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CONCOURS VITRINE
LES JARDINS DE TORCELLO, CLAUDIE GALLAY
Gagnez un weekend à Venise pour deux personnes !
Vous pouvez envoyer vos photos à l’adresse suivante jusqu’au 31 janvier 2025 à : concours@actes-sud.fr
PLV • Les Jardins de Torcello

Kakemono recto



Claudie GALLAY LES JARDINS DE TORCELLO
Jess, jeune Française résidant à Venise, est guide touristique. Elle arpente la ville dans ses moindres recoins et découvre les nombreuses histoires qui la composent. Mais un jour, Pietro, le ls de madame Barnes qui lui prête un appartement dans le centre de la Sérénissime, décide de vendre. Elle doit rapidement trouver un nouveau lieu de vie dans une ville prise d’assaut par les touristes et les riches étrangers. Elle rencontre alors Maxence, un grand avocat et propriétaire d’une maison sur l’île de Torcello. Très vite, les lieux et l’homme exercent une véritable fascination sur la jeune femme.
Hommage aux lagunes et à l’insubmersible beauté de Venise, l’autrice explore dans ce roman sans oritures et d’une grande intensité poétique, les fantômes d’un passé di cile à laisser partir.

Claudie GALLAY SEULE VENISE
La ville de Venise donne toute son ambiance magique à ce roman, qui réussit à mêler interrogations sur l’Histoire et la création artistique et ré exions sur le sens de la vie et de l’amour.

JEANNE BENAMEUR
Vivre tout bas
Roman
Dans le sillage d’une mère portée par un chagrin plus grand qu’elle, Vivre tout bas guette et capture tous les avant-signes d’un envol. Le roman comme un affût.
Comme née du paysage, une femme apparaît au bord de la mer. On apprend que son fils, après la traversée de “la grande souffrance”, n’est plus. On apprend qu’avant de disparaître, il l’a confiée aux bons soins de son ami Jean, fidèle d’entre les fidèles, qui l’accompagne à distance respectueuse et attentive. Au village, en retrait du rivage, elle fait la rencontre cruciale d’une enfant que le destin a rendu silencieuse.
Entre vagues et falaises, entre le village et ses habitants, cette femme sous nos yeux se dessine, silhouette et silence. Petite fille déjà, clandestinement, elle a appris le secret de la liberté : elle sait lire et écrire. Le livre raconte sa prise d’élan vers une autre version d’elle-même, une évasion : Marie, mère et sainte, s’affranchit ici doucement mais sûrement de l’iconographie qui déjà s’attache à ses pas, qui la fige. Et de la liturgie qui lui coupe la parole. Mais elle se découvre aussi à la rencontre des autres, de ceux – proches ou lointains, présents ou futurs – qui ne laisseront pas de traces ailleurs que dans la mémoire des vivants.
QUAND C’EST MARIE
QUI NOUS SALUE
L’AUTEURE
Née en 1952 en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne, Jeanne Benameur arrive en France, avec sa famille, à l’âge de cinq ans. Elle vit aujourd’hui entre la Crète et La Rochelle.
Roman, poésie, créations pour la scène, le travail de Jeanne Benameur se déploie et s’inscrit dans un rapport au monde et à l’être humain épris de liberté et de justesse. Son dernier roman, La Patience des traces (Actes Sud, 2022) a reçu le prix Ouest et le prix Roman France Télévisions la même année.

POINTS FORTS
► Une intelligence singulière de l’audace, un sens habité de l’épure à la rencontre de la femme libre derrière l’icône.
► Inversion de perspective : Jeanne Benameur offre vie et voix au visage le plus célébré et le plus muet de l’histoire.
► Sous les allures d’un conte réduit à l’essentiel, un roman subtilement féministe et politique.
► Un texte sur la pointe des pieds qui fait la part belle à la sensualité du monde vivant et rend sa virginité au lecteur.
ACTUALITÉS
► Publication simultanée : Vers l’écriture (récit, Actes Sud).
QUELQUES CHIFFRES
► La Patience des traces : + de 87 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
► Ceux qui partent : + de 53 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)
► L’Enfant qui : 26 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)
► Profanes : 93 000 ex. (AS, 2013 + Babel, 2014) 1 / 2
D’un récit très sensible où un enfant cherche à habiter l’absence de sa mère partie, Jeanne Benameur tire une réflexion sur le temps qui relie les hommes entre eux. La romancière fouille l’inaudible de la condition humaine. Thierry Guichard, Le Matricule des anges, à propos de L’Enfant qui
L’orphelin a compris que son seul moyen de survivre était de s’en remettre à la terre, à l’eau, à l’air, aux arbres, aux animaux (…). Il ne fait qu’un avec son environnement, et son errance salutaire berce le livre dans une apesanteur infinie. Jeanne Benameur réussit le prodige d’enchaîner les longues phrases fines comme des coups d’aiguille, sans jamais crever la bulle qui protège l’enfant des avanies extérieures et le maintient dans la vérité des choses. Marine Landrot, Télérama, à propos de L’Enfant qui
JEANNE BENAMEUR
Vivre tout bas extraits de presse
Fuite merveilleuse, rêverie mélancolique, La Patience des traces crie l’insuffisance des mots face à nos ressentis, la limite du temps face à ce que l’on pourrait accomplir. Avec, en prime, une belle incitation : suivez vos errances intérieures, car elles vous entraîneront où vous deviez être. Flavie Philipon, Elle
Hymne aux rencontres simples – l’observation solitaire de la lente danse d’une raie manta ou les conversations de silences qu’il tisse avec ses hôtes – qui pacifient les anciennes blessures jamais soignées, La Patience des traces est un chant profond de réparation plus que de consolation. Quoi de plus beau que de redonner vie à ce qui est voué à l’anéantissement ? Philippe-Jean Catinchi, Le Monde des livres






janvier 2025 - JEANNE BENAMEUR -

Après le très beau succès de La Patience des traces, lauréat de plusieurs prix et notamment du prix France Télévisions, la parution de ce nouveau roman bénéficiera certainement de l’attention des médias.

ÉVÉNEMENTS
•Invitations nombreuses en librairies et dans les festivals (Étonnants Voyageurs à Saint-Malo, La Comédie du Livre, Le Printemps du Livre, Foire de Bruxelles, Festival du Livre de Paris, Genève...).
OPÉRATION SPÉCIALE
•Les livres de Jeanne Benameur et Frédérique Deghelt s’inscrivent dans une action plus globale autour de la rentrée d’hiver, avec :
La création d’un mini site.
Des posts sur les réseaux sociaux. Des campagnes de sponsoring ciblées.
Relais auprès de la communauté de bookstagrameurs. Production de vidéos auteurs.
Une newsletter grand public dédiée à la rentrée d’hiver.
Opération avec Babelio.
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
•Production d’une vidéo de l’autrice.
•Posts sur les réseaux sociaux.
•Mise en avant dans la newsletter grand public.


INSERTIONS PUBLICITAIRES




COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Quotidiens : Le Monde des Livres – Le Figaro littéraire – La Croix – Libération – Le Parisien Week-end…
Hebdos : Le Nouvel Obs – La Vie – Le Pèlerin – Paris Match – Famille chrétienne – Panorama – Le Canard enchaîné…
Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Version Femina – Marie-Claire – Marie-France – Psychologies
Magazine – Biba – Avantages – Modes et travaux – Femi-9 – Femme actuelle – Notre temps – Ici Paris – Télé Z – Télé 7 jours … Mensuels Culture : Lire Magazine – Le français dans le Monde – Flow – Simple Things – Geo…
PQR : Ouest France – DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré – Sud Ouest – La Voix du Nord – Vaucluse Matin…
Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Le Temps – Focus Vif – Le Quotidien – RTBF – RSR – Gaël – Femme d’Aujourd’hui
Radios : France Inter – France Culture – RTL – RCF / Radio Notre Dame – Europe 1 – France Bleu – Radio Vinci Autoroutes –RFI
TV : France Info TV – Le Jour du Seigneur (France 2) – Possible invitation à La Grande Librairie (France 5)…
Lot 5 carnets
Lot 50 signets

JEANNE BENAMEUR Vers l’écriture
Récit de transmission
Récit
Une approche profondément originale de l’atelier d’écriture, à travers un récit de transmission ouvert et généreux.
Jeanne Benameur est de ces écrivains singulièrement alignés avec ce qu’ils écrivent : lire l’œuvre, c’est rencontrer la femme. Cette qualité d’éthique de la création, cette honnêteté intellectuelle participent à l’évidence du lien particulier, ardent et respectueux, entre l’auteure des Demeurées (et jusqu’à La Patience des traces) et ses lectrices & lecteurs. C’est aussi ce qui garantit chez elle une liberté grande et pas forcément facile, hors mode, hors catégorie, au centre de son propre projet. C’est le fruit d’un trajet vers l’autre autant que vers soi, trajet patient, accidenté parfois, attentif toujours. C’est un rapport au monde qui passe par l’écriture comme l’air par les poumons. Mais aussi, un “lieu silencieux et fidèle. Un lieu où l’on se reconnaît vivant parmi les vivants.”
La pratique de l’atelier d’écriture remonte loin pour Jeanne Benameur avec la rencontre d’Elisabeth Bing, pionnière en France de cette pratique à la toute fin des années 1960, auprès de qui elle commence, déjà, à cultiver sa différence. De l’aventure de La Maison du Geste et de l’Image à celle du séminaire de Montauban qu’elle partage ici en détail, sa méthode s’élabore patiemment, se construit au fil des rencontres tandis que son engagement d’écrivain nourrit son écoute et sa compréhension de l’autre et de l’échange à l’œuvre dans toutes ses expériences, avec tous les “publics” : à l’école, dans l’entreprise secouée par un plan social, en prison…
Si ce texte entre de plain-pied dans le travail de la matière du langage, il n’a rien du “cours d’écriture”, et échappe évidemment au miroir aux alouettes de la promesse de publication. La transmission ici est à la fois plus radicale et infiniment plus généreuse : c’est un viatique contre la peur, c’est une clé pour une forme d’ancrage et de liberté sans tapage et sans concession.
POINTS FORTS
u Ce livre est à la fois une méthode d’atelier d’écriture originale –ici transmise de manière concrète et sincère, avec l’appui d’exemples et de souvenirs partagés – et le récit de son élaboration.
u Un texte puissamment personnel – un portrait en creux, une “fabrique” de l’écrivain.
u Un manifeste contre une vision lénifiante ou complaisante de l’atelier. Pour un retour apaisé et attentif au sens et à la complexité.
u Un livre amical, une conception élevée, exigeante, radicale et joyeuse de l’écriture comme refuge autant que comme lieu de vraie rencontre possible.
u Un livre qui s’adresse à toute personne qui entretient une relation personnelle avec l’écrit. Aux professeurs de tous niveaux, dans tous les milieux. Aux animateurs d’ateliers d’écriture. Aux lecteurs de Jeanne Benameur curieux des coulisses de ses romans.
ACTUALITÉS
u Ce livre accompagne la publication de Vivre tout bas, le nouveau roman de Jeanne Benameur.
QUELQUES CHIFFRES
u La Patience des traces : + de 87 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
u Ceux qui partent : + 53 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)
u L’Enfant qui : 26 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)
u Profanes : 93 000 ex. (AS, 2013 + Babel, 2014)
L’AUTEURE
Née en 1952 en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne, Jeanne Benameur arrive en France, avec sa famille, à l’âge de cinq ans. Elle vit aujourd’hui entre la Crête et La Rochelle.

“Transmettre quoi ?
Mon goût pour la langue et la littérature ? Certes mais pas que. À travers ça il y a quelque chose d’autre. Comment la pensée se pose, trouve enfin son assise paisible. Et comment alors on peut vivre sa relation avec le monde de façon libre, réfléchie. Forcément plus complexe et donc plus exigeante.
Cette transmission a pour moi valeur politique. Une personne qui écrit vraiment, lit vraiment, est moins malléable. Elle a sa propre “densité”. Aujourd’hui plus que jamais il y a là pour moi une nécessité.
JEANNE BENAMEUR Vers l’écriture extrait
Cette liberté qui est la mienne, que j’ai conquise pas à pas, j’ai besoin de la partager. Peut-être est-ce là sa limite ?
Mais voilà, mon engagement dans le monde est là. Je ne suis pas une femme de parti ni de militance. Je suis une femme qui a compris depuis longtemps que l’écriture menait à une liberté grande et que dans ce monde où la place de la pensée s’étrécit, il était nécessaire pour moi de faire ma part. C’est le seul véritable acte politique dont je suis capable.”
JEANNE BENAMEUR– Lot de 5 carnets – janvier 2025

Visuel provisoire - RECTO

Office : 02/01/2025
9782330200541
Format : 10 x 19 cm
JEANNE BENAMEUR– Lot de 50 signets – janvier 2025

Visuel provisoire - RECTO

Office : 02/01/2025
9782330200534
Format : 6 x 21 cm

CLARO Des milliers de ronds dans l’eau
Récit
En enquêtant sur les origines de sa vocation d’écrivain, Claro déclenche un tourbillon inattendu et croise d’essentiels fantômes.
Dans ce livre qui se joue des codes de l’autofiction tout en explorant avec sincérité une vie consacrée depuis l’enfance à l’écriture, l’auteur, à la suite de La Maison indigène, revient sur les destins contrariés de ses géniteurs, en proposant cette fois une anatomie à la fois poignante et burlesque de son désir d’écrire. Doté d’une mémoire qui semble fonctionner comme une machine à remonter le temps détraquée, fasciné par les puissances de la chute et les vertiges de l’alcool, hanté par l’ombre du poète maudit qu’a connu son père, l’auteur-narrateur manipule les événements et les souvenirs – mais aussi des films, des tableaux – afin de vérifier, qui sait, l’hypothèse émise par Proust : “La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c’est la littérature.”
À PROPOS DE LA MAISON INDIGÈNE
Il fallait à Claro accepter de se perdre dans cette bâtisse aux “murs de père et de brique” pour comprendre sur quelles fondations il s’est construit et comment il est devenu ce qu’il est : un écrivain.
Élisabeth Philippe, L’Obs
LE PASSÉ EST UN TROU
QUI NOUS SUIT COMME UNE OMBRE
POINTS FORTS
u Un texte étourdissant où le motif de la chute se transforme régulièrement en ballet ; où le sourire est la pudeur des émotions.
u Une fête de la langue qui revisite l’histoire intime de l’auteur sur fond de souvenirs d’une époque largement partagés.
u Une mise à l’épreuve de la mémoire – matière inflammable en perpétuelle mutation.
u Avec l’amicale participation, entre autres, de Victor Hugo, Yves Klein, Gilles Deleuze, François Villon, Virginia Woolf, Nicole Kidman, Francis Bacon, Leonard Woolf, Alfred Hitchcock, Jacques Roubaud, Arno, Laura Vazquez, Georg Baselitz, Georges Alexandre, Dylan Thomas, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Violet Gibson, Plick & Plock…
ACTUALITÉS
u Publication simultanée de La Maison indigène en Babel.
JANVIER 2025
13,5 × 22,3 CM
128 PAGES
16,80 € ENV.
9782330201357 -:HSMDNA=WUVXZ\:
Presque à son corps défendant, il écrit par petites touches un récit familial tout en pudeur et précautions, qu’il n’aurait sans doute jamais abordé frontalement, sans la maison indigène, qui porte alors bien son nom : de “indigène”, “né d’ici”.
Alexis Jenni, Études
La Maison indigène est ainsi à la fois ruisseau et tumulte, fontaine mauresque et barrage cédant sous le poids des eaux. C’est une maison à la fois vide et trop pleine de sens, une ruine qui se cache sous une fausse architecture, un mensonge qui révèle toute la vérité. C’est aussi, enfin et surtout, une maison de papier, où Claro pose et détruit les derniers échafaudages d’une saga familiale marquée par une histoire encore, hélas, bien trop mangée par l’ombre.
Sébastien Doubinsky, L’Autre Quotidien
u Traductions à paraître en 2025 : Jessica Anthony, Nage libre, Cherche Midi, coll. “Vice caché” (janvier) ; chez Flammarion, trois nouvelles traductions de Graham Greene : L’Autre en lui, Le Ministère de la peur et Le Troisième homme.
L’AUTEUR
Né en 1962 à Paris, Claro est écrivain et traducteur de l’anglais. Derniers titres parus chez Actes Sud : Substance (2019) et La Maison indigène (2020). Il dirige également les éditions Inculte et tient un blog, Le Clavier Cannibale.

Fin 1999, à la suite de la grande tempête et de la mort de sa mère, l’auteur s’enfonce dans une réalité de plus en plus douteuse qui met à mal sa vocation d’écrivain : sa mère est-elle vraiment morte ? A-t-il vraiment sauté d’une fenêtre quand il était enfant ? Il décide alors de remonter aux origines cachées de sa passion d’écrire.
En fouillant dans les archives familiales, il tombe sur une lettre fabuleuse adressée à son père, écrite par un jeune poète hongrois du nom de Georges Alexandre, écrite à Alger quelques jours avant sa mort de ce dernier, en 1952. Il y a peut-être, là, une réponse, comme si la poésie avait été un virus transmis de l’un à l’autre.
Des milliers de ronds dans l’eau
Commence alors une enquête débridée sur ce poète oublié.
Doté d’une mémoire détraquée, fasciné par les puissances de la chute et les vertiges de l’alcool, l’auteur traque l’ombre de Georges Alexandre à travers les lieux et les époques, et ce au péril de sa santé mentale. Mais voilà qu’un attentat perpétré par un néonazi le ramène brutalement à la réalité, contrariant tragiquement sa quête mouvementée… La clé de sa vocation, pourtant, gît ailleurs, en un lieu hautement improbable.
Lors de la parution de Substance (2019), j’avais annoncé qu’il s’agissait du premier volet d’un “cycle des limbes”, dont La Maison indigène serait le deuxième temps. Mon intention était de traiter, d’une façon à chaque fois différente, une même obsession, celle des origines. Substance abordait la chose sous l’angle purement romanesque, tandis que La Maison indigène, à l’inverse, se voulait à la fois récit et essai – j’y abordais pour la première fois ou presque l’histoire de ma famille. Des milliers de ronds dans l’eau vient clore ce cycle en conjuguant ces deux genres en apparence opposés : la fiction et l’autobiographie. Est-ce à dire que ce nouveau texte relève de ce qu’on nomme autofiction ? Je n’en suis pas certain – j’ai voulu inventer un double qui soit identique à moi de par ses pensées, ses émotions, ses souvenirs, certains moments de sa vie, mais qui soit aussi apte à faire sécession, à s’affranchir le temps d’un livre des contraintes biographiques, et ce afin de laisser l’imaginaire refaçonner la réalité sans pour autant la trahir.
Des milliers de ronds dans l’eau note de l’auteur
Bien que situé dans un cadre temporel assez précis (de fin 1999 à 2002), ce livre a très vite pris des libertés avec la chronologie de l’auteur afin d’en exacerber certains moments-clé, tendu tout entier par une quête évidemment vaine, à savoir découvrir pourquoi j’écris depuis toujours. Non pas mes origines personnelles, mais celles de ce que je ne peux qu’appeler ma “vocation” – terme ambivalent, qui dit aussi bien le désir impérieux que la mise en œuvre d’aptitudes. Une vocation, c’est, n’est-ce pas, quand on se sent “appelé” – très bien, dans ce cas, me suis-je dit, penchons-nous un instant sur ces voix, et si possible faisons-leur un sort. J’ai donc cherché à imaginer (ou inventer) des sources possibles à mon écriture, et cela m’a conduit à enquêter sur le passé de mon père. C’est ainsi que je suis tombé sur une lettre écrite par un jeune poète hongrois du nom de Georges Alexandre, lettre folle et flamboyante qui a donné au livre son impulsion et, en partie, sa forme.

JANVIER 2025
13,5 × 22,3 CM
176 PAGES
18 € ENV.
9782330201586 -:HSMDNA=WUVZ][:
CLAIRE MATHOT
La Saison du silence
Roman
Le temps d’un hiver absolu qui fait de leur village une île isolée, la danse de vie et de mort des habitants d’un monde où chacun se définit, entièrement et exclusivement, par son occupation.
À C…, minuscule bourg perché sur une colline, les habitants voient arriver l’extrême hiver avec appréhension. Dans quelques jours le village sera coupé du monde, mais c’est l’irruption d’un voyageur, de retour après trois décennies d’absence, qui suscite le plus d’inquiétude. Car dans cette communauté où chacun se définit exclusivement par son Occupation et lutte chèrement pour la garder, toutes et tous – Serveuse, Fossoyeur, Potier, Passeur, Écrivain, etc. – savent ce que cette arrivée signifie. Une Destitution sera bientôt demandée et une place mise en jeu. Malheur au vaincu.
Dans un futur aux allures médiévales, Claire Mathot signe un conte fascinant sur notre incapacité grandissante à voir et à penser l’autre et l’ailleurs, et sur l’irrésistible appel de la liberté.
POINTS FORTS
u Un roman qui vous happe dès la première phrase et vous plonge dans un univers et une atmosphère prégnants, un futur aux allures médiévales dans lequel violence et poésie se mêlent.
u Une grande maîtrise de la narration / une écriture d’une étonnante maturité / un récit tendu de bout en bout.
u Un texte court, à la fois étrange et familier, qui fait cohabiter le silence sourd de l’hiver et ses fracas ; la tension et le confort d’une narration au coin du feu.
C’est la nuit, une nuit d’ours qui hiberne. Tout est étouffé, l’obscurité colle au sol. Nul autre son qu’un craquement irrégulier, vite englouti par les rafales du vent d’ouest. Un voyageur marche, seul. Il a compté ses pas, il sait qu’il n’est plus loin ; il est à l’affût du moindre signe, de l’odeur ou du frisson caractéristiques dans l’épaisseur crissante du paysage. Il plisse les yeux : une lueur éthérée à l’horizon, le reflet d’un orage dans le ciel le guident… Il regarde mieux, et le voilà, presque par hasard, au bord de la falaise. De son bâton, il frappe la terre et prend le temps de récupérer ; la vue le laisse essoufflé.
(extrait)
L’AUTEURE

Née en 1993, Claire Mathot écrit depuis l’enfance et a gagné à quatorze ans un premier prix au concours international d’écriture Leaweb, présent dans vingt-neuf pays de la francophonie. Diplômée en langues romanes et en sciences politiques, elle vit et travaille à Bruxelles, dans le secteur de la coopération au développement. La Saison du silence est son premier roman.
La Saison du silence est mon premier roman. Je l’ai écrit et réécrit sur un temps long – plusieurs années –, en suivant le fil rouge d’une société qui exclut les personnes qu’elle estime faibles ou différentes. Mon inspiration est née de souvenirs personnels – le Québec enneigé – et de multiples œuvres, qui évoquent des sociétés qui ressemblent à la nôtre ou sont des fractions de la nôtre, où la violence et l’inacceptable se retrouvent souvent être la norme, une norme “distordue” et acceptée par la majorité. Je voulais convoquer des ambiances froides, pesantes, du huis clos, des groupes qui condamnent ou (au mieux) sont passifs ; et, a contrario, des relations vraies, sincères, entre êtres humains choisis, qui sont les seules portes de sortie possible. L’on retrouve, derrière La Saison du silence, l’ombre des romans Train d’enfer de Trevor Ferguson et Le Désert des Tartares de Dino Buzzati ; les livres jeune public La Mort de M.Ange d’Erik Christian Haugaard et Dans les forêts de la nuit de Nadèjda Garrel ; les microsociétés cinématographiques de la série
CLAIRE MATHOT
La Saison du silence note de l’auteure
Top of the Lake de Jane Campion ou du film Midsommar d’Ari Aster et l’espoir épuisant de La Ligne rouge de Terrence Malick. Qui ne s’est jamais senti “Autre”, en marge, dans certains groupes ou face à des situations de vie ? La communication entre êtres humains est bien souvent difficile, parce qu’on ignore ses propres émotions, parce qu’il n’existe aucun répondant, ou parce que ce l’on vit est tout simplement incommunicable. Je veux pourtant croire à un horizon où la volonté et la curiosité de rencontrer l’Autre dépassent la fermeture sur soi, et où la communication est possible à travers l’amour, la créativité, la résilience et l’apprentissage. S’arracher à une société immobile – sans passé ni futur – pour prendre pied dans la vie et en devenir acteur, voilà tout le bien que je souhaite à mes personnages.
C.M.

provisoire
JANVIER 2025
10 × 19 CM
208 PAGES
19 € ENV.
9782330200718
PHILIPPE DE LA GENARDIÈRE
Les Adieux
Roman
Il faut imaginer le Sud, la lumière du soir et la majesté d’un paysage. Imaginer un jardin.
Dans ce jardin, un vieil écrivain interroge ses utopies, celles qu’il pouvait tenter d’atteindre alors que le monde du livre était encore sensible à la beauté, au temps long, à la découverte, à la voix d’un poème. Dans ce jardin, Césaire médite sur sa vie passée, son grand amour et ses revers, sa solitude pour interlocutrice.
Un homme observe les oiseaux tout en écoutant la rivière glisser au fond de son jardin. Cet écrin de verdure était le leur – lui écrivait, elle sculptait –, leur amour se nourrissait d’une même passion pour la création, d’un même attachement à la beauté.
Mais depuis la mort de cette femme, dix ans plus tôt, Césaire n’écrit plus. Les temps ont changé. L’image, la communication, la société du spectacle, l’ère numérique ont modifié la sensibilité des lecteurs, celle des acteurs du monde de l’art, les planètes se sont déplacées, se dit Césaire.
Mais là n’est pas le problème. Au terme de sa vie, l’écrivain réfléchit, se dit que les mots qu’il aimait ne sont peut-être plus audibles, que son langage est périmé tant sa compréhension du monde est bouleversée. Pensant ne plus avoir accès à l’écriture, ou besoin d’elle, ou plus envie, il se livre à la contemplation, à la méditation et, se souvenant des temps heureux, il se tait.
À ses silences, sa femme répond dans un carnet retrouvé après sa mort.
À PROPOS DE ROMA ROMAN
L’écriture charnelle de Philippe de la Genardière nous enveloppe dans sa puissance sensuelle. Elle témoigne du pouvoir que la beauté exerce sur l’imagination et sur la création, tout en prenant acte des limites que son culte impose à ceux qui s’y vouent.
Marine Landrot, Télérama
UN TEXTE À LIRE À HAUTE VOIX
TANT LA PARTITION EST BELLE
L’AUTEUR
Né en 1949, Philippe de la Genardière est l’auteur d’une quinzaine de livres. Couronné pour l’ensemble de son œuvre par la sgdl, il publie aux éditions Actes Sud depuis 1994. Il vit dans le Sud-Òuest de la France.

Mon “ intention” ? – le mot ne me parle pas trop. Je me demanderais plutôt comment l’inspiration m’est venue, quel en était le moteur.
Le désir bien sûr, celui d’écrire encore et toujours, après des livres et des livres. Mais pourquoi donc ? Parce qu’il le faut, voilà tout.
Une idée, une image, une scène peuvent servir de point de départ dans un livre. Ou une phrase, et même un mot suffisent parfois pour le démarrage de l’écriture, d’aucuns ont un plan dans la tête,
mais ce n’est pas mon cas.
Pour ces Adieux, ce fut plutôt un décor, comme au théâtre : assis sur sa terrasse, le soir, un vieil homme observe les oiseaux tournoyer dans le ciel, tout en écoutant la rivière couler au fond de son jardin. Cet endroit était le leur, lui écrivait, elle sculptait, leur amour se nourrissait d’une même passion pour la création.
PHILIPPE DE LA GENARDIÈRE Les Adieux note
Mais depuis la mort, dix ans plus tôt, de celle qui était l’âme du lieu, le vieil homme a cessé d’écrire et cette maison du bonheur est devenue tout à la fois la maison du souvenir et son propre tombeau.
De quoi méditer, pour le restant de ses jours, sur cette question : qu’est-ce qu’une vie, et quelle a été la mienne ? À cette question, dans un journal tenu durant sa lente agonie et découvert après sa mort, la défunte avait répondu à sa manière, et en s’adressant à lui : n’abandonne pas la partie quand je ne serai plus de ce monde. Mon intention, s’il faut reprendre le terme, n’était donc pas d’écrire un roman d’aventures, on s’en doute, mais d’entrer dans les pensées d’un vieil homme en deuil de son amour et de son art.
P. d. l. G.
de l’auteur
Laurent GAUDÉ

Le Soleil des Scorta (Collector)
Sous le soleil écrasant du Sud italien, le sang des Scorta transmet, de père en fils, l’orgueil indomptable, la démence et la rage de vivre de ceux qui, seuls, défient un destin retors. En 2004, Laurent Gaudé recevait le prix Goncourt pour ce roman solaire et profondément humaniste.
Version collector en lien avec la mise en avant “ Lire et relire Laurent Gaudé “. Bon de commande à disposition auprès de votre représentant.
- VERSION COLLECTOR (EDITION RELIÉE, JASPAGE QUADRI, GARDE QUADRI, PAPIER MUNKEN PRINT WHITE) A L’OCCASION DE L’OPÉRATION “ LIRE ET RELIRE LAURENT GAUDÉ “.
-PARMI LES 10 PRIX GONCOURT LES PLUS - PARMI VENDUS
02 JANVIER 2025
11.5 CM X 21.7 CM
256 PAGES
23 €
978-2-330-20180-7


Littérature
Sandra de Vivies
LA FEMME DU LAC

Couverture provisoire
144 pages / 140 x 205 mm
16 euros TTC
ISBN 978-2-36624-967-5
La narratrice achète une boîte de négatifs qui attirent son attention sur un marché aux puces à Berlin. Sans les faire développer, elle les scrute, parvient à les dater des années 1960-1970 et y distingue la silhouette récurrente d’une femme dont elle se met à imaginer la vie : celle d’une femme grandie sous le nazisme et conditionnée par cette idéologie de la « normalité », de la nécessité d’appartenir à un groupe et de s’y fondre sans se distinguer ni cesser d’avoir à l’esprit l’idée de performance (plutôt masculine, les femmes étant reléguées « dans le décor »). À cette réflexion sur le conditionnement social, sur la valeur des images, ce qu’elles fabriquent et transmettent, vient se greffer une interrogation sur la propre trajectoire de la narratrice: pourquoi a-t-elle été attirée par cette femme et ces photos?
N’a-t-elle pas elle-même été considérée comme « à part », ayant du mal à interagir avec les autres ? Si les dictatures sont connues pour contraindre les trajectoires personnelles, a fortiori celles considérées comme déviantes, au nom d’un idéal de l’homme, les sociétés contemporaines sont-elles systématiquement plus tolérantes et exemptes de critiques quant aux traitements, aux catégorisations qu’elles créent, notamment à travers l’industrie pharmaceutique mais également la mise en place de certaines méthodes managériales, entre autres?
Au fil de cette double enquête historique et sensible, Sandra de Vivies traque les trajectoires considérées comme « déviantes » ou non conventionnelles, dans des sociétés où la norme semble primer, et interroge la possibilité de leur existence.
L’AUTRICE
Sandra de Vivies est autrice et vit à Bruxelles. Elle œuvre dans le champ des écritures d’un réel repeuplé qui, formellement, empruntent tant à la narration qu’à la poésie. Elle expérimente notamment différents protocoles de mise au jour de récits par la photographie (contemporaine ou d’archive), à la jonction de la littérature, des sciences humaines et de la danse. Elle a publié un premier recueil de ces « récits photosensibles », Vivaces aux Éditions La place en 2021, et plusieurs textes et photographies aux Éditions Wildproject ainsi que dans les revues Sève, Boustro, Le Journal des Poètes, Hurle-Vent, Pourtant… Dans le prolongement de sa pratique d’écriture et de recherche, précédée de quinze années d’expérience dans les secteurs du journalisme et de l’éditorial, elle conçoit et anime des ateliers d’écriture.

dences (Passaporta, etc.) et anime des ateliers d’écriture.
• Entre récit et enquête, un texte qui interroge l’histoire européenne du XXe siècle et la manière dont les individus sont conditionnés par les régimes autoritaires, a fortiori les femmes.
• Une écriture tout en sensibilité, qui intrique à la perfection différentes strates historiques et questionne la notion de normalité et la possibilité de trajectoires « déviantes » dans des sociétés où la quête de l’efficacité ne cesse de dominer.

En librairie le 8 janvier 2025
14 x 20,5 - 272 pages - 20 €
ISBN : 978-2-8126-2647-0
rayon / Littérature française
mots clés / pouvoir politique - élite
ambition - rivalité - jalousie - réseaux
Tous les trésors de la vie à nos pieds
Yves Revert
Sur le motif des Illusions perdues, le roman de l’amitié insincère entre deux jeunes hommes dévorés par l’ambition et le goût du pouvoir.
Romancier et journaliste, Yves Revert est l’auteur de trois romans : Carlos et Budd, ovation et silence (Verdier, 2017), Beau drôle et La Fugitive de l’autre côté du pont de fil (Rouergue, 2020 et 2023).
À chaque fois qu’il le voit à la télévision, l’homme qui fut son plus proche
ami se dit qu’il devrait être à sa place. Et, ces derniers mois, le monde entier est devenu un simple décor fabriqué à la mesure du fringant ministre, Alexandre, qui lui a toujours fait penser à Aramis, le mousquetaire dont Dumas écrit : « Il riait sans bruit en montrant ses dents qu’il avait belles. »
Que s’est-il passé ? Comment celui à qui tout paraissait promis s’est-il retrouvé à la place du spectateur ? Comment Alexandre a-t-il atteint les premiers cercles du pouvoir ? Y avait-il quelqu’un qui tirait les ficelles, qui jouait de leur soif de réussite sans qu’ils s’en doutent ?
S’inspirant d’une histoire vraie, celle de la singulière amitié du communiste
Robert Piumati avec un futur président de la République, Yves Revert fait le portrait d’un duo d’ambitieux qui rencontrent un homme surgi d’un monde occulte et sauvage, dans les desseins duquel ils ne seront que des pions.
points forts
• Inspiré par l’amitié du communiste
Robert Piumati et d’Emmanuel Macron, déterminante dans l’ascension de l’homme politique.
• Ambitions et trahisons, un roman balzacien au cœur du présent.
République - amitié - manipulation la brune

En librairie le 8 janvier 2025
14 x 20,5 - 224 pages - 20€
ISBN : 978-2-8126-2657-9
Ma fille
Mathilde Dondeyne
[premier roman]
L’intime peut-il passer la salle de classe ? Quand la complicité entre une professeure et son élève se mue peu à peu en une relation négative, étouffante, toxique.
Née en 1989, Mathilde Dondeyne est professeure de français. Elle vit dans le Pas-de-Calais. Ma fille est son premier roman.
Irène, professeure de lettres, a accepté sa mutation dans un collège réputé difficile et appréhende la rentrée : elle enseignera désormais à des élèves de troisième. Un défi pour cette femme réservée et anxieuse.
Dès le premier jour, Irène remarque une élève, Louise. Une adolescente incandescente et rebelle. Difficile. À son corps défendant, une intimité secrète se noue avec la jeune fille. La mère de Louise est morte trois années plus tôt. Irène a perdu une première enfant, Solène, quelques jours après sa naissance. L’une comme l’autre rejouent ensemble un lien perdu. Peu à peu, Louise devient une obsession pour Irène. Peu à peu, leur complicité devient étouffante.
Dans ce premier roman, Mathilde Dondeyne met en scène avec subtilité une relation défendue où au désir de sauver l’autre se mêle une part d’ombre et de chagrin. Jusqu’au moment où cette conversation clandestine vole en éclats.
points forts
• Un premier roman au cœur d’une salle de classe et des relations élèvesprofesseurs.
• Mère et fille, fille et mère, sœur et sœur, amie et amie, un roman sur les relations de femme à femme.
• Une ligne claire, une lecture abordable par tous les publics.
rayon / Littérature française mots clés / amitié - adolescence confidente - relations prof élève - deuil mère et fille - correspondance - harcèlement la brune
Littérature
française

Jaquette illustrée.
Émilie Desvaux
LE CIEL DE TOKYO
L’auberge espagnole en plein Tokyo.
LE LIVRE
Les vies de plusieurs jeunes en plein questionnement existentiel se croisent à Tokyo, au cœur de la « Gaijin House », une pension pour étrangers décrépite nichée dans le quartier historique de Asakusa. Flavio, Brésilien attiré par la culture nipponne, installé là depuis longtemps, attend son heure. Lénine, dernier-né d’une famille belge aisée, se vend à des femmes japonaises. Marvin, bel Allemand mutique, est venu s’initier au bouddhisme.
L’AUTRICE

ISBN :
Camille, jeune et timide Française, a fui son mariage précoce et le deuil de sa mère. Ils ont abandonné leur passé pour atterrir à Tokyo et commencer une nouvelle vie. Avec des rêves et des souvenirs comme seul bagage, chacun tente de trouver sa voie dans la mégalopole japonaise, au risque de s’y perdre. Un roman de formation qui est aussi une traversée poétique d’un Japon hyperréaliste.
POINTS FORTS
• À mi-chemin entre L’auberge espagnole et Lost in translation, un roman de formation au cœur de Tokyo qui marque le retour d’Émilie Desvaux.
• Les destins croisés de personnages attachants, emblématiques d’une jeunesse contemporaine, animés par le désir de changer de vie.
• La « maison des étrangers », telle une grande colocation cosmopolite, devient l’espace d’une coexistence favorisant l’éclosion des sentiments, de la complicité amicale à la passion obsédante. Étranger aux yeux des autres, chaque personnage décrit un parcours de découverte de soi à travers les épreuves de la vie – deuil, séparation – et la rencontre de la différence.
• Par ses personnages confrontés en permanence à l’étiquette de « gaijin » (étranger, en japonais), ce roman explore le vécu de l’altérité dans nos sociétés, sa construction sociale et ses répercussions personnelles.
Émilie Desvaux est née en 1983 à Toulouse. Lauréate du Prix du jeune écrivain de langue française en 2001, elle a publié deux romans, À l’attention de la femme de ménage (Stock ; J’ai Lu, 2011) et Le jardin de minuit (Stock, 2013). Son premier roman, À l’attention de la femme de ménage, très remarqué par la critique, a été dans les sélections du Prix Goncourt du premier roman et du prix Emmanuel-Roblès.
• Loin des clichés, ce roman explore, au gré des saisons, de la ville de Tokyo, véritable personnage à part entière. L’auteure excelle à décrire les atmosphères de la mégalopole japonaise. Des localités huppées aux quartiers chauds, des sites incontournables aux lieux méconnus, cette cartographie romanesque et inattendue de Tokyo est aussi une traversée des tréfonds de la société japonaise.
• Un hommage tout en finesse à la culture japonaise dans toutes ses facettes et ses ambiguïtés.
Littérature française

Espérance Garçonnat
PAS D’ICI
Le nouveau Bonjour tristesse est une ode à la joie.
LE LIVRE
Un homme fuit son passé jusqu’à en perdre son nom. Il se réfugie dans le village d’une île italienne. Renommé Pezzettino par les habitants, il intègre la vie locale, découvre ses coutumes et ses rituels immuables. Au village de Fermagina, bien loin du continent, la vie échappe à la frénésie du monde et à ses impératifs surfaits. Dans le café tenu par Armando, Pezzettino se noue d’amitié avec Lucio, gardien des secrets du lieu. Embauché
L’AUTRICE
2 janvier 2025
14 × 20,5 cm
208 pages 20,00 €
ISBN :
comme précepteur par La Zia, matriarche d’une famille lourde de non-dits, il est séduit par Manuela aux yeux de miel… Porté par une écriture envoûtante et sensuelle, à l’élégance déjà affirmée, ce premier roman excelle à décrire la beauté de la Méditerranée. Il relate avec sensibilité la renaissance d’un homme qui se délivre de son passé pour accepter, enfin, la vie.
POINTS FORTS
• Ce manuscrit d’une jeune auteure, envoyé par la poste, révèle un premier roman d’une impressionnante maîtrise d’écriture et d’une grande maturité.
• Dans le sillage de Françoise Sagan, Espérance Garçonnat transporte le lecteur avec Pezzettino, dans le village de Fermagina, dont on découvre les habitants, les lieux cachés et les histoires tues.
• Ce roman d’initiation raconte le retour à la vie d’un homme fuyant son passé qui se retrouve : Pezzettino, ce personnage inquiet et énigmatique en rupture avec le monde. Pour autant, sa quête ne fournit pas de réponses toutes faites, mais initie le lecteur à l’art de la contemplation.
• Véritable invitation au voyage, ce livre aux paysages ensoleillés et enchanteurs restitue avec bonheur l’atmosphère hors du temps d’une île en Méditerranée.
Espérance Garçonnat a vingt-cinq ans et vit à Nancy. Pas d’ici, dont le manuscrit a été envoyé par la poste, est son premier roman.
• Plus qu’un récit d’évasion, c’est l’histoire d’une véritable renaissance à la vie. Ce roman incite à se recentrer sur l’essentiel, s’inspirant de la sagesse antique qui imprègne les lieux, où l’héritage gréco-latin est encore prégnant.
• Loin des modes agressives et des tendances éphémères, ce premier roman tout en délicatesse s’affirme par la beauté de son style.
Éditions
Hardies
Kali Yuga
Échappée annuelle de création & survie
menée par Sophie Nauleau & André Velter
Kali Yuga
Pour passer en revue la fin du monde
Cycle après cycle, Shiva détruit et régénère.
Croire en lui n’est pas nécessaire.
Sa danse est un sursaut quand tout roule à l’abîme.
Comme ce qui veut sauver le qui-vive d’une vie nouvelle. Loin des certitudes aveugles.
Loin des lamentations de confort.
Loin des épilogues qui font la part des choses, le jeu du néant, l’emprise du destin.
À passer en revue la fin du monde, on entrevoit que ce n’est jamais que la fin d’un monde.
Couverture d’Enki Bilal Éditions Hardies


Éditions
Hardies
Quatrième cycle de la cosmologie hindoue, le Kali Yuga correspond à un âge de querelles, de conflits, de ténèbres sans bonté ni vertu.
À titre indicatif, selon les calculs minutieusement établis à partir du Lingä Purânä , traité fondamental du shivaïsme, l’aube de ce cycle aurait commencé en 3606 avant notre ère, le début de son crépuscule daterait de 1939 après J.C. et sa fin serait annoncée en 2442.
Dans sa grande sagesse, le Lingä Purânä conseille cependant de ne pas exclure quelques probables marges d’erreur.
Avec
Pascal Quignard • Raghu Rai
Altaf Tyrewala • Edith Bruck • Adonis
Rachel Eliza Griffiths • Eleonòra Stathopoùlou
Fumiko Hayashi • Atiq Rahimi
Elisa Díaz Castelo • René de Ceccatty
Anuradha Roy • Athina Papadaki
Mario Bellatin • Velina Minkoff
Franz Bartelt • Jean-Pierre Bibring
Dimitra Christodoùlou • Ludovic Janvier
Gilles Lapouge • Jean-Claude Perrier • Bartabas
Luis Felipe Fabre • Yànnis Stìggas
Ch’ôn Myônggwan • Antoni Casas Ros
Michel Houellebecq • Enki Bilal
Zéno Bianu & André Velter
Inédits
Kali Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Éditions
Hardies
Échappée annuelle de création & survie

Éditions
Hardies

Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Pour passer en revue la fin du monde : un itinéraire de création et survie.
Un champ d’investigations littéraires et artistiques en expansion constante.
Une avancée qui préserve l’énergie du chaos.
Parce que le noir le plus noir a sa propre lumière.
Parce que la diversité des voix singulières s’affranchit de la meurtrière pensée unique.
Parce que la complexité du réel est une fête.
Parce qu’il ne s’agit pas d’aller au plus simple mais au plus loin, au plus haut.
Comme écrire explicitement sur-vivre avec ce trait qui porte la vie au-dessus.
Éditions
Hardies

Kali Yuga
Échappée annuelle de création & survie

Avec huit créations originales d’Enki Bilal
Éditions
Hardies
Pascal Quignard
présenté par Sophie Nauleau
D’où venait le noir
Raghu Rai
présenté par Emmanuel Lenain
L’Inde en noir et blanc
Altaf Tyrewala
présenté par Éric Auzoux
Sang dans n’importe quelle langue
Edith Bruck
présentée par René de Ceccatty
Miroirs Adonis
présenté par Donatien Grau
La Croix de l’Alphabet
Échappée annuelle de création & survie
Itinéraire
Rachel Eliza Griffiths
présentée par Sophie Nauleau
Belle mort
Eleonòra Stathopoùlou
présentée par Michel Volkovitch
Chez le médecin
Fumiko Hayashi
présentée par René de Ceccatty
Les enfants
Atiq Rahimi
présenté par Emmanuel Delloye
L’intelligence de la beauté
Elisa Díaz Castelo
présentée par Sophie Nauleau
J’aime autant pas
René de Ceccatty
présenté par André Velter
Meure la mort
Anuradha Roy
présentée par Myriam Bellehigue
La montagne blessée
Athina Papadaki
présentée par Michel Volkovitch
Pour tout ce qui est perdu
Mario Bellatin
présenté par Philippe Ollé-Laprune
Les mouches des plages de Montauk
Velina Minkoff
présentée par Patrick Maurus
Fish
Éditions
Hardies
Franz Bartelt
présenté par Yanny Hureaux
La légende d’avant le commencement
Jean-Pierre Bibring
présenté par André Velter
Noir cosmique
Dimitra Christodoulou
présentée par Michel Volkovitch
Jusqu’au pied de l’absence divine
Ludovic Janvier
présenté par Sophie Nauleau
Si tu meurs un beau jour
Gilles Lapouge
présenté par Éric Poindron
Pour une parure d’orichalque
Échappée annuelle de création & survie
Jean-Claude Perrier
présenté par Laurent Decavele
Je est Indien
Bartabas
présenté par Jean-Louis Gouraud
L’exil de l’âme
Luis Felipe Fabre
présenté par Rubén Gallo
La sodomie en Nouvelle Espagne
Yànnis Stìggas
présenté par Michel Volkovitch
Sonderkommendo
Ch’ôn Myônggwan
présenté par Patrick Maurus
Retour du travail
Antoni Casas Ros
Présenté par Zéno Bianu
Paradizoo, la sphère de l’ombre
Michel Houellebecq
présenté par Agathe Novak-Lechevalier
Le monde a légèrement basculé
Enki Bilal
présenté par Ernest Pignon-Ernest
Ea et ses sœurs
Zéno Bianu & André Velter
présentés par Richard Blin
Pour de vrai

Éditions
Hardies
Lumière noire !
Une seule loi : celle de l’impossible. Ou, comme annoncé jadis par les jeunes gens du Grand
Jeu, celle de l’irrémédiable.
C’est à quoi nous allons obéir en ressuscitant une aventure qui en avait médusé plus d’un.
Elle rassemblait tous les ans ses Caravanes pour un tour du monde sans cesse réorienté, arpenté méticuleusement et pourtant à l’estime. Avec Jean-Pierre Sicre en maître d’œuvre et d’errance, nous avons tenu non pas un cap mais notre cap, qui déréglait boussole après boussole, détroussait les lointains, épuisait tout autant l’espace du dehors que celui du dedans.
La splendeur de chaque livraison entretenait le défi et légitimait nos chimères. Au calme près, nous ne faisions l’économie ni du luxe ni de la volupté. Qu’une publication si fastueuse puisse exister et perdurer témoignait assez qu’il n’y avait rien à se refuser, tandis que se codifiait déjà un nouvel évangile saturé de pensées molles, de principes de précaution et de résiliences à la noix.
Aussi, à plus de deux décennies de distance n’allons-nous rien nous refuser, tout en prenant précisément la mesure démesurée de la distance.
Échappée annuelle de création & survie
Éditions
Hardies
Aux utopies sanglantes du vingtième siècle qu’avait stigmatisées René Char, ont succédé des ravages, des massacres, des bains de sang, tels qu’en eux-mêmes pourrait-on dire, sans autre logique que l’infernale qui a toujours programmé les guerres de cent ans. Il fallait beaucoup d’aveuglement et d’amnésie vertueuse, pour croire que l’espèce humaine avait soudain soif de paix, de concorde, d’harmonie, comme ce ne fut jamais le cas depuis qu’homo sapiens s’est enkysté dans la chaîne de l’évolution. L’Histoire n’a définitivement pas de sens et, Paul Veyne l’affirmait en connaissance d’effet et de cause, elle est méchante.
Heureusement qu’en ce domaine la pensée hindoue, qui n’a jamais eu la bêtise de faire table rase de l’immémorial, est là pour nous remettre au contact des énergies primordiales et nous convaincre que l’âge des ténèbres n’est pas qu’un mauvais moment à passer : par nature et fonction, il obscurcit, mais il illumine également et n’est pas avare de révélations. C’est en captant ses pulsations conflictuelles, partout à l’œuvre dans les univers qui naissent, meurent et renaissent, que nous inventerons cycliquement nos voies de création et de survie.
Chaque cycle aura ses turbulences, ses trous d’air, ses sauvageries, ses rivages enchantés, ses exorcismes. Chaque cycle sortira du désastre par la grâce de ses visions et de ses résurrections. Il n’y aura pas de place pour le sublime et l’incertitude : toute la place sera pour le sublime et l’incertitude.
Échappée annuelle de création & survie
Éditions
Hardies
Peut-être dira-t-on un jour que le Cycle 1 de Kali Yuga a sonné le tocsin de la première heure réinventée. Que le Cycle 2 a identifié et cautérisé les stigmates de la peur. Que le Cycle 3 a ouvert la voie d’une épatante lumière noire. Que le Cycle 4 a synchronisé les forces révolutionnaires du passé. Que le Cycle 5 a capitalisé les pertes de vue. Que le Cycle 6 a découvert le nombre d’or de la beauté. Que le Cycle 7 a déchaîné la joie pour rallier le dionysiaque. Que le Cycle 8 a décliné les dix-huit noms de l’amour. Que le Cycle 9 a tout remis en jeu. Que le Cycle 10 a su changer la mort. Et que le Cycle 11 n’a eu qu’à tirer sa révérence au saint-frusquin stellaire, à la déprime mondialisée et, plus affectueusement, aux Rishis des bords du Gange et aux chamans survivants.
Donc, en tant qu’évadés du grand hôpital planétaire, nous avons commencé par chambouler le tableau des services d’urgence : Cardiologie a été remplacée par Poésie, Rhumatologie par Roman, Immunologie par Musique, Radiologie par Photographie, Pneumologie par Récital, Stomatologie par Dessin, Neurologie par Escapade. Pas de doute, on se sent déjà mieux.
Le Cycle qui se déploie désormais ne va pas tourner en rond, même s’il n’est pas question de filer droit et doux. Aucune circumambulation planétaire, aucune déambulation balisée, rien qui fasse l’économie du chaos généralisé ni des détours en désespoir ou abandon de cause. Ce qui s’entend, ce qui se voit n’a pas à être à l’unisson. Les tympans sont voilés, les yeux recrus de
Échappée annuelle de création & survie
Éditions
Hardies
fatigue. Mais le noir le plus noir a sa propre lumière, sa propre énigme, sa propre absence, sa propre effraction, son propre feu quand il va au charbon.
Toutes celles et tous ceux qui se rejoignent ici ne font pas vœu de ralliement, n’obéissent à aucune esthétique dominante, à aucun esprit de clan. Ils sont singuliers avant toute chose et libres sans partage. Certains s’évertuent pour que la fin du monde n’arrive pas à ses fins, d’autres souhaitent qu’on en finisse et qu’une fatalité apaisée trace ses grandes lignes, ses grands dépeuplements.
Les limbes, qui ne sont nôtres que provisoirement, ne se traversent pas en ordre de bataille. L’avancée que nous avons initiée sort de tous les cadres, c’est une sorte de vagabondage lucide sur le théâtre des opérations visionnaires, et qui ne se soucie pas d’être décisif. Il tient du coûte que coûte et de l’inversion du déluge. Il oscille entre la subtile unité des contraires et la fête explosive des contraires sans unité.
Comme souvent, quelques vers de Pierre Reverdy suffisent à cristalliser, en une quête magnifiquement hasardeuse, les enjeux et les ombres des « Voyages sans fin » : Tous ceux qui s’en allaient / marchant dans ce désert / Et pour qui maintenant le ciel s’était ouvert / Cherchaient encore le bout où finirait le monde…
Échappée annuelle de création & survie
André Velter
Éditions
Hardies
Au profond il faut du plus profond.
Pascal Quignard
Je souris sereine inconsciente de la traque imminente
Edith Bruck
J’ai conscience que nous vivons dans l’anneau médian du terrorisme
Rachel Eliza Griffiths
En tant qu’être errant, nomade, aurais-je d’autre parole que le délire pour comprendre ce monde délirant qui m’arrache à ma terre natale et me jette ailleurs ?
Atiq Rahimi
Les coquillages que tu collectionnais ont commencé à saigner du sel.
Elisa Díaz Castelo
Nous rassemblons des joies tactiles En attendant la contre-épreuve.
Michel Houellebecq
Il fera toujours beau et même le plus mauvais jour sera un jour de fête.
Franz Bartelt
Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Éditions
Hardies
La création est verticale : une source jaillissant des abymes et des limbes.
Fonder une maison d’édition s’apparente plus que jamais à un saut dans l’inconnu. D’où l’emblème que nous nous sommes choisis : celui d’un plongeur qui, contrairement à son cousin de Paestum, réussit le prodige de plonger vers le haut !
Les Éditions Hardies veulent tenir le pari de ce sens ascendant et ne publier que des livres singuliers, qui placent la littérature hors de portée des faussaires et des littérateurs. Il n’y aura donc pas pléthore de titres : une poignée par an, avec une attention très particulière réservée à chacun d’eux.
Romans, récits, nouvelles, poèmes, écrits non répertoriés, tous vont participer d’une effraction, d’une exploration, parfois de périples sans retour. Ils s’inscriront dans le sillage de Kali Yuga, notre vaisseau amiral, qui chaque début d’année poursuivra son avancée résolue, allègre et chaotique, afin qu’à l’instar de l’univers, une création en expansion constante attise ses chances de survie.
Vaste programme n’est-il pas ? Toujours en proie à l’irrémédiable. Toujours en vue de l’impossible.
Par défi & plaisir
Diffusion Actes Sud
Éditions
Hardies
Imaginées au printemps 2023 par Sophie Nauleau et André Velter, les Éditions Hardies ont été créées durant l’été 2024 – par défi et plaisir, comme tout ce qui les a liés et enfiévrés depuis le début de leur vie commune au passage de l’an 2000.
Écrivain, cavalière, docteur en Littérature française (Paris Sorbonne), agricultrice et diplômée de l’École du Louvre, Sophie Nauleau est née le 21 mai 1977 à Toulouse. Elle a animé Ça rime à quoi sur France Culture et produit des émissions régulières ainsi que des documentaires de création radiophonique tels que Escalader la nuit (prix de l’Œuvre de l’année de la SCAM), La boîte aux lettres d’Antonio Machado, Le chêne de Goethe ou encore The night of loveless nights (2004-2016). Puis dirigé Le Printemps des Poètes (2017-2024).
Mais, plus que tout, ce sont les chevaux qui donnent à sa vie un surcroît d’énergie, de joie, d’élan et d’allure.
Elle a composé de nombreuses anthologies poétiques, publié La Main d’oublies (Galilée), La vie cavalière (Gallimard) et principalement chez Actes Sud : La Voie de l’Écuyer, J’attends un poulain, La Poésie à l’épreuve de soi, Espère en ton courage, Ce qu’il faut de désir, S’il en est encore temps, Des frontières et des jours, Mais de grâce écoutez et tout prochainement Quand viendra le printemps.
Poète, essayiste, homme de radio et d’édition, André Velter est né le 1er février 1945 à Signy-l’Abbaye dans les Ardennes. Avec Serge Sautreau, il a publié ses premiers poèmes en 1965 dans Les Temps Modernes de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, puis Aisha l’année suivante chez Gallimard. De 1967 à 1971, il a été libraire à La Joie de Lire, créée par François Maspero au cœur du Quartier latin.
Tout en multipliant les séjours au loin (Afghanistan, Himalaya, Tibet, Inde), il a produit des émissions sur France Culture durant trente ans (notamment Poésie sur Parole) et dirigé la collection Poésie/Gallimard (1998- 2017).
Avec Jean-Pierre Sicre, aux éditions Phébus, il a créé la revue Caravanes (1989-2003), une aventure éditoriale hors norme à laquelle Kali Yuga fait très explicitement référence.
Par ailleurs, André Velter n’a jamais cessé d’écrire comme il voyage : au long cours. Derniers livres parus chez Gallimard : Jusqu’au bout de la route, Loin de nos bases, Les Solitudes, Séduire l’univers, Trafiquer dans l’infini, et chez Actes Sud, avec Ernest Pignon-Ernest : Ceux de la poésie vécue, Le Tao du toreo, Annoncer la couleur, Sur un nuage de terre ferme et Au feu du désir même.
défi & plaisir
ANN PATCHETT

Un été à soi
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Hélène Frappat
Dans ce roman magnifique et émouvant sur la famille, l’amour et le passage à l’âge adulte, Ann Patchett prouve une fois de plus qu’elle est l’un des meilleurs écrivains américains.
Au printemps 2020, les trois filles de Lara retournent au verger familial dans le Nord du Michigan. Tout en cueillant des cerises, elles supplient leur mère de leur raconter l’histoire de Peter Duke, un célèbre acteur avec lequel elle a partagé à la fois la scène et une idylle des années auparavant, au sein d’une compagnie théâtrale installée à Tom Lake. Tandis que Lara se remémore le passé, ses filles examinent leur propre vie et leur relation avec leur mère, et sont forcées de reconsidérer le monde et tout ce qu’elles croyaient savoir.
Un été à soi est une méditation sur l’amour – conjugal, de jeunesse – et les vies que les parents ont menées avant la naissance de leurs enfants. Élégiaque, empreint d’espoir, le neuvième roman d’Ann Patchett explore ce que signifie être heureux même lorsque le monde s’écroule.
Il y aura toujours un chapitre de l’histoire que je n’ai pas raconté à Joe ni aux filles. Ce que j’ai fait n’appartient qu’à moi. J’ai déchiré la page du calendrier et je l’ai jetée. (extrait)
08 JANVIER 2025
14,5 × 24 CM 320
PAGES 22,80 € ENV. 9782330200190
Patchett nous guide vers une vérité qui ressemble plus à la vie qu’à la littérature.
The Guardian
La romancière qui a fait de l’amour, du mariage – et de ses répercussions retentissantes sur des générations – ses thèmes de prédilection est de retour ! Attendez-vous à des merveilles : Patchett est toujours au rendez-vous.
Elle
POINTS FORTS
u Ann Patchett conjugue son art de la narration fascinant à un regard perçant porté sur les dynamiques familiales.
u Une histoire riche et lumineuse, racontée avec une profonde intelligence et une grande subtilité émotionnelle.
u Le plaisir enfantin de ces trois grandes filles qui ont la vingtaine à savourer le récit de leur mère est le miroir de notre propre plaisir de lecteur.
u Un texte précieux sur l’importance d’un lieu dans notre vie, celui qui porte en lui notre essence ou notre raison de vivre.
u Et sur la notion de jardin secret pour une mère. Il est question pour Lara de résister à l’idée d’être assignée à cet unique rôle maternel.
u Une méditation sur l’amour et la destinée : Lara espère montrer à ses filles que les moments de sa vie où tout semblait perdu (ou gagné) n’étaient pas, après tout, si définitifs.
QUELQUES CHIFFRES
u La Maison des Hollandais : 17 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
u Orange amère : 17 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)
L’AUTEURE
Ann Patchett est l’auteure de romans, de récits et de livres pour la jeunesse. Son œuvre, traduite dans plus de trente langues, lui a valu de nombreux prix, comme le PEN/Faulkner Award et le Women’s Prize.
La Maison des Hollandais a notamment été finaliste du prix Pulitzer. Elle vit à Nashville (Tennessee), où elle est propriétaire de la librairie Parnassus Books.

ANN PATCHETT Un été à soi
Il est impossible d’expliquer cette simple vérité sur l’existence : vous en oublierez la majeure partie. Les choses douloureuses que vous étiez certain de ne jamais pouvoir oublier ? Aujourd’hui vous ne savez plus très bien quand elles se sont produites, tandis que les moments excitants, les joies à couper le souffle, ont éclaté, se sont éparpillés, se sont métamorphosés. Puis les souvenirs sont remplacés par des joies différentes, des chagrins plus profonds et, incroyable, ces choses-là aussi sont mises à l’écart, jusqu’à ce qu’un matin vous soyez en train de cueillir des cerises avec vos trois filles adultes, votre mari passe sur le tracteur, et vous ressentez avec une certitude absolue que ce que vous êtes en train de vivre, c’est ce que vous avez toujours désiré.
PLAN MÉDIA

janvier 2025 - ANN PATCHETT




Depuis Orange amère et La Maison des Hollandais, les médias prêtent une attention croissante aux romans d’Ann Patchett.

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TV (pour des chroniques) : Télématin (France 2) – France Info TV
Médias en ligne : En attendant Nadeau


JANVIER 2025
13,5 × 22,3 CM
256 PAGES
ORLY CASTEL-BLOOM
Biotope
Roman traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech
On l’a surnommée la Kafka de Tel Aviv. Avec les désarrois de son Joseph S., Orly Castel-Bloom assume définitivement la filiation.
Joseph Shimel aurait dû devenir le spécialiste mondial de la gastronomie dans l’œuvre de Balzac.
Mais après l’échec de sa thèse suivi de son renvoi du département de français de l’université de Tel-Aviv, le voilà reclus dans son appartement avec vue sur terminal des bus et centre de distribution de méthadone, témoin privilégié des allées et venues d’une cohorte de SDF sublimes. Ressassant l’ingratitude de l’académie et l’incurie d’étudiants sans élans, Joseph vivote au cœur d’un perpétuel embouteillage, en tête à tête avec Foxy, son fidèle teckel – qui promène qui ? – et gagne sa modeste croûte en accompagnant dans leurs démarches administratives de riches émigrants originaires de France.
Deux événements viennent perturber sa bringuebalante routine et le précipiter dans un engrenage fatal : un héritage inattendu (la maison normande de sa grand-mère Blanche) et la rencontre d’un sympathique escroc…
Chronique d’un vertige, d’une chute libre immobile, Biotope signe le grand retour d’Orly CastelBloom, figure majeure de la littérature israélienne, auteure de l’iconique Dolly City, auquel elle offre ici une radicale et très libre mise à jour.
L’art de la provocation est un des traits de l’Israélienne Orly Castel-Bloom. Avec Dolly city (Actes Sud, 1993), elle avait suscité une petite révolution littéraire par la fragmentation délibérée de son style, son minimalisme et la violence de son imaginaire.
Nicolas Weill, Le Monde
Livre après livre, Orly Castel-Bloom bâtit une œuvre originale, grinçante, drôle et tragique, qui, en utilisant ses propres névroses, ses failles, ses échecs et sa mémoire intranquille, nous parle mieux que d’autres de ce pays où le présent semble toujours tourner le dos à l’avenir.
Kathleen Evin, “L’humeur vagabonde”, France Inter
POINTS FORTS
u Une originalité radicale, une liberté de ton et de composition rare, une capacité à capturer l’absurde dans l’expérience humaine sans jamais céder au découragement, ni à la grandiloquence.
u Une variété d’humour unique – au bord du désespoir, au seuil de la fugue – et un œil unique pour capturer l’essence d’une ville et d’un pays.
u L’air de ne pas y toucher, une réflexion ouverte et profonde sur les notions de territoire, de propriété, d’appartenance, dans un pays où ce sont littéralement des questions de vie et de mort.
u Un regard infiniment empathique sur la marge et ses habitants, nourri d’une conscience aigüe : la norme n’existe pas.
u La réapparition en littérature d’un thème trop longtemps négligé (et pourtant central à nos vies) : la dèche !
ACTUALITÉS
u Orly Castel-Bloom sera présente à Paris en janvier 2025, avec notamment une soirée au MAHJ (musée d’Art et d’histoire du judaïsme).
L’AUTEURE

Née en 1960 à Tel Aviv, Orly Castel Bloom est unanimement célébrée en Israël comme la romancière la plus audacieuse de sa génération. En France, son œuvre est publiée par Actes Sud, notamment : Dolly City (1993) Les Radicaux libres (2003), Parcelles humaines (2004), Textile (2008) et Le Roman Égyptien (2016).
L’histoire de ma thèse de doctorat avant que je la laisse tomber est une question de déchéance morale.
J’avais un excellent sujet : La Nourriture, la gastronomie et les restaurants dans La Comédie humaine de Balzac. Le sous-titre en était : “Du père Goriot à Lucien Chardon : l’appétit comme symbole de vie.”
J’avais choisi une des meilleures directrices de thèse du département : la professeure Rivka Elbaz-Albagli et, pendant quatre ans, soutenu et dirigé par elle, je finis par découvrir à force de recherches qu’une quarantaine de restaurants étaient évoqués dans toute La Comédie humaine. J’appris que Balzac avait connu la faim dans son enfance, à partir de quoi on peut imaginer qu’une fois arrivé à Paris, il se serait goinfré. Mais non, ce ne fut pas le cas. Durant toutes les années où il écrivit son puissant corpus, il adopta un régime alimentaire extrême. Selon la préface à l’édition de 1963 du Père Goriot, Balzac, lorsqu’il écrivait, ne mangeait de toute la journée qu’une omelette et des sardines, et buvait évidemment une quantité phénoménale de café. Personne ne peut établir la quantité exacte, mais il est question d’une cinquantaine de tasses. Plus d’une centaine de romans, environ deux mille personnages, selon le comptage, au seul régime d’omelettes et de sardines ?
Toute La Comédie humaine sans une feuille de laitue ? Sans une pomme ? C’est la question que je posai dans ma thèse et sur le site des Francophiles Anonymes où elle suscita des dizaines de réponses.
C’est la romancière israélienne la plus proche de la jeunesse de son pays, celle qui permet de le saisir autrement qu’à travers le rêve ou le cauchemar. À la génération précédente, l’écriture ample d’Amos Oz est encore reliée à l’exploration des aubes d’Israël. Orly Castel-Bloom, elle, invente une écriture saccadée comme un coup d’accélérateur sur la route Jérusalem-Tel-Aviv.
Martine Gozlan, Marianne, à propos de Biotope
Un nouveau livre d’Orly Castel-Bloom est une fête. Dans Biotope, elle scrute, en gros plan, l’air de Tel Aviv (quelque chose qui n’est pas sans évoquer ce que nous appelons “l’Expérience Israélienne”). Le sujet ici est le foyer, la propriété, l’immobilier – mais aussi leur manque absolu : ce que signifie avoir un chez-soi, au sens le plus large du terme, face à ce que signifie ne pas en avoir, au sens tout aussi large du terme… L’écriture de Castel-Bloom, drôle, intelligente, riche d’ironie comme toujours, fait le portrait d’une variété d’une typologie d’extrêmes “israéliens” (…). Biotope offre le récit lucide, granuleux dans les détails, de ce que nous faisons ici.
Shiri Lev-Ari, Calcalist
ORLY CASTEL-BLOOM
extraits de presse
Peut-être sans tout à fait le vouloir, Castel-Bloom a écrit un roman extrêmement politique… Biotope n’est pas une histoire mélancolique ; elle s’enracine dans l’empathie, avec gentilles et humour. Elle se confronte à l’obsession israélienne de l’immobilier (et du prix de l’immobilier). Dans notre climat politique, mieux vaut réfléchir à ce phénomène à travers les mots de CastelBloom qu’à travers les discours de nos politiciens ou les éditoriaux colériques. Brillant, son roman offre des perspectives bien plus profondes que les uns et les autres.
Omri Herzog, Haaretz
Rares sont les auteurs qui savent à ce point rendre perceptibles le morcellement, la fragmentation, la difficile unité d’un pays rassemblant tant de nationalités, de cultures, d’histoires collectives et de récits d’individus dont la mémoire des affects rejoint celle de l’Histoire.
Laurence Podselver, La Quinzaine Littéraire, à propos du Roman égyptien
Chez cette grande romancière israélienne, les saynètes s’organisent avec tendresse et ironie, dépassant la chronologie. Mais surtout, c’est la littérature qui prend ses aises avec les genres, passant de la nouvelle au roman et de l’autobiographie à la saga. Pour qui découvre Orly Castel-Bloom, c’est un enchantement.
Hélèna Villovitch, Elle, à propos du Roman égyptien

VIGDIS HJORTH Mère est-elle morte
Roman traduit du norvégien par Hélène Hervieu
Trente ans après une rupture familiale douloureuse, Johanna retourne pour la première fois dans sa ville natale. Un soir, après un verre de vin de trop, elle téléphone à sa mère. Regrettant aussitôt cette main tendue – un aveu de faiblesse –, elle est d’autant plus tourmentée lorsque sa mère refuse son appel. Ce refus l’obsède, car une mère ne peut tout de même pas tirer un trait sur son propre enfant? Quand ses appels répétés restent sans réponse, elle finit par se rendre en bas de son immeuble et attend, la peur au ventre. Telle une proie irrémédiablement attirée vers son bourreau, elle épie sa mère jour après jour, s’efforçant de réunir suffisamment de courage pour enfin l’affronter.
Un roman poignant qui explore avec une intransigeance redoutable les entraves et les limites de l’amour maternel. Sans compromis, l’auteur s’immerge dans la douleur paralysante de cette rupture contre-nature entre une mère et son enfant.
POINTS FORTS
u Roman nominé pour le prix Brage (l’équivalent du prix Goncourt), le prix de la Critique norvégienne et le prix du Conseil nordique.
u Nominé pour le Booker Prize.
Profondément troublant, brutalement honnête et judicieusement conçu […]. On soulignera la bravoure linguistique et le style assuré auxquels Hjorth nous a habitués.
Dagbladet
Vigdis Hjorth a écrit un roman inoubliable, tout en plaçant ses détracteurs dans une position rhétoriquement impossible.
Morgenbladet
Le livre de l’année de Hjorth est déchirant, sans compromis et inlassablement introspectif.
Klassekampen
L’AUTEURE

Vigdis Hjorth est l’auteure d’une trentaine de livres traduits dans le monde entier. Son œuvre a été récompensée par les prix littéraires les plus prestigieux comme le prix d’honneur Brage (l’équivalent du prix Goncourt) et par une nomination au National Book Award 2019 pour Héritage & Milieu. Son parcours littéraire est marqué par son engagement politique.
VIGDIS HJORTH
J’entends le bruit de la sonnette à l’intérieur, mais pas le moindre pas. Avec une forme de soulagement
je me dis qu’elle n’est pas chez elle, néanmoins je sonne à nouveau, j’attends, je crois entendre un bruit de pas, j’entends quelque chose tinter, la porte s’ouvre avec précaution, elle a mis la chaîne de sécurité, derrière celle-ci je vois son visage tressaillir violemment en me voyant, elle fait aussitôt une grimace de frayeur, recule comme si j’étais un monstre, une peur panique traverse ses yeux follement écarquillés, elle claque la porte, mère, je crie, tambourine à la porte, je veux juste te parler, je crie, rien d’autre, dis-je, plus calmement, tambourine à la porte, mais en vain, elle a déjà téléphoné à Ruth ou au gardien, c’est raté.
Virginie Loveling UN COUP DE FEU

Couverture provisoire
Traduit du néerlandais par Françoise Antoine
256 pages / 140 x 205 mm 22 euros TTC
ISBN 978-2-36624-968-2
Marie et sa sœur Georgine, de onze ans sa cadette, vivent ensemble dans la maison familiale après la mort de leurs parents.
Leur voisin Luc Hancq, musicien et professeur de talent, se montre à la fois galant et protecteur, au point de leur donner un revolver pour qu’elles puissent se défendre en cas de nécessité. Suite à ses visites régulières, les deux sœurs vont toutes deux tomber amoureuses de lui.
Car chacune a en effet de bonnes raisons de penser qu’elle est celle qu’il désire épouser. Tandis que la jalousie s’installe et qu’une tension jamais éprouvée éloigne les sœurs jusqu’à présent si liées, elles vont finir par s’unir contre lui lorsqu’elles découvriront le double jeu dont elles ont été victimes.
Écrit en 1911, ce texte est un puissant roman psychologique. Évoquant les drames shakespeariens pour les dilemmes moraux et les rivalités familiales qui y sont développés, Un coup de feu est également un puissant roman naturaliste par sa description précise et incarnée qu’il délivre de la vie dans les petites villes flamandes au début du XXe siècle, la manière dont y circulent les rumeurs et la place accordée aux femmes, le regard que l’on porte sur elles dès que la vie qu’elles mènent ne s’inscrit pas immédiatement dans les normes de l’époque.
L’AUTRICE
Virginie Loveling (1836-1923) a d’abord écrit des poèmes sentimentaux avec sa sœur Rosalie, mais après la mort de cette dernière en 1875, elle s’est consacrée à des romans plus naturalistes, aux accents souvent tragiques. Elle a également écrit des livres pour enfants et des essais, son travail connaissant à la fois un succès public et critique. Intellectuelle progressiste, Virginie Loveling a souvent contesté la place dominante de l’Église catholique dans l’éducation et le manque de reconnaissance des œuvres des femmes.

• première traduction d’une des voix féminines majeures de la littérature flamande du début du XXe siècle.
• un formidable roman psychologique, traversé par une tension constante, qui plonge le lecteur dans la psyché de ses personnages et le tient en haleine.
•un roman minutieusement construit, qui décrit avec précision la vie dans les petites villes flamandes au début du XXe siècle et pointe le poids des normes sociales notamment imposées aux femmes.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jakuta Alikavazovic
Susan Taubes
VIES ET MORTS DE SOPHIE BLIND
Kaléidoscope historique, social et existentiel, Vies et morts de Sophie Blind est un sublime rêve d’émancipation. Le portrait drôle, sensuel et troublant d’une femme hors normes.
LE LIVRE
Née en Hongrie, petite-fille de rabbin, fille de psychanalyste, épouse d’universitaire, Sophie Blind veut divorcer. Divorcer d’un mari despotique, divorcer du lourd passé familial marqué par la religion, la guerre et la Shoah, divorcer enfin des injonctions sociales, en se frayant un chemin libre et affranchi. Sophie
Blind avance à tâtons, à l’aveugle (comme son patronyme), comme dans un songe, et d’ailleurs, il se pourrait bien qu’elle nous parle d’outre-tombe : « C’est arrivé si soudainement (…) mais il est tout à fait certain que je suis morte. C’est dans le journal. Et maintenant, je ne me soucie que de la vérité », dit-elle.
L’AUTRICE
14 × 20,5 cm 320 pages 22,00 €
ISBN :


C’est une rêveuse, une femme à la vie intérieure si riche qu’elle parvient (mais à quel prix ?) à faire ployer le réel.
De ce mélange envoûtant entre mirages et réalité, il émerge un grand et inoubliable roman féministe, d’un féminisme viscéral et hors des sentiers battus.
Exhumé aux États-Unis en 2021, Vies et morts de Sophie Blind a connu un immense succès, plaçant Susan Taubes aux côtés de Renata Adler, Sylvia Plath, Clarice Lispector ou encore Anne Sexton.
POINTS FORTS
• Une personnalité ardente, féministe, intellectuelle et glamour, à l’image de son autrice à la beauté digne de Greta Garbo.
• Un texte traversé par l’humour et le sens de la dérision, débordant d’idées et de vitalité formelle. Tout est subtil, singulier et drôle chez Sophie Blind. Selon le New York Times, « il y a autant de blagues sur la psychanalyse dans ce livre que dans tous les films de Woody réunis ».
• À placer dans la lignée de L’Art de la joie de Goliarda Sapienza : une femme en quête d’elle-même, sur fond historique riche, même accueil mitigé lors de sa parution en 1969, jugé trop « féminin », et même identification entre le personnage et l’autrice.
• Idéale pour un story-telling alléchant auprès de la presse & des librairies. Parfait candidat pour le prix Mémorable.
• Traduit en Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Hongrie, Corée, Portugal, Russie, Turquie. La traduction française et la préface sont de Jakuta Alikavazovic, merveilleuse ambassadrice de Susan.
ON EN PARLE
• « Ce roman est une réussite parce qu’il est courageux et qu’il refuse toute réponse réconfortante. Un numéro de haute voltige au-dessus de l’abîme », The New Yorker
• « Il s’agit de bien plus que de la rupture d’un mariage. Il s’agit de la misogynie et de la façon dont elle peut décourager et tuer une femme intelligente. Il s’agit aussi d’être hanté par les fantômes de l’Holocauste. Et il s’agit du genre de rupture, à la fois personnelle et historique, qui ne peut pas être résolue de façon nette, ni dans la vie ni dans un roman », Deborah Levy, The Guardian
Née à Budapest en 1928, Susan Taubes émigre aux États-Unis avec son père en 1939 et se marie en 1949 avec le sulfureux sociologue de la religion Jacob Taubes. Elle étudie la philosophie et écrit une thèse sur Simone Weil, The Absent God. Elle se suicide en 1969, juste après la publication de Vies et morts de Sophie Blind, laissant un roman inédit, Lament for Julia, recommandé par Samuel Beckett aux éditions de Minuit. Publié en 2023 par la prestigieuse collection New York Review Books Classics, et à paraître chez Rivages en janvier 2026.
• « Susan Taubes a publié pour la première fois ce brillant rêve fiévreux sur la vie, les amours et les voyages de Sophie Blind peu avant sa mort en 1969. Une lecture essentielle pour les fans de Renata Adler », Publishers Weekly
• « De l’étoffe des livres cultes. Certaines œuvres sont simplement rééditées, celle-ci ressemble davantage à une résurrection », The Paris Review

YISHAÏ SARID La Nuit du hackeur
Roman traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech
Grandeur et misères d’un faux Candide aux temps de la cybersurveillance. Et si la plus redoutable des armes était notre faiblesse morale ?
Ziv est un prodige de l’informatique et des arcanes de la cybersécurité, mais ses compétences sociales tutoient le handicap. Il faut dire que son historique est chargé – adolescent, un rare instant d’insouciance a signé le traumatisme irréparable de sa jeune sœur. Depuis, en silence, il expie.
Recruté par une startup avant la fin de son service militaire, le voilà sur les rails de la réussite professionnelle. À condition de fermer les yeux sur les conséquences des “contrats” qu’il honore pour la clientèle étatique de sa boîte.
Artisan de son propre piège, faux Candide égaré aux temps de la cybersurveillance généralisée,
Ziv se fissure irrémédiablement à l’intérieur mais jette toutes ses forces dans la sauvegarde des apparences… jusqu’au point de non-retour.
Habitant avec maestria la sidération enfantine de son personnage, Yishaï Sarid explore une fois encore les zones les plus grises de l’âme humaine, installant, comme un virus malveillant dans l’esprit infecté du lecteur, une réflexion lucide et terrifiante sur ce que la hightech alliée aux bassesses du pouvoir nous confisquent de plus précieux : notre intimité, nos libertés.
L’AUTEUR DU POÈTE DE GAZA
REVIENT AU NOIR
POINTS FORTS
u Monstre froid ou victime de sa propre solitude, un (anti)héros tétanisé par la culpabilité qui noie ses scrupules dans l’exercice aveugle de ses compétences professionnelles.
u Où le trajet d’un expert en détection des faiblesses des systèmes de protection numérique révèle les faiblesses (morales) de nos propres “systèmes”, politiques et intimes.
u Une écriture d’une simplicité trompeuse et d’une efficacité cruelle, miroir de l’innocence enfantine de Ziv balayée par la “vraie vie”.
u Art implacable de l’engrenage, prégnance instantanée d’un univers glaçant, Sarid atteint l’universel sans dispenser la moindre leçon.
ACTUALITÉS
u Roman lauréat du prix Brenner 2023.
QUELQUES CHIFFRES
u Le Poète de Gaza : 26 000 ex. (AS, 2011 + Babel, 2013)
L’AUTEUR
Né en 1965 à Tel Aviv, Yishaï Sarid a étudié le droit à Jérusalem et à Harvard. Il a travaillé au bureau du procureur pour les affaires criminelles avant de devenir avocat dans un cabinet privé. Il est le fils de Yossi Sarid, figure universellement respectée de la gauche israélienne disparue en 2015.
Le Poète de Gaza (coll. “Actes noirs”), son deuxième roman et le premier traduit en France, a reçu le grand prix de littérature policière ainsi que le prix de la SNCF en 2011. Le Troisième temple paru en 2018 chez Actes Sud, a été lauréat du Bernstein Prize 2016 en Israël. Le Monstre de la mémoire est un des textes les plus forts écrits sur l’impossible transmission de la mémoire de la Shoah. Avec La Nuit du hackeur, prix Brenner 2023 en Israël, il revient au roman noir sans quitter le champ de la réflexion politique qui traverse toute son œuvre.

ACTES SUD
À PROPOS DU POÈTE DE GAZA
Yishaï Sarid, avec subtilité, décrit une société, comme son héros, pétrie de doutes et asphyxiée par la violence. Magistral.
Yann Plougastel, Le Monde Magazine
L’auteur signe un thriller géopolitique époustouflant tout en restant dans une dimension humaine. Dans un style simple, efficace, Le Poète de Gaza est un polar bien plus atypique qu’il n’y paraît, livrant une vision aiguë de la société israélienne.
Delphine Peras, Lire
La Nuit du hackeur extraits de presse
Curieux mélange d’efficacité et de chaos, le livre est passionnant et inattendu. L’auteur, Yishaï Sarid, est avocat et militant de gauche. Découvrez.
François Forestier, Le Nouvel Observateur
Avec ce roman noir, Yishaï Sarid lance un pavé dans la mare d’une société israélienne aux valeurs brouillées par l’obsession sécuritaire.
Gérard Thomas, Libération
CLERC-MURGIER

Meurtres en cinq actes
Roman
Un page-turner vénéneux qui ravira autant les amateurs de polars que les passionnés d’histoire.
Paris, 1631. Des assassinats spectaculaires ébranlent la capitale. Et pour cause, ils sont perpétrés sur les scènes des théâtres, en pleine représentation. Sur chacun des lieux du crime, on retrouve deux cartes de tarot et des pamphlets dirigés contre Théophraste Renaudot, le médecin protégé de Richelieu, qui est en train de rédiger La Gazette, le premier journal jamais publié en France.
S’agit-il d’une rivalité entre les troupes du théâtre de l’Hôtel de Bourgogne et du théâtre du Marais ?
Ou est-ce un moyen, pour le meurtrier, d’atteindre Renaudot et, indirectement, le redouté cardinal ?
Les très respectés enquêteurs du Grand Châtelet, le lieutenant criminel Jacques Chevassut et son second, Philippe de May, se saisissent de l’affaire. Plus l’enquête avance et plus le mystère s’épaissit.
Le ou la meurtrière semble en effet pouvoir changer d’apparence avec la plus grande dextérité et la plus grande rapidité. Mais de qui s’agit-il ? Et comment parvenir à multiplier ses méfaits quand le tout-Paris a désormais les yeux rivés sur les scènes de théâtre ?
Au même moment, arrive à Paris Gabriela, une toute jeune femme prête à conquérir la capitale et à se faire un nom sur les planches. Elle est rapidement embauchée dans la troupe du théâtre du prince d’Orange (le théâtre du Marais) pour tenir le rôle de Clitandre dans la nouvelle pièce d’un certain Pierre Corneille. La jolie et talentueuse comédienne fait la rencontre de Marie de Fourcy, épouse du marquis d’Effiat. Les deux femmes, qui sont issues de milieux très différents, vont développer une relation qui dépassera les simples sentiments d’amitié… Mais Gabriela semble insaisissable. Que cache-t-elle ? Serait-elle mêlée aux meurtres qui secouent les théâtres et la ville entière ?
LA “SCÈNE DE CRIME” N’A JAMAIS AUSSI BIEN PORTÉ SON NOM !
POINTS FORTS
u Nouvelle enquête du lieutenant criminel Jacques Chevassut.
u À placer dans le sillage du Bal des ombres, de Joseph O’Connor, chez Rivages.
u Une exploration des théâtres parisiens du xviie siècle.
u Au divertissement du polar s’ajoute la solidité historique.
u On assiste aux balbutiements de la presse écrite.
u Univers fait de velours, de multiples corps de métier, d’artisanat, empli de personnages hauts en couleur et mystérieux, qui se transforment en permanence.
QUELQUES CHIFFRES
u Abbesses : 6 000 ex.
(Jacqueline Chambon noir, 2013 + Babel, 2016)
u L’Affaire Chevreuse : 2 200 ex. (Jacqueline Chambon noir, 2020)
L’AUTEURE

Hélène Clerc-Murgier vit à Montreuil et partage son temps entre l’écriture et la musique. Codirectrice artistique de la compagnie Les Monts du Reuil, elle a mis en scène des opéras d’André Grétry pour la plupart inédits et représentés dans toute la France, dont Raoul Barbe-Bleue, Richard Cœur de Lion, Guillaume Tell et Le Magnifique. Elle prépare actuellement un opéra sur Marie Curie. Ont paru, aux éditions Jacqueline Chambon noir, Abbesses (2013), La Rue du Bout-du-Monde (2016) et L’Affaire Chevreuse (2020).

En librairie le 8 janvier 2025
14 x 20,5 - 448 pages - 23 €
ISBN : 978-2-8126-2646-3
rayon / Littérature policière, polar historique mots clés / aragon - paul nizan - communisme résistance - pacte germano-soviétique - littérature et politique - Seconde Guerre mondiale
On a tiré sur Aragon
François Weerts
Autour des rapports douloureux entre l’écriture, les écrivains et leur époque, plongée dans la fracture que causa le pacte germano-soviétique chez les militants du parti communiste.
C’est l’histoire d’une balle qui claque contre la pierre de l’escalier de la Butte du Lion de Waterloo. Un coup de fusil dont on ne sait pas qui est l’auteur. Ni s’il visait vraiment sa cible. Louis Aragon. Nous sommes en 1965. Viktor, avec un K, comme KGB ou Kalachnikov, est un détective privé qui a tendance à se prendre pour l’un de ces héros qui déambulent dans Série noire qu’il vénère. Mais ce fils de communistes fervents fut aussi un jeune résistant, dont les souvenirs de combattant agacent son amoureuse, la belle Marie-Claire, laquelle accueille dans son club tout ce que la Belgique, la France et l’Angleterre comptent de vedettes.
Chargé d’enquêter sur l’attentat gardé secret, Viktor va devoir replonger dans l’épouvante de la Seconde Guerre mondiale et ce séisme que fut le pacte germano-soviétique. Paul Nizan rendit alors sa carte du parti, quand Aragon gardait la sienne.
Avec une passionnante érudition, François Weerts place au cœur de son intrigue les rapports douloureux entre l’écriture, les écrivains et leur époque. Peut-on leur reprocher leurs engagements politiques ? Jusqu’à quel point sont-ils coupables ? Quelles trahisons peuvent faire reprendre les armes vingt ans après la fin d’une guerre ?
Journaliste établi à Waterloo, François Weerts est né en 1960 à Addis-Abeba.
Il a publié plusieurs romans policiers, dont Les Sirènes d’Alexandrie (Actes Sud, 2008) et Les Morts de Beauraing (Rouergue, 2023).
points forts
• Un polar historique sur une période qui captive les lecteurs de polars : la Seconde Guerre mondiale, avec un enquêteur aussi attachant et complexe que peut l’être le Bernie Gunther de Philip Kerr.
• Au cœur de l’intrigue, la querelle entre Aragon et Nizan, deux auteurs mythiques de la littérature française.

HUGUES PAGAN L’OMBRE PORTÉE
Quelques années après l’affaire du Carré des indigents, l’inspecteur principal Claude Schneider va rencontrer le diable.
LE LIVRE
L’inspecteur principal Claude Schneider et son groupe viennent d’être appelés sur un incendie: les anciens établissements d’ébénisterie Valadon ont été réduits en cendres. Les premières constatations révèlent la présence de trois corps calcinés, trois clochards qui avaient trouvé abri dans le sous-sol. Très vite l’origine criminelle est confirmée et Schneider ne tarde pas à recevoir le témoignage d’un certain Gabriel Fonseca, maçon, qui aurait été contacté par un homme pour allumer l’incendie contre une rétribution substantielle. Le Groupe Criminel
L’AUTEUR
se lance sur la piste du commanditaire. Une piste qui va les conduire aux portes des grandes propriétés de la ville. Un mystérieux couple vient de louer une belle demeure et semble avoir gagné beaucoup d’influence sur les notables de la ville. Schneider croit au mal — il va voir les cadavres s’accumuler — mais pas aux forces surnaturelles. Pourtant, à plusieurs reprises, il a l’impression de rencontrer le Diable…
POINTS FORTS
• Le grand retour d’Hugues Pagan après le succès du Carré des indigents.
• Un auteur récompensé par tous les grands prix du genre : Prix Mystère de la critique, Grand Prix de Littérature policière, Prix Landerneau Polar.
• Une recréation très vivante de la fin des années 1970.
• On renoue avec le protagoniste du Carré des indigents, de Profil perdu, de Vaines recherches, et bien sûr de La mort dans une voiture solitaire, le mélancolique inspecteur Claude Schneider, l’homme qui séduit les femmes mais n’est pas assez doué pour le bonheur.
• Un microcosme que le lecteur retrouve avec plaisir : les inspecteurs Dumont, Courapied et Catala. La patronne du bar Les Abattoirs, Dagmar. Le responsable de l’accueil « Bogart ».
• Pagan n’a pas son pareil pour brosser la sociologie de la Ville (son modèle est Dijon) : les notables, les gens qui tirent les ficelles dans l’ombre et les petites gens qui ont vu les « Trente Glorieuses » leur échapper.
• Une intrigue toujours aussi bien construite (talent de scénariste de l’auteur) qui laisse quelques pistes en suspens (pour une possible suite).
• Un style remarquable : les descriptions poétiques alternent avec des dialogues rythmés et des traits d’humour pince-sans-rire.
• Un livre très attendu par la presse et les libraires. Le Carré des indigents avait soulevé l’enthousiasme :
15,5 × 22,5 cm
ISBN :


Hugues Pagan est né à Chlef (ex Orléansville) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré comme l’un des grands stylistes du roman noir français.
« A la manière d’un Hervé Le Corre il (Pagan) donne au polar français une connotation sensorielle, gorgée d’odeurs, de sons et de couleurs ». Isabelle Lesniak, Les Echos.
« On ne lit pas un roman d’Hugues Pagan, on le contemple, à la manière d’un tableau ou d’un paysage. » Macha Séry, Le Monde des livres.
« On en redemande, tout simplement parce que c’est beau. » Christine Ferniot, Télérama.
ACTUALITÉ
• Parution simultanée de Le Carré des indigents en poche et de L’Etage des morts en Iconiques.

Visuel provisoire
LIU CIXIN DES DINOSAURES ET DES FOURMIS
Roman traduit du chinois par Gwennaël Gaffric
Du temps écoulé depuis l’apparition de la vie sur Terre, le règne de la civilisation humaine ne représente qu’une fraction infinitésimale. Dès lors, quelle est la probabilité que, dans ces grandes profondeurs du temps, l’humanité ait été la seule à bénéficier de l’étincelle d’intelligence qui a donné naissance à la culture ? C’est la question que pose Liu Cixin dans ce roman passionnant.
Un jour lointain des tréfonds du Crétacé qu’un Tyrannosaurus rex s’agaçait d’un morceau de viande coincé entre ses énormes dents, une colonie de fourmis voisine prit le risque d’entrer dans sa gueule pour en faire son festin. Le germe de la première et plus grande civilisation de la Terre était semé. Ces deux espèces si différentes, et pourtant si complémentaires, allaient édifier au fil des millénaires une civilisation symbiotique vouée à réaliser des progrès étonnants et à atteindre des sommets vertigineux dans d’innombrables domaines scientifiques et sociaux. Mais ces accomplissements hors du commun avaient un prix – un prix payé d’abord par la biosphère de la Terre, puis par tous ceux qui en dépendent. Et pourtant, les dinosaures ont refusé de tenir compte des avertissements concernant l’effondrement écologique imminent, laissant les fourmis face à un dilemme : détruire leurs alliés… ou périr à leurs côtés ?
LE MAÎTRE DE LA SF CHINOIS EST DE RETOUR
ACTUALITÉS
► La trilogie du Problème à trois corps : + de 430 000 ex. toutes éditions confondues
JANVIER 2025
13,5 × 21,5 CM
Dans ce récit captivant, Liu Cixin, à son meilleur, mêle fable satirique, allégorie politique et alerte écologique.
L’AUTEUR
Né en 1963, Liu Cixin est une véritable légende de la sf en Chine et un auteur traduit dans le monde entier.


Masakuni ODA LUNE RÉMANENTE
Un recueil de deux nouvelles et un court roman fantastique sur le thème de la lune, dans la veine de Haruki Murakami et Keigo Higashino.
LE LIVRE
Dans les deux premières nouvelles de ce triptyque, un homme qui a le malheur d’apercevoir la face cachée de la lune est réincarné dans le corps d’un parfait homonyme, et une femme qui reçoit en héritage une pierre magique a le pouvoir de se transporter sur le satellite naturelle de la Terre. Le court roman éponyme, Lune rémanente, se déroule
dans un Japon dystopique. Une épidémie de « selenomania » s’est déclarée : à chaque pleine lune, les contaminés deviennent agressifs et voient leurs capacités physiques et mentales
démultipliées, puis finissent par mourir. Sous prétexte de soins, le gouvernement parque les malades dans des camps. Mais grâce à ses compétences au sabre, le protagoniste est recruté pour participer à des combats de gladiateurs. À chaque victoire, les combattants ont le droit de passer la nuit avec une femme, et au bout de trente, de regagner leur liberté. Notre héros ne tarde pas à tomber amoureux et décide de se battre pour l’une d’elle.
POINTS FORTS
• Après la Chine, la Corée, la Pologne, Rivages/imaginaire continue d’explorer de nouveaux territoires avec un premier roman japonais.
• Alors que la SF japonaise rayonne à travers les anime et les mangas, les romans de SF japonais sont encore largement méconnus en Occident .
• Un style riche et original qui le distingue des « light novels » nippons et témoigne d’une vraie ambition littéraire.
• Un mélange de noirceur et d’esprit caustique qui rappelle de façon naturelle Murakami, Boulgakov, Gogol, avec une ambiance à la Brazil de Terry Gilliam.
• Ouvrage salué par la critique et récompensé par le grand prix Nihon SF.
8 janvier 2025
14 × 20,5 cm
500 pages 24,00 €
ISBN :
L’AUTEUR
Masakuni ODA, né en 1974, est l’auteur de nouvelles et novellas publiés dans des magazines depuis 2011 et rassemblés dans plusieurs recueils. Il a obtenu le grand prix Nihon SF pour Lune rémanente en 2022.

KADHIM JIHAD HASSAN
Éclats d’Irak
suivi de Migrations
Anthologie poétique traduite de l’arabe (Irak) par André Miquel et l’auteur
La renommée de Kadhim Jihad Hassan en tant que traducteur et essayiste a longtemps occulté son œuvre de poète. La présente anthologie entend y remédier. Elle se compose de trois sections, chacune consacrée à un épisode de la vie du poète et dotée de sa propre tonalité : “Réinvention de la campagne” (souvenirs heureux ou malheureux du pays natal), “Éclats d’Irak” (errances en Europe à la recherche d’une terre d’accueil, et de soi) et “Migrations” (l’exil durement subi puis assumé). Les deux premières sections sont traduites par le regretté André Miquel, qui a aussi préfacé le recueil, et la troisième par l’auteur lui-même, qui y a ajouté des fragments écrits directement en français.
POINTS FORTS
u Une nouvelle voix dans la “Petite Bibliothèque Sindbad”, qui accueille les poètes classiques et contemporains de langue arabe.
08 JANVIER 2025
12,5 × 19 CM 208 PAGES
L’AUTEUR
Né dans le Sud de l’Irak en 1955, Kadhim Jihad Hassan vit en France. Poète, traducteur, critique littéraire et professeur de littérature arabe classique à l’Inalco, il a publié en arabe des recueils de poèmes, et en français plusieurs essais critiques, notamment La Part de l’étranger. La traduction de la poésie dans la culture arabe (Sindbad/Actes Sud, 2007). Il a traduit en arabe, entre autres, des œuvres de Dante, Rilke, Rimbaud, Mallarmé, Char, Michaux, Jaccottet et des essais de Gilles Deleuze et de Jacques Derrida.


AMINE ADJINA Transformers
Dans une veine eastwoodienne expurgée de son chauvinisme américain, porté par une écriture sauvage et déclassée, Transformers met sur le devant du ring la beauté et la grandeur de la boxe, devenue la langue de ceux à qui les mots n’ont pas été donnés. Chez Amine Adjina, le sport, universel, est à la fois l’outil d’émancipations des êtres et leur moyen de communier.
Un jour, Émilie se risque à entrer dans une salle de boxe miteuse, au parquet usé et à la peinture défraîchie, où règne le genre masculin et une odeur de linge sale, celui qui s’entasse, exhale un parfum nauséabond de sueur humiliée et de colère rentrée, porte la trace du labeur et de la honte. Elle y rencontre Romain, un entraîneur nostalgique, qui se nourrit des légendes fondatrices de l’histoire de son sport de prédilection et manie aussi bien les gants de boxe que l’art de conter. Il lui propose de lui donner quelques cours de boxe. Intriguée par cet homme taciturne, renfrogné et obsessionnel, Émilie s’engage dans l’apprentissage. Une connivence pudique s’installe entre eux et les enseignements de Romain dépassent largement ceux qui ont trait à la seule technique sportive. En parallèle de la filiation qui s’établit entre Émilie et Romain grâce à leurs échanges, une métaphore court dans la narration, prise en charge par la voix de “celui qui écrit” et pose un regard à la fois intime et sarcastique sur la domination de classe et les processus de mise en récit. Chargée de maux et d’histoires, traversée par la catharsis et le deuil, la boxe devient alors le reflet, tout à la fois, de l’écriture et du théâtre.
POINTS FORTS
u Transformers est la quatrième pièce de théâtre d’Amine Adjina publiée chez Actes Sud-Papiers.
u Dans la lignée de Sylvain Coher (Vaincre à Rome) et de Vincent Farasse (Mimoun et Zátopek), Amine Adjina transforme le sport en un vecteur de sagesse.
u Une vidéo de présentation par l’auteur.
u Disponible en version numérique.
ACTUALITÉ
u La pièce sera jouée aux Plateaux sauvages du 8 au 21 janvier 2025, puis en tournée en France (Malakoff, Metz…).
L’AUTEUR
Auteur, metteur en scène, comédien et scénariste, Amine Adjina a créé, avec Émilie Prévosteau, la compagnie du Double, au sein de laquelle ils mettent en scène ses propres textes. Chez Actes Sud, il a publié deux pièces de théâtre dans la collection “Heyoka Jeunesse” : Arthur et Ibrahim (2018) et Histoire(s) de France (2021) puis Théorème / Je me sens un cœur à aimer toute la terre en 2023, jouée à la Comédie-Française.

Transformers est une pièce intime. Elle parle de mon rapport à la boxe, ce sport qui n’en est pas un, à la place qu’il avait dans ma famille, aux figures masculines qui ont peuplé mon imaginaire même s’il est ici question d’une femme qui compose avec ces mêmes figures et qui cherche sa propre voie. J’ai voulu parler de la sueur, de l’odeur de la salle, de fantasme, du cinéma, de la dimension sociale, de la beauté de Mohamed Ali dans une Amérique où le racisme était encore très fort, et de comme il irradiait les autres, ceux qui n’ont pas la parole, de la poésie, du souvenir, et du désir qui surgit là où on ne l’attend pas.
Transformers tente d’échapper à ce qui me semblait plus convenu dans une pièce sur la boxe, avec une construction linéaire faite de réussite, de dépassement de soi, etc. La pièce se positionne plutôt à l’endroit du sensible, de la sensation du corps pris dans sa globalité ou son morcellement. Elle tente de parler d’héritage et d’histoire mais par le jeu, par le décalage et par les images. Elle aborde la relation
AMINE ADJINA
note de l’auteur
entre un coach et une boxeuse, pas uniquement par le biais de l’entraînement, mais par différents contrepoints comme en musique où les voix se mélangent, ce qui fait qu’on suit le parcours de ces deux personnes, le coach et la boxeuse, qui se tisse devant nous et dans une sorte d’entremêlement où chacun atteint un but. Celui de la rencontre amoureuse pour elle, celui du dévoilement pour lui.
La pièce pose toujours la question, dès le début, de qui parle. Quel est ce jeu auquel nous jouons ? À la fois pour ceux qui le font et ceux qui le regardent. En boxe, on dit qu’il faut avoir le coup d’œil, la pièce tente toujours de mettre le spectateur dans cette position active, d’où les changements de registre.
Transformers est une pièce où on entre par une porte et où on sort par une autre qui n’existait pas, qu’il a fallu construire ou faire apparaître. Ce n’est pas un spectacle sur la boxe, mais sur la quête.
La boxe n’est une fin mais un moyen.
Amine Adjina
Edith Bruck
LES DISSONANCES

Traduit de l’italien et présenté par René de Ceccatty.
2 janvier 2025
12 × 19,5 cm
156 pages 16,00 €
ISBN :
De la Shoah aux violences faites aux femmes : la poétesse dénonce la gratuité du mal, qui s’en prend aux innocents et aux sans défense.
LE LIVRE
Les dissonances est un recueil d’une soixantaine de poésies qui sont des réminiscences douloureuses d’Edith Bruck qui, à 93 ans, se souvient de sa déportation et de harcèlements sexuels subis par elle ou par des amies, dont les responsables étaient le plus souvent des gens connus ou puissants qui ont abusé de leur ascendant ou de leur pouvoir ou de situations dans lesquelles leurs victimes avaient du mal à riposter, mais le faisaient courageusement. Elle trace aussi les portraits de personnages
L’AUTRICE

qui lui ont été familiers et pour lesquels elle a éprouvé de la tendresse, dont son mari Nelo. Enfin, elle décrit les mauvais traitements que subissent les personnes âgées dans leur très grande vieillesse, notamment quand ils sont placés dans des maisons de retraite. Les « dissonances » sont cette chambre d’écho où ces réminiscences se répondent et se confrontent au mal qui est fait aux innocents, qu’il s’agisse de Juifs, de jeunes femmes d’enfants ou de vieillards.
POINTS FORTS
• Une réflexion puissante et sensible sur la vulnérabilité, la violence et la perte.
• Un des rares textes à évoquer les mauvais traitements infligés aux personnes âgées.
• Un « procès » fait aux hommes qui abusent de l’innocence de jeunes femmes – l’autrice termine sur le récit d’une tentative de viol dont elle fut victime, perpétrée par l’un de ses oncles quand elle avait huit ou neuf ans.
• Ce troisième recueil constitue le dernier pan d’une sorte de triptyque sur le mal et sur la mémoire.
• Édition bilingue.
ACTUALITÉ
• Sortie simultanée de Contrechamps aux éditions du Seuil, aussi traduit par René de Ceccatty.
QUELQUES CHIFFRES
Edith Bruck a vu le jour en Hongrie, dans un petit village, dernière de six enfants, le 3 mai 1932. Déportée à l’âge de 13 ans, elle a survécu avec sa sœur. Après un séjour en Israël, elle s’installe en Italie en 1957 et adopte la langue italienne. Par sa liberté de ton, son engagement politique, son féminisme, son œuvre littéraire et cinématographique, c’est une des figures les plus singulières du monde culturel italien.
• Pourquoi aurais-je survécu ? (janv. 2022, 2 800 ex. vendus), La voix de la vie (nov. 2022, 1 500 ex. vendus).
ÉGALEMENT



FRÉDÉRIQUE DEGHELT Sauvageries
Roman
Un roman d’amour et de guerre, à travers lequel s’affrontent le cynisme de la colonisation et la philosophie toute spirituelle des Taïnos, peuple amérindien des grandes Caraïbes.
En 1474 naît dans une île amérindienne une enfant qui porte sur le front la marque emblématique de son peuple. Pour cela on la nomme Taïna. Très vite elle est cachée, protégée puis instruite selon les principes du chamanisme.
Quand apparaissent les navires espagnols au large de l’île, Taïna a réintégré sa communauté, celle de ces insulaires si pacifistes qui accueillent avec courtoisie les équipages de Christophe Colomb. Malgré cela, la bienséance des étrangers ne dure pas, l’entreprise de domination des Taïnos est en marche.
Le temps passe, Taïna rencontre Diego de Arana puis lui sauve la vie. Avec lui elle découvre l’amour, apprend sa langue. En retour, elle l’initie à tous les secrets de la pensée et de la sensibilité de son peuple.
Des années plus tard, au cœur de la violence, Bartolomé de las Casas, frère dominicain présent dans la région et devenu le défenseur des Indiens, pousse Taïna à écrire l’histoire de la colonisation de son île. Il pense qu’à l’avenir, le témoignage d’une Indienne comptera plus que nul autre.
Raconter ce qu’étaient les Taïnos avant la conquête, écrire en espagnol pour être lue. Pour, au-delà de la destruction d’un peuple, ne jamais laisser s’installer l’oubli.
FÉVRIER 2025
13,5 × 22,3 CM
272 PAGES
21 € ENV.
9782330200787
Telle est la mission que réalise Taïna : ce livre est son manuscrit.
L’AUTEURE
Frédérique Deghelt vit dans les forêts du Sud-Ouest, sa région d’origine. Elle orchestre, depuis le premier confinement, un réseau social intitulé Un endroit où aller où libraires et écrivains échangent, parlent de leur travail, de leurs lectures, font vivre les livres autrement. Elle propose par ailleurs de nombreux ateliers d’écriture à travers toute la France. Sauvageries est son onzième livre aux éditions Actes Sud.

POINTS FORTS
u Envoûtant, percutant, ce texte de fiction est habité par de nombreux documents et écrits bien réels. Il porte le lecteur au plus près d’un personnage inoubliable.
u À la découverte des Taïnos, peuple des grandes Caraïbes, ce chapelet d’îles que “découvrent” les Espagnols en1492.
u La fougue et l’empathie de Frédérique Deghelt transportées au xve siècle.
ACTUALITÉS
u Actuellement au musée du Quai Branly à Paris (atelier Martine Aublet jusqu’au 13 octobre). https://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/ au-musee/expositions/details-de-levenement/e/ tainos-et-kalinagos-des-antilles
QUELQUES CHIFFRES
u Sankhara : + de 13 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)
u Libertango : + de 17 000 ex. (AS, 2016 + Babel, 2019)
u Les Brumes de l’apparence : 50 700 ex. (AS, 2014 + Babel, 2015)
L’idée de ce livre m’est apparue en 1999 lors de ma première visite en République Dominicaine. En découvrant l’histoire des Taïnos, j’ai constaté à quel point le récit de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb avait occulté l’existence de cette éthnie, et cela jusqu’à effacer son nom à peine connu en Europe. En Dominique, dans les livres d’Histoire, l’existence de plus d’un million de personnes qui habitaient l’île avant l’arrivée des Espagnols avait été gommé. Deux millions de Taïnos vivaient pourtant dans les îles des Caraïbes, mais trente-sept ans après l’arrivée de Christophe Colomb, il n’étaient plus qu’un millier. Nommés Indiens alors que ce navigateur se croyait arrivé aux Indes, qu’ils soient Caribs, Ciguayos ou Taïnos, on a continué au fil des époques à les nommer ainsi, à raconter qu’ils sont principalement morts de maladies quand ils avaient été exécuté, pourchassé, torturé, brûlée, éliminé systématiquement.
Très vite, j’ai eu besoin de raconter cette histoire du point de vue d’une femme qui porterait le nom de son peuple, une femme qui serait proche de ceux dont on a gardé la trace grâce aux récits de Bartolomé de Las Casas.
FRÉDÉRIQUE DEGHELT Sauvageries
note de l’auteure
J’ai eu envie que cette héroïne sauve Diego de Arena, laissé au commandement du fort de la Navidad, bastion que Christophe Colomb avait fait construire avec le bois de la Santa Maria, cette caravelle échouée à la fin décembre de 1492.
Je tenais à ce que ce texte, fictionnel en ce qui concerne les personnages et héros qui y sont mis en scène, respecte tout ce qui avait trait à leur véritable histoire et à celle de leur disparition.
S’est donc imposée à moi la nécessité de faire des recherches, de rencontrer scientifiques et chercheurs, et d’utiliser pleinement leurs dernières découvertes. Si l’histoire des héros de mon roman est pure fiction, mes personnages sont en lien direct, filles ou mères, fils ou pères, avec des Taïnos qui eux ont existé.
C’est dans ce désir, cette posture de découverte et de transmission, que j’ai composé ce roman. Plus j’avançais dans ce récit, plus Taïna tenait ma main afin que ce ne soit plus seulement les vainqueurs qui racontent l’histoire, celle qui malheureusement ne fait que se perpétuer, chaque jour, dans le monde d’aujourd’hui.
F. D.
Libertango est un roman lumineux porté par une écriture tout à la fois sensuelle, poétique et puissante. Sensible et érudit, le dernier livre de Frédérique Deghlet restera mon coup de cœur de l’été, et je gage qu’il sera aussi le vôtre !
Coup de cœur d’Alice Breniaux de la librairie Les Arcades, Lons-le-Saulnier, Le Progrès
FRÉDÉRIQUE DEGHELT Sauvageries extraits de presse
Récit d’une résilience par la grâce de l’art, Libertango est aussi un livre sur le dépassement de soi et un plaidoyer pour la différence. Un roman qui passionnera les mélomanes comme les néophytes, trop heureux d’y trouver matière à s’y concocter une sublime playlist.
Jeanne de Ménibus, Elle
Frédérique Deghelt a le sens de la formule complice et une fluidité de style qui font qu’on s’embarque avec bonheur dans cette passionnante quête de soi.
Isabelle Bourgeois, Avantages, à propos de Sankhara
On s’introduit dans la tête des personnages, qui évoquent leurs tourments, et l’on découvre de l’intérieur les effets de la méditation profonde qui transformera l’héroïne. Un roman éclairant sur la fugue maternelle et le retour à soi.
Ariane Bois, Psychologies Magazine, à propos de Sankhara

février 2025 - FRÉDÉRIQUE DEGHELT
OPÉRATION SPÉCIALE
• Les livres de Jeanne Benameur et Frédérique Deghelt s’inscrivent dans une action plus globale autour de la rentrée d’hiver, avec :
La création d’un mini site.
Des posts sur les réseaux sociaux.
Des campagnes de sponsoring ciblées.
Relais auprès de la communauté de bookstagrameurs.
Production de vidéos auteurs.
Une newsletter grand public dédiée à la rentrée d’hiver.
Opération avec Babelio.
COMMUNICATION
PRESSE,
TV & RADIO
Quotidiens : Le Parisien – Le Figaro littéraire – La Croix
Hebdos : Le Pèlerin
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
• Production d’une vidéo de l’autrice.
• Posts sur les réseaux sociaux.
• Mise en avant dans la newsletter grand public.
INSERTIONS PUBLICITAIRES



Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Version Femina – Biba – Avantages – Modes et Travaux –
Femme actuelle – Notre temps – France Dimanche – Fémi-9 – Télé Z – Télé 7 jours – Psychologies Magazine
Mensuels Culture : Lire Magazine – Flow
PQR : Sud Ouest – Ouest France – DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré –
La Voix du Nord – Vaucluse Matin – La Marseillaise
Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Focus Vif – Le Quotidien – Gaël – Femme d’Aujourd’hui
Radios : France Bleu – RCF / Radio Notre Dame – Radio Vinci Autoroutes – RTL
TV : Possible invitation à La Grande Librairie (France 5) – France Info TV



MOHED ALTRAD
Le Désert en partage
Roman
Tandis que, dans la région d’Alep, une petite unité médicale est prise dans les combats de la guerre civile, un exilé syrien interroge, depuis le sommet de son accomplissement professionnel, la face cachée de sa propre success story. Quelles rencontres, quelles ombres, quels sentiments de défaite accompagnent son éblouissant parcours ? Le Désert en partage livre l’anti-portrait d’un capitaine d’industrie exilé en France, fondateur d’une firme de réputation mondiale, admiré mais circonspect, soucieux d’un sens profond à donner à sa réussite comme à ses échecs. Au loin, Nour, la dernière femme aimée, est piégée par les tirs. Tous deux sont au souvenir, encore si présent, des élans et des atermoiements amoureux dont leur histoire est faite – épisodes de départs et de retrouvailles, fidélité mutuelle des solitudes partagées : un beau roman méditatif sur la conquête de l’inutile, et la richesse du cœur.
POINTS FORTS
u Un roman à la “cinégénie” évidente qui dévoile les ressorts et les limites de la réussite : le prix amer du succès.
QUELQUES CHIFFRES
u Badawi : 37 100 ex. (AS, 2002 + Babel, 2011)
FÉVRIER 2025
13,5 × 22,3 CM
288 PAGES
22 € ENV.
9782330201517
Certes, il n’avait pas hérité comme lui (Trimalcion) de la fortune de son maître ; il n’avait d’ailleurs pas eu de maître. Mais, comme lui, il avait dû apprendre son métier sur le tard. Comme lui, jeté dans le monde des affaires, il avait dû se débrouiller seul, sans aide, sans soutien, sans formation, sans famille, en solitaire. Comme lui, cette marginalité l’avait contraint à inventer, à improviser, à innover, à forger de toutes pièces, de manière intuitive, les moyens de sa survie. Comme lui, il n’avait eu d’autre choix que de risquer, risquer sans mesure, sans assurance, risquer tout, le naufrage ou la fortune.
(extrait)
L’AUTEUR
À PROPOS DE BADAWI
Dans son récit simple et touchant, souvent poétique, quelle est la part du vécu, quelle est celle du roman ? Mystère. Mais c’est bien la vérité de Mohed Altrad qui en constitue la trame.
Challenges
D’origine syrienne, Mohed Altrad vit en France, à Montpellier, depuis de nombreuses années. Chez Actes Sud ont déjà paru Badawi (2002, Babel, 2011), L’Hypothèse de Dieu (2006) et La Promesse d’Annah (2012). Mohed Altrad a reçu le prix mondial de l’Entrepreneur 2015.

ALTRAD
Le Désert en partage
Au rythme intranquille des moments fondateurs de la vie hors normes de Rihad, “capitaine d’industrie”, le quatrième roman de Mohed Altrad propose du pouvoir une version pudique et sensible, là où l’on imagine plutôt la vie d’un grand patron madré à la poigne implacable. Faisant le tour du globe – Naples, Manaus, la Chine, la Turquie, Alep, Paris –, il parcourt les années de formation, les épreuves amoureuses, la construction de la firme, et même une campagne politique. Le succès ne prémunissant pas Rihad contre l’anxiété et l’isolement, il l’expose aux émotions duelles jusque dans l’amour, fait d’admiration et d’incommunicabilité.
Fierté, ambition mais précaution, discrétion et persévérance.
Au terme des négociations avec lui-même, qui est véritablement
Rihad ? Toutes ses transactions ont-elles eu pour objectif son profit ou son salut ?
Roman de la face cachée d’une success story, Le Désert en partage livre un portrait ambivalent d’un homme insaisissable et forme une écriture parabole où, derrière le sens obvie du récit, se dissimule une vérité intime plus sombre. Celle d’une âme inquiète de parvenir à faire tenir ensemble toutes ses parties pour être soi à jamais.
En écho lointain à ce qui a façonné son identité bédouine sur les plateaux de la Djézireh, il reste toujours en marge, choisissant face à l’adversité, au doute, au déracinement, de ne compter que sur l’amitié décisive de quelques-uns, sur son appétit de connaissance, son don pour la réussite – au risque d’esquiver d’autres choix plus intimes, d’autres engagements –, un chemin possible avec Nour, l’infirmière syrienne, pleinement dans ses pensées… mais dont il ignore qu’elle est prise dans les combats.
Le Désert en partage est un roman. Il conte des vies qui vont, viennent, et s’entrecroisent. Mais vit-on vraiment ? Ne reste-t-on pas plutôt en marge de sa vie ? Comme sur le seuil ? Malgré l’agitation de son existence ?
Écrire un roman, travailler, aimer, pleurer, s’engager pour une cause, jouer son rôle dans le théâtre du monde, sont autant de divertissements. En eux, on s’applique à tromper sa solitude, à la perdre dans le labyrinthe du temps. Sans succès. Car, on ne se livre jamais. On ne sort jamais de soi. Jamais vraiment. On feint de le faire.
Les personnages de ce roman ne sont guère différents des hommes et des femmes ordinaires que nous sommes, plus enfoncés peut-être dans leur isolement qu’ils ne le pensent.
MOHED ALTRAD
Le
Désert en partage note de l’auteur
La Syrie, le sud de la France, Alep dévastée, les stations balnéaires, Naples, Caton tout cela forme le décor où ces solitudes se croisent, se frôlent, rêvent de se rencontrer mais se dérobent finalement, retournant à leur désert, à ces terres inoccupée de l’âme qu’ils ont en partage.
Et quand le vent se lève pour balayer la poussière, il emporte avec lui le passé mais laisse, pour un temps, flotter dans les airs les bonheurs éphémères qui nourrissent l’espoir.
M. A.

CHRISTIAN GARCIN La Vie singulière de Thomas W. Higginson
Récit
Le portrait vivant et vibrant d’un grand oublié de l’histoire politique et culturelle américaine du xixe siècle : l’homme qui révéla Emily Dickinson.
Pasteur, ardent abolitionniste, soutien de Lincoln, colonel unioniste, écrivain proche de Thoreau et d’Emily Dickinson, avec laquelle il correspondit pendant près d’un quart de siècle et dont il publia l’œuvre à titre posthume, Thomas W. Higginson (1823-1911) a fréquenté les personnages les plus emblématiques de son époque et participé aux événements les plus importants. Pourtant, qui se souvient de lui aujourd’hui ? La Vie singulière de Thomas W. Higginson est la réponse de Christian Garcin à “la mémoire ingrate des hommes”, une tentative de rendre justice à cet illustre oublié – intrigant et parfois agaçant –, cantonné “dans l’ombre gigantesque de la petite poétesse d’Amherst”.
L’HOMME QUI RÉVÉLA EMILY
DICKINSON AU MONDE POINTS FORTS
u À travers la vie, les rencontres, les amitiés, les convictions et les combats d’Higginson, Christian Garcin retrace l’histoire de la nation américaine durant la seconde moitié du xixe siècle, entre abolition de l’esclavage et guerre de Sécession.
u Un récit passionnant dans lequel apparaissent les grandes figures politiques et culturelles de l’époque (Ulysses S. Grant, John Brown, Abraham Lincoln, le général Lee, Emerson, Thoreau, Longfellow, Whitman, Jack London et bien d’autres).
u S’appuyant sur la correspondance de Dickinson et Higginson, le beau portrait d’une amitié intellectuelle au long cours, qui débouchera sur la publication posthume d’une œuvre majeure.
u Du Walden pond de Thoreau aux champs de bataille de la guerre de Sécession, en passant par la chambre (avec vue sur l’éternité) d’Emily Dickinson, une déambulation littéraire virtuose dans une Amérique en pleine réinvention d’elle-même.
L’AUTEUR
13,5 × 22,3 CM
192 PAGES
18,50 € ENV.
Auteur d’une œuvre considérable, Christian Garcin a publié des romans, des nouvelles, des poèmes, des essais et quelques livres inclassables (lexiques, évocations littéraires ou picturales, fictions biographiques). Il a également traduit Jorge Luis Borges, Edgar Allan Poe, Herman Melville, E. E. Cummings, David Kirby (Le Haha, Actes Sud, 2018), Nathaniel Hawthorne et bien d’autres. Ses deux derniers romans ont paru chez Actes Sud : Les Oiseaux morts de l’Amérique (2018) et Le Bon, la Brute et le Renard (2020).

u Une réflexion passionnante sur les bifurcations de l’existence et les aléas de la postérité.
ACTUALITÉS
u Parution simultanée chez Finitude d’Un chemin entre plusieurs mondes, carnet de notes rédigées entre 2020 et aujourd’hui.
Thomas Wentworth Higginson (1823-1911) fait partie de ces“oubliés” de l’Histoire qui m’ont toujours à la fois touché et intéressé, voire fasciné, du fait même de leur importance et influence passées en regard de leur anonymat actuel. La même démarche m’avait guidé pour Jeremiah Reynolds, autre illustre oublié à qui j’avais consacré un livre il y a quelques années : tenter d’insuffler de la chair, de l’humain, une sorte de tremblement vif, à ces figures figées, naguère célébrées, aujourd’hui prisonnières de poussiéreuses notices biographiques. Souligner le rôle historique et littéraire qu’elles ont eu. Faire lien entre elles et nous. Dire comment et en quoi ce qui les a animées peut résonner encore.
CHRISTIAN GARCIN
La Vie singulière de Thomas W.
Higginson
note de l’auteur
Témoin engagé de son époque, Thomas Higginson naquit peu après la guerre d’indépendance américaine, et mourut peu avant la Première Guerre mondiale, parcourant ainsi la plupart des étapes qui ont jalonné ce fascinant xixe siècle où l’Amérique s’est construite. Il fut successivement, et souvent simultanément, pasteur, militant abolitionniste, activiste convaincu n’hésitant pas à participer à des actions radicales et violentes, défenseur des droits des femmes, inlassable conférencier, homme politique, écrivain, et colonel ayant commandé le premier régiment noir de la guerre de Sécession, durant laquelle il recueillit les negro spirituals chantés par ses troupes, les assembla et les fit publier, leur permettant par là d’accéder à la postérité. Il avait en outre connu et fréquenté Thoreau, Emerson, et vers la fin de sa vie, Jack London, avec qui il eut le projet de créer une Internationale socialiste. Il fut aussi – ou surtout, car c’est essentiellement pour cela qu’on peut le voir cité aujourd’hui – pendant un quart de siècle le correspondant d’Emily Dickinson et, après la mort de celle-ci en 1886, devint son éditeur, lui assurant ainsi sa reconnaissance posthume. Sur fond de guerre de Sécession, de combats pour l’émancipation des Noirs et de construction houleuse et tragique de l’Amérique, ce livre met en lumière cette ironie de l’histoire littéraire qui a vu l’illustre Higginson, aujourd’hui oublié, permettre à l’obscure Emily Dickinson, aujourd’hui au panthéon des poètes américains, d’accéder à la postérité.
C. G.
Le Bon, la Brute et le Renard séduit par sa grâce, son humour, sa légèreté, sa vélocité romanesque, ses inserts poétiques, ses descriptions fines et acérées, ses silences inspirés, ses dialogues piquants, où le réel se joue de l’imaginaire et où l’imaginaire aspire le réel, et où tous les personnages ont l’impression de dire : Je préférerais ne pas ! Si l’art du roman est un jeu de cinquante-deux cartes, Christian Garcin possède le roi de pique, le valet de cœur, la reine de trèfle et les deux jokers, qu’il mélange avec bonheur, sans se départir du sourire à peine dessiné d’un joueur qui sait qu’il va remporter la mise, faire sauter la banque et réveiller la littérature par cette réjouissante fantaisie romanesque.
Frédérique Roussel, Libération
Ce roman est une gifle de poésie, d’intelligence, de nostalgie. L’œuvre majeure d’un auteur majeur.
Marie-Lucile Kubacki, La Vie, à propos des Oiseaux morts de l’Amérique
CHRISTIAN GARCIN
La Vie singulière de Thomas W. Higginson citations presse
Écrivain-voyageur, Christian Garcin signe avec Les Oiseaux morts de l’Amérique le poignant roman d’un vieil homme enfant en cours d’évaporation qui tente de se reconstruire par la reconquête d’une parole perdue. Insolite, onirique autant que réquisitoire contre une certaine Amérique experte en exclusion, ce texte porte la griffe d’un grand lecteur et d’un styliste de la famille des Russell Banks, Don DeLillo, ou Bruce Chatwin.
Jean-Rémi Barland, La Provence
Livre vertigineux et métaphorique, Les Oiseaux morts de l’Amérique est un grand voyage dans le temps et l’espace, mais surtout dans le cœur de ces hommes qui se sont perdus […]. Christian Garcin a quitté La Piste mongole et Les Nuits de Vladivostok pour leur construire un tombeau magnifique, porté par une écriture d’une grande beauté mélancolique.
Christine Ferniot, Lire

IAN DE TOFFOLI
Léa ou la théorie des systèmes complexes
Suite à l’explosion d’une bombe à Luxembourg qui détruit les bureaux de Koch Industries –deuxième plus grosse société non cotée des États-Unis – , deux histoires s’entremêlent comme une tentative de compréhension de cette détonation. Celle de l’entreprise familiale et celle de la radicalisation d’une jeune femme, Léa, qui ressent le besoin urgent d’un changement de système pour faire face à l’urgence climatique.
Qui se cache derrière la multinationale Koch Industries ? Dans ce récit documenté, Ian De Toffoli retrace l’histoire d’une famille qui, en moins d’un siècle, a bâti un empire pétrolier qui régit aujourd’hui l’ensemble du système de production.
Face à ce colosse de l’industrie pétrolière, Léa n’est personne. Issue d’une famille moyenne de province, elle est habitée très tôt par une conscience aiguë de la nature et marquée par des phases d’abattement. Ses études de sociologie, sa vie parisienne, la frénésie de la jeunesse l’anesthésient quelque temps jusqu’à ce qu’un réveil brutal l’extirpe de sa torpeur et la rappelle à ses engagements écologiques. Alors qu’elle publie des articles lanceurs d’alerte pour la presse régionale, elle est repérée par Victor, membre d’un mouvement écologiste. Ensemble, et malgré les désaccords de pratique politique qui finiront par déchirer leur relation, ils se rendent aux États-Unis sur les traces des Koch.
Après ce voyage, Léa réagence les pièces du puzzle funeste que représente l’entreprise Koch et comprend que la destruction est l’unique voie de salut de la planète, jusqu’à commettre l’irrémédiable.
“La plume de Ian de Toffoli est ciselée, enlevée. Elle donne à cette fable contemporaine des airs de tragi-comédie. […] l’auteur utilise l’humour noir pour désarmer les sceptiques, toucher au plus juste et réveiller les consciences endormies […]”
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L’Œil d’Olivier
POINTS FORTS
u Une entrée au catalogue pour un auteur prometteur, dont plusieurs textes ont déjà été repérés en France et en Europe (voir bio).
u Une écriture narrative et affirmée, un long poème dramatique, en vers libres, qui soutient la porosité littéraire de la collection “Au Singulier”.
u Un conte écologique qui explore des thématiques sociétales et politiques, brouillant les frontières entre fiction, documentaire et drame, à la Eric Vuillard.
u Vidéo de présentation par l’auteur.
u Disponible en version numérique.
ACTUALITÉ
u Le spectacle, mis en scène par Renelde Pierlot, sera présenté au Théâtre des Quartiers d’Ivry du 13 au 16 février.
L’AUTEUR
Ian De Toffoli est un écrivain, dramaturge et universitaire luxembourgeois. Il est l’auteur d’essais et de pièces de théâtre pour lesquelles il a reçu plusieurs prix et bourses (ARTCENA, prix du Science and Theatre Festival du Theater Heilbronn, sélection par le bureau des lectures de la Comédie-Française).
Ses écrits exploitent des thématiques sociétales et politiques, brouillent les frontières entre récit, documentaire et drame, tout en oscillant entre un univers qui garde vive les forces imaginaires du mythe et un art proche de celui du conteur.


FÉVRIER 2025
14 × 19 CM
224 PAGES
23 € ENV. 9782330201210
VIRGINIE BARRETEAU
La Visite
Récit
La visite étonnante du dépôt de mendicité de Nanterre en compagnie d’une certaine Mme Boll, responsable des lieux, et d’un dénommé Francis, personnage hors normes qui y a passé des années.
Tous les soirs, Francis prend son sac de couchage pour aller dormir devant le commissariat de SaintDenis : il milite pour pouvoir dormir en prison. Virginie Barreteau décide de rencontrer cet homme et découvre alors qu’il fréquentait assidûment le dépôt de mendicité de Nanterre, dont il est devenu un fin connaisseur. Elle apprend bientôt que Francis est atteint du trouble du spectre de l’autisme.
Elle visite alors la Maison de Nanterre sous son égide. S’enfonçant dans la géographie du lieu, portée par les histoires que Francis a à cœur de transmettre, mais accompagnée également par une certaine Mme Boll, responsable des lieux, l’auteure s’engouffre alors dans un dédale incroyable, qui réveille à son tour, en elle, des souvenirs, un certain rapport au monde, à l’enfermement.
La Visite restitue au plus près la parole de cet homme, sa pensée poétique, labyrinthique, brillante, et l’histoire de la Maison de Nanterre, de la folie, de la relégation, de la marge, de l’internement.
À PROPOS DE CEUX DES MARAIS
En lisant, on pensera – curieux cocktail – à l’atmosphère particulière du Roi sans divertissement de Giono, mais aussi à certains films de Béla Tarr, dans la manière qu’elle a de décrire les intérieurs des masures, les mouvements des corps, mais aussi par la lenteur des plans. […] Virginie Barreteau montre une telle subtilité et une telle sensibilité dans l’écriture que nous sommes immanquablement conquis. Gabrielle Napoli, En attendant Nadeau
Le naturalisme précis de Virginie Barreteau évoque celui de Guy de Maupassant. Comme l’auteur d’ Une vie (1883), elle est attentive à la violence humaine qu’elle montre frontalement, mais aussi au détail des sensations. Surtout, elle restitue admirablement, mais avec plus de bienveillance, la voix et les accents des habitants du marais, région de son enfance dont elle connaît la géographie, les légendes et le parler. […] La vérité de ces êtres taiseux surgit de la langue tout à la fois orale, familière et littéraire qui les raconte.
Camille Laurens, Le Monde des livres
POINTS FORTS
u Un récit envoûtant sur le désir d’enfermement et le traitement infligé aux sans-abris. Une enquête littéraire rare.
L’AUTRICE
Virginie Barreteau est née en 1976. Elle est autrice pour le théâtre (La Centrale et La Geste des endormis, éditions Quartett) et comédienne ; elle a également mis en scène quatre de ses pièces. La Visite est son deuxième texte publié par les éditions Inculte, après Ceux des marais, son premier roman en 2021.

Un soir, une amie juriste me fait part de son étrange rencontre avec un homme, nous l’appellerons Francis. Il travaille à la ratp, il est propriétaire d’un appartement à Saint-Ouen et tous les soirs, il prend son sac de couchage pour aller dormir devant le commissariat de Saint-Denis. Il milite pour pouvoir dormir en prison. Cette affaire ne me sort plus de la tête. Je décide de rencontrer l’homme en question, je veux en savoir plus, comprendre, écrire son histoire.
J’apprendrais que les plus belles années de sa vie se sont envolées avec la fin du dépôt de mendicité à la Maison de Nanterre. À l’époque, il se postait dans la rue “comme un clochard” pour être ramassé par les “Bleus” et emmené à Nanterre où ils étaient douchés, blanchis, nourris, logés. Qu’il a ensuite tenté de racheter aux enchères une prison pour y développer un projet d’encadrement parce qu’ils sont nombreux, selon lui, à vouloir dormir en cellule. Qu’un ancêtre est venu le visiter, que cet ancêtre aurait dû purger une peine de prison, que c’était un secret de famille. Que Francis est atteint de tsa (Trouble du Spectre de l’Autisme).
VIRGINIE BARRETEAU La Visite
note de l’autrice
Je visite avec lui la Maison de Nanterre et c’est ainsi que s’ouvre le livre. Suivant la géographie du lieu et le récit qu’en fait Francis, je m’engouffre dans son histoire, elle réveille à son tour, en moi, des souvenirs, un certain rapport au monde, à l’enfermement.
Tenter d’écrire, de retranscrire la parole de cet homme, sa pensée poétique, labyrinthique, brillante, et l’histoire de la Maison de Nanterre, de la folie, de la relégation, de la marge, de l’internement.
Ce travail a été nourri de nombreux livres et documents d’archives, d’images, d’articles.
Des résidences d’écriture ont permis au texte de voir le jour : une résidence d’écrivain avec la Région-Ile-de-France, à l’Annexe de Romainville (2019/20), puis à la Maison des écritures de Lombez en 2023.

Pierre Mérot
MAMMIFÈRES II
L’important, c’est de bien terminer.
LE LIVRE
Vingt ans après ses premières aventures, rien ne va plus pour l’oncle, désormais sexagénaire : sa mère vient de mourir, son père réside en Ehpad, son propriétaire va le déloger de son appartement parisien, son métier de professeur l’épuise et son corps le lâche petit à petit. Sans compter les déboires érotiques et sentimentaux qu’il cumule allègrement.
L’AUTEUR
Mais, malgré les désillusions, l’oncle n’a pas perdu son humour salvateur. Le voici prêt à rebondir, sur le point de déménager et en quête de nouvelles aventures sur les réseaux sociaux… Une chronique décapante de notre temps, portée par une plume au vitriol et une ironie caustique.
POINTS FORTS
• Le retour de l’oncle, vingt ans après Mammifères et son grand succès.
• Le protagoniste de ce roman dans la veine de Bukowski et Houellebecq, l’oncle, est un antihéros de notre temps. Aussi attachant qu’impertinent, il dévoile son humanité blessée à travers ses chroniques tragicomiques.
• Un style décapant, qui embrasse en toute liberté toutes les nuances du rire, du sarcasme à la satire, avec une bonne rasade d’humour noir. Un esprit ravageur qui saisit l’aspect risible et grotesque de toute situation.
• Les mésaventures de l’oncle brossent un tableau à charge de la société contemporaine : vieillissement et dépendance du grand âge, paupérisation des classes moyennes et des professeurs, crise de l’habitation et malaise social, inégalités criantes… L’autopsie lucide et désabusée d’une époque.
5 février 2025
14 × 20,5 cm
208 pages 20,00 €
ISBN :

Pierre Mérot est romancier. Il est l’auteur d’une dizaine de romans, parmi lesquels le très remarqué Mammifères, paru en 2003 chez Flammarion (prix de Flore), ainsi que Toute la noirceur du monde (Flammarion, 2013, prix Mottart de l’Académie Française) et Réveillon (Rivages, 2017).
• C’est aussi un parcours « humain, trop humain », profondément universel, qui aborde sans fard des sujets essentiels : la mort des êtres chers, l’âge et le passage du temps, la maladie et l’angoisse, l’amour et le désir...
• Une critique acérée des mésusages d’Internet et des réseaux sociaux, qui contribuent à la déliquescence des liens humains et à leur solitude existentielle.
ACTUALITÉ
• Reprise en poche de Mammifères.
QUELQUES CHIFFRES
• Mammifères : 43 000 ex. tous formats confondus (chiffres GfK). Traduit en une dizaine de langues.
RICHARD POWERS

UN JEU SANS FIN
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Serge Chauvin
Après L’Arbre-Monde et Sidérations, Richard Powers continue d’interroger notre rapport au vivant dans un texte puissamment romanesque qui sonde les mystères de l’océan et les potentialités infinies de l’intelligence artificielle.
Makatea, île oubliée du Pacifique, porte encore les stigmates de décennies d’extraction minière.
Aujourd’hui, une entreprise américaine envisage d’y implanter sa base pour la prochaine grande aventure de l’humanité : la construction de villes flottantes. Mais la population est divisée.
Aux États-Unis, Todd Keane a révolutionné l’ia. Alors que la maladie ronge ses souvenirs, le milliardaire livre son ultime confession. Son histoire est liée à celles des habitants de l’atoll polynésien.
Personnages magnifiques, intrigue virtuose, souffle romanesque intact : Richard Powers signe une fiction passionnante qui sonde les mystères de l’océan et les potentialités infinies des nouvelles technologies.
Un drame épique sur l’ia, le néo-colonialisme et l’océanographie… éblouissant… l’élégance de la prose de Powers, l’ampleur de son ambition et la révérence minutieuse avec laquelle il écrit sur le monde naturel en péril nous rappellent pourquoi il figure parmi les plus grands romanciers américains… Les lecteurs seront émerveillés. PublishersWeekly
UN JEU SANS FIN EST AUX OCÉANS CE QUE
L'ARBRE-MONDE ÉTAIT AUX FORÊTS
POINTS FORTS
► S’inspirant de l’histoire de l’île de Makatea, ravagée au xxe siècle par l’exploitation du phosphate, Powers signe une formidable fiction inventant un futur déjà en germe, celui de la colonisation des océans et de la toute-puissance de l’ia.
► Un mélange singulier de science, d’écologie et de poésie ; un remarquable sens du récit et de l’intrigue ; une galerie de personnages magnifiquement caractérisés.
► Roman d’une ampleur thématique spectaculaire (l’océanographie, l’ia, le colonialisme, le changement climatique, l’amitié, le jeu sous tous ses formes…).
► Une ode à la beauté de la nature menacée par l’activité humaine, s’inscrivant dans la lignée de L’Arbre-Monde et de Sidérations.
► Un roman magnifique sur l’amitié.
ACTUALITÉS
► Le roman figure sur la première sélection du Booker Prize 2024 avant même sa parution.
QUELQUES
CHIFFRES
L’AUTEUR
Né à Evanston, dans l’Illinois, en 1957, Richard Powers est l’auteur de quatorze romans, dont Trois fermiers s’en vont au bal, Le Temps où nous chantions,
La Chambre aux échos (National Book Award 2006 et finaliste du prix Pulitzer),
L’Arbre-Monde (lauréat du prix Pulitzer 2019, finaliste du Man Booker Prize et grand prix de Littérature américaine) et Sidérations (finaliste du National Book Award et du Man Booker Prize 2021). Considéré comme l’un des plus grands écrivains contemporains, il vit aujourd’hui en bordure du parc national des Great Smoky Mountains, dans le Tennessee.

► Sidérations : 45 000 ex. (AS, 2021) et 35 000 ex. (10/18, 2023)
► L’Arbre-Monde : 48 000 ex. (Cherche-Midi, 2018) et 170 000 ex. (10/18, 2019)
► La Chambre aux échos : 41 000 ex. (Cherche-Midi, 2008 + 10/18, 2009)
► Le Temps où nous chantions : 110 000 ex. (Cherche-Midi, 2006 + 10/18, 2008) 1 / 2
Powers est un expert quand il s’agit de s’emparer des sujets importants de notre époque – les menaces sur nos océans, le changement climatique et l’ia – et de les transformer en livres fascinants et terriblement pertinents, emplis de perspicacité psychologique et d’une profonde admiration pour la nature. Cette danse éloquente entre le scientifique et l’émotionnel en fait l’un de nos meilleurs conteurs. Un jeu sans fin est brillant, captivant et important – et le meilleur livre que j’ai lu cette année. Andrea Wulf, autrice des Rebelles magnifiques et de L’Invention de la nature
RICHARD POWERS Un jeu sans fin
extraits de presse
Y a-t-il quelque chose que Richard Powers ne puisse écrire ? Le monde ici est complet, séduisant et prometteur. L’écriture ressemble à l’océan. Vaste, mystérieuse, profonde et vivante. Percival Everett
Un roman captivant, peuplé de personnages magnifiques, abordant des sujets aussi divers que l’océanographie, le changement climatique, les héritages du colonialisme et l’amitié au long cours dans un récit brillamment enchevêtré, où le talent inégalé de Powers pour révéler la magie et le mystère du monde naturel s’affiche en grand. Jury du Booker Prize 2024




février 2025 - RICHARD POWERS - Un jeu sans


La parution du nouveau roman de Richard Powers est très attendue et sera sans aucun doute un événement médiatique.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Quotidiens : Le Parisien – Le Figaro littéraire – Le Monde des Livres –Libération – L’Humanité – La Croix – Les Échos
Hebdos : Le Nouvel Obs – La Vie – L’Express – Le Point – Marianne –
Le Figaro Magazine – Le Pèlerin – L’Opinion – Télérama – Les Échos week-end
Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Biba –
Avantages – Femme actuelle – Notre temps – Télé Z – Télé Star Jeux –
Psychologies Magazine – VSD – Vogue – Harper’s Bazaar – Voici – Version
Femina
Mensuels Culture : Lire Magazine – Transfuge – Bastille Magazine –Philosophie Magazine – Études – LH Magazine – Rolling Stone –
Le Matricule des Anges – Silence
PQR : Sud Ouest – Ouest France – DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré – La Voix du Nord – Vaucluse
Matin – La Marseillaise – La Semaine
Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Le Temps – Focus Vif –
Le Quotidien – Gaël – Femme d’Aujourd’hui – L’Avenir – L’Écho
Radios : France Inter – France Culture – France Bleu – RTL – RTBF – RTS
–Europe 1 – RFI
TV : Possible invitation à La Grande Librairie (France 5) – 28 minutes
(Arte) – Télématin (France 2) – TV 5 Monde – France Info TV
Médias en ligne : En attendant Nadeau – AOC – Mediapart – Ernest
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
• Production d’une vidéo « Parole de libraire ».
• Production d’une vidéo auteur si sa venue est confirmée.
• Posts sur les réseaux sociaux.
• Mise en avant dans la newsletter grand public.
ÉVÉNEMENTS ET FESTIVALS
•L’auteur viendra en France pour la promotion de son livre dans les médias, en librairies et en rencontres publiques.
AFFICHAGE ET PARTENARIAT
•Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.
• Partenariat


INSERTIONS PUBLICITAIRES







Lot 5 carnets
RICHARD POWERS – Kakemono – février 2025

Office : 05/02/2025
9782330200527
Format : 32 x 98 cm

RICHARD POWERS – Lot de 5 carnets –


Office : 05/02/2025
9782330200510
Format : 10 x 19 cm

FÉVRIER 2025
13,5 × 22,3 CM
416 PAGES
23,50 € ENV
9782330201340 -:HSMDNA=WUVXYU:
DANIEL KEHLMANN
Jeux de lumière
Roman traduit de l’allemand par Juliette Aubert-Affholder
“Toute cette folie, Franz, cette folie infernale, nous donne la possibilité de faire un grand film. Sans nous, ce serait exactement pareil, personne ne serait sauvé, personne n’irait mieux. Mais le film n’existerait pas.”
L’un des plus grands du cinéma, peut-être le plus grand réalisateur de son époque, G. W. Pabst, tourne en France au moment où Hitler prend le pouvoir outre-Rhin. Fuyant l’horreur qui se dessine dans cette nouvelle Allemagne, il se réfugie à Hollywood, mais sous les sunlights aveuglants de la Californie, le réalisateur de renommée mondiale fait brusquement figure de nain. Même Greta Garbo, qu’il a immortalisée dans La Rue sans joie, ne peut rien faire pour l’aider…
Par un concours de circonstances qui lui échappe en partie, Pabst se retrouve dans son Autriche natale, désormais appelée “Ostmark”. Sa famille et lui se voient vite confrontés à la barbarie du régime mais Goebbels, le ministre de la Propagande du Reich, veut faire tourner le génie du cinéma. Persuadé de pouvoir résister à ses avances et de ne se plier à aucune autre dictature que celle de l’art, Pabst fait le premier pas vers un enlisement sans retour.
Dans son nouveau roman, Daniel Kehlmann revisite avec maestria la vie de l’un des maîtres absolus du septième art et montre ce que peut la littérature : se rapprocher de la vérité par l’invention.
Un livre magistral sur l’art, le pouvoir et la compromission morale. Un coup de force littéraire qui résonne douloureusement avec notre époque.
Un roman de génie, un livre qui restera.
ARD
Au moins depuis Le Roman de Tyll Ulespiègle, on sait qu’il faut se méfier des histoires de Daniel Kehlmann. Qu’elles sont parfois d’autant plus inventées qu’elles semblent plausibles. C’est qu’un bon roman est plus plausible et plus efficace que la vie ne le sera jamais.
Frankfurter Rundschau
QUELQUES CHIFFRES
u Les Arpenteurs du monde : 75 000 ex. toutes éditions confondues
u Le Roman de Tyll Ulespiègle : 9 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)
L’AUTEUR
Né à Munich en 1975, Daniel Kehlmann a été récompensé pour son œuvre par le prix Candide, le prix Per Olov Enquist, le prix Kleist, le prix

Thomas Mann, le prix Friedrich Hölderlin et, en 2024, par le prix Ludwig Börne. Son roman Les Arpenteurs du monde a été l’un des livres allemands les plus populaires de l’après-guerre. Toute son œuvre est publiée chez Actes Sud. Daniel Kehlmann vit à Berlin.

ANDRZEJ STASIUK
Le Passage
Roman traduit du polonais par Margot Carlier
Juin 1941. L’Est de la Pologne. Des nuits éclairées par la lune et les eaux profondes de la rivière qui divise le monde en deux. Sur une rive stationnent les Allemands, sur l’autre les Russes. Au milieu, un petit village frontalier où un passeur fait traverser fuyards, juifs et partisans. Tout le monde attend. Les villageois se débrouillent pour survivre. La forêt abrite de jeunes maquisards inexpérimentés qui se prennent pour de vrais soldats. Un petit garçon voit et entend tout : le grondement des avions, la terre qui tremble sous les bombes, les pillages.
Dans Le Passage, Andrzej Stasiuk reconstitue l’histoire que son père n’a pas pu lui raconter. Il nous livre sa version : celle d’une guerre qui ne fabrique pas de héros, mais sème terreur et chaos.
FÉVRIER 2025
13,5 × 22,3 CM
400 PAGES
23,80 € ENV.
9782330200213
-:HSMDNA=WUUWVX:
Dans Le Passage, faux roman historique, Andrzej Stasiuk part à la recherche des lieux de son enfance, mais aussi des ceux de la jeunesse de son père. Il imagine ce que ce dernier aurait pu vivre quatre-vingts ans auparavant, durant la guerre. Il veut retrouver des preuves tangibles du passé, pas nécessairement de l’histoire. Il cherche ce qui est fuyant, indéfinissable, indicible car impossible à nommer. Un roman bouleversant.
Livres
POINTS FORTS
u En 2021, Le Passage a été élu livre de l’année en Pologne par le magazine “Livres”.
Andrzej Stasiuk confirme qu’il touche les sommets de la littérature.
Henryk Grynberg, Kultura Liberalna
L’AUTEUR

L’écrivain, poète et journaliste polonais Andrzej Stasiuk est né en 1960 à Varsovie. En 1992, ses débuts littéraires sont très remarqués. Bientôt, il fuit la célébrité et la capitale pour s’établir dans un petit village aux confins du Sud-est de la Pologne. Considéré comme le chef de file de la littérature polonaise contemporaine, il collabore à diverses revues littéraires et culturelles. L’œuvre de Stasiuk a souvent été récompensée, notamment en Pologne mais aussi en Allemagne. En France, la tonalité inimitable de sa prose ainsi que son amour profond pour l’arrière-cour de l’Europe ont suscité beaucoup d’enthousiasme. En 2018, il reçoit le prix Nicolas Bouvier pour L’Est (Actes Sud, 2017).
Littérature / 5 février 2025
Anna Kavan
UN BOUT D’ASILE

Couverture provisoire
Traduit de l’anglais par Laetitia Devaux
200 pages / 140 x205 mm 22 euros TTC
ISBN 978-2-36624-966-8
Initialement publié en 1940, cette œuvre largement autobiographique retrace la trajectoire de la narratrice des premiers symptômes de sa névrose jusqu’à son internement dans une clinique suisse. Entourée de toutes sortes de compagnons délirants, d’un « conseiller » qui se révèle infailliblement inutile et d’un amant qui finit par l’abandonner, la narratrice oscille entre paranoïa et délire de persécution. Rarement une œuvre littéraire aura transmis avec autant de force et d’acuité les fictions créées par l’inconscient pour en donner un spectacle littéraire, intriquant imaginaire et réalité sans jamais céder à l’auto-appitoiement, ce en quoi Anna Kavan se distingue d’autres écrits sur l’expérience de l’asile.
L’AUTRICE
Anna Kavan est née à Cannes en 1901. Après avoir grandi en Europe et aux ÉtatsUnis, c’est en Birmanie qu’elle publie ses premiers romans, sous son nom d’épouse, Helen Ferguson. Puis, à la suite de plusieurs dépressions nerveuses, elle sera internée et choisira de signer ses livres avec un nouveau nom – Anna Kavan, dont elle aurait emprunté le K à Kafka – et un nouveau style. Une représentation à l’asile, le premier roman qu’elle publie sous ce pseudonyme, lui vaut une certaine reconnaissance. Sa longue addiction à l’héroïne et la fragilité de son état mental sont indissociables de son œuvre. Elle est décédée à Londres en 1968, peu de temps après la publication de Neige, son roman le plus célèbre.
« En pénétrant dans cet envoûtant royaume, le lecteur ne pourra s’empêcher de plonger plus avant dans son envoûtant univers métallique et poétiquement surréaliste. »
Patti Smith
« J’ai toujours admiré Anna Kavan, l’une des rares écrivains qui se sont risqués à explorer le monde nocturne de nos rêves, de nos fantasmes et de notre imagination. Il faut pour cela beaucoup de courage, et une grande maîtrise d’expression. »
Anaïs Nin

publication du recueil partiellement inédit Des machines dans la tête, les éditions Cambourakis poursuivent leur travail de redécouverte de l’œuvre de Anna Kavan avec la nouvelle traduction de Un bout d’asile.
• comparée à Leonora Carrington, Jean Rhys , Clarice Lispector ou encore Sylvia Plath, Anna Kavan suscite encore l’admiration de nombreux écrivains contemporains et n’a cessé d’explorer différentes formes d’écriture.
• une voix unique, d’une écrivaine à la vie chaotique mais ardente défenseuse du pouvoir de la littérature à transformer la douleur pour en faire une œuvre et susciter la réflexion.

Couverture VO - visuel provisoire
LAURA LIPPMAN Dream Girl
Roman traduit de l’anglais par Thierry Arson
Après une chute violente dans les escaliers, Gerry Andersen, un écrivain à succès solitaire de soixante et un ans, se retrouve alité chez lui, avec pour seule compagnie Aileen, son infirmière de nuit. Un soir, il reçoit un étrange appel : la voix féminine au bout du fil prétend être Aubrey, l’héroïne de Dream Girl, son roman le plus célèbre. Hallucine-t-il à cause de ses anti-douleurs ou est-il en train de succomber à la démence comme sa mère ? Les appels deviennent de plus en plus fréquents, et un matin, il découvre au réveil un cadavre près de son lit. Gerry semble être le meurtrier tout désigné, et perd de plus en plus pied…
QUAND LE RÊVE
TOURNE AU CAUCHEMAR
POINTS FORTS
u Construit un parallèle évident avec Misery de Stephen King.
u A remporté la majorité des prix littéraires de sa catégorie.
QUELQUES CHIFFRES
u La Voix du lac : 6 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
14,5 × 24 CM
288 PAGES
Bourré d’humour, de fantômes et de retournements de situation, Dream Girl est en effet un roman de rêve pour tous les amoureux du genre et amateurs de satires littéraires.
The Washington Post
Avec ce clin d’œil à Misery de Stephen King, Dream Girl est drôle et haletant, et dispose d’un redoutable rebondissement final.
People
L’AUTEURE
Laura Lippman a publié plus de vingt romans, tous situés sur la côte est des États-Unis, où elle vit. Elle a reçu de nombreux prix et ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Chez Actes Sud sont parus Corps inflammables (2019) et La Voix du lac (2022).

ACTES SUD

ULRICH EFFENHAUSER Brand
Roman traduit de l’allemand par Carole Fily
Il y a plus de trente ans, à la veille de la catastrophe de Tchernobyl, un meurtre a lieu à Mexico.
La victime est un inconnu d’une soixantaine d’années, probablement originaire du bloc de l’Est.
Pourquoi l’homme était-il au Mexique à ce moment-là ? Et quel est le rapport entre cette catastrophe nucléaire et son assassinat ? Le KGB est-il impliqué ? Ou, peut-être, des responsables de l’industrie nucléaire américaine ? Le commissaire Heller devra attendre quelques années après la chute du Mur pour trouver des réponses surprenantes à Kiev, Munich et Harrisburg. À la croisée du thriller et du roman d’espionnage, Ulrich Effenhauser nous fait revivre, de sa plume incisive, l’atmosphère oppressante de la guerre froide et de la folle course au nucléaire.
POINTS FORTS
u Un auteur reconnu et primé en Allemagne.
u Des thématiques toujours actuelles.
u Un sujet assez peu développé dans le genre du thriller et du polar.
u Un récit court mais haletant.
FÉVRIER 2025
13,5 × 21,5 CM
160 PAGES
20 € ENV.
9782330200701
Ulrich Effenhauser n’a pas besoin d’écrire un pavé de 600 pages pour transformer un sujet captivant en une intrigue passionnante.
FAZ.net
Un roman concis qui stimule la réflexion du lecteur.
WDR-Radio
J’ai été fasciné par la façon dont Effenhauser transmet autant de connaissances en à peine 140 pages. L’histoire est passionnante, instructive. Cet auteur maîtrise le grand art de la littérature, le grand art de la concision. […] J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman policier qui arrive à établir des liens entre des réalités et des époques différentes (catastrophes de Tchernobyl et Harrisburg). Ce récit, concis et riche, est à la fois un thriller d’espionnage, un thriller politique et un roman historique.
Radio Eins
[…] L’auteur n’a pas besoin de beaucoup de pages pour présenter de manière intelligible des faits complexes. Il nous livre un roman ambitieux et propose une nouvelle “explication” sur la manière dont la catastrophe de Tchernobyl a pu se produire.
Jörg Kijanski, Krimicouch.de
L’AUTEUR

Né en 1975, historien et écrivain, Ulrich Effenhauser vit dans le district du Haut-Palatinat, près de la frontière tchèque. Auteur de récits salués par la critique et récompensés par de nombreux prix, il obtient en 2015 le prix Irseer Pegasus pour son récit Der Auftrag. Son dernier roman, Alias Toller (2015), lui a valu une nomination pour le Friedrich-Glauser 2016 (considéré en Allemagne comme le plus grand prix de littérature policière après le Deutscher Krimipreis) et a longtemps figuré dans la liste des meilleurs romans policiers sélectionnés par Die Zeit. Brand, paru en 2016, est la suite d’Alias Toller (paru chez Actes Sud en 2022 sous le titre Je vis la bête surgir de la mer).

En librairie le 5 février 2025
14 x 20,5 - 256 pages - 20 €
ISBN : 978-2-8126-2645-6
rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / élections municipales - espionnage
OTAN - polar rural - gendarmerie police militairedéfense aérienne - meurtres - humour
Descente de liste
Jean-Marie Leygonie
[premier roman]
Vaudeville déguisé en roman policier ET d’espionnage, Descente de liste croque avec malice et humour la vie villageoise.
Lorsque Rudy Meyer débarque à Saint-Pierre L’Étoile, un bourg à la périphérie de Lyon, où la ville mord sur la campagne, elle s’interroge sur le bien-fondé de sa mission : vérifier qu’un ex-officier d’une
base de protection aérienne de l’OTAN, tête de liste des élections municipales par ailleurs, est bien décédé de la Covid-19 deux mois plus tôt, en mars 2020. L’assassinat de colistiers du défunt conduit l’enquêtrice à reconsidérer cette formalité de police militaire.
Suivant les humeurs d’une gendarme un brin trop sûre d’elle, ce polar mené tambour battant traverse un milieu périurbain réputé léthargique mais secoué de tant d’inimitiés que les suspects ne se comptent bientôt plus.
Jean-Marie Leygonie signe un premier roman où son humour fait mouche à tout instant.
Jardinier incompétent, bricoleur dangereux et élu incompris de son village de l’ouest lyonnais, Jean-Marie Leygonie voue logiquement sa retraite d’entrepreneur à l’écriture. Descente de liste est son premier roman publié.
points forts
• Dans la veine de Benoît Philippon ou de Jacky Schwartzmann, un polar qui nous distrait et nous fait rire.
• Une couverture dessinée et pleine de peps qui s’inscrit dans une ligne humoristique.

THOMAS MULLEN
LE JEU DE LA RUMEUR
Une journaliste déterminée et un agent du FBI récalcitrant affrontent des éléments fascistes dans ce thriller historique qui se déroule à Boston durant la Seconde Guerre mondiale.
LE LIVRE
La journaliste Anne Lemire rédige la « Clinique des rumeurs », une rubrique du journal qui réfute les nombreuses rumeurs néfastes qui circulent en ville, certaines étant propagées par des espions de l’Axe et d’autres n’étant que des ragots mêlés à la peur et à l’ignorance. Fatiguée de courir après des rumeurs stupides sur la sécurité des Rosie Riveters au travail, elle veut écrire sur quelque chose de plus important. L’agent spécial Devon Mulvey, l’un des rares catholiques du FBI, passe ses jours
de semaine à prévenir le sabotage industriel et ses dimanches à espionner les ecclésiastiques dont la loyauté est suspecte ; et il passe ses soirées à courtiser les nombreuses femmes seules dont les maris sont partis à la guerre. Lorsque l’histoire d’Anne sur la propagande nazie croise l’enquête de Devon sur la mort d’un ouvrier, les voilà entraînés sur une piste dangereuse d’espionnage, de crime organisé et de fascisme domestique.
POINTS FORTS
• Une nouvelle saga de Thomas Mullen dans la veine de la trilogie d’Atlanta (vendue à 50 000 exemplaires chez Rivages).
• Alors que Darktown traitait du racisme à Atlanta dans les années 1950, Le jeu de la rumeur aborde l’antisémitisme et les fake news à Boston durant la Seconde Guerre mondiale.
LA PRESSE EN PARLE
• « Des personnages séduisants, beaucoup d’action et une solide connaissance de l’histoire font de ce livre un thriller de qualité supérieure et un instantané d’un moment particulièrement honteux de l’histoire des États-Unis. » Library Journal
• « Un livre remarquablement bon, intelligemment conçu et magnifiquement exécuté. » Booklist
• « Un récit d’une actualité troublante sur les préjugés, la haine et la violence. » Kirkus Reviews
5 février 2025
15,5 × 22,5 cm
368 pages 22,00 €
ISBN :
L’AUTEUR

Thomas Mullen, né en 1974, est l’auteur de sept romans salués par la presse américaine et distingués par de nombreux prix, dont le prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique pour La dernière ville sur Terre. On lui doit également une remarquable saga policière sur la ségrégation raciale aux États-Unis, initiée avec Darktown (prix Rivages des Libraires).

Traduit de l’anglais (Écosse) par Olivier Deparis.
Alan Parks MOURIR EN JUIN
L’épouse d’un pasteur de Glasgow vient signaler la disparition de son fils. Le problème est que personne ne semble avoir entendu parler du petit garçon. Voici la 6e enquête de l’inspecteur Harry McCoy, en ce mois de juin 1975.
LE LIVRE
Un premier cadavre est découvert à la fin du mois de mai. Il est identifié par McCoy comme étant celui de « Govan Jamie », un clochard qui vivait à la rue. McCoy connaît bien la communauté de ces sans-abri, alcooliques, miséreux et solitaires : son propre père vit parmi eux. McCoy et son adjoint Wattie ont été « temporairement relocalisés » au commissariat de Possil dans le cadre d’une restructuration de la police de Glasgow. Il se trouve confronté à une femme éplorée qui affirme que son petit garçon a disparu. Lorsque McCoy demande
L’AUTEUR
12 février 2025
15,5 × 22,5 cm
380 pages 22,00 €
ISBN :
POINTS FORTS
• Une série désormais incontournable qui a gagné un lectorat de plus en plus nombreux.
• Un auteur lauréat du Prix Mystère de la critique et du Prix Rivages des Libraires en France, et du prix McIlvanney en Écosse. A figuré sur la dernière liste du prix britannique Ian Fleming Steel Dagger organisé par la Crime Writers Association.
à voir une photo de l’enfant, la mère répond qu’elle n’en a pas. Le père, pasteur, est à la tête de l’Eglise des Souffrances du Christ dont les préceptes interdisent les représentations, par exemple les photos. Mais le plus étrange dans cette histoire est que personne, dans le quartier ou ailleurs, ne semble avoir entendu parler de cet enfant.
• Un auteur régulièrement invité dans les festivals de roman noir et par les libraires (la Galerne en septembre).
• Parks continue d’explorer la ville de Glasgow au début des années 70 mais il se renouvelle à chaque fois.
• Un sens des dialogues et du rythme toujours aussi aiguisé.
• Un talent de conteur qui rend la lecture addictive.
• De bonnes ventes en poche : près de 15 000 ex pour Janvier noir et près de 7 000 ex pour Bobby Mars forever.
ACTUALITÉ
• Alan Parks fait partie des invités non américains du festival America 2024.
• Parution simultanée de Joli mois de mai en poche.

Alan Parks est né en 1963 à quelques encablures de Glasgow. Après avoir été directeur artistique chez Warner Music, il publie Janvier noir, puis L’Enfant de février (lauréat du prix Rivages des Libraires 2022), Bobby Mars forever (lauréat du prix Mystère de la critique), Les Morts d’avril et Joli mois de mai, qui ont tous pour héros l’inspecteur Harry McCoy. Alan Parks est aujourd’hui considéré comme un représentant majeur du «Scottish noir», salué par la presse et ses pairs, et suivi par un public fidèle. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues dont le japonais. Il vit toujours à Glasgow. .
un voyage à vélo vers le soi écologique
L’AUTRE RÊVE AMÉRICAIN
Un voyage à vélo vers le soi écologique
Damien Delorme Préface de Gérald Hess
Atypique. Tel est ce récit qui nous emmène dans un voyage à vélo comme une expérience philosophique, écologique et spirituelle. Explorer les marges du corps, de la pensée, de la conscience et de l’action, pour mieux sonder les alternatives au modèle dominant.
C’est en parcourant 10 000 kilomètres sur le continent nord-américain, au cœur du temple du capitalisme, que l’auteur explore une “ligne verte”, à la rencontre d’écotopies – des lieux de résistance où des collectifs citoyens, activistes, agriculteurs, philosophes expérimentent de nouvelles formes de pensées et de vie organisées selon des vertus écologiques, en marge d’un système excluant et destructeur. Un périple sensible et passionnant où la quête philosophique n’a de cesse de s’interroger : comment, face à la crise écologique, de nouvelles relations avec la nature se mettent-elles en œuvre ? Que faire individuellement et collectivement ?
Le cycliste philosophe nous guide dans un récit de voyage innovant où les approches écololibertaires, écoféministes, décoloniales bousculent les lignes pour mieux transformer notre relation sensible au monde et dévoiler un soi écologique.
“Si la philosophie était une invitation à réfléchir sur nos existences, à transformer l’expérience, à assouplir nos idées, alors le voyage à vélo était une application directe de ces visées transformatives : une découverte de soi et du monde.”
Damien
Delorme
Repères
Points forts
• Un récit de voyage nourrit par une démarche philosophique.
• Une autre vision de l’Amérique, celle de lieux de résistance, d’expérimentations citoyenne ou d’écotopies.
• Le récit d’une transformation, de la naissance du soi écologique.
Mots clés
• Philosophie / écologie / cyclisme / États-Unis / capitalisme / écoféminisme / décolonialisme / alternatives / spiritualité
11,5 × 21,7
Damien Delorme est docteur en philosophie. Il vit et travaille à Lausanne. Il enseigne la philosophie et l’éthique de l’environnement à l’université de Genève et de Lausanne. Ses recherches portent sur le soi écologique et l’écologie politique. Sa pratique de la philosophie de terrain explore le voyage, les écotopies, l’écospiritualité, l’art environnemental et les alternatives paysannes. Il a coédité le Manifeste pour une philosophie de terrain (Éditions universitaires de Dijon, 2023).
