Book Janvier Février 2025 - poches

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Diffusion ACTES SUD

Janvier Février 2025

Poches

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE

PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

ÉRIC VUILLARD

Une sortie honorable

Récit

Dans ce récit terrible de la guerre d’Indochine, Éric Vuillard dépeint un formidable enchevêtrement d’intérêts et ressuscite toute une galerie de personnages : des planteurs, des généraux français, leurs épouses, des hommes politiques, des banquiers, une inquiétante comédie humaine.

De quoi débattaient nos politiciens pendant la guerre d’Indochine ? Comment lire par-dessus leur épaule le menu du restaurant, entendre battre leur cœur ? Voulez-vous savoir comment, durant la bataille de Diên Biên Phu, un secrétaire d’État américain proposa sérieusement à notre ministre des Affaires étrangères de nous donner deux bombes atomiques pour régler la question ? Veut-on entendre notre héros national, le général de Lattre, apôtre du napalm, parler laborieusement anglais sur un plateau de télévision ? Peut-on préférer les conforts de la fiction aux vertiges de la réalité ?

Si la littérature a vocation à l’universel, elle devait raconter comment ce tout petit peuple, les Vietnamiens, a su vaincre deux des premières puissances du monde.

POINTS FORTS

► Habile et cinglant, ce récit brillant est tout à la fois un roman par sa force narrative et un document historique par sa précision.

► Un livre puissant à la langue remarquable sur la violence sociale, les systèmes de domination et l’absurdité de la concentration du pouvoir.

QUELQUES CHIFFRES

► Une sortie honorable : 72 500 ex. en édition courante (2022)

► L’ordre du jour : 510 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2021)

► La Guerre des pauvres : 64 000 ex. en édition courante (2019)

JANVIER 2025

Le récit tient autant dans le style, éclatant, que dans ce qu’il dénonce et l’on tangue, le lisant, entre l’émotion née de la beauté des phrases et la colère issue de ce qui nous est révélé. Thierry Guichard, Le Matricule des anges

Deux cents pages serrées comme des poings prêts à frapper. C’est cette éternelle guerre des puissants contre les faibles qu’Éric Vuillard met en scène dans chacun de ses livres, parfois avec emphase, toujours avec une colère froide, méthodique. C’est tout à son honneur. Élisabeth Philippe, L’Obs

L’AUTEUR

Écrivain et cinéaste né à Lyon en 1968, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 Juillet (2016), L’ordre du jour (2017), pour lequel il a reçu le prix Goncourt, et La Guerre des pauvres (2019).

Visuel provisoire

janvier 2025 - ÉRIC VUILLARD - Une

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.

RESSOURCES

• Vidéo d’Éric Vuillard : www.youtube.com/ watch?v=cFonsf1lUxk.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

TV : La p’tite librairie (France 2)

Mensuels Culture : Lire Magazine

Hebdos : Le Point

Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération – Le Monde – L’Obs

Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique) – Focus Vif

Presse Suisse : Le Temps

PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest

Visuel provisoire

JUSTINE AUGIER

Croire

Sur les pouvoirs de la littérature

Essai

À l’intersection du littéraire et du politique, un livre bref et fulgurant qui trouve sa place auprès de ceux d’Hannah Arendt et Joan Didion.

La littérature prend soin des rêves défaits et les attise, dans l’espoir que peut-être, d’une façon mystérieuse, ils puissent cheminer pour en embraser d’autres. Dans une époque prodigue en menaces et en sombres horizons, tandis qu’elle tourne autour d’un livre qui affirmerait la puissance du langage – la capacité des phrases à changer quelque chose au réel, par l’entremise de ceux qui lisent –, Justine Augier voit son projet d’écrire sur la littérature comme lieu de l’engagement entrer en collision avec la maladie et bientôt la mort de sa mère. Alors que la nature même de l’urgence mute, l’intime et l’universel se tressent dans un texte bouleversant de justesse et de clairvoyance. Qui choisit de croire à la force des mots, à la valeur sacrée de leur sens, à leur mise en acte – aux pouvoirs de la littérature. Jusqu’à faire de chaque lecteur un résistant.

JANVIER 2025

BABEL N° 1981

11 × 17,6 CM

144 PAGES

7,40 € ENV.

9782330200022

Les livres ne peuvent pas tout changer du réel et, cela, Justine Augier n’a pas la naïveté de croire le contraire. Mais ils dégagent deux puissances dont la perception déborde la raison : créer des liens par-delà la mort et prolonger le souvenir de quelqu’un comme le feraient les rayons diffractés d’une étoile.

Tiphaine Samoyault, Le Monde des livres

Voilà ce qu’est Croire. Un refuge qui “permet de continuer à vivre”, comme disait Romain Gary. Et un trait d’union. Entre les morts et les vivants ; entre les mots, ces super-héros de la consolation, et les chagrins inguérissables ; entre la France et la Syrie ; entre alam (“douleur”, en arabe) et amal (“espoir”), l’anagramme la plus belle et la plus mystérieuse du monde.

Marine de Tilly, Le Point

POINTS FORTS

u Un manifeste sur la force de la littérature en même temps qu’une magnifique déclaration d’amour à la mère.

u Un livre poétique et politique, de l’intime à l’universel, au pouvoir incroyablement consolateur.

ACTUALITÉS

u Personne morale, le nouveau livre de Justine Augier, est sorti au mois de septembre 2024, et risque de faire parler de lui.

QUELQUES CHIFFRES

u Croire : 7 500 ex. en édition courante (2023)

u De l’ardeur : 13 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)

L’AUTRICE

Justine Augier a notamment publié, chez Actes Sud, De l’ardeur (prix Renaudot essai, 2017), Par une espèce de miracle (2021) et Personne morale (2024). Croire a reçu le prix de l’Héroïne Madame Figaro en 2023.

PRIX DE L’HÉROÏNE MADAME FIGARO

CLARO La Maison indigène

Récit

Déambulation intime, géographique et immobile, La Maison indigène est l’histoire d’un récit familial qu’il faut reconstruire, par touches, avec la plus grande des précautions. En naît un texte à l’écriture sensible, pudique, essentiel.

POINTS FORTS

u Un récit peuplé de l’histoire littéraire et de la “grande” histoire encore marquée par l’ombre, qui sinue dans les rues d’Alger la Blanche, jusqu’au cœur de la Casbah.

u Un livre intime et personnel, qui touche au “vrai” de son auteur, et de ce qui a fait de lui un écrivain.

JANVIER 2025

BABEL N° 1979

11 × 17,6 CM

192 PAGES

7,90 € ENV.

Ce livre est, à sa façon, une visite : non seulement de la maison que fit bâtir, en 1930, l’architecte Léon Claro, grand-père de l’auteur, pour rendre hommage au style néomauresque lors du centenaire de l’Algérie française, mais également de tout un passé – intime, historique, littéraire, politique. Au cours de l’enquête sensible qu’il se décide à mener sur cette “Villa Claro” – ainsi qu’on l’appelait autrefois –, Claro apprend qu’elle a accueilli en 1933 un jeune homme de vingt ans, Albert Camus, lequel en ressortit littéralement ébloui et écrivit alors un de ses tout premiers textes : “La Maison mauresque”. Mais s’y sont également succédé Le Corbusier que Léon Claro convia à Alger en 1931, le poète Jean Sénac, ou le réalisateur Luchino Visconti. Chacun de ces visiteurs détiendra, à sa manière, une clé de la “Maison mauresque”. Ce livre force donc les serrures, pousse des portes. Dont une, inattendue, donnant sur une pièce que l’écrivain croyait vide : celle du père.

Consulter, en renonçant à modifier : c’est tout l’objet de l’écrivain dans ce livre déboussolant. Jusqu’à ce qu’enfin, ses fantômes confrontés, ses dettes littéraires et intimes réglées, dans le chaos d’une maison désormais moins ruine que chantier, il referme le deuxième cercle de ses limbes.

Zoé Courtois, Le Monde des livres

ACTUALITÉS

u Parution simultanée du nouveau livre de Claro, Des milliers de ronds dans l’eau.

QUELQUES CHIFFRES

u La Maison indigène : 3 500 ex. en édition courante (mars 2020 – publié à quelques jours du confinement)

L’AUTEUR

Né en 1962 à Paris, Claro est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages – romans, récits, essais, poésie – dont CosmoZ (Actes Sud, 2010), Tous les diamants du ciel (Actes Sud, 2012), L’Échec. Comment échouer mieux (Autrement, 2024) et Des milliers de ronds dans l’eau (Actes Sud, 2025). Il est également traducteur, notamment de William T. Vollmann, Thomas Pynchon et Alan Moore.

Visuel provisoire

HÉLÈNE FRAPPAT Trois femmes disparaissent

Récit

Une enquête à la cinéphilie joueuse sur trois actrices maudites de mère en fille, qui se révèle être un grand témoignage sur la violence que les hommes exercent sur les femmes qui font le cinéma.

JANVIER 2025

BABEL N° 1980

11 × 17,6 CM

192 PAGES

7,90 € ENV.

9782330200008

Disparaître est un drôle de verbe. On croit que c’est une action pourtant, parfois, des femmes sont activement disparues. Souvent par des hommes.

Ainsi de Tippi Hedren, punie pour avoir résisté au maître Alfred Hitchcock, qui sera évincée du grand Hollywood après avoir transcendé Les Oiseaux. Ainsi de Melanie Griffith, la fille de Tippi Hedren, dont le visage et le corps ont éclairé les années 1980 comme un astre, à qui l’on demandait régulièrement où elle avait disparu alors qu’elle continuait d’enchaîner les films. Ainsi, enfin, de Dakota Johnson, dernière de la lignée, qui incarne une jeune soumise face au mâle dominant dans Cinquante nuances de Grey, vu par des millions de spectateurs, dont personne ne connaît le nom.

Dans cette enquête ludique, Hélène Frappat interroge et décortique ces trois destins de femmes. Et signe un livre ardent sur la maltraitance cinématographique et patriarcale exercée sur le corps des femmes les plus coriaces.

Une enquête sidérante et vertigineuse. La détective ne néglige rien, cite les faits, les dates, les propos de Tippi Hedren, et mentionne en notes toutes les références, sans nuire à la virtuosité de son récit.

Monique Pétillon, Le Monde des livres

Hélène Frappat déroule les témoignages, les extraits d’entretiens, les Mémoires de Hedren, pioche dans sa vaste bibliothèque. C’est la non-fiction narrative à son meilleur degré.

Éric Loret, AOC

POINTS FORTS

u Un livre à l’ironie délicate sur l’effacement des femmes sous leur corps exploité par l’industrie du cinéma.

u Ce que la non-fiction narrative peut faire de mieux : Hélène Frappat se met en scène en Fantômette qui aurait revêtu l’imperméable de Colombo et enquête avec finesse, intelligence et émotion.

QUELQUES CHIFFRES

u Trois femmes disparaissent : 6 500 ex. en édition courante (2023)

u Le Gaslighting ou l’Art de faire taire les femmes (L’Observatoire) : 8 000 ex. GFK (2023)

L’AUTRICE

Diplômée de philosophie, romancière, critique de cinéma, Hélène Frappat a récemment publié Le Dernier Fleuve (2019), Le mont Fuji n’existe pas (2021), tous deux chez Actes Sud, ainsi que Le Gaslighting ou l’Art de faire taire les femmes (Éditions de l’Observatoire, 2023).

Visuel provisoire

PHILIPPE DE LA GENARDIÈRE Simples mortels

Roman

Au tournant du millénaire, la dislocation d’une famille ordinaire dans la débâcle de l’humanisme occidental.

RÉÉDITION

JANVIER 2025

BABEL N° 759

11 × 17,6 CM

432 PAGES

10,20 € ENV.

9782330200114 -:HSMDNA=WUUVVY:

Pour les deux enfants qu’ils ont faits, pour eux-mêmes peut-être, Flore et Joël rêvent encore, en ce début de millénaire, de “lendemains qui chantent”. Mais on dirait que partout, sur les écrans, ne s’agitent plus que les pantins d’une société sous perfusion, droguée au virtuel, repue d’illusions informatives. Eux sont vivants. Dans le béton de leur banlieue, dans les rues de Paris, ils se cherchent, s’empoignent, s’aiment et puis s’oublient, ils ne prêtent pas attention à la voix off qui, comme un contrepoint à leur aventure, fait entendre la sombre litanie des désastres accumulés par le siècle. De l’exaltation de la vie des simples mortels que nous sommes à la prophétie de son anéantissement annoncé, Philippe de la Genardière dresse ici, dans ses convulsions comme dans ses éblouissements, un somptueux tableau primitif de notre postmodernité.

POINTS FORTS

u Un grand roman sur la classe moyenne citadine de la fin des années 1990 qui dit avec violence et justesse ce que le quotidien de la fin du xxe siècle, coincé entre un travail aliénant et la prédominance des écrans, a fait aux hommes, à l’amour et à la cellule familiale.

u Face à l’écrasement dans nos sociétés de haine et de consommation, Philippe de la Genardière tente de retrouver la poésie d’un vol d’étourneaux au-dessus d’une cité de béton.

ACTUALITÉS

u Réédition à l’occasion de la parution du nouveau roman de Philippe de la Genardière, Les Adieux.

Ce roman est d’abord la chronique d’une famille dans une cité de banlieue proche de Paris, Alphaville – père, mère, fils, fille y composent un quatuor qui, peu à peu, se détruit. C’est aussi un magnifique récit des temps postmodernes, une évocation musicale et magistrale des utopies et des désillusions de la dernière décennie du xxe siècle.

Monique Pétillon, Le Monde des livres

L’AUTEUR

Né en 1949, Philippe de la Genardière est l’auteur d’une quinzaine de livres. Couronné pour l’ensemble de son œuvre par la SGDL, il a notamment publié chez Actes Sud Morbidezza (1994), Roma/Roman (2013) et Les Adieux (2025).

Visuel provisoire

JAVIER CERCAS

Le Château de Barbe-Bleue

Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon

Un thriller révolté et nerveux qui brosse le portrait d’une société gangrénée par les abus de pouvoir, la lâcheté et une violence indéfectible à l’encontre des femmes.

À la gare routière de Gandesa, Melchor Marín attend que sa fille descende du car en provenance de l’aéroport de Barcelone. Hanté par la mort de sa femme, il anime désormais la bibliothèque du village de Terra Alta. Pourtant, Cosette ne fait pas partie des passagers. La jeune fille, rongée par la colère, entend couper les ponts avec son père, du moins provisoirement, et prolonger son séjour aux Baléares. Mais le lourd silence qui s’installe entre eux ne tarde pas à inquiéter l’ancien policier.

Sa fille est en danger, retenue prisonnière dans la villa d’un multimillionnaire suédois, réputé pour fournir à ses amis une large palette de “chair fraîche”. À Melchor d’investir le Château de Barbe-Bleue pour tenter de faire tomber tout le réseau de prédateurs.

POINTS FORTS

► Cercas clôt brillamment sa trilogie policière avec un polar qui revisite l’affaire Epstein.

► D’une phrase de grande ampleur, l’auteur des Soldats de Salamine pousse un véritable cri de colère, de rage, face à la violence faite aux femmes et à son impunité.

ACTUALITÉS

► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

► Remise en vente des deux premiers volumes de la trilogie : Terra Alta et Indépendance.

QUELQUES CHIFFRES

► Le Château de Barbe-Bleue : 12 000 ex. en édition courante (2023)

► Terra Alta : 51 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

► Indépendance : 26 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

Javier Cercas s’interroge, une fois encore, sur le statut du “héros”, sur la justice et ses limites, la haine, la vengeance. Construit comme un polar, son roman est plus que cela : c’est un cri de colère, de rage, face à la violence faite aux femmes, les siennes et toutes les autres. Bruno Corty, Le Figaro littéraire

Le propos n’incite guère à la rigolade, mais Javier Cercas a trop de métier, de panache et d’humour pour sombrer dans les affres du “roman à message”. Alain Léauthier, Marianne

► Les Soldats de Salamine : 75 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2004)

L’AUTEUR

Javier Cercas est né à Cáceres. Ses romans, traduits dans plus d’une trentaine de langues, ont connu un large succès international et lui ont valu de nombreuses récompenses, notamment le prix Planeta 2019 pour Terra Alta, publié par Actes Sud en 2021, suivi d’Indépendance en 2022.

janvier 2025 - JAVIER CERCAS - Le Château de

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Posts sur les réseaux sociaux et remise en avant de la trilogie Terra Alta.

• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.

AFFICHAGE

• Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Presse féminine : Avantages – Cosmopolitan – Biba

Mensuels Culture : Lire Magazine

Hebdos : Le Point

Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération – Le Monde

Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique)

Presse Suisse : Le Temps

PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest…

Web : Télérama.fr

JAVIER CERCAS– Lot de 50 signets

Office : 02/01/2025

9782330201555

Format : 6 x 21 cm

Visuel provisoire - RECTO

Visuel provisoire

JANVIER 2025

BABEL No 1978

11 × 17,6 C

FERNANDO ARAMBURU

Oiseaux de passage

Roman traduit de l’espagnol par Claude Bleton

Un livre grinçant sous lequel point une ode savoureuse à ce qui fait le sel de la vie : l’amour, l’amitié, la liberté ; seuls viatiques pour affronter l’extravagant chaos du monde.

Un professeur de philosophie madrilène, à la misanthropie aussi féroce que joyeuse et au stoïcisme chancelant, décide de mettre fin à ses jours au terme d’une année qu’il passera à confirmer ce choix. Il entend ainsi simplement cesser de prendre part à cette comédie tragique qu’est la vie. Avec une lucidité quasi paranoïaque, il consigne pendant trois cent soixante-cinq jours les faits saillants de son existence, donnant à voir les rêves débridés et les petites misères d’un homme un peu dépassé par la marche du monde. Et pour l’accompagner tout au long de ce dernier tour de piste, il s’est entouré d’un vieil ami caustique, d’une dulcinée un peu défraîchie ou encore de la douce poupée Tina au latex si accueillant.

Armé de sa mauvaise foi inébranlable, il va ainsi explorer bien des questions que pose notre société d’aujourd’hui, post-patriarcale, souvent un peu trop bien-pensante et politiquement convulsée.

POINTS FORTS

► Une plume magistrale, lucide et désenchantée, trempée dans l’humour, souvent noir, toujours caustique.

► De l’intime à l’universel, Fernando Aramburu traque les petits et les grands travers de nos sociétés contemporaines.

► Un roman qu’on picore, qui nous accompagne et qu’on prend plaisir à garder jamais loin, à nos côtés pendant des semaines, qui devient familier.

ACTUALITÉS

► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

QUELQUES CHIFFRES

► Oiseaux de passage : 4 500 ex. en édition courante (2023)

► Patria : 52 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2020)

Aramburu a merveilleusement réussi son pari. Il a écrit un roman méticuleux et flamboyant. Serge Raffy, L’Obs

Difficile de ne pas sourire en lisant ces lignes fatalistes résumant une histoire faite de petits drames sans gravité qui prennent une dimension exacerbée quand on décide de les regarder sous un jour sombre. II y a quelque chose d’un Houellebecq dans cette lamentation sur soi doublée d’un regard désabusé sur le monde. Gladys Marivat, Lire / Le Magazine littéraire

L’AUTEUR

Fernando Aramburu est né à San Sebastián en 1959 et réside en Allemagne depuis 1985. Il est l’auteur de plusieurs récits et romans. Patria (Actes Sud, 2018) a notamment reçu en Espagne le prix national de Littérature et le prix de la Critique et a conquis plus de deux millions de lecteurs dans le monde.

ENRIQUE VILA-MATAS

Montevideo

Roman traduit de l’espagnol par André Gabastou

Ode à la littérature et hommage généreux à ses pairs, le roman d’Enrique Vila-Matas nous entraîne dans un joyeux dédale fait de chausse-trapes et de portes dérobées et pose la grande question de toute une vie : la fiction est-elle plus forte que la réalité ?

POINTS FORTS

u Enrique Vila-Matas poursuit, avec ce nouveau roman, la construction d’une œuvre incroyable, destinée aux amoureux de la littérature, avec pour figure centrale celle de l’écrivain.

Un narrateur en proie aux affres du doute, celui-là même qui se jetait dans les pas d’Hemingway dans Paris ne finit jamais, devient le jouet consentant d’une mutation aussi personnelle que littéraire. De Cascais à Reykjavik et de Saint-Gall à Bogotá, il se prend à traquer portes fantômes et chambres contiguës en interrogeant l’essence de l’écriture, dans le but insensé de percer le mystère de ces faits anodins qui soudain exposent toute l’ambiguïté du monde.

De divagation en digression, le lecteur est happé, ébloui par la sagacité du propos, la générosité de l’auteur envers ses pairs, la finesse de son humour et l’autodérision à toute épreuve de cet immense écrivain qui compose, livre après livre, la biographie de son style.

u Montevideo ne fait pas exception : c’est un roman joueur et drôle sur le sentiment très sérieux de l’incomplétude et de l’inachevé.

ACTUALITÉS

u L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

JANVIER 2025

BABEL N° 1977

11 × 17,6 CM

272 PAGES

8,40 € ENV.

9782330200039

Livre plein de portes, Montevideo n’est pas un roman à intrigue, mais c’est un roman à mystère. […] Cocasse, féroce, un peu allumé, c’est une dérive urbaine à Paris, Bogotá, Cascais, Barcelone et Montevideo, avec une étape à Bâle, pour saluer la tombe d’Érasme, resté depuis cinq siècles l’Européen le plus moderne. Le facétieux Vila-Matas se permet tout, ou à peu près, dans ce livre.

Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire

L’AUTEUR

Né à Barcelone en 1948, Enrique Vila-Matas est l’auteur de nombreux romans auréolés de prestigieuses récompenses. Il a notamment reçu le Médicis étranger pour Le Mal de Montano, ainsi que le prix Formentor et le prix Ulysse pour l’ensemble de son œuvre. Chez Actes Sud, sont également disponibles Paris ne finit jamais, Bartleby et compagnie et Cette brume insensée.

Visuel

Miklós Mészöly

LE PARDON

Traduit du hongrois par Fanny Normand

112 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-36624-983-5

Quelque part, dans une petite ville de Hongrie, un homme, qui exerce la profession de greffier au tribunal de sa ville, vit aux côtés de ses trois enfants, de sa femme et de la sœur de celle-ci, de son père et d’une grand-tante un peu fantasque. Chacun est absorbé par l’objet de sa fascination : le vieux père ne rate aucun bulletin météo européen, pour garder trace des précipitations qui abreuvent le continent, l’épouse réalise des tableaux à partir d’une technique bien particulière, tandis que le greffier ne peut se sortir de la tête le compte-rendu de certains procès. Jusqu’à ce que, à Noël, un peu ivre, il prenne la sœur de sa femme pour la sienne...

Dans ce petit livre, le silence joue le même rôle que la parole : il est infiniment riche de sens. La concision, la rigueur, l’élégance et la précision de la prose de Miklós Mészöly sont légendaires en Hongrie et son œuvre a ouvert la voie à de nombreux auteurs des générations suivantes, à l’image de László Krasznahorkai, qui fait partie de ses admirateurs. Le Pardon, traduit pour la première fois en français, est l’un de ses chefs-d’œuvre.

L’AUTEUR

Né en 1921, à Szekszárd, petite ville du sud de la Hongrie, Miklós Mészöly est l’un des plus importants écrivains hongrois de l’après-guerre. Diplômé en droit et en sciences politiques, il servira un an pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de déserter et d’être fait prisonnier en Serbie. Après avoir exercé divers métiers (inspecteur d’usine, journaliste radio, rédacteur en chef dans un journal), il commence à publier ses écrits à la fin des années 1940 et travaille au début des années 1950 au théâtre de marionnettes de Budapest. Auteur d’une cinquantaine des livres, dont plusieurs ont été traduits en français (Mort d’un athlète, Saul ou la porte des brebis au Seuil et Variations désenchantées chez Phébus), il meurt à Budapest en 2001. Dezső Kosztolányi, Gyula Krúdy, Frigyes Karinthy ou encore István Örkény, les éditions Cambourakis continuent de faire découvrir les œuvres méconnues du patrimoine littéraire hongrois.

• Traduction, pour la première fois en français, de ce petit chef-d’œuvre, un roman tout aussi virtuose que mystérieux.

•Un ouvrage qui vient enrichir le catalogue de littérature hongroise des éditions Cambourakis.

Jamaïca Kincaid ANNIE JOHN

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Dominique Letellier

160 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-36624-978-1

Littéralement adorée par sa mère, qu’elle vénère tout autant, Annie a vécu une enfance idyllique. Mais à dix ans, sa confrontation avec la mort et ses rituels amorce son entrée dans l’adolescence, qui lui semble assez mystérieuse. Peu de temps après, à l’école, outre les premiers émois de la puberté auxquels elle est confrontée, elle se met à contester toute forme d’autorité. Elle commence également à remettre en question les présupposés culturels de son île, indépendante du Royaume-Uni depuis 1981 mais où l’enseignement de l’histoire des Caraïbes tend encore à adopter le point de vue impérialiste sans jamais mentionner l’esclavage qui traverse pourtant l’histoire de la plupart des familles vivant à Antigua. Surtout, sa mère la voyant grandir et devenir une jeune femme tend à prendre ses distances avec elle, à tel point qu’Annie la voit désormais comme une adversaire.

Aussi, vers 17 ans, Annie décide-t-elle de quitter Antiga et sa famille… Premier roman de Jamaïca Kincaid, très inspiré de sa propre jeunesse, Annie John est devenu un classique dans le genre du passage à l’âge adulte. Il offre le portrait saisissant et d’une grande justesse d’une jeune fille confrontée à de nombreux bouleversements.

« Tellement touchant et familier que cela pourrait être l’histoire de chacun d’entre nous... et c’est exactement la force de ce livre, sa sagesse, sa vérité. »

The New York Times Book Review

L’AUTRICE

Née Elaine Potter Richardson en 1949, Jamaïca Kincaid a grandi sur l’île d’Antigua. Elle a entretenu une relation assez exclusive avec sa mère jusqu’à la naissance de ses frères, quand elle a eu 9 ans. À 16 ans, elle quitte l’école pour subvenir aux besoins de sa famille. L’année suivante, sa mère l’envoie à New York comme jeune fille au pair. Elle coupe alors les liens avec sa famille pendant plus de 20 ans. Elle parvient à reprendre des études et change de nom en 1973, lorsque ses premiers textes sont publiés en revue, car sa famille réprouvait ses ambitions d’écrivain. Traduite dans le monde entier, elle est l’autrice de cinq romans, de nouvelles et d’essais, dont Mon frère, prix Femina étranger en 2000. Elle vit dans le Vermont et enseigne à Harvard.

• Réédition du 1er roman d’une autrice saluée à travers le monde et lauréate du prix Femina étranger en 2000, qui sera suivie de la réédition de deux autres titres.

•Le portrait saisissant et émouvant d’une jeune fille rebelle, mais aussi rusée et naïve, doublé de celui, sensoriel, de l’île des Caraïbes où elle a grandi dans un contexte postcolonial.

•Un roman sur le passage à l’âge adulte et les relations mère-fille d’une grande justesse et sensibilité, qui a acquis le statut de classique comparable à L’Attrape-cœurs de Salinger aux USA.

« Cette histoire classique de l’entrée d’une jeune fille dans l’adolescence est tellement éclairée au néon qu’elle revêt une étincelante étrangeté. » Los Angeles Times

Collection « Payot Libertés »

Colette MOI, C’EST MON CORPS QUI PENSE

Une célébration de la liberté, des sensations et de l’écriture féminine.

LE LIVRE

Ce recueil unique balaie toute l’œuvre de Colette, y compris ses interventions dans la presse, et propose un choix de textes au féminin sur le corps, l’amour et la sexualité, mais aussi la gymnastique, la gourmandise, le courage de vivre seule, etc. Comme elle l’écrit,

L’AUTRICE

2 janvier 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

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« Soyez sûrs qu’une longue patience, que des chagrins jalousement cachés ont formé, affiné, durci cette femme dont on s’écrie : “Elle est en acier !”. Elle est en “femme”, simplement – et cela suffit. »

POINTS FORTS

• Entrée dans le domaine public.

• Un recueil uniquement disponible chez Payot.

• Pour mémoire : la Maison de Colette se trouve dans son village natal de Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) ; voir aussi la Bretagne (Roz-ven) ; le Midi ; Paris…

LE PUR ET L’IMPUR

« On s’apercevra peut-être un jour que c’est là mon meilleur livre. »

LE LIVRE

Colette tenait énormément à cet ouvrage de 1932 qu’elle réécrivit complètement en 1941, à 69 ans, et qui est à placer pour certains spécialistes au même rang que Sido et La Naissance du jour. Pionnière de l’autofiction, elle offre ici une enquête sur les femmes, le plaisir et les hommes, où l’on croise la femme cougar, le don Juan,

le gay, la lesbienne, celles qui se travestissent ou revendiquent une identité masculine, et des thèmes comme le fait de mentir sur sa jouissance, la jalousie, le triolisme, etc. Refusant tout jugement, Colette laisse s’exprimer la fluidité des identités et des goûts et démontre, à l’instar d’une Flora Tristan, un féminisme pragmatique, un féminisme du quotidien.

POINTS FORTS

• Entrée dans le domaine public.

• Un titre important et peu connu.

• Une thématique actuelle.

2 janvier 2025

11  ×  17 cm

150 pages 7,50 €

ISBN :

Le fanal bleu

« Je n’ai plus la maison, la cinquantaine est loin… Il me reste l’avidité. C’est la seule force qui ne se fasse pas humble avec le temps. » L’ultime autoportrait de Colette.

LE LIVRE

Le fanal bleu, publié en mai 1949, est le dernier livre de Colette. Un texte auquel elle a d’abord songé sous forme de journal. Mais, comme elle n’aime pas les contraintes de la chronologie, elle y renonce. Il est plutôt constitué d’une suite de libres évocations de lieux (les bois de son enfance, Paris, les jardins du Palais-Royal, le

L’AUTRICE

Beaujolais, Grasse), de moments forts, d’amis chers (Marguerite Moreno, Jean Cocteau ou encore Jean Marais). Immobilisée par l’âge et la maladie, elle ne cesse pas d’être passionnée par le monde – et en maîtrise d’une écriture toujours aussi précise, sensuelle, irrésistible.

POINTS FORTS

• Préface de l’académicienne Chantal Thomas, grande lectrice de Colette, qui lui a consacré un joli portrait dans Le Monde cet été.

• Un texte d’une rare vitalité par une femme diminuée physiquement et rongée par la douleur.

• La jeune génération féministe : un nouveau lectorat qui plébiscite cette autrice pour sa liberté.

8 janvier 2025

11  ×  17 cm 160 pages 8,00 €

ISBN :

Lorsque Colette (1873-1954), âgée de soixante-quinze ans, commence l’écriture du Fanal bleu, il n’est plus question pour elle de courir. Marcher, bouger même lui est douloureux et de plus en plus difficile. Immobilisée par une arthrite de la hanche, elle ne quitte plus guère son logement du Palais-Royal ni son « radeau travail » comme elle nomme son lit.

ÉGALEMENT

Préface de Chantal Thomas.

Préface de Cécile Guilbert.

BALZAC

Un inconnu

Un épisode sous la Terreur

Le très pieux Charles-Henri Sanson a-t-il eu des remords après l’exécution de Louis XVI ?

LE LIVRE

Au lendemain de l’exécution de Louis XVI, par une nuit de neige et de brouillard dans un Paris désert tétanisé par la Terreur, un homme entreprend la filature d’une vieille dame qui le mène dans un quartier excentré et misérable…

Ainsi débute Un épisode sous la Terreur, œuvre écrite en 1829 par Balzac et publiée d’abord

L’AUTEUR

sans sa signature. Narrant la rencontre secrète d’un trio de religieux réfractaires qui se cachent pour sauver leur vie, avec cet inconnu venu réclamer une messe expiatoire en mémoire de l’âme du roi, cette courte nouvelle épurée à l’extrême captive par son mystère et son suspense.

POINTS FORTS

• Un dénouement surprenant, qui rend à l’Histoire de la Révolution un fait non attesté mais possible : les remords du bourreau Charles-Henri Sanson (exécuteur de Louis XVI).

• Un récit aussi mystérieux que méconnu, qui explore la psyché d’un bourreau.

• Texte tiré des Scènes de la vie politique.

22 janvier 2025

11  ×  17 cm 96 pages 7,00 €

ISBN :

Balzac (1799-1850) a toujours rêvé de peser sur les affaires publiques. Il n’est donc pas surprenant de trouver dans La Comédie humaine des Scènes de la vie politique. On y voit défiler les fantoches et les scélérats. L’auteur dévoile la face cachée du pouvoir : partout, le cynisme, l’intrigue, la toute-puissance des intérêts ; et les tourments des honnêtes gens.

ÉGALEMENT

Rivages poche

Littérature étrangère

Traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau

JOSEPH O’CONNOR

Dans la maison de mon Père

« Un formidable thriller historique, une évocation hallucinée de l’un des moments les plus controversés de l’histoire de l’Église romaine », François Angelier, Le Monde

LE LIVRE

Septembre 1943 : les forces allemandes occupent Rome. Le chef de la Gestapo, Paul Hauptmann, fait régner la terreur. Mais il craint la colère d’Adolf Hitler devant le nombre croissant de prisonniers qui s’échappent des camps à travers l’Italie. La rumeur parle d’un réseau lié au plus petit État du monde…

Hugh O’Flaherty, prêtre irlandais attaché au Vatican, mû par l’empathie et la bonté, a en effet rassemblé un groupe hétéroclite et rocambolesque d’individus qui, ensemble,

L’AUTEUR

8 janvier 2025

11  ×  17 cm

432 pages 10,00 €

ISBN :

font résistance. Afin de brouiller les pistes, ils forment une chorale et se réunissent autour de partitions singulières… Lorsque la menace nazie se rapproche, O’Flaherty conçoit la mission de tous les dangers pour la nuit de Noël 1943. Il y a des imprévus, des ratés, il faut prendre des risques insensés, et sous la plume vive de Joseph O’Connor, l’histoire réinventée est haletante, truculente et poignante.

POINTS FORTS

• Inspiré de l’histoire vraie de Hugh O’Flaherty, le prêtre irlandais qui a défié les nazis. Un homme fascinant, érudit, amateur de golf, champion de boxe et motard invétéré, qui a sauvé environ 5000 juifs et soldats alliés.

• Ici tout est vrai et tout est fiction. O’Connor maîtrise parfaitement l’équilibre entre l’improbabilité des faits réels et les exigences romanesques. Parfait pour les amateurs de romans historiques.

• Un texte palpitant, très rythmé. Décrit dans la presse anglo-saxonne comme le perfect literary page-turner, un thriller littéraire de premier ordre, selon The Guardian : « L’incarnation de Hugh O’Flaherty, l’Oskar Schindler irlandais, est sublime. »

• La parution en GF de Dans la maison de mon Père en janvier 2024 a confirmé le retour au succès en presse et en librairie de Joseph O’Connor, entamé chez Rivages avec Le Bal des ombres.

ACTUALITÉ

• The Ghosts of Rome, deuxième volet de la trilogie intitulée « The Escape Line », paraîtra en janvier 2025 en Angleterre, et en janvier 2026 chez Rivages.

QUELQUES CHIFFRES

• Le Bal des ombres, Cumul GF + poche sur Mistral : 8425 ex.

• Dans la maison de mon Père, GF : 8465 ex.

ON EN PARLE

Joseph O’Connor est né en 1963 à Dublin. Découvert en France avec le recueil de nouvelles Les Bons Chrétiens (Libretto, 2010), il est l’auteur d’une œuvre traduite dans le monde entier qui compte plusieurs romans comme Redemption Falls (2007), Maintenant ou jamais (2016), Le Bal des ombres (2020). Avec Roddy Doyle et Colm Tóibín, il est considéré comme l’un des écrivains irlandais les plus importants de sa génération.

• « Prosateur au souffle romanesque, Joseph O’Connor réinvente la veine historique en y mêlant suspense et réflexions contemporaines », Sean James Rose, Livres Hebdo

• « L’histoire est prenante, des âmes nobles éprises de panache, l’aventure pourrait sortir de l’imagination d’Alexandre Dumas : intrigues romaines avec soutanes irlandaises et gestes héroïques, le combo est résolument gagnant », Le Canard enchaîné

• « Mêlant histoire et fiction, Joseph O’Connor signe un polar historique à plusieurs voix. Ardent et palpitant », VSD

• « Différentes voix enrichissent cette fresque dense et rocambolesque qui nous tient en haleine jusqu’au bout », Notre temps

• « Un roman qui se joue des règles et des attentes, impertinent comme le sont ses personnages, fiers et impétueux », Librairie Au vent des mots, Lorient.

Traduit de l’anglais (Australie) par Mathilde Bach.

Sarah Schmidt

LES SŒURS DE FALL RIVER

Impitoyable plongée au cœur d’un foyer sans amour, ce roman fascinant et hypnotique réinvente l’un des crimes les plus célèbres d’Amérique.

LE LIVRE

« J’ai regardé Père. Touché sa main en sang… »

Le 4 août 1892 à Fall River (Massachusetts), Lizzie Borden découvre son père et sa belle-mère massacrés à coups de hache dans la maison familiale. De ce fait divers réel qui passionne l’Amérique depuis plus d’un siècle, Sarah Schmidt a fait un roman fascinant, best-seller en Australie et en Angleterre. Car c’est bien la voie de la fiction, de l’émotion et non de l’enquête journalistique qu’a choisie l’écrivaine : elle plonge dans les secrets inavouables d’une famille, mettant à nu l’étrange relation des

L’AUTRICE

8 janvier 2025

11  ×  17 cm

448 pages 10,00 €

ISBN :

POINTS FORTS

filles Borden, entre tendresse et haine. Tour à tour, chaque protagoniste livre sa version du drame : Lizzie, la cadette, Emma, la sœur ainée, Bridget, la domestique, et Benjamin, un témoin capital.

Un roman au charme vénéneux qui manie le suspens et la précision psychologique avec brio, s’inspirant autant de Daphné du Maurier que de Stephen King, deux maîtres du roman populaire de qualité.

• Un crime fascinant qui a défrayé la chronique au XIXe siècle en Amérique, passionnant la presse et les foules. Il a inspiré des dizaines de livres, de documentaires (visibles sur Youtube), de chansons, une adaptation série avec Christina Ricci sous le titre Lizzie Borden a-t-elle tué ses parents ?… La maison des Borden est devenue un musée très prisé des touristes.

• Charme du livre qui mélange reconstitution, précision psychologique, suspens de l’enquête, crime mythique, histoire de famille et problématique féministe : comment s’émanciper d’une famille où les femmes n’ont pas le droit d’exister individuellement ?

• Plusieurs semaines dans la liste des best-sellers en Australie et en Angleterre. Traduit en Allemagne, en Hollande et en Italie.

ACTUALITÉ

• Parution en mai 2025 de Le bleu est la couleur la plus rare, le nouveau roman de Sarah Schmidt.

Sarah Schmidt est née en Australie et vit à Melbourne, où elle travaille dans une bibliothèque. C’est en découvrant par hasard un livre sur l’affaire Borden chez un bouquiniste qu’elle a eu l’idée d’écrire un roman sur cette célèbre histoire. Elle a depuis confirmé son talent avec son poignant deuxième roman, The Blue Hour, dont la traduction paraîtra chez Rivages au printemps 2025.

ON EN PARLE

• « Terrible et envoûtant, le conte cruel de la famille Borden vous hantera longtemps », Paula Hawkins

• « Les ombres de la maison Borden ne quitteront pas le lecteur de sitôt. Les figures qui s’y glissent sont obsédantes et terribles. Et Sarah Schmidt est une sacrée débutante ! » La Cause littéraire

• « En donnant la parole à Lizzie, à sa sœur aînée, Emma, à Bridget, la domestique, et à Benjamin, un vagabond, Sarah Schmidt nous fait entrer au cœur même de la scène de crime », Laurence Caracalla, Le Figaro littéraire

ROMAN

BABEL N° 1875

11 × 17,6 CM

416 PAGES

PRIX

10,40 €

MISE EN VENTE

JANVIER 2025

978-2-330-17648-8

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JAVIER CERCAS Terra Alta

Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon

Sur des terres catalanes qui portent encore les stigmates de la bataille de l’Èbre, Terra Alta est secouée par un affreux fait divers : on a retrouvé, sans vie et déchiquetés, les corps des époux Adell, riches nonagénaires qui emploient la plupart des habitants du coin. La petite commune abrite sans le savoir un policier qui s’est montré héroïque lors des attentats islamistes de Barcelone et Cambrils, et c’est lui, Melchor, qui va diriger l’enquête. Laquelle promet d’être ardue, sans traces d’effraction, sans indices probants. Or l’énigme première – qui est l’assassin ? – va se doubler d’une question plus profonde : qui est le policier ?

Car avant de couler des jours heureux dans cette paisible bourgade, le policier converti en justicier obsessionnel eut une vie bien plus sombre. C’est la lecture fortuite des Misérables de Victor Hugo qui est venue bouleverser son destin. Il aurait pu être Jean Valjean… s’il ne s’était pas changé en Javert. À Terra Alta, plus qu’ailleurs, bien des secrets plongent leurs racines dans la guerre.

Et, pour résoudre l’affaire qui lui est confiée, Melchor doit avoir conscience que l’amour de la justice absolue peut s’avérer la plus absolue des injustices…

“C’est intense et insondable. Cela se dévore – tenaillant tout au long de la lecture avant que de hanter, sans doute à jamais, une fois terminé. Prodigieux roman policier métaphysique, spirituel et poétique, Terra Alta offre à Javier Cercas de transformer la boue en or, tel un alchimiste si sûr de son art qu’il n’en laisse rien paraître. […] Aussi populaire que sophistiqué, simultanément lisible et luxuriant, à la fois réflexion sur le rôle de la littérature et usage palpitant de l’écriture.”

Antoine Perraud, La Croix

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION EN BABEL DU DERNIER TOME DE LA TRILOGIE

L’AUTEUR

Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres. Ses romans, traduits dans une trentaine de langues, ont tous connu un large succès international et lui ont valu de nombreux prix. Toute son œuvre est parue chez Actes Sud.

À NOTER

u Avec la trilogie consacrée à Melchor, Javier Cercas se joue plus que jamais de tous les genres, du roman noir au mélodrame, pour écrire un grand roman de vengeance et de rédemption

u L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud

u Terra Alta : 51 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

u Indépendance : 26 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

u Le Château de Barbe-Bleue : 12 000 ex. en édition courante (2023)

JAVIER CERCAS

Indépendance

Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon

“Ce que j’ai appris, c’est que les romans ne servent à rien. Ils ne racontent même pas les choses telles qu’elles sont mais comment elles auraient pu être, ou comment nous aimerions qu’elles soient. Et c’est comme ça qu’ils nous sauvent la vie.”

Melchor quitte provisoirement sa Terra Alta d’adoption pour venir prêter main-forte aux services de police de Barcelone dans une affaire de tentative d’extorsion de fonds basée sur l’existence présumée d’une sextape. L’enquête doit être menée avec célérité et discrétion car la victime est la maire de la ville. D’autant qu’il apparait évident que ce chantage est le fruit d’une manœuvre politique.

L’inspecteur plonge alors dans l’univers de la haute bourgeoisie catalane, ces âmes si bien nées au-dessus des lois. Et son indéfectible intégrité va être mise à rude épreuve au contact des rouages du pouvoir, là où règnent le cynisme, l’ambition décomplexée et l’arrogance des nantis.

Indépendance est un roman furieux qui brosse un portrait sans fard des élites politiques et économiques barcelonaises et vient épingler un mouvement souverainiste qui, en guise d’indépendance, entendrait surtout préserver celle de sa caste.

REMISE EN VENTE À

DE LA PARUTION EN BABEL DU DERNIER TOME DE LA TRILOGIE

POINTS FORTS

► Un roman engagé contre le repli identitaire et le populisme mené au rythme haletant d’un polar.

► Un livre politique et philosophique sur l’indépendance de l’être humain au xxie siècle.

► Un magnifique plaidoyer pour les livres et la littérature.

ACTUALITÉS

► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

QUELQUES CHIFFRES

► Indépendance : 26 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

► Terra Alta : 51 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

JANVIER 2025

BABEL No 1926

11 × 17,6 C

Un polar plus que féroce, plausible sur la dégénérescence politique en Catalogne. Un livre absolument ébouriffant. Un livre haletant qu’on lit en quelques nuits ou quelques journées. Elisabeth Quin, 28 minutes, Arte

Labyrinthe fictionnel, roman hargneux, haletant, peuplé d’innocents détestables et de coupables fracassés, Indépendance est aussi, et avant tout, le récit d’une descente dans les bas-fonds de la bourgeoisie catalane. Fabrice Colin, Lire / Le Magazine littéraire

► Le Château de Barbe-Bleue : 12 000 ex. en édition courante (2023)

L’AUTEUR

Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres. Ses romans, publiés en France chez Actes Sud, lui ont valu de nombreuses récompenses, notamment le prix Planeta 2019 pour Terra Alta, premier volume de cette trilogie, clôturée en 2023 par Le Château de Barbe-Bleue.

Ann PATCHETT

Orange amère

Pour échapper, le temps d’un dimanche, à sa propre famille, Albert s’incruste au baptême de Franny, la fille d’un vague collègue, et succombe à la beauté renversante de sa mère, Beverly. Quelques années plus tard, Albert et Beverly se marient. Chaque été, leurs enfants se retrouvent tous chez eux, en Virginie, formant une petite tribu avide de liberté, prête à tout pour tromper l’ennui. Mais un drame fait voler en éclats le rythme et les liens de cette fratrie recomposée. Un roman somptueux qui accompagne sur cinq décennies des personnages lumineux, extraordinairement attachants.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE UN ÉTÉ À SOI

2 JANVIER 2025

11 CM X 17.6 CM

416 PAGES

10,2  €

978-2-330-14323-7

L’AUTEUR

Ann Patchett vit à Nashville, dans le Tennesse. Elle est l’auteur de plusieurs romans, dont Bel Canto (Rivages, 2002), qui lui a valu le PEN/Faulkner Award, Dans la course (Jacqueline Chambon, 2010), Anatomie de la stupeur (Jacqueline Chambon, 2014 ; Babel n°1590) et Orange amère (Actes Sud, 2019 ; Babel n°1724). En 2011, elle a ouvert une librairie à Nashville – Parnassus Books – après que la dernière enseigne de la ville a fermé, pour ne pas vivre dans une ville sans librairie.

Ann PATCHETT La Maison des Hollandais

Danny et Maeve, un frère et une sœur unis par un amour indéfectible, ne cessent de revenir devant leur ancienne demeure se heurter aux vitres d’un passé douloureux.

Cette imposante Maison hollandaise, écrin des joies et des peines de leur enfance, source de leurs malheurs, les attire comme un aimant. À travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett, en déchiffreuse éclairée de l’âme humaine, signe un roman pénétrant sur l’abandon, le pardon, les liens filiaux et le rapport que chacun d’entre nous entretient avec le passé.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE UN ÉTÉ À SOI

2 JANVIER 2025

11 CM X 17.6 CM

416 PAGES

10,4  €

978-2-330-17436-1

L’AUTEUR

Ann Patchett vit à Nashville, dans le Tennesse. Elle est l’auteur de plusieurs romans, dont Bel Canto (Rivages, 2002), qui lui a valu le PEN/Faulkner Award, Dans la course (Jacqueline Chambon, 2010), Anatomie de la stupeur (Jacqueline Chambon, 2014 ; Babel n°1590) et Orange amère (Actes Sud, 2019 ; Babel n°1724). En 2011, elle a ouvert une librairie à Nashville – Parnassus Books – après que la dernière enseigne de la ville a fermé, pour ne pas vivre dans une ville sans librairie.

noir BABEL

KARIN SMIRNOFF

La Fille dans les serres de l’aigle

Millénium 7

Roman traduit du suédois par Hege Roel-Rousson

En reprenant les rênes de la saga aux millions de lecteurs, Karin Smirnoff signe un thriller palpitant et d’une actualité brûlante avec en toile de fond les conflits mal assumés des pays nordiques à l’heure de la transition écologique.

Nouvel eldorado de l’énergie verte, le Nord de la Suède attire des entreprises avides de gains et des bandes criminelles pressées de s’enrichir. C’est pour un autre motif que Lisbeth Salander est là : sa nièce Svala (la fille de son détestable demi-frère) vit à Gasskas, seule et désormais livrée à elle-même depuis que sa mère a disparu.

Mikael Blomkvist, lui, vient y célébrer le mariage de sa fille. Mais il ignore que l’homme qu’elle épouse est un édile municipal à l’ambition démesurée, aux fréquentations dangereuses et aux pratiques des plus illégales.

Quand les forces du mal se déchaînent, Blomkvist et Salander sont pris dans la tourmente, unis comme aux premiers jours de Millénium…

POINTS FORTS

► Un vrai thriller politique, à la fois violent, haletant et riche en drames familiaux.

► Une Lisbeth Salander, personnage précurseur d’héroïne incroyable et atypique, pour la première fois écrite par une femme connue pour ses engagements féministes.

► Atmosphère étrange, personnages au passé indicible, tout est là comme au premier jour.

ACTUALITÉS

► Millénium a été élu “meilleur polar des vingt dernières années” par les lecteurs de Babelio.

QUELQUES CHIFFRES

► La Fille dans les serres de l’aigle : 115 500 ex. en édition courante (novembre 2023)

Karin Smirnoff relève le défi Millénium. […] Un tome 7, La Fille dans les serres de l’aigle, qui tabasse sec, ambiance “retour vers les années Larsson”, avec une scène d’ouverture glaçante. Élise Lépine, Le Point

La Suédoise nous a réconciliés avec la franchise Millénium, et ça, ce n’est pas rien. Que c’est bon de rentrer à la maison ! Christelle Ben, La Voix du Nord

► Millénium, c’est + de 6 millions et demi d’exemplaires vendus (AS + Babel) – le premier volume est paru en 2006

L’AUTRICE

Née en 1964 dans le Nord de la Suède, Karin Smirnoff a débuté sur la scène littéraire en 2018 avec La Trilogie de Jana, vendue à plus de 800 000 exemplaires en Suède. La Fille dans les serres de l’aigle entame une nouvelle trilogie Millénium.

noir BABEL

AFFICHAGE

• Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale

Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Presse féminine : Avantages – Cosmopolitan – Madame Figaro

– Biba – Femme actuelle Jeux

Hebdos : Le Point

Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération

Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique)

Presse Suisse : Le Temps

PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest…

Web : Télérama.fr

janvier 2025 - KARIN SMIRNOFF

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.

RESSOURCES

• Vidéo de Karin Smirno : www.youtube.com/ watch?v=f_PyLHU_luE.

• Le livre audio (avec extrait) : https://actessudaudio.

boutique.edenlivres.fr/fr/products/millenium-7-lafille-dans-les-serres-de-l-aigle.

COLONNE BABEL MILLÉNIUM

Dimensions estimées : 173 cm (hauteur) x 35,5 cm (largeur) x 25,5 cm (profondeur)

Volumétrie estimée : 40 volumes

• 16 ex. nouveauté

• 24 ex. fonds

EAN : 9782330199586

Office : 02/01/2025

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Visuel provisoire

VÍCTOR DEL ÁRBOL

Le Fils du père

Roman traduit de l’espagnol par Émilie Fernandez et Claude Bleton

Des soubresauts de la guerre civile dans un village d’Estrémadure aux plaines gelées de Sibérie, de la Légion étrangère dans le Sahara oriental aux amphis de la fac de lettres de Barcelone, trois générations d’hommes maudits traversent le xx e siècle, unis par les liens du sang, de l’infamie et de la mort.

Diego enseigne à l’université, il est heureux en ménage et vit dans une belle villa face à la mer. En amont de la lignée, pourtant, un père a quitté son village d’Estrémadure dans les années 1950 pour la périphérie de Barcelone, jusqu’à ce qu’un éclat de violence le mène à la Légion étrangère. Et un grand-père a dû payer sur le front russe dans la division Azul de Franco pour les exactions d’un parent anarchiste.

Reclus dans une unité de soins, Diego raconte la malédiction qui poursuit sa famille.

Car à l’instar de ses aïeux, et contre toute attente, il est devenu, lui aussi, un assassin.

Comme si les racines du mal continuaient d’étendre leurs ramifications par-delà le temps et l’espace, vouant aux gémonies les hommes du même sang, “et leurs enfants après eux”.

POINTS FORTS

► Un roman coup de poing, dur, amer, d’une rare puissance, qui dit ce que l’histoire et ses cruautés font aux hommes dans ce qu’ils ont de plus intime.

► Une saga familiale qui nous rappelle que le passé ne passe jamais : il fermente en nous, parfois jusqu’à l’explosion.

ACTUALITÉS

► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

QUELQUES CHIFFRES

► Le Fils du père : 12 000 ex. en édition courante (2023)

► Avant les années terribles : 13 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

► La Tristesse du Samouraï : 135 000 ex. (AS, 2012 + Babel, 2013)

Colère et humanisme, évocations historiques et soin de l’intrigue : par cette composition magistrale, del Árbol nous ébranle, nous dérange, nous interroge et nous passionne.

Hubert Artus, Lire / Le Magazine littéraire

Dans ce roman encore plus noir que les précédents, au style encore plus ciselé et envoûtant, il renvoie souvent à Dostoïevski pour raconter ces fils porteurs de vengeance, pétris de douleur. Une souffrance que le lecteur reçoit parfois comme un uppercut, au tournant de chapitres bouleversants dans lesquels le crime peut côtoyer la tendresse comme l’amour.

Yoann Labroux-Satabin, Télérama

► Toutes les vagues de l’océan : 88 000 ex. (AS, 2015 + Babel, 2017)

L’AUTEUR

Víctor del Árbol est né à Barcelone en 1968. Après des études d’histoire, il a travaillé dans les services de police de la communauté autonome de Catalogne. Ses romans, traduits dans le monde entier, sont publiés en France par Actes Sud.

noir BABEL

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.

AFFICHAGE

• Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Presse féminine : Avantages – Cosmopolitan – Biba

Mensuels Culture : Lire Magazine

Hebdos : Le Point

Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération – Le Monde

Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique)

Presse Suisse : Le Temps

PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest

Web : Télérama.fr

noir

JOSÉ CARLOS SOMOZA Étude en noir

Roman traduit de l’espagnol par Marianne Millon

Conte cruel, enquête policière, critique sociale, Étude en noir est un hommage aux grands maîtres britanniques de la littérature du xix e siècle.

ÉLÉMENTAIRE, MON CHER WATSON

JANVIER 2025

BABEL NOIR N° 315

11 × 17,6 CM

464 PAGES ENV.

10,40 € ENV.

1882, Angleterre. Anne McCarey fuit l’agitation londonienne et une liaison toxique avec un marin ivrogne et violent pour revenir à Portsmouth, la ville de son enfance. Là, elle est engagée dans une institution psychiatrique pour s’occuper d’un unique patient : M. X.

Outre quelques fantaisies et une personnalité singulière, l’homme a surtout développé un talent unique de déduction lui permettant de découvrir les secrets de ceux qui passent la porte de sa chambre.

C’est alors qu’une série de meurtres s’abat sur la ville. Avec l’aide d’Anne et du jeune docteur Arthur Conan Doyle, qui prodigue des soins au “mentaliste” tout en peaufinant le personnage principal de son roman, un certain Sherlock Holmes, M. X utilise ses dons de clairvoyance pour diriger l’enquête depuis son antre…

POINTS FORTS

u Oscillant entre le roman fantastique et le roman gothique, ce thriller machiavélique en forme d’hommage aux maîtres du genre comme aux vieux films de la Hammer interroge les notions de fiction et de réalité, met en scène le théâtre de la vie et de la mort.

QUELQUES CHIFFRES

u Étude en noir : 5 000 ex. en édition courante (2023)

u La Théorie des cordes : 60 000 ex. (AS, 2007 + Babel, 2008)

u L’Appât : 22 000 ex. (AS, 2011 + Babel, 2014)

Somoza joue avec le lecteur comme le chat avec la souris. Les retournements de situation sont nombreux et impressionnants. Bref, on prend un grand plaisir à lire le premier volet de cette série prometteuse !

Bruno Corty, Le Figaro littéraire

Thriller absolu, son opus holmésien offre aussi une formidable réflexion sur le théâtre, sur son caractère cathartique, mais aussi toxique quand il est détourné en “théâtre mental” et utilisé pour manipuler les êtres. […] Étude en noir est un roman génial et fou.

Philippe Chevilley, Les Échos Week-End

L’AUTEUR

Né en 1959, José Carlos Somoza vit à Madrid. Son œuvre, traduite dans le monde entier, est publiée en France par Actes Sud.

Visuel provisoire

Barbara Neely BLANCHE FAIT LE MÉNAGE

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Stéphane Trieulet

336 pages / 115 x 175 mm

12 euros TTC ISBN 978-2-36624-975-0

Après ses vacances mouvementées à Amber Cove, Blanche est désormais de retour à Boston. Sauf qu’elle a du mal à se sentir chez elle dans cette ville décidément très blanche, marquée par la ségrégation urbaine. Mais bien vite, Blanche a d’autres préoccupations en tête : à la faveur d’un remplacement, elle atterrit chez les Brindle, une grande famille de la bourgeoisie bostonienne au sein de laquelle règne une certaine agitation. Le patriarche, Allister Brindle, a l’intention de se présenter aux prochaines élections pour devenir gouverneur – sous l’étiquette républicaine –, et il multiplie les sorties en public et les réceptions pour accroître le nombre de ses alliés. Mais

sa femme Felicia ne semble pas voir d’un très bon œil sa campagne et affiche une proximité un tantinet gênante avec son coach à domicile. Quant au fils, Marc, il est aux abonnés absents. Quels secrets cache donc cette famille qui se croit intouchable ? Car rien n’échappe au sens de l’observation de Blanche, qui compte bien ne pas laisser impunies les injustices qui se tissent juste sous son nez.

L’AUTRICE

Née à Pittsburgh en 1941, Barbara Neely était une écrivaine et militante afroaméricaine. Avant de venir à l’écriture à cinquante ans passés, elle a longtemps travaillé dans le social, enseignant en prison, et participé à différents combats : pour l’avortement, contre les violences faites aux femmes notamment.

Son premier roman, Blanche se fait la malle, a reçu plusieurs prix prestigieux, dont le prix Agatha Christie.

•Après le succès des deux premiers tomes de la série, Blanche se fait la malle et Blanche et les seigneurs, les éditions Cambourakis continuent de republier les aventures de cette détective pas comme les autres, qui contribue à apporter plus de diversité au sein de la littérature policière.

•Entre satire sociale et comédie policière grinçante, ce troisième volet nous plonge dans les basfonds de la politique américaine et continue de dénoncer avec mordant les discriminations de race, de classe et de sexe.

À propos du premier tome de la série :

« Blanche est l’une des héroïnes de polar les plus intéressantes que j’ai rencontrées. »

Librairie Majo

« Un univers ô combien palpitant ! »

Librairie L’Atelier

« Douceur, sensibilité et intelligence ! »

Librairie La Tache noire

« Un excellent roman. »

Librairie L’Oiseau rare

•Une héroïne toujours plus attachante, dont on retrouve avec plaisir la verve et l’humour cinglant, si caractéristiques de son personnage.

Hugues Pagan LE CARRÉ DES INDIGENTS

Toujours hanté par la guerre d’Algérie, l’inspecteur principal Claude Schneider revient dans la ville de sa jeunesse en tant que chef du Groupe criminel.

LE LIVRE

Novembre 1973. L’inspecteur principal Claude Schneider revient dans la ville de sa jeunesse après un passage par l’armée et la guerre d’Algérie dont il ne s’est pas remis. Il aurait pu rester à Paris et y faire carrière, mais il a préféré revenir « chez lui ». Nommé patron du Groupe criminel, il ne tarde pas à être confronté à une douloureuse affaire : Betty, la fille d’un modeste cheminot, qui était partie

L’AUTEUR

rendre des livres à la bibliothèque, n’est pas rentrée. Son père est convaincu qu’elle est morte. Schneider aussi. Schneider est flic, et pourtant il n’arrive toujours pas à accepter la mort. Surtout celle d’une adolescente de 15 ans au visage de chaton espiègle. Il parviendra à faire la lumière sur cette affaire, mais continuera à voyager au pays des ombres.

POINTS FORTS

• Recréation très vivante de l’époque : le début des années 1970, avant l’élection présidentielle de 1974.

• Evocation drôle et caustique de la vie d’un commissariat, fondée sur les souvenirs de la vie de policier de l’auteur. Très immersif.

• Des personnages inoubliables, aussi bien Schneider que son équipe du Groupe criminel, mais surtout de splendides personnages féminins.

• Une histoire bouleversante qui met en scène l’horreur ordinaire: le meurtre d’une adolescente et la douleur de son père.

• Un remarquable sens de l’équilibre entre une enquête passionnante à suivre et dont les rebondissements s’enchaînent avec tout le talent de scénariste de Pagan, et des moments d’émotion intenses car dépourvus de sensiblerie.

• Un grand roman noir tragique servi par une écriture brillante, tour à tour ironique, âpre et pœ́tique.

• Un livre récompensé par le Prix Landerneau Polar, le Prix Noir de l’Histoire et le Grand Prix de Littérature policière.

PRESSE

Une presse unanime :

Hugues Pagan est né à Chlef (ex Orléansville) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré comme l’un des grands stylistes du roman noir français.

• «  A la manière d’un Hervé Le Corre il (Pagan) donne au polar français une connotation sensorielle, gorgée d’odeurs, de sons et de couleurs ». Isabelle Lesniak, Les Echos.

• « On ne lit pas un roman d’Hugues Pagan, on le contemple, à la manière d’un tableau ou d’un paysage. » Macha Séry, Le Monde des livres.

• « On en redemande, tout simplement parce que c’est beau. » Christine Ferniot, Télérama.

• « Hugues Pagan est au roman noir ce que Jean-Pierre Melville est au film noir : une référence absolue. » Bruno Corty, Le Figaro littéraire.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée de L’Ombre portée en grand format et de L’Etage des morts en Iconiques.

Série Les Iconiques de François Guérif

Hugues Pagan

L’ETAGE DES MORTS

La descente aux enfers d’un flic partagé entre son écœurement devant la corruption généralisée et sa fidélité à un ami qui a franchi la ligne rouge.

LE LIVRE

Le protagoniste est chef de groupe à la 13e

Division Nuit à Paris. Désabusé par la pourriture qui l’entoure, la corruption et les compromissions de sa hiérarchie, déprimé par la violence de ses semblables, c’est un cow-boy solitaire

L’AUTEUR

15 janvier 2025

11  ×  17 cm

322 pages 9,50 €

ISBN :

POINTS FORTS

• L’un des livres les plus autobiographiques de l’auteur et les plus sombres.

• Un tableau sans concession du quotidien de la police, réaliste et dépourvu de glamour.

qui attend que la mort vienne le cueillir au tournant d’une rue. Il n’a qu’un ami qui, lui, est aux Stups. Un ami qui trempe dans des affaires louches jusqu’au moment où il va trop loin.

• Le style de Pagan, toujours aussi riche, inimitable dans son mélange d’âpreté et de lyrisme.

• Un must pour tous ses fans.

• Un roman adapté au cinéma par Gilles Béhat sous le titre Diamant 13, avec Olivier Marchal, Gérard Depardieu et Asia Argento.

• Le mot de François Guérif :

Hugues Pagan est né à̀ Chlef (ex Orléansville) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté́ un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré́ comme l’un des grands stylistes du roman noir français.

« Le titre vient d’un jeu de mots raté sur «l’état-major», la voix qui, la nuit, envoie des officiers de police sur des affaires plus ou moins glauques. Comme l’a écrit Jean-Pierre Deloux dans la revue Polar, nous avons là «un véritable blues littéraire en milieu policier, un blues qui prend aux tripes à la vie, à la mort». »

ACTUALITÉ

• Parution simultanée de Le Carré des indigents en poche et de L’Ombre portée en grand format.

Yishaï SARID Le Poète de Gaza

2 JANVIER 2025

11 CM X 17.6 CM

272 PAGES

8  €

978-2-330-00973-1

Dans le but de stopper une nouvelle vague d’attentats suicides, un agent des services secrets israéliens spécialisé dans les interrogatoires musclés se voit con er une mission particulière : il doit attirer en terrain neutre le haut responsable d’un réseau terroriste. Son appât : le père de ce dernier, intellectuel et poète palestinien atteint d’un cancer en phase terminale. Un captivant roman d’espionnage mené comme une opération à cœur ouvert sur la société israélienne. Sans anesthésie et sans concession. Grand Prix de littérature policière 2011.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LE HACKER

L’AUTEUR

Né en 1965 à Tel Aviv, Yishaï Sarid a étudié le droit à Jérusalem et à Harvard. Il a travaillé au bureau du procureur pour les affaires criminelles avant de devenir avocat dans un cabinet privé. Il est le ls de Yossi Sarid, gure universellement respectée de la gauche israélienne, disparu en 2015. Le Poète de Gaza (Actes Noirs), son deuxième roman et le premier traduit en France, a reçu le grand prix de Littérature policière ainsi que le prix de la SNCF en 2011. Le Troisième Temple, paru en 2018 chez Actes Sud, a été lauréat du Bernstein Prize 2016 en Israël.

Barbara Neely BLANCHE SE FAIT LA MALLE

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure du Breuil

256 pages / 115 x 175 mm 11 euros

ISBN 978-2-36624-848-7

Blanche White est loin d’être une héroïne de polar comme les autres : c’est une femme noire, afro-américaine, qui gagne sa vie en faisant des ménages Et alors qu’elle peine à joindre les deux bouts, elle se retrouve convoquée au tribunal d’une petite ville de la côte Est pour un chèque sans provisions. Face à la justice plus que partiale du pays à l’égard des personnes de couleur, elle craint de se retrouver en un rien de temps derrière les barreaux. Blanche décide alors de s’enfuir par la fenêtre des toilettes, et tire ainsi sa révérence. Pour se faire oublier, elle décide de suivre une riche famille de la ville qui souhaite l’employer pour les vacances Sauf que Blanche est loin d’être au bout de ses surprises : il semblerait que cette famille de la grande bourgeoise blanche américaine ait bien plus de choses à se reprocher qu’elle. Blanche ne se serait-elle pas jetée tout droit dans la gueule du loup ? Avec Blanche se fait la malle, les éditions Cambourakis enrichissent leur collection dédiée aux romans policiers, « Agonia », en y accueillant cette fois-ci une autrice afro-américaine, militante féministe et antiraciste, dont les différents engagements ont imprégné avec subtilité sa littérature, pour en faire des polars aussi haletants et réalistes que politiques.

L’AUTRICE

PRIX AGATHA CHRISTIE

Née à Pittsburgh en 1941, Barbara Neely est une écrivaine et militante afroaméricaine. Avant de venir à l’écriture à cinquante ans passés, elle a longtemps travaillé dans le social, enseignant en prison, et participé à différents combats : pour l’avortement, contre les violences faites aux femmes notamment.

Son premier roman, Blanche tire sa révérence, a reçu plusieurs prix prestigieux, dont le prix Agatha Christie.

« Écrit avec une grande dextérité, le premier roman de Barbara Neely rend hommage à la communauté et à la culture d’une travailleuse afro-américaine qui devient à la fois une détective et une fugitive. »

Publishers Weekly

« Une mise en perspective piquante sur la lutte des classes, les questions raciales et les querelles familiales. »

Kirkus Reviews

•La collection Agonia s’agrandit en accueillant l’écrivaine et militante Barbara Neely, dont les romans possèdent une charge politique saisissante, à l’image de ceux d’une Dominique Manotti ou d’un Thomas Cantaloube.

•Un polar au rythme effréné, qui suit les aventures d’une héroïne extrêmement attachante, incarnant avec subtilité les luttes féministes, antiracistes et sociales toujours d’actualité, aux États-Unis comme en France.

•Premier titre d’une série, qui sera rapidement suivi des deux tomes suivants : Blanche et les Seigneurs et Blanche fait le ménage.

« Barbara Neely tisse avec subtilité une analyse politique et sociale à l’intérieur de ses romans, s’appuyant sur son vécu pour se rapprocher de ses lecteurs. »

The New York Times

/imaginaire Poche

Richard Lange LES VAGABONDS

Deux frères quasi immortels, des « vagabonds » vivant la nuit et se nourrissant de sang humain, traversent le Sud-Ouest américain dans les années 1970 pour échapper à un gang de motards meurtriers et protéger une jeune femme.

LE LIVRE

Été 1976. Jesse et son cadet Edgar, handicapé mental, sont sur la route à la recherche de victimes. Ce sont des « vagabonds », des êtres nocturnes presque indestructibles qui doivent consommer du sang humain pour survivre.

Depuis soixante-dix ans, ils se cachent en marge de la société, errant de ville en ville, de motel miteux en motel miteux, traquant les personnes de passage, les toxicomanes et les prostituées dont ils se nourrissent. Une

L’AUTEUR

nuit, les deux frères rencontrent une jeune femme qui bouleverse leur sinistre routine, les obligeant à affronter leur passé et plongeant leur existence dans le chaos. Au cours de leur chevauchée surnaturelle, leur chemin croisera celui d’un père à la recherche du meurtrier de son fils et d’un gang violent de motards, pour aboutir à Las Vegas à la veille du bicentenaire de l’Amérique.

POINTS FORTS

• Un roman qui combine les traditions du vampire et du roman noir, dépeignant les petites villes de l’Amérique des années 1970 dans une prose évocatrice et lumineuse.

• Quatrième titre de l’auteur à paraître en France, après trois romans et un recueil de nouvelles dans la collection « Terres d’Amérique » et en 10/18.

• Romancier issu d’un milieu ouvrier, encouragé par T.C. Boyle, et récompensé par le prix Hammett pour Angel Baby.

ON EN PARLE

• « Le meilleur roman de vampires que j’ai lu depuis Let the Right One In. » Stephen King

• « Ce road trip dans l’Amérique des seventies hippies imaginé par Richard Lange est d’une originalité et d’un aplomb réjouissants. » Livres Hebdo

• « Des personnages aussi géniaux les uns que les autres. Un style qui sonne juste et une chevauchée dingue ! » Europe 1

• « Le roman est noir, absolument formidable ! » France Culture

ISBN :

Richard Lange est l’auteur du recueil de nouvelles Dead Boys et des romans Ce monde cruel, Angel Baby et La Dernière Chance de Rowan Petty, tous parus dans la collection « Terre d’Amérique » d’Albin Michel. Il a reçu une bourse Guggenheim, le prix Hammett de l’Association internationale des auteurs de romans policiers, le prix Dagger de l’Association des auteurs de romans policiers et le prix de la Fondation de la famille Rosenthal de l’Académie américaine des arts et des lettres. Il vit à Los Angeles.

/imaginaire Poche

Thomas Ligotti

CHANTS DU CAUCHEMAR ET DE LA NUIT

Onze nouvelles fantastiques qui mettent à nu la folie maladive de la condition humaine, signées Thomas Ligotti, « le secret le mieux gardé du roman d’horreur contemporain » (The Washington Post).

LE LIVRE

Des mondes surnaturels peuplés de vampires, de tueurs d’enfants, de fous dangereux, de pantins et de citrouilles d’Halloween… Dans la lignée de Pœ pour l’esthétique gothique, et plus encore de Lovecraft pour son nihilisme, Ligotti crée une horreur cosmique dans laquelle l’individu se trouve confronté à une vérité que l’illusion de la réalité lui avait toujours dissimulée. Il y a toujours un visage derrière le visage, une ville

L’AUTEUR

8 janvier 2024

11  ×  17 cm

240 pages 9,00 €

ISBN :

derrière la ville, un paysage derrière le paysage. Guère plus que des marionnettes (image récurrente), incertains de leur identité, les humains ne peuvent vivre sereins que dans l’ignorance. Il n’y a pas de sens, pas de but, la vie même est superflue. Et la conscience : une erreur tragique de l’évolution. Illusion, révélation, horreur, c’est le triptyque de Ligotti.

POINTS FORTS

• Acquisition d’un titre paru aux éditions Dystopia en 2014 et épuisé.

• Premier livre paru en France d’un nouvelliste américain culte, auteur d’une importante œuvre d’horreur philosophique dans la tradition de H. P. Lovecraft.

• Un deuxième recueil, Mon travail n’est pas terminé, est paru chez Monts Métallifères en 2023.

LA PRESSE EN PARLE

• « Ouvrir ce livre, c’est s’aventurer dans les fosses insondables, gravir les escaliers sans fin, vivre une expérience voluptueusement atroce. Son écriture possède le grouillement baroque et la proliférante richesse d’un Bruno Schulz, mais d’un Schulz nourri aux angoisses puritaines et à l’American Gothic. » François Angelier, Le Monde

Né en 1953 à Détroit, Thomas Ligotti, est un personnage très secret, voire reclus, qui construit depuis 40 ans une œuvre singulière hantée par la folie, la ruine et le cauchemar. Récipiendaire de quatre prix Bram Stoker, considéré comme le principal héritier de Lovecraft, il fait aussi partie des rares auteurs vivants publiés dans la prestigieuse collection Penguin Classics.

La Désobéissance civile

Une nouvelle traduction pour ce livre culte et indocile qui rappelle combien la politique est l'affaire de tous et pas uniquement celle des gouvernants.

En 1846, Henry David Thoreau est arrêté parce qu’il refuse de payer un impôt à l'État américain, en signe de protestation contre la guerre du Mexique et l’esclavage. Cette expérience sera à l’origine de La Désobéissance civile, plaidoyer en faveur du devoir de résistance face à la puissance aveugle de l’appareil d’État.

Un classique incisif et visionnaire qui continue d’inspirer les luttes pour la justice sociale à travers le monde.

Couverture provisoire Points forts

Parution : janvier 2025

ISBN : 979-10-2092304-2

Prix provisoire : 3,9 euros

Un classique incontournable à la résonance intemporelle.

Une nouvelle traduction.

Une préface inédite pour l’édition courante.

Un petit prix !

Philosophe, naturaliste et poète, Henry David Thoreau (1817-1862) est reconnu comme le premier inspirateur de la notion de nonviolence. Il est également l’auteur de Walden ou la vie dans les bois, véritable hymne à l’anticonformisme et à l'harmonie avec la nature.

Julia Serano MANIFESTE D’UNE FEMME TRANS

Traduit de de l'anglais (États-Unis) par Noémie Grunenwald

256 pages / 115 x 175 mm 12 euros TTC

ISBN 978-2-36624-973-6

Manifeste d’une femme trans est un recueil de 21 essais paru aux États-Unis en 2007.

Plusieurs de ces textes ont contribué à l’émergence et à l’enracinement des courants transféministes dans les paysages militants et universitaires anglosaxons ainsi qu’à la création d’analyses et de termes propres aux cultures trans et à leurs problématiques.

D ans ce recueil d'essais, Julia Serano, femme trans et activiste, analyse les différents mécanismes du privilège cissexuel, ainsi que le sexisme, la misog ynie et la transphobie qui imprègnent les représentations des femmes trans dans les médias, les arts et l'université. Elle analyse et s’interroge également sur la chirgurgie de réassignation sexuelle et les mythes qui l’entourent. Ses analyses offrent des perspectives nouvelles pour interpréter les problématiques vécues par les femmes trans en continuité avec les théories, les désaccords et les solidarités développées au sein du mouvement féministe, et donnent des clés pour construire un féminisme par, pour et avec toutes les femmes, quelles que soient leurs histoires et leurs parcours.

L'AUTRICE

Julia Serano est une femme trans, écrivaine, militante étatsunienne. Elle a créé plusieurs termes qui sont maintenant utilisés dans les études de genre tels que privilège cissexuel, sexisme oppositionnel et effémimania

Julia Serano est également performeuse de poésie slam et guitariste-chanteuseparolière du groupe de noisy-pop Bitesize. Elle est aussi biologiste et chercheuse à Berkeley, dans le domaine de la biologie de l'évolution et du développement. Elle a obtenu son doctorat en biochimie et biophysique moléculaire à la Columbia University. Elle vit actuellement à Oakland, en Californie.

•afin d'accompagner l'intérêt cr oissant porté aux questions de transidentité amorcé avec la publication des ouvrages d'Adel Tincelin, Noah Truong, entre autres, passage en poche de cette édition revue et augmentée saluée lors de sa nouvelle édition en 2020.

« Paru sous le titre original de Whipping girl ("whipping boy", en anglais, signifiant bouc émissaire), cet essai de l’écrivaine américaine Julia Serano est l’un des piliers du transféminisme. À travers des exemples tirés de livres, de films ou d’émissions de télé ainsi que de sa propre expérience, la théoricienne trans analyse les mécanismes de la transmisogynie et de l’oppression visant spécifiquement les femmes trans. » Les Inrocks

•vendu à 3 000 exemplaires en grand format.

• un ouvrage devenu une référence en France et aux États-Unis sur les questions de transidentité.

MANUEL POUR CHANGER DE CORPS

152 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-36624-980-4

« Une parole libre, queer, humaine (...) Une parole qui part les poèmes relie les êtres et ouvre le monde pour le révolutionner. »

Librairie La flibuste

Le jeune auteur Noah Truong fait partie de la nouvelle scène poétique féministe et queer française. Manuel pour changer de corps est son premier recueil de poèmes. Il y est question de transition FtM (Female to Male), de souvenirs recomposés d’une enfance trans, de l’expérience quotidienne d’un mode de vie queer, de féminisme, de masculinités réinventées, de solitude aussi. Le recueil est construit en six parties, alternant poèmes intimistes et poèmes en forme de chapitres de « manuel », teintés d’un humour grinçant, évoquant l’âpreté des injonctions auxquelles sont soumis·es les personnes trans. De la succession de ces différents poèmes se dégage comme le récit d’un parcours de transition. Mais pour les personnes en situation minoritaire, les mots sont piégés, et c’est pourquoi la poésie peut permettre de trouver des brèches pour communiquer des expériences indicibles. Noah Truong annonce chercher à « intervenir dans le langage même, pour changer les signifiants (le langage) plutôt que les signifiés (les corps) ». In fine ce recueil nous fait entrevoir une perspective politique où un « empouvoirement transféministe » permettrait de changer le monde et les injonctions qui pèsent sur les corps trans et les corps minoritaires, plutôt que de changer les corps ou les vies trans et minoritaires.

L’AUTEUR

Noah Truong est né et vit à Paris. Passé par le master de Création littéraire de Paris 8, il édite des fanzines, il dessine et conçoit le design d’objets qui imaginent ce que serait une « enfance trans ». Poète, il organise et participe à des scènes ouvertes. Manuel pour changer de corps est son premier ouvrage publié. Avec ce texte, il avait fait partie des cinq finalistes du Prix de la poésie 2022.

« Les poèmes de Noah Truong sont d’une formidables richesse. »

Librairie Majo

« Une poésie vraiment forte et une voix importante. »

Librairie M’Lire

« C’est fluide, touchant et parfois on rit ! »

Librairie La tête ailleurs

« Wahou ! Quel superbe recueil ! »

Librairie Maison Marguerite

•parution en poche de ce premier recueil d’un représentant de la nouvelle scène poétique féministe et queer française, pour lequel il a été finaliste du Prix de la poésie en 2022, vendu à 2 000 exemplaires en grand format.

•un recueil alternant textes intimistes et engagés qui retracent le parcours d’une transition.

•un ouvrage qui interroge les biais des mots pour les personnes en situation minoritaire, invitant à inventer un nouveau langage pour un empouvoirement transféministe.

© Charlène Yves Photographie

Traduit de l’anglais (États-Unis) par J.-F. Hel Guedj

Préface de Masha Cerovic

Postface de Piotr Smolar

LE GHETTO DE MINSK

Les partisans juifs contre les nazis

2% de survivants : l’enfer du ghetto de Minsk, l’un des plus grands d’Europe orientale, raconté par Hersh Smolar, l’un des chefs de la résistance dans le ghetto. Un document pour l’Histoire.

LE LIVRE

De toute l’Europe orientale, le ghetto de Minsk a été l’un des plus importants par la taille et l’un des plus terribles : des 100.000 juifs qui le composaient, environ 2% seulement survécurent. Les Allemands occupent Minsk peu après l’invasion de l’Union soviétique en juin 1941. Dès août, un mouvement clandestin juif de résistance au sein du ghetto de Minsk se crée. Les membres de ce réseau permettront à environ 10.000 personnes de s’enfuir dans les forêts entourant la ville, où se formeront

des unités de partisans. La plupart d’entre eux sont tués par les Allemands au cours de la guerre. La destruction du ghetto est ordonnée à l’automne 1943.

Hersh Smolar écrit ses mémoires en 1946 ; ils représentent un document de première main, capital pour témoigner à la fois des conditions de vie dans ce ghetto, des mouvements juifs de résistance et de l’organisation des partisans juifs et communistes pour lutter contre les nazis.

POINTS FORTS

• Seul témoignage sur le ghetto de Minsk. Inédit en français jusqu’en 2022.

• Un document de première main, par une forte personnalité.

• Un style vif, en courts chapitres.

• Sur la préfacière : Masha Cerovic, historienne spécialiste des partisans soviétiques, autrice des Enfants de Staline (Seuil, 2018, Grand Prix des Rendez-vous de l’histoire à Blois.

• Sur le postfacier : Piotr Smolar, petit-fils de l’auteur, grand reporter au Monde, correspondant à Washington, auteur de Mauvais juif (2019).

9 janvier 2025

11 × × 17 cm

400 pages 10,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

Hersh Smolar (1905-1993), journaliste polonais communiste juif, l’un des rares survivants du ghetto.

ANNE ANCELIN SCHÜTZENBERGER

ICI ET MAINTENANT

Vivons pleinement

Que signifie « être en vie » ? L’ultime livre de la créatrice de la psychogénéalogie.

LE LIVRE

Au soir de sa vie, l’autrice de Aïe, mes aïeux se place sous l’égide de Ronsard : n’attendez à demain, cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ! S’appuyant sur sa propre expérience, ses lectures et la sagesse acquise au fil de décennies de pratique, elle s’attache avec la

L’AUTRICE

simplicité et la franchise de ses 94 ans aux faux problèmes qui nous angoissent (solitude, vieillesse, mort, etc.) et aux énergies négatives qui nous entravent (peurs, colères, etc.) pour mieux nous encourager à honorer pleinement, ici et maintenant, les petits miracles de la vie.

POINTS FORTS

• Dans la veine du Sel de la vie, de Françoise Héritier (Odile Jacob).

• Une autrice directe, efficace, humaine.

• Bons réassorts de l’approche transgénérationnelle (Ancelin, Clavier, etc.).

QUELQUES CHIFFRES

• Psychogénéalogie (GF+PBP) : 76 000 ex. et 3500 réassorts/ an.

• Exercices pratiques de psychogénéalogie (GF+PBP) : 48 000 ex. et 3000 réassorts/an.

• Ces enfants malades de leurs parents (GF+PBP) : 73 000 ex.

9 janvier 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

Créatrice de la psychogénéalogie, Anne Ancelin Schützenberger (1917-2018) est l’autrice de plus sieurs best-sellers, dont Aïe, mes aïeux, Psychogénéalogie, Exercices pratiques de psychogénéalogie, Ces enfants malades de leurs parents.

ÉGALEMENT

SIGMUND FREUD

TROIS TYPES DE CARACTÈRES

Traduction inédite par Olivier Mannoni

9 janvier 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

L’érotique, l’obsessionnel et la narcissique

« Lady Macbeth s’effondre après avoir obtenu un succès pour lequel elle s’est battue avec énergie. Pourquoi ? »

LE LIVRE

Il y a ceux qui veulent toujours qu’on les aime ; ceux-là recherchent constamment des relations affectives. Il y a les « control freaks », obsédés par l’ordre, la propreté, la perfection ; ceux-là sont la proie du doute et de la culpabilité. Et il y a les nombrilistes, sans empathie ; ceux-là ont tendance à utiliser autrui, ils prennent beaucoup et donnent peu. Freud est à son meilleur dans cet essai de 1916 (intitulé à l’origine « Quelques types de caractères dégagés par la psychanalyse »), où le littéraire et la psychanalyse font alliance pour aborder pour un large public les thèmes de l’inceste, de l’œdipe, de la perte, de la frustration, de l’échec et de la culpabilité.

POINTS FORTS

• Un essai peu connu du grand public, à ranger dans la même veine que les trois textes qui composent Psychologie de la vie amoureuse (35 000 ex. et 2000 réassorts/an).

• Pour info : il existe principalement deux autres traductions de ce texte, l’une aux PUF (vol. 15 des œuvres complètes), l’autre chez Folio, dans L’inquiétante étrangeté et autres textes. Par rapport à ces deux éditions, notre traduction, inédite, est due au meilleur traducteur de Freud actuel (Olivier Mannoni) et le texte est proposé dans un volume seul.

ÉGALEMENT

DIEU ET L’ÉTAT

« L’État, c’est le mal, mais un mal historiquement nécessaire, aussi nécessaire dans le passé que le sera tôt ou tard son extinction complète. »

LE LIVRE

L’ouvrage le plus célèbre du théoricien du socialisme libertaire, qui prône en particulier l’abolition de l’État, rejette le patriarcat et défend une société égalitaire fondée sur l’autogestion, la solidarité et la responsabilité individuelle. Son maître mot : la liberté de chacun dépend de la liberté de tous.

POINTS FORTS

• 12e titre de la pensée anarchiste publié chez Payot (en poche ou dans la coll. « Libertés »).

• L’œuvre la plus connue de Bakounine, sur le thème « liberté et société ».

• Concurrence : Mille et une nuits, 35 000 ex. GfK en deux éditions à 4 €.

9 janvier 2025

11  ×  17 cm

120 pages 5,00 €

ISBN :

ÉGALEMENT

CLASSIQUES

Traduit de l’allemand par Frédéric Joly

Inédit poche

9 janvier 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

WALTER BENJAMIN

RÉFLEXIONS SUR LA CONNAISSANCE ET LE PROGRÈS

« Déterminer comment l’idée de culture est apparue, quel sens elle revêtit aux différentes époques et à quels besoins il fallut qu’elle répondît. »

LE LIVRE

« Le monde va finir », affirmait Baudelaire. Walter Benjamin ne voit pas plus dans le progrès et son idéologie de quoi se réjouir. Il consacre à cette question une importante section de Paris, capitale du XIXe siècle, dont on trouvera

ici une nouvelle traduction par Frédéric Joly, où l’on croisera Marx, Baudelaire et Simmel, et qui fournit un précieux éclairage aux textes de Sur l’histoire.

POINTS FORTS

• La question des limites de la connaissance et du progrès, de leurs conséquences dévastatrices, est au cœur du monde d’aujourd’hui.

• Un texte qui explique aussi la méthode qui sous-tend toute l’entreprise du Livre des passages (Paris, capitale du XIXe siècle), et en particulier la technique du montage littéraire (à partir de citations), inspirée du surréalisme.

ÉGALEMENT

Traduit de l’italien par Martin Rueff.

Précédé d’un essai de Carlo Ginzburg

PRIMO LEVI

La zone grise

Entretien avec Anna Bravo et Federico Cereja

Un entretien essentiel pour comprendre les mécaniques du pouvoir totalitaire au cœur des camps.

LE LIVRE

En 1983, Primo Levi s’entretient avec deux historiens, Anna Bravo et Federico Cereja, et revient sur son expérience des camps. Il se penche notamment sur la zone grise, cette bande aux contours mal définis « qui sépare et relie à la fois les deux camps des maîtres et des esclaves » et dont la classe hybride des prisonniers fonctionnaires est « l’ossature et l’élément le plus inquiétant ». Il s’agit de témoigner de cas précis pour comprendre et de comprendre pour mieux juger. Primo Levi le fait avec son style net et précis dont l’équivoque est à jamais bannie. Précédé d’une importante préface de Carlo Ginzburg, et d’une note de Federico Cereja, l’entretien de Primo Levi est suivi d’une postface d’Anna Bravo : ces textes forment un ensemble incomparable pour aborder une des questions les plus délicates de l’historiographie des camps.

L’AUTEUR

22 janvier 2025

11  ×  17 cm

160 pages 8,00 €

ISBN :

Écrivain et chimiste, Primo Levi (1919-1987) fut déporté à Auschwitz. Son premier livre, Si c’est un homme, paru en 1947, journal de sa déportation, est l’un des premiers témoignages de la vie au camp d’Auschwitz.

POINTS FORTS

• Précédé d’un important essai de l’historien Carlo Ginzburg.

• Une réflexion profonde sur la relation trouble entre maîtres et esclaves dans les camps.

• Un texte qui met en lumière la complexité de la question du mal et de la responsabilité.

ACTUALITÉ

• 27 janvier : 80e anniversaire de la libération des camps.

QUELQUES CHIFFRES

• 2 300 ex. vendus du GF (2014).

ÉGALEMENT

DEVENIR CHIENNE

Traduit de l’espagnol par Camille Masy et Diane Moquet

Préface de Virginie Despentes et Paul B. Preciado

208 pages / 115 x 175 mm

11 euros ttc

ISBN 978-2-36624-852-4

Itziar Ziga aime les boas à plumes, parfois il lui arrive de se déguiser en camionneur, et d’autres fois elle se désigne elle-même comme une chienne. Ce livre, écrit à la première personne, transmet la voix insolente et sauvage d’une guerrière explosive, et rend justice à cet activisme qui se caractérise par des modes de luttes joyeux marqués par le travestissement, les batailles d’idées, les revendications brutales de ceux qui restent aux marges d’une société qui les emprisonne et les condamne. La liberté et l’enthousiasme dont fait preuve

Itziar Ziga sont terriblement contagieux et profondément éclairants. Le flux des pensées livrées dans cet ouvrage dynamite tous les discours hégémoniques et bienpensants.

Préfacé par Virginie Despentes et Paul B. Preciado, Devenir chienne relève autant du portrait collectif que de l’essai autobiographique. Itziar Ziga y décrit l’expérience d’une féminité subversive car hyperbolique et parodique. Prostitution, voile, sexualités, transidentité, précarité sociale, sont autant de thématiques qui traversent le texte, dans une démarche résolument intersectionnelle et anti-assimilationniste.

L’AUTRICE

REMISE EN VENTE

Itziar Ziga est une journaliste espagnole, performeuse post-porn et activiste féministe. Née en 1974 dans un quartier populaire d’Errenteria (Pays Basque), elle déménage à Barcelone après ses études de journalisme. Elle y enchaîne les emplois précaires, milite au sein du Front de libération gay de Catalogne, participe à diverses revues féministes (Andra, Paroles de queer, etc) et au collectif Post-op, groupe d’activistes queer et post-porn. Depuis Devenir perra, édité en 2009 chez Melusina, elle a notamment publié : Un zulo propio (Melusina, 2010), El género desordenado (Egalés, 2010), Glamur i resistència (El Tangram, 2011), Sexual Herria (Txalaparta, 2011), Malditas (Txalaparta, 2014).

• Les éditions Cambourakis poursuivent leur politique de publication au format de poche avec le passage en poche de ce titre vendu à près de 3500 exemplaires en grand format.

« Un essai coup de poing, accessible, percutant et enthousiasmant. »

Librairie La Régulière

« Pour tou·te·s celleux qui n’ont pas encore eu la chance de croiser Itziar Ziga sur leur chemin, ce livre leur donnera un aperçu de la veine la plus lycanthrope de l’activisme féministe contemporain. Et mordu·e·s par ses mots, peut-être que vous aussi deviendrez chiennes. »

Virginie Despentes et Paul B. Preciado

• Un ouvrage paru en 2009 en Espagne avec une préface de Virginie Despentes et Paul B. Preciado (reprise dans l’édition française).

• Prostitution, voile, sexualités, transidentité, précarité sociale, sont autant de thématiques particulièrement d’actualité qui traversent le texte, dans une démarche résolument intersectionnelle et antiassimilationniste.

Peuple, pouvoir et profits

Le capitalisme à l’heure de l’exaspération sociale

À l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage Les routes de la liberté, nous vous proposons de remettre en vente la version poche de cet ouvrage au succès jamais démenti. Voici le grand réquisitoire du prix Nobel d’économie Joseph E. Stiglitz sur la dialectique infernale du pouvoir et des profits qui a fini par exaspérer le peuple.

Couverture provisoire

Remise en vente :

Janvier 2025

ISBN : 979-10-209-0912-1

Prix provisoire : 9,90 euros

Depuis plusieurs décennies, Joseph E. Stiglitz développe une critique forte du néolibéralisme. Dans ce livre, il analyse en finesse les grands problèmes actuels occidentaux : l’anémie de l’économie, le pouvoir des monopoles, la mondialisation mal gérée, la financiarisation abusive, le changement technologique mal maîtrisé et le rôle de l’État. Stiglitz propose un tournant radical, un programme économique et politique progressiste.

Pour l’éminent économiste, il faut notamment instaurer une grande politique sociale autour d’une idée forte : « l’option publique ». Car c’est en s’attaquant de front au pouvoir et aux profits des grandes compagnies qui l’exploitent que le peuple pourra obtenir ce qu’il veut : vivre décemment.

Points forts

Joseph E. Stiglitz : penseur indispensable de notre époque.

Un grand réquisitoire contre la dialectique infernale du pouvoir et des profits.

Un auteur phare du catalogue LLL.

Venue de l’auteur en France à l’occasion de la parution de son nouveau livre, Les routes de la liberté.

Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, a été économiste en chef de la Banque mondiale. Figure incontournable de la pensée économique, il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le Prix de l'inégalité et Le Triomphe de la cupidité, disponibles aux éditions Les Liens qui libèrent.

Visuel provisoire

FÉVRIER 2025

BABEL No 1983

11 × 17,6 CM

256 PAGES ENV.

8,40 € ENV. 978-2-330-20005-3

VALENTINE GOBY

Banquises

Roman

Valentine Goby signe ici un grand livre sur le temps qui passe ou celui qui semble s’être arrêté, sur l’attente du retour et sur l’urgence face à demain, sur la disparition du monde tel qu’il est, sur ce qu’il reste à sauver.

Lisa souffre depuis toujours du manque, celui de sa sœur, disparue en 1982, partie un jour pour Uummannaq au Groenland, jamais revenue. Que s’est-il passé, là-bas, pour que Sarah s’enfonce dans le silence, se perde dans l’immensité blanche du grand Nord ? Vingt-sept ans plus tard, devenue adulte, Lisa décide de mettre ses pas dans ceux de sa sœur et de partir à la recherche de la moindre ombre qu’elle aurait pu laisser s’imprimer sur le paysage. Mais lorsqu’elle arrive, elle découvre un autre monde en train de mourir, un territoire dévasté par le réchauffement climatique et une population exsangue. Ce voyage va alors la mener plus loin, aux confins d’ellemême, pour peut-être, enfin, comprendre ses propres fondations, celles qui reposent sur l’absence et l’impossibilité du deuil.

Il y a dans ce livre de Valentine Goby une générosité et un espoir que les malheurs ne parviennent pas à altérer. Une foi, si l’on veut, s’arrachant à l’absence. Au vide. Au silence. D’aucuns appelleraient cela l’humanité. Xavier Houssin, Le Monde des livres

L’AUTRICE

Née en 1974, Valentine Goby est notamment l’autrice chez Actes Sud de Kinderzimmer (2013, prix des Libraires), d’Un paquebot dans les arbres (2016), de Murène (2019) et de L’Île haute (2022). Elle compose en parallèle une œuvre importante pour la jeunesse.

POINTS FORTS

► Grand roman sur la disparition et la place que prend le vide au sein d’une famille, Banquises est aussi le livre de la fin d’un monde, des paysages du Grand Nord qui se dégradent à mesure que le temps passe, pour laisser place à l’absence de ce qui fut.

ACTUALITÉS

► Une grande campagne de communication a accompagné tout l’été la sortie Babel de L’Île haute.

QUELQUES CHIFFRES

► Banquises : 12 500 ex. GFK (Albin Michel, 2011 + Le Livre de Poche, 2013)

► L’Île haute : 70 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

DANIEL FOHR La Vague qui vient

Roman

Daniel Fohr crée un microcosme réjouissant et se livre à la radiographie bien souvent hilarante d’une communauté prise au piège de son isolement et de son passé.

POINTS FORTS

Après quelques déboires professionnels, passablement abattu et sans le sou, un dessinateur de bandes dessinées s’installe sur une petite île française, afin de faire le point sur sa vie et sa carrière. Au gré des saisons, il découvre alors tout un monde, aussi insulaire que versatile, et se retrouve presque malgré lui intégré à une “pittoresque” communauté. Il est bientôt sollicité par le maire pour peindre une immense fresque dans la salle des fêtes, censée rendre justice à la vie de l’île et à ses habitants. Il va alors patiemment observer les insulaires, magistralement campés dans leur douce folie, qui l’entourent – depuis le vaniteux, jusqu’à l’inévitable simplet, en passant par l’ambitieux, le chamane, la commère, l’injoignable chauffagiste… Mais il y a aussi l’histoire de ce pirate légendaire dont chacun cherche le trésor perdu, et surtout la recluse mystérieuse, une actrice de la Nouvelle Vague qui vit au bout de l’île dans son manoir, détentrice d’un terrible secret…

u Une description acide et drôle des paysages et des autochtones, qui permet à chaque lecteur de reconnaître des situations vues et des personnages hauts en couleur croisés ici et là sur les petites îles françaises, telle l’île de Ré…

u Une fable comique, tendrement ironique, où l’on rit vraiment, à chaque instant.

ACTUALITÉS

u Vies sauvages, le nouveau roman de Daniel Fohr, paraît en cette rentrée 2024.

QUELQUES CHIFFRES

u La Vague qui vient : 5 000 ex. en édition courante (Inculte, 2023)

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1984

11 × 17,6 CM

288 PAGES ENV.

8,90 € ENV. 9782330200077

Nourri de Bouvard et Pécuchet , de Flaubert, et d’une littérature latino-américaine dont les héros sont étranges et clairvoyants, Daniel Fohr a vécu aux quatre coins de la planète et en tire un cinquième roman irrésistible de drôlerie.

Virginie Bloch-Lainé, Elle

On suit, intrigué jusqu’au bout, cette farce pleine d’autodérision et de tendre cynisme.

Libération

L’AUTEUR

Enseignant, journaliste, rédacteur, directeur de création, Daniel Fohr est né en Algérie, a vécu au Viêtnam, en Italie et au Venezuela. Il habite aujourd’hui à Paris et se consacre exclusivement à l’écriture. Il est notamment l’auteur d’Un mort par page (Robert Laffont, 2010) et de Vies sauvages (Inculte, 2024).

Visuel provisoire

SOPHIE POIRIER

Le Signal

Récit d’un amour et d’un immeuble

Une merveilleuse rêverie et promenade à travers un bâtiment devenu symbole de l’érosion inexorable des littoraux – et du temps qui passe.

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1985

11 × 17,6 CM

128 PAGES ENV.

7,40 € ENV. 9782330200060

Une femme tombe amoureuse. L’objet de cet amour a un nom : Le Signal. Construit entre 1965 et 1970 sur la côte sableuse aquitaine, cet immeuble d’habitation a permis à une population modeste d’accéder au logement “face à la mer”. Mais on a négligé l’érosion marine, accélérée par le réchauffement climatique. Aujourd’hui, Le Signal n’est plus. Il a été détruit en 2023. Il n’était plus qu’à neuf mètres de l’océan.

Quand l’autrice, Sophie Poirier, l’a découvert en 2014, la rencontre fut magique. Les appartements vides, parfois vandalisés, racontaient une histoire. C’était un lieu à explorer, que Sophie Poirier a tenté lentement d’apprivoiser. Peu à peu, Le Signal, symbole de la grandeur et décadence des rêves immobiliers, lui a livré ses secrets. Et, sans doute, lui a révélé quelque chose sur elle-même, ses peurs, ses espoirs.

Sophie Poirier livre ainsi son histoire d’amour poignante qui rend hommage à ces vestiges qui nous touchent par hasard, mais aussi à ces abris de notre enfance dans lesquels nous ne pouvons nous réfugier qu’en poussant la porte de notre mémoire. […] Récit intimiste et mélancolique, Le Signal cache entre ses pages la poussière et le sable d’un autrefois révolu, marqué par les larmes qui se confondent aux embruns et les rires mouillés.

Un dernier livre avant la fin du monde

POINTS FORTS

u Prix Jacques Allano 2023.

u Un récit intimiste, d’une incroyable délicatesse, empreint d’un immense respect pour celles et ceux qui ont dû abandonner plus de quarante ans de souvenirs.

u Tout à la fois enquête sociale, historique, écologique et poétique, ce livre est une déambulation à travers les déjà ruines de notre modernité.

L’AUTRICE

Née en 1970, Sophie Poirier vit et travaille à Bordeaux où elle anime notamment des ateliers d’écriture et collabore à des magazines culturels. Elle est également l’autrice, aux éditions Inculte, de La Femme domino (2024). Le Signal a reçu le prix Jacques Allano en 2023.

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DAVID VAN REYBROUCK

Revolusi

L’Indonésie et la naissance du monde moderne

Essai

Enquête sur quelque cinq cents ans d’histoire économique, diplomatique et politique de l’époque dite prémoderne à nos jours, Revolusi nous emporte autant qu’il nous instruit.

Le 17 août 1945, à peine sortie de la guerre, l’Indonésie, premier pays colonisé à franchir ce pas, proclame son indépendance. Présents dans l’archipel depuis le début du xviie siècle, les Pays-Bas ne la reconnaîtront que le 27 décembre 1949. Au fil d’une étude aussi passionnée que passionnante, David Van Reybrouck scrute et restitue les étapes de cette grande aventure humaine et politique. Il s’agit aussi pour lui de saisir, par le biais du “modèle” indonésien, l’histoire de l’émancipation des peuples non européens tout au long du siècle écoulé et son incidence sur le monde contemporain.

Fidèle à la “méthode” qui fit le succès de Congo. Une histoire, David Van Reybrouck s’intéresse tout autant aux souvenirs, aux récits des témoins de cette époque, rencontrés lors d’une enquête de terrain de plusieurs années, qu’à la grande histoire. Et redonne la juste place à ceux qui l’ont vécue, la rendant ainsi riche et à notre portée – instructive.

POINTS FORTS

u Retrouvant la méthode d’enquête qui a fait le succès de Congo. Une histoire, David Van Reybrouck signe un grand livre sur l’histoire coloniale de l’Europe.

u L’auteur parvient encore ici à raconter l’histoire dans toute sa complexité, avec bien sûr ses grands combats, et ses moments clefs, mais aussi, à l’échelle plus intime, les passions humaines, les joies et les souffrances, la recherche de dignité qui la font avancer.

QUELQUES CHIFFRES

u Revolusi : 9 500 ex. en édition courante (2022)

u Congo. Une histoire : 125 000 ex. (AS, 2012 + Babel, 2014)

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1986

11 × 17,6 CM

752 PAGES ENV.

13 € ENV. 9782330199968

Ce travail de titan débouche sur un récit dense, touffu, complet comme une somme universitaire mais vif comme une enquête de journaliste.

Bernard Quiriny, Lire / Le Magazine littéraire

Une fresque historique fascinante sur l’Indonésie, fine broderie d’archives et de témoignages. Un superbe exercice de style. [...] Derrière ce nom parfois trompeur, “Indonésie”, c’est évidemment notre histoire, celle des anciennes puissances coloniales, qui se joue encore ici.

Pascal-Moussellard, Télérama

L’AUTEUR

David Van Reybrouck, né en 1971 en Belgique flamande, militant pour la démocratie et le climat, est essayiste, historien, romancier et auteur de théâtre. Il a notamment publié chez Actes Sud : Congo. Une histoire (2012, prix Médicis essai), Contre les élections (2014) et Odes (2021).

Visuel provisoire

LIZE SPIT

Je ne suis pas là

Roman traduit du néerlandais (Belgique) par Emmanuelle Tardif

Qu’advient-il de nous, de nos relations intimes et sociales, lorsque l’être que nous aimons perd le contact avec le réel et nous tire après lui au bord de l’abîme ? Comment rester fidèle à celui qui, littéralement, n’est plus là ?

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1988

11 × 17,6 CM

592 PAGES ENV.

11,90 € ENV.

Dans une boutique branchée du centre de Bruxelles, Léo, la trentaine, dispose avec soin des piles de vêtements. Quand elle consulte son smartphone, placé en mode silencieux, et qu’elle découvre les messages paniqués de sa meilleure amie, elle saute sur sa bicyclette et se lance dans une course folle à travers les rues toujours encombrées de la capitale belge. Il lui reste onze minutes pour tenter d’empêcher l’irréparable.

Pour la jeune femme, les ennuis ont commencé dix mois auparavant, quand par une nuit de mai, Simon, son compagnon, est rentré d’une soirée dans un étrange état d’excitation et arborant un curieux tatouage. Une rencontre décisive lui avait inspiré une idée géniale qui, croyait-il, allait le lancer dans une grande aventure créatrice et révolutionner sa vie, leur vie.

Le deuxième roman de Lize Spit est autant un tour de force que Débâcle . Maîtrise du temps, du rythme, des mots, réalisme parfois cru, ironie souvent joyeuse. On est impressionné.

Jean-Claude Vantroyen, Le Soir

Le récit sec, sobre, efficace, met en scène, dans un castelet glaçant, deux marionnettes désarticulées, confrontées à la souffrance du trouble bipolaire et à la solitude qu’il engendre [...]. Quant à Lize Spit, elle nous donne ici l’un des récits les plus déchirants qui soit des dérives et du naufrage de la maladie mentale.

Jean Jauniaux, Le Monde des livres

POINTS FORTS

u Entre polar domestique et roman psychologique, Je ne suis pas là nous tient en haleine jusqu’au bout de ce trajet à vélo de quelques minutes pendant lequel toute l’histoire d’un amour est passée au scalpel.

u Sans jamais verser dans le cliché, Lize Spit décortique la maladie mentale et ses nombreuses répliques sismiques qui s’exercent sur le monde autour.

QUELQUES CHIFFRES

u Je ne suis pas là : 7 000 ex. en édition courante (2023)

u Débâcle : 42 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2020)

u L’Honorable Collectionneur : 7 000 ex. en édition courante (2024)

L’AUTRICE

Lize Spit, née en 1988 dans la région d’Anvers, vit et travaille à Bruxelles. Son premier livre, le captivant Débâcle (Actes Sud, 2018), couronné par plusieurs prix aux Pays-Bas et en Belgique et traduit en quinze langues, l’a imposée d’emblée comme l’une des grandes voix de la littérature contemporaine.

Visuel provisoire

DON DELILLO End Zone

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Francis Kerline

Ce “roman de jeunesse” dévoile déjà toute la prose électrique de son auteur, devenu l’un des grands noms de la littérature américaine et dont l’œuvre souvent prémonitoire et toujours incisive se construit depuis plus de cinquante ans.

LE FOOTBALL COMME MÉTAPHORE DE LA GUERRE

POINTS FORTS

u Un texte aussi anxiogène que brillamment écrit, tantôt noir, tantôt burlesque, qui questionne la fascination pour la violence et la catastrophe.

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1989

11 × 17,6 CM

272 PAGES

8,40 € ENV.

9782330200138

À l’université de Logos, au Texas, d’immenses gaillards équipés d’épaulières rembourrées et de casques rutilants jouent au football américain avec passion. Au cours d’une saison sans précédent où ils enchaînent les victoires, leur running back, un garçon brillant du nom de Gary Harkness, développe peur et fascination pour le conflit nucléaire. Parmi les joueurs, les terminologies du football et de la guerre atomique deviennent interchangeables et leur sens se détériore au fil de l’année universitaire. De discussions de dortoir en balades métaphysiques dans le désert, cette comédie noire explore le rapport qu’entretiennent les hommes avec le conflit à travers des pages d’une beauté mémorable.

Don DeLillo établit entre son héros, les figures masculines qui l’entourent et les dirigeants de ce monde, une troublante parenté. Sur un terrain de football comme à la guerre, le but reste le même, sous-entend l’auteur : la survie.

u On retrouve déjà, dans ce roman publié aux ÉtatsUnis en 1972, la thématique qui traversera toute l’œuvre de Don DeLillo : l’incommunication.

QUELQUES CHIFFRES

u Cosmopolis : 52 000 ex. (AS, 2003 + Babel, 2005, 2012)

u L’Homme qui tombe : 31 000 ex. (AS, 2008 + Babel, 2010)

u Outremonde : 30 000 ex. (AS, 1999 + Babel, 2003)

Drôle et fascinant.

Dans la tradition des “college novels” américains, entre adhésion, révolte et humour, ce deuxième roman est plus qu’un texte prometteur. II entre de plain-pied dans la rêverie critique et métaphysique sur le pouvoir des mots dont l’auteur d’Outremonde fera l’axe majeur de son œuvre.

Alain Nicolas, L’Humanité

L’AUTEUR

Don DeLillo est l’auteur de dix-sept romans, parmi lesquels Outremonde (1999), Cosmopolis (2003), L’Homme qui tombe (2008), Le Silence (2021). Il a obtenu les distinctions littéraires les plus prestigieuses dont le National Book Award et le PEN/Faulkner Award. En France, toute son œuvre est publiée par Actes Sud.

Visuel provisoire

Visuel provisoire

LOLA SHONEYIN

Baba Segi, ses épouses, leurs secrets

Roman traduit de l’anglais (Nigeria) par Isabelle Roy

Lola Shoneyin s’impose avec talent comme l’une des voix les plus engagées de la jeune garde nigériane avec ce vaudeville polygame tournant au drame pour dénoncer l’hypocrisie d’une société qui exalte la maternité et dénie toute autonomie à la femme.

POINTS FORTS

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1987

11 × 17,6 CM

304 PAGES

8,90 € ENV.

9782330200121

Malgré les études qu’elle a menées brillamment et qui pourraient lui assurer un avenir différent, Bolanle devient la quatrième femme de Baba Segi, de vingt ans son aîné. Elle n’est pas la bienvenue auprès des autres épouses qui cumulent sept enfants : elle est la nouvelle, la plus jeune et, pire que tout, elle est instruite. Bolanle comprend vite que, pour se faire accepter, elle va devoir devenir mère. Mais les mois passent sans qu’elle tombe enceinte, et sa stérilité supposée menace l’équilibre de la maisonnée…

Baba Segi, ses épouses, leurs secrets s’empare avec hardiesse et humour d’un sujet de société en n’éludant aucun de ses aspects psychologiques, économiques, sexuels.

Cette histoire drôle et enlevée est aussi une sacrée critique de la place que la société nigériane fait aux femmes.

Natalie Levisalles, Libération

Un premier roman truculent. […] Derrière la drôlerie de cette satire de la vie conjugale et de la polygamie, et les portraits des personnages hauts en couleur, s’élève la parole de ces quatre femmes qui dévoilent alternativement un passé et un présent parfois lourds à porter.

Christèle Hamelin (librairie Le Carnet à Spirales, Charlieu), Page des libraires

u D’une grande force narrative, drôle et tendre avec ses personnages, ce premier roman est une critique acerbe de la place de la femme dans une société encore coincée entre sa modernité et la persistance de ses traditions misogynes.

u La langue simple et poétique convie le lecteur dans une lecture savoureuse et entraînante.

L’AUTRICE

Née en 1974 à Ibadan, Lola Shoneyin a longtemps enseigné la littérature au Nigeria et à l’étranger. Désormais établie à Lagos, cette poétesse organise chaque année l’Ake Arts and Book Festival. Baba Segi, ses épouses, leurs secrets est son premier roman et a rencontré un grand succès : il a reçu le PEN Oakland / Josephine Miles Literary Award et s’est vu traduire dans une dizaine de langues.

W. G. SEBALD

Les Émigrants

Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.

FÉVRIER 2025

BABEL N° 459

11 × 17,6 CM

288 PAGES

9,20 € ENV.

9782330200084

Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore – et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques – jusqu’au désespoir et à la mort.

Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.

Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde – serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions – constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.

Susan Sontag

Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.

Claire Devarrieux, Libération

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière, W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, en Angleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud – qui lui a valu une reconnaissance internationale.

RÉÉDITION

POINTS FORTS

u À sa parution, Les Émigrants avait reçu un accueil critique unanime. En 2023, c’est la pièce qui en est adaptée de Krystian Lupa qui remet ce livre sur le devant de la scène où il rencontre un nouveau public.

u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune catégorie de genre, tant est inédite la façon dont texte et iconographie s’agencent. Les personnages de Sebald sont inspirés de ceux qu’il a connus – la fiction et le réel s’entremêlent et se défient pour mettre à mal la vérité unique.

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, en commençant par Campo Santo, Austerlitz et Les Émigrants.

QUELQUES CHIFFRES

u Les Émigrants : 31 500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Austerlitz : 20 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Campo Santo : 7 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

Visuel provisoire

W. G. SEBALD

Les Émigrants

Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

W.G. SEBALD

RÉÉDITION

Les Émigrants

À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.

POINTS FORTS

« Dans chacun de ses livres, W. G. Sebald a transcendé l’écriture romanesque. Il mêle événements vécus, sensations et érudition, passe d’un siècle ou d’un continent à l’autre avec une écriture dense, musicale et lumineuse. Les illustrations dont il émaille ses textes ajoutent à la magie de son style. Un archéologue de la mémoire, oui, il l’était, mais aussi un chasseur d’âmes, un visionnaire, toujours à la recherche d’une vérité sous-jacente, cachée derrière les apparences d’un monde étincelant de faux-semblants. »

Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore –et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques– jusqu’au désespoir et à la mort.

Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.

Visuels provisoires

u À sa parution, Les Émigrants avait reçu critique unanime. En 2023, c’est la est adaptée de Krystian Lupa qui remet sur le devant de la scène où il rencontre nouveau public.

u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune de genre, tant est inédite la façon dont iconographie s’agencent. Les personnages Sebald sont inspirés de ceux qu’il a fiction et le réel s’entremêlent et se mettre à mal la vérité unique.

Visuel provisoire

FÉVRIER 2025

BABEL N° 459

11 × 17,6CM

288 PAGES

Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde –serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions– constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.

Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière,W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, enAngleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud– qui lui a valu une reconnaissance internationale.

Le

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, commençant par Campo Santo, Austerlitz

QUELQUES CHIFFRES

u Les Émigrants : 31500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Austerlitz (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Campo Santo : 7000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

Visuel provisoire

W. G. SEBALD

Austerlitz

Roman traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

La vulnérabilité douce et secrète de Sebald et de ses personnages hors du commun, leur façon d’être tour à tour gagnés par la beauté du monde et la souffrance qu’il engendre contribuent à inscrire ses œuvres dans la mémoire comme des événements majeurs.

RÉÉDITION

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1187

11 × 17,6 CM

352 PAGES

9,20 € ENV. 9782330200091

L’ultime roman de W. G. Sebald nous fait connaître la vie de Jacques Austerlitz, un homme hanté par une appréhension obscure, lancé dans la recherche de ses origines. Par ce portrait saisissant d’un émigrant déraciné, fragile, érudit et digne, l’auteur élève une sorte d’anti-monument à tous ceux qui, au cours de l’histoire, se retrouvent pourchassés, déplacés, coupés de leurs racines – sans jamais en comprendre la raison ni le sens.

Portrait d’un déraciné, le roman posthume de W. G. Sebald est aussi une manière de tombeau pour une Europe disparue. Vertigineux et bouleversant.

Michel Grisolia, L’Express

Austerlitz constitue l’une des découvertes majeures à laquelle nous a invités, au cours des dernières années, la littérature européenne traduite en français.

Nathalie Crom, La Croix

Insolite et contemplatif, nocturne et lumineux… Un chef-d’œuvre de culture européenne.

Jean-Maurice de Montremy, Livres Hebdo

POINTS FORTS

u Ce roman de la mémoire contient toute la quintessence de l’art de l’écrivain.

u Une écriture tout en sinuosités qui offre à l’érudition remarquable de Sebald le surplus d’âme des émotions les plus dévastatrices.

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, en commençant par Campo Santo, Austerlitz et Les Émigrants.

QUELQUES CHIFFRES

u Austerlitz : 20 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Les Émigrants : 31 500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Campo Santo : 7 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière, W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, en Angleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud – qui lui a valu une reconnaissance internationale.

W. G. SEBALD

Les Émigrants

Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.

« Dans chacun de ses livres, W. G. Sebald a transcendé l’écriture romanesque. Il mêle événements vécus, sensations et érudition, passe d’un siècle ou d’un continent à l’autre avec une écriture dense, musicale et lumineuse. Les illustrations dont il émaille ses textes ajoutent à la magie de son style. Un archéologue de la mémoire, oui, il l’était, mais aussi un chasseur d’âmes, un visionnaire, toujours à la recherche d’une vérité sous-jacente, cachée derrière les apparences d’un monde étincelant de faux-semblants. »

Martina Wachendorff

“[...] son écriture progresse tout en sinuosités et méandres sans jamais se perdre en route – il convient ici de souligner la remarquable traduction de Patrick Charbonneau – et brasse la plus effarante érudition avec le relevé des émotions les plus dévastatrices.”

Eric Naulleau, Le Matricule des anges

Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore –et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques– jusqu’au désespoir et à la mort.

“ La phrase de Sebald, longue et parfaitement polie, vous fait entrer dans un rythme plus calme, plus lent : celui de la pensée. [...] Le procédé narratif de Sebald réussit à produire sur le lecteur l’effet de la madeleine proustienne. Ce passé que le lecteur n’a pas vécu mais connaît intellectuellement par les livres d’histoire, les documentaires, les films, la fiction et les témoignages, il le sent soudain en lui.”

Catherine Cusset, Frenchmorning

RÉÉDITION

Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.

“Austerlitz [...] constitue l’une des découvertes majeures à laquelle nous ait invités, au cours des dernières années, la littérature européenne traduite en français. [...] Le récit de Jacques Austerlitz, porté par la voix infiniment émouvante, inconsolée, de Sebald, a valeur de méditation, dense et grave, sur l’Histoire, sur le temps vécu comme un processus de délitement, sur la mémoire perçue comme un labyrinthe opaque.”

Nathalie Crom, La Croix

“Sebald nous offre un texte d’une immense beauté qui montre une intelligence au travail. [...] En fait, face à ce constat de désolation qui plane sur le monde moderne, Sebald nous montre l’extraordinaire pouvoir de la littérature : le pouvoir d’enchanter le monde.”

Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde –serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions– constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.

Miguel de Azambuja, Le Journal des psychologue

Visuel provisoire

BABEL N° 459

Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière,W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, enAngleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud– qui lui a valu une reconnaissance internationale.

POINTS FORTS

u À sa parution, Les Émigrants avait reçu critique unanime. En 2023, c’est la est adaptée de Krystian Lupa qui remet sur le devant de la scène où il rencontre nouveau public.

u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune de genre, tant est inédite la façon dont iconographie s’agencent. Les personnages Sebald sont inspirés de ceux qu’il a fiction et le réel s’entremêlent et se mettre à mal la vérité unique.

ACTUALITÉS

Réédition des textes de Sebald en Babel, commençant par Campo Santo, Austerlitz

Émigrants QUELQUES CHIFFRES

Les Émigrants (AS, 1999 + Babel, 2001) Austerlitz (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Campo Santo : 7000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

Visuels provisoires

W. G. SEBALD Campo Santo

Récits et essais traduits de l’allemand par Patrick Charbonneau et Sibylle Muller

Ce recueil propose de découvrir quatre fragments, superbes instants de prose où se fait entendre la respiration de Sebald – ce lyrisme sobre et prégnant, reflet d’une pensée profonde, dédaléenne.

RÉÉDITION

POINTS FORTS

u On retrouve dans les textes qui composent ce recueil, qu’ils soient récits ou essais, toute l’intelligence de cœur et d’esprit de l’auteur.

u Campo Santo évoque les paysages de Corse, en insistant sur la présence des morts qui y cohabitent avec les vivants – une terre que Sebald ne pouvait que faire sienne.

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1440

11 × 17,6 CM

272 PAGES

7,70 € ENV.

9782330200107

Après la publication des Anneaux de Saturne, W. G. Sebald projeta d’écrire une histoire naturelle et culturelle de la Corse. Il choisit l’île française comme territoire emblématique de sa vision du monde, et comme point de départ d’une nouvelle pérégrination littéraire.

Les quatre récits corses que voici ont été extraits par l’auteur lui-même du manuscrit inachevé pour être publiés de manière isolée. Réunis ici, chacun d’entre eux s’illustre par une force d’évocation et une musicalité magistrales.

Quatorze essais complètent le présent recueil. Qu’elle évoque Piana, Ajaccio, les forêts sauvages du centre de la Corse, Nabokov, la musique, Peter Handke ou Jean Améry, la voix de Sebald est identifiable entre toutes.

Jeu en clair-obscur où se fixent les pensées, se faufile un émerveillement, entre deux souvenirs recomposés. Que ce soit dans cette Corse où les morts ont droit de cité, à travers les éclats de vies d’écrivains (Kafka au cinéma, Jean Améry sorti de l’infamie, Chatwin en nomade sédentaire) et d’une peinture (celle de Jan Peter Tripp) sur laquelle on exerce son regard. En somme, l’élégance du temps retrouvé.

Benoît Laudier, Le Figaro magazine

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, en commençant par Campo Santo, Austerlitz et Les Émigrants.

QUELQUES CHIFFRES

u Campo Santo : 7 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

u Les Émigrants : 31 500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Austerlitz : 20 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière, W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, en Angleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud – qui lui a valu une reconnaissance internationale.

Visuel provisoire

W. G. SEBALD Les Émigrants

Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

W.G. SEBALD Campo Santo

À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.

RÉÉDITION

POINTS FORTS

« Dans chacun de ses livres, W. G. Sebald a transcendé l’écriture romanesque. Il mêle événements vécus, sensations et érudition, passe d’un siècle ou d’un continent à l’autre avec une écriture dense, musicale et lumineuse. Les illustrations dont il émaille ses textes ajoutent à la magie de son style. Un archéologue de la mémoire, oui, il l’était, mais aussi un chasseur d’âmes, un visionnaire, toujours à la recherche d’une vérité sous-jacente, cachée derrière les apparences d’un monde étincelant de faux-semblants. »

Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore –et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques– jusqu’au désespoir et à la mort.

Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.

Visuels provisoires

u À sa parution, Les Émigrants avait reçu critique unanime. En 2023, c’est la est adaptée de Krystian Lupa qui remet sur le devant de la scène où il rencontre nouveau public.

u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune de genre, tant est inédite la façon dont iconographie s’agencent. Les personnages Sebald sont inspirés de ceux qu’il a fiction et le réel s’entremêlent et se mettre à mal la vérité unique.

Visuel provisoire

FÉVRIER 2025

BABEL N° 459

11 × 17,6CM

288 PAGES

9,20 € ENV. 9782330200084

Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde –serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions– constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.

Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière,W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, enAngleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud– qui lui a valu une reconnaissance internationale.

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, commençant par Campo Santo, Austerlitz Le

QUELQUES CHIFFRES

u Les Émigrants : 31500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Austerlitz : 20000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Campo Santo : 7000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

Office : 05/02/2025

9782330201562

Format : 10 x 19 cm

Visuel provisoire - RECTO

Sorcières / Littérature / Poche / 5 février 2024

Camille Cornu PHOTOSYNTHÈSES

250 pages / 115 x 175 mm 12 euros TTC ISBN 978-2-36624-979-8

« Un texte plein de poésie, doux et envoûtant. »

Librairie L’Atelier

« Un récit magnifique entre récit de soi et réalisme magique. Un roman plein de douceur, de questionnements et de poésie. »

Librairie Le Comptoir des mots

L* narrateur* (dans le roman l’emploi de l’astérisque sert à pallier l’impossibilité en français de désigner le genre neutre ou indéterminé) évolue dans le milieu queer contemporain des bars et des nuits parisiennes, où iel rencontre ses ami*s.

Iel habite, au dix-huitième étage d’un immeuble, un appartement dont chaque pièce est envahie par des plantes et des arbres en perpétuelle croissance. Iel travaille le jour comme hôtesse d’accueil, capitalisant sur sa féminité apparente. Un soir dans un café, iel rencontre une personne anglophone qui se genre au masculin et vient régulièrement à Paris pour son travail de compositeur. Commence alors une relation complexe, lieu d’un déchirement entre deux cultures féministes (le féminisme en France et celui d’une « ville du Nord » de l’Europe), entre deux langues (avec une prise en compte des questions de domination linguistique qui viennent interférer avec les questions de genre). À travers ce récit où rien n’est jamais tout à fait stabilisé, toujours en évolution et en transformation, l’auteurice explore des possibilités nouvelles d’habiter le langage et de dépasser les binarités, de genre comme celles entre humain et non-humain. Le roman interroge aussi bien les normes linguistiques que leur inscription dans les corps et les sexualités.

L’écriture à la fois foisonnante et maîtrisée de Camille Cornu est au service d’un récit sans cesse surprenant, où les plantes s’immiscent dans le quotidien et brouillent les frontières entre rêve et réalité. Un livre fascinant, profondément contemporain, qui montre l’évolution d’un* personnage s’échappant des normes et des catégories, s’inventant un langage et créant de nouvelles alliances avec les végétaux.

L’AUTEURICE

Camille Cornu a grandi en Normandie avant de faire des études de lettres et un master de Création littéraire à Paris 8. Après avoir milité dans les milieux féministes français, iel a vécu plusieurs années en Écosse où iel a rencontré un féminisme plus ouvert aux questions trans. Iel y a développé une écriture poétique anglophone, avant de se réinstaller en France pour écrire ce roman en français.

Iel fait partie du collectif d’autrix RER Q, rassemblé autour de la poésie et de la défense des minorités de genre. Ensemble, ielles performent en France et en Europe.

Iel a publié le roman Habilétés Sociales (Flammarion, 2018) et participé au recueil collectif Lettres aux jeunes poétesses (L’Arche, 2021).

« Une langue fluide et entêtante comme ces plantes qui poussent entre les interstices du béton  [...] Je ne vais pas vous mentir, c’est un coup de cœur. »

Isabelle Sorente, France Inter

• Camille Cornu fait partie du collectif littéraire queer RER Q, aux côtés, entre autres, de Wendy Delorme (Viendra le temps du feu), Rébecca Chaillon (Carte noire nommée désir, joué cet été à Avignon) et Élodie Petit (Fiévreuse plébéienne).

• P assage en poche de ce roman fort et envoûtant, entre autofiction et « réalisme magique ».

• Une histoire intense et surprenante, qui cherche à dépasser les binarités de genre mais aussi entre humains et non-humains pour échapper aux normes et aux catégories dominantes et créer de nouvelles alliances, notamment avec les végétaux.

Lygia Fagundes Telles

LES PENSIONNAIRES

Couverture provisoire

Traduit du portugais (Brésil) par Maryvonne Lapouge-Pettorelli

384 pages / 115 x 175 mm 12,50 euros TTC ISBN 978-2-36624-974-3

PRIX CAMÕES POUR L’ENSEMBLE DE SON ŒUVRE

Lorena, Lia et Ana Clara sont toutes les trois étudiantes et dorment sous le même toit, dans un pensionnat tenu par des religieuses. Et si leurs origines sociales, leurs aspirations et leurs opinions politiques les distinguent, elles demeurent pour autant inséparables. Elles échangent leurs vêtements, leurs voitures, mais aussi leurs mouchoirs. Car, au-delà de leurs différences, l’époque – la dictature brésilienne et les mouvements de libération pour les droits des femmes – façonne leur expérience du monde. À travers leurs récits croisés, celui de leurs doutes, de leurs fantasmes et de leurs peines, c’est le portrait de toute une génération que brosse avec talent Lygia Fagundes Telles : une génération tiraillée par la censure politique, l’ordre moral et la libération sexuelle. Roman d’apprentissage et d’amitié, Les Pensionnaires est sans doute le texte le plus réussi de cette grande dame des lettres brésiliennes. Il rencontra tout de suite un franc succès lors de sa sortie au Brésil, et obtint l’un des prix littéraires les plus prestigieux du pays, le prix Jabuti.

L’AUTRICE

Née à Sao Paulo, Lygia Fagundes Telles (1923-2022) est, avec Clarice Lispector, l’une des grandes dames de la littérature brésilienne du XXe siècle. Acclamée dans son pays et traduite dans plusieurs langues, elle a vendu à ce jour plus de trois millions d’exemplaires, tous titres confondus. Autrice de plus d’une vingtaine d’ouvrages de fiction, son œuvre a été saluée par de nombreux prix, dont le prestigieux prix Camões en 2005, qui récompense les plus grands auteurs lusophones.

« Lygia Fagundes Telles montre un goût singulier du détail, en apparence anodin, mais révélant la cruauté, la violence des relations sentimentales et sociales. » Le Monde

« Lygia Fagundes Telles est l’un de ces rares écrivains dont le travail a séduit tout autant les intellectuels qu’un large public. » The New York Times

continuent leur republication de quelques-uns des plus grands romans de Lygia Fagundes Telles, figure incontournable de la littérature brésilienne.

• Considéré comme son chefd’œuvre, Les Pensionnaires est devenu un classique au Brésil, oscillant entre sensualité, violence et innocence.

• Un roman d’une implacable modernité, féministe et politique, qui saisit à la perfection les tiraillements de la jeunesse.

Littérature / Poche / 5 février 2025

Sigrid Undset MATERNITÉS

Couverture provisoire

Traduit du norvégien par Victor Vinde

96 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC ISBN 978-2-36624-976-7

En apparence, Helen Johansen ne manque de rien : si elle et son mari Jules ne sont pas des gens fortunés, à force de travail, ils ont réussi à construire à deux un foyer calme et confortable. Mais Helen ressent pour autant au fond d’elle-même un vide terrible. Jules est très souvent absent, une grande partie de la famille d’Helen a émigré en Amérique et elle n’a que peu, ou pas d’amis. Se sentirait-elle moins seule si la petite fille à qui elle a donné naissance il y a dix ans avait vécu ? À l’époque, beaucoup sont les familles nombreuses qui cherchent à faire adopter ou à mettre en nourrice les nouveaunés. C’est ainsi qu’Helen recueille le petit Tjodolf, fruit d’une union hors mariage.

Mais les choses se compliquent lorsque la mère biologique de l’enfant réapparaît soudainement.

Dans ce court texte d’une étonnante modernité, Sigrid Undset, prix Nobel de littérature, excelle encore dans les portraits si justes et subtiles qu’elle brosse au fil des pages, interrogeant avec beaucoup de clairvoyance la notion de maternité. Quand devient-on mère ? Et comment ? À travers ses personnages féminins, elle pose de nouveau une des questions omniprésentes dans son œuvre, et qui n’a pas cessé de résonner, encore aujourd’hui : que signifie, pour une femme, de vivre sa vie ?

PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE

L’AUTRICE

Née dans la ville de Kallundborg en 1882 au Danemark, Sigrid Undset est l’une des grandes voix de la littérature norvégienne du début du xxe siècle. Si ses tout premiers romans, écrits la nuit alors qu’elle travaillait la journée comme employée de bureau, mettent en scène des femmes de son époque, héroïnes singulières et déterminées traçant leur propre voie, elle se consacre ensuite à l’écriture de grandes fresques romanesques situées dans la Norvège médiévale. La romancière prolifique et l’infatigable polémiste fut également l’épouse du peintre Anders Castus Svarstad, dont elle divorça peu de temps après leur mariage, élevant seule leurs trois enfants. en poche d’autrices oubliées (Maria Messina, Grazia Deledda), les éditions Cambourakis poursuivent la publication de l’œuvre de cette grande autrice norvégienne, prix Nobel de littérature.

À propos de L’Âgeheureux

« Ses personnages, beaux et tourmentés, questionnent les incohérences du monde et puisent dans l’attente, le rêve et l’amour des ressources inégalées. »

Librairie L’Usage du papier

« Un régal ! »

Librairie Les Hirondelles

• Après le véritable succès de librairie de Jenny (plus de 4 700 exemplaires vendus), lectrices et lecteurs pourront retrouver l’incroyable finesse psychologique de Sigrid Undset.

• Un roman d’une étonnante modernité, qui interroge avec beaucoup de justesse la notion de maternité.

ANTONIN ARTAUD

VAN GOGH, LE SUICIDÉ DE LA SOCIÉTÉ

Suivi de : Dix ans que le langage est parti

Van Gogh n’était pas fou, c’est la société qui l’a fait taire.

LE LIVRE

POINTS FORTS

• Après Le Théâtre et son double, la PBP accueille un autre texte d’Artaud en cohérence étroite avec le catalogue, ici le versant psy, et poursuit sa réouverture au monde de l’art.

• A lire avec Chez les fous d’Albert Londres (PBP, octobre).

5 février 205

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN : -:HSMCMI=^X\]XW:

Fin janvier 1947, une exposition Van Gogh se tient au musée de l’Orangerie. Une revue publie alors l’avis d’un psychiatre qualifiant Van Gogh de déséquilibré. Le 2 février, Artaud, qui a lu la revue, visite l’exposition et rédige dans la foulée cette charge hallucinée contre la tyrannie de la psychiatrie et le rejet social des gens qui gênent, des gens trop vivants. « Vincent, c’est moi », aurait-il pu écrire !

Le texte d’Artaud est suivi d’un autre qui lui fait écho, magnifique et tragique, écrit en 1947, où le poète raconte pourquoi le dessin est devenu pour lui « la recherche d’un monde perdu et que nulle langue humaine n’intègre »

• Notre édition est la seule à comporter le texte sur la perte du langage.

QUELQUES CHIFFRES

• Le Théâtre et son double (PBP, 2019) : 5000 ex. et 700 réassorts/ an.

• Van Gogh dans la coll. « L’imaginaire » (2001, 8€) : 53 000 ex. GfK.

• Van Gogh chez Allia (2021, 6,50€) : 3100 ex. GfK.

ÉGALEMENT

Littérature française

PIERRE MÉROT

Mammifères

Les confessions de l’oncle, un enfant du XXIe siècle

LE LIVRE

L’Oncle, un quarantenaire mal dans sa peau, livre ses confessions drôles et désenchantées. Après une traversée effarante de plusieurs mondes professionnels, le voilà professeur au collège ; sa grande histoire d’amour passionnel n’a abouti qu’à un triste divorce ; sa famille l’exaspère au plus haut point. Son échec lui semble abyssal. Ne lui restent plus que la solitude et l’alcool. Et l’humour, peut-être.

L’AUTEUR

Mais les tribulations tragicomiques de l’oncle sont aussi les chroniques décapantes du monde qui l’entoure. Sur un ton blasé aux fulgurances lyriques, il brosse ainsi page après page le portrait d’un enfant du siècle, ainsi que le tableau d’une société plongée dans le malaise. Un roman salué à sa sortie, emblématique de son époque et de sa génération.

POINTS FORTS

• Un grand succès de librairie salué par le public, récompensé par le prix de Flore et traduit en une dizaine de langues.

• Un livre drôle et caustique, qui affronte des sujets universels comme la liquéfaction du couple, les difficultés de trouver du sens au travail ou encore la solitude contemporaine, et qui cristallise le ressenti d’une génération entière.

• Un roman proche de l’autofiction qui s’inscrit dans la continuité de Frédéric Beigbeder et Michel Houellebecq : la littérature comme instrument pour disséquer la société contemporaine et révéler la crise de sens qui la hante.

• Les tribulations de l’oncle reflètent la société du nouveau millénaire dans toutes ses contradictions. Perte de sens, utilitarisme et cynisme, solitude existentielle… une critique lucide du néolibéralisme et de ses dérives .

05 février 2025

110  ×  170 mm

252 pages 9 €

ISBN :

Pierre Mérot est romancier. Il est l’auteur d’une dizaine de romans, parmi lesquels le très remarqué Mammifères, paru en 2003 chez Flammarion (prix de Flore), ainsi que Toute la noirceur du monde (Flammarion, 2013, prix Mottart de l’Académie Française), Réveillon (Rivages, 2017). En 2024, il signe le retour de l’oncle avec Mammifères 2.

• Un style acéré, allant des éclats de sarcasme aux fulgurances lyriques. Une écriture au vitriol qui exprime beaucoup d’humanité et de tendresse pour ces mammifères dotés de langage et en quête d’amour que sont les hommes.

ACTUALITÉ

• Parution de Mammifères II, où l’on retrouve l’Oncle, vingt ans plus tard.

QUELQUES CHIFFRES

• Mammifères : 43 000 ex. tous formats confondus (chiffres GfK). Traduit en une dizaine de langues.

Traduit de l’anglais et présenté par Fanny Quément.

La dame au miroir et autres récits

Le plaisir de s’immerger dans une écriture portée par le désir, traversée par le doute et, parfois, touchant à l’extase.

LE LIVRE

Les miroirs sont nombreux dans l’œuvre de Woolf. Souvent abyssaux, parfois plus en surface, toujours sur le point de se briser. On y trouve bien sûr de vraies psychés, celles devant lesquelles on s’apprête à sortir, mais aussi des reflets inattendus, dispersés aux quatre coins d’une pièce ou d’un paysage. Souvent quelque chose accroche le regard d’un personnage et lui tend un miroir. Woolf

L’AUTRICE

l’explore, la sonde, y fait résonner l’écho d’une voix, d’une pensée.

On retrouvera dans ce recueil le style moderniste de Woolf, le monologue intérieur et ses effets de rythme, toute la puissance polysensorielle d’une prose qui défile à la vitesse d’un express et déverse « une avalanche de sensations », et même une apparition de Clarissa Dalloway… ou de son double ?

POINTS FORTS

• On retrouve dans ces textes Clarissa Dalloway, personnage phare de l’œuvre de Woolf.

• Une traduction inédite de Fanny Quément au plus près du rythme et de la sensualité de l’autrice.

• Un recueil autour de l’altérité et de cette impression bizarre qui peut nous saisir lorsque l’on se voit dans un miroir – que Freud avait qualifiée d’inquiétante étrangeté.

19 février 2025

11  ×  17 cm

120 pages 9,00 €

ISBN :

Romancière et écrivaine de génie, membre du groupe de Bloomsbury, Virginia Woolf (1882-1941) publiera plusieurs récit et essais. Elle explora notamment le thème de l’altérité, face aux autres et à soi-même, dans son chef-d’œuvre Mrs Dalloway. ÉGALEMENT

Mohed ALTRAD Badawi

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

256 PAGES

7,1  €

978-2-7427-9776-9

Alors que sa mère, naguère répudiée, vient de mourir, un jeune Badawi – un Bédouin – brave les traditions et tourne le dos au destin qu’on avait tracé pour lui. Il ira à l’école. Mieux, il y brillera. Il partira ensuite pour la France réaliser son rêve : devenir quelqu’un, quelqu’un d’autre. D’une écriture sobre et sincère, nourrie de sa propre histoire, Mohel Altrad raconte le pays des sables, les blessures de l’exil et les combats de l’âme.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION

DE LA PARUTION DE LE DÉSERT EN PARTAGE

L’AUTEUR

D’origine syrienne, Mohed Altrad vit en France depuis de nombreuses années. Chez Actes Sud ont déjà paru Badawi (2002, Babel n° 1058), L’Hypothèse de Dieu (2006) et La Promesse d’Annah (2012). Mohed Altrad a reçu le prix mondial de l’entrepreneur 2015.

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

320 PAGES

9,3  €

978-2-330-10955-4

Sinan ANTOON Seul le grenadier

Jawad est le fils cadet d’une famille chiite de Bagdad. Son père le prépare à exercer la même profession rituelle que lui, celle de laver et de préparer les morts avant leur enterrement. Mais Jawad s’y refuse et rêve de devenir sculpteur “pour célébrer la vie plutôt que vivre avec les trépassés”.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LAVANDE

L’AUTEUR

Sinan Antoon est né à Bagdad en 1967. Poète, traducteur et romancier, il a publié trois romans qui l’ont propulsé au premier rang des écrivains irakiens de sa génération. Sa traduction anglaise de Mahmoud Darwich lui a valu en 2012 le prix de l’American Literary Translators Association. Seul le grenadier, paru en 2016 chez Sinbad / Actes Sud a reçu le prix de la littérature arabe 2017.

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

225 PAGES

8,3  €

978-2-330-13531-7

Christian GARCIN

Les Oiseaux morts de l’Amérique

Las Vegas. Dans les anfractuosités des con ns de la ville, vivotent une poignée d’humains rejetés par les courants contraires aux marges de la société, les pieds dans les détritus de l’histoire, la tête dans les étoiles. Parmi eux, Hoyt Stapleton, qui voyage dans les livres et dans le temps. À la reconquête patiente et dé ante d’une mémoire muette, d’un langage du souvenir. En arpentant les grands espaces de l’oubli, Christian Garcin signe un envoûtant roman américain qui fait migrer Beckett chez Russell Banks.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LA VIE SINGULIÈRE DE THOMAS

W. HIGGINSON

L’AUTEUR

Auteur d’une œuvre considérable, Christian Garcin a publié des romans, des nouvelles, des poèmes, des essais, et quelques livres inclassables (lexiques, évocations littéraires ou picturales, ctions biographiques).  Son dernier roman, Les Oiseaux morts de l’Amérique, a paru chez Actes Sud en 2018.

Anna Kavan

REMISE EN VENTE

Traduit de l’anglais par Ronald Blunden

224 pages / 115 x 175 mm

10 euros ttc

ISBN 978-2-36624-624-7

Dans un monde de catastrophe imminente, surréel bien qu’étrangement familier, un homme sans nom se lance à la poursuite d’une femme qu’il a aimée jadis – une femme fragile comme le verre, à la chevelure argentée comme le clair de lune. Tandis que des gouvernements secrets se disputent le contrôle de la civilisation, il arpente des mers glacées et des plaines gelées, fouille des villes en ruine et des chambres saccagées, en quête de cette femme et de son propre désir. Roman culte qui bouleverse les codes de la science-fiction, Neige nous entraîne dans une odyssée hallucinée, cristallisée en une prose scintillante comme la neige.

L’AUTRICE

Anna Kavan, Helen Woods de son vrai nom, est née à Cannes en 1901 et a passé son enfance en Europe, aux États-Unis et en Angleterre.

C’est en Birmanie qu’elle publie ses premiers romans sous son nom de jeune mariée, Helen Ferguson. Les dépressions nerveuses consécutives à la dissolution de son second mariage l’amèneront à séjourner en hôpital psychiatrique, une expérience asilaire dont elle émergera avec un nouveau nom – Anna Kavan, celui de la protagoniste de l’un de ses précédents livres, Laissez-moi ma solitude –et un nouveau style. Une représentation à l’asile, le premier roman qu’elle publie sous ce pseudonyme – dont elle aurait emprunté le K à Kafka – lui vaut une certaine reconnaissance.

Sa longue addiction à l’héroïne et la fragilité de son état mental sont indissociables de son œuvre. Elle meurt à Londres d’une crise cardiaque en 1968, peu de temps après la publication de Neige, son roman le plus célèbre. Sa fidèle seringue est retrouvée à coté d’elle.

• Un chef-d’œuvre de sciencefiction littéraire qui porte une vision éblouissante et obsédante de fin du monde.

• Le livre culte et avant-gardiste d’une des grandes écrivaines britanniques du xx e siècle, justement sauvé de l’oubli.

• Paru en 1967, Neige a suscité l’admiration de Patti Smith, J.G. Ballard, Anaïs Nin et Doris Lessing.

« Il n’y a rien de comparable à Neige »

Doris Lessing

« Anna Kavan a créé un monde particulièrement fascinant. Peu d’écrivains contemporains peuvent rivaliser avec l’intensité de sa vision. »

J.G. Ballard

« J’ai toujours admiré Anna Kavan, son courage, sa maîtrise d’expression. L’un des rares écrivains qui se sont risqués à explorer le monde nocturne de nos rêves, de nos fantasmes et de notre imagination. Il y faut beaucoup de courage, et une grande maîtrise d’expression. »

Anaïs Nin

« Une œuvre unique, le roman de superscience-fiction d’une écrivain-née. »

Brian Aldiss

LE VAMPIRE

Une enquête de Kogorō Akechi

Couverture provisoire

Traduit du japonais par Sophie Bescond

280 pages / 115 x 175 mm 11,50 euros TTC

ISBN 978-2-36624-981-1

La beauté (et l’argent) de Shizuko Yanagi, veuve d’un milliardaire, fait tourner les têtes de nombreux hommes. À tel point que deux d’entre eux, qui viennent de la rencontrer à l’auberge d’une station thermale, décident de se livrer à un étrange duel pour se disputer le privilège de la fréquenter : ils se servent des verres, l’un des deux étant empli de poison, et celui qui y survivra l’emportera. Fusao Mitani, jeune homme pauvre, en sort vainqueur et Michihiko Okada, artistepeintre excentrique au visage chevalin, prend la fuite, n’ayant pas le courage de se suicider.

Peu de temps après, un corps défiguré est retrouvé dans la rivière, revêtu du kimono du disparu. Dans le même temps, un nouveau client mystérieux fait son apparition à l’auberge… Dès lors, Shizuko endure un véritable calvaire. Qui est donc cet homme sans lèvres, véritable squelette ambulant, qui s’acharne sur elle et son petit garçon et semble lui vouer une haine farouche ? Bientôt appelé à la rescousse, le détective privé Kogorō Akechi va devoir multiplier les coursespoursuites, déjouer les faux-semblants et affronter suspects plus retors les uns que les autres pour mener l’enquête à son terme.

L’AUTEUR

Critique et écrivain japonais, Ranpo Edogawa (1894-1965), de son vrai nom Hirai Taro, est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise. Il a publié sa première œuvre en 1923, moment où il opte pour ce pseudo qui provient de la transcription en phonétique japonaise d’Edgar Allan Poe, dont il admirait l’œuvre. La sonorité semble signifier « flânerie sur la rivière d’Edo », Edogawa étant aussi le nom d’un quartier de Tōkyō. Parmi ses influences figurent également Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle.

•Après L’Affaire Michiko, une nouvelle enquête de Kogorō Akechi, considéré comme le Sherlock Holmes japonais, qui mêle suspense et grotesque.

•Influencé par Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle, Ranpo Edogawa est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise.

•Un texte encore inédit au format papier.

Traduit de l’anglais (Écosse) par Olivier Deparis. 12 février 2025 11  ×  17 cm 432 pages 10,00 €

ISBN :

Alan Parks

JOLI MOIS DE MAI

Dans ce cinquième volet, l’inspecteur Harry McCoy engage une course contrela-montre pour retrouver des jeunes délinquants mystérieusement kidnappés, dans une Glasgow plus noire que jamais.

LE LIVRE

Glasgow est en deuil. L’incendie criminel d’un salon de coiffure a fait cinq victimes. Face à cette injustice, les esprits s’échauffent et la colère monte. Quand trois adolescents sont inculpés, la ville s’enflamme. Une foule se rassemble devant le tribunal mais, alors que la police conduit les trois garçons en prison, un camion fonce dans le fourgon et les condamnés sont embarqués de force. Le lendemain, le

L’AUTEUR

corps de l’un d’eux est retrouvé en plein centre ville. Un message a été envoyé aux journaux : « Un en moins, plus que deux. »

L’inspecteur Harry McCoy a vingt-quatre heures pour retrouver les garçons kidnappés avant qu’ils ne soient à leur tour assassinés. Pour ce faire, il lui faudra s’attaquer aux plus puissants de Glasgow…

POINTS FORTS

• Une série désormais incontournable qui a gagné un lectorat de plus en plus nombreux.

• Un auteur lauréat du Prix Mystère de la critique et du Prix Rivages des Libraires en France, et du prix McIlvanney en Ecosse. A figuré sur la dernière liste du prix britannique Ian Fleming Steel Dagger organisé par la Crime Writers Association.

• Un auteur régulièrement invité dans les festivals de roman noir.

• Parks continue d’explorer la ville de Glasgow au début des années 70 mais il se renouvelle à chaque fois.

• Un sens des dialogues et du rythme toujours aussi aiguisé.

• Un talent de conteur qui rend la lecture addictive.

• De belles ventes en poche.

• Une presse toujours élogieuse :

« Une impressionnante saga policière » Le Figaro.

« Du polar dur de dur, une littérature noire d’un magnifique classicisme »

Corse Matin (à propos de Les Morts d’avril)

« Les intrigues sont au cordeau, … mais le talent d’Alan Parks est dans les détails. » Libération (à propos de Joli Mois de mai)

Alan Parks est né en 1963 à quelques encablures de Glasgow. Après avoir été directeur artistique chez Warner Music, il publie Janvier noir, puis L’Enfant de février (lauréat du prix Rivages des Libraires 2022), Bobby Mars forever (lauréat du prix Mystère de la critique), Les Morts d’avril et Mourir en juin, qui ont tous pour héros l’inspecteur Harry McCoy. Alan Parks est aujourd’hui considéré comme un représentant majeur du «Scottish noir», salué par la presse et ses pairs, et suivi par un public fidèle. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues dont le japonais. Il vit toujours à Glasgow.

ACTUALITÉ

• Invité du festival America 2024.

• Invité par la librairie La Galerne en septembre.

• Parution simultanée de Mourir en juin en grand format.

QUELQUES CHIFFRES

• Près de 18 000 ex vendus de Janvier noir.

• Près de 9000 ex vendus de Bobby Mars forever.

Thomas Mullen

LA DERNIÈRE VILLE SUR TERRE

Durant l’épidémie de grippe espagnole, une petite ville industrielle du Nord-Ouest

Pacifique décide de se mettre en quarantaine, mais l’arrivée d’un soldat affamé aura des répercussions terribles sur la communauté.

LE LIVRE

Au cœur des forêts brumeuses du Nord-Ouest

Pacifique se trouve une petite ville industrielle appelée Commonwealth, conçue comme un refuge pour les travailleurs. Pour Philip Worthy, le fils adoptif du fondateur de la ville, c’est le seul endroit au monde où il peut compter sur une famille aimante. Et pourtant, les idéaux qui définissent cet avant-poste sont menacés de toutes parts. Une guerre mondiale fait rage et, avec la peur des espions, la loyauté de tous les Américains est remise en question. Pendant ce temps, une autre menace s’est abattue

sur la région sous la forme d’un virus mortel frappant les communautés environnantes. Lorsque les habitants de Commonwealth votent en faveur d’une quarantaine pour freiner la contagion, des gardes sont postés sur l’unique route menant à la ville. Philip Worthy en fait partie. Il aura la malchance d’être en service lorsqu’un soldat frigorifié, affamé, fatigué et apparemment malade se présentera à la porte de la ville pour demander l’asile. La rencontre qui s’ensuit, et les coups de feu qui sont tirés, auront des répercussions assourdissantes.

POINTS FORTS

• Premier roman de Thomas Mullen, publié aux US en 2006.

• Comme pour Darktown, Thomas Mullen s’inspire d’une anecdote historique peu connue : les villes qui se sont mises en quarantaine pendant l’épidémie de 1918.

• Un roman puissant, qui traite de la moralité à une époque de grands bouleversements, et trouve un écho troublant dans la crise sanitaire actuelle.

• Nommé l’un des meilleurs livres de l’année par USA Today et Chicago Tribune.

• Lauréat du prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique.

LA PRESSE EN PARLE

• « Thomas Mullen, à qui l’on doit de remarquables récits policiers sur la ségrégation raciale, dresse ici le tableau d’une communauté qui se rétrécit sous la peur et la menace de la mort. » Le Monde

• « Intense, violent, le romancier interroge sur ce que l’homme est capable de faire au nom d’une certitude toute personnelle. Vertigineux et suffocant. » Le JDD

5 février 2025

11  ×  17 cm

400 pages 10,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

Thomas Mullen est l’auteur de six romans salués par la presse américaine et distingués par de nombreux prix, dont le prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique pour La dernière ville sur Terre. Après Darktown, lauréat du prix Rivages des Libraires, Temps noirs et Minuit à Atlanta confirment le succès d’une remarquable saga policière sur la Ségrégation.

• « Un roman violent, sombre et suffocant, une tragédie dont les personnages, et nous avec, sortons titubants ou dans un doute perturbant. » Nicolas Demorand, France Inter

QUELQUES CHIFFRES

• Plus de 30 000 exemplaires vendus de Darktown.

Traduit de l’allemand par Claudine Layre.

Simone Buchholz

NUIT BLEUE

A Hambourg, la procureure Chastity Riley est chargé de défendre un homme sans papiers d’identité qui s’est fait sauvagement agresser. Il faut le convaincre de parler…

LE LIVRE

A Hambourg, au Blaue Nacht, la procureure Chastity Riley écluse des bières et trouve le réconfort auprès de sa « famille » de potes. C’est une magistrate intègre qui n’a pas hésité à faire condamner son supérieur. La sanction est tombée : elle a été mise au placard, cantonnée à la protection des victimes. C’est dans ce cadre qu’elle est appelée à l’hôpital où elle découvre un homme roué de coups, un Autrichien, semble-t-il, qui refuse de parler.

L’AUTRICE

12 février 2025

11  ×  17 cm

224 pages 9,00 €

ISBN :

Chaque jour, Chastity se rend à son chevet pour le persuader de lâcher des bribes d’information. Elle s’obstine, telle une psychanalyste, et peu à peu émerge un tableau qui va bien au-delà d’une simple agression. Hambourg est un port, la ville de tous les trafics…

POINTS FORTS

• Une héroïne drôle et politiquement incorrecte qui emporte l’adhésion.

• Un microcosme de personnages (Faller, l’ex commissaire, Klatsche, le taulard devenu tenancier de bar…) pittoresques et attachants.

• Une intrigue construite avec brio, comme un puzzle.

• Une langue originale, décalée et inventive, en particulier dans les dialogues.

• Une peinture très réussie de la ville de Hambourg et de son atmosphère particulière.

• Un livre sombre mais relevé par des touches d’humour qui font du bien.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée d’un nouvel opus des aventures de Chastity Riley à L’Atalante.

Simone Buchholz est née en 1972 en Allemagne, dans la région de Francfort. Elle a été journaliste pendant de nombreuses années avant de choisir la fiction criminelle. Elle vit à Hambourg et écrit en se servant de cette ville comme décor et matière de ses romans noirs. Simone Buchholz est connue pour la série qui met en scène la procureure Chastity Riley, une héroïne au franc-parler et à l’humour bien trempé. Saluée dans son pays d’origine, elle renouvelle avec talent les codes du krimi allemand. Elle a remporté le Prix du Polar allemand en 2019 pour Rue Mexico (Mexikoring). Elle est traduite en anglais et en italien.

Les Iconiques de François Guérif

Pierre Siniac FERDINAUD CÉLINE

Un tandem de clochards remporte un succès littéraire inattendu avec un gros pavé sur l’Occupation : La Java brune. Mais ce livre a une histoire… en forme de jeu de massacre. Attention, un livre peut en cacher un autre.

LE LIVRE

Par où commencer ? Par le début ou par la fin (ce qui est peut-être la même chose) ? Jean-Rémi

Dochin et son comparse Gastinel viennent de remporter un succès littéraire avec leur roman

La Java brune, à telle enseigne qu’ils sont invités dans l’émission littéraire en vue Bouillon de lecture, animée par le critique «Gros sourcils ».

Dochin, clochard de son état, souffre du syndrome de l’imposteur. Il n’a jamais vraiment cru à son talent. Mais quelqu’un y a cru pour lui : Céline

L’AUTEUR

Ferdinaud, soixante-dix balais sonnés, ancienne libraire et tenancière d’un gite pour tout ce que le pays compte de freaks et de marginaux : La Halte du Bon Accueil. En voyant les tentatives du scribouillard Dochin, elle est persuadée qu’il tient de l’or littéraire entre les mains et va tout faire pour que cela se produise. Qu’il faille inclure quelques morts dans l’équation, quelle importance ?

POINTS FORTS

• Une féroce critique du milieu littéraire.

• Des personnages à la Siniac, fantasques, extravagants, hauts en couleur.

• Une intrigue retorse à souhait qui semble prendre son temps au démarrage pour s’accélérer follement ensuite.

• Un roman à clés dans lequel on peut voir aussi bien une forme d’hommage à Céline (Louis-Ferdinand) que reconnaître des figures du milieu littéraire des années 90.

• Une imagination débordante pour un livre foisonnant, pessimiste sur la nature humaine, mais jouissif à lire.

• Un auteur admiré par Pierre Bayard et Jean-Patrick Manchette qui disait : « C’est toujours le même œil que Siniac pose, dingue, désespéré, hilarant. »

• Le mot de François Guérif : « Céline Ferdinaud , tenancière d’auberge forte en gueule et un tandem de vagabonds orduriers auteurs d’un best-seller noir, La Java brune, sont les «héros» de cet hommage sarcastique de Pierre Siniac à «son» auteur favori dont il possédait tous les livres et qu’il appelait familièrement Louis-Ferdinand. »

QUELQUES CHIFFRES

ISBN :

Pierre Siniac (1928-2002) est l’un des auteurs phares du polar français, et sans aucun doute le plus atypique. Après avoir suivi une formation de plomberie, il prend la route dans la meilleure tradition américaine et se met à écrire. Une fois son service militaire terminé, il continue dans la voie littéraire et connaît le succès avec Monsieur Cauchemar et surtout Les Morfalous. Il devient l’un des piliers de la Série Noire et crée, à la demande de Marcel Duhamel, l’improbable duo de clochards Luj Inferman’ et La Cloducque, (anti) héros de plusieurs romans. On lui doit aussi Femmes blafardes, chef-d’œuvre d’humour noir (Rivages/noir) dont le succès ne s’est jamais démenti. Cas unique, il recevra le Grand Prix de Littérature policière pour trois ouvrages en 1981 : L’Unijambiste de la cote 284, Reflets changeants sur mare de sang et Aime le maudit. Monsieur Cauchemar et Les Morfalous seront adaptés au cinéma. En dépit de ces réussites, Siniac meurt dans la solitude, tel l’un de ses personnages.

• Plus de 12 000 exemplaires vendus de Femmes blafardes.

Hélène CLERC-MURGIER

Abbesses

2

11

Dans le Paris de 1622, le lieutenant criminel Jacques Chevassut enquête sur des crimes dont les victimes sont marquées de l’emblême des Roses-Croix. On parcourt avec lui des lieux aussi inquiétants que la prison du Châtelet ou célèbres comme le salon de l’hôtel Rambouillet. Sa quête le mènera bientôt à l’Abbaye de Montmartre, où se trouve la clé du mystère.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE L’AFFAIRE RENAUDOT (TITRE PROVISOIRE)

978-2-330-06465-5

L’AUTEUR

Hélène Clerc-Murgier partage son temps entre la musique, l’écriture et l’étude de l’histoire parisienne des xviie et xviiie siècles. Elle a publié deux romans chez Jacqueline Chambon : Abbesses (2013) et La Rue du Bout-du monde (2016).

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

352 PAGES

8,7  €

978-2-330-16071-5

Laura LIPPMAN Corps inflammables

Un beau brun fait escale dans le bar d’un minuscule bled du Delaware. Il est aussitôt séduit par une rousse dont le corps incendiaire contraste avec l’attitude glaciale. Les deux héros, surgis d’on ne sait où, s’attirent et se repoussent comme deux aimants. Pourquoi jouent-ils ainsi au chat et à la souris, sous l’œil placide de deux habitués du bar et le regard jaloux de la serveuse ? Avec ce vingt-troisième roman, Laura Lippman reprend des marqueurs du noir classique (l’inconnue sexy qui débarque en ville, le privé bien de sa personne, la fraude à l’assurance, le sexe torride et l’été meurtrier) dans une intrigue résolument moderne. Elle signe un thriller ramassé et inlâchable.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE DREAM GIRL

L’AUTEUR

Laura Lippman a publié plus de vingt romans, tous situés sur la côte est des États-Unis, où elle vit. Elle a reçu de nombreux prix et ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Corps inflammables a paru en 2019 dans la collection “Actes noirs” ainsi que La Voix du lac, dans la collection Babel, en mars 2024.

Laura LIPPMAN

La Voix du lac

5 FÉVRIER 2025

11

9,9

Baltimore, 1965. Maddie est la femme au foyer parfaite, mariée depuis presque vingt ans à l’un des représentants de la bonne société locale et mère d’un adolescent. Un soir, sur un coup de tête, elle décide de tout plaquer. Elle veut retrouver sa liberté, et s’accomplir professionnellement, en devenant journaliste. Lorsque le corps d’une jeune femme noire est retrouvé dans un lac, Maddie y voit l’occasion de se faire un nom et faire la lumière sur ce crime, malgré l’indifférence générale. Un roman à suspense formidablement mené, où s’incarnent racisme, sexisme et rapports de classes dans l’Amérique des années 1960.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE DREAM GIRL

L’AUTEUR

Laura Lippman a publié plus de vingt romans, tous situés sur la côte est des États-Unis, où elle vit. Elle a reçu de nombreux prix et ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Corps inflammables a paru en 2019 dans la collection “Actes noirs” ainsi que La Voix du lac, dans la collection Babel, en mars 2024.

Michèle Le Dœuff

CHEVEUX LONGS, IDÉES COURTES

Sexisme, philosophie et culture du viol

« Une des idées que j’avais en tête quand je me suis mise à écrire, c’était de faire gagner du temps à la génération suivante. J’étais sûre et certaine qu’un jour une génération plus jeune se mettrait à questionner la misogynie des doctes. »

LE LIVRE

Sur le sexisme dans la philosophie, la possibilité d’un contrat social féministe, et la façon dont les auteurs de référence propagent la culture du viol, trois essais toniques (un célébrissime, considéré comme un texte central de la philosophie féministe, et deux inédits en français) par l’une des principales philosophes féministes françaises.

L’AUTRICE

26 février 2025

11  ×  17 cm

128 pages 10,00 €

ISBN : -:HSMCMI=^X\[\W:

Michèle Le Dœuff, née en 1948, est l’une des principales philosophes féministes françaises. Elle a de l’humour et un immense savoir. Comme Monique Wittig, elle est très connue depuis longtemps chez les Anglo-Saxons, et commence seulement à être mieux reconnue en France, où les féministes se cherchent de nouvelles maîtresses à penser. Spécialiste de philosophie des sciences, elle est l’autrice de trois ouvrages : L’Imaginaire philosophique (Payot, 1980, épuisé, remise en vente prévue fin 2025 ou début 2026), L’Étude et le Rouet : des femmes, de la philosophie, etc. (Seuil, 1989), et Le Sexe du savoir (Aubier, 1998, rééd. 2023 chez ENS Éditions), devenu un classique des sciences humaines.

POINTS FORTS

• Un texte culte.

• Des thèmes hélas actuels (sexisme, culture du viol…).

• Une des grandes voix du féminisme français ayant une renommée mondiale.

CLASSIQUES

Traduit de l’anglais, annoté et préfacé par Ophélie Siméon

Inédit

5 février 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

ANNA WHEELER

TOUTES LES FEMMES

Deux écrits pionniers du féminisme

« Femmes de tous pays, où que vous viviez, humiliées : réveillez-vous ! »

LE LIVRE

S’attaquer aux racines du patriarcat, qu’elles soient politiques, économiques ou culturelles, défendre une émancipation de toutes les femmes, sans distinction d’origine ou de classe : il est temps de rendre justice à Anna Wheeler, pionnière du féminisme radical, grâce à deux

L’AUTRICE

textes inédits en français – une conférence de 1829 et un article de 1833 – dont les thèmes font écho aux luttes d’aujourd’hui : racisme et misogynie ; place des femmes devant la loi ; difficulté à trouver un équilibre entre sororité et coopération entre les sexe.

POINTS FORTS

• Dans la même veine que Wollestonecraft, Louise Dupin, Flora Tristan, Chiara Bottici, Emma Goldman, etc.

• Public féministe au sens large (thèmes en phase avec les luttes féministes contemporaines) + public intéressé par les écrits féministes, les origines du féminisme européen et les pionnières invisibilisées.

Anna Doyle Wheeler (vers 1785-1848), irlandaise, philosophe, journaliste et militante des droits des femmes, proche de Charles Fourier et de Flora Tristan, est coautrice avec le socialiste irlandais William Thomson d’un livre majeur, Appeal of One Half the Human Race, Women, Against the Pretention of the Other Half, Men, to Maintain them in Political and hence in Civil and Domestic Slavery (1825), qui pose les fondements politiques du féminisme radical.

• Sur la préfacière : historienne du radicalisme, ancienne élève de l’ENS, agrégée d’anglais, maîtresse de conférences en civilisation britannique à l’Université Sorbonne Nouvelle ; membre de la Royal Historical Society ; membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire du dix-neuvième siècle ; membre du conseil scientifique de La Vie des idées. S’intéresse aux conséquences sociales de l’industrialisation, du XIXe siècle à nos jours (politique, genre).

ÉGALEMENT

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Louise Cabannes.

BELL HOOKS

CLASSE ET RACE

Le féminisme concerne tout le monde.

LE LIVRE

Ce livre réunit quatre essais de la grande philosophe afroféministe axés plutôt sur les questions de classe sociale, dont on voit aujourd’hui à quel point elles sont polarisantes dans la société : « Classe et race : les nouvelles élites noires » ; « Féminisme et pouvoir de classe » ; « Rester près de chez soi : classe et éducation » ; « Les intellectuelles noires ».

POINTS FORTS

• En cohérence avec son catalogue consacré aux rapports de domination et avec sa ligne intersectionnelle et afroféministe, Payot s’est engagé, sur le même principe que pour Hannah Arendt, dans une vaste programme de publication des ouvrages de bell hooks, aussi bien en poche qu’en grand format. En février, 4 titres auront déjà été publiés.

• Les textes réunis ici sont tirés de deux ouvrages à paraître ultérieurement : Where We Stand et Talking Back, ainsi que d’un livre publié avec le philosophe Cornel West, Breaking Bread.

ÉGALEMENT

5 février 2025

11  ×  17 cm

112 pages 8,50 €

ISBN :

Inédit poche

LA PENSÉE WITTIG

Une introduction

La première introduction à la pensée et à la vision du monde proposée par Monique Wittig, figure incontournable du féminisme contemporain.

LE LIVRE

La pensée de Monique Wittig correspond aujourd’hui aux enjeux des politiques féministes et LGBTQIA+, sa théorisation du lesbianisme politique irrigue les mouvements queer, et les mouvements actuels de la « troisième vague ». Du point de vue littéraire, son originalité est que l’écriture et la théorie sont en interaction constante : Wittig veut fabriquer une écriture lesbienne, matérialiser sa théorie dans l’écriture, ce qui donne au premier abord à celle-ci une certaine étrangeté. Du point de vue théorique, elle constate qu’avec les questions d’inégalité/

égalité, hommes/femmes, etc., on ne quitte pas les rapports de domination ; elle veut donc plus radicalement annuler le genre pour faire apparaître l’humain. Autrement dit : elle nous permet de comprendre que la condition de femme, de queer, de personne racisée dans un monde patriarcal hétéronormatif et raciste n’est pas une affaire individuelle, mais la conséquence de systèmes d’oppression imbriqués ; ces systèmes ne sont ni naturels ni éternels, mais historiques et politiques, par conséquent ils peuvent être brisés.

POINTS FO RTS

• Deux autrices spécialistes reconnues de Monique Wittig. Sara Garbagnoli a d’ailleurs coédité le recueil d’essais inédits (Dans l’arène ennemie) qui vient de paraître chez Minuit.

• Le livre vise non seulement les lectrices habituelles de Wittig, mais aussi les jeunes de 25-30 ans, dont la demande politique et l’élan d’émancipation ne sont plus à souligner – d’où la parution directement en poche, moins cher.

ÉGALEMENT

11 septembre 2024

11  ×  17 cm

128 pages 7,50 €

ISBN :

LES AUTRICES

Natacha Chetcuti-Osorovitz est sociologue et anthropologue féministe, maître de conférences-HDR à Centrale Supélec et chercheure au Laboratoire IDHES de L’ENS-Paris-Saclay. Elle a publié chez Payot Se dire lesbienne : vie de couple, sexualité, représentation de soi.

Sara Garbagnoli est une sociologue féministe, spécialiste des études de genre et des résistances qu’elles suscitent. Chercheure associée au Laboratoire d’études de genre et de sexualité (CNRS-Université Paris 8) et au Centro di ricerca politiche e teorie della sessualità (PoliTeSse, Université de Vérone), elle a reçu en 2022 le prix Emma Goldman décerné par la FLAX Foundation et est une spécialiste reconnue de Wittig. Coautrice avec Massimo Prearo, chez Textuel, de La Croisade anti-genre : du Vatican aux manifs pour tous (2017).

COMMENT LA SOCIÉTÉ EST-ELLE POSSIBLE ?

LE LIVRE

Qu’est-ce qu’une société ? Sur quoi reposet-elle ? Et comment reste-t-elle soudée ? Pour éclairer ces questions toujours très actuelles, ce livre regroupe deux essais du grand sociologue et philosophe, tirés de «Sociologie : études sur les formes de la socialisation» : «Comment la société est-elle possible ?» et «Fidélité et gratitude», et les propose dans une traduction nouvelle.

L’AUTEUR

Georg Simmel (1858-1918) est l’un des plus grands philosophes et sociologues du XXe siècle, et l’un des trois pères fondateurs – avec Durkheim et Weber – de la sociologie. Son oeuvre la plus populaire est Philosophie de l’argent. Une dizaine de ses ouvrages sont disponibles chez Payot & Rivages.

5 février 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

CLASSIQUES

Traduit de l’allemand par Samuel Jankélévitch.

OTTO RANK LE MYTHE DE LA NAISSANCE DU HÉROS

« Presque tous les peuples nous ont transmis des traditions dans lesquelles ils ont glorifié, depuis la nuit des temps, leurs héros nationaux… »

LE LIVRE

L’un des grands livres du plus proche disciple de Freud, apôtre de la thérapie brève, qui fut notamment l’analyste et l’amant malheureux d’Anaïs Nin. Les thèmes de l’inceste et du « roman familial » traversent les légendes sur la naissance des rois et des fondateurs de religion rassemblées et étudiées ici.

L’AUTEUR

Otto Rank (1884-1939) psychanalyste autodidacte et brillant, longtemps considéré comme le « fils

adoptif » de Freud, proche de Ferenczi, est l’auteur de plusieurs ouvrages publiés chez Payot, dont le célèbre Traumatisme de la naissance.

POINTS FORTS

• Une thématique toujours actuelle : le héros national ; l’approche globale et presque encyclopédique d’Otto Rank ravira les amateurs de mythes et légendes.

• Ce livre ne comprend que l’essai sur la naissance du héros ; le grand format proposait également une étude de Lohengrin, qui n’est pas reprise ici.

5 février 2025

11  ×  17 cm

250 pages 9,00 €

ISBN :

ÉGALEMENT

Préface d’Andrea Marcolongo. Traduit du grec ancien par Nicolas Waquet.

19 février 2025

11  ×  17 cm 96 pages 7,00 €

ISBN :

PHILOSTRATE

L’Art de la gymnastique

La naissance du sport

Plus qu’une simple activité physique, le sport est un art, une science où la pensée rencontre le corps.

LE LIVRE

Philostrate d’Athènes, orateur et biographe romain, ne nous a pas laissé que des biographies. Nous lui devons également un court traité sur la gymnastique, rédigé vers 220, le seul à nous être parvenu et à nous renseigner sur cette part essentielle de la vie des Anciens, des premiers Jeux olympiques à l’Antiquité tardive. Mais Philostrate ne nous livre pas seulement une étude historique sur les exercices

L’AUTEUR

des athlètes, leur origine, les gymnastes, les entraîneurs, les compétitions et les types de sports pratiqués. Il nous éclaire sur un rapport au corps marqué par l’efficacité de la constitution et signe une véritable défense d’une noble activité qu’il vante et considère comme un art, une science à part entière remontant aux grands héros mythologiques, à l’exemple de certains dieux.

POINTS FORTS

• Aucune autre édition poche (seulement disponible en GF chez Errance).

• Préface d’Andrea Marcolongo, autrice de La langue géniale : 9 bonnes raisons d’aimer le grec (Belles Lettres/Livre de poche, 37 000 ex.), qui a écrit sur les sports antiques – et qui est elle-même marathonienne.

• Un texte rare que nous éclaire sur la nature des sports antiques (leur pratique et leur philosophie).

Philostrate d’Athènes (170-240), orateur et biographe romain, nous est principalement connu pour ses précieuses Vies des sophistes et sa fameuse Vie d’Apollonios de Tyane.

ÉGALEMENT

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