Precious. Partnerships.

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Precious. Partnerships.

“Nous n’avons jamais Ă©tĂ© freinĂ©s, mĂȘme lorsque nous prenions des risques.”
Augustin Bown et Audrey Joris, fondateurs d’AFC Collection

Interview croisée

En s’adossant à Indosuez Wealth Management, Degroof Petercam intùgre une nouvelle dimension.

Sport business

Une carriĂšre sportive exige une connexion solide avec les supporters et les entreprises.

Precious. Partnerships.

We understand that in both art and life you need believers to move forward.

That’s why Degroof Petercam supports initiatives like Het Kunstuur, where everyone gets to experience art through the eyes of a famous person.

Jef Vermassen Criminal Lawyer
Joost Bourlon
Founder Het Kunstuur

6 Biennale de Venise

AprÚs un long voyage, des géants ont posé leurs valises au pavillon belge.

24 AprĂšs Tokyo, la Provence

Bernard de le Court revient sur une carriĂšre qui l’a menĂ© aux quatre coins du monde.

Sommaire

26 Un sport qui évolue

Emmanuel Rombouts, Jean-Luc Gavroye et Philippe Delhaye au service du golf belge.

5 É dito Hugo Lasat, CEO de Degroof Petercam. l 6 Des gĂ©ants au pavillon belge Invitation au voyage par un collectif de crĂ©ateurs belges dans le cadre de la Biennale de Venise 2024. l 11 Le nouveau visage du musĂ©e d’Ixelles Tatiana Wolska a créé une Ɠuvre d’art forte pour l’espace d’accueil. l 14 Interview croisĂ©e Sabine Caudron (Degroof Petercam) et Mathieu Ferragut (Indosuez Wealth Management) reviennent sur le rapprochement de leurs deux maisons. l 20 Magie Vendis Capital, ce sont 25 ans de rencontres plus encore que de chiffres. l 22 En famille Philippe Bolle et ses fils se lancent ensemble dans l’aventure ESTEL. l 24 Globe-trotter AprĂšs Tokyo et Bruxelles, la Provence: la nouvelle vie de Bernard de le Court. l 26 Un tour sur les greens Entretien avec les prĂ©sidents des trois fĂ©dĂ©rations de golf belges. l 31 Sport business Golazo accompagne les athlĂštes au-delĂ  de leurs performances individuelles. l 33 Hockey “Les sponsors jouent un rĂŽle-clĂ© dans le dĂ©veloppement futur de notre sport.” l 34 Next Gen Brauzz, The TwentyFour Six et AFC Collection: zoom sur trois projets de jeunes entrepreneurs belges. l 42 Gastronomie Les tables prĂ©fĂ©rĂ©es de nos directeurs de bureaux. l 46 RĂ©seau ETRE FrĂ©dĂ©rick Mathis a créé “l’école pour les jeunes qui n’aiment pas l’école”. l 48 Wal’CrĂšche Un projet familial qui veut rĂ©concilier travail et parentalitĂ© heureuse pour tous.

Ours

Éditeur responsable Banque Degroof Petercam. Adresse lĂ©gale: Banque Degroof Petercam SA, Rue de l’Industrie 44, 1040 Bruxelles

Réalisation Trustmedia + 32 2 423 47 14

Photos © Stefaan Temmerman, sauf mention contraire

Date de publication 23 novembre 2024

“Un nouveau chapitre de notre longue histoire.”

PRECIOUS. PARTNERSHIPS.

ChĂšre lectrice, cher lecteur,

Depuis la derniĂšre Ă©dition de notre magazine "Precious.Partnerships.", de nouvelles opportunitĂ©s se sont ouvertes pour vous au sein de notre maison. En juin dernier, Indosuez Wealth Management, filiale de CrĂ©dit Agricole, a pris une participation majoritaire dans notre groupe. Cette alliance est l’une des plus significatives du secteur en Europe. La relation qui nous unit avec vous continuera de se dĂ©velopper au sein d’un leader europĂ©en de la gestion de fortune.

Ce rapprochement constitue un nouveau chapitre de notre riche histoire. Depuis 1871, nos fondateurs et les gĂ©nĂ©rations successives d’actionnaires, de dirigeants et de collaborateurs ont toujours cherchĂ© Ă  Ă©largir leurs horizons et Ă  transmettre leurs valeurs et leur savoir-faire Ă  votre service. Aujourd’hui, nous poursuivons cette tradition avec Indosuez Ă  nos cĂŽtĂ©s. À partir de notre ancrage solide, vous aurez accĂšs Ă  davantage de services et bĂ©nĂ©ficierez d’un accompagnement rapprochĂ©, oĂč que vous soyez.

Ce qui nous unit, ce sont les 150 annĂ©es que nous avons passĂ©es Ă  mettre notre expertise au service de nos clients. Il en sera question dans ce magazine avec l’interview croisĂ©e de notre responsable du Private Banking, Sabine Caudron, et de Mathieu Ferragut, Directeur GĂ©nĂ©ral de CFM Indosuez Wealth Management.

Comme c’était dĂ©jĂ  le cas de notre premiĂšre Ă©dition, notre magazine "Precious.Partnerships" met en avant nos partenariats. Des partenaires aux profils variĂ©s: entrepreneurs, artistes, sportifs, philanthropes. Chaque histoire est un tĂ©moignage de talents et d’efforts partagĂ©s pour avancer et voir plus grand. Que ce soit par de la gestion de patrimoine, du financement, du private equity, du soutien artistique ou philanthropique, nous avons activement accompagnĂ© chaque projet personnel ou professionnel. Et nous sommes fiers de contribuer au succĂšs de chacun d’entre eux.

Je vous souhaite une agrĂ©able lecture et j’espĂšre que les histoires de ces partenariats vous inspireront, vous nourriront, vous donneront l’envie d’entreprendre, de nous rencontrer
 et de devenir ainsi de prĂ©cieux partenaires.

Hugo Lasat CEO de Degroof Petercam

PS: Vous voulez en savoir plus sur tous les partenariats noués avec Degroof Petercam? Découvrez-les sur preciouspartnerships.com.

Des géants au pavillon belge de la Biennale de Venise 2024

Placés à deux mÚtres quarante au-dessus des visiteurs, sept géants toisent les curieux venus les visiter au pavillon belge de la Biennale de Venise en les invitant à voir le monde sous un autre angle.

Lieu de rencontre et d’ouverture, la Biennale d’art de Venise offre une vitrine incontournable Ă  la crĂ©ation contemporaine, dans toute sa diversitĂ©. Pas moins de 90 pays y exposent installations immersives et performances, livrant une rĂ©flexion sur les dĂ©fis auxquels notre Ă©poque est confrontĂ©e et attirant les grands noms de l’art contemporain. Le thĂšme de cette annĂ©e, “Stranieri Ovunque – Foreigners Everywhere”, pose la question des frontiĂšres dessinĂ©es par et pour les humains, et plus prĂ©cisĂ©ment celle de “l’étranger” et de sa place dans un monde globalisĂ©.

Un pavillon historique

Premier pavillon étranger construit en 1907 sur les Giardini de la cité, le

De gauche Ă  droite, de haut en bas: Valentin Bollaert, Sophie Boiron, Simona Denicolai, Antoinette Jattiot, Ivo Provoost, Pierre Huyghebaert & Pauline Fockedey.

© Courtesy Petticoat Government (Denicolai & Provoost, Antoinette Jattiot, Nord, Speculoos)

Pour cette 60 e édition, le pavillon a été imaginé comme une étape, dans une connexion entre des temps et des territoires.

pavillon belge s’impose comme un lieu de rĂ©flexion et de dialogue privilĂ©giant la mise en valeur des Ɠuvres prĂ©sentĂ©es plutĂŽt que la domination de l’espace. Le bĂątiment fut conçu par l’architecte LĂ©on Sneyers dans un style Art nouveau, avant de subir une importante rĂ©novation sous la direction de l’architecte vĂ©nitien Virgilio Vallot en 1948. TĂ©moin d’une tradition d’avantgarde et de diversitĂ©, il a conservĂ© depuis son aspect moderniste, avec notamment son entrĂ©e concave arborant l’écu et la devise nationaux.

Kaléidoscope expérimental

Pour cette 60 e Ă©dition, le pavillon a Ă©tĂ© imaginĂ© comme une Ă©tape, un passage. Un espace pensĂ© dans une connexion entre des temps et des territoires. Ce scĂ©nario ambitieux a Ă©tĂ© rendu possible entre autres par le soutien de Degroof Petercam, l’un des principaux partenaires du pavillon belge.

C’est Ă  un collectif pluridisciplinaire composĂ© de sept personnes que l’on doit le projet retenu par la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles pour reprĂ©senter la Belgique Ă  la Biennale 2024. Ces deux artistes, deux architectes, deux graphistes et une commissaire avaient dĂ©jĂ  collaborĂ© dans divers champs de pratique de l’architecture, du graphisme ou des arts plastiques. Ils et elles ont travaillĂ© de maniĂšre horizontale en partageant leurs domaines d’expertise pour rĂ©aliser en 11 mois le scĂ©nario qu’ils et elles avaient imaginĂ©: un parcours initiatique retraçant les pĂ©rĂ©grinations de sept gĂ©ants et de leurs communautĂ©s, chapitre aprĂšs chapitre, avec le pavillon belge comme Ă©tape de cette histoire au long cours.

Le collectif de co-auteur.ices a baptisé son projet Petticoat Government, référence à ces groupes de femmes qui ont su renverser temporairement des rapports de pouvoir.

Petticoat Government

Le collectif a baptisĂ© son projet Petticoat Government (“gouvernement en jupons”). Cette dĂ©nomination renvoie Ă  ces groupes de femmes qui, Ă  plusieurs reprises dans l’histoire, ont exercĂ© une influence suffisamment significative pour renverser temporairement des rapports de pouvoir.

DerriĂšre ce titre quelque peu Ă©nigmatique se profile un format qui remplace le modĂšle classique de l’exposition, avec un scĂ©nario curatorial fruit d’une belle diversitĂ© de pratiques et de gĂ©ographies. On se retrouve ainsi face Ă  une Ɠuvre itinĂ©rante qui intĂšgre performance, art, architecture, cartographie, typographie, etc.

C’est en se rĂ©unissant semaine aprĂšs semaine pour partager leurs rĂ©flexions et leurs expĂ©riences que les membres de

Une joyeuse transhumance artistique.

Petticoat Government ont Ă©laborĂ© une pensĂ©e artistique cĂ©lĂ©brant la culture populaire par le biais d’un parcours nomade. Avec comme point de dĂ©part le folklore, envisagĂ© comme un moyen de relier la culture dite d’élite avec la culture populaire. À travers une sĂ©rie d’évĂ©nements et de personnes, Petticoat Government a su gĂ©nĂ©rer des situations de rencontre comparables aux fĂȘtes populaires. De nouvelles zones de discussion et de rĂ©flexion.

Étonnants colosses

C’est lĂ  que, tout naturellement, les sept gĂ©ants sont entrĂ©s en scĂšne. DĂ©nichĂ©s auprĂšs de confrĂ©ries en Belgique, en France et au Pays basque, ils ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  participer au convoi jusqu’à Venise. Certains d’entre eux nous sont familiers, comme le titanesque Érasme. D’autres sont pour le moins insolites, comme Akerbeltz de

Mutriku, avec sa tĂȘte de bĂ©lier, et Dame Nuje Patat, dotĂ©e d’une pomme de terre en guise de tĂȘte.

D’autres encore personnalisent les communautĂ©s auxquelles ils s’apparentent, avec Babette de Tourcoing, militante fĂ©ministe et ouvriĂšre textile, et Julia de

Charleroi, allĂ©gorie de la lutte intersectionnelle. Quant au dernier acolyte, qui est aussi le plus fĂȘtard, il rĂ©pond au nom de Mettekoe et est originaire de Petit-Enghien. Semblable Ă  un mĂ©ga-orang-outan, il rĂ©colte des fonds destinĂ©s Ă  soutenir ses congĂ©nĂšres de BornĂ©o.

Vus d’en bas, les gĂ©ants dĂ©couvrent leurs dessous cachĂ©s, tandis qu’une piĂšce sonore composĂ©e de percussions joyeuses et endiablĂ©es rappelle leurs origines folkloriques.

Votre projet est ambitieux? Partez bien entouré.

Que ce soit dans le domaine de la crĂ©ation artistique ou dans toute autre activitĂ©, l’ambition du dĂ©part est un des moteurs du succĂšs Ă  l’arrivĂ©e.

Pourtant rien n’est jamais acquis Ă  l’avance. Pour transformer votre ambition en rĂ©alitĂ©, il est crucial de s’entourer des meilleurs experts. En matiĂšre financiĂšre et de gestion patrimoniale Ă©galement. Un accompagnement personnalisĂ© et des expertises pointues sont les clĂ©s pour naviguer sereinement dans les complexitĂ©s des investissements et de la planification financiĂšre. Que ce soit pour optimiser votre portefeuille, prĂ©parer votre retraite ou transmettre votre patrimoine, nos Private Bankers vous proposent des solutions sur mesure et une tranquillitĂ© d’esprit inestimable.

Tirez parti de notre offre complĂšte en Private Banking:

Petticoat Government a su gĂ©nĂ©rer des situations de rencontre comparables aux fĂȘtes populaires. De nouvelles zones de discussion et de rĂ©flexion.

Une histoire en mouvement

Pour Petticoat Government, ces gĂ©ants sont des vecteurs d’histoires et d’identitĂ©s, aptes Ă  dĂ©jouer les façons de caractĂ©riser des groupes culturels souvent limitĂ©s Ă  un territoire. Des vecteurs de dĂ©placements. Les co-auteur.ices ont voulu faire de l’art une aventure festive collective, oĂč les formats, les Ă©chelles, les frontiĂšres, les pratiques et les communautĂ©s sont questionnĂ©s, confrontĂ©s, reliĂ©s, afin d’en gĂ©nĂ©rer des formes et des Ă©nergies nouvelles. C’est ainsi qu’une Ă©tape importante de la transhumance s’est rĂ©alisĂ©e au col de Resia, un espace hors du temps situĂ© dans les Alpes au nord de l’Italie. Le convoi y a fait une halte festive avant de reprendre

sa route vers Venise oĂč les gĂ©ants ont finalement pris place dans le pavillon belge.

Le ton, pour les visiteurs, est donnĂ© dĂšs l’entrĂ©e. Les gĂ©ants ont Ă©tĂ© installĂ©s au haut d’une plateforme industrielle: vus d’en bas, on dĂ©couvre leurs dessous cachĂ©s, tandis qu’une piĂšce sonore composĂ©e de percussions joyeuses et endiablĂ©es rappelle leurs origines folkloriques et donne une irrĂ©sistible envie d’esquisser un pas de danse. L’expĂ©rimentation, lĂ  encore, Ă©crit son histoire immersive. Une histoire qui se poursuivra aprĂšs la Biennale au BPS 22 Ă  Charleroi au printemps 2025, puis Ă  Lille 3000 et dans la halle du Frac Le Grand Large Ă  Dunkerque Ă  l’automne.

© Courtesy Petticoat Government (Denicolai & Provoost · Antoinette Jattiot · Nord · Speculoos) & LMNO Bruxelles

Art Tatiana Wolska: la métamorphose de la matiÚre

Imaginez une suspension monumentale, façonnĂ©e comme un nuage de dentelle dans des dĂ©gradĂ©s de couleurs, captant la lumiĂšre et la reflĂ©tant dans un mouvement harmonieux: une Ɠuvre Ă  l’esthĂ©tique pure et au contenu engagĂ© Ă  dĂ©couvrir bientĂŽt au musĂ©e d’Ixelles.

Un espace d’accueil, voilĂ  qui signe une identitĂ©. Et lorsqu’il s’agit de celui d’un musĂ©e, c’est un gage de bienvenue, l’avant-goĂ»t d’un moment au cours duquel l’art et l’espace vont pouvoir dialoguer en toute libertĂ©. Le hall du musĂ©e d’Ixelles en est un exemple Ă©difiant: dans cet environnement

entiĂšrement revisitĂ© – le musĂ©e poursuit de grands travaux de rĂ©novation depuis 2018 –, l’accent a Ă©tĂ© placĂ© sur une esthĂ©tique soignĂ©e dans un cadre lumineux pensĂ© pour accueillir un public trĂšs large. De quoi offrir aux visiteurs une expĂ©rience fluide et conviviale.

Appel à création

Dans ce cadre, en juin dernier, le musĂ©e a lancĂ© un appel Ă  crĂ©ation avec le soutien de son partenaire historique, Degroof Petercam, ce qui s’inscrit parfaitement dans la devise de la banque, “Precious Partnerships”. Il s’agissait de rĂ©aliser une

IrĂšne Laub et Tatiana Wolska
“Le projet tourne autour du recyclage de matĂ©riaux. C’est la base de mon travail.”

Ɠuvre d’art originale destinĂ©e Ă  prendre place dans ses nouveaux espaces d’accueil. L’objectif? CrĂ©er une prĂ©sence visuelle forte, qui entre en rĂ©sonance avec ses valeurs et son identitĂ©.

Sur les 144 dossiers reçus et les 10 artistes et collectifs prĂ©sĂ©lectionnĂ©s par un jury d’experts, le choix s’est portĂ© sur Tatiana Wolska, artiste bruxelloise d’origine polonaise Ă  la carriĂšre internationale, qui s’était notamment illustrĂ©e lors de son exposition au Palais de Tokyo Ă  Paris en 2014.

Un projet pérenne

La proposition de Tatiana, trĂšs reprĂ©sentative de son travail, consiste en une suspension aĂ©rienne et colorĂ©e qui reflĂšte sa perception de la matiĂšre et des formes. Le projet tourne autour du recyclage de matĂ©riaux. “C’est la base de mon travail”, confie-t-elle. De fait, l’artiste a entamĂ© cette dĂ©marche durant ses Ă©tudes Ă 

Nice, Ă  la Villa Anderson. À l’époque, elle rĂ©cupĂ©rait dĂ©jĂ  des matĂ©riaux dans les bennes Ă  ordures. “Ce fut comme un dĂ©clic”, sourit-elle. Une prise de conscience qui lui a permis une forme de dĂ©passement vers de nouveaux espaces immersifs de crĂ©ation.

Des formes biomorphiques

Son outil de travail? Un petit fer Ă  souder Ă©lectronique, Ă  l’aide duquel elle dĂ©tourne, par de petits points rĂ©assemblĂ©s dans la matiĂšre comme une dentelle ajourĂ©e, des bouteilles d’eau minĂ©rale en plastique. Le rĂ©sultat? Des formes organiques thermosoudĂ©es Ă  la fois douces et puissantes, qui occupent l’espace de maniĂšre autonome dans des dĂ©gradĂ©s contrastĂ©s de tons oĂč l’on peut, petit clin d’Ɠil, reconnaĂźtre notamment le vert Perrier, le bleu Aldi et le blanc Badoit.

Un travail extrĂȘmement minutieux et long, mĂ©ditatif en quelque sorte. Mais pourquoi ces formes biomorphiques que l’on retrouve dans ses dessins, ses peintures, ses sculptures? “C’est venu tout naturellement”, reconnaĂźt la jeune femme. “Au dĂ©but, c’était juste instinctif.” Une approche artistique qui s’est affirmĂ©e au fil du temps, tel un fil rouge qui guide ses gestes tout au long de sa logique de rĂ©habilitation.

La récolte des matériaux

Ce procĂ©dĂ© demande, on l’imagine aisĂ©ment, un nombre impressionnant de bouteilles qu’il faut rĂ©cupĂ©rer. VoilĂ  qui a aussi sĂ©duit le jury: la mĂ©thodologie participative citoyenne que pratique, pour ce faire, Tatiana Wolska. Ici, l’art devient une expĂ©rience qui se partage dans une dimension d’échange et d’apprentissage.

“Pourquoi

ces formes biomorphiques?

C’est venu tout naturellement. Au dĂ©but, c’était juste instinctif.”

En effet, outre les rebuts qui vont ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©s auprĂšs des marques d’eau, les habitants de la commune d’Ixelles seront invitĂ©s Ă  rĂ©colter des bouteilles usagĂ©es. Et les enfants des Ă©coles avoisinantes pourront vivre l’expĂ©rience inoubliable de workshops et d’ateliers de crĂ©ation avec l’artiste. Une dimension associative pertinente qui a fait partie intĂ©grante du projet soumis au musĂ©e, dont l’ambition est de rendre l’art accessible Ă  un public large et diversifiĂ© tout en mettant en lumiĂšre des Ɠuvres rĂ©centes de la scĂšne artistique nationale et internationale.

Surprendre, amuser, émouvoir

La suspension, qui aura une amplitude d’environ 15 m de long, planera dans un volume de 500 m3 que reprĂ©sente l’espace d’accueil du musĂ©e. Une Ɠuvre spectaculaire qui aura de quoi susciter l’émerveillement, changeant de couleur

au gré des rais de lumiÚre traversant sa texture en dentelle.

À noter Ă©galement que l’on pourra en dĂ©couvrir plus sur le travail de Tatiana Wolska Ă  la galerie IrĂšne Laub, qui soutient l’artiste depuis de nombreuses annĂ©es et lui consacrera une exposition immersive en janvier 2025.

Pourquoi nous intĂ©ressons-nous Ă  vos Ɠuvres d’art?

Nous sommes une banque privĂ©e qui privilĂ©gie – c'est notre spĂ©cificitĂ© – une approche patrimoniale holistique qui prend en compte tous les aspects d’un patrimoine. Aussi, nous sommes conscients de l’importance de la prĂ©servation de votre patrimoine culturel et artistique.

Nous sommes les gardiens du patrimoine de nos clients: Ă  ce titre, l’art est tout aussi essentiel pour nous. Pour conserver une trace, mais Ă©galement pour en assurer sa transmission aux gĂ©nĂ©rations futures en toute sĂ©rĂ©nitĂ©.

À cet effet, nous avons intĂ©grĂ© dans nos services de gestion un dĂ©partement spĂ©cialisĂ© et entiĂšrement dĂ©diĂ© au conseil en art. Au-delĂ  de la passion, une Ɠuvre d’art est aussi un actif patrimonial souvent important qui mĂ©rite toute notre attention et nos expertises.

MusĂ©e d’Ixelles: rĂ©ouverture prĂ©vue au printemps 2026

MusĂ©e d’Ixelles, rue Jean Van Volsem 71, 1050 Ixelles

Galerie IrĂšne Laub, rue Van Eyck 29, 1050 Ixelles

Vous voulez connaütre nos services d’Art Advisory?

Pour Sabine Caudron et Mathieu Ferragut, ce rapprochement est “un remarquable accĂ©lĂ©rateur de croissance”.

© SarahStefani

Interview croisée

“Notre socle commun: la place centrale du client et une vision de la pĂ©rennitĂ© du patrimoine”

En s’adossant Ă  Indosuez Wealth Management, la maison d’investissement belge Degroof Petercam intĂšgre une nouvelle dimension. La mise en commun des expertises ouvre un Ă©ventail de possibilitĂ©s pour nos clients, renforcĂ©es par une culture d’excellence, se rĂ©jouissent d’une mĂȘme voix Sabine Caudron, Head of Private Banking de Degroof Petercam, et Mathieu Ferragut, Directeur GĂ©nĂ©ral de CFM Indosuez Wealth Management. Ces deux sportifs accomplis livrent leur vision, tout en distillant de prĂ©cieux conseils sur le management
 et sur la vie en gĂ©nĂ©ral.

Le 4 juin dernier, Indosuez Wealth Management – filiale du CrĂ©dit Agricole, la 9e banque mondiale – est devenu l’actionnaire majoritaire de Degroof Petercam. À vos yeux, quels sont les bĂ©nĂ©fices respectifs qu’en tireront les deux partenaires?

MATHIEU FERRAGUT “J’y vois un remarquable accĂ©lĂ©rateur de croissance reposant sur la complĂ©mentaritĂ© et le meilleur des savoir-faire des deux maisons. Les expertises de Degroof Petercam – en matiĂšre de gestion de fortune, mais aussi en asset management, banque d’affaires et fund servicing –permettront Ă  nos clients de bĂ©nĂ©ficier d’une proposition de valeur enrichie. Cela renforcera l’aspect holistique de notre offre sur tout le spectre du Wealth Management.”

SABINE CAUDRON. “Notre adossement Ă  Indosuez, filiale de CrĂ©dit Agricole, nous permet de passer Ă  une dimension d’investissement supĂ©rieure, ouvrant de nouvelles perspectives d’extension de notre offre. Indosuez Wealth Management dispose d’une expertise reconnue en matiĂšre de gestion-conseil, de produits structurĂ©s, dans lesquels

“Notre ancrage dĂ©cisionnel reste belge, et la relation privilĂ©giĂ©e tissĂ©e avec nos clients se poursuit. Le socle commun Ă  nos deux organisations? La place centrale du client et la vision d’une gestion de fortune orientĂ©e vers le long terme et la pĂ©rennitĂ© du patrimoine.”

P etercam

nous Ă©tions peu prĂ©sents. Notre belle gamme en termes de private equity rejoint celle, trĂšs Ă©tendue, de notre partenaire. Et bien sĂ»r, nous gagnons une dimension internationale: notre rĂ©seau se concentrait auparavant sur la Belgique, le Luxembourg et la France. L’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient s’ouvrent dĂ©sormais Ă  nos clients et Ă  nos collaborateurs.”

Pour autant, l’ancrage belge persistera-t-il?

MATHIEU FERRAGUT “Bien entendu. La proximitĂ© avec nos clients est fondamentale. La rĂ©putation de Degroof Petercam en fait une marque incontournable sur le marchĂ© belge. Nous voulons la prĂ©server, tout comme ses atouts propres. Notre maison-mĂšre, CrĂ©dit Agricole, dispose d’une culture du management dĂ©centralisĂ© dans laquelle nous nous inscrivons pleinement.

SABINE CAUDRON. “Non seulement l’ancrage dĂ©cisionnel reste belge, mais nous renforcerons notre prĂ©sence dans notre pays grĂące Ă  l’intĂ©gration des quatre bureaux d’Indosuez Wealth Management Belgique. La relation privilĂ©giĂ©e tissĂ©e au fil des annĂ©es avec

nos clients se poursuit, dans les mĂȘmes conditions. On ressent trĂšs fortement, dans nos deux organisations, la place centrale du client: c’est notre ADN, notre socle commun. Tout comme la vision d’une gestion de fortune orientĂ©e vers le long terme et la pĂ©rennitĂ© du patrimoine.”

Qu’en est-il de la dimension ESG des investissements, devenue incontournable, particuliĂšrement au sein des jeunes gĂ©nĂ©rations?

MATHIEU FERRAGUT “Les investissements ESG font partie intĂ©grante de nos offres, tant chez Degroof Petercam que chez Indosuez Wealth Management. Cette thĂ©matique reprĂ©sente une exigence majeure de nos clients, et nous nous en rĂ©jouissons. Nos deux entitĂ©s se trouvent, lĂ  encore, parfaitement alignĂ©es, avec le mĂȘme souci d’agir concrĂštement, de ne pas se limiter aux dĂ©clarations d’intention. Je tiens d’ailleurs Ă  saluer le travail rĂ©alisĂ©, depuis des dĂ©cennies, par Degroof Petercam en matiĂšre de philanthropie.”

SABINE CAUDRON. “Pour prendre une focale plus restreinte, j’ai constatĂ© que

le groupe CrĂ©dit Agricole mĂšne une politique ambitieuse de promotion des femmes. J’ai ressenti cette volontĂ© sincĂšre de progresser en la matiĂšre, dans un secteur financier encore trĂšs majoritairement masculin, et cela me rĂ©jouit.”

Vous ĂȘtes tous deux trĂšs sportifs et avez pratiquĂ© Ă  un niveau de compĂ©tition l’aviron, pour Sabine Caudron, et le tennis, pour Mathieu Ferragut. Comment cela influe-t-il sur votre management?

SABINE CAUDRON. “L’aviron en compĂ©tition demande de la persĂ©vĂ©rance, de la discipline et de l’engagement. Pendant des annĂ©es, je me suis levĂ©e Ă  4 h 30 pour me trouver sur l’eau Ă  5 h, pour l’entraĂźnement. Rebelote le soir. On peut ramer seul, Ă  deux, Ă  quatre, Ă  huit; dans une Ă©quipe, il faut s’attacher Ă  ĂȘtre les meilleurs possible, ensemble. Dans l’aviron Ă  huit, la technicitĂ© est au centre de tout. Le coach doit dĂ©terminer quelle place il attribue Ă  chacun, pour que chaque Ă©quipier puisse donner le meilleur de lui-mĂȘme: les plus puissants physiquement iront au milieu du bateau, les plus techniques aux extrĂ©mitĂ©s.

Votre gestion encore plus affûtée

Grandir, ce n’est pas seulement s’étendre. C’est approfondir nos racines pour devenir plus forts ensembles, tout en Ă©largissant vos horizons. Ceux d’aujourd’hui, de demain et pour l’avenir.

Notre ancrage avec Indosuez Wealth Management – filiale Private Banking du 9e groupe bancaire mondial, CrĂ©dit Agricole – renforcera nos expertises Ă  votre profit. Il vous offrira d’intĂ©ressantes opportunitĂ©s pour rĂ©aliser vos ambitions patrimoniales avec entre autres une nouvelle ouverture sur les plus grandes places boursiĂšres internationales.

DĂ©sormais, avec ce puissant ancrage, vous tirez parti de notre gamme de solutions encore plus affĂ»tĂ©es: conseil, financement, crĂ©dits, solutions d’investissement, gestion de fonds et solutions technologiques et bancaires.

Vous souhaitez avoir un aperçu de notre approche patrimoniale à 360°?

Sabine Caudron

Sabine Caudron a Ă©tudiĂ© l’économie Ă  l’universitĂ© de Californie Ă  San Diego, oĂč elle faisait partie de l’équipe d’aviron. RepĂ©rĂ©e par l’équipe olympique belge, elle a regagnĂ© son pays natal Ă  la fin des annĂ©es 1990. AprĂšs Puilaetco Dewaay et BNP Paribas Fortis, elle arrive en 2018 chez Degroof Petercam, oĂč elle dirige la division banque privĂ©e de Bruxelles puis de Flandre, et, depuis 2022, la branche banque privĂ©e du groupe.

Mathieu Ferragut

AprĂšs une carriĂšre au CrĂ©dit Lyonnais qui l’a menĂ© de Singapour Ă  Miami, Mathieu Ferragut est devenu n° 2 puis CEO de CA Indosuez Wealth Ă  Miami. Revenu en Europe en 2018, ce tennisman accompli dirige CFM Indosuez Wealth (Monaco). Il est Ă©galement Ă  la tĂȘte des divisions Advisory & Marketing Ă  l’échelle du groupe Indosuez. Ce Provençal d’origine est vice-prĂ©sident de l’AMAF, l’Association monĂ©gasque des activitĂ©s financiĂšres.

© SarahStefani

Questionnaire de Proust

Le principal trait de mon caractĂšre

l’authenticitĂ©

De mĂȘme, dans mon management, je mise sur l’intelligence collective, en tirant parti des complĂ©mentaritĂ©s entre les personnes. Je fixe des objectifs par Ă©quipe, je vise Ă  soutenir les leaders dans leur rĂŽle d’entraĂźnement. Quand un collectif fonctionne, on peut affirmer qu’un et un font plus que deux!”

Ce que j’apprĂ©cie le plus chez mes amis

Mon occupation préférée

les repas de famille l’aviron la joie de vivre La sincĂ©ritĂ© l’exigence

Ma devise

"Le vrai secret du succùs, c’est l’enthousiasme"

"Entreprenez l’impossible, l’impossible fera le reste!"

L’objet que j’emporterais sur une Ăźle dĂ©serte

un Scrabble un couteau suisse

Mon film préféré

Mon sportif préféré

L’app que j’utilise le plus sur mon smartphone

MATHIEU FERRAGUT “Je ne peux qu’abonder dans le sens de Sabine. La volontĂ© d’excellence sous-tend les efforts du sportif. Le manager rencontre les mĂȘmes types de dĂ©fis: le besoin de rĂ©silience, la volontĂ© de dĂ©passement, le travail de groupe, la recherche permanente de solutions aux problĂšmes humains, techniques, etc. La proximitĂ© entre les deux domaines me semble Ă©vidente. D’ailleurs, quand je repense Ă  mes expĂ©riences professionnelles, je rĂ©alise que, trĂšs souvent, l’embauche de sportifs s’est rĂ©vĂ©lĂ©e vertueuse!”

Diriez-vous que votre pratique sportive, si vous parvenez à la poursuivre, se reflÚte, de façon plus générale, sur votre vie?

MATHIEU FERRAGUT “Je continue le tennis et fais Ă©galement beaucoup de vĂ©lo. Le sport fait encore bien partie de mon Ă©quilibre, de mon hygiĂšne de vie. Il me permet de recharger mes batteries, un enjeu fondamental dans la vie d’un manager. Bien que je fasse surtout du sport le week-end, je m’impose rĂ©guliĂšrement de quitter le bureau Ă  18 h pour aller jouer un match
 mĂȘme s’il faut retravailler dans la soirĂ©e!”

SABINE CAUDRON. “Le dimanche matin, je suis sur l’eau, avec mon Ă©quipe d’aviron. J’ai dĂ» ralentir Ă  cause d’une chute Ă  ski, mais c’est temporaire; je suis consciente de manquer d’énergie quand je ne fais pas de sport. Je fais du

Waze Strava
Nafi Thiam Michael Jordan Rain Man La vie est belle
© SarahStefani

vĂ©lo, de la course Ă  pied, des flexions le matin en me brossant les dents, et je ne prends jamais l’ascenseur. Cela faisait sourire mes Ă©quipes au dĂ©but, mais j’ai fait plusieurs Ă©mules! Je crois Ă  la vertu de l’exemple. Je recommande aussi Ă  mes collaborateurs de bien dormir, c’est fondamental, tout comme se nourrir sainement et bouger. Notre mĂ©tier, intense, nous sollicite beaucoup.”

MATHIEU FERRAGUT “Nous avons la responsabilitĂ© de crĂ©er un environnement propice tout en respectant les choix de chacune et chacun – tout le monde n’est pas amateur de sport. Mais si, d’une façon gĂ©nĂ©rale, un Ă©cosystĂšme managĂ©rial ne se montre pas vertueux, cela crĂ©e des tensions qui se rĂ©percuteront inĂ©vitablement sur l’ensemble de l’organisation.”

Vous avez tous deux passĂ© plusieurs annĂ©es Ă  l’étranger. Cela a-t-il modifiĂ© votre regard sur le travail, sur le monde?

MATHIEU FERRAGUT “J’ai vĂ©cu 27 ans Ă  l’étranger, entre l’Australie, Singapour, les États-Unis et l’AmĂ©rique latine. Pourtant, je n’étais pas prĂ©destinĂ©, me semble-t-il, Ă 

“La proximitĂ© avec nos clients est fondamentale. La rĂ©putation de Degroof Petercam en fait une marque incontournable sur le marchĂ© belge. Nous voulons la prĂ©server, tout comme ses atouts propres.”

Mathieu Ferragut, Directeur Général de CFM Indosuez Wealth Management

sortir de mon village provençal natal
 Ces expĂ©riences ont Ă©tĂ© formidablement enrichissantes. Elles m’ont apportĂ© un surcroĂźt de tolĂ©rance, de capacitĂ© d’écoute et de comprĂ©hension, de sensibilitĂ© aux autres modes de vie, de communication. L’écoute constitue une vertu cardinale pour un manager, quel que soit son secteur. À force de prĂȘter l’oreille, j’ai remarquĂ© que, d’oĂč qu’ils viennent, les humains font face, globalement, aux mĂȘmes problĂ©matiques. Partout, les personnes dĂ©veloppent le mĂȘme type d’attentes, de traits de comportements individuels et collectifs. Fondamentalement, nous sommes tous vraiment proches.”

SABINE CAUDRON. “À 16 ans, j’ai quittĂ© la Belgique pour la rĂ©gion californienne de San Diego, oĂč j’ai vĂ©cu pendant 10 ans. Dans un cadre enchanteur, j’ai dĂ©couvert une sociĂ©tĂ© trĂšs ouverte, trĂšs diverse. Un dĂ©paysement total. J’en ai gardĂ© une attitude trĂšs positive, une tendance Ă  me focaliser sur le meilleur de chaque situation. Dans ma cuisine, j’ai affichĂ© en grand une phrase qui dit, en substance, que la vie ne consiste pas Ă  attendre que l’orage passe, mais Ă  apprendre Ă  danser sous la pluie.”

Indosuez Wealth Management et Degroof Petercam: un partenariat en chiffres

‱ Indosuez Wealth Management est l’actionnaire majoritaire de Degroof Petercam depuis le 4 juin 2024 , au cĂŽtĂ© de CLdN Cobelfret, actionnaire de rĂ©fĂ©rence depuis 2011

‱ Indosuez Wealth Management est une filiale du groupe CrĂ©dit Agricole, le 9e groupe bancaire mondial (source: The Banker, 2024)

‱ Cet adossement crĂ©e un leader europĂ©en prĂ©sent sur 16 territoires (principalement Europe, Asie‐Pacifique et Moyen‐Orient)

‱ Ensemble, les deux entitĂ©s reprĂ©sentent plus de 200 milliards d’euros d’actifs sous gestion et 4.500 collaborateurs

Investissements

Démultiplier la magie

Cedric Olbrechts est passionnĂ© d’investissement depuis son plus jeune Ăąge. Quelques dĂ©cennies plus tard, la passion qui anime le Managing Partner de Vendis Capital est intacte. Une affaire de rencontres plus encore que de chiffres.

Respect: c’est le mot qui vient d’emblĂ©e Ă  l’esprit de Cedric Olbrechts lorsqu’on lui demande quel sentiment lui inspirent les entrepreneurs qu’il a croisĂ©s sur son chemin. Et ils sont nombreux


De fait, dans le portefeuille de Vendis, qu’il a cofondĂ© avec Michiel Deturck et Willem Van Aelten (parti depuis), on trouve presque exclusivement des entreprises dont le fonds de private equity est le premier investisseur institutionnel.

Le sens de l’initiative et l’amour du “faire”

Quand il Ă©voque sa relation avec les porteurs de projet, Cedric Olbrechts parle d’ailleurs plutĂŽt de “partenariat”. “Nous offrons le meilleur des deux mondes Ă  ces dirigeants qui ne trouvent pas toujours de repreneur au sein de leur famille, mais conservent des ambitions pour leur business. En s’alliant Ă  des professionnels chevronnĂ©s du secteur, nous leur permettons de demeurer actifs au sein de leur entreprise et de rester actionnaires tout en monĂ©tisant et pĂ©rennisant l’investissement de toute une vie.

Il dĂ©taille la façon dont cette passion pour l’entrepreneuriat anime chacun des membres de l’équipe de Vendis

Capital. “Dans notre ADN rĂ©side aussi le sens de l’initiative et l’amour du ‘faire’. Tant dans la façon dont nous fonctionnons que dans notre implication auprĂšs des dirigeants que nous Ă©paulons. Et nous voyons combien il leur est prĂ©cieux d’avoir des actionnaires qui partagent leurs valeurs et vibrent avec eux.”

Créé en 2009, Vendis est restĂ© fidĂšle Ă  sa stratĂ©gie initiale. LĂ  oĂč d’autres fonds ont une spĂ©cialisation gĂ©ographique, Vendis a optĂ© d’ĂȘtre un spĂ©cialiste sectoriel dans le domaine du “Consumer Goods”.

Le fonds acquiert des participations de contrĂŽle dans des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes au business model Ă©prouvĂ©, et les aide Ă  croĂźtre. Parmi les voies possibles: l’extension Ă  l’international, l’ajout d’une catĂ©gorie de produits, de nouveaux canaux de distribution ou encore des acquisitions. L’accompagnement porte aussi sur l’indispensable dĂ©carbonation et les plans de durabilitĂ©.

“Chacune a dĂ©veloppĂ© un truc gĂ©nial”

Toutes ces sociĂ©tĂ©s sont actives dans le domaine de la consommation au sens large, des huiles essentielles de Pranarom (Groupe Inula) aux meubles et lampes Fatboy, en passant par les salles de bain XÂČO et les produits d’entretien de jardin Ă©cologiques ECOstyle.

Un focus qui a permis aux équipes de développer, au fil des ans, une solide expertise en matiÚre de croissance et de déploiement de marques commerciales à succÚs. De quoi apporter là une valeur supérieure aux sociétés en portefeuille et à leur fondateur.

PrĂ©sentes Ă  travers l’Europe, leurs choix d’investissement reposent sur des analyses industrielles et financiĂšres pointues des entreprises sur leur radar, ainsi que

l’observation des mĂ©gatendances comme la digitalisation des canaux de vente, l’intĂ©rĂȘt pour la santĂ© et la durabilitĂ© ou le vieillissement de la population.

“Nous

soutenons des

entrepreneurs qui ont quelque chose en plus, une magie dans les doigts. Et nous tentons de dĂ©multiplier cette magie.”

Olbrechts, CEO de Vendis Capital

Une telle approche n’est-elle pas porteuse de risques, au vu de sa faible diversification sectorielle? “Le secteur est en luimĂȘme extrĂȘmement large et diversifiĂ©â€, rĂ©plique Cedric Olbrechts. “Il est traversĂ© par d’innombrables mouvements qui gĂ©nĂšrent autant de niches de croissance, indĂ©pendamment des conjonctures macroĂ©conomiques.”

Agiles parce que de taille relativement modeste mais au modĂšle Ă©prouvĂ©, les sociĂ©tĂ©s dans lesquelles Vendis Capital est prĂ©sent ont un autre point commun. Au moment de l’expliquer, les yeux du chercheur de pĂ©pites brillent Ă  nouveau: “Chacune a dĂ©veloppĂ© un truc gĂ©nial, que ce soit un produit, une stratĂ©gie commerciale ou un business model vraiment innovant. Nous soutenons des entrepreneurs qui ont vĂ©ritablement quelque chose en plus, une magie dans les doigts. Et nous tentons d’amener un effet multiplicateur et de dĂ©multiplier cette magie.”

Mission accomplie, Ă  en juger par les impressionnants rĂ©sultats des trois premiers fonds, lancĂ©s entre 2009 et 2020. Au dĂ©but de cette annĂ©e, l’investisseur annonçait la crĂ©ation de Vendis IV, avec

lequel il s’apprĂȘte Ă  lever un peu plus de 500 millions d’euros. À travers un partenariat nouĂ© avec Degroof Petercam, Vendis a ouvert aux clients de cette derniĂšre l’opportunitĂ© d’y souscrire. Et le succĂšs est au rendez-vous: “Il nous revient que beaucoup d’entre eux sont eux-mĂȘmes des entrepreneurs”, se rĂ©jouit Cedric Olbrechts. EntourĂ© de la sorte, il n’a pas fini de vibrer.

Le private equity, hocus pocus pour les investisseurs?

Investir dans le capital-investissement – c’est Ă  dire dans des sociĂ©tĂ©s non encore cotĂ©es en B ourse – implique un engagement qui n’est pas Ă  la portĂ©e de tous. Ce type d’investissement est par nature Ă  long terme avec des modalitĂ©s d’entrĂ©e et de sortie trĂšs spĂ©cifiques. C’est pourquoi, en amont, un processus de sĂ©lection strict des fonds de private equity est indispensable. Par la suite, un suivi de gestion professionnel permet Ă©galement de tirer parti de son investissement dans les meilleures conditions.

L’investissement comporte toujours des risques, et le private equity ne fait pas exception Ă  la rĂšgle. Chez Degroof Petercam, nous avons dĂ©veloppĂ© une expertise pointue dans ce domaine. L’expĂ©rience est notre principal atout.

Curieux de découvrir les atouts du capital-investissement?

En famille

Émetteurs et rĂ©cepteurs
 de passion

Steve Jobs n’est pas le seul Ă  avoir commencĂ© dans son garage. Lorsqu’il crĂ©e Skylane Optics Ă  la fin des annĂ©es 90, Philippe Bolle dispose – outre ces quelques mĂštres carrĂ©s – de deux annĂ©es d’expĂ©rience en entreprise, d’un diplĂŽme de l’école Gramme de LiĂšge, mais surtout d’une passion pour la technologie chevillĂ©e au corps.

En deux dĂ©cennies, au fil de recherches, dĂ©veloppements et collaborations menĂ©s sans relĂąche Ă  travers le monde, l’ingĂ©nieur industriel hennuyer aura fait de sa PME un acteur mondialement reconnu dans le domaine des Ă©metteursrĂ©cepteurs Ă  fibre optique. ÉlĂ©ments indispensables aux rĂ©seaux des grands opĂ©rateurs tĂ©lĂ©phoniques, aux tours de tĂ©lĂ©communication et autres data centers, ces dispositifs sont aussi truffĂ©s de composants microĂ©lectroniques.

“L’accĂ©lĂ©ration de la consommation de donnĂ©es exige d’innover constamment dans notre domaine”, souligne Philippe Bolle. “En moyenne, les Ă©quipements ont une durĂ©e de vie de trois ans.”

Cette course Ă  l’innovation et les ressources considĂ©rables qu’elle requiert le dĂ©cident, en 2021, Ă  cĂ©der son “bĂ©bĂ©â€ Ă  Inflexion. Le fonds d’investissement britannique est dĂ©jĂ  propriĂ©taire d’une sociĂ©tĂ© concurrente, dont Philippe Bolle devient alors Chief Innovation Officer. Pas pour longtemps, car l’entrepreneur-nĂ© mĂ»rit dĂ©jĂ  sa prochaine aventure industrielle. PortĂ©e sur les fonts baptismaux voici quelques mois Ă  peine, elle a pour nom ESTEL.

Coup de poker

Pour ce nouveau projet, il s’est fixĂ© une

ambitieuse mission: ancrer en Europe une expertise dans le montage d’émetteurs-rĂ©cepteurs, dont les fabricants asiatiques sont devenus, au fil des dĂ©cennies, les seuls dĂ©positaires. Avec, Ă  la clĂ©, la construction de nouvelles lignes de montage sur notre sol, et le retour du “Made in EU” dans son secteur. “Il y a un patriotisme europĂ©en assumĂ© dans ce projet”, sourit Philippe Bolle. “C’est un coup de poker. Mais j’ai toujours Ă©tĂ© un aventurier.”

Le fondateur a convaincu ses deux fils de s’associer Ă  son pĂ©riple. Il y a d’abord l’aĂźnĂ©, Quentin. Ex-employĂ© de Skylane Optics, il a emboĂźtĂ© le pas de son pĂšre pour prendre en charge le dĂ©veloppement commercial. RĂ©cemment, il a aussi suivi le programme Next Gen Masterclass de Degroof Petercam (masterclasses organisĂ©es en partenariat avec la Solvay Brussels School of Economics and Management). De quoi, explique-t-il, se familiariser utilement avec la finance d’entreprise, un domaine qui lui Ă©tait jusque-lĂ  Ă©tranger.

“Il y a un patriotisme europĂ©en assumĂ© dans ce projet. C’est un coup de poker. Mais j’ai toujours Ă©tĂ© un aventurier.”

Philippe Bolle, directeur général d'ESTEL

AprĂšs des Ă©tudes Ă  Oxford et Ă  l’Imperial College de Londres, ClĂ©ment, le cadet, a rapidement rejoint pĂšre et frĂšre en tant qu’ingĂ©nieur projet. Quel regard les frĂšres portent-ils sur cette collaboration? “Mon pĂšre est un super ingĂ©nieur”, souffle Quentin. “Bien sĂ»r, il n’aurait pas pu dĂ©velopper Skylane Optics sans quelques compĂ©tences commerciales, et sa rĂ©putation nous ouvre encore de

nombreuses portes. Mais ce n’est clairement pas un pur business developer.” IntĂ©grer ESTEL est pour lui la chance de dĂ©ployer ses talents.

Voici deux ans Ă  peine, ClĂ©ment ne pensait pas du tout suivre la trajectoire paternelle. “C’est l’objectif du projet, la vision Ă  laquelle il rĂ©pond et tout le processus de crĂ©ation qui m’ont convaincu”, confie-t-il.

MĂȘme chapeautĂ©s par leur pĂšre et malgrĂ© les risques, tous deux se disent trĂšs chanceux de prendre part, Ă  leur Ăąge, Ă  un tel projet, qui booste au passage

leur confiance en leur potentiel. Leur quotidien regorge de dĂ©couvertes, de rencontres, de collaborations et de voyages d’affaires aux quatre coins du monde.

Avec l’appui de Degroof Petercam, la famille a d’ailleurs entamĂ© un long travail d’évangĂ©lisation de l’écosystĂšme tech belge, afin de sensibiliser au “Made in EU”.

“En quelques mois, nous avons dĂ©jĂ  appris tellement de choses”, concluentils de concert. “Bien plus que si nous avions rejoint une entreprise lambda.”

Tirer le meilleur parti de votre entreprise?

Le rĂȘve de tout entrepreneur? DĂ©nicher le premier une opportunitĂ© dans le marchĂ©, la faire croĂźtre et rĂ©colter les fruits de sa dĂ©termination. Votre idĂ©e se matĂ©rialise. Vos activitĂ©s prennent toute votre Ă©nergie. Un jour, vous sentez le besoin d’ĂȘtre conseillĂ©. Est-ce que je prends les bonnes dĂ©cisions? Comment financer la croissance de mon entreprise? Dois-je faire appel Ă  des investisseurs extĂ©rieurs?

En tant qu’entrepreneur, chez Degroof Petercam, vous bĂ©nĂ©ficiez d’un banquier privĂ© qui rĂ©flĂ©chit avec vous. Partenaire tout au long de votre parcours, il comprend vos besoins et vous propose des solutions sur mesure.

Pas encore de compagnon de route à vos cÎtés? Un Private Banker vous accompagne dans votre parcours:

Globe-trotter

Du Pacifique à la Méditerranée

RĂ©vĂ©ler Ă  une clientĂšle japonaise les charmes de la Provence: avec son nouveau projet touristique et immobilier, l’entrepreneur Bernard de le Court ajoute un jalon supplĂ©mentaire Ă  un parcours singulier entre Bruxelles, Grasse et Tokyo.

Cette fois, Bernard de le Court se lance dans l’hîtellerie de standing. Son capital?

Un petit chñteau à Callian, au cƓur de la Provence.

En 1986, fraĂźchement diplĂŽmĂ© en droit et modĂ©rĂ©ment enthousiaste Ă  l’idĂ©e du service militaire, Bernard de le Court veut dĂ©couvrir le monde. Un peu par hasard, il se rend au centre culturel japonais de Bruxelles. Une visite qui lui ouvre les portes d’une universitĂ© nipponne. “Je pensais y rester quelques mois, je suis tombĂ© fou amoureux de la culture et de la langue”, confie celui qui aura, en dĂ©finitive, vĂ©cu prĂšs de 40 ans au Japon.

À l’époque, la technologie et la culture nipponnes rayonnent Ă  travers le monde. La Belgique elle aussi se prend de passion et organise Europalia Japon, dont les Ă©vĂ©nements attireront plus de 16 millions de visiteurs en 1989. Bernard de le Court ne manque pas d’y officier comme traducteur.

Chicons et dentelles

PressĂ© de retourner au Pays du soleil levant, il dĂ©croche son premier emploi au sein du bureau tokyoĂŻte de ce qui est alors la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale. Il y restera quatre ans, avant de lancer sa propre affaire d’import-export en lĂ©gumes et de faire dĂ©couvrir aux Japonais les plaisirs gustatifs
 du chicon.

Un marchĂ© qui, on s’en doute, n’est pas infini. Il lui reste donc du temps pour se lancer dans d’autres activitĂ©s, et notamment la lingerie fĂ©minine.

“À nouveau, ce fut une affaire de hasard et de rencontres.” MissionnĂ© par la plus grande enseigne de lingerie japonaise, il Ă©cume les sociĂ©tĂ©s textiles de Flandre Ă  la recherche de modĂšles aptes Ă  sĂ©duire la gent fĂ©minine nipponne.

À l’aube des annĂ©es 2000, la concurrence du textile chinois le force Ă  se recentrer. Retour aux lĂ©gumes, et en particulier
 Ă  la pomme frite. Avec l’aide de Lutosa, il entreprend en 2005 de dĂ©velopper ce marchĂ©, une fois de plus avec succĂšs.

Chùteau provençal

L’entrepreneur en sĂ©rie porte dĂ©sormais un nouveau projet. Cette fois, il se lance dans l’hĂŽtellerie de standing. Son capital, c’est un petit chĂąteau Ă  Callian, au cƓur de la Provence, acquis par un grand-oncle alors que le bĂątiment n’était qu’une ruine.

Bernard de le Court, qui en a hĂ©ritĂ© en partie, a entrepris d’en finaliser la restauration pour l’amĂ©nager en lieu de sĂ©jour touristique, avec l’appui de Degroof Petercam, notamment par le biais d’un soutien fiscal, juridique et financier. “La banque m’a aidĂ© Ă  structurer l’opĂ©ration, une partie du patrimoine Ă©tant dĂ©tenu par d’autres membres de la famille. Son aide a Ă©tĂ© essentielle dans la rĂ©alisation du projet.”

Sans surprise, il compte faire de la

clientĂšle japonaise, avide d’expĂ©riences europĂ©ennes authentiques, son cƓur de cible. Il peaufine un programme alliant entre autres visite gastronomique, initiation olfactive (prĂšs de Grasse, capitale du parfum), cours de yoga et dĂ©couverte du littoral azurĂ©en. “Je dĂ©veloppe cela avec une spĂ©cialiste du voyage VIP qui a elle aussi vĂ©cu au Japon. Nous travaillerons avec des tour-opĂ©rateurs japonais haut de gamme. Si tout se passe comme prĂ©vu, nos premiers clients arriveront Ă  l’étĂ© 2025.”

Un projet immobilier Ă  l’étranger? Le rĂȘve
 et la fiscalitĂ©

Transformer votre rĂȘve au soleil en un projet immobilier. Enthousiasmante perspective. Encore faut-il s’entourer des meilleurs partenaires Ă  toutes les Ă©tapes: architecte, entrepreneur, artisans. Sans oublier la rĂ©alitĂ© Ă©conomique d’un solide plan financier, car il est plus que probable que votre projet immobilier ne sera pas un long fleuve tranquille. Les contraintes urbanistiques, juridiques, environnementales feront partie de votre aventure. C’est inĂ©vitable.

Sur le plan budgĂ©taire et fiscal donc, dĂšs le dĂ©part de l’idĂ©e, il convient d’ĂȘtre bien encadrĂ©. De nombreux compatriotes ont des projets de rĂ©sidences secondaires dans des rĂ©gions forcĂ©ment plus ensoleillĂ©es que la nĂŽtre: Algarve, Toscane, Costa Blanca, LubĂ©ron, etc. Des projets parfois complexes sur un plan fiscal voire successoral. Dans ce cas, anticiper est une rĂšgle d’or. Une anticipation prĂ©cieuse Ă  court et moyen termes.

Nos experts en fiscalité internationale sont à votre disposition:

Le golf: un sport au parcours en pleine évolution

Le monde du golf bouge. Sa pratique aussi. Dialogue croisĂ© entre les prĂ©sidents des trois fĂ©dĂ©rations belges autour de leurs rĂŽles respectifs, de l’effet de la pandĂ©mie, d’une image encore Ă©litiste
 De quoi se mettre au parfum d’un sport en pleine Ă©volution.

Emmanuel Rombouts, Jean-Luc Gavroye et Philippe Delhaye travaillent main dans la main pour promouvoir le golf belge.

Quel rÎle les trois fédérations de golf jouent-elles en Belgique?

PHILIPPE DELHAYE, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION ROYALE BELGE DE GOLF (FRBG) “À partir de compĂ©tences rĂ©gionalisĂ©es, les trois fĂ©dĂ©rations belges de golf travaillent de maniĂšre complĂ©mentaire. CĂŽtĂ© national, la FRBG est responsable de trois pĂŽles. La promotion et le dĂ©veloppement de la pratique du golf en Belgique, tout d’abord, qui comprend notamment la gestion et la formation des Ă©quipes nationales et le soutien des talents belges sur la scĂšne internationale, l’organisation de toutes les compĂ©titions nationales et fĂ©dĂ©rales, et le contact avec les autres instances officielles en Belgique et Ă  l’international. Ensuite, la prise en charge et la gestion du systĂšme IT utilisĂ© par l’intĂ©gralitĂ© des clubs. Enfin, sur le plan technique, la gestion des rĂšgles de golf, des handicaps des golfeurs et de l’arbitrage.”

“Le golf se situe aujourd’hui dans le top 5 des sports en Belgique pour le nombre de pratiquants en fĂ©dĂ©rations.”

Emmanuel

Rombouts , président de Golf Vlaanderen

EMMANUEL ROMBOUTS, PRÉSIDENT DE GOLF VLAANDEREN. “Golf Vlaanderen s’attache Ă  la promotion du golf du cĂŽtĂ© nĂ©erlandophone du pays, ainsi qu’à la formation et Ă  l’entraĂźnement des jeunes, entre autres Ă  travers des programmes comme Topsportschool, qui combinent Ă©tudes et sport de haut niveau. Notre fĂ©dĂ©ration est Ă©galement

lĂ  pour aider les clubs en mettant Ă  leur disposition un certain nombre d’outils au travers de workshops ciblĂ©s.”

JEAN-LUC GAVROYE, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION FRANCOPHONE BELGE DE GOLF (AFGOLF) “L’AFGolf a pour mission d’organiser et de dĂ©velopper la pratique du golf dans la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles et, parallĂšlement Ă  Golf Vlaanderen, de proposer des formations de qualitĂ©, de dĂ©velopper la communication et d’accompagner les clubs du cĂŽtĂ© francophone.”

On dit que le golf est un sport en pleine expansion. Est-ce aussi le cas en Belgique?

EMMANUEL ROMBOUTS “Durant la pandĂ©mie de coronavirus, le golf a connu un pic de croissance extraordinaire, jusqu’à +10 % entre 2020 et 2021, parce qu’il Ă©tait permis de jouer en plein air et que beaucoup de gens en ont profitĂ© pour s’initier Ă  sa pratique. Hormis ce contexte prĂ©cis, le golf connaĂźt une croissance constante en Flandre depuis une vingtaine d’annĂ©es, avec une augmentation du nombre de joueurs qui tourne autour de 2% par an.

JEAN-LUC GAVROYE “En Wallonie et Ă  Bruxelles, la croissance annuelle est aussi d’environ 2%, en dehors de la pĂ©riode du Covid qui a, comme le souligne Emmanuel, attirĂ© beaucoup de nouveaux joueurs. Par ailleurs, deux nouveaux terrains se sont ouverts en 2023 et 2024 Ă  Beaufays et Arlon. On peut donc dire que le golf connaĂźt une relative progression.”

PHILIPPE DELHAYE “Le nombre de pratiquants a connu une hausse constante en Belgique, mais nettement moins importante que durant le Covid. Pour ce

qui concerne la crĂ©ation de nouveaux parcours, c’est une question trĂšs difficile en Flandre. Il y a davantage d’espace du cĂŽtĂ© francophone, il pourrait donc y avoir encore l’une ou l’autre possibilitĂ©.”

L’image du golf a-t-elle Ă©voluĂ©? Si oui, grĂące Ă  quoi?

PHILIPPE DELHAYE “Le golf a Ă©voluĂ©,

mais pas assez. L’image d’un sport Ă©litiste demeure, il est vrai, trop prĂ©sente, alors que les fĂ©dĂ©rations et les clubs travaillent Ă  encourager l’excellence sportive dans une dĂ©marche d’accessibilitĂ© et de crĂ©ativitĂ©, pour un sport Ă  la fois rĂ©crĂ©atif et compĂ©titif.”

EMMANUEL ROMBOUTS “Je crois que c’est l’ouverture de nouveaux terrains de golf qui a jouĂ© un rĂŽle majeur dans l’évolution du golf. Il y a une quarantaine d’annĂ©es, il n’existait en Belgique qu’une douzaine de clubs, Ă  l’accĂšs souvent restreint. Le golf Ă©tait alors un sport peu connu et considĂ©rĂ© comme rĂ©servĂ© aux happy few. Petit Ă  petit, les gens ont commencĂ© Ă  s’y intĂ©resser, et de nouveaux parcours ont Ă©tĂ© créés, rendant naturellement le golf plus accessible. À l’heure actuelle, on en compte 92 en Belgique.”

JEAN-LUC GAVROYE . “Les formules ont Ă©voluĂ©, elles aussi, avec des possibilitĂ©s de memberships diffĂ©rentes ou allĂ©gĂ©es, et des green fees Ă  la carte; ce qui a amĂ©liorĂ© l’accessibilitĂ© du golf tout en rĂ©pondant aux besoins des joueurs. De plus en plus de golfs ne pratiquent pas de droit d’entrĂ©e, et certains clubs n’ont pas de terrain: moyennant une cotisation annuelle pour ĂȘtre membre, on reçoit une carte fĂ©dĂ©rale et l’on peut aller jouer dans les autres clubs oĂč l’on s’acquitte simplement d’un green fee. Cela participe Ă  la dĂ©mocratisation du golf, et comble en partie les

“Pour assurer une transition Ă©cologique sereine, il faut favoriser la recherche et la communication, sachant que la nature a aussi besoin de temps pour s’adapter aux changements.”

Philippe Delhaye

Le golf belge en chiffres

‱ 92 clubs en Belgique

‱ 80.000 joueurs fĂ©dĂ©rĂ©s avec un niveau d’handicap

‱ 50.000 pratiquants et 55 terrains de golf en Flandre

‱ 39 clubs en Wallonie et à Bruxelles, avec un tiers de femmes pour deux tiers d’hommes

‱ 2 nouveaux terrains en Wallonie : le Golf Club & Academy Beaufays ouvert en 2023 et le Domaine du Bois d’Arlon Golf & Resort en 2024

attentes des amateurs qui ne jouent pas rĂ©guliĂšrement.”

EMMANUEL ROMBOUTS “Les clubs sont plus inventifs pour attirer les jeunes, notamment par le biais de compĂ©titions ludiques et d’interclubs, qui stimulent l’esprit d’équipe. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, ils imaginent de nouveaux formats de compĂ©tition pour rendre ce sport moins chronophage et permettre aux gens qui ont moins de temps de jouer.”

JEAN-LUC GAVROYE “Les clubs font effectivement preuve de crĂ©ativitĂ© pour rĂ©pondre aux exigences actuelles, via des afterworks par exemple, qui donnent la possibilitĂ© de jouer en fin de journĂ©e, des compĂ©titions sur 9 trous

au lieu de 18 afin que cela prenne moins de temps, ou des rencontres qui stimulent le networking. Pour les femmes, de nouvelles formules de Ladies voient le jour, afin qu’elles puissent jouer soit 18 trous en journĂ©e, soit 9 trous en afterwork. L’objectif est non seulement d’accroĂźtre le nombre de pratiquantes – la proportion en FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles est d’un tiers de femmes pour deux tiers d’hommes – mais aussi de les mettre davantage Ă  l’honneur dans les postesclĂ©s de l’univers golfique.”

Les jeunes golfeurs de haut niveau comme Adrien Dumont de Chassart ont-ils une influence sur l’image de ce sport?

EMMANUEL ROMBOUTS “Adrien est

Oui, nous nous investissons dans votre gestion

La rigueur et la persĂ©vĂ©rance sont des qualitĂ©s inscrites dans l’ADN de notre maison d’investissement. La passion du mĂ©tier aussi.

Avec ces valeurs, nous accompagnons nos clients tout au long de leur parcours patrimonial. C’est donc tout naturellement que le golf s'est rĂ©vĂ©lĂ© – outre un sport passion – une pratique alignĂ©e avec nos mĂ©tiers et nos expertises. Deux terrains diffĂ©rents. Des horizons communs: en matiĂšre de gestion comme pour le golf, s’investir sur le long terme, s’amĂ©liorer, persĂ©vĂ©rer dans toutes les circonstances, ne jamais renoncer, ĂȘtre Ă  la fois ambitieux et rester humble, voir loin est essentiel.

Quand vous nous confiez votre patrimoine en gestion, nous l’investissons en toute connaissance de cause. Également en termes de planification financiĂšre et de succession. Comme au golf, un objectif sans prĂ©paration n’est qu’un vƓu pieux.

Voyez comment nous vous accompagnons tout au long votre parcours patrimonial:

un vĂ©ritable ambassadeur, notamment vis-Ă -vis des jeunes qui veulent s’identifier Ă  des athlĂštes de renom et des sportifs accomplis. Il confirme Ă©galement la valeur du golf comme sport Ă  part entiĂšre – une image qui a aussi Ă©tĂ© renforcĂ©e par la rĂ©intĂ©gration du golf au programme olympique depuis les Jeux de Rio de Janeiro en 2016.”

PHILIPPE DELHAYE . “Adrien, par ses compĂ©tences tant sportives que mentales, gĂ©nĂšre beaucoup d’enthousiasme auprĂšs des jeunes golfeurs. C’est un exemple, d’autant qu’il est trĂšs sympathique. Il contribue sans aucun doute Ă  renforcer l’image positive de notre sport."

JEAN-LUC GAVROYE “Le respect des autres et du terrain fait partie intĂ©grante du comportement que nous souhaitons promouvoir dans ce sport, et Adrien est une personnalitĂ© qui y participe trĂšs positivement.”

Le golf est-il plus durable que ce que l’on croit?

JEAN-LUC GAVROYE “Depuis juin 2018, les rĂšgles en vigueur en Wallonie sont extrĂȘmement strictes, Ă  la suite d’un arrĂȘtĂ© de la RĂ©gion wallonne, qui interdit l’utilisation des produits phytosanitaires sur les terrains de golf. Cette rĂ©glementation vise Ă  limiter l’impact des substances chimiques sur la biodiversitĂ©, obligeant les clubs Ă  se rĂ©inventer en adoptant des solutions alternatives.”

“Le golf Ă©volue avec son temps, et les joueurs doivent accepter que les terrains varient en fonction des saisons.”

Jean-Luc Gavroye , prĂ©sident de l’AFGolf

EMMANUEL ROMBOUTS “La durabilitĂ© reprĂ©sente un dĂ©fi d’envergure pour les clubs. Nous avons Ă©tĂ© confrontĂ©s Ă  un durcissement trĂšs net sur le plan de la gestion environnementale des terrains, c’est-Ă -dire de l’utilisation de l’eau, des pesticides et des produits phytosanitaires. En Flandre, il est encore possible d’appliquer certains produits de maniĂšre trĂšs rĂ©glementĂ©e, mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les golfs deviennent beaucoup plus durables depuis une vingtaine d’annĂ©es. Il existe des solutions proactives, comme le recours Ă  des graminĂ©es d’herbe plus rĂ©sistantes et qui demandent moins d’eau, la stimulation de la biodiversitĂ© en laissant des endroits naturels, etc.”

PHILIPPE DELHAYE “La Wallonie a anticipĂ© le mouvement, mais toute l’Europe va devoir s’aligner sur cette tendance d’ici Ă  2030. Les terrains devront s’adapter, tout comme l’organisation de ce sport qui trouve, par son accessibilitĂ© et sa transition Ă©cologique, un souffle green et innovant.

Sport business

“Aujourd’hui, les athlùtes doivent savoir collaborer avec les supporters et les entreprises”

Le sport de haut niveau ne se rĂ©sume plus Ă  des performances individuelles. Une carriĂšre sportive Ă  succĂšs exige un accompagnement sur mesure et une connexion solide avec les supporters et les entreprises. C’est la mission de l’entreprise Golazo, fondĂ©e par l’ancien athlĂšte Bob Verbeeck et pionniĂšre dans le domaine sportif.

Cet Ă©tĂ©, les performances remarquables des athlĂštes belges Ă  Paris ont eu un Ă©cho retentissant. Et dans ce cadre, la Belgium House, un lieu de rencontre au cƓur de Paris pour les sportifs, supporters et mĂ©dias, a jouĂ© un rĂŽle-clĂ©. Ce concept n’est toutefois pas nouveau, nuance Michel Francken, CEO Brands & Events chez Golazo, responsable entre autres de l’organisation de grands Ă©vĂ©nements sportifs comme le MĂ©morial Van Damme, le 10 Miles et les Six Jours de Gand, et de la dimension “marketing sportif”.

“En 2016 dĂ©jĂ , lors des Jeux olympiques de Londres, le COIB avait testĂ© un espace de rencontre similaire. Bien que la pandĂ©mie ait interrompu cette nouvelle tradition Ă  Tokyo, les JO de Paris ont permis de renouer avec une expĂ©rience enrichissante. Nous n’étions d’ailleurs pas les seuls: plusieurs maisons olympiques nationales se sont regroupĂ©es dans un parc parisien. Avec, Ă  la clĂ©, une vĂ©ritable immersion dans la diversitĂ© des cultures locales.”

Convaincre les athlĂštes belges de se rendre Ă  la Belgium House n’a pas Ă©tĂ© difficile pour Golazo et le Team Belgium. “Pour de nombreux athlĂštes, les Jeux olympiques reprĂ©sentent l’évĂ©nement sportif le plus important de l’annĂ©e, pour lequel ils se prĂ©parent extrĂȘmement longtemps. C’est une occasion unique, pour eux, d’ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©s au milieu des fans et autres parties prenantes. Surtout dans l’euphorie qui suit une belle performance.”

La puissance des médias sociaux

Si la relation entre les athlĂštes de haut niveau et leurs fans a toujours Ă©tĂ© cruciale, l’essor des mĂ©dias sociaux en

“Chez nous, l’athlùte a le luxe de pouvoir se concentrer à 100% sur l’aspect sportif.”

Michel Francken , CEO Brands & Events chez Golazo

a amplifiĂ© la portĂ©e. “GrĂące aux mĂ©dias sociaux, les athlĂštes peuvent accroĂźtre leur visibilitĂ© et leur popularitĂ© de façon exponentielle, ce qui les rend aussi plus attrayants pour les entreprises”, reprend Michel Francken. “Pour ces derniĂšres, les sportifs dotĂ©s d’une fanbase solide incarnent des partenaires prĂ©cieux, car elles accĂšdent ainsi Ă  un large public. Les athlĂštes, quant Ă  eux, comprennent dĂ©sormais l’importance de cultiver et d’étendre ces collaborations.”

Approche holistique

Outre cette connexion avec les supporters et les entreprises, le soutien professionnel des athlĂštes est devenu absolument incontournable. Et Golazo joue un rĂŽle majeur dans cette tendance. “L'image traditionnelle du tandem athlĂšte/entraĂźneur a disparu au profit d’une Ă©quipe Ă©largie qui accompagne et entoure au maximum l'athlĂšte”, confirme Michel Francken. “Notre postulat de dĂ©part: chaque dĂ©tail de la prĂ©paration peut faire la diffĂ©rence. Bien sĂ»r, l'accent est mis sur l'aspect sportif et physique: tests de condition physique, coaching, programmes d'entraĂźnement et de nutrition, etc. Nos athlĂštes bĂ©nĂ©ficient Ă©galement d'un accompagnement intensif, avec un kinĂ©sithĂ©rapeute, un soigneur, un psychologue du sport, et bien plus encore.”

Cette approche holistique permet aux athlĂštes de se concentrer pleinement sur leur sport, sans se prĂ©occuper des aspects secondaires. “Avec suffisamment de sponsors, ils n'ont pas Ă  se soucier de leurs finances et peuvent se focaliser sur leurs performances. Nous Ă©liminons aussi le stress liĂ© Ă  la gestion des relations publiques, des interviews, de la participation Ă  des Ă©missions de tĂ©lĂ©vision. Chez nous, l'athlĂšte a le luxe de pouvoir se concentrer Ă  100% sur l'aspect sportif.”

Des modĂšles pour les marques

“De plus en plus d'athlùtes deviennent des exemples tant au niveau national qu'international. Une marque qui

s'associe à un modùle fort prend l’avantage.”

“Ce qui fait la dimension unique du sport, c’est sa charge Ă©motionnelle. La passion est irremplaçable. Lorsqu’une marque s'accorde avec un sportif avec qui elle partage la mĂȘme passion et les mĂȘmes valeurs, elle gagne sur tous les plans. Cela Ă©tant dit, trouver le bon ‘match’ entre un athlĂšte et une marque est extrĂȘmement complexe. La relation doit fonctionner correctement dans les deux sens, c’est indispensable pour qu’elle soit authentique aux yeux du grand public. S’assurer que cet Ă©change est rĂ©ussi Ă  tous les niveaux, c’est notre objectif.”

Le succĂšs du hockey se joue aussi hors du terrain

Les Jeux olympiques de Paris ont une fois de plus illustrĂ© la force du sport et montrĂ© qu’au-delĂ  des performances sur le terrain, le soutien des fans et des sponsors est indispensable. C’est particuliĂšrement vrai pour le hockey sur gazon, un sport qui a gagnĂ© en popularitĂ© en Belgique ces derniĂšres annĂ©es, en raison notamment des exploits des Ă©quipes nationales. Nouer et entretenir des relations solides avec les supporters et les sponsors est essentiel pour assurer le succĂšs durable des athlĂštes et de leur discipline.

“Les sponsors jouent un rĂŽle-clĂ© dans le dĂ©veloppement futur de notre sport”, souligne Ambre Ballenghien, athlĂšte olympique du prestigieux club

La Gantoise. “Nous disposons grĂące Ă  eux de budgets plus importants, ce qui nous aide Ă  professionnaliser le hockey, bien sĂ»r, mais aussi Ă  investir dans de meilleures infrastructures et conditions d’entraĂźnement.”

Antoine Kina, capitaine de La Gantoise et ancien champion olympique, confirme que des relations solides avec les fans et les entreprises sont indispensables.

“L’équipe nationale a donnĂ© un coup de fouet au hockey, mais des clubs comme La Gantoise s’efforcent chaque jour d’impliquer les supporters et le monde des affaires dans la vie du club. Nous organisons des sĂ©ances photo, donnons des confĂ©rences dans les entreprises et

Et si vous considériez notre approche de gestion discrétionnaire?

Au fil des ans, vous avez patiemment constitué votre patrimoine. Par expérience, vous savez que sa gestion est un travail à temps plein qui requiert de nombreuses expertises. Une feuille de route claire, une évaluation du risque et du sang froid quand les marchés sont agités.

La gestion d’un portefeuille n’est jamais un long fleuve tranquille. C’est pourquoi nous avons dĂ©veloppĂ©, parmi notre Ă©ventail de solutions de gestion, une approche discrĂ©tionnaire particuliĂšrement efficace. Elle allie performance et sĂ©rĂ©nitĂ©. Performance: votre portefeuille est pilotĂ© au jour le jour par une Ă©quipe de gestionnaires. Ils arbitrent les positions de celui-ci en fonction des analyses de nos Ă©quipes de recherche maison. En synergie avec eux, votre Private Banker fait le relais pour vous accompagner dans votre histoire patrimoniale. Au final, une prĂ©cieuse sĂ©rĂ©nitĂ©.

Découvrez nos solutions de gestion discrétionnaire:

entretenons des liens Ă©troits avec nos fans. Cela nous a permis de dĂ©crocher un sponsor pour les repas, par exemple.”

Il voit encore des possibilitĂ©s d’amĂ©lioration, cependant. “Il reste du potentiel pour travailler de façon plus professionnelle, que ce soit Ă  destination des mĂ©dias, des entreprises ou du grand public. Le succĂšs de notre sport ne repose pas uniquement sur les performances sur le terrain, mais aussi sur les relations que nous construisons et nourrissons en dehors du terrain.”

La nouvelle génération ose

“Ironiquement, l’industrie du nettoyage est l’une des plus polluantes”, avance Lowie Vercraeye. Avec deux autres jeunes entrepreneurs, il a dĂ©veloppĂ© une solution pour rĂ©duire le plastique Ă  usage unique dans les produits de nettoyage: des concentrĂ©s sous forme de comprimĂ©s effervescents et de feuilles.

Nettoyer par le vide grñce à un modùle d’affaires innovant

La start-up gantoise Brauzz a Ă©lu domicile dans un espace de coworking typique: un peu dĂ©sordonnĂ©, mais animĂ© et convivial. Dans le bureau de Lowie Vercraeye, son cofondateur, trĂŽnent la gamme complĂšte des produits maison et une impressionnante collection de rĂ©compenses. La plus rĂ©cente est le prix JCI du Jeune Entrepreneur flamand de l’annĂ©e, une belle reconnaissance pour une entreprise qui n’existe que depuis quatre ans. “Beaucoup de gens ont de bonnes idĂ©es, mais il est crucial de vĂ©rifier si votre concept apporte une rĂ©elle valeur ajoutĂ©e et rĂ©sout un problĂšme”, souligne Lowie Vercraeye.

“Nos nouvelles recrues sont principalement des trentenaires. Il est essentiel de s’entourer de personnes expĂ©rimentĂ©es.”

Lowie Vercraeye, cofondateur de Brauzz

Quelles sont précisément les activités de Brauzz?

“Brauzz a vu le jour en 2019, alors que je suivais des Ă©tudes d’innovation et d’entrepreneuriat Ă  l’Antwerp Management School. Titulaire d’un master en finance, je souhaitais recevoir des trucs et astuces pratiques pour lancer une entreprise. Avec Manush Barvar et Ruben Renaer, j’ai conçu une alternative durable aux bouteilles en plastique de dĂ©tergent liquide.”

“Notre premier produit, un comprimĂ© effervescent, remplaçait les nettoyants de surface traditionnels. D’autres innovations ont suivi, telles que des feuilles pour laver les vĂȘtements ou nettoyer les sols.

AprĂšs quatre ans d’activitĂ©, nous avons rĂ©ussi Ă  proposer une alternative sans plastique pour chaque tĂąche mĂ©nagĂšre.”

Qu’est-ce qui vous a motivĂ©s Ă  initier ce projet?

“Notre passion pour l’environnement et l’entrepreneuriat nous a poussĂ©s Ă  transformer notre mĂ©moire de maĂźtrise en une vĂ©ritable entreprise Ă  impact sociĂ©tal. AprĂšs avoir trouvĂ© un laboratoire pour concrĂ©tiser notre idĂ©e, nous avons dĂ©veloppĂ© notre modĂšle d’affaires. Et en 2021, nous avons officiellement lancĂ© notre activitĂ©.”

Être un jeune entrepreneur en Belgique, qu’est-ce que cela signifie pour vous?

“Notre objectif initial Ă©tait d’éviter l’usage d’un million d’emballages plastiques Ă  usage unique d’ici Ă  2025, et nous sommes en bonne voie pour l’atteindre. Notre Ă©quipe compte maintenant huit personnes, principalement des trentenaires expĂ©rimentĂ©s en R&D, informatique et marketing digital. Et leur expĂ©rience est prĂ©cieuse, mĂȘme au sein du conseil d’administration, oĂč ils nous soutiennent et nous challengent. En Flandre, il est heureusement possible de se bĂątir rapidement un rĂ©seau solide, mĂȘme en partant de zĂ©ro.”

Comment gérez-vous le risque?

“Nous avons commencĂ© par deux ans d’étude de marchĂ© approfondie: notre lancement Ă©tait donc un risque calculĂ©, d’autant que nous tentions de prendre pied, avec un produit innovant, sur un marchĂ© dominĂ© par les grandes multinationales. Nous nous entourons d’entrepreneurs chevronnĂ©s pour Ă©viter les erreurs. En 2021, nous avons commercialisĂ© notre premier produit, financĂ© par un capital de dĂ©part de 500.000 euros, notamment grĂące Ă  Pitchdrive, un fonds dirigĂ© par les meilleurs entrepreneurs technologiques de Flandre. Une nouvelle levĂ©e de fonds est prĂ©vue l’annĂ©e prochaine, afin de continuer Ă  innover et nous dĂ©velopper sur de nouveaux marchĂ©s.”

Quels sont vos projets pour l’avenir?

“En Europe, nous Ă©tions pionniers avec ce concept. Pour l’instant, nous nous concentrons sur notre marchĂ© domestique, la Flandre et les Pays-Bas, oĂč nous vendons principalement via notre boutique en ligne et dans certains magasins bio. Nous nous Ă©tendons Ă©galement vers l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique francophone et la France. À terme, nous souhaitons ĂȘtre prĂ©sents dans les grandes chaĂźnes de supermarchĂ©s afin de toucher un public plus large.”

Startuppers?

Comment Ă©viter la courbe d’apprentissage?

En tant que jeune chef d’entreprise, vous ĂȘtes constamment au four et au moulin. Non seulement pour fournir le meilleur service, pour vous adapter aux nouvelles rĂ©glementations, mais aussi pour jongler avec l’évolution constante de l’environnement fiscal. Le fait d’ĂȘtre mal informĂ© ou insuffisamment formĂ© peut vous coĂ»ter cher et nuire Ă  votre bonne rĂ©putation. Il est donc important d’ĂȘtre bien conseillĂ©.

Degroof Petercam et la JCI Vlaanderen ont uni leurs forces pour donner plus de chances de succĂšs aux jeunes entreprises en croissance. Comment? En partageant des connaissances et des compĂ©tences essentielles lors de masterclasses exclusives organisĂ©es dans le cadre du Prix JCI du Jeune Entrepreneur de l’AnnĂ©e.

Degroof Petercam et JCI Vlaanderen: booster votre démarrage:

The TwentyFour Six

“Le storytelling est ma passion”

June Van Thillo a l’entrepreneuriat dans le sang. Fille de l’architecte d’intĂ©rieur Nathalie Van Reeth et du magnat des mĂ©dias Christian Van Thillo, elle marie Ă  la perfection la sensibilitĂ© artistique de sa mĂšre avec la vision stratĂ©gique de son pĂšre. La jeune femme vient de lancer The TwentyFour Six, une plateforme qui repousse les frontiĂšres de l’art, du design et du storytelling.

June Van Thillo a inaugurĂ© The TwentyFour Six (246) en mars dernier. Cette plateforme en ligne donne la parole aux artistes et aux designers en proposant des objets d’art exclusifs, créés en collaboration avec eux. Le premier de ces objets, un pendentif en bronze conçu avec l’antiquaire Axel Vervoordt, a immĂ©diatement Ă©tabli la norme de qualitĂ© et d’audace incarnĂ©e par 246. D’autres objets sont dĂ©sormais disponibles sur la plateforme, du verre soufflĂ© Ă  la main Ă  une Ă©pingle Ă  cheveux, en passant par un bracelet en satin raffinĂ©. Les affiches promotionnelles de 246 sont visibles jusqu’à New York.

Comment définiriez-vous

The TwentyFour Six?

“À mi-chemin entre le concept store et le magazine en ligne, nous offrons une plateforme d’expression aux crĂ©ateurs d’avant-garde du monde entier. Plus encore, nous bĂątissons une vĂ©ritable communautĂ© afin de dĂ©passer le cadre strict d’une activitĂ© online. Nos Ă©vĂ©nements en prĂ©sentiel, oĂč les passionnĂ©s se rĂ©unissent pour fĂȘter les lancements des crĂ©ations, rencontrent un grand succĂšs. Les gens attendent vraiment avec impatience le prochain lancement.”

Comment est né ce projet?

“L’idĂ©e de 246 est nĂ©e aprĂšs mes Ă©tudes de journalisme Ă  New York et un stage dans un magazine de mode français. The TwentyFour Six est le fruit d’une curiositĂ© profondĂ©ment ancrĂ©e et de ma passion pour le storytelling. Je suis constamment Ă  la recherche de nouveautĂ©s et j’aime apprendre des gens et de leurs histoires.”

“En combinant cet aspect Ă  mon intĂ©rĂȘt pour l’art, la mode et le design, j’ai eu

l’idĂ©e de dialoguer avec des personnes inspirantes pour, dans un second temps, crĂ©er ensemble des Ɠuvres uniques et les proposer Ă  la vente. Nous ne faisons que des crĂ©ations originales, pas de revente.”

La diversification, pierre angulaire de votre gestion d’actifs

Ne mettez pas tous vos Ɠufs dans le mĂȘme panier... une maxime apparemment banale mais qui est au cƓur de la bonne gestion d’actifs et de l’esprit d’entreprise: la diversification. Les marchĂ©s boursiers peuvent ĂȘtre capricieux. Mais les rĂ©sultats obtenus par de nombreux fonds communs de placement largement diversifiĂ©s montrent que l’investissement Ă  long terme est payant. En effet, le temps lisse les fluctuations. Ce qui reste, c’est en principe globalement une courbe de rendement linĂ©airement croissante. Pour en rĂ©colter tous les fruits, votre investissement doit ĂȘtre Ă©quilibrĂ© et solide. Nos spĂ©cialistes ont des annĂ©es d’expĂ©rience dans la construction de portefeuilles bien diversifiĂ©s qui sont extrĂȘmement rĂ©sistants aux chocs financiers.

Jouez la carte de la sĂ©rĂ©nitĂ©, faites confiance Ă  l’expertise Ă©prouvĂ©e de Degroof Petercam:

“Mon business plan n’est pas centrĂ© sur un seul produit.

Chaque partenariat est diffĂ©rent, chaque objet que nous crĂ©ons est unique.”

June Van Thillo, fondatrice de The TwentyFour Six

“Le nom de la plateforme n’est pas dĂ» au hasard. TwentyFour fait rĂ©fĂ©rence Ă  ma date de naissance, le 24 dĂ©cembre, et Six Ă  mon prĂ©nom, June, le sixiĂšme mois de l’annĂ©e. De plus, en symbolique des nombres, 246 dĂ©signe l’acquisition de bonnes choses par le bon canal.”

Comment gérez-vous le risque?

“Bien que l’entrepreneuriat soit dans mon ADN, je n’ai pas pris le lancement de ma plateforme Ă  la lĂ©gĂšre. Avant de me jeter Ă  l’eau, j’ai soumis mes idĂ©es Ă  mes parents. Leur regard critique m’a donnĂ© la confiance nĂ©cessaire pour avancer. S’ils m’avaient dĂ©conseillĂ© de le faire, je ne l’aurais pas fait.”

“Cependant, je ne pense pas prendre de risque inconsidĂ©rĂ© avec 246. Mon business plan n’est pas centrĂ© sur un seul produit. Chaque partenariat est diffĂ©rent, chaque objet que nous crĂ©ons est unique. Et comme nous produisons de petites sĂ©ries, nous bĂ©nĂ©ficions d’une grande flexibilitĂ©.”

Quels sont vos projets pour l’avenir?

“À prĂ©sent que The TwentyFour Six a pris son envol, je rĂ©flĂ©chis au futur. L’expansion internationale est une prioritĂ©, et je collabore d’ores et dĂ©jĂ  avec un responsable de la communication Ă  Madrid. Du point de vue de la mode,

Anvers et Madrid sont trĂšs diffĂ©rentes, ce qui est intĂ©ressant pour notre communication. Nous travaillons Ă©galement avec des freelances. L’objectif est d’impliquer toujours plus de crĂ©atifs innovants et de toucher un public plus large.”

“MalgrĂ© les dĂ©fis, je suis confiante pour l’avenir. Au dĂ©but, je devais moimĂȘme rechercher des collaborateurs. Aujourd’hui, ils viennent spontanĂ©ment vers moi. Ce processus est nettement plus naturel qu’au dĂ©but, et notre croissance est indĂ©niable. Nous verrons oĂč cela nous mĂšnera.”

Être une jeune entrepreneuse en Belgique, qu’est-ce que cela signifie pour vous?

“En tant que jeune entrepreneuse, j’ai Ă©normĂ©ment appris en peu de temps. Le parcours vers le lancement de 246 – y compris l’analyse, l’élaboration du business plan et les dĂ©marches juridiques – a considĂ©rablement Ă©largi mes horizons. Et en dĂ©finitive, tout s’est dĂ©roulĂ© sans heurts.

La Belgique est un terreau fertile pour l’esprit d’entreprise, mais il faut surtout rencontrer les bonnes personnes. Écouter leurs retours avec attention, et avoir le courage d’accepter les critiques.”

AFC Collection
“Un intĂ©rieur est le reflet de votre personnalitĂ©â€

Deux amis ont transformĂ© leur appartement en le remplissant de beaux meubles de seconde main. Cinq ans plus tard, ils ambitionnent de conquĂ©rir le marchĂ© international avec leur concept unique alliant numĂ©rique et physique. “Nous avons pris des risques, mais personne ne nous a freinĂ©s. Au contraire.”

À la vitrine d’AFC Collection Ă  Bruxelles, on n’aperçoit guĂšre plus qu’une table en pierre et un comptoir rose. En franchissant la porte de ce bĂątiment situĂ© dans une rue calme proche de l’avenue Louise, on dĂ©couvre un petit jardin. À la fenĂȘtre, des architectes d’intĂ©rieur s’affairent autour d’un long comptoir couvert d’échantillons de matĂ©riaux naturels: textiles, osier, pierre, etc. DerriĂšre eux, un mur vidĂ©o. “Bien que ce soit un showroom, nous sommes avant tout une entreprise numĂ©rique”, rappellent Audrey Joris et Augustin Bown, fondateurs d’AFC Collection.

Quelle est la mission d’AFC Collection?

AUGUSTIN BOWN . “Vous ĂȘtes ici dans

“Peut-ĂȘtre que notre modĂšle sera bientĂŽt copiĂ©. Mais il y a de la place sur le marchĂ©.”

Audrey Joris, cofondatrice d’AFC Collection

notre espace look & feel, oĂč la magie opĂšre. Un intĂ©rieur est le reflet de votre personnalitĂ©. Il est essentiel que nous comprenions votre style et vos dĂ©sirs, et que vous appreniez Ă  connaĂźtre notre Ă©quipe. Ensuite, nous vous proposons plusieurs idĂ©es pour crĂ©er l’intĂ©rieur de vos rĂȘves, grĂące Ă  la visualisation 3D et aux moodboards numĂ©riques, sans oublier les tissus et matĂ©riaux que nous avons en magasin.”

“Nous ne sommes ni une vĂ©ritable start-up technologique ni une entreprise classique de dĂ©coration d’intĂ©rieur.”

Augustin Bown , cofondateur d’AFC Collection

AUDREY JORIS . “Nous ne nous limitons pas aux modĂšles et marques d’un magasin de meubles traditionnel. GrĂące Ă  la technologie, nous explorons bien au-delĂ  du style d’un seul architecte d’intĂ©rieur. AFC offre le meilleur des deux mondes: conseil, conception, visualisation et achat des piĂšces d’intĂ©rieur. Enfin, vous avez la possibilitĂ© de payer votre nouvel intĂ©rieur sur cinq ans avec notre formule lease-to-own. C’est pratique, surtout aprĂšs l’acquisition d’une nouvelle maison, lorsque le budget est gĂ©nĂ©ralement serrĂ©.”

Pourquoi avoir lancé ce projet?

AUGUSTIN BOWN . “AFC Collection a Ă©voluĂ© plusieurs fois. Tout a commencĂ© lorsque nous partagions un appartement Ă  Bruxelles. Nous avons choisi des meubles design de seconde main plutĂŽt que du mobilier bon marchĂ©. Lors de dĂźners, nos amis nous demandaient s’ils pouvaient nous les racheter. Les jeunes aussi, malgrĂ© un budget limitĂ©, souhaitent avoir quelque chose d’original et stylĂ© chez eux. C’est ainsi que nous avons lancĂ© une formule de location de meubles. AprĂšs cinq ans, nous avons dĂ©veloppĂ© ce modĂšle qui combine les atouts de la vente en ligne avec l’architecture d’intĂ©rieur personnalisĂ©e, accessible Ă  tous.”

Être un jeune entrepreneur en Belgique, qu’est-ce que cela signifie pour vous?

AUDREY JORIS . “Nous avons Ă©tudiĂ© l’économie ensemble et dĂ©couvert par hasard le monde de la dĂ©coration d’intĂ©rieur. GrĂące Ă  la vente sur Instagram, nous avons peu Ă  peu dĂ©veloppĂ© notre modĂšle unique. Pour moi, l’entrepreneuriat est une quĂȘte: il s’agit de s’adapter Ă  la demande du marchĂ©, aux tendances, et de faire preuve de flexibilitĂ©. Bien sĂ»r, il existe de nombreux types d’entrepreneuriat. Certains reprennent l’hĂ©ritage familial. Jusqu’à prĂ©sent, notre parcours a plutĂŽt exigĂ© de la volontĂ© et un engagement de chaque instant. Rien n’est allĂ© de soi. Mais nous n’avons jamais Ă©tĂ© freinĂ©s, mĂȘme lorsque nous prenions des risques.”

Précisément, comment gérez-vous le risque?

AUGUSTIN BOWN . “Notre croissance a Ă©tĂ© organique. Nous avons lancĂ© la forme actuelle d’AFC sans vraiment la tester au prĂ©alable. C’était un risque. Nous envisageons de faire entrer du capital externe, mais uniquement lorsque nous aurons atteint une taille critique. Ce n’est toutefois pas un secteur Ă©vident. Nous ne sommes ni une vĂ©ritable start-up technologique ni une entreprise classique de dĂ©coration d’intĂ©rieur. Nous cherchons donc une sorte de smart capital , qui nous aide financiĂšrement mais aussi Ă  crĂ©er de la valeur.”

Quels sont vos projets pour l’avenir?

AUDREY JORIS . “Nous voulons faire en sorte qu’un intĂ©rieur de style et de qualitĂ© soit rĂ©ellement accessible Ă  tout un chacun. Nous avons des showrooms Ă  Bruxelles et Ă  Knokke,

mais il est temps de passer Ă  l’étape suivante. L’international? Pourquoi pas. Et oui, peut-ĂȘtre que notre modĂšle sera bientĂŽt copiĂ©. Mais il y a de la place sur le marchĂ©. Un peu de concurrence est la bienvenue
 mĂȘme si nous resterons toujours les pionniers avec notre concept unique!”

Des

bons plans pour financer vos objectifs?

Et si une opportunitĂ© se prĂ©sentait soudain Ă  vous: acquĂ©rir un bien immobilier, une Ɠuvre d’art, rĂ©organiser l’actionnariat de votre entreprise ou investir dans le capital d’une sociĂ©tĂ© prometteuse?

La tentation peut alors ĂȘtre grande de vendre votre portefeuille. Mais est-ce vraiment la meilleure stratĂ©gie? Un crĂ©dit Lombard peut ĂȘtre la solution. La mise en gage de votre portefeuille vous permet de disposer des moyens financiers nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de vos ambitions. En outre, notre ancrage avec le groupe Indosuez Wealth Management vous offre d’autres types de crĂ©dits.

Découvrez notre approche du crédit:

Les tables préférées de nos directeurs de bureaux

Que ce soit pour rencontrer des clients ou pour se dĂ©tendre en famille ou entre amis, dĂ©couvrez les restaurants favoris de nos collĂšgues aux quatre coins de la Belgique
 jusqu’à Monaco!

BRUXELLES

La Table des Templiers

Patrick Schobbens: “Envie d’un instant hors du temps Ă  Wavre? Rendez-vous Ă  La Table des Templiers, une maison de caractĂšre rĂ©novĂ©e avec goĂ»t. Vous pourrez choisir parmi un menu raffinĂ© et profiter de la vue sur le jardin luxuriant. En cuisine, on opte ici pour un concept rafraĂźchissant, Ă©laborĂ© avec talent et simplicitĂ©. Le service est attentionnĂ© et sympathique. Cerise sur le gĂąteau: le rapport qualitĂ©/prix est excellent.” – latabledestempliers.be

Maison du Luxembourg

Charles-Antoine d’Ansembourg: “Une cuisine variĂ©e et raffinĂ©e, avec des produits frais rĂ©gionaux, Ă  des prix raisonnables. Le chef, Philippe Lecomte, livre ses conseils passionnĂ©s quant Ă  la (riche) carte des vins. Petit conseil: laissez-vous agrĂ©ablement surprendre par une bouteille provenant d’une rĂ©gion moins connue. Un dĂ©jeuner d’affaires ici est un succĂšs assurĂ©! DĂźner privĂ© possible. Proche du quartier europĂ©en et d’accĂšs aisĂ©.” – maisonduluxembourg.be

BRABANT WALLON

Seir

Patrick Leysen: “Ce restaurant relativement jeune – Ă  deux pas de nos futurs bureaux Ă  Kasterlee – fait preuve d’une grande crĂ©ativitĂ© avec les produits locaux. Pour un dĂ©jeuner d’affaires, le menu spĂ©cial du chef, composĂ© selon l’inspiration du jour, est hautement recommandĂ©. La cuisine ouverte offre un contact direct avec le sympathique chef et son Ă©quipe. La luminositĂ© gĂ©nĂ©reuse et l’impression d’espace sont des atouts supplĂ©mentaires.” – seir.be

Minerva

Franchy Van Waeyenbergh: “Ce monument culinaire aux portes d’Anvers sert depuis plus de 25 ans une solide cuisine française. Tout simplement dĂ©licieuse, Ă  l’ancienne. Mes clients et moi ne sommes jamais repartis déçus, grĂące aussi Ă  la convivialitĂ© du service. Vous pouvez y aller les yeux fermĂ©s. FĂ©licitations pour cette impressionnante carriĂšre dans l’horeca!” – restaurantminerva.be

Sandra Francken: “Une expĂ©rience gastronomique unique. Le chef a de l’audace et prĂȘte une attention sincĂšre Ă  la durabilitĂ©. Il combine techniques classiques et influences innovantes pour travailler des ingrĂ©dients frais, de saison et locaux. Le rĂ©sultat? Des plats surprenants aux textures et saveurs Ă©quilibrĂ©es. Avec, en touche finale, une ambiance dĂ©contractĂ©e et branchĂ©e.” – barbaleuven.be

BRUXELLES

Sanzaru

Sabine Caudron: “Cette adresse incarne pour moi le meilleur de la fusion culinaire. Le chef Nathan Ă©veille vos sens avec ses crĂ©ations raffinĂ©es. Bien que le nom du restaurant soit japonais, l’inspiration culinaire provient des quatre coins du monde. Les combinaisons originales sont prĂ©sentĂ©es de maniĂšre exquise dans votre assiette, mettant en avant l’amour des couleurs naturelles et le respect des ingrĂ©dients.” – sanzaru.be

BRUXELLES-EST

Bottega Vannini

Gauthier De Norre: “Une authentique enclave italienne Ă  Woluwe-SaintPierre. L’amore pour l’alimentation traditionnelle picobello rayonne depuis la cuisine ouverte jusque dans la salle. Des ingrĂ©dients de qualitĂ© et du bon vin: il n’en faut pas plus. L’ambiance est toujours chaleureuse, et le prĂ©sentoir aux douceurs absolument irrĂ©sistible.” – www.bottegavannini.com

BRUXELLES-NORD-OUEST

Sapor

Peter Penasse: “Le grand chef Marc ClĂ©ment propose ici une aventure culinaire au plus haut niveau. Vous dĂźnerez ainsi au 12e Ă©tage du Living Tomorrow Innovation Campus, avec vue plongeante sur la vie bruxelloise.” – sapor.eu

Barba

BRUXELLES-SUD

Brugmann

CĂ©dric Alexandre: “Le menu de saison de ce restaurant chic est toujours raffinĂ© et innovant. La terrasse compte probablement parmi les plus belles de Bruxelles. On a l’impression d’ĂȘtre Ă  la campagne en plein cƓur de la capitale.” – brugmann.com

CÔTE

Njord

Kathy Mertens: “Njord est un Ă©lĂ©gant restaurant en rooftop, avec une vue imprenable sur le port de Zeebruges et la campagne brugeoise. L’ambiance y est paisible, grĂące notamment Ă  une excellente acoustique. IdĂ©al pour des repas discrets et dĂ©tendus. Les ingrĂ©dients dĂ©licieux, en provenance directe de la criĂ©e, sont sublimĂ©s au grill Ă  bois. Les amateurs de viande ne sont toutefois pas en reste, avec la Rouge de Flandres Ă©levĂ©e localement.” – njord.restaurant

FLANDRE-ORIENTALE

Fou d’O

Adel Smaele: “Des repas agrĂ©ables au bord de la Lys, dans une brasserie charmante, dotĂ©e d’une gamme large et variĂ©e de suggestions plus allĂ©chantes les unes que les autres. Souvent au top, toujours savoureuses. Le service est juste et subtil. Ce que j’apprĂ©cie plus particuliĂšrement? En cas de dĂ©jeuner avec des clients, ils s’enquiĂšrent du timing et s’y tiennent. Seul bĂ©mol: il faut rĂ©server Ă  temps, car la salle affiche presque toujours complet.” – foudo.be

MONTE-CARLO

Pavyllon Monte-Carlo

Mathieu Ferragut:. “Le cadre Ă  lui seul est une expĂ©rience inoubliable. L’intĂ©rieur, avec sa cuisine ouverte, reflĂšte les nuances de la mer. Si l’occasion se prĂ©sente, profitez de la terrasse mĂ©diterranĂ©enne pour un repas en plein air. Yannick AllĂ©no excelle dans l’art de la cuisine de comptoir gastronomique, offrant des plats vĂ©gĂ©taux, des fruits de mer et des desserts Ă  faible teneur en sucre, tous prĂ©parĂ©s de maniĂšre inĂ©galĂ©e.” – montecarlosbm.com

HAINAUT

L’Esprit Bouddha

FrĂ©dĂ©ric Bouchat: “Ceci n’est pas un restaurant chinois! L’Esprit Bouddha Ă  Gosselies dĂ©ploie en effet une finesse toute contemporaine, mais sans heurter les traditions. Les plats d’origine asiatique sont magistralement revisitĂ©s par le chef. L’endroit idĂ©al pour un menu de dĂ©jeuner incomparable, une carte des vins trĂšs complĂšte et un service impeccable.” – espritbouddha.be

LIÈGE

Le Tripick

GaĂ«l Dumoulin: “Cette brasserie du quartier de la gare des Guillemins est situĂ©e Ă  un jet de pierre de nos bureaux. On y sert des plats Ă  base de produits rĂ©gionaux avec une touche 100% liĂ©geoise. Tripick est aussi le nom des biĂšres maison. Une adresse des plus agrĂ©ables, avec un service de premier ordre.” – brasserie-letripick.be

Bistro Philippe

Guy Geens: “Bien plus qu’un bistrot, voici une vĂ©ritable perle dans notre paysage gastronomique. Philippe et Sabrina garantissent un accueil chaleureux et une cuisine raffinĂ©e. AisĂ©ment accessible, situĂ© dans la charmante commune d’Alken.” – restaurantphilippe.be

Les Potes au Feu

Christophe Mullier: “Une bistronomie accessible mais soignĂ©e Ă  quelques pas de notre bureau, dans un cadre contemporain donnant sur la Meuse. François et Damien prĂ©parent des plats gastronomiques modernes avec des produits locaux et de saison, tandis qu’Élise offre Ă  chacun un accueil chaleureux et un service d’une grande fluiditĂ©.” – lespotesaufeu.be

NAMUR
LIMBOURG
“L’école pour les

jeunes

qui n’aiment pas l’école”

FrĂ©dĂ©rick Mathis a imaginĂ©, créé puis dĂ©veloppĂ© ses Ă©coles ETRE en marge du systĂšme traditionnel. DestinĂ©es aux plus fragiles, Ă  la façon du compagnonnage, elles font de l’apprentissage Ă©cologique un vecteur de sens, de confiance en soi et d’accĂšs Ă  l’emploi.

Neuf ans, c’est un bon Ăąge pour les rĂȘves
 VoilĂ  sans doute ce que se dit aujourd’hui FrĂ©dĂ©rick Mathis quand il regarde le chemin parcouru.

Nous sommes Ă  la fin des annĂ©es 1980, sur les lieux de son enfance, quelque part prĂšs de Toulouse. Quand d’autres se projettent pilotes ou footballeurs, lui se promet, avec un ami, de crĂ©er un jour leur Ă©cole idĂ©ale.

Il aura attendu 30 ans pour passer Ă  la concrĂ©tisation. Le temps d’étudier l’informatique (“pour faire plaisir Ă  mon pĂšre”) et les sciences de l’éducation, puis de travailler deux ans auprĂšs de la Commission europĂ©enne. “J’ai adorĂ© Bruxelles mais, Ă  29 ans, mon vieil ami m’a appelĂ© pour

me dire: reviens Ă  Toulouse, j’ai un projet pour toi. Impossible de rĂ©sister.”

Le projet en question consiste Ă  accompagner, dans un foyer, des jeunes en difficultĂ© placĂ©s par le juge. L’époque voit aussi Ă©merger les premiĂšres prĂ©occupations Ă©cologiques, dont FrĂ©dĂ©rick rĂ©alise qu’elles touchent peu les adolescents des quartiers, trop accaparĂ©s par la nĂ©cessitĂ© de subvenir Ă  leurs besoins ou de trouver un emploi.

Déclic

Il entreprend alors d’inviter un groupe de jeunes Ă  Poucharramet, son village d’enfance, pour y travailler Ă  des projets concrets de transition Ă©cologique. “En

mettant les doigts dans la terre, en posant des panneaux solaires, en montant des charpentes pour habitat Ă©cologique, les jeunes se sont soudainement sentis hypervalorisĂ©s et investis dans une cause. Ils avaient trouvĂ© ce qu’ils voulaient faire et comment ils voulaient l’apprendre.”

L’expĂ©rience agit comme un vĂ©ritable dĂ©clic, et rapproche le Toulousain de son rĂȘve Ă  lui. Pendant prĂšs de 10 ans, il s’emploiera Ă  bĂątir ses cycles de formation. Un long parcours Ă©maillĂ© d’essais, d’échecs et de combats, parfois acharnĂ©s, pour une reconnaissance par le monde Ă©ducatif et social. Mais le succĂšs est finalement au rendez-vous et donne lieu, il y a sept ans, Ă  la crĂ©ation de la premiĂšre École de la transition Ă©cologique (ETRE) Ă  Lahage, en Haute-Garonne.

Vision

Remobiliser des jeunes en panne de sens en les connectant Ă  l’écologie par l’apprentissage pratique. Leur redonner confiance en eux, dans les autres et dans les institutions par un accĂšs stimulant aux mĂ©tiers manuels de demain. Le tout avec une attention particuliĂšre pour les jeunes filles et la diversité  La vision du fondateur rĂ©pond si bien aux enjeux de notre temps que l’école suscite progressivement un immense intĂ©rĂȘt partout en France. Y compris auprĂšs des entreprises. “La pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre s’annonce comme le goulot d’étranglement de la transition”, relĂšve-t-il. “De nombreux acteurs l’ont bien compris.”

“La pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre s’annonce comme le goulot d’étranglement de la transition.”
Frédérick Mathis, fondateur du Réseau ETRE

Europe

Autant d’arguments qui ont convaincu le jury de la Fondation Degroof Petercam, qui a fait du RĂ©seau ETRE son laurĂ©at en 2024. Le soutien financier de la Fondation contribuera notamment au dĂ©veloppement de ce qui est devenu un dĂ©ploiement de franchises sociales, animĂ© au travers du RĂ©seau ETRE. Fort aujourd’hui de 26 Ă©coles, le RĂ©seau ETRE s’est fixĂ© pour objectif d’ĂȘtre prĂ©sent dans chaque dĂ©partement français.

Pour assumer cette ambition, une Ă©quipe de permanents a concoctĂ© un programme d’incubation de neuf

mois. Il accueille les candidats directeurs de nouvelles Ă©coles dĂ»ment sĂ©lectionnĂ©s – le RĂ©seau ETRE croule sous les demandes – afin de leur transmettre expĂ©rience, mĂ©thodologie et outils clĂ©s en main, puis les place en immersion dans une Ă©cole active.

Que rĂ©servent les prochaines annĂ©es Ă  FrĂ©dĂ©rick Mathis? Il lorgne sĂ©rieusement Bruxelles et la Belgique pour dĂ©velopper son rĂ©seau mais aussi plaider auprĂšs des autoritĂ©s europĂ©ennes. “L’Union europĂ©enne s’est fondĂ©e sur l’acier et le charbon: ce serait une sacrĂ©ment bonne idĂ©e de se baser sur la transition Ă©cologique pour redynamiser le projet europĂ©en”, conclut-il.

Et vous, quel impact voulez-vous obtenir?

En tant que sociĂ©tĂ© d’investissement, nous voulons aussi jouer un rĂŽle dans la sociĂ©tĂ©. Comment? Dans tout ce que nous faisons, nous regardons au-delĂ  de notre empreinte strictement financiĂšre. Un idĂ©al: laisser notre monde dans un meilleur Ă©tat que celui dans lequel nous l’avons trouvĂ©.

GrĂące Ă  des partenariats solides, nous unissons nos forces Ă  celles de philanthropes et d’associations. Avec la Fondation Degroof Petercam, nous nous engageons Ă©galement en faveur d’un vĂ©ritable changement systĂ©mique: chaque annĂ©e, notre Fondation dĂ©cerne son Prix Fondation Degroof Petercam Ă  un projet prometteur qui s’attaque Ă  la racine d’un problĂšme social: l’intĂ©gration par l’emploi. Une juste cause qui, avec notre partenariat, peut ĂȘtre dĂ©ployĂ©e Ă  une Ă©chelle encore plus grande.

Découvrez nos engagements sociétaux sur notre page Precious.Partnerships:

CrĂšches

Petits soleils, grandes ambitions

RĂ©unies dans le projet Wal’CrĂšche, la famille Foucart et la Fondation Degroof Petercam sont animĂ©es par un idĂ©al commun: rĂ©concilier travail et parentalitĂ© heureuse pour tous.

“De nos fenĂȘtres, ils peuvent voir l’Escaut juste en bas. Du coup, leur premier mot est souvent ‘bateau’!” Ce sont d’abord des tout-petits dont parle VĂ©ronique Foucart lorsqu’on lui demande de prĂ©senter son projet.

Celui-ci a dĂ©butĂ© avec une crĂšche, imaginĂ©e il y a 10 ans puis concrĂ©tisĂ©e avec l’appui de son pĂšre Michel, prĂ©sident-fondateur et ex-CEO de Technord. FinancĂ© sur fonds privĂ©s, le bĂątiment abrite 56 lits, dont un tiers sont “sponsorisĂ©s” par des entreprises (privĂ©es et publiques), auxquelles s’est jointe la commune de Tournai.

Les entreprises (privĂ©es et publiques) et toutes associations pourvoyeuses de main-d’Ɠuvre intĂ©ressĂ©es par le projet auront la possibilitĂ© de "sponsoriser" certaines des places dans les crĂšches de leur choix afin de les rĂ©server pour les membres de leur personnel, ou bien, dans une dĂ©marche plus philanthropique, de simplement parrainer un projet utile Ă  la communautĂ©.

“L'objectif ultime Ă©tait de concevoir un lieu qui contribue de maniĂšre optimale au dĂ©veloppement des enfants.”

Véronique Foucart , Co-fondatrice de Wal'CrÚche

Architecture et Ă©quipement, activitĂ©s, ergonomie du personnel, accueil des parents, gouvernance, gestion: le modĂšle est novateur Ă  bien des Ă©gards, et prouve que l’on peut combiner accueil d’excellence et augmentation du nombre de places disponibles. Un succĂšs qui donne des ailes Ă  la famille Foucart, puisqu’elle a lancĂ©, fin 2023, la sociĂ©tĂ© coopĂ©rative

Wal’CrĂšches Les P’tits Soleils, chargĂ©e d’assurer l’essaimage du modĂšle en Wallonie. Consciente des difficultĂ©s que rencontrent les jeunes parents travailleurs pour trouver une place en crĂšche proche de chez eux ou de leur lieu de travail, la coopĂ©rative est activement soutenue par la Fondation Degroof Petercam.

Comment cette idée a-t-elle vu le jour?

MICHEL FOUCART. “Au fil de ma carriĂšre, j’ai constatĂ© Ă  quel point chaque naissance Ă©tait Ă  la fois une source de grande joie pour un collaborateur et une source de stress pour sa famille quant Ă  l’accueil. J’avais gardĂ© en tĂȘte ce rĂȘve de solution pĂ©renne. Lorsque j’ai transmis les rĂȘnes de Technord, VĂ©ronique souhaitait, elle, se donner un nouvel Ă©lan professionnel. Nous avons dĂ©cidĂ© de monter ensemble ce projet d’innovation sociale en entreprise, qui bĂ©nĂ©ficie Ă  nos employĂ©s mais aussi Ă  d’autres populations qui en ont grand besoin.”

Comment avez-vous commencé?

VÉRONIQUE FOUCART. “Avec une feuille blanche et une volontĂ© d’excellence. InfirmiĂšre en nĂ©onatalitĂ©, j’ai repris

Pourquoi la Fondation Degroof Petercam?

La pĂ©nurie de crĂšches. Un bon exemple de la façon dont notre sociĂ©tĂ© se trouve parfois en porteĂ -faux. Les budgets publics sont Ă©puisĂ©s et les jeunes parents, Ă©puisĂ©s eux aussi, sont confrontĂ©s Ă  un rĂ©el problĂšme. Heureusement, de nombreuses associations s’engagent dans des projets Ă  vocation sociĂ©tale pour pallier les manques. Mais comment faire en sorte qu’une contribution ait un impact rĂ©el? Et quelle organisation choisir pour maximiser l’impact?

La Fondation Degroof Petercam a Ă©tĂ© créée il y a plus de 10 ans pour rassembler des philanthropes et des associations qui entendent agir pour la sociĂ©tĂ©. Depuis, elle est devenue l’une des 10 premiĂšres fondations de Belgique. Afin d’avoir encore plus d’impact, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© il y a cinq ans de rĂ©compenser un projet prometteur par an et de lui allouer un million d’euros pour son dĂ©veloppement.

Vous portez un projet sociĂ©tal? Augmentez son rayonnement avec l’aide de la Fondation Degroof Petercam:

des Ă©tudes spĂ©cifiques tout en faisant du bĂ©nĂ©volat en crĂšche pendant six mois. Ensuite, nous avons visitĂ© une quarantaine d’établissements, en Belgique, en France et au QuĂ©bec, et interrogĂ© directions et puĂ©ricultrices avant de concevoir un lieu oĂč tout contribue Ă  l’éveil des enfants: les meilleures pratiques, mais aussi une architecture et un bĂątiment qui optimisent la lumiĂšre, l’espace, l’acoustique, la rĂ©gulation des tempĂ©ratures, etc.”

Quels sont aujourd’hui vos principaux dĂ©fis?

VÉRONIQUE FOUCART. “Il faut trouver un Ă©quilibre entre lits sponsorisĂ©s et non sponsorisĂ©s. L’idĂ©al, c’est 50/50. Pour rester financiĂšrement Ă  flot, nous avons crucialement besoin des premiers et devons convaincre les sponsors. Les autres lits assurent la dimension sociale du projet. Nous y tenons Ă©normĂ©ment. En huit ans, nous avons accueilli 450 enfants et aidĂ© de nombreuses familles Ă  ce jour, et nous croulons sous la demande. On est complets jusqu’en novembre 2025!”

Comment se porte Wal’Crùches?

MICHEL FOUCART. “Du tonnerre! GrĂące Ă  un financement europĂ©en, le soutien de l’ONE, d’AKT (ex-UWE), de Wallonie SantĂ© et de nos autres partenaires, six nouvelles implantations verront le jour Ă  LiĂšge et Charleroi dans les prochaines annĂ©es. Nous avons dĂ©jĂ  recrutĂ© 26 sponsors. Et puis, en nous inspirant de Technord et avec l’aide de l’ONE, nous dĂ©veloppons des outils trĂšs concrets d’amĂ©lioration et de formation pour les Ă©quipes. Tout comme les employĂ©s Ă©panouis font des clients satisfaits, des puĂ©ricultrices Ă©panouies font des enfants heureux. J’en suis convaincu!”

Anne-Sophie Pype

Managing Director de la Fondation Degroof Petercam & Head of Philanthropy

Nouvelle Managing Director de la Fondation Degroof Petercam

Anne-Sophie Pype est le nouveau visage de la philanthropie au sein de Degroof Petercam. Depuis septembre 2024, elle a repris les rĂȘnes de la Fondation Degroof Petercam, qui compte parmi les 10 plus grandes fondations philanthropiques belges.

Créée en 2008, la fondation est Ă  la fois outil de concrĂ©tisation et hĂ©ritiĂšre d’une longue tradition. La dimension philanthropique a depuis toujours Ă©tĂ© une composante essentielle de l’ADN de la banque.

Comment la fondation agit-elle auprĂšs des projets qu’elle soutient? Nous nous appuyons sur deux programmes-clĂ©s.

‱ Le DPF Award, Ă  travers lequel nous sĂ©lectionnons un projet par an en Europe, auquel nous octroyons un don d’un million d’euros sur cinq ans. Un peu Ă  la façon d’un fonds d’investissement, nous pratiquons la venture philantropy et disposons ainsi en permanence d’un “portefeuille” de cinq projets europĂ©ens, avec du soutien financier mais Ă©galement non financier afin de les accompagner dans la maximisation de leur impact. Nous avons entre autres soutenu les associations DUO for a JOB et Ticket For Change.

‱ Cette annĂ©e, la fondation a lancĂ© un deuxiĂšme programme, le LAB, au travers duquel elle vise Ă  identifier tous les deux ans une problĂ©matique liĂ©e Ă  l’emploi en Belgique et Ă  faire Ă©merger des solutions innovantes, par la recherche, l’expĂ©rimentation, la collaboration et le financement d’acteurs de la sociĂ©tĂ© civile. Actuellement, le LAB se concentre sur "la rĂ©conciliation de la parentalitĂ© et l’emploi". Enfin, notre Ă©quipe collabore avec le Groupe au travers de deux axes: du conseil philanthropique pour nos clients et un programme d'engagement social des employĂ©s (Solidarity Days, micro-dons, etc.).

Pourquoi la fondation a-t-elle dĂ©cidĂ© de soutenir Wal’CrĂšches?

Wal’CrĂšches apporte une solution innovante et entrepreneuriale Ă  une vĂ©ritable problĂ©matique belge. En FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles, quatre personnes sur dix ne trouvent pas de crĂšche – ce qui force certains parents Ă  travailler Ă  temps partiel, faute d’alternative.

Outre les 320 places d’accueil qu’offre Wal’CrĂšches, les futures crĂšches contribueront Ă  la crĂ©ation de 120 emplois durables et non dĂ©localisables. Ce sont toutes ces avancĂ©es systĂ©miques et innovantes que nous avons voulu soutenir.

© Thomas Beauduin

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