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ÉDITION DU 31 MAI 2024

ien que du soleil... Voilà huit mois que j’l’attends, passionnément, désespérément, ostensiblement...

Absent, il occupe toutes les conversations, pour mieux nous narguer. Quand arrivera-t-il ?

Le printemps file et il ne revient toujours pas !

Des manifestations sont annulées, des ouvertures sont retardées et les activités économiques tournent au ralenti. Notre moral en pâtit.

Forcément, il brillera à nouveau, bientôt, pour le bonheur de tous !

En attendant, nous espérons que la lecture de Ré à la Hune réchauffera les cœurs. Les mots ont ceci de poignant qu’ils en disent trop. Ou pas assez.

Laissant à chacun la possibilité d’interpréter, imaginer, rêver...

La Flotte en fête, un week-end très réussi

Fête du port, marché paysan, ateliers d’artistes ouverts ont débuté samedi 18 mai sur les quais, cours Félix Faure et dans le centre-bourg de La Flotte et se sont déroulés durant deux jours sous une météo clémente. La foule était eu rendez-vous, tout comme la bonne humeur.

Impressionnant, l’hélico de la Marine nationale venu hélitreuiller un blessé récupéré à bord de la vedette SNSM. En arrière-plan, deux vieux gréements.

Les badauds étaient très nombreux pour écouter les chants marins, visiter les exposants de la fête du port et effectuer des sorties en mer, déambuler sur le marché paysan et découvrir les artistes dans le village. Pour se régaler aussi, au stand de Valère, qui concoctait une paëlla géante et un immense chaudron de moules sur le port, au stand de l’AUPLF pour une dégustation d’huîtres ou encore au stand des Cols Bleus sur le parking Verdun.

Surprise chez RC Marine, de l’autre côté du port, Antoine Albeau le multimulti champion du monde venu prêter son image d’immense sportif de la mer au concessionnaire et à ses bateaux semi-rigides Highfield. 93 de ces bateaux participeront aux JO : 20 à la cérémonie d’ouverture sur la Seine à Paris et 73 accompagneront les épreuves de voile à Marseille !

Les chiens et l’hélicoptère, les vedettes incontestables Les chiens sauveteurs en mer entraînés par leurs maîtres au sein de l’association Les Sentinelles des

côtes LR 17 ont rassemblé la foule, dimanche après-midi. Ils firent d’impressionnantes démonstrations de sauvetage et furent très applaudis. Puis place aux jeux de corde, pour les grands et les petits, avant de clore le dimanche par le concours des cris de mouettes !

Autre moment fort du dimanche, à

quelques encâblures du port de La Flotte, la simulation de l’hélitreuillage en mer d’un blessé récupéré depuis la vedette de la SNSM, par un hélicoptère de la marine nationale. Le pilote n’a pas ménagé ses effets, survolant plusieurs fois et à très basse altitude la foule des enfants et adultes, pour leur plus grand bonheur.

Autres exercices de sauvetages, ceux effectués par les bénévoles de la SNSM dans le port, également très suivis. Une équipe sur le pont 24h/24 pour porter secours en mer aux âmes en détresse, qui se forme en permanence et participe chaque vendredi à des exercices en mer.

Un Printemps des Baleines pluvieux mais heureux

La 3 e édition du Printemps des Baleines s’est déroulée le samedi 2 5 mai dans le Petit clos de la mairie. Une nouvelle fête de village réussie malgré la pluie qui s’est invitée au cours de la soirée.

Àchaque édition, le Printemps des Baleines assoit son succès. En effet, malgré une météo menaçante, les Villageois ont répondu présent et la fête a rassemblé près de cent cinquante personnes au cœur de la soirée. La recette de ce succès, c’est bien la participation de toutes les associations du village, réunies autour de la municipalité et de l’association Label Oyat, initiatrice du projet. Un travail de concert qui assure un évènement intergénérationnel, dans lequel

chaque habitant peut se retrouver.

Cette année, le Petit clos de la Mairie avait été habillé couleur « guinguette », avec des lampions, des guirlandes, des nappes à carreaux et une accordéonistechanteuse au répertoire allant des années 20’s aux années 50’s. Un grand barbecue était installé à disposition de tous, ce qui donna à la manifestation un vrai esprit de fête populaire facilitant les rencontres. Côté animation, la troupe des RéActeurs a proposé du théâtre immersif, Marinette son

incroyable dictée, la chorale Iavnana de magnifiques chansons, la bibliothèque de Saint-Clément un coin lecture. Un mini salon des auteurs de livres parlant de Saint-Clément était installé, et « la Fruche » était aussi là pour dessiner quelques caricatures sur place ! Ce Printemps des Baleines a également mis à l’honneur les 150 ans de la commune de Saint-Clément avec un Quizz patrimoine spécial « 150 ans » animé par Hervé Roques et Christophe

Penot, les deux auteurs du livre « Se souvenir de Saint-Clément » sorti au mois de mars.

C’est justement à l’issue de ce jeu très convivial que les premières gouttes de pluie se sont mises à tomber, faisant fuir une partie des convives… mais pas tous ! L’envie de s’amuser fut plus forte pour certains d’entre eux et le DJ Djuk les a fait danser sous la pluie jusqu’à minuit.

ÎLE DE RE COLLECTION

1 5 bis rue Jean Jaurès SAINT-MARTIN DE RE

1 rue du Général de Gaulle LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE

Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

E-mail : ilederecollection@yahoo.com Ile de Ré Collection @iledere collection

La fête de la sardine revient les 7 et 8 juin !

Désormais organisée tous les deux ans, la fête du port et de la sardine aura lieu les 7 et 8 juin à Arsen-Ré. Une belle fête populaire attendue par tous les habitants.

Grand changement cette année : le site. À cause des travaux quai de la Criée, la fête de la sardine

se tiendra quai de la Prée vers la Capitainerie. Sur le reste, l’évènement s’inscrit dans la continuité. Créée en 2006 pour saluer le passé sardinier d’Ars-en-Ré, cette fête est désormais l’un des plus grands rendez-vous du nord de l’île. Une fête de village attendue par tous les habitants et qui se tient tous les deux ans. « On tient à perpétuer cette tradition d’une grande fête de village » explique Jessica Bertaud, l’une des membres des Petits Vers du Fier, association organisatrice de l’évènement. « L’idée c’est de faire une manifestation avant la haute saison, pour rassembler les gens du village, tout en se remémorant son passé sardinier ». Le petit poisson gris sera donc, comme d’habitude, au menu de ces deux jours de fête, soit grillé, soit présenté en rillettes. Cette année, c’est le chef Louis Richard des Cabanes Urbaines

à La Rochelle qui sera en cuisine et proposera un menu pour le vendredi soir et un autre pour le samedi soir.

Animations et musique au programme

Les animations seront nombreuses, et au goût de toutes les générations. Les festivités débuteront le vendredi 7 juin à 19h. L’orchestre local La Phild’Ars enflammera les lieux dès 20h et cédera la place à 21h au groupe de musique rochelais Le Biscuit . Riches d’une formation technique professionnelle et d’une solide expérience du live, les membres du groupe écument les scènes en proposant une approche fraîche et moderne du répertoire soul, funk et hip-hop. Et c’est DJ Djouu qui clôturera cette première soirée.

Le samedi, journée phare de l’évènement, le site ouvrira dès le début d’après-midi. Le CNAR* proposera des animations sur l’eau de 14h à 18h, avec des baptêmes d’Optimist, de la planche à voile et du paddle. L’APE, quant à elle, a prévu toute une série

d’animations pour les enfants de 15h à 18h30, avec différents ateliers de confection de masques marins ou encore de guirlandes de sardines. Une déambulation avec l’association Yafoye partira de la place de l’église à 16h30 pour terminer sur le site du quai de la Criée. À 17h30 Les Gaillards du Pertuis et leurs chants marins de l’île de Ré lanceront la soirée musicale. Le groupe Aiteka fera résonner à 20h30 ses rythmes afrobeat, funk, jazz et hip-hop. À 22h30 il cédera la place au groupe Arat Kilo, une machine à groove née de la rencontre de musiciens parisiens avec la fascinante richesse des musiques éthiopiennes. La DJ et productrice de musique Marina Trench mixera de la House pour la fin de soirée.

Un partenariat a été tissé avec le camping municipal d’Ars Essi La Pointe de Grignon, qui propose des tarifs préférentiels pour les festivaliers, soit en réservant par téléphone soit sur le Net.

Aurélie Bérard

*Cercle nautique d’Ars-en-Ré.

La Polynésie à l’honneur à Rivedoux-Plage

La 9 ème édition du festival Tiurai Ré Nui, organisé par l’association

Vahine Ori Tahiti La Rochelle, se tiendra les samedi 15 et dimanche 16 juin prochains à Rivedoux-Plage. L’occasion de découvrir toutes les richesses de la culture polynésienne grâce aux nombreuses animations qui y seront proposées.

Au programme de ces deux jours de festivités : spectacles de danse polynésienne, show marquisien, animations musicales et démonstration de jeux traditionnels. Le samedi soir, le DJ MANS 987 sera aux commandes de la

soirée dansante, et le dimanche aprèsmidi, un tamure marathon, marathon de danse polynésienne, permettra aux danseuses en herbe ou aguerries de partager un moment sportif et convivial. Un marché ouvert tout le week-end vous permettra de découvrir l’artisanat polynésien et la créativité

En pratique :

des tatoueurs marquisiens, ainsi que de goûter à de nouvelles saveurs exotiques.

Dès 10h, accès libre, animations gratuites.

Tamure marathon : sur inscription (sur place) - 5 € vahine.ori.tahiti@gmail.com

Vahine Ori Tahiti La Rochelle

En ce mois de mai, la Biocoop d’Ars-en-Ré s’est étendue de 30 m2 en louant un local supplémentaire dans la galerie attenante. Objectif principal : proposer une gamme élargie, notamment dans les fruits et légumes, mais aussi en cosmétiques et produits d’entretien.

à Rivedoux-Plage !

« Nous répondons ainsi à une demande de notre clientèle », affirme Geoffroy Maincent, l’un des trois associés. « C’est un pari car c’est un loyer supplémentaire à payer. Mais notre souhait est de rester ouvert à l’année et de proposer ce service aux habitants. Nous sommes confiants car le marché du bio, un temps en difficulté en France, repart à la hausse. Les prix du bio ont beaucoup moins augmenté que les autres produits, car ils sont beaucoup moins énergivores et sont produits localement. » Cet agrandissement va également permettre à l’enseigne d’acquérir une meilleure visibilité, grâce à une vitrine et un accès direct sur la route départementale. « Même

si notre activité repose principalement sur les résidents principaux, cela nous permettra certainement d’accroître notre clientèle en saison », complète Geoffroy Maincent.

BIOCOOP

11 route de Saint-Clément 17590 Ars-en-Ré 05 46 68 27 75 www.biocoop-iledere.fr Horaires d’ouverture, valables jusqu’au mois de novembre : le lundi de 16h à 19h ; du mardi au samedi de 10h à 13h et 16h à 19h ; fermé le dimanche.

La mobilité dans tous ses états

Cette seconde édition de la fête de la mobilité, organisée samedi 25 mai par la Communauté de Communes de l’île de Ré au parc de La Barbette à Saint-Martin, a envisagé la mobilité sous tous les angles.

Ade l’île, le dispositif d’aide à l’acquisition d’un vélo électrique proposé depuis deux ans par la collectivité, le réseau de covoiturage Rézo’Pouce, sans oublier le challenge de la mobilité qui aura lieu durant quinze jours en juin, comme chaque année depuis dix ans.

Le Département n’avait pas fait le déplacement pour présenter le système de mobilité collective et douce RespiRé, toutefois la CdC a exposé sur le site l’une de ses navettes acquises en propre. Plusieurs associations autour du vélo et de la protection environnementale étaient aussi présentes, parmi lesquelles

iCycle, association à vocation tout à la fois sociale et environnementale soutenue par la CdC, qui répare et recycle les vélos avec l’aide des détenus en fin de peine de la maison centrale de Saint-Martin et les propose en location pour un euro par jour aux travailleurs saisonniers.

Après une matinée calme, le site s’est animé dans l’après-midi. La fête de la mobilité aura désormais lieu en mai, période plus propice que le mois de septembre, sur lequel la première édition avait été organisée.

insi, à l’entrée du site côté parking de Thoiras était proposé un parcours de motricité pour les petits, tandis qu’à celle située côté port un circuit de billes intérressait les plus grands. La conteuse Christine Merville, tout comme les camions de crêpes et de glaces, ont régalé petits et grands. Parmi les entreprises de vélos, citons cette jeune entreprise Gonnel qui fabrique à La Rochelle des vélos alliant design et performance, dont les cadres uniques associent bois et fibres carbone/lin. Des matériaux biosourcés locaux, le bois venant de NouvelleAquitaine et le lin de Normandie.

Comme dans tous les secteurs économiques en phase de maturité, la fusion fait son œuvre auprès des loueurs de vélos. Ainsi, début 2024, Nicolas Bonneris a-t-il regroupé dans Ré à Vélo treize « cyclostations locatives » de l’île, issues des enseignes Néaud Morin, Cyclosurf et Tout à Vélo, la plus ancienne datant de 1979. D’autres exposants de vélos mécaniques et électriques étaient présents, tout comme des concessionnaires automobiles et de scooters électriques.

La Communauté de Communes avait bien sûr son stand, sur lequel elle présentait les cartes de pistes cyclables

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Centrale de Saint-Martin : recueillement et blocage

Après l’attaque du convoi pénitentiaire, qui faisait la liaison entre le tribunal de Rouen et la maison d’arrêt d’Évreux, mardi 1 4 mai, les agents pénitentiaires de Saint-Martin de Ré se sont recueillis le soir même, avant de bloquer durant trois jours les accès aux deux établissements.

mai à 20h devant la Citadelle, en hommage à leurs collègues de l’Eure.

Mardi 14 mai au soir à 20h, près d’une centaine d’agents pénitentiaires et membres de la direction de la maison centrale de Saint-Martin de Ré (Citadelle et Caserne) se sont rassemblés et recueillis durant une minute devant l’entrée de la Citadelle, en hommage et solidarité à leurs deux collègues décédés et trois collègues gravement blessés lors de l’attaque le matin même au niveau d’un péage de l’A154 de deux fourgons qui ramenaient un détenu à la prison d’Évreux (Eure). Des hommes lourdement armés ont attaqué le convoi, avant de prendre la fuite avec le détenu. Depuis 1992, il n’y avait pas eu de personnel pénitentiaire mort en service en France.

La Gendarmerie de Saint-Martin de Ré et le Maire de Saint-Martin de Ré

étaient présents en solidarité lors de ce recueillement, des bougies et des fleurs ayant aussi été disposées à l’entrée. Le lendemain, dès 6h du matin, les agents bloquaient les entrées de la Caserne et de la Citadelle. Au 14 mai, la Maison Centrale de Saint-Martin déplorait 93 comptes-rendus de violences sur le personnel depuis début janvier 2024 (insultes, menaces, etc.), dont 11 agressions physiques, les dernières étant très récentes. Ces opérations « prison morte » étaient organisées à la fois en solidarité pour les collègues victimes de l’attaque des fourgons mardi matin, mais aussi dans l’attente du rendezvous des représentants syndicaux au Ministère, mercredi 15 mai.

Plus de mesures concrètes pour une meilleure sécurité des agents, au sein des établissements pénitentiaires,

mais aussi lors des extractions & transferts, telle est la revendication très forte de la profession, et qui n’est malheureusement pas nouvelle. Les agents pénitentiaires espéraient que l’extrême gravité des faits survenus le matin du 14 mai dans l’Eure allait enfin faire bouger les lignes.

Un protocole d’accord en juin

Vendredi 17 mai, après avoir reçu le relevé de décision émanant du ministère de la justice, les syndicats et les agents décidaient de lever le blocage des entrées. Parmi les mesures les plus emblématiques figurant dans ce relevé on peut citer la banalisation d’une grande partie des véhicules et leur sécurisation, un armement renforcé et une dotation accrue en matériel de sécurité, mais aussi la généralisation de l’accès à Génésis à tous les agents PREJ (Pôle de rattachement des extractions judiciaires) pour améliorer l’évaluation de la dangerosité du détenu en prévision de son extraction. Limiter les extractions, en particulier les plus dangereuses, en recourant à la visio-conférence pour les interrogatoires et privilégier les déplacements des magistrats et greffiers au sein des établissements pour les détenus les plus signalés sont aussi prévus. Les extractions médicales

doivent aussi être limitées et mieux sécurisées. Un protocole d’accord sera finalisé pour la semaine du 10 juin 2024, détaillant ces mesures et leur calendrier de mise en œuvre. Ce relevé de décision évoque aussi « une large concertation pluridisciplinaire » au sujet de la surpopulation carcérale, « devenue un enjeu majeur et complexe. » « La forme et le calendrier de cette concertation seront à l’ordre du jour de la rencontre prévue la semaine du 10 juin avec l’intersyndicale, qui sera un acteur primordial. »

Evidemment, on ne peut que regretter que ces décisions interviennent aussi tardivement, alors que les syndicats et personnels pénitentiaires tirent la sonnette d’alarme depuis des années. Et qu’espérer que ces mesures soient réellement et rapidement mises en place.

Où en est l’EHPAD de Saint-Martin ?

Manifestation des organisations syndicales, mobilisation de la population et des élus, réunions « au sommet » et interpellation ministérielle, « sauvetage » de l’Unité Alzheimer et d’une partie des lits de l’EHPAD, le feuilleton de la maison de retraite n’est pas terminé. Où se situe la vérité, entre déclarations et intentions réelles ?

Mercredi 15 mai, la directrice de l’hôpital recevait avec son staff la direction de l’Agence régionale de santé, le président de la CdC, Lionel Quillet, le maire de Saint-Martin, Patrice Déchelette, le vice-président du Département JeanClaude Godineau et la conseillère départementale de l’île, Véronique Richez-Lerouge, ainsi que l’attaché parlementaire du député Olivier Falorni.

Une responsable locale de l’EHPAD nommée En apparence, les choses avanceraient, puisqu’une cadre affectée à plein

temps et sur place à la direction de l’EHPAD est arrivée. L’hôpital a aussi remercié le maire de Loix de ses propositions de deux logements dans sa commune, que les personnes pressenties ont décliné. Sur les programmes de logements de SaintMartin, Le Bois-Plage et Sainte-Marie, trois logements sur chacun seront fléchés pour le personnel de l’EHPAD, en accord avec l’Etat et le bailleur social, si les conditions (de revenus notamment) sont remplies.

Aujourd’hui l’EHPAD accueillerait 89 résidents, Unité protégée comprise, très loin donc de sa capacité de 160, de l’objectif annoncé cet hiver

de 136 et du nombre de résidents accueillis qui s’élevait encore il n’y a pas longtemps à 112. Pour pouvoir accueillir 136 résidents, la direction de l’hôpital devrait recruter dix aides-soignants et c’est là que le bât blesse, alors qu’il y a des demandes d’admission à l’EHPAD en attente et que cette liste devrait inexorablement s’allonger.

Le Département opposé à une prime d’insularité

La direction de l’hôpital a réaffirmé, comme elle l’avait fait cet hiver, que compte tenu du marché concurrentiel de l’emploi, un seul moyen pourrait

permettre ce recrutement : une dotation supplémentaire accordée par le Département au titre du principe de l’insularité. L’ARS a confirmé que rien ne l’interdit dans la Loi, avec beaucoup de « jurisprudences » dans les grandes villes et zones frontalières. Une telle dotation complémentaire permettrait de verser des primes au personnel travaillant sur l’île de Ré, qui vient souvent de loin. Lionel Quillet a rappelé que cette notion d’insularité avait été reconnue par l’Education Nationale, qui a signé une convention d’insularité avec les dix communes et la CdC de l’île de

(Lire la suite page 7)

Ré. Et que l’écotaxe payée au pont de Ré est aussi une spécificité insulaire...

Si le vice-président du Département n’a pas pris la parole, la conseillère départementale se serait déclarée, pour sa part, totalement opposée à une prime d’insularité, au titre de l’ « équité départementale », argument qui avait déjà été avancé par l’autre conseiller départemental de l’île de Ré, Patrice Raffarin, qui a longtemps hésité à signer pour sa commune la convention d’insularité proposée

par le DASEN et l’a finalement fait à contre-cœur, en solidarité avec les autres communes rétaises. Ce qui fait bondir le président de la CdC, qui leur rappelle qu’étant les conseillers départementaux de l’île de Ré, pour un mandat sur le canton de l’île de Ré, ils devraient avant tout avoir à cœur de défendre leur territoire insulaire.

« Si le prétexte avancé est l’équité financière départementale, alors pour ma part je revendique l’équité d’accès pour les Rétais à un EHPAD public ,

le seul existant sur l’île. Si on ne peut plus vieillir sur l’île de Ré, alors il n’y a plus d’équité. », argumente-t-il. Il va écrire à nouveau dans ce sens au préfet et à la présidente du Département.

Une volonté réelle de sauver l’EHPAD ?

Outre la nomination d’une responsable sur place, l’autre bonne nouvelle est venue de la proposition de la direction de l’hôpital de former sur place à Saint-Martin, en coordination avec France Travail, des habitants de l’île de Ré (donc logés sur place) au métier d’aide-soignant. Les Communes de l’île de Ré, les CCAS, la CdC vont évidemment communiquer autour de cette démarche de formation.

C’est un travail titanesque qui attend la nouvelle responsable de l’EHPAD, pour réimpulser dynamisme et attractivité à un EHPAD « marqué au fer rouge » et « grillé » dans la profession. Sans recrutement et sans une politique des ressources humaines motivante, il ne sera guère possible de sauver la seule maison de retraite publique de l’île de Ré. Aurat-elle la volonté et la détermination nécessaires ? L’avenir le dira, on peut toutefois légitimement s’interroger sur le degré de motivation, du côté de La Rochelle, de sauver l’EHPAD rétais, dans un contexte financier très tendu, tant pour le groupement hospitalier que pour le Département.

Une nouvelle maison, propriété de la commune

Le conseil municipal du 2 3 mai a voté à l’unanimité l’achat d’une maison destinée à la location pour des résidents permanents.

Avec la question de la régulation des meublés de tourisme, le logement a, à nouveau, occupé une bonne partie du conseil municipal villageois.

« C’est une petite maison de 42 m 2 », explique Lina Besnier, la maire de Saint-Clément. « Elle est située rue de la Plage, avec deux chambres. Elle serait parfaite pour un couple avec un voire deux enfants. » D’un coût total de 287 K€, cette nouvelle acquisition s’inscrit dans la stratégie de la municipalité villageoise visant à préempter des maisons pour pallier le manque de logement en location à l’année. Les familles avec enfants étant la cible prioritaire. Suite à une question de Daniel Tassigny, la maire a confirmé que le logement rue du Figuier acquis en 2022 était bien désormais loué à l’année, et cela depuis le 1er mai de cette année.

La procédure d’enregistrement des locations de tourisme a ensuite été

Une maison a été acquise par la mairie rue de la Plage.

validée à l’unanimité. Le 28 mars dernier, le Conseil communautaire avait voté la mise en œuvre de mesures de régulation de ces derniers.

Ainsi, les propriétaires d’une résidence secondaire devront désormais se déclarer auprès de leur commune et obtenir un numéro d’enregistrement

CONSEIL MUNI C IPAL - S AINTE-MARIE DE RÉ DU 23 MAI 2024

s’ils veulent louer leur logement à des touristes. La procédure de déclaration sera ouverte le 1er octobre 2024 pour une application effective le 1 er juin 2025. Le nombre de locations de tourisme maximum a été fixé à 182 logements à Saint-Clément.

La nouvelle convention de partenariat pour la gestion d’un point de contact La poste agence communale a également été adoptée. Les heures d’ouverture seront bien élargies, passant à douze heures par semaine, et des services complémentaires pourront être proposés. Dernier point à noter : le changement de nom de la salle du Godinand a été voté. La salle des fêtes villageoise portera désormais le nom d’Albert Profilet, ancien instituteur de Saint-Clément, joueur de basket et président d’honneur de l’USV Ré basket, qui nous a quittés en 2020.

La restauration de l’église a pris du retard

Le point principal de l’ordre du jour de ce Conseil municipal fut l’importante restauration de l’église Notre-Dame de l’Assomption. Un Conseil animé par les interventions de Didier Guyon.

Dans le prolongement des décisions communautaires destinées à réguler le marché de la location immobilière dans l’île* le Conseil municipal s’est ouvert jeudi 23 mai sur la procédure d’enregistrement des meublés de tourisme qui a été votée sans problème par tous les élus et même avec l’approbation de Didier Guyon qui a estimé que « c’était une bonne disposition ».

Financement des travaux de l’église Sujet suivi par la restauration de l’église Notre-Dame de l’Assomption. Le bâtiment a beaucoup souffert de l’humidité et des vents du large. Isabelle Ronté rappela que les crédits permettant la restauration avaient été votés au budget principal lors du Conseil municipal du 21 mars dernier et s’élevaient hors travaux du clocher et hors coût de maîtrise d’œuvre à 710 671€ HT comprenant la restauration des façades (428 438€ HT) et la restauration intérieure (282 233€ HT). Afin de contribuer au financement des travaux, des dossiers ont été déposés auprès du Conseil départemental de la Charente-Maritime et des services de l’Etat dans le cadre de la DETR (Dotation d’équipement des territoires ruraux). La Fondation du Patrimoine a également été sollicitée. Le plan de financement suivant a été proposé. Face à des dépenses prévues d’un total de 762 656 € HT (avant-projet 710 671€ HT plus maîtrise d’œuvre),

des demandes de subventions ont été formulées auprès du Département pour 190 664 € HT, soit 25% du montant total du projet et d’un montant identique auprès de la Préfecture (DTER) représentant aussi 25%, ainsi qu’auprès de la Fondation du Patrimoine pour 20 000 € . Les subventions demandées représentent 381 328 € HT (52,62%) laissant un autofinancement de 361 328 € HT (47,38%). Notons que la Fondation a d’ores et déjà enregistré les dons de généreux donateurs pour un montant de 29 630€

Didier Guyon s’est étonné que le projet global n’ait pas été communiqué. Gisèle Vergnon indiqua que, comme certains semblent ne pas s’en souvenir, la restauration de l’église avait pris beaucoup de retard du fait de la crise sanitaire. La présentation initiale avait été faite avant la période du Covid et de façon complète. Par ailleurs, il ne comprenait pas pourquoi la Fondation du Patrimoine n’était pas intervenue plus tôt et que la Région n’ait pas été sollicitée. L’action auprès de la Fondation du Patrimoine a subi le même retard que l’ensemble du dossier et quand à la Région, elle n’est pas concernée par ce type de subvention.

Fixation de la part variable de la redevance d’occupation du domaine public

Daniel Vallégeas rappela à propos de la redevance, qu’il était nécessaire de

définir, en complément de la part fixe, une part variable établie à partir d’un pourcentage sur le chiffre d’affaires et que celui-ci devait être fixé par le Conseil municipal. A la suite d’échanges avec les commerçants, il est proposé d’appliquer, à partir de 2025, un pourcentage fixé à 1% et relatif à l’occupation de l’année N-1. Il est prévu de formaliser ce dispositif par une convention d’une durée de trois ans.

Didier Guyon est intervenu faisant remarquer que les restaurateurs et leurs terrasses méritaient d’être soutenus et demandant s’il ne serait pas possible de faire en sorte que les commerçants qui allaient subir les travaux ne supportent que la partie fixe le temps que dureront les travaux. Gisèle Vergnon précisa que les loyers étaient déjà bas et Isabelle Ronté souligna que les travaux engagés devaient à terme bénéficier aux commerçants. La mesure est finalement votée avec une abstention de Marie-Hélène Scotto la Masses et une voix contre de Didier Guyon.

Un appel aux dons pour aider à la restauration de l’Église de sainte-Marie de Ré a été lancé avec la Fondation du Patrimoine.

La suite du Conseil fut consacrée à un certain nombre de mesures administratives dont les tarifs de la cantine et l’organisation des camps de vacances pour la jeunesse.

Catherine Bréjat

*Lire notre article : www.realahune.fr/un-choix-clair/

Un centre de loisirs agrandi et réaménagé

Le maire de La Flotte, Jean-Paul Héraudeau, a inauguré mercredi 22 mai les nouveaux locaux du centre de loisirs, après huit mois de travaux et pour un coût de 4 6 5 K € .

Etaient présents le conseiller départemental, Patrice Raffarin, l’attaché parlementaire du député, Sébastien Arzalier, de nombreux élus de La Flotte, ainsi que Virginie Garandel, directrice de l’école maternelle accompagnée de deux maîtresses. Sans oublier des représentants d’associations ou structures intervenant auprès des enfants du centre de loisirs.

L’accueil des enfants, une priorité à La Flotte Depuis le début de ce mandat, l’accent est mis sur les infrastructures pour les enfants : création d’une MAM (Maison des assistantes maternelles) à la place de l’ancien jardin d’éveil qui n’était plus légal depuis quelque temps déjà, nombreux travaux dans les écoles, restructuration des cours avec notamment l’agrandissement de la cour maternelle, et bientôt la création prévue de deux îlots de verdure, dans les cours maternelle et élémentaire.

Le centre de loisirs (ALSH) Les P’tits Mômes fut longtemps associatif, s’appelant alors La Farandole. Repris par la mairie suite à moult difficultés, après un temps d’adaptation il fonctionne désormais au mieux, sous la direction de Théo Cheminade, entouré d’une adjointe et de quatre animatrices, ainsi que depuis 2023 de deux jeunes volontaires en service civique. Chaque année la structure accueille aussi des stagiaires conventionnés de différentes formations.

Le maire a souligné la grande compétence de l’équipe de direction et d’animation des P’tits Mômes, ainsi que la présence de la directrice et de l’équipe enseignante de l’école maternelle, avec laquelle l’ALSH a mis en place une collaboration efficace.

Durant les travaux, le centre de loisirs a investi le gymnase, aménagé provisoirement avec des cloisons, privant ainsi les écoliers de celui-ci.

L’agrandissement des locaux s’est fait en prenant sur les anciennes bibliothèque (CDI) et salle informatique, ainsi que sur un garage situé dans la cour de l’école maternelle.

Un centre de loisirs spacieux et fonctionnel Ainsi, l’agrandissement de la salle d’activité des enfants de moins de six ans a permis de dédier un espace plus important aux jeux et de créer une pièce de change, puisque depuis septembre 2021 le centre de loisirs accueille en périscolaire les enfants de très petite section de maternelle. Le mobilier de cet espace des petits a été renouvelé et adapté, avec des tailles différentes. Création de sanitaires supplémentaires et de casiers double porte vient améliorer confort et praticité.

Côté « grands », c’est-à-dire les plus de 6 ans, la salle d’activité a été rénovée, isolée et un nouveau mobilier acquis, avec là aussi plus de sanitaires et la création de casiers. L’équipe pédagogique dispose pour sa part d’un bureau vitré permettant de visualiser les différents espaces d’accueil des enfants.

Avec trois portes d’accès, le centre de loisirs est accessible directement depuis la cour de l’école maternelle et aussi

Un centre de loisirs très apprécié

depuis celle de l’école élémentaire, facilitant ainsi l’arrivée des enfants. L’ensemble a été sécurisé avec un digicode, isolé pour plus de fraîcheur l’été, avec aussi un dispositif de rafraîchissement d’air.

Ces travaux ont coûté 465 K € , dont 54 K € financés par le Conseil départemental, la préfecture de Charente-Maritime et la CAF ayant aussi été sollicitées. Par ailleurs, un budget d’investissement de 30 K€ (nouveaux mobiliers et équipements) a été prévu, dépensé uniquement pour moitié à ce jour. Le budget de fonctionnement des P’tits Mômes est de 46,6 K€, dont 7 K€ pour les nombreuses sorties proposées, une trentaine par an.

Après le coupage de ruban en présence des enfants et la visite des lieux, un cocktail attendait les petits et grands sous le préau.

Les P’tits M ômes accueille en périscolaire 20 élèves de maternelle et 29 d’élémentaire, faisant ainsi le plein.

Pour les vacances d’été, le centre reçoit 16 petits (- 6 ans) et 33 grands. Il est déjà plein, côté petits, et ne l’est pas encore tout le temps pour les grands.

Contact : 05 46 09 59 15 ou 06 10 36 77 41 - alsh@laflotte.fr

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Les Nuages de Ré les_nuages_de_re

22 rue du marché de La Flotte ouvert de 7h30 à 13h30 et marché de Saint-Martin dans l’enseigne au pain du Pêcheur ouvert de 7h30 à 15h et de 17h à 20h

Pour toute commande : 06 81 02 66 87

Les Portes-en-Ré : un maire très déterminé

Derrière l’homme public, le chef d’entreprise n’est pas loin, dont on reconnaît la poigne et la rigueur. Alain Pochon mène une politique très volontariste pour Les Portes.

Le réaménagement complet de la mairie, visant à offrir de meilleures conditions de travail aux agents et un accueil du public amélioré, ainsi que la rénovation de la grande salle du Marais de la Prée représentent deux gros chantiers, que le maire suit de très près. Côté mairie les services pourront s’installer dès septembre à l’étage, les travaux du rez-de-chaussée pourront alors commencer pour une livraison espérée en avril 2025. Quant à la salle polyvalente, elle devrait être livrée à la mi-novembre 2024.

« 22 logements auront été lancés sous ce mandat » Sujet pris à bras le corps par le maire, le logement avance, après bien du retard à l’allumage. Les onze logements sociaux des Peupliers (cinq T3 et six T4), dont la première pierre a été posée en mars dernier, seront livrés courant 2025. Les cinq logements locatifs communaux du Haut des Treilles 2 devraient être lancés au début de l’automne 2024, si le Conseil municipal suit le maire, pour une livraison en juillet 2025. Achat de la maison le 15 mars, présentation du projet le 10 mai, ce dossier a été mené tambour battant. Sont prévus quatre logements individuels, ainsi qu’une maison partagée, comprenant quatre ou cinq chambres et un espace de vie commun, destinée à accueillir au printemps/été les saisonniers et pouvant faire office de logements d’urgence hors

saison. Plus long à ficeler, le programme de six logements en primo-accession à la propriété du Haut des Treilles 1 est en cours de montage. « Au total, ce sont vingt-deux logements, incluant ceux des saisonniers, qui auront été lancés sous ce mandat, sans aide. C’est la raison pour laquelle nous avons voté en septembre 2023 la majoration de 60 % de la taxe d’habitation des résidents secondaires, qui contribuera au financement du logement. », explique Alain Pochon.

La zone de mouillage en bonne voie

Concernant la ZMEL* sur laquelle la municipalité se mobilise depuis trois ans, elle a reçu le soutien du préfet et la DDTM* a confirmé son accord sur le principe de son implantation, en demandant toutefois de compléter le dossier pour démontrer son absence d’impact sur le milieu naturel et pour préciser certains aspects domaniaux et paysagers. Le dossier complet devrait être déposé prochainement et une AOT* pourrait être accordée pour la saison 2025, après enquête publique et avis favorable du ministre en charge des sites qui doit valider l’aspect paysager, le projet étant en site classé. En attendant, pour l’été 2024, le préfet tolérera exceptionnellement la présence de mouillages et le Trésor public facturera aux plaisanciers concernés une indemnité d’occupation sans titre. Ceux-ci doivent télécharger sur le site de la mairie

un formulaire d’inscription de pré-commercialisation des futurs mouillages.

Avant d’implanter progressivement ces nouvelles zones de mouillage (tout ne sera pas fait la même année, afin de limiter leur impact sur le milieu marin), des opérations de nettoyage (vieux pneus, anneaux, etc.) seront menées. La première zone de mouillage pourrait être mise en place pour la saison 2025, ce sera celle de La Patache.

Autre projet souhaité par le maire, le réaménagement du bâtiment de l’ancienne poste en réfectoire, qui permettrait à la trentaine d’enfants scolarisés aux Portes de rester sur place au lieu de prendre le bus pour aller déjeuner à Saint-Clément.

Vers une autorisation d’entretien léger de la Levée du Fier

Concernant la protection des côtes, « les travaux du PAPI 2* devraient commencer en 2027, cela devrait se faire correctement aux Portes, ce sera plus compliqué du côté d’Ars-en-Ré ».

Le maire a demandé à l’Etat, qui a fini par reconnaître que la Levée du Fierinitialement qualifiée d’ « orpheline »est bien sa propriété, l’autorisation de l’entretenir. « La DDTM* a trouvé dans le plan de gestion de Lilleau des

Niges un texte qui devrait permettre à la mairie d’intervenir sur cette levée, afin de la conforter après chaque assaut de la mer. Une fiche d’autorisation doit être émise, qui devra déterminer qui est responsable de l’entretien, qui sera léger. Nous sommes opposés à la « maritimisation » de cette zone. », rappelle le maire, qui s’est battu avec force sur ce dossier.

Nathalie Vauchez

*ZMEL : Zone de mouillage et d’équipements légers / DDTM : Direction départementale des territoires et de la mer / AOT : Autorisation d’occupation temporaire /PAPI / Plan d’action de prévention des inondations.

Automatiser le péage pour fluidifier la circulation ?

La présidente du Département, Sylvie Marcilly, a proposé le 1 4 mai dernier aux médias une visite de la gare de péage du pont de l’île de Ré et fait un point sur les nouveautés en matière de mobilité.

Modernisation du péage

Le site : pontiledere.fr, lancé début 2024, permettra aux usagers - d’ici l’été 2025 - d’acquérir leur titre de mobilité et d’effectuer leur demande d’abonnement en ligne.

Puis, en 2026, toutes les voies du péage devraient être automatisées, supprimant de facto les postes d’agent de cabine. L’objectif est de fluidifier la circulation. Quid de la

« déshumanisation » fustigée sur les réseaux sociaux, à peine l’annonce faite ? « On ne déshumanise pas, ces agents accomplissent un travail ingrat, ils pourront bénéficier de formations en vue d’une reconversion », argumente le Conseiller départemental, Patrice Raffarin.

Autre éternel sujet qui fâche, la circulation sur le pont et sur l’île de Ré, n’est plus jamais abordé. Exit « Cap sur

la Mobilité », censé favoriser le transport en commun, par des voies en site propre.

La requalification du parking du Belvédère serait « en très bonne voie » , selon l’élu rétais, elle vise à inciter les automobilistes à y laisser leurs voitures et à emprunter l’offre de mobilité RespiRé, justement financée par la part écotaxe du droit départemental de passage payé à l’entrée du pont. Rappelons que RespiRé est un dispositif déployé et financé conjointement par le Département de Charente-Maritime et la Communauté de Communes de l’île de Ré.

RespiRé, c’est aussi le transport à la demande Timidement lancé en 2012, celui-ci a depuis pris son plein envol (240 000 passagers en 2023, soit + 30 % versus 2022) et concerne désormais certes les déplacements touristiques mais aussi ceux de la vie permanente. La navette permettant de traverser le pont, gratuite depuis avril 2022, connaît une fréquentation dense en saison. Quant aux dessertes de villages, elles

sont ajustées chaque année au regard des statistiques de fréquentation, mais aussi des demandes pouvant émaner des maires. Ainsi, grande nouveauté de cette saison 2024, la création d’une navette H entre Saint-Martin et La Couarde, cette commune n’étant désormais plus desservie par la ligne 3 gérée par la Région Nouvelle-Aquitaine. A contrario, la navette de Saint-Clément, peu fréquentée, a été supprimée.

RespiRé, c’est aussi le transport à la demande, « offre qui explose » selon Patrice Raffarin. En avril dernier, le service a dénombré 130 usagers différents, pour près de 400 déplacements. Pour aller, par exemple, faire ses courses ou se rendre à un rendez-vous médical, il suffit de réserver *. Ce service est gratuit pour l’usager, une aubaine pour les personnes âgées, à mobilité réduite ou encore pour tous ceux qui ne disposent pas d’un véhicule.

*Réserver au 05 46 09 20 15 du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h, au plus tard avant 17h, la veille de votre déplacement (aller ou aller/retour).

Deux Rétaises naturalisées françaises

Mercredi 1 5 mai, soixante-dix citoyens de Charente-Maritime ont reçu la naturalisation française à la préfecture de La Rochelle. Parmi eux figuraient des habitants de cinq communes de l’île de Ré.

Le 29 novembre 2023, le préfet Brice Blondel avait remis le livret d’accueil dans la citoyenneté française à cent quatre Charentais-Maritimes. Six mois plus tard, le 15 mai, nouvelle cérémonie officielle avec cette fois des récipiendaires originaires de trente-et-un pays différents : Canada, Argentine, Chili, Russie, Espagne, Angleterre, Italie, Tunisie, Belgique, Algérie, Sénégal… Après que le préfet eu rappelé dans son discours l’importance des fondements de la citoyenneté française, il leur a souhaité la bienvenue et les a tous invités à entonner avec lui la Marseillaise.

Deux ans pour obtenir la nationalité française

Depuis 2016, Hajer Naffati habite La Flotte avec son mari et ses deux filles Lilya et Nina, nées toutes les deux à La Rochelle et scolarisées à La Flotte où la famille habite.

« Je me sens Française, je travaille ici, toute ma famille vit sur l’île, je voulais le devenir. Aujourd’hui je suis fière de l’être, je suis très heureuse, on va fêter cela. » Son époux, Français de père tunisien ajoute : « L’origine de tout ça, c’est mon père. Entre 1974 et 1978 il a fait un CAP à Limoges et ensuite il est arrivé sur l’île de Ré à Saint-Clément des Baleines où il a

Brigitte Thito au côté de la maire de Saint-Clément-des-Baleines, Lina Besnier, le préfet

Brice Blondel, et Hajer Naffati au côté du maire de La Flotte, Jean-Paul Heraudeau.

rencontré l’illustre monsieur Viard et a pu ainsi commencer à travailler. En 1981, mes parents ont emménagé à La Flotte où mon frère est né, suivi par moi en 1983 et du troisième en 1986. ». Il est fier de de son épouse et de l’énergie qu’elle a engagée au regard de la longueur des démarches, du nombre de rendez-vous à assurer et des déplacements à Poitiers et à Nantes. Il lui aura fallu deux ans pour obtenir sa nationalité française. « Tout ce protocole pour assimiler la culture française, les sujets à connaître, les grandes lignes de l’histoire, les principales dates, les noms des régions et départements, etc., je me demande

si on interrogeait tous les Français, pas sûr qu’ils connaissent tout cela », sourit-il.

Plus simple en Charente-Maritime qu’à Paris

Quant à Brigitte Thito née en Belgique, d’une mère française et d’un père belge, « mon grand-père est mort pour la France » souligne-t-elle. C’est un retour aux sources qui a motivé son désir d’obtenir la nationalité française.

Sa mère française s’étant mariée en Belgique, elle n’a pas eu la double nationalité qui n’existait pas à l’époque.

Le mari de Brigitte est français, son fils aussi. Inscrite sur une liste électorale

de Saint-Clément des Baleines, elle a décidé de « mettre les choses en ordre » explique-t-elle.

Elle a quitté sa Belgique natale très jeune et vit en France depuis près de trente ans. Brigitte a créé plusieurs entreprises porteuses d’emplois, lauréate de différents prix pour des innovations technologiques, fondatrice de Selfcareone, un robot de santé naturelle qui conçoit des soins hightechs personnalisés en temps réel, Brigitte Thito est une entrepreneuse engagée qui n’a jamais eu le temps d’aller jusqu’au bout de toutes les démarches nécessaires (et parfois trop compliquées) pour obtenir la nationalité française. « Je suis française, de souche française et d’éducation française. Avec tout ce que j’ai entrepris en France je n’ai pas compris pourquoi on m’a demandé de plus en plus d’informations alors que toute ma famille était française, mais les choses en Charente-Maritime ont été plus simples qu’à Paris. »

Propriétaires d’une maison sur l’île de Ré depuis 2007, Brigitte et son mari sont venus s’y installer définitivement en 2020 « Notre maire a fait énormément de choses pour notre commune, je suis très attachée à l’île et à la région. » Désormais elle veut s’engager encore plus pour sa commune.

Lambert

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Babette Mathieu : une âme de globe-trotter !

Babette Mathieu et son époux Daniel connaissent l’Australie depuis 1 99 2. Le couple vient de séjourner trois mois dans ce pays qui semble le fasciner. Nous avons rencontré Babette et cherché à comprendre ce qui l’attirait et ce qui l’avait étonnée dans ces terres australes.

Ré à la Hune : Vous vous rendez assez régulièrement en Australie, qu’est-ce qui a motivé votre départ la première fois ?

Babette Mathieu : Entre 1987 et 1990, nous avons hébergé des étudiants australiens, apprenant le Français. A Noël 1992, nous sommes allés en Australie, pour la première fois, à l’invitation de la famille de Joséphine, l’une des étudiantes dont la famille disposait d’une résidence secondaire à Sandy Point, à côté du parc national de Wilson Promontory dans l’état de Victoria. C’est dans ce parc que nous avons rencontré des kangourous de plus de deux mètres de haut. Impressionnant. Joséphine s’est formidablement occupée de nous et nous a baladés en voiture pendant trois semaines sur les cinq que nous avons passées là-bas. Nous avons été séduits par l’immensité, la beauté des paysages et l’accueil d’une population très décontractée. Parmi les nombreux domaines viticoles de Yarra Valley, nous avons découvert les vins mousseux Chandon, société du groupe LVMH et filiale du champagne Moët & Chandon ! Nous avons apprécié l’accueil de cette famille australienne qui nous a permis de vivre comme elle et nous a facilité l’approche de la culture locale. Nous sommes d’ailleurs restés amis et ce sont eux que nous avons rencontrés lors de notre dernier voyage.

En trente ans, combien de fois êtes-vous allée en Australie ?

J’ai visité l’Australie à onze reprises pour des séjours variant de cinq semaines lorsque j’étais en activité, à trois mois et parfois un peu plus depuis que je suis retraitée. Nous y allions généralement à la fin de l’année ou début janvier pour passer Noël et le Nouvel An à la plage ou au bord de la piscine. Au total, j’y suis allée six fois cinq semaines et cinq fois trois mois.

Quels lieux de ce pays-continent avez-vous visités ?

Nous avons découvert la Western Australia (Australie Occidentale), le

plus grand état du pays couvrant un tiers du territoire et dont la capitale est Perth. Une très belle région offrant une exceptionnelle diversité de paysages avec là aussi de grands domaines viticoles. C’est dans ce département que se situe le Shire of Esperance, avec lequel l’île de Ré est jumelée et vers lequel s’envolent chaque année deux étudiants du collège Les Salières. C’est aussi là qu’à ma grande surprise, j’ai réalisé, à une époque où l’île de Ré l’avait quasiment oublié, que Nicolas Baudin était un personnage national dont tout le monde parlait et à qui on rendait régulièrement hommage !

Qu’est-ce qui vous a le plus étonnée ?

Il y a quelques grandes villes en Australie, les deux plus peuplées étant Sydney et Melbourne, Brisbane et Perth qui suivent sont moitié moins importantes et Adelaïde arrive assez loin derrière. Ces villes ont un aspect américain qui contraste avec les kilomètres non urbanisés du bush. C’est peu pour un pays de cette taille où il n’y a pratiquement pas de petites villes. En revanche les fermes sont nombreuses et immenses. On y trouve ce que l’on appelle des mégasfermes. Il s’agit surtout d’exploitations bovines. « Anna Creek », la plus importante, élève plus de 17 000 têtes de bétail. Les autres de tailles moins impressionnantes possèdent en moyenne de 1 000 à 2 000 vaches, ce qui à nos yeux est déjà énorme. Les fermiers gèrent tout par ordinateur et sont cotés en bourse. Ce sont des chefs d’entreprise.

social, tout le monde se fréquente et les plus aisés restent discrets à propos de leur situation et de leurs biens. Dans l’ensemble, ils sont très relaxes dans leurs relations amicales comme dans les rapports de travail. On voit que ce sont des descendants de pionniers, ils sont entreprenants et n’hésitent pas à changer radicalement de profession : un avocat se reconvertit en fermier sans problème. Il n’y a pas

société multiculturelle. La proximité de l’Asie fait que beaucoup de migrants sont issus de ce continent et la plupart des grandes villes ont leur quartier chinois, mais il y a aussi des Italiens, des Grecs, des Allemands venus de Silésie, des Irlandais, des Ecossais et bien sûr des Anglais. Sydney et Adelaïde sont des villes anglaises alors que Melbourne est plutôt irlandaise. Cet afflux de migrants pose le problème du logement et les loyers ont beaucoup augmenté ces dernières années.

Quel genre de gastronomie existe-t-il ?

Je ne suis pas sûre que l’on puisse parler de gastronomie. Le barbecue est très en vogue et pratiqué par tous lors des week-ends, réceptions, repas entre amis, et balades au parc, ceux-ci étant équipés de barbecues à la disposition de tous les citoyens. Pour le reste, c’est un peu le règne de la malbouffe subissant dans ce domaine l’influence américaine, et on aperçoit pas mal d’obèses dans la population. Ce qui ne signifie pas qu’il soit impossible de bien manger : il y a d’excellents restaurants, français entre autres, mais ce n’est pas leur préoccupation première.

Et sur le plan culturel ?

La vie culturelle est très riche dans les grandes villes. Et les architectes australiens ont créé des merveilles pour abriter tableaux et sculptures sans oublier les temples qui sont dédiés à la musique tel l’opéra de Sydney. Dans le bush, c’est forcément différent. On note un intérêt croissant pour la culture française et les Alliances Françaises de Sydney et Melbourne organisent chaque année en mars, un festival très attendu du film français, à travers toute l’Australie.

Et les Australiens qu’en avez-vous pensé ?

Il y a véritablement les Australiens du bush et ceux de la ville. Sur le plan

si longtemps encore, ils faisaient un voyage d’une année en Europe à la fin de leurs études. Ils sont admiratifs de l’Europe et particulièrement de la culture française. Quand nous y sommes allés pour la première fois, en 1992, les Australiens étaient quelque peu complexés par leur origine et l’absence d’un passé historique sur lequel appuyer leur société. Au fil des années, nous avons assisté à une évolution et ils sont désormais totalement décomplexés à ce sujet. L’Australie a ceci de commun avec les Etats-Unis : si vous travaillez dur, vous avez une chance de réussir. Par ailleurs, les fermes ont besoin de main d’œuvre. Cela attire beaucoup de monde et, à notre étonnement, nous nous sommes retrouvés dans une

Il existe un art de vivre à l’australienne qui englobe les barbecues, les sports, en particulier nautiques et le cricket, qui sont très importants dans la vie de tous les Australiens et les pubs. Les plages sont immenses et les Australiens s’y installent avec leurs voitures, éventuellement leurs campings cars, y passent la journée, et vont au cinéma en plein air. On vit dehors, même s’il ne fait pas très beau. Ils sont habitués à la dure et les maisons sont peu chauffées en hiver.

Retournerez-vous en Australie ? Certainement, tant que nous sommes en forme et que nos amis le sont également. Ces séjours sont des moments privilégiés durant lesquels nous profitons pleinement du sentiment de liberté qui se dégage de ces paysages grandioses.

Propos recueillis par Catherine Bréjat

Traiteur Intermarché : La cuisine faite maison par des chefs expérimentés

Tous dotés d’une expérience solide et variée Frédéric et Gaëtan à Saint-Martin, Frantz et Stéphane à La Flotte proposent au rayon traiteur des plats cuisinés sur place, salades et snacking. Du fait maison, à prix tout doux.

Frédéric et Gaëtan, un duo de professionnels

A Saint-Martin, Frédéric est responsable du rayon traiteurcharcuterie et coordonne les commandes évènementielles, il est secondé par Gaëtan, qui assure notamment la cuisine sur place. Tous deux sont expérimentés dans leur métier. En effet, après un CAP charcutier-traiteur, Frédéric a passé un brevet professionnel en se formant auprès de Meilleurs Ouvriers de France (MOF). Il a été second de cuisine chez le traiteur Fauchon, a participé à l’ouverture de plusieurs boutiques Fauchon. Puis Frédéric a quitté la région parisienne pour s’installer à son compte à Sablé-sur-Sarthe - la Ville du couple Fillon qu’il compte alors parmi ses clients - en tant que boucher-charcutier-traiteur. Il assure de nombreuses prestations de traiteur pour les comices agricoles et autres évènements. Huit ans plus tard, il vend son affaire puis, après avoir un temps envisagé de reprendre un hôtel-restaurant il opte finalement pour la grande distribution, où il assure la responsabilité du rayon libre-service-traiteur pendant trois ans. Il rejoint alors l’enseigne Intermarché

où il assure les responsabilités de formateur pour la région centre-ouest pour les rayons traiteur-charcutier-fromager. Avec treize départements à couvrir, il est alors beaucoup sur la route et s’il aime son métier, au bout de dix années il décide de rejoindre le nouveau magasin Intermarché de Saint-Martin lors de son ouverture en 2020, autour de son nouveau concept façon « place de marché » et « fait sur place », très orienté sur les services apportés aux clients. Il y met en place la cuisine et le service de prestations extérieures pour les évènements avec Gaëtan, doté d’une expérience de cuisinier au Belem puis à Un Air de Famille, deux restaurants implantés à SaintMartin de Ré, qui devient adjoint de Frédéric.

Une dizaine de plats cuisinés sur place Ils cuisinent tous les jours dans son laboratoire une dizaine de plats à emporter différents, avec les produits frais du magasin, et offrent l’accompagnement de légumes ou féculents, ce qui est très apprécié notamment des travailleurs pour leur pause déjeuner, qui peuvent réchauffer leur barquette grâce au four micro-ondes de la boulangerie, et des vacanciers. La rôtisserie et le bar à salades, faites maison, sont aussi très appréciés aux beaux jours.

Le rayon traiteur-charcuterie-fromage compte sept collaborateurs, il recrute régulièrement des apprentis, saisonniers et stagiaires. Il cherche actuellement à recruter en CDD, CDI ou en apprentissage, en cuisine, ou en vente. La formation sur place est bien sûr un atout intéressant, tout comme les horaires, pour lesquels le magasin fait preuve de souplesse en fonction des contraintes de chacun.

accompagnements sont offerts et un micro-ondes est à disposition pour réchauffer les barquettes individuelles. Le poulet fermier rôti et ses pommes de terre rissolées sont aussi très demandés. A proximité du rayon traiteur un corner « snacking » propose aussi des salades individuelles préparées sur place et mises en barquettes, des produits traiteur, des sandwichs, des shakers de fruits frais découpés sur placeananas, fraises, kiwis...

Si les plats sont proposés à des prix très attractifs - moins de 5 € la barquette individuelle – Frantz et son équipe - actuellement composée de quatre personnes - sont intransigeants sur la traçabilité et l’hygiène, ils privilégient la qualité à la quantité.

Des expériences très riches

Frantz a rejoint le magasin Intermarché de La Flotte en janvier 2021, après une longue expérience dans plusieurs enseignes de grande distribution, puis en tant que boulangerpâtissier à son compte durant huit ans au Mans, avant d’être formateur en grande distribution.

Quant à Stéphane, qui a une formation en CAP et brevet professionnel en cuisine, il a travaillé durant vingt-deux ans dans différents restaurants de l’île de Ré, avant de

Frantz et Stéphane, main dans la main

A La Flotte, même type d’organisation, avec Frantz, responsable du rayon traiteur-charcutier-fromager, solidement secondé par Stéphane qui prépare chaque jour dans son laboratoire aménagé une large gamme de plats faits maison, avec les produits frais du magasin. Là aussi, les

Déposer sa candidature

Pour candidater, il faut déposer son CV à l’accueil de l’un des deux magasins Intermarché de l’île de Ré ou l’envoyer sur : intermarché.saintmartin@gmail.com (adresse mail valable pour les deux magasins).

N’hésitez pas à postuler ! Une période d’essai de trois jours à une semaine pour les CDD, d’un à trois mois pour les CDI, vous permettra de rapidement vous faire une idée du métier, avant de vous lancer pour la saison... ou plus. Et si un apprentissage accompagné d’une équipe professionnelle vous tente, même procédure !

rejoindre Intermarché La Flotte. Frantz le forme à l’ensemble des compétences inhérentes aux différentes facettes du métier, afin qu’il soit autonome quand c’est nécessaire et puisse un jour lui succéder. Stéphane apprécie bien sûr les horaires, plus compatibles avec une vie personnelle que ceux de la restauration, mais aussi la variété des activités, chaque journée étant différente, et donc la polyvalence de la fonction. La bonne ambiance au sein du magasin est aussi soulignée. A La Flotte également, l’équipe doit être renforcée et il est possible de postuler, pour un travail saisonnier ou à l’année.

Les jeunes footeux ont enflammé Saint-Martin

Le tournoi national de foot de l’île de Ré organisé par le FCR a rassemblé près de sept cents joueurs et neuf cents accompagnants, venus de toute la France, lors du week-end de la Pentecôte. Ambiance garantie et familles ravies !

C’était sa 31ème édition, la seconde organisée sous la coupe du Football Club Réthais (union des trois clubs de football de l’île de Ré). 64 équipes, 32 en U11 (moins de 11 ans) et autant en U13 (moins de 13 ans) ont participé aux 228 matchs des 18 et 19 mai 2024.

« C’était notre plus joli tournoi, très convivial et festif », estime Jordan, coordonnateur pour le FCR de l’évènement, qui y travaille depuis septembre dernier, lançant dès la rentrée scolaire les dossiers d’inscription. « Les familles achètent des packs où tout est compris, hébergement dans huit campings situés de Rivedoux-Plage à Ars-en-Ré, repas, participation des enfants au tournoi, je suis leur interlocuteur, celui des clubs

et des hébergements, Michel Fernandez coordonne lui sur place, dans le hall du Tennis Club que nous remercions, les prestations de restauration du vendredi midi au lundi midi. Les familles viennent de partout en France, nous avons eu des participants de Normandie, de Côte d’Or, de Vichy, du Pays Basque... »

Si les enjeux sportifs sont évidemment présents, « il s’agit avant tout de permettre aux familles de passer un bon week-end, dans le partage et la bonne humeur, et de l’avis général l’objectif est à nouveau atteint, nous n’avons eu que des retours très positifs. » L’ensemble des enfants participants au tournoi reçoivent un cadeau, cette année une serviette floquée à l’effigie du FCR.

Côté sportif, « les niveaux sont assez

hétérogènes, entre certains clubs ruraux et d’autres de niveau régional, les objectifs sont différents mais on observe une grande fidélité des clubs participants, parfois depuis 25 ans, on a même un enfant qui a participé il y a plusieurs années, devenu éducateur sportif, qui a emmené son club cette année ! »

Quid des résultats de nos jeunes footeux rétais ? « Quatre équipes du FCR, en U11 et U13 ont participé cette année, les U11 se sont classés au tableau final, ils n’ont pas à rougir, ils se sont fait sortir aux penalties contre le vainqueur du tournoi. Pour les U13 nous avions fait le choix de composer des équipes d’âge et non de niveau. »

Les cinq terrains tracés sur le stade martinais étaient en parfait état, ayant été sablés trois semaines auparavant par les équipes de la municipalité

de Saint-Martin. Le tournoi a eu la chance de bénéficier d’une météo très favorable, seule la remise des prix du dimanche soir fut légèrement arrosée. Le président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, qui subventionne l’évènement à hauteur de 7500 €, le maire de Saint-Martin, bien sûr, Patrice Déchelette, et le conseiller départemental, Patrice Raffarin étaient présents en fin de week-end et ont remis les coupes.

Avec 1600 personnes à loger et nourrir et 6500 repas servis, plus de 70 bénévoles sont à l’organisation et la logistique de cet évènement sportif très important, qui, au-delà de ces objectifs conviviaux, contribue fortement aux équilibres financiers du FCR, puisque ce tournoi représente un tiers de son budget annuel.

Nathalie Vauchez

C HAMPIONNATS R ÉGIONAUX DE P ONY G AMES

Quatre paires de cavaliers championnes régionales

Les très belles performances du Poney-Club Equipassion aux championnats régionaux de PG en paires, qui ont eu lieu le lundi de Pentecôte au Logis du Poney, dans la Vienne, méritent bien cette mosaïque de photos.

ls se sont déroulés cette année une semaine après le Grand Tournoi - Championnats de France - de Lamotte-Beuvron, les résultats n’étant pas liés. Au soleil de plomb et 30° à

Lamotte, a succédé la pluie presque continue à Saint-Sauvant rendant le terrain lourd.

Les cavalières et le cavalier entraînés par Emmanuelle Chaussat, coache du

Poney-Club Equipassion de La Flotte, ont signé de très belles performances, le PG exigeant tout à la fois agilité et rapidité, en sachant doser le tout, selon le jeu et la situation.

Résultats très satisfaisants avec quatre médailles d’or, une d’argent et une de bronze.

Nathalie Vauchez

Les collégiens des Salières champions de France

Après s’être propulsée vers le titre de champion inter-académique et brillamment qualifiée pour les championnats de France d’ultimate frisbee, l’équipe du collège des Salières est sacrée championne de France UNSS.

L’équipe

Compiègne est loin, le périph Parisien bien difficile à franchir et si c’est avec les jambes lourdes que nous rentrons, c’est aussi avec le bonheur de ramener le titre, du plaisir du jeu, de moments uniques partagés. Sept matchs pour autant de victoires. Après un match contre une équipe de Nice assez faible, tous les matchs ont été accrochés. Ce fut Dijon, puis La Roche-sur-Yon que nous avons battus non sans difficulté mais avec rigueur et un excellent état d’esprit. Cette première journée fut copieuse puisque nous avons disputé encore deux matchs (soit 5 de 25 minutes) pour battre l’équipe de Créteil et Challans de l’académie de Nantes. Après un repos bien mérité, la seconde journée ne proposait que deux matchs : les demi-finales puis une finale. Nous étions opposés à l’équipe de Granville (académie de Caen) qui, comme bien souvent lors de ces championnats, nous a posé un sérieux défi en empochant les premiers points de la partie. Mais une fois de plus, sans s’affoler, en faisant preuve d’une grande sérénité et en se reposant sur les bases d’un jeu court, très dynamique, les élèves des Salières sont parvenus à revenir à la marque et ne plus s’arrêter pour enfin accéder à la finale. Une finale reste un match toujours particulier. Si nous étions sûrs de nos forces, il y a la présence du public (près de 200 autres élèves), l’enjeu qui peut paralyser ou stresser, faire faire les mauvais choix. Cette finale se jouera contre ceux de Surennes (académie de Versailles) déjà finaliste l’année précédente et vus par beaucoup comme de probables vainqueurs de cette compétition. Le début du match fut à l’image des précédents matchs contre

des équipes à fort potentiel.... timide, puisque les deux premiers points ont été acquis par les adversaires. Mais une fois de plus la réaction de nos Rétais fut spectaculaire, pleine de maîtrise. Ils se sont adaptés et n’ont laissé que des miettes aux Parisiens. Victoire 9-5. Une bien belle équipe qui aura su chercher ce titre sans trembler tout en progressant match après match. A noter qu’en plus de cette victoire sportive, l’équipe a été récompensée du titre du fairplay pour sa connaissance des règles, son application sur le terrain, son attitude ou encore sa communication. Tout est parfait puisque nous ne devons pas oublier la validation de notre jeune officiel au niveau national. »

Une équipe particulièrement brillante « Bravo donc à tout ce petit groupe composé de : Myrtille Massot, Lily Jaunin, Sinem Morteau, Joséphine Dollet, Clément Bouvard, Kayden Blain, Martin Franco, Charlie Franco, Nathan Delaruelle (jeune coach), Victor Glatre (jeune officiel). Ce fut une bien belle histoire... qui ne demande qu’à se poursuivre. » écrit leur entraîneur en ultimate frisbee, le professeur d’EPS Julien Hanote, qui savoure cette victoire, d’autant plus que l’an passé l’équipe mixte des Salières n’avait pas été qualifiée pour les championnats de France. « Nous avons été particulièrement brillants et n’avons jamais douté, bien que nous nous soyons confrontés à certaines équipes ayant plus d’expérience que la nôtre », nous précise-t-il. Le coach d’ultimate frisbee encadrait l’équipe durant ce déplacement avec le soutien

de Benjamin Brondeau, autre professeur d’EPS, en charge de la logistique du déplacement et du séjour, ainsi que du soutien psychologique des jeunes.

Une forte participation à la section sportive du collège En effet, à chaque début d’année scolaire, l’association sportive du collège des Salières propose, pour une adhésion de 15 € , de participer à de nombreuses activités sportives : ultimate frisbee, surf et planche à voile, volley-ball, tennis de table, foot, activités artistiques telles la danse, encadrées par les quatre enseignants d’EPS, lors des pauses méridiennes et le mercredi après-midi. Ceci en loisir et en compétition. Forte de près de 230 adhérents, soit pas loin de la moitié de l’effectif de collégiens, 60 % de garçons et 40% de filles, l’association sportive est très dynamique, particulièrement suivie par les 6ème et 5ème. Les objectifs du sport UNSS au collège sont de faire découvrir de nouveaux sports, ouvrir les jeunes sur la compétition, mais aussi de favoriser la mixité sociale et créer des moments où les collégiens se retrouvent ensemble, dans une

dynamique sportive. Chaque jour, deux activités différentes sont proposées, les activités nautiques, en pleine nature, prenant place le mercredi après-midi, le rendez-vous étant fixé sur site.

Si la section frisbee du collège est totalement indépendante du Ré Flying Oysters, un petit pont existe entre les deux et les jeunes des Salières peuvent aussi continuer ce sport au lycée Saint-Exupéry, puisqu’une section sportive d’ultimate a été créée dans cet établissement de secteur.

Dans différentes disciplines sportives, les collégiens se déplacent sur les compétitions, encadrés par leurs professeurs d’EPS, grâce aux minibus mis à disposition par la Communauté de Communes, qui subventionne aussi l’association.

Julien Hanote rappelle que les collégiens des Salières avaient déjà été consacrés en championnats de France en 2018, en catégorie « Collège excellence section sports », alors qu’en 2024 ils le sont en catégorie « Etablissement ».

Un bien bel exemple pour tous les collégiens !

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

La 4 e édition du T2 4 fait le plein

Le T2 4 revient aux Portes-en-Ré les 8 et 9 juin prochain. Ce triathlon de l’extrême se déroule en 2 4 heures et séduit de plus en plus d’adeptes avec près de 1800 inscrits.

De l’émotion, de la convivialité, de la fierté… mais aussi beaucoup d’efforts et de fatigue. Voilà à nouveau les promesses de l’extrême triathlon T24 qui se déroulera sur deux jours entre les communes des Portes-en-Ré et de Saint-Clémentdes-Baleines. Le défi lancé aux compétiteurs est de taille : réaliser en 24 heures la plus longue distance possible dans trois disciplines, la natation, la course à pied et le vélo. Les concurrents peuvent le vivre en individuel ou par équipe de deux, quatre ou six. L’épreuve commencera par quatre heures de natation sur une boucle de mille mètres à réaliser le plus de fois possible. Douze heures de vélo s’ensuivront sur une boucle d’une vingtaine de kilomètres entre les Portes et Saint-Clément. Tout cela se terminera par huit heures de course à pied sur un tour de 5 kilomètres qui fera mal aux jambes avec des changements de surface, entre routes, pistes cyclables, chemins de terre et sable. L’objectif est donc de réaliser la plus longue distance au total, un km de natation valant quinze points, un km de vélo un point et un km de course à pied quatre points.

Bénévoles

Rejoignez « la T24 Family » en participant à cette belle aventure humaine en tant que bénévole : N’hésitez pas à contacter François au 07 86 03 44 49 ou par mail : benevoles@ t24-xtremtriathlon.com

Le départ du T24 plage de la Loge est toujours d’une grande intensité. L’année dernière 1042 sportifs s’étaient jetés à l’eau.

Plus qu’une course, une véritable aventure Le T24 séduit de plus en plus de sportifs. En 2023, 1042 personnes s’étaient lancées dans l’aventure. Cette année, les inscriptions étaient déjà closes au mois de janvier et bloquées à 1750 participants. « C’est un seuil qu’on a voulu ne pas dépasser, garant d’un certain niveau de qualité d’accueil », explique Pierre-Marie Cronier, le responsable marketing de l’évènement. « Les gens viennent pour 48 h, il est important qu’ils se sentent bien, que le village et les parcours ne soient pas saturés. »

Comment expliquer un tel succès ? Pour Pierre-Marie, les raisons sont multiples. « Tout d’abord c’est un nouveau concept, qui est totalement unique en France. C’est une nouvelle approche du triathlon que les sportifs veulent essayer. L’expérience du vélo de nuit aussi est un vrai challenge qu’ils aiment relever. Et puis surtout, plus qu’une course, c’est une véritable aventure. Les participants ne viennent pas juste pour une course et pour repartir rapidement derrière. C’est une coupure dans leur quotidien et une aventure incroyable que beaucoup de gens aiment vivre en équipe. Il

y a énormément de groupes qui n’ont jamais fait de triathlon mais qui viennent pour se lancer ce défi ensemble. » Le village sportif installé route des marais de la Prée restera le lieu central de l’évènement. C’est là que seront organisées plusieurs animations, musicales ou sportives, et que tout sera mis en œuvre pour choyer les participants. Ainsi, quatre-vingts kinés bénévoles seront présents pour prendre soin des participants. Un stand gratuit de réparation de vélos y sera également proposé, et c’est là que l’arrivée se fera le dimanche à 15h.

Aurélie Bérard

I nfos

Le départ de la course sera donné sur la plage de la Loge le samedi 8 juin à 15h. Le T24 minutes est ouvert aux enfants de 5 à 12 ans. Départ à 11h.

Togetherace : courir pour aider les autres

Ce 1 er juin la Togetherace est de retour à Saint-Clément des Baleines pour sa 4 ème édition. Cette course solidaire éco-responsable est proposée par l’association Je Collectif.

Celle-ci organise des événements sportifs depuis 2008. Eric Allaigre et son ami Martin, deux

passionnés de course à pied, ont lancé une initiative inspirante en 2017. Motivés par des défis sportifs personnels, ils ont eu l’idée de courir intelligent. « Si nous devons courir, autant que ce soit pour aider les autres. », explique Eric. Leur engagement a porté ses fruits en 2019 et 2021 lorsqu’ils organisent deux courses qui permettent de collecter des fonds utilisés pour financer l’achat d’un fauteuil pour une jeune fille atteinte de dystonie. Encouragé par ce succès, Éric souhaite prolonger ses ambitions. Rejoint par son fils Milan, ils fondent l’association «Je Collectif», basée sur le partage de valeurs communes mêlant sport et inclusion.

Du nouveau pour la 4ème édition

L’édition 2023 de la Togetherace a réuni près de 200 participants à SainteMarie-de- Ré au profit de l’association «Des Rêves pour Yanis». En 2024, la course emmènera le 1 er juin les participants sur un parcours entre forêt et marais, à Saint Clément des Baleines, avec un départ depuis le camping «La Plage». Les participants parcourront une boucle de 10 kilomètres qui les mènera entre Saint-Clément des Baleines et Les Portes-en-Ré. L’événement propose également une marche solidaire avec un tracé entre plage et marais.

Très flexible, cette épreuve favorise le sport en famille : les coureurs peuvent participer seuls ou en équipe, à pied

ou en fauteuil roulant, en courant ou en marchant. Il ne s’agit pas d’une course chronométrée : l’objectif est de cumuler collectivement le maximum de tours durant les quatre heures de l’événement. Plus le nombre de tours effectué grimpe et plus la cagnotte reversée aux associations «Comme les Autres» augmente.

En parallèle de la compétition sportive, un marché local prendra place en fin de journée à la salle du Godinand de SaintClément, mettant en avant les artisans et commerçants locaux.

Renseignements & inscriptions sur je-collectif.org

Une épreuve sportive unique : à la poursuite d’Antoine Albeau

Du 7 au 9 juin, à La Couarde, aura lieu la seconde édition des « Antoine Albeau Series », un événement sportif majeur à ne manquer sous aucun prétexte.

Dans le cadre du concept « A la poursuite du colosse de Ré », un premier événement avait été organisé l’an dernier aux Portes-en-Ré au mois de mai. La deuxième édition des « Antoine Albeau Series » aura lieu cette année à La Couarde-surMer, plage du Peu Ragot. La Couarde, c’est le fief de la famille Albeau et le lieu où Jean-Marie et Marie-Claire Albeau, ses parents, avaient créé en 1970 l’école de voile Les Dauphins, reprise par Antoine et son épouse Paola depuis. L’endroit tient particulièrement à cœur à Antoine Albeau qui a toujours voulu y organiser une compétition mais n’en a pas trouvé le temps : « Pour moi, Rétais, c’est un moment très émouvant de faire découvrir ce lieu important pour ma famille. Cela a toujours été un rêve de montrer aux autres compétiteurs où j’ai fait mes premières armes ». L’événement qui se déroulera les 7, 8 et 9 juin à La Couarde sera donc très atypique puisque les riders viendront défier Antoine sur son propre terrain de jeu. A 50 ans, Antoine Albeau, a arrêté la compétition internationale, mais continue certaines épreuves de vitesse et se lance sans cesse de nouveaux défis. Il n’a pas fini de surprendre ses afficionados !

Une compétition de haut niveau

Cette compétition est mondiale, éco responsable et rassemblera les meilleurs riders de windsurf foil et wing foil, nationaux et internationaux. Pendant trois jours, cent compétiteurs, dont des professionnels, se retrouveront pour se lancer à la poursuite du « colosse de l’île de ré », le véliplanchiste le plus rapide sur l’eau et le sportif français le plus titré tous sports confondus. En effet, le « Boss », élu Marin de l’année en 2010, possède l’un des plus grands palmarès à la voile à son actif avec vingt-six titres de Champion du monde en windsurf.

Le show s’annonce passionnant : de grands noms du windsurf sont attendus, tels Pierre Mortefon, Amado Vrieswijk, Daniele Benedetti ou Alex Cousin. On retrouvera Mateo Dussarps, vainqueur l’an passé en wingfoil et Pierre Schmitz. « Rien que du beau monde » comme s’en réjouit à l’avance Antoine Albeau.

Le show sera également festif avec un premier concert le vendredi 7 juin après la cérémonie d’ouverture et un second lors de la soirée du samedi 8 juin. Les compétitions se dérouleront de 13h à 20h vendredi, les courses de foils longues distances

A chaque section, ses épreuves. Ici le saut de haie en relais pour les enfants de moyenne section.

Mardi 14 mai, les écoles maternelles de Saint-Martin, Rivedoux-Plage, la Flotte et Sainte-Marie se sont rencontrées lors d’une journée placée sous le signe du sport et de la convivialité, à

l’occasion de la première édition de leurs Olympiades intercommunales.

Après une cérémonie d’ouverture des jeux digne de Paris 2024, avec défilé des équipes et passage de relais de

samedi de 8h à 20h et dimanche de 8h à 19h. Un village des partenaires et des exposants sera installé et des animations sur terre auront également lieu dont des ramassages de déchets avec l’ONG Surfrider. Que les amateurs se le disent, une séance d’autographes se tiendra à Intermarché Saint-Martin,

vendredi 7 juin à 11h. La remise des prix se fera dimanche 9 juin à partir de 20h et sera suivie d’une cérémonie de clôture.

Catherine Bréjat

la flamme olympique, les quelque cent soixante enfants regroupés en équipes inter-écoles se sont affrontés toute la matinée lors de plusieurs épreuves sportives mettant en avant l’esprit d’équipe et le dépassement de soi. Ainsi, course de relais, saut de haies, ou encore lancer de précision ont permis à chacun de découvrir de nouvelles disciplines tout en s’amusant, et selon plusieurs niveaux de difficulté en fonction de leur âge. Et si la météo, un peu taquine, a forcé les équipes à quelques pauses à l’abri des averses, l’enthousiasme des enfants n’a jamais faibli !

Après un pique-nique bien mérité, les petits écoliers se sont tous vus remettre une médaille pour leur participation et leur bonne humeur, puis ont chacun regagné leur

école respective, le sourire aux lèvres et les jambes bien fatiguées. Nul doute que cette journée, qui n’est pas sans rappeler les jeux rétais d’antan, restera gravée dans la mémoire de ces enfants, jusqu’à, peut-être, une prochaine édition !

Le site de la bataille du Pont du Feneau au cœur d’un projet pharaonique

Une nouvelle association, île de Ré Patrimoine, souhaite entamer dès 202 5 un chantier de fouilles sur le site d’une des dernières grandes batailles des guerres de religion, et projette à terme la création d’un musée. Explications.

C’est une bataille qui a marqué l’histoire de l’île de Ré, et au-delà celle de l’histoire de France et de l’Angleterre. La bataille du Pont du Feneau du 8 novembre 1627, une des dernières des guerres de religion en France, a vu la déroute de l’armée britannique de Buckingham, dont environ trois mille hommes auraient péri dans les marais de la Davière, en tentant de rejoindre Loix (voir encadré). Indalecio Alvarez, journaliste de l’Agence France Presse (AFP) qui fréquente le village d’Arsen-Ré depuis une vingtaine d’années, découvre il y a quelques années, à l’intérieur de l’église d’Ars, une stèle en marbre « aux morts de la

Les commémorations des 400 ans des guerres de religion sur l’île de Ré

A ce jour, le programme des commémorations des 400 ans des guerres de religion, organisées par la CdC de l’île de Ré, est en cours de conception. Parmi les temps forts, un colloque scientifique, ouvert au public (sur réservations en septembre) se tiendra les 27, 28 et 29 novembre prochains sur La Rochelle et sur l’île de Ré. Une publication des actes du colloque aura lieu en 2025, et une exposition se tiendra à une date non définie (entre 2026 et 2028). Par ailleurs, une signalétique spécifique a été conçue en lien avec les évènements des années 1625-1628. Les plaques sont en cours d’installation mais aucune date d’inauguration n’a, à ce jour, été déterminée. Elles seront sur site et visibles du grand public d’ici la fin de l’année 2024.

bataille d’Ars » de 1625. N’ayant jamais entendu parler de cet évènement, il entreprend des recherches et découvre qu’il s’agit d’une des dernières batailles rangées entre catholiques et protestants, deux années avant celle plus célèbre du Pont du Feneau (voir encadré). Il entreprend une enquête au long cours, à l’issue de laquelle il estime avoir découvert les sites de ces deux batailles1

La faute à Kemmerer ?

Selon Indalecio Alvarez, on ignorait notamment l’endroit exact où s’était déroulée la bataille du pont du Feneau le 8 novembre 1627. La « faute » à l’historien Eugène Kemmerer qui l’avait placé par erreur dans son « Histoire de l’île de Ré », publiée en 1868, à l’endroit de l’actuel « Pont du Feneau », qui date de 1808 et sans lien avec le site historique. Depuis, les différents auteurs auraient repris cette information pour argent comptant, sans même la vérifier. S’il n’est pas rare de trouver certains articles de presse, même récents, reprenant le Pont du Feneau de 1808 comme lieu de la bataille, l’historien local Jacques Boucard réfute cet anachronisme historique. « C’est connu depuis longtemps que la bataille ne s’est pas déroulée au niveau du pont actuel, de l’époque napoléonienne, mais à environ 800 mètres plus à l’ouest. C’était d’ailleurs déjà mentionné dès 1702 sur la carte de Claude Masse ».

Quand on consulte l’ « Histoire de l’île de Ré, des origines à nos jours », ouvrage de référence publié en 2016, il faut bien reconnaitre que la localisation du champ de bataille n’est pas vraiment détaillée. On peut y lire le passage suivant : « Après avoir

traversé La Couarde, les troupes de Toiras se retrouvent face aux Anglais au pont de Feneau, seule voie d’accès à Loix. Le combat est meurtrier ; les Anglais fuient vers la pointe de Grouin et s’embarquent dans le désordre. Buckingham peut mesurer l’étendue de sa défaite. Deux mille hommes ont trouvé la mort dans cet affrontement ultime ainsi que deux cents chevaux ».

« Chasse au trésor » Pour localiser le site de la bataille, les fondateurs de l’association île de Ré Patrimoine affirment également avoir pu croiser les récits britanniques et français de l’époque indiquant une maison fortifiée du XVI ème siècle appelée « La Davière » et les détails apportés par la réapparition en 2009 d’un tableau oublié2 de Laurent de La Hyre, acquis aux enchères chez Sotheby’s par le musée de l’Armée. On y voit à la fois le domaine de la Davière et sa maison-forte protestante, acteur et témoin de la bataille, ainsi que le chemin emprunté par les troupes britanniques avec une iconographie si précise qu’on peut imaginer que le peintre était présent au moment de la bataille. Jacques Boucard rappelle que le tableau de Laurent de La Hyre n’avait pas « échappé » aux historiens locaux, et qu’il a d’ailleurs été reproduit dans « l’Histoire de l’île de Ré » publiée en 2016. D’autre part, Indalecio Alvarez pense avoir retrouvé le Chemin des Anglais, c’est-à-dire le remblai réalisé sur une digue de marais par les Anglais, entre septembre et octobre 1627, pour assurer le repli des troupes vers la fosse de Loix. Connu aujourd’hui comme « le chemin de la Davière », il est en partie devenu, sur sa partie ouest, une piste cyclable. Il s’est appuyé sur les écrits de Jacques qui en avait donné en 1629 le parcours détaillé : « A trois ou quatre cents pas plus loin, cette chaussée aboutit à un petit pont en bois ; de là, elle tourne à droite pendant quatre-vingts pas environ, puis à gauche pendant près de deux cents pas et enfin elle fait un coude de cent vingt pas pour aboutir à un second pont de bois pouvant

donner accès à six cavaliers de front et construit par les Anglais sur le chenal nommé ‘le passage’, qui sépare l’île de Loix de l’île de Ré et est large de quarante pas »3. Un peu comme une « chasse au trésor », Indalecio Alvarez a refait le parcours des Anglais à pied, en suivant simplement les indices disséminés dans ce texte. Considéré comme un texte important, ce récit d’Isnard est pourtant connu depuis longtemps. « C’est un texte en latin qui avait été traduit par Emile Atgier vers 1850, et qui est considéré comme le texte de référence sur ces évènements », confie Jacques Boucard.

Le grand mérite d’Indalecio Alvarez, c’est d’avoir potentiellement retrouvé les restes topographiques de cette bataille, très bien conservés par la présence de marais qui ont peu bougé depuis quatre siècles. Il a eu l’idée de croiser ses découvertes sur le terrain avec une vue aérienne Google Earth du secteur. « C’est spectaculaire car quand on va sur le terrain, ça devient clair, tous les éléments sont encore là ». Sans parler de la maison forte de La Davière, son porche d’origine (visible sur le tableau de La Hyre) et son mur d’enceinte vieux de quatre siècles, on peut ainsi voir comment le pont du Feneau (un pont flottant

A terme, la nouvelle association ambitionne de créer un « arc mémoriel » retraçant les grandes dates des évènements de 1625 à 1627 sur l’île de Ré.

en bois) enjambait de biais le chenal et permettait d’accéder au retranchement bâti par les ingénieurs britanniques entre septembre et octobre 1627 afin de protéger l’armée une fois qu’elle aurait franchi le pont. Ce retranchement, en forme de demilune, est comme « gravé » dans la terre du marais, comme le montre l’image aérienne Google Earth (voir photo). Indalecio Alvarez a également travaillé sur les archives anglaises, qui donnent une lecture à la fois différente et plus détaillée de cette bataille, qui n’avaient visiblement pas fait l’objet d’études assez approfondies.

Campagne de fouilles

Au-delà de savoir qui a découvert quoi, c’est la mise en valeur du site qui est au cœur de l’ambition de la nouvelle association. Dans un premier temps, Indalecio Alvarez s’est rapproché de la Communauté de Communes de l’île de Ré, et fut même à l’origine de la signature d’une convention le 3 avril 2023 entre le musée de l’Armée et la CdC de l’île de Ré4. Mais lui et son association voyaient les choses beaucoup plus en grand que le « volet institutionnel » des commémorations organisées par la CdC (voir entrefilet). Il envisage carrément une campagne de prospection en 2025, puis de fouilles entre 2026 et 2028 afin de retrouver les vestiges de la première armée britannique de l’Histoire5, dispersés tout le long du chemin et autour du pont du Feneau. Outre les ossements de certains des trois mille soldats enfouis dans les marais de Ré, Indalecio Alvarez s’attend à mettre au jour des armes, des cuirasses etc. « Cela pourrait permettre de retrouver les vestiges du retranchement et sans doute aussi, dans le chenal, du pont du Feneau historique (en bois), brûlé par les Britanniques à l’aube du 9 mai 1627 ». Encore faut-il avoir les autorisations de l’Etat pour effectuer de telles fouilles, sans parler des moyens, qui pourraient se chiffrer à plusieurs centaines de milliers

d’euros ! Sur le premier point, Indalecio Alvarez mise sur le fait que les terrains du champ de bataille appartiennent déjà à l’Etat (Département et Safer Nouvelle-Aquitaine). Sur le second point, l’association a déjà pris contact avec la Région et le Département qui l’auraient assuré de leur soutien, ainsi qu’avec des fondations privées. Un Conseil scientifique, composé d’historiens comme Benjamin Deruelle (Université de Montréal), a été constitué et des bourses de recherche sur les évènements des années 16251627 seront octroyées à des étudiants de maîtrise dans un premier temps, puis de doctorat.

Un musée ?

Très ambitieux, Indalecio Alvarez projette à plus long terme la construction d’un centre d’interprétation ou d’un musée, où seraient racontées les guerres de religion sur l’île de Ré et entreposés les objets issus des fouilles ! Les bâtiments de l’ancien camping de la Davière, laissés à l’abandon suite à la tempête Xynthia, pourraient offrir un lieu idoine pour un tel projet. « C’est un projet patrimonial de territoire qui pour but de protéger, récupérer et mettre en valeur les sites du siège de l’île de Ré ». Pour l’association, le projet ne se limite pas à la bataille du pont du Feneau, mais également à celle d’Ars et à tous les évènements qui ont marqué l’île de Ré entre 1625 et 1627 et qui ont changé la face de l’Histoire. Cette

Le contexte historique de la bataille du Pont du Feneau

En décembre 1620, La Rochelle, qui s’est imposée comme la capitale du protestantisme dans l’Hexagone, se rebelle contre le pouvoir royal catholique et se tourne vers l’Angleterre. En 1621, l’assemblée protestante met à sa tête le duc Henri de Rohan, représentant l’aile « dure » du mouvement, son frère Soubise s’assurant de la maitrise de l’île de Ré. En janvier 1625, Soubise organise une expédition navale contre la flotte royale qui croise au large des îles. Dès que le roi de France Louis XIII apprend ces manoeuvres, il lance la reconquête de l’île. Le 14 septembre 1625, le duc de Montmorency débarque avec la flotte royale à la pointe du Gros-Jonc (Les Portes). Le lendemain, l’armée royale arrive à Ars, à hauteur du moulin de la Boire : la bataille d’Ars (16 septembre 1625), parfois oubliée dans l’histoire, est pourtant un évènement important des guerres de religion. Elle voit la victoire de l’armée française catholique contre les troupes de Soubise : 1200 soldats protestants jonchent le sol au milieu de la plaine d’Ars, entre la Boire et le Martray. Le 17 septembre, une bataille navale voit la flotte royale prendre ou couler la plupart des navires rochelais. Après la capitulation des huguenots, Louis XIII accorde néanmoins son pardon aux protestants Rétais. Si l’île de Ré est désormais sous autorité royale, elle reste une conquête fragile : Louis XIII ordonne la construction à la hâte de plusieurs fortifications dont la redoute du Martray, le fort de la Prée ou encore la citadelle de SaintMartin, qui sont à peine terminés lorsque les hostilités reprennent deux ans plus tard. En 1627, le duc de Buckingham obtient du roi Charles d’Angleterre les moyens de lever une armée afin de secourir les huguenots. Le débarquement a lieu le 21 juillet à la pointe de Sablanceaux. Toiras n’a d’autre option que de battre en retraite et d’organiser la résistance dans la citadelle de Saint-Martin, mais les troupes de Buckingham n’arrivent que le 27 devant Saint-Martin ! Certains historiens verront dans cette «lenteur» une erreur tactique de Buckingham, qui ne prend pas non plus la peine de «prendre» le stratégique fort de la Prée. Dès le 28 juillet, le chef anglais fait ouvrir des tranchées tout autour de Saint-Martin afin d’en organiser le siège, qui durera plusieurs mois.

Alors que l’hiver commence à pointer le bout du nez, la situation devient très critique pour les assiégés. Louis XIII, arrivé à proximité de La Rochelle, rassemble une grande flotte royale ainsi que 4 000 hommes pour porter secours à Toiras. Voyant les renforts arriver, Buckingham décide de lancer l’assaut sur la forteresse de Saint-Martin. C’est un échec cuisant. Le commandant en chef anglais n’a d’autre choix que de battre en retraite par Loix. Le 8 novembre 1627, l’armée royale décide alors de poursuivre les Anglais et d’attaquer l’arrière de l’armée au milieu des marais, au passage du Pont du Feneau. Si Buckingham parvient à prendre la fuite, il s’agit d’un véritable massacre pour les troupes protestantes. Bilan : 2000 à 3500 morts côté protestant. Le fond de la baie de Loix porte encore aujourd’hui le nom de « Fosse aux Anglais ».

(1) Sources : Jdp 80, Les prémices du Siège de La Rochelle. Mathieu Delagarde. « Petite histoire de l’île de Ré », Marcel Delafosse. Editions Rupella, 1991.

victoire des troupes de Louis XIII sur l’île de Ré prive les huguenots et leurs alliés anglais d’un avant-poste crucial pour assurer le ravitaillement et le secours de La Rochelle, dernier grand bastion du protestantisme en France. Le siège et la chute de La Rochelle, l’année suivante (1627-1628), en sont donc une conséquence directe. « Nous voulons mettre en place un Arc mémoriel des guerres de religion. Dans le nord de l’île, ces lieux de mémoire ont été délaissés alors que les marais sont classés Natura 2000. On a protégé la valeur naturelle, ce qui est très bien, mais on a oublié la valeur

Le tableau de Laurent de la Hyre (ici la gravure issue du tableau), disparu jusqu’en 2009, est une des meilleures sources historiques sur la bataille du pont du Feneau. On y voit la Davière, le chemin des Anglais et au loin, les navires britanniques dans la baie de Loix.

culturelle et mémorielle », explique Indalecio Alvarez. Nul doute que ce projet pharaonique, qui permettrait selon lui de développer un tourisme culturel et mémoriel durable, risque de faire jaser sur l’île de Ré… Mathieu Delagarde

(1) Celle de 1625 se serait déroulée dans la plaine d’Ars, au niveau du Moulin de la Boire. (2) Présent dans des collections privées, ce tableau était seulement connu par une gravure conservée à la Bibliothèque nationale de France.

(3) « Siège du Fort de Saint-Martin et fuite des Anglais de l’île de Ré ». Jacques Isnard, 1629. (4) Indalecio Alvarez fait partie du comité scientifique mis en place par la CdC dans le cadre des commémorations des 400 ans des guerres de religion.

(5) L’union des couronnes britanniques est réalisée avec l’accession en 1603 de Jacques VI Stuart, roi d’Ecosse, au trône d’Angleterre et d’Irlande, sous le nom de Jacques Ier. Ce n’est donc pas l’armée anglaise qui se bat sur l’île de Ré, mais bien pour la première fois une armée « britannique ».

I nfos pratiques : Une présentation du projet, ouverte au public (entrée libre), se tiendra le jeudi 6 juin à 14h30 à la Salle des Fêtes d’Ars-en-Ré, en présence d’Indalecio Alvarez, présidentfondateur d’île de Ré Patrimoine, et des historiens Benjamin Deruelle (Université du Québec à Montréal), Pauline Lafille (Université de Limoges), Mathieu Vivas (Université de Lille) et Frédéric Auger (Université de Québec).

C ARNET DE VO YAGE ( S ) …

Chacun des dix villages de l’île de Ré revêt de multiples facettes, qui se dévoilent à qui veut bien les découvrir.

Sainte-Marie de Ré, un village où il fait bon vivre

Sainte-Marie de Ré, l’un des plus anciens villages de l’île, a su évoluer tout en gardant un caractère authentique et rural et o f fre à ceux qui s’y attardent une escale pleine de charme.

Sainte-Marie de Ré se déploie le long de la Côte Sauvage, de la pointe de Chauveau jusqu’aux Grenettes et réserve son charme discret aux initiés. Le village, dont le nom provient de la Vierge Marie, à qui la paroisse avait été dédiée, est l’un des trois plus anciens de l’île avec Saint-Martin et La Flotte. Station de Tourisme depuis 2009, Village étoilé depuis 2013, refuge LPO, reconnue comme la commune la plus « Bio engagée » de Nouvelle Aquitaine depuis 2022, avec 85% de produits Bio servis dans son restaurant scolaire, Sainte-Marie a également signé la Charte + Nature s’engageant à préserver la nature et l’environnement.

Une

économie basée sur la viticulture

L’économie de Sainte-Marie a été centrée sur la culture de la vigne et

de nos jours celle-ci y est toujours florissante. Il s’y ajoute celle de la pomme de terre AOP et, plus récemment, du safran. La vigne a joué un rôle économiquement important dans cette commune agricole et, plus curieusement, son exploitation a donné naissance à une architecture spécifique. Au XIXe siècle, la crise du phylloxera toucha l’île avec beaucoup de retard. Pendant une dizaine d’années les viticulteurs rétais furent les seuls à approvisionner la région en vin. L’émergence de fortunes locales qui en découla s’est accompagnée à Sainte-Marie de la construction de grandes maisons élégantes aux façades encadrées de pierre de taille et suffisamment nombreuses, pour modifier l’allure du centre du village : « les maisons du phylloxéra ».

Un village animé à longueur d’année

Sainte-Marie et son bourg La Noue sont animés à longueur d’année

grâce aux places d’Antioche et des Tilleuls, centres de vie rassemblant les commerces, les restaurants et les marchés. La place d’Antioche qui a beaucoup changé et évoluera encore au cours des prochains mois, possède désormais une halle couverte, dont les marchands sont ouverts à l’année, ainsi que ceux qui ont été récemment créés autour de la place

(Lire la suite page 21)

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Les commerces sont concentrés sur la ravissante place des Tilleuls à la Noue. On peut également y farnienter à loisir, après avoir acheté son journal, à la terrasse des cafés. Un choix de restaurants propose de la restauration rapide ou bistronomique selon votre envie. C’est là que se tiennent les manèges pour enfants et les marchés quotidiens en saison estivale, proposant les superbes produits du terroir. Des activités sont proposées, différentes selon les saisons : vide-greniers, concerts, fête de la mer ainsi que des visites accompagnées à la découverte du

chant des oiseaux à l’observation nocturne des étoiles ou la visite du petit patrimoine bâti.

La nature pour écrin

Côté mer, la Côte Sauvage au littoral mouvementé offre des plages de sable accueillantes pour la baignade où l’on peut à marée basse découvrir par endroit d’anciennes écluses à poisson. A Montamer, l’une des plus belles plages sauvages de l’île vous attend d’où vous découvrirez une

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magnifique vue sur le large et les îles d’Aix et d’Oléron. En arrière-plan, un grand parc ombragé, idéal pour les enfants avec ses aires de jeux, où des distractions pour adultes sont aussi prévues. Equipé, ce parc est le lieu idéal pour les pique-nique en famille et entre amis. A quelques pas de là est installée l’A.N.C.R.E. maritaise qui vous accueille de Pâques à la Toussaint. Quatre associations sont rassemblées en son sein : l’ADEPIR, Ré Nature Environnement, les Tardigrades et l’association nationale la LPO dont l’objectif est

de sensibiliser les visiteurs à la biodiversité de l’île et à sa protection, par le biais d’expositions, de visites organisées, de conférences et d’ateliers pour enfants.

Un peu plus au nord, aux Grenettes, le spot de surf le plus connu de l’île de Ré et le plus apprécié pour ses longues vagues qui cassent à gauche ou à droite. Elles sont parfaites pour les débutants et les longboards et naissent lorsque le vent souffle du nord-est.

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La nature est ici foisonnante avec une extraordinaire flore et faune qu’il est nécessaire de préserver au maximum. Pour découvrir l’estran, tout en respectant les espaces littoraux, des promenades accompagnées sont organisées par le bureau d’accueil touristique de la commune ainsi que des balades à pied à travers le village et ses venelles et quéreux fleuris. Au départ de l’anse Port Notre-Dame, « Le sentier des 5 paysages » une balade fléchée d’environ 8 km à faire à votre rythme, est destinée à vous faire apprécier les différents milieux naturels de Sainte-Marie. Ce parcours, jalonné de 5 pupitres sur la faune et la flore des lieux que vous traverserez, vous mènera des venelles à la forêt et du littoral à l’ancien marais salant des Grands Prés. Au sud du village, un centre de thalassothérapie, doté d’un excellent restaurant « L’Atalante », est situé en bord de mer et propose ses soins et différentes activités pour vous remettre en forme et en beauté.

La culure n’est pas oubliée

Sainte-Marie a le bon goût d’associer à une nature très présente un patrimoine bâti fort intéressant. L’église Notre-Dame de l’Assomption dont la flèche gothique se voit de loin et

servait d’amer pour les bateaux en d’autres temps, possède une sacristie et un chœur néogothique de toute beauté. La chapelle Saint-Sauveur, un ancien prieuré créé au XIIIe siècle où l’on se rassemble encore le 6 août, à l’occasion de la fête de la mer, et la chapelle Port Notre-Dame, sont à voir ainsi que la maison du meunier, les chapelles Port Notre-Dame et Saint-Sauveur.

La municipalité a mis en place récemment un « Parcours des Arts » permettant de relier entre eux les différents lieux consacrés à la culture dans la commune : la médiathèque, l’Ancre maritaise, la Petite Ecole restaurée il y a peu et les Ateliers Dazelle où l’on peut aller à la rencontre d’artistes et d’artisans d’art. L’idée est de faire en sorte que les visiteurs qui fréquentent l’un de ces endroits soient informés de l’existence et du programme des trois autres.

Lieu de vie, lieu de villégiture, SainteMarie sait reconnaître les siens et n’attire en fait que ceux qui lui ressemblent !

Plus d’informations sur : www.sainte-marie-de-re.fr (rubrique agenda des événements) www.mediatheque-saintemariedere.fr www.ancremaritaise.fr

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Voilà l’été, Voilà l’étééééé, je fonce chez Optique Ré, mon opticien de l’île de Ré !

Voilà un été qui a été désiré, nous avons tellement attendu ces rayons de soleil réconfortants et ces journées plus longues qui nous donnent un sentiment de quiétude et d’éternité.

Enfin, nous allons pouvoir profiter des balades à vélo, des pique-niques sur la plage, des barbecues au bord de la piscine et des siestes à la plage.

Cet été, nous allons retrouver les copains et nous promener sur les routes de l’île de Ré, nous amuser avec les enfants sur les superbes plages de l’île de Ré, manger une glace sur le port de Saint-Martin, puis flâner en famille aux terrasses des cafés.

Mais attention, soleil rime aussi avec protection, car, pour autant les rayons de soleil à dose maîtrisée, sont nécessaires pour le corps humain, notamment en apport de vitamine D, mais à trop forte dose, ils deviennent néfastes. Il faut donc se protéger, protéger la peau avec des crèmes aux indices adaptés, mais aussi vos yeux, si sensibles aux UV et en même temps si fragiles.

Vos yeux sont un bien si précieux qu’il convient de leur offrir un bouclier anti-UV de qualité, afin de les préserver le plus possible.

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A très bientôt !

Chez Optique Ré

9, rue de Sully à Saint-Martin de Ré, ouvert dimanche et lundi de 10h à 18h, et du mardi au samedi, de 9h30 à 19h.

Tél. 05 46 09 20 67 - www.optiquere.fr

En plus, cette année, ils vouschissaient à la création d’une marque/signature de l’Île de Ré. cette année, c’est chose faite ilsmière collection de la marque Les Rétaises, une collection de lunettes dans l’esprit de l’île de Ré, pour hommes et femmes, avec des montures adaptées pour des lunettes de vue ou des

Si en plus vous pouvez faire d’une pierre deux coups, être protégé et «avoir la classe», c’est formidable.

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Mais une monture de lunettes ne serait rien, sans un verre denique et Serge travaillent avec

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L’hypnose Ericksonienne comme thérapie positive aux addictions

Jennifer, ancienne infirmière, spécialisée dans les addictions et plus précisément dans l’arrêt du tabac, de l’alcool, du sucre, de la drogue, des jeux vidéo… Jennifer Barrault utilise les techniques de l’hypnose Ericksonienne. Cette thérapie brève permet de dire « Stop ! » aux addictions, apaise stress et anxiété, vous accompagne dans le dépassement de vos phobies, dans la compréhension de vos troubles alimentaires (compulsions, comportement boulimique, anorexie, perte ou prise de poids). Elle aide à retrouver un sommeil serein et efficace, à gagner en estime de soi, à gérer émotions et

blocages, à trouver des réponses à la douleur, à traverser un deuil, une étape… Parce que nous avons souvent l’habitude de répéter des anciens schémas enregistrés dans le passé, notre inconscient nous fait souvent reproduire des émotions et des comportements ressentis dans notre enfance. Cet été, Jennifer vous propose ses ateliers d’été, 1H d’hypno relaxation, une expérience unique hors du temps pour faire une pause, se libérer des tracas du quotidien, se vider la tête. Les cours sont collectifs ou privés à domicile, renseignements par téléphone ou par mail.

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qui imite les impulsions électriques générées par notre système nerveux central pour contrôler nos mouvements et actions musculaires.

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Depuis 12 ans, toute l’équipe de cette entreprise familiale, dirigée par Benjamin GARDANS, vous accompagne dans tous vos projets bien-être ou loisirs baignade.

Dans leur show-room de 400 m2 à La Flotte en Ré dans la ZA de la Croix Michaud sont présentés de nombreux modèles de spas de la marque Sundance Spas®, du plus convivial au plus thérapeutique.

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La Java des Baleines reporte son ouverture

Le chapiteau-guinguette devait ouvrir le 31 mai. Du fait de la météo pluvieuse de ces dernières semaines, La Java des Baleines se voit contrainte de décaler le lancement de sa saison, au 11 juin 202 4 , si les conditions s’améliorent. Elle devrait rester ouverte jusqu’au 7 septembre 202 4 Le chantier d’installation avait (bien) commencé le 1 3 mai et l’équipe de La Java a eu le temps de monter le chapiteau. Mais les très gros cumuls de pluie en cette seconde quinzaine de mai ont inondé le terre-plein du Moulin Rouge et les alentours du chapiteau se sont transfo rmés en immenses champs de boue. La Java a tenté de limiter les dégâts en creusant des rigoles pour laisser l’eau s’écouler. Cependant, il lui faudra désormais plusieurs jours d’a f filée sans pluie, combinés à du vent et du soleil, pour que le terrain puisse complément sécher, afin de terminer l’installation. L’objectif de l’équipe est d’être prête pour une ouverture le 11 juin, seulement si la météo devient plus clémente. Le concert de Nadéha, prévu pour la soirée d’ouverture, devrait donc être reporté au 11 juin. Celui de Erige Cano et Mathilde Bayle devrait l’être plus tard dans la saiso n. Le Festival Gipsy Island des 1 4 & 1 5 juin est, à ce stade, maintenu. Pour soutenir le projet, adhérer à l’association ou avoir des cartes de fidélité : rendez-vous sur les réseaux sociaux de La Java des Baleines et sur le site lajavadesbaleines.fr

L A JAVA DES B ALEINES - FESTIVAL G IPSY ISLAND

Par ici, la bonne « chorba » !

Les 1 4 et 1 5 juin, le festival Gipsy Island célèbre la musique manouche avec, cette année, les musiciens du groupe Eastern Chorba, la « soupe de l’Est », en français dans le texte.

Ils sont six musiciens sur scène, et pas loin de quinze instruments. Venus d’un peu partout en France, poussés dans les bras les uns des autres par le vent et les accents à la fois joyeux et plaintifs d’un répertoire éclectique qui leur ressemble. Depuis sept ans, Sven, Susanna, Basile, Mathilde, Etienne et Claire jouent ensemble et font vivre la musique qui les touche, « à la fois festive et mélancolique, qui donne envie de danser et fait naître des émotions ».

« Nous venons d’univers très différents, les uns ont un parcours classique, d’autres sont autodidactes. Nous nous apportons beaucoup les uns aux autres », me dit Claire Mazard, la contrebassiste (entre autres) de la formation. Pour la première fois à La Java, les six ont choisi un programme de morceaux issus de leur album,

Karavan-Saraj, sorti en 2020, auxquels s’ajoutera le fruit d’un travail en résidence à l’AJMI1, en Avignon, en février dernier. « Nous composons à partir de thèmes traditionnels que nous réarrangeons. Par exemple, « Danse, Ida » est une reprise d’un thème, Galatas, mélangé au Boléro de Ravel. »

G ALE R IE C HEVALIE R G AMBETTE - L OIX

Entre eux, l’alchimie opère par le cœur. « On adore se retrouver. Notre complicité est, paraît-il, communicative. Et si nous avons choisi la musique d’Europe de l’Est, c’est pour l’amour qu’elle transmet. » Le concert sera précédé, à 20h, d’un atelier de danse tsigane animé par Mélanie

Les « Heures dorées » de Laetitia

DR

Bonnouvrier, venue d’Oléron. « On vous prépare quelque chose, avec les personnes qui auront participé à l’atelier, et la danseuse. » Claire n’en dit pas plus. A découvrir, samedi 15 juin à 21h, l’ingrédient mystère qui fait les meilleures soupes… Eugénie Rambaud 1 - AJMI : Association Jazz et Musique Improvisée.

Festival G ipsy I sland

Vendredi 14 et samedi 15 juin 2024 La Java des Baleines Terre-plein du Moulin Rouge à Saint-Clément des Baleines

Site payant : 7 € par pers et par jour. Pass 2 jours à 12 € 3 € pour les moins de 18 ans (5 € pass 2 jours).

Gratuit pour les moins de 3 ans.

Depuis début mai, Laetitia Prin expose, dans sa galerie Chevalier Gambette, le fruit de sa récolte d’hiver. Un enchantement.

L’œil se perd dans les perspectives bleues et roses des grandes aquarelles qui font face à l’entrée. Des paysages rétais, marais salants, plages, dunes, sur lesquels se détache la silhouette d’un saunier. Laetitia Prin

aime « le vivant », incluant dans ce terme la nature et les hommes, le mouvement des herbes et celui d’un corps qui danse. Tout cet hiver, au gré de ses promenades, elle a glané des images de l’île saisies juste avant l’aube, ou après le coucher du soleil ; elle a goûté la suspension du temps et nous la donne à voir, à sentir, à humer, dans ses tableaux jaillis de sa photosensibilité. « L’aquarelle, c’est pour moi la technique qui restitue le mieux la lumière de l’île. » Pour autant, sa palette ne ressemble à aucune autre. Les bleus y dominent, couleur froide pour ambiance hivernale. Les jaunes s’invitent avec l’arrivée du printemps. Quelques petits formats ponctuent les trois murs d’exposition. « J’aime le grand. Mon travail s’y inscrit mieux. »

Créer, ensemble

Laetitia Prin est une autodidacte. Élève des ateliers de la Ville de Paris, du temps où elle était citadine et travaillait dans le commerce international, elle a pu donner la pleine mesure de son art en arrivant

sur l’île de Ré, en 2016. La nature est sa principale source d’inspiration et le dessin, sa première passion. « C’est le modèle vivant qui me nourrit. » Elle le pratique avec l’association Île, art et culture, à Ste Marie où elle habite. Elle est également attachée aux rencontres avec d’autres artistes. En 2019, elle fonde la galerie associative Chevalier Gambette dans le village artisanal de Loix, pour « promouvoir l’art ». Elle consacre ainsi une grande partie de son temps à accueillir des artistes en résidence, seule, depuis que son amie et collaboratrice Julie Rey a quitté l’association, en 2022. Cette année, elle a décidé de ne recevoir qu’un seul artiste, de juin à septembre, afin de conserver de l’espace et du temps pour ses propres productions. Hugo Boudin, alias Antiquaire graphique, des DeuxSèvres, fera son entrée début juin, avec ses images imprimées en sérigraphie et cyanotype. « Je fais moi-même, à côté de l’aquarelle, de la linogravure. C’est la dimension artisanale de ma pratique. Nos deux univers s’accordent bien, avec leurs différences. »

Une belle synergie

Pour Laetitia Prin, « l’accueil est dans l’ADN du lieu », qu’elle partage toute l’année avec Marie, tapissière d’ameublement, dont l’atelier occupe le premier étage. Dans le « carré des arts » du village artisanal, comme elle l’appelle, avec pour voisines deux céramistes, une créatrice florale et une créatrice de bijoux, elle se sent bien entourée. « Cela crée une dynamique, comme un pôle d’activité. » Ensemble, elles réfléchissent au moyen de faire le lien avec le cœur de village. « Nous en parlons, avec la nouvelle boutique éphémère, Côté marché. » En attendant, on la retrouvera à partir du 15 juin, le matin, aux marchés d’Ars et des Portes, et l’après-midi à la galerie, du mardi au samedi, de 15h à 18h. Le mercredi après-midi, vous pouvez également vous initier à la linogravure, sous son regard expert et bienveillant. L’exposition Les Heures dorées est à découvrir jusqu’en septembre.

Eugénie Rambaud

Rhapsôidia, un concert qui s’inspire de rencontres avec les Rétais

Le 1 4 juin, La Maline clôture sa saison avec le concert Rhapsôidia de l’Ensemble Organik Orkeztra de la Compagnie LagunArte. Une création qui avait fait l’objet d’une résidence en juin 2022 et dont Rhapsôidia est la restitution. Kristof Hiriart, directeur artistique de la compagnie, nous présente ce spectacle engagé.

Ré à la Hune : En quoi avait consisté cette résidence en juin 2022 ?

Kristof Hiriart : L’essence de ce projet Rhapsôidia était de partir à la découverte des territoires et des gens. C’est dans ce but que nous avons réalisé plusieurs résidences partout en France, dont une sur l’île de Ré en 2022. A chaque fois, les musiciens sont allés rencontrer des groupes de personnes pour échanger et jouer devant eux. On a rencontré des gens très différents, dans des endroits absolument pas dédiés, comme un service technique, une menuiserie, une banque, une poste, etc. Et à chaque fois, on prenait des notes pour collecter toutes sortes d’informations, qu’elles soient musicales, sociales, affectives, ou même politiques parfois. Ensuite, avec Jérémie Ternoy avec qui je co-dirige cet orchestre, on a transformé ces informations et on en a fait de la matière pour écrire un nouveau répertoire, Rhapsôidia

Pourquoi ce nom ?

Comme un rhapsode, l’orchestre raconte une épopée fantastique. Plus

Dans le cadre d’une résidence d’artistes en 2022, l’ensemble musical Organik Orcheztra est allé à la rencontre de 35 associations et 350 habitants de l’île de Ré.

précisément, il restitue son odyssée à travers tous ces territoires. Le projet repose sur un processus d’écriture original, en plusieurs étapes. L’épopée se construit, se raconte et l’objet final, Rhapsôidia, restitue. Musicalement parlant, l’orchestre est composé de douze musiciens, et nous venons tous d’univers très différents. Je dirais que Rhapsôidia est une musique avec une consonance jazz et contemporaine très forte, mais on y entend aussi des sources plus traditionnelles ou

classiques. Et comme c’est électrique, elle prend parfois des consonances rock ! En tout cas, c’est une musique de création qui se distingue par sa liberté de jeu.

Ce spectacle a-t-il une visée sociétale ? Est-il conçu comme la photographie d’une époque ? Oui on peut dire ça. Les textes font écho à ce que vivent tous ces gens que nous avons rencontrés, et il y en a eu des centaines ! Ils parlent de pouvoir, de

PUBLI-RÉDACTIONNEL

mémoire, de souvenirs, de goût, ou encore d’urbanisme. Des sujets abordés lors de ces rencontres et qui font notre société d‘aujourd’hui. Et, en plus, à chaque représentation je fais un effort d’adaptation des textes pour coller au mieux aux enjeux des territoires. Notre rêve le plus ultime, c’est que chaque personne que nous avons croisée puisse se dire : « Tiens ! Là ils parlent de moi ! ». La rencontre, c’est vraiment l’essence de notre compagnie. On veut être au contact du public.

On sait que très peu de gens considèrent la culture de leur domaine. Mais la culture est dans chacun de nous et appartient à chacun de nous, il est important d’en remettre partout où il n’y en a pas.

Propos recueillis par Aurélie Bérard

Rhapsôidia de l’Ensemble Organik Orkeztra - Compagnie LagunArte, le vendredi 14 juin à 20h30 à La Maline. Durée : 1h15. Tarifs : de 8 à 16 €

Michel Bassompierre s’expose à la Galerie PromenArts

PromenArts : une immersion dans l’univers de l’Art Contemporain Voilà plus de quinze ans que PromenArts propose aux amateurs d’art, au cœur du port de Saint-Martin, ce lieu de rencontre unique, entre des artistes talentueux et un public passionné. « Chaque artiste que nous présentons apporte une vision unique et une maîtrise parfaite de son art dans les domaines de la sculpture, de la peinture, du design et de la photographie. », explique Patrick Poireau, responsable de la galerie. Proposant un univers original, celle-ci investit dans les œuvres de nouveaux talents tout comme d’artistes de renom international.

PromenArts offre, tout au long des saisons, un voyage artistique empreint de passion, de diversité et d’authenticité. L’endroit est idéal pour aiguiser votre curiosité artistique et vivre une expérience riche en émotions !

Michel Bassompierre, le sculpteur de la douceur animale

Michel Bassompierre est l’un des artistes les plus importants dans le champ de la sculpture animalière contemporaine. Il a insufflé à cette discipline un style singulier et nouveau reconnaissable au premier regard. Séduisante et attachante, son œuvre a parcouru le monde, laissant échapper son bestiaire de marbre et de bronze aux quatre coins du globe.

Formé dans l’atelier de René Leleu à l’école des BeauxArts de Rouen, Michel Bassompierre apprend à regarder. Ce sont des kilos de croquis qu’il réalise et par lesquels il construit sa compréhension du corps de l’animal, cette machine savamment articulée dont il saisit la ligne et le mouvement. C’est précisément cette vie qu’il arrive à faire transparaître rendant son œuvre tellement sensible. Dans la lignée de François Pompon, Michel Bassompierre se débarrasse de l’anecdote pour aller à l’essentiel.

Privilégiant les animaux aux formes rondes, éléphants d’Asie, gorilles, ours ou encore chevaux, il parvient à une création à la fois douce et précise où jamais la lumière ne vient heurter l’ombre. Ce rapport plastique traduit d’autre part son lien au monde sauvage pour lequel il nourrit une grande fascination loin de tout anthropomorphisme. Ces animaux paisibles que l’on semble surprendre dans l’intimité de leur vie, s’incarnent par le bronze ou le marbre de Carrare selon les codes traditionnels de la sculpture.

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Le vent, thème du Festival des Arts Actuels

Un thème di f ficile tant il est vaste et… invisible, le vent, rassemble pour ce 1 3 e Festival d’Arts Actuels une quarantaine d’artistes sur les îles de Ré et d’Oléron du 1 er au 16 juin.

Depuis le départ de Chantal Gousseau et Catherine Métais, Patricia Rossignol et JeanJacques Régaudie, respectivement vice-présidente et président de l’association M’LART, sont débordés par la masse de travail que représente l’organisation de ce festival d’Arts Actuels et la réalisation d’un catalogue à la fois informatif et esthétique. Ils s’en sortent plus qu’honorablement cette année encore. Le nombre de demandes d’exposants étant à la baisse, l’association a décidé de réduire les lieux d’exposition et de reconcentrer le festival dans des endroits d’exception comme le musée Ernest Cognacq à

T HÉÂT R E

Saint-Martin où les galeries extérieures de la cour d’honneur seront exploitées pour la première fois, et la Cave Coopérative des Vignerons ainsi que la salle du Conseil municipal au BoisPlage. Le festival s’exportant aussi, il sera accueilli dans les salles de La Citadelle au Château d’Oléron. L’entrée est libre de 10h à 19h.

Le thème soumis aux artistes pour cette 13e édition est le vent, guère plus facile que celui du silence proposé l’an passé. Le vent, présence invisible qu’il est difficile de représenter, sauf à travers ses effets sur le monde : souffle de vie ou fureur destructrice, le vent est lié à la vie de la nature. La quarantaine d’artistes

sélectionnés pour cet événement nous permettra « quelques instants, lors de la contemplation de leurs œuvres, de le toucher, le palper, l’enlacer et de déployer les voiles de nos embarcations pour venir partager leurs émotions » comme l’écrit Patricia Rossignol.

Un invité d’honneur obsédé par le mouvement et la légèreté Rémy Polack, sculpteur et plasticien rochelais, est l’invité d’honneur de cette année. Cet artiste est le créateur de l’homme-poisson, un bronze situé sur le front de mer à La Rochelle et que bon nombre d’entre vous connaissent. Ses créations sont toujours orientées vers la légèreté, il a pour habitude de suspendre ses sculptures dans les airs (dans ce cas de figure, elles ne sont pas en bronze) et de les laisser virevolter sous l’effet du vent entre les immeubles ou les arbres. Son travail est donc particulièrement en résonance avec le thème du vent de ce festival 2024. Il installera une nuée d’anges au musée et dans les rues de Saint-Martin. Son but : « Changer notre façon de voir notre rue, notre place, notre quartier, nous rendre heureux » dit-il. Obsédé par le mouvement, il investit l’espace urbain avec énergie, nous offrant un spectacle permanent qui transforme notre quotidien avec poésie.

Quarante artistes, peintres, sculpteurs, photographes et plasticiens, répartis entre Ré (21) et Oléron (19) feront découvrir leurs représentations du

A guichet ouvert a le vent en poupe

vent au public et expliqueront leurs démarches du 1er au 16 juin. Parmi eux, un grand nombre de photographes et un peu moins de diversité dans les expressions que les années précédentes. Les participants sont pour la plupart des fidèles qui reviennent régulièrement. Sur les quarante présents, seize exposaient déjà leurs œuvres lors du 12e festival. Quant à Aline Deguillaume, ancienne élève de Chantal Gousseau, elle prend part à la manifestation depuis sa création en 2011.

L’association M’LART s’est donné cette saison encore les moyens de proposer au grand public une manifestation culturelle d’un très bon niveau.

A rtistes exposant dans l’île de Ré

3M – AIZA – Blondeau Sylviane –Bouyer Jerôme – Callède MarieFrançoise – Deguillaume Aline –Eichler Sabine – Gilbert-Conil Françoise – Klur Michelle –Labache Paricia – Lorioux Marie –Mallet et Chevalier Sophie et Nicolas – Normand Armelle –Pautonnier Michelle – Phelippot Yves – Régaudie Jean-Jacques –Régnier Isabelle – Ruat C. –Skop Woïtek – Toucas-Terzian –Wisdorff Véronique www.festivalartsactuels.com

L’association artistique qui organise des ateliers de théâtre d’improvisation et crée des spectacles vivants, fêtera son premier anniversaire le 12 juin prochain.

Aguichet ouvert, association animée par Jean-Christophe Brard, a connu une croissance très prometteuse depuis sa création. D’une dizaine d’adhérents à ses débuts, elle

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en regroupe aujourd’hui quarante et d’un atelier d’improvisation, elle est passée à quatre, chacun ayant une fonction différente, celui du lundi étant désormais destiné à accueillir

les nouveaux membres avant de les diriger vers l’atelier qui leur convient le mieux.

Cinq spectacles ont été montés en un an, qui ont reçu un bon accueil de la part du grand public et, pour ce premier anniversaire, un sixième sera donné le 12 juin à 18h30 à la bibliothèque de La Couarde pour marquer l’événement.

Jean-Christophe déborde d’idées pour faire vivre et progresser l’association qui, à la rentrée, ouvrira un atelier consacré aux adolescents, et pour les fêtes de fin d’année une pièce de Vahé Katcha : Le repas des fauves. A partir de 2025 des stages permettant de travailler le placement scénique et la construction d’un personnage seront proposés.

Une partie de l’équipe de l’association A guichet ouvert, après une performance. aguichetouvert17@gmail.com

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Loix, scène culturelle éclectique

Au mois de juin, Loix s’anime des propositions du Radeau de la Méduse, surprenantes et réjouissantes.

L’association créée par Sigrid Gloanec, installée dans le village depuis 2019, accueille toute l’année des artistes de qualité, souvent inclassables, dont la découverte est chaque fois un voyage sensible et poétique. Ce mois-ci ne dérogera pas à la règle. Petit tour de piste des surprises que le Radeau nous a concoctées.

Mercredi 5 juin : le « folklore imaginaire » de Bec de cha Deux compères, Arnaud Méthivier à l’accordéon et Pascal Ducourtioux aux percussions, mettent en musique quinze années de complicité dans un spectacle improvisé qui se jouera du temps. De leur besace de compositions originales, constituée au fil des albums et des tournées, ils tireront un fil, en résonance avec l’esprit de la soirée, et « tisseront un arc-en-ciel de notes », véritable paysage musical dont ils se disent les coloristes. Le « folklore imaginaire » de Bec de cha est une invitation à danser, chanter, s’émouvoir au gré des morceaux nés d’une profonde entente artistique et humaine.

Sur réservation auprès du Radeau de la Méduse - Concert à 19h - Le lieu sera précisé au moment de la réservation.

Vendredi 7 juin : J’ai planté un œuf, de la Cie Au fil du vent

En collaboration avec La Maline, le Radeau accueille dans un jardin de Loix la clowne Fourmi et ses poules. Conçue pour une humaine et quatre

gallinacée, cette petite forme théâtrale en extérieur interroge les cycles de la vie. Qui, de l’œuf ou de la poule, est arrivé le premier ? Y a-t-il eu un début ? Quelle en sera la fin ? Fourmie et son équipe à plumes nous convie à une odyssée de salon pour répondre aux questions que toutes les poules se posent, dans un lieu exceptionnel, à découvrir.

Sur réservation auprès de La Maline – Rendez-vous à 19h, chemin des Moquettes.

Johanna Gallard présentera également son nouveau spectacle, Être vivant, le 8 juin au théâtre de La Maline.

Jeudi 13 juin : Concert de jazzcarte blanche au Blue Perry « Faite-nous confiance » : telle est la bannière sous laquelle vous accueille le Blue Perry, un tout jeune club de jazz installé près d’Angoulême, dans une grange, et qui fait carton plein depuis son ouverture, il y a moins d’un an. Le trio de musiciens à qui Thomas, le gérant et David, le programmateur, ont confié la soirée du 13 juin est bien connu d’eux. Artistes d’envergure internationale, qui se produisent dans de nombreuses formations, ils se réunissent à la librairie Quillet pour un concert « country surprise », avec des reprises, des compositions et un zeste d’inattendu. Avec Federico Casagrande, à la guitare, Damien Varaillon, à la contrebasse et Stéphane Adsuar, à la batterie.

Sur réservation auprès du Radeau de la Méduse – Concert à 20h à l’atelier-librairie Quillet

Save the date…

A noter, enfin, que le 30 juin, l’atelierthéâtre de Loix prépare un cabaret satyrique Karl Valentin, auteur allemand de la fin des années trente, avec musique live et cuisine d’époque.

Réservations :

Le Radeau de la M éduse

06 16 79 04 17

leradeaudelameduse1@gmail.com

Ciné-théâtre La Maline

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Relâché exceptionnel de 62 tortues marines !

Ce mardi 28 mai, un évènement Ô combien exceptionnel a eu lieu sur l’île de Ré. Pas moins de 62 tortues marines ont été remises à l’eau par l’Aquarium de la Rochelle. Une journée mémorable pour les écoliers venus y assister à la plage de la Conche des Baleines.

Comme chaque hiver, plusieurs jeunes tortues marines sont venues s’échouer sur les côtes de l’Atlantique et de la Manche. Il s’agit, majoritairement, de tortues caouannes ; une espèce commune sur les côtes françaises, reconnaissable à sa couleur orangée. Fait unique, il y a aussi une tortue verte. Une espèce tropicale qu’il est très rare de retrouver sur nos côtes. Ces animaux sont de

très jeunes individus qui, durant leur migration, peuvent être victimes de tempêtes et de courants forts.

Lorsque des individus sont trouvés, ils sont emmenés au Centre d’Études et de Soins pour les Tortues Marines (CESTM) de l’Aquarium de La Rochelle. D’ordinaire, le centre soigne et relâche une dizaine de reptiles par an. Mais cette année 2024, ce sont plus de 130 tortues qui ont été secourues. Un record historique pour la France. Comment se fait-il qu’il y ait eu autant d’échouages ?

D’après la responsable du centre, Florence Dell’Amico, c’est à cause des tempêtes hivernales, particulièrement nombreuses, glaciales et puissantes cette année. Les individus

échoués souffrent alors de déshydratation, de fatigue et d’hypothermie.

La mobilisation exemplaire des membres du Réseau Tortues Marines Atlantique Est, a permis d’en secourir une grande majorité. De plus, l’Aquarium est idéalement situé géographiquement, et peut donc prendre en charge rapidement n’importe quel individu, sur la façade atlantique.

Pendant les sept derniers mois, le centre a été littéralement envahi de tortues. Et s’occuper de tous ces patients n’a pas été de tout repos. D’autant que les échouées de cette année sont de très petite taille. La plus petite, nommée Pirate, ne pèse que 162 grammes (un record).

En parallèle, le CESTM mène de nombreuses études scientifiques, et a équipé de balises GPS deux des tortues. Ceci dans le but de mieux connaître leurs déplacements migratoires.

Dans quelques semaines, une autre soixantaine de tortues devraient regagner le rivage.

Rappelons que les tortues marines sont gravement menacées par la pollution plastique. Pour aider à leur protection, préservons les océans et recyclons nos déchets.

M athieu Latour

Photographe animalier mathieu.latour98@gmail.com