2011 et 2014. Chez Actes Sud ont paru Indésirable (2016), ADN (2018), Succion (2019), Absolution (2020), Le Trou (2022), La Poupée (2023) et Le Silence (2024).
Roman traduit de l’islandais par Catherine Mercy et Véronique Mercy
Qui pouvait bien vouloir tuer Elísa Bjarnadóttir, cette jeune mère de famille islandaise sans histoires ? Et pourquoi tant de sauvagerie ? Avec pour seul témoin une fillette de sept ans muréedans le silence et comme seul indice d'étranges suites de nombres écrites par l'assassin, la tâche de la police s'avère délicate. Mais les enquêteurs n'ont pas de temps à perdre : un monstre se promène dans les rues de Reykjavik, et il n'a pas fini de faire parler de lui. Thriller machiavélique et glaçant, ADN secoue le polar islandais. Élu, lors de sa sortie, meilleur roman policier de l'année au Danemark et en Islande.
Nouvelle édition brochée avec vernis sélectifs et rabats.
Dans la même fabrication :
Février 2026
14,5 ×24 CM
416 PAGES
24 € ENV.
9782330217426
Programme des nouvelles éditions Actes Noirs 2026
- Greg ILES, Brasier Noir
- Victor DEL ARBOL, La Tristesse du Samouraï
- Lars KEPLER, L'Hypnotiseur
- Louise PENNY, Nature morte
- Aro SÁINZ DE LA MAZA, Le Bourreau de Gaudí
- Camilla LÄCKBERG, La princesse des glaces
- Stieg LARSSON, Millénium 1
- HJORTH&ROSENFELDT, Justice Divine
- Keigo HIGASHINO, La Maison où je suis mort autrefois
L’AUTEURE
Née en 1963, Yrsa Sigurðardóttir est l’un des auteurs de polars majeurs de la scène littéraire islandaise et lauréate de l’IcelandicCrime
Fiction Award en 2011 et 2014.
ADN : 61 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2019)
Une légende de la police du xixe siècle catapultée à notre époque pour sauver le monde !
Un terroriste français a pris le contrôle de l’arsenal nucléaire mondial et menace de faire exploser la planète. À court de solutions et grâce à une invention scientifique, le gouvernement donne son feu vert pour faire revenir à notre époque le plus grand enquêteur de l’Histoire, Maxence Desjardin, surnommé “la chouette” au xixe siècle. L’extraction fonctionne, mais les “intuitions” de Desjardin tombent à plat. Pétri des préjugés de son temps, le superflic doit pourtant faire équipe avec deux femmes : Jennifer Martinelli, génie scientifique asociale, et Yasmine Rajabali, brillante policière mise sur la touche. Parviendront-ils à sauver le monde malgré leurs différences ?
Un polar à l’humour désopilant qui renouvelle le genre !
À PROPOS DE BANALE FLAMBÉE DANS MA CITÉ
Mabrouck Rachedi signe un récit haletant et sans manichéisme.
Raphaële Botte, Télérama.fr
Mabrouck Rachedi tisse une enquête habile et actuelle autour d’une bavure policière.
Fabienne Jacob, Livres Hebdo
QUAND RETOUR VERS LE FUTUR RENCONTRE LES VISITEURS DANS UN POLAR HILARANT ET HALETANT
u Première incursion de l’auteur dans le genre policier.
u Arrivée au catalogue d’un auteur notamment connu pour son œuvre jeunesse.
u Un des rares polars où l’humour a le premier rôle.
u Une lecture très ludique pour les lecteurs-ices de 7 à 177 ans.
Mabrouck Rachedi est auteur et journaliste. Il écrit aussi bien pour les adultes – Tous les mots qu’on ne s’est pas dits (Grasset, 2022), Le Petit Malik (J. C. Lattès, 2008), Éloge du miséreux (Michalon, 2007), Le Poids d’une âme (J. C. Lattès, 2006) – que pour la jeunesse : Banale flambée dans ma cité (Actes Sud Jeunesse, 2024), Classe à part (2021), Krimo, mon frère (2019) et Toutes les couleurs de mon drapeau (2018) à l’École des Loisirs (collection Médium).
La
Un mystérieux terroriste français a pris le contrôle de l’arsenal nucléaire mondial et menace de faire exploser la planète. À court de solutions et grâce à une invention scientifique, le gouvernement donne son feu vert pour faire revenir à notre époque le plus grand enquêteur de l’histoire de la Police nationale française, Maxence Desjardin, surnommé “la chouette”, dont toute trace de l’existence à la fin du xixe siècle a été effacée des archives et de la mémoire collective. Le héros au costume trois-pièces et à la moustache impeccablement lissée est surnommé la chouette “parce qu’il a la faculté d’éclairer les affaires les plus ténébreuses”. Son incroyable palmarès tient dans sa fameuse intuition dont personne n’a jamais réussi à percer le secret. En 1905, après avoir sauvé d’un attentat le roi d’Espagne, Alphonse XIII, et le président de la République, Émile Loubet, il avait mystérieusement disparu, ne laissant aucune trace dans les archives et la mémoire collective.
a sept jours pour sauver le monde
L’extraction fonctionne comme prévu, mais les “intuitions” de Desjardin, perdu dans notre siècle, tombent à plat. Pour ne rien arranger, le superflic est pétri des préjugés de son temps et il doit faire équipe avec deux femmes : Jennifer Martinelli, génie scientifique asociale à l’origine de l’invention dont les autorités se sont servies pour ramener la chouette à notre époque, et Yasmine Rajabali, brillante policière mise sur la touche il y a deux ans pour avoir cité la chouette dans une affaire. Giacomo Cardone, un simple flic helvète qui se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, se propose de les aider dans leur mission. Ces quatre personnalités aux mœurs et aux cerveaux si différents parviendront-elles à collaborer et à sauver le monde en sept jours ?
La Chouette a sept jours pour sauver le monde est un polar à l’humour désopilant qui ne vient pas seulement renouveler le genre, mais l’ébouriffe totalement !
Je revoyais le film Sherlock Holmes de Guy Ritchie lorsque m’est venue l’idée de La Chouette a sept jours pour sauver le monde. Dans le film, le détective suit des intuitions fulgurantes qui le mènent immanquablement à la vérité. Je me suis demandé : et si Sherlock Holmes revenait parmi nous aujourd’hui ?
Fasciné depuis l’adolescence par les figures de détectives géniaux (Miss Marple, Hercule Poirot, Philo Vance, Rouletabille…) et par les titres mystérieux (Un linceul n’a pas de poches d’Horace McCoy), j’ai voulu inventer mon propre héros et bâtir son mythe. Ainsi est né Maxence Desjardin. Mais j’ai pris le contre-pied des codes du genre : cet inspecteur, arraché au xixe siècle, se trompe sans cesse. Ses raisonnements, conditionnés par son époque, produisent des déductions invariablement fausses.
Je l’ai confronté à un défi immense : sauver la planète en une semaine. Le décalage entre son incompétence et l’ampleur de sa mission nourrit les situations absurdes qui constituent le ressort
jours pour sauver
comique du roman. Deux femmes au caractère bien trempé l’accompagnent et accentuent ce “déphasage” : Yasmine Rajabali, policière, et Jennifer Martinelli, scientifique, incarnent des rôles impensables pour son temps.
Si l’humour traverse le récit, il ne s’agit pas pour autant d’une farce. La Chouette reste avant tout un hommage au roman policier : suspense, rebondissements, rythme haletant. Qui est le terroriste ?
Quel est le secret de l’intuition de Desjardin ? Ces questions forment le fil rouge d’une intrigue qui va crescendo.
À travers une lecture divertissante, ce roman interroge aussi notre présent : l’incapacité persistante de la communauté internationale à s’accorder face aux menaces qui pèsent sur l’humanité.
Car l’absurdité d’un détective en décalage en dit beaucoup sur une époque dépassée par les démons qu’elle a elle-même créés.
Max, un surveillant mis à pied après qu’un détenu s’est évadé durant son tour de garde, mène l’enquête dans les marais qui entourent la prison pour retrouver le fugitif, laver son nom et assouvir une vengeance personnelle.
Max est un jeune maton fraîchement muté dans un centre pénitencier, un ancien monastère transformé en prison, sis au milieu d'un vaste marrais. A la mort de son petit frère, il a décidé de quitter Paris et de s'installer dans le bourg voisin de l'institution, où vit la majorité du personnel. Quand débute le roman, il est interrogé par sa direction suite à l'évasion
d'un détenu. Rien ne permet de déterminer les circonstances de cette évasion. Comme Max était de garde cette nuit-là, il est aussitôt mis à pied. Ses collègues s'organisent pour l'aider et son chef de groupe, Horatio, lui propose d'arpenter avec lui le marais à la recherche du fugitif.
• Nouvel auteur français entrant au catalogue Rivages/noir !
• Le primo-romancier Arthur Frayer-Laleix est un journaliste d’investigation connu pour ses enquêtes en immersion, et auteur de quatre documents parus chez Fayard et Don Quichotte.
• Un réalisme soigné qui dépeint avec justesse la réalité des maisons d’arrêt surpeuplées et le quotidien des matons, dans la veine d’Aucune bête aussi féroce d’Edward Bunker, Un Prophète de Jacques Audiard ou Borgo de Stéphane Demoustier.
• Une écriture sobre et sensible qui évoque la tradition behavioriste du roman noir américain, fortement influencée par Chris Offutt.
4 février 2026
15,5 × 22,5 cm
304 pages 21,00 €
ISBN :
Reporter indépendant, Arthur Frayer a collaboré avec Le Monde, Télérama, Jeune
Afrique, Snatch, Slate. Il a passé le concours de gardien de prison et est devenu un « infiltré », expérience qu’il raconte dans son premier livre, Dans la peau d’un maton (Fayard, 2011). Il est également auteur de J’ai vu des hommes tomber (Don Quichotte, 2012), qui dresse un tableau des précaires et des oubliés ; Dans la peau d’un migrant (Fayard, 2015), fruit de deux ans d’enquête en immersion ; ainsi que Et les Blancs sont partis (Fayard, 2021), une enquête sur la ghettoïsation ethnique des banlieues. Il vit et travaille aujourd’hui au Kenya et couvre l’actualité africaine pour Le Monde.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Clément Martin
11 février 2026
15,5 × 22,5 cm
300 pages 21,00 €
ISBN :
Une jeune femme timide et effacée commence à s’apercevoir qu’elle a des vies et des personnalités multiples. Parviendra-t-elle à restaurer son identité ?
Elizabeth Richmond, 23 ans, vit avec sa tante
Morgen et travaille comme secrétaire dans un musée où elle s’ennuie ferme. Cette vie morne pourrait continuer ainsi mais la jeune fille commence à souffrir d’intenses migraines et sa tante l’envoie consulter un médecin
puis un psychiatre, le Dr Wright. Peu à peu, Elizabeth sent surgir en elle des personnalités « vampires » qui entrent en conflit les unes avec les autres : elle devient tour à tour Betsy, Beth, Lizzie, et la réalité se fait de plus en plus fluctuante au gré des circonstances.
• Nouvelle traduction.
• Annonce les thèmes que Jackson développera dans ses futurs livres (Hangsaman, La Maison hantée).
• Un roman fondamentalement féministe qui pose la question des rôles sociaux attribués aux femmes.
• Une autofiction déguisée car Jackson elle-même a dû lutter contre l’impérialisme des rôles multiples et contradictoires dévolus aux femmes.
• Un roman très « jacksonien » sur la solitude des êtres qui n’obéissent pas aux conventions (très prégnantes aux USA dans les années 1950).
• Une construction habile qui associe chaque chapitre à un point de vue.
• Une passionnante réflexion sur la littérature et la fiabilité de la narration.
Shirley Jackson est née en 1916 à San Francisco d’un père architecte et d’une mère appartenant à la grande bourgeoisie. C’est au cours de ses études universitaires à New York qu’elle rencontre son futur mari, le critique Stanley Hyman, puis commence très vite à publier dans le New Yorker. C’est la parution de sa nouvelle La Loterie qui la fait connaître, en partie à cause du scandale qu’elle suscite. En dépit d’une trop courte carrière (elle meurt en 1965), elle publiera des romans marquants : Hangsaman, Nous avons toujours vécu au château, La Maison hantée ainsi que de nombreuses nouvelles, genre où elle excelle. Elle est considérée comme la reine du gothique noir et de l’horreur psychologique. Elle a donné son nom à un prix prestigieux aux USA : le Shirley Jackson Award. L’essentiel de son œuvre est publié chez Rivages.
• Un roman existentiel qui pose la question : Qui sommes-nous vraiment ?
• Une auteure en pleine renaissance qui a gagné́ un nouveau public plus jeune, en partie grâce à la série Netflix The Haunting of Hill House.
• Des ventes régulières de ses précédents titres, y compris le succès du recueil de nouvelles La Loterie et autres contes noirs vendu à plus de 4000 exemplaires.
• La fondatrice du« gothique moderne » a inspiré ́de nombreux auteurs, de Stephen King (qui a consacré une étude à La Maison hantée) à Stephenie Meyer et même J.K. Rowling.
• Presse attendue.
• 2026 année anniversaire : Quarante ans de Rivages/noir
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Stéphane Vanderhaeghe
Ed Park tisse une fresque vertigineuse où l’histoire secrète de la Corée rencontre les fantômes du xxe siècle américain, entre satire, mémoire et souffle romanesque.
Soon Sheen, écrivain raté employé dans une multinationale technologique, découvre un étrange manuscrit attribué au KPG – le gouvernement provisoire coréen fondé par des patriotes en exil en 1919 pour lutter contre l’occupation japonaise : un récit révisionniste qui semble tout relier, de la guerre de Corée aux attentats du xxe siècle.
Vaste réflexion sur la mémoire et la fabrique des récits officiels, 2333 est une fresque paranoïaque, ludique et profondément littéraire à la croisée du roman d’espionnage, de la satire et d’une histoire fragmentée de la diaspora coréenne. Mêlant politique, pop culture et fiction spéculative, c’est un livre-monde drôle et érudit qui explore l’histoire de la Corée et ses fractures à partir d’un point de départ uchronique : et si le KPG n’avait jamais disparu ?
ET SI L’HISTOIRE QU’ON VOUS A RACONTÉE N’ÉTAIT QU’UN MENSONGE ?
POINTS FORTS
u Un roman inclassable, foisonnant, radicalement singulier.
u Des personnages fascinants, une langue riche, évocatrice et profondément littéraire.
u Drôle, captivant, d’une intelligence stupéfiante, d’une portée et d’une érudition impressionnantes.
u Salué par la presse comme une œuvre vertigineuse, drôle, politique, poignante : un véritable livre total.
u Lauréat du Los Angeles Times Book Prize.
u Finaliste du prix Pulitzer 2024.
C’est une lecture exigeante, mais d’un suspense merveilleux, comme regarder un artiste de cirque jongler avec une douzaine de torches : en lâchera-t-il une malgré ses mains agiles ?
The New York Times Book Review
Hallucinant… Le récit entremêle des fils narratifs mêlant les géants de la tech et la science-fiction, et, à l’instar d’un texte particulièrement fiévreux de Philip K. Dick ou Thomas Pynchon, 2333 interroge sans cesse la nature de la réalité que nous pensons connaître…
Los Angeles Times
Une prouesse de fiction spéculative audacieuse, ample et véritablement unique. Kirkus Reviews
Né à Buffalo en 1970, Ed Park est une figure influente du paysage littéraire américain. Co-fondateur de la revue The Believer, il est l’auteur de Personal Days (2008 – inédit en français), finaliste du PEN/Hemingway Award et salué par Time comme l’un des dix meilleurs livres de fiction de l’année, et 2333 (2023), couronné par le Los Angeles Times Book Prize, finaliste du prix Pulitzer 2024, et classé parmi les dix meilleurs livres de l’année par Publishers Weekly.
Récit raduit de l’arabe (Palestine) par Yves Gonzales-Quijano et Farouk Mardam-Bey
En ce jour d’août 1982, les troupes israéliennes assiè-gent Beyrouth et la résistance palestinienne se résout à un nouvel exil. Prisonnier entre les murs de son apparte-ment, dans la ville bombardée, Mahmoud Darwich tente douloureusement de rallier le territoire impos-sible de la mémoire. Pour dire la complexité du réel, les angoisses de l’enfermement, la folie de la guerre et l’au-delà des souvenirs et des espoirs, l’écrivain compose un récit mêlant dialo gues imaginaires, textes du patrimoine arabe classique et poèmes en prose.
Chronique amoureuse d’une ville où la violence mortelle a effacé les frontières supposées du corps et de l’esprit, de l’amour et du politique, Une mé-moire pour l’oubli recueille les fragments d’un passé éclaté et témoigne de l’inévitable travail du deuil et de l’oubli.
11,5 × 21,7 CM
160 PAGES
18 € ENV.
NOUVELLE ÉDITION
AVEC NOUVELLE COUVERTURE
Mahmoud Darwich, né en 1941 à Birwa, près de Saint-Jean-d'Acre, est décédé en 2008. Habité par la voix de la Palestine, il est unanimement considéré comme l'un des plus grands poètes arabes contemporains. Son œuvre lumineuse, maintes fois rééditée et traduite à travers le monde, lui a valu plusieurs prix prestigieux. Actes Sud a publié une quinzaine de ses ouvrages : recueils de poèmes, récit, recueil d'articles, livres d'entretiens.
Pascal Charvet
L’histoire étincelante de Properce et de son amante Cynthia, même imaginée, demeure une histoire vraie. La parole du poète se joue merveilleusement des rapports ambigus entre poésie et réalité, comme le feront au xxe siècle Apollinaire pour Lou, Éluard pour Gala ou Aragon pour Elsa.
De même que nombre de Romaines de famille aisée, à la fin du ier siècle av. J.-C., Cynthia est libre par sa condition et libre de ses choix amoureux. C’est aussi une jeune femme savante et une poétesse de talent, comme Sulpicia, la contemporaine de Properce. Sensuelle et séduisante, volontiers libertine, Cynthia nous emmène avec elle dans les banquets et les rues de Rome : nous l’entendons réciter les vers de Properce et les siens, et ne pas hésiter à faire l’amour avec son amant, “en réchauffant, la nuit, les pavés des carrefours”.
Repères
Points forts
• Élégies amoureuses de Properce est l’œuvre la plus célèbre de ce grand poète élégiaque du ier siècle av. J.-C.
Mais elle n’est jamais l’esclave docile de l’image que Properce voudrait lui imposer : en manifestant vis-à-vis du poète cette liberté que l’amant lui recommande par idéal et lui reproche par amour, Cynthia conquiert son identité autonome. Fille de son temps, elle porte en elle une constante exigence d’égalité et de réciprocité dans la jouissance amoureuse, au cœur d’un monde dominé par les hommes. C’est cette Cynthia libre et insaisissable que Pascal Charvet a choisie de restituer.
• Une œuvre d’une modernité étonnante, qui mérite d’être (re)découverte.
• Cette nouvelle édition est dotée d’un prologue, d’une postface et d’un lexique conséquent (64 pages), indispensables pour appréhender Properce et son œuvre.
Pascal Charvet, agrégé de lettres classiques et professeur de chaire supérieure de langues anciennes, est le traducteur et l’auteur de nombreux ouvrages sur l’Antiquité, en particulier d’une édition, traduction et présentation de Cynthia. Élégies amoureuses de Properce (Imprimerie nationale, 2003), profondément revues et augmentées aujourd’hui pour Actes Sud dans Cynthia, Romaine libre.
Mots clés
• Antiquité romaine / amour
Radeau / 4 février 2026
« Ce que ça fait de descendre le pierrier de ressentir l’humidité d’entrer dans la yourte en laissant entrer le chat de sentir que quelqu’un·e a allumé le poêle il n’y a pas si longtemps de parler au chat de tenter d’allumer la lumière qui ne s’allume pas d’allumer son ordinateur qui s’allume bien et de le refermer avant même qu’il ne se soit complètement mis en route pour aller dehors s’assoir sur la palette en bois face aux champs non exploités dos à la forêt et dos à la yourte cachée – »
À bas bruit est un récit poétique qui tient ensemble un travail sur la langue et une tension narrative. Dans ce texte les personnages nommés un, deux, trois, je et d’autres forment une communauté impalpable, un groupe qui trouve un lieu au milieu d’une forêt et décide de
listes, extraits de livres, tests) crée du frottement entre différents registres. Les lecteurices font l’expérience de ce qu’il faut parfois assembler pour inventer d’autres modes de vie alors même que cela n’a pas été conçu pour aller ensemble : bidouiller dans les interstices laissés par le capitalisme.
L’AUTRICE
Récemment diplômée du master de création littéraire de Paris 8, Céline
Dauvergne est aussi performeuse et chorégraphe, et navigue avec le langage depuis de nombreuses années en lien avec la danse, le théâtre, les arts plastiques, seule ou en collectif. Elle s’intéresse à la relation entre langage et perception.
• Un texte au plus proche des expériences collectives contemporaines, qui se fait l’écho des questions autour de l’habiter, des installations en ruralité.
Couverture provisoire
Couverture provisoire
136 pages / 130 x 210 mm 16 euros TTC
ISBN 978-2-38669-107-2
s’y installer en plongeant les mains dans la matérialité du quotidien pour inventer d’autres formes de vie.
Le récit construit un « monde » dans lequel la réflexion écologique peut se déployer autour de la vie quotidienne comme terrain politique.
Céline Dauvergne démontre avec maestria comment on peut avec humour et espièglerie écrire de la poésie qui se lit comme un récit, mener une réflexion politique à travers l’expérience de la langue, faire du quotidien une aventure.
L’hétérogénéité des matières textuelles (documents administratifs,
Elle se penche sur l’écriture de la parole, avec Virginie Thomas dans Lisière – un duo de performance et poésie autour des retours à la terre – puis avec Catie de Balmann dans Paysages à portée de main – une installation-performance arts visuels, danse et poésie sonore. Elle a écrit un recueil de poèmes, J’entre aux bois, qui met en jeu une femme qui court à perdre haleine dans un bois ; il a donné lieu à plusieurs lectures performées dans des festivals et évènements littéraires. Elle a également co-conçu deux podcasts pour R22 Tout-monde.
• Une langue drôle et incisive.
• Un texte qui fera l’objet de performances et de lectures.
Cheval et pouvoir
Nicolas Chaudun
Un lien immémorial attache le cheval au prince, et sa maîtrise au juste gouvernement des peuples. L’animal n’a pas seulement nourri le clan terrifié des matins de l’humanité, il ne l’a pas seulement transporté sous des cieux moins hostiles, pas qu’enhardi les doigts charbonneux du premier peintre, il a aussi conféré le pouvoir à ceux, rares, dont il acceptait le fardeau.
Moteur des migrations, le cheval devint aussitôt l’aiguillon des conquêtes. Conférant vélocité et hauteur de vue à son cavalier, il s’imposa comme l’instrument de la victoire. Or dans toute société primitive, combattre à cheval, c’est conduire, et combattre bien c’est régner. Voilà pourquoi le couple monture/cavalier est apparu comme l’icône de l’empire exercé par un seul sur tant d’autres. Évidemment, considéré sous le seul angle de l’emprise des chefs, prince ou condottiere, l’animal perd de sa séduction. Le point de vue le réduit à l’état de complice d’une confiscation un rien crapuleuse des libertés et des richesses. Mais aborder le cheval par ce biais, c’est restituer à sa juste mesure la fascination qu’il a exercée sur son ambitieux comparse. C’est aussi éclairer la place incommensurable qu’il occupe dans la civilisation et, notamment, dans ce qu’elle délivre de plus noble, l’art, le mythe…
Écrivain, éditeur, réalisateur-documentariste et critique d’art, Nicolas Chaudun est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages parmi lesquels L’Été en enfer et Le Brasier (Actes Sud, 2011 et 2015), deux récits historiques plusieurs fois primés. Il s’est particulièrement intéressé à la représentation du cheval dans l’art et à la place qu’occupe cet animal dans la civilisation, et, sur ces sujets, a précédemment publié La Majesté des centaures (Actes Sud, prix Pégase 2007).
Repères
Points forts
• Une perspective inédite sur l’histoire, traversée au galop de la Préhistoire jusqu’à nos jours grâce à un style dynamique et enlevé !
• Une étude transdisciplinaire, qui s’intéresse au cheval sous l’angle politique, historique, artistique, symbolique.
• Un auteur reconnu de la maison, passionné d’histoire mais aussi cavalier aguerri.
Évènement
• Les 11 et 12 mars 2026 se tient un grand cycle de conférences sur “L’Art et le cheval” au siège de l’Institut français du cheval et de l’équitation. L’auteur y présente deux communications.
Mots clés
• Cheval / pouvoir / arts équestres / histoire
Rob Grams présente, à l’instar du male gaze, le concept de « bourgeois gaze ». Ce terme désigne cette manière particulière de filmer et de raconter le monde, depuis une position sociale dominante et minoritaire qui se prétend pourtant universelle. Un livre passionnant qui dévoile le mépris de classe structurant notre culture visuelle.
Le cinéma, cet art populaire par excellence, est en réalité dominé par une minorité sociale : la bourgeoisie. Héritiers, enfants d'artistes, réalisateurs issus des milieux favorisés... ce sont eux qui fabriquent les histoires que nous voyons, qui décident quels personnages méritent d'exister à l'écran et comment ils doivent être représentés.
En analysant non seulement les films mais aussi les systèmes de production qui les fabriquent, népotisme, et entre-soi, concentration des financements dans les mains d'héritiers bourgeois, Rob Grams montre comment cette domination façonne en profondeur notre culture visuelle. De la même manière que le male gaze, qui a révélé la façon dont le cinéma reconduisait la domination patriarcale, le « bourgeois gaze » modèle les infrastructures du système culturel et régit nos écrans. Derrière les récits dits « sociaux » comme derrière les drames familiaux ou les films politiques, s'exerce souvent une même grille de lecture : celle qui invisibilise le travail, caricature les classes populaires, recycle sans cesse les codes de la bourgeoisie.
Bourgeois Gaze questionne les biais à l'œuvre dans ce cinéma et interroge : quelles histoires aurions-nous si les moyens de production de l'art n'étaient pas monopolisés par une seule classe ? Quelle richesse de récits et de regards nous est aujourd'hui volée ?
Parution : février 2026
ISBN : 979-10-209-2225-0
Prix provisoire : 14 euros
Rob Grams dispose d’une formation en sciences politiques mais travaille dans le secteur des « bullshit jobs ». Après avoir longtemps milité et écrit à visage découvert, il privilégie désormais l’anonymat qu’il trouve plus protecteur dans un climat très répressif. Il rejoint Frustration pendant le premier confinement avec un article sur les violences policières Ses sujets de prédilection sont l’histoire, les médias, le cinéma et les jeux vidéos.
Pourquoi est-ce aux homosexuels de faire leur coming out et non aux hétérosexuels ? Pourquoi le coming out qui était à l'origine un acte politique et collectif est-il devenu purement intime et individualiste ? N'est-ce pas la marque de la persistance de discrimination de la part de l'ordre dominant ? Avec Au-delà du placard, Florent
Manelli explore le coming out comme un acte à la fois intime et politique.
Parution : février 2026
ISBN : 979-10-209-2199-4
Prix provisoire : 18 euros
Florent Manelli revient sur son rôle central dans les luttes LGBTQI+ et les nombreux enjeux qu’il cristallise : politiques de santé physique et mentale ou d’asile à l’égard des personnes LGBTQI+, manière dont l'Occident le norme ou s'en sert pour asseoir sa domination…
L’auteur rappelle que le coming out s'inscrit dans une histoire collective. De l'invention des concepts d'homosexualité et de transidentité au XIXe siècle, jusqu'à son utilisation comme arme politique lors de l'épidémie du VIH/sida, en passant par son appropriation par les mouvements gays des années 1970 comme outil d'émancipation et de visibilité, il a ensuite été institutionnalisé et normalisé à partir des années 1990, au point d'être vidé de sa portée révolutionnaire. Aujourd'hui largement réduit à un symbole personnel ou médiatique, souvent récupéré par le capitalisme et la culture de masse, le coming out apparaît comme un rituel attendu, façonné par la présomption à l'hétérosexualité et à la cisidentité.
Pourtant, il demeure un processus, un chemin vers soi mais aussi vers une communauté, porteur de perspectives collectives émancipatrices.
Mêlant analyse, références culturelles, universitaires et expérience personnelle, l’ouvrage propose ainsi de repolitiser le coming out pour en faire à nouveau un levier de lutte et de solidarité.
Points forts
Un ouvrage qui redonne à un geste sans cesse traité sous un angle testimonial et individuel une dimension politique, historique et collective.
Un livre qui rend accessible un corpus théorique exigeant et trop souvent cantonné au milieu universitaire.
Une clef pour les personnes LGBTQI+ afin qu'elles repolitisent le coming out et s’en saisissent à nouveau comme outil d’émancipation.
Par le directeur d’ouvrage du best-seller Pédés (Points, 2023).
Comment nos droits reproductifs s’effritent dangereusement.
Au lendemain de l’investiture de Trump en novembre 2024, Nick Fuentes, un influenceur masculiniste, fanfaronne sur X : « Your body, my choice. Forever. » Une publication retweetée plus de 35 000 fois, comme un symptôme de la certitude des hommes, au XXIe siècle encore, de pouvoir considérer le corps des femmes a minima comme un objet et souvent même comme leur propriété. En France, en juillet 2025, une vidéo montre le milliardaire
Pierre-Edouard Stérin enjoindre les jeunes à
25 février 2026
11 × 17 cm
144 pages 5,00 €
ISBN : -:HSMCMI=^YU]\U: Payot Résistance
faire « plus de bébés de souche européenne »…
De l’interdiction de l’avortement en Pologne aux débats toujours plus virulents aux États-Unis, en passant par l’offensive des milliardaires conservateurs et la disparition progressive sur les territoires de lieux refuges comme le planning familial, les droits reproductifs sont attaqués, restreints, grignotés. Or, ils sont un miroir de la santé d’une démocratie. Ce que l’on fait du corps des femmes dit ce que l’on fait de la liberté collective. Il faut réagir !
• Une thématique historique du combat féministe.
• Une urgence sociétale réelle avec la montée de l’extrême droite, les fermetures des centres de planning familial sur le territoire national et la montée des fascismes dans le monde.
• Un prolongement logique pour la collection Résistance.
• Une autrice très présente sur les réseaux sociaux.
• Féminisme ; Liberté ; Liberté sexuelle ; Liberté reproductive ; Natalité ; Maternité ; Choix ; Remplacement ; Extrême droite ; Progressisme ; Droite ; Gauche ; Politique
• Alerte du planning familial sur la baisse des financements de l’Etat et des collectivités territoriales : https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/ le-planning-familial-alerte-sur-la-baisse-de-financementspublics-et-craint-la-fermeture-de-centres-de-sante-4792941
Bettina Zourli est militante féministe et écologiste, et autrice de plusieurs livres, dont Le Temps du choix (Payot, 2024). Elle anime également le compte Instagram @ jeneveuxpasdenfant suivi par 70 000 personnes.
Collection Résistance :
• Résister : 350 000 ex,
• Sauver l’information de l’emprise des milliardaires : 20 000 ex
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Chloé Savoie-Bernard
« Là où il y a une femme, il y a de la magie. » Une œuvre majeure traduite pour la première fois en français.
Harlem, années 1970. Sept femmes noires se racontent poétiquement. Chacune n’est définie que par une des couleurs de l’arc-en-ciel (lady in blue, lady in red, etc.). Chaque intervention relate une expérience ou un traumatisme (amour, abandon, viol, infidélité, avortement, etc.) que la majorité des femmes racisées, quelles que soient leur classe sociale, leur âge, leur éducation ou leur personnalité, ont vécu. Mais au-delà, la portée de cette œuvre
18 février 2026
11 × 17 cm
192 pages 12,00 €
ISBN :
est universelle : chaque femme, racisée ou non racisée, peut se reconnaître en elles, sans forcément avoir vécu exactement la même expérience, car c’est leur force d’âme et de caractère qui est inspirante, leur solidarité, leur résilience, leur sens de la spiritualité. Comme l’a écrit le New Yorker, cette œuvre « contient tous les sentiments, toutes les émotions qu’une femme éprouvera jamais ».
• Un texte à la beauté brute : Shange croit au pouvoir poétique de la rue, son texte restitue une langue vernaculaire. Pour restituer cette force, Chloé Savoy-Bernard, poétesse, écrivaine, éditrice, traductrice, figure montante des lettres au Québec.
• Un livre écrit pour les filles noires/racisées, confrontées à l’oppression dans une sociéte raciste et sexiste, pour ne plus se sentir seules, qui a aussi une portée universelle.
• Le livre est structuré de manière à accompagner la lecture de cette forme surprenante, avec des photos de la pièce et du film qui en est tiré, et un petit dossier pédagogique, guide de lecture pour les jeunes.
• Une parution qui s’inscrit dans un regain d’intérêt pour les voix marginalisées de la poésie : Gallimard publie par exemple les poèmes d’Audre Lorde, et ceux de bell hooks paraissent cet automne.
• Une pièce très étudiée, qui a reçu un Obie Award, a été nominée aux Grammy Awards et a été adaptée à l’écran en 2010 par Tyler Perry (Les couleurs du destin).
• Ce texte s’inscrit parfaitement dans le catalogue Payot, et rappelle notamment Sororité de bell hooks.
• Littérature ; poésie ; théâtre ; racisme ; sexisme ; intersectionnalité ; féminisme
Ntozake Shange (prononcer en-to-zaké chan-gay), 1948-2018, est romancière, dramaturge et poétesse noire. De son vrai nom Paulette Williams, elle avait choisi, pour protester contre cette origine occidentale, un nom zoulou : Ntozake signifie « Celle qui compte sur ses propres forces » ; Shange « Celle qui marche comme un lion ». Issue d’une famille bourgeoise aisée – son père est chirurgien militaire, sa mère psychiatre – elle croise Dizzy Gillepsie, Miles Davis, Chuck Berry, WEB Du Bois, Josephine Baker, etc. En 1976, il y aura donc 50 ans, elle écrit à 26 ans et fait jouer à Broadway cette pièce étrange, entre le poème, le chant et la danse, qui rencontre un succès immédiat (qui dure encore) et lui apporte la gloire.
ÉGALEMENT
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Louise Cabannes, Leslie Talaga et Pauline Tardieu-Collinet
Comment mettre à mal les systèmes de domination par la pratique d’une solidarité révolutionnaire.
Une société postraciale est-elle possible ? On le crut il y a 15 ans avec l’élection d’Obama, mais aujourd’hui le constat est sans appel : il n’y a jamais eu autant de racisme, et le suprémacisme blanc semble triompher. Faut-il désespérer ? En dix-huit essais, bell hooks nous montre qu’il ne suffit pas de théoriser le racisme, de nommer et de pointer les problèmes, il est impératif de
mettre en pratique ces idées, et de réussir à aller au-delà de ce qui nous sépare, de créer du lien malgré les différences de genre, de classe ou de religion, si l’on veut réellement ébranler les systèmes de domination. C’est évidemment beaucoup plus difficile, mais bien nécessaire, puisque qu’au-delà de la race, il y a la solidarité et l’amour.
• bell hooks chez Payot, ce sont maintenant 7 titres en poche ou en grand format, des ventes dynamiques (Sororité, Classe et race, Du sexisme en amour) et une autrice au cœur d’un vaste chantier éditorial autour de l’intersectionnalité et des rapports de domination.
• Un livre qui nous invite à dépasser les discours trop complexes pour mettre en pratique dès à présent le monde que l’on voudrait voir advenir.
• Parution simultanée d’une introduction inédite à la pensée de bell hooks, la première de ce genre.
• Intersectionnalité ; domination ; racisme ; classisme ; féminisme ; solidarité ; communauté
18 février 2026
14 × 20,5 cm
250 pages 20,00 €
ISBN :
Critique culturelle engagée, bell hooks est l’un des grands noms du féminisme noir avec Audre Lorde, Angela Davis, Patricia Hill Collins et Kimberlé Crenshaw. Elle est déjà l’autrice, aux Éditions Payot, de Classe et race, Regards oppositionnels, Blackness : résister au racisme, Sororité : guérir des blessures psychiques infligées par la domination, Du sexisme en amour et Culture insurgée.
Sabine Valens
La monogamie, norme coercitive?
Pourquoi la fidélité sexuelle reste-t-elle un pilier quasi indiscutable de nos vies amoureuses ? Et si ce modèle n’était pas naturel, mais le produit d’une construction sociale, patriarcale et contraignante ? Les sondages indiquent qu’une large majorité des adultes en couple seraient infidèles s’ils étaient certains de ne pas se faire prendre : le plus souvent, le choix de la monogamie exclusive n’est pas donc pas une préférence personnelle mais semble d’abord destiné à contraindre son ou sa partenaire.
Sabine Valens est cheffe cuisinière, très engagée sur les questions d’écologie, de justice sociale et de féminisme. Elle est la créatrice du compte Instagram @fidelite_mes_fesses, suivi par plus de 10 000 abonnés, où elle partage réflexions, expériences et ressources sur l’amour, la sexualité et les normes relationnelles. Aimer sans posséder est son premier essai.
Sabine Valens propose ici une critique féministe originale de l’exclusivité conjugale. En mêlant réflexions personnelles, analyse historique et lectures politiques, elle montre que la monogamie n’est pas un choix libre mais une norme coercitive, qui limite l’autonomie corporelle et pèse surtout sur les femmes. Cet essai percutant invite à repenser l’amour, la sexualité et l’engagement en dehors du prisme possessif. Il ouvre la voie à une éthique relationnelle fondée sur l’autonomie, la loyauté affective et l’acceptation de la pluralité des désirs. Sans injonction ni dogmatisme, Sabine Valens libère un tabou et offre un outil critique pour toutes celles et ceux qui veulent aimer sans se perdre ni chercher à posséder l’autre.
• Un essai pionnier : une des premières critiques féministes de la fidélité conjugale en langue française.
• Une voix incarnée et engagée : l’autrice part de son vécu pour interroger des structures collectives et politiques.
• À l’heure des questionnements post #metoo sur les normes relationnelles, les droits sexuels et les dominations intimes, ce livre met en lumière un angle mort du féminisme.
• Une lecture accessible et stimulante entre témoignage, analyse et manifeste.
4 février 2026
• Société 13 x 19,8, broché 160 pages, 17,90 € 97823862914940 pages, 16,90€
• Féminisme
Marianne Fougère est docteure en science politique (Sciences Po Paris), spécialiste d’Hannah Arendt et des grandes questions contemporaines – du jugement politique à la transformation numérique, en passant par l’écologie et le futur du travail.
Autrice éclectique, elle publie aussi bien des essais de culture générale que des ouvrages culinaires, mêlant avec audace pensée critique et art de la table.
Marianne Fougère
Rebelle, l’anorexique?
Marianne Fougère ose un geste rare : lire l’anorexie comme un symptôme politique, une forme de désobéissance corporelle, plutôt que comme un trouble individuel. Elle y voit moins un dysfonctionnement qu’une contestation des injonctions contemporaines à consommer, produire, performer. Mêlant récit personnel et analyse théorique, l’autrice raconte vingt ans de cohabitation avec la faim et montre comment le refus de manger, loin d’être une absence de désir, exprime au contraire une faim inextinguible de justice, de liberté, d’un corps à soi. Elle revisite l’histoire de l’anorexie, de Sissi à Amélie Nothomb, des cours d’Avicenne aux diagnostics du DSM, pour éclairer les logiques sociales, genrées et raciales qui ont façonné ce trouble. Elle interroge aussi les ambiguïtés du soin : gavage médical, assignations diagnostiques, protocoles normatifs qui étouffent le sens politique de ce corps en résistance.
L’anorexique apparait ainsi comme une figure paradoxale : à la fois disciplinée et insoumise, victime et rebelle. Son corps trop maigre, fait scandale parce qu’il perturbe l’ordre capitaliste, productiviste et patriarcal. Figure d’Antigone contemporaine, elle incarne un refus obstiné qui ouvre une brèche dans la société de l’abondance. C’est dans cette faille que Marianne Fougère invite à s’aventurer, non pour glorifier la maladie mais pour comprendre ce qu’elle dit de nous, de nos normes et de nos excès.
• Un texte à la fois intime et universel, politique et poétique, qui renouvelle radicalement notre compréhension de l’anorexie.
• Un livre nécessaire, qui interpelle médecins, patient·es, féministes et citoyen·nes sur notre rapport au corps, au soin et au désir, dans une société saturée d’abondance mais hantée par le vide.
• Écrit dans une langue incarnée, précise, nourrie de références littéraires, philosophiques et féministes, ce manifeste conjugue force du témoignage et rigueur de l’essai.
4 février 2026
• Société
• Politique 13 x 19,8, broché 160 pages, 17,90 € 9782386291487
• Santé
En finir avec la ville capitaliste
Frustration Magazine
Après le succès des deux premiers numéros, le mook Frustration revient pour ouvrir de nouveaux horizons de pensée et d’action, cette fois-ci autour de la ville capitaliste. Au programme, Annie Ernaux, Françoise Vergès, Alain Damasio, David Harvey, Benoit Coquard et bien d’autres...
Parution : février 2026
ISBN : 979-10-209-2200-7
Prix provisoire : 19 euros
Frustration Magazine est de retour ! Découvrez cette troisième édition avec des enquêtes, des portraits, et des analyses qui nous fournissent des outils pour voir la ville autrement. Comment l’écologie gentrifie-t-elle la ville ? Pourquoi faut-il en finir avec la propriété lucrative du logement ? Déteste-t-on les parisiens ou les bourgeois ? Tant de questions auxquelles les journalistes de Frustration essayent de répondre. Du côté des invités, Benoit Coquard nous parle de la « plouc pride », Françoise Vergès de la violence coloniale dans l’espace public, et Alain Damasio de la privatisation des villes. Avec évidemment, des jeux, des tests, et même un « socioscope » !
Points forts
Frustration : un média indépendant incontournable (suivi par près de 60 000 followers sur Instagram).
Des articles et des entretiens passionnants ! Le succès du dernier numéro : 5 000 exemplaires vendus.
Fondé en 2013, le magazine Frustration s'est donné pour objectif de documenter les mécanismes de la guerre des classes, du racisme systémique et de la domination masculine pour mieux les combattre. Il prône une société sans classes, en toute indépendance financière.
Interviews - Invitée principale : Annie Ernaux
Petites interviews
Françoise Vergès à propos de De la violence coloniale dans l’espace public, Shed et/ou recensions des guides décolon
SHED/ Anne Clerval à propos de Paris sans le peuple (gentrification) / Benoit Coquard sur la “plouc pride” ou fierté d’être
Alain Damasio sur la privatisation des villes (idée forte des Furtifs) / David Harvey / Alessi Dell’Umbria sur Marseille
d’Histoire universelle de Marseille, De l'an mil à l'an deux mille).
Voyage poétique, philosophique et spirituel sur les bords du Nil
Thierry Janssen
« Depuis l’enfance, la civilisation des pharaons est, pour moi, une passion. Je vous invite à renouer avec la sagesse de ce lointain passé. »
À travers un texte sensible et personnel autant qu’érudit, Thierry Janssen entraîne son lecteur dans un véritable voyage initiatique et symbolique le long du Nil.
Couverture provisoire
Parution : février 2026
ISBN : 979-10-209-2203-8
Prix provisoire : 23 euros
Ce livre est l’itinéraire d’un voyage, le résultat d’une rencontre d’enfance, un retour à la source. Passionné d’Égypte pharaonique, l’auteur nous fait remonter, puis descendre le Nil pour découvrir et analyser le mystère de monuments célèbres ou tombés dans l’oubli, pyramides, et fascinantes divinités de cette civilisation disparue. Héliopolis, Louxor, Gizeh, Karnak, Philae, Abydos... que peuvent nous transmettre ces sites archéologiques ?
À travers trois mille ans d’histoire, par les lieux et par les souvenirs d’expériences transformatrices, Inspirations d’Égypte rend hommage à la grandeur et à la profondeur des êtres humains qu’ont été les Égyptiens de l’Antiquité.
Faire revivre le passé, comprendre la civilisation égyptienne, vivre le voyage comme eux le vivaient, c’est une mise en perspective inédite que nous offre ce texte sublime.
Un ouvrage majeur dans l’œuvre de Thierry Janssen.
Points forts
Un texte ponctué d’illustrations qui enrichissent l’ouvrage.
Par l’auteur du Défi positif (40 000 exemplaires vendus toutes éditions confondues) et de Confidences (plus de 25 000 exemplaires vendus).
Un guide initiatique et spirituel à travers l’Égypte.
Ancien chirurgien devenu psychothérapeute, Thierry Janssen est l’auteur de plusieurs ouvrages consacrés à une approche globale de l’être humain et à une vision plus spirituelle de la société, dont Le Défi positif (LLL, 2011), Confidences d'un homme en quête de cohérence (LLL, 2012), ou plus récemment La Posture juste (L’Iconoclaste, 2020).
Tout ce qu’il faut savoir pour arrêter de foirer ses relations
Stéphanie Brillant
Vous avez aimé L’Incroyable Pouvoir de l’amour ? Vous allez adorer L’amour ça s’apprend pas dans les livres.
Ce livre part d’une idée simple : l’amour ne s’explique peut-être pas dans l’absolu, mais ce qui l’empêche, l’abîme ou le fait échouer, oui. L’autrice démonte les idées reçues autour de l’amour, de ses ratés, et de la soi-disant nécessité du self love comme préalable. Dans une approche concrète et bienveillante, elle propose une méthode pour mieux comprendre la mécanique de l’amour, nos réactions affectives, et comment nos traumatismes, croyances ou rigidités relationnelles nous freinent.
Contrairement à son précédent ouvrage, très théorique, ce nouveau livre de Stéphanie Brillant est un guide pratique, illustré, en couleur, conçu pour être manipulé, surligné, réouvert au bon moment. Il propose des tests, des outils concrets, des mises en situation, pour aider chacun à mieux se situer, se comprendre, et avancer. Un livre clair, vivant, dans lequel on peut naviguer à son rythme, seul ou à deux. Pas de promesse d’amour universel ni de recettes magiques, mais des pistes pour guérir, entretenir ses liens, cultiver ses qualités humaines et créer un terreau favorable à des relations durables.
Car aimer, ce n’est pas être parfait, c’est s’engager et réparer.
Journaliste, réalisatrice, présentatrice de télévision, productrice et conférencière, Stéphanie Brillant consacre depuis sept ans son travail aux thématiques liées à la libération du potentiel humain. Elle a réalisé le film documentaire Le Cerveau des enfants, un potentiel infini (2017) et publié trois ouvrages chez Actes Sud, dont L’Incroyable
Pouvoir du souffle (2021) qui a rencontré un franc succès en librairie.
Repères
Points forts
• L’Incroyable Pouvoir du souffle : 32 000 exemplaires vendus, maintenant en “Babel”.
• L’Incroyable Pouvoir de l’amour, octobre 2022 : 7 000 exemplaires vendus.
• Version pratique : une méthode facile à appliquer.
Mots clés
• Amour / méthode / relations / épanouissement / altérité / liens / communication
01 DITES-VOUS FACILEMENT “JE T’AIME” ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
02 L’AUTRE VOUS QUITTE, AVEZ-VOUS LE SENTIMENT
D’AVOIR ÉCHOUÉ ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
03 TOMBEZ-VOUS SOUVENT AMOUREUX ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
04 AIMEZ-VOUS VOTRE MÈRE ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
05 VOUS SENTEZ-VOUS AIMÉ PAR VOTRE PÈRE ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
DÉCOUVREZ VOTRE ÉMOTIONNEL AMOUREUX
06 L’AMOUR EST DANGEREUX ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
07 QUAND VOUS ÊTES BLESSÉ, VOUS L’EXPRIMEZ ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
08 LES DISPUTES FONT DU BIEN À VOTRE RELATION ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
09 VOUS VOUS COUCHEZ FÂCHÉS ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
10 QUAND L’AUTRE S’ÉLOIGNE, VOUS ESSAYEZ DE LE RECONQUÉRIR ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
11 VOUS VOUS CHOISIRIEZ COMME PARTENAIRE AMOUREUX ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
12 L’AMOUR, EST-CE POUR VOUS TROP FATIGANT ÉMOTIONNELLEMENT ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
13 VOUS AIMEZ RÊVER VOTRE VIE AMOUREUSE ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
14 ÊTES-VOUS POUR LA VIE SOUS LE MÊME TOIT ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
15 DOUTEZ-VOUS DE L’AMOUR DE VOTRE PARTENAIRE ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
16 AVEZ-VOUS PEUR D’ÊTRE QUITTÉ ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
17 PENSEZ-VOUS À PARTIR ?
Jamais
Parfois
Souvent
Tout le temps
Si vous avez des résultats proches, il est possible que vous ayez un profil mixte.
VOUS OBTENEZ UNE MAJORITÉ DE Les montagnes russes
Vous avez besoin d’être calmé car vous bouillonnez d’émotions. Parfois vous explosez sans vraiment savoir pourquoi et vous pouvez mettre la relation en péril. Vous avez besoin de quelqu’un de très rassurant et ancré.
POINTS FAIBLES :
l’intestin, attention aux toxiques (alcool, sucre, drogue)
POINTS FORTS attachant
VOUS OBTENEZ UNE MAJORITÉ DE le cavalier solitaire
La relation est compliquée pour vous. Vous en avez besoin mais avez aussi besoin d’air. De vous sentir vivre en dehors du couple. Vous pouvez avoir envie de vivre séparément, tout en valorisant la relation. Une personne sans trop d’attente vous convient bien, mais une personne exigeante et engagée sans être pot de colle vous fera progresser, car en réalité c’est ce que vous attendez.
POINTS FAIBLES : les émotions et le système nerveux ; non traitées, les émotions dérégulent le système nerveux
POINTS FORTS capacité d’adaptation et autonomie
VOUS OBTENEZ
UNE MAJORITÉ DE J’y vais mais j’ai peur…
Vous avez besoin d’être rassuré en permanence, quand quelque chose vous tracasse, vous y pensez en boucle. Vous détestez être seul et sentir que l’autre s’éloigne. Vous avez besoin qu’on vous aime, qu’on le dise, qu’on vous le redise, et qu’on vous le fasse sentir constamment.
POINTS FAIBLES : digestion, hyperadaptation sociale POINTS FORTS créativité
VOUS OBTENEZ UNE MAJORITÉ DE
Tranquille le style
Vous avez besoin d’intimité et de confiance.
De parler des sujets qui fâchent, de voir vos limites respectées et de ne pas vivre des montagnes russes émotionnelles. Vous tenez à profiter de la vie, vous êtes un partenaire sur qui on peut compter, mais vous n’êtes pas non plus invincible. Vous avez aussi besoin que l’on fasse attention à vous, même si parfois vous ne dîtes mot.
POINTS FAIBLES : manque de fantaisie
POINTS FORTS capacité à créer du confort
01 VOTRE PLUS BELLE HISTOIRE
D’AMOUR APPARTIENT :
Au passé
Au présent
À l’avenir
Vous n’y croyez plus
02 VOTRE AUTRE VOUS
APPORTE :
De la sécurité
De la joie de vivre
De l’excitation
De la tendresse
03 QU’EST-CE QUI EST
LE PLUS DIFFICILE POUR
VOUS :
Être en couple
Être seul
Être éloigné et en couple
Être trop collé et en couple
04 ENCHAÎNER
LES HISTOIRES D’AMOUR :
Ça vous excite
Ça vous angoisse
Ça vous fatigue
Ce n’est pas pour vous
05 VOTRE HISTOIRE D’AMOUR
JUSQU’ICI :
Roméo et Juliette
La Guerre des roses
Lalaland
The holidays
DÉCOUVREZ VOTRE TEMPÉRAMENT AMOUREUX
06 LE MOMENT LE PLUS DIFFICILE DE LA RELATION :
Les débuts
L’engagement
Le quotidien
Les projets d’avenir
07 VOUS PRÉFÉREZ :
Sortir ensemble
Vieillir ensemble
Dormir ensemble
Vous manquer l’un l’autre
09 QUAND VOUS ÊTES FÂCHÉS, QU’EST-CE QUI VOUS FAIT DU BIEN :
Du temps et de l’éloignement
De vous réconcilier
D’extérioriser
D’être réconforté
10 L’AMOUR DURE :
Ça ne dure pas
Trois ans
Le temps qu’on y travaille
Toujours
08 AIMER, POUR VOUS C’EST :
Risqué
Galvanisant
Réconfortant
Sécurisant
Si vous avez des résultats proches, il est possible que vous ayez un profil mixte.
VOUS OBTENEZ
UNE MAJORITÉ DE
Vous êtes intense et aimez que vos histoires d’amour aient du relief. Partir en week-end, agir sur un coup de tête, faire des surprises. L’amour plan-plan, ce n’est pas pour vous, vous avez besoin de vous sentir briller dans les yeux de votre autre car vous mettez du piment dans sa vie.
POINTS FAIBLES
manque de sommeil, fatigue, stress
POINTS FORTS : captivant et surprenant
VOUS OBTENEZ
UNE MAJORITÉ DE
Vous aimez l’amour et vous le vivez dans votre tête, vous aimez ressentir et emmener l’autre dans vos sensations. Vous avez besoin de toucher le cœur de l’autre avec des attentions, et votre humeur s’effondre si elles ne sont pas reconnues.
POINTS FAIBLES hypersensibilité, facilement blessé
POINTS FORTS : prévenance et attention
VOUS OBTENEZ
UNE MAJORITÉ DE
dauphin
Vous adorez être nourricier pour la famille et aux petits soins pour l’autre, être sûr qu’il a ce qu’il lui faut, qu’il est bien. Votre monde s’écroule si vous ne recevez pas de remerciements pour tout ce que vous faites et que votre autre n’est pas comblé.
POINTS FAIBLES :
l’excès, tendance à basculer dans le trop
POINTS FORTS fiabilité, soutien
VOUS OBTENEZ
UNE MAJORITÉ DE
Vous êtes d’humeur égale, vous aimez les choses simples et la stabilité. Vous aimez partager le quotidien, et créer des souvenirs. Vous êtes déstabilisé si la vie va trop vite, si les moments simples ne semblent pas satisfaire votre autre.
POINTS FAIBLES : peur de l’inconnu, croyances limitantes
POINTS FORTS stabilité, humilité
Selon que les cœurs sont plus ou moins remplis et vibrants, vous pouvez mesurer votre compatibilité “naturelle”. En effet, ces correspondances ont été établies sur le principe des blessures des différents profils. Certaines relations appuient sur nos blessures quand d’autres les colmatent ou encore créent les conditions favorables à notre guérison !
LÉGENDE :
Attache-moi, ou comment lier l’amour à mon passé
Je vous propose dans un premier temps de partir à la rencontre de vous m’aime.
J’ai commis ce lapsus totalement spontanément, évidemment il est porteur de sens, c’est pourquoi j’ai choisi de le conserver. Se découvrir soi-même revient à découvrir comment on aime selon la façon dont on a été aimé. Cette exploration a été pour moi une grande révélation.
On ne peut aimer si l’on est étranger à soi et particulièrement à ses peurs. Par peurs, j’entends aussi colère, frustration, déception, rancune.
La peur est saine quand elle nous alerte d’un danger, cependant en amour elle est bien souvent synonyme de blessures ou de traumatismes d’enfance non guéris que l’on perçoit comme des dangers. Apprendre à faire la distinction entre la peur et le cœur est fondamental.
Quand la colère survient, est-elle saine et destinée à nous protéger ? Ou réveille-telle une blessure ? Dans ce cas, elle va nous éloigner de ceux qu’on aime.
Je sais que j’aime mieux aujourd’hui parce que je ne suis plus étrangère à mes douleurs, et que j’ai de moins en moins mal. Autrement dit, de moins en moins peur. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai. J’ai très souvent peur, mais je ne laisse plus la peur prendre le contrôle. Je sais reconnaître quand je réagis par peur et je me repositionne pour modifier ma réponse émotionnelle ou comportementale.
Comment reconnaître la peur qui nous éloigne de l’amour ? Quand est-elle née et comment s’est-elle engrammée ?
Nos sensations, nos croyances au sujet de l’amour sont conditionnées par nos expériences relationnelles infantiles et notre biologie. Nous n’aimons pas par hasard.
J’ai remarqué deux choses en matière d’amour.
Premièrement, l’amour est affaire d’atavisme. En effet, nous sommes marqués d’une empreinte familiale. On choisit souvent des partenaires qui nous aiment ou nous mal-aiment de la même façon que nos parents. Deuxièmement, nos attirances sont en partie prévisibles, et bien connaître le fonctionnement de notre neurochimie et de notre physiologie nous permet de mieux aimer.
Même si la nature de nos attachements influence l’ensemble de nos relations, elle conditionne particulièrement la vie amoureuse. Le couple est un révélateur d’attachement. On ressent ou non de l’amour en fonction des liens que nous avons entretenus avec les êtres qui se sont occupés de nous dans nos jeunes années. Le psychiatre anglais John Bowlby est le père de la théorie de l’attachement,
qu’il a développée dans les années 1950 . Sa classification des styles d’attachement est non seulement toujours d’actualité, mais elle permet de comprendre combien le rapport à l’amour se dessine selon la relation que nous avons construite avec nos parents ou les personnes qui étaient les plus proches de nous (grand-parent, beau-parent), et, par extension, combien le style d’attachement de nos parents a influencé le nôtre.
Bowlby a identifié quatre styles d’attachement anxieux, évitant, désorganisé et sécure . Un seul d’entre eux permet de se sentir aimé et d’aimer de façon saine, pleine, et assurée : l’attachement sécure.
L’amour est permanent, aucun chantage dans le lien.
Amour inconditionnel
BESOINS SATISFAITS
L’évitant
L’amour se mérite.
Amour inconditionnel
BESOINS NIÉS, NÉGLIGÉS
Besoin de faire face Besoin de fuir
L’anxieux
L’amour nous fait nous sentir mal.
Amour conditionnel
BESOINS INSATISFAITS
REPRÉSENTATION POSITIVE DES AUTRES
Le désorganisé
L’amour fait mal.
Amour conditionnel
BESOINS FAITS PAYÉS
Il cultive des pensées positives et négatives.
L’anxieux
Il ne pense pas trop, il pense mal.
REPRÉSENTATION POSITIVE DE SOI REPRÉSENTATION NÉGATIVE DE SOI
L’évitant
Il fuit la négativité, reconforte sa pensée.
REPRÉSENTATION NÉGATIVE DES AUTRES
Le désorganisé
Il se bat contre sa négativité.
L’enfant peut développer un attachement sécure quand le parent répond à ses besoins, qu’il est capable de régulation émotionnelle et qu’il est prévisible, disponible, accessible et présent physiquement comme mentalement.
Les parents qui permettent à leur enfant de s’attacher de façon sécurisante n’ont pas à être des moines bouddhistes. Les tempêtes de la vie, les colères passagères n’empêchent pas l’attachement sécure. L’attachement sécure, c’est l’amour inconditionnel. Le parent n’a pas besoin de valider tout ce que fait son enfant, ni d’être d’accord avec lui, il peut le confronter, cependant l’amour n’est jamais un enjeu. L’enfant à l’attachement sécure est triste lors de la séparation quand il quitte son parent, et heureux lorsqu’il le retrouve. Entre les deux, il continue sa vie.
À L’ÂGE ADULTE
L’attachement sécure, c’est la liberté. La possibilité de vivre pleinement sa vie sans avoir peur de perdre l’autre. L’amoureux sécure n’a pas besoin d’être avec l’autre en permanence et est épanoui sans lui, sans s’inquiéter de ses faits et gestes. Il ressent un pincement au cœur lors des séparations, sans pour autant en être déstabilisé. Le sécure a besoin de construire.
Il aborde tous les sujets, communique ses besoins aisément. Il écoute son partenaire et adapte son comportement en fonction de ce qui lui est dit.
Il considère que plusieurs personnes sont potentiellement parfaites pour lui, que l’amour
n’est pas une affaire de coup de foudre mais de travail du quotidien. Il fait attention à l’autre et essaie de ne pas le blesser. Il se respecte et respecte l’autre. Il s’investit dans les relations et s’engage facilement. Il est émotionnellement stable.
PEUR DE L’ABANDON : RAISONNÉE
Évidemment, le sécure serait touché s’il était séparé de la personne qu’il aime, néanmoins il ne le redoute pas. Il fait ce qu’il faut d’une certaine façon pour éviter la séparation. Intérieurement, il a conscience de sa valeur et sait donc qu’il pourrait retrouver quelqu’un avec qui vivre une belle histoire d’amour.
SA REPRÉSENTATION DE L’AMOUR
L’amour est inconditionnel, peu importent les disputes, les tempêtes, les sollicitations, le sécure ne remet pas l’amour en cause. L’amour permet de combler ses besoins. Il se sent aimé et aime. Le lien n’est jamais un objet de chantage ou de tractation. Si une relation s’arrête, ce n’est pas parce qu’il n’y a plus d’amour mais parce qu’elle n’est pas viable.
QUE FAIRE POUR AIMER LE SÉCURE ET QU’IL SE SENTE AIMÉ
Le sécure a besoin d’être considéré. Si vous l’ignorez et tentez les jeux de pouvoir, il va se lasser car ce type de relation ne l’intéresse pas. S’il vous parle d’un de ses besoins non assouvis, réagissez. Le sécure s’attend à ce que vous preniez en compte ses demandes puisque c’est ce qu’il fait, lui.
Croyance
L’amour n’est pas lié à l’importance ou à la relation. Il est là.
Activation
le flou, les conflits larvés.
Expression
Besoin d’avoir une explication claire. Aborde les sujets difficiles.
Son rapport à l’amour
L’amour est inconditionnel, mais la relation est conditionnelle.
Pour le rassurer
Lui montrer que l’on prend en compte ce qu’il dit et qu’il est considéré.
Son estime de soi
Il s’aime bien mais reconnait ses défauts
Son estime des autres
Il reconnait les qualités de chacun
SENTIMENT DE SE SENTIR BIEN ET QUE LES AUTRES SONT FIABLES
RENFORCEMENT DE LA CONFIANCE
APAISEMENT PAR SATISFACTION DU BESOIN DE CONNEXION, D’ÊTRE ENTENDU ET PRIS EN COMPTE
BESOIN INCONFORT DOULEUR
EXPRESSION CLAIRE DE SON BESOIN
TRADUCTION ÉMOTIONNELLE COLÈRE, PLEURS, CONTRARIÉTÉ
L’enfant redoute la séparation d’avec le parent. Il est angoissé d’être confié à une autre personne et pleure beaucoup lors de la séparation. Il n’est pas rassuré tout au long de l’absence de la figure parentale et quand il la retrouve, il ne la lâche plus. S’il n’est pas accroché à cette dernière physiquement, intérieurement il est intranquille et peut donner l’illusion d’être dans un jeu ou une relation, alors qu’en réalité il jauge le parent qui pourrait à nouveau disparaître. Le type de parentage qui provoque l’attachement anxieux est soit le parent hélicoptère, celui qui couve l’enfant, le surprotège, vole à son secours à la moindre difficulté, soit au contraire le parent qui ne répond pas au besoin de l’enfant parce que lui-même est trop englué dans ses problèmes et ne se sent pas capable de faire face aux épreuves de sa vie. L’enfant, sachant qu’il n’est pas épaulé et sentant que son parent est défaillant, vit une angoisse intérieure forte parce qu’il n’a pas de figure rassurante pour prendre en charge les besoins qu’il n’est pas capable d’assouvir seul.
Les anxieux sont mal dans leurs relations amoureuses car ils ont toujours peur. Peur que l’autre parte, que l’autre ne les aime plus, que l’autre s’éloigne. Leur estime d’eux-mêmes est assez faible, ils ne se sentent pas aimables puisqu’ils n’ont pas été aimés. Enfants, on leur a envoyé le signal qu’ils étaient incapables en les surprotégeant, ou sans intérêt en les ignorant. Les anxieux sont souvent des dépendants affectifs qui peuvent aisément tomber dans des relations d’emprise. Ayant besoin de partenaires qui ne les quitteront pas, l’angoisse étant trop forte, ils choisissent des personnes qui ont une appétence pour le contrôle. Ils ont besoin
que l’autre soit très présent. Dans les débuts des relations, des mots comme “Je ne suis pas près de te lâcher” sonnent comme la belle histoire, mais en fonction de l’attachement de leur auteur, l’intention sera de l’ordre du soutien et de l’engagement ou de la mainmise, et dans ce cas le quotidien se révélera difficile.
La peur de l’abandon étant omniprésente chez l’anxieux, il guette tous les signes, analyse en permanence. La relation est émotionnellement encombrante, il y pense en l’absence de l’autre. Si l’autre s’éloigne, c’est la preuve qu’il va
le quitter. L’angoisse monte et plutôt que de mettre des mots sur ce qui se passe, l’anxieux risque de créer un conflit. Il a besoin de lien, de sentir que l’autre est toujours là, donc il le titille car il ne sait pas reconnaître en lui sa peur. Les anxieux font donc des histoires, c’est plus fort qu’eux.
SA REPRÉSENTATION DE L’AMOUR
L’amour les fait se sentir mal car ils ne connaissent pas l’amour inconditionnel et ne se sentent pas dignes d’amour. Ils ont besoin d’aimer mais aimer les rend fragiles. Ils doutent et testent sans cesse l’amour d’autrui. L’anxieux ne se sent jamais assez aimé, il est comme une baignoire sans bouchon, l’amour le traverse sans le remplir. Le besoin d’amour de l’anxieux est un puits sans fond. L’anxieux n’a pas une bonne image de lui mais une bonne image des autres.
QUE FAIRE POUR AIMER L’ANXIEUX ET QUE L’ANXIEUX SE SENTE AIMÉ ?
Le rassurer. L’anxieux a besoin de savoir que vous n’allez pas le laisser tomber. Que votre amour est profond et inconditionnel. L’anxieux retient son souffle en amour, aidez-le à souffler Envoyez-lui régulièrement des messages, ne le laissez pas sans nouvelles. Comprenez que vos absences sont des abandons, ainsi si vous avez un déplacement professionnel de plusieurs jours ou si vous ne rentrez pas un soir, ayez quelques attentions pour lui montrer que vous êtes là, même si vous ne l’êtes pas physiquement.
Quand il déclenche une dispute, ne comprenez qu’une chose il a besoin de proximité. C’est un cri du cœur : “J’ai peur que tu ne m’aimes plus.” Il se dispute pour se rapprocher de vous. Ainsi, ne remettez pas au lendemain une conversation difficile, il a besoin de se libérer de la charge émotionnelle et ne pourra être bien tant que ce ne sera pas réglé.
Prenez soin de terminer vos disputes en vous enlaçant, en vous regardant avec un regard chargé d’amour. L’anxieux craint de ne pas être suffisamment aimable. Quand vous vous sentez agressé, avant de réagir, essayez de savoir ce qui ne va pas. Petit à petit, vous pouvez amener l’anxieux à mettre des mots sur ce qui l’a ébranlé plutôt qu’à vous attaquer.
L’anxieux peut être jaloux, on peut parfois avoir l’impression qu’il est contrôlant. Ainsi il est recommandé d’éviter les situations ambiguës. Soyez précis sur vos allées et venues, dites où vous êtes et avec qui. Si vous n’avez rien à vous reprocher, pourquoi le cacher ? En public, affirmer votre lien aux yeux de tous par des gestes ou des regards permet de renforcer la confiance de l’anxieux. Si une femme ou un homme se montre un peu trop proche de vous, faites clairement comprendre par la posture ou la parole que vous n’êtes pas intéressé. Quand on aime un anxieux et qu’on le veut heureux, il est essentiel de renoncer à tous jeux de séduction.
Croyance
Je ne vaux pas la peine d’être aimé/e
Activation
Sensation que l’autre s’éloigne
Peur d’avoir mal fait, de ne pas être à la hauteur
Expression
Besoin d’avoir une explication claire. Aborde les sujets difficiles.
Son rapport à l’amour
L’amour le fait se sentir mal
Pour le rassurer
• Réaffirmer son amour régulièrement
• Communiquer beaucoup et souvent (Messages dans la journée)
• Comprendre que quand il déclenche une dispute c’est qu’il a besoin de proximité.
Le problème de l’anxieux
Il a besoin de beaucoup d’attention, et s’il en manque provoque des disputes et ruinent ainsi ses relations
SUR-OBSERVATION DU COMPORTEMENT DU PARTENAIRE
BESOIN… OU SENTIMENT D’ÉLOIGNEMENT
RESSASSEMENT
ACTIVATION ÉMOTIONNELLE
AIGREUR, COLÈRE, REPROCHE
DÉSESPOIR, REGRET
L’anxieux refuse l’autonomie des autres car il n’a pas la sienne. Il revendique son droit à être un parent pour les autres et à être en charge comme un enfant par les autres.
Si pas suffisant : besoin de réassurance, de rapprochement, contact physique.
il vaut mieux éviter de lui sauter dessus avec un reproche mais lui dire “J’aimerais te parler, quand es-tu disponible ?”. L’évitant a besoin de se sentir libre, c’est pourquoi lui laisser fixer le rendez-vous lui donne la sensation d’avoir la main. L’évitant est handicapé en amour car il en est souvent coupé. La peur le coupe de la sensation d’amour et lui fait dire que la relation n’a plus d’intérêt. Il prend le reproche comme une preuve de désamour, il n’a pas appris que la critique pouvait être utile et saine et resserrer les liens, car cela ne correspond pas à son
expérience où les critiques n’avaient pas de vertu constructive mais une action destructrice.
L’aider à ne pas se sentir menacé par la critique permet de faire tomber la première barrière qui empêche l’évitant de créer de l’intimité. L’évitant ne veut laisser entrer personne, il va falloir montrer patte blanche. Il est hautement sensible à la trahison. Si jamais vous brisez le pacte de confiance avec lui, il faudra mettre de l’ardeur à le réparer. Montrez-lui que vous êtes digne de confiance et faites attention à ne jamais utiliser ce qu’il vous a confié contre lui.
Il pense devoir être formidable, parfait, pour être aimé.
Activation
(CE QUI FAIT QUE L’ÉVITANT VA PRENDRE SES JAMBES À SON COU)
• Sensation qu’on lui fait des reproches, qu’on va le priver de sa liberté
• Co-dépendance
• Non-respect de son espace et de son temps seul
• Débordements émotionnels
• Besoin excessif de communication
• Supposition sur ce qu’il ressent
Expression
• Fuite, éloignement, froideur, peut aller jusqu’à la rupture
• Estime de soi Ego un peu surgonflé (ce qui peut être énervant)
• Estime des autres : Très sujet au jugement
L’amour se mérite.
• Lui laisser du lest
• Les relations lui coûtent beaucoup d’énergie émotionnelle, ne pas le surcharger avec trop d’analyse
• Préserver son indépendance
• Comprendre que sa peur d’être contrôlé et de perdre le contrôle l’éloigne
• Son comportement masque son incapacité à faire face à la peur de l’abandon
• Le sécuriser sans l’étouffer
QUI VA AVEC QUI ? PARTIE 01
Au départ c’est fusionnel, cela fonctionne néanmoins sur le long terme le duo va se refermer sur lui-même et risquer d’étouffer.
C’est l’enfer pour l’anxieux, et une sinécure pour l’évitant. Ce sont toutefois des duos qui fonctionnent. Souvent, c’est un excellent terreau pour les relations compliquées.
Beaucoup de souffrance pour l’anxieux qui va subir les périodes d’éloignement, mais comme il est dépendant affectif il aura sans doute la capacité de tenir le coup.
C’est la meilleure alliance pour l’anxieux qui pourra mettre son style d’attachement en sommeil et se sentir bien.
Cela peut fonctionner un temps, mais le sécure risque de se lasser de l’évitant qui ne veut pas s’engager et est coupé de ses besoins. Cependant, l’évitant fait parfaitement illusion, il peut donc très bien jouer la partition pendant des années. Au contact d’un sécure, tous les attachements insécures se sécurisent un peu.
L’amour heureux, nourricier et sécurisant, ces relations peuvent tenir dans la durée sans perdre de leur saveur et permettre de découvrir l’Amour avec un grand A.
Si comme plus de la moitié de la population vous avez un attachement insécure et que vous souhaitez évoluer pour mieux vivre l’amour et vous attacher sans heurts, c’est possible. Amir Levine, spécialiste américain qui a étudié l’attachement, explique qu’il faut compter quatre ans pour changer d’attachement Il existe des thérapeutes qui travaillent sur des thérapies d’attachement, leur objectif est de créer un lien d’attachement avec leur patient et en quelque sorte de renouer la relation de sécurisation qui leur a manqué enfant.
Vous pouvez aussi vous entourer de personnes avec des attachements sécures afin de projeter une nouvelle croyance sur la relation du fait de ces expériences. Au travail, dans vos amitiés, évidemment dans votre vie amoureuse, choisir des personnes avec des attachements sécures est sur le long terme
un gage de santé. On oublie trop souvent que les relations chaotiques ont un coût physique. Par le physique, on peut aussi améliorer la qualité de ses relations car en mettant le corps en sécurité il devient possible d’aimer. C’est pourquoi travailler sur sa respiration est une riche idée lorsque l’on souhaite faire évoluer son attachement. Le souffle permet de consolider ou réentraîner la maturité émotionnelle, en effet certaines zones du cerveau dont dépendent nos capacités de régulation peuvent être “musclées” par les techniques de respiration. Par ailleurs, l’équilibre du système nerveux est favorisé, ce qui permet de faire baisser le niveau de menace sociale. Et quand un être ne se sent pas menacé par un autre dans des circonstances qui ne sont pas objectivement menaçantes, il développe un attachement sécure. La respiration permet de transmuter la méfiance en confiance.
LA RÉGULATION ÉMOTIONNELLE
ASSIS OU ALLONGÉ Inspirez par le nez en 4 temps, retenez 2 temps et expirez en 8 temps. À faire pendant 5 minutes.
ASSIS OU ALLONGÉ Inspirez en 5, retenez poumons pleins 5 secondes.
Les mains derrière la tête, croisées au niveau de l’occiput, inspirez par le nez tranquillement et expirez lentement en regardant devant vous. Puis sans bouger la tête, tirez les yeux sur la droite et maintenez le regard dans cette direction pendant 30 secondes, toujours en gardant la tête droite, ramenez les yeux au centre puis tirez le regard sur la gauche. Restez sur la gauche.
Il est possible de favoriser l’épanouissement d’une relation en établissant un cadre sécure.
L’objectif de ces principes est de créer de la sécurité dans la relation, que chacun soit serein afin de pouvoir être la meilleure version de lui-même et que l’amour coule !
01 COMMUNIQUER SES BESOINS, L’AUTRE N’EST PAS DEVIN
Il est important de préciser ce que vous attendez de la personne qui partage votre vie, et cela est valable aussi dans le cadre professionnel ou amical.
“Quand tu lis un dossier, j’ai besoin que tu me dises ce que tu en as pensé.”
“Quand je suis fâché, j’ai besoin que tu me laisses seul.”
“J’ai besoin que l’on se téléphone tous les jours.”
02. ACTION, RÉACTION
Ajuster votre comportement est une marque une considération, mettez en œuvre des changements d’attitude qui répondent au besoin de l’autre.
03. PARLER DE SUJETS QUI FÂCHENT
C’est un indispensable On croit souvent à tort que cela évite les remous, en réalité cela provoque des tempêtes sous-marines
qui risquent de se transformer en tsunami.
04. NE JAMAIS SE COUCHER FÂCHÉS
C’est un must Parfois il est difficile de s’adoucir, de pardonner, mais cette formule fait vraiment des merveilles. Même si les mots ne viennent pas. Avant d’aller dormir, embrassez-vous, faites-vous un câlin, prenez-vous dans les bras. L’ocytocine que vous allez libérer grâce à ce contact physique va aussi vous aider à oublier physiologiquement . Et l’intimité vous permet aussi d’apaiser votre corps, c’est donc essentiel pour la santé. Si vous ne le faites pas, que vous restez en colère, que vous ruminez, à l’intérieur de votre corps, vous allez nourrir l’inflammation, cela ne vous apportera rien de bon !
05. AVOIR DES PROJETS OU DES ENGAGEMENTS
Une relation sécure a besoin de s’ancrer dans le temps. Préparer un voyage, une sortie, l’achat d’une maison.
06. TRAVAILLER SUR LA RELATION
La relation est une entité à part, il est important d’en parler comme on parlerait d’un enfant, comment va-t-elle ? Sur quoi a-t-elle des difficultés ? Que peut-on faire pour elle ?
Les pénuries de médicaments qui menacent nos sociétés
Clémence Marque
Serons-nous bientôt amenés à nous passer de certains médicaments ? Pourquoi notre puissante industrie pharmaceutique est-elle arrivée à ces points de rupture, récurrents ces dernières années, que constituent les pénuries d’amoxicilline, de Doliprane, d’Ozempic ? Pour
saisir les menaces qui pèsent sur nos systèmes de soins et nos sociétés, et pouvoir nous y préparer, il faut plonger dans la structuration complexe et habituellement opaque de toute la chaîne du médicament, ses impasses et ses fragilités.
Ancienne consultante pendant plus de vingt ans dans l’industrie pharmaceutique, Clémence
Marque nous explique de manière simple les rouages de ce monde industriel et scientifique dont nous savons trop peu de choses pour pouvoir vraiment réagir, avec rigueur et lucidité.
C’est le genre d’informations auxquelles les patients n’ont pas accès d’habitude : comment un médicament arrive-t-il (ou n’arrive-t-il pas) jusqu’à votre pharmacie, qui décide des prix de vente, quels sont les principes actifs les plus difficiles à produire… Ce livre est l’occasion d’enfin saisir qui fabrique quoi, où, et à quel prix tout cela nous est facturé. On découvre que ce sont des logiques financières et mondialisées qui conduisent aux pénuries, aux délocalisations et aux crises que nous avons connues ces dernières années et qui risquent de s’intensifier dans les décennies à venir. Ce livre propose des pistes concrètes pour penser un autre système de soins, moins dépendant des autres États, et un autre mode de médication, dans notre pays qui est un des plus grands consommateurs de médicaments d’Europe.
Clémence Marque est docteure en pharmacie et diplômée de hec Paris. Après avoir passé plus de vingt ans dans le conseil au sein de l’industrie pharmaceutique, elle est présidente de l’association Adrastia, qui alerte depuis une dizaine d’années sur les risques systémiques, notamment les scénarios d’effondrement sociétal, et œuvre pour promouvoir la résilience collective. Elle travaille désormais dans le public, au sein du centre universitaire de Médecine générale de Lausanne. Ce livre est son premier.
EN IMMERSION DANS LES ROUAGES DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
Points forts
• Clémence Marque a été l’invitée de nombreux médias pour parler du sujet : “Effondrement, pénuries de médicaments ?”, Thinkerview, mai 2023 ; “Le Doliprane est-il un actif stratégique à défendre ?”, La Croix, octobre 2024 ; “Obésité : la molécule qui change tout”, Arte.tv, novembre 2024.
Mots clés
• Médicament / pénurie / pharma / santé / enquête / industrie pharmaceutique / Doliprane
BÂTISSEURS DE MONDES
le génie des castors face au défi climatique
Le génie des castors face au défi climatique
Ben Goldfarb
Essai traduit de l’anglais (États-Unis) par Fanny Morizot
Préface de Baptiste Morizot
Un traité environnemental puissant en forme de récit incarné plein d’humour, qui nous embarque magistralement sur les traces des castors, ces ingénieurs naturels au potentiel inégalé, et qui questionne brillamment notre rapport au vivant et nos erreurs écologiques passées.
Dans un style vif et incisif, Ben Goldfarb nous entraîne dans un voyage au pays des castors, à travers l’ensemble du territoire nord-américain, et offre un saisissant plaidoyer pour des relations apaisées entre les humains et cet animal incroyable. Entre histoire, biologie, écologie et politique, il dessine les contours d’une collaboration entre les hommes et les castors, et, avec sa rigueur journalistique, apporte les preuves irréfutables qu’à l’heure où la crise écologique gronde, il est temps de repenser notre rapport au vivant et de reconnaître nos erreurs passées. Face aux limites – et aux échecs – de nos politiques environnementales, il devient urgent de céder notre autorité en matière de restauration des milieux à de nouvelles forces naturelles. L’une d’entre elles stocke l’eau, remplit les nappes phréatiques, atténue les sécheresses, ralentit la propagation des incendies et amplifie la résilience des écosystèmes riverains : bienvenue au Castorocène.
Ben Goldfarb est un journaliste environnemental américain spécialiste de la conservation et de la gestion des ressources naturelles. Lauréat de plusieurs prix, il est l’auteur de Crossings, une enquête fascinante sur l’écologie des routes, et de Bâtisseurs de mondes (Eager), un traité saisissant sur le rôle écologique des castors couronné par le prix PEN/E.O. Wilson de littérature scientifique.
Repères
Points forts
• Le complément indispensable du livre de Baptiste Morizot et Suzanne Husky Rendre l’eau à la terre. Alliances dans les rivières face au chaos climatique, Actes Sud, 2024 : 20 500 exemplaires vendus.
• Ouvrage préfacé par Baptiste Morizot.
Mots clés
Castor / biodiversité / ingénieur de l’environnement / espèce clé-de-voûte / changement climatique / eau / rivière
Système Terre
L’odyssée
François Prouteau
À partir de la traduction de l’article “Les archives glaciaires des gaz à effet de serre” (Science, 1993) de Dominique Raynaud et ses collègues (dont Jean Jouzel et Claude Lorius)
L’odyssée des glaciologues en Antarctique
François Prouteau
François Prouteau raconte l’odyssée des glaciologues en Antarctique, du milieu du xxe siècle à la création du Giec et aux sciences de l’Anthropocène.
En 1965, les chercheurs Claude Lorius et Bill Budd prennent l’apéritif en Antarctique. Ils plongent alors quelques morceaux de glace dans leur whisky tirés du carottage qu’ils viennent de réaliser dans la journée, à une centaine de mètres de profondeur. En regardant les bulles d’air libérées par la glace et donnant au breuvage des allures de champagne, Claude Lorius a la brusque intuition que ces bulles pourraient contenir les archives de l’atmosphère avec ces différentes composantes comme l’oxygène et le dioxyde de carbone CO2. C’est le début d’une véritable odyssée scientifique et géopolitique de collaboration avec des collègues américains et russes qui va révolutionner notre compréhension de l’histoire des 400 000 dernières années de la Terre, depuis l’apparition d’Homo sapiens. Ce sont les découvertes que ces brillants chercheurs réaliseront à la station russe de Vostok, dans l’Antarctique oriental, qui nous permettront de comprendre le réchauffement climatique de nature anthropique et la funeste trajectoire actuelle du système Terre dans l’Anthropocène.
Repères
COMPRENDRE LA TERRE POUR
CHANGER NOTRE MONDE
François Prouteau est professeur en sciences de l’éducation et vice-président chargé des sciences humaines à l’Université catholique de Lille. Depuis plus de trente ans, il a lancé et accompagné le développement d’écoles supérieures en Europe, en Afrique, en Amérique et en Asie. De 2013 à 2023, il a été président exécutif de Fondacio. François Prouteau travaille à Lille et habite à Angers.
Points forts
• Cinquième titre de la collection “Système Terre” qui traduit et commente des articles scientifiques.
Mots clés
• Système Terre / glaces / éducation scientifique / Anthropocène / odyssée des glaciologues
provisoire - Diffusion
sommaire
Avant-propos de Nathanaël Wallenhorst
PREMIÈRE PARTIE
L’article scientifique traduit
Les archives glaciaires des gaz à effet de serre, de Dominique Raynaud et ses collègues
SECONDE PARTIE
Commentaires, analyses et prolongements À l’origine des sciences de l’Anthropocène, de François Prouteau
Des glaciologues en odyssée : Du Dôme C à Vostok
Apport des glaciologues en Antarctique et recherches paléoclimatologiques
Limiter les émissions de gaz à effet de serre ou quelle métamorphose de nos modes de vie ?
Vocabulaire
Pour en savoir plus
Charlène Descollonges
Ce manifeste pose les idées fondamentales de l’hydrologie régénérative, concept émergeant en France, dans un manuel à la fois scientifique et politique accompagné d’exemples concrets pour soutenir le développement de projets sur les territoires.
Sécheresses et inondations sont les deux faces d’une même pièce : celle des cycles de l’eau altérés. Le changement climatique vient révéler notre vulnérabilité face aux extrêmes de pluie et de sécheresses. Ces événements traumatisants, destructeurs, parfois violents, nourrissent un imaginaire de défiance et de peur à l’égard de l’eau et des rivières.
Face à ces peurs profondes, notre société moderne peut être tentée de s’adapter par des infrastructures qui rassurent mais qui viennent davantage contrôler les cycles de l’eau sans revenir sur les causes structurelles qui ont conduit à l’asséchement de nos paysages : l’artificialisation des terres, le drainage des zones humides, la rectification des cours d’eau, le remembrement et l’arrachage des haies…
L’hydrologie régénérative propose une voie vers la résilience des territoires face aux extrêmes climatiques. Elle ravive des techniques et des savoirs ancestraux et, surtout, elle cherche à tisser des liens de confiance entre les humains et les autres qu’humains vivant sur un même bassin versant et partageant la même eau.
Charlène Descollonges est ingénieure hydrologue. Elle a cofondé l’association Pour une hydrologie régénérative, qui vise à restaurer le cycle de l’eau à l’échelle des territoires pour améliorer leur résilience face aux sécheresses, aux inondations et à l’érosion. Elle vit en Savoie.
Points forts
• Un manuel qui décline et prolonge de manière concrète Rendre l’eau à la terre, de Baptiste Morizot et Suzanne Husky (Actes Sud, 2024).
• Charlène Descollonges est une jeune hydrologue militante très bien identifiée par les médias et le grand public : https://charlene-descollonges.fr.
Mots clés
• Hydrologie régénérative / sécheresses / changement climatique / castors / forêts
Roman
Un roman puissamment universel, qui raconte l’impossibilité du deuil quand des êtres aimés s’évanouissent sans laisser de traces.
15 août 1942, deux silhouettes s’éloignent dans les couleurs de l’été. Il est un peu tard, cet après-midi, pour aborder l’ascension : 2 500 mètres de dénivelé – et le glacier des Diablerets, en cette saison des orages, n’est jamais sans danger.
Le lendemain soir, le couple n’est pas de retour.
Trois quarts de siècle plus tard, l’auteur de ce livre, grand reporter, rencontre l’aînée de la fratrie que les parents ont laissée derrière eux. Elle a quatre-vingt-sept ans, en avait douze à l’époque du drame. Et elle ne sait toujours pas ce qui s’est passé. Les rumeurs, la dureté de ceux qui les ont recueillis, rien n’a abîmé le souvenir de Louise et Joseph, ce couple qui s’aimait tant, dans les yeux de la vieille dame. Elle raconte, comme si c’était hier. Sur certains points elle se tait.
De cette histoire vécue, l’écrivain comble les silences, avec une justesse de ton, une écoute, un respect à la hauteur de l’émotion partagée.
Un roman au cœur battant, doux et incarné.
4 FÉVRIER 2026
BABEL N° 2051
11 × 17,6 CM
208 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-21577-4
POINTS FORTS
u Un texte qui émeut par sa profonde humanité, et qui embarque le lecteur avec une délicatesse absolue.
u Une histoire vraie saisie avec talent.
u Avec toi je ne crains rien (2024) : 10 300 ex. vendus en édition courante
Emily Barnett, Marie-Claire
De cette histoire dont on connaît la fin, Alexandre Duyck a fait un sommet.
Cyril Petit, Ouest France
Alexandre Duyck, qui aime le grand silence des sommets, des monastères, et les énigmes du temps passé, a écrit un beau roman d’altitude sur la puissance de l’amour, qui se croit invincible, et celle de la montagne, qui est invincible.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Obs
Né en 1969 à Lyon, Alexandre Duyck est grand reporter, et travaille notamment pour M, le magazine du Monde. Il est également l’auteur, chez JC Lattès, de Augustin (2018) et Un effondrement (2020), et de documents dont De la rue au monastère (Bayard, 2018).
Roman
Intense comme un combat de boxe et puissant comme un cri d’alarme, ce roman polyphonique livre la radiographie d’une société française pulvérisée par le mépris et les rapports de domination.
Deux coups de feu ont retenti dans le quartier et les policiers rêvent de mettre la main sur le fauteur de troubles. En attendant, ils ont embarqué Angel, qui n’en est pas à sa première garde à vue. Mais Angel connaît la musique, il ne balancera personne.
Une nuit dans un commissariat, à chaque cellule sa voix : Angel à l’étrange sourire ; une jeune femme soumise au harcèlement quotidien d’un entrepôt ; des émeutiers ramassés à la fin d’une marche pour le climat ; un vieux manifestant brutalisé ; un cadre en dégrisement ; un flic exténué ; un adolescent souffre-douleur… Parias d’une nuit ou d’une vie, ils n’ont rien à déclarer, mais un destin à endosser, des circonstances à ressasser, une colère à exprimer, des espoirs à ranimer.
À travers des personnages aussi violents que tendres, dont l’ardente énergie éclaire les ténèbres de la garde à vue, Marin Fouqué transforme sa rage en chant de révolte collective.
4 FÉVRIER 2026
BABEL N° 2052
11 × 17,6 CM
448 PAGES
10,40 € ENV.
978-2-330-21582-8
Marin Fouqué aime les petits espaces qui se gonflent de mélancolie. La grande affaire de G. A. V. n’est donc pas tant, ou pas uniquement, le sujet social, mais la manière dont les mots emprisonnent. (…) Marin Fouqué se saisit de ce fait de la langue comme d’autres équarrissent un animal mort impropre à la consommation. Seule certitude : si la langue est morte, l’écriture est bien vivante.
Pierre-Edouard Peillon, Le Monde des livres
Avec ce texte politique, Marin Fouqué cherche à repousser les murs de la littérature pour y faire entrer toutes les injustices et les violences qui entravent nos existences. De cette humanité blessée, Marin Fouqué se fait le meilleur défenseur.
Elisabeth Philippe, L’Obs
PRIX ALAIN SPIESS DU DEUXIÈME ROMAN
POINTS FORTS
u Une fresque sociale sans angélisme et au style magistral. Un roman choral fulgurant, nerveux, politique.
u Marin Fouqué place ses personnages dans les cellules poisseuses d’un commissariat et signe un huis clos brutal à la langue qui claque, âpre et directe.
u Marin Fouqué et Samira Negrouche tourneront sur les salons du printemps avec leur texte Pente raide, qui paraît à la rentrée littéraire 2025.
u 77 : 8 200 ex. vendus (AS, 2019 + Babel, 2021)
u G. A. V. (2021) : 3 400 ex. vendus en édition courante
L’AUTEUR
Né en 1991, Marin Fouqué est diplômé des beauxarts de Cergy. Il vit en Seine-Saint-Denis, écrit de la poésie, du rap, des nouvelles, et compose sur scène des performances mêlant prose, chant et musique. Il est également l’auteur chez Actes Sud de 77 (2019) et, en dialogue avec Samira Negrouche, de Pente raide (2025). Il est pensionnaire de la Villa Medicis en 2025-2026.
Roman
Un chant d’amour à ceux qui résistent, ou le destin de l’un des plus anciens bidonvilles de Casablanca.
Chérif et May rentrent à Casablanca après de brillantes études et plusieurs années d’engagement professionnel à Paris. Mais ce qui s’annonçait comme une renaissance symbolique pour leur couple et leur famille va peu à peu se transformer en un déchirement irréversible.
D’un côté : Chérif et le virilisme sociétal qui le pousse, en tant qu’architecte, à participer à un projet qui vise à reloger les habitants d’un bidonville près de la mer à des kilomètres du centre-ville. De l’autre : May, historienne indignée et engagée, qui voit l’agenda politique derrière le projet soi-disant philanthrope et qui tente à sa façon de donner la parole à ceux du “recasement”.
Casablanca Circus est un observatoire sensible des liens amoureux et familiaux au sein d’un monde patriarcal. Au portrait lucide et implacable du masculin, qu’elle éclaire avec subtilité et empathie, Yasmine Chami ajoute avec détermination une remise en question des pouvoirs en place dans son pays.
u Un clair-obscur sur les déséquilibres et les paradoxes de la société marocaine.
u Un lyrisme sobre, juste et émouvant qui rappelle Albert Camus. QUELQUES CHIFFRES
u Cérémonie : 15 700 ex. (AS, 1999 + Babel, 2017)
u Casablanca Circus (2023) : 4 400 ex. vendus en édition courante
4 FÉVRIER 2026
BABEL N° 2050
11 × 17,6 CM
208 PAGES
7,90 € ENV.
C’est l’histoire d’un couple déchiré par une ville, violente et fraternelle, et par ses enjeux économiques : le passionnant roman de l’écrivaine franco-marocaine, Casablanca Circus, raconte la résistance des plus vulnérables face à la prédation financière.
Astrid Krivian, Afrique magazine
Ouvrage engagé pour les femmes, pour les démunis, Casablanca Circus bouscule et remue par la force des destins invisibles qui illustrent ce grand roman humaniste. Un magnifique portrait de femme coupée en deux, comme la ville.
Gilles Médioni, Marie-France
Yasmine Chami vit à Casablanca. Normalienne, anthropologue, aujourd’hui enseignante, elle est également l’autrice, chez Actes Sud, de Cérémonie (1999), de Mourir est un enchantement (2017), de Médée chérie (2019) et de Dans sa chair (2022).
Roman traduit de l’islandais par Éric Boury
Un roman fantaisiste et splendide, qui fait la poignante chronique d’un tournant existentiel en pleine éruption.
Vivre en Islande, dans la région de Reykjavík, c’est vivre sur un volcan. Et rencontrer l’amour ou la passion à plus de quarante ans alors qu’on mène une vie de famille épanouie, revient à danser au pied d’un cratère qui risque d’exploser à tout instant, balayant tout ce qu’on a construit.
Dans une langue d’une poésie étonnante et portant un regard redoutable sur les convulsions sismiques qui secouent l’âme humaine, Sigríður Hagalín Björnsdóttir livre un roman poignant et terrifiant, dont la trajectoire s’avère aussi imprévisible que le magma qui bouillonne sous la croûte terrestre.
u Une poésie omniprésente, dans l’écriture et les références.
u Les explications scientifiques et les digressions historiques, savamment dosées, participent au suspense.
QUELQUES CHIFFRES
u L’Île : 17 000 ex. vendus (Gaïa, 2018 + Kayak, 2019 + Babel, 2024)
u La Lectrice disparue : 9 000 ex. vendus (dont 6 000 en Babel, 2024)
u Éruptions, amour et autres cataclysmes (2024) : 3 400 ex. vendus en édition courante
4 FÉVRIER 2026
BABEL N° 2054
11 × 17,6 CM
368 PAGES
9,40 € ENV.
978-2-330-21584-2 -:HSMDNA=WVZ]YW:
Un bijou de littérature à l’image de son île – beauté, drames, douleurs et magma en fusion.
Philippe Chassepot, Le Temps
L’audace du livre repose sur le dénouement asphyxiant.
Anna Cabana, La Tribune du dimanche
L’AUTRICE
Sigríður Hagalín Björnsdóttir est née en 1974. Brillante journaliste, elle dirige le service informations de la télévision publique islandaise, où elle présente le journal. Elle est également l’autrice, chez Gaïa, de L’Île (2018) et de La Lectrice disparue (2020).
Visuel provisoire
4 FÉVRIER 2026
BABEL N° 2053
11 × 17,6 CM
176 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-21581-1
En attendant l’imam caché
Récit traduit du turc par Pierre Pandelé
Un livre pour le plaisir de lire, qui conte le voyage d’un écrivain dont l’érudition est à toute épreuve.
Ce récit est une traversée des paysages iraniens, de Chirāz à Meched, d’Ispahan à Persépolis et Téhéran en passant par le golfe Persique. Et bien que ce long voyage soit centré sur les capitales et les lieux saints, les souvenirs de l’auteur infléchissent parfois ce livre vers une partition d’influences, de miroirs culturels et politiques en échos à ceux de son pays, la Turquie.
D’hôtels en cafés, de splendeurs architecturales en bibliothèques remarquables, Nedim Gürsel devenu écrivain des lieux se laisse éblouir puis atteint finalement la région désolée du Khorassan, où il conte à son lecteur l’envoûtante légende chiite de l’imam caché. Ultime façon se dit-on de rêver, peut-être encore, d’une autre spiritualité, loin de celles ayant cours aujourd’hui en Iran comme en Turquie.
Nedim Gürsel convoque les poètes iraniens comme autant de remparts à l’obscurantisme.
Marc Semo, Le Monde des livres
Dans Voyage en Iran. En attendant l’imam caché, un récit littéraire aussi érudit que partageur, l’écrivain turc Nedim Gürsel entraîne son lecteur dans un pays millénaire, à la découverte de villes aussi mythiques qu’Ispahan ou Persépolis comme de régions arides et désolées. (…) Un livre aussi passionnant que stimulant.
Valérie Marin La Meslée, Le Point
POINTS FORTS
u Un livre pour se débarrasser des idées reçues qui abondent sur ce pays.
u Le récit du voyage d’un écrivain, à l’approche empathique et fouillée.
u Parution simultanée du nouveau livre de Nedim Gürsel chez Actes Sud : Le Dernier Passager.
L’AUTEUR
Né en 1951 dans le Sud-Est de la Turquie, Nedim Gürsel vit à Paris. Titulaire d’un doctorat en littérature comparée, il est directeur de recherche émérite au CNRS, chargé de cours à l’Institut national des langues et civilisations orientales, ainsi qu’un romancier et essayiste reconnu en Turquie comme en France.
Roman traduit de l’arabe (Égypte) par France Meyer
Un livre qui joue avec les codes formels du roman, tout en approfondissant les derniers thèmes majeurs de l’auteur : la chute et la honte, le passage du temps et la fragilité des choses humaines.
Abbas Karam, un dramaturge cairote débutant, a écrit une pièce, intitulée Les Noces du palais, qui est promise à un grand succès de scandale car il y raconte à sa manière les turpitudes de sa famille.
Quatre personnages se relaient pour apporter chacun sa version de l’histoire : l’acteur principal, amoureux de la femme récemment décédée de l’auteur, qui l’accuse d’avoir causé cette mort et celle de son fils ; le père d’Abbas, metteur en scène toxicomane et véreux, qui accrédite dans ses grandes lignes la charge de l’acteur contre son fils ; la mère, caissière du théâtre, qui se lamente sur son existence malheureuse, fustige la veulerie de son mari et n’arrive pas à croire que son fils bien-aimé ait pu la dépeindre sous des traits aussi sombres ; enfin, l’auteur lui-même, idéaliste écorché vif, qui exorcise ses démons d’une plume acérée, forçant parfois le trait pour se venger du passé, renaître de ses cendres et s’inventer un avenir.
POINTS FORTS
u Un récit polyphonique, qui tisse avec brio une intrigante mise en abyme théâtrale.
u Un court roman, qui parvient à présenter avec fluidité une très belle collection de portraits et de situations.
u Parution simultanée du roman inédit en France de Naguib Mahfouz, Les Cailles en automne.
u Naguib Mahfouz, c’est plus de 215 000 livres vendus chez Actes Sud.
u Les Fils de la Médina : 32 000 ex. vendus (AS, 2000 + Babel, 2003)
u Récits de notre quartier : 18 000 ex. vendus (AS, 1995 + Babel, 1999)
u Les Mille et Une Nuits : 17 500 ex. vendus (AS, 1997 + Babel, 2009)
4 FÉVRIER 2026
BABEL N° 2055
11 × 17,6 CM
176 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-21579-8
Les Noces du palais est un conte aussi audacieux qu’immoral. (…) Jusqu’où le théâtre peut-il dévorer les vivants, en toute impunité ? Telle est la question centrale des Noces du palais, dont l’auteur est un incomparable raconteur d’histoires.
Eglal Errera, Le Monde des livres
Né au Caire, Naguib Mahfouz (1991-2006) est l’auteur de plus de cinquante romans et recueils de nouvelles qui lui ont valu en 1988 le prix Nobel de littérature. Une grande partie de son œuvre est disponible en français chez Sinbad/Actes Sud et dans la collection Babel.
4 FÉVRIER 2026
11 CM X 17.6 CM
576 PAGES
11,20 €
978-2-330-02811-4
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre FURLAN
À cinquante-neuf ans, Hannah Musgrave revient sur sa vie de jeune bourgeoise américaine privilégiée qui, dans les années 1960-1970, a choisi de faire la “Révolution” avant d’aller vivre au Liberia.
Un puissant roman qui interroge une certaine histoire de l’Amérique ainsi que la nature des liens entre sphère privée et sphère politique.
L’AUTEUR
Russell Banks (1940-2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, membre de la prestigieuse
American Academy of Arts and Letters, nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture, fut assurément l’un des écrivains majeurs de sa génération, et l’un des plus engagés.
Son oeuvre, traduite dans une vingtaine de langues, est publiée en France par Actes Sud.
4 FÉVRIER 2026
11 CM X 17.6 CM
544 PAGES
10,30 €
978-2-330-01862-7
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre FURLAN
Le grand roman du nouveau désordre sexuel, à l’ère d’Internet et de la pornographie en ligne, à travers le personnage d’un jeune délinquant sexuel incarnant l’enfer d’une addiction aussi particulière que largement répandue et le supplice de l’exclusion qui peut la sanctionner. Une réussite romanesque éblouissante.
REMIS EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE AMERICAN SPIRITS
L’AUTEUR
Russell Banks (1940-2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, membre de la prestigieuse
American Academy of Arts and Letters, nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture, fut assurément l’un des écrivains majeurs de sa génération, et l’un des plus engagés.
Son oeuvre, traduite dans une vingtaine de langues, est publiée en France par Actes Sud.
4 FÉVRIER 2026
11 CM X 17.6 CM
240 PAGES
8,30 €
978-2-330-07041-0
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre FURLAN
Douze nouvelles au fil desquelles des couples divorcent, des femmes noires sont traquées par des pit-bulls, où une liste de courses devient un programme de vie, où l’on écoute battre sous la poitrine d’un autre le cœur transplanté d’un amour décédé...
Au sommet de son art et avec une superbe économie de moyens, Russell Banks transmue le réel et le quotidien en paraboles métaphysiques.
DE LA PARUTION DE AMERICAN SPIRITS
L’AUTEUR
Russell Banks (1940-2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, membre de la prestigieuse
American Academy of Arts and Letters, nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture, fut assurément l’un des écrivains majeurs de sa génération, et l’un des plus engagés.
Son oeuvre, traduite dans une vingtaine de langues, est publiée en France par Actes Sud.
4 FÉVRIER 2026
11 CM X 17.6 CM
432 PAGES
9,90 €
978-2-330-19416-1
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre FURLAN
Au seuil de la mort, Leonard Fife, célèbre documentariste, accepte une interview filmée que veut réaliser l’un de ses disciples, Malcolm. Fife a exigé le noir complet sur le plateau ainsi que la présence constante de sa femme, Emma, pour écouter ce qu’il a à dire, loin des attentes de Malcolm.
Après une vie de mensonges, Fife entend lever le voile sur ses secrets mais, sous l’effet de l’aggravation rapide de son état, sa confession ne ressemble pas à ce que lui-même avait prévu.
Puissant, écorché, bouleversant, ce roman testamentaire sur les formes mouvantes de la mémoire pose la question de ce qui subsiste – de soi, des autres – lorsqu’on a passé sa vie à se dérober.
L’AUTEUR
Russell Banks (1940-2023), deux fois finaliste du prix Pulitzer, membre de la prestigieuse
American Academy of Arts and Letters, nommé officier de l’ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture, fut assurément l’un des écrivains majeurs de sa génération, et l’un des plus engagés.
Son oeuvre, traduite dans une vingtaine de langues, est publiée en France par Actes Sud.
J’étais la bulle de salive du coucou, la branche tortue du lierre, l’odeur âcre de la mauvaise herbe, la feuille de saule qui frissonnait dans le vent. […] Partout on peut ramasser, pièce par pièce, les morceaux du royaume détruit de l’enfance.
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais par G. M. Bovay
312 pages / 115 x 175 mm 12,50 euros TTC ISBN 978-2-38669-115-7
Jamais Laura ne se départira complètement des souvenirs qu’elle garde de son enfance. Jeune adulte, c’est avec beaucoup de tendresse et une douce mélancolie qu’elle se remémore : ses balades au parc en compagnie de ses trois frères et sœur, Robert, Anda et Steve, ou leurs rares sorties au cinéma quand la bourse familiale le leur permet. Car si l’imagination débordante de Laura égaye ses journées, les quatre enfants grandissent dans la misère, auprès d’un père absent et d’une mère violente, dans une société britannique encore corsetée par le silence. Mais grâce à son goût pour la poésie des petits riens du quotidien, la lecture et les liens profonds qui l’unissent à son petit frère, Laura réussit à surmonter la tyrannie maternelle, s’émancipant peu à peu.
À la manière d’une Sigrid Undset avant elle, Elizabeth Myers nous invite à plonger dans l’intériorité d’une femme, nous faisant traverser avec elle toute une partie de sa vie, pour nous livrer, en creux, l’histoire tout en subtilité d’une émancipation à travers la lecture et l’écriture.
Née à Manchester en 1912, Elizabeth Myers publia son tout premier roman, Feuilles dans l’eau, en 1943, qui rencontra tout de suite un succès immédiat. Elle est également l’autrice de deux autres romans, The Basilisk of St. James’s et Mrs. Christopher, une histoire de meurtre. Elle meurt à l’âge de 34 ans de la tuberculose.
• Après Stella Benson, May Sinclair ou Sigrid Undset, les éditions Cambourakis continuent de faire (re)découvrir les voix de grandes romancières oubliées.
• Un roman sur la résilience, la force de l’imaginaire et des liens fraternels face aux violences intrafamiliales.
• Une écriture qui coule comme une douce mélodie, et qui excelle à décrire la beauté des petits coins de verdure qui sont autant de respirations dans une ville.
Littérature / Poche / 4 février
160 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-38669-110-2
« Tout est dosé, précis, brodé, mystérieux, historique. »
Éric Arlix (revue TINA)
Fascinée par une boîte de négatifs dont elle a fait l’acquisition sur un marché à Berlin, une femme s’efforce d’en deviner les motifs. À travers les ombres et les contrastes, elle guette les signes qui lui permettent de les dater et y distingue la silhouette d’une autre femme, dont elle imagine l’existence : celle d’une personne ayant grandi sous le régime nazi, formatée par cette idéologie de la « normalité » et de la performance.
Mais à cette réflexion sur le conditionnement social, sur la valeur des images, ce qu’elles fabriquent et transmettent, vient se greffer une interrogation sur la propre trajectoire de la narratrice : pourquoi a-t-elle été attirée par cette femme et ces photos ? N’a-t-elle pas elle-même été considérée comme « différente », inapte à interagir avec les autres ? Si les dictatures sont connues pour contraindre les trajectoires individuelles, au nom d’un idéal supérieur, les sociétés contemporaines sont-elles exemptes de critiques quant aux catégorisations qu’elles créent et aux modalités qu’elles imposent ? Au fil de cette double enquête historique et sensible, Sandra de Vivies traque les trajectoires perçues comme non conventionnelles et interroge les possibilités de leur existence.
Sandra de Vivies est autrice et vit à Bruxelles. Elle œuvre dans le champ des écritures d’un réel repeuplé qui, formellement, empruntent tant à la narration qu’à la poésie. Elle expérimente notamment différents protocoles de mise au jour de récits par la photographie (contemporaine ou d’archive), à la croisée de la littérature, des sciences humaines, de l’image et parfois de la danse. Elle a publié un premier recueil de « récits photosensibles », Vivaces, aux Éditions la place en 2021, et plusieurs textes et photographies aux éditions Wildproject ainsi que dans les revues
Sève, Boustro, Hurle-Vent, Pourtant, HOLZ…
Son premier roman, La Femme du lac, est paru aux éditions Cambourakis en janvier 2025. Dans le prolongement de sa pratique d’écriture et de recherche, précédée de quinze années d’expérience dans les secteurs du journalisme et de l’éditorial, elle conçoit et anime des ateliers d’écriture.
identifiée dans le champ de la création littéraire en Belgique, où elle a effectué un certain nombre de résidences (Passaporta, etc.) et anime des ateliers d’écriture.
• Entre récit et enquête, un texte qui interroge l’histoire européenne du xxe siècle et la manière dont les individus sont conditionnés par les régimes autoritaires, a fortiori les femmes.
• Une écriture tout en sensibilité, qui intrique à la perfection différentes strates historiques et questionne la notion de normalité et la possibilité de trajectoires « déviantes » dans des sociétés où la quête de l’efficacité ne cesse de dominer.
« Une autrice ambitieuse n’ayant pas froid aux yeux » Vincent Tholomé (Les Carnets et les Instants)
Letteratura / Poche / 4 février 2026
Grazia Deledda
Après la mort de sa grand-mère, Anna est prise en charge par son oncle Paolo Velenà, propriétaire terrien, qui l’emmène dans sa famille à Orolà, une petite commune du nord-ouest de la Sardaigne. D’abord désorientée, la jeune fille apprendra les codes de cette nouvelle société et trouvera progressivement sa place. Mais l’adolescence viendra briser ce fragile équilibre. L’innocence des relations enfantines devra céder la place à un jeu complexe d’amours non réciproques : celle du cousin Sebastiano pour Anna, celle d’Anna pour Gonario Rosa, ami de la famille, et celle de ce dernier pour Caterina.
L’AUTRICE
Grazia Deledda est née en 1871 à Nuoro, en Sardaigne. Elle s’est rapidement passionnée pour la littérature (plus particulièrement le vérisme italien) et a consacré toute son existence à l’écriture. Elle est ainsi l’auteure d’une trentaine de romans – dont son chef-d’œuvre, Elias Portolu – et d’une quinzaine de recueils de nouvelles. Son œuvre a été récompensée par le prix Nobel de littérature, qui lui a été attribué en 1926. Elle est morte à Rome en 1936.
• Grazia Deledda a obtenu le Prix Nobel de littérature en 1926.
Couverture provisoire
Traduit de l’italien par Fanny Rivière
248 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC ISBN 978-2-38669-113-3
Véritable roman d’apprentissage, Âmes honnêtes tisse le fil d’existences à la fois ordinaires et magnifiques dans une Sardaigne rurale et aborde avec brio les errances de l’adolescence, époque peuplée de non-dits et de projections imaginaires, où le monde semble si prompt à nous submerger.
Avec ce roman de jeunesse, Grazia Deledda, alors âgée de vingt-quatre ans, nous livre le témoignage vibrant de l’intimité d’une famille, à la saveur intemporelle.
• Cette nouvelle publication s’inscrit dans le projet de réédition de l’œuvre d’une autrice majeure, initié par les éditions Cambourakis en 2018.
• Une écriture tendre et lumineuse qui capte la beauté des vie ordinaires, nous faisant voyager dans la Sardaigne de la fin du xixe siècle.
LITTÉRATURE
Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni
Inédit poche
4 février 2026
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
et autres textes
L’œil avisé du collectionneur sur le monde fascinant de l’art, de la peinture à la musique, en passant par la littérature.
Un recueil inédit de quatre textes sur la musique, la peinture et l’art de collectionner (Zweig ayant lui-même été l’un des plus grands collectionneurs européens de manuscrits). Le premier texte, qui donne son titre au recueil, est une célèbre conférence faite en 1938 alors que Zweig est de passage à New York. Le deuxième est un article de 1931 sur le livre
comme ouverture au monde. Le troisième (« La collection d’autographes comme œuvre d’art »), publié en 1914, est un manifeste, faleux dans le milieu des collectionneurs, inédit en français. Le quatrième, qui est tiré des Très riches heures de l’humanité, est le magnifique récit du moment ou Händel crée Le Messie.
• Une thématique pour les lecteurs de Zweig. Pour mémoire, La Collection invisible a été retraduit chez Sillages en janvier 2024 : 10 000 ex. GfK.
• Des traductions inédites pour redécouvrir certains textes et en révéler d’autres.
• Une autre manière de découvrir la figure de Zweig, qui consacra toute une partie de son existence à tenter de percer le secret de la création artistique.
• En quittant l’Autriche, Zweig a confié son inestimable collection à Martin Bodmer, célèbre bibliophile suisse : cela a donné une exposition très médiatisée à la fondation Jan Michalski en 2021.
• Art ; musique ; littérature ; peinture ; génie ; XXe siècle ; littérature allemande
• Une traduction du « Mystère de la création artistique » a paru chez Pagine d’arte en 2017, 48 p., 15€, 6700 ex. GfK.
ÉGALEMENT
Littérature étrangère
Traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau
« Un formidable thriller historique, une évocation hallucinée de l’un des moments les plus controversés de l’histoire de l’Église romaine », François Angelier, Le Monde
Septembre 1943 : les forces allemandes occupent Rome. Le chef de la Gestapo, Paul Hauptmann, fait régner la terreur. Mais il craint la colère d’Adolf Hitler devant le nombre croissant de prisonniers qui s’échappent des camps à travers l’Italie. La rumeur parle d’un réseau lié au plus petit État du monde…
Hugh O’Flaherty, prêtre irlandais attaché au Vatican, mû par l’empathie et la bonté, a en effet rassemblé un groupe hétéroclite et rocambolesque d’individus qui, ensemble,
8 janvier 2025
11 × 17 cm
432 pages 10,00 €
ISBN :
font résistance. Afin de brouiller les pistes, ils forment une chorale et se réunissent autour de partitions singulières… Lorsque la menace nazie se rapproche, O’Flaherty conçoit la mission de tous les dangers pour la nuit de Noël 1943. Il y a des imprévus, des ratés, il faut prendre des risques insensés, et sous la plume vive de Joseph O’Connor, l’histoire réinventée est haletante, truculente et poignante.
• Inspiré de l’histoire vraie de Hugh O’Flaherty, le prêtre irlandais qui a défié les nazis. Un homme fascinant, érudit, amateur de golf, champion de boxe et motard invétéré, qui a sauvé environ 5000 juifs et soldats alliés.
• Ici tout est vrai et tout est fiction. O’Connor maîtrise parfaitement l’équilibre entre l’improbabilité des faits réels et les exigences romanesques. Parfait pour les amateurs de romans historiques.
• Un texte palpitant, très rythmé. Décrit dans la presse anglo-saxonne comme le perfect literary page-turner, un thriller littéraire de premier ordre, selon The Guardian : « L’incarnation de Hugh O’Flaherty, l’Oskar Schindler irlandais, est sublime. »
• La parution en GF de Dans la maison de mon Père en janvier 2024 a confirmé le retour au succès en presse et en librairie de Joseph O’Connor, entamé chez Rivages avec Le Bal des ombres.
• The Ghosts of Rome, deuxième volet de la trilogie intitulée « The Escape Line », paraîtra en janvier 2025 en Angleterre, et en janvier 2026 chez Rivages.
• Le Bal des ombres, Cumul GF + poche sur Mistral : 8425 ex.
• Dans la maison de mon Père, GF : 8465 ex.
Joseph O’Connor est né en 1963 à Dublin. Découvert en France avec le recueil de nouvelles Les Bons Chrétiens (Libretto, 2010), il est l’auteur d’une œuvre traduite dans le monde entier qui compte plusieurs romans comme Redemption Falls (2007), Maintenant ou jamais (2016), Le Bal des ombres (2020). Avec Roddy Doyle et Colm Tóibín, il est considéré comme l’un des écrivains irlandais les plus importants de sa génération.
• « Prosateur au souffle romanesque, Joseph O’Connor réinvente la veine historique en y mêlant suspense et réflexions contemporaines », Sean James Rose, Livres Hebdo
• « L’histoire est prenante, des âmes nobles éprises de panache, l’aventure pourrait sortir de l’imagination d’Alexandre Dumas : intrigues romaines avec soutanes irlandaises et gestes héroïques, le combo est résolument gagnant », Le Canard enchaîné
• « Mêlant histoire et fiction, Joseph O’Connor signe un polar historique à plusieurs voix. Ardent et palpitant », VSD
• « Différentes voix enrichissent cette fresque dense et rocambolesque qui nous tient en haleine jusqu’au bout », Notre temps
• « Un roman qui se joue des règles et des attentes, impertinent comme le sont ses personnages, fiers et impétueux », Librairie Au vent des mots, Lorient.
Édition, traduction et préface de Roland Béhar
« Mon Diego, mon âme s’est souvenue que je t’aimerai toujours malgré le fait que tu ne sois pas à mes côtés. Dans ma solitude je te dis qu’aimer n’est pas un péché impardonnable. J’ai demandé à mon cœur pourquoi toi et pas un autre. »
(Frida Kahlo)
Un nouveau regard sur leur destin, qui replace au cœur de leur histoire leur commune passion pour la peinture, qui les liait intimement : leur histoire d’amour tragique, vouée à un échec prévisible et lucidement prévu, se reflète dans cette petite sélection de lettres que Frida a
adressées à Diego, jusqu’à la fin de sa vie. Ce petit recueil réunit également, pour la première fois, les portraits hauts en couleur de Frida Kahlo par Patrizia Cavalli et de Diego Rivera par Frida Kahlo.
• Des lettres suivies d’un essai inédit de Patrizia Cavalli et d’un portrait de Diego Rivera écrit par Frida Kahlo.
• Ces lettres dressent aussi le portrait d’une femme lucide, farouche et libre (loin de l’image fragile de femme malade).
• Nouvelle traduction de Roland Béhar, maître de conférences en littérature hispanique à l’ENS.
• Marché : Frida Kahlo par Frida Kahlo. Lettres (Bourgois/Points, 30 000 ex.)
18 février 2026
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
Lui, un ogre communiste de travail et de passion, de 21 ans son aîné ; elle une femme forte, libre, passionnée et physiquement brisée. Entre eux, un amour tragique s’est tissé qui les a unis (par deux fois) l’un à l’autre. Frida Kahlo (1907-1954) aurait tout donné pour son amour, Diego Rivera (1886-1957) aura tout fait pour qu’elle vive de son art.
ÉGALEMENT
Une journaliste déterminée et un agent du FBI récalcitrant affrontent des éléments fascistes dans ce thriller historique qui se déroule à Boston durant la Seconde Guerre mondiale.
La journaliste Anne Lemire rédige la « Clinique des rumeurs », une rubrique du journal qui réfute les nombreuses rumeurs néfastes qui circulent en ville, certaines étant propagées par des espions de l’Axe et d’autres n’étant que des ragots mêlés à la peur et à l’ignorance. Fatiguée de courir après des rumeurs stupides sur la sécurité des Rosie Riveters au travail, elle veut écrire sur quelque chose de plus important. L’agent spécial Devon Mulvey, l’un des rares catholiques du FBI, passe ses jours
de semaine à prévenir le sabotage industriel et ses dimanches à espionner les ecclésiastiques dont la loyauté est suspecte ; et il passe ses soirées à courtiser les nombreuses femmes seules dont les maris sont partis à la guerre.
Lorsque l’histoire d’Anne sur la propagande nazie croise l’enquête de Devon sur la mort d’un ouvrier, les voilà entraînés sur une piste dangereuse d’espionnage, de crime organisé et de fascisme domestique.
• Sélection « Rivages des libraires ».
• Une nouvelle saga de Thomas Mullen dans la veine de la trilogie d’Atlanta (vendue à 50 000 exemplaires chez Rivages).
• Alors que Darktown traitait du racisme à Atlanta dans les années 1950, Le jeu de la rumeur aborde l’antisémitisme et les fake news à Boston durant la Seconde Guerre mondiale.
• « Des personnages séduisants, beaucoup d’action et une solide connaissance de l’histoire font de ce livre un thriller de qualité supérieure et un instantané d’un moment particulièrement honteux de l’histoire des États-Unis. » Library Journal
• « Un livre remarquablement bon, intelligemment conçu et magnifiquement exécuté. » Booklist
• « Un récit d’une actualité troublante sur les préjugés, la haine et la violence. » Kirkus Reviews
11 février 2026
11 × 17 cm
512 pages 12,00 €
ISBN :
Thomas Mullen, né en 1974, est l'auteur de sept romans salués par la presse américaine et distingués par de nombreux prix, dont le prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique pour La dernière ville sur Terre. On lui doit également une remarquable saga policière sur la ségrégation raciale aux États-Unis, initiée avec Darktown (prix Rivages des Libraires).
Traduit de l’allemand par Claudine Layre
À Hambourg, la procureure Chastity Riley, héroïne de Nuit bleue, se trouve confrontée à un crime hors norme : un homme torturé enfermé dans une cage en pleine ville.
A Hambourg, la procureure Chastity Riley, magistrate intègre, a été mise au placard pour avoir fait condamner son supérieur. La voilà cantonnée à la protection des victimes. Un matin de septembre, on découvre un homme exhibé dans une cage au pied d’une tour de verre abritant le siège d’un des plus grands journaux allemands. L’homme est nu, inconscient et il a manifestement été torturé.
Il se révèle que c’est le DRH de l’entreprise. Chastity Riley, accompagnée de son collègue des Affaires spéciales, Ivo Stepanovic, sont mis sur l’affaire. Le duo s’apprête à une confrontation avec un grand groupe financier. Mais l’enquête va les conduire sur des chemins inattendus ; c’est ainsi qu’ils vont s’intéresser au passé d’un internat en Bavière.
• Une héroïne drôle et politiquement incorrecte qui emporte l’adhésion.
• Un microcosme de personnages (Ivo des Affaires spéciales, Faller, l’ex commissaire, Klatsche, le taulard devenu tenancier de bar…) pittoresques, excentriques et attachants.
• Une intrigue construite avec brio, comme un puzzle, en courts chapitres.
• Une langue originale, décalée et inventive, en particulier dans les dialogues.
• Une peinture très réussie de la ville de Hambourg et de la Bavière.
• Un livre sombre mais relevé par des touches d’humour et de fantaisie.
• 2026 année anniversaire : Quarante ans de Rivages/noir
11 février 2026
11 × 17 cm
207 pages 9,00 €
ISBN :
Simone Buchholz est née en 1972 en Allemagne, dans la région de Francfort. Elle a été journaliste pendant de nombreuses années avant de choisir la fiction criminelle. Elle vit à Hambourg et écrit en se servant de cette ville comme décor et matière de ses romans noirs. Elle est connue pour la série qui met en scène la procureure Chastity Riley, une héroïne au franc-parler et à l’humour bien trempé. Saluée dans son pays d’origine, elle renouvelle avec talent les codes du krimi allemand. Elle a remporté le Prix du Polar allemand en 2019 pour Rue Mexico (Mexikoring). Elle est traduite en anglais et en italien.
Poche - NED
Les Iconiques de François Guérif
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Gérard de Chergé
18 février 2026
11 × 17 cm
448 pages 10,70 €
ISBN :
Un petit garçon passionné par l’univers d’un comic book peuplé de créatures bizarres se retrouve plongé dans le coma. Va-t-il trouver le chemin de la « résurrection » ?
Le pharmacien Sweeney a quitté Cleveland pour Quinsigamond où il a confié Danny, son fils âgé de six ans, dans le coma depuis un an, à la clinique du célèbre neurologue Peck. Le Dr Peck et sa fille Alice se sont spécialisés dans les soins aux personnes plongées dans le coma. Ils ont déjà « ressuscité » des malades
grâce à leurs méthodes révolutionnaires. A bout de ressources, rongé par l’anxiété et la rage impuissante, Sweeney espère qu’ils feront des miracles sur son fils. L’enfant était passionné par l’univers de Limbo, un comic book qui va le hanter jusque dans son coma.
• Prix Mystère de la critique.
• La création d’une ville monde qui est un vrai décor de cinéma.
• Une imagination baroque, gothique et onirique.
• Une construction brillante avec deux récits enchâssés qui se répondent.
• De magnifiques personnages (en particulier celui de l'enfant avec ses rêves).
• Les amateurs se régaleront des références au roman et au film noir (on pense à Freaks de Tod Browning) ainsi qu’aux comics Marvel.
• Un auteur admiré et soutenu par Ellroy et bien d’autres auteurs américains.
• Un grand roman de deuil, d’amour et de pardon.
• « Un romancier démiurge qui sait (…) nous entrainer dans un récit hybride et hypnotique aux accents bibliques. » Le Monde des livres
Jack O’Connell est né un 25 décembre à Worcester dans le Massachusetts. Après avoir été agent d’assurances puis professeur, il se lance dans l’écriture de romans noirs inclassables qui révolutionnent le genre. Il se fait connaître avec B.P. 9, qui se déroule dans la ville imaginaire de Quinsigamond sur la côte Est des Etats-Unis, ville qu’on retrouvera dans tous ses livres. Très politique, l’œuvre de Jack O'Connell dénonce les maux de l'Amérique contemporaine : la corruption, l'abandon de la communication humaine au profit des réseaux virtuels, le rôle insidieux de l'image et des apparences, la violence des organisations criminelles et des groupuscules d'extrême droite, l’antisémitisme et l’intolérance religieuse. Il est mort le 1er janvier 2024 à l’âge de 64 ans. Toute son œuvre est publiée dans la collection Rivages/noir.
• 2026 année anniversaire : Quarante ans de Rivages/noir
Édition et préface de Kevin Pelladeaud
Sur une planète désertique, l’humanité vit dans des vallées isolées, menacée par une nouvelle espèce… Avant Nausicaä de Miyazaki, il y avait J.-H. Rosny. Une pépite à redécouvrir !
Rassemblés dans quelques oasis, seules parties de la Terre où l’eau n’a pas encore totalement disparu, les derniers hommes vivent dans ces minuscules havres de paix où la technologie d’une humanité triomphante mais agonisante brille de son dernier éclat. Dans ce monde désolé et désertique, ce sont les minéraux qui tirent leur épingle du jeu. Par on ne sait trop quel phénomène, une nouvelle forme d’intelligence fait son apparition. Les Ferromagnétaux, êtres
d’origine minérale se nourrissant de globules rouges, détruisent petit à petit l’homme, son habitat et annoncent sa disparition. Tremblements de terre, disparition progressive de l’eau et extinction de masse : dans ce court roman fantastique Rosny retranscrit les inquiétudes de la Belle-Époque à l’égard de la révolution industrielle et technique qui produit des objets devenus incontrôlables pour l’homme et appelés à le remplacer.
• Une petite pépite de la littérature fantastique à redécouvrir, qui n’est pas sans rappeler les récits de Wells ou Nausicaä de Miyazaki.
• Une dystopie visionnaire qui interroge la fuite en avant technologique (ici atomique) sans égard pour la nature et les limites planétaires.
• L’un des tout premiers auteurs de science-fiction moderne, souvent décrit comme le précurseur de H. G. Wells.
• Édition établie et préfacée par Kevin Pelladeaud (L’homme littéraire, 26K abonnés sur YouTube).
• Édition illustrée par Guillot de Saix.
18 février 2026
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
J.-H. Rosny aîné est le pseudonyme de Joseph-Henri Honoré Bœx (1856-1940), écrivain d’origine belge, l’un des grands noms, aujourd’hui méconnu, du « merveilleux-scientifique », ce courant fondateur de la science-fiction moderne. Il fut l’un des premiers membres de l’Académie Goncourt (et président en 1926), et est notamment l’auteur de La guerre du feu.
ÉGALEMENT
Essai
Une lecture réjouissante qui incite à lire et dire des textes à haute voix, à renouer avec la poésie et à acheter un livre juste pour le tenir en main.
En 2020, Régine Detambel crée un collectif de lecteurs et lectrices à voix haute. S’invitant notamment dans les Ehpad auprès de celles et ceux qui, coupés du monde, n’avaient plus accès aux animations en raison de la pandémie, de contraintes physiques ou de fragilités cognitives, ce collectif Lire & Relier a utilisé la voix de tous ses bénévoles pour remédier aux solitudes forcées, par le biais du téléphone. C’est cette aventure hors norme que nous raconte Régine Detambel dans Lire pour relier. Elle y révèle également quelques-unes des sources théoriques et des grandes lignes de sa pratique de bibliothérapie créative, complétées d’exercices précis pour permettre de se réaliser au gré des mots…
4 FÉVRIER 2026
BABEL N° 2049
11 × 17,6 CM
208 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-21571-2
Elle est si humaine, la voix de Régine Detambel pour dire comment les livres aident à traverser les épreuves !
Elle
Que de trésors dans cet objet de papier, dans ces pages de transmission, sur ces lignes où courent les mots qui vibrent si fort en nous, dans le silence de la conscience, où les personnages acquièrent en nous une présence si intense.
Jean-Claude
Raspiengeas, La Croix
LES LIVRES SOIGNENT ET TRANSFORMENT
POINTS FORTS
u Après Les livres prennent soin de nous, Régine Detambel poursuit son exploration de la lecture comme remède à la douleur dans ce nouvel essai.
QUELQUES CHIFFRES
u Les livres prennent soin de nous : 31 800 ex. vendus (AS, 2015 + Babel, 2017)
u Lire pour relier (2023) : 3 200 ex. vendus en édition courante
L’AUTRICE
Autrice d’une œuvre majeure, bibliothérapeute et formatrice en bibliothérapie créative, Régine Detambel a publié chez Actes Sud plusieurs romans, ainsi que l’essai Les livres prennent soin de nous (2015).
Postface de Valentine Goby
Un ensemble de récits envoûtants, à la fois dialogues avec les sciences et réflexions sur les liens qui unissent les humains et les non-humains.
Après avoir exploré la figure de l’iceberg dans son précédent ouvrage, Olivier Remaud
s’intéresse ici aux cailloux, aux roches et aux montagnes. Tout en poésie, son enquête entremêle une connaissance fine de la géologie à des réflexions philosophiques et sensibles, à la fois personnelles et de portée générale.
Grâce à la lecture de ce livre, le moindre rocher, une ligne de crête ou un plateau d’altitude apparaîtront comme un arrêt sur image au beau milieu d’un ballet infiniment lent où les montagnes, flottant sur les couches visqueuses de la structure interne du globe, s’élèvent et s’aplatissent, se télescopent parfois, participent pleinement et intimement à l’ensemble des processus vitaux.
u Nourri par de nombreuses lectures, cet ouvrage est un véritable exercice de vertige ontologique, qui vise le décentrement de l’humain pour lui faire éprouver les temporalités dans lesquelles évoluent animaux, plantes et roches.
u Quand les montagnes dansent (2023) : 7 500 ex. vendus en édition courante
4 FÉVRIER 2026
BABEL N° 2057
11 × 17,6 CM
240 PAGES
8,40 € ENV.
978-2-330-21573-6
Une randonnée poétique.
Octave Larmagnac-Matheron, Philosophie magazine
Mêlant poésie, philosophie et géologie, l’auteur de Penser comme un iceberg invite à s’émerveiller tout en douceur face à la nature. (…) Olivier Remaud nous porte à observer l’infime avec lenteur et curiosité : rochers, lichens, arbres ou animaux furtifs nous dévoilent l’interdépendance de l’écosystème et sa beauté intrinsèque.
Sonia Burtin, librairie Payot Lausanne (Lausanne), Aimer lire
Olivier Remaud est philosophe et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il interroge nos usages du monde et nos liens avec les non-humains. Il a publié de nombreux ouvrages dont Penser comme un icerberg (Actes Sud, 2020).
Essai – Préface d’Éric Baratay
Une traversée haute en couleurs du xxe siècle, par un spécialiste de l’histoire des animaux en France.
Le renard roux est plus que jamais chez lui dans la France de ce début du xxie siècle. Il est, bien sûr, présent dans les campagnes où les ruraux prennent conscience de son utilité. Mais également dans les villes qu’il est en train de coloniser à une vitesse surprenante. Et même dans nos esprits et dans nos pratiques quotidiennes puisque nous pouvons régulièrement croiser le petit canidé sur nos écrans, dans nos livres ou encore sur divers objets. Qu’elles semblent loin ces longues décennies du xxe siècle au cours desquelles le goupil fut victime de massacres de grande ampleur en raison de ses prédations et surtout de son rôle dans l’épidémie de rage !
Avec ce livre qui croise les sciences humaines, sociales et du vivant, c’est à l’étude de ce bouleversement du vécu des renards roux et de ce renversement d’image en cours depuis un siècle que l’historien Nicolas Baron nous convie.
u Nicolas Baron fait preuve d’une manifeste empathie et d’une adaptation psychologique qui visent à déceler ce que le renard fait, voit, ressent : le lecteur est réellement du côté du renard.
u Un livre qui se lit comme un roman animalier, grâce au talent de conteur de l’auteur.
u Vivre en renard (2023) : 5 500 ex. vendus en édition courante
4 FÉVRIER 2026
BABEL N° 2056
11 × 17,6 CM
208 PAGES
7,90 € ENV.
978-2-330-21572-9
À hauteur de bête et en en faisant les sujets d’une histoire dont ils sont pleinement acteurs, Nicolas Baron invite à découvrir la formidable traversée du siècle de l’animal iconique qu’est le renard roux. Une leçon qui peut s’étendre à l’ensemble des êtres peuplant la nature.
Rémi Luglia, Le Courrier de la nature
Dans cet étonnant ouvrage à la couverture de feu, Nicolas Baron saisit cette occasion unique, poétique et sensible et nous donne accès à d’autres mondes que le nôtre. En lui donnant carte rousse pour évoquer la destinée du renard, les éditions Actes Sud ont créé les conditions d’un dialogue et d’une nouvelle alliance.
Le Temps d’une chronique
L’AUTEUR
Docteur en histoire contemporaine et spécialiste de l’histoire des animaux en France, Nicolas Baron est enseignant dans le secondaire et à l’Université de Bretagne Occidentale. Il est l’auteur, entre autres, du livre Enragés ! Une histoire animale paru aux Presses universitaires de Valenciennes en 2022.
Traduit de l’espagnol par Aude de Bernis
144 pages / 115 x 175 mm
10 euros ttc
ISBN 978-2-38669-116-4
« Aucune femme ne décide d’être maltraitée, mais tout est fait pour que ça nous coûte affreusement, jusqu’à la vie, pour cesser de l’être. Pourquoi une fille comme ma mère, si intelligente, si drôle, si brillante, si pétillante, si fascinante, si bien entourée, si aimée, si amoureuse, si bonne vivante, si fantastique, si lumineuse, at-elle dû supporter tout ça ? »
Après le succès de Devenir chienne, Itziar Ziga renoue avec son incomparable style iconoclaste et nous offre un texte puissant, toujours à la frontière entre l’essai et le récit autobiographique. Cette fois-ci, Ziga nous raconte son enfance dans un milieu populaire et les violences conjugales subies par sa mère. Né d’un véritable déchirement, ce livre, Itziar Ziga l’a aussi écrit à partir de sa classe sociale. Et si elle brosse le portrait de sa mère, c’est tout autant pour lui rendre justice que pour rendre hommage à sa joie de vivre, à ses ressources infinies pour réussir envers et contre tout à profiter de la vie, à protéger ses deux filles et à les élever dans le goût de l’amour.
Un journal intime pour tenter de se réconcilier avec le passé, en même temps qu’un exercice de guérison collective.
L’AUTRICE
Née en 1974 dans un quartier populaire d’Errenteria (Pays basque), elle déménage à Barcelone après ses études de journalisme. Elle y enchaîne les emplois précaires, milite au sein du Front de libération gay de Catalogne, participe à diverses revues féministes ( Andra, Paroles de queer, etc.) et au collectif
Post-Op, groupe d’activistes queer et postporn. Depuis Devenir chienne, paru en 2009 chez Melusina, elle a publié six autres ouvrages : Un zulo propio (2010), El género desordenado (2010), Glamur i resistència (2011), Sexual Herria (2011), Malditas (2014) et La feliz y violenta vida de Maribel Ziga (2020), déjà traduit en italien, français et portugais.
:
« Un essai coup de poing, accessible, percutant et enthousiasmant. »
Librairie La Régulière
« Pour tou·te·s celleux qui n’ont pas encore eu la chance de croiser Itziar Ziga sur leur chemin, ce livre leur donnera un aperçu de la veine la plus lycanthrope de l’activisme féministe contemporain. Et mordu·e·s par ses mots, peut-être que vous aussi deviendrez chiennes. »
Virginie Despentes et Paul B. Preciado
• Le succès de Devenir chienne (près de 6 000 exemplaires vendus, toutes éditions confondues), qui a contribué à installer l’autrice dans le paysage littéraire français.
• Un livre poignant sur les violences conjugales, mais qui raconte aussi la soif de vivre et le pouvoir collectif des femmes.
• Un livre d’une infinie tendresse sur les relations mères-filles.
Les femmes sont-elles vraiment libres de choisir d’avoir ou non des enfants aujourd’hui ?
25 février 2026
11 × 17 cm
224 pages 8,50 €
ISBN :
La maternité n’a pas été une affaire de choix pendant des millénaires pour les femmes, qui ont d’ailleurs passé bien plus de temps à tenter de ne pas avoir d’enfants que le contraire, et ce pour de bonnes raisons : la maternité infériorise et fragilise la condition féminine. Pourtant, on nous rebat les oreilles avec le désir d’enfant, soi-disant inné, universel. Les termes d’« horloge biologique », d’« instinct maternel », ou encore la discrimination dont sont victimes les femmes qui ne veulent pas d’enfant, sont autant d’exemples de cette propagande encore et toujours d’actualité. Or, c’est bien l’avènement de la contraception qui, seul, a
sonné le temps du choix : le réel désir d’être mère peut exister dès lors que la possibilité de ne pas l’être existe – ce qui est le cas en France depuis les années 1960, puisque l’on peut choisir de ne pas avoir d’enfants. Mais il convient encore de relativiser cette liberté, d’un côté comme de l’autre : l’injonction à procréer est encore grande, les entraves à la liberté de procréer nombreuses, les inégalités pour les femmes qui deviennent mères colossales et la stigmatisation des femmes ne souhaitant pas être mères largement la règle. Comment mettre en place les conditions de la liberté effective des femmes de choisir ?
• Un livre profondément féministe sur la liberté de procréer et les injonctions et entraves qui la compromettent toujours aujourd’hui.
• Des pistes pour que les femmes puissent envisager leur projet d’enfant ou leur choix de ne pas être mère en conscience et sans pression.
• Sortie du poche en parallèle de Notre corps, leur choix ? en collection Résistance.
• Maternité ; Désir d’enfant ; Injonction ; Pression ; Natalité ; Pro-natalité ; Childfree ; Féminisme ; Liberté ; Mère ; Enfant ; Société ; Choix ; Avortement ; IVG ; Maltraitance ; Violences faites aux femmes ; Violences
• La liberté reproductive est très menacée par la montée conservatrice mondiale et les tensions géopolitiques récentes.
• Fiona Schmidt, Lâchez-nous l’utérus ! En finir avec la charge maternelle, Hachette/Marabout, 2020/2021 : 8 000 ex gfk
Bettina Zourli est une militante féministe, rédactrice, autrice et créatrice de contenus sur les réseaux sociaux. Elle s’est notamment fait connaître sur Instagram à travers son compte @jeneveuxpasdenfant (60 000 abonné.e.s) et via son podcast Amour(S). Diplômée en études de genre, elle partage analyses et réflexions pour penser nos comportements genrés et déconstruire la société patriarcale.
Inédit
La toute première introduction à l’œuvre et à la pensée d’une autrice désormais incontournable du féminisme.
Sur le même principe que La Pensée Wittig, de Chetcuti et Garbagnoli : une introduction intelligente et lisible à l’œuvre et à la pensée
d’une grande autrice/théoricienne féministe intersectionnelle ayant le vent en poupe aujourd’hui.
• Un livre de qualité, qui devrait s’inscrire dans la durée et devenir un incontournable, prescrit. Il poursuit, avec La pensée Wittig, une nouvelle série chez Payot poche.
• Il s’agit d’une initiative tout à fait inédite, alors que bell hooks est aujourd’hui une autrice populaire et reconnue.
• Un guide complet et sérieux, qui permettra de s’y retrouver parmi une offre de textes qui devient assez abondante.
• Racisme ; sexisme ; intersectionnalité ; féminisme ; afroféminisme ; black feminism
18 février 2026
11 × 17 cm
208 pages 8,50 €
ISBN :
Ancien·ne élève de l’ENS ; diplômé·e de Harvard , Chrystel Oloukoï est un·e militant·e noir·e, queer, trans et féministe, enseignant aujourd’hui à l’université de Washington (Seattle). Ses champs de recherche sont les Black Studies, l’urbanisme, la théorie critique, la théorie féministe, les études queer, la race et l’ethnicité, la pédagogie radicale. Iel collabore notamment avec La Déferlante.
• Sortie conjointe du nouveau GF de bell hooks, Par-delà la race.
Traduit de l’allemand par Herbert Shaffer, Jacques Marty et le Dr Roussel.
Impression de ne pas être à sa place, dévalorisation, manque de confiance : nous sommes toutes et tous, à des degrés divers, victimes du complexe d’infériorité.
Quand certaines personnes se pensent inadéquates, d’autres ressentent le besoin d’en faire toujours trop. Qu’elles s’estiment moins douées que les autres ou carrément supérieures, c’est la même mécanique psychologique qui est à l’œuvre : le complexe d’infériorité. C’est à
Alfred Adler que l’on doit la découverte de ce sentiment qui nous guide, et qui souvent nous mine. Cet ancien disciple de Freud ne croyait ni à l’inconscient ni à la place centrale
4 février 2026
11 × 17 cm
120 pages 8,00 €
ISBN :
• Inédit poche : seul recueil avec ces textes fondateurs. Pas de titre concurrent.
• L’une des notions les plus importantes et populaires de la psychologie. Elle est à l’origine du syndrome de l’imposteur, du complexe de Napoléon et, plus généralement, des questions liées à l’estime de soi.
de la sexualité. Pour lui, à l’origine de notre personnalité et de nos actions, on retrouve toujours un sentiment d’infériorité, enraciné dès l’enfance, issu de la fragilité et de la dépendance totale du nouveau-né. Un sentiment que nous passons notre vie entière à essayer – avec plus ou moins de réussite – de compenser ou de dépasser, en tâchant de gagner et de renforcer notre estime de soi.
• Un ouvrage construit sur le même modèle que Les Perversions narcissiques de Racamier (6 000 ex. en PBP depuis 2023) : un auteur majeur de la psy à l’origine du concept, une notion connue du grand public, et un texte lisible qui en explique les causes et conséquences.
• Textes du recueil : « Le complexe d’infériorité », « Origine et développement du sentiment d’infériorité », « Sentiment d’infériorité et tendance à se faire valoir », et « Le complexe de supériorité ».
• Complexe d’infériorité ;syndrome de l’imposteur ;estime de soi ;compensation ;psychologie
• Le syndrome de l’imposteur touche 70 % de la population.
Alfred Adler (1870-1937) créa la « psychologie individuelle », très utilisée en pédopsychologie, qui délaisse le symptôme au profit d’une approche globale de l’individu. Premier grand dissident de la psychanalyse, il est aujourd’hui considéré comme l’un des pères du développement personnel.
Textes choisis, traduits de l’anglais (États-Unis) et préfacés par Léa Gauthier
4 février 2026
11 × 17 cm 176 pages 8,50 €
ISBN :
Et autres textes sur la difficulté d’aimer, de faire l’amour, et d’être libre
De la passion d’Emma Goldman pour Ben Reitman, « le roi des hobos », à son combat pour l’émancipation : 9 textes, 6 lettres, 1 difficulté : vivre ses idées.
« Jeudi dernier, c’est la journée la plus horrible de ma vie, le jour des plus grandes humiliations, j’ai dû être confrontée à la cruelle réalité. J’ai vu que ce que tu appelles “amour” n’était qu’un caprice à satisfaire quel qu’en soit le prix. J’ai aussi vu qu’à moins de me soumettre à ce caprice je n’avais pas de place ni dans ta vie, ni dans ton humanité, ni dans ton estime.
Bien, je ne te blâme pas, je ne te censure pas, je ne te condamne pas. Je sais simplement que je ne veux plus jamais me retrouver dans une position qui te donne le droit de me traiter comme tu l’as fait.
Je n’y crois plus, je ne crois plus en ton
amour, et à cause de cela je n’éprouve plus de bonheur à travailler avec toi. Je n’ai pas le droit d’adresser un message aux gens alors que je n’y crois plus. Je n’ai pas le droit de parler de la liberté alors que je deviens l’abject esclave de mon amour. Je n’ai pas le droit de parler de la beauté de l’amour après cette horrible scène. Tout est mort.
La question n’est pas de savoir si je t’aime assez pour supporter tes états d’âme ou si je le souhaite, je sais que je ne veux plus jamais subir ce que j’ai vécu jeudi dernier. Plus jamais. »
• Les trois autres recueils d’Emma Goldman chez Payot ont chacun reçu un très bon accueil.
• Une approche plus intime d’une figure que l’on commence à connaître pour son militantisme et la radicalité de ses idées, vers lesquels ces lettres sont une autre porte d’entrée.
• Les textes du recueil : Lettres à l’amant ; L’hypocrisie du puritanisme ; Victimes de la morale ; Les aspects sociaux du contrôle des naissances ; L’anarchie et la question sexuelle ; Le mariage et l’amour ; Regard porté sur l’amour ; La versatilité des suffragettes ; Le combat féministe n’est pas vain ; Le sexe et la vie.
• Amour ; sexualité ; féminisme ; anarchisme ; intime ; activisme
• Saint-Valentin le 14 février ; Journée des femmes le 8 mars
• Ventes du GF : 4 000 ex.
ÉGALEMENT
L’AUTRICE
Emma Goldman (1869-1940) est l’une des grandes figures du féminisme mondial et de l’anarchisme international. Elle a appliqué ses idéaux de liberté jusque dans ses relations amoureuses.
Édition et préface par Kevin Pelladeaud
« La nature parlait seule. Il fallait l’écouter. » (Michelet) Quand Jules Michelet se fait océanographe et écologiste avant l’heure.
Avant Les travailleurs de la mer de Victor Hugo, il y a Jules Michelet et La mer (1861). Pour l’historien, la mer est la source de toute fécondité et de la vie, à aimer et à protéger. Michelet invite ainsi son lecteur à respecter cet espace, sacré à ses yeux, avec une conscience déjà écologique. Car la mer, pour lui, a ses droits. Elle fait déjà, à l’époque de Michelet, l’objet d’une appropriation industrielle et productive par l’homme, créant des déséquilibres. L’historien
s’en inquiète, observe la rupture de son harmonie et invite l’homme à « respecter l’ordre » d’un être ayant son autonomie, qui a sa « vie propre et sacrée », dont il faut maintenir l’harmonie. Il en appelle finalement à la naissance d’un « droit de la mer ».
Ce texte a influencé les plus grands, de Victor Hugo, fervent lecteur de Michelet, jusqu’à Gaston Bachelard et sa célèbre étude et méditation sur L’eau et les rêves.
• Un texte pionnier. L’un des premiers textes à s’inquiéter de la surexploitation des océans et des mers, et qui réclame un « droit de la mer ».
• Une sélection des chapitres de La mer qui met l’accent sur la dimension écologique des rapports entre l’homme et la mer.
• Une description érudite dans une langue toute romantique de cette nature encore inconnue qu’est la mer.
• Édition établie et préfacée par Kevin Pelladeaud (L’homme littéraire, 26K abonnés sur YouTube).
• Marché : La mer, Folio (3 500 ex.)
18 février 2026
11 × 17 cm
400 pages 10,00 €
ISBN :
Célèbre pour son Histoire de France et son Histoire de la Révolution française, Jules Michelet (1798-1874), par son esprit encyclopédique, se passionne également pour l’histoire naturelle. Il écrira notamment des ouvrages sur Les oiseaux, Les insectes ou encore La montagne.
ÉGALEMENT
[Nouvelle édition]
Photographies de Marc Riboud
Introduction de Marc Riboud
“J’étais poussé par une intense curiosité de voir de près ce dont tout le monde parlait de loin.”
Grand reporter, Marc Riboud (1923-2016) obtient en 1953 sa première publication dans le magazine Life pour la photographie d’un peintre de la tour Eiffel. Sur l’invitation d’Henri Cartier-Bresson et de Robert Capa, il entre à l’agence Magnum dans la foulée. Il parcourt alors de nombreux pays, dont l’Inde, la Chine et l’urss, couvre l’indépendance de l’Algérie et de l’Afrique subsaharienne.
Il se rend au Sud ainsi qu’au Nord du Vietnam, où il est l’un des rares photographes à pouvoir entrer. Dans les années 1980, il retourne régulièrement en Orient et en Extrême-Orient.
Il partage ses réflexions sur la photographie ainsi que son parcours de reporter dans l’introduction écrite pour la première édition du “Photo Poche” en 1989. Le cœur de ses archives a rejoint les collections du Musée national des arts asiatiques – Guimet en 2019.
ÉTRANGER À LA RECHERCHE DE L’ÉVÉNEMENT, MARC RIBOUD ATTEND QUE LA VÉRITÉ MONTE “À LA SURFACE DES CHOSES”
Points forts
• Dans la collection “Photo Poche” : Marc Riboud, 2004 : 9 878 exemplaires vendus ; Aux marches de la Chine, 2006 : 2 000 exemplaires vendus.
• Livres de Marc Riboud parus chez Actes Sud : Choses vues, Imprimerie nationale Éditions : 1 200 exemplaires vendus ; Les Tibétains, 2009 : 1 700 exemplaires vendus.
Évènement
• Exposition “Marc Riboud & Bruno Barbey : regards croisés” au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, à Rabat, du 17 juillet au 25 novembre 2025.
Mots clés
• Grand reporter / Magnum / Chine / Vietnam / Lyon / musée Guimet / Algérie / Afrique / Japon / Inde / noir et blanc
Visuel provisoire - Diffusion Actes Sud
Christine Leteux
Il est arrivé à New York inconnu en 1914 et, quatre ans plus tard, il était l’égal de D. W. Griffith et Cecil B. DeMille. Voici l’histoire de Maurice Tourneur, un artiste qui a révolutionné le cinéma muet et parlant.
En 1914, un cinéaste français inconnu arrive à New York. Quatre ans plus tard, Maurice Tourneur est devenu l’un des réalisateurs américains les plus renommés, avec D. W. Griffith et Cecil B. DeMille. Celui qui a dirigé les plus grandes stars américaines et françaises était un personnage complexe autant haï qu’admiré. De ses débuts comme peintre à sa carrière dans le cinéma parlant, sa biographie éclaire la destinée et l’œuvre d’un cinéaste-phare du xxe siècle qui fut un maître du pictorialisme. Il pensait que “le cinéma devait être le reflet de la pensée d’un individu, de ses sentiments, de ses émotions et pas du tout un travail d’usine”.
Christine Leteux est l’autrice d’Albert Capellani, cinéaste du romanesque (La Tour verte, 2013) et de Continental Films. Cinéma français sous contrôle allemand (La Tour verte, 2017), récompensé du prix du Syndicat français de la critique de cinéma. Elle a reçu le prix Raymond Chirat en 2023 pour l’ensemble de son travail d’historienne.
LA BIOGRAPHIE DÉFINITIVE D’UN MAÎTRE DU CINÉMA
Actualités
• Ce texte a connu une édition précédente aux éditions de La Tour verte en 2015.
• Rétrospective Maurice Tourneur à la Cinémathèque française du 18 février au 9 mars 2026.
Note de l'éditeur
“À cette époque-là, le metteur en scène était maître chez lui. Il conduisait le bateau où il voulait. Ça ne coûtait pas cher. Il pouvait se permettre des petites incursions dans les petites rivières attenantes, ça allait tout seul. Mais quand cela a commencé à coûter des millions, ce n’était plus possible. Je crois que le cinéma doit être le reflet de la pensée d’un individu, de ses sentiments, de ses émotions et pas du tout un travail d’usine.” C’est ainsi que le cinéaste Maurice Tourneur se souvenait de ses premières bandes au temps du cinématographe.
Cet artiste avait eu une formation complète avant de passer derrière la caméra : il avait été peintre, décorateur, acteur, puis régisseur. Après un court apprentissage chez Éclair, il partit en 1914 aux États-Unis, où son talent pour la composition picturale, le montage et la direction d’acteur firent de lui, en quelques années, l’égal d’un D. W. Griffith ou d’un Cecil B. DeMille. Salué par ses pairs en Amérique, il fut dénigré en France pour avoir esquivé la Grande Guerre.
L’auteur de nombreux chefs d’œuvres muets – Le Dernier des Mohicans et L’Oiseau Bleu – a réussi la transition du parlant à son retour en France, où il a dirigé les plus grands : Jean Gabin, Fernandel, Harry Baur, Louis Jouvet ou Danielle Darrieux.
Son œuvre est un voyage dans quatre décennies d’histoire du cinéma tandis que sa vie est intimement liée aux grands bouleversements du xxe siècle. Insoumis durant la Grande Guerre, devenu citoyen américain, il a travaillé pour la firme allemande Continental Films durant l’Occupation. Il a formé deux grands cinéastes, son fils Jacques et Clarence Brown, et influencé beaucoup d’autres, comme Fritz Lang et Josef von Sternberg.
Cette biographie retrace la destinée hors du commun de Maurice Tourneur grâce un travail de recherche approfondi dans les archives des deux côtés de l’Atlantique.
Une boule de bouse, c’est lourd à porter ! Heureusement, le bousier est bien accompagné : il a ses amis les autres insectes, et sa nouvelle copine, pour l’aider à pousser.
Un petit docu pour commencer à apprendre avec les plus petits !
1‣ Une belle manière d’en apprendre plus sur un insecte mal-aimé et pourtant très utile : le bousier.
2‣ Un tout-carton aux illustrations vivantes, douces et colorées pour les plus petits.
• Joanna Rzezak
LPetite enfanceDocumentaire
• dès 2 ans
e bousier forme une boule de bouse. Il la pousse, mais dans les montées, c’est plus di icile. Viennent alors à son secours la coccinelle, puis l’araignée, la fourmi et même la mouche ! Et quand il rencontre sa petite amie, c’est à deux qu’ils commencent à pousser. Plus tard, c’est au centre de la bouse que la femelle bousier déposera ses œufs, comme dans un nid douillet…
Février 2026 ‣ 4e office
‣ Petite enfanceDocumentaire
dès 2 ans
‣ 28 pages
‣ format : 15 x 15 cm
‣ tout carton
‣ 12 euros Document a eri
‣ Joanna Rzezak :
Est graphiste et illustratrice. Diplômée d’architecture et de l’Académie des beauxarts de Varsovie, elle exerce ses talents en littérature jeunesse mais aussi dans le design éditorial, l’identité de marques et le web. Elle vit à Paris.
‣ Thématiques : insectes nature ; travail d’équipe ; amitié.
Une histoire qui s'adresse aux petits et explore en douceur le passage de la nuit au jour !
EN LIBRAIRIE
EN FÉVRIER 2026
PPV : 13,90 €
EAN : 9782330214722
Relié toilé tout-carton • 30 pages • 18 x 24 cm
Album
Dès 2 ans
Formes
« [...] Soleil salue les tournesols du parc, qui se retournent sur son passage.
Les lampadaires sont comme des petits soleils attendant la nuit pour briller. »
À Lune-Ville, Lune est persuadée que tout est fait pour l'accueillir : la grande horloge est ronde et lumineuse comme elle les soirs de pleine lune, l’étang est un miroir dans lequel elle peut admirer son reflet… Mais au lever du jour, lorsque Lune est couchée et que Soleil s’éveille à son tour, la ville change de visage. Elle se transforme en Soleil-Ville, et tout semble à son image.
Tandis que Lune et Soleil se croisent sans jamais se rencontrer, un personnage discret, Max, veille à tout : il règle l’horloge, ratisse les allées ou pêche tranquillement sur l’étang... Dans cette ville qui se transforme au fil des heures, le jour et la nuit dialoguent en silence, et chaque instant devient un moment à découvrir et à explorer.
Avec ses illustrations en papier découpé, ses jeux de formes, de contre-formes et de couleurs, Lune-Ville est une invitation à contempler, nommer et se raconter l’histoire de Max dans sa ville de jour comme de nuit, seul ou à deux, adulte et enfant.
Valérian Henry est designer plastique, diplômé en 2017 de l’EESAB de Rennes.
Son travail se concentre sur le jeu et les objets ludiques avec une dimension fantastique inspirée de son intérêt pour les mythes, les contes et les légendes.
Ses projets prennent la forme d’objets, de jeux, de figures, de dispositifs d’ateliers ou encore d’illustrations. En collaboration avec hélium, il a réalisé en 2022 son premier livre, Oiseau + oiseau, un ouvrage malicieux destiné à initier les enfants aux mathématiques de manière ludique.
Un format tout-carton solide et facile à manipuler, parfaitement adapté aux petites mains, et avec un joli dos toilé.
Des illustrations aux formes simples et aux couleurs unies, qui jouent subtilement avec les contrastes bien adaptés à la lecture par l'image des bébés.
Une narration à double niveau : chaque page devient un support à la discussion, encourageant l’enfant à nommer, observer, et même à prolonger l’histoire.
Un nouvel album signé Valérian Henry, nourri par ses ateliers avec les tout-petits et ses créations de jouets en bois.
Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram
Tout-carton
Couverture et intérieur couleur
30 pages / 150 x 150 mm 12,90 euros TTC
ISBN 978-2-38669-096-9
Dès 18 mois
Après le succès de ses trois premiers toutcartons, Marine Schneider a imaginé une suite aux complicités qu’elle avait petit à petit tissées entre Petit Ours, son petit-frère, son père et son voisin. Cette fois-ci, c’est à son grand-père que Petit Ours se compare, et à ses côtés qu’il apprend de nouvelles choses, comme la pêche à la ligne. Mais Petit Ours a grandi, et lui aussi peut apprendre des choses à son grand-père… comme le skateboard !
En une dizaine d’aplats de couleur tout aussi craquants que ceux de ses livres précédents, Marine Schneider propose aux plus petits un joli tout-carton plein de poésie et d’humour, pour les accompagner dans leurs apprentissages quotidiens et célébrer la complicité entre petits enfants et grandsparents. Une réussite !
Marine Schneider est née à Bruxelles en 1991. Après des études d’illustration à la LUCA School of Arts à Gand (Belgique) et à la KhIB à Bergen (Norvège), elle débute sa carrière d’illustratrice en Norvège avant de publier ses premiers albums pour la jeunesse aux éditions Versant Sud et Cambourakis. Elle est notamment l’illustratrice de deux albums écrits par Victoire de Changy, L’Ours Kintsugi et Le Bison Non-Non (Cambourakis, 2019 et 2021). En 2022, elle remporte la Pépite d’or au Salon de Montreuil pour Hekla et Laki (Albin Michel jeunesse).
À PROPOS DES PRÉCÉDENTS TITRES DE LA SÉRIE :
« Les aplats de couleur servent joliment les dessins, apportant à cet univers enfantin une belle élégance. »
La Revue des livres pour enfants – Nos 100 livres préférés 2020-2021
« C’est un magnifique album tout carton que propose Marine Schneider, un album qui parle avec tendresse et poésie de la fratrie, des différents stades de l’enfance. Le ballon de Petit Ours n’est évidemment pas du même genre que celui de Tout Petit Ours, le livre qu’on leur lit est différent, mais tous les deux vivent dans la même maison et parfois partagent les genoux de Grand Ours. Magnifique. »
La Mare aux mots
• L’autrice de Grand Ours, Petit Ours (lauréate du prix Libbylit 2021) poursuit sa série à succès de tout-carton avec un quatrième opus.
• À travers une suite de tableaux aux couleurs pastel et chatoyantes, on apprend à toujours mieux connaître Petit Ours et sa famille.
• Un album pour les tout-petits qui dépeint avec douceur et humour la complicité entre les enfants et leurs grands-parents.
Jeunesse / 5 février 2026
Jeunesse / 5 février 2026
Quand vient l’heure de manger, Bébé loup ne semble pas intéressé par ce qu’il y a dans son assiette. Qu’importe le menu, ni les trésors d’imagination que son parent déploie pour faire diversion : il refuse catégoriquement d’ouvrir la bouche. Mais lorsque le repas se déplace de la table à la forêt, c’est un monde de consistances inconnues, de saveurs inattendues et tout un tas de nouveaux amis qui l’attend.
Avec son trait plein de douceur et de tendresse, Eva Montanari donne vie à une galerie de personnages adorables.
Miam, une histoire à dévorer !
Nourriture l Apprentissage
Vie quotidienne l Appétit
Relation parent-enfant l Loup
En librairie le 11 février 2026
COUVERTURE PROVISOIRE
À
20 x 20 cm l 30 pages l 15 €
ISBN 9791035209278
« Les petits apprentis », une nouvelle série avec un petit héros attachant et non-genré, pour vivre avec lui les moments du quotidien.
Une thématique incontournable du rayon petite enfance : l’heure du repas.
Un livre tout-carton aux pages résistantes et aux coins ronds, adaptés aux mains des plus petits.
Par Eva Montanari, l’autrice de la désormais célèbre série « Tintamarre et Gazouillis » vendue à 24 000 ex.
Une prime lecteur autour du repas des tout-petits pour inaugurer cette nouvelle série !
En librairie le 11 février 2026
À table !
Pour dédramatiser le moment de manger, un livre à la fois drôle et affectueux qui propose un héros-miroir dans lequel se reconnaître. Interdit de jouer avec la nourriture, mais pas d’en rigoler !
Savoureux.
Un texte sonore et amusant, avec de nombreuses onomatopées, qui adopte un angle singulier pour aborder le moment des repas avec les tout-petits.
Crayons de couleurs.
Le trait d’Eva Montanari est empli de tendresse, elle qui travaille aux crayons de couleur avec une palette réduite pour créer une atmosphère vaporeuse.
Gaby ?
Eva Montanari est née en 1977 à Rimini en Italie. Elle est diplômée de l’Institut des Arts de Riccione et de l’Institut européen du Design de Milan. Elle a débuté dans le monde de l’illustration de livres pour enfants alors qu’elle était encore étudiante. Depuis, elle a écrit et illustré des livres pour enfants en Italie, aux États-Unis, au Japon, à Taiwan, en France, en Espagne, en Angleterre et en Allemagne. Elle a présenté son travail dans de nombreuses expositions dans le monde.
Nourriture l Apprentissage Vie quotidienne l Appétit
Relation parent-enfant l Loup
En librairie le 11 février 2026
Nourriture l Apprentissage
Vie quotidienne l Appétit
Relation parent-enfant l Loup
En librairie le 11 février 2026
Nourriture l Apprentissage
Vie quotidienne l Appétit
Relation parent-enfant l Loup
En librairie le 11 février 2026
Nourriture l Apprentissage
Vie quotidienne l Appétit
Relation parent-enfant l Loup
En librairie le 11 février 2026
Nourriture l Apprentissage
Vie quotidienne l Appétit
Relation parent-enfant l Loup
offrir à vos clients
Une prime lecteur autour du repas des tout-petits pour inaugurer cette nouvelle série !
Objet et visuel provisoire à venir.
En librairie le 11 février 2026
« Les petits apprentis », une nouvelle série avec un petit héros attachant et non-genré, pour vivre avec lui les moments du quotidien.
Par Eva Montanari, l’autrice de la désormais célèbre série « Tintamarre et Gazouillis » vendue à 24 000 ex.
ÉLISA GÉHIN
C’est l’histoire d’un orage. Ça se répète dans le ciel très souvent, et parfois ça a lieu dans le cœur des enfants. Et pourtant, c’est toujours surprenant ! En mettant en parallèle tempête météorologique et tempête émotionnelle, Élisa Géhin réussit, avec brio, à rendre palpables les émotions qui traversent les plus jeunes. Chaque élément météo est présenté tour à tour, puis chassé par l’arrivée d’un nouveau, jusqu’au retour final du soleil qui vient apaiser tout le monde. Car comme le dit le dicton, après la pluie vient le beau temps.
Un très beau livre sur un sujet universel où l’autrice ne fait pas que mettre des mots sur des émotions, elle les fait ressentir visuellement et plastiquement aux lecteurs. Un tour de force !
En librairie le 18 février 2026
Météo l Émotions
Colère l Tempête Appaisement
16 x 23 cm l 24 pages l 15,90 €
ISBN 9791035209261
Un livre pour apprendre à apprivoiser les colères et naviguer dans le tourbillon des sentiments.
Élisa Géhin, une autrice incontournable du catalogue, au style immédiatement identifiable.
Un livre singulier à l’identité graphique forte, rehaussé de couleurs fluo.
ÉLISA GÉHIN
Bulletin météo.
Soleil, nuages, vent, orage, tonnerre, pluie… Tous les éléments météorologiques sont là, et le lecteur peut associer à chacun l’émotion de son choix sans schéma préconçu.
Couleurs pop.
Dans une gamme de couleurs restreinte, avec un rose et un orange fluo bien flashy, les éléments météo prennent vie et deviennent des personnages à l’expressivité évidente.
Sentiments.
Pour son premier livre petite enfance aux éditions Thierry Magnier, Élisa Géhin a décidé de s’attaquer à un sujet bien connu des petits (et des grands qui les accompagnent) : leurs émotions. Avec la singularité et la fantaisie qui la caractérisent, elle nous propose un livreboussole pour naviguer dans les tempêtes de nos chers bambins.
En librairie le 18 février 2026
Météo l Émotions
Colère l Tempête Appaisement
Élisa Géhin est née en 1984 dans les TrèsHautesVosges. Passée par l’école Estienne, puis les arts décoratifs de Strasbourg, elle vit maintenant quelque part dans Paris. Elle travaille pour l’édition et la presse jeunesse le jeudi et les autres jours de la semaine bien souvent.
Météo l Émotions
Colère l Tempête Appaisement
En librairie le 18 février 2026
Météo l Émotions
Colère l Tempête Appaisement
En librairie le 18 février 2026
Météo l Émotions
Colère l Tempête Appaisement
En librairie le 18 février 2026
Météo l Émotions
Colère l Tempête Appaisement
En librairie le 18 février 2026
Météo l Émotions
Colère l Tempête Appaisement
En librairie le 18 février 2026
Album
• dès 4 ans
‣ Thématiques :
refuge ; catastrophe naturelle ; climat ; famille ; peur ; solidarité ; exil. Février 2026 ‣
1er office
‣ Album dès 4 ans
‣ 40 pages env.
‣ format : 21 x 25 cm
‣ relié
‣ 15,80 euros env.
Quand tout semble désespéré, il reste toujours une lueur d’espoir.
Un album qui célèbre l’amitié, l’acceptation des di érences et l’entraide lors de catastrophes naturelles.
• Armelle Modéré
Lors d’une nuit de tempête, la maison de Léa Blaireau est inondée et ses parents et elle doivent fuir. Le lendemain matin, ils cherchent un abri mais personne n’accepte de les accueillir. Une tortue vient alors à leur rencontre, ayant entendu parler des ravages de la tempête, et les mène à un refuge. Léa y rencontre d’autres enfants, tous de di érentes origines, qui eux aussi ont vécu des catastrophes et lui racontent leur exil. Ils s’occupent de Léa comme d’une petite sœur, et lui montrent qu’elle n’est pas seule à avoir traversé un moment di icile.
1‣ Le personnage principal, Léa Blaireau, apprend la résilience et à surmonter ses peurs, dans une situation en écho avec l’actualité : l’augmentation des catastrophes naturelles dues au dérèglement climatique.
2‣ Les illustrations douces et colorées d’Armelle Modéré, qui montrent la nature et ses changements d’une manière poétique, aident à dédramatiser une situation angoissante.
3‣ Un récit plein d’espoir pour aborder avec les plus jeunes les questions d’écologie, de refuge et d’exil.
‣ Armelle
Modéré :
a étudié aux Beaux-Arts de Dijon avant de se tourner vers le monde de l’édition. C’est L’école des loisirs qui lui offre sa chance en 2001, et depuis de nombreux autres éditeurs. Son précédent album, Coco Bateau, est paru en 2024 chez Actes Sud jeunesse. Elle vit en Bourgogne.
Il est rose, poilu, un peu distrait... et il n’a pas fini de vous surprendre ! Aussi hilarante que documentée, cette encyclopédie vous révélera tous les secrets du plus farfelu des dinosaures : le Dipoilocus !
Lise Benincà
Clémence Lallemand
« À chaque âge, le Dipoilocus change de couleur. Il n’est rose qu’à l’âge adulte. Est-ce pour se dissimuler dans un champ de fleurs ? Parce qu’il mange essentiellement des framboises ? Parce que cette couleur séduit les femelles ?
Après de longues séries d’hypothèses, Mireille a enfin sa réponse : le rose est un moyen de faire fuir un prédateur féroce, le Machosaure, qui ne supporte pas cette couleur. Mais cela a aussi pour inconvénient d’attirer le Bisouraptor, assez redoutable dans son genre… »
Mireille Farfelousse, paléontologue à l’imagination débordante, et son fidèle chien Sandwich ont adopté il y a peu une créature préhistorique trouvée sur un site de fouilles… un rare spécimen de Cherchonlintrus. Celuici a mystérieusement survécu à l’extinction des dinosaures, mais a eu la chance de côtoyer dans sa jeunesse… le célèbre Dipoilocus ! Grâce à lui, Mireille en apprend chaque jour davantage sur cet être fascinant.
EN LIBRAIRIE
EN FÉVRIER 2026
PPV : 14,90 €
EAN : 9782330216863
Relié • 56 pages • 18 x 24,5 cm
Album
Dès 4 ans
Humour
Dinosaures
Encyclopédie
Dans cette encyclopédie très sérieusement documentée, Mireille réunit toutes les informations possibles à son sujet. On y trouve pêle-mêle des planches détaillant son anatomie (le Dipoilocus avait un chamallow à la place du cœur !), tous les secrets sur ses dix poils soyeux (soin régulier à base de purin d’ortie) mais aussi la recette de son plat préféré (la tarte à la mouche) ou encore les techniques de survie qu’il déployait pour échapper à ses prédateurs tels le terrible Epilaptor…
Ce livre travestit les codes de l’encyclopédie, offrant aux enfants une lecture poilante, truffée de jeux de mots pour plonger dans l’univers d’un dinosaure vraiment pas comme les autres et y revenir sans cesse !
no1
Voici le relevé exact du spécimen de Dipoilocus que j’ai découvert en menant des fouilles dans le pré derrière chez moi. Par chance, son squelette était presque entier. J’ai complété les parties manquantes pour qu’on puisse se faire une idée d’ensemble.
PARTANT DU SQUELETTE, IL EST TRÈS FACILE D’IMAGINER À QUOI RESSEMBLAIT L’ANIMAL.
Hé, moi aussi j’ai des poils ici
Lise Benincà est autrice de romans et récits (Seuil, Joëlle Losfeld). Rédactrice et prête-plume pour de nombreuses maisons d’édition, elle anime également des ateliers d’écriture auprès de différents publics, en particulier au CELSA. Elle forme avec Clémence Lallemand le duo qui a publié chez hélium Le Dipoilocus et autres dinosaures méconnus (2022), Encore plus de Dipoilocus (2023) et L’Incroyable Ramsieste et autres dingueries d’Égypte (2024).
Clémence Lallemand est illustratrice, diplômée de l’ESAG-Penninghen. Elle réalise de nombreuses illustrations pour la presse (Milan, Bayard), notamment Astrapi dont elle illustre régulièrement diverses rubriques, et l’édition jeunesse (Fleurus, Bayard, Milan, Rageot, Nathan, Bordas, Gulfstream...). Elle est l’autrice de cinq bandes dessinées (Delcourt, Jungle). Chez hélium, elle a récemment publié, en plus de ses albums avec Lise Benincà, L’Ahhbécédaire (2025) destiné aux petits lecteurs.
un fossile de Dipoilocus Dans
jardin, surtout préviens-moi
Le troisième opus de la série des Dipoilocus, dont les deux premiers tomes, Le Dipoilocus et autres dinosaures méconnus (2022), et Encore plus de Dipoilocus (2023) se sont vendus à plus de 28 000 exemplaires.
Un tome qui rebondit follement sur les deux précédents, enrichissant encore l’univers de Mireille Farfelousse et sa galerie de dinosaures fantasques.
L’humour décalé et complètement déjanté du livre, accessible à plusieurs niveaux de lecture : adultes et enfants vont se régaler.
Un album à lire et à relire grâce à sa mise en page dynamique.
Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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Clémence Lallemand & Lise Benincà
EAN : 9782330217013
Format : 100 x 68 cm
Une grande affiche pédagogique du Dipoilocus !
Un album totalement farfeluSSS à partager en famille : fous rires garantis !
méconnus
Lise Benincà
Clémence Lallemand
REMISE EN VENTE EN FÉVRIER 2026
PPV : 14,90 €
EAN : 9782330162801
Relié • 64 pages • 18 x 24,5 cm
Album
Dès 4 ans
Humour
Dinosaures
Famille
« Si tu tiens ce carnet entre tes mains, je suppose que tu aimes un peu les dinosaures ?
Je m’appelle Mireille Farfelousse et moi, quand j’étais petite, je ne pensais qu’à ça : le soir, dans mon lit, j’imaginais à quoi pouvait ressembler la Terre, remplie de ces animaux gigantesques qui n’existent plus aujourd’hui. Et je me posais plein de questions à leur sujet. C’est pour cela que j’ai voulu devenir paléontologue.
Je me suis lancée dans mes propres recherches, j’ai choisi un grand pré pas loin de chez moi, et avec l’aide de mon chien, qui s’appelle Sandwich, j’ai commencé à creuser par-ci par-là. Alors… tu ne me croiras peut-être pas, mais au bout de quelques minutes seulement, nous avons fait notre première découverte. C’était un os appartenant à un dinosaure dont personne n’avait encore jamais parlé : le Dipoilocus. »
Lise Benincà est autrice de romans et récits (Seuil, Joëlle Losfeld). Rédactrice et prête-plume pour de nombreuses maisons d’édition, elle anime également des ateliers d’écriture auprès de différents publics, en particulier au CELSA. Elle forme avec Clémence Lallemand le duo qui a publié chez hélium Le Dipoilocus et autres dinosaures méconnus (2022), Encore plus de Dipoilocus (2023) et L’Incroyable Ramsieste et autres dingueries d’Égypte (2024).
Une approche décoiffante de la paléontologie !
Les dinosaures comme vous ne les avez encore jamais vus.
Le premier album de Lise Beninca et Clémence Lallemand.
Le carnet des incroyables découvertes de Mireille Farfelousse, paléontologue de son état, où se côtoient le Dipoilocus, le Petitproutosaure, et tant d’autres dinosaures injustement méconnus !
Du Diploilocus au Troipoilotors, du Katrodestyle au Bronzducranus, les lecteurs ne seront pas déçus !
Clémence Lallemand est illustratrice, diplômée de l’ESAG-Penninghen. Elle réalise de nombreuses illustrations pour la presse (Milan, Bayard), notamment Astrapi dont elle illustre régulièrement diverses rubriques, et l’édition jeunesse (Fleurus, Bayard, Milan, Rageot, Nathan, Bordas, Gulfstream...). Elle est l’autrice de cinq bandes dessinées (Delcourt, Jungle). Chez hélium, elle a récemment publié, en plus de ses albums avec Lise Benincà, L’Ahhbécédaire (2025) destiné aux petits lecteurs.
Un carton en librairie : plus de 22 000 exemplaires vendus depuis sa parution !
Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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La suite de l’hilarant carnet de Mireille Farfelousse, qui a dévoilé au monde l’existence du Dipoilocus !
Encore plus d’humour !
Lise Benincà
Clémence Lallemand
REMISE EN VENTE EN FÉVRIER 2026
PPV : 14,90 €
EAN : 9782330179229
Relié • 64 pages • 18 x 24,5 cm
Album
Dès 4 ans
Humour
Dinosaures
Famille
« J’ai poursuivi mes recherches sur ce dinosaure méconnu. Je me suis posé toutes sortes de questions à son sujet : le Dipoilocus vivait-il seul ou en troupeau ? Courait-il plus vite que le Vélociraptor ? De quoi avait-il peur ? Aimait-il la tarte aux poireaux ?»
Mireille Farfelousse est décidément la plus douée des paléontologues : lors d’une fouille, elle tombe sur une immense grotte où sont dessinés toutes sortes de dinosaures… elle comprend vite qu’il s’agit là de la famille Dipoilocus au grand complet ! Grâce à ces peintures, véritable mine d’informations, elle peut enfin en apprendre plus sur ces farfelus dinosaures, de l’irrésistible bébé Zéropoilencore à la grand-mère Dipoilobidon, en passant par l’intrépide cousine Matmébiceps… Il n’y a pas à dire, grâce à ces extravagantes découvertes, Mireille nous en met à nouveau plein les mirettes ! Mais qui a bien pu représenter toutes ces scènes rupestres ? Une curieuse empreinte négative semble les signer toutes… Mystère, mystère !
Une joyeuse présentation de toute la famille Dipoilocus et de ses voisins, tels que vous ne les avez (certainement) jamais rencontrés !
Lise Benincà est autrice de romans et récits (Seuil, Joëlle Losfeld). Rédactrice et prête-plume pour de nombreuses maisons d’édition, elle anime également des ateliers d’écriture auprès de différents publics, en particulier au CELSA. Elle forme avec Clémence Lallemand le duo qui a publié chez hélium Le Dipoilocus et autres dinosaures méconnus (2022), Encore plus de Dipoilocus (2023) et L’Incroyable Ramsieste et autres dingueries d’Égypte (2024).
Clémence Lallemand est illustratrice, diplômée de l’ESAG-Penninghen. Elle réalise de nombreuses illustrations pour la presse (Milan, Bayard), notamment Astrapi dont elle illustre régulièrement diverses rubriques, et l’édition jeunesse (Fleurus, Bayard, Milan, Rageot, Nathan, Bordas, Gulfstream...). Elle est l’autrice de cinq bandes dessinées (Delcourt, Jungle). Chez hélium, elle a récemment publié, en plus de ses albums avec Lise Benincà, L’Ahhbécédaire (2025) destiné aux petits lecteurs.
La suite de l’album Le Dipoilocus et autres dinosaures méconnus, vendu à plus de 22 000 exemplaires ! Encore plus de dinosaures, de jeux de mots inventifs sur leurs noms, et aussi une vraie nouvelle histoire pleine de suprises sur la famille du Dipoilocus : succès garanti auprès des enfants !
Les illustrations aux couleurs acidulées et tendres de Clémence Lallemand et la truculence du texte de Lise Beninca.
Un duo d’autrices très apprécié des libraires, à nouveau partant pour de rigolotes dédicaces.
Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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Un album désopilant qui compile les différents clichés et fake news sur les ours popularisés via la littérature jeunesse…
Marco Viale
EN LIBRAIRIE
EN JANVIER 2026
PPV : 14,90 €
EAN : 9782330208165
Relié • 32 pages • 16 x 22 cm
Album illustré
Dès 4 ans
Ours
Humour
Clichés
« — Charles-Henri, vous êtes au courant ?
Un nouveau livre est paru. J’en ai fait des cauchemars horribles. Quel week-end affreux j’ai passé, à lire toutes ces sottises sur les ours… !
— Ne m’en parlez pas, cher ami ! Jean-Édouard est tellement déprimé qu'il a complètement perdu l’appétit. »
Encore un livre que les pauvres ours ne pourront pas faire interdire !
Selon celui-ci et comme c’est bien connu, les ours sont des gros fainéants. Ils n’aiment ni voyager ni discuter, ne vont jamais au cinéma, ne lisent pas… Ils oublient toujours de demander la permission et ne disent jamais merci. Ils préfèrent ignorer le réveil et entonner de vieilles chansons d'amour.
Dommage qu’ils chantent comme des casseroles. En bref, ce sont des malotrus paresseux !
Avec beaucoup de drôlerie, Marco Viale traduit tout ce que l’on croit savoir sur les ours en images… avant le retournement final, où l’on découvre que l’on a tout faux ! Les ours sont en réalité des gentlemen on ne peut plus civilisés : ils portent des costumes et voyagent en première classe… Mais ils nous prennent surtout, nous et nos clichés, pour des lecteurs mal informés ! De quoi méditer !
Marco Viale est un auteur italien.
Après avoir terminé ses études d’art, il a commencé à travailler comme peintre.
Ce n'est que plusieurs années plus tard qu'il devient illustrateur pour diverses maisons d'édition et journaux, puis qu’il écrit luimême des histoires. En 2012, il publie son premier album en tant qu’auteur-illustrateur.
Ses livres, parus dans plusieurs pays, ont été traduits en de nombreuses langues (français, espagnol, allemand, chinois, coréen, turc...).
Reconnu à l’international pour son travail, il a notamment remporté, en 2013, le prix Nati per leggere avec son album La città dei lupi blu (EDT-Giralangolo). Il vit près de la mer, aime les baleines, les ours, dessiner avec les enfants et se promener les jours de grand vent.
Un album qui témoigne d’un humour décalé : éclats de rire garantis pour toute la famille !
Le renversement de perspective, qui déconstruit de façon originale les idées reçues pour commencer à s'en méfier.
Un album petit format à la fabrication soignée, parce que chez hélium, on prend les ours au sérieux (ou pas) !
Marco Viale, un des grands auteursillustrateurs italiens également reconnu à l'international.
Pour nous contacter : 01 45 87 99 15 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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Jeunesse / 4 février 2026
Couverture provisoire
Traduit du coréen par Clémentine Picq
65 pages / 227 x 270 mm 18 euros TTC
ISBN : 978-2-38669-101-0
À PROPOS DU TIGRE ET LE PISSENLIT :
« Gros coup de cœur pour cet album qui nous a fait éclater de rire aux premières pages et nous a tiré les larmes à la fin ! À découvrir absolument ! »
La Bouquinette
Un jour de grande chaleur, les animaux de la forêt sont comme pris de folie et n’ont plus qu’une seule idée en tête : trouver coûte que coûte une pastèque. Mais quelle mouche les pique ? Tout bascule lorsque le tigre blanc qui les accompagne en rencontre une et la mange. Le voilà transformé en pastèque comme par magie ! Il aura toutes les peines du monde à se faire reconnaître par ses anciens compagnons et éviter d’être mangé à son tour. Sauvé par une grand-mère à la poigne d’enfer il retrouve sa forme originelle, mais c’est fini, il ne mangera plus jamais de pastèque ! Quand le calme est revenu, les animaux de la forêt délibèrent : que s’est-il passé ce jour-là ? Et qui mange qui désormais ? Un lapin pourrait-il manger un tigre ?
Après Le Tigre et le pissenlit on retrouve avec bonheur l’univers de Gee-eun Lee dans ce nouvel album élégant, qui aborde la riche thématique du vivant et des liens entre les êtres qui le peuplent. Un récit qui montre combien faune et flore sont inséparables, aussi différents qu’ils soient !
Gee-eun Lee a étudié le design et l’illustration en Corée et au Royaume-Uni. En 2002, elle a été récompensée par le prix du meilleur jeune illustrateur dans le cadre du Korea Design Award. Elle a écrit et illustré une dizaines d’ouvrages dont un pour lequel elle a obtenu un prix à la foire de Bologne dans la catégorie
BD-jeunes lecteurs .
• Une histoire drôle et sensible, en écho à une légende coréenne, et qui invite les enfants à réfléchir sur la place de chacun parmi les vivants, vers la considération de tous les êtres.
• Le retour du bestiaire cher à l’autrice, magnifiquement mis en images et qui nous plonge dans un univers à la fois tendre et incisif.
« L’histoire un peu fofolle d’un pissenlit qui va venir se coller sur la queue d’un tigre bougon. Une belle amitié en perspective, un côté surréaliste très agréable et surtout de très chouettes dessins tout doux. Nous sommes fans. »
Librairie La Virevolte
« Entre l’album et la bande dessinée le ton est très drôle et dynamique ! Les détails fourmillent dans les dessins tout en rondeur et en douceur. Les émotions se lisent immédiatement tant le trait est expressif ! [...] Geeeun Lee réalise ici une ode à l’amitié. »
Librairie Phénix
• Le succès du Tigre et le Pissenlit (2 200 exemplaires vendus) et le bon accueil critique dont il a bénéficié.
« Une histoire super tendre à découvrir d’urgence ! »
Librairie Filigranes
Jeunesse / 4 février 2026
Jeunesse / 4 février 2026
Jeunesse / 7 février 2024
Couverture provisoire
Traduit du coréen par Hyonhee Lee
80 pages / 225 x 270 mm 16,50 euros ttc
ISBN 978-2-36624-838-8
À partir de 4 ans
C’est l’histoire d’un tigre qui sème la terreur partout où il passe au cri de « Donnez-moi à manger sinon je vous dévore. » Tous les animaux le fuient et redoutent sa venue, d’autant plus qu’il est très paresseux et prend beaucoup de place. Mais un jour, après avoir fait une sieste dans les champs, il se réveille avec un pissenlit au bout de la queue. Il a beau se tortiller dans tous les sens, impossible de se séparer de cette « fleur de queue » qui semble bien définitivement collée. Ce qui n’est pas pour ravir non plus cette fleur…
Lorsqu’ils décident d’en prendre l’un et l’autre leur parti, ils forment une fine équipe et le tigre, « gros matou », va découvrir le plaisir du partage et de l’entraide. Mais un beau jour, après une autre sieste, en binôme cette fois, le tigre et la fleur se réveillent pour se découvrir tout blancs. Que s’est-il donc passé ? Le temps s’est écoulé et les voici quelque peu ridés et fripés. Jusqu’à ce que les champs s’emplissent de nouveaux pissenlits au printemps suivant… Une histoire d’amitié et d’apprentissage, hymne à la faune et à la flore, inspirée d’une légende coréenne extrêmement célèbre et ainsi modernisée en forme de quasi bande dessinée pour enfants.
L’AUTRICE
Gee-eun Lee a étudié le design et l’illustration en Corée et au Royaume-Uni. En 2002, elle a été récompensée par le prix du meilleur jeune illustrateur dans le cadre du Korea Design Award. Elle a écrit et illustré une dizaines d’ouvrages dont un pour lequel elle a obtenu un prix à la foire de Bologne dans la catégorie
BD-jeunes lecteurs .
• Une fable malicieuse et pleine de fantaisie qui invite à réfléchir à l’importance de l’amitié, de la solidarité et de l’entraide.
• Un ouvrage qui unit faune et flore de manière inédite, déployant un bestiaire toujours apprécié des enfants, et offre une réflexion sur le passage du temps et des saisons.
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Couverture et intérieur couleur
32 pages / 220 x 285 mm
15 euros ttc
ISBN 978-2-38669-100-3
À partir de 3 ans
Un jour, en rentrant de chez leur grandpère, un frère et une sœur trouvent que leur maison a l’air un peu trop vide. Leurs parents prétendent qu’ils ont juste balayé quelques moutons sous le canapé, mais l’odeur de propre qui se dégage de chez eux est bien trop suspecte. Ils ne disent sûrement pas toute la vérité. Qu’ont-ils bien pu jeter ? Tout à coup, les enfants remarquent un très grand sac noir. Ni une ni deux, ils le traînent dans leur chambre pour pouvoir tirer toute cette affaire au clair…
Qui peut savoir quand quelque chose est véritablement cassé ? Très souvent, les enfants s’attachent à de menus objets sans grande importance pour leurs parents, mais essentiels pour leur imaginaire. Avec la subtilité et l’humour qui la caractérisent, Emma Adbåge joue habilement avec les différences d’échelle qui séparent les enfants des adultes. Derrière les ménages de printemps, nous glisse l’autrice suédoise, se dissimulent bien souvent des rapports de force pas si anodins pour les plus petits.
L’AUTRICE
Née en 1982, Emma Adbåge est une autrice de livres pour la jeunesse et illustratrice suédoise déjà plusieurs fois primée dans son pays. Elle a publié plus d’une dizaine d’albums seule ou en collaboration et propose des albums tout-carton comme des albums au format plus classique. Aux Éditions Cambourakis, elle est notamment l’autrice du Repaire et de La Blessure
À PROPOS DU REPAIRE ET DE LA BLESSURE
:
« Le texte et les dessins sont juste parfaits : un petit bijou ! »
Librairie Tropismes
« Un album drôle et attendrissant, véritable hymne à l’imagination des enfants, qui fait écho à celle des adultes. »
Librairie de l’horloge
« En fine observatrice, Emma Adbåge nous régale, livre après livre, de ses histoires du quotidien et de son dessin vivant et faussement enfantin. »
Entre-Temps
« Le dessin restitue merveilleusement les attitudes enfantines, dans le jeu comme dans l’ennui. Une ode bienvenue à l’irrépressible besoin de liberté des enfants. »
La Revue des Livres pour enfants
• Emma Adbåge revient avec un nouvel album dans la continuité du Repaire, consacré par le prix littéraire suédois August et le prix Janusz Korczak pour la littérature jeunesse. Le Repaire avait également été sélectionné pour les prix Sorcières et Bernard Versele.
• Un album aux grandes planches colorées qui fourmillent de détails et fait de la place pour le petit bazar des uns et des autres.
• Une histoire à hauteur d’enfant, qui considère avec beaucoup de sérieux et d’humour les trésors des plus petits.
Köket, badrummet, hallen, vardagsrummet och sovrummet. Och vårat rum. Man känner det på lukten och allt är väldigt tomt och rakt.
– Visst blev det fint!? säger pappa. – Vad har ni slängt? säger vi. Mamma och pappa har städat i helgen. Vi ser det när vi kommer hem från morfar.
– Ni kanske kan sortera upp samlingen på hyllan istället för på golvet i alla fall? tycker pappa.
– Visst.
Allt verkar ligga i påsen! Inte konstigt att det kändes tomt här hemma. Småkorkarna. Simglasögonen utan glas. Mitt skärp med bjällror som är för kort men som är bra till annat. Specialskeden till dockmatning, som pappa tycker är trasig, men som vi använder jämt. Mitt favoritsudd! Ylvas godispapperssamling.
Jeunesse / 5 février 2026
VOUTCH PETITE ENFANCE
Les enfants grenouilles sont comme les autres : ils sont curieux. Très curieux. Et quand vient l’heure de dormir, leur curiosité s’aiguise d’autant plus. Les parents grenouilles se retrouvent alors face à une avalanche de « Pourquôôôâââ ? » qui semblent intarissables. Sauront-ils y répondre sans perdre leur sang-froid ?!
Un album emblématique du catalogue
Thierry Magnier, qui traverse les années et réjouit encore et encore de nouvelles générations de petits lecteurs.
Dans un look modernisé et mis au goût du jour, cette nouvelle édition propose une nouvelle couverture et l’ajout d’un pantone rose fluo.
En librairie le 11 février 2026
Plus de 80 000 exemplaires vendus depuis la première parution.
Récompensé par le prix Sorcières à sa sortie.
Un album incontournable du catalogue, dont il se vend entre 1 500 et 2 000 exemplaires chaque année.
Humour l Animaux
Questions l Absurde
Grenouille l Coucher
VOUTCH
Poilant.
Au travers d’un comique de répétition parfaitement rôdé, une petite grenouille retarde l’heure du coucher en multipliant les questions. Un concentré d’humour désopilant, à la chute inattendue et hilarante.
Batraciens.
Un duo de grenouilles parent/enfant qui prend vie sous le trait si reconnaissable de Voutch, dessinateur de presse renommé.
Indispensable.
Un album « refuge » et valeur sûre, qui allie humour et tendresse à la perfection.
En librairie le 11 février 2026
Humour l Animaux
Questions l Absurde
Grenouille l Coucher
VOUTCH
Humour
Questions l Absurde
Grenouille l Coucher
Pourquooôôââ
Parce que le soleil s’est couché. Pourquooooâ ?
VOUTCH
En librairie le 11 février 2026
Pour attraper des mouches.
Pourquôôôâââ
Un méli-mélo pop-up animalier pour jouer avec les mots et les couleurs !
REMISE EN VENTE FÉVRIER 2026
PPV : 21,90 €
EAN : 9782330201470
Livre animé méli-mélo avec un masque
•13 x 32 cm
Dès 3 ans
Album pop-up
« un caméléon au pelage soyeux dont la queue s'enroule »
Dans ce magistral pop-up, on va croiser tour à tour un renard au pelage soyeux et à la queue touffue, un singe au ventre rebondi et à la longue queue en spirale, un coq aux plumes ébouriffées en équilibre sur ses maigres pattes, une écrevisse bien à l’abri dans sa carapace et, enfin, un caméléon à la peau rugueuse dont la queue s’enroule et se déroule.
On va aussi pouvoir mélanger ces animaux entre eux, pour obtenir, par exemple, un coq à la peau rugueuse et à la longue queue en spirale, ou bien une écrevisse au ventre rebondi et à la queue touffue !
Un livre cadeau magnifique dans sa composition et un jeu de lecture créatif et infini, un pop-up de collection à offrir aux petits comme aux grands, par une jeune artiste.
Avec un spectaculaire masque de coq et de paon !
Née en 1984, Iris de Vericourt a étudié la gravure à l’école Estienne, la sculpture aux Ateliers de la ville de Paris puis la communication visuelle aux Arts décoratifs de Strasbourg. Elle réalise des infographies, des logotypes et des supports d'exposition pour la presse. Elle illustre également des livres aux éditions Larousse. Iris de Vericourt anime parfois des ateliers d'arts plastiques pour les petits et les grands, dans des écoles, des salons et en médiathèque.
Un pop-up animalier méli-mélo, où l'on s’amuse à inventer plus de 120 nouvelles créatures.
Découvrez en tournant les pages une écrevisse au pelage soyeux, un caméléon au ventre rebondi ou un coq avec une queue en éventail…
Un des livres animés marquants du catalogue hélium, paru en 2011, et en rupture de stock depuis fin 2018, dans une nouvelle édition revisitée, avec un masque recto-verso.
Un parfait cadeau pour les anniversaires déguisés et le carnaval !
Animaux
Carnaval Pop-up
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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Ophélie Texier
On vit de super journées quand on est déguisés !
Aujourd’hui Crocolou a sorti tous ses jouets car il a invité ses copains. Tout le monde s'est déguisé ! Crocolou est en tigre, Noé en super-héros et Pilou en pirate.
Mais très vite, c’est la pagaille et papa loup entend des cris dans la chambre. Aïe ! Plus de peur que de mal, il est temps de jouer sagement au docteur.
POINTS FORTS :
• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).
Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.
• Ventes du titre depuis parution : déjà 13 000 exemplaires.
THÉMATIQUES : déguisement ; super héros ; pirate ; jeux ; jouets ; amitié ; amis.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.
Roman Ado
• dès 12 ans
Février 2026 ‣
1er office
‣ Roman dès 12 ans
‣ 112 pages
‣ format : 13,5 x 21,5 cm
‣ broché
Son stage de 3e s’annonçait bien ennuyeux pour Céleste, dans un obscur service où l’on traque les fautes de l’administration… Mais, contre tout attente, cette semaine va être pleine de surprises et de drôlerie.
• Arnaud Dudek
Céleste est dépitée : elle, passionnée d’écologie, se retrouve à passer son stage de 3e dans un obscur service, le “Département des Erreurs”, chargé de repérer les fautes administratives : dossiers de subvention mal imputés, incohérences d’état civil (noms mal orthographiés, codes postaux qui n’existent pas), personnes âgées inscrites en CP, usagers qui se retrouvent mariés à eux-mêmes… Les bourdes ne manquent pas et cela prend du temps de les recenser. Quant à les résoudre… Monsieur Chancel, le responsable de stage de Céleste, lui fait comprendre que ce n’est pas forcément l’objectif, et qu’il faut préserver “la poésie des erreurs”. Sauf qu’une interface d’IA pourrait faire perdre leur travail à l’équipe. Le défi est de taille pour le service et sa stagiaire : il faut réintroduire l’imperfection !
‣ 13,80 euros env. Roma n
1‣ Un récit humoristique et facile à lire sur la découverte du monde professionnel, sa routine (collègues, cantine, réunion de service), l’absurdité parfois des tâches assignées aux employés.
2‣ Une héroïne au regard ironique et lucide sur le monde adulte, déterminée à tirer profit de ce stage qui ne lui plaît pas de prime abord.
3‣ Un récit qui questionne la place de l’IA dans nos vies et l’impact sur nos professions : à quel point l’IA menace-t-elle certains métiers et comment ceux-ci vont-ils évoluer avec l’IA ?
‣ Arnaud
Dudek :
vit à Paris. Son premier roman Rester sage (2012) a fait partie de la sélection finale du Goncourt du premier roman. Chez Actes Sud jeunesse, il est l’auteur de Gustave en avril, Des chamallows au ketchup et Les vacances qui ont tout changé.
‣ Genre : récit de vie; humour.
‣ Thématiques : stage troisième ; monde professionnel ; intelligence arti cielle.
Sophie Grenaud
Illustrations de Clémence Paldacci
Martin parle mal français, Martin est nul en foot, Martin n’aime pas les trucs de garçon, Martin s’habille bizarrement et pourtant… quelqu’un aime Martin !
Ben a fait une découverte incroyable ! Un petit mot plié en quatre sur lequel est écrit « Je t’aime Martichou ». Impossible. Il n’en croit pas ses yeux et se pose une question de taille : « Qui aime Martin ? » Parce que, soyons francs, personne ne peut aimer Martin, il est trop différent des autres garçons. Ben est donc persuadé que quelqu’un se moque de Martin et lui a écrit ce mot pour l’embêter. Vu qu’il est référent harcèlement dans sa classe, il va tout faire pour mettre un terme à toute cette méchanceté (faire croire à quelqu’un qu’il est aimé alors que ce n’est pas le cas est tout simplement insupportable !). Mais peut-être que Ben va faire une autre découverte, plus importante encore que de trouver l’auteur du mot, peut-être qu’il va découvrir quelque chose d’important sur lui et ses autres camarades…
Née en 1976 à Bordeaux, Sophie Grenaud habite à La Rochelle. Sophie a eu très peur de la page blanche, pendant très longtemps, mais ça, c’est fini. Les mots ont gagné ! Ils se bousculent, trépignent dans sa tête et n’en font qu’à leur tête. Ils sortent sous forme de poèmes ou d’histoires pour les petits tout petits et pour les grands aussi. Au Rouergue, elle a déjà publié Diego aime Julie en 2023.
14 x 19 - 112 pages - 9,90 € ISBN : 978-2-8126-2788-0 en librairie le 4 février 2026 rayon jeunesse
➜ Sophie Grenaud est l’autrice de Diego aime Julie, roman remarqué à sa sortie et vainqueur de la finale des Petits champions de la lecture (4 500 exemplaires vendus).
➜ Un texte très juste sur l’école et le passage de l’enfance à l’adolescence.
➜ Un roman qui aborde avec justesse et humour des thèmes importants pour les jeunes lecteurs : harcèlement, rapport fille/garçon, masculinité toxique, rapport à la différence. pour en savoir +
mots clés : amour / amitié / vie scolaire / harcèlement / différence à partir de 9 ans
MIKAËL OLLIVIER
La mère de Rosie est une battante. Elle a inculqué très tôt à ses deux enfants l’importance de lutter pour défendre les idées qui leur sont chères. Mais depuis quelques semaines, le feu en elle s’est éteint. En cause : un grand projet nécessitant la destruction d’une partie de la forêt toute proche et qu’elle n’a pas réussi à stopper. Finis ses grands discours, ses révoltes, son épuisante énergie et son grand sourire. La mère de Rosie a baissé les bras et n’est plus que l’ombre d’ellemême.
Mais Rosie a bien compris que c’est l’avenir de sa génération qui se joue dans ces luttes écologiques. Pour ses idées, et pour prouver à sa mère que ses combats n’étaient pas vains, elle décide de reprendre le flambeau et de passer à l’action.
Un texte engagé et courageux, signé par un auteur incontournable du catalogue.
En librairie le 11 février 2026
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035209315
Écologie l Résistance
Transmission l Bruce Springsteen
Une nouveauté signée
Mikaël Ollivier, auteur phare du catalogue (Frères de sang vendus à plus de 200 000 ex) et virtuose de la collection
Petite Poche (Bleu comme l’espoir vendu à 7500 ex, Trop fort, Victor vendu à 6200 ex ou encore
De l’autre côté de la rue à plus de 2500 ex).
Un texte engagé, accessible aux lecteur·rices débutant·es, quel que soit leur âge.
Une PLV permanente (volumétrie 50 ex.) et un catalogue thématique de la collection sont disponibles !
MIKAËL OLLIVIER
Engagement.
Un texte qui aborde sans phare l’urgence des combats à mener pour préserver notre planète
Transmission.
Une illustration juste de la manière dont les luttes nous épuisent, nous portent et nous réunissent.
Envoutant.
Comme la chanson du boss, Bruce Springsteen, qui résonne à plusieurs reprises dans le récit, ce texte reste en tête et nous imprègne de la puissance de son message : No retreat, baby, no surrender !
En librairie le 11 février 2026
Cela fait maintenant plus de vingt ans que Mikaël Ollivier écrit des livres et des films, et pourtant, il ne sait toujours pas comment l’on fait, ni pourquoi. C’est sans doute pour cela qu’il continue aussi passionnément. Parce qu’il est encore un débutant, et compte bien le rester.
Écologie l Résistance
Transmission l Bruce Springsteen
MIKAËL OLLIVIER
Écologie l Résistance
En librairie le 11 février 2026
Ma mère a imprimé des affiches, créé une association pour protéger la forêt, monté un dossier pour décrire les dégâts sur la biodiversité, recensé les espèces animales concernées par la disparition des arbres, détaillé l’impact des travaux, du futur passage des camions... Elle a mobilisé des centaines de personnes pour s’opposer à la carrière. Dont moi, pour la première fois, parce que j’y jouais depuis ma naissance, dans cette forêt. On a organisé des manifestations devant la mairie et la préfecture, construit des cabanes dans les arbres pour occuper le terrain. Des journalistes sont venus poser des questions et prendre ma mère en photo. Elle s’est fait des ennemis, aussi. Elle a reçu des menaces. On a empoisonné Dolly, notre vieille chienne. C’est moi qui l’ai retrouvée morte, couchée au milieu de la cour de la ferme, un filet de bave dégoulinant des babines. Je n’oublierai jamais cette image.
On s’est toutes et tous battus pendant plus de deux ans. Et on a perdu.
L’abatteuse est arrivée un matin à l’aube. Moitié tractopelle, moitié moissonneuse-batteuse. Un monstre d’acier de vingt tonnes, monté sur chenilles, capable d’empiler 250 m3 de bois par jour.
Ça nous a fait un choc. À ma mère encore plus qu’aux autres.
C’est là qu’elle a cessé de se teindre les cheveux en bleu.
Transmission l Bruce Springsteen
GAËLLE MAZARS
La narratrice de cette histoire se souvient avoir passé son enfance à courir, encouragée par sa mère, sans jamais rien en dire à son père et aux autres hommes moustachus qui savent trop bien ce que les femmes doivent faire et ce qui leur est interdit. À 17 ans, alors qu’elle sort pour la première fois de son pays le temps de participer à une course internationale, l’évidence la frappe. Si sa mère l’a tant poussée, c’était dans l’espoir de lui permettre de fuir, à la première occasion. Fuir la course discrètement, mais à toutes jambes, pour demander l’asile et échapper à un destin tout tracé.
Sur un nouveau registre, Gaëlle Mazars nous offre un texte poignant, qui porte haut le courage de ces enfants et de ces femmes qui se battent chaque jour pour leur liberté.
En librairie le 11 février 2026
LECTEURS DÉBUTANTS DE 7 À 77 ANS
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035209322
Marathon l Course à pied
Sport l Féminisme
Lutte l Asile politique
Un ouvrage féministe et universel.
Un roman qui saura convaincre les lecteur·rices débutant·es, quel que soit leur âge.
Par Gaëlle Mazars, autrice remarquée pour sa Petite Poche Mémégaphone.
Une PLV permanente (volumétrie 50 ex.) et un catalogue thématique de la collection sont disponibles !
GAËLLE MAZARS
En librairie le 11 février 2026
Inspirant.
Le destin d’une jeune femme qui se libère d’un chemin tout tracé, portée par le courage et la détermination de sa mère qui rêve un autre avenir pour les générations futures.
Surprenant.
Une chute inattendue, qui éclaire le livre d’une toute nouvelle lumière.
Universel.
Le pays dans lequel grandit cette fillette, pays en guerre et où les femmes n’ont pas les mêmes droits que les hommes, n’est ni nommé ni identifiable, ce qui élargit la portée de son discours.
Née à Albi, Gaëlle Mazars fait des études supérieures d’arts appliqués à l’École Estienne à Paris. Depuis, elle n’a quitté ni la région parisienne, elle vit aux Lilas, ni son accent. Elle est graphiste et aime raconter des histoires, boire du thé et danser (liste non exhaustive).
Marathon l Course à pied
Sport l Féminisme
Lutte l Asile politique
BIBLIOGRAPHIE
GAËLLE MAZARS
En librairie
le 11 février 2026
Marathon l Course à pied
Sport l Féminisme
Lutte l Asile politique
Je nous revois, ma mère et moi. Elle, sur le bord de la route même pas goudronnée, pleine de trous et de bosses, avec un chronomètre qu’elle avait troqué au marché aux puces et dont un bouton ne tenait plus que grâce à un morceau de scotch, et moi, en jupe, mon cartable jeté sur le bas-côté, mes sandales aux pieds, en train de courir.
- Et tu ne reviens pas tant que tu n’as pas passé la ligne d’arrivée !
Combien de fois ma mère m’a-t-elle dit ça ? Mille fois ? Dix mille fois ?
Ma mère n’y connaissait rien au sport. Mais elle aurait fait tous les boulots possibles pour nous élever correctement, mon frère et moi. Alors, coach sportif pour sa fille, finalement, pourquoi pas ?
On n’avait pas de protocole d’entrainement, pas de kiné, pas de préparateur physique, pas d’équipement. Il n’y avait que moi et ma mère. Et son rêve.
MARIE BOULIER
En librairie le 11 février 2026
Dans l’immeuble où Nour vit avec sa mère, le grand hall d’entrée est toujours vide et les portes des voisins toujours closes. Nour rêve de bruit et de rires, mais sa solitude grandissante semble la rendre invisible aux yeux des autres. Jusqu’au jour où elle trouve un drôle de poème dans sa boîte aux lettres. Quelques lignes qui n’ont l’air de rien, mais qui lui chuchotent : « Tu n’es pas seule. »
Qui a bien pu lui adresser ce message ?
Comme un talisman, ce bout de papier lui donne le courage de mener l’enquête et de faire renaître la vie et l’amitié au cœur de son immeuble.
Un texte délicat et lumineux, qui célèbre le vivre ensemble et les joies simples que l’on peut y puiser.
LECTEURS DÉBUTANTS DE 7 À 77 ANS
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035209339
Amitié l Solitude
Poésie l Vie en communauté
Fraternité l Voisinage
Un texte qui parlera à tous·tes les lecteur·rices débutants, quel que soit leur âge.
Par Marie Boulier, une autrice remarquée qui nous a offert certains des textes les plus poignants de la collection Petite Poche.
Une PLV permanente (volumétrie 50 ex.) et un catalogue thématique de la collection sont disponibles !
MARIE BOULIER
Collectif.
L’immeuble comme lieu de vie, véritable remède aux solitudes des petits et des grands.
Universel.
L’altérité et les rencontres comme moteur de rire et de joie.
Poésie.
Le pouvoir des mots simples et des silences partagés.
Amitié l Solitude
Poésie l Vie en communauté Fraternité l Voisinage
En librairie le 11 février 2026
Installée depuis quelque temps au cœur des Alpes, Marie Boulier essaie de traverser l’existence avec entrain. Sa vie s’articule entre ses enfants joyeux, ses virées à bicyclette, ses études de cinéma, ses cours de chants à la chorale révolutionnaire, ses moissons de lectures dans les librairies de sa ville entre les montagnes et la fabrication de petits films. Quand elle ne travaille pas à la bibliothèque universitaire, Marie s’emploie à apprivoiser l’été. En tout temps, elle aime marcher dans le Vercors mais, tombée en amour des prés salés et des grandes nages dans la mer, elle n’hésite jamais à prendre des trains pour retrouver le petit coin de Normandie qu’elle chérit.
MARIE BOULIER
En librairie le 11 février 2026
Il n’y a pas un bruit dans la cage d’escalier de l’immeuble de la rue des Alouettes quand Nour descend, ce matin-là, ramasser le courrier pour Maman. Pas même un piaillement d’oiseau qui traverse les fenêtres laissées grandes ouvertes. Ça sent la javel et le silence, les factures et les prospectus. Nour soupire. La solitude lui pèse. Sa mère, qui travaille la nuit, et qui dort la journée. Ses camarades d’école qui ne semblent pas la voir. L’instituteur qui ne l’interroge jamais. Le grand hall vide et les portes closes de ses voisins. Certains jours, Nour ne prononce pas un seul mot et personne ne le sait. Elle aimerait faire du théâtre. Elle rêve de déclamations enflammées, de disputes virulentes, d’applaudissements ininterrompus, d’une salle bruissante, de corps, de voix, de présences. Mais personne ne peut l’emmener, le mercredi, au cours du conservatoire. Nour s’apprête à refermer la boite aux lettres quand quelque chose attire son attention. C’est une carte un peu épaisse, un papier râpeux et brun, sur lequel ont été rédigées quelques lignes. Ça dit : On frappe au silence Sur la pointe des pieds Peut-être que quelqu’un écoute encore.
Amitié l Solitude
Poésie l Vie en communauté
Fraternité l Voisinage
Depuis la crèche, Pablo et Sofia sont inséparables. Elle est son soleil, il est son magicien. Elle lui raconte les blagues les plus drôles et ensemble, ils s’inventent, des jeux ni pour les filles, ni pour les garçons. Bien sûr, les adultes s’amusent de ces «pt’tits amoureux», comme ils disent. Les deux enfants s’interrogent : pourquoi ni les parents ni les enfants ne peuvent comprendre que deux enfants puissent s’aimer autant ? Les bisous dégoutants et les grands discours ? Tout ce que sait Pablo, c’est que son histoire avec Sofia est une belle histoire, avec un début mais pas de fin, et plein de nouveaux chapitres à inventer, à deux, à trois, aussi longtemps qu’on le voudra.
Un premier roman sensible et lumineux qui interroge les liens qui nous unissent à celles et ceux que l’on aime, au-delà des étiquettes.
Amour l Amitié
Préjugés l Vie quotidienne
En librairie le 11 février 2026
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035209346
POINTS FORTS
L’arrivée d’une nouvelle autrice au catalogue.
Un roman qui saura toucher les lecteurs débutants, petits et grands.
Une PLV permanente (volumétrie 50 ex.) et un catalogue thématique de la collection sont disponibles !
En librairie le 11 février 2026
Unique.
Faisant fi des préjugés et des attentes des autres, le narrateur de cette histoire ose inventer et réinventer le lien qui l’unit à ses personnes préférées.
Spontané.
Un récit qui laisse la place aux petites et grandes joies du quotidien, sans fioritures.
Brillant.
Émaillé de délicates trouvailles langagières, ce premier roman brille d’une poésie simple et apaisante
Née à Lille en 1987, Marine Lelong avait plein d’idées de métiers quand elle était petite… Vétérinaire pour les écureuils (son animal favori) ? Écrivaine (elle s’est mise à écrire des poèmes avant de maîtriser l’orthographe) ?
Comédienne (elle a commencé à faire du théâtre à 7 ans, et n’a jamais arrêté) ?
Professeure de français (comme ses grandsparents maternels : ses modèles) ? Elle s’est finalement contentée d’une impressionnante collection d’écureuils (de toutes les matières et tailles disposés dans sa chambre), est devenue professeure de français certifiée en théâtre, a participé à des ateliers d’écriture, et n’a jamais cessé d’aimer et de chercher la poésie au quotidien. Elle habite Montreuil depuis 7 ans.
Ce premier roman est né de son envie de célébrer l’amitié, qui a été ce qu’elle a eu de plus précieux voire salvateur, dans l’enfance et l’adolescence. Aujourd’hui encore, ses amies sont comme des sœurs.
Amour l Amitié
Préjugés l Vie quotidienne
Amour l Amitié
Préjugés l Vie quotidienne
En librairie le 11 février 2026
Il était une fois… Sofia et Pablo, Pablo et Sofia…
Les adultes adorent nous raconter des histoires avec de l’amour. Elles finissent presque toutes par « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ». « Ils » : c’est toujours un garçon et une fille. Les adultes nous posent des tonnes de questions : « C’est qui ta p’tite amoureuse ? » « Elle s’appelle comment ? » Et puis il y a aussi : c’est qui tes amis ? Avec qui tu joues ? Pour eux, il faut avoir des copains : des garçons-comme-moi. Il faut avoir une amoureuse : une fille-pascomme-moi.
Moi ce que je veux raconter, c’est une histoire vraie. Une histoire avec un début, des étapes, mais surtout pas de fin. Une histoire qui donnerait envie de sourire. Parce que moi j’adore sourire et puis rire. Quand ça fait une cascade de chaleur à l’intérieur. Quand la joie jaillit comme ça en moi.
Il était une fois une histoire vraie, qui commence avec mes premiers souvenirs. Une histoire ensoleillée comme une journée d’été. Une journée d’été qui ne se terminerait jamais.
Alors…Il était une fois… Sofia et Pablo, Pablo et Sofia.
En librairie le 11 février 2026
Cet été, comme tous les étés, Mina et ses frères et sœurs ne partent pas en vacances. Leurs parents travaillent, et les enfants naviguent gaiement entre leur petit appartement et le parc voisin. Sur le chemin, Mina contemple souvent un magnifique coquillage prisonnier de la vitrine d’une boutique. Quand un jour la vieille antiquaire lui offre le coquillage, Mina découvre qu’il est doté d’un pouvoir. Il lui suffit de coller le coquillage à son oreille, de fermer les yeux, et hop ! La voilà sur une plage de sable fin ou à bord d’un véritable navire. Des objets et des histoires qui font voyager, la vieille dame en a justement plein sa boutique ! De quoi offrir à ces enfants de magnifiques échappées, en attendant qu’ils puissent inventer leurs propres aventures.
Un roman sincère sur le pouvoir des récits qui nous offrent d’infinies possibilités d’évasion et de découvertes.
Le premier roman de Camille Floue, autrice illustratrice et ancienne enseignante, remarquablement connectée aux enfants et à leur réalité.
La Petite Poche, une collection pensée pour tous·tes les lecteurs·rices débutants·tes, quel que soit leur âge.
Une PLV permanente (volumétrie 50 ex.) et un catalogue thématique de la collection sont disponibles !
Imagination l Vacances
Famille nombreuse l Voyage immobile
LECTEURS DÉBUTANTS DE 7 À 77 ANS
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035209353
CAMILLE FLOUE
En librairie le 11 février 2026
Famille nombreuse.
Sans pathos, ce roman met en scène une famille nombreuse très modeste, mais clairement heureuse
Évasion.
Le pouvoir magique de l’imagination qui rend possible bien des voyages.
Partage.
Car c’est seulement dans l’échange, entre générations mais aussi entre enfants, que les récits déploient leur plein potentiel.
Camille Floue est née un vendredi 13, celui de l’année 1986. Après des études de lettres et de philosophie, elle est devenue enseignante, puis bibliothécaire. Elle a toujours inventé des histoires, des chansonnettes et des images, et est maintenant autrice de plusieurs albums pour la jeunesse. Elle vit et travaille dans le sud du Finistère.
Imagination l Vacances
Famille nombreuse l Voyage immobile
En librairie le 11 février 2026
Dans la vie de Mina, il y a toujours eu du bruit. Les voix de ses parents. Les voix de ses quatre frères et sœurs qui résonnent entre les murs de leur petit appartement. Des jeux, des rires, parfois des disputes et surtout beaucoup de joie. C’est un vacarme charmant, mais aussi épuisant.
Dans la chambre qu’elle partage avec ses deux grands frères et ses deux petites soeurs, Mina rêve de calme. De grands espaces, d’évasion.
Imagination l Vacances
Famille nombreuse l Voyage immobile
CÉCILE ROUMIGUIÈRE
Gabriela ne manque de rien auprès de sa grandmère Ada. Pourtant, elle attend avec impatience le jour de son dixième anniversaire car sa mère, Angela, a promis de venir les voir. Gabriela a préparé un magnifique herbier à lui offrir, à elle qui aime tant les fleurs. Mais une commande inattendue retient Angelina à l’usine de faïence où elle travaille, et la déception de Gabriela est immense. Sa colère aussi. Craignant que la tristesse de sa petite-fille finisse par ternir son cœur, Ada, qui ne sait pas écrire, envoie une prière à sa fille. Il lui faut rentrer. Et cette prière d’une mère à l’autre est entendue.
Un texte d’une grande beauté où les voix se répondent d’un chapitre à l’autre, racontant trois générations de femmes issues d’une famille italienne venue chercher du travail en France.
En librairie le 11 février 2026
10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €
ISBN 9791035209407
Transmission l Émigration
Usine l Fleur
Colère l Famille
La première Petite Poche de Cécile Roumiguière, autrice incontournable de la littérature jeunesse française.
En écho au travail de Françoise Legendre (La nappe blanche, Le train des Barracas, un roman historique magnifique qui donne vie à ces destins déracinés.
Un texte accessible aux lecteur·rices débutant·es, quel que soit leur âge.
Une PLV permanente (volumétrie 50 ex.) et un catalogue thématique de la collection sont disponibles !
CÉCILE ROUMIGUIÈRE
Végétal.
Comme un motif brodé, les fleurs se répondent, d’un chapitre à l’autre, comme le fil invisible qui relierait les femmes de cette famille.
Soudées.
Malgré la dureté de la vie, ces femmes se soutiennent, d’une génération à l’autre
Migration.
En filigrane, la blessure du départ et le manque de l’Italie qui habite ces travailleurs·ses. Un refrain aussi universel, qu’intemporel.
En librairie le 11 février 2026
Cécile Roumiguière, élevée à la télé de Cocteau, Demy et Comencini, grandie au théâtre de Vilar et Chéreau, après plus de dix ans de spectacles, elle débarque en littérature jeunesse, toujours à la recherche de ce lien texte image qui fait exploser les histoires en une myriade de sens.
BIBLIOGRAPHIE
Transmission l Émigration
Usine l Fleur
Colère l Famille
CÉCILE ROUMIGUIÈRE
Transmission l Émigration
Usine l Fleur
Colère l Famille
En librairie
le 11 février 2026
Les feuilles de papier craquent quand elle ouvre son cahier. On est bientôt au printemps et Gabriela ne l’a pas touché depuis l’été dernier. Il est plein de fleurs, d’herbes et de feuilles ramassées dans le village, dans les prés et les forêts. Bien aplaties par un vieux fer à repasser dont plus personne ne se sert, les plantes ont séché. Gabriela admire la première fleur, un coquelicot aux pétales si fins… Ils sont devenus presque bleus. Elle regarde sa poupée, posée sur la table, et la chienne Belle, assise à ses pieds et explique : — Maman sera contente ! Dans son usine, les fleurs ne poussent pas, les coquelicots doivent lui manquer là-bas… Oui, l’herbier est parfait. Et maman a promis de venir pour mon anniversaire ! Ada, sa grand-mère, s’approche et plisse ses yeux pour mieux regarder : — Ton cahier sent bon l’été… Ne laisse pas s’envoler toutes ces odeurs ! Ferme-le vite et viens plutôt m’aider à éplucher les légumes, la soupe ne se fera pas toute seule.
En librairie le 11 février 2026
Petite Poche
Le catalogue
Pour les lecteurs débutants (petits ou grands) et ceux qui ont envie d’histoires courtes, une collection aux couvertures graphiques, élégantes et gaies.
À l’intérieur, la mise en page prend en compte le rythme de lecture, les mots restent toujours entiers et les groupes de sens sont respectés.
Pour les lecteurs débutants (petits ou grands) et ceux qui ont envie d’histoires courtes, une collection aux couvertures graphiques, élégantes et gaies.
Une collection pensée pour permettre à tous les lecteurs de savourer ces courts romans.
Retrouvez dans ce catalogue les plus grands succès, la liste des titres disponibles et un index thématique de la collection.
www.petitepoche.fr
www.editions-thierry-magnier.com
À l’intérieur, la mise en page prend en compte le rythme de lecture, les mots restent toujours entiers et les groupes de sens sont respectés. Une collection pensée pour permettre à tous les lecteurs de savourer ces courts romans.
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Retrouvez dans ce catalogue :
• les meilleures ventes
• la liste des titres disponibles
• un index thématique
• les titres recommandés par l’Éducation Nationale
10,5 x 15 cm l 48 pages l PLV
ISBN 9791035208172
Comme celle de ce catalogue, les couvertures des Petites Poches ont évoluées pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
Une légère augmentation du prix a lieu pour les nouveautés et les réimpressions mais il reste tout petit : 4,20 €.
Une collection emblématique du catalogue des Éditions Thierry Magnier : 140 titres actifs.
VOLUMÉTRIE 50 VOLUMES
En librairie le 11 février 2026
LECTEURS DÉBUTANTS DE 7 À 77 ANS
Largeur 35,5 cm l Profondeur 14 cm l Hauteur 13 cm Bois Mélaminé
ISBN 9791035208493
Les couvertures des Petites Poches ont évoluées pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.
Une légère augmentation du prix a lieu pour les nouveautés et les réimpressions mais il reste tout petit : 4,20 €.
Une collection emblématique du catalogue des Éditions Thierry Magnier : 140 titres actifs.
Jean-François Chabas
Une romance « américaine » dans laquelle la figure du Don Juan est accommodée sauce épik !
Il se prénomme Callum et appartient au clan Macdonald of Tain. Il est né en 1851 en Écosse dans une famille riche et sa beauté est tout simplement renversante. Pour lui, les cœurs et les corps sont autant de pays à conquérir sans s’inquiéter des conséquences. Jusqu’au jour où la conquête de trop le force à fuir son vieux pays pour un nouveau monde : l’Amérique. C’est le début de sa descente aux enfers. Une fois là-bas, et en moins de 24 heures, il se retrouvera nu et laissé pour mort. Quand il reprend connaissance, seule une femme est à ses côtés, mais pas n’importe laquelle : Ojistah, une géante à la peau de pierre. Une sauvage aux yeux de tous les Occidentaux, une créature quasi divine aux yeux des natifs. Entre eux, une étrange relation se tisse, faite de magie, de mythes, d’histoires, de révélations et de sentiments puissants qui changeront à jamais Callum du clan Macdonald of Tain.
Jean-François Chabas est né en 1967 à Neuilly-sur-Seine. Il a exercé différents métiers avant de se consacrer à l’écriture. Il est l’auteur d’une centaine de livres qui lui ont permis de rapidement rencontrer le succès et qui lui ont valu de nombreux prix. Considéré comme l’un des auteurs majeurs de la littérature jeunesse contemporaine, il est traduit en quinze langues. Une dizaine de ses livres sont sur la liste de l’Éducation Nationale. Au Rouergue, il est l’auteur de deux romans dans la collection épik et d’un roman en doado noir publié en 2024, Sorry business.
14 x 20,5 - 336 pages - 17,80 € ISBN : 978-2-8126-2786-6 en librairie le 4 février 2026 rayon jeunesse
➜ La fine connaissance de l’auteur de certaines cultures natives donne une grande profondeur à ce texte. pour en savoir +
➜ Une histoire d’amour d’une originalité folle dans laquelle Jean-François Chabas entremêle romance et fantastique, magie et récit historique, mythe et littérature, amour et aventure.
➜ Un roman « américain » à l’ambiance envoûtante où les mondes s’opposent : la nature vs la civilisation, les sauvages vs les civilisés, l’Europe vs le nouveau monde, etc.
Young Adult / Grands adolescents
mots clés : romance / aventure / séduction / Don Juan / amour / États-Unis / fantastique / nature / magie / Amérindien
Documentaire
• dès 4 ans
‣ Thématiques : animaux ; familles insectes rongeurs ; oiseaux ; imagier. Février 2026 ‣ 2e office
‣ Documentaire dès 4 ans
‣ 40 pages
‣ format : 23,8 x 29,5 cm
‣ relié
‣ 16 euros
Un documentaire-imagier haut en couleurs pour apprendre à connaître les di érentes familles des animaux et des insectes, tout en s’émerveillant de la grande diversité des espèces et en apprenant leurs noms. Et il y en a plus de 200 !
1‣ Bourré d’informations, un documentaire pour reconnaître et apprendre à lire les noms de plus de deux-cents animaux et insectes !
2‣ Des illustrations précises et colorées comme dans un cabinet de curiosités, réalisées par Aude Marie, spécialiste des imagiers d’animaux.
3‣ Une belle démonstration de la grande diversité du monde, qui se réunit pourtant au sein des mêmes familles.
• Justine de Lagausie, illustré par Aude Marie
S avais-tu que les écailles du serpent lui servaient à se protéger des coups de soleil ? Et que la baleine bleue se nourrissait exclusivement de minuscules crevettes ? Dans cet ouvrage, oiseaux, chiens, insectes, rongeurs, se croisent au fil des double pages. On retrouve toutes sortes de familles, et on y apprend à identifier une foule d’animaux ! En plus, un petit texte accompagne chacune des espèces, avec des anecdotes sur leurs capacités et leur physique. Carnivores ou herbivores, volants ou non, avec ou sans corne… il y en a pour tous les goûts !
‣ Justine de Lagausie :
Est éditrice depuis plus de 30 ans et dirige OKIDOKID, une agence de création et de conseils, au service des éditeurs et des entreprises. ‣ Aude
Marie : Adore dessiner des imagiers. Elle a étudié le design textile à Paris puis à la Central Saint Martins à Londres. Elle vit à Nantes.
Février 2026 ‣
2e office – REV
‣ pièce de théâtre
‣ format : 13 x 17,5 cm
‣ broché
‣ 64 pages env.
‣ 12 euros env.
‣ 978-2-330-21607-8
L’histoire de Marion et Pierre qui, pour parvenir à communiquer avec leurs parents, vont faire appel à une sorcière. Le temps d’un sortilège, les parents redeviennent des enfants quand les enfants, eux, se transforment en adultes.
• Serge Kribus
Marion a un comportement étrange. On ne comprend pas ce qu’elle dit. Ses parents voudraient l’abandonner pour partir en vacances. Pierre est battu par son père. Les deux enfants s’enfuient dans la forêt pour demander de l’aide à Loiseau et à la sorcière. Par magie, les parents sont transformés en enfants, et Marion et Pierre en adultes, le temps de se faire entendre...
Un texte optimiste et poétique, non dépourvu d’embûches, sur les difficultés des enfants à se repérer dans le monde des adultes et sur la nécessité du magique.
1‣ Remise en vente d’un titre épuisé dans le nouveau format de la collection (2 500 exemplaires des premières éditions en “Heyoka jeunesse” et “Poche théâtre”).
2‣ Une pièce sur la difficulté de communiquer entre parents et enfants. Grâce à la magie, parents et enfants vont parvenir à se retrouver et à se comprendre enfin.
3‣ Succès public et presse de La Faille, le dernier texte de Serge Kribus, au Festival off d’Avignon 2025 (“Actes Sud-Papiers”). La pièce, mise en scène par Paul Pascot, sera en tournée la saison prochaine (voir le calendrier des spectacles).
‣ Serge Kribus :
Auteur, metteur en scène et comédien, Serge Kribus a écrit 30 textes de théâtre, Parmi eux, Arloc, Le Grand Retour de Boris S. ou encore Thélonius et Lola, dans la collection “Heyoka jeunesse” d’Actes Sud-Papiers. Il a reçu de nombreuses distinctions littéraires dont le prix de la Critique, le prix de la Société des auteurs et plusieurs nominations aux Molières.
‣ Genre : pièce de théâtre réalisme et merveilleux
‣ Thématiques : conflit enfants - parents / rêve / imaginaire / enfance / langage / sorcière / communication
Bande dessinée
jeunesse
• Premières lectures
‣ Thématiques : humour ; super-héros ; amitié ; village ; jalousie ; vivre-ensemble.
Février 2026 ‣ 1er office
‣ Bande dessinée
jeunesse dès 5 ans
‣ 40 pages
‣ format : 17 x 23 cm
‣ relié
‣ 13,50 euros env.
Alerte, on a kidnappé Jean-Michel !
Et c’est Patrick le blaireau, jaloux comme un pou, qui a fait le coup !
Mais à Vlalbonvent, quand le village est en danger, les habitants savent faire preuve de solidarité…
• Magali Le Huche
ÀVlalbonvent, un nouveau parc aquatique est en construction, mais ça fait du bruit et c’est moche !
Jean-Michel y rencontre un des ouvriers, Patrick le blaireau qui aimerait bien devenir un super-héros lui aussi. Ni une ni deux, il kidnappe Jean-Michel, et, en lui volant son costume, se fait passer pour lui au village. Heureusement, Gisèle le démasque ! Mais tout le village est en panique : où est passé Jean-Michel ?
Et pour couronner le tout, le parc aquatique provoque une inondation au village des vers de terre et sème la pagaille. L’occasion rêvée pour Patrick de se montrer enfin sous son vrai jour, révélant qu’il est un bricoleur astucieux, mais surtout qu’il a lui aussi l’éto e d’un super-héros !
1‣ Le grand retour et la 10 e aventure du caribou le plus connu de la littérature jeunesse, dont la popularité a grandi grâce à l’adaptation télévisuelle sur Okoo !
2‣ Les ventes cumulées de la série atteignent près de 100 000 ex.
3‣ Par le biais de l’humour, Magali Le Huche sait parler aux enfants d’entraide, d’amitié et de conscience écologique.
‣ Magali
Le Huche : est une illustratrice prolifique dont le travail, placé sous le signe de l’humour, est largement reconnu, en jeunesse et en BD. Son Poisson fesse aux Fourmis rouges caracole en tête des ventes depuis quelques mois.
Elle vit à Paris.
Les restes de Toussaint Louverture, héros de la révolution haïtienne, ont été jetés, mêlés à d’autres ossements. Une réflexion politique, décoloniale, sur la déshumanisation à la fois bureaucratique et raciste d’un corps.
Les restes de Toussaint Louverture, le héros de la première révolution noire à Saint-Domingue en 1791, ont été jetés, mêlés à d’autres ossements, dans des remblais du fort de Joux où il était incarcéré. C’est sa dépouille qui est le personnage principal de cette histoire.
Le 7 avril 1803, le Commandant Amiot, gardien du fort de Joux (Doubs), découvre le corps sans vie de Toussaint Louverture dans sa cellule. Dès lors, le corps de l’ancien esclave noir qui avait défié l’empire napoléonien n’appartient plus à l’histoire. Il devient un simple objet encombrant que détruit consciencieusement, sans autre émotion que le mépris raciste, la bureaucratie napoléonienne, ses bureaux, ses procédures et ses hommes.
Un peu plus d’un siècle plus tard, dans un ouvrage publié en 1929, le Colonel Nemours, diplomate haïtien, mène une enquête minutieuse dans les archives de l’administration françaises qui dévoilent les terribles conditions d’incarcération qui mèneront Toussaint Louverture à la mort. Il reconstitue également les “formalités” et les “procédures” administratives au terme desquelles le corps sera mis en terre avant de disparaître. Le diplomate nous livre également les enjeux (familiaux, administratifs, diplomatiques) et les résultats des recherches effectuées tout au long du xixe pour retrouver les restes du héros avant que ne s’impose définitivement la certitude de leur disparition irrémédiable.
Le dossier se clôt dans les années 1970, lorsque la France, pressée par le dictateur Duvalier en quête de légitimité, remet aux autorités haïtiennes une urne mortuaire contenant une poignée de terre recueillie sur la montagne de Joux.
Sadri Khiari, à partir de ses recherches et recoupements des archives nationales, montre comme la bureaucratie napoléonienne encore naissante mais déjà “machinique”, s’empare du corps de Toussaint et l’objective.
Il s’agira de suivre pas à pas le travail de destruction physique et moral, de “déshistorisation” et de déshumanisation à la fois bureaucratique et raciste d’un corps.
u Récit historique.
POINTS FORTS
u Une bande dessinée politique ou comment ce médium peut contribuer au débat des idées.
u Après les deux titres parus en 2025, GAZA et Nous sommes la voix de celles qui n’en ont plus, un troisième “récit documentaire engagé”…
Sadri Khiari est titulaire d’un doctorat en sciences politiques et est l’auteur de plusieurs articles et livres scientifiques ou politique (aux côtés de Badiou, Bourdieu, Butler, Didi-Huberman, et Rancière, Qu’est-ce qu’un peuple ?, Paris, La Fabrique, 2013). En parallèle, il publie des planches, dans des médias politiques ou fanzines tunisiens. “Doyen” de la bande dessinée tunisienne, il entre en résidence à la maison des auteurs d’Angoulême, pour voire comme la bande dessinée pouvait se confronter à l’analyse politique. Après plusieurs années d’expérimentation, Toussaint est mort dans sa tombe, est son premier livre publié.
provisoire
Paris. 12 personnages d’âges et de milieux différents, de la caissière au PDG en passant par l’infirmière et la codeuse, vont voir leurs vies percutées par une poussette… Sur fond de satire sociale (légère mais incisive), un récit enlevé et plein d’humour.
Une poussette, mais pas n’importe laquelle ! La New-Epsilon, la Rolls des poussettes, équivalent d’un Smic net. Rutilante, massive : inratable. Lorsque Samia, dix ans, l’aperçoit au hasard d’un spot publicitaire dans la vitrine d’un magasin près de chez elle, elle est aimantée. Alors lorsqu’elle tombe dessus dans un parc le soir-même, laissée imprudemment sans surveillance par son propriétaire, elle ne réfléchit pas et troque l’antiquité dans laquelle elle promène son petit frère pour l’objet de ses toutes récentes convoitises… Elle est loin d’imaginer la réaction en chaîne !
u Un récit choral entre comédie urbaine et portrait social. Il y a dans La Poussette un vrai propos de fond sur la consommation et les inégalités.
u De l’énergie, du mouvement, une histoire prenante ! Un dessin et humour accessibles à tous les lectorats.
FÉVRIER 2026
19,5 × 26 CM
112 PAGES
20 € ENV.
978-2-330-21672-6 -:HSMDNA=WV[\W[:
Vincent Farasse est auteur, metteur en scène, comédien, scénariste et réalisateur. Son théâtre est publié aux éditions Actes Sud-Papiers. Depuis 2015, il intervient régulièrement dans différentes écoles en tant que pédagogue sur le jeu d’acteur. Après Les Représentants (2022) et Des vies multiples (2025), La Poussette est sa troisième bande dessinée. Il vit à Saint-Denis.
Clotka, pseudonyme de Clotilde Szymanski, est une illustratrice et autrice de bande dessinée française, exerçant principalement pour la jeunesse. La Poussette est sa première bande dessinée à destination d’un public adulte. Elle vit à Paris.
Couverture et titre provisoires
Intérieur noir et blanc
Traduit du japonais par Silvain Chupin
288 pages / 170 x 240 mm 24 euros TTC
ISBN : 978-2-38669-092-1
Le Parfum de Miyoko Asagaya constitue une importante collection d’histoires publiées pour la plupart au milieu des années 1970 dans la revue alternative Garo, abordant les luttes personnelles de l’artiste avec l’amour, l’art, l’alcool et la maladie mentale. Elles constituent un canon du genre shishōsetsu (roman autobiographique).
On y découvre le quotidien d’Abe dans le milieu bohème de Tokyo, ses déboires d’argent, ses conversations sur l’art avec ses amies, sa passion amoureuse pour Miyoko Asagaya, figure centrale de ces récits souvent écrits de son point de vue.
Le dessin libre d’Abe, parfois griffonné, parfois fluide, offre à ces errances humaines une complexité et une variation impressionnante, qui rend justice à la profondeur d’une existence. Ce livre sera un incontournable pour les amateurs de manga alternatif, ainsi que pour ceux qui s’intéressent à l’histoire de la bande dessinée en tant que forme littéraire.
L’AUTEUR
Né en 1950, Shin’ichi Abe est un auteur de bandes dessinées japonais. Pilier de la revue Garo dans les années 1970, il publie aujourd’hui ses histoires sombres dans le mensuel Ax. Figure majeure du watakushi manga, il a notamment publié en France : Paradis (Philippe Picquier, 2006), Une bien triste famille et Les Amours de Taneko (Seuil 2006 et 2007).
• La redécouverte de Shin’ichi Abe, l’un des pionniers du manga de style shishōsetsu.
• Un ouvrage qui ravira les fans de Garo, le magazine phare du manga d’avant-garde et expérimental.
• Le volume correspond à une intégrale des histoires autour de Miyoko Asagaya, dont une partie a déjà paru au début des années 2000 chez Cornélius notamment, publiées ici dans une toute nouvelle traduction.
Shinichi Abe
Bande Dessinée / 4 février 2026