Diffusion ACTES SUD

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Claudie GALLAY LES JARDINS DE TORCELLO
Jess, jeune Française résidant à Venise, est guide touristique. Elle arpente la ville dans ses moindres recoins et découvre les nombreuses histoires qui la composent. Mais un jour, Pietro, le ls de madame Barnes qui lui prête un appartement dans le centre de la Sérénissime, décide de vendre. Elle doit rapidement trouver un nouveau lieu de vie dans une ville prise d’assaut par les touristes et les riches étrangers. Elle rencontre alors Maxence, un grand avocat et propriétaire d’une maison sur l’île de Torcello. Très vite, les lieux et l’homme exercent une véritable fascination sur la jeune femme.
Hommage aux lagunes et à l’insubmersible beauté de Venise, l’autrice explore dans ce roman sans oritures et d’une grande intensité poétique, les fantômes d’un passé di cile à laisser partir.
Claudie GALLAY SEULE VENISE
La ville de Venise donne toute son ambiance magique à ce roman, qui réussit à mêler interrogations sur l’Histoire et la création artistique et ré exions sur le sens de la vie et de l’amour.
Roman
Dans le sillage d’une mère portée par un chagrin plus grand qu’elle, Vivre tout bas guette et capture tous les avant-signes d’un envol. Le roman comme un affût.
Comme née du paysage, une femme apparaît au bord de la mer. On apprend que son fils, après la traversée de “la grande souffrance”, n’est plus. On apprend qu’avant de disparaître, il l’a confiée aux bons soins de son ami Jean, fidèle d’entre les fidèles, qui l’accompagne à distance respectueuse et attentive. Au village, en retrait du rivage, elle fait la rencontre cruciale d’une enfant que le destin a rendu silencieuse.
Entre vagues et falaises, entre le village et ses habitants, cette femme sous nos yeux se dessine, silhouette et silence. Petite fille déjà, clandestinement, elle a appris le secret de la liberté : elle sait lire et écrire. Le livre raconte sa prise d’élan vers une autre version d’elle-même, une évasion : Marie, mère et sainte, s’affranchit ici doucement mais sûrement de l’iconographie qui déjà s’attache à ses pas, qui la fige. Et de la liturgie qui lui coupe la parole. Mais elle se découvre aussi à la rencontre des autres, de ceux – proches ou lointains, présents ou futurs – qui ne laisseront pas de traces ailleurs que dans la mémoire des vivants.
L’AUTEURE
Née en 1952 en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne, Jeanne Benameur arrive en France, avec sa famille, à l’âge de cinq ans. Elle vit aujourd’hui entre la Crète et La Rochelle.
Roman, poésie, créations pour la scène, le travail de Jeanne Benameur se déploie et s’inscrit dans un rapport au monde et à l’être humain épris de liberté et de justesse. Son dernier roman, La Patience des traces (Actes Sud, 2022) a reçu le prix Ouest et le prix Roman France Télévisions la même année.
► Une intelligence singulière de l’audace, un sens habité de l’épure à la rencontre de la femme libre derrière l’icône.
► Inversion de perspective : Jeanne Benameur offre vie et voix au visage le plus célébré et le plus muet de l’histoire.
► Sous les allures d’un conte réduit à l’essentiel, un roman subtilement féministe et politique.
► Un texte sur la pointe des pieds qui fait la part belle à la sensualité du monde vivant et rend sa virginité au lecteur.
► Publication simultanée : Vers l’écriture (récit, Actes Sud).
► La Patience des traces : + de 87 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
► Ceux qui partent : + de 53 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)
► L’Enfant qui : 26 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)
► Profanes : 93 000 ex. (AS, 2013 + Babel, 2014) 1 / 2
D’un récit très sensible où un enfant cherche à habiter l’absence de sa mère partie, Jeanne Benameur tire une réflexion sur le temps qui relie les hommes entre eux. La romancière fouille l’inaudible de la condition humaine. Thierry Guichard, Le Matricule des anges, à propos de L’Enfant qui
L’orphelin a compris que son seul moyen de survivre était de s’en remettre à la terre, à l’eau, à l’air, aux arbres, aux animaux (…). Il ne fait qu’un avec son environnement, et son errance salutaire berce le livre dans une apesanteur infinie. Jeanne Benameur réussit le prodige d’enchaîner les longues phrases fines comme des coups d’aiguille, sans jamais crever la bulle qui protège l’enfant des avanies extérieures et le maintient dans la vérité des choses. Marine Landrot, Télérama, à propos de L’Enfant qui
Fuite merveilleuse, rêverie mélancolique, La Patience des traces crie l’insuffisance des mots face à nos ressentis, la limite du temps face à ce que l’on pourrait accomplir. Avec, en prime, une belle incitation : suivez vos errances intérieures, car elles vous entraîneront où vous deviez être. Flavie Philipon, Elle
Hymne aux rencontres simples – l’observation solitaire de la lente danse d’une raie manta ou les conversations de silences qu’il tisse avec ses hôtes – qui pacifient les anciennes blessures jamais soignées, La Patience des traces est un chant profond de réparation plus que de consolation. Quoi de plus beau que de redonner vie à ce qui est voué à l’anéantissement ? Philippe-Jean Catinchi, Le Monde des livres
Après le très beau succès de La Patience des traces, lauréat de plusieurs prix et notamment du prix France Télévisions, la parution de ce nouveau roman bénéficiera certainement de l’attention des médias.
•Invitations nombreuses en librairies et dans les festivals (Étonnants Voyageurs à Saint-Malo, La Comédie du Livre, Le Printemps du Livre, Foire de Bruxelles, Festival du Livre de Paris, Genève...).
•Les livres de Jeanne Benameur et Frédérique Deghelt s’inscrivent dans une action plus globale autour de la rentrée d’hiver, avec :
La création d’un mini site.
Des posts sur les réseaux sociaux. Des campagnes de sponsoring ciblées.
Relais auprès de la communauté de bookstagrameurs. Production de vidéos auteurs.
Une newsletter grand public dédiée à la rentrée d’hiver.
Opération avec Babelio.
•Production d’une vidéo de l’autrice.
•Posts sur les réseaux sociaux.
•Mise en avant dans la newsletter grand public.
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Quotidiens : Le Monde des Livres – Le Figaro littéraire – La Croix – Libération – Le Parisien Week-end…
Hebdos : Le Nouvel Obs – La Vie – Le Pèlerin – Paris Match – Famille chrétienne – Panorama – Le Canard enchaîné…
Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Version Femina – Marie-Claire – Marie-France – Psychologies
Magazine – Biba – Avantages – Modes et travaux – Femi-9 – Femme actuelle – Notre temps – Ici Paris – Télé Z – Télé 7 jours … Mensuels Culture : Lire Magazine – Le français dans le Monde – Flow – Simple Things – Geo…
PQR : Ouest France – DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré – Sud Ouest – La Voix du Nord – Vaucluse Matin…
Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Le Temps – Focus Vif – Le Quotidien – RTBF – RSR – Gaël – Femme d’Aujourd’hui
Radios : France Inter – France Culture – RTL – RCF / Radio Notre Dame – Europe 1 – France Bleu – Radio Vinci Autoroutes –RFI
TV : France Info TV – Le Jour du Seigneur (France 2) – Possible invitation à La Grande Librairie (France 5)…
Lot 5 carnets
Lot 50 signets
Récit de transmission
Récit
Une approche profondément originale de l’atelier d’écriture, à travers un récit de transmission ouvert et généreux.
Jeanne Benameur est de ces écrivains singulièrement alignés avec ce qu’ils écrivent : lire l’œuvre, c’est rencontrer la femme. Cette qualité d’éthique de la création, cette honnêteté intellectuelle participent à l’évidence du lien particulier, ardent et respectueux, entre l’auteure des Demeurées (et jusqu’à La Patience des traces) et ses lectrices & lecteurs. C’est aussi ce qui garantit chez elle une liberté grande et pas forcément facile, hors mode, hors catégorie, au centre de son propre projet. C’est le fruit d’un trajet vers l’autre autant que vers soi, trajet patient, accidenté parfois, attentif toujours. C’est un rapport au monde qui passe par l’écriture comme l’air par les poumons. Mais aussi, un “lieu silencieux et fidèle. Un lieu où l’on se reconnaît vivant parmi les vivants.”
La pratique de l’atelier d’écriture remonte loin pour Jeanne Benameur avec la rencontre d’Elisabeth Bing, pionnière en France de cette pratique à la toute fin des années 1960, auprès de qui elle commence, déjà, à cultiver sa différence. De l’aventure de La Maison du Geste et de l’Image à celle du séminaire de Montauban qu’elle partage ici en détail, sa méthode s’élabore patiemment, se construit au fil des rencontres tandis que son engagement d’écrivain nourrit son écoute et sa compréhension de l’autre et de l’échange à l’œuvre dans toutes ses expériences, avec tous les “publics” : à l’école, dans l’entreprise secouée par un plan social, en prison…
Si ce texte entre de plain-pied dans le travail de la matière du langage, il n’a rien du “cours d’écriture”, et échappe évidemment au miroir aux alouettes de la promesse de publication. La transmission ici est à la fois plus radicale et infiniment plus généreuse : c’est un viatique contre la peur, c’est une clé pour une forme d’ancrage et de liberté sans tapage et sans concession.
u Ce livre est à la fois une méthode d’atelier d’écriture originale –ici transmise de manière concrète et sincère, avec l’appui d’exemples et de souvenirs partagés – et le récit de son élaboration.
u Un texte puissamment personnel – un portrait en creux, une “fabrique” de l’écrivain.
u Un manifeste contre une vision lénifiante ou complaisante de l’atelier. Pour un retour apaisé et attentif au sens et à la complexité.
u Un livre amical, une conception élevée, exigeante, radicale et joyeuse de l’écriture comme refuge autant que comme lieu de vraie rencontre possible.
u Un livre qui s’adresse à toute personne qui entretient une relation personnelle avec l’écrit. Aux professeurs de tous niveaux, dans tous les milieux. Aux animateurs d’ateliers d’écriture. Aux lecteurs de Jeanne Benameur curieux des coulisses de ses romans.
u Ce livre accompagne la publication de Vivre tout bas, le nouveau roman de Jeanne Benameur.
u La Patience des traces : + de 87 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
u Ceux qui partent : + 53 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)
u L’Enfant qui : 26 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)
u Profanes : 93 000 ex. (AS, 2013 + Babel, 2014)
L’AUTEURE
Née en 1952 en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne, Jeanne Benameur arrive en France, avec sa famille, à l’âge de cinq ans. Elle vit aujourd’hui entre la Crête et La Rochelle.
“Transmettre quoi ?
Mon goût pour la langue et la littérature ? Certes mais pas que. À travers ça il y a quelque chose d’autre. Comment la pensée se pose, trouve enfin son assise paisible. Et comment alors on peut vivre sa relation avec le monde de façon libre, réfléchie. Forcément plus complexe et donc plus exigeante.
Cette transmission a pour moi valeur politique. Une personne qui écrit vraiment, lit vraiment, est moins malléable. Elle a sa propre “densité”. Aujourd’hui plus que jamais il y a là pour moi une nécessité.
Cette liberté qui est la mienne, que j’ai conquise pas à pas, j’ai besoin de la partager. Peut-être est-ce là sa limite ?
Mais voilà, mon engagement dans le monde est là. Je ne suis pas une femme de parti ni de militance. Je suis une femme qui a compris depuis longtemps que l’écriture menait à une liberté grande et que dans ce monde où la place de la pensée s’étrécit, il était nécessaire pour moi de faire ma part. C’est le seul véritable acte politique dont je suis capable.”
Visuel provisoire - RECTO
Office : 02/01/2025
9782330200541
Format : 10 x 19 cm
Visuel provisoire - RECTO
Office : 02/01/2025
9782330200534
Format : 6 x 21 cm
Récit
En enquêtant sur les origines de sa vocation d’écrivain, Claro déclenche un tourbillon inattendu et croise d’essentiels fantômes.
Dans ce livre qui se joue des codes de l’autofiction tout en explorant avec sincérité une vie consacrée depuis l’enfance à l’écriture, l’auteur, à la suite de La Maison indigène, revient sur les destins contrariés de ses géniteurs, en proposant cette fois une anatomie à la fois poignante et burlesque de son désir d’écrire. Doté d’une mémoire qui semble fonctionner comme une machine à remonter le temps détraquée, fasciné par les puissances de la chute et les vertiges de l’alcool, hanté par l’ombre du poète maudit qu’a connu son père, l’auteur-narrateur manipule les événements et les souvenirs – mais aussi des films, des tableaux – afin de vérifier, qui sait, l’hypothèse émise par Proust : “La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c’est la littérature.”
À PROPOS DE LA MAISON INDIGÈNE
Il fallait à Claro accepter de se perdre dans cette bâtisse aux “murs de père et de brique” pour comprendre sur quelles fondations il s’est construit et comment il est devenu ce qu’il est : un écrivain.
Élisabeth Philippe, L’Obs
QUI NOUS SUIT COMME UNE OMBRE
POINTS FORTS
u Un texte étourdissant où le motif de la chute se transforme régulièrement en ballet ; où le sourire est la pudeur des émotions.
u Une fête de la langue qui revisite l’histoire intime de l’auteur sur fond de souvenirs d’une époque largement partagés.
u Une mise à l’épreuve de la mémoire – matière inflammable en perpétuelle mutation.
u Avec l’amicale participation, entre autres, de Victor Hugo, Yves Klein, Gilles Deleuze, François Villon, Virginia Woolf, Nicole Kidman, Francis Bacon, Leonard Woolf, Alfred Hitchcock, Jacques Roubaud, Arno, Laura Vazquez, Georg Baselitz, Georges Alexandre, Dylan Thomas, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Violet Gibson, Plick & Plock…
u Publication simultanée de La Maison indigène en Babel.
JANVIER 2025
13,5 × 22,3 CM
128 PAGES
16,80 € ENV.
9782330201357 -:HSMDNA=WUVXZ\:
Presque à son corps défendant, il écrit par petites touches un récit familial tout en pudeur et précautions, qu’il n’aurait sans doute jamais abordé frontalement, sans la maison indigène, qui porte alors bien son nom : de “indigène”, “né d’ici”.
Alexis Jenni, Études
La Maison indigène est ainsi à la fois ruisseau et tumulte, fontaine mauresque et barrage cédant sous le poids des eaux. C’est une maison à la fois vide et trop pleine de sens, une ruine qui se cache sous une fausse architecture, un mensonge qui révèle toute la vérité. C’est aussi, enfin et surtout, une maison de papier, où Claro pose et détruit les derniers échafaudages d’une saga familiale marquée par une histoire encore, hélas, bien trop mangée par l’ombre.
Sébastien Doubinsky, L’Autre Quotidien
u Traductions à paraître en 2025 : Jessica Anthony, Nage libre, Cherche Midi, coll. “Vice caché” (janvier) ; chez Flammarion, trois nouvelles traductions de Graham Greene : L’Autre en lui, Le Ministère de la peur et Le Troisième homme.
L’AUTEUR
Né en 1962 à Paris, Claro est écrivain et traducteur de l’anglais. Derniers titres parus chez Actes Sud : Substance (2019) et La Maison indigène (2020). Il dirige également les éditions Inculte et tient un blog, Le Clavier Cannibale.
Fin 1999, à la suite de la grande tempête et de la mort de sa mère, l’auteur s’enfonce dans une réalité de plus en plus douteuse qui met à mal sa vocation d’écrivain : sa mère est-elle vraiment morte ? A-t-il vraiment sauté d’une fenêtre quand il était enfant ? Il décide alors de remonter aux origines cachées de sa passion d’écrire.
En fouillant dans les archives familiales, il tombe sur une lettre fabuleuse adressée à son père, écrite par un jeune poète hongrois du nom de Georges Alexandre, écrite à Alger quelques jours avant sa mort de ce dernier, en 1952. Il y a peut-être, là, une réponse, comme si la poésie avait été un virus transmis de l’un à l’autre.
Des milliers de ronds dans l’eau
Commence alors une enquête débridée sur ce poète oublié.
Doté d’une mémoire détraquée, fasciné par les puissances de la chute et les vertiges de l’alcool, l’auteur traque l’ombre de Georges Alexandre à travers les lieux et les époques, et ce au péril de sa santé mentale. Mais voilà qu’un attentat perpétré par un néonazi le ramène brutalement à la réalité, contrariant tragiquement sa quête mouvementée… La clé de sa vocation, pourtant, gît ailleurs, en un lieu hautement improbable.
Lors de la parution de Substance (2019), j’avais annoncé qu’il s’agissait du premier volet d’un “cycle des limbes”, dont La Maison indigène serait le deuxième temps. Mon intention était de traiter, d’une façon à chaque fois différente, une même obsession, celle des origines. Substance abordait la chose sous l’angle purement romanesque, tandis que La Maison indigène, à l’inverse, se voulait à la fois récit et essai – j’y abordais pour la première fois ou presque l’histoire de ma famille. Des milliers de ronds dans l’eau vient clore ce cycle en conjuguant ces deux genres en apparence opposés : la fiction et l’autobiographie. Est-ce à dire que ce nouveau texte relève de ce qu’on nomme autofiction ? Je n’en suis pas certain – j’ai voulu inventer un double qui soit identique à moi de par ses pensées, ses émotions, ses souvenirs, certains moments de sa vie, mais qui soit aussi apte à faire sécession, à s’affranchir le temps d’un livre des contraintes biographiques, et ce afin de laisser l’imaginaire refaçonner la réalité sans pour autant la trahir.
Des milliers de ronds dans l’eau note de l’auteur
Bien que situé dans un cadre temporel assez précis (de fin 1999 à 2002), ce livre a très vite pris des libertés avec la chronologie de l’auteur afin d’en exacerber certains moments-clé, tendu tout entier par une quête évidemment vaine, à savoir découvrir pourquoi j’écris depuis toujours. Non pas mes origines personnelles, mais celles de ce que je ne peux qu’appeler ma “vocation” – terme ambivalent, qui dit aussi bien le désir impérieux que la mise en œuvre d’aptitudes. Une vocation, c’est, n’est-ce pas, quand on se sent “appelé” – très bien, dans ce cas, me suis-je dit, penchons-nous un instant sur ces voix, et si possible faisons-leur un sort. J’ai donc cherché à imaginer (ou inventer) des sources possibles à mon écriture, et cela m’a conduit à enquêter sur le passé de mon père. C’est ainsi que je suis tombé sur une lettre écrite par un jeune poète hongrois du nom de Georges Alexandre, lettre folle et flamboyante qui a donné au livre son impulsion et, en partie, sa forme.
JANVIER 2025
13,5 × 22,3 CM
176 PAGES
18 € ENV.
9782330201586 -:HSMDNA=WUVZ][:
Roman
Le temps d’un hiver absolu qui fait de leur village une île isolée, la danse de vie et de mort des habitants d’un monde où chacun se définit, entièrement et exclusivement, par son occupation.
À C…, minuscule bourg perché sur une colline, les habitants voient arriver l’extrême hiver avec appréhension. Dans quelques jours le village sera coupé du monde, mais c’est l’irruption d’un voyageur, de retour après trois décennies d’absence, qui suscite le plus d’inquiétude. Car dans cette communauté où chacun se définit exclusivement par son Occupation et lutte chèrement pour la garder, toutes et tous – Serveuse, Fossoyeur, Potier, Passeur, Écrivain, etc. – savent ce que cette arrivée signifie. Une Destitution sera bientôt demandée et une place mise en jeu. Malheur au vaincu.
Dans un futur aux allures médiévales, Claire Mathot signe un conte fascinant sur notre incapacité grandissante à voir et à penser l’autre et l’ailleurs, et sur l’irrésistible appel de la liberté.
u Un roman qui vous happe dès la première phrase et vous plonge dans un univers et une atmosphère prégnants, un futur aux allures médiévales dans lequel violence et poésie se mêlent.
u Une grande maîtrise de la narration / une écriture d’une étonnante maturité / un récit tendu de bout en bout.
u Un texte court, à la fois étrange et familier, qui fait cohabiter le silence sourd de l’hiver et ses fracas ; la tension et le confort d’une narration au coin du feu.
C’est la nuit, une nuit d’ours qui hiberne. Tout est étouffé, l’obscurité colle au sol. Nul autre son qu’un craquement irrégulier, vite englouti par les rafales du vent d’ouest. Un voyageur marche, seul. Il a compté ses pas, il sait qu’il n’est plus loin ; il est à l’affût du moindre signe, de l’odeur ou du frisson caractéristiques dans l’épaisseur crissante du paysage. Il plisse les yeux : une lueur éthérée à l’horizon, le reflet d’un orage dans le ciel le guident… Il regarde mieux, et le voilà, presque par hasard, au bord de la falaise. De son bâton, il frappe la terre et prend le temps de récupérer ; la vue le laisse essoufflé.
(extrait)
L’AUTEURE
Née en 1993, Claire Mathot écrit depuis l’enfance et a gagné à quatorze ans un premier prix au concours international d’écriture Leaweb, présent dans vingt-neuf pays de la francophonie. Diplômée en langues romanes et en sciences politiques, elle vit et travaille à Bruxelles, dans le secteur de la coopération au développement. La Saison du silence est son premier roman.
La Saison du silence est mon premier roman. Je l’ai écrit et réécrit sur un temps long – plusieurs années –, en suivant le fil rouge d’une société qui exclut les personnes qu’elle estime faibles ou différentes. Mon inspiration est née de souvenirs personnels – le Québec enneigé – et de multiples œuvres, qui évoquent des sociétés qui ressemblent à la nôtre ou sont des fractions de la nôtre, où la violence et l’inacceptable se retrouvent souvent être la norme, une norme “distordue” et acceptée par la majorité. Je voulais convoquer des ambiances froides, pesantes, du huis clos, des groupes qui condamnent ou (au mieux) sont passifs ; et, a contrario, des relations vraies, sincères, entre êtres humains choisis, qui sont les seules portes de sortie possible. L’on retrouve, derrière La Saison du silence, l’ombre des romans Train d’enfer de Trevor Ferguson et Le Désert des Tartares de Dino Buzzati ; les livres jeune public La Mort de M.Ange d’Erik Christian Haugaard et Dans les forêts de la nuit de Nadèjda Garrel ; les microsociétés cinématographiques de la série
La Saison du silence note de l’auteure
Top of the Lake de Jane Campion ou du film Midsommar d’Ari Aster et l’espoir épuisant de La Ligne rouge de Terrence Malick. Qui ne s’est jamais senti “Autre”, en marge, dans certains groupes ou face à des situations de vie ? La communication entre êtres humains est bien souvent difficile, parce qu’on ignore ses propres émotions, parce qu’il n’existe aucun répondant, ou parce que ce l’on vit est tout simplement incommunicable. Je veux pourtant croire à un horizon où la volonté et la curiosité de rencontrer l’Autre dépassent la fermeture sur soi, et où la communication est possible à travers l’amour, la créativité, la résilience et l’apprentissage. S’arracher à une société immobile – sans passé ni futur – pour prendre pied dans la vie et en devenir acteur, voilà tout le bien que je souhaite à mes personnages.
C.M.
provisoire
JANVIER 2025
10 × 19 CM
208 PAGES
19 € ENV.
9782330200718
Roman
Il faut imaginer le Sud, la lumière du soir et la majesté d’un paysage. Imaginer un jardin.
Dans ce jardin, un vieil écrivain interroge ses utopies, celles qu’il pouvait tenter d’atteindre alors que le monde du livre était encore sensible à la beauté, au temps long, à la découverte, à la voix d’un poème. Dans ce jardin, Césaire médite sur sa vie passée, son grand amour et ses revers, sa solitude pour interlocutrice.
Un homme observe les oiseaux tout en écoutant la rivière glisser au fond de son jardin. Cet écrin de verdure était le leur – lui écrivait, elle sculptait –, leur amour se nourrissait d’une même passion pour la création, d’un même attachement à la beauté.
Mais depuis la mort de cette femme, dix ans plus tôt, Césaire n’écrit plus. Les temps ont changé. L’image, la communication, la société du spectacle, l’ère numérique ont modifié la sensibilité des lecteurs, celle des acteurs du monde de l’art, les planètes se sont déplacées, se dit Césaire.
Mais là n’est pas le problème. Au terme de sa vie, l’écrivain réfléchit, se dit que les mots qu’il aimait ne sont peut-être plus audibles, que son langage est périmé tant sa compréhension du monde est bouleversée. Pensant ne plus avoir accès à l’écriture, ou besoin d’elle, ou plus envie, il se livre à la contemplation, à la méditation et, se souvenant des temps heureux, il se tait.
À ses silences, sa femme répond dans un carnet retrouvé après sa mort.
À PROPOS DE ROMA ROMAN
L’écriture charnelle de Philippe de la Genardière nous enveloppe dans sa puissance sensuelle. Elle témoigne du pouvoir que la beauté exerce sur l’imagination et sur la création, tout en prenant acte des limites que son culte impose à ceux qui s’y vouent.
Marine Landrot, Télérama
L’AUTEUR
Né en 1949, Philippe de la Genardière est l’auteur d’une quinzaine de livres. Couronné pour l’ensemble de son œuvre par la sgdl, il publie aux éditions Actes Sud depuis 1994. Il vit dans le Sud-Òuest de la France.
Mon “ intention” ? – le mot ne me parle pas trop. Je me demanderais plutôt comment l’inspiration m’est venue, quel en était le moteur.
Le désir bien sûr, celui d’écrire encore et toujours, après des livres et des livres. Mais pourquoi donc ? Parce qu’il le faut, voilà tout.
Une idée, une image, une scène peuvent servir de point de départ dans un livre. Ou une phrase, et même un mot suffisent parfois pour le démarrage de l’écriture, d’aucuns ont un plan dans la tête,
mais ce n’est pas mon cas.
Pour ces Adieux, ce fut plutôt un décor, comme au théâtre : assis sur sa terrasse, le soir, un vieil homme observe les oiseaux tournoyer dans le ciel, tout en écoutant la rivière couler au fond de son jardin. Cet endroit était le leur, lui écrivait, elle sculptait, leur amour se nourrissait d’une même passion pour la création.
Mais depuis la mort, dix ans plus tôt, de celle qui était l’âme du lieu, le vieil homme a cessé d’écrire et cette maison du bonheur est devenue tout à la fois la maison du souvenir et son propre tombeau.
De quoi méditer, pour le restant de ses jours, sur cette question : qu’est-ce qu’une vie, et quelle a été la mienne ? À cette question, dans un journal tenu durant sa lente agonie et découvert après sa mort, la défunte avait répondu à sa manière, et en s’adressant à lui : n’abandonne pas la partie quand je ne serai plus de ce monde. Mon intention, s’il faut reprendre le terme, n’était donc pas d’écrire un roman d’aventures, on s’en doute, mais d’entrer dans les pensées d’un vieil homme en deuil de son amour et de son art.
P. d. l. G.
de l’auteur
Sous le soleil écrasant du Sud italien, le sang des Scorta transmet, de père en fils, l’orgueil indomptable, la démence et la rage de vivre de ceux qui, seuls, défient un destin retors. En 2004, Laurent Gaudé recevait le prix Goncourt pour ce roman solaire et profondément humaniste.
Version collector en lien avec la mise en avant “ Lire et relire Laurent Gaudé “. Bon de commande à disposition auprès de votre représentant.
- VERSION COLLECTOR (EDITION RELIÉE, JASPAGE QUADRI, GARDE QUADRI, PAPIER MUNKEN PRINT WHITE) A L’OCCASION DE L’OPÉRATION “ LIRE ET RELIRE LAURENT GAUDÉ “.
-PARMI LES 10 PRIX GONCOURT LES PLUS - PARMI VENDUS
02 JANVIER 2025
11.5 CM X 21.7 CM
256 PAGES
23 €
978-2-330-20180-7
Littérature
Couverture provisoire
144 pages / 140 x 205 mm
16 euros TTC
ISBN 978-2-36624-967-5
La narratrice achète une boîte de négatifs qui attirent son attention sur un marché aux puces à Berlin. Sans les faire développer, elle les scrute, parvient à les dater des années 1960-1970 et y distingue la silhouette récurrente d’une femme dont elle se met à imaginer la vie : celle d’une femme grandie sous le nazisme et conditionnée par cette idéologie de la « normalité », de la nécessité d’appartenir à un groupe et de s’y fondre sans se distinguer ni cesser d’avoir à l’esprit l’idée de performance (plutôt masculine, les femmes étant reléguées « dans le décor »). À cette réflexion sur le conditionnement social, sur la valeur des images, ce qu’elles fabriquent et transmettent, vient se greffer une interrogation sur la propre trajectoire de la narratrice: pourquoi a-t-elle été attirée par cette femme et ces photos?
N’a-t-elle pas elle-même été considérée comme « à part », ayant du mal à interagir avec les autres ? Si les dictatures sont connues pour contraindre les trajectoires personnelles, a fortiori celles considérées comme déviantes, au nom d’un idéal de l’homme, les sociétés contemporaines sont-elles systématiquement plus tolérantes et exemptes de critiques quant aux traitements, aux catégorisations qu’elles créent, notamment à travers l’industrie pharmaceutique mais également la mise en place de certaines méthodes managériales, entre autres?
Au fil de cette double enquête historique et sensible, Sandra de Vivies traque les trajectoires considérées comme « déviantes » ou non conventionnelles, dans des sociétés où la norme semble primer, et interroge la possibilité de leur existence.
L’AUTRICE
Sandra de Vivies est autrice et vit à Bruxelles. Elle œuvre dans le champ des écritures d’un réel repeuplé qui, formellement, empruntent tant à la narration qu’à la poésie. Elle expérimente notamment différents protocoles de mise au jour de récits par la photographie (contemporaine ou d’archive), à la jonction de la littérature, des sciences humaines et de la danse. Elle a publié un premier recueil de ces « récits photosensibles », Vivaces aux Éditions La place en 2021, et plusieurs textes et photographies aux Éditions Wildproject ainsi que dans les revues Sève, Boustro, Le Journal des Poètes, Hurle-Vent, Pourtant… Dans le prolongement de sa pratique d’écriture et de recherche, précédée de quinze années d’expérience dans les secteurs du journalisme et de l’éditorial, elle conçoit et anime des ateliers d’écriture.
dences (Passaporta, etc.) et anime des ateliers d’écriture.
• Entre récit et enquête, un texte qui interroge l’histoire européenne du XXe siècle et la manière dont les individus sont conditionnés par les régimes autoritaires, a fortiori les femmes.
• Une écriture tout en sensibilité, qui intrique à la perfection différentes strates historiques et questionne la notion de normalité et la possibilité de trajectoires « déviantes » dans des sociétés où la quête de l’efficacité ne cesse de dominer.
En librairie le 8 janvier 2025
14 x 20,5 - 272 pages - 20 €
ISBN : 978-2-8126-2647-0
rayon / Littérature française
mots clés / pouvoir politique - élite
ambition - rivalité - jalousie - réseaux
Yves Revert
Sur le motif des Illusions perdues, le roman de l’amitié insincère entre deux jeunes hommes dévorés par l’ambition et le goût du pouvoir.
Romancier et journaliste, Yves Revert est l’auteur de trois romans : Carlos et Budd, ovation et silence (Verdier, 2017), Beau drôle et La Fugitive de l’autre côté du pont de fil (Rouergue, 2020 et 2023).
À chaque fois qu’il le voit à la télévision, l’homme qui fut son plus proche
ami se dit qu’il devrait être à sa place. Et, ces derniers mois, le monde entier est devenu un simple décor fabriqué à la mesure du fringant ministre, Alexandre, qui lui a toujours fait penser à Aramis, le mousquetaire dont Dumas écrit : « Il riait sans bruit en montrant ses dents qu’il avait belles. »
Que s’est-il passé ? Comment celui à qui tout paraissait promis s’est-il retrouvé à la place du spectateur ? Comment Alexandre a-t-il atteint les premiers cercles du pouvoir ? Y avait-il quelqu’un qui tirait les ficelles, qui jouait de leur soif de réussite sans qu’ils s’en doutent ?
S’inspirant d’une histoire vraie, celle de la singulière amitié du communiste
Robert Piumati avec un futur président de la République, Yves Revert fait le portrait d’un duo d’ambitieux qui rencontrent un homme surgi d’un monde occulte et sauvage, dans les desseins duquel ils ne seront que des pions.
points forts
• Inspiré par l’amitié du communiste
Robert Piumati et d’Emmanuel Macron, déterminante dans l’ascension de l’homme politique.
• Ambitions et trahisons, un roman balzacien au cœur du présent.
République - amitié - manipulation la brune
En librairie le 8 janvier 2025
14 x 20,5 - 224 pages - 20€
ISBN : 978-2-8126-2657-9
[premier roman]
L’intime peut-il passer la salle de classe ? Quand la complicité entre une professeure et son élève se mue peu à peu en une relation négative, étouffante, toxique.
Née en 1989, Mathilde Dondeyne est professeure de français. Elle vit dans le Pas-de-Calais. Ma fille est son premier roman.
Irène, professeure de lettres, a accepté sa mutation dans un collège réputé difficile et appréhende la rentrée : elle enseignera désormais à des élèves de troisième. Un défi pour cette femme réservée et anxieuse.
Dès le premier jour, Irène remarque une élève, Louise. Une adolescente incandescente et rebelle. Difficile. À son corps défendant, une intimité secrète se noue avec la jeune fille. La mère de Louise est morte trois années plus tôt. Irène a perdu une première enfant, Solène, quelques jours après sa naissance. L’une comme l’autre rejouent ensemble un lien perdu. Peu à peu, Louise devient une obsession pour Irène. Peu à peu, leur complicité devient étouffante.
Dans ce premier roman, Mathilde Dondeyne met en scène avec subtilité une relation défendue où au désir de sauver l’autre se mêle une part d’ombre et de chagrin. Jusqu’au moment où cette conversation clandestine vole en éclats.
points forts
• Un premier roman au cœur d’une salle de classe et des relations élèvesprofesseurs.
• Mère et fille, fille et mère, sœur et sœur, amie et amie, un roman sur les relations de femme à femme.
• Une ligne claire, une lecture abordable par tous les publics.
rayon / Littérature française mots clés / amitié - adolescence confidente - relations prof élève - deuil mère et fille - correspondance - harcèlement la brune
française
Jaquette illustrée.
L’auberge espagnole en plein Tokyo.
Les vies de plusieurs jeunes en plein questionnement existentiel se croisent à Tokyo, au cœur de la « Gaijin House », une pension pour étrangers décrépite nichée dans le quartier historique de Asakusa. Flavio, Brésilien attiré par la culture nipponne, installé là depuis longtemps, attend son heure. Lénine, dernier-né d’une famille belge aisée, se vend à des femmes japonaises. Marvin, bel Allemand mutique, est venu s’initier au bouddhisme.
ISBN :
Camille, jeune et timide Française, a fui son mariage précoce et le deuil de sa mère. Ils ont abandonné leur passé pour atterrir à Tokyo et commencer une nouvelle vie. Avec des rêves et des souvenirs comme seul bagage, chacun tente de trouver sa voie dans la mégalopole japonaise, au risque de s’y perdre. Un roman de formation qui est aussi une traversée poétique d’un Japon hyperréaliste.
• À mi-chemin entre L’auberge espagnole et Lost in translation, un roman de formation au cœur de Tokyo qui marque le retour d’Émilie Desvaux.
• Les destins croisés de personnages attachants, emblématiques d’une jeunesse contemporaine, animés par le désir de changer de vie.
• La « maison des étrangers », telle une grande colocation cosmopolite, devient l’espace d’une coexistence favorisant l’éclosion des sentiments, de la complicité amicale à la passion obsédante. Étranger aux yeux des autres, chaque personnage décrit un parcours de découverte de soi à travers les épreuves de la vie – deuil, séparation – et la rencontre de la différence.
• Par ses personnages confrontés en permanence à l’étiquette de « gaijin » (étranger, en japonais), ce roman explore le vécu de l’altérité dans nos sociétés, sa construction sociale et ses répercussions personnelles.
Émilie Desvaux est née en 1983 à Toulouse. Lauréate du Prix du jeune écrivain de langue française en 2001, elle a publié deux romans, À l’attention de la femme de ménage (Stock ; J’ai Lu, 2011) et Le jardin de minuit (Stock, 2013). Son premier roman, À l’attention de la femme de ménage, très remarqué par la critique, a été dans les sélections du Prix Goncourt du premier roman et du prix Emmanuel-Roblès.
• Loin des clichés, ce roman explore, au gré des saisons, de la ville de Tokyo, véritable personnage à part entière. L’auteure excelle à décrire les atmosphères de la mégalopole japonaise. Des localités huppées aux quartiers chauds, des sites incontournables aux lieux méconnus, cette cartographie romanesque et inattendue de Tokyo est aussi une traversée des tréfonds de la société japonaise.
• Un hommage tout en finesse à la culture japonaise dans toutes ses facettes et ses ambiguïtés.
Littérature française
Le nouveau Bonjour tristesse est une ode à la joie.
Un homme fuit son passé jusqu’à en perdre son nom. Il se réfugie dans le village d’une île italienne. Renommé Pezzettino par les habitants, il intègre la vie locale, découvre ses coutumes et ses rituels immuables. Au village de Fermagina, bien loin du continent, la vie échappe à la frénésie du monde et à ses impératifs surfaits. Dans le café tenu par Armando, Pezzettino se noue d’amitié avec Lucio, gardien des secrets du lieu. Embauché
2 janvier 2025
14 × 20,5 cm
208 pages 20,00 €
ISBN :
comme précepteur par La Zia, matriarche d’une famille lourde de non-dits, il est séduit par Manuela aux yeux de miel… Porté par une écriture envoûtante et sensuelle, à l’élégance déjà affirmée, ce premier roman excelle à décrire la beauté de la Méditerranée. Il relate avec sensibilité la renaissance d’un homme qui se délivre de son passé pour accepter, enfin, la vie.
• Ce manuscrit d’une jeune auteure, envoyé par la poste, révèle un premier roman d’une impressionnante maîtrise d’écriture et d’une grande maturité.
• Dans le sillage de Françoise Sagan, Espérance Garçonnat transporte le lecteur avec Pezzettino, dans le village de Fermagina, dont on découvre les habitants, les lieux cachés et les histoires tues.
• Ce roman d’initiation raconte le retour à la vie d’un homme fuyant son passé qui se retrouve : Pezzettino, ce personnage inquiet et énigmatique en rupture avec le monde. Pour autant, sa quête ne fournit pas de réponses toutes faites, mais initie le lecteur à l’art de la contemplation.
• Véritable invitation au voyage, ce livre aux paysages ensoleillés et enchanteurs restitue avec bonheur l’atmosphère hors du temps d’une île en Méditerranée.
Espérance Garçonnat a vingt-cinq ans et vit à Nancy. Pas d’ici, dont le manuscrit a été envoyé par la poste, est son premier roman.
• Plus qu’un récit d’évasion, c’est l’histoire d’une véritable renaissance à la vie. Ce roman incite à se recentrer sur l’essentiel, s’inspirant de la sagesse antique qui imprègne les lieux, où l’héritage gréco-latin est encore prégnant.
• Loin des modes agressives et des tendances éphémères, ce premier roman tout en délicatesse s’affirme par la beauté de son style.
Éditions
Hardies
Échappée annuelle de création & survie
menée par Sophie Nauleau & André Velter
Pour passer en revue la fin du monde
Cycle après cycle, Shiva détruit et régénère.
Croire en lui n’est pas nécessaire.
Sa danse est un sursaut quand tout roule à l’abîme.
Comme ce qui veut sauver le qui-vive d’une vie nouvelle. Loin des certitudes aveugles.
Loin des lamentations de confort.
Loin des épilogues qui font la part des choses, le jeu du néant, l’emprise du destin.
À passer en revue la fin du monde, on entrevoit que ce n’est jamais que la fin d’un monde.
Couverture d’Enki Bilal Éditions Hardies
Éditions
Hardies
Quatrième cycle de la cosmologie hindoue, le Kali Yuga correspond à un âge de querelles, de conflits, de ténèbres sans bonté ni vertu.
À titre indicatif, selon les calculs minutieusement établis à partir du Lingä Purânä , traité fondamental du shivaïsme, l’aube de ce cycle aurait commencé en 3606 avant notre ère, le début de son crépuscule daterait de 1939 après J.C. et sa fin serait annoncée en 2442.
Dans sa grande sagesse, le Lingä Purânä conseille cependant de ne pas exclure quelques probables marges d’erreur.
Avec
Pascal Quignard • Raghu Rai
Altaf Tyrewala • Edith Bruck • Adonis
Rachel Eliza Griffiths • Eleonòra Stathopoùlou
Fumiko Hayashi • Atiq Rahimi
Elisa Díaz Castelo • René de Ceccatty
Anuradha Roy • Athina Papadaki
Mario Bellatin • Velina Minkoff
Franz Bartelt • Jean-Pierre Bibring
Dimitra Christodoùlou • Ludovic Janvier
Gilles Lapouge • Jean-Claude Perrier • Bartabas
Luis Felipe Fabre • Yànnis Stìggas
Ch’ôn Myônggwan • Antoni Casas Ros
Michel Houellebecq • Enki Bilal
Zéno Bianu & André Velter
Inédits
Kali Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Éditions
Hardies
Échappée annuelle de création & survie
Éditions
Hardies
Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Pour passer en revue la fin du monde : un itinéraire de création et survie.
Un champ d’investigations littéraires et artistiques en expansion constante.
Une avancée qui préserve l’énergie du chaos.
Parce que le noir le plus noir a sa propre lumière.
Parce que la diversité des voix singulières s’affranchit de la meurtrière pensée unique.
Parce que la complexité du réel est une fête.
Parce qu’il ne s’agit pas d’aller au plus simple mais au plus loin, au plus haut.
Comme écrire explicitement sur-vivre avec ce trait qui porte la vie au-dessus.
Éditions
Hardies
Kali Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Avec huit créations originales d’Enki Bilal
Éditions
Hardies
Pascal Quignard
présenté par Sophie Nauleau
D’où venait le noir
Raghu Rai
présenté par Emmanuel Lenain
L’Inde en noir et blanc
Altaf Tyrewala
présenté par Éric Auzoux
Sang dans n’importe quelle langue
Edith Bruck
présentée par René de Ceccatty
Miroirs Adonis
présenté par Donatien Grau
La Croix de l’Alphabet
Échappée annuelle de création & survie
Rachel Eliza Griffiths
présentée par Sophie Nauleau
Belle mort
Eleonòra Stathopoùlou
présentée par Michel Volkovitch
Chez le médecin
Fumiko Hayashi
présentée par René de Ceccatty
Les enfants
Atiq Rahimi
présenté par Emmanuel Delloye
L’intelligence de la beauté
Elisa Díaz Castelo
présentée par Sophie Nauleau
J’aime autant pas
René de Ceccatty
présenté par André Velter
Meure la mort
Anuradha Roy
présentée par Myriam Bellehigue
La montagne blessée
Athina Papadaki
présentée par Michel Volkovitch
Pour tout ce qui est perdu
Mario Bellatin
présenté par Philippe Ollé-Laprune
Les mouches des plages de Montauk
Velina Minkoff
présentée par Patrick Maurus
Fish
Hardies
Franz Bartelt
présenté par Yanny Hureaux
La légende d’avant le commencement
Jean-Pierre Bibring
présenté par André Velter
Noir cosmique
Dimitra Christodoulou
présentée par Michel Volkovitch
Jusqu’au pied de l’absence divine
Ludovic Janvier
présenté par Sophie Nauleau
Si tu meurs un beau jour
Gilles Lapouge
présenté par Éric Poindron
Pour une parure d’orichalque
Échappée annuelle de création & survie
Jean-Claude Perrier
présenté par Laurent Decavele
Je est Indien
Bartabas
présenté par Jean-Louis Gouraud
L’exil de l’âme
Luis Felipe Fabre
présenté par Rubén Gallo
La sodomie en Nouvelle Espagne
Yànnis Stìggas
présenté par Michel Volkovitch
Sonderkommendo
Ch’ôn Myônggwan
présenté par Patrick Maurus
Retour du travail
Antoni Casas Ros
Présenté par Zéno Bianu
Paradizoo, la sphère de l’ombre
Michel Houellebecq
présenté par Agathe Novak-Lechevalier
Le monde a légèrement basculé
Enki Bilal
présenté par Ernest Pignon-Ernest
Ea et ses sœurs
Zéno Bianu & André Velter
présentés par Richard Blin
Pour de vrai
Éditions
Hardies
Une seule loi : celle de l’impossible. Ou, comme annoncé jadis par les jeunes gens du Grand
Jeu, celle de l’irrémédiable.
C’est à quoi nous allons obéir en ressuscitant une aventure qui en avait médusé plus d’un.
Elle rassemblait tous les ans ses Caravanes pour un tour du monde sans cesse réorienté, arpenté méticuleusement et pourtant à l’estime. Avec Jean-Pierre Sicre en maître d’œuvre et d’errance, nous avons tenu non pas un cap mais notre cap, qui déréglait boussole après boussole, détroussait les lointains, épuisait tout autant l’espace du dehors que celui du dedans.
La splendeur de chaque livraison entretenait le défi et légitimait nos chimères. Au calme près, nous ne faisions l’économie ni du luxe ni de la volupté. Qu’une publication si fastueuse puisse exister et perdurer témoignait assez qu’il n’y avait rien à se refuser, tandis que se codifiait déjà un nouvel évangile saturé de pensées molles, de principes de précaution et de résiliences à la noix.
Aussi, à plus de deux décennies de distance n’allons-nous rien nous refuser, tout en prenant précisément la mesure démesurée de la distance.
Échappée annuelle de création & survie
Hardies
Aux utopies sanglantes du vingtième siècle qu’avait stigmatisées René Char, ont succédé des ravages, des massacres, des bains de sang, tels qu’en eux-mêmes pourrait-on dire, sans autre logique que l’infernale qui a toujours programmé les guerres de cent ans. Il fallait beaucoup d’aveuglement et d’amnésie vertueuse, pour croire que l’espèce humaine avait soudain soif de paix, de concorde, d’harmonie, comme ce ne fut jamais le cas depuis qu’homo sapiens s’est enkysté dans la chaîne de l’évolution. L’Histoire n’a définitivement pas de sens et, Paul Veyne l’affirmait en connaissance d’effet et de cause, elle est méchante.
Heureusement qu’en ce domaine la pensée hindoue, qui n’a jamais eu la bêtise de faire table rase de l’immémorial, est là pour nous remettre au contact des énergies primordiales et nous convaincre que l’âge des ténèbres n’est pas qu’un mauvais moment à passer : par nature et fonction, il obscurcit, mais il illumine également et n’est pas avare de révélations. C’est en captant ses pulsations conflictuelles, partout à l’œuvre dans les univers qui naissent, meurent et renaissent, que nous inventerons cycliquement nos voies de création et de survie.
Chaque cycle aura ses turbulences, ses trous d’air, ses sauvageries, ses rivages enchantés, ses exorcismes. Chaque cycle sortira du désastre par la grâce de ses visions et de ses résurrections. Il n’y aura pas de place pour le sublime et l’incertitude : toute la place sera pour le sublime et l’incertitude.
Échappée annuelle de création & survie
Hardies
Peut-être dira-t-on un jour que le Cycle 1 de Kali Yuga a sonné le tocsin de la première heure réinventée. Que le Cycle 2 a identifié et cautérisé les stigmates de la peur. Que le Cycle 3 a ouvert la voie d’une épatante lumière noire. Que le Cycle 4 a synchronisé les forces révolutionnaires du passé. Que le Cycle 5 a capitalisé les pertes de vue. Que le Cycle 6 a découvert le nombre d’or de la beauté. Que le Cycle 7 a déchaîné la joie pour rallier le dionysiaque. Que le Cycle 8 a décliné les dix-huit noms de l’amour. Que le Cycle 9 a tout remis en jeu. Que le Cycle 10 a su changer la mort. Et que le Cycle 11 n’a eu qu’à tirer sa révérence au saint-frusquin stellaire, à la déprime mondialisée et, plus affectueusement, aux Rishis des bords du Gange et aux chamans survivants.
Donc, en tant qu’évadés du grand hôpital planétaire, nous avons commencé par chambouler le tableau des services d’urgence : Cardiologie a été remplacée par Poésie, Rhumatologie par Roman, Immunologie par Musique, Radiologie par Photographie, Pneumologie par Récital, Stomatologie par Dessin, Neurologie par Escapade. Pas de doute, on se sent déjà mieux.
Le Cycle qui se déploie désormais ne va pas tourner en rond, même s’il n’est pas question de filer droit et doux. Aucune circumambulation planétaire, aucune déambulation balisée, rien qui fasse l’économie du chaos généralisé ni des détours en désespoir ou abandon de cause. Ce qui s’entend, ce qui se voit n’a pas à être à l’unisson. Les tympans sont voilés, les yeux recrus de
Échappée annuelle de création & survie
Hardies
fatigue. Mais le noir le plus noir a sa propre lumière, sa propre énigme, sa propre absence, sa propre effraction, son propre feu quand il va au charbon.
Toutes celles et tous ceux qui se rejoignent ici ne font pas vœu de ralliement, n’obéissent à aucune esthétique dominante, à aucun esprit de clan. Ils sont singuliers avant toute chose et libres sans partage. Certains s’évertuent pour que la fin du monde n’arrive pas à ses fins, d’autres souhaitent qu’on en finisse et qu’une fatalité apaisée trace ses grandes lignes, ses grands dépeuplements.
Les limbes, qui ne sont nôtres que provisoirement, ne se traversent pas en ordre de bataille. L’avancée que nous avons initiée sort de tous les cadres, c’est une sorte de vagabondage lucide sur le théâtre des opérations visionnaires, et qui ne se soucie pas d’être décisif. Il tient du coûte que coûte et de l’inversion du déluge. Il oscille entre la subtile unité des contraires et la fête explosive des contraires sans unité.
Comme souvent, quelques vers de Pierre Reverdy suffisent à cristalliser, en une quête magnifiquement hasardeuse, les enjeux et les ombres des « Voyages sans fin » : Tous ceux qui s’en allaient / marchant dans ce désert / Et pour qui maintenant le ciel s’était ouvert / Cherchaient encore le bout où finirait le monde…
Échappée annuelle de création & survie
André Velter
Éditions
Hardies
Au profond il faut du plus profond.
Pascal Quignard
Je souris sereine inconsciente de la traque imminente
Edith Bruck
J’ai conscience que nous vivons dans l’anneau médian du terrorisme
Rachel Eliza Griffiths
En tant qu’être errant, nomade, aurais-je d’autre parole que le délire pour comprendre ce monde délirant qui m’arrache à ma terre natale et me jette ailleurs ?
Atiq Rahimi
Les coquillages que tu collectionnais ont commencé à saigner du sel.
Elisa Díaz Castelo
Nous rassemblons des joies tactiles En attendant la contre-épreuve.
Michel Houellebecq
Il fera toujours beau et même le plus mauvais jour sera un jour de fête.
Franz Bartelt
Yuga
Échappée annuelle de création & survie
Éditions
Hardies
La création est verticale : une source jaillissant des abymes et des limbes.
Fonder une maison d’édition s’apparente plus que jamais à un saut dans l’inconnu. D’où l’emblème que nous nous sommes choisis : celui d’un plongeur qui, contrairement à son cousin de Paestum, réussit le prodige de plonger vers le haut !
Les Éditions Hardies veulent tenir le pari de ce sens ascendant et ne publier que des livres singuliers, qui placent la littérature hors de portée des faussaires et des littérateurs. Il n’y aura donc pas pléthore de titres : une poignée par an, avec une attention très particulière réservée à chacun d’eux.
Romans, récits, nouvelles, poèmes, écrits non répertoriés, tous vont participer d’une effraction, d’une exploration, parfois de périples sans retour. Ils s’inscriront dans le sillage de Kali Yuga, notre vaisseau amiral, qui chaque début d’année poursuivra son avancée résolue, allègre et chaotique, afin qu’à l’instar de l’univers, une création en expansion constante attise ses chances de survie.
Vaste programme n’est-il pas ? Toujours en proie à l’irrémédiable. Toujours en vue de l’impossible.
Par défi & plaisir
Diffusion Actes Sud
Éditions
Hardies
Imaginées au printemps 2023 par Sophie Nauleau et André Velter, les Éditions Hardies ont été créées durant l’été 2024 – par défi et plaisir, comme tout ce qui les a liés et enfiévrés depuis le début de leur vie commune au passage de l’an 2000.
Écrivain, cavalière, docteur en Littérature française (Paris Sorbonne), agricultrice et diplômée de l’École du Louvre, Sophie Nauleau est née le 21 mai 1977 à Toulouse. Elle a animé Ça rime à quoi sur France Culture et produit des émissions régulières ainsi que des documentaires de création radiophonique tels que Escalader la nuit (prix de l’Œuvre de l’année de la SCAM), La boîte aux lettres d’Antonio Machado, Le chêne de Goethe ou encore The night of loveless nights (2004-2016). Puis dirigé Le Printemps des Poètes (2017-2024).
Mais, plus que tout, ce sont les chevaux qui donnent à sa vie un surcroît d’énergie, de joie, d’élan et d’allure.
Elle a composé de nombreuses anthologies poétiques, publié La Main d’oublies (Galilée), La vie cavalière (Gallimard) et principalement chez Actes Sud : La Voie de l’Écuyer, J’attends un poulain, La Poésie à l’épreuve de soi, Espère en ton courage, Ce qu’il faut de désir, S’il en est encore temps, Des frontières et des jours, Mais de grâce écoutez et tout prochainement Quand viendra le printemps.
Poète, essayiste, homme de radio et d’édition, André Velter est né le 1er février 1945 à Signy-l’Abbaye dans les Ardennes. Avec Serge Sautreau, il a publié ses premiers poèmes en 1965 dans Les Temps Modernes de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, puis Aisha l’année suivante chez Gallimard. De 1967 à 1971, il a été libraire à La Joie de Lire, créée par François Maspero au cœur du Quartier latin.
Tout en multipliant les séjours au loin (Afghanistan, Himalaya, Tibet, Inde), il a produit des émissions sur France Culture durant trente ans (notamment Poésie sur Parole) et dirigé la collection Poésie/Gallimard (1998- 2017).
Avec Jean-Pierre Sicre, aux éditions Phébus, il a créé la revue Caravanes (1989-2003), une aventure éditoriale hors norme à laquelle Kali Yuga fait très explicitement référence.
Par ailleurs, André Velter n’a jamais cessé d’écrire comme il voyage : au long cours. Derniers livres parus chez Gallimard : Jusqu’au bout de la route, Loin de nos bases, Les Solitudes, Séduire l’univers, Trafiquer dans l’infini, et chez Actes Sud, avec Ernest Pignon-Ernest : Ceux de la poésie vécue, Le Tao du toreo, Annoncer la couleur, Sur un nuage de terre ferme et Au feu du désir même.
défi & plaisir
Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Hélène Frappat
Dans ce roman magnifique et émouvant sur la famille, l’amour et le passage à l’âge adulte, Ann Patchett prouve une fois de plus qu’elle est l’un des meilleurs écrivains américains.
Au printemps 2020, les trois filles de Lara retournent au verger familial dans le Nord du Michigan. Tout en cueillant des cerises, elles supplient leur mère de leur raconter l’histoire de Peter Duke, un célèbre acteur avec lequel elle a partagé à la fois la scène et une idylle des années auparavant, au sein d’une compagnie théâtrale installée à Tom Lake. Tandis que Lara se remémore le passé, ses filles examinent leur propre vie et leur relation avec leur mère, et sont forcées de reconsidérer le monde et tout ce qu’elles croyaient savoir.
Un été à soi est une méditation sur l’amour – conjugal, de jeunesse – et les vies que les parents ont menées avant la naissance de leurs enfants. Élégiaque, empreint d’espoir, le neuvième roman d’Ann Patchett explore ce que signifie être heureux même lorsque le monde s’écroule.
Il y aura toujours un chapitre de l’histoire que je n’ai pas raconté à Joe ni aux filles. Ce que j’ai fait n’appartient qu’à moi. J’ai déchiré la page du calendrier et je l’ai jetée. (extrait)
08 JANVIER 2025
14,5 × 24 CM 320
PAGES 22,80 € ENV. 9782330200190
Patchett nous guide vers une vérité qui ressemble plus à la vie qu’à la littérature.
The Guardian
La romancière qui a fait de l’amour, du mariage – et de ses répercussions retentissantes sur des générations – ses thèmes de prédilection est de retour ! Attendez-vous à des merveilles : Patchett est toujours au rendez-vous.
Elle
u Ann Patchett conjugue son art de la narration fascinant à un regard perçant porté sur les dynamiques familiales.
u Une histoire riche et lumineuse, racontée avec une profonde intelligence et une grande subtilité émotionnelle.
u Le plaisir enfantin de ces trois grandes filles qui ont la vingtaine à savourer le récit de leur mère est le miroir de notre propre plaisir de lecteur.
u Un texte précieux sur l’importance d’un lieu dans notre vie, celui qui porte en lui notre essence ou notre raison de vivre.
u Et sur la notion de jardin secret pour une mère. Il est question pour Lara de résister à l’idée d’être assignée à cet unique rôle maternel.
u Une méditation sur l’amour et la destinée : Lara espère montrer à ses filles que les moments de sa vie où tout semblait perdu (ou gagné) n’étaient pas, après tout, si définitifs.
u La Maison des Hollandais : 17 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
u Orange amère : 17 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)
Ann Patchett est l’auteure de romans, de récits et de livres pour la jeunesse. Son œuvre, traduite dans plus de trente langues, lui a valu de nombreux prix, comme le PEN/Faulkner Award et le Women’s Prize.
La Maison des Hollandais a notamment été finaliste du prix Pulitzer. Elle vit à Nashville (Tennessee), où elle est propriétaire de la librairie Parnassus Books.
Il est impossible d’expliquer cette simple vérité sur l’existence : vous en oublierez la majeure partie. Les choses douloureuses que vous étiez certain de ne jamais pouvoir oublier ? Aujourd’hui vous ne savez plus très bien quand elles se sont produites, tandis que les moments excitants, les joies à couper le souffle, ont éclaté, se sont éparpillés, se sont métamorphosés. Puis les souvenirs sont remplacés par des joies différentes, des chagrins plus profonds et, incroyable, ces choses-là aussi sont mises à l’écart, jusqu’à ce qu’un matin vous soyez en train de cueillir des cerises avec vos trois filles adultes, votre mari passe sur le tracteur, et vous ressentez avec une certitude absolue que ce que vous êtes en train de vivre, c’est ce que vous avez toujours désiré.
Depuis Orange amère et La Maison des Hollandais, les médias prêtent une attention croissante aux romans d’Ann Patchett.
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TV (pour des chroniques) : Télématin (France 2) – France Info TV
Médias en ligne : En attendant Nadeau
JANVIER 2025
13,5 × 22,3 CM
256 PAGES
Roman traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech
On l’a surnommée la Kafka de Tel Aviv. Avec les désarrois de son Joseph S., Orly Castel-Bloom assume définitivement la filiation.
Joseph Shimel aurait dû devenir le spécialiste mondial de la gastronomie dans l’œuvre de Balzac.
Mais après l’échec de sa thèse suivi de son renvoi du département de français de l’université de Tel-Aviv, le voilà reclus dans son appartement avec vue sur terminal des bus et centre de distribution de méthadone, témoin privilégié des allées et venues d’une cohorte de SDF sublimes. Ressassant l’ingratitude de l’académie et l’incurie d’étudiants sans élans, Joseph vivote au cœur d’un perpétuel embouteillage, en tête à tête avec Foxy, son fidèle teckel – qui promène qui ? – et gagne sa modeste croûte en accompagnant dans leurs démarches administratives de riches émigrants originaires de France.
Deux événements viennent perturber sa bringuebalante routine et le précipiter dans un engrenage fatal : un héritage inattendu (la maison normande de sa grand-mère Blanche) et la rencontre d’un sympathique escroc…
Chronique d’un vertige, d’une chute libre immobile, Biotope signe le grand retour d’Orly CastelBloom, figure majeure de la littérature israélienne, auteure de l’iconique Dolly City, auquel elle offre ici une radicale et très libre mise à jour.
L’art de la provocation est un des traits de l’Israélienne Orly Castel-Bloom. Avec Dolly city (Actes Sud, 1993), elle avait suscité une petite révolution littéraire par la fragmentation délibérée de son style, son minimalisme et la violence de son imaginaire.
Nicolas Weill, Le Monde
Livre après livre, Orly Castel-Bloom bâtit une œuvre originale, grinçante, drôle et tragique, qui, en utilisant ses propres névroses, ses failles, ses échecs et sa mémoire intranquille, nous parle mieux que d’autres de ce pays où le présent semble toujours tourner le dos à l’avenir.
Kathleen Evin, “L’humeur vagabonde”, France Inter
u Une originalité radicale, une liberté de ton et de composition rare, une capacité à capturer l’absurde dans l’expérience humaine sans jamais céder au découragement, ni à la grandiloquence.
u Une variété d’humour unique – au bord du désespoir, au seuil de la fugue – et un œil unique pour capturer l’essence d’une ville et d’un pays.
u L’air de ne pas y toucher, une réflexion ouverte et profonde sur les notions de territoire, de propriété, d’appartenance, dans un pays où ce sont littéralement des questions de vie et de mort.
u Un regard infiniment empathique sur la marge et ses habitants, nourri d’une conscience aigüe : la norme n’existe pas.
u La réapparition en littérature d’un thème trop longtemps négligé (et pourtant central à nos vies) : la dèche !
u Orly Castel-Bloom sera présente à Paris en janvier 2025, avec notamment une soirée au MAHJ (musée d’Art et d’histoire du judaïsme).
Née en 1960 à Tel Aviv, Orly Castel Bloom est unanimement célébrée en Israël comme la romancière la plus audacieuse de sa génération. En France, son œuvre est publiée par Actes Sud, notamment : Dolly City (1993) Les Radicaux libres (2003), Parcelles humaines (2004), Textile (2008) et Le Roman Égyptien (2016).
L’histoire de ma thèse de doctorat avant que je la laisse tomber est une question de déchéance morale.
J’avais un excellent sujet : La Nourriture, la gastronomie et les restaurants dans La Comédie humaine de Balzac. Le sous-titre en était : “Du père Goriot à Lucien Chardon : l’appétit comme symbole de vie.”
J’avais choisi une des meilleures directrices de thèse du département : la professeure Rivka Elbaz-Albagli et, pendant quatre ans, soutenu et dirigé par elle, je finis par découvrir à force de recherches qu’une quarantaine de restaurants étaient évoqués dans toute La Comédie humaine. J’appris que Balzac avait connu la faim dans son enfance, à partir de quoi on peut imaginer qu’une fois arrivé à Paris, il se serait goinfré. Mais non, ce ne fut pas le cas. Durant toutes les années où il écrivit son puissant corpus, il adopta un régime alimentaire extrême. Selon la préface à l’édition de 1963 du Père Goriot, Balzac, lorsqu’il écrivait, ne mangeait de toute la journée qu’une omelette et des sardines, et buvait évidemment une quantité phénoménale de café. Personne ne peut établir la quantité exacte, mais il est question d’une cinquantaine de tasses. Plus d’une centaine de romans, environ deux mille personnages, selon le comptage, au seul régime d’omelettes et de sardines ?
Toute La Comédie humaine sans une feuille de laitue ? Sans une pomme ? C’est la question que je posai dans ma thèse et sur le site des Francophiles Anonymes où elle suscita des dizaines de réponses.
C’est la romancière israélienne la plus proche de la jeunesse de son pays, celle qui permet de le saisir autrement qu’à travers le rêve ou le cauchemar. À la génération précédente, l’écriture ample d’Amos Oz est encore reliée à l’exploration des aubes d’Israël. Orly Castel-Bloom, elle, invente une écriture saccadée comme un coup d’accélérateur sur la route Jérusalem-Tel-Aviv.
Martine Gozlan, Marianne, à propos de Biotope
Un nouveau livre d’Orly Castel-Bloom est une fête. Dans Biotope, elle scrute, en gros plan, l’air de Tel Aviv (quelque chose qui n’est pas sans évoquer ce que nous appelons “l’Expérience Israélienne”). Le sujet ici est le foyer, la propriété, l’immobilier – mais aussi leur manque absolu : ce que signifie avoir un chez-soi, au sens le plus large du terme, face à ce que signifie ne pas en avoir, au sens tout aussi large du terme… L’écriture de Castel-Bloom, drôle, intelligente, riche d’ironie comme toujours, fait le portrait d’une variété d’une typologie d’extrêmes “israéliens” (…). Biotope offre le récit lucide, granuleux dans les détails, de ce que nous faisons ici.
Shiri Lev-Ari, Calcalist
extraits de presse
Peut-être sans tout à fait le vouloir, Castel-Bloom a écrit un roman extrêmement politique… Biotope n’est pas une histoire mélancolique ; elle s’enracine dans l’empathie, avec gentilles et humour. Elle se confronte à l’obsession israélienne de l’immobilier (et du prix de l’immobilier). Dans notre climat politique, mieux vaut réfléchir à ce phénomène à travers les mots de CastelBloom qu’à travers les discours de nos politiciens ou les éditoriaux colériques. Brillant, son roman offre des perspectives bien plus profondes que les uns et les autres.
Omri Herzog, Haaretz
Rares sont les auteurs qui savent à ce point rendre perceptibles le morcellement, la fragmentation, la difficile unité d’un pays rassemblant tant de nationalités, de cultures, d’histoires collectives et de récits d’individus dont la mémoire des affects rejoint celle de l’Histoire.
Laurence Podselver, La Quinzaine Littéraire, à propos du Roman égyptien
Chez cette grande romancière israélienne, les saynètes s’organisent avec tendresse et ironie, dépassant la chronologie. Mais surtout, c’est la littérature qui prend ses aises avec les genres, passant de la nouvelle au roman et de l’autobiographie à la saga. Pour qui découvre Orly Castel-Bloom, c’est un enchantement.
Hélèna Villovitch, Elle, à propos du Roman égyptien
Roman traduit du norvégien par Hélène Hervieu
Trente ans après une rupture familiale douloureuse, Johanna retourne pour la première fois dans sa ville natale. Un soir, après un verre de vin de trop, elle téléphone à sa mère. Regrettant aussitôt cette main tendue – un aveu de faiblesse –, elle est d’autant plus tourmentée lorsque sa mère refuse son appel. Ce refus l’obsède, car une mère ne peut tout de même pas tirer un trait sur son propre enfant? Quand ses appels répétés restent sans réponse, elle finit par se rendre en bas de son immeuble et attend, la peur au ventre. Telle une proie irrémédiablement attirée vers son bourreau, elle épie sa mère jour après jour, s’efforçant de réunir suffisamment de courage pour enfin l’affronter.
Un roman poignant qui explore avec une intransigeance redoutable les entraves et les limites de l’amour maternel. Sans compromis, l’auteur s’immerge dans la douleur paralysante de cette rupture contre-nature entre une mère et son enfant.
u Roman nominé pour le prix Brage (l’équivalent du prix Goncourt), le prix de la Critique norvégienne et le prix du Conseil nordique.
u Nominé pour le Booker Prize.
Profondément troublant, brutalement honnête et judicieusement conçu […]. On soulignera la bravoure linguistique et le style assuré auxquels Hjorth nous a habitués.
Dagbladet
Vigdis Hjorth a écrit un roman inoubliable, tout en plaçant ses détracteurs dans une position rhétoriquement impossible.
Morgenbladet
Le livre de l’année de Hjorth est déchirant, sans compromis et inlassablement introspectif.
Klassekampen
L’AUTEURE
Vigdis Hjorth est l’auteure d’une trentaine de livres traduits dans le monde entier. Son œuvre a été récompensée par les prix littéraires les plus prestigieux comme le prix d’honneur Brage (l’équivalent du prix Goncourt) et par une nomination au National Book Award 2019 pour Héritage & Milieu. Son parcours littéraire est marqué par son engagement politique.
J’entends le bruit de la sonnette à l’intérieur, mais pas le moindre pas. Avec une forme de soulagement
je me dis qu’elle n’est pas chez elle, néanmoins je sonne à nouveau, j’attends, je crois entendre un bruit de pas, j’entends quelque chose tinter, la porte s’ouvre avec précaution, elle a mis la chaîne de sécurité, derrière celle-ci je vois son visage tressaillir violemment en me voyant, elle fait aussitôt une grimace de frayeur, recule comme si j’étais un monstre, une peur panique traverse ses yeux follement écarquillés, elle claque la porte, mère, je crie, tambourine à la porte, je veux juste te parler, je crie, rien d’autre, dis-je, plus calmement, tambourine à la porte, mais en vain, elle a déjà téléphoné à Ruth ou au gardien, c’est raté.
Couverture provisoire
Traduit du néerlandais par Françoise Antoine
256 pages / 140 x 205 mm 22 euros TTC
ISBN 978-2-36624-968-2
Marie et sa sœur Georgine, de onze ans sa cadette, vivent ensemble dans la maison familiale après la mort de leurs parents.
Leur voisin Luc Hancq, musicien et professeur de talent, se montre à la fois galant et protecteur, au point de leur donner un revolver pour qu’elles puissent se défendre en cas de nécessité. Suite à ses visites régulières, les deux sœurs vont toutes deux tomber amoureuses de lui.
Car chacune a en effet de bonnes raisons de penser qu’elle est celle qu’il désire épouser. Tandis que la jalousie s’installe et qu’une tension jamais éprouvée éloigne les sœurs jusqu’à présent si liées, elles vont finir par s’unir contre lui lorsqu’elles découvriront le double jeu dont elles ont été victimes.
Écrit en 1911, ce texte est un puissant roman psychologique. Évoquant les drames shakespeariens pour les dilemmes moraux et les rivalités familiales qui y sont développés, Un coup de feu est également un puissant roman naturaliste par sa description précise et incarnée qu’il délivre de la vie dans les petites villes flamandes au début du XXe siècle, la manière dont y circulent les rumeurs et la place accordée aux femmes, le regard que l’on porte sur elles dès que la vie qu’elles mènent ne s’inscrit pas immédiatement dans les normes de l’époque.
Virginie Loveling (1836-1923) a d’abord écrit des poèmes sentimentaux avec sa sœur Rosalie, mais après la mort de cette dernière en 1875, elle s’est consacrée à des romans plus naturalistes, aux accents souvent tragiques. Elle a également écrit des livres pour enfants et des essais, son travail connaissant à la fois un succès public et critique. Intellectuelle progressiste, Virginie Loveling a souvent contesté la place dominante de l’Église catholique dans l’éducation et le manque de reconnaissance des œuvres des femmes.
• première traduction d’une des voix féminines majeures de la littérature flamande du début du XXe siècle.
• un formidable roman psychologique, traversé par une tension constante, qui plonge le lecteur dans la psyché de ses personnages et le tient en haleine.
•un roman minutieusement construit, qui décrit avec précision la vie dans les petites villes flamandes au début du XXe siècle et pointe le poids des normes sociales notamment imposées aux femmes.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jakuta Alikavazovic
Kaléidoscope historique, social et existentiel, Vies et morts de Sophie Blind est un sublime rêve d’émancipation. Le portrait drôle, sensuel et troublant d’une femme hors normes.
Née en Hongrie, petite-fille de rabbin, fille de psychanalyste, épouse d’universitaire, Sophie Blind veut divorcer. Divorcer d’un mari despotique, divorcer du lourd passé familial marqué par la religion, la guerre et la Shoah, divorcer enfin des injonctions sociales, en se frayant un chemin libre et affranchi. Sophie
Blind avance à tâtons, à l’aveugle (comme son patronyme), comme dans un songe, et d’ailleurs, il se pourrait bien qu’elle nous parle d’outre-tombe : « C’est arrivé si soudainement (…) mais il est tout à fait certain que je suis morte. C’est dans le journal. Et maintenant, je ne me soucie que de la vérité », dit-elle.
14 × 20,5 cm 320 pages 22,00 €
ISBN :
C’est une rêveuse, une femme à la vie intérieure si riche qu’elle parvient (mais à quel prix ?) à faire ployer le réel.
De ce mélange envoûtant entre mirages et réalité, il émerge un grand et inoubliable roman féministe, d’un féminisme viscéral et hors des sentiers battus.
Exhumé aux États-Unis en 2021, Vies et morts de Sophie Blind a connu un immense succès, plaçant Susan Taubes aux côtés de Renata Adler, Sylvia Plath, Clarice Lispector ou encore Anne Sexton.
• Une personnalité ardente, féministe, intellectuelle et glamour, à l’image de son autrice à la beauté digne de Greta Garbo.
• Un texte traversé par l’humour et le sens de la dérision, débordant d’idées et de vitalité formelle. Tout est subtil, singulier et drôle chez Sophie Blind. Selon le New York Times, « il y a autant de blagues sur la psychanalyse dans ce livre que dans tous les films de Woody réunis ».
• À placer dans la lignée de L’Art de la joie de Goliarda Sapienza : une femme en quête d’elle-même, sur fond historique riche, même accueil mitigé lors de sa parution en 1969, jugé trop « féminin », et même identification entre le personnage et l’autrice.
• Idéale pour un story-telling alléchant auprès de la presse & des librairies. Parfait candidat pour le prix Mémorable.
• Traduit en Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Hongrie, Corée, Portugal, Russie, Turquie. La traduction française et la préface sont de Jakuta Alikavazovic, merveilleuse ambassadrice de Susan.
• « Ce roman est une réussite parce qu’il est courageux et qu’il refuse toute réponse réconfortante. Un numéro de haute voltige au-dessus de l’abîme », The New Yorker
• « Il s’agit de bien plus que de la rupture d’un mariage. Il s’agit de la misogynie et de la façon dont elle peut décourager et tuer une femme intelligente. Il s’agit aussi d’être hanté par les fantômes de l’Holocauste. Et il s’agit du genre de rupture, à la fois personnelle et historique, qui ne peut pas être résolue de façon nette, ni dans la vie ni dans un roman », Deborah Levy, The Guardian
Née à Budapest en 1928, Susan Taubes émigre aux États-Unis avec son père en 1939 et se marie en 1949 avec le sulfureux sociologue de la religion Jacob Taubes. Elle étudie la philosophie et écrit une thèse sur Simone Weil, The Absent God. Elle se suicide en 1969, juste après la publication de Vies et morts de Sophie Blind, laissant un roman inédit, Lament for Julia, recommandé par Samuel Beckett aux éditions de Minuit. Publié en 2023 par la prestigieuse collection New York Review Books Classics, et à paraître chez Rivages en janvier 2026.
• « Susan Taubes a publié pour la première fois ce brillant rêve fiévreux sur la vie, les amours et les voyages de Sophie Blind peu avant sa mort en 1969. Une lecture essentielle pour les fans de Renata Adler », Publishers Weekly
• « De l’étoffe des livres cultes. Certaines œuvres sont simplement rééditées, celle-ci ressemble davantage à une résurrection », The Paris Review
Roman traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech
Grandeur et misères d’un faux Candide aux temps de la cybersurveillance. Et si la plus redoutable des armes était notre faiblesse morale ?
Ziv est un prodige de l’informatique et des arcanes de la cybersécurité, mais ses compétences sociales tutoient le handicap. Il faut dire que son historique est chargé – adolescent, un rare instant d’insouciance a signé le traumatisme irréparable de sa jeune sœur. Depuis, en silence, il expie.
Recruté par une startup avant la fin de son service militaire, le voilà sur les rails de la réussite professionnelle. À condition de fermer les yeux sur les conséquences des “contrats” qu’il honore pour la clientèle étatique de sa boîte.
Artisan de son propre piège, faux Candide égaré aux temps de la cybersurveillance généralisée,
Ziv se fissure irrémédiablement à l’intérieur mais jette toutes ses forces dans la sauvegarde des apparences… jusqu’au point de non-retour.
Habitant avec maestria la sidération enfantine de son personnage, Yishaï Sarid explore une fois encore les zones les plus grises de l’âme humaine, installant, comme un virus malveillant dans l’esprit infecté du lecteur, une réflexion lucide et terrifiante sur ce que la hightech alliée aux bassesses du pouvoir nous confisquent de plus précieux : notre intimité, nos libertés.
L’AUTEUR DU POÈTE DE GAZA
REVIENT AU NOIR
POINTS FORTS
u Monstre froid ou victime de sa propre solitude, un (anti)héros tétanisé par la culpabilité qui noie ses scrupules dans l’exercice aveugle de ses compétences professionnelles.
u Où le trajet d’un expert en détection des faiblesses des systèmes de protection numérique révèle les faiblesses (morales) de nos propres “systèmes”, politiques et intimes.
u Une écriture d’une simplicité trompeuse et d’une efficacité cruelle, miroir de l’innocence enfantine de Ziv balayée par la “vraie vie”.
u Art implacable de l’engrenage, prégnance instantanée d’un univers glaçant, Sarid atteint l’universel sans dispenser la moindre leçon.
ACTUALITÉS
u Roman lauréat du prix Brenner 2023.
QUELQUES CHIFFRES
u Le Poète de Gaza : 26 000 ex. (AS, 2011 + Babel, 2013)
L’AUTEUR
Né en 1965 à Tel Aviv, Yishaï Sarid a étudié le droit à Jérusalem et à Harvard. Il a travaillé au bureau du procureur pour les affaires criminelles avant de devenir avocat dans un cabinet privé. Il est le fils de Yossi Sarid, figure universellement respectée de la gauche israélienne disparue en 2015.
Le Poète de Gaza (coll. “Actes noirs”), son deuxième roman et le premier traduit en France, a reçu le grand prix de littérature policière ainsi que le prix de la SNCF en 2011. Le Troisième temple paru en 2018 chez Actes Sud, a été lauréat du Bernstein Prize 2016 en Israël. Le Monstre de la mémoire est un des textes les plus forts écrits sur l’impossible transmission de la mémoire de la Shoah. Avec La Nuit du hackeur, prix Brenner 2023 en Israël, il revient au roman noir sans quitter le champ de la réflexion politique qui traverse toute son œuvre.
À PROPOS DU POÈTE DE GAZA
Yishaï Sarid, avec subtilité, décrit une société, comme son héros, pétrie de doutes et asphyxiée par la violence. Magistral.
Yann Plougastel, Le Monde Magazine
L’auteur signe un thriller géopolitique époustouflant tout en restant dans une dimension humaine. Dans un style simple, efficace, Le Poète de Gaza est un polar bien plus atypique qu’il n’y paraît, livrant une vision aiguë de la société israélienne.
Delphine Peras, Lire
Curieux mélange d’efficacité et de chaos, le livre est passionnant et inattendu. L’auteur, Yishaï Sarid, est avocat et militant de gauche. Découvrez.
François Forestier, Le Nouvel Observateur
Avec ce roman noir, Yishaï Sarid lance un pavé dans la mare d’une société israélienne aux valeurs brouillées par l’obsession sécuritaire.
Gérard Thomas, Libération
Roman
Un page-turner vénéneux qui ravira autant les amateurs de polars que les passionnés d’histoire.
Paris, 1631. Des assassinats spectaculaires ébranlent la capitale. Et pour cause, ils sont perpétrés sur les scènes des théâtres, en pleine représentation. Sur chacun des lieux du crime, on retrouve deux cartes de tarot et des pamphlets dirigés contre Théophraste Renaudot, le médecin protégé de Richelieu, qui est en train de rédiger La Gazette, le premier journal jamais publié en France.
S’agit-il d’une rivalité entre les troupes du théâtre de l’Hôtel de Bourgogne et du théâtre du Marais ?
Ou est-ce un moyen, pour le meurtrier, d’atteindre Renaudot et, indirectement, le redouté cardinal ?
Les très respectés enquêteurs du Grand Châtelet, le lieutenant criminel Jacques Chevassut et son second, Philippe de May, se saisissent de l’affaire. Plus l’enquête avance et plus le mystère s’épaissit.
Le ou la meurtrière semble en effet pouvoir changer d’apparence avec la plus grande dextérité et la plus grande rapidité. Mais de qui s’agit-il ? Et comment parvenir à multiplier ses méfaits quand le tout-Paris a désormais les yeux rivés sur les scènes de théâtre ?
Au même moment, arrive à Paris Gabriela, une toute jeune femme prête à conquérir la capitale et à se faire un nom sur les planches. Elle est rapidement embauchée dans la troupe du théâtre du prince d’Orange (le théâtre du Marais) pour tenir le rôle de Clitandre dans la nouvelle pièce d’un certain Pierre Corneille. La jolie et talentueuse comédienne fait la rencontre de Marie de Fourcy, épouse du marquis d’Effiat. Les deux femmes, qui sont issues de milieux très différents, vont développer une relation qui dépassera les simples sentiments d’amitié… Mais Gabriela semble insaisissable. Que cache-t-elle ? Serait-elle mêlée aux meurtres qui secouent les théâtres et la ville entière ?
u Nouvelle enquête du lieutenant criminel Jacques Chevassut.
u À placer dans le sillage du Bal des ombres, de Joseph O’Connor, chez Rivages.
u Une exploration des théâtres parisiens du xviie siècle.
u Au divertissement du polar s’ajoute la solidité historique.
u On assiste aux balbutiements de la presse écrite.
u Univers fait de velours, de multiples corps de métier, d’artisanat, empli de personnages hauts en couleur et mystérieux, qui se transforment en permanence.
u Abbesses : 6 000 ex.
(Jacqueline Chambon noir, 2013 + Babel, 2016)
u L’Affaire Chevreuse : 2 200 ex. (Jacqueline Chambon noir, 2020)
Hélène Clerc-Murgier vit à Montreuil et partage son temps entre l’écriture et la musique. Codirectrice artistique de la compagnie Les Monts du Reuil, elle a mis en scène des opéras d’André Grétry pour la plupart inédits et représentés dans toute la France, dont Raoul Barbe-Bleue, Richard Cœur de Lion, Guillaume Tell et Le Magnifique. Elle prépare actuellement un opéra sur Marie Curie. Ont paru, aux éditions Jacqueline Chambon noir, Abbesses (2013), La Rue du Bout-du-Monde (2016) et L’Affaire Chevreuse (2020).
En librairie le 8 janvier 2025
14 x 20,5 - 448 pages - 23 €
ISBN : 978-2-8126-2646-3
rayon / Littérature policière, polar historique mots clés / aragon - paul nizan - communisme résistance - pacte germano-soviétique - littérature et politique - Seconde Guerre mondiale
Autour des rapports douloureux entre l’écriture, les écrivains et leur époque, plongée dans la fracture que causa le pacte germano-soviétique chez les militants du parti communiste.
C’est l’histoire d’une balle qui claque contre la pierre de l’escalier de la Butte du Lion de Waterloo. Un coup de fusil dont on ne sait pas qui est l’auteur. Ni s’il visait vraiment sa cible. Louis Aragon. Nous sommes en 1965. Viktor, avec un K, comme KGB ou Kalachnikov, est un détective privé qui a tendance à se prendre pour l’un de ces héros qui déambulent dans Série noire qu’il vénère. Mais ce fils de communistes fervents fut aussi un jeune résistant, dont les souvenirs de combattant agacent son amoureuse, la belle Marie-Claire, laquelle accueille dans son club tout ce que la Belgique, la France et l’Angleterre comptent de vedettes.
Chargé d’enquêter sur l’attentat gardé secret, Viktor va devoir replonger dans l’épouvante de la Seconde Guerre mondiale et ce séisme que fut le pacte germano-soviétique. Paul Nizan rendit alors sa carte du parti, quand Aragon gardait la sienne.
Avec une passionnante érudition, François Weerts place au cœur de son intrigue les rapports douloureux entre l’écriture, les écrivains et leur époque. Peut-on leur reprocher leurs engagements politiques ? Jusqu’à quel point sont-ils coupables ? Quelles trahisons peuvent faire reprendre les armes vingt ans après la fin d’une guerre ?
Journaliste établi à Waterloo, François Weerts est né en 1960 à Addis-Abeba.
Il a publié plusieurs romans policiers, dont Les Sirènes d’Alexandrie (Actes Sud, 2008) et Les Morts de Beauraing (Rouergue, 2023).
points forts
• Un polar historique sur une période qui captive les lecteurs de polars : la Seconde Guerre mondiale, avec un enquêteur aussi attachant et complexe que peut l’être le Bernie Gunther de Philip Kerr.
• Au cœur de l’intrigue, la querelle entre Aragon et Nizan, deux auteurs mythiques de la littérature française.
Quelques années après l’affaire du Carré des indigents, l’inspecteur principal Claude Schneider va rencontrer le diable.
L’inspecteur principal Claude Schneider et son groupe viennent d’être appelés sur un incendie: les anciens établissements d’ébénisterie Valadon ont été réduits en cendres. Les premières constatations révèlent la présence de trois corps calcinés, trois clochards qui avaient trouvé abri dans le sous-sol. Très vite l’origine criminelle est confirmée et Schneider ne tarde pas à recevoir le témoignage d’un certain Gabriel Fonseca, maçon, qui aurait été contacté par un homme pour allumer l’incendie contre une rétribution substantielle. Le Groupe Criminel
se lance sur la piste du commanditaire. Une piste qui va les conduire aux portes des grandes propriétés de la ville. Un mystérieux couple vient de louer une belle demeure et semble avoir gagné beaucoup d’influence sur les notables de la ville. Schneider croit au mal — il va voir les cadavres s’accumuler — mais pas aux forces surnaturelles. Pourtant, à plusieurs reprises, il a l’impression de rencontrer le Diable…
• Le grand retour d’Hugues Pagan après le succès du Carré des indigents.
• Un auteur récompensé par tous les grands prix du genre : Prix Mystère de la critique, Grand Prix de Littérature policière, Prix Landerneau Polar.
• Une recréation très vivante de la fin des années 1970.
• On renoue avec le protagoniste du Carré des indigents, de Profil perdu, de Vaines recherches, et bien sûr de La mort dans une voiture solitaire, le mélancolique inspecteur Claude Schneider, l’homme qui séduit les femmes mais n’est pas assez doué pour le bonheur.
• Un microcosme que le lecteur retrouve avec plaisir : les inspecteurs Dumont, Courapied et Catala. La patronne du bar Les Abattoirs, Dagmar. Le responsable de l’accueil « Bogart ».
• Pagan n’a pas son pareil pour brosser la sociologie de la Ville (son modèle est Dijon) : les notables, les gens qui tirent les ficelles dans l’ombre et les petites gens qui ont vu les « Trente Glorieuses » leur échapper.
• Une intrigue toujours aussi bien construite (talent de scénariste de l’auteur) qui laisse quelques pistes en suspens (pour une possible suite).
• Un style remarquable : les descriptions poétiques alternent avec des dialogues rythmés et des traits d’humour pince-sans-rire.
• Un livre très attendu par la presse et les libraires. Le Carré des indigents avait soulevé l’enthousiasme :
15,5 × 22,5 cm
ISBN :
Hugues Pagan est né à Chlef (ex Orléansville) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré comme l’un des grands stylistes du roman noir français.
« A la manière d’un Hervé Le Corre il (Pagan) donne au polar français une connotation sensorielle, gorgée d’odeurs, de sons et de couleurs ». Isabelle Lesniak, Les Echos.
« On ne lit pas un roman d’Hugues Pagan, on le contemple, à la manière d’un tableau ou d’un paysage. » Macha Séry, Le Monde des livres.
« On en redemande, tout simplement parce que c’est beau. » Christine Ferniot, Télérama.
• Parution simultanée de Le Carré des indigents en poche et de L’Etage des morts en Iconiques.
Visuel provisoire
Roman traduit du chinois par Gwennaël Gaffric
Du temps écoulé depuis l’apparition de la vie sur Terre, le règne de la civilisation humaine ne représente qu’une fraction infinitésimale. Dès lors, quelle est la probabilité que, dans ces grandes profondeurs du temps, l’humanité ait été la seule à bénéficier de l’étincelle d’intelligence qui a donné naissance à la culture ? C’est la question que pose Liu Cixin dans ce roman passionnant.
Un jour lointain des tréfonds du Crétacé qu’un Tyrannosaurus rex s’agaçait d’un morceau de viande coincé entre ses énormes dents, une colonie de fourmis voisine prit le risque d’entrer dans sa gueule pour en faire son festin. Le germe de la première et plus grande civilisation de la Terre était semé. Ces deux espèces si différentes, et pourtant si complémentaires, allaient édifier au fil des millénaires une civilisation symbiotique vouée à réaliser des progrès étonnants et à atteindre des sommets vertigineux dans d’innombrables domaines scientifiques et sociaux. Mais ces accomplissements hors du commun avaient un prix – un prix payé d’abord par la biosphère de la Terre, puis par tous ceux qui en dépendent. Et pourtant, les dinosaures ont refusé de tenir compte des avertissements concernant l’effondrement écologique imminent, laissant les fourmis face à un dilemme : détruire leurs alliés… ou périr à leurs côtés ?
ACTUALITÉS
► La trilogie du Problème à trois corps : + de 430 000 ex. toutes éditions confondues
JANVIER 2025
13,5 × 21,5 CM
Dans ce récit captivant, Liu Cixin, à son meilleur, mêle fable satirique, allégorie politique et alerte écologique.
L’AUTEUR
Né en 1963, Liu Cixin est une véritable légende de la sf en Chine et un auteur traduit dans le monde entier.
Un recueil de deux nouvelles et un court roman fantastique sur le thème de la lune, dans la veine de Haruki Murakami et Keigo Higashino.
Dans les deux premières nouvelles de ce triptyque, un homme qui a le malheur d’apercevoir la face cachée de la lune est réincarné dans le corps d’un parfait homonyme, et une femme qui reçoit en héritage une pierre magique a le pouvoir de se transporter sur le satellite naturelle de la Terre. Le court roman éponyme, Lune rémanente, se déroule
dans un Japon dystopique. Une épidémie de « selenomania » s’est déclarée : à chaque pleine lune, les contaminés deviennent agressifs et voient leurs capacités physiques et mentales
démultipliées, puis finissent par mourir. Sous prétexte de soins, le gouvernement parque les malades dans des camps. Mais grâce à ses compétences au sabre, le protagoniste est recruté pour participer à des combats de gladiateurs. À chaque victoire, les combattants ont le droit de passer la nuit avec une femme, et au bout de trente, de regagner leur liberté. Notre héros ne tarde pas à tomber amoureux et décide de se battre pour l’une d’elle.
• Après la Chine, la Corée, la Pologne, Rivages/imaginaire continue d’explorer de nouveaux territoires avec un premier roman japonais.
• Alors que la SF japonaise rayonne à travers les anime et les mangas, les romans de SF japonais sont encore largement méconnus en Occident .
• Un style riche et original qui le distingue des « light novels » nippons et témoigne d’une vraie ambition littéraire.
• Un mélange de noirceur et d’esprit caustique qui rappelle de façon naturelle Murakami, Boulgakov, Gogol, avec une ambiance à la Brazil de Terry Gilliam.
• Ouvrage salué par la critique et récompensé par le grand prix Nihon SF.
8 janvier 2025
14 × 20,5 cm
500 pages 24,00 €
ISBN :
Masakuni ODA, né en 1974, est l’auteur de nouvelles et novellas publiés dans des magazines depuis 2011 et rassemblés dans plusieurs recueils. Il a obtenu le grand prix Nihon SF pour Lune rémanente en 2022.
Anthologie poétique traduite de l’arabe (Irak) par André Miquel et l’auteur
La renommée de Kadhim Jihad Hassan en tant que traducteur et essayiste a longtemps occulté son œuvre de poète. La présente anthologie entend y remédier. Elle se compose de trois sections, chacune consacrée à un épisode de la vie du poète et dotée de sa propre tonalité : “Réinvention de la campagne” (souvenirs heureux ou malheureux du pays natal), “Éclats d’Irak” (errances en Europe à la recherche d’une terre d’accueil, et de soi) et “Migrations” (l’exil durement subi puis assumé). Les deux premières sections sont traduites par le regretté André Miquel, qui a aussi préfacé le recueil, et la troisième par l’auteur lui-même, qui y a ajouté des fragments écrits directement en français.
u Une nouvelle voix dans la “Petite Bibliothèque Sindbad”, qui accueille les poètes classiques et contemporains de langue arabe.
08 JANVIER 2025
12,5 × 19 CM 208 PAGES
L’AUTEUR
Né dans le Sud de l’Irak en 1955, Kadhim Jihad Hassan vit en France. Poète, traducteur, critique littéraire et professeur de littérature arabe classique à l’Inalco, il a publié en arabe des recueils de poèmes, et en français plusieurs essais critiques, notamment La Part de l’étranger. La traduction de la poésie dans la culture arabe (Sindbad/Actes Sud, 2007). Il a traduit en arabe, entre autres, des œuvres de Dante, Rilke, Rimbaud, Mallarmé, Char, Michaux, Jaccottet et des essais de Gilles Deleuze et de Jacques Derrida.
Dans une veine eastwoodienne expurgée de son chauvinisme américain, porté par une écriture sauvage et déclassée, Transformers met sur le devant du ring la beauté et la grandeur de la boxe, devenue la langue de ceux à qui les mots n’ont pas été donnés. Chez Amine Adjina, le sport, universel, est à la fois l’outil d’émancipations des êtres et leur moyen de communier.
Un jour, Émilie se risque à entrer dans une salle de boxe miteuse, au parquet usé et à la peinture défraîchie, où règne le genre masculin et une odeur de linge sale, celui qui s’entasse, exhale un parfum nauséabond de sueur humiliée et de colère rentrée, porte la trace du labeur et de la honte. Elle y rencontre Romain, un entraîneur nostalgique, qui se nourrit des légendes fondatrices de l’histoire de son sport de prédilection et manie aussi bien les gants de boxe que l’art de conter. Il lui propose de lui donner quelques cours de boxe. Intriguée par cet homme taciturne, renfrogné et obsessionnel, Émilie s’engage dans l’apprentissage. Une connivence pudique s’installe entre eux et les enseignements de Romain dépassent largement ceux qui ont trait à la seule technique sportive. En parallèle de la filiation qui s’établit entre Émilie et Romain grâce à leurs échanges, une métaphore court dans la narration, prise en charge par la voix de “celui qui écrit” et pose un regard à la fois intime et sarcastique sur la domination de classe et les processus de mise en récit. Chargée de maux et d’histoires, traversée par la catharsis et le deuil, la boxe devient alors le reflet, tout à la fois, de l’écriture et du théâtre.
u Transformers est la quatrième pièce de théâtre d’Amine Adjina publiée chez Actes Sud-Papiers.
u Dans la lignée de Sylvain Coher (Vaincre à Rome) et de Vincent Farasse (Mimoun et Zátopek), Amine Adjina transforme le sport en un vecteur de sagesse.
u Une vidéo de présentation par l’auteur.
u Disponible en version numérique.
u La pièce sera jouée aux Plateaux sauvages du 8 au 21 janvier 2025, puis en tournée en France (Malakoff, Metz…).
L’AUTEUR
Auteur, metteur en scène, comédien et scénariste, Amine Adjina a créé, avec Émilie Prévosteau, la compagnie du Double, au sein de laquelle ils mettent en scène ses propres textes. Chez Actes Sud, il a publié deux pièces de théâtre dans la collection “Heyoka Jeunesse” : Arthur et Ibrahim (2018) et Histoire(s) de France (2021) puis Théorème / Je me sens un cœur à aimer toute la terre en 2023, jouée à la Comédie-Française.
Transformers est une pièce intime. Elle parle de mon rapport à la boxe, ce sport qui n’en est pas un, à la place qu’il avait dans ma famille, aux figures masculines qui ont peuplé mon imaginaire même s’il est ici question d’une femme qui compose avec ces mêmes figures et qui cherche sa propre voie. J’ai voulu parler de la sueur, de l’odeur de la salle, de fantasme, du cinéma, de la dimension sociale, de la beauté de Mohamed Ali dans une Amérique où le racisme était encore très fort, et de comme il irradiait les autres, ceux qui n’ont pas la parole, de la poésie, du souvenir, et du désir qui surgit là où on ne l’attend pas.
Transformers tente d’échapper à ce qui me semblait plus convenu dans une pièce sur la boxe, avec une construction linéaire faite de réussite, de dépassement de soi, etc. La pièce se positionne plutôt à l’endroit du sensible, de la sensation du corps pris dans sa globalité ou son morcellement. Elle tente de parler d’héritage et d’histoire mais par le jeu, par le décalage et par les images. Elle aborde la relation
entre un coach et une boxeuse, pas uniquement par le biais de l’entraînement, mais par différents contrepoints comme en musique où les voix se mélangent, ce qui fait qu’on suit le parcours de ces deux personnes, le coach et la boxeuse, qui se tisse devant nous et dans une sorte d’entremêlement où chacun atteint un but. Celui de la rencontre amoureuse pour elle, celui du dévoilement pour lui.
La pièce pose toujours la question, dès le début, de qui parle. Quel est ce jeu auquel nous jouons ? À la fois pour ceux qui le font et ceux qui le regardent. En boxe, on dit qu’il faut avoir le coup d’œil, la pièce tente toujours de mettre le spectateur dans cette position active, d’où les changements de registre.
Transformers est une pièce où on entre par une porte et où on sort par une autre qui n’existait pas, qu’il a fallu construire ou faire apparaître. Ce n’est pas un spectacle sur la boxe, mais sur la quête.
La boxe n’est une fin mais un moyen.
Amine Adjina
Sylvie Chalaye et Romain Fohr
Précédé d’une introduction qui synthétise les grands mouvements du travail de Jean-Marie Serreau et accompagné d’une chronologie biographique et d’une bibliographie, cet essai composé de dix chapitres regroupe une sélection de prises de parole ou de plume de Jean-Marie Serreau, explicitant les grands principes qui guident sa démarche artistique. Précurseur, il fait connaître Brecht au lendemain de la guerre, ouvre la voie à Beckett, Ionesco, Genet et au “nouveau théâtre” du xxe siècle. Il est l’un des premiers metteurs en scène français à convoquer les technologies audiovisuelles et les nouveaux moyens de communication dans sa pratique théâtrale, qu’il veut populaire et transdisciplinaire. Architecte de formation, il conçoit également des “équipements légers”, à base de matériaux de récupération, à transporter partout et à installer n’importe où.
Très tôt dans sa carrière, il prend conscience de la nécessité de changer le monde, de décoloniser les imaginaires, de faire entendre d’autres voix, d’autres rythmes, et de déployer au plateau des distributions polychromes, qui s’éloignent de l’ordre occidental établi. Attentif au public, il considère le spectateur comme un récepteur et un participant actif, à qui il demande d’intervenir pleinement dans la fabrication de l’œuvre théâtrale, toujours amovible, jamais achevée et éternellement synonyme d’une joie primitive, carnavalesque et anarchique. Grâce à la poésie des auteurs contemporains qu’il défend et à ses mises en scène inclusives, Serreau et ses équipes artistiques ont composé un langage universel permettant une compréhension réciproque entre la scène et la salle, et un dépassement de l’européocentrisme.
Points forts
• Jean-Marie Serreau est le vingt-cinquième titre de la collection “Mettre en scène”, qui fait entendre la voix des grands metteurs en scène de l’histoire du théâtre mondial, dans un souci de transmission des savoirs et des pratiques personnalisées.
• Cet ouvrage est le deuxième livre de Sylvie Chalaye après Race et théâtre paru en 2020 dans la collection “Apprendre” et qui a reçu le prix André Malraux.
Actualité
• Les 30 et 31 janvier 2025 auront lieu un colloque sur Jean-Marie Serreau animé par Romain Fohr et une exposition valorisant son fonds d’archives, au Théâtre de la Cité internationale, à Paris.
Professeure des universités, historienne du théâtre et anthropologue des représentations de l’Afrique et du monde noir dans les arts du spectacle, Sylvie Chalaye codirige l’Institut de recherche en études théâtrales de la Sorbonne-Nouvelle. Son premier livre, Race et théâtre, est paru chez Actes Sud-Papiers en 2020 et a reçu le prix André Malraux.
Maître de conférences à la Sorbonne-Nouvelle, Romain Fohr est membre de l’Institut de recherche en études théâtrales. Il est spécialisé dans l’histoire et l’analyse de la scénographie contemporaine. Il découvre Jean-Marie Serreau avec Pierre Debauche dont il a été l’assistant à l’Académie supérieure d’art dramatique à Agen, entre 1997 et 1999.
Mots clés
• Mise en scène / scénographie / décolonisation / écriture contemporaine / histoire des arts de la scène / diversité / altérité / nouvelles technologies / architecture
Les soixante premières années [Nouvelle édition]
Béatrice Picon-Vallin
Préface d’Ariane Mnouchkine
“Être conscient que ce qu’on voit est la vie, mais ne pas oublier qu’il s’agit de la vie au théâtre décuple le plaisir. Je pense que le théâtre est fait pour raconter le monde, pour l’éclairer et nous donner la force de le comprendre et donc de le transformer. Je n’arrive pas à concevoir cet art sans ce rapport-là au monde.”
Ariane Mnouchkine
Le Théâtre du Soleil a soixante ans. Fondée par Ariane Mnouchkine, la compagnie de réputation mondiale intrigue par sa longévité, son parcours et la qualité artistique unique de ses créations. Béatrice Picon-Vallin revient sur toute une trajectoire en tenant compte de la dimension collective de cette troupe.
Tout commence en 1964, lorsqu’Ariane Mnouchkine, accompagnée de ses camarades (Philippe Léotard, Jean-Claude Penchenat, Françoise Tournafond…), lance la compagnie du Théâtre du Soleil avec la ferme volonté de réinventer un théâtre populaire, proche du public et ouvert sur le monde. Dès ses premiers spectacles, la troupe se distingue par l’originalité de son fonctionnement et ses méthodes de travail : une organisation horizontale avec une égalité des salaires, des prises de décisions à l’unanimité, la participation de tous à la vie quotidienne de la compagnie et une réflexion collective placée au cœur du procédé créatif.
Directrice de recherche émérite au cnrs et professeur d’histoire du théâtre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, Béatrice Picon-Vallin consacre une partie de ses recherches à l’histoire de la théorie de la mise en scène. Elle est également spécialiste de Vsevolod Meyerhold, dont elle a traduit les œuvres complètes.
SOIXANTE ANS DU THÉÂTRE DU SOLEIL
Points forts
• Nouvelle édition du récit historique de cette troupe iconique, paru en 2015 à l'occasion des 50 ans de la compagnie et vendu à 3 300 ex., enrichie d'un chapitre consacré aux 10 dernières années et d'une mise à jour des annexes.
• Une iconographie riche (près de 350 documents).
• Un livre qui fait entrer le lecteur dans l’intimité de ce théâtre et qui lui permettra d’en saisir le caractère unique.
Actualité
• Nouveau spectacle de la compagnie à partir de décembre 2024 au Théâtre du Soleil.
Mots clés
• Théâtre populaire / collectif / Cartoucherie / Ariane Mnouchkine
Henry IV
Le Théâtre du Soleil fait redécouvrir Shakespeare dans un espace à la fois sobre (le coco couleur sable, strié de velours noir qui recouvre le plateau nu) et somptueux (les toiles de fond peintes “à la feuille d’or” dont la couleur suggère celle de chaque scène jouée). Mais l’espace y est aussi créé par la musique où se mêlent sonorités occidentales et orientales. Ici mise en place des toiles de fond (au centre S. Moscoso).
Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. La Boétie, exergue à Méphisto 142
Mais un jour, je suis entrée dans une salle de kabuki.
Ce n’était pas du Shakespeare, mais je voyais du Shakespeare !
ARIANE MNOUCHKINE 139
Ce voyage (en Asie) a été et il demeure mon trésor.
Je pense qu’on a du mal à imaginer le choc que cela a pu être de voir au théâtre quelque chose de totalement différent et totalement universel en même temps. Je me disais en voyant ces spectacles je ne comprends rien, ce n’est pas pour moi. Mais c’était comme si j’étais devant de l’or en fusion. Je voyais le génie de la métaphore.
ARIANE MNOUCHKINE 140
Où est le répertoire capable de venir à bout des barrières insurmontables ? Où est la tragédie capable, en dressant ses tréteaux, de modifier des habitudes, des mœurs et des conceptions enracinées depuis des siècles ?
VSEVOLOD MEYERHOLD 141
Un film, un spectacle Molière et Méphisto Deux figures d’artistes de théâtre face au pouvoir. Deux réalisations dont Mnouchkine signe le scénario et les dialogues pour l’un, l’adaptation pour l’autre, outre la mise en scène. Elle semble prendre la main seule, pour l’écriture du texte, dans cette période de transition du Soleil qui va de 1976 à 1980 dans une France où les échos de 1968 s’engluent dans la défaite du Programme commun en 1974 et le reflux des dynamiques de gauche, et où les élections européennes de 1979 font émerger des résurgences néofascistes.
méphisto
Si, avec Molière, Mnouchkine conclut en majeur les dix premières années du Soleil, avec Méphisto elle s’interroge sur l’histoire proche de l’Allemagne et de l’Europe et sur les mécanismes sociopolitiques en jeu, mais sans doute aussi, plus intimement, sur l’histoire de sa propre famille qui a subi l’exil et les camps nazis. À plusieurs reprises, elle s’arrêtera précisément sur les années
139. In L’art du présent op. cit. p. 49.
140. Revue d’histoire du théâtre 2009-4, p. 366.
141. Cité par a. m., “Il nous aide à poser les bonnes questions”, Le Monde 4 mars 1976.
142. Méphisto, le roman d’une carrière d’après Klaus Mann adaptation d’a. m. Solin, 1979.
qui vont de 1936 à 1945, une première fois entre 1793 et L’Âge d’or où elle propose brièvement aux acteurs de réfléchir à ces événements dans le cadre d’une grande salle de bal en France, pour laquelle G.-C. François a même esquissé un dispositif, puis après l’Indiade, en 1988-1989, où elle consacre plusieurs mois, avec Hélène Cixous, à s’entretenir avec d’anciens résistants (en juillet, août et septembre 1988)143 et à rassembler des documents en vue d’un spectacle sur la Résistance française, qui ne verra jamais le jour, enfin au moment des Éphémères où son récit personnel sera pris en charge à travers les improvisations d’une nouvelle génération d’acteurs.
Le roman de Klaus Mann, publié en 1936, pendant son exil à Amsterdam, interdit en Allemagne lors de sa publication en 1960 et qui n’y sera réédité qu’en 1981, décrit la montée du nazisme dans la république de Weimar, entre 1923 et 1933, et trace le portrait d’Hendrik Höfgen, acteur carriériste qui vend son âme et ses amis comédiens communistes et juifs pour finir directeur du Théâtre de Hambourg. Il s’appuie sur la biographie de Gustaf Gründgens, ex-mari de la sœur de l’auteur, un des grands acteurs de sa génération qui jouera Méphisto dans le Faust de Goethe et signera dans la vie ce pacte de collaboration avec le diable. Le cri de Mann, “Nous attendons quand même quelque chose comme un écho, même s’il reste vague et lointain. Là où on a appelé si fort, il doit y avoir au moins un petit écho”, a sans doute fortement ému Mnouchkine.
L’adaptation est une proposition écrite en pensant à tel ou tel comédien pour chaque rôle (la distribution est faite), elle est précise et structurée, après une enquête serrée sur les personnes et personnages que Mann a connus ou inventés. Mais elle est mise à l’épreuve de la scène et des improvisations des acteurs, modifiée et réécrite si besoin est. Ainsi, Mnouchkine revient aux expériences des débuts avec Ph. Léotard, enrichie des créations collectives, et tente une stratégie pour aborder autrement qu’avec L’Âge d’or la “comédie de notre temps” distance de cinquante ans par rapport aux événements, éloignement du quotidien lié au fait que les personnages, fortement inspirés de la réalité, sont fictionnalisés, et de surcroît sont pour la plupart des acteurs, et double principe de théâtre dans le théâtre, la fable se déroulant dans deux théâtres les planches de la scène officielle, et celles du petit cabaret révolutionnaire, L’Oiseau d’orage, où Otto Ulrich (J.-C. Bourbault), l’ami d’Höfgen (G. Hardy), est à la recherche du “théâtre de l’avenir” et du pouvoir du rire sur le mal. Aux stucs et aux
143. Hervé Montjaret, Yvette Farnoux, Pierre Bichet, Marcel Degliame, Serge Ravanel, Daniel Mayer, Raymond et Lucie Aubrac. Elles rencontreront aussi Daniel Cordier qui fut le secrétaire de Jean Moulin.
dorures du théâtre bourgeois, aux toiles peintes surchargées s’opposent la légèreté et les toiles naïves du cabaret où se jouent des sketches farcesques inspirés par Karl Valentin et par le travail sur le clown accompli dix ans plus tôt. Il y a comme un bilan des styles de jeu possibles, du “naturel” à l’expressionnisme144 en passant par les masques et les clowns, avec le danger de tomber dans le psychologisme tant combattu, et un retour au décor, malgré la mobilité des spectateurs activement sollicités.
Pause au Théâtre du Soleil sous l’”affiche” de Méphisto , pendant le tournage du film réalisé d’après le spectacle par B. Sobel. De gauche à droite J. Sutton, J. Pibarot, G. Sciama, M.-F. Audollent, G. Forget, Ch. Colin, R. Amstutz, J. Maurel, N. Journo.
L’originalité de la scénographie bifrontale de G.-C. François est de placer le public au centre de deux théâtres qui se font face, sur des bancs dont le dossier basculant permet aux spectateurs de pivoter pour voir l’un ou l’autre. Au sol, le coco de L’Âge d’or est teint en rouge. L’ensemble est enserré dans une seule nef, à l’intérieur de hauts grillages qui évoquent l’enfermement, et à travers lesquels, à la fin du spectacle, tandis qu’Höfgen s’effondre et se lamente, et que la nuit envahit la salle, seront projetés sur le grand mur de la nef voisine des images grises des camps de la mort où périrent tant d’artistes allemands. Les noms de ceux auxquels Méphisto est dédié, personnages du roman à clés de Mann, y défilent lentement
144. Deux masques comiques en bois articulés d’E. Stiefel sont joués dans ce spectacle.
avec les date et lieu de leur assassinat ou suicide, tandis que s’élève le Chant des martyrs145 qui retentissait à Buchenwald. Finale puissant laissant parfois le public incapable d’applaudir.
C’est à cette époque que Mnouchkine crée, avec Claude Lelouch, Patrice Chéreau, Yves Montand, Simone Signoret et Joris Ivens, l’aida, Association internationale de défense des artistes victimes de la répression dans le monde, dont la mission est d’aider les artistes dans les pays totalitaires, et plus précisément alors pour soutenir au Chili le Théâtre Aleph, victime du régime de Pinochet. Plus largement, le spectacle pose au public et aux artistes la question entrer dans le théâtre officiel ou rester en marge ?
Un important travail de documentation historique accompagne la création146 Les acteurs reçoivent une formation musicale dispensée par Jean-Jacques Lemêtre qui les fait jouer de divers instruments avec lesquels ils interviendront dans le spectacle. L’arrivée de Lemêtre va marquer une nouvelle période pour le Théâtre du Soleil. Il sera très vite l’interlocuteur constant de Mnouchkine et des acteurs pour les trente-cinq ans à venir.
Les tournées mènent Méphisto d’Avignon à Rome en passant par Berlin et Munich, ses couleurs sombres et inquiètes tranchent sur l’ensemble des spectacles passés. Créé en mai 1979, le spectacle sera exploité jusqu’en juillet 1980. Mnouchkine ne semble pas satisfaite de son adaptation où elle a introduit des passages de La Cerisaie de Tchekhov147. Pourtant, un spécialiste de la culture allemande comme Jean-Michel Palmier qui, avec
double page suivante Méphisto, le roman d’une carrière en haut
Le dispositif à deux faces. D’un côté, le théâtre officiel, avec ses rouges et ors.
De l’autre, le cabaret révolutionnaire, L’Oiseau d’orage. Un comédien (Ch. Colin) y joue avec un masque d’Hitler réalisé par E. Stiefel.
en bas
Une scène jouée sur le théâtre officiel. Theresa von Herzfeld (M.-F. Audollent) et Otto Ulrich (J.-C. Bourbault). De profil, Hans Josthinkel (G. Bonnaud).
À L’Oiseau d’orage, un sketch avec deux clownesses : Madame Grogneboum, la concierge pronazi (J. Derenne), et Madame Linamuque (A. Demeyer).
Lionel Richard, a été un des consultants du Soleil, soutient que cette difficile entreprise est “admirablement réussie” et très actuelle148. En fait, Mnouchkine considère surtout que “c’est un moment où on a donné une telle importance au décor que cela a affecté jusqu’au fonctionnement de la Compagnie : par le budget énorme qu’il a englouti, par le temps, à cause du gonflement de la partie technique, et puis parce que tout d’un coup, je me suis rendu compte que j’étais tombée dans le piège on avait fait un « théâtre officiel » qui était très beau, pour dénoncer un théâtre officiel149”.
Dans le foyer, un nouvel arrivé, le musicien J.-J. Lemêtre, fait travailler, pour Méphisto divers instruments aux comédiens. De gauche à droite L. Bensasson, P. Fatus, Ch. Colin, L. Andreone, M. Albaiceta, M. Donzenac et G. Hardy.
La récente histoire sanglante du Cambodge a ouvert à Mnouchkine un projet d’écriture sur le monde contemporain, le génocide, la disparition d’un peuple : elle tourne autour des tribus minoritaires des montagnes de ce pays, du Laos, mais s’y perd et, devant la difficulté à se “décoller des documents” et du didactisme, elle y renonce pour se plonger dans la lecture de Shakespeare. Il lui faut un véritable écrivain. Elle propose aux acteurs un grand projet comportant au départ huit chroniques historiques, trois comédies (et même un opéra150). “Ariane voulait monter une pièce de Shakespeare par mois pendant un an. Nous en avons monté trois en trois ans”, résume G.-C. François. Fin 1981, il y a encore six pièces en lice Richard II, les deux parties d’Henry IV, Henry V et deux comédies, La Nuit des rois et Peines d’amour perdues. Le cycle des Shakespeare sera finalement une trilogie Richard II créé le 10 décembre 1981 à la Cartoucherie, La Nuit des rois créée le 10 juillet 1982 dans la cour d’honneur à Avignon, et Henry IV, première partie, le 18 janvier 1984 à la Cartoucherie. Depuis janvier 1981, trois ans exactement de travail. Avec pour seul guide Shakespeare, qui exigeait impérieusement de “lui trouver son expression vivante par le Jeu, sur le tapis du théâtre, pas ailleurs151”. Ces pièces sont peu jouées en France ; seul Patrice Chéreau a monté Richard II en 1970. Pour Mnouchkine, ces choix curieusement la relient à la “lignée” sur laquelle elle a construit son appartenance Copeau a monté La Nuit des rois en 1914, Vilar Richard II à Avignon en 1947, et Planchon Henry IV en 1957.
145. Enregistré par M. Rouvières qui avait assuré la préparation vocale des comédiens.
146. Réalisé par S. Moscoso et Lorenz Knauer. Voir la longue chronologie détaillée et la bibliographie dans Méphisto op. cit De nombreux films allemands sont alors visionnés (Fritz Lang, Murnau, Karl Valentin, etc.) grâce à N. Napo.
147. Méphisto op. cit., tableau VII, p. 95 et suivantes. Elle sera cependant jouée de 1980 à 1986 dans différents pays Finlande, Suède, Angleterre, Uruguay, Allemagne. Bernard Sobel tourne un film à partir du spectacle, commande de la télévision allemande.
148. “Ariane Mnouchkine, Méphisto et le diable nazi”, Les Nouvelles littéraires n° 2688, 1979. Un vieil acteur de Piscator, exilé sous le nazisme, Kurt Trepke, venu de Berlin-Est, rencontre les acteurs le soir de la première et leur livre ses souvenirs un des premiers face-à-face de la troupe avec les personnages qu’elle interprète ou leurs délégués.
149. “En plein Soleil”, Fruits n° 2-3, juin 1984, p. 212.
150. Les Boréades de Jean-Philippe Rameau, proposition de l’extérieur qui sera vite abandonnée, mais donnera lieu à d’épiques cours de chant le matin, pendant les divers ”chantiers” des acteurs.
151. S. Moscoso, “Avant-propos ”, Double Page n° 32, p. 1.
arrivée d’une nouvelle génération d’acteurs
Travailler sur de grands textes pour reprendre des forces, repartir de zéro, souder une nouvelle troupe où les acteurs-auteurs chercheraient de concert avec un metteur en scène ? Mais il ne s’agit en aucun cas d’un retour au théâtre de texte tel qu’il se pratique en France. Le retour aux pièces ne saurait être une négation de la création collective, il n’y a pas de solution de continuité. Pensons que pendant l’exploitation de L’Âge d’or, la troupe travaillait en même temps sur les raccords du spectacle et sur Le Roi Lear, avec des masques de chhau (théâtre rituel du Bengale) laissés par un groupe de passage au Théâtre de la Tempête voisin. L’improvisation pour A. Mnouchkine est le fondement du théâtre, l’outil essentiel, avec ou sans texte. La création collective, nourrie de l’improvisation, est le mode de travail unique et spécifique du Soleil, c’est en cela qu’il se distingue. Même si, dans cette nouvelle étape, le rôle de la metteur en scène-chef de troupe semble accru, puisqu’elle représente davantage encore le centre, la colonne vertébrale d’un groupe renouvelé. Mais c’est la composition du groupe qui a changé, non son désir d’un théâtre qui s’écrirait collectivement et directement sur un plateau.
Richard II (Avignon) Acte I, scène 1. Un panneau de soie couleur d’or et de sang frémit sur la muraille du Palais des Papes. Arrivée bondissante de Richard II (G. Bigot) par une passerelle, à jardin, accompagné de sa cour le duc de Lancastre (J. Arnold), le duc d’Aumerle (Ph. Blancher), et d’autres nobles Bolingbroke (C. Bosc), Mowbray (M. Durozier)... Ils font ensuite un tour complet de l’espace scénique et s’alignent parallèlement à la rampe ; puis, toujours en courant, Richard passe en revue les nobles qui s’inclinent les uns après les autres devant lui. Le roi enfin monte sur son trône (le banc central, un des rares éléments de décor). Il se met alors à parler.
121
À l’automne 1979, le Soleil a organisé un grand stage de formation gratuit sur le jeu masqué qui, interrompu par un drame — le suicide de René Patrignani152 dans la troupe depuis La Cuisine — se poursuit en petit comité avec E. Stiefel, le départ de Mnouchkine en ayant démobilisé beaucoup. À l’issue de ce stage où Georges Bigot rencontre pour la première fois les masques balinais, émerge une tentative pour créer une jeune troupe, soutenue par Mnouchkine153, qui répète dans le hangar au sol de terre battue qui deviendra en avril 1981 la salle de répétition des Shakespeare. Le projet échoue. Un long stage-audition au début de 1981 permet de recruter une nouvelle génération d’acteurs parmi lesquels G. Bigot, Maurice Durozier, Myriam Azencot, Clémentine Yelnik, Cyrille Bosc. Durozier vient d’une famille de théâtre ambulant du Midi, Bigot a été “auditeur clandestin” chez Antoine Vitez au Conservatoire. D’autres arrivent un peu plus tard, comme Guy Freixe, passé par l’école Lecoq. Ph. Hottier est revenu après trois ans d’absence. Certains sont très jeunes, il y a des stagiaires ; plusieurs ont été fascinés par L’Âge d’or qu’ils ont vu et qui leur a donné des “forces pour vivre”.
La cohabitation avec les aînés, acteurs et actrices dont certains comme Louba Guertchikoff ou G. Hardy, en difficulté pour le jeu, trouvent leur place ailleurs, dans différents ateliers, s’organise, pas toujours facile, dans une atmosphère particulière, qui allie le dynamisme de la période ouverte par l’élection de François Mitterrand, l’augmentation des subventions alors doublées154 et les transformations de la Cartoucherie nécessaires tant pour la maison que pour jouer Shakespeare (voir l’importance des équipes de travaux de construction dans le générique, p. 331). Une nouvelle microsociété se dessine sur les bases solides de la ruche indiquées par le pacte de 1964, où chacun trouve ses responsabilités, et où les jeunes gens apportent une énergie neuve.
Voix de Georges Bigot, 1er mars 2014
Les Shakespeare correspondent à mon entrée au Soleil. Je me souviens que quand j’ai été accepté dans la troupe, sur le chemin entre le métro et la Cartoucherie, j’avais une espèce de sentiment de liberté, c’était ça : un souffle de liberté et de confiance qu’on m’accordait enfin, et puis un énorme plaisir — pas seulement celui de faire du théâtre, mais aussi de tout ce qu’il y avait autour, la vie au Théâtre du Soleil, faire les toilettes, la cuisine, peindre les murs collectivement, conduire le Derruppé155 tous ces
152. Il jouait Théophile Sarder dans Méphisto et sera remplacé par Bruno Sermonne.
153. Dont témoigne G. Bigot qui y a participé.
154. Robert Abirached est alors à la direction du Théâtre et des Spectacles sous le ministère Lang (1981-1988).
155. Marque française d’engins de terrassement, rachetée par Poclain en 1974. Il a été utilisé jusqu’au Caravansérail et mis à la casse en 2013 seulement.
chantiers énormes à faire, en liberté, avec nos compétences. C’était génial d’avoir des surfaces énormes de murs à repeindre, de faire du béton. De vrais chantiers, avec beaucoup de désir et de plaisir. Le Soleil, ce n’était pas seulement les répétitions, c’était tout ce travail collectif où on préparait le théâtre, où on se préparait pour le public. On inventait un monde pour l’offrir, comme si on préparait un énorme cadeau, comme des gosses, un énorme cadeau pour le public. C’était magnifique pour les jeunes gens qu’on était. Je me souviens que quand je suis arrivé au stage, j’ai vu dehors Julien Maurel et Pierre Fatus habillés en punks-clowns en train de jongler, de jouer de la trompette : je sentais que je rentrais enfin dans mon endroit de liberté, de magie, de création. Il y avait de la musique, du théâtre, il y avait le bois de Vincennes, la nature, la vie quoi. Enfin une respiration, en 1981 l’avenir était vraiment possible. C’était cet espoir-là qui nous animait, avec les copains et Ariane. C’était le pied de travailler avec Maurice Durozier, avec Philippe Hottier, Clémentine, Myriam, avec Joséphine Derenne, une géante du Théâtre du Soleil, avec tous, avec les techniciens, l’administrateur Jean-Pierre Hénin, Liliana Andreone. On était ensemble, il y avait une fusion, on était tous tendus vers ce cadeau qu’on était en train de préparer et qu’on se faisait à nous-mêmes.
Henry IV (répétition)
Pages d’un des classeurs de travail de S. Moscoso à droite Acte III, scène 1, le texte de Shakespeare, traduit par Ariane et transmis manuscrit aux comédiens, portant ses corrections et les annotations de S. Moscoso. à gauche Les notes de répétitions recueillies par l’assistante.
en bas et pages 124 et 127
Pages d’un des nombreux dossiers de photos de répétition prises par S. Moscoso. à gauche Deuxième partie (non réalisée). Scène des voyageurs en haut
Ph. Hottier et H. Cinque en bas H. Cinque, G. Bigot et J. Arnold. Les rideaux orange sont ceux de la salle de répétition. à droite Le Prince Hal (G. Bigot) Falstaff (Ph. Hottier), Peto (H. Cinque) et Poins (J. Arnold). Les acteurs donnent des portraits des personnages à la taverne qui semblent à la fois dessinés et peints. Les maquillages achèveront de les préciser.
Dessin de G.-C. François pour le dispositif des Shakespeare C’est encore une ébauche. La recherche a déjà connu plusieurs étapes, dont un petit théâtre en bois sur l’eau.
Traduit de l’italien et présenté par René de Ceccatty.
2 janvier 2025
12 × 19,5 cm
156 pages 16,00 €
ISBN :
De la Shoah aux violences faites aux femmes : la poétesse dénonce la gratuité du mal, qui s’en prend aux innocents et aux sans défense.
Les dissonances est un recueil d’une soixantaine de poésies qui sont des réminiscences douloureuses d’Edith Bruck qui, à 93 ans, se souvient de sa déportation et de harcèlements sexuels subis par elle ou par des amies, dont les responsables étaient le plus souvent des gens connus ou puissants qui ont abusé de leur ascendant ou de leur pouvoir ou de situations dans lesquelles leurs victimes avaient du mal à riposter, mais le faisaient courageusement. Elle trace aussi les portraits de personnages
qui lui ont été familiers et pour lesquels elle a éprouvé de la tendresse, dont son mari Nelo. Enfin, elle décrit les mauvais traitements que subissent les personnes âgées dans leur très grande vieillesse, notamment quand ils sont placés dans des maisons de retraite. Les « dissonances » sont cette chambre d’écho où ces réminiscences se répondent et se confrontent au mal qui est fait aux innocents, qu’il s’agisse de Juifs, de jeunes femmes d’enfants ou de vieillards.
• Une réflexion puissante et sensible sur la vulnérabilité, la violence et la perte.
• Un des rares textes à évoquer les mauvais traitements infligés aux personnes âgées.
• Un « procès » fait aux hommes qui abusent de l’innocence de jeunes femmes – l’autrice termine sur le récit d’une tentative de viol dont elle fut victime, perpétrée par l’un de ses oncles quand elle avait huit ou neuf ans.
• Ce troisième recueil constitue le dernier pan d’une sorte de triptyque sur le mal et sur la mémoire.
• Édition bilingue.
• Sortie simultanée de Contrechamps aux éditions du Seuil, aussi traduit par René de Ceccatty.
Edith Bruck a vu le jour en Hongrie, dans un petit village, dernière de six enfants, le 3 mai 1932. Déportée à l’âge de 13 ans, elle a survécu avec sa sœur. Après un séjour en Israël, elle s’installe en Italie en 1957 et adopte la langue italienne. Par sa liberté de ton, son engagement politique, son féminisme, son œuvre littéraire et cinématographique, c’est une des figures les plus singulières du monde culturel italien.
• Pourquoi aurais-je survécu ? (janv. 2022, 2 800 ex. vendus), La voix de la vie (nov. 2022, 1 500 ex. vendus).
ÉGALEMENT
Une revue de voyages comme un livre. Un livre de voyages comme une revue.
AUTEUR
Collectif
CATÉGORIE
Revue
THÉMATIQUES
Voyage, littérature, poésie, photo
EAN : 9782959589003
DIMENSIONS : 145 × 205MM FERMÉ
NOMBRE DE PAGES : 160+4
(HORS TRADUCTION)
RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat
PRIX TTC : 19 €
SORTIE LIBRAIRIES : Janvier 2025
PÉRIODICITÉ
Semestrielle
LANGUE
Publication des textes en version originale (1er numéro : 95% français, 5% anglais). Traduction française et anglaise en fin d’ouvrage.
TEXTE LÉA OUTIER PHOTOGRAPHIE LÉON PROST
The islands of Los Angeles
TEXTE & PHOTOGRAPHIE ROSE SCHLOSSBERG
TEXTE SOPHIE FONTANEL ILLUSTRATION RABIH KAYROUZ
(FR)
RÉCITS DANS LEUR LANGUE ORIGINALE.
TRADUITS DANS UN CARNET MOBILE.
(EN)
STORIES IN THEIR ORIGINAL LANGUAGE.
TRANSLATED INTO A MOBILE NOTEBOOK.
N°1 • VOL. 1/2• 2025
Une revue de voyages comme un livre.
Un livre de voyages comme une revue.
PASSAGER ouvre grand ses pages à toutes les formes de voyage, mobiles ou immobiles.
La revue assume les temps longs, les pauses en bord de chemin et les déplacements inattendus. Elle propose des voyages curieux, des contre-allées, loin ou au bout de la rue, à pied, en métro, en barque ou à cheval... Jusqu’à s’évader dans les mots et l’imaginaire des livres.
PASSAGER est conçu comme un journal de voyages et non comme un guide touristique. On y retrouve toutes les formes de récit : interview, long format, portfolio, portrait, poème, reportage…
On y glane du sens, des idées, des adresses singulières, des textes à redécouvrir, des rencontres inattendues.
EAN : 9782959589003
DIMENSIONS : 145 × 205MM FERMÉ
NOMBRE DE PAGES : 160+4
(HORS TRADUCTION)
RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat
PRIX TTC : 19 €
SORTIE LIBRAIRIES : Janvier 2025
Uniquement disponible en version papier, PASSAGER se prête aussi bien aux lectures fragmentées qu’à la lecture sans arrêts.
Une revue de voyages comme un livre.
Un livre de voyages comme une revue.
Des portraits
Curieux, décalés, impertinents humanistes, engagés…
De la cheffe d’orchestre
Uèle Lamore à l’astrophysicien
Matthieu Gounelle, en passant par les têtes d’affiche du cinéma.
Des invitations au voyage et au pas de côté
Au-delà de la destination, la nature du cheminement et son mode de transport constituent l’élément central qui détermine le choix des sujets. La traversée de Paris en bus, la pêche aux oursins au large de Los Angeles, Kyoto à pied, les champs de lavande de Provence en hiver, Minorque de nuit…
Des adresses d’initiés
Du disquaire au cabinet de curiosité, de la librairie impossible aux meilleures pâtisseries, un carnet d’adresses généreux, ficelé par des auteurs exigeants, experts en leur domaine.
EAN : 9782959589003
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Une revue de voyages comme un livre. Un livre de voyages comme une revue.
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Une revue de voyages comme un livre.
Un livre de voyages comme une revue.
Journaliste de mode et auteur, elle a longtemps dirigé
Air France Magazine, aux éditions
Gallimard, avant de reprendre sa route pour différents titres, dont le Journal du Dimanche et les City Guides Louis Vuitton.
Studio de direction artistique, de consulting et de design graphique basé à Paris.
Funny Bones conçoit des livres, des magazines, des identités de marque, des logos, des typographies, des sites internet, de la signalétique… avec passion et précision.
du 1 er numéro (liste non exhaustive ) :
EAN : 9782959589003
DIMENSIONS : 145 × 205MM FERMÉ
NOMBRE DE PAGES : 160+4
(HORS TRADUCTION)
RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat
PRIX TTC : 19 €
SORTIE LIBRAIRIES : Janvier 2025
Qu’elle parte dans un ranch en Alberta ou embarque pour une bringue tahitienne jusqu’au milieu de la nuit, sa besace revient toujours pleine de curiosités, d’herbiers improvisés et de Polaroid.
Boris Bergmann (écrivain), Christophe Conte (journaliste musique), Doris Daley (poétesse cowboy), Lea Desandre (cantatrice), Jean-Claude Ellena (parfumeur), Sophie Fontanel (journaliste de mode), Frankie & Nikki (photographes), Rabih Kayrouz (couturier), Pierre Léonforte (journaliste, cofondateur du City Guide Louis Vuitton), Julien Oppenheim (photographe), Charlotte Robin (photographe), Rose SchlossbergKennedy (cinéaste), François Simon (critique gastronomique et écrivain), Natacha Wolinski (critique d’art)…
Joseph E. Stiglitz
Le libéralisme de nos sociétés contemporaines serait-il en train de tuer nos libertés individuelles et collectives ? À partir d’une exploration des paradoxes du libéralisme, Joseph E. Stiglitz, lauréat du prix Nobel d'économie, fournit les outils de compréhension des enjeux économiques contemporains et de leurs répercussions sociales et politiques.
Avec Les Routes de la liberté, Joseph E. Stiglitz explore le concept de liberté et son rôle essentiel dans notre société contemporaine. L'auteur examine en profondeur les principes du néolibéralisme, incarnés par des figures comme Friedrich Hayek et Milton Friedman, et les confronte aux réalités économiques actuelles. Loin de favoriser la prospérité générale, les marchés prétendument “libres” et non régulés, exacerbent les inégalités et concentrent la richesse entre les mains d'une élite minoritaire. Cette critique rigoureuse des dogmes économiques contemporains ouvre la voie à une réflexion sur les mécanismes de la liberté dans nos sociétés.
En complément au champ de l'économie, l'auteur se penche sur les implications sociales et juridiques de la liberté. Il montre comment les droits de propriété intellectuelle, l'éducation et les médias sont façonnés par les idéologies néolibérales, limitant ainsi les libertés individuelles et collectives. Un essai indispensable qui ouvre de nouveaux horizons critiques et encourage à repenser les fondements de notre monde moderne.
Couverture provisoire
Parution : janvier 2025
ISBN : 979-10-209-2347-9
Prix provisoire : 22 euros
Points forts
Joseph E. Stiglitz : penseur indispensable de notre époque.
Un essai d’une actualité brûlante.
Un auteur phare du catalogue LLL : Le Triomphe de la cupidité, Le Prix de l’inégalité, Peuple, pouvoir et profit et La Grande fracture.
Un plan média d’envergure accompagnera la sortie du livre avec la venue de l’auteur en France.
Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, a été économiste en chef de la Banque mondiale. Figure incontournable de la pensée économique, il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le Prix de l'inégalité et Le Triomphe de la cupidité, disponibles aux éditions Les Liens qui libèrent.
Traduit de l’anglais par JohanFrédérik Hel Guedj
Le premier guide de dépolarisation. L’enjeu : une société où chacun écoute l’autre.
Le maître mot aujourd’hui, c’est la polarisation, les extrêmes ; et l’objectif, c’est la dépolarisation, l’apaisement. Ce n’est pas que la polarisation soit à bannir ; au contraire, elle fait partie du jeu démocratique ; mais à certains moments elle échappe à tout contrôle, et c’est alors que la politique devient impossible : eux contre nous, nous contre eux, et rien d’autre ; nous en sommes là, un peu partout dans le monde
– en France aussi. Bart Brandsma, philosophe néerlandais, a conçu un petit manuel de dépolarisation, dans lequel il explique d’abord comment fonctionne ce phénomène irrationnel très différent du conflit, puis quels sont les principaux « personnages » de la polarisation, et enfin comment échapper à cette dynamique lorsqu’elle devient toxique.
• Un livre dans la lignée non-violente de Comment faire tomber un dictateur, de Srdja Popovic (23 000 ex. et cette année déjà 2600 réassorts en 9 mois).
• « Le » problème de la France aujourd’hui.
• L’auteur parle français et sera là pour la sortie.
• Un papier dans Philosophie Magazine au printemps : https://www.philomag.com/articles/ vous-avez-dit-polarisation-quen-dit-linventeur-du-concept
8 janvier 2025
14 × 20,5 cm
150 pages 18,00 €
ISBN :
Bart Brandsma, philosophe et consultant, se consacre à l’étude de la polarisation depuis de longues années. Il anime des ateliers et intervient un peu partout dans le monde où la question des extrêmes doit être traitée.
Histoire linguistique d’une ville-monde
Gilles Siouffi
Plus qu’ailleurs en France, c’est à Paris qu’au fil des siècles s’est construit le français normé et admis que nous connaissons, langue littéraire aussi bien qu’administrative, juridique et politique. Pourtant, la palette des langues qui y sont parlées depuis deux mille ans est autrement diverse. C’est cette riche histoire que Gilles Siouffi entreprend de raconter dans cet ouvrage passionnant.
Depuis les Parisii jusqu’aux Jeux olympiques de 2024, Paris aura connu une histoire linguis‑ tique singulière, et à tout le moins paradoxale. Cette ville a été, depuis le Moyen Âge, la princi‑ pale promotrice de la variété de français qui a fini par s’imposer, du français couché à l’écrit par les grands écrivains, la ville de l’Académie française et du Journal officiel. Or, la palette des lan‑ gues qui y ont été parlées en deux mille ans dépasse sans conteste ce que voudrait nous enseigner une histoire seulement politique de la langue française, surtout attachée à la représenter comme naissant du latin, entrant ensuite en concurrence avec lui dans ses usages lettrés, éliminant pro‑ gressivement les autres parlers, se standardisant aux xviie et xviiie siècles avant de se diffuser –langue sûre d’elle‑même – dans ce qu’on appelle non sans fierté la “francophonie”. C’est négliger toutes les langues autres que le français qui ont pu être pratiquées à Paris au cours de son his toire, et qui font le sujet de ce livre. Celles‑ci ont été beaucoup plus nombreuses qu’on ne l’imagine, et ce dès l’origine. Le latin y a longtemps occupé une place importante – plus qu’ailleurs même, attendu que Paris était une ville lettrée. Celles qu’on appelle aujourd’hui les “langues régionales” y étaient également pré‑ sentes. Encore au xviiie siècle, on pouvait entendre à Paris du gascon, du picard ; au xixe siècle, du breton. D’autres langues ont pris la suite, langues d’immigration, langues d’échanges, lan‑ gues de passage ou destinées à s’implanter. Que le français soit une langue ne fait aujourd’hui de doute pour personne. Mais dès qu’on se penche sur l’histoire linguistique d’un lieu précis comme une ville, les choses sont plus com plexes. Ce qui a été parlé à Paris dans son histoire a‑t‑il toujours été une langue ? D’une part, le français n’y a pas été seul, d’autre part, ce français même y a connu bien des modifications, au point qu’on s’est régulièrement demandé s’il n’y avait pas un français de Paris, un parisien, un
Repères
Points forts
• Première étude grand public sur les origines et les apports des langues parlées à Paris entre le iiie siècle et aujourd’hui.
• L’ouvrage est enrichi d’une bibliographie, d’un index des langues, dialectes et parlers (plus de 150 occurrences) et d’un index des gentilés (plus de 160 occurrences).
• Par l’auteur principal d’Histoire de la phrase française (Actes Sud-Imprimerie nationale, 2020), ouvrage récompensé par le prix Honoré Chavet de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.
parigot. C’est que les usagers “bricolent” en permanence pour communiquer. On ne parle pas une langue : on la manipule. À cet égard, parce que Paris a de tout temps vu se mêler populations anciennes et récentes, se fabriquer de nouveaux milieux sociaux, se tisser des échanges nationaux et internationaux, il a constitué un laboratoire passionnant de toutes sortes de manipulations sur la langue, et concentre aujourd’hui la plus grande palette d’usages linguistiques de France.
Il a été identifié que certaines des langues recensées comme étant le plus “en danger” au monde, autrement dit ayant le moins de locuteurs, ne se trouvaient presque plus… qu’à New York. Si la recherche n’a pas encore été faite à Paris, il est fort probable que ce soit aussi le cas. Une métro‑ pole ne gagne son titre qu’à la hauteur de sa diversité. Mais il est à parier également que Paris – au sens large –, comme il a su inventer le “jargon de l’argot”, le “javanais”, le langage de la “téci” et la préciosité, jouera un rôle décisif dans l’inven tion de nouvelles formes langagières que nous ne pouvons même pas imaginer.
Gilles Siouffi est professeur en langue française à la faculté des lettres de Sorbonne Université. Parmi ses nombreux ouvrages : Histoire de la phrase française (Actes Sud Imprimerie nationale, 2020), Mille ans de langue française : histoire d’une passion avec Alain Rey (Perrin, 2007) ; Le Génie de la langue française (Honoré Champion, 2010).
provisoire - Diffusion
4. Le xviie siècle ................................................................... 93
Au bon caquet des charlatans 93
Premiers salons .......................................................................... 97
Le parler de la truche.................................................................. 99
Une France italienne ? 103
À l’ère du “bon usage” 106
De la ruelle à la rue.................................................................... 107
Nouveaux visiteurs .................................................................... 113
5. Le xviiie siècle .................................................................. 117
Éloge des langues modernes 117
Tout pour le français.................................................................. 122
Si on allait aux “Italiens” ? ......................................................... 123
Paris à la mode anglaise 125
Une ville “cosmopolite” ? 129
Parler de Chaillot, parler de Montmartre… .............................. 134
Un sens nouveau du “populaire”................................................ 136
Paris plus que jamais au centre ? 146
6. Le xixe siècle 155
Un Corse à Paris ........................................................................ 155
Une capitale tentaculaire ........................................................... 161
La comédie sociale et son langage .............................................. 163
Le français comme il faut 174
À l’heure du parigot................................................................... 179
Dandys et autres fashionables .................................................... 190
Savoyards, Auvergnats, Bretons, Provençaux… 194
Paris creuset des langues européennes 202
De la colonisation au “village nègre”.......................................... 210
7. Les xxe et xxie siècles ........................................................ 215
De la bohème aux Montparnos ................................................. 216
Le grand atelier parisien 221
La mondialisation par la guerre ................................................. 225
Une langue en exil : l’arménien ................................................. 230
Le nouveau Paris russe 232
“Paris cœur de la race noire” 237
Le français en “crise” ? ............................................................... 239
L’argot des fortifs ....................................................................... 243
À l’heure de l’internationalisme ................................................. 247
Paris est une fête 249
Dépression et immigration 253
Paris à l’heure allemande............................................................ 256
Paris libéré une nouvelle heure américaine ? ............................ 260
La disparition du “parisien” ? 266
De l’argot au verlan 273
Paris kreyol ................................................................................. 275
De nouvelles immigrations venues d’Europe ............................. 277
L’émergence du Maghreb et de l’Afrique 280
Chinatown sur Seine................................................................. 288
La grande “métisserie” ............................................................... 289
Le romani, langue sans territoire 292
Cosmopolitisme culturel 294
La dynamique touristique.......................................................... 300
Paris contre le globish ?.............................................................. 304 Wesh wesh 310
Mini‑Babels, maxi‑Babel ........................................................... 315
329 Index des langues .................................................................... 349 Index des gentilés .................................................................... 355
Remerciements ........................................................................ 361
Traduit de l’italien par Marc Lesage.
Quand une grande dame des lettres italiennes livre d’émouvants souvenirs, quatrevingts ans après les faits : un témoignage sur l’enfance confisquée par la guerre ; une expérience qui est pour beaucoup dans la vocation de cette écrivaine engagée.
9 janvier 2025
14 × 20,5 cm
208 pages 21,00 €
ISBN :
En 1938, Dacia Maraini n’a que deux ans lorsqu’elle quitte l’Italie pour le Japon avec ses parents. Son père (Fulco) est ethnologue, sa mère (Topazia) est peintre, deux autres filles naissent et toutes baignent dans la langue et la culture nippones. Mais à l’automne 1943, alors que Dacia va avoir sept ans, la famille est incarcérée à Nagoya avec quelques compatriotes adultes : tel est le sort réservé aux expatriés italiens ayant refusé de prêter allégeance à la nouvelle « république » mussolinienne de Salò. Les geôliers de leur prison improvisée
(un vestiaire de court de tennis) détournent leur nourriture et les transforment en « savants de la faim », comme dit Fulco. Une faim qu’on tente de tromper en mangeant de la terre et en se nourrissant de souvenirs littéraires, faute de livres. Jusqu’au jour où le père de Dacia applique le code d’honneur des samouraïs : il se tranche un doigt devant un gardien en train de l’insulter. Il fait ainsi de son adversaire un débiteur et reçoit en retour une chèvre dont le lait sauvera les captifs. À commencer par les enfants.
• Une figure majeure du monde littéraire italien, compagne d’Alberto Moravia durant vingt ans, grande amie de Maria Callas et de Pasolini, avec qui elle a écrit le scénario des Mille et Une Nuits.
• La Vie silencieuse de Marianna Ucrìa a connu un succès colossal en Italie : 1 million d’exemplaires. Traduit chez Robert Laffont. Adapté à l’écran avec E. Laborit, P. Noiret et B. Giraudeau.
• Un texte fort qui rend accessible à tous types de lecteurs (jeunes y compris) des thématiques liées aux guerres : la captivité et la faim, mais aussi le salut par la littérature dans l’esprit de Proust contre la déchéance, de Jozef Czapski (12 500 ex., Noir sur Blanc puis Libretto, 2011-2012).
Dacia Maraini se dit « multiethnique » et surtout « plurielle ». Car elle a écrit des romans, des essais, des pièces de théâtre, des poèmes et des scénarios. Le style de celle qui, enfant, aimait réciter des haïkus en japonais est d’une poignante sobriété. Cela vaut pour le présent livre comme pour son roman le plus célèbre, La Vie silencieuse de Marianna Ucrìa (1992), consacré à une ancêtre aristocrate, sourde et muette dans la Sicile du xviiie siècle.
Itziar Ziga
Couverture provisoire
Traduit de l’espagnol par Aude de Bernis
96 pages / 140 x 205 mm
15 euros ttc
ISBN 978-2-36624-983-5
« Aucune femme ne décide d’être maltraitée, mais tout est fait pour que ça nous coûte affreusement, jusqu’à la vie, pour cesser de l’être. Pourquoi une fille comme ma mère, si intelligente, si drôle, si brillante, si pétillante, si fascinante, si bien entourée, si aimée, si amoureuse, si bonne vivante, si fantastique, si lumineuse, at-elle dû supporter tout ça ? »
Après le succès de Devenir chienne, Itziar Ziga renoue avec son incomparable style iconoclaste et nous offre un nouveau texte puissant, toujours à la frontière entre l’essai et le récit autobiographique. Cette fois-ci, Ziga nous raconte son enfance dans un milieu populaire et les violences conjugales subies par sa mère. Né d’un véritable déchirement, ce livre, Itziar Ziga l’a aussi écrit à partir de sa classe sociale. Et si elle brosse le portrait de sa mère, c’est tout autant pour lui rendre justice que pour rendre hommage à sa joie de vivre, à ses ressources infinies pour réussir envers et contre tout à profiter de la vie, à protéger ses deux filles et à les élever dans le goût de l’amour. Un journal intime pour tenter de se réconcilier avec le passé, en même temps qu’un exercice de guérison collective. La déesse punk est de retour !
Née en 1974 dans un quartier populaire d’Errenteria (Pays basque), elle déménage à Barcelone après ses études de journalisme. Elle y enchaîne les emplois précaires, milite au sein du Front de libération gay de Catalogne, participe à diverses revues féministes ( Andra, Paroles de queer, etc.) et au collectif Post-Op, groupe d’activistes queer et postporn. Depuis Devenir chienne, paru en 2009 chez Melusina, elle a publié six autres ouvrages : Un zulo propio (2010), El género desordenado (2010), Glamur i resistència (2011), Sexual Herria (2011), Malditas (2014) et La feliz y violenta vida de Maribel Ziga (2020), déjà traduit en italien, français et portugais.
À propos de Devenir chienne :
« Un essai coup de poing, accessible, percutant et enthousiasmant. »
Librairie La Régulière
« Pour tou·te·s celleux qui n’ont pas encore eu la chance de croiser Itziar Ziga sur leur chemin, ce livre leur donnera un aperçu de la veine la plus lycanthrope de l’activisme féministe contemporain. Et mordu·e·s par ses mots, peut-être que vous aussi deviendrez chiennes. »
Virginie Despentes et Paul B. Preciado
• Après le succès de Devenir chienne (près de 6000 exemplaires vendus, toutes éditions confondues), Itziar Ziga revient en France avec un texte aussi percutant et jouissif, à la fois récit intime et récit collectif, exactement comme le précédent.
• Un livre poignant sur les violences conjugales, mais qui raconte aussi la soif de vivre et le pouvoir collectif des femmes.
• Un livre d’une infinie tendresse sur les relations mères-filles.
Peut-onsepréoccuperdelaTerreetdesravagesdel’Anthropocènetoutenempruntant un cheminement cosmologique ? Un essai fondamental et révolutionnaire qui renouvellenotreregardsurl’écologie.
Couverture provisoire
Parution : janvier 2025
ISBN : 979-10-209-2308-0
Prix provisoire : 20 euros
Pour Frédéric Neyrat, cela ne fait aucun doute : réduire l’écologie à la Terre, c’est oublierquecettedernières’insèredansunensembleplusvaste,celuiducosmos.
Avec La Condition planétaire, Frédéric Neyrat propose une nouvelle voie pour penser l’écologie, affranchie de tout dogmatisme, et élabore une théorie d’une grande nouveauté. La compréhension de l’interdépendance entre la Terre et le cosmos est une manière d’explorer les contours d’un régime épistémologique à réinventer,quineselimitepasuniquementauterrestre,etdetoucherainsidudoigt une utopie transformatrice. Cet ouvrage essentiel est un appel à une prise de conscience collective, une quête métaphysique pour appréhender notre place dans l’univers et embrasser une compréhension holistique de notre existence sur Terre, toujoursreliéeàunailleurscéleste.
Toute question écologique est une question céleste : une approche inédite et subversive pour repenser les fondements de l’écologie.
Frédéric Neyrat : un penseur essentiel de l’écologie politique.
Frédéric Neyrat est philosophe, professeur associé dans le Départementd’Anglaisdel’Université Wisconsin-Madison (États-Unis). Il anime la plateforme électronique Alienocene et a récemment publié L’AngeNoirdel’Histoire (éditionsMF, 2021), Literature and Materialisms (Routledge, 2020), La Part inconstructibledelaTerre (Seuil,2016) et Le Cosmos de Walter Benjamin (Kimé,2022).
Lilian Mathieu est sociologue, directeur de recherche CNRS au Centre Max Weber (ENS de Lyon). Auteur depuis plus de trois décennies de nombreux ouvrages sur les différentes faceQes de la prosRtuRon, il est aussi un spécialiste des mouvements sociaux. Il a notamment publié chez Textuel Pros%tu%on, quel est le problème? (2014) et Columbo, la lu5e des classes ce soir à la télé (2013).
Lilian Mathieu
Trente ans d’enquête sur l’univers de la pros3tu3on
Alors que les pros+tuées ont été traitées pendant des siècles comme des « femmes de mauvaise vie », dédiées au vice et à l’immoralité, le tournant des XXe et XXIe siècles a assisté à un renversement complet du regard porté sur elles. Plutôt que d’être s+gma+sées et soumises à un étroit contrôle, les pros+tuées sont désormais avant tout considérées comme des vic+mes qu’il importe de secourir.
Pourtant, objets de toutes les aEen+ons, ce sont rarement les premières concernées que l’on entend sur le sujet. Leurs voix sont couvertes par celles de leurs « bienfaiteurs » : travailleurs
sociaux, militants, policiers, magistrats, poli+ciens ou intellectuels. Ceux-ci appar+ennent aux frac+ons intégrées de notre société, et es+ment savoir mieux que les pros+tuées ellesmêmes ce qui est bon pour elles. Les pros+tuées, au contraire, sont dans leur écrasante majorité issues des couches sociales défavorisées et peinent à définir les voies de leur émancipa+on. Fruit de trois décennies d’enquêtes, fondé sur d’innombrables entre+ens, archives et observa+ons de terrain, ce livre du sociologue Lilian Mathieu offre une compréhension inédite et lumineuse de l’univers pros+tu+onnel.
• Un ouvrage de référence, qui concentre toute la réflexion cri<que du meilleur spécialiste du sujet.
• Une analyse fine et argumentée des évolu<ons du monde de la pros<tu<on et des controverses qui l’entourent.
• Une enquête exhaus<ve sur l’ensemble des acteurs de la pros<tu<on : pros<tuées, clients et proxénètes, mais aussi militants, policiers, travailleurs sociaux ou encore poli<ciens.
13 x 19,8, broché 400 pages, 24€ 9782386290510
15 janvier 2025
• Société
Introduction. Les avatars d’une interdépendance
Chapitre 1. L’espace de la prostitution
Chapitre 2. La place de la violence dans le monde de la prostitution
Chapitre 3. La prostitution, zone de vulnérabilité sociale
Chapitre 4. Genèse et logiques des politiques de prostitution en France
Chapitre 5. Des monstres ordinaires.
La construction du problème public des clients de la prostitution
Chapitre 6. Le proxénète, cible mouvante des politiques de prostitution
Chapitre 7. La traite des êtres humains, de la légende urbaine à la politique publique
Conclusion. Vers une comparaison internationale des effets pervers
Bibliographie
Eric Debarbieux
Harcèlement, LGBTphobie, haine en ligne, discrimination... LA grande enquête sur une institution en danger.
Conflits, découragement du personnel, souffrance des élèves... L’école française est en crise. Spécialiste reconnu des problèmes de violence et de harcèlement en milieu scolaire, Eric Debarbieux ouvre plus de quarante années d’archives et de réflexion pour tenter de comprendre comment « on en est arrivé là ».
Sans concession, et sans langue de bois, il montre la responsabilité majeure des politiques publiques incohérentes, peu ou pas suivies, reposant trop souvent sur des incantations inopérantes, des croyances au programme miracle.
Livre de mémoire, il est aussi un livre de combat qui dénonce simplismes et effets d’annonce joints à un mode de gouvernance obsolète. Le dépassement – ou plus modestement la stabilisation – de cette « violence » ne se fera pas sans douleur, sans une profonde remise en question de notre être-adulte comme de nos institutions dans un monde où la géopolitique interfère de plus en plus avec le milieu scolaire.
Parution : janvier 2025
ISBN : 979-10-209-2307-3
Prix provisoire : 20 euros
L’école : un sujet politique et social majeur.
La violence à l’école envisagée à partir d’une approche inédite : celle de l’histoire politique.
Par le spécialiste français de la violence en milieu scolaire.
Après avoir été éducateur, puis instituteur spécialisé, Eric Debarbieux est devenu l’un des spécialistes les plus reconnus des questions de violence en milieu scolaire en France. Professeur émérite à l’université Paris-Est-Créteil et ancien délégué ministériel à la prévention de la violence en milieu scolaire, il est notamment l’auteur de Netirezpassurl’école (Armand Collin, 2017).
Les médias savent-ils rendre compte du monde ? Quelle est leur part de responsabilité dans la polarisation du débat national ? Comment apaiser ce dernier ?
La défiance à l’égard des journalistes est de plus en plus flagrante, et la polarisation des opinions de plus en plus la règle. L’information divise, plus que jamais, là où elle devrait offrir des clefs de compréhension du monde et donc aider au vivre-ensemble : comment en est-on arrivé là ? A-t-on le journalisme qu’on mérite, ou bien le journalisme est-il délétère pour la société ?
8 janvier 2024
14 × 20,5 cm
256 pages 20,00 €
ISBN :
En interrogeant les pratiques actuelles du journalisme et leurs conséquences sur l’état du monde et des mentalités, Nina Fasciaux propose une lecture critique et éthique du journalisme et délivre un véritable manifeste
de l’information qui dépasse de très loin les stricts contours de la profession pour nous donner à voir l’étendue des dégâts d’un monde polarisé par la disparition de la pratique de l’écoute. En creux se dévoile le mal qui ronge le monde contemporain : le rejet pur et simple de l’autre qui menace notre démocratie. Et son antidote : la restauration de la confiance, dans la relation du journaliste à son sujet comme dans celle des consommateurs de l’information aux journalistes, et la refondation de l’écoute sincère.
• Montée du complotisme et polarisation des opinions qui déchirent la société française : la crise du journalisme est cruciale.
• La question primordiale de l’information : comment l’information façonne notre rapport au monde : la réformer peut être un levier puissant pour l’avenir.
• Eloge de l’écoute : une invitation à écouter sincèrement le monde et les autres, qui vaut pour tout le monde au quotidien.
• Nina Fasciaux, journaliste spécialisée et formatrice : un regard subtil et précieux sur la pratique journalistique en partenariat avec Destin Commun, un laboratoire d’idées influent qui entend lutter contre la polarisation de la société.
• Médias ; Journalisme ; Démocratie ; Complotisme ; Polarisation ; Arcom ; Politique ; Société ; Français ; Opinion ; Ecoute ; Polarisation
Nina Fasciaux est journaliste de profession. Ses cinq années d’exercice en Russie l’ont amenée à questionner nos perceptions, notamment en tant que professionnelle des médias. Au contact de Jean Malaurie, elle élabore depuis plusieurs années une réflexion anthropologique autour du métier de journaliste. Depuis 2016, elle travaille pour l’organisation américaine Solutions Journalism Network et forme notamment les journalistes à intégrer des techniques de médiation de conflit dans la couverture des sujets polarisants. Mal entendus est son premier essai.
15 janvier 2025
14 × 20,5 cm
256 pages 20,00 €
ISBN :
Quitter Paris pour retourner vivre dans son territoire d’origine
Qu’est-ce que ça veut dire : être de quelque part ? Pourquoi certains Français font-ils, de plus en plus, le choix du retour dans leurs terres ? Que cela dit-il de nous, Français ?
Pauline Rochart est née dans le Nord-Pasde-Calais. Après avoir passé dix ans à Paris pour lancer sa carrière, elle a fait le choix de rentrer s’installer à Dunkerque avec son mari et ses deux filles.
À la lumière de lectures sociologiques et de nombreux témoignages d’autres « revenants », elle analyse les raisons qui amènent de plus en plus de gens à faire le choix du retour, décortique les différences de mode de vie entre Paris et « la province », les difficultés rencontrées par ceux qui reviennent, la manière dont ils sont perçus par ceux qui sont restés…
Rapport au travail, besoin de famille, rapport au « chez soi », sentiment d’appartenance à un territoire : c’est l’occasion d’une réflexion sur le retour aux sources et sur nos modes de vie, à l’heure où les oppositions fondent notre rapport aux autres : Parisiens vs provinciaux, riches vs pauvres, CSP+ vs Bac-, étrangers vs Français. Avec un espoir : à l’heure où une polarisation massive fracture la société, ceux qui reviennent ne seraient-ils pas les plus à même de penser ce qui nous lie plutôt que ce qui nous oppose ?
• La relation Paris/Province, vue sous l’angle du retour sous toutes ces facettes : rapport au travail, rapport au chez-soi, rapport aux autres, etc.
• Le retour aux sources : une problématique sociologique et intime, permettant un traitement hybride, entre essai et réflexion personnelle.
• Ces Français qui retournent dans leur terroir d’origine après un passage plus ou moins long à Paris : des passeurs dans une société française toujours plus polarisée : Paris vs Province, CSP+ vs bac-, riches vs pauvres, etc.
• Entre Benoît Coquart (Ceux qui restent, 25 000 ex GFK) et Camille Baronnet (journaliste au Monde), une écriture vivante et une analyse sociologique qui fait mouche.
• Territoire ; Région ; Retour ; Déménagement ; Installation ; Changement ; Paris ; Province ; Partir ; Revenir ; Origine ; Terroir ; Travail ; Famille ; Sociologie
• Benoît Coquard : Ceux qui restent : Faire sa vie dans les campagnes en déclin, 2019/2022, La Découverte : 25 000 ex GFK
Après des études de lettres et sciences sociales et l’obtention de son diplôme de l’EDHEC Business School, Pauline Rochart décide de se consacrer plus précisément à l’étude des organisations et des relations humaines au travail. Pendant six ans, elle pratique le métier de facilitatrice en intelligence collective en cabinet de conseil, avant de se lancer en freelance en 2019 afin d’expérimenter, à son échelle, les mutations du travail. Aujourd’hui, elle est tour à tour consultante, formatrice ou encore pigiste pour divers médias.
Olivier Bleys
en quête de ciels sauvages
e ciel est le grand oublié de notre pensée de la nature. Parce qu’elle est à la périphérie de nos consciences, on néglige presque toujours cette moitié du monde visible qui s’étend au-dessus de nos têtes. Or le ciel est la source de toute poésie, l’origine féconde de nos plus grands rêves. Se confronter à une nuit profondément noire et constellée d’étoiles est malheureusement devenu une expérience de plus en plus rare. Pour chercher un ciel pur et exempt de pollutions (chimique, lumineuse, prolifération de satellites et de débris divers), le romancier Olivier Bleys a traversé les espaces les plus sauvages de l’Ouest américain et parcouru les hautes crêtes de la Sierra Nevada. La Californie est une terre d’élection pour l’astronomie et l’aventure spatiale, et un pays en pointe dans la création de “réserves de ciel noir”. Mais c’est également l’un des lieux où ce trésor naturel est le plus menacé. La Californie est à la fois l’épicentre des menaces qui pèsent aujourd’hui sur le ciel noir et l’un des territoires qui œuvre le plus activement pour sa préservation. Le péril et le salut s’y conjuguent.
La Marche aux étoiles est le récit très personnel – et fondé scientifiquement – de cette randonnée américaine solitaire en quête d’un ciel en voie de disparition.
Olivier Bleys a publié plus d’une trentaine d’ouvrages (romans, essais, récits de voyage, bandes dessinées), traduits en onze langues.
Membre de la Société des explorateurs français, il a conclu en 2019 une traversée de l’Europe à pied. Il vit et travaille à côté de Toulouse.
Son site : https://olivierbleys.com.
Repères
Points forts
• Auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages, romans, essais, récits de voyage et bandes dessinées.
• Olivier Bleys est traduit en onze langues et a reçu seize prix littéraires dont deux prix de l’Académie française et le Grand Prix du Roman de la SGDL.
Actualité
• Il sera le 30 janvier en lancement à la Société des Explorateurs Français à Paris 6.
Mots clés
• Nature / nuit / étoiles / astronomie / marche / randonnée / aventure en solitaire / lune / soleil / galaxies / univers / observatoire astronomique
Enquête sur les sols épuisés où nos maladies prennent racine
Pierre Weill
En 1995, Pierre Weill, alors jeune ingénieur, rend visite à un ami éleveur. Une grande partie de ses vaches nourries au soja et maïs d’importation développent des maladies inflammatoires en série : mammites, métrites, boiteries… Ensemble, ils font le constat que ces inflammations disparaissent chaque année au même moment : au printemps, lorsque les vaches se nourrissent d’herbe fraîche du pré d’à côté. C’est le début de recherches qui dureront toute une vie pour comprendre l’impact des carences animales et de la destruction des sols sur la santé humaine.
Ce livre est le fruit des nombreuses études menées depuis ce jour, et aujourd’hui consacrées par la recherche académique et le milieu médical. Écrit dans une langue simple et enthousiaste, portée par la conviction sans faille de son auteur, ce texte veut sortir du milieu académique des conclusions qui sont de santé publique, et qu’une partie de l’industrie agroalimentaire continue à passer sous silence.
Ingénieur agronome, Pierre Weill vit et travaille à côté de Rennes.
Il a été jusqu’à 2024 le coprésident de Bleu-Blanc-Cœur. Il travaille depuis vingt ans sur le lien entre production agricole, environnement et santé. Il a participé à plusieurs études cliniques consacrées aux effets de l’environnement sur la santé humaine. Il est aussi l’auteur de plusieurs livres de vulgarisation à succès, dont Tous gros demain ? (Plon, 2007) et Mon assiette, ma santé, ma planète (Plon, 2010).
Repères
Points forts
• Auteur d’un livre à succès : Tous gros demain ? (12 000 exemplaires vendus).
• Approche de la nutrition proche de celle d’Anthony Berthou, et voix qui porte dans le monde de la recherche.
• Co-fondateur de l’association Bleu-Blanc-Cœur soutenue par 28 000 citoyens.
Actualité
• Invité au festival de Gastronomie de Périgueux par Thierry Marx en novembre 2024 (avant la sortie du livre en librairie).
Mots clés
• Nutrition / sol / enquête / agronomie / maïs / soja / élevage / recherche / maladies de civilisation
Claire Sejournet
Illustrations Le Cil vert
Nous avons tous en tête des images épouvantables d’animaux parqués et maltraités dans des élevages intensifs et avons conscience de l’impact écologique de cette activité. Il en va très différemment des poissons, que nous ne voyons pas dans leur milieu naturel. Nous les imaginons simplement libres de nager dans l’océan, en bancs. Mais cette image idyllique est loin de refléter la réalité.
D’où viennent les poissons que nous consommons ? Quel est l’impact de la pêche sur les populations de poissons et les écosystèmes marins ? Les consommateurs connaissent mal le monde de la pêche et ses réalités. Le terme de “surpêche” reste conceptuel. Pourtant, ses effets sont bien réels, et dévastateurs. Il est temps d’ouvrir les yeux sur cette activité et ses conséquences, de poser un autre regard sur la mer et les espèces qu’elle abrite et de changer nos habitudes pour que les océans, qui sont un bien commun de l’humanité, restent un espace vivant et riche de biodiversité.
Ancienne journaliste, Claire Sejournet s’intéresse aux solutions pour consommer de façon éthique, durable et écologique. Dans la collection “Je passe à l’acte”, elle a signé S’habiller mieux en achetant moins (2022), Mettre de l’éthique dans ses cosmétiques (2020) et Brasser sa bière (avec Charlotte et Alexis Champoiseau, 2021), illustrés par Emmanuelle Teyras. Elle vit et travaille à Paris.
Dessinateur de bandes dessinées, Le Cil Vert travaille pour des magazines engagés et pour des ong. Son ouvrage autobiographique, Un faux boulot (Delcourt, 2015), a reçu le prix des Valeurs humaines au festival d’Angoulême en 2016. Il a illustré quatre autres titres de la collection “Je passe à l'acte”. Il vit et travaille à Nantes.
Repères
Points forts
• Ce titre est le pendant poisson de Manger moins (et mieux) de viande, de Gilles Daveau (2017) : 7 300 exemplaires vendus.
• Peu de titres existent sur ce sujet.
• Malgré la situation difficile et l’état avancé de la dégradation des océans, le livre essaie de rester optimiste quant à l’avenir de la planète bleue.
Liens avec le fond
• Du bon sens dans notre assiette (Anthony Berthou, 2023), Pour une révolution dans la mer. De la surpêche à la résilience (Didier Gascuel, 2019), Océan plastique, enquête sur une pollution globale (Nelly Pons, 2020), Au nom des requins (François Sarano, 2022), S’il te plaît, dessine-moi un cachalot (Pome Bernos et François Sarano, 2023).
Actualité
• Plusieurs ong se mobilisent sur ces enjeux, notamment Bloom, qui nous a beaucoup inspirés, de même que Vipulan Puvaneswaran et Bella Lack dans le film Animal de Cyril Dion.
• Surpêche / alimentation / poisson / océans / pêche artisanale / consommation responsable / circuits courts
Visuel provisoire - Diffusion Actes
sébastien
Mabile JUSTICE
CLIMATIQUE
POUR
UNE NOUVELLE LUTTE
DES CLASSES
Manifeste pour une nouvelle lutte des classes
Sébastien Mabile
Le Giec travaille sans relâche depuis trente ans ; les cop se succèdent, régulièrement, chaque année ; le seuil d’un réchauffement global de 1,5 °C à ne pas dépasser fait consensus –pourtant, nous fonçons toujours vers la catastrophe. C’est avec les armes du droit et de la justice équitable pour toutes et tous que l’auteur s’empare de ce paradoxe dont la résolution est cruciale pour l’avenir de l’humanité.
Dans un langage extrêmement clair et accessible à tous, Sébastien Mabile revient aux fondamentaux, décortique les résultats scientifiques et explique : ce seuil de 1,5 °C à ne pas dépasser équivaut à une quantité très précise de gaz à effet de serre à émettre dans l’atmosphère par l’ensemble des humains, à l’échelle du globe, dans les années à venir. C’est là que l’idée de justice apparaît et qu’en avocat de l’environnement et des victimes des injustices environnementales,
Sébastien Mabile pose la seule question qui vaille désormais : comment souhaitons-nous répartir cette quantité de ges ? En tout état de cause, les ultrariches s’accaparent actuellement la plus grosse part du gâteau… au détriment du reste de l’humanité.
Sébastien Mabile vit et travaille à côté d’Arles. Il est docteur en droit et avocat au barreau de Paris. Pratiquant depuis 25 ans le droit de l’environnement, il est notamment l’avocat d’une coalition d’associations et de collectivités attaquant TotalEnergies pour son inaction climatique, ou des associations représentatives des peuples autochtones de l’Amazonie pour lutter contre la déforestation. Sébastien a enseigné le droit de l’environnement à Sciences Po Paris pendant 10 ans et continue de l’enseigner à l’Université d’Aix Marseille et à l’Université catholique de Lille.
Repères
Mots clés
• Réchauffement climatique / inégalités environnementales / droit / justice / crédit carbone / gaz à effet de serre
Visuel provisoire - Diffusion
Monica M. White
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Olivier Zuretti
Préface de Flaminia Paddeu
224 pages / 140 x 205 mm 24 euros TTC ISBN 978-2-36624-969-9
Fruit de nombreuses années de recherche, mais aussi d’une longue expérience dans l’associatif, ce livre retrace l’histoire des organisations noires grassroots (citoyennes et locales) engagées dans le développement de systèmes alimentaires communautaires soutenables. Ces initiatives cherchaient – et cherchent encore – non seulement à répondre aux problèmes de sous-alimentation, mais aussi à lutter contre l’accès inégal à l’alimentation. Divisé en deux grandes parties, le récit que nous en fait Monica M. White est construit de manière chronologique. Le livre commence après la fin de l’esclavage, alors que de nombreuxses Noir·es du Sud migrent dans le Nord pour aller s’embaucher en usine. Mais certain·es restent et tentent de vivre comme travailleureuses agricoles, dans des conditions extrêmement difficiles et dans un contexte raciste et ultraviolent. Trois grands intellectuels Noirs les aideront à accéder à l’éducation, à identifier les semences et les techniques qui permettront aux fermièr·es de sortir de la pauvreté, et à s’organiser : Booker T. Washington, George Washington Carver et W.E.B. Du Bois. La seconde partie nous emmène en pleine période des lois Jim Crow et des luttes pour les droits civiques, nous narrant dans le détail l’aventure de trois expériences coopératives Noires.
Un livre d’histoire et d’histoires tout à fait passionnant, et qui partage des expériences édifiantes pour des questionnements très contemporains. Une préface éclairante de Flaminia Paddeu, géographe, permet de faire le lien avec la situation en France.
Professeure-chercheuse en études environnementales à l’université du Wisconsin, à Madison, Monica M. White est aussi présidente du conseil d’administration du Detroit Black Community Food Security Network (DBCFSN). Elle concentre ses recherches sur les organisations noires grassroots (citoyennes et locales) et leur histoire. En parallèle de son travail universitaire, elle dirige le HBCU Project, visant à faciliter le développement de centres d’agroécologie dans les universités étasuniennes historiquement noires.
Flaminia Paddeu, géographe, est maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord, chercheuse au laboratoire Pléiade, et membre junior de l’Institut universitaire de France. Ses recherches portent sur les enjeux sociospatiaux de l’écologie par le bas (agriculture urbaine, glanage, cueillette) dans les métropoles. Elle dispose d’une expérience d’enquête ethnographique sur les pratiques écologiques et de subsistance et leurs espaces associés dans les quartiers populaires en France (Grand Paris, Marseille) et aux États-Unis (Détroit, New York). Elle est membre fondatrice de la revue Urbanités. Elle a publié Sous les pavés, la terre. Agricultures urbaines et résistances dans les métropoles (Seuil, 2021).
•Un livre important qui vient combler de nombreuses lacunes historiques, s’agissant de l’histoire des Noirs et du racisme aux États-Unis.
•Une analyse fine des rapports entre justice sociale et agriculture, qui donne aussi des clés pour penser de nouvelles actions collectives.
•Un livre qui fait écho aux interrogations actuelles en France sur la justice alimentaire et l’agriculture urbaine.
« Un ouvrage qui arrive à point nommé et qui démontre de façon convaincante le pouvoir de la résistance agriculturelle des communautés africaines-américaines. »
Journal of African American History
« Monica White nous révèle des documents historiques importants et nous montre ce que nous avons su mais parfois oublié : que la terre à la fois nous nourrit et nous libère. »
Dara Cooper, de la National Black Food and Justice Alliance
Récit
Dans ce récit terrible de la guerre d’Indochine, Éric Vuillard dépeint un formidable enchevêtrement d’intérêts et ressuscite toute une galerie de personnages : des planteurs, des généraux français, leurs épouses, des hommes politiques, des banquiers, une inquiétante comédie humaine.
De quoi débattaient nos politiciens pendant la guerre d’Indochine ? Comment lire par-dessus leur épaule le menu du restaurant, entendre battre leur cœur ? Voulez-vous savoir comment, durant la bataille de Diên Biên Phu, un secrétaire d’État américain proposa sérieusement à notre ministre des Affaires étrangères de nous donner deux bombes atomiques pour régler la question ? Veut-on entendre notre héros national, le général de Lattre, apôtre du napalm, parler laborieusement anglais sur un plateau de télévision ? Peut-on préférer les conforts de la fiction aux vertiges de la réalité ?
Si la littérature a vocation à l’universel, elle devait raconter comment ce tout petit peuple, les Vietnamiens, a su vaincre deux des premières puissances du monde.
► Habile et cinglant, ce récit brillant est tout à la fois un roman par sa force narrative et un document historique par sa précision.
► Un livre puissant à la langue remarquable sur la violence sociale, les systèmes de domination et l’absurdité de la concentration du pouvoir.
QUELQUES CHIFFRES
► Une sortie honorable : 72 500 ex. en édition courante (2022)
► L’ordre du jour : 510 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2021)
► La Guerre des pauvres : 64 000 ex. en édition courante (2019)
JANVIER 2025
Le récit tient autant dans le style, éclatant, que dans ce qu’il dénonce et l’on tangue, le lisant, entre l’émotion née de la beauté des phrases et la colère issue de ce qui nous est révélé. Thierry Guichard, Le Matricule des anges
Deux cents pages serrées comme des poings prêts à frapper. C’est cette éternelle guerre des puissants contre les faibles qu’Éric Vuillard met en scène dans chacun de ses livres, parfois avec emphase, toujours avec une colère froide, méthodique. C’est tout à son honneur. Élisabeth Philippe, L’Obs
L’AUTEUR
Écrivain et cinéaste né à Lyon en 1968, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 Juillet (2016), L’ordre du jour (2017), pour lequel il a reçu le prix Goncourt, et La Guerre des pauvres (2019).
• Posts sur les réseaux sociaux.
• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.
• Vidéo d’Éric Vuillard : www.youtube.com/ watch?v=cFonsf1lUxk.
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
TV : La p’tite librairie (France 2)
Mensuels Culture : Lire Magazine
Hebdos : Le Point
Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération – Le Monde – L’Obs
Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique) – Focus Vif
Presse Suisse : Le Temps
PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest
Visuel provisoire
Essai
À l’intersection du littéraire et du politique, un livre bref et fulgurant qui trouve sa place auprès de ceux d’Hannah Arendt et Joan Didion.
La littérature prend soin des rêves défaits et les attise, dans l’espoir que peut-être, d’une façon mystérieuse, ils puissent cheminer pour en embraser d’autres. Dans une époque prodigue en menaces et en sombres horizons, tandis qu’elle tourne autour d’un livre qui affirmerait la puissance du langage – la capacité des phrases à changer quelque chose au réel, par l’entremise de ceux qui lisent –, Justine Augier voit son projet d’écrire sur la littérature comme lieu de l’engagement entrer en collision avec la maladie et bientôt la mort de sa mère. Alors que la nature même de l’urgence mute, l’intime et l’universel se tressent dans un texte bouleversant de justesse et de clairvoyance. Qui choisit de croire à la force des mots, à la valeur sacrée de leur sens, à leur mise en acte – aux pouvoirs de la littérature. Jusqu’à faire de chaque lecteur un résistant.
JANVIER 2025
BABEL N° 1981
11 × 17,6 CM
144 PAGES
7,40 € ENV.
9782330200022
Les livres ne peuvent pas tout changer du réel et, cela, Justine Augier n’a pas la naïveté de croire le contraire. Mais ils dégagent deux puissances dont la perception déborde la raison : créer des liens par-delà la mort et prolonger le souvenir de quelqu’un comme le feraient les rayons diffractés d’une étoile.
Tiphaine Samoyault, Le Monde des livres
Voilà ce qu’est Croire. Un refuge qui “permet de continuer à vivre”, comme disait Romain Gary. Et un trait d’union. Entre les morts et les vivants ; entre les mots, ces super-héros de la consolation, et les chagrins inguérissables ; entre la France et la Syrie ; entre alam (“douleur”, en arabe) et amal (“espoir”), l’anagramme la plus belle et la plus mystérieuse du monde.
Marine de Tilly, Le Point
POINTS FORTS
u Un manifeste sur la force de la littérature en même temps qu’une magnifique déclaration d’amour à la mère.
u Un livre poétique et politique, de l’intime à l’universel, au pouvoir incroyablement consolateur.
u Personne morale, le nouveau livre de Justine Augier, est sorti au mois de septembre 2024, et risque de faire parler de lui.
QUELQUES CHIFFRES
u Croire : 7 500 ex. en édition courante (2023)
u De l’ardeur : 13 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)
L’AUTRICE
Justine Augier a notamment publié, chez Actes Sud, De l’ardeur (prix Renaudot essai, 2017), Par une espèce de miracle (2021) et Personne morale (2024). Croire a reçu le prix de l’Héroïne Madame Figaro en 2023.
Récit
Déambulation intime, géographique et immobile, La Maison indigène est l’histoire d’un récit familial qu’il faut reconstruire, par touches, avec la plus grande des précautions. En naît un texte à l’écriture sensible, pudique, essentiel.
u Un récit peuplé de l’histoire littéraire et de la “grande” histoire encore marquée par l’ombre, qui sinue dans les rues d’Alger la Blanche, jusqu’au cœur de la Casbah.
u Un livre intime et personnel, qui touche au “vrai” de son auteur, et de ce qui a fait de lui un écrivain.
JANVIER 2025
BABEL N° 1979
11 × 17,6 CM
192 PAGES
7,90 € ENV.
Ce livre est, à sa façon, une visite : non seulement de la maison que fit bâtir, en 1930, l’architecte Léon Claro, grand-père de l’auteur, pour rendre hommage au style néomauresque lors du centenaire de l’Algérie française, mais également de tout un passé – intime, historique, littéraire, politique. Au cours de l’enquête sensible qu’il se décide à mener sur cette “Villa Claro” – ainsi qu’on l’appelait autrefois –, Claro apprend qu’elle a accueilli en 1933 un jeune homme de vingt ans, Albert Camus, lequel en ressortit littéralement ébloui et écrivit alors un de ses tout premiers textes : “La Maison mauresque”. Mais s’y sont également succédé Le Corbusier que Léon Claro convia à Alger en 1931, le poète Jean Sénac, ou le réalisateur Luchino Visconti. Chacun de ces visiteurs détiendra, à sa manière, une clé de la “Maison mauresque”. Ce livre force donc les serrures, pousse des portes. Dont une, inattendue, donnant sur une pièce que l’écrivain croyait vide : celle du père.
Consulter, en renonçant à modifier : c’est tout l’objet de l’écrivain dans ce livre déboussolant. Jusqu’à ce qu’enfin, ses fantômes confrontés, ses dettes littéraires et intimes réglées, dans le chaos d’une maison désormais moins ruine que chantier, il referme le deuxième cercle de ses limbes.
Zoé Courtois, Le Monde des livres
u Parution simultanée du nouveau livre de Claro, Des milliers de ronds dans l’eau.
u La Maison indigène : 3 500 ex. en édition courante (mars 2020 – publié à quelques jours du confinement)
L’AUTEUR
Né en 1962 à Paris, Claro est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages – romans, récits, essais, poésie – dont CosmoZ (Actes Sud, 2010), Tous les diamants du ciel (Actes Sud, 2012), L’Échec. Comment échouer mieux (Autrement, 2024) et Des milliers de ronds dans l’eau (Actes Sud, 2025). Il est également traducteur, notamment de William T. Vollmann, Thomas Pynchon et Alan Moore.
Récit
Une enquête à la cinéphilie joueuse sur trois actrices maudites de mère en fille, qui se révèle être un grand témoignage sur la violence que les hommes exercent sur les femmes qui font le cinéma.
JANVIER 2025
BABEL N° 1980
11 × 17,6 CM
192 PAGES
7,90 € ENV.
9782330200008
Disparaître est un drôle de verbe. On croit que c’est une action pourtant, parfois, des femmes sont activement disparues. Souvent par des hommes.
Ainsi de Tippi Hedren, punie pour avoir résisté au maître Alfred Hitchcock, qui sera évincée du grand Hollywood après avoir transcendé Les Oiseaux. Ainsi de Melanie Griffith, la fille de Tippi Hedren, dont le visage et le corps ont éclairé les années 1980 comme un astre, à qui l’on demandait régulièrement où elle avait disparu alors qu’elle continuait d’enchaîner les films. Ainsi, enfin, de Dakota Johnson, dernière de la lignée, qui incarne une jeune soumise face au mâle dominant dans Cinquante nuances de Grey, vu par des millions de spectateurs, dont personne ne connaît le nom.
Dans cette enquête ludique, Hélène Frappat interroge et décortique ces trois destins de femmes. Et signe un livre ardent sur la maltraitance cinématographique et patriarcale exercée sur le corps des femmes les plus coriaces.
Une enquête sidérante et vertigineuse. La détective ne néglige rien, cite les faits, les dates, les propos de Tippi Hedren, et mentionne en notes toutes les références, sans nuire à la virtuosité de son récit.
Monique Pétillon, Le Monde des livres
Hélène Frappat déroule les témoignages, les extraits d’entretiens, les Mémoires de Hedren, pioche dans sa vaste bibliothèque. C’est la non-fiction narrative à son meilleur degré.
Éric Loret, AOC
POINTS FORTS
u Un livre à l’ironie délicate sur l’effacement des femmes sous leur corps exploité par l’industrie du cinéma.
u Ce que la non-fiction narrative peut faire de mieux : Hélène Frappat se met en scène en Fantômette qui aurait revêtu l’imperméable de Colombo et enquête avec finesse, intelligence et émotion.
QUELQUES CHIFFRES
u Trois femmes disparaissent : 6 500 ex. en édition courante (2023)
u Le Gaslighting ou l’Art de faire taire les femmes (L’Observatoire) : 8 000 ex. GFK (2023)
L’AUTRICE
Diplômée de philosophie, romancière, critique de cinéma, Hélène Frappat a récemment publié Le Dernier Fleuve (2019), Le mont Fuji n’existe pas (2021), tous deux chez Actes Sud, ainsi que Le Gaslighting ou l’Art de faire taire les femmes (Éditions de l’Observatoire, 2023).
Roman
Au tournant du millénaire, la dislocation d’une famille ordinaire dans la débâcle de l’humanisme occidental.
JANVIER 2025
BABEL N° 759
11 × 17,6 CM
432 PAGES
10,20 € ENV.
9782330200114 -:HSMDNA=WUUVVY:
Pour les deux enfants qu’ils ont faits, pour eux-mêmes peut-être, Flore et Joël rêvent encore, en ce début de millénaire, de “lendemains qui chantent”. Mais on dirait que partout, sur les écrans, ne s’agitent plus que les pantins d’une société sous perfusion, droguée au virtuel, repue d’illusions informatives. Eux sont vivants. Dans le béton de leur banlieue, dans les rues de Paris, ils se cherchent, s’empoignent, s’aiment et puis s’oublient, ils ne prêtent pas attention à la voix off qui, comme un contrepoint à leur aventure, fait entendre la sombre litanie des désastres accumulés par le siècle. De l’exaltation de la vie des simples mortels que nous sommes à la prophétie de son anéantissement annoncé, Philippe de la Genardière dresse ici, dans ses convulsions comme dans ses éblouissements, un somptueux tableau primitif de notre postmodernité.
POINTS FORTS
u Un grand roman sur la classe moyenne citadine de la fin des années 1990 qui dit avec violence et justesse ce que le quotidien de la fin du xxe siècle, coincé entre un travail aliénant et la prédominance des écrans, a fait aux hommes, à l’amour et à la cellule familiale.
u Face à l’écrasement dans nos sociétés de haine et de consommation, Philippe de la Genardière tente de retrouver la poésie d’un vol d’étourneaux au-dessus d’une cité de béton.
u Réédition à l’occasion de la parution du nouveau roman de Philippe de la Genardière, Les Adieux.
Ce roman est d’abord la chronique d’une famille dans une cité de banlieue proche de Paris, Alphaville – père, mère, fils, fille y composent un quatuor qui, peu à peu, se détruit. C’est aussi un magnifique récit des temps postmodernes, une évocation musicale et magistrale des utopies et des désillusions de la dernière décennie du xxe siècle.
Monique Pétillon, Le Monde des livres
L’AUTEUR
Né en 1949, Philippe de la Genardière est l’auteur d’une quinzaine de livres. Couronné pour l’ensemble de son œuvre par la SGDL, il a notamment publié chez Actes Sud Morbidezza (1994), Roma/Roman (2013) et Les Adieux (2025).
Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon
Un thriller révolté et nerveux qui brosse le portrait d’une société gangrénée par les abus de pouvoir, la lâcheté et une violence indéfectible à l’encontre des femmes.
À la gare routière de Gandesa, Melchor Marín attend que sa fille descende du car en provenance de l’aéroport de Barcelone. Hanté par la mort de sa femme, il anime désormais la bibliothèque du village de Terra Alta. Pourtant, Cosette ne fait pas partie des passagers. La jeune fille, rongée par la colère, entend couper les ponts avec son père, du moins provisoirement, et prolonger son séjour aux Baléares. Mais le lourd silence qui s’installe entre eux ne tarde pas à inquiéter l’ancien policier.
Sa fille est en danger, retenue prisonnière dans la villa d’un multimillionnaire suédois, réputé pour fournir à ses amis une large palette de “chair fraîche”. À Melchor d’investir le Château de Barbe-Bleue pour tenter de faire tomber tout le réseau de prédateurs.
► Cercas clôt brillamment sa trilogie policière avec un polar qui revisite l’affaire Epstein.
► D’une phrase de grande ampleur, l’auteur des Soldats de Salamine pousse un véritable cri de colère, de rage, face à la violence faite aux femmes et à son impunité.
► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.
► Remise en vente des deux premiers volumes de la trilogie : Terra Alta et Indépendance.
► Le Château de Barbe-Bleue : 12 000 ex. en édition courante (2023)
► Terra Alta : 51 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
► Indépendance : 26 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
Javier Cercas s’interroge, une fois encore, sur le statut du “héros”, sur la justice et ses limites, la haine, la vengeance. Construit comme un polar, son roman est plus que cela : c’est un cri de colère, de rage, face à la violence faite aux femmes, les siennes et toutes les autres. Bruno Corty, Le Figaro littéraire
Le propos n’incite guère à la rigolade, mais Javier Cercas a trop de métier, de panache et d’humour pour sombrer dans les affres du “roman à message”. Alain Léauthier, Marianne
► Les Soldats de Salamine : 75 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2004)
L’AUTEUR
Javier Cercas est né à Cáceres. Ses romans, traduits dans plus d’une trentaine de langues, ont connu un large succès international et lui ont valu de nombreuses récompenses, notamment le prix Planeta 2019 pour Terra Alta, publié par Actes Sud en 2021, suivi d’Indépendance en 2022.
• Posts sur les réseaux sociaux et remise en avant de la trilogie Terra Alta.
• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.
• Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.
Presse féminine : Avantages – Cosmopolitan – Biba
Mensuels Culture : Lire Magazine
Hebdos : Le Point
Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération – Le Monde
Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique)
Presse Suisse : Le Temps
PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest…
Web : Télérama.fr
Office : 02/01/2025
9782330201555
Format : 6 x 21 cm
Visuel provisoire
JANVIER 2025
BABEL No 1978
11 × 17,6 C
Roman traduit de l’espagnol par Claude Bleton
Un livre grinçant sous lequel point une ode savoureuse à ce qui fait le sel de la vie : l’amour, l’amitié, la liberté ; seuls viatiques pour affronter l’extravagant chaos du monde.
Un professeur de philosophie madrilène, à la misanthropie aussi féroce que joyeuse et au stoïcisme chancelant, décide de mettre fin à ses jours au terme d’une année qu’il passera à confirmer ce choix. Il entend ainsi simplement cesser de prendre part à cette comédie tragique qu’est la vie. Avec une lucidité quasi paranoïaque, il consigne pendant trois cent soixante-cinq jours les faits saillants de son existence, donnant à voir les rêves débridés et les petites misères d’un homme un peu dépassé par la marche du monde. Et pour l’accompagner tout au long de ce dernier tour de piste, il s’est entouré d’un vieil ami caustique, d’une dulcinée un peu défraîchie ou encore de la douce poupée Tina au latex si accueillant.
Armé de sa mauvaise foi inébranlable, il va ainsi explorer bien des questions que pose notre société d’aujourd’hui, post-patriarcale, souvent un peu trop bien-pensante et politiquement convulsée.
► Une plume magistrale, lucide et désenchantée, trempée dans l’humour, souvent noir, toujours caustique.
► De l’intime à l’universel, Fernando Aramburu traque les petits et les grands travers de nos sociétés contemporaines.
► Un roman qu’on picore, qui nous accompagne et qu’on prend plaisir à garder jamais loin, à nos côtés pendant des semaines, qui devient familier.
► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.
► Oiseaux de passage : 4 500 ex. en édition courante (2023)
► Patria : 52 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2020)
Aramburu a merveilleusement réussi son pari. Il a écrit un roman méticuleux et flamboyant. Serge Raffy, L’Obs
Difficile de ne pas sourire en lisant ces lignes fatalistes résumant une histoire faite de petits drames sans gravité qui prennent une dimension exacerbée quand on décide de les regarder sous un jour sombre. II y a quelque chose d’un Houellebecq dans cette lamentation sur soi doublée d’un regard désabusé sur le monde. Gladys Marivat, Lire / Le Magazine littéraire
L’AUTEUR
Fernando Aramburu est né à San Sebastián en 1959 et réside en Allemagne depuis 1985. Il est l’auteur de plusieurs récits et romans. Patria (Actes Sud, 2018) a notamment reçu en Espagne le prix national de Littérature et le prix de la Critique et a conquis plus de deux millions de lecteurs dans le monde.
Roman traduit de l’espagnol par André Gabastou
Ode à la littérature et hommage généreux à ses pairs, le roman d’Enrique Vila-Matas nous entraîne dans un joyeux dédale fait de chausse-trapes et de portes dérobées et pose la grande question de toute une vie : la fiction est-elle plus forte que la réalité ?
u Enrique Vila-Matas poursuit, avec ce nouveau roman, la construction d’une œuvre incroyable, destinée aux amoureux de la littérature, avec pour figure centrale celle de l’écrivain.
Un narrateur en proie aux affres du doute, celui-là même qui se jetait dans les pas d’Hemingway dans Paris ne finit jamais, devient le jouet consentant d’une mutation aussi personnelle que littéraire. De Cascais à Reykjavik et de Saint-Gall à Bogotá, il se prend à traquer portes fantômes et chambres contiguës en interrogeant l’essence de l’écriture, dans le but insensé de percer le mystère de ces faits anodins qui soudain exposent toute l’ambiguïté du monde.
De divagation en digression, le lecteur est happé, ébloui par la sagacité du propos, la générosité de l’auteur envers ses pairs, la finesse de son humour et l’autodérision à toute épreuve de cet immense écrivain qui compose, livre après livre, la biographie de son style.
u Montevideo ne fait pas exception : c’est un roman joueur et drôle sur le sentiment très sérieux de l’incomplétude et de l’inachevé.
u L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.
JANVIER 2025
BABEL N° 1977
11 × 17,6 CM
272 PAGES
8,40 € ENV.
9782330200039
Livre plein de portes, Montevideo n’est pas un roman à intrigue, mais c’est un roman à mystère. […] Cocasse, féroce, un peu allumé, c’est une dérive urbaine à Paris, Bogotá, Cascais, Barcelone et Montevideo, avec une étape à Bâle, pour saluer la tombe d’Érasme, resté depuis cinq siècles l’Européen le plus moderne. Le facétieux Vila-Matas se permet tout, ou à peu près, dans ce livre.
Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire
Né à Barcelone en 1948, Enrique Vila-Matas est l’auteur de nombreux romans auréolés de prestigieuses récompenses. Il a notamment reçu le Médicis étranger pour Le Mal de Montano, ainsi que le prix Formentor et le prix Ulysse pour l’ensemble de son œuvre. Chez Actes Sud, sont également disponibles Paris ne finit jamais, Bartleby et compagnie et Cette brume insensée.
Traduit du hongrois par Fanny Normand
112 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-36624-983-5
Quelque part, dans une petite ville de Hongrie, un homme, qui exerce la profession de greffier au tribunal de sa ville, vit aux côtés de ses trois enfants, de sa femme et de la sœur de celle-ci, de son père et d’une grand-tante un peu fantasque. Chacun est absorbé par l’objet de sa fascination : le vieux père ne rate aucun bulletin météo européen, pour garder trace des précipitations qui abreuvent le continent, l’épouse réalise des tableaux à partir d’une technique bien particulière, tandis que le greffier ne peut se sortir de la tête le compte-rendu de certains procès. Jusqu’à ce que, à Noël, un peu ivre, il prenne la sœur de sa femme pour la sienne...
Dans ce petit livre, le silence joue le même rôle que la parole : il est infiniment riche de sens. La concision, la rigueur, l’élégance et la précision de la prose de Miklós Mészöly sont légendaires en Hongrie et son œuvre a ouvert la voie à de nombreux auteurs des générations suivantes, à l’image de László Krasznahorkai, qui fait partie de ses admirateurs. Le Pardon, traduit pour la première fois en français, est l’un de ses chefs-d’œuvre.
L’AUTEUR
Né en 1921, à Szekszárd, petite ville du sud de la Hongrie, Miklós Mészöly est l’un des plus importants écrivains hongrois de l’après-guerre. Diplômé en droit et en sciences politiques, il servira un an pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de déserter et d’être fait prisonnier en Serbie. Après avoir exercé divers métiers (inspecteur d’usine, journaliste radio, rédacteur en chef dans un journal), il commence à publier ses écrits à la fin des années 1940 et travaille au début des années 1950 au théâtre de marionnettes de Budapest. Auteur d’une cinquantaine des livres, dont plusieurs ont été traduits en français (Mort d’un athlète, Saul ou la porte des brebis au Seuil et Variations désenchantées chez Phébus), il meurt à Budapest en 2001. Dezső Kosztolányi, Gyula Krúdy, Frigyes Karinthy ou encore István Örkény, les éditions Cambourakis continuent de faire découvrir les œuvres méconnues du patrimoine littéraire hongrois.
• Traduction, pour la première fois en français, de ce petit chef-d’œuvre, un roman tout aussi virtuose que mystérieux.
•Un ouvrage qui vient enrichir le catalogue de littérature hongroise des éditions Cambourakis.
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Dominique Letellier
160 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-36624-978-1
Littéralement adorée par sa mère, qu’elle vénère tout autant, Annie a vécu une enfance idyllique. Mais à dix ans, sa confrontation avec la mort et ses rituels amorce son entrée dans l’adolescence, qui lui semble assez mystérieuse. Peu de temps après, à l’école, outre les premiers émois de la puberté auxquels elle est confrontée, elle se met à contester toute forme d’autorité. Elle commence également à remettre en question les présupposés culturels de son île, indépendante du Royaume-Uni depuis 1981 mais où l’enseignement de l’histoire des Caraïbes tend encore à adopter le point de vue impérialiste sans jamais mentionner l’esclavage qui traverse pourtant l’histoire de la plupart des familles vivant à Antigua. Surtout, sa mère la voyant grandir et devenir une jeune femme tend à prendre ses distances avec elle, à tel point qu’Annie la voit désormais comme une adversaire.
Aussi, vers 17 ans, Annie décide-t-elle de quitter Antiga et sa famille… Premier roman de Jamaïca Kincaid, très inspiré de sa propre jeunesse, Annie John est devenu un classique dans le genre du passage à l’âge adulte. Il offre le portrait saisissant et d’une grande justesse d’une jeune fille confrontée à de nombreux bouleversements.
« Tellement touchant et familier que cela pourrait être l’histoire de chacun d’entre nous... et c’est exactement la force de ce livre, sa sagesse, sa vérité. »
The New York Times Book Review
Née Elaine Potter Richardson en 1949, Jamaïca Kincaid a grandi sur l’île d’Antigua. Elle a entretenu une relation assez exclusive avec sa mère jusqu’à la naissance de ses frères, quand elle a eu 9 ans. À 16 ans, elle quitte l’école pour subvenir aux besoins de sa famille. L’année suivante, sa mère l’envoie à New York comme jeune fille au pair. Elle coupe alors les liens avec sa famille pendant plus de 20 ans. Elle parvient à reprendre des études et change de nom en 1973, lorsque ses premiers textes sont publiés en revue, car sa famille réprouvait ses ambitions d’écrivain. Traduite dans le monde entier, elle est l’autrice de cinq romans, de nouvelles et d’essais, dont Mon frère, prix Femina étranger en 2000. Elle vit dans le Vermont et enseigne à Harvard.
• Réédition du 1er roman d’une autrice saluée à travers le monde et lauréate du prix Femina étranger en 2000, qui sera suivie de la réédition de deux autres titres.
•Le portrait saisissant et émouvant d’une jeune fille rebelle, mais aussi rusée et naïve, doublé de celui, sensoriel, de l’île des Caraïbes où elle a grandi dans un contexte postcolonial.
•Un roman sur le passage à l’âge adulte et les relations mère-fille d’une grande justesse et sensibilité, qui a acquis le statut de classique comparable à L’Attrape-cœurs de Salinger aux USA.
« Cette histoire classique de l’entrée d’une jeune fille dans l’adolescence est tellement éclairée au néon qu’elle revêt une étincelante étrangeté. » Los Angeles Times
Collection « Payot Libertés »
Une célébration de la liberté, des sensations et de l’écriture féminine.
Ce recueil unique balaie toute l’œuvre de Colette, y compris ses interventions dans la presse, et propose un choix de textes au féminin sur le corps, l’amour et la sexualité, mais aussi la gymnastique, la gourmandise, le courage de vivre seule, etc. Comme elle l’écrit,
2 janvier 2025
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
.
« Soyez sûrs qu’une longue patience, que des chagrins jalousement cachés ont formé, affiné, durci cette femme dont on s’écrie : “Elle est en acier !”. Elle est en “femme”, simplement – et cela suffit. »
• Entrée dans le domaine public.
• Un recueil uniquement disponible chez Payot.
• Pour mémoire : la Maison de Colette se trouve dans son village natal de Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) ; voir aussi la Bretagne (Roz-ven) ; le Midi ; Paris…
« On s’apercevra peut-être un jour que c’est là mon meilleur livre. »
Colette tenait énormément à cet ouvrage de 1932 qu’elle réécrivit complètement en 1941, à 69 ans, et qui est à placer pour certains spécialistes au même rang que Sido et La Naissance du jour. Pionnière de l’autofiction, elle offre ici une enquête sur les femmes, le plaisir et les hommes, où l’on croise la femme cougar, le don Juan,
le gay, la lesbienne, celles qui se travestissent ou revendiquent une identité masculine, et des thèmes comme le fait de mentir sur sa jouissance, la jalousie, le triolisme, etc. Refusant tout jugement, Colette laisse s’exprimer la fluidité des identités et des goûts et démontre, à l’instar d’une Flora Tristan, un féminisme pragmatique, un féminisme du quotidien.
POINTS FORTS
• Entrée dans le domaine public.
• Un titre important et peu connu.
• Une thématique actuelle.
2 janvier 2025
11 × 17 cm
150 pages 7,50 €
ISBN :
« Je n’ai plus la maison, la cinquantaine est loin… Il me reste l’avidité. C’est la seule force qui ne se fasse pas humble avec le temps. » L’ultime autoportrait de Colette.
Le fanal bleu, publié en mai 1949, est le dernier livre de Colette. Un texte auquel elle a d’abord songé sous forme de journal. Mais, comme elle n’aime pas les contraintes de la chronologie, elle y renonce. Il est plutôt constitué d’une suite de libres évocations de lieux (les bois de son enfance, Paris, les jardins du Palais-Royal, le
Beaujolais, Grasse), de moments forts, d’amis chers (Marguerite Moreno, Jean Cocteau ou encore Jean Marais). Immobilisée par l’âge et la maladie, elle ne cesse pas d’être passionnée par le monde – et en maîtrise d’une écriture toujours aussi précise, sensuelle, irrésistible.
• Préface de l’académicienne Chantal Thomas, grande lectrice de Colette, qui lui a consacré un joli portrait dans Le Monde cet été.
• Un texte d’une rare vitalité par une femme diminuée physiquement et rongée par la douleur.
• La jeune génération féministe : un nouveau lectorat qui plébiscite cette autrice pour sa liberté.
8 janvier 2025
11 × 17 cm 160 pages 8,00 €
ISBN :
Lorsque Colette (1873-1954), âgée de soixante-quinze ans, commence l’écriture du Fanal bleu, il n’est plus question pour elle de courir. Marcher, bouger même lui est douloureux et de plus en plus difficile. Immobilisée par une arthrite de la hanche, elle ne quitte plus guère son logement du Palais-Royal ni son « radeau travail » comme elle nomme son lit.
ÉGALEMENT
Préface de Cécile Guilbert.
Le très pieux Charles-Henri Sanson a-t-il eu des remords après l’exécution de Louis XVI ?
Au lendemain de l’exécution de Louis XVI, par une nuit de neige et de brouillard dans un Paris désert tétanisé par la Terreur, un homme entreprend la filature d’une vieille dame qui le mène dans un quartier excentré et misérable…
Ainsi débute Un épisode sous la Terreur, œuvre écrite en 1829 par Balzac et publiée d’abord
sans sa signature. Narrant la rencontre secrète d’un trio de religieux réfractaires qui se cachent pour sauver leur vie, avec cet inconnu venu réclamer une messe expiatoire en mémoire de l’âme du roi, cette courte nouvelle épurée à l’extrême captive par son mystère et son suspense.
• Un dénouement surprenant, qui rend à l’Histoire de la Révolution un fait non attesté mais possible : les remords du bourreau Charles-Henri Sanson (exécuteur de Louis XVI).
• Un récit aussi mystérieux que méconnu, qui explore la psyché d’un bourreau.
• Texte tiré des Scènes de la vie politique.
22 janvier 2025
11 × 17 cm 96 pages 7,00 €
ISBN :
Balzac (1799-1850) a toujours rêvé de peser sur les affaires publiques. Il n’est donc pas surprenant de trouver dans La Comédie humaine des Scènes de la vie politique. On y voit défiler les fantoches et les scélérats. L’auteur dévoile la face cachée du pouvoir : partout, le cynisme, l’intrigue, la toute-puissance des intérêts ; et les tourments des honnêtes gens.
ÉGALEMENT
Littérature étrangère
Traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau
« Un formidable thriller historique, une évocation hallucinée de l’un des moments les plus controversés de l’histoire de l’Église romaine », François Angelier, Le Monde
Septembre 1943 : les forces allemandes occupent Rome. Le chef de la Gestapo, Paul Hauptmann, fait régner la terreur. Mais il craint la colère d’Adolf Hitler devant le nombre croissant de prisonniers qui s’échappent des camps à travers l’Italie. La rumeur parle d’un réseau lié au plus petit État du monde…
Hugh O’Flaherty, prêtre irlandais attaché au Vatican, mû par l’empathie et la bonté, a en effet rassemblé un groupe hétéroclite et rocambolesque d’individus qui, ensemble,
8 janvier 2025
11 × 17 cm
432 pages 10,00 €
ISBN :
font résistance. Afin de brouiller les pistes, ils forment une chorale et se réunissent autour de partitions singulières… Lorsque la menace nazie se rapproche, O’Flaherty conçoit la mission de tous les dangers pour la nuit de Noël 1943. Il y a des imprévus, des ratés, il faut prendre des risques insensés, et sous la plume vive de Joseph O’Connor, l’histoire réinventée est haletante, truculente et poignante.
• Inspiré de l’histoire vraie de Hugh O’Flaherty, le prêtre irlandais qui a défié les nazis. Un homme fascinant, érudit, amateur de golf, champion de boxe et motard invétéré, qui a sauvé environ 5000 juifs et soldats alliés.
• Ici tout est vrai et tout est fiction. O’Connor maîtrise parfaitement l’équilibre entre l’improbabilité des faits réels et les exigences romanesques. Parfait pour les amateurs de romans historiques.
• Un texte palpitant, très rythmé. Décrit dans la presse anglo-saxonne comme le perfect literary page-turner, un thriller littéraire de premier ordre, selon The Guardian : « L’incarnation de Hugh O’Flaherty, l’Oskar Schindler irlandais, est sublime. »
• La parution en GF de Dans la maison de mon Père en janvier 2024 a confirmé le retour au succès en presse et en librairie de Joseph O’Connor, entamé chez Rivages avec Le Bal des ombres.
• The Ghosts of Rome, deuxième volet de la trilogie intitulée « The Escape Line », paraîtra en janvier 2025 en Angleterre, et en janvier 2026 chez Rivages.
• Le Bal des ombres, Cumul GF + poche sur Mistral : 8425 ex.
• Dans la maison de mon Père, GF : 8465 ex.
Joseph O’Connor est né en 1963 à Dublin. Découvert en France avec le recueil de nouvelles Les Bons Chrétiens (Libretto, 2010), il est l’auteur d’une œuvre traduite dans le monde entier qui compte plusieurs romans comme Redemption Falls (2007), Maintenant ou jamais (2016), Le Bal des ombres (2020). Avec Roddy Doyle et Colm Tóibín, il est considéré comme l’un des écrivains irlandais les plus importants de sa génération.
• « Prosateur au souffle romanesque, Joseph O’Connor réinvente la veine historique en y mêlant suspense et réflexions contemporaines », Sean James Rose, Livres Hebdo
• « L’histoire est prenante, des âmes nobles éprises de panache, l’aventure pourrait sortir de l’imagination d’Alexandre Dumas : intrigues romaines avec soutanes irlandaises et gestes héroïques, le combo est résolument gagnant », Le Canard enchaîné
• « Mêlant histoire et fiction, Joseph O’Connor signe un polar historique à plusieurs voix. Ardent et palpitant », VSD
• « Différentes voix enrichissent cette fresque dense et rocambolesque qui nous tient en haleine jusqu’au bout », Notre temps
• « Un roman qui se joue des règles et des attentes, impertinent comme le sont ses personnages, fiers et impétueux », Librairie Au vent des mots, Lorient.
Traduit de l’anglais (Australie) par Mathilde Bach.
Impitoyable plongée au cœur d’un foyer sans amour, ce roman fascinant et hypnotique réinvente l’un des crimes les plus célèbres d’Amérique.
« J’ai regardé Père. Touché sa main en sang… »
Le 4 août 1892 à Fall River (Massachusetts), Lizzie Borden découvre son père et sa belle-mère massacrés à coups de hache dans la maison familiale. De ce fait divers réel qui passionne l’Amérique depuis plus d’un siècle, Sarah Schmidt a fait un roman fascinant, best-seller en Australie et en Angleterre. Car c’est bien la voie de la fiction, de l’émotion et non de l’enquête journalistique qu’a choisie l’écrivaine : elle plonge dans les secrets inavouables d’une famille, mettant à nu l’étrange relation des
8 janvier 2025
11 × 17 cm
448 pages 10,00 €
ISBN :
filles Borden, entre tendresse et haine. Tour à tour, chaque protagoniste livre sa version du drame : Lizzie, la cadette, Emma, la sœur ainée, Bridget, la domestique, et Benjamin, un témoin capital.
Un roman au charme vénéneux qui manie le suspens et la précision psychologique avec brio, s’inspirant autant de Daphné du Maurier que de Stephen King, deux maîtres du roman populaire de qualité.
• Un crime fascinant qui a défrayé la chronique au XIXe siècle en Amérique, passionnant la presse et les foules. Il a inspiré des dizaines de livres, de documentaires (visibles sur Youtube), de chansons, une adaptation série avec Christina Ricci sous le titre Lizzie Borden a-t-elle tué ses parents ?… La maison des Borden est devenue un musée très prisé des touristes.
• Charme du livre qui mélange reconstitution, précision psychologique, suspens de l’enquête, crime mythique, histoire de famille et problématique féministe : comment s’émanciper d’une famille où les femmes n’ont pas le droit d’exister individuellement ?
• Plusieurs semaines dans la liste des best-sellers en Australie et en Angleterre. Traduit en Allemagne, en Hollande et en Italie.
• Parution en mai 2025 de Le bleu est la couleur la plus rare, le nouveau roman de Sarah Schmidt.
Sarah Schmidt est née en Australie et vit à Melbourne, où elle travaille dans une bibliothèque. C’est en découvrant par hasard un livre sur l’affaire Borden chez un bouquiniste qu’elle a eu l’idée d’écrire un roman sur cette célèbre histoire. Elle a depuis confirmé son talent avec son poignant deuxième roman, The Blue Hour, dont la traduction paraîtra chez Rivages au printemps 2025.
• « Terrible et envoûtant, le conte cruel de la famille Borden vous hantera longtemps », Paula Hawkins
• « Les ombres de la maison Borden ne quitteront pas le lecteur de sitôt. Les figures qui s’y glissent sont obsédantes et terribles. Et Sarah Schmidt est une sacrée débutante ! » La Cause littéraire
• « En donnant la parole à Lizzie, à sa sœur aînée, Emma, à Bridget, la domestique, et à Benjamin, un vagabond, Sarah Schmidt nous fait entrer au cœur même de la scène de crime », Laurence Caracalla, Le Figaro littéraire
ROMAN
BABEL N° 1875
11 × 17,6 CM
416 PAGES
PRIX
10,40 €
MISE EN VENTE
JANVIER 2025
978-2-330-17648-8
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Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon
Sur des terres catalanes qui portent encore les stigmates de la bataille de l’Èbre, Terra Alta est secouée par un affreux fait divers : on a retrouvé, sans vie et déchiquetés, les corps des époux Adell, riches nonagénaires qui emploient la plupart des habitants du coin. La petite commune abrite sans le savoir un policier qui s’est montré héroïque lors des attentats islamistes de Barcelone et Cambrils, et c’est lui, Melchor, qui va diriger l’enquête. Laquelle promet d’être ardue, sans traces d’effraction, sans indices probants. Or l’énigme première – qui est l’assassin ? – va se doubler d’une question plus profonde : qui est le policier ?
Car avant de couler des jours heureux dans cette paisible bourgade, le policier converti en justicier obsessionnel eut une vie bien plus sombre. C’est la lecture fortuite des Misérables de Victor Hugo qui est venue bouleverser son destin. Il aurait pu être Jean Valjean… s’il ne s’était pas changé en Javert. À Terra Alta, plus qu’ailleurs, bien des secrets plongent leurs racines dans la guerre.
Et, pour résoudre l’affaire qui lui est confiée, Melchor doit avoir conscience que l’amour de la justice absolue peut s’avérer la plus absolue des injustices…
“C’est intense et insondable. Cela se dévore – tenaillant tout au long de la lecture avant que de hanter, sans doute à jamais, une fois terminé. Prodigieux roman policier métaphysique, spirituel et poétique, Terra Alta offre à Javier Cercas de transformer la boue en or, tel un alchimiste si sûr de son art qu’il n’en laisse rien paraître. […] Aussi populaire que sophistiqué, simultanément lisible et luxuriant, à la fois réflexion sur le rôle de la littérature et usage palpitant de l’écriture.”
Antoine Perraud, La Croix
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION EN BABEL DU DERNIER TOME DE LA TRILOGIE
L’AUTEUR
Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres. Ses romans, traduits dans une trentaine de langues, ont tous connu un large succès international et lui ont valu de nombreux prix. Toute son œuvre est parue chez Actes Sud.
u Avec la trilogie consacrée à Melchor, Javier Cercas se joue plus que jamais de tous les genres, du roman noir au mélodrame, pour écrire un grand roman de vengeance et de rédemption
u L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud
u Terra Alta : 51 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
u Indépendance : 26 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
u Le Château de Barbe-Bleue : 12 000 ex. en édition courante (2023)
Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon
“Ce que j’ai appris, c’est que les romans ne servent à rien. Ils ne racontent même pas les choses telles qu’elles sont mais comment elles auraient pu être, ou comment nous aimerions qu’elles soient. Et c’est comme ça qu’ils nous sauvent la vie.”
Melchor quitte provisoirement sa Terra Alta d’adoption pour venir prêter main-forte aux services de police de Barcelone dans une affaire de tentative d’extorsion de fonds basée sur l’existence présumée d’une sextape. L’enquête doit être menée avec célérité et discrétion car la victime est la maire de la ville. D’autant qu’il apparait évident que ce chantage est le fruit d’une manœuvre politique.
L’inspecteur plonge alors dans l’univers de la haute bourgeoisie catalane, ces âmes si bien nées au-dessus des lois. Et son indéfectible intégrité va être mise à rude épreuve au contact des rouages du pouvoir, là où règnent le cynisme, l’ambition décomplexée et l’arrogance des nantis.
Indépendance est un roman furieux qui brosse un portrait sans fard des élites politiques et économiques barcelonaises et vient épingler un mouvement souverainiste qui, en guise d’indépendance, entendrait surtout préserver celle de sa caste.
REMISE EN VENTE À
DE LA PARUTION EN BABEL DU DERNIER TOME DE LA TRILOGIE
► Un roman engagé contre le repli identitaire et le populisme mené au rythme haletant d’un polar.
► Un livre politique et philosophique sur l’indépendance de l’être humain au xxie siècle.
► Un magnifique plaidoyer pour les livres et la littérature.
► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.
► Indépendance : 26 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)
► Terra Alta : 51 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
JANVIER 2025
BABEL No 1926
11 × 17,6 C
Un polar plus que féroce, plausible sur la dégénérescence politique en Catalogne. Un livre absolument ébouriffant. Un livre haletant qu’on lit en quelques nuits ou quelques journées. Elisabeth Quin, 28 minutes, Arte
Labyrinthe fictionnel, roman hargneux, haletant, peuplé d’innocents détestables et de coupables fracassés, Indépendance est aussi, et avant tout, le récit d’une descente dans les bas-fonds de la bourgeoisie catalane. Fabrice Colin, Lire / Le Magazine littéraire
► Le Château de Barbe-Bleue : 12 000 ex. en édition courante (2023)
L’AUTEUR
Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres. Ses romans, publiés en France chez Actes Sud, lui ont valu de nombreuses récompenses, notamment le prix Planeta 2019 pour Terra Alta, premier volume de cette trilogie, clôturée en 2023 par Le Château de Barbe-Bleue.
Pour échapper, le temps d’un dimanche, à sa propre famille, Albert s’incruste au baptême de Franny, la fille d’un vague collègue, et succombe à la beauté renversante de sa mère, Beverly. Quelques années plus tard, Albert et Beverly se marient. Chaque été, leurs enfants se retrouvent tous chez eux, en Virginie, formant une petite tribu avide de liberté, prête à tout pour tromper l’ennui. Mais un drame fait voler en éclats le rythme et les liens de cette fratrie recomposée. Un roman somptueux qui accompagne sur cinq décennies des personnages lumineux, extraordinairement attachants.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE UN ÉTÉ À SOI
2 JANVIER 2025
11 CM X 17.6 CM
416 PAGES
10,2 €
978-2-330-14323-7
L’AUTEUR
Ann Patchett vit à Nashville, dans le Tennesse. Elle est l’auteur de plusieurs romans, dont Bel Canto (Rivages, 2002), qui lui a valu le PEN/Faulkner Award, Dans la course (Jacqueline Chambon, 2010), Anatomie de la stupeur (Jacqueline Chambon, 2014 ; Babel n°1590) et Orange amère (Actes Sud, 2019 ; Babel n°1724). En 2011, elle a ouvert une librairie à Nashville – Parnassus Books – après que la dernière enseigne de la ville a fermé, pour ne pas vivre dans une ville sans librairie.
Danny et Maeve, un frère et une sœur unis par un amour indéfectible, ne cessent de revenir devant leur ancienne demeure se heurter aux vitres d’un passé douloureux.
Cette imposante Maison hollandaise, écrin des joies et des peines de leur enfance, source de leurs malheurs, les attire comme un aimant. À travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett, en déchiffreuse éclairée de l’âme humaine, signe un roman pénétrant sur l’abandon, le pardon, les liens filiaux et le rapport que chacun d’entre nous entretient avec le passé.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE UN ÉTÉ À SOI
2 JANVIER 2025
11 CM X 17.6 CM
416 PAGES
10,4 €
978-2-330-17436-1
L’AUTEUR
Ann Patchett vit à Nashville, dans le Tennesse. Elle est l’auteur de plusieurs romans, dont Bel Canto (Rivages, 2002), qui lui a valu le PEN/Faulkner Award, Dans la course (Jacqueline Chambon, 2010), Anatomie de la stupeur (Jacqueline Chambon, 2014 ; Babel n°1590) et Orange amère (Actes Sud, 2019 ; Babel n°1724). En 2011, elle a ouvert une librairie à Nashville – Parnassus Books – après que la dernière enseigne de la ville a fermé, pour ne pas vivre dans une ville sans librairie.
Millénium 7
Roman traduit du suédois par Hege Roel-Rousson
En reprenant les rênes de la saga aux millions de lecteurs, Karin Smirnoff signe un thriller palpitant et d’une actualité brûlante avec en toile de fond les conflits mal assumés des pays nordiques à l’heure de la transition écologique.
Nouvel eldorado de l’énergie verte, le Nord de la Suède attire des entreprises avides de gains et des bandes criminelles pressées de s’enrichir. C’est pour un autre motif que Lisbeth Salander est là : sa nièce Svala (la fille de son détestable demi-frère) vit à Gasskas, seule et désormais livrée à elle-même depuis que sa mère a disparu.
Mikael Blomkvist, lui, vient y célébrer le mariage de sa fille. Mais il ignore que l’homme qu’elle épouse est un édile municipal à l’ambition démesurée, aux fréquentations dangereuses et aux pratiques des plus illégales.
Quand les forces du mal se déchaînent, Blomkvist et Salander sont pris dans la tourmente, unis comme aux premiers jours de Millénium…
► Un vrai thriller politique, à la fois violent, haletant et riche en drames familiaux.
► Une Lisbeth Salander, personnage précurseur d’héroïne incroyable et atypique, pour la première fois écrite par une femme connue pour ses engagements féministes.
► Atmosphère étrange, personnages au passé indicible, tout est là comme au premier jour.
► Millénium a été élu “meilleur polar des vingt dernières années” par les lecteurs de Babelio.
► La Fille dans les serres de l’aigle : 115 500 ex. en édition courante (novembre 2023)
Karin Smirnoff relève le défi Millénium. […] Un tome 7, La Fille dans les serres de l’aigle, qui tabasse sec, ambiance “retour vers les années Larsson”, avec une scène d’ouverture glaçante. Élise Lépine, Le Point
La Suédoise nous a réconciliés avec la franchise Millénium, et ça, ce n’est pas rien. Que c’est bon de rentrer à la maison ! Christelle Ben, La Voix du Nord
► Millénium, c’est + de 6 millions et demi d’exemplaires vendus (AS + Babel) – le premier volume est paru en 2006
Née en 1964 dans le Nord de la Suède, Karin Smirnoff a débuté sur la scène littéraire en 2018 avec La Trilogie de Jana, vendue à plus de 800 000 exemplaires en Suède. La Fille dans les serres de l’aigle entame une nouvelle trilogie Millénium.
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Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Presse féminine : Avantages – Cosmopolitan – Madame Figaro
– Biba – Femme actuelle Jeux
Hebdos : Le Point
Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération
Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique)
Presse Suisse : Le Temps
PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest…
Web : Télérama.fr
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• Vidéo de Karin Smirno : www.youtube.com/ watch?v=f_PyLHU_luE.
• Le livre audio (avec extrait) : https://actessudaudio.
boutique.edenlivres.fr/fr/products/millenium-7-lafille-dans-les-serres-de-l-aigle.
Dimensions estimées : 173 cm (hauteur) x 35,5 cm (largeur) x 25,5 cm (profondeur)
Volumétrie estimée : 40 volumes
• 16 ex. nouveauté
• 24 ex. fonds
EAN : 9782330199586
Office : 02/01/2025
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Visuel provisoire
Roman traduit de l’espagnol par Émilie Fernandez et Claude Bleton
Des soubresauts de la guerre civile dans un village d’Estrémadure aux plaines gelées de Sibérie, de la Légion étrangère dans le Sahara oriental aux amphis de la fac de lettres de Barcelone, trois générations d’hommes maudits traversent le xx e siècle, unis par les liens du sang, de l’infamie et de la mort.
Diego enseigne à l’université, il est heureux en ménage et vit dans une belle villa face à la mer. En amont de la lignée, pourtant, un père a quitté son village d’Estrémadure dans les années 1950 pour la périphérie de Barcelone, jusqu’à ce qu’un éclat de violence le mène à la Légion étrangère. Et un grand-père a dû payer sur le front russe dans la division Azul de Franco pour les exactions d’un parent anarchiste.
Reclus dans une unité de soins, Diego raconte la malédiction qui poursuit sa famille.
Car à l’instar de ses aïeux, et contre toute attente, il est devenu, lui aussi, un assassin.
Comme si les racines du mal continuaient d’étendre leurs ramifications par-delà le temps et l’espace, vouant aux gémonies les hommes du même sang, “et leurs enfants après eux”.
► Un roman coup de poing, dur, amer, d’une rare puissance, qui dit ce que l’histoire et ses cruautés font aux hommes dans ce qu’ils ont de plus intime.
► Une saga familiale qui nous rappelle que le passé ne passe jamais : il fermente en nous, parfois jusqu’à l’explosion.
► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.
► Le Fils du père : 12 000 ex. en édition courante (2023)
► Avant les années terribles : 13 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)
► La Tristesse du Samouraï : 135 000 ex. (AS, 2012 + Babel, 2013)
Colère et humanisme, évocations historiques et soin de l’intrigue : par cette composition magistrale, del Árbol nous ébranle, nous dérange, nous interroge et nous passionne.
Hubert Artus, Lire / Le Magazine littéraire
Dans ce roman encore plus noir que les précédents, au style encore plus ciselé et envoûtant, il renvoie souvent à Dostoïevski pour raconter ces fils porteurs de vengeance, pétris de douleur. Une souffrance que le lecteur reçoit parfois comme un uppercut, au tournant de chapitres bouleversants dans lesquels le crime peut côtoyer la tendresse comme l’amour.
Yoann Labroux-Satabin, Télérama
► Toutes les vagues de l’océan : 88 000 ex. (AS, 2015 + Babel, 2017)
L’AUTEUR
Víctor del Árbol est né à Barcelone en 1968. Après des études d’histoire, il a travaillé dans les services de police de la communauté autonome de Catalogne. Ses romans, traduits dans le monde entier, sont publiés en France par Actes Sud.
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Hebdos : Le Point
Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération – Le Monde
Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique)
Presse Suisse : Le Temps
PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest
Web : Télérama.fr
Roman traduit de l’espagnol par Marianne Millon
Conte cruel, enquête policière, critique sociale, Étude en noir est un hommage aux grands maîtres britanniques de la littérature du xix e siècle.
JANVIER 2025
BABEL NOIR N° 315
11 × 17,6 CM
464 PAGES ENV.
10,40 € ENV.
1882, Angleterre. Anne McCarey fuit l’agitation londonienne et une liaison toxique avec un marin ivrogne et violent pour revenir à Portsmouth, la ville de son enfance. Là, elle est engagée dans une institution psychiatrique pour s’occuper d’un unique patient : M. X.
Outre quelques fantaisies et une personnalité singulière, l’homme a surtout développé un talent unique de déduction lui permettant de découvrir les secrets de ceux qui passent la porte de sa chambre.
C’est alors qu’une série de meurtres s’abat sur la ville. Avec l’aide d’Anne et du jeune docteur Arthur Conan Doyle, qui prodigue des soins au “mentaliste” tout en peaufinant le personnage principal de son roman, un certain Sherlock Holmes, M. X utilise ses dons de clairvoyance pour diriger l’enquête depuis son antre…
u Oscillant entre le roman fantastique et le roman gothique, ce thriller machiavélique en forme d’hommage aux maîtres du genre comme aux vieux films de la Hammer interroge les notions de fiction et de réalité, met en scène le théâtre de la vie et de la mort.
u Étude en noir : 5 000 ex. en édition courante (2023)
u La Théorie des cordes : 60 000 ex. (AS, 2007 + Babel, 2008)
u L’Appât : 22 000 ex. (AS, 2011 + Babel, 2014)
Somoza joue avec le lecteur comme le chat avec la souris. Les retournements de situation sont nombreux et impressionnants. Bref, on prend un grand plaisir à lire le premier volet de cette série prometteuse !
Bruno Corty, Le Figaro littéraire
Thriller absolu, son opus holmésien offre aussi une formidable réflexion sur le théâtre, sur son caractère cathartique, mais aussi toxique quand il est détourné en “théâtre mental” et utilisé pour manipuler les êtres. […] Étude en noir est un roman génial et fou.
Philippe Chevilley, Les Échos Week-End
L’AUTEUR
Né en 1959, José Carlos Somoza vit à Madrid. Son œuvre, traduite dans le monde entier, est publiée en France par Actes Sud.
Couverture provisoire
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Stéphane Trieulet
336 pages / 115 x 175 mm
12 euros TTC ISBN 978-2-36624-975-0
Après ses vacances mouvementées à Amber Cove, Blanche est désormais de retour à Boston. Sauf qu’elle a du mal à se sentir chez elle dans cette ville décidément très blanche, marquée par la ségrégation urbaine. Mais bien vite, Blanche a d’autres préoccupations en tête : à la faveur d’un remplacement, elle atterrit chez les Brindle, une grande famille de la bourgeoisie bostonienne au sein de laquelle règne une certaine agitation. Le patriarche, Allister Brindle, a l’intention de se présenter aux prochaines élections pour devenir gouverneur – sous l’étiquette républicaine –, et il multiplie les sorties en public et les réceptions pour accroître le nombre de ses alliés. Mais
sa femme Felicia ne semble pas voir d’un très bon œil sa campagne et affiche une proximité un tantinet gênante avec son coach à domicile. Quant au fils, Marc, il est aux abonnés absents. Quels secrets cache donc cette famille qui se croit intouchable ? Car rien n’échappe au sens de l’observation de Blanche, qui compte bien ne pas laisser impunies les injustices qui se tissent juste sous son nez.
L’AUTRICE
Née à Pittsburgh en 1941, Barbara Neely était une écrivaine et militante afroaméricaine. Avant de venir à l’écriture à cinquante ans passés, elle a longtemps travaillé dans le social, enseignant en prison, et participé à différents combats : pour l’avortement, contre les violences faites aux femmes notamment.
Son premier roman, Blanche se fait la malle, a reçu plusieurs prix prestigieux, dont le prix Agatha Christie.
•Après le succès des deux premiers tomes de la série, Blanche se fait la malle et Blanche et les seigneurs, les éditions Cambourakis continuent de republier les aventures de cette détective pas comme les autres, qui contribue à apporter plus de diversité au sein de la littérature policière.
•Entre satire sociale et comédie policière grinçante, ce troisième volet nous plonge dans les basfonds de la politique américaine et continue de dénoncer avec mordant les discriminations de race, de classe et de sexe.
À propos du premier tome de la série :
« Blanche est l’une des héroïnes de polar les plus intéressantes que j’ai rencontrées. »
Librairie Majo
« Un univers ô combien palpitant ! »
Librairie L’Atelier
« Douceur, sensibilité et intelligence ! »
Librairie La Tache noire
« Un excellent roman. »
Librairie L’Oiseau rare
•Une héroïne toujours plus attachante, dont on retrouve avec plaisir la verve et l’humour cinglant, si caractéristiques de son personnage.
Toujours hanté par la guerre d’Algérie, l’inspecteur principal Claude Schneider revient dans la ville de sa jeunesse en tant que chef du Groupe criminel.
Novembre 1973. L’inspecteur principal Claude Schneider revient dans la ville de sa jeunesse après un passage par l’armée et la guerre d’Algérie dont il ne s’est pas remis. Il aurait pu rester à Paris et y faire carrière, mais il a préféré revenir « chez lui ». Nommé patron du Groupe criminel, il ne tarde pas à être confronté à une douloureuse affaire : Betty, la fille d’un modeste cheminot, qui était partie
rendre des livres à la bibliothèque, n’est pas rentrée. Son père est convaincu qu’elle est morte. Schneider aussi. Schneider est flic, et pourtant il n’arrive toujours pas à accepter la mort. Surtout celle d’une adolescente de 15 ans au visage de chaton espiègle. Il parviendra à faire la lumière sur cette affaire, mais continuera à voyager au pays des ombres.
• Recréation très vivante de l’époque : le début des années 1970, avant l’élection présidentielle de 1974.
• Evocation drôle et caustique de la vie d’un commissariat, fondée sur les souvenirs de la vie de policier de l’auteur. Très immersif.
• Des personnages inoubliables, aussi bien Schneider que son équipe du Groupe criminel, mais surtout de splendides personnages féminins.
• Une histoire bouleversante qui met en scène l’horreur ordinaire: le meurtre d’une adolescente et la douleur de son père.
• Un remarquable sens de l’équilibre entre une enquête passionnante à suivre et dont les rebondissements s’enchaînent avec tout le talent de scénariste de Pagan, et des moments d’émotion intenses car dépourvus de sensiblerie.
• Un grand roman noir tragique servi par une écriture brillante, tour à tour ironique, âpre et pœ́tique.
• Un livre récompensé par le Prix Landerneau Polar, le Prix Noir de l’Histoire et le Grand Prix de Littérature policière.
Une presse unanime :
Hugues Pagan est né à Chlef (ex Orléansville) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré comme l’un des grands stylistes du roman noir français.
• « A la manière d’un Hervé Le Corre il (Pagan) donne au polar français une connotation sensorielle, gorgée d’odeurs, de sons et de couleurs ». Isabelle Lesniak, Les Echos.
• « On ne lit pas un roman d’Hugues Pagan, on le contemple, à la manière d’un tableau ou d’un paysage. » Macha Séry, Le Monde des livres.
• « On en redemande, tout simplement parce que c’est beau. » Christine Ferniot, Télérama.
• « Hugues Pagan est au roman noir ce que Jean-Pierre Melville est au film noir : une référence absolue. » Bruno Corty, Le Figaro littéraire.
• Parution simultanée de L’Ombre portée en grand format et de L’Etage des morts en Iconiques.
Série Les Iconiques de François Guérif
La descente aux enfers d’un flic partagé entre son écœurement devant la corruption généralisée et sa fidélité à un ami qui a franchi la ligne rouge.
Le protagoniste est chef de groupe à la 13e
Division Nuit à Paris. Désabusé par la pourriture qui l’entoure, la corruption et les compromissions de sa hiérarchie, déprimé par la violence de ses semblables, c’est un cow-boy solitaire
15 janvier 2025
11 × 17 cm
322 pages 9,50 €
ISBN :
• L’un des livres les plus autobiographiques de l’auteur et les plus sombres.
• Un tableau sans concession du quotidien de la police, réaliste et dépourvu de glamour.
qui attend que la mort vienne le cueillir au tournant d’une rue. Il n’a qu’un ami qui, lui, est aux Stups. Un ami qui trempe dans des affaires louches jusqu’au moment où il va trop loin.
• Le style de Pagan, toujours aussi riche, inimitable dans son mélange d’âpreté et de lyrisme.
• Un must pour tous ses fans.
• Un roman adapté au cinéma par Gilles Béhat sous le titre Diamant 13, avec Olivier Marchal, Gérard Depardieu et Asia Argento.
• Le mot de François Guérif :
Hugues Pagan est né à̀ Chlef (ex Orléansville) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté́ un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré́ comme l’un des grands stylistes du roman noir français.
« Le titre vient d’un jeu de mots raté sur «l’état-major», la voix qui, la nuit, envoie des officiers de police sur des affaires plus ou moins glauques. Comme l’a écrit Jean-Pierre Deloux dans la revue Polar, nous avons là «un véritable blues littéraire en milieu policier, un blues qui prend aux tripes à la vie, à la mort». »
• Parution simultanée de Le Carré des indigents en poche et de L’Ombre portée en grand format.
2 JANVIER 2025
11 CM X 17.6 CM
272 PAGES
8 €
978-2-330-00973-1
Dans le but de stopper une nouvelle vague d’attentats suicides, un agent des services secrets israéliens spécialisé dans les interrogatoires musclés se voit con er une mission particulière : il doit attirer en terrain neutre le haut responsable d’un réseau terroriste. Son appât : le père de ce dernier, intellectuel et poète palestinien atteint d’un cancer en phase terminale. Un captivant roman d’espionnage mené comme une opération à cœur ouvert sur la société israélienne. Sans anesthésie et sans concession. Grand Prix de littérature policière 2011.
REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LE HACKER
L’AUTEUR
Né en 1965 à Tel Aviv, Yishaï Sarid a étudié le droit à Jérusalem et à Harvard. Il a travaillé au bureau du procureur pour les affaires criminelles avant de devenir avocat dans un cabinet privé. Il est le ls de Yossi Sarid, gure universellement respectée de la gauche israélienne, disparu en 2015. Le Poète de Gaza (Actes Noirs), son deuxième roman et le premier traduit en France, a reçu le grand prix de Littérature policière ainsi que le prix de la SNCF en 2011. Le Troisième Temple, paru en 2018 chez Actes Sud, a été lauréat du Bernstein Prize 2016 en Israël.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure du Breuil
256 pages / 115 x 175 mm 11 euros
ISBN 978-2-36624-848-7
Blanche White est loin d’être une héroïne de polar comme les autres : c’est une femme noire, afro-américaine, qui gagne sa vie en faisant des ménages Et alors qu’elle peine à joindre les deux bouts, elle se retrouve convoquée au tribunal d’une petite ville de la côte Est pour un chèque sans provisions. Face à la justice plus que partiale du pays à l’égard des personnes de couleur, elle craint de se retrouver en un rien de temps derrière les barreaux. Blanche décide alors de s’enfuir par la fenêtre des toilettes, et tire ainsi sa révérence. Pour se faire oublier, elle décide de suivre une riche famille de la ville qui souhaite l’employer pour les vacances Sauf que Blanche est loin d’être au bout de ses surprises : il semblerait que cette famille de la grande bourgeoise blanche américaine ait bien plus de choses à se reprocher qu’elle. Blanche ne se serait-elle pas jetée tout droit dans la gueule du loup ? Avec Blanche se fait la malle, les éditions Cambourakis enrichissent leur collection dédiée aux romans policiers, « Agonia », en y accueillant cette fois-ci une autrice afro-américaine, militante féministe et antiraciste, dont les différents engagements ont imprégné avec subtilité sa littérature, pour en faire des polars aussi haletants et réalistes que politiques.
Née à Pittsburgh en 1941, Barbara Neely est une écrivaine et militante afroaméricaine. Avant de venir à l’écriture à cinquante ans passés, elle a longtemps travaillé dans le social, enseignant en prison, et participé à différents combats : pour l’avortement, contre les violences faites aux femmes notamment.
Son premier roman, Blanche tire sa révérence, a reçu plusieurs prix prestigieux, dont le prix Agatha Christie.
« Écrit avec une grande dextérité, le premier roman de Barbara Neely rend hommage à la communauté et à la culture d’une travailleuse afro-américaine qui devient à la fois une détective et une fugitive. »
Publishers Weekly
« Une mise en perspective piquante sur la lutte des classes, les questions raciales et les querelles familiales. »
Kirkus Reviews
•La collection Agonia s’agrandit en accueillant l’écrivaine et militante Barbara Neely, dont les romans possèdent une charge politique saisissante, à l’image de ceux d’une Dominique Manotti ou d’un Thomas Cantaloube.
•Un polar au rythme effréné, qui suit les aventures d’une héroïne extrêmement attachante, incarnant avec subtilité les luttes féministes, antiracistes et sociales toujours d’actualité, aux États-Unis comme en France.
•Premier titre d’une série, qui sera rapidement suivi des deux tomes suivants : Blanche et les Seigneurs et Blanche fait le ménage.
« Barbara Neely tisse avec subtilité une analyse politique et sociale à l’intérieur de ses romans, s’appuyant sur son vécu pour se rapprocher de ses lecteurs. »
The New York Times
/imaginaire Poche
Deux frères quasi immortels, des « vagabonds » vivant la nuit et se nourrissant de sang humain, traversent le Sud-Ouest américain dans les années 1970 pour échapper à un gang de motards meurtriers et protéger une jeune femme.
Été 1976. Jesse et son cadet Edgar, handicapé mental, sont sur la route à la recherche de victimes. Ce sont des « vagabonds », des êtres nocturnes presque indestructibles qui doivent consommer du sang humain pour survivre.
Depuis soixante-dix ans, ils se cachent en marge de la société, errant de ville en ville, de motel miteux en motel miteux, traquant les personnes de passage, les toxicomanes et les prostituées dont ils se nourrissent. Une
nuit, les deux frères rencontrent une jeune femme qui bouleverse leur sinistre routine, les obligeant à affronter leur passé et plongeant leur existence dans le chaos. Au cours de leur chevauchée surnaturelle, leur chemin croisera celui d’un père à la recherche du meurtrier de son fils et d’un gang violent de motards, pour aboutir à Las Vegas à la veille du bicentenaire de l’Amérique.
• Un roman qui combine les traditions du vampire et du roman noir, dépeignant les petites villes de l’Amérique des années 1970 dans une prose évocatrice et lumineuse.
• Quatrième titre de l’auteur à paraître en France, après trois romans et un recueil de nouvelles dans la collection « Terres d’Amérique » et en 10/18.
• Romancier issu d’un milieu ouvrier, encouragé par T.C. Boyle, et récompensé par le prix Hammett pour Angel Baby.
• « Le meilleur roman de vampires que j’ai lu depuis Let the Right One In. » Stephen King
• « Ce road trip dans l’Amérique des seventies hippies imaginé par Richard Lange est d’une originalité et d’un aplomb réjouissants. » Livres Hebdo
• « Des personnages aussi géniaux les uns que les autres. Un style qui sonne juste et une chevauchée dingue ! » Europe 1
• « Le roman est noir, absolument formidable ! » France Culture
ISBN :
Richard Lange est l’auteur du recueil de nouvelles Dead Boys et des romans Ce monde cruel, Angel Baby et La Dernière Chance de Rowan Petty, tous parus dans la collection « Terre d’Amérique » d’Albin Michel. Il a reçu une bourse Guggenheim, le prix Hammett de l’Association internationale des auteurs de romans policiers, le prix Dagger de l’Association des auteurs de romans policiers et le prix de la Fondation de la famille Rosenthal de l’Académie américaine des arts et des lettres. Il vit à Los Angeles.
/imaginaire Poche
Onze nouvelles fantastiques qui mettent à nu la folie maladive de la condition humaine, signées Thomas Ligotti, « le secret le mieux gardé du roman d’horreur contemporain » (The Washington Post).
Des mondes surnaturels peuplés de vampires, de tueurs d’enfants, de fous dangereux, de pantins et de citrouilles d’Halloween… Dans la lignée de Pœ pour l’esthétique gothique, et plus encore de Lovecraft pour son nihilisme, Ligotti crée une horreur cosmique dans laquelle l’individu se trouve confronté à une vérité que l’illusion de la réalité lui avait toujours dissimulée. Il y a toujours un visage derrière le visage, une ville
8 janvier 2024
11 × 17 cm
240 pages 9,00 €
ISBN :
derrière la ville, un paysage derrière le paysage. Guère plus que des marionnettes (image récurrente), incertains de leur identité, les humains ne peuvent vivre sereins que dans l’ignorance. Il n’y a pas de sens, pas de but, la vie même est superflue. Et la conscience : une erreur tragique de l’évolution. Illusion, révélation, horreur, c’est le triptyque de Ligotti.
• Acquisition d’un titre paru aux éditions Dystopia en 2014 et épuisé.
• Premier livre paru en France d’un nouvelliste américain culte, auteur d’une importante œuvre d’horreur philosophique dans la tradition de H. P. Lovecraft.
• Un deuxième recueil, Mon travail n’est pas terminé, est paru chez Monts Métallifères en 2023.
• « Ouvrir ce livre, c’est s’aventurer dans les fosses insondables, gravir les escaliers sans fin, vivre une expérience voluptueusement atroce. Son écriture possède le grouillement baroque et la proliférante richesse d’un Bruno Schulz, mais d’un Schulz nourri aux angoisses puritaines et à l’American Gothic. » François Angelier, Le Monde
Né en 1953 à Détroit, Thomas Ligotti, est un personnage très secret, voire reclus, qui construit depuis 40 ans une œuvre singulière hantée par la folie, la ruine et le cauchemar. Récipiendaire de quatre prix Bram Stoker, considéré comme le principal héritier de Lovecraft, il fait aussi partie des rares auteurs vivants publiés dans la prestigieuse collection Penguin Classics.
Henri David Thoreau
Une nouvelle traduction pour ce livre culte et indocile qui rappelle combien la politique est l'affaire de tous et pas uniquement celle des gouvernants.
En 1846, Henry David Thoreau est arrêté parce qu’il refuse de payer un impôt à l'État américain, en signe de protestation contre la guerre du Mexique et l’esclavage. Cette expérience sera à l’origine de La Désobéissance civile, plaidoyer en faveur du devoir de résistance face à la puissance aveugle de l’appareil d’État.
Un classique incisif et visionnaire qui continue d’inspirer les luttes pour la justice sociale à travers le monde.
Couverture provisoire Points forts
Parution : janvier 2025
ISBN : 979-10-2092304-2
Prix provisoire : 3,9 euros
Un classique incontournable à la résonance intemporelle.
Une nouvelle traduction.
Une préface inédite pour l’édition courante.
Un petit prix !
Philosophe, naturaliste et poète, Henry David Thoreau (1817-1862) est reconnu comme le premier inspirateur de la notion de nonviolence. Il est également l’auteur de Walden ou la vie dans les bois, véritable hymne à l’anticonformisme et à l'harmonie avec la nature.
Traduit de de l'anglais (États-Unis) par Noémie Grunenwald
256 pages / 115 x 175 mm 12 euros TTC
ISBN 978-2-36624-973-6
Manifeste d’une femme trans est un recueil de 21 essais paru aux États-Unis en 2007.
Plusieurs de ces textes ont contribué à l’émergence et à l’enracinement des courants transféministes dans les paysages militants et universitaires anglosaxons ainsi qu’à la création d’analyses et de termes propres aux cultures trans et à leurs problématiques.
D ans ce recueil d'essais, Julia Serano, femme trans et activiste, analyse les différents mécanismes du privilège cissexuel, ainsi que le sexisme, la misog ynie et la transphobie qui imprègnent les représentations des femmes trans dans les médias, les arts et l'université. Elle analyse et s’interroge également sur la chirgurgie de réassignation sexuelle et les mythes qui l’entourent. Ses analyses offrent des perspectives nouvelles pour interpréter les problématiques vécues par les femmes trans en continuité avec les théories, les désaccords et les solidarités développées au sein du mouvement féministe, et donnent des clés pour construire un féminisme par, pour et avec toutes les femmes, quelles que soient leurs histoires et leurs parcours.
L'AUTRICE
Julia Serano est une femme trans, écrivaine, militante étatsunienne. Elle a créé plusieurs termes qui sont maintenant utilisés dans les études de genre tels que privilège cissexuel, sexisme oppositionnel et effémimania
Julia Serano est également performeuse de poésie slam et guitariste-chanteuseparolière du groupe de noisy-pop Bitesize. Elle est aussi biologiste et chercheuse à Berkeley, dans le domaine de la biologie de l'évolution et du développement. Elle a obtenu son doctorat en biochimie et biophysique moléculaire à la Columbia University. Elle vit actuellement à Oakland, en Californie.
•afin d'accompagner l'intérêt cr oissant porté aux questions de transidentité amorcé avec la publication des ouvrages d'Adel Tincelin, Noah Truong, entre autres, passage en poche de cette édition revue et augmentée saluée lors de sa nouvelle édition en 2020.
« Paru sous le titre original de Whipping girl ("whipping boy", en anglais, signifiant bouc émissaire), cet essai de l’écrivaine américaine Julia Serano est l’un des piliers du transféminisme. À travers des exemples tirés de livres, de films ou d’émissions de télé ainsi que de sa propre expérience, la théoricienne trans analyse les mécanismes de la transmisogynie et de l’oppression visant spécifiquement les femmes trans. » Les Inrocks
•vendu à 3 000 exemplaires en grand format.
• un ouvrage devenu une référence en France et aux États-Unis sur les questions de transidentité.
152 pages / 115 x 175 mm
10 euros TTC
ISBN 978-2-36624-980-4
« Une parole libre, queer, humaine (...) Une parole qui part les poèmes relie les êtres et ouvre le monde pour le révolutionner. »
Librairie La flibuste
Le jeune auteur Noah Truong fait partie de la nouvelle scène poétique féministe et queer française. Manuel pour changer de corps est son premier recueil de poèmes. Il y est question de transition FtM (Female to Male), de souvenirs recomposés d’une enfance trans, de l’expérience quotidienne d’un mode de vie queer, de féminisme, de masculinités réinventées, de solitude aussi. Le recueil est construit en six parties, alternant poèmes intimistes et poèmes en forme de chapitres de « manuel », teintés d’un humour grinçant, évoquant l’âpreté des injonctions auxquelles sont soumis·es les personnes trans. De la succession de ces différents poèmes se dégage comme le récit d’un parcours de transition. Mais pour les personnes en situation minoritaire, les mots sont piégés, et c’est pourquoi la poésie peut permettre de trouver des brèches pour communiquer des expériences indicibles. Noah Truong annonce chercher à « intervenir dans le langage même, pour changer les signifiants (le langage) plutôt que les signifiés (les corps) ». In fine ce recueil nous fait entrevoir une perspective politique où un « empouvoirement transféministe » permettrait de changer le monde et les injonctions qui pèsent sur les corps trans et les corps minoritaires, plutôt que de changer les corps ou les vies trans et minoritaires.
L’AUTEUR
Noah Truong est né et vit à Paris. Passé par le master de Création littéraire de Paris 8, il édite des fanzines, il dessine et conçoit le design d’objets qui imaginent ce que serait une « enfance trans ». Poète, il organise et participe à des scènes ouvertes. Manuel pour changer de corps est son premier ouvrage publié. Avec ce texte, il avait fait partie des cinq finalistes du Prix de la poésie 2022.
« Les poèmes de Noah Truong sont d’une formidables richesse. »
Librairie Majo
« Une poésie vraiment forte et une voix importante. »
Librairie M’Lire
« C’est fluide, touchant et parfois on rit ! »
Librairie La tête ailleurs
« Wahou ! Quel superbe recueil ! »
Librairie Maison Marguerite
•parution en poche de ce premier recueil d’un représentant de la nouvelle scène poétique féministe et queer française, pour lequel il a été finaliste du Prix de la poésie en 2022, vendu à 2 000 exemplaires en grand format.
•un recueil alternant textes intimistes et engagés qui retracent le parcours d’une transition.
•un ouvrage qui interroge les biais des mots pour les personnes en situation minoritaire, invitant à inventer un nouveau langage pour un empouvoirement transféministe.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par J.-F. Hel Guedj
Préface de Masha Cerovic
Postface de Piotr Smolar
Les partisans juifs contre les nazis
2% de survivants : l’enfer du ghetto de Minsk, l’un des plus grands d’Europe orientale, raconté par Hersh Smolar, l’un des chefs de la résistance dans le ghetto. Un document pour l’Histoire.
De toute l’Europe orientale, le ghetto de Minsk a été l’un des plus importants par la taille et l’un des plus terribles : des 100.000 juifs qui le composaient, environ 2% seulement survécurent. Les Allemands occupent Minsk peu après l’invasion de l’Union soviétique en juin 1941. Dès août, un mouvement clandestin juif de résistance au sein du ghetto de Minsk se crée. Les membres de ce réseau permettront à environ 10.000 personnes de s’enfuir dans les forêts entourant la ville, où se formeront
des unités de partisans. La plupart d’entre eux sont tués par les Allemands au cours de la guerre. La destruction du ghetto est ordonnée à l’automne 1943.
Hersh Smolar écrit ses mémoires en 1946 ; ils représentent un document de première main, capital pour témoigner à la fois des conditions de vie dans ce ghetto, des mouvements juifs de résistance et de l’organisation des partisans juifs et communistes pour lutter contre les nazis.
• Seul témoignage sur le ghetto de Minsk. Inédit en français jusqu’en 2022.
• Un document de première main, par une forte personnalité.
• Un style vif, en courts chapitres.
• Sur la préfacière : Masha Cerovic, historienne spécialiste des partisans soviétiques, autrice des Enfants de Staline (Seuil, 2018, Grand Prix des Rendez-vous de l’histoire à Blois.
• Sur le postfacier : Piotr Smolar, petit-fils de l’auteur, grand reporter au Monde, correspondant à Washington, auteur de Mauvais juif (2019).
9 janvier 2025
11 × × 17 cm
400 pages 10,00 €
ISBN :
Hersh Smolar (1905-1993), journaliste polonais communiste juif, l’un des rares survivants du ghetto.
Que signifie « être en vie » ? L’ultime livre de la créatrice de la psychogénéalogie.
Au soir de sa vie, l’autrice de Aïe, mes aïeux se place sous l’égide de Ronsard : n’attendez à demain, cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ! S’appuyant sur sa propre expérience, ses lectures et la sagesse acquise au fil de décennies de pratique, elle s’attache avec la
simplicité et la franchise de ses 94 ans aux faux problèmes qui nous angoissent (solitude, vieillesse, mort, etc.) et aux énergies négatives qui nous entravent (peurs, colères, etc.) pour mieux nous encourager à honorer pleinement, ici et maintenant, les petits miracles de la vie.
• Dans la veine du Sel de la vie, de Françoise Héritier (Odile Jacob).
• Une autrice directe, efficace, humaine.
• Bons réassorts de l’approche transgénérationnelle (Ancelin, Clavier, etc.).
• Psychogénéalogie (GF+PBP) : 76 000 ex. et 3500 réassorts/ an.
• Exercices pratiques de psychogénéalogie (GF+PBP) : 48 000 ex. et 3000 réassorts/an.
• Ces enfants malades de leurs parents (GF+PBP) : 73 000 ex.
9 janvier 2025
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
Créatrice de la psychogénéalogie, Anne Ancelin Schützenberger (1917-2018) est l’autrice de plus sieurs best-sellers, dont Aïe, mes aïeux, Psychogénéalogie, Exercices pratiques de psychogénéalogie, Ces enfants malades de leurs parents.
Traduction inédite par Olivier Mannoni
9 janvier 2025
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
L’érotique, l’obsessionnel et la narcissique
« Lady Macbeth s’effondre après avoir obtenu un succès pour lequel elle s’est battue avec énergie. Pourquoi ? »
Il y a ceux qui veulent toujours qu’on les aime ; ceux-là recherchent constamment des relations affectives. Il y a les « control freaks », obsédés par l’ordre, la propreté, la perfection ; ceux-là sont la proie du doute et de la culpabilité. Et il y a les nombrilistes, sans empathie ; ceux-là ont tendance à utiliser autrui, ils prennent beaucoup et donnent peu. Freud est à son meilleur dans cet essai de 1916 (intitulé à l’origine « Quelques types de caractères dégagés par la psychanalyse »), où le littéraire et la psychanalyse font alliance pour aborder pour un large public les thèmes de l’inceste, de l’œdipe, de la perte, de la frustration, de l’échec et de la culpabilité.
• Un essai peu connu du grand public, à ranger dans la même veine que les trois textes qui composent Psychologie de la vie amoureuse (35 000 ex. et 2000 réassorts/an).
• Pour info : il existe principalement deux autres traductions de ce texte, l’une aux PUF (vol. 15 des œuvres complètes), l’autre chez Folio, dans L’inquiétante étrangeté et autres textes. Par rapport à ces deux éditions, notre traduction, inédite, est due au meilleur traducteur de Freud actuel (Olivier Mannoni) et le texte est proposé dans un volume seul.
« L’État, c’est le mal, mais un mal historiquement nécessaire, aussi nécessaire dans le passé que le sera tôt ou tard son extinction complète. »
L’ouvrage le plus célèbre du théoricien du socialisme libertaire, qui prône en particulier l’abolition de l’État, rejette le patriarcat et défend une société égalitaire fondée sur l’autogestion, la solidarité et la responsabilité individuelle. Son maître mot : la liberté de chacun dépend de la liberté de tous.
• 12e titre de la pensée anarchiste publié chez Payot (en poche ou dans la coll. « Libertés »).
• L’œuvre la plus connue de Bakounine, sur le thème « liberté et société ».
• Concurrence : Mille et une nuits, 35 000 ex. GfK en deux éditions à 4 €.
9 janvier 2025
11 × 17 cm
120 pages 5,00 €
ISBN :
CLASSIQUES
Traduit de l’allemand par Frédéric Joly
Inédit poche
9 janvier 2025
11 × 17 cm
96 pages 7,00 €
ISBN :
« Déterminer comment l’idée de culture est apparue, quel sens elle revêtit aux différentes époques et à quels besoins il fallut qu’elle répondît. »
« Le monde va finir », affirmait Baudelaire. Walter Benjamin ne voit pas plus dans le progrès et son idéologie de quoi se réjouir. Il consacre à cette question une importante section de Paris, capitale du XIXe siècle, dont on trouvera
ici une nouvelle traduction par Frédéric Joly, où l’on croisera Marx, Baudelaire et Simmel, et qui fournit un précieux éclairage aux textes de Sur l’histoire.
• La question des limites de la connaissance et du progrès, de leurs conséquences dévastatrices, est au cœur du monde d’aujourd’hui.
• Un texte qui explique aussi la méthode qui sous-tend toute l’entreprise du Livre des passages (Paris, capitale du XIXe siècle), et en particulier la technique du montage littéraire (à partir de citations), inspirée du surréalisme.
ÉGALEMENT
Traduit de l’italien par Martin Rueff.
Précédé d’un essai de Carlo Ginzburg
Un entretien essentiel pour comprendre les mécaniques du pouvoir totalitaire au cœur des camps.
En 1983, Primo Levi s’entretient avec deux historiens, Anna Bravo et Federico Cereja, et revient sur son expérience des camps. Il se penche notamment sur la zone grise, cette bande aux contours mal définis « qui sépare et relie à la fois les deux camps des maîtres et des esclaves » et dont la classe hybride des prisonniers fonctionnaires est « l’ossature et l’élément le plus inquiétant ». Il s’agit de témoigner de cas précis pour comprendre et de comprendre pour mieux juger. Primo Levi le fait avec son style net et précis dont l’équivoque est à jamais bannie. Précédé d’une importante préface de Carlo Ginzburg, et d’une note de Federico Cereja, l’entretien de Primo Levi est suivi d’une postface d’Anna Bravo : ces textes forment un ensemble incomparable pour aborder une des questions les plus délicates de l’historiographie des camps.
22 janvier 2025
11 × 17 cm
160 pages 8,00 €
ISBN :
Écrivain et chimiste, Primo Levi (1919-1987) fut déporté à Auschwitz. Son premier livre, Si c’est un homme, paru en 1947, journal de sa déportation, est l’un des premiers témoignages de la vie au camp d’Auschwitz.
• Précédé d’un important essai de l’historien Carlo Ginzburg.
• Une réflexion profonde sur la relation trouble entre maîtres et esclaves dans les camps.
• Un texte qui met en lumière la complexité de la question du mal et de la responsabilité.
• 27 janvier : 80e anniversaire de la libération des camps.
• 2 300 ex. vendus du GF (2014).
ÉGALEMENT
Traduit de l’espagnol par Camille Masy et Diane Moquet
Préface de Virginie Despentes et Paul B. Preciado
208 pages / 115 x 175 mm
11 euros ttc
ISBN 978-2-36624-852-4
Itziar Ziga aime les boas à plumes, parfois il lui arrive de se déguiser en camionneur, et d’autres fois elle se désigne elle-même comme une chienne. Ce livre, écrit à la première personne, transmet la voix insolente et sauvage d’une guerrière explosive, et rend justice à cet activisme qui se caractérise par des modes de luttes joyeux marqués par le travestissement, les batailles d’idées, les revendications brutales de ceux qui restent aux marges d’une société qui les emprisonne et les condamne. La liberté et l’enthousiasme dont fait preuve
Itziar Ziga sont terriblement contagieux et profondément éclairants. Le flux des pensées livrées dans cet ouvrage dynamite tous les discours hégémoniques et bienpensants.
Préfacé par Virginie Despentes et Paul B. Preciado, Devenir chienne relève autant du portrait collectif que de l’essai autobiographique. Itziar Ziga y décrit l’expérience d’une féminité subversive car hyperbolique et parodique. Prostitution, voile, sexualités, transidentité, précarité sociale, sont autant de thématiques qui traversent le texte, dans une démarche résolument intersectionnelle et anti-assimilationniste.
Itziar Ziga est une journaliste espagnole, performeuse post-porn et activiste féministe. Née en 1974 dans un quartier populaire d’Errenteria (Pays Basque), elle déménage à Barcelone après ses études de journalisme. Elle y enchaîne les emplois précaires, milite au sein du Front de libération gay de Catalogne, participe à diverses revues féministes (Andra, Paroles de queer, etc) et au collectif Post-op, groupe d’activistes queer et post-porn. Depuis Devenir perra, édité en 2009 chez Melusina, elle a notamment publié : Un zulo propio (Melusina, 2010), El género desordenado (Egalés, 2010), Glamur i resistència (El Tangram, 2011), Sexual Herria (Txalaparta, 2011), Malditas (Txalaparta, 2014).
• Les éditions Cambourakis poursuivent leur politique de publication au format de poche avec le passage en poche de ce titre vendu à près de 3500 exemplaires en grand format.
« Un essai coup de poing, accessible, percutant et enthousiasmant. »
Librairie La Régulière
« Pour tou·te·s celleux qui n’ont pas encore eu la chance de croiser Itziar Ziga sur leur chemin, ce livre leur donnera un aperçu de la veine la plus lycanthrope de l’activisme féministe contemporain. Et mordu·e·s par ses mots, peut-être que vous aussi deviendrez chiennes. »
Virginie Despentes et Paul B. Preciado
• Un ouvrage paru en 2009 en Espagne avec une préface de Virginie Despentes et Paul B. Preciado (reprise dans l’édition française).
• Prostitution, voile, sexualités, transidentité, précarité sociale, sont autant de thématiques particulièrement d’actualité qui traversent le texte, dans une démarche résolument intersectionnelle et antiassimilationniste.
Joseph E. Stiglitz
À l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage Les routes de la liberté, nous vous proposons de remettre en vente la version poche de cet ouvrage au succès jamais démenti. Voici le grand réquisitoire du prix Nobel d’économie Joseph E. Stiglitz sur la dialectique infernale du pouvoir et des profits qui a fini par exaspérer le peuple.
Couverture provisoire
Remise en vente :
Janvier 2025
ISBN : 979-10-209-0912-1
Prix provisoire : 9,90 euros
Depuis plusieurs décennies, Joseph E. Stiglitz développe une critique forte du néolibéralisme. Dans ce livre, il analyse en finesse les grands problèmes actuels occidentaux : l’anémie de l’économie, le pouvoir des monopoles, la mondialisation mal gérée, la financiarisation abusive, le changement technologique mal maîtrisé et le rôle de l’État. Stiglitz propose un tournant radical, un programme économique et politique progressiste.
Pour l’éminent économiste, il faut notamment instaurer une grande politique sociale autour d’une idée forte : « l’option publique ». Car c’est en s’attaquant de front au pouvoir et aux profits des grandes compagnies qui l’exploitent que le peuple pourra obtenir ce qu’il veut : vivre décemment.
Points forts
Joseph E. Stiglitz : penseur indispensable de notre époque.
Un grand réquisitoire contre la dialectique infernale du pouvoir et des profits.
Un auteur phare du catalogue LLL.
Venue de l’auteur en France à l’occasion de la parution de son nouveau livre, Les routes de la liberté.
Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, a été économiste en chef de la Banque mondiale. Figure incontournable de la pensée économique, il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le Prix de l'inégalité et Le Triomphe de la cupidité, disponibles aux éditions Les Liens qui libèrent.
• 24 x 17 cm
• 144 pages
• 150 illustrations
• 35.00€
• Broché
• ISBN FR 978-94-6230-384-3
Directeurs d’ouvrage : Maurizio Cohen, Véronique Boone, Benoît Moritz
Auteur : Eric Hennaut
Parcours d'architectes
Ce volume consacré à Antoine Pompe (1873-1980) propose de redécouvrir l’œuvre et les combats originaux d’une figure à la fois centrale et indépendante dans la naissance de l’architecture moderniste en Belgique. À la veille de la Première Guerre mondiale, sa première réalisation autonome, la clinique du docteur Van Neck à Saint-Gilles (1910), s’impose comme l’un des bâtiments belges les plus novateurs de son époque. Pendant quinze ans, il participe et sert de référence dans la plupart des manifestations de l’avant-garde architecturale, notamment dans le mouvement belge des cités-jardins. Technicien réputé, soucieux d’une pratique économique aux formes sobres et rationnelles, il refuse néanmoins de renoncer à la dimension émotive et sensuelle des bâtiments et s’éloigne de l’orientation exclusivement puriste que prend le mouvement moderne. Il poursuit alors l’élaboration solitaire d’une « architecture de la raison et du sentiment » d’une grande exigence, redécouverte à partir de la fin des années 1960’ par une génération qui s’interroge sur les fondements et les limites de la modernité. La plupart de ses réalisations, principalement consacrées à l’habitat, se situent dans la Région de Bruxelles et ses environs où elles bénéficient en partie d’un statut de protection.
Parcours d’architectes est une série de livres d’architecture bruxelloise traitant de façon monographique l’œuvre d’architectes ayant marqué le paysage bâti de Bruxelles après la première guerre mondiale. La série propose de valoriser des architectes dont le travail est moins connus d u grand public mais qui gagnent à l’être, tant leurs productions intègrent une relation intime avec Bruxelles. Chaque volume met en lumière un parcours singulier, au sens propre comme au sens figuré, dévoilant le patrimoine bâti autant que les facettes peu connues et étudiées de l’histoire urbaine de Bruxelles.
Photographie d’époque
Projet pour les plans des deuxième (chambres) et troisième étages (salles d’opération).
Dossier d’autorisation de bâtir
VILLA VAN DINTER
Avenue des Cyclistes 35, 1150 Woluwe-Saint-Pierre 1923
Maître d’ouvrage : Édouard Van Dinter
Transformation par Pierre Cuylits (1983)
Extension par le Groupe Horizon (Michel de Visscher et Pierre du Bus de Warnaffe) (1989)
Bien qu’en partie transformée, l’habitation de l’avenue des Cyclistes réalisée pour l’agent commercial Édouard Van Dinter sur un terrain de 15 × 47 mètres offre un exemple intéressant de villa de dimensions modestes. Enfermée dans un volume presque cubique de 9 mètres de côté, elle montre une économie formelle que l’on peut rapprocher des maisons jumelées de l’avenue des Bouleaux à WatermaelBoitsfort qui datent de la même année. Exceptionnellement, Pompe fait du dispositif d’accès l’élément le plus significatif depuis la voirie. L’angle Est, à la jonction
du pignon tourné vers la rue, présente un porche-terrasse surélevé inclus dans le volume de la toiture, au fond duquel se loge la porte d’entrée. Vers la façade avant, le porche présente une baie ouverte à arc en plein cintre ; vers la façade latérale, il offre une poutre qui supporte le versant du toit. L’angle est renforcé par un contrefort oblique. La seule autre articulation de l’extérieur est un petit pignon avec une très légère saillie qui offre un jour au petit bureau surélevé jouxtant le porche. Pour le parement, l’architecte a choisi la solution peu coûteuse, presque rurale, de la brique peinte, laissant voir les ancrages des pignons. À l’origine, les principales fenêtres étaient équipés de contrevents, désormais disparus. Le rez-de-chaussée comprenait une salle à manger, une cuisine, une laverie et un refuge-bureau. À l’étage, deux mansardes étaient utilisées comme chambre et salle de bain. Dans l’axe de l’entrée cochère, se trouvait un garage, détruit en 1989. Malgré sa modestie, ce parti a semblé assez intéressant à Pompe pour en publier une belle perspective dans L’Émulation en 1924.
Les sept palais célestes de
La mémoire du monde
La Mémoire du monde
Michaël de Saint Cheron
Anselm Kiefer est sans doute l’un des artistes les plus fascinants de notre époque, et sans doute l’un des plus complexes. Il se fit connaître dès les années 1970 avec une série intitulée Besetzungen (“Occupations”), qui souleva l’indignation face aux postures de cet artiste allemand, né en mars 1945, faisant le salut hitlérien. Mais pour lui, ce geste n’avait rien d’une provocation ; au contraire, c’était la dénonciation du silence et de l’oubli qui entouraient alors le passé de l’Allemagne nazie.
Anselm Kiefer, tout à la fois peintre, aquarelliste, sculpteur et architecte, a construit un univers artistique unique fondé sur un panthéon littéraire alliant les grands mythes, la mystique juive, de grands poètes, mais aussi la mémoire et en particulier l’Histoire de l’Europe.
Ce livre aborde Anselm Kiefer à travers les sept concepts kabbalistiques, qui le hantent et qui constituent une clé de compréhension de son œuvre. Celle-ci flirte avec la totalité, la nargue, s’en joue, autant qu’elle l’invoque. Démiurge, Anselm Kiefer fascine par les thématiques vertigineuses qu’il peint, bâtit, rêve, autant que par ses formats imposants. Disons-le, il fascine autant qu’il heurte et c’est bien le sens de l’art que de heurter, d’être en dissidence avec le politiquement correct.
Philosophe des religions, critique d’art, chercheur associé au centre Histara (), Michaël de Saint Cheron s’interroge sur la place de l’art dans la pensée moderne et contemporaine. Il est notamment l’auteur, avec Matthieu Séguéla, de Soulages. D’une rive à l’autre (Actes Sud, 2023).
Repères
BIOGRAPHIE ANALYTIQUE
Points forts
• Une courte biographie introductive qui permet de situer le parcours de l’artiste.
• Un éclairage original de l’œuvre d’Anselm Kiefer qui en permet une nouvelle lecture.
• Dans la même collection que Soulages. D’une rive à l’autre, également écrit par Michaël de Saint Cheron et vendu à plus de 3 500 exemplaires depuis parution.
• Une des fondations Anselm Kiefer est située wà Barjac (30) : https://eschaton-foundation.com/fr/
Prologue
KIEFER, UN ARTISTE PROVOCATEUR OU RÉVÉLATEUR ?
21 1 . KIEFER EN DIALOGUE
1. Béréshit – Au commencement. Monumenta, le dialogue avec Boltanski, la photographie
2. La Shekhina ou la Femme dans l’art de Kiefer
3. Tsimtsoum ou la présence de Paul Celan et d’Ingeborg Bachmann
4. Ein Sof ou l’irréductible dialogue avec la tradition juive et la Kabbale
77 2. ANSELM KIEFER ET L’HISTOIRE
1. Chevirat Ha-Kelim ou la leçon du désastre
2. Tiqoun olam. Comment sauver le Livre brûlé ?
3. Merkaba ou la mémoire de l’humanité
4. Épilogue en guise de commencement. Am Anfang. Béréshit
112 Repères biographiques
115 Glossaire
116 Index des noms propres et des lieux
118 Du même auteur
121 Remerciements
PROLOGUE
KIEFER, UN ARTISTE PROVOCATEUR OU RÉVÉLATEUR ?
“Le problème de l’histoire devient vraiment absolument fondamental ; une des raisons pour lesquelles l’art m’intéresse tellement, c’est précisément sa puissance de destruction de l’histoire.” André Malraux1
Anselm Kiefer est sans doute l’un des artistes les plus fascinants de ce début du xxie siècle. Son œuvre flirte avec la totalité, la nargue, s’en joue, autant qu’elle l’invoque. Démiurge, Kiefer fascine par les thématiques vertigineuses qu’il peint, bâtit, rêve, autant que par ses formats, qui appellent des hangars, des cathédrales, des musées, mais non des appartements privés. Disons-le, il fascine autant qu’il heurte et c’est bien le sens de l’art que d’être en dissidence, à rebours du “politiquement correct”.
J’ai choisi d’emprunter une ligne de crête particulièrement délicate pour tenter d’apporter un nouveau regard sur l’art et la personnalité d’Anselm Kiefer, en adoptant les sept degrés ou concepts kabbalistiques qui le hantent depuis au moins quatre décennies. Ce chiffre 7 rappelle non seulement les sept jours de la Création mais aussi ou surtout les sept palais célestes, dont l’artiste a lu le récit dans le Sefer Hekhalot, livre des sanctuaires (ou des temples) célestes. Nos sept chapitres adoptés sont donc : Béréshit au commencement, Shekhina (ou Chekhina
qui se prononce “Sherhina”), la présence féminine d’un Dieu absent du monde, Tsimtsoum, le retrait ou la contraction de Dieu, Ein Sof “en tant que cause première infinie”, selon l’historien de la Kabbale Gershom Scholem 2, le “Sans limite”, et enfin les trois derniers principes qui sont Chevirat Ha-Kelim ou “brisure des vases”, qui fit l’objet d’une exposition charnière à la Salpêtrière en 2000. Après la brisure des vases vient Tiqoun, la réparation de ce qui peut être réparé après la destruction infinie des guerres, tandis que le septième principe kieférien se trouve dans Merkaba, le char de feu qui emporta Hénoch, Élie, Ézéchiel, pour le voyage sans retour dans les Hekhalot (se prononce “Erhalot”), les sept palais célestes. Nous resterons sur ces sept concepts ou images, dont plusieurs constituent des sephiroth dans la pensée kabbalistique d’Isaac Louria, c’est-à-dire des “attributs” divins avec leur force d’“émanation”. Kabbala קיבל en hébreu, signifie “mystique”, mais à l’origine, rappelle Scholem on nommait ainsi les livres hébraïques extérieurs au Pentateuque.
8 9
Der gestirnte Himmel über uns und das moralische Gesetz in uns [Le ciel étoilé au-dessus de nous et la loi morale en nous], 1969-2009, gouache sur papier, 58,9 × 83,9 cm.
1. Roger Stéphane, André Malraux, entretiens et précisions Gallimard, 1982, p. 102.
2. Gershom Scholem, La Kabbale, Gallimard, “Folio essais”, 2003, p. 166.
2. La Shekhina ou la Femme dans l’art de Kiefer
Dans la tradition juive la Shekhina1 (ou Chekhina), שכינה, est à la fois présence féminine du divin et “inhabitation de Dieu dans le monde” pour reprendre la parole habitée de Franz Rosenzweig, qui confère à la notion sa part de souffrance et d’exil. Dans la Kabbale, la Shekhina désigne la dixième séphirah, émanation mystique du divin, qui contient une dimension érotique, nuptiale, entre Dieu et son peuple mais aussi entre l’homme et la femme. Dans le Sefer Ha-Bahir (Livre de la clarté), livre originel de la tradition kabbalistique, elle est vue sous les espèces de la filiation, de la maternité. Les liens entre la Shekhina et les sephiroth ont donc une visée d’amour, d’alliance.
Dans l’œuvre de Kiefer, la Femme – die Frau – est partout présente, elle est même omniprésente. Deux cycles sont essentiels : “Auguste Rodin : Les cathédrales de France” et “Pour Jean-Noël Vuarnet – Extases féminines”. La dernière présentation à Paris de cette dernière suite d’aquarelles date de début 2024, dans une galerie parisienne2 . Le philosophe et écrivain Jean-Noël Vuarnet (1945-1996) consacra un livre aux Extases féminines3 en 1991. Les peintures retenues par Vuarnet le sont parmi les extases de
la Renaissance ou du baroque, depuis l’extase narrative ou romanesque d’Angèle de Foligno. Kiefer fait sienne l’analyse de Vuarnet selon laquelle “la véritable mystique est fondamentalement femme : féminité des grandes extatiques. […] les mystiques […] sont une revanche ou une apothéose de la féminité4”. Ils partagent l’un et l’autre la même fascination pour “la représentation de l’extase des femmes” et l’idée d’un Dieu le Père qui serait “Dieu la Mère”, comme cela transparaît si souvent dans la mystique juive dès les prophètes d’Israël, comme Isaïe. L’autre approche que les deux hommes partageaient est que “la parole mystique ouvre sinon sur la jouissance infinie, du moins sur un paroxysme, une jouissance pensable ou pensée comme supérieure à celle du sexe5”.
Anselm Kiefer créa donc une série d’aquarelles “Pour Jean-Noël Vuarnet – Extases féminines”, proposant sa vision propre de ces extases. Sur ses aquarelles, Kiefer représente les femmes dans des positions souvent fort érotiques, jambes ouvertes, se caressant, à cheval sur un arbre mort ou encore debout sous une pluie d’or, cherchant chaque fois à privilégier l’extase comme élévation du corps et de l’âme. Puis il travaille par collage comme les peintres de retables. Il donne parfois des noms de saintes à ses œuvres, mais également d’autres noms : Sainte Catherine de Ricci. Pour JeanNoël Vuarnet, Sainte Hildegarde Solaris, Für Adalbert Stifter Waldsteig, Aurora, Sémélé, Brünhild, ou la nymphe Daphné… Il cite
1. Chekhina ou Shekhina se prononce “she[r]ina” ou plus précisément le kh le caf hébraïque, se prononce comme la espagnole ou le ch allemand.
2. Galerie White Cube, avenue Matignon, 24 janvier-2 mars 2024.
3. Jean-Noël Vuarnet, Extases féminines, Hatier, “Littérature”, 1991.
4. Ibid., p. 15.
5. Ibid., p. 23.
Sémélé 2013, aquarelle, 50,5 × 40,5 cm.
Demeure une question : quelle association existe-t-il entre la femme et la cathédrale, outre les consécrations, majoritairement à Notre-Dame mais pas uniquement ?
Quasiment chacune des cathédrales de l’artiste germano-français est soit surplombée par une femme, soit contiguë à elle. Une femme nue et non Jésus crucifié, ni le Christ en majesté, ni la Vierge Marie. Une femme nue, ouverte, dominante, ou simplement gardienne du temple, chevauchant tours, frontons, nefs, de quelque cathédrale imaginaire, plus proche de Chartres ou de la cathédrale de Cologne que de Notre-Dame de Paris. Sur d’autres toiles, nous l’avons dit, la Femme est en position de yogi ou encore coalescente avec un pilier. La Femme ne faisant qu’un avec l’arc et les rayons de l’orbe solaire. La Femme est ici vue, peinte, chantée comme incarnant la Cathédrale, celle-ci faisant corps avec le corps de la Femme. La Shekhina, comme l’image de la Femme, est partout présente dans l’œuvre de Kiefer, au point que nous pouvons nous demander s’il n’y a pas deux cathédrales pour lui : d’un côté, ses Sept Palais célestes, où l’on ferait entrer ses toiles les plus précieuses, ses livres, et de l’autre, la Femme dans sa grandeur solaire, celle du mythe et de l’histoire : ses Extases féminines (Die Frauen der Antike), Les Femmes de l’Antiquité, les Femmes de la Révolution, les Femmes poétesses et écrivaines, de Lilith à Ingeborg Bachmann
Dans sa conclusion à sa Leçon inaugurale du 2 décembre 2010 au Collège de France, Anselm Kiefer disait, évoquant le cimetière Saint-Marx, à Vienne : “Tel le gardien de Saint-Marx, j’attends le son de la cloche pour délivrer mes tableaux du coma1.” N’est-
1. Anselm Kiefer, L’art survivra à ses ruines op. cit., p. 30.
ce pas pour cela qu’une femme nue tire la cloche d’une cathédrale, dans ses aquarelles, pour mieux délivrer ses tableaux et lui-même du coma ?
Que ces femmes érotiques ne fassent pas oublier les sculptures de Femmes martyres qui furent exposées sur le toitterrasse du couvent de La Tourette, de Le Corbusier, lors de l’exposition que les dominicains et en particulier le père Marc Chauveau consacrèrent à Anselm Kiefer, à l’automne 2019… Il s’agit de deux saintes catholiques : Agathe et Apolline, qui portent les instruments de leur supplice. La troisième statue est une évocation de Marie sous les traits d’une Virgo purissima (2018), avec le symbole du serpent, pour l’opposer à Ève, חַוָּה (‘hava), qui est aussi nommée, dans la tradition juive, mère de “tous les vivants”
כָּל-חָי (kol chai) mais surtout אִשָּׁה (isha), la Femme (Genèse, II, 23). Le nom d’Anselm Kiefer est inscrit dans la mémoire artistique de La Tourette depuis 19992 . Le peintresculpteur opte ici pour le blanc comme couleur du martyre, le blanc virginal, le blanc nuptial. Les trois sculptures sont en résine et métal. Seule la Virgo purissima est aussi composée de plomb. L’une des particularités du plomb est qu’il devient blanc, friable dans sa corrosion active. Par ailleurs, c’est un poison…
2. Marc Chauveau, Anselm Kiefer à La Tourette Bernard Chauveau/ordre des Prêcheurs – Province de France, 2019, comprend à la fois une préface du frère Marc Chauveau et d’Anselm Kiefer, Journal, Ronchamp-La Tourette, septembre 1966.
, 2018, résine et métal, 130 × 145 × 145 cm ; hl. Agathe, 2018, résine et métal, 145 × 125 × 172 cm.
4. Ein Sof ou l’irréductible dialogue avec la tradition juive et la Kabbale
Après les notions fondamentales de Béréshit, le commencement, de Shekhina, la présence féminine du divin, de Tsimtsoum, le retrait de Dieu, nous abordons celle de l’Ein Sof, אין סוף le “Sans limite”, l’un des termes kabbalistiques les plus fréquemment cités par Anselm Kiefer.
Rares sont les peintures sur lesquelles Anselm Kiefer inscrit des mots hébreux.
Celle-ci titrée Ein Sof cite cinq notions majeures de la Kabbale. Le premier à droite est le monde supérieur : Olam atzilout, le “monde de l’émanation”, c’est-à-dire de la pensée divine, suivi de Bériah (ou Briah), la “Création”, puis du principe de l’Ein Sof ‘or, la “lumière infinie” ; dessous viennent le Séfer
Yetsirah, Livre de la formation, symbolisé par le monde des anges, enfin le cinquième monde, Malkhout assiah, correspondant au monde (ou royaume) physique, celui de la manifestation. Entre atzilout et Bériah, les lumières se sont heurtées et se sont obscurcies par une sorte de voile, associé à l’échelle omniprésente chez Kiefer, paradigme de celle de Jacob, échelle séphirotique, échelle kieférienne, peu importe !
Je voudrais relire Kiefer, à partir de ces quatre mondes séphirotiques, à l’aune de ce que j’écrivais récemment en guise de préface au livre de Youssef Ishaghpour, Rothko. Une absence d’image : lumière de la couleur, comme si je l’avais écrit pour Kiefer. Il est indéniable qu’entre le peintre américain déjudaïsé mais profondément mystique, d’origine russe, et le peintre allemand d’origine catholique, vivant en France, lui aussi imprégné de transcendance et de spiritualité, existe un lien, paradoxal peut-être, que nous avons voulu explorer. Et c’est par l’épiphanie du voile que j’entrevois ce lien.
1.
“Rien n’est caché par, ou sous, le voile. Il ne s’agit pas de l’image, « niée », de l’invisible, mais de la projection de l’expérience humaine de la limite : le tableau ne renvoyant pas au-delà – l’ailleurs absolu ou derrière le voile – mais ici-bas, à celui qui le regarde, submergé par sa lumière.” Comme s’il n’y avait pas à chercher dans la peinture un audelà – “l’ailleurs absolu ou derrière le voile” –car le chant propre à chaque grande œuvre, sa mélodie consubstantielle, mais aussi “la mélancolie et l’angoisse de la finitude”, que rend sonores l’harmonie des couleurs ou des vibrations de lumière, “se métamorphosent en ferveur”, écrit Ishaghpour, unissant deux idées, deux images qui s’opposent ou s’affrontent en permanence comme dans la figure grammaticale de l’oxymoron, ici : angoisse et ferveur. Rothko construit ses œuvres sur l’opposition de ces deux contraires. Que cache le voile de la peinture ?
D’emblée, Ishaghpour nous fait toucher “l’épiphanie visible de la lumière qui n’est pas avant les couleurs, mais en elles1”.
20 Jahre Einsamkeit, 1971-1991 (20 ans de solitude, 1971-1991), 1971-1991, bois, plomb, papier,
1.
exprime ses pensées dans un livre vraiment bien écrit. Tant qu’il y aura encore quelqu’un qui exprimera ses pensées dans un vrai livre1.”
Quoi de plus étrange que ce livre, où l’on voit un dessin d’un préservatif, et où l’on trouve plus de quatre-vingts pages vides. Sur les dernières pages, Kiefer a noté “Die Ungeborenen ” (Les non-nés…) pour marquer que le plaisir personnel, l’onanisme, ou le plaisir n’était porteur d’aucune promesse de vie. Les dernières phrases du livre tombent :
“Si le nombre de pages blanches diminue, la taille du livre augmente-t-elle ? Quand une chose diminue, une autre chose augmente toujours sauf la lune… Car il n’était pas possible de laisser les 63 pages vierges. Le livre devrait au moins se terminer par des fins lointaines.” Le mot vorbei, “fini”, y est aussi écrit une dizaine de fois : “Alles vorbei ist aber vorbei. Millionen von Möglichkeiten vorbei [Tout est fini, mais c’est fini. Des millions de possibilités disparues.]”
Notre cheminement vers la portée universelle de l’œuvre de Kiefer passe par la traversée de ses labyrinthes, qu’ils soient ceux de Barjac de Croissy, de ses expositions, de ses livres. Barjac comprend aussi des serres à lotus et tournesols géants du Japon. À Croissy, nous parcourons ses salles d’exposition avec leurs armoires pleines de livres usuels ou de boîtes
remplies de milliers d’objets et de plantes ; des tables où sont savamment agencés des livres uniques ouverts, des in-folios, des panneaux où sont accrochées des centaines de photos de toutes sortes, photographies de tableaux, de nus féminins, de lieux et de paysages. Le tout nous offre la vision d’un monde unique, d’un monde en soi, celui d’Anselm Kiefer.
On comprend que certains visiteurs privilégiés de ces lieux comme Vincenzo Trione2, Christoph Ransmayr, Daniel Arasse, Youssef Ishaghpour et d’autres leur aient consacré des livres ou des chapitres entiers.
Qui a un peu fréquenté les ateliers d’artistes n’a encore rien vu s’il ne s’est pas perdu physiquement et intellectuellement dans les arcanes du monde kieférien, qui lie et relie l’alchimie et la Kabbale, le monde chtonien des profondeurs et celui des Sept Palais célestes celui des Fleurs du mal et celui du Dormeur du Val, celui qui conjugue la Fugue de la mort et les Cathédrales de France
2. Vincenzo Trione, Prologo celeste nell’atelier di Anselm Kiefer Giulio Einaudi Edtorei, 2023.
COMMUNICATION NUMÉRIQUE
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INSERTIONS PUBLICITAIRES
COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO
Presse d’art : Connaissance des arts – L’Œil – Beaux Arts magazine – The Art Newspaper – Art
absolument – Art Press – Artension
Presse généraliste : Le Figaro – Le Monde – La Croix – L’Obs – Les Échos – Télérama
Radio : France Culture – RFI
Les sept palais célestes de
La mémoire du monde
Linda Sanchez
Gaël Charbau
ouvrage bilingue français / anglais
coédition actes sud/fondation d’entreprise hermès
gencode : 9782330197681
janvier 2025
prix provisoire : 10 €
Attentive à agir en amont dans le soutien à la création contemporaine, la Fondation d’entreprise Hermès a mis en place en 2010 des cycles de résidences d’artistes au sein des manufactures de la maison Hermès. Aux côtés des artisans qui les initient à leurs gestes et savoir-faire, les plasticiens sont invités à concevoir des pièces originales dans des matières d’exception : soie, argent, cristal ou encore cuir. Véritables cartes blanches, ces résidences visent à stimuler l’imaginaire des artistes en leur permettant d’expérimenter de nouvelles modalités de production. Issues d’un dialogue fructueux entre art et artisanat, les œuvres sont réalisées en double exemplaire : le premier devient la propriété de l’artiste, tandis que le second est conservé par la fondation, disponible pour les présentations auprès du public. En 2024, la Fondation d’entreprise Hermès a confié le parrainage de son programme de résidences d’artistes au commissaire d’exposition Gaël Charbau. Ce dernier a ainsi accompagné la plasticienne Linda Sanchez en résidence au sein de la cristallerie Saint-Louis, à Pierre-Bénite.
Linda Sanchez construit des principes de prises, d’enregistrement, de capture, entre sculpture et installation, dessin et vidéo. De l’horizontalité d’un plan d’eau à la trajectoire d’une chute, de la liquidité du sable à l’élasticité d’un liant, elle observe des phénomènes existants, les déplace, ajuste leur échelle, leur corrélation, leur durée. Des notions de hasard et d’ordre, de figures de chute, d’écriture du temps ; les œuvres fixent le mouvement dans la matière, l’écrivent, le mesurent ou le transcrivent. Procédés, opérations, mécaniques et systèmes sont autant de modes de fabrication qui trouvent leur équivalence dans le langage de l’artiste. Un rapport à l’énonciation qui sous-tend, comme un script, un rapport non autoritaire au matériau en mouvement.
Linda Sanchez est issue de l’école d’art d’Annecy en 2006. Elle a mené plusieurs projets de collaboration avec des écrivains, chercheurs et artistes (14628.jpg, avec Philippe Vasset, Adera, 2013) et participe à plusieurs laboratoires de recherche (rencontre avec Tim Ingold à l’école des Beaux-arts de Paris en 2014, participation au laboratoire Espace Cerveau à l’iac de Villeurbanne). Elle a exposé en France et à l’étranger. Elle est lauréate du prix Rendez-vous en 2008, du prix Bullukian en 2014, de la bourse Révélations Emerige en 2017 et du prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo en 2018. Depuis 2018, elle est représentée par la galerie Papillon à Paris. Ses œuvres font notamment partie des collections du Centre national des arts plastiques, Frac Paca et Frac Auvergne.
Repères
Points forts
• Unis dans un même projet, jeunes artistes et artisans travaillent ensemble dans un esprit d’ouverture et de partage des connaissances.
• En donnant accès à des matériaux d’exception, des textures inhabituelles et des techniques ancestrales, les résidences d’artistes Hermès permettent à de jeunes artistes de réaliser une œuvre inédite dans leur production artistique et leur ouvrent de nouvelles perspectives dans le développement de leur travail.
Mots clés
• Savoir-faire / cristal / cristallerie Saint-Louis
Visuel provisoire - Diffusion
Letizia Battaglia
Sabrina Pisu
Il s’agit d’une biographie de Letizia Battaglia (1935-2022), photojournaliste italienne, connue pour son travail sur la Cosa nostra au cours des années de plomb (1960-1980). La photographe raconte à son amie journaliste, Sabrina Pisu, sa vie intime, professionnelle et artistique, mais aussi la violence du patriarcat de cette époque. C’est en autodidacte qu’elle découvre la photographie au journal L’Ora, un quotidien palermitain communiste. En 1985, elle gagne le prix de photojournalisme Eugène Smith : c’est le début d’une reconnaissance internationale. Elle s’engage dans la politique et l’écologie pour changer la vie quotidienne des citoyens malgré une certaine désillusion. À la mort des juges Falcone et Borsellino, elle décide de mettre fin à sa carrière de photoreporter et fonde les Edizioni della Battaglia, qui publient des textes et des pièces de théâtre anti-mafia.
Letizia Battaglia (1935-2022) est une journaliste et photographe sicilienne. Elle s’est fait connaître avec son travail photographique et journalistique sur la mafia sicilienne, la Cosa nostra.
Sabrina Pisu est une écrivaine et journaliste indépendante italienne. Elle a reçu d’importants prix de journalisme, notamment le prix Giustolisi Justice et vérité pour le journalisme d’investigation (2020) et le prix international de journalisme Cristiana Matano (2021), parrainé par le Parlement européen.
UN ENGAGEMENT
PHOTOGRAPHIQUE ET POLITIQUE
CONTRE LA MAFIA SICILIENNE
Repères
Points forts
• L’histoire de Letizia Battaglia a été portée à l’écran en 2022, dans le film Shooting the Mafia, de Kim Longinotto.
• Letizia Battaglia, Passion, justice, liberté. Photographies de Sicile, Actes Sud/Motta, 1999.
• Letizia Battaglia et Franco Zecchin, Chroniques siciliennes, Actes Sud, “Photo Poche”, 2000.
Actualités
• Exposition au Jeu de Paume à Tours du 5 décembre 2024 au 18 mai 2025.
• Exposition aux Rencontres d’Arles en 2025.
• Cette exposition sera également montrée à Turin puis à Londres.
Mots clés
• Figure féministe / photojournalisme / mafia sicilienne / Cosa nostra / patriarcat / militantisme / écologie-justice-légalité
Visuel provisoire - Diffusion
Une Andalousie âpre et fauve
19,6
Hervé Lacombe
De Dom Juan, Carmen n’a pas le sexe, mais l’aura. Comme le personnage de Tirso de Molina, transformé en mythe littéraire grâce à la réécriture de Molière, Carmen compte parmi les personnages féminins dont le caractère a fini par façonner et imposer un archétype de la femme fatale. Séductrice, fascinante et dangereuse, Carmen inspire des dizaines d’adaptations cinématographiques et picturales et occupe une place désormais implacable dans la culture populaire. Au milieu de ces multiples représentations, son origine a tendance à disparaître. Dans ce beau livre savant, où l’iconographie d’époque permet au lecteur de revivre visuellement la création de l’opéra de Georges Bizet en 1875, Hervé Lacombe ouvre un chemin vers la Carmen originelle. Il décrit combien l’imaginaire des Français, à cette période, se peuple d’images hispanisantes. Le tableau d’une Andalousie flamboyante et effervescente s’inscrit sur leur rétine et alimente leur orientalisme. Dans ce contexte, Carmen vient concentrer les regards, cristalliser cette vision d’une Espagne farouche. Au-delà de la polémique suscitée par une femme émancipée qui joue de ses charmes, le retentissement de Carmen tient au fait qu’elle incarne, par essence, le mystère de l’altérité.
Professeur à l’université Rennes 2 et musicologue, Hervé Lacombe est spécialiste de l’opéra français. Il a écrit une dizaine d’ouvrages, notamment Les Voies de l’opéra français au xixe siècle (Fayard, 1997), pour lequel il a reçu le prix Bernier de l’Académie des beaux-arts (1997), le prix des Muses et le prix Eugène Carrière de l’Académie française (1998). Il a également écrit une biographie de Georges Bizet et un ouvrage sur la Habanera de Carmen, tous deux publiés chez Fayard.
Points forts
• Une riche iconographie (100 images) qui contient tout à la fois des maquettes de décors et de costumes d’époque, des photographies de la première cantatrice, des croquis de Paul Renoir saisissant sur le vif les personnages sur scène, des dessins de presse, etc.
• Une bibliographie exhaustive sur la réception de la Carmen de Bizet.
• Actes Sud a toujours mesuré l’importance de revenir aux sources : en 1986, Hubert Nyssen publiait la nouvelle de Prosper Mérimée, Carmen, qui a inspiré Georges Bizet pour l’écriture de son livret d’opéra. Et en 2000 et 2004, Actes Sud-Papiers publie ce dernier, accompagné d’un CD.
Actualités
• 150e anniversaire de la création de la Carmen de Bizet en 2025.
• Carmen est l’opéra le plus représenté dans le monde.
• Carmen sera jouée à l’Opéra Royal de Versailles du 14 au 22 janvier 2025.
Mots clés
• Musique / opéra / ballet / Carmen / mise en scène / imaginaire / populaire / Andalousie / femme / désir
n’aurait pu transmettre toute l’intensité de cette comédie mêlée de tragédie et répondre au souhait de Bizet de renouveler le genre de l’opéra-comique. Pour que les couleurs de l’Espagne et le mouvement de la vie parvinssent à transformer la scène réputée bourgeoise de l’Opéra-Comique, on sollicitât, davantage qu’on ne le faisait ordinairement, les chanteurs, les décorateurs et les costumiers. Bien que procédant de la tradition, la mise en scène fut ainsi traversée d’idées novatrices –des femmes fumant la cigarette, une héroïne se déhanchant et jouant du regard autant que de la voix, un homme tuant sur scène son ancienne maîtresse… Carmen fit donc événement aussi par son spectacle, au sens où l’entend, au xixe siècle, Arthur Pougin, quand il en donne une définition en se fondant sur sa forme superlative :
[…] c’est le côté extérieur, plastique, pittoresque, de la représentation, c’est la richesse, la splendeur, la complication de la mise en scène, c’est la beauté des décors et des costumes, le personnel nombreux, les danses brillantes, les évolutions hardies, les marches pompeuses, tout ce qui, enfin, concourt surtout au plaisir des yeux et à l’éblouissement .
Plaisir des yeux et éblouissement : nous approchons du cœur de notre propos, qui est de reconstituer les contours de ce spectacle, d’en dévoiler les dimensions collectives, matérielles et performatives, tout en cherchant à comprendre, en amont, les conditions de son élaboration, en aval, l’effet qu’il produisit dans le Paris des années 1870. C’est donc une véritable enquête qu’il nous faut mener, en partant de sources inconnues ou très incomplètement exploitées, en suivant la fabrique de l’œuvre dans son lieu de création et en resituant ce projet artistique dans son contexte. Ce faisant, nous aborderons le spectacle-Carmen comme miroir de concentration de l’imaginaire hispanique de son temps,
d’une actualité parfois brûlante. Que l’on songe à ce que l’on y découvre : la tauromachie, l’altérité, symbolisée par la bohémienne, l’expression du désir féminin, ou encore le féminicide, que l’auteur de l’affiche de la création a justement choisi de montrer (ill. 1) tant il faisait sensation et contrevenait aux usages de l’Opéra-Comique.
Mais c’est encore trop peu dire. Pour comprendre l’origine de Carmen et la résonance de sa création en 1875, il importe de ne pas se cantonner au monde du théâtre lyrique, afin de situer l’œuvre dans une histoire plus large, celle des arts. Selon ce point de vue, l’héroïne de Bizet n’est pas une figure isolée ; elle se nourrit de productions et d’expériences menées dans divers domaines – littérature, théâtre, peinture, sculpture –, elle participe d’une tradition de représentation de l’Espagne tout en bénéficiant de l’avancée des idées et en s’inscrivant dans une série de scandales, qui touchent le réalisme et la représentation des femmes. Plusieurs commentateurs de l’époque de la création établirent des comparaisons, qui nous mettent sur la piste de ce qui était alors considéré comme l’école moderne, portée par le désir de donner à voir la vie et non son idéalisation. Nous puiserons chez des peintres de la modernité, comme Manet, qui capte des scènes espagnoles saisissantes et expose le corps scandaleux avec L’Olympia ou d’autres plus académiques, qui donnent la teinte générale de l’époque ; nous emprunterons des exemples à certains artistes profondément marqués par le moment romantique, à ceux qui ont fait le voyage en Espagne, ou qui en ont rêvé. Remarquons à propos des “modernes” qu’il en va d’une génération d’artistes et d’une conjonction entre les arts. Manet est né en 1832, Paul Cézanne et Alfred Sisley en 1839, Claude Monet en 1840, Berthe Morisot en 1841… Bizet,
1. Carmen, affiche de la création par Prudent Leray, 1875.
2. Page de titre illustrée d’Une nuit d’Espagne d’Ed. Degranges, [1873].
né en 1838, et ses camarades musiciens, dont certains se réunissaient au sein de la toute nouvelle Société nationale de musique2 contribuèrent à ce tournant décisif de l’histoire des arts en France qui se dessinait dans les années 1870. Comme Bizet chamboulait l’Opéra-Comique et donnait voix à une héroïne d’un nouveau type, Manet et d’autres artistes bouleversaient le Salon et apprenaient à voir différemment. Carmen fut créé au moment où émergeait l’impressionnisme . Nous ne voulons pas dire que l’un fut influencé par l’autre, mais qu’il soufflait dans le monde des arts un besoin de renouveau et qu’il si faisait de plus en plus entendre un appel à la liberté d’expression.
Cette histoire de Carmen en images se veut une immersion dans la culture visuelle de son temps4. La société parisienne du xix siècle était animée d’une
3. Page de titre illustrée des Échos d›Espagne [1872].
véritable pulsion scopique. Le monde pouvait sembler “un inépuisable réservoir d’images et de tableaux pour l’œil5”, ce que Baudelaire, dans un de ses Salons, formulait ainsi :
Tout l’univers visible n’est qu’un magasin d’images et de signes auxquels l’imagination donnera une place et une valeur relative ; c’est une espèce de pâture que l’imagination doit digérer et transformer6
Les Parisiens étaient enveloppés par un foisonnement de productions de diverses natures : peintures, statues, diorama, spectacles en tout genre, mais aussi affiches, photographies, bibelots, presse et livres illustrés. Le remarquable essor de l’estampe, sous toutes ses
formes, amplifia le phénomène que nous évoquons et constitua, selon Baudelaire toujours, “cet immense dictionnaire de la vie moderne disséminé dans les bibliothèques, dans les cartons des amateurs et derrière les vitres des plus vulgaires boutiques ”. Associons-y enfin les partitions illustrées, réductions d’ouvrages lyriques, arrangements en tout genre, musique pour piano (ill. 2) ou mélodies, comme le recueil d’airs espagnols (ill. 3) dont Bizet possédait un exemplaire dans sa bibliothèque. L’image faisait partie intégrante du commerce de la musique depuis longtemps et particulièrement des produits dérivés de l’opéra8 Choudens, éditeur de Bizet, fit entrer Carmen, à son tour, dans ce réseau de diffusion d’images. Ainsi le toréador, la bohémienne, la posada, le cirque, les danses espagnoles, que les auteurs de Carmen réunirent dans le spectacle monté à l’Opéra-Comique, s’inscrivirent dans cette culture visuelle en perpétuel reconfiguration, avant d’en faire partie et de la marquer de leur emprunte.
Dans cet ensemble très disparate, il faut accorder une place particulière à l’institution du Salon9 qui voulait donner le la en matière de Beaux-Arts et qui offrait un panorama impressionnant de peintures, sculptures, architectures, gravures et lithographies, recensées dans un livret publié à l’occasion. Pour être sujette à de nombreuses critiques, touchant notamment les modalités du choix des œuvres exposées, cette manifestation n’en demeurait pas moins un événement culturel considérable, qui traversa le siècle. Depuis
1855, elle se déroulait au palais de l’Industrie, situé le long des Champs-Élysées. Toute la presse, y compris les revues musicales, s’en faisait l’écho dans de longues séries d’articles, dont certaines étaient écrites par de grandes plumes : Mérimée, Stendhal, Gautier, Baudelaire, Champfleury, Zola ou Banville. Excepté des moments de désaffectation de la part du public à la fin des années 1860, un grand nombre de Parisiens s’y rendaient, souvent caricaturés par Cham et Daumier, mais aussi peints par des artistes fascinés par la mise en abîme du regard et des œuvres (ill. 4). Les musiciens n’échappaient pas à ce passage obligé. Lors de son séjour à la Villa Médicis à Rome, Bizet put fréquenter
4. Camille Cabaillot-Lassalle, Le Salon de 1874, 1874.
des architectes, des graveurs, des sculpteurs et particulièrement des peintres10 dont certains devinrent des amis. De même suivait-il l’actualité lyrique et dramatique, sortant très fréquemment le soir pour assister à des premières, d’Ambroise Thomas de Giuseppe Verdi et de Jules Massenet, de Ludovic Halévy, d’Alexandre Dumas fils ou de Victorien Sardou....
Les peintres-décorateurs puisait dans la culture visuelle, qu’ils contribuaient à enrichir, pour imaginer un spectacle, tandis que le public pouvait superposer aux décors et costumes qu’il découvrait sur scène le souvenir de ce fond commun d’images. Et ce d’autant plus que “l’action scénique se confondait régulièrement avec la peinture lorsque les artistes en scène « faisaient tableau » c’est-à-dire s’immobilisaient dans une pose expressive11”. La culture visuelle trouvait une source ou un prolongement dans la presse, le roman, la poésie, les guides de voyage. Elle était indissociable de ces formes littéraires, conditionnées par les lieux communs, les préjugés et les mentalités et où dominait bien souvent la subjectivité des auteurs et les pré-pensés du temps.
“Le récit, constate Andreas Wetzel, refait le monde à l’image de la culture qui en commande la production et l’offre à sa consommation12.” Si notre sujet n’est pas l’Espagne littéraire, celle de Mérimée ou de Hugo par exemple, il importe de rappeler que le foisonnement d’images que nous venons d’évoquer se doublait d’un foisonnement de textes où fleurissaient des descriptions et des scènes qui nourrissaient l’imaginaire collectif. Le voyage en Espagne devint un genre en soi13 ; celui de Théophile Gautier (1811-1872) un best-seller, publié dans la presse à partir de 1840, en volume dès 1843, puis régulièrement réédité, notamment en 1870, 1873 et 1875, au moment où la nouvelle de Mérimée devenait un opéra-comique. C’est aussi dans cet ensemble que les créateurs de Carmen purent puiser pour imaginer les scènes et les tableaux de leur ouvrage. Parmi les nombreux auteurs que nous convoquerons, Gautier, maître glorieux et juge impeccable selon Banville14,
nous servira de témoin privilégié, tant il réunit sous sa plume les mille facettes de cette culture, établie avant que Bizet ne décide de composer Carmen. Critique de spectacle parmi les plus influents, chantre de l’Espagne, commentateur admiré du Salon, Gautier fut aussi un passionné de danse15.
La culture visuelle se doublait de la connaissance des codes et des traditions de représentations propres à chaque art et à chaque lieu. En arrivant à l’Opéra-Comique, le public avait à l’esprit les ouvrages donnés dans cette institution qui, rappelons-le, jouait tous les jours et irriguait très largement le répertoire des théâtres de province16 Son horizon d’attente ne touchait pas seulement le livret et la musique, mais aussi les décors, les costumes, le jeu des acteurs-chanteurs et la mise en scène. La culture hispanique des Parisiens de 1870 se subdivisait donc en sous-ensembles, délimités par des conventions et des habitudes : l’Espagne du drame romantique, celle de l’opéra-comique, celle visible au Salon, etc. Le spectacle de Carmen créa la surprise et l’enchantement, car ce n’était plus l’Espagne stéréotypés et très affadie de l’Opéra-Comique que le public découvrait, mais une Espagne plus colorée, plus réaliste, plus vibrante, comme si différentes expressions artistiques avaient convergé dans cette représentation pour en amplifier l’effet. Homme de lettres, historien, critique dramatique et critique d’art, collectionneur aussi17 sensible à Zurbarán et à Goya, Paul de SaintVictor (1825-1881) trouva les mots pour en transmettre l’impression profonde :
Une louve dans la bergerie ! c’est à peu près l’effet que produit la Carmen de Mérimée, lancée sur les planches de l’Opéra-Comique. Quel contraste fait à l’Espagne anodine de M. de Saint-Georges avec ses alcades débonnaires, ses contrebandiers galants et ses amoureux bien élevés, cette Andalousie âpre et fauve, peuplée de gitanes et de trabucaires, où l’amour Prélude un spectacle d’art
donne des coups de soleil, où la jalousie donne des coups de couteau18 !
Carmen attira l’attention pour plusieurs raisons. L’Opéra, où tous les ténors étaient enrhumés, fut obligé de faire relâche. “Tout l’intérêt des huit derniers jours, pouvait écrire un chroniqueur, est donc concentré sur la première représentation de Carmen au théâtre de l’Opéra-Comique19.” Les librettistes, auteurs à succès, faisaient leurs premières armes sur la scène de la salle Favart. Considéré comme l’une des figures dominantes de la nouvelle génération de compositeurs désireux de s’affranchir des conventions et de renouveler le langage lyrique, Bizet était l’objet de toutes les attentions, de la part des détracteurs de cette “Jeune école”, comme de celle de ses partisans. Alors que les créations à l’Opéra-Comique étaient devenues plutôt rares, Carmen offrait, avec ses quatre actes, un spectacle aux dimensions exceptionnelles. La familiarité que l’on a aujourd’hui avec la partition nous empêche de saisir le tourbillon de sensations, de sons et d’images que représenta son exécution et sa mise en scène. Sa musique put sembler compliquée autant que finement ouvragée ; les nombreux numéros chantés et les entractes symphoniques saturèrent même l’espace mental de certains critiques. “L’opéra tout entier, confessait l’un d’entre eux, danse en notes de feu sous nos yeux20.” Le compositeur ne fut pas seul dans la bataille. Il put compter sur des collaborateurs de premier ordre et d’abord sur le directeur, Camile Du Locle (1832-1903).
Faire de l’opéra un spectacle d’art était l’une de ses préoccupations21 Il souhaitait renouveler l’institution dont il avait la charge et défendait le compositeur et ses jeunes confrères, comme Camille Saint-Saëns (18351921), Ernest Guiraud (1837-1892) et Jules Massenet (1842-1912). En 1872, il s’était impliqué personnellement pour faire de Djamileh, premier ouvrage de Bizet créé à l’Opéra-Comique, un tableau exotique raffiné (ill. 5). Il courait lui-même à la recherche d’étoffes, de meubles
ou de costumes, poussé par un amour de l’exactitude qui étonna le librettiste, Louis Gallet (1835-1898)22
Tandis que le public découvrait au lever de rideau le décor réalisé dans le goût hispano-mauresque, Du Locle avait imaginé faire passer l’héroïne dans sa frissonnante parure de sequins d’or, muette comme une apparition, déposant un baiser sur la main de son amant endormi avant de disparaître. L’interprète, Aline Prelly (1840-1905), réputée pour sa beauté, provoqua un murmure d’admiration dans la salle (ill. 6) Hélas, il n’en alla pas de même dès qu’elle se mit à chanter. En 1874, sur la même scène, Charles Lenepveu (18401910) avait fait appel à son ami, le peintre CarolusDuran (1837-1917), que Bizet devait connaître23 pour lui demander de réaliser un tableau, principal accessoire de l’intrigue de son opéra-comique, Le Florentin. Les spectateurs purent admirer une toile de deux mètres de hauteur représentant un Hébé debout sur un aigle en plein vol (ill. 7) que Pierre-Auguste Lamy (1827-1883) ne manqua pas d’intégrer à l’affiche de la création24 C’est selon cette perspective d’un théâtre lyrique artiste, offrant au public une composition visuelle exceptionnelle, que l’ouvrage de Bizet doit être resitué. “Dans Carmen releva un chroniqueur du Figaro les costumes des dragons sont tout bonnement de Detaille. Quand on pense que le moindre croquis du jeune peintre déjà célèbre vaut des prix fous, on est bien forcé de reconnaître que M. Du Locle fait royalement les choses25.” Fait exceptionnel, trop souvent passé sous silence, plusieurs artistes de renoms insufflèrent à la mise en scène de 1875 une vérité, une fébrilité et un chatoiement dont les pages qui suivent voudraient donner l’idée la plus exacte. Outre le jeune Édouard Detaille (1848-1912), maître de la peinture militaire, Georges Clairin (18431919), peintre orientaliste, prêta lui aussi son concours ; il dessina les costumes de Carmen. D’autres artistes contribuèrent à faire de cette création un événement et perçurent la puissance esthétique de l’œuvre. Une chanteuse, Célestine Galli-Marié (1837-1905), créatrice
7. Carolus-Duran, Hébé 1874.
du rôle-titre, ressentit la première, la nature du personnage de Carmen, qu’elle contribua à façonner. Un poète, Théodore de Banville (1823-1891), comprit, mieux que tout autre critique, ce qui venait de se jouer dans ce théâtre au public d’habitués attaché aux conventions. Ennemi de la forme édulcorée et larmoyante du romantisme, il s’enthousiasma pour “l’audacieuse tentative des insurgés26”. Fait peut-être sans précédent, un jeune artiste, Paul Renouard (1845-1924), réalisa une sorte de reportage dessiné exécuté durant la représentation. Dix-huit de ses dessins illustrèrent un article paru dans L’Art le 9 mai 1875. À cette occasion, le rédacteur crut bon d’attirer l’attention du lecteur : “Ces croquis
présentent un intérêt artistique tout particulier, par suite du soin que prend M. Du Locle, en directeur intelligent, de s’adresser à l’élite de nos peintres, pour leur demander de dessiner les costumes des ouvrages nouveaux qu’il monte27.” Le dessin hachuré de Renouard, particulièrement vivant, nous donne à voir Bizet et ses librettistes (ill. 8) mais aussi et surtout, comme nous le constaterons, les principaux personnages dans un de leurs costumes et quatre scènes saisies sur le vif, correspondant aux décors des quatre actes. Partons à la recherche de cette flamboyante Carmen, telle qu’elle apparut en 1875. Tout d’abord, en passant par le théâtre où elle est née, à la fois institution
8. Portraits de Bizet, Halévy et Meilhac par Paul Renouard, 1875.
(l’Opéra-Comique) et bâtiment (la deuxième salle Favart), véritable machine de production et de création, dont les particularités, les rouages, les équipes administratives, techniques et artistiques ont façonné l’œuvre. C’est bien là que tout s’est passé ; c’est là que le livret et la partition sont devenus spectacle.
La deuxième salle Favart
Après avoir occupé différents théâtres (dont les salles Favart 1, Feydeau, Ventadour, de la Bourse), l’Opéra-Comique s’est installé salle Favart 2 à partir de 1840. Suite à l’incendie de la première salle portant ce nom, survenue dans la nuit du 14 au 15 janvier 1838, une seconde salle Favart a été construite par l’architecte Théodore Charpentier (1797-1867) sur le même emplacement, place des Italiens, renommée place Boieldieu en 1852. Cette salle allait à son tour être détruite par un incendie, le 25 mai 1887, et remplacée par une troisième salle Favart, inaugurée en 1898, toujours en activité28
Très peu de documents nous permettent d’avoir une idée précise de la deuxième salle Favart, celle que Bizet a connu. En plus de quelques rares estampes représentant la façade ou l’intérieur de la salle (ill. 9) une photographie prise en 1880 depuis la rue de Marivaux donne un peu plus de réalité au lieu (ill. 10) La véranda en fer fut ajoutée pour agrandir le foyer du public lors des travaux menés en 1879 sous la direction de l’architecte Alphonse Crépinet (1826-1892). Ces travaux, de grandes envergures, touchèrent aussi la structure intérieure et la décoration du théâtre, qui était devenu le domaine de la poussière et de la vétusté29. En 1840, l’intérieur de la salle était en forme de lyre assez arrondie et contenait 1500 places (en 1875, la jauge était de 1800 places) ; la scène mesurait 17 m de large sur 15 m de profondeur30 L’acoustique de la salle fut loin
Une anthropologie historique de la danse flamenca [Nouvelle édition]
Corinne Frayssinet Savy
Avec Israel Galván, la danse flamenca s’engage sur le terrain de la performance conçue comme processus expérimental. Elle devient une “proposition”, une “création en acte”. Depuis 1998, avec le spectacle ¡Mira! Los zapatos rojos, le solo s’impose à Israel Galván comme une nécessité d’être devant l’héritage flamenco qu’il porte en lui. Il le ramène au fondement éthique du flamenco, una forma de ser, autrement dit un mode d’être. Défiant toute posture artistique, il s’agit d’une mise en jeu de soi à travers le geste vocal ou dansé. À l’écoute de cette pratique, Israel Galván réévalue la danse flamenca dans sa conception de numéro, élaborée à l’époque des cafés cantantes (cafés-concerts), encore présente aujourd’hui dans le cuadro flamenco (spectacle à numéros chantés, dansés et instrumentaux). Ses spectacles marquent résolument un avant et un après dans l’évolution de la création chorégraphique flamenca.
Israel Galván de los Reyes, prix national de Danse 2005, est né Séville en 1973 de parents danseurs. Son père tenait une académie à Séville et l’a initié à la danse dès sa petite enfance. En 1992, il se joint à la Compañia Andaluza de Danza dirigée par Mario Maya. Dès 1998, il s’engage dans ses propres créations. Commence alors pour lui une trajectoire peu commune qui, en peu de temps, se matérialise par l’obtention des prix les plus importants du flamenco et de la danse, dont le Premio Nacional de Danza du ministère de la Culture espagnol. Il est artiste associé au Théâtre de la Ville, à Paris.
NOUVELLE ÉDITION REVUE ET AUGMENTÉE
Points forts
• Première édition vendue 1 800 exemplaires.
• Mise à jour : ajout d’un chapitre sur les quinze dernières années, corrections et annexes (liste des créations, bibliographie sur la danse flamenca).
Actualité
• Présence de Israel Galván au festival Flamenco de Nîmes en janvier 2025.
Mots clés
• Danse / chorégraphe / flamenco / musique / Espagne
musicales fortes, Israel Galván, bailaor, Fernando Terremoto, cantaor, Alfredo Lagos, tocaor, solistes à tour de rôle. Centrée sur le chant et la guitare, la danse intervient régulièrement sous forme de propositions sans jamais mettre en scène ses entrées et ses sorties. Les ruptures esthétiques sont fondées ici sur la présence et l’eff acement. Le procédé de proposition établi par Israel Galván apporte également une conception différente de la structure chorégraphique flamenca habituelle qui alterne passages dansés accompagnés par le chant, et escobilla, passage tout en percussions de pieds. Il prend le parti de resserrer au plus près les phases dansées avec chant et les phases dansées sans chant.
A la fin du XIXe siècle, les cafés cantantes ont essaimé dans toute l’Andalousie ainsi que dans les grandes villes espagnoles Madrid, Barcelone, Bilbao… Les attractions se sont diversifiées à nouveau, sur le modèle du théâtre de variété. Une part importante est accordée à un nouveau genre, le cuplé*. Parallèlement, le répertoire de danses flamencas, trop réduit, s’est élargi à de nouveaux styles comme le garrotín et la farruca, créés par le danseur Faíco avec la complicité du guitariste flamenco Ramón Montoya, ou encore à d’autres styles comme la guajira et la bulería. José Otero constate à l’époque : “Aujourd’hui, c’est la mode de mettre la danse sur tous les chants flamencos.” (Navarro et Pablo, 2005 : 85.) Les cafés cantantes existent jusqu’en 1936, puis ils cèdent peu à peu la place aux théâtres, mieux adaptés à l’évolution de la danse flamenca.
Ballet flamenco
Page 25
Israel Galván.
Arena Dansenhus, Oslo, © Félix Vázquez, 22 avril 2008.
Ci-dessus
Israel Galván, Fernando Terremoto, Alfredo Lagos.
La Edad de oro Sala La Compañía, Festival de Jerez, Jerez de la Frontera,
© Miguel Ángel González, 26 février 2005.
En entrant au théâtre, la danse flamenca se mesure à un autre espace scénique et à un autre public. Sa technique évolue notamment avec de nouvelles figures, les déplacements rapides, les sauts, l’extériorisation du braceo / mouvements des bras propres au flamenco. C’est une invitation à laisser libre cours à l’imagination chorégraphique. Le théâtre et le ballet deviennent source d’inspiration portant l’esthétique
abstraite de la danse flamenca vers une théâtralité et une forme d’expression narrative.
Cette expérience inédite est initiée avec la première version de El Amor brujo composée par Manuel de Falla et présentée en 1915 au théâtre Lara de Madrid. Il s’agit d’une Gitanerie / Gitanería en un acte et deux tableaux ; la chanteuse danseuse flamenca renommée Pastora Imperio, spécialiste également du cuplé andalou, la chanson andalouse flamenquisée, interprète le personnage central de Candelas. Manuel de Falla écrit cette œuvre comme un romance, poème épique narratif, selon les propres mots de Pastora Imperio, car elle doit danser, mais aussi chanter et réciter. (Alvarez Caballero 1998 : 184.) Ici la guitare s’est substituée à un orchestre réunissant quinze instrumentistes. Mais c’est la seconde version de El Amor brujo, une suite de concerts, qui consacre dès 1916 le compositeur. En 1925, deux nouveaux interprètes, Antonia Mercé “La Argentina” et Vicente Escudero, reprennent respectivement les rôles principaux de Candelas et Carmelo. Cette version pour grand orchestre avec mezzo-soprano dans son interprétation dansée inaugure un genre nouveau, le ballet flamenco. Antonia Mercé “La Argentina”, forte de ses compétences de chorégraphe, et de sa double formation de danseuse classique espagnole / bailarina et de danseuse flamenca / bailaora, collabore étroitement avec Manuel de Falla pendant quatre ans à la réalisation de ce projet.
El Amor brujo introduit un nouveau mode d’accompagnement musical, joué par l’orchestre. Le piano tient aussi ce rôle, comme en témoigne, en 1926, la tournée européenne d’Antonia Mercé “La Argentina” avec le pianiste compositeur Joaquín Nin. El Amor brujo signe encore une autre influence, celle de l’ouverture du spectacle flamenco à la musique écrite européenne, elle-même curieuse des audaces sonores et harmoniques du flamenco. Les Ballets Russes confortent en 1919 cet engouement pour le ballet d’inspiration espagnole avec Le Tricorne, chorégraphié par
Léonide Massine sur une musique de Manuel de Falla avec les décors et costumes réalisés par Pablo Picasso. En 1920, les Ballets Suédois en donnent une autre interprétation avec Iberia, chorégraphié par Jean Börlin, sur trois pièces de l’œuvre éponyme d’Isaac Albéniz, orchestrée par Désiré Emile Inghelbrecht, avec les costumes et décors de Théophile Alexandre Steinlen. Dans cette même décennie des années 1920, Antonia Mercé “La Argentina”, auréolée d’une réputation internationale, présente un spectacle au Théâtre Femina à Paris du 18 juin au 12 juillet 1928 avec ses “Ballets Espagnols”, première compagnie de danse espagnole qu’elle dirige. Elle pose le premier jalon concernant l’histoire du ballet espagnol et par conséquent du ballet flamenco. Il existe cependant un précédent en 1924, avec Vicente Escudero au théâtre Fortuny à Paris.
Antonia Mercé “La Argentina” chorégraphie et interprète des pièces de compositeurs espagnols pour l’essentiel modernes. Dans ses prog rammes, elle propose parfois quelques danses flamencas, tangos, alegrías, farruca, garrotín, soleares… Pour sa part, Vicente Escudero codifie une stylistique de la danse flamenca, et l’applique à l’interprétation d’œuvres espagnoles, initiant “l’art de la chorégraphie flamenca”. (Martínez de la Peña 1970 : 37.)
Leur contemporaine Encarnación López “La Argentinita” développe dans sa propre compagnie de danse des scènes mixtes de chants et danses flamencas, de chansons populaires anciennes. Sa sœur, Pilar López, élargit le répertoire de musique nationale espagnole à des œuvres étrangères d’inspiration espagnole. Elle contribue à l’interprétation dansée de chants flamencos dédiés jusque-là à l’écoute. Les compagnies se multiplient dès lors pour répondre à la forte demande du public, friand de répertoires variés.
Israel Galván réévalue cet héritage musical issu du contact du flamenco avec les univers du théâtre et du ballet.
Il multiplie, dans ses créations, les références musicales variées du moment qu’elles servent une narration resserrée
à un argument plus proche d’une idée que des ressorts d’une intrigue, du moment qu’elles apportent une énergie, une dimension poétique complémentaire au flamenco.
C’est le cas depuis le premier spectacle qu’il chorégraphie et danse, ¡ Mira ! Los zapatos rojos (1998) ; aux côtés de la soleá trianera “El día del terremoto”, interprétée par Pepe de la Matrona, et du fandango de Huelva, transposé au xylophone, se trouvent entre autres España d’Erik Satie, Petrouchka d’Igor Stravinsky, ou encore Ole de John Coltrane. (Navarro 2006 : 289.) Depuis dix ans, Israel Galván s’essaie à plaisir à cette polysémie musicale atteignant une grande subtilité dans El Final de este estado de cosas, redux, à travers l’articulation de différents registres musicaux. La diversité stylistique flamenca se manifeste dans le choix des artistes. Inés Bacán apporte le flamenco familial. Juan José Amador représente la tradition vocale sévillane aguerrie à la scène, éprise d’imagination mélodique. Bobote témoigne de la richesse inouïe du compás*, servie par son sens subtil de l’ellipse. José Carrasco la traduit par la palette sonore de ses percussions. Son jeu atteint une virtuosité étourdissante lorsqu’il utilise le cercueil comme cajón*. Le son rugueux du violon d’Eloisa Sánchez, dans son interprétation des verdiales de Malaga, participe de cette diversité musicale. L’adaptation d’un thème de Jean-Sébastien Bach par Alfredo Lagos, les arrangements d’une danse populaire basque par Proyecto Lorca5, les compositions de Pedro G. Romero6 en sont d’autres facettes.
Par cette conception polystylistique, la musique devient un personnage à part entière, elle forme ce duo qui semble si cher à Israel Galván. Elle tient lieu de fil conducteur, de nœuds dramatiques. Elle lui permet de libérer le spectacle flamenco de toute structure à numéro ou de toute construction narrative en tableaux successifs. Avec Israel Galván, le spectacle se construit comme une composition organisée en phases, écrin idéal à la danse soliste.
Danse soliste et danse en solo
Danser seul
La danse flamenca est fondée sur l’expression soliste. Dans le flamenco familial, l’intervention brève est prisée, particulièrement dans la bulería ; elle comprend trois parties : l’attaque, la llamada*, ou appel signalant un changement, et la sortie de l’espace de danse situé à l’intérieur du cercle formé par l’assistance participant par le chant et les palmas. Dans le flamenco professionnel, la danse, devenue une discipline à part entière, comporte une structure de base en plusieurs parties : l’entrée en scène, dite la - salida ; les - letras*, partie de la danse exécutée sur le chant ; la - falseta*, partie de la danse exécutée sur l’accompagnement guitaristique privilégiant ici les variations mélodiques instrumentales dites falsetas ; dans la danse / baile por alegrías, la guitare se tait, il s’agit alors du silencio / le silence ; le - zapateado ou l’escobilla, développement de plusieurs séries de zapateados ; le - remate, partie finale ou coda de la danse.
A partir de cette structure relativement ouverte, le danseur flamenco élabore un montage de figures et de pas, afin de mettre en valeur ses qualités d’interprète, ses combinaisons personnelles, plus rarement ses propres inventions, voire parfois sa capacité à improviser. Le ballet flamenco fait évoluer ce processus de montage vers celui de la chorégraphie. La danse soliste devient un des modes d’expression au côté du duo, du trio et du corps de ballet. Le ballet flamenco met un terme à toute interaction entre danse et musique, fondement du langage flamenco, en créant une hiérarchie. La musique sert la danse, à l’image du toque / jeu instrumental guitaristique pour le chant flamenco professionnel. Cet état des choses s’inscrit au fil du temps dans la performance de la danse flamenca, de plus en plus complexe techniquement. Aujourd’hui Israel Galván le rompt en restaurant un dialogue entre danse et
Newport 1965, du folk au rock, histoire
Traduit de l’anglais (États−Unis) par Emilien Bernard Rouge
2 janvier 2025
11 × 17 cm
384 pages 9,80 €
ISBN :
Le 25 juillet 1965, lorsqu’il grimpe sur la scène du festival de Newport, Bob Dylan est encore pour bon nombre de ses fans un chanteur de folk songs dans la tradition de ses aînés, Pete Seeger en tête. Armé d’une Fender Stratocaster, entouré d’un groupe lourdement amplifié (où l’on retrouve Michæl Bloomfield et Al Kooper), le jeune homme va secouer, sur l’air de « Maggie Farm » ou de « Like A Rolling Stone », un public de puristes. Rien ne sera plus comme avant. Alors que l’opposition à la guerre du Vietnam fait rage, que des émeutes sont sur le point d’éclater à Watts, et que San Francisco vit ses premiers acid tests, ce concert très électrique de Dylan à Newport marque la fin du folk boom, l’arrivée d’un rock mature, chargé de gravité et de poésie, le triomphe de la contre-culture, et le sacre d’un artiste unique en son genre.
L’AUTEUR
Dans ce livre extrêmement documenté, Elijah Wald retrace les premières années de la carrière de Dylan, émaillée de quelques uns de ses plus grands titres (« Blowing’ In The Wind », « A Hard Rain’s gonna Fall », « Girl From The North Country », « Don’t Think Twice... »), raconte en détails le véritable coup d’état de Newport, qui allait à jamais changer la face du rock, et le replace dans un contexte politique, culturel et historique où... « les temps étaient en train de changer ».
«Le zeitgeist crépitait autour de lui comme de l’électricité. C’était mon héros existentiel, le Rimbaud dégingandé du rock […], portant des lunettes de soleil à la Phil Spector et une auréole de cheveux, exsudant l’ironie. »
Marianne Faithfull
Écrivain, mais aussi musicien, Elijah Wald est l’auteur de nombreux ouvrages importants sur la musique populaire américaine, (dont un formidable ouvrage sur le Delta blues de Robert Johnson), et un expert du folk revival.
Un autre de ses ouvrages, The Mayor of MacDouglas Street, a été adapté en 2013 au cinéma par les frères Cœn, sous le titre Inside Llewyn Davis..
• Un artiste légendaire, prix Nobel de littérature 2016.
• Un livre très documenté le Dylan des Sixties et sur un épisode crucial de sa carrière, de l’histoire du rock, et même de l’histoire de la contre-culture toute entière.
• « Un gros travail d’érudition, plein de finesse. Un des meilleurs livres de musique que j’ai lu. » The Gardian
• « Une vieille histoire vue avec des yeux neufs. » The New York Times
• « Une contribution majeure à l’histoire de la musique moderne. » Booklist
• Sortie très attendue le 29 janvier 2025 de Un parfait inconnu, du réalisateur James Mangold (Copland, Walk The Line ), avec Timothée Chalamet, tiré de Dylan Électrique d’Elijah Wald.
• Sortie d’une superbe compilation hommage à Dylan sur le prestigieux label Bear Family.
Ophélie Texier
Embarque avec Crocolou pour un super voyage en train !
Aujourd’hui, Crocolou prend le train avec toute sa famille. Confortablement installé, il regarde par la fenêtre et découvre de nouveaux paysages. Oh ! il y a même des vaches et des moutons ! Si seulement il pouvait les caresser… Pour faire passer le temps, Crocolou se plonge dans son livre, joue avec sa sœur Marilou et accompagne sa maman au wagon-restaurant. Enfin, le train arrive ! Mais qui peut bien les attendre sur le quai ?
POINTS FORTS :
• Une nouvelle histoire de Crocolou pour accompagner les enfants dans leur voyage !
• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).
Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.
THÉMATIQUES : train ; gare ; voyage ; passager ; campagne ; paysage ; enfants ; frère ; sœur ; parents ; famille ; aventure ; transport ; ennui ; jeux ; livre ; doudou ; tunnel ; wagon.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.
Ophélie Texier
Crocolou et sa petite sœur Marilou ont décidé de s’amuser, et alors on ne les arrête plus !
Salir les murs, faire des blagues au téléphone, maquiller le chien… déguisés, Crocolou et sa sœur Marilou font toutes les bêtises possibles ! Jusqu’à ce que surgissent du jardin pour les arrêter… papa loup et maman crocodile !
POINTS FORTS :
• Un album pour comprendre ce que sont les bêtises et l’importance de les réparer.
• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).
Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.
THÉMATIQUES : bêtises ; enfance ; frère/sœur ; famille ; parent ; chien ; fraternité ; relation ; rigolades ; déguisements ; jeux ; blagues.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.
Ophélie Texier
Crocolou est énervé, dans sa tête c’est le tonnerre ! Comment faire pour le calmer ?
Crocolou est de mauvaise humeur aujourd’hui. Alors il suffit d’un petit incident pour qu'une grosse colère éclate… Il pleure, fait voler ses affaires et se roule par terre, au grand désarroi de son papa. Et quand ce dernier essaye de dédramatiser ou de le gronder, rien n’y fait. Crocolou s’énerve toujours autant, dans son cœur c’est compliqué et il ne sait pas comment l’exprimer. Heureusement, avec de la patience, de l’écoute et de la tendresse Crocolou réussit à s’apaiser. Vite, un câlin pour le rassurer et tout est oublié !
POINTS FORTS :
• Un album pour accompagner les petit·es lecteur·rices dans cette étape importante de leur développement et les aider à grandir en douceur.
• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux leurs apprentissages : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Déjà 50 albums disponibles, idéal pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).
Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.
THÉMATIQUES : colère ; émotion ; crise ; pleurs ; dispute ; sentiment ; larme ; réconfort ; frustration ; câlin ; communication ; parent ; père ; enfant ; chien ; famille ; jeu ; construction.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Tout-carton
Couverture et intérieur couleur
20 pages / 160 x 160 mm
10 euros ttc
ISBN 978-2-36624-965-1
À partir de 18 mois
Après ses balades en luge, en poussette et à vélo, Camille s’aventure désormais un peu plus loin… jusque chez sa grandmère. Et pour retrouver sa maison, il va lui falloir prendre le train. Doudouchat, son fidèle compagnon, fait lui aussi partie de l’expédition, et Camille a de quoi se restaurer en route : du chocolat chaud et un bon sandwich. Heureusement, car, ce premier petit voyage réserve bien des surprises à Camille : à chaque fois que le train s’arrêtera en gare Camille fera de nouvelles rencontres.
Après Camille et sa luge, Camille et sa poussette et Camille fait du vélo, les enfants pourront retrouver les charmantes illustrations de Cecilia Heikkilä avec ce nouvel album tout-carton sur les premiers voyages et le sel des nouvelles découvertes. Une série parfaite pour accompagner les progressions des plus petits.
L’AUTRICE
Originaire de Stockholm, Anna Ribbing est autrice et productrice d’expositions. Elle a écrit de nombreux livres pour enfants, dont Zuri et le Chapeau de jungle (Versant Sud, 2021), et a reçu le prix Linné en 2005.
L’ILLUSTRATRICE
Cecilia Heikkilä est une autrice, illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants (Un endroit merveilleux, Le Pull de noël, La Fête des crêpes, tous publiés aux éditions Cambourakis). Elle a notamment illustré, parallèlement à son œuvre personnelle, plusieurs livres des Moomins, inspirés de nouvelles de Tove Jansson (et également parus chez Cambourakis).
série tout-carton illustrée par Cecilia Heikkilä et dont les premiers livres ont déjà remporté un beau succès.
• Une histoire qui traduit avec beaucoup de malice le bonheur et l’excitation qui marquent les premières découvertes des enfants.
•Un album parfait pour accompagner les progressions des
Anna Ribbing et Cecilia Heikkilä
Anna Ribbing et Cecilia Heikkilä
Anna Ribbing et Cecilia Heikkilä
Affiche offerte pour accompagner la publication de Camille prend le train (recto : une planche de Camille fait de la luge / verso : une planche de la Fête des crêpes)
Visuel provisoire
ISBN 978-2-36624-984-2
L’enfant soulève les rabats, actionne les pop-ups, et c’est lui qui, tout seul comme un grand, découvre les secrets de ses amis les dinos !
EN LIBRAIRIE
EN JANVIER 2025
PPV : 16,50 €
EAN : 9782330199432
Tout-carton • 10 pages cartonnées
23 x 27 cm
Dès 3 ans
Album avec pop-up et flaps
Imagier pop-up
Dinosaures
Animaux
« Le quetzalcoatlus pouvait voler dans les airs, même s’il faisait la taille d’une girafe adulte ! […] Le corps du sauropelta, recouvert de pointes, le protégeait des dents acérées des autres dinosaures. »
Saviez-vous qu’il existait plusieurs catégories de dinosaures ? Ce livre les répertorie : les dinos à long cou, les dinos à collerette, et même les dinos à pointes ! Pour savoir comment un centrosaure se protégeait des prédateurs ou découvrir qui était le plus petit des dinos, il faudra soulever des flaps à chaque page. On apprend – entre autres – qu’en dépit de sa gigantesque taille, le kentrosaure avait un cerveau de la taille d’une noix et que le crâne du pentacératops mesurait, lui, la taille d’une voiture…
Le nouveau grand POP imagier d’Ingela P. Arrhenius, à emmener partout avec soi, parfait pour satisfaire la curiosité des petits lecteurs !
Ingela P. Arrhenius est graphiste, illustratrice et designer pour Ferm Living et Omm Design. Elle aime les univers légèrement rétro et les années cinquante et soixante sont pour elle une grande source d’inspiration. Ses images, livres et jouets sont présents dans le monde entier. Elle est notamment connue pour son style naïf et joyeux, que l’on retrouve dans les livres Abécédaire et son imagier géant, Animaux ! (Marcel & Joaquim, 2021).
Chez hélium, elle a publié la série des pop-imagiers entre 2018 et 2019 et celle des grands pop-imagiers, avec Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! (2020), Mon Premier Atlas des animaux (2023) et Mes amis dinos (2025). Elle vit en Suède, avec sa famille.
Le troisième livre ultra coloré de la collection des grands imagiers popup, après Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! et Mon Premier Atlas des animaux.
Si les dinosaures sont des créatures qui n’en finissent pas de fasciner les enfants, ce livre animé ne manquera pas de les étonner !
Un imagier animé en volume, pour mieux faire apparaître ces géants d’une autre ère.
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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En librairie le 15 janvier 2025
Que se passe-t-il lorsque le vent s’insinue par la fenêtre, passe entre les branches des arbres ou fait valser les feuilles d’automne ? Il approche, se rapproche, fait danser les chapeaux sur les têtes, frappe au carreau de la maison, puis s’apaise lentement.
De l’aube au crépuscule, au gré des courants d’air, le vent accompagne l’enfant de cette histoire : une partie de cache-cache avec les draps, une course au cerf-volant ou encore des dessins dans les nuages. Toujours présent, compagnon de jeu invisible, le vent n’est jamais loin de lui et chemine aux côtés de l’enfant qui ne peut le voir mais en ressent la présence.
Porté par des illustrations graphiques et colorées, Mélie Giusiano nous livre l’un de ces albums qui nous font voir le quotidien autrement et nous rappellent la beauté des moments simples.
couverture provisoire
14,7 x 19,5 cm l 24 pages l 13,50 €
ISBN 9791035208189
Mélie Giusiano est née en 1989 à Marseille. Elle étudie la communication visuelle à Lyon et à Rennes puis devient graphiste dans l’édition à Paris. En parallèle, elle developpe une pratique de dessins et de collages numériques qui mêle la simplicité des formes géométriques à des matières picturales qu’elle réalise au pinceau. Elle imprime des collections de cartes postales et de papeterie en risographie, une technique d’impression qui lui permet d’experimenter et de développer un style sensible et personnel. En novembre 2024, elle illustre Les cadeaux aux éditions Palomita, un cartonné pour les tout-petits, imprimé en 4 pantones. Au gré du vent est son premier album en tant qu’autrice et illustratrice. Aujourd’hui elle vit et travaille à Lyon.
Vent l Nature
Amitié l Quotidien
En librairie le 15 janvier 2025
Pour sa poésie et son univers graphique résolument moderne.
Les illustrations singulières incarnent le vent avec virtuosité.
Pour son audace.
Audace de Mélie Giusiano, graphiste de métier depuis 15 ans, qui s’essaye pour la première fois à la création artistique et y parvient avec talent.
Pour l’originalité de son point de vue.
On a rarement vu le vent personnifié dans un album jeunesse, on le sent ici souffler au fil des pages.
couverture provisoire
Vent l Nature
Amitié l Quotidien
À SAVOIR
Le premier livre de Mélie Guisiano, nouvelle autrice-illustratrice au catalogue.
Un univers graphique proche de la risographie, des images comme des affiches dans lesquelles plonger.
Le vent, personnage inattendu qui remet la nature à hauteur d’enfant.
En librairie le 15 janvier 2025
Vent l Nature
Amitié l Quotidien
En librairie le 15 janvier 2025
Vent l Nature
Amitié l Quotidien
En librairie le 15 janvier 2025
Vent l Nature
Amitié l Quotidien
En librairie le 15 janvier 2025
Vent l Nature
Amitié l Quotidien
Les ours polaires ne sont pas blancs, incroyable non ? Saviez-vous que leurs poils sont en réalité incolores et peuvent, de cette façon, réfléchir l’environnement autour d’eux sur leur pelage ? Cette anecdote, entendue à la radio par Arianna Tamburini un jour de pluie, ne l’a pas quittée depuis, et a été le point de départ de ce nouvel album à destination des tout-petits.
Elle a donc imaginé un album où l’on suit un ours tout au long de sa journée : il grimpe, croque, nage, roule, tape, glisse, etc. À mesure que les heures passent et qu’il change de décor, l’ours se pare peu à peu de toutes les couleurs dont il fait la rencontre. Du jaune pour le soleil qui fait frétiller son nez, hop ! Du vert pour les poissons qu’il dévore avec appétit, du gris pour son ami le phoque perché sur un iceberg… Le soir venu, l’ours est devenu multicolore ! Jusqu’à ce que la lune se lève haut dans le ciel, blanchissant son pelage, pour le préparer à une nouvelle journée pleine de couleurs.
En librairie le 15 janvier 2025
14,7 x 19,5 cm l 24 pages l 13,50 €
ISBN 9791035208196
Arianna Tamburini est 100% italienne, née à Urbino petite ville d’art sur les douces collines de la région des Marches. Durant ses études elle a tout essayé : cinéma d’animation, sérigraphie, photo, gravure, graphisme, illustration.
Après avoir été sélectionnée en 2009 et 2010 au concours d’illustration du Salon du Livre de Bologne, elle décide de tenter sa chance à Paris. Elle réalise son premier livre en 2010.
Arianna aime regarder les vieilles photos, chanter et danser, faire à manger, se salir, écouter la radio, apprendre des mots, marcher pieds nus, manger des cerises.
Entre une chose et l’autre elle fait des dessins et des sérigraphies.
Animaux l Jeux
Couleurs
En librairie le 15 janvier 2025
Pour sa force plastique.
Des images contrastées, composées avec beaucoup de soin, qui jouent sur les cadrages et nous plongent dans une banquise multicolore.
Pour sa palette de couleurs.
Au fur et mesure de sa progression dans l’album, l’ours se pare de plus en plus de couleurs, couleurs qui viennent s’associer les unes aux autres. Sont ainsi proposées aux lecteurs des premières notions chromatiques de mélange des couleurs.
Pour ce personnage d’ours charmant.
Cet ours est terriblement attachant : tantôt joueur, malicieux ou en colère, il reflète aux plus près les émotions des bébés.
À SAVOIR
Le retour d’une autrice-illustratrice appréciée de notre catalogue, pour un quatrième album.
Un univers coloré et plein de vitalité, où les couleurs sont les stars.
Du vernis sélectif sur toutes les pages, pour jouer avec les contrastes et inviter à la manipulation des tout-petits.
Un texte très court avec une ritournelle, qui se lit et se dit comme une comptine.
Animaux l Jeux
Couleurs
En librairie le 15 janvier 2025
Animaux l Jeux
Couleurs
Couleurs Extrait
Animaux l Jeux
Animaux l Jeux Couleurs
Animaux l Jeux
Couleurs
Animaux l Jeux
CORINNE DREYFUSS
Pommier. Pomme. Poum ! Tombée. Croc ! Croquée… Ne reste alors que la graine qui, une fois arrosée, donnera à son tour un… pommier, pour tout recommencer !
Jeu des sonorités, apprentissage de la parole, cycle de la nature et musique des mots, ce sont toutes ces choses que l’album aborde.
Avec un graphisme sobre, épuré, un texte simple et lisible par tous, ce livre est devenu un classique des Éditions Thierry Magnier et de la petite enfance.
Pomme pomme pomme a reçu, depuis sa parution en 2015, un succès d’estime et commercial : il a obtenu en 2016 le Prix Sorcières dans la catégorie tout-petits et le prix « Pitchou ». Il cumule, à ce jour, plus de 20 000 exemplaires vendus.
Art l Cycle de la vie
Remis en vente le 15 janvier 2025
14,7 x 19,5 cm l 24 pages l 12,50 €
ISBN 9782364747302 l 1ère parution : sept. 2015
Corinne Dreyfuss est autrice-illustratrice. Elle a surtout publié des livres de littérature jeunesse. Elle aime jouer avec la musicalité du texte, le rythme des mots et des images qui se répondent. Dans ses livres à destination des plus petits, elle s’exerce à l’épure. À tous, petits et grands, elle parle de la vie, de la mort, du rire et des larmes, du temps qui passe et des traces qu’il laisse. Elle aime écrire, dessiner, jardiner, et aussi rencontrer les enfants à qui ses livres s’adressent. Elle rêve d’écrire des chansons d’amour et de passer sa vie à regarder pousser les fleurs en écoutant voler les mouches aux côtés de ceux qu’elle aime.
CORINNE DREYFUSS
Comptine l Nature
Art l Cycle de la vie
Remis en vente le 15 janvier 2025
À SAVOIR
Un classique du rayon petite enfance, Pomme pomme pomme est présent dans de nombreuses bibliographies de professionnels.
Un univers graphique simple et épuré, un vernis sélectif sur toute les pages, un format adapté aux petites mains.
C’est Pomme pomme pomme qui a inspiré le nom de la collection «Pim Pam Pom» qui compte aujourd’hui une trentaine de titres.
Plus de 20 000 ex. vendus depuis sa parution en 2015.
CORINNE DREYFUSS
Remis en vente le 15 janvier 2025
Comptine l Nature
Art l Cycle de la vie
CORINNE DREYFUSS
Remis en vente le 15 janvier 2025
Comptine l Nature
Art l Cycle de la vie
CORINNE DREYFUSS
Remis en vente le 15 janvier 2025
Comptine l Nature
Art l Cycle de la vie
PETITE ENFANCE / Collection “Encore une fois”
Ophélie Texier Faites le plein d’air pur et de fous rires en accompagnant Crocolou dans ses vacances à la montagne !
Équipé de ses bottes, anorak, gants et bonnet, Crocolou peut se lancer dans de joyeuses batailles de boules de neige avec sa petite sœur Marilou, dévaler les pentes sur sa luge, faire des bonhommes de neige et enfin savourer un bon chocolat chaud pour se remettre de toutes ses émotions.
POINTS FORTS :
• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).
Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.
• Ventes du titre depuis parution : déjà 18 000 exemplaires.
THÉMATIQUES : nature et environnement ; montagne ; neige ; fêtes ; vacances ; jeux ; luge ; bonhomme de neige ; enfant : famille ; parents ; frère ; sœur ; hiver.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Tout-carton
Couverture et intérieur couleur
20 pages / 160 x 160 mm 10 euros ttc
ISBN 978-2-36624-818-0
À partir de 18 mois
Aujourd’hui, il fait froid dehors, et Camille doit bien se couvrir pour sortir se promener dans la neige avec sa maman et son doudou. D’ailleurs, même ce dernier a droit à des gants et à un bonnet ! À mesure qu’ils sillonnent tous les trois les routes enneigées, Camille découvre de multiples petites traces. Qui est passé par là ? Un oiseau ? Un chat ? Étrange, ils semblent pourtant avoir déjà disparu dans le froid de l’hiver…
Avec cette nouvelle série d’albums toutcarton, les plus petits et les plus grands auront la joie de retrouver les illustrations tendres et colorées de Cecilia Heikkilä et d’apprendre à connaître un nouveau petit personnage qui, à bien des égards, devrait rappeler aux enfants quelques-unes de leurs réactions et de leurs envies. La narration de chaque livre est construite sur le mode « une question – une réponse » et promet ainsi de belles heures de lecture partagée aux plus petits comme aux plus grands. Une nouvelle série parfaite pour accompagner les progressions des plus petits.
L’AUTRICE
Originaire de Stockholm, Anna Ribbing est autrice et productrice d’expositions. Elle a écrit de nombreux livres pour enfants, dont Zuri et le Chapeau de jungle (Versant Sud, 2021), et a reçu le prix Linné en 2005.
L’ILLUSTRATRICE
Cecilia Heikkilä est une autrice, illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants (Un endroit merveilleux, Le Pull de noël, La Fête des crêpes, tous publiés aux éditions Cambourakis). Elle a notamment illustré, parallèlement à son œuvre personnelle, plusieurs livres des Moomins, inspirés de nouvelles de Tove Jansson (et également parus chez Cambourakis).
•Une nouvelle série d’albums tout-carton illustrée par Cecilia Heikkilä, l’autrice et l’illustratrice d’ Un endroit merveilleux ou du Voyage de Blaireau.
• Une narration construite sur le mode « une question – une réponse » pour de belles heures de lecture partagée.
•Deux premiers albums parfaits pour accompagner les progressions des plus petits.
Traduit du suédois par Catherine Renaud
Tout-carton
Couverture et intérieur couleur
20 pages / 160 x 160 mm 10 euros ttc
ISBN 978-2-36624-817-3
À partir de 18 mois
Aujourd’hui, Camille part se promener avec son papa, son doudou et sa poussette. Sauf que Camille n’est plus un bébé et qu’il n’a pas très envie de se laisser pousser dans son tout petit cabriolet. Et si on mettait quelqu’un d’autre à sa place ?
Son doudou par exemple ? Ou encore la pie qui accompagne Camille et papa dans leur balade ? En tout cas, cette fois-ci, c’est au tour de Camille de conduire !
Avec cette nouvelle série d’albums toutcarton, les plus petits et les plus grands auront la joie de retrouver les illustrations tendres et colorées de Cecilia Heikkilä et d’apprendre à connaître un nouveau personnage. La narration de chaque livre est construite sur le mode « une question – une réponse » et promet ainsi de belles heures de lecture partagée aux plus petits comme aux plus grands. Une nouvelle série parfaite pour accompagner les progressions des plus petits.
L’AUTRICE
Originaire de Stockholm, Anna Ribbing est autrice et productrice d’expositions. Elle a écrit de nombreux livres pour enfants, dont Zuri et le Chapeau de jungle (Versant Sud, 2021), et a reçu le prix Linné en 2005.
L’ILLUSTRATRICE
Cecilia Heikkilä est une autrice, illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants (Un endroit merveilleux, Le Pull de noël, La Fête des crêpes, tous publiés aux éditions Cambourakis). Elle a notamment illustré, parallèlement à son œuvre personnelle, plusieurs livres des Moomins, inspirés de nouvelles de Tove Jansson (et également parus chez Cambourakis).
•Une nouvelle série d’albums tout-carton illustrée par Cecilia Heikkilä, l’autrice et l’illustratrice d’ Un endroit merveilleux ou du Voyage de Blaireau.
• Une narration construite sur le mode « une question – une réponse » pour de belles heures de lecture partagée.
•Deux premiers albums parfaits pour accompagner les progressions des plus petits.
Un imagier pop-up coloré, pour découvrir en s’amusant les couleurs, les contraires, les formes, les parties du corps et comment compter.
Ingela P. Arrhenius
Cet imagier à la débordante richesse graphique et aux multiples systèmes invite à reconnaître les chiffres, les couleurs, les formes, nommer les contraires ou les différentes parties du corps. Sur chaque double-page, une surprise : un papillon qui s’envole, un arc-en-ciel qui se déploie ou un bébé qui gigote. Que d’explorations vivantes pour les tout-petits !
Devenu familier, le style chaleureux et charmant d’une grande illustratrice est ici au service de l’apprentissage du langage des petits.
REMISE EN VENTE EN JANVIER 2025
PPV : 15,90 €
EAN : 9782330133207
Tout-carton • 10 pages cartonnées
23 x 27 cm
Dès 3 ans
Album avec pop-up et flaps
Imagier pop-up
Apprendre Couleurs
Ingela P. Arrhenius est graphiste, illustratrice et designer pour Ferm Living et Omm Design. Elle aime les univers légèrement rétro et les années cinquante et soixante sont pour elle une grande source d’inspiration. Ses images, livres et jouets sont présents dans le monde entier. Elle est notamment connue pour son style naïf et joyeux, que l’on retrouve dans les livres Abécédaire et son imagier géant, Animaux ! (Marcel & Joaquim, 2021).
Chez hélium, elle a publié la série des pop-imagiers entre 2018 et 2019 et celle des grands pop-imagiers, avec Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! (2020), Mon premier atlas des animaux (2023) et Mes amis dinos (2025). Elle vit en Suède, avec sa famille.
Le premier album de la collection des grands imagiers pop-up, avec Mon Premier Atlas des animaux et Mes amis dinos.
Un grand album solide et léger, parfait pour être manipulé par les plus petits. Plus de 4 300 exemplaires vendus depuis sa parution !
Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr
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Grâce aux illustrations chaleureuses d'Ingela P. Arrhenius, les tout-petits sauront bientôt d'où viennent un pingouin, un kiwi et un kakapo !
Ingela P. Arrhenius
REMISE EN VENTE EN JANVIER 2025
PPV : 15,90 €
EAN : 9782330175948
Tout-carton • 10 pages cartonnées
23 x 27 cm
Dès 3 ans Album avec pop-up et flaps
« Le zébu s’accommode de chaleurs extrêmes.
Le calmar colossal est grand comme environ huit humains. Le flamant rose se tient sur une patte pour dormir. »
Dans ce bel atlas pop-up, l’œil et la curiosité sont comblés. L’enfant découvre les continents… et leurs animaux ! Chaque double-page est peuplée de mammifères, de reptiles, de poissons et d’oiseaux : certains que les plus petits reconnaîtront tout de suite, et d’autres que même les parents auront de la difficulté à nommer, et du plaisir à rencontrer ! Sur chacun des continents, en plus des pop-ups, plusieurs flaps cachent des surprises… ici, le hérisson qui se roule en boule, là, la girafe qui croque les feuilles d’un arbre, ou encore le babouin avec son derrière tout rose et le kangourou qui porte son bébé dans sa poche ! Tous les flaps contiennent un fait amusant à découvrir sur l’espèce.
Ingela P. Arrhenius est graphiste, illustratrice et designer pour Ferm Living et Omm Design. Elle aime les univers légèrement rétro et les années cinquante et soixante sont pour elle une grande source d’inspiration. Ses images, livres et jouets sont présents dans le monde entier. Elle est notamment connue pour son style naïf et joyeux, que l’on retrouve dans les livres Abécédaire et son imagier géant, Animaux ! (Marcel & Joaquim, 2021).
Un livre de la collection des grands imagiers pop-up, avec Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! et Mes amis dinos.
Un album en carton qui émerveillera les enfants, avec un pop-up sur chaque double-page ! Ainsi la baleine bleue paraît-elle tout juste sortir de l’eau, et l’ara rouge s’envoler...
Les dessins doux et amusants d’Ingela P. Arrhenius, dont les animaux sont toujours plus mignons !
Animaux
Carte du monde Atlas
Chez hélium, elle a publié la série des pop-imagiers entre 2018 et 2019 et celle des grands pop-imagiers, avec Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! (2020), Mon Premier Atlas des animaux (2023) et Mes amis dinos (2025). Elle vit en Suède, avec sa famille.
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Pour ou contre la chasse en forêt ? Un vote est organisé. Les chasseurs votent bien évidemment oui en majorité. Mais les deux écureuils amateurs de gymnastique et de noisettes votent non. Tout comme leur amie la hase. Eux, ce qu’ils cherchent, c’est la paix. Pour pouvoir dormir tranquilles la nuit et cesser d’avoir à guetter sans cesse qui se cache derrière les branches qui craquent. Et ne plus avoir non plus à panser les blessures de leur amie la hase, qui a reçu une balle dans l’oreille. Car ce sont eux les véritables rois de la forêt et personne ne devrait troubler leur tranquillité.
L’AUTRICE
Née en 1952, Eva Lindström occupe une place éminente parmi les auteurs de livres jeunesse en Suède. L’originalité de son ton, mélange d’humour et de mélancolie, de son univers, qui dérive du quotidien pour faire surgir magie et poésie, et de sa technique graphique mêlant aquarelle, gouache et crayons de couleur, font d’elle une artiste accomplie, une référence majeure pour toute une génération d’illustrateurs suédois. Six de ses albums sont traduits aux éditions Cambourakis.
Couverture provisoire
Traduit du suédois par Aude Pasquier
Couverture et intérieur couleur
32 pages / 215 x 253 mm
15 euros TTC
ISBN 978-2-36624-961-3
À partir de 3 ans
Véritable plaidoyer anti-chasse, cet album aux superbes planches colorées permet à la forêt de se déployer. Tout en se positionnant clairement contre la chasse, il interroge également la possibilité et les modes de coexistence entre hommes et animaux, rappelant que la forêt appartient à tous, et d’abord à la faune sauvage.
• Eva Lindström a obtenu en avril 2022 le prix Astrid Lindgren pour l’ensemble de son œuvre. Il s’agit du prix le plus prestigieux au monde pour les publications jeunesse.
• Un album inédit d’Eva Lindström, dans lequel on retrouve ses personnages animaliers (écureuils et lièvre) et où elle déploie tout l’espace de la forêt.
• Véritable plaidoyer anti-chasse, ce superbe album interroge la possibilité et les modes de coexistence entre humains et animaux.
Traduit du suédois
par Aude Pasquier
Couverture et intérieur couleur
32 pages / 225 x 250 mm
15 euros ttc
ISBN 978-2-36624-591-2
À partir de 3 ans
Un petit cochon est en route vers le nord quand soudain un loup lui apprend que l’accès au pont qu’il doit emprunter un peu plus loin est fermé. En attendant que le passage soit rétabli, il lui propose de venir prendre un café chez lui. Dès lors, le petit cochon se trouve l’hôte des deux loups. La conversation s’engage amicalement, mais tout cela n’est-il pas un peu dangereux pour un petit cochon ? Jouant habilement avec les ressorts bien connus de contes tels que Lestroispetitscochons, Eva Lindström parvient à instiller autant de suspense que de poésie dans l’histoire de cette rencontre inattendue.
L’AUTRICE
Née en 1952, Eva Lindström occupe une place éminente parmi les auteurs de livres jeunesse en Suède. L’originalité de son ton, mélange d’humour et de mélancolie, de son univers, qui dérive du quotidien pour faire surgir magie et poésie, et de sa technique graphique mêlant aquarelle, gouache et crayons de couleur, font d’elle une artiste accomplie, une référence majeure pour toute une génération d’illustrateurs suédois. Six de ses albums sont traduits aux éditions Cambourakis.
d’Eva Linström, les éditions Cambourakis poursuivent leur travail d’édition d’une des autrices et illustratrices d’albums jeunesse les plus reconnues en Suède.
• Un album qui joue habilement sur les attentes du lecteur pour créer un suspense inattendu, tout en poésie et en tendresse.
•Une histoire qui invite à une réflexion sur la possibilité d’une cohabitation pacifique entre les différentes espèces animales, mais également entre hommes et animaux.
Traduit du suédois par Aude Pasquier
Couverture et intérieur couleur 32 pages / 215 x 220 mm 15 euros TTC
ISBN 978-2-36624-733-6
À partir de 3 ans
Trois enfants vivent seuls dans les bois et font les quatre cents coups. Mais à l’arrivée de l’automne, faune et flore disparaissent et les laissent seuls, au milieu de la forêt. Pour surmonter leur peur, ils s’activent en ratissant la clairière et en ramassant les branches mortes. Avec l’hiver s’accroît la désertification alentour, les confrontant à l’expérience poignante de la solitude, puisque même les oiseaux ont disparu. Aussi, lorsque le printemps fait finalement son retour, c’est l’heure du soulagement.
Interrogeant avec subtilité la question de l’autonomie des enfants, cet album toujours superbement illustré éveille au passage du temps rythmé par les saisons et souligne l’importance de la mise en relation des enfants avec la nature, source d’émerveillement, de découverte et d’apprentissage permanent, et la nécessité de la préserver.
L’AUTRICE
Née en 1952, Eva Lindström occupe une place éminente parmi les auteurs de livres jeunesse en Suède. L’originalité de son ton, mélange d’humour et de mélancolie, de son univers, qui dérive du quotidien pour faire surgir magie et poésie, et de sa technique graphique mêlant aquarelle, gouache et crayons de couleur, font d’elle une artiste accomplie, une référence majeure pour toute une génération d’illustrateurs suédois. Six de ses albums sont traduits aux éditions Cambourakis.
•Eva Lindström a obtenu en avril 2022 le prix Astrid Lindgren pour l’ensemble de son œuvre. Il s’agit du prix le plus prestigieux au monde pour les publications jeunesse.
• Épuisé depuis de nombreuses années, ce titre phare d’Eva Lindström est réédité dans une nouvelle traduction d’Aude Pasquier, qui a traduit tous ses autres ouvrages chez Cambourakis.
• Un album poétique et mystérieux, qui interroge l’autonomie des enfants et surtout leur rapport au temps et à la nature, faune et flore confondues.
Ophélie Texier
Et si on faisait des crêpes pour la Chandeleur ? Crocolou est le roi des gourmands et il adore ça… et tous ses amis aussi !
Aujourd’hui, Crocolou fait des crêpes. Il connaît la recette par cœur ! Et rien de mieux pour les déguster que d’inviter tous ses amis au goûter.
POINTS FORTS :
• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance). Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.
• Ventes du titre depuis parution : déjà 9 000 exemplaires.
THÉMATIQUES : crêpes ; chandeleur ; famille ; fête ; amis.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.
Ophélie Texier
Aujourd’hui, c’est l’Épiphanie ! Toute la famille tire les rois. Crocolou voudrait bien avoir la fève ! Une histoire à croquer et un titre incontournable des aventures de Crocolou.
C’est la fête des rois, l’occasion pour Crocolou de partager une galette en famille avec maman, papa, Marilou… Mais aussi papi et mamie. C’est bien sûr la petite sœur de Crocolou qui va sous la table pour la distribution des parts. Tout le monde se régale, et lorsque Marilou tombe sur la fève, Crocolou est un peu déçu…
Heureusement, la nouvelle reine le choisit pour être son roi
POINTS FORTS :
• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…
• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.
Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).
Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.
• Ventes du titre depuis parution : près de 20 000 exemplaires.
THÉMATIQUES : galette ; famille ; fêtes/épiphanie ; tradition.
OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.
Jeunesse / 2 janvier 2025
Cecilia Heikkilä
Traduit du suédois par Catherine Renaud
32 pages / 220 x 240 mm 15 euros ttc
ISBN 978-2-36624-546-2
À partir de 3 ans
Momba organise une grande fête, mais il n’y a rien à manger et tous ses invités sont affamés ! Ses amis préparent alors la pâte tous ensemble, avant de faire sauter les crêpes et de les savourer lors de cette soirée que personne n’est prêt d’oublier.
Une belle histoire d’aventures et d’amitié, toujours tendrement et malicieusement illustrée par Cecilia Heikkilä, agrémentée d’une recette de crêpes à faire et à déguster avec ses amis les jours de pluie.
L’AUTRICE
Cecilia Heikkilä est une illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants. Illustratrice de livres dont elle est l’autrice, avec par exemple Le Voyage de Blaireau (Cambourakis, 2019), elle s’associe également à d’autres auteurs. Elle a ainsi illustré le recueil Histoires de la vallée des Moomins, inspiré de nouvelles de Tove Jansson, paru aux éditions Cambourakis en 2019.
• Conçu avec beaucoup de malice et de tendresse, cet album s’est déjà vendu à plus de 5 000 exemplaires.
• Une histoire d’amitié pleine de rebonds, qui réveillera à n’en pas douter l’imagination des enfants.
• Un album agrémenté de recettes de crêpes à faire en famille ou entre amis.
Cecilia Heikkilä
Cecilia Heikkilä
ANTONIN LOUCHARD
Une clé à molette, une fourchette, une amulette, une brouette : tout est dans la galette !
Remis en vente le 2 janvier 2025
Un livre-comptine pour s’amuser avec les mots et les rimes en attendant le moment de pouvoir enfin déguster ces délicieuses galettes des rois ! À PARTIR DE 1 AN
16 x 16 cm l 24 pages l 9,90 €
ISBN 9782364748064
Né en 1954, Antonin LOUCHARD commence une carrière de peintre avant de s’orienter tardivement vers l’édition. Auteur-illustrateur, il prend la direction de la collection « Tête de Lard » pour les Éditions Thierry Magnier dès 1998 et en devient parallèlement l’un des auteurs les plus prolifiques.
Galette des rois l Cuisine
Fête l Épiphanie
ANTONIN LOUCHARD
Remis en vente le 2 janvier 2025
Galette des rois l Cuisine
Fête l Épiphanie
Un thème très vendeur en début d’année, avec peu de concurrence sur le sujet.
Près de 20 000 ex vendus depuis la parution de ce désormais classique album en 1999.
Remis en vente le 2 janvier 2025
Remis en vente le 2 janvier 2025
SARAH TUROCHE-DROMERY ET AURORE CALLIAS
Aujourd’hui tous les cousins sont réunis pour manger la traditionnelle galette des rois. Mais avant la distribution, la grand-mère les prévient : à chaque part distribuée, il faut énoncer son vœu. Chaque enfant y va alors de son souhait, des plus extravagants aux plus grandiloquents : un costume en plumes de paon, un immeuble en confiseries, une cabane perchée au sommet de la jungle, etc. Tout ça pour se rendre compte que c’est le petit dernier, sous la table, qui a chapardé une part et obtenu la fève. Son voeu à lui : une autre galette des rois, pardi !
Un album drôle et plein de fantaisie sur l’incontournable galette de début d’année.
Galette des rois l Famille Imagination l Humour
Remis en vente le 2 janvier 2025
Sarah TUROCHE-DROMERY est autrice de littérature jeunesse. Monteuse pour le cinéma, elle écrit des histoires courtes entre deux projets.
Aurore CALLIAS est dessinatrice. Issue de l’École Estienne et de La Cambre à Bruxelles, elle réalise des livres pour la jeunesse.
À PARTIR DE 4 ANS
24,5 x 19 cm l 40 pages l 16,00 €
ISBN 9791035205942
SARAH TUROCHE-DROMERY ET AURORE CALLIAS
Remis en vente le 2 janvier 2025
Galette des rois l Famille Imagination l Humour
Un thème très vendeur en début d’année, avec peu de concurrence sur le sujet.
Un sens de lecture « à l’allemande » où l’ouverture du livre se fait par le haut.
Toute la facétie de ce duo réunie ici dans un bel album à la fabrication soignée.
Remis en vente le 2 janvier 2025
S e su s ro j’ouvr rai toutes les cage s des zoos J invitera es toucans , les flamants et e dragon de Komodo àfaire des cou rs e s d e u g e avec les ou rs bruns et es bonobos
RENTRÉE SCOLAIRE
BEAU-LIVRE DE FIN D’ANNÉE GALETTE DES ROIS
NATURE SUR LES ÉCRAN
Catherine Zambon
GENRE : roman éco-engagé.
Le portrait tonique d’une jeunesse engagée et mobilisée pour défendre ses idéaux. Violette rejoint une ZAD (zone à défendre) occupée par des militants écologistes... Identité, engagement, et confrontation à la violence.
THEMATIQUES : engagement ; protection de la nature ; forêt ; ZAD ; montagne ; famille monoparentale ; nonbinarité ; violence policière.
Violette, seize ans, voit un jour surgir dans sa vie un grand-père inconnu. Il faut dire que les femmes de sa famille ont tendance à attirer les hommes et faire fuir les pères, lui répète sa mère. Au début réticente, l’adolescente finit par lui laisser une chance et accepte de passer les vacances d’été chez lui à la montagne.
Accompagnée de son ami.e Cassandre, qui ne se sent ni fille ni garçon, elle part à la rencontre de cette nature qui la fascine, la vraie, où l’on peut croiser des bêtes sauvages. Violette rêve elle-même de devenir forêt ! Sur place, les deux ami.es. font la connaissance de jeunes militants d’une ZAD qui préparent une action pour sauver la forêt voisine menacée par le projet d’une méga scierie, et décident d’y participer. Violette s’entraîne tous les jours à la varappe, elle devra grimper aux arbres et y installer des panneaux de protestation. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu, l’action pacifique se transforme en guerre et fait des victimes. Cassandre l’avait d’ailleurs prédit !
• Un hymne à la nature qui fait écho aux préoccupations actuelles des jeunes adultes pour la sauvegarde de la planète, et le militantisme.
• Violette et Cassandre (un jour gothique, un jour bimbo, un autre genderfluid, parfois les trois !) forment un couple détonant qui colore le récit de beaucoup d’humour.
Auteure dramatique, CATHERINE ZAMBON aime aussi accompagner des équipes de théâtre, de danse, de marionnettes et diriger des ateliers d’écriture. Elle écrit pour le théâtre textes tout public et textes jeunesse (éditions E. Lansman, L’Avant-Scène et L’École des Loisirs). Chez Actes Sud jeunesse, dans la collection “D’une seule voix”, elle est l’autrice de La Chienne de l’ourse et de Kaïna-Marseille.
14 x 20,5 - 112 pages - 11,50 €
ISBN : 978-2-8126-2661-6
en librairie le 29 janvier 2025 rayon jeunesse
dès 12 ans
Âgée de 18 ans à peine, Elen est en errance. Ses idées sombres la mènent vers la falaise et à travers les bois, jusqu’à la ferme du Paon. Là, elle rencontre Julien Vauquier, qui la recueille et l’initie aux travaux de la ferme. Julien n’est pas un paysan comme les autres : ses vaches s’appellent George Sand ou Rosa Bonheur, son cheval Nietzsche, son chien Mychkine, en référence à Dostoïevski. En reprenant la ferme de son grand-père, il maintient la tradition d’une agriculture respectueuse de l’animal et du rythme de la nature, tout en menant une vie animée par l’art, l’entraide et la lutte contre l’agro-industrie. Elen s’éveille à une autre manière de vivre, au milieu des vaches et des livres.
Jusqu’au jour où la réalité rattrape leur petit coin de paradis…
Élise Fontenaille vit en Auvergne.
Longtemps journaliste, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture. Elle publie principalement ses romans jeunesse au Rouergue dont le dernier, Missak et Mélinée, a paru en janvier 2024. En adulte, elle publie ses romans chez Grasset, Stock et Calmann-Lévy.
➜ Avec son style toujours aussi incarné et fougueux, Élise Fontenaille s’empare d’un sujet sensible, quelques semaines avant l’ouverture du Salon de l’agriculture : comment sortir de l’agro-industrie délétère et assurer une vie digne à celles et ceux qui nous nourrissent ?
➜ Julien de la Révolte est inspiré d’une histoire vraie, celle de Jérôme Laronze, jeune agriculteur. Après un contrôle administratif musclé, cinq de ses vaches perdent la vie et Jérôme part en cavale. Au bout d’une semaine, il sera abattu par les gendarmes de trois balles dans le dos.
➜ Élise Fontenaille est l’autrice de Le garçon qui volait des avions (54 000 ex.), Banksy et moi (17 000 ex.), Jesse Owens (8 000 ex.) et Missak et Mélinée (3600 ex.). pour en savoir +
mots clés : agriculture / permaculture / agro-industrie / paysan élevage / bien-être animal / violence policière
JOHAN RUNDBERG
Traduit du suédois par Marina Heide
Le soleil et la puanteur écrasent la ville de Stockholm, loin des souvenirs glacés du Corbeau de nuit. Mika est enfin libérée de la pression qui pèse sur elle depuis sa spectaculaire évasion de prison : c’est officiel, l’affaire est classée et la police n’est plus à sa recherche. Mais l’orpheline a à peine le temps de se réjouir que déjà son partenaire, l’agent Valdemar Hoff, vient lui demander son aide. Une jeune fille de bonne famille a disparu dans les beaux quartiers, et le policier a besoin du regard aiguisé de Mika pour résoudre cette affaire qui présente bien des zones d’ombre.
Le même jour, Tekla, jeune rebelle amie de Mika, lui révèle l’emplacement d’un sinistre charnier qu’elle et ses complices viennent de découvrir.
Mika l’ignore encore, mais ces événements sont liés, et nos deux acolytes sont sur le point de résoudre l’un des mystères les plus anciens et les plus dangereux qui planent sur Stockholm...
Une nouvelle enquête, indépendante des deux premières, pour deux personnages inoubliables.
En librairie le 8 janvier 2025
14 x 20 cm l 224 pages l 14,90 €
ISBN 9791035208219
Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Six livres de la série sont désormais publiés en Suède.
Suède l Roman historique
Enquête l Policier Mystère
La reine des voleurs
2e tome paru en août 2024
Le Corbeau de nuit, paru en septembre 2023 6000 ex vendus
JOHAN RUNDBERG
Traduit du suédois par Marina Heide
Pour ses personnages
De tome en tome, nous observons l’évolution subtile de Mika et Valdemar, deux personnages que tout oppose et qui forment pourtant le plus attachant des duos.
Pour son efficacité.
Comme pour les deux premiers tomes, en à peine plus de deux-cents pages, Johan Rundberg parvient à nouer une intrigue fine et prenante, ponctuée par un humour bienvenu.
Pour son décor.
Prenant ses jeunes lecteurs au sérieux, cette série historique nous entraîne, de saisons en saisons, dans les rues de la ville de Stockholm, réaliste à souhait.
En librairie le 8 janvier 2025
À SAVOIR
Les Mystères de Mika est une série qui compte aujourd’hui six tomes. Le Pacte de Sang, tome 4, paraîtra en septembre 2025 aux Éditions Thierry Magnier.
Près de 6 000 exemplaires vendus pour Le Corbeau de nuit, paru en août 2023.
Un succès en France et à l’international, traduit dans 10 langues et en cours d’adaptation cinématographique.
Suède l Roman historique
Enquête l Policier Mystère
JOHAN RUNDBERG
Traduit du suédois par Marina Heide
Suède l Roman historique
Enquête l Policier
Mystère
En librairie le 8 janvier 2025
Dans le parc Kungsträdgården, les parasols des dames oscillent comme des pissenlits au milieu d’un champ. Des enfants de bonne famille mangent leur casse-croûte à l’ombre des saules et les gens font la queue pour se rafraîchir avec l’eau que crachent les cygnes de la fontaine Molin. Mika marche à côté de Valdemar. Le goudron colle encore entre ses orteils, mais elle s’est débarbouillé la figure et les mains, et elle a attaché ses cheveux en un chignon qui paraît soigné si on n’y regarde pas de trop près.
– C’était gentil de la part de ta patronne de te laisser m’accompagner, dit Valdemar. J’avais peur qu’elle me fracasse le crâne si je le lui demandais moimême. C’est pour ça que je suis entré par la cour.
– Mmh...
Mika ne sait pas quoi répondre pour éviter les mensonges. En réalité, elle est partie sans demander l’autorisation à Amelia. Ce n’est pas son genre, mais elle savait qu’Amelia aurait refusé pour la simple et bonne raison qu’elle déteste Valdemar comme la peste.
– Donc on vous confie de nouveau de vraies affaires ? demande-t-elle pour changer de sujet. Je croyais que vous chassiez toujours les voleurs à la tire ? Valdemar pousse un ricanement.
– Il s’en est passé des choses depuis notre dernière rencontre, répond-il. On ne peut pas dire que je suis le chouchou de mon service, mais depuis que je leur ai remis la pierre précieuse de Nordenskiöld, j’ai gagné la confiance de mes supérieurs.
En librairie le 29 janvier 2024
16 DÉLICIEUSES RECETTES ILLUSTRÉES !
MIKAËL OLLIVIER
« Obésité de catégorie 2 », a annoncé l’infirmière… Benjamin, 15 ans, traîne ses 89 kilos de mal de vivre : calvaire des cours de sport, des cabines d’essayage de vêtements, des boums… Comment maigrir quand on adore manger et qu’on rêve d’ouvrir, plus tard, un restaurant à Dinard ? Cours de nutrition, régime, séances d’acupuncture et rendez-vous chez le psychologue… Et si le seul remède c’était l’amour ?
Ucil molendiores audandu cientum quo debit mos sum eum fugit expliquaes earchicium nis estis et hicaecae. Lectem quae nisim quos conseque dolupta turios aut quo doluptaquae quo to officat urempor porepelicia duntionsequi comnimi nverfereici blant opturi ut il in cuptiassit omnis excest rempore omni audis dicil ipid molum solorep erferum seque liatum nonsed modis cuscia de sequas ut quibusd aepedic imusam quam ea peraeperum isquibusda autenim porehent earum, odi dunt ad molum nis rat fugiati buscimaximi, impore eumenditat voluptaturis mod molupta aut aliquid elitaque sequid moles pligeni hilitas quam, officatibus debis excepedi dolorru ptibus, tore, cum fuga. Ut inum, sus, is et ut et ute quis ra aut moluptae elit veria doloritat deniene ilit pre et adisque aut expere, as esed quaerch illestrum am laceria ipsa voles re nobis eat officipit quo consequosam volore volest, con plis nonseque nitat audam id quidenihit quiatur, sequatium ressi tetur?
Un roman court et touchant qui pose la question du regard des autres face à un embonpoint qui est surtout le fruit d’une réelle joie de vivre.
Un livret de 16 pages avec de délicieuses recettes illustrées offert avec le livre.
Obésité l Nourriture
Cela fait maintenant plus de vingt ans que Mikaël Ollivier écrit des livres et des films, et pourtant, il ne sait toujours pas comment l’on fait, ni pourquoi. C’est sans doute pour cela qu’il continue aussi passionnément. Parce qu’il est encore un débutant, et compte bien le rester.
12 x 21 cm l 160 pages l 8,00 €
MIKAËL OLLIVIER
En librairie le 29 janvier 2024
AVEC 16 DÉLICIEUSES RECETTES ILLUSTRÉES !
MIKAËL OLLIVIER
Un film d’animation remarqué au Festival d’Annecy où il a remporté le Prix du Jury Contrechamp.
Ucil molendiores audandu cientum quo debit mos sum eum fugit expliquaes earchicium nis estis et hicaecae. Lectem quae nisim quos conseque dolupta turios aut quo doluptaquae quo to officat urempor porepelicia duntionsequi comnimi nverfereici blant opturi ut il in cuptiassit omnis excest rempore omni audis dicil ipid molum solorep erferum seque liatum nonsed modis cuscia de sequas ut quibusd aepedic imusam quam ea peraeperum isquibusda autenim porehent earum, odi dunt ad molum nis rat fugiati buscimaximi, impore eumenditat voluptaturis mod molupta aut aliquid elitaque sequid moles pligeni hilitas quam, officatibus debis excepedi dolorru ptibus, tore, cum fuga. Ut inum, sus, is et ut et ute quis ra aut moluptae elit veria doloritat deniene ilit pre et adisque aut expere, as esed quaerch illestrum am laceria ipsa voles re nobis eat officipit quo consequosam volore volest, con plis nonseque nitat audam id quidenihit quiatur, sequatium ressi tetur?
Un cahier de recettes avec des photographies inédites des décors du film offert avec ce livre.
Une nouvelle jaquette avec l’affiche du film désormais en couverture
Une communication croisée importante avec les salles de cinéma.
Un livret de 16 pages de délicieuses recettes offert avec le livre.
Obésité l Nourriture Amour
MIKAËL OLLIVIER
Obésité l Nourriture
Amour
En librairie le 29 janvier 2024
La seule chose de bien dans les visites médicales, au bahut, c’est que ça fait manquer un cours. Moi, c’était un mardi, à 10 heures, à la place de la physique. À 10 h 10, j’attendais toujours dans le couloir en pensant à Metzger qui devait être en train de postillonner au tableau. Ça me faisait drôle d’être là tout seul dans le couloir à attendre mon tour pendant que le reste de la classe était en cours. C’était un peu de liberté volée, comme quand on est malade et qu’en restant à la maison on se rend compte que le monde continue de tourner en dehors du collège. Par une fenêtre je pouvais voir un bout de ciel bleu dans lequel défilaient des nuages et, avec un petit pincement au coeur, je me suis demandé à quoi devait ressembler le ciel au même moment au-dessus de la pointe du Moulinet, à Dinard. On y allait tous les étés, mes parents et moi, et je suis dingue de ce pays, la Bretagne. C’est là que j’ai mon grand projet pour plus tard. Au bout de la pointe du Moulinet, il y a une maison qui donne sur la mer, presque un château, avec en face l’île de Cézembre et à droite les remparts de Saint-Malo. Mon idée c’est d’acheter la maison et d’en faire un hôtel-restaurant. Une fois, j’en avais parlé à une conseillère d’éducation et sur son dossier, elle avait marqué cuisinier. En fait, c’est beaucoup plus que ça : bien sûr que je serai cuisinier, mais ce que je veux, surtout, c’est donner du bonheur aux gens.
JOHAN RUNDBERG
Traduit du suédois par Marina Heide
Stockholm, 1880.
Mika, 11 ans, vit depuis toujours dans un orphelinat blotti au cœur des quartiers populaires. Le quotidien est rude pour ces enfants, qui font famille, à leur manière. Une nuit, Mika est réveillée par des coups frappés à la porte. Elle brave le froid glacial pour ouvrir à un jeune homme qui lui confie, sans un mot, un nouveau-né et s’enfuit en courant. Derrière lui, Mika croit deviner une ombre qui l’observe avant de disparaître subitement à son tour. Le lendemain, c’est un policier qui frappe à la porte de l’orphelinat. Un meurtre a été commis à deux pas. Alors qu’il interroge Mika, le policier est frappé par sa perspicacité et sa vive intelligence.
Ainsi commence l’improbable collaboration entre Mika et l’inspecteur Valdemar qui se lancent sur les traces du dangereux Corbeau de Nuit, un infâme meurtrier qui terrorisait la ville il y a de cela quelques années.
Le premier tome d’une série d’enquêtes captivantes, au succès international.
Suède l Roman historique
Enquête l Crime Orphelinat
Remis en vente le 8 janvier 2025
14 x 20 cm l 208 pages l 14,90 €
ISBN 9791035206642 l 1ère parution : sept. 2023
Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Six livres de la série sont désormais publiés en Suède.
La reine des voleurs
2e tome paru en août 2024
L’Ange de la mort
3e tome à paraître en janvier 2025
JOHAN RUNDBERG
Traduit du suédois par Marina Heide
Parce que l’intrigue de ce roman emporte avec elle tous les lecteurs, petits et grands, tant la tension et le suspense sont savamment dosés.
Parce que le décor de ce roman historique est à couper le souffle, les ruelles sombres et glaciales du Stockholm de la fin du xixe ajoutant à l’ambiance de ce roman policier.
Parce que ce duo d’enquêteurs met en lumière une jeune fille à l’intelligence vive qui résout avec brio les mystères qui se présentent à elle, pour notre plus grand bonheur.
Parce que ce roman policier prend ses jeunes lecteurs au sérieux, leur offrant une intrigue, une tension et un cadre d’une qualité remarquable, tout en restant à leur portée.
Remis en vente le 8 janvier 2025
À SAVOIR
Ce tome 1 a reçu un excellent accueil :
• 6000 ex vendus en librairie
• un engouement important dans la presse et sur les réseaux
• sélectionné pour de nombreux prix (Prix des p’tit bouquineurs, prix Lu et Partagé, etc.)
• lauréat du célèbre prix August en Suède.
Chaque tome présente une enquête indépendante, mais permet d’approfondir les personnages et de creuser les relations qui les relient.
La série, en cours d’adaptation audio-visuelle, compte à ce jour 6 titres.
Suède l Roman historique Enquête l Crime Orphelinat
JOHAN RUNDBERG
Traduit du suédois par Marina Heide
Suède l Roman historique
Enquête l Crime
Orphelinat
Remis en vente le 8 janvier 2025
Mika a beau crier, l’inconnu ne semble pas l’entendre. Au premier croisement, il s’engouffre rue Kyrkogatan et en une fraction de seconde, le voilà disparu. Tandis que le nourrisson remue dans ses bras, Mika saisit la poignée, s’apprêtant à refermer la porte, mais elle s’arrête dans son élan. Quelqu’un l’observe, elle le sent. Seul un réverbère sur deux brille le long des façades, et entre chaque tâche de lumière s’étend la nuit noire. À travers l’averse de neige de plus en plus dense, difficile d’y voir clair. Et pourtant, Mika discerne quelque chose devant le bâtiment d’en face : les contours d’une silhouette longiligne vêtue d’un manteau et d’un chapeau. Une ombre tellement immobile qu’on croirait une illusion d’optique. Ce n’est rien, se dit Mika. Mais quand une bourrasque souffle à travers la rue, la neige tourbillonne et le manteau claque dans le vent. Une peur plus glaciale que la bise s’empare d’elle. Au même instant, le bébé se met à pleurer, à pousser de fragiles cris déchirants, et elle s’empresse de refermer la porte.
JOHAN RUNDBERG
Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide
Deux mois se sont écoulés depuis l’affaire du Corbeau de Nuit, et le terrible hiver qui faisait alors rage a laissé place au printemps. La ville de Stockholm est en effervescence. Tout le monde attend avec impatience l’arrivée imminente du SS Vega, le premier navire à avoir réussi à atteindre l’Asie via l’océan Arctique. Les quais de la ville grouillent de monde, et les vols à la sauvette n’ont jamais été aussi nombreux. Mika, de son côté, s’inquiète pour quelques enfants de l’orphelinat. Ils mentent, échangent des messes basses. Mika en est certaine, ils cachent quelque chose. Mais le réseau que découvrent Mika et l’officier Hoff est bien plus dangereux qu’il n’y paraît. Il en faudra plus pour décourager le duo, décidé à sauver les orphelins du destin funeste qui les attend.
Une nouvelle enquête résolue à l’échelle du roman, des révélations sur le passé de Mika et de l’officier Hoff, la suite d’une série passionnante.
Remis en vente le 8 janvier 2025
Les
Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Six livres de la série sont désormais publiés en Suède.
Suède l Roman historique
Enquête l Policier
Mystère
À
14 x 20 cm l 224 pages l 14,90 € (prov.)
ISBN 9791035207670 l 1ère parution : août 2024
Le Corbeau de nuit, paru en septembre 2023 6000 ex vendus
JOHAN RUNDBERG
Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide
Parce que cette série d’enquête historique est d’une qualité littéraire rare, tant dans son écriture que dans sa construction narrative.
Parce que le duo d’enquêteurs que nous retrouvons à chaque tome n’est pas un duo figé dans le temps. Ces personnages évoluent et chaque aventure nous permet de creuser un peu plus les mystères qui les entourent.
Parce que Johan Rundberg nous permet ici de découvrir une nouvelle facette de la Stockholm du xixe siècle, tournée vers la mer et l’exploration.
Remis en vente le 8 janvier 2025
Le tome 1 a reçu un excellent accueil :
• près de 6000 ex vendus en librairie
• un engouement important dans la presse et sur les réseaux
• sélectionné pour de nombreux prix (Prix des p’tit bouquineurs, prix Lu et Partagé, etc.)
• lauréat du célèbre prix August en Suède.
Le tome 3, L’Ange de la mort, à paraître en janvier 2025.
Chaque tome présente une enquête indépendante, mais permet d’approfondir les personnages et de creuser les relations qui les relient.
La série, en cours d’adaptation audio-visuelle, compte à ce jour 6 titres.
Suède l Roman historique
Enquête l Policier Mystère
JOHAN RUNDBERG
Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide
Suède l Roman historique
Enquête l Policier
Mystère
Remis en vente le 8 janvier 2025
Mika lâche doucement la cheminée et commence à marcher en équilibre le long du faîte, les bras tendus de part et d’autre comme un funambule. Avec la pluie qui est tombée dans la matinée, la tôle est glissante, mais les nuages se sont dissipés, laissant derrière eux un ciel clair et frais. Au nord, elle voit jusqu’à l’observatoire et les chantiers de Sibirien, au sud, jusqu’au clocher de l’église Katarina qui émerge de la ligne tortueuse des toits. Le regard fixé sur l’horizon, Mika esquisse encore quelques pas. Si elle dérape, c’est la chute libre. Avec un peu de chance, elle atterrira sur les pieds et survivra. Mais il est plus probable qu’elle meure sur le coup. Et pourtant, un sentiment de liberté fait pétiller le sang dans ses veines.
– On se croirait à bord de la Vega ! s’écrie-t-elle. Les marins passent leur journée à repérer des icebergs, perchés sur les mâts. Ça m’irait bien comme boulot.
Jo Witek Un huis-clos glaçant entre une mère et son fils, en plein cœur de l’hiver.
Edward a grandi avec son père, brillant architecte. Sa mère, Rose, lointaine et fragile, revient un jour d’un long séjour en hôpital psychiatrique. Elle, qui n’a jamais su l’aimer, lui demande à présent de jouer le jeu de la famille soudée. Pour le jeune garçon, il est hors de question d’effacer toutes ces années privées de l’amour maternel. Il préfère se réfugier dans le monde virtuel des jeux vidéo. Tout bascule avec la mort accidentelle de son père. Il se retrouve seul dans un chalet avec cette mère haïe, qui soudainement l’étouffe d’affection et l’isole davantage. Un face-à-face terrible commence au cœur de l’hiver. Deux êtres. Deux folies. Au point de conduire au meurtre ? Qui des deux dit la vérité ? Un seul, forcément...
POINTS FORTS :
• On doit à Jo Witek une série de romans noirs efficaces, aux intrigues machiavéliques, de Peur Express jusqu’aux Errantes, paru en 2022.
• Les ventes moyennes de l’autrice atteignent les 10 000 exemplaires
— 13 500 pour l’édition grand format d’Un hiver en enfer.
• La presse a aimé :
“Un roman noir d’une terrible efficacité.” Le Monde
“Jo Witek brouille savamment les pistes dans ce roman glaçant.” Page
GENRE : thriller.
THEMATIQUES : peur ; conflit enfant/parents ; mort/deuil ; secret de famille.
JO WITEK écrit pour la jeunesse et a reçu de très nombreux prix littéraires francophones. Chez Actes Sud jeunesse, elle est l’autrice d’une douzaine de romans pour les ados et les jeunes.
“Une symphonie paranoïaque syncopée de retournements. Perturbant et prenant.” Le Figaro magazine.
“Ce thriller psychologique, au rythme haletant et à l’écriture élégante (…) est un vrai coup de foudre.” L’Étudiant
Jo Witek
L’autrice orchestre avec brio un thriller teinté de fantastique, à couper le souffle, digne d’un Stephen King.
“Un thriller à Très Grand Vertige qui nous emmène au-delà du réel.”
(Lire Magazine Littéraire)
Un TGV tombe en panne sur un viaduc au milieu d’une tempête. Parmi les passagers, six adolescents – qui ne se connaissent pas – sont soudain la proie de phénomènes étranges : hallucinations, apparitions fantomatiques, voix de revenants… D’abord terrifiés, ils basculent dans la violence. L’un d’eux agresse le contrôleur, un autre menace des voyageurs avec un couteau. Actes de vandalisme perpétrés par une bande organisée, comme le prétendra la presse plus tard, ou faits inexplicables, surnaturels, défiant la logique et l’entendement ? Quel lien mystérieux unit ces jeunes gens ? Et pourquoi dans ce train, et cette nuit-là ?
POINTS FORTS :
• Un thriller efficace, mêlé de fantastique, dont Jo Witek est orfèvre.
On lui doit dans ce genre, Les Errantes, paru en 2022, après Le Domaine, Un hiver en enfer et Rêves en noir.
• 12 500 exemplaires pour l’édition grand format de Peur express et déjà 3000 ventes du titre dans sa version poche parue en juin 2023.
THEMATIQUES : fantastique ; peur ; danger ; transports.
JO WITEK écrit pour la jeunesse et a reçu de nombreux prix littéraires francophones. Depuis 2012, elle a signé une quinzaine de titres chez Actes Sud jeunesse. Derniers parus : Les Errantes, J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle.
Kévin Deneufchatel
Quel est le point commun entre Dracula, King Kong et Godzilla ? Ce sont des monstres mythiques de la pop culture qui sont intimement liés à un pays !
Avec ses illustrations grandioses, Kévin Deneufchatel rend hommage à onze monstres emblématiques du cinéma, de la littérature ou des croyances populaires et, à travers eux, à nos mythes modernes : King Kong (USA) ; Minotaure (Grèce) ; la momie (Égypte) ; Chupacabra (Mexique / Porto Rico) ; Godzilla (Japon) ; Fenrir (Scandinavie / Norvège) ; le loup-garou (Royaume-Uni) ; le fantôme de l’opéra (France) ; Frankenstein (Allemagne / Suisse) ; Wendigo (Canada / Amérique du Nord) ; Dracula (Roumanie). Voyage garanti ! Pour pimenter la lecture, l’enfant s’amusera à retrouver des détails singuliers cachés dans les illustrations.
:
Un livre-jeu résolument pop qui mêle monstres, géographie et anecdotes amusantes.
Un grand format pour mettre en valeur les illustrations hyper-graphiques, colorées et pétillantes de Kévin Deneufchatel, dignes des plus belles affiches du cinéma !
Un bel objet à offrir aussi bien aux enfants qu’à leurs parents.
THEMATIQUES : géographie ; pays ; monstres ; légendes ; jeu ; cherche et trouve ; pop culture ; anecdotes ; cinéma ; littérature ; croyances ; observation.
KÉVIN DENEUFCHATEL est un illustrateur et graphiste qui vit en région parisienne. Ses créations se retrouvent sur différents supports, presse, expositions, édition ou animation. Dans son travail, il se nourrit de son sens de l'observation, de son goût pour la culture populaire, le cinéma, la bande dessinée, la musique. Chez Actes Sud jeunesse, il a déjà publié ABC fait maison et l’Atlas des mythes et légendes du monde.
Collectif : élèves et professeurs de l’école du Domaine du Possible
Illustrateur : Guillaume Reynard
En coédition avec Harmonia Mundi
Un livre musical pour apprendre une quinzaine de règles de grammaire en chantant ! Comment arrêter de mélanger « a » et « à » ; ne plus jamais hésiter entre « es », « est », ou « et » ; ne plus confondre « on » et « ont »… ? Comment retenir la règle des participes passés ? Ou encore ne plus jamais conjuguer le passé simple à la place d’un imparfait ?
Tout cela est très facile ! Dans le cadre d’un projet pédagogique des élèves et des professeurs en ont fait des chansons, faciles à chanter et faciles à retenir. Quand on les a dans l’oreille, on ne se trompe plus jamais, c’est eux-mêmes qui le disent.
Alors pour progresser en orthographe, chantons !
POINTS FORTS :
• Un outil unique, ludique et éprouvé pour les élèves à partir du CM1 jusqu’à la fin du collège.
• Des chansons drôles, bien interprétées (par les enfants eux-mêmes).
• Une expérience pédagogique unique issue d’une école pilote, l’École du Domaine du Possible.
THEMATIQUES : grammaire ; orthographe ; musique ; chanson ; apprentissage ; conjugaison ; pédagogie.
Pilotés par leurs professeures MATHILDE MONTEAUX et LINDA SEGURA, les élèves ont écrit, composé et interprété ces onze chansons.
L'ÉCOLE DU DOMAINE DU POSSIBLE est ouverte aux enfants de la maternelle à la 3e. Elle s’inspire de pédagogies fondées sur la coopération, la curiosité des enfants et une expérience active des apprentissages. Située dans une ferme de 136 hectares près d’Arles, elle favorise une relation forte avec la nature (écologie, équitation...) et les arts (littérature, musique, arts plastiques...).
GUILLAUME REYNARD est dessinateur à Paris. Il réalise des albums jeunesse et des romans graphiques. Pour la presse quotidienne et magazine, il illustre des reportages ou des articles thématiques. Ses images sont aussi utilisées par des institutions, des agences de communication et même des vignerons. Chez Actes Sud jeunesse il a collaboré à de nombreux romans et documentaires.
Couv provisoire
17 x 23 cm
128 pages n&b broché
Isbn : 978-2-330-20055-8
22 JANVIER 2025
Prix provisoire : 15 euros
DU MÊME AUTEUR
TRADUIT DE L’ANGLAIS PAR CHARLOTTE WOILLEZ
PRÉCACE D’ÉLIAS SANBAR
Aujourd’hui alors que la guerre contre le Hamas fait rage, Mazen Kerbaj, installé à Berlin, mobilise à nouveau son blog pour témoigner de l’épouvantable tragédie en cours. Il traduit en dessins percutants ce qu’il reçoit tous les jours sur son téléphone ou via les réseaux sociaux depuis Gaza. Un témoignage capital.
“Quand j’étais enfant, on écrivait le prénom de la fille qu’on aimait sur son avant-bras… Aujourd’hui, à Gaza, les enfants écrivent leur propre nom sur leur avant-bras, pour pouvoir être identifiés s’ils sont tués par une bombe.”
Une partie des bénéfices des ventes sera reversée à une ONG travaillant à Gaza.
Après les atrocités commises par le Hamas 7 octobre 2023 en Israël, où près de 1200 civils ont été assassinés et 240 otages enlevés, l’armée israélienne, en représailles, a envahi la bande de Gaza. Assiégée, la population palestinienne a été prise au piège des bombardements aveugles qui ont causé plus de 40 000 décès et 200 000 blessés, surtout des femmes et des enfants, privés de nourriture, d’eau, de soins médicaux… Un siège qui empêche l’évacuation des blessés et un début de famine dénoncée par l’ONU comme “forme de violence génocidaire”.
Cet enfer sur terre dure depuis un an. Les demandes d’arrêts internationaux contre trois leaders du Hamas et deux dirigeants israéliens dont Netanyahou restent sans effe, entravées par les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. “I am taking a year off in 2024” répond la messagerie de Mazen Kerbaj depuis ce 7 octobre. Ce qu’il n’a pas fait, bien au contraire.
Mazen Kerbaj est un auteur de bandes dessinées, un artiste visuel et un musicien libanais né à Beyrouth en 1975. Il est l’auteur de plus de 15 livres, et ses nouvelles et dessins ont été publiés dans des anthologies et des magazines. Son œuvre a été traduite en plus de dix langues. Ses peintures, dessins, vidéos, performances en direct et installations ont été présentés dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, dans des galeries, des musées et des foires d’art.
ÉDITION DE LUXE GRAND FORMAT
Format : 21 x 26 cm
336 pages quadri
Prix : 29 euros environs relié
Date de parution : 22 janvier 2025 isbn 978-2-330-20067-1
Brecht Evens
(NOUVELLE ÉDITION 2025)
Les Rigoles, cœur de la plus belle ville du plus beau pays, princes et princesses d’Europe sont en quête d’émerveillement, de salut et de gloires.
Brecht Evens nous invite à suivre Iona, Rodolphe et Victoria dans leur dérive. Ils sont dans la fleur de l’âge... et c’est une nuit d’été.
PRIX TOPOR “REMBRANDT L’AURAIT AIMÉ” - 2019
Les Rigoles, paru en 2018, est le plus grand succès commercial de Brecht Evens à ce jour, avec plus de 30 000 ex vendus (4e éditions)
Le temps d’une nuit, les personnages de cette BD enivrante se perdent ou se réinventent.
Un tour de force du Flamand Brecht Evens, qui a adopté la capitale. Vincent Brunner - Les Inrocks
Errance à l’aquarelle avec le Belge Brecht Evens dans une nuit parisienne où l’ivresse et les personnages se déploient dans toutes les directions. Joyeux et enveloppant. Marius Chapuis - Libération
Brecht Evens franchit encore un palier, enchaînant les doubles pages éclatantes de couleurs et de vie. Un livre majeur, pour un auteur de plus en plus incnotournable. Canal BD
Son innovation graphique à base d’aquarelle et de gouache chatoyantes ainsi que le somptueux travail sur la transparence, l’éclatement des bulles et des cases ont contribué à rendre son style inimitable. Le Figaro
Brecht Evens est né en 1986 à Hasselt en Belgique, son premier livre Les Noceurs remporte le prix de l’Audace à Angoulême. Cette audace ne l’a pas quitté, multipliant les techniques, publié en plusieurs langues, il est l’auteur des Amateurs, de Panthère, d’Idulfania et du premier volume du Roi Méduse en 2024. (éd. Actes Sud BD) ; il dessine dans la presse, également le Travel Books Paris (éd. Vuitton) et le décor de la gare d’Aulnay pour le grand Paris... Une exposition rétrospective lui est consacrée au Cartoon Museum de Bâle en 2020. Il est représenté par la Galerie Martel et par le lithographe Michael Woolwoth. Exposé au Centre Pompidou en 2024 dans le cadre de l’exposition « La BD à tous les étages ».
couv provisoire
Format : 17 x 24 cm
384 pages quadri relié
Prix : 40 euros
Près de 50 000 exemplaires vendus!
En librairie le 22 janvier 2025
ISBN : 978-2-330-20080-0
DE LA MÊME AUTRICE
2025)
Une nouvelle édition reliée pour la trilogie de Camille Jourdy
Une petite ville de province pour un singulier trio composé de Rosalie, Aude et Vincent.
Une rencontre inattendue pour ces personnages dont les modes de vie sont bien différents. Derrière l’intrigue, le portrait psychologique de trois solitaires un peu dépressifs : Vincent qui envisage après trente ans de couper le cordon ombilical, Rosalie Blum qui ne cesse de noyer un passé noir et douloureux dans le whisky et Aude qui se laisse aller aux hasards de la vie. Cette rencontre les aidera-t-elle à vaincre leurs démons ?
Camille Jourdy suit ses héros pour lesquels elle ne cache pas son ironique tendresse.
Camille Jourdy a grandi dans le Jura à Dole. Elle a fait ses études aux Beaux-Arts d’Épinal puis à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg. Rosalie Blum a remporté le prix RTL 2009 et le prix révélation du festival d’Angoulème 2010 et a été adaptée au cinéma par Julien Rappeneau en 2016 ; Les Vermeilles — Prix bd de Montreuil, prix jeunesse angoulême et prix spécial de la foire de Bologne). Depuis 2005, elle est également illustratrice pour la jeunesse et réalise des albums et des jeux (pour Actes Sud, Albin-Michel, Moulin-Roty, MeMo, Thierry Magnier, Les éditions de l’Éléphant). Des histoires courtes pour enfants, Pépin et Olivia, a été édité chez Dupuis. Juliette - les fantômes reviennent au Printemps a été adaptée au cinéma par Blandine Lenoir en 2024.
GRANDE AFFICHE OFFERTE À L’OCCASION DE LA REMISE EN VENTE DE ROSALIE BLUM
DESSIN INÉDIT : RECHERCHE EN VU DU PROCHAIN ROMAN GRAPHIQUE DE L’AUTRICE
Couvertureprovisoire
Traduit de l’anglais (Irlande) par Géraldine Chognard
Couverture et intérieur couleur
324 pages / 170 x 240 mm
26 euros TTC
ISBN 978-2-36624-959-0
Pendant plus de dix ans, Luke, dessinateur de bande dessinée a tout investi dans sa carrière et en a tiré un certain succès. Mais deux ans après la publication de son dernier livre, et après que son frère jumeau ne l’a pas choisi comme témoin à son mariage, la carrière et l’estime de soi de Luke semblent s’être désintégrés. Sur fond de changement climatique mondial, avec la fonte des calottes glaciaires et l’inondation des villes, Estime desoietfindumonde s’étend sur deux décennies pour accompagner une sorte de redécouverte tragicomique de soi. Entre multiples tentatives de reprise en main à travers la lecture de manuels de développement personnel, immersion au sein d’une entreprise pour l’écriture d’un scénario policier destiné à pimenter un séminaire de cohésion d’équipe, travail de téléconseiller pour vendre des assurances-vie et participation à l’adaptation cinématographique catastrophique d’une de ses œuvres de jeunesse, Luke ne cesse de chercher à trouver la place qui lui correspond tandis que le monde s’écroule autour de lui.
Mêlant humour, interrogation sur les relations familiales et amoureuses et introspection, cet ouvrage interroge le poids du regard que la société porte sur chacun d’entre nous et la manière dont elle tend à conditionner la place de chacun alors même que le monde entier est confronté à des changements radicaux.
L’AUTEUR
Luke Healy est un auteur de bandes dessinées et illustrateur irlandais. Il est également comédien et a écrit pour la télévision.
Diplômé en journalisme de l’Université de la ville de Dublin (2012), il obtient un master (MFA) au Center for Cartoon Studies à Vermont, aux États-Unis en 2014.
Il est auteur, illustrateur et coloriste à temps plein depuis 2014, publiant notamment dans des magazines (VICE, The New Yorker...). Il a publié quatre bandes dessinées, traduites en cinq langues, dont deux en français aux éditions Casterman (Americana, 2020, élu meilleure bande dessinée de l’année par The Guardian et The Irish Examiner, et No Limit, 2023, élu « meilleure bande dessinée de l’année » par The Washington Post et PublishersWeekly). Il vit actuellement à Londres.
Americana, avec plus de 17000 exemplaires vendus), et de nombreuses sélections à l’étranger, Luke Healy offre un nouvel ouvrage ambitieux qui intrique introspection etchangementclimatique.
• une BD à la construction narrative brillante qui convoque des thématiques universelles telles que la difficulté à s’aimer soi-même, les relations familiales, les blessures liées à l’enfance et oscille entre humouretmélancolie.
• une réflexion drôle et bouleversante, très juste car profondément incarnée, des affres de l’existence
Luke Healy
19,5 x 28 cm
128 pages n&b relié
Isbn : 978-2-330-11392-6
12 JANVIER 2025
Prix provisoire : 22 euros
Guerre, immigration, liberté de la presse, écologie... tout est sujet à palabre pour les personnages du théâtre de Mazen Kerbaj.
Ce recueil d’histoires courtes publiées dans la presse libanaise et internationale est un panorama sans concession de la politique des dix dernières années. Tout est politique pour Mazen Kerbaj, sa musique, son travail et sa bande dessinée mais aussi poétique chez ce libanais au regard incisif et satirique. Le livre est coédité avec ARTE éditions.
Le Beyrouth bête et méchant de l’irrésistible Mazen Kerbaj.
Tewfik Hakem - France culture
Mazen Kerbaj, un regard mordant sur le Liban.
Agnès Rotivel, La Croix
Mazen Kerbaj aime appuyer là où ça fait mal.
Mazen Kerbaj est un auteur de bandes dessinées, un artiste visuel et un musicien libanais né à Beyrouth en 1975.
Il travaille également sur des projets sélectifs d’illustration et de design et a enseigné à l’Université américaine de Beyrouth. Il est l’auteur de plus de 15 livres, et ses nouvelles et dessins ont été publiés dans des anthologies, des journaux et des magazines. Son œuvre a été traduite en plus de dix langues dans diverses publications locales et internationales. Ses peintures, dessins, vidéos, performances en direct et installations ont été présentés dans le cadre de nombreuses expositions individuelles et collectives, dans des galeries, des musées et des foires d’art du monde entier. En 2006, pendant la guerre de 33 jours avec Israël, Kerbaj a créé son premier blog : un journal visuel quotidien relatant le conflit, mêlant le personnel au collectif. L’ensemble des dessins et des textes a ensuite été publié sous forme de livre sous le titre Beyrouth, juillet-août 2006