

OXFAM magazine

BEHIND
PRODUCT
Le
Snap SHOT

Save the planet, tax the rich
La différence entre un.e milliardaire et vous ? Bien des choses mais aussi et surtout votre empreinte carbone. Car le mode de vie d’un.e milliardaire est tout ce qu’il y a de plus destructeur. Entre jets privés, yachts et investissements polluants, les ultra-riches alimentent la crise climatique à une vitesse folle. Et ce ne sont certainement pas nos dirigeant.es qui lèveront le petit doigt pour les en empêcher, tout affairé.es à booster notre soi-disant « compétitivité ». Pourtant, iels devraient savoir que ces ultra-riches et ces multinationales sont précisément les pires ennemis d’une économie prospère et durable. En taxant les riches pollueurs, on inverse la tendance en permettant que l’argent capté aux mains d’une petite poignée d’individus bénéficie à la transition écologique nécessaire pour la collectivité. C’est le message que nous avons adressé à notre gouvernement, sous forme d’une pétition signée par plus de 30 000 Belges, dont des festivalier.ères enthousiastes. Un signal fort que nos dirigeant.es ne pourront nier surtout depuis que la Cour internationale de Justice a statué que les États ont l’obligation juridique d’agir face à la crise climatique - et que ne pas le faire constitue une violation des droits humains. Arizona, on vous attend au tournant !


DONATEUR.TRICE ? ENVOYEZ-NOUS VOTRE NUMÉRO DE REGISTRE NATIONAL. oxfambelgique.be/monattestation
Bienvenue
C’est déjà le dernier numéro d’Oxfam Magazine de 2025. L’année a filé à la vitesse de la lumière, dans un tourbillon de mauvaises nouvelles. Durant ces douze derniers mois, une kyrielle d’émotions nous a traversé.es : l’inquiétude, l’indignation et une détermination à agir face au génocide perpétré par Israël à Gaza. C’est pourquoi, aux côtés de plus de 100 000 personnes, nous avons tracé une ligne rouge contre la guerre en Palestine.


Pendant ce temps, d’autres crises majeures sont restées largement invisibles dans les médias. Pourtant, elles occupent toute leur place dans ce magazine. Dans la rubrique Impact, vous découvrirez la situation inhumaine des personnes qui fuient les violences au Soudan. La rubrique Oxfiles met en lumière l’état d’urgence en République démocratique du Congo : une guerre des minerais menée… pour notre transition ‘verte’. Nadège Mbomi, collaboratrice au sein d’Oxfam Belgique, partage également son éclairage sur ce sujet dans la section Oxfamily. Et pour terminer, une note d’espoir, tissée dans une écharpe ou un panier équitable : Behind the Product vous emmène dans l’Inde rurale, où le commerce équitable aide des artisanes à se frayer un chemin vers l’émancipation.
Comme chaque année, nous vous invitons à célébrer les fêtes de manière éthique : en choisissant des « super-cadeaux » qui contribuent à bâtir un avenir à égalité. Des produits qui assurent un prix juste aux agriculteurs et agricultrices du monde entier. Faites un tour dans notre Fair Shop, ou optez pour une carte de vœux engagée dans notre rubrique Tips & Tricks.
En 2026, nous continuerons de faire ce que nous avons toujours fait : dans un monde dont les dirigeant.es cautionnent (ou condamnent du bout des lèvres) les pires atrocités, nous resterons solidaires, aux côtés de celles et ceux qui luttent pour le changement.
Célébrez les fêtes de façon équitable, offrez des cadeaux porteurs de sens… et à l’année prochaine !
BEHIND THE PRODUCT
24 06 08 22 10 13 26 27
Le commerce équitable booste l’autonomisation des artisanes en Inde
IMPACT
Crise humanitaire au Soudan : survivre à la guerre et se reconstruire
OXFAMILY
Rencontrez la famille Oxfam, des changemakers dans l’âme
OXFILES
Du sang dans nos smartphones
FAIR SHOP
Des fêtes oui, mais équitables !
GOOD FOOD
Un statement tranchant en guise de recette
TIPS & TRICKS
Pour un mode de vie durable et engagé
L'ÉDITO D'EVA
Notre directrice générale partage son point de vue
LE MAGASIN
OXFAM VINTAGE
TRACE LA LIGNE ROUGE
Au cœur du quartier Dansaert à Bruxelles, impossible de le manquer : parmi la trentaine de commerces, le magasin Oxfam Vintage affiche une grande ligne rouge sur sa vitrine. Un geste fort pour dénoncer le génocide à Gaza et appeler le monde politique à agir.

FOCUS CISJORDANIE : FAIRE POUSSER L’ESPOIR
MALGRÉ LA CRISE
Tandis que la guerre à Gaza capte l’attention et aggrave l’effondrement économique dans l’ensemble du territoire palestinien occupé, en Cisjordanie, des jeunes et des femmes s’organisent pour bâtir une résilience verte.
Le programme Jeunesse engagée pour une Palestine verte - financé par Enabel, l’agence belge de coopération internationale, financée par le gouvernement belge - soutient 137 entreprises agroalimentaires à travers la Cisjordanie. Implémenté par Oxfam et ses partenaires PalVision, ESDC et NHCCIA, le projet a déjà touché plus de 940 personnes.

Deux exemples : le projet permet à une coopérative à Hébron de relancer ses exportations d’huile d’olive. À Jéricho, des producteur.trices de raisins retrouvent un accès aux marchés et des revenus. Malgré un taux de chômage de 47 %, ces initiatives renforcent la capacité des Palestinien.nes à faire face à l’occupation et à la colonisation.
Cet article relève de la seule responsabilité d’Oxfam et ne reflète pas nécessairement les vues d’Enabel ou du gouvernement belge.

RAPPORT : CES ENTREPRISES QUI COMMERCENT AVEC LES COLONIES ISRAÉLIENNES
Oxfam et 81 autres organisations de la société civile ont publié un rapport intitulé Trading with Illegal Settlements. Celui-ci démontre comment le commerce avec les colonies israéliennes illégales alimente l’occupation et le désastre humanitaire en cours en Palestine. Le rapport zoome sur huit entreprises concernées comme Carrefour et Tui. Les organisations plaident pour une interdiction totale du commerce avec les colonies israéliennes afin de faire respecter le droit international et les droits des Palestinien.nes.

LES WERELDWINKELS
PROJETTENT UN FILM
IRANO-PALESTINIEN
Oxfam a soutenu la sortie en Belgique du documentaire
Put Your Soul on Your Hand and Walk, réalisé par l’Iranienne Sepideh Farsi et porté par Imagine, distributeur spécialisé dans le cinéma engagé. Le film retrace la vie de Fatem Hassouna, une photographe originaire de Gaza. Tragiquement, quelques jours après sa sélection au Festival de Cannes, Fatem a été assassinée par l’armée israélienne.
Dans le cadre de la campagne I Speak Up For Palestine, plusieurs wereldwinkels ont organisé des projections locales pour sensibiliser à la situation à Gaza.

LE ROI ÉVOQUE LA QUESTION PALESTINIENNE
Cet été, Agnès Bertrand-Sanz, responsable humanitaire pour le Moyen-Orient chez Oxfam Belgique, a été reçue au Palais royal aux côtés d’autres représentant.es d’organisations humanitaires actives à Gaza. Elle y a souligné la nécessité d’obtenir de toute urgence un cessezle-feu permanent dans la bande de Gaza et d’y garantir la protection des civils ainsi qu’un accès humanitaire sans entrave.
Quelques jours plus tard, le Roi Philippe a abordé la question palestinienne dans son discours du 21 juillet, à l’occasion de la fête nationale. « La situation à Gaza dure depuis bien trop longtemps et constitue une honte pour l’humanité », a-t-il déclaré.

Le roi Philippe avec Haneen Abu Nahla (Enabel) et Agnès Bertrand-Sanz (Oxfam, à droite sur la photo).
BLACKWAVE. ET OXFAM UNISSENT LEURS FORCES POUR GAZA
Avec la sortie de leur nouveau morceau Nothing Left To Lose, le duo de hip-hop blackwave. s’est associé à Oxfam pour attirer l’attention du public sur la guerre menée par Israël à Gaza. Le clip se distingue notamment par une coupure en plein milieu… un statement artistique et politique qui a pour vocation de rappeler la crise humanitaire à Gaza. « Il ne s’agit pas de nous, mais de la violence exercée par Israël à Gaza », explique blackwave. Sur leur site web, le duo relaie la lettre ouverte d’Oxfam adressée au Premier ministre Bart De Wever et appelle le public à faire pression sur le monde politique.
© Palais
Royal
Impact
CRISE HUMANITAIRE AU SOUDAN : SURVIVRE À LA GUERRE ET SE RECONSTRUIRE
Alors que le Soudan est ravagé par une guerre civile d’une violence inouïe, des millions de personnes sont forcées de fuir pour survivre. Depuis le début du conflit, Oxfam soutient des personnes déplacées dans la ville de Renk, au Sud-Soudan.

Nadia et son fils Ismail ont fui la guerre au Soudan et sont réfugiés dans un abri de fortune à Renk.
Le Soudan vit depuis avril 2023 la plus grave crise humanitaire et de déplacement au monde selon l’ONU. Opposant l’armée régulière soudanaise aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), la guerre civile déchire le pays et a causé la mort de dizaines de milliers de personnes. Des millions de personnes ont été déplacées de force : plus de 10 millions à l’intérieur du pays et plus de 4 millions ont fui vers les pays voisins comme le Tchad et le Soudan du Sud. Dix régions du pays connaissent déjà la famine et près de huit millions de personnes souffrent de la faim.
Afflux de personnes déplacées au Soudan du Sud
Près d'un million de personnes ont cherché refuge au Soudan du Sud où la population est déjà confrontée aux conflits, à l’insécurité alimentaire et aux chocs climatiques. L'arrivée de réfugié.es augmente la pression sur des
ressources déjà limitées et aggrave les tensions locales. La ville de Renk héberge un camp qui compte plus de 20 000 personnes réfugiées, cinq fois plus que sa capacité. Beaucoup de personnes arrivent blessées, traumatisées et affamées parmi lesquelles une grande majorité de femmes et d’enfants.
Survivre et se reconstruire
Nadia Zahad travaillait dans une école au Soudan. Elle raconte comment la guerre lui a tout pris : « Les soldats ont pris le contrôle de notre ville, ils ont enfoncé notre porte et tué mon mari, mon fils de 15 ans et ma fille de 14 ans. » Enceinte de six mois de jumeaux, Nadia a pris la fuite avec son fils Ismail, âgé de cinq ans. Leur fuite vers le Soudan du Sud a duré cinq jours et Nadia a malheureusement perdu ses enfants à naître à cause du stress, de la faim et du manque d'aide médicale.
©Herison Philip Osfaldo
« J'ai continué à avancer grâce à mon fils Ismail. Je n'ai pas pu sauver le reste de ma famille, mais je suis déterminée à le protéger. » (Nadia Zahad)

« J'ai continué à avancer grâce à mon fils Ismail », dit-elle. « Il est la seule raison pour laquelle je suis encore en vie. Je n'ai pas pu sauver le reste de ma famille, mais je suis déterminée à le protéger. »
Aujourd'hui réfugiée à Renk, elle tente de reconstruire sa vie avec son fils.
« La vie n'est pas facile ici, mais elle est plus sûre. Nous avons des toilettes et des sanitaires, et je reçois une aide financière d'Oxfam qui me permet d'acheter de la nourriture pour mon fils. »
Pour aller de l’avant, Nadia se rend dans un centre d’aide où les femmes qui ont perdu des proches reçoivent un soutien psychologique. Elles s’y retrouvent pour partager leur chagrin et se soutenir mutuellement.
« C'est un espace où nous pouvons discuter, pleurer et nous rappeler que nous sommes ensemble pendant l'une des périodes les plus difficiles de notre vie », explique Nadia.
Assurer l’accès à l’eau et l’hygiène et restaurer la dignité
L'eau, l'assainissement et le maintien d'une bonne hygiène sont essentiels pour limiter les maladies d'origine hydrique comme le choléra alors qu’on recensait 924 cas et sept décès fin mai à Renk.
Depuis le début du conflit, Oxfam soutient les personnes déplacées à Renk en installant des systèmes d'approvisionnement en eau potable, des toilettes et des blocs sanitaires. Nous fournissons aussi des kits d'hygiène incluant des articles essentiels comme du savon, de la lessive, des brosses à dents et du dentifrice. Les kits de dignité fournis aux femmes contiennent également des sous-vêtements, des protections menstruelles et une lampe torche à énergie solaire.
Vous pouvez soutenir nos actions humanitaires en faisant un don à notre Fonds d’urgence. oxfambelgique.be/don/fondurgence

Le centre de transit de Renk héberge 20 000 personnes réfugiées, cinq fois plus que sa capacité.
©Herison Philip Osfaldo
4 11 1 6 7
PERSONNES déplacées soutenues
2 6 0
LATRINES construites
32 247
PERSONNES ont reçu une aide financière
Oxfamily
Bienvenue dans notre communauté, dans laquelle chaque personne contribue, à sa manière, à la mission d’Oxfam Belgique. Ces artisan.ne.s du changement partagent leur expertise, donnent de leur temps et s’engagent pour un avenir à égalité aux côtés d’Oxfam Belgique. Des bénévoles aux Climate Changers, en passant par nos donateurs et donatrices, nos client.e.s et nos partenaires, ce sont elles et eux – et vous –la vraie OxFamily !

« Il ne faut pas attendre les catastrophes pour agir. »
AUX PHILIPPINES, PRÉPARER C’EST DÉJÀ PROTÉGER
Chaque année, les Philippines affrontent 20 typhons. Avec le climat qui se dérègle, ils deviennent plus violents et plus fréquents. Pour Rhoda Avila, chargée du plaidoyer humanitaire chez Oxfam Philippines, le vrai combat pour le climat est politique.
« Ce sont toujours les plus vulnérables qui paient le prix fort : les minorités dans la région du Mindanao en guerre ou les femmes qui prennent en charge le travail de soin après la catastrophe. Globalement aussi, car les Philippines ne sont pas un grand émetteur. « Notre plaidoyer politique cherche à protéger ces personnes et à garantir des fonds climat justes pour que les Philippines puissent s’adapter. »
Localement, Rhoda milite pour des lois qui libèrent des fonds avant les catastrophes. « La réduction des risques est essentielle. Pour ce faire, Oxfam aide les familles à s’adapter : surélever les maisons, cultiver en hauteur. Nous pensons que si plus de fonds sont dédiés à l’anticipation des risques, plus de personnes seront en sécurité en cas de catastrophe. »
« Je veux que ma voix contre les inégalités continue de résonner. »

UN ENGAGEMENT SANS LIMITES
« Mon engagement ne s’arrête pas avec moi », affirme Jan Rachels avec conviction. « Même après ma mort, je veux continuer à faire entendre ma voix. »
En 1972, à seulement 17 ans, Jan cofonde le magasin Oxfam de Bruges. Jusqu’en 1981, il est l’un des piliers du mouvement Oxfam-Wereldwinkels. « Je considère ce projet comme mon bébé, car c’était mon tout premier grand engagement », confie-t-il. Et pour prolonger son implication, même après son décès, Jan a décidé d’inclure le magasin dans son testament.
« Oui, j’ai une famille et des enfants. Et non, je ne suis pas immensément riche. Mais grâce à Oxfam, ma voix contre les inégalités continuera de porter. J’en suis profondément convaincu. »
©Eric de Mildt
« Au Congo, les minerais alimentent la violence. »

NOS SMARTPHONES CAUSENT DES CRIMES DE GUERRE
Nadège Mbomi, chargée de projets humanitaires et de développement chez Oxfam Belgique, était invitée au Love Tomorrow Summit à Boom pour évoquer la guerre des minerais à l’est du Congo.
« Le conflit en RDC est une guerre alimentée par l’exploitation illégale de minerais essentiels à notre vie moderne : cobalt, coltan, lithium. Ces métaux rares alimentent nos téléphones, nos voitures électriques et nos ordinateurs », explique Nadège.
Ces richesses sont la source d’un cycle infernal. « Des groupes armés contrôlent les mines et imposent la violence, notamment sur les femmes. À Boom, je suis venue briser le silence autour de cette guerre des métaux, dont personne ne parle. »

« Ne pas s’engager, c’est perdre une part d’humanité et l’artiste que je suis. »
L’ART POUR RÉSISTER
C’est le poing levé que Thi mai Nguyen a terminé sa puissante performance sur la scène du KVS lors de l’évènement « Speak Up for Palestine ». Celui-ci était organisée le 17 juin par Oxfam et Art Workers for Palestine en soutien à la Palestine. Pour la danseuse et chorégraphe, l’art est intimement politique : « En tant qu’artiste, on invoque sur scène des thèmes comme la vie, la mort, les injustices. Comment dans ce cas ne pas faire le lien avec ce qu’il se passe en Palestine ? C’est incompréhensible pour moi de ne pas s’engager ». L’art pour rapprocher, l’art comme espace de soin, l’art comme outil pour résister, voilà ce que nous offrent les artistes comme Thi mai Nguyen.
Oxfiles
DU SANG DANS NOS SMARTPHONES
Nos téléphones et nos voitures électriques sont présentées comme les symboles d’un progrès technologique fulgurant, voire d’une “révolution écologique”. Mais derrière chaque batterie se cache une guerre invisibilisée. En République démocratique du Congo, des milliers de personnes sont exploitées pour extraire les minerais qui alimentent notre confort numérique. Tandis que des multinationales, des groupes armés et des élites politiques tirent des milliards des mines, des Congolais.es résistent et refusent de faire le jeu des minerais de sang.
Le paradoxe congolais est brutal : 70 % du cobalt mondial vient de RDC. Un gage de richesse pour le pays ? Tout le contraire. Pas moins de 40 000 enfants travaillent dans des mines artisanales d’après l’Unicef, sans protection, pour quelques dollars. La raison ? Le cobalt, le coltan, le tungstène, l’or, l’étain, et bien d’autres métaux, tous présents dans nos smartphones, nos voitures, nos satellites.
Les échanges de ces minerais ont explosé, passant de 53 à 378 milliards de dollars de bénéfices par an entre 2002 et 2022. Pourtant, les Congolais.es n’en tirent aucun profit. Le pays est ravagé par plus de 30 ans de guerre car près de 200 groupes armés se disputent les mines et les routes commerciales qui permettent de les sortir illégalement du pays. Sans parler des conséquences pour la deuxième plus

Des enfants aux abords d’une mine de coltan située à Kamituga, dans le Sud-Kivu. L’Unicef estime qu’au moins 40 000 enfants travaillent dans des mines artisanales en RDC.
grande forêt du monde, celle du bassin du Congo. Les minerais de sang la rongent lentement, au nom de la transition « verte ».
« Quand on parle de transition verte, il faut se demander : verte pour qui ? », interpelle Nadège Mbomi, responsable de projets en coopération et aide humanitaire chez Oxfam. Pour cette agronome de formation qui a travaillé dix ans en RDC, la conclusion
Ce n’est plus la colonisation des empires, mais celle des marchés.

©Tineke Dhaese/Oxfam
est sans appel : « Une transition qui détruit les écosystèmes, spolie les Congolais et alimente les conflits armés n’a de verte que le nom. Ce sont les femmes et les enfants qui en paient le prix le plus fort, en travaillant dans les mines ou en étant la cible de violences sexuelles. »
Géopolitique du pillage
À qui profite le crime ? À Apple, Tesla, la Chine qui contrôle 15 des plus grandes mines congolaises via ses entreprises d’État, les États-Unis
ou encore l’Union européenne qui ont tous besoin des minerais du Congo.
Leurs fournisseurs indirects ? De nombreux groupes armés, dont le M23. Ce dernier impose du travail forcé, taxe les minerais et fait passer d’énormes quantités en contrebande hors du pays.
On devrait s’attendre à une prise de conscience politique, mais celle-ci est plus que timide. En février dernier, le Parlement européen a appelé - à raison - l’UE à suspendre son mémorandum d’entente sur les minerais ‘durables’ avec le Rwanda « jusqu’à ce que ce pays cesse toute ingérence en RDC ». En effet les rebelles du M23 venaient de prendre le contrôle de Bukavu, Goma et Béni, des points de passage stratégiques pour l’exportation illégale des minerais. Ils sont accusés par l'ONU d’être « de facto contrôlés par l’armée rwandaise ».
Mais l’indignation fut de courte durée. La Commission européenne s’est contentée de promettre une simple révision du texte — toujours en attente. Quant à l’accord Minerals for peace signé le 27 juin entre les États-Unis, le Rwanda et la RDC, il garantit avant tout l’accès américain aux minerais stratégiques.
« Le pire, c’est que l’Histoire se répète », observe Nadège Mbomi. « Du temps de Léopold II, le Congo saignait pour le caoutchouc. Aujourd’hui, il saigne pour le cobalt ». En effet, le schéma reste tristement le même : extraction brutale, enrichissement extérieur, appauvrissement local. Ce n’est plus la colonisation des empires, mais celle des marchés.
Le café équitable tient bon
À l’est du Congo, deux coopératives caféières partenaires d’Oxfam, Muungano et Rebuild Women’s Hope (RWH), tentent de survivre.
« Avant, on exportait 10 à 12 conteneurs par an. Cette année, un seul arrivera en Belgique - celui d’Oxfam », confie Daniel Habamungu, directeur de Muungano. Le
Oxfiles
M23 impose des taxes, les banques refusent les préfinancements, les acheteurs se retirent. Malgré tout, la coopérative continue à former, à planter.
Elle construit une clinique de 18 lits pour pallier l’absence de l’Etat congolais. « On résiste. Les mines n’apportent aucune prospérité. Le café, lui, fait vivre nos 4 000 membres. ».
Même combat chez RWH, sur l’île d’Idjwi, qui produit Women’s Hope, l’autre café équitable congolais commercialisé par Oxfam en Belgique. En janvier, leur usine a été pillée. Conséquence : 86 000 dollars perdus.
Marcelline Budza, sa fondatrice, témoigne : « Les rebelles ont saccagé notre usine et lorsque nous avons pu à nouveau produire, ils demandaient 20 dollars par sac de café. On est littéralement passé de 2 800 € de taxes par conteneur à 9 000 €. C’était impayable. Mais nous n’avons pas baissé les bras : nous avons trouvé des préfinancements et mis en place des paiements via mobile money pour rémunérer nos membres ». La coopérative a tenu bon. « Aujourd’hui, 14 conteneurs sont prêts à être exportés. Maintenant, nous voulons retrouver la paix », conclut Marcelline.
La résistance
menacée
Malgré ce contexte de guerre, des milliers de Congolais. es, comme Marcelline, refusent d’être réduit.es au silence. Parmi ces personnes, de nombreuses femmes, qui en plus de subir la guerre, subissent les violences de genre.
Oxfam les soutient de nombreuses manières. Via un programme financé par la coopération belge (DGD) par exemple, 3 375 femmes vivant à proximité des mines, sont devenues entrepreneuses ou formatrices agricoles. Un acquis qui les tient à l’écart des dangers de la mine.
Mais à l’heure actuelle, l’urgence est surtout humanitaire. « Les besoins ont explosé », explique Manenji Mangundu, directeur d’Oxfam RDC. « Aujourd’hui, nous soutenons plus de 109 000 personnes à l’est du Congo. Nos équipes ont construit des latrines et des douches pour les déplacés, distribué de la nourriture et fait de la sensibilisation pour prévenir les violences sexuelles », dit-il.
« Les mines n’apportent aucune prospérité. Le café, lui, fait vivre nos 4 000 membres », Daniel Habamungu, directeur de Muungano.
Cependant, la pression est immense. 21 millions de Congolais.es ont besoin d’un soutien humanitaire. Mais les coupes budgétaires dans la coopération et l’humanitaire décrétées par les Etats-Unis, les PaysBas, la France et le Royaume-Uni mettent le travail des agences onusiennes et des ONG en péril. « Avant les coupes budgétaires décrétées par l’administration Trump, nous soutenions 750 000 personnes », se souvient Manenji Mangundu. La Belgique aussi prévoit 25% de coupes dès 2026. « Face à ce désengagement international, nous sommes contraints de faire moins avec plus d’urgence ».
Rendre la vigilance obligatoire
Au-delà de l’humanitaire, la bataille est aussi politique. L’Union européenne s’apprête à adopter une directive sur le devoir de vigilance des entreprises. Elle pourrait enfin obliger les multinationales à répondre des violations des droits humains et des atteintes environnementales dans toute leur chaîne de valeur, jusqu’aux mines de RDC.
Mais les lobbies veulent limiter cette obligation à leurs seuls fournisseurs directs — un contournement qui permettrait aux entreprises de continuer à profiter des minerais de sang tout en se déclarant "conformes".
Oxfam, au sein d’une coalition de la société civile, milite pour une directive réellement contraignante, pour que les droits humains et l’environnement ne soient pas les variables d’ajustement de notre confort technologique.
CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE
• Faites un don pour soutenir nos actions humanitaires en RDC.
• Achetez le café des coopératives RWH et Muungano dans les magasins Oxfam
• Militez pour une régulation européenne qui protège les droits humains, pas les multinationales.
FAIR SHOP
Comme Lize Feryn, Julie Van den Steen et Yemi Oduwale, faites voyager vos proches avec un cadeau équitable.
Dénicher un cadeau de fin d’année dans nos magasins équitables, ce n’est pas seulement faire une belle ou savoureuse trouvaille. C’est poser un geste qui soutient des agriculteur.trices ou des artisan.es aux quatre coins du globe, encourage une production durable et contribue à un revenu digne.
En bref : un cadeau issu du commerce équitable a des super-pouvoirs. Il est unique, juste, esthétique… et il a un véritable impact sur l’environnement et les droits humains.
Célébrez les fêtes autrement !

Un
de délicieuses

Legende: sans gluten sans lactose vegan sans sucres ajoutés

BIO Ballotin de pralines République Dominicaine, Pérou - 178 g - 10,95
LE MOMENT LE PLUS COSY DE L’ANNÉE
Boîte rectangulaire
MDF ambiance Noël, Inde 12,90 € (400353)

Coupe décorative en coco verte à motif flocon
Vietnam 11,90 € (400239)
Corbeille à fruits en fer doré, spirales, Inde 15,90 € (400429)
Photophore en fer « maisons et arbres », Inde 19,90 € (400403)
Si l’hiver et les fêtes de fin d’année servent bien à quelque chose, c’est à fournir le meilleur des prétextes pour se laisser aller à une ambiance féerique et chaleureuse. Des écharpes douillettes, des milliers de petites lumières, une déco de Noël scintillante... C’est le moment de l’année au cours duquel on ne fait pas dans le less is more ! C’est équitable, c’est beau, c’est unique. Et en plus c’est fait main, en soutenant des coopératives de commerce équitable qui misent sur le savoir-faire artisanal féminin, comme Corr The Jute Works au Bangladesh, qui soutient des artisanes dans leur lutte pour sortir de la pauvreté structurelle.
Suspensions en feutre Népal
boule blanche 6,90 € (400324)
boule rouge 6,90 € (400325)
paquet cadeau rouge 4,90 € (400327)
paquet cadeau blanc 4,90 € (400328)
renard 5,90 € (400331) renne 5,90 € (400332) pingouin 5,90 € (400334)
Photophores dorés et blancs « mandala » Inde
S 10,90 € (400453)
M 13,90 € (400445)
Photophore en fer « Goldy » Inde
S 9,90 € (400448)
M 12,90 € (400447)
Bougie en paraffine Zahabu, peinte à la main, Afrique du Sud
XS 4,90 € (400208) carrée 12,90 € (400209)
Mug en céramique motifs de Noël, Inde 9,90 € (400279)
Dessous-de-plat en bois de manguier, doré, « arbre de vie » Inde 12,90 € (400431) Décoration
Suspensions en céramique
Vietnam sapin blanc 4,90 € (400257) sapin vert 4,90 € (400258) chat rouge 4,90 € (400260) (aussi disponible en vert 400259)
Boîte à pilules en laiton ambiance Noël Inde 4,90 € (400354)
Suspensions en jute, Bangladesh
bonhomme de neige 4,90 € (400372) feuille de houx 4,90 € (400373) fleurs rouges 4,90 € (400374)
FESTIVAL DU VIN
Grâce à notre promo*, profitez de 15 % de réduction sur 2 bouteilles identiques lors du Festival du vin Oxfam du 1/11/2025 au 31/12/2025. En ligne et dans nos boutiques équitables ! Avec chaque bouteille de vin équitable, vous goûtez le fruit d’années d’engagement : savoir-faire, qualité et une histoire qui fait du bien aux producteur.trices et à la planète. Et même s’ils viennent de loin (Chili, Afrique du Sud), grâce aux méthodes de production durables, ils n’ont pas une empreinte écologique plus grande qu’un vin européen. Découvrez aussi l’histoire derrière notre nouveau vin blanc maison en page 10.
Chili
75 cl 10,65 €
Idéal en apéritif ou avec fruits de mer et poisson (6-9 °C)


Sensu s b r u t ésor
Argentine
75 cl 9,95 €
Avec poisson en sauce crémeuse, volaille, plats végétariens (10-12 °C)
Argentine
75 cl 7,25 €
Avec salades estivales, fruits de mer, cuisine thaïe (8-10 °C)
A c h ar donnay


Afrique du Sud
75 cl 6,90 €
Parfait avec des fruits de mer, des salades ou des plats de pâtes. À servir frais, entre 8 et 10 °C.
75 cl 6,90 € Avec fromages corsés, plats mijotés, rôtis, BBQ (14-16 °C) susneS e x tra brut
Chili
75 cl 10,65 €
Apéritif ou desserts fruités (8-10 °C)


Argentine
Où ?
Dans tous les magasins équitables d’Oxfam


m a l zarihs/ceb aLOIB P so a d a Torrontés Campesi n o c erènemra -15%
75 cl 9,95 €
Avec plats grillés et mijotés épicés (16-18 °C)
l o o f c heninblanc Koopmansk l o o f p egatoni
Chili
75 cl 8,45 €
Avec plats raffinés en sauce, BBQ, viandes grillées (16-18 °C)
Afrique du Sud
Quand ? Du 01/11/2025 au 31/12/2025
(*) L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
DES JOUETS ÉQUITABLES
La marque espagnole de jouets Londji fabrique des jouets qui racontent une histoire équitable. Parce qu’on a appris dès l’enfance que l’honnêteté compte, pourquoi ne pas l’appliquer à une stratégie de marque ?
Les créations farfelues de Londji rendent hommage à ce que doit vraiment être un jouet : amusant, beau, qui crée du lien et sûr (y compris dans le choix des matériaux).
Surtout, ce jouet contribue à un monde meilleur, celui dans lequel vous voulez voir vos enfants grandir. Et parce que c’est la fête, vous recevez un chèque-cadeau
Oxfam de 5 € pour l’achat d’un puzzle ou jeu Londji !*


Jeu Good Night (3+) 34,90 € (200061)
Lotto I want to be (3+) 25,00 € (200110)
Jeu Postman, 34,90 € (87613)
Jeu Where are my socks, 34,90 € (87801)
Jeu My Monsters, 29,80 € (87803)
Jeu Chicks and Chickens, 28,90 € (87795)
Puzzle - Age of Dinosaurs 27,90 € (87799)
C’EST LA SAISON DU CHOCOLAT...
Mais évidemment, pas n’importe lequel. Nous choisissons celui qui contribue à une vie meilleure pour les cacaoculteur. trices avec lesquel.les nous travaillons. Bite to Fight, un projet géré par la coopérative équitable CPR Canaan en Côte d’Ivoire, mise sur un revenu décent pour tous les producteurs et toutes les productrices. Ils et elles investissent dans l’avenir et cultivent plus que du cacao : nos partenaires font pousser des légumes et élèvent des poules. Résultat : des revenus supplémentaires et une alimentation saine.

Les femmes jouent un rôle clé : elles gèrent des caisses d’épargne qui octroient de petits prêts aux entrepreneuses. Ainsi, le revenu des ménages augmente et les femmes sont économiquement plus indépendantes. Leur vision de l’intérêt commun assure que les investissements profitent à toute la communauté. Oxfam soutient ce projet en leur versant un prix équitable pour leur cacao, une prime de commerce équitable et une prime Oxfam supplémentaire

1 Saint-Nicolas en chocolat au lait, Côte d’Ivoire, 150 g, 7,95 € 2 BIO Saint-Nicolas sur son cheval en chocolat noir, République Dominicaine, Paraguay & Pérou, 100 g, 6,35 € 3 Duo Saint-Nicolas chocolat blanc & lait 2x35 g, 4,10 € 4 BIO
Duo Saint-Nicolas chocolat noir, République Dominicaine, 2x35 g, 4,85 € 5 Figurines en chocolat au lait, Côte d’Ivoire & Maurice, 5x15 g, 4,45 € 6 BIO Saint-Nicolas spéculoos, Brésil, Mexique & Sri Lanka, 2x35 g, 1,35 € 7 Père Noël & bonhomme de neige, Côte d’Ivoire, 2x50 g, 5,95 € 8 BIO Chocolats de Noël, République Dominicaine, Madagascar, Paraguay, Pérou, 160 g, 8,50 € 9 BIO Cœurs en chocolat, mix, République Dominicaine, Madagascar, Paraguay, Pérou, 160 g, 8,35 € Oxfam Magazine 17
CROQUER SANS COMPROMIS
Défendre un commerce équitable peut être simple. Et délicieux. Avec une tasse de café et un petit biscuit. Découvrez notre sélection.

1 BIO Biscuit chocolat
175 g 4,85 €
2 BIO Café Éthiopie moulu
250 g 7,50 €
3 BIO Biscuit coco
125 g 2,55 €
4 Tasse L en pierre, Népal,
• rouge brillant
• bleu mat
• vert mat 14,90 €
5 BIO Café Congo moulu
250 g 7,95 €
6 BIO Biscuits citron, Ghana, Paraguay & Thaïlande
125 g 2,55 €
7 BIO Biscuits quinoa
260 g 3,40 €
8 BIO Biscuits quinoa au miel
240 g 3,40 €
9 BIO Café Pérou moulu
250 g 7,50 €
10 BIO Sablés cacao
125 g 2,55 €
APÉRO SIP EN DIP!
La devise « Ce qui est bien commencé est à moitié fait » s’applique aussi aux apéros réussis. Surprenez vos hôtes avec un apéritif épicé à base de vermouth, accompagné de dips qui éveillent les papilles : tapenades d’aubergine ou d’artichaut, avec des gressins. Le commerce équitable tout près de chez vous, désormais sur votre table de fête !
Bols en céramique, Inde,
• bleu cendré (400286)
• beige (400287)
• blanc cendré (400288)
• blanc (400289)
11,90 €

BIO Limoncello
Italie, 50 cl, 23,95 €
BIO Rhum Varadero
3 ans, Paraguay, 70 cl, 30,65 €
BIO Tartinade d’artichaut
BIO Gressins d’Italie, 200 g, 4,00 € Délicieuses avec une sauce dip à l’apéritif ou comme en-cas : goûtez ces gressins préparés à partir d’anciennes variétés de blé Timilia cultivées en Sicile, et élaborés avec de l’huile d’olive extra vierge.
BIO Vermouth
Las Manos, 75 cl, 14,85 €
130 g, 4,95 € Cette crème d’artichaut rafraîchissante est relevée par un subtil mélange d’ingrédients méditerranéens. À tartiner ou à utiliser pour enrichir vos recettes, elle apporte une touche savoureuse et originale à vos plats.
BIO Tomates cerises séchées mi-cuites Italie, 140 g, 4,20 € Tomates cerises biologiques semiséchées, tout droit venues des Pouilles. Séchées de manière traditionnelle sous le soleil, elles sont parfaites dans les salades, les sauces pour pâtes ou en bouchées apéritives
BIO Tartinade d’aubergine 130 g, 4,95 € La saveur douce et délicate de l’aubergine, relevée par des herbes méditerranéennes. À déguster en apéritif ou à intégrer dans vos plats.
BIO Olives vertes, Italie, 290 g, 4,55 € Olives vertes BIO, douces et savoureuses, récoltées dans les oliveraies du cœur de la Sicile.
CHAUD, COSY ET BEAU : LE CADEAU DE NOËL IDÉAL

Pour celles et ceux qui veulent offrir un cadeau conscient, cuir et laine peuvent poser question : souffrance animale, impact écologique… Mais bonne nouvelle ! Il existe des alternatives durables, respectueuses de l’environnement et des animaux. De quoi faire plaisir sans compromis, avec style et éthique.
En Inde, la coopérative équitable CRC réinvente le cuir : recyclé, écologique, sans chrome, et teinté naturellement pour préserver les eaux et les artisans.
Au Pérou, Qipana élève ses alpagas avec soin et respect. Grâce à la certification équitable, chaque écharpe ou paire de gants est douce pour vous - et pour les animaux.
Des matières nobles, des pratiques responsables : l’éthique s’invite dans vos cadeaux.
Sac bandoulière cuir éco, corail, Inde, 65,00 € (600316)
Vase en fer doré patiné, Inde, 19,90 € (400347)
Décoration murale ginkgo en fer doré, Inde, 9,90 € (400416)
Portefeuille cuir éco corail, Inde, 29,90 € (600321)
Portefeuille rabat cuir éco marron, Inde, 29,90 € (600324)
Boîte laiton & résine rose-vert-blanc, Inde, S 9,90 € (400361) M 11,90 € (400360)
Boîte à bijoux en verre & dentelle dorée, Inde, 19,90 € (400419)
Écharpe laine mérinos rouge & bleu marine, Inde, 59,90 € (600229)
Bonnet alpaga rouille, Pérou, 39,90 € (600336) (aussi en taupe beige (600337))
Mug en céramique « All eyes on me », Inde, 9,90 € (400275)
Col écharpe alpaga taupe beige, Pérou, 34,90 € (600339) (aussi en rouille (600338))
Moufles alpaga taupe beige, Pérou, 32,90 € (600342) (aussi en rouille (600343))
FESTIVAL DES VINS
BIO RAZA CHARDONNAY

KOOPMANSKLOOF PINOTAGE
BIO LA POSADA TORRONTÉS
KOOPMANSKLOOF CHENIN BLANC
BIO RAZA MALBEC/SHIRAZ
SENSUS EXTRA BRUT
SENSUS BRUT ROSÉ
CAMPESINO CARMENÈRE à l'achat de 2 bouteilles -15%
Les coopératives avec lesquelles nous travaillons sont (pré)payées au prix plein pour les produits qu'elles fournissent à Oxfam. Toutes nos restournes sont prises en charge par Oxfam Fair Trade. Cette action est valable sur les 8 vins illustrés dans tous les Magasins du Monde du 1/11/2025 au 31/12/2025 inclus, jusqu'à épuisement du stock. 2 bouteilles au choix parmi la sélection. Non cumulable avec d'autres actions et réductions. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
SOUTENEZ LA PALESTINE AVEC DES PRODUITS ÉQUITABLES
En choisissant les produits palestiniens de notre partenaire Al Reef, vous contribuez directement au soutien d’agriculteur.trices en Palestine occupée. Peu après le début de la guerre génocidaire menée par Israël à Gaza en octobre 2023, Parc/Al Reef a mis en place un fonds d’urgence pour Gaza. Oxfam soutient ce fonds grâce à la vente de leurs produits et via le Fonds des partenaires
Nos appels à acheter du maftoul palestinien, des dattes et de l’huile d’olive ont été largement entendus : les ventes ont augmenté de 30 % en très peu de temps. Grâce à cette mobilisation, nous avons pu transférer 29 000 € au fonds d’urgence pour Gaza.
Avec ces délicieux produits - dattes, huile d’olive, maftoul (couscous) - nous avons déjà cuisiné de nombreux plats savoureux. Retrouvez les recettes sur oxfamfairtrade.be/fr/recettes.


Huile d’olive extra vierge BIO de Palestine
50 cl – 16,50 €
Huile d’olive biologique obtenue par première pression à froid. Extra vierge, donc de qualité supérieure.
Dattes Medjoul BIO
200 g – 5,25 €
Couscous BIO de Palestine
500 g – 6,70 € Farine de blé complet bio, roulée à la main et séchée au soleil. Appelée maftoul, c’est la variante palestinienne du couscous.
CE PLAT VIDE VOUS INTERPELLE ?
Pour les Palestinien.nes de Gaza, il est devenu le quotidien.
Un repas complet, partagé dans la sérénité avec ses proches, c’est une évidence pour beaucoup, un droit pour tou.tes - mais aujourd’hui, un luxe inaccessible pour des milliers de familles palestiniennes.
À Gaza, la faim n’est pas une conséquence : c’est une stratégie. Les récoltes sont empêchées et les terres agricoles ciblées. Et pourtant, malgré tout, l’agriculture reste un pilier de la vie palestinienne. Elle nourrit, elle unit, elle résiste.

Soutenez les familles paysannes de Palestine. Achetez les produits du commerce équitable de notre partenaire Al Reef. À travers leur projet Building hope for Gaza, Al Reef achemine des produits essentiels à la population.
QUAND LE COMMERCE ÉQUITABLE CHANGE LA VIE DES ARTISANES

Lorsqu'on évoque l’artisanat, on imagine des étoffes tissées à la main, de la céramique raffinée ou des broderies délicates. Bref, un univers créatif et empreint de savoirfaire. Mais derrière cette image se cache une réalité plus complexe : l’artisanat est encore marqué par des rôles de genre rigides et de profondes inégalités économiques et sociales. C’est dans ce contexte que le commerce équitable veut se positionner comme le levier d'une véritable émancipation.
À Kolkata, en Inde, des femmes brodent et cousent des étoffes colorées. Leur savoir-faire artisanal est soutenu par la coopérative de commerce équitable Sasha.
« Les femmes peuvent exercer n’importe quel artisanat, encore fautil leur en donner la possibilité. »
Inégalités jusque dans les savoir-faire
Souvent, les techniques comme le tissage ou la broderie –traditionnellement pratiquées par les femmes dans la sphère privée – ne sont pas considérées comme de l’art à part entière. Alors que les métiers du verre, du bois ou du métal, dominés par les hommes, bénéficient d’un tout autre prestige. Une hiérarchie biaisée aux résonances historiques : pendant des siècles, les femmes ont été exclues des écoles et formations artistiques. Comme l’exprime parfaitement l’historienne de l’art indienne Jasleen Dhamija : « Les femmes peuvent exercer n’importe quel artisanat, mais encore faut-il leur en donner la possibilité. »
Autre inégalité persistante : la répartition des rôles entre production et vente. Partout dans le monde, on voit se répéter les mêmes schémas.
Au Maroc, par exemple, ce sont les femmes qui tissent les tapis de la région du Siroua, prisés dans le monde entier. Mais la vente – et donc la gestion des bénéfices – reste aux mains des hommes. En Inde, la répartition des tâches dans la production du coton est tout aussi tranchée : les stéréotypes cantonnent les femmes aux tâches les plus « délicates » et les plus pénibles, mais sans reconnaissance structurelle. Alors que les hommes cultivent la terre et prennent les décisions financières stratégiques, les femmes restent reléguées en marge de la chaîne de valeur économique.

Le commerce équitable ne laisse rien au hasard…
… surtout quand il s’agit des femmes ! Depuis des années, Oxfam collabore avec des coopératives artisanales en Inde, au Bangladesh ou encore au Vietnam. Aux côtés de ces femmes (et de ces hommes !) visionnaires et grâce à leur solide esprit d’entreprise, nous voulons briser les inégalités. Pour nous, l’artisanat n’est pas une simple activité artistique, mais un puissant instrument de changement avec lequel nous poursuivons un objectif clair : valoriser le travail des femmes, donner de la visibilité à leurs contributions et repenser fondamentalement les rapports de pouvoir au sein de la chaîne économique.
En Inde, plusieurs coopératives montrent comment l’artisanat peut être un vecteur concret d’empowerment au féminin. Sasha, active à Kolkata, regroupe des centaines de femmes issues de quartiers défavorisés dans de petits ateliers. En plus d’un salaire juste, elles accèdent à des formations en design, en entrepreneuriat et en contrôle qualité. Sasha met l’accent sur
l’autogestion : les femmes participent aux décisions sur la production et l’utilisation des bénéfices. Une partie des revenus finance par exemple des projets communautaires ou l’éducation des filles des artisanes.
Tara Projects, basée à Delhi, allie artisanat et activisme. La coopérative garantit des conditions de travail sûres, loin du travail des enfants et de l’exploitation. Les femmes y bénéficient d’un revenu stable, d’une couverture sociale et de formations sur les droits des femmes, l’égalité des genres et l’indépendance financière. Dans ses financements, Tara privilégie les formations sur les systèmes d’épargne et les investissements collectifs. En conciliant artisanat, autonomie et éducation, ces coopératives incarnent le véritable empowerment, offrant aux femmes dignité, perspectives d’avenir et liberté financière.


Les femmes de la coopérative Sasha, active à Kolkata, brodent de délicats motifs.
Boîte laiton & résine, Inde, de la coopérative TARA
UNE FIN D’ANNÉE STYLÉE ET RESPONSABLE
Et si vos bonnes résolutions commençaient dans votre dressing ? Avec la collection dépassez les modes et les saisons. À contre-courant de la fast fashion, nous redonnons vie aux vêtements pour qu’ils durent… éternellement. Originale, durable, et 100 % vous : cette collection célèbre l’individualité et l’engagement. Pour bien commencer l’année, faites vos cadeaux et composez vos looks dans les magasins de seconde main Oxfam !


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À LA RECHERCHE D’UN
CADEAU ORIGINAL ET SOLIDAIRE ?
En offrant une de nos cartes-cadeau, vous contribuez à changer des vies en soutenant les actions d’Oxfam à travers le monde. Vous agissez avec nous pour améliorer l’accès à l’eau potable, à l'alimentation, à l’éducation et dans bien d’autres domaines !
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Après un fantastique Oxfam Trailwalker en mai qui a rassemblé 212 équipes et permis de récolter 452 357 €, il est déjà temps de préparer la prochaine édition. Les vendredi 15 et samedi 16 mai 2026 nous marcherons contre les inégalités dans la Grande Forêt de SaintHubert avec un nouveau parcours de 50 km en plus du mythique 100 km ! Venez participer en tant que marcheur.euse ou bénévole et vivre un week-end inoubliable. Les entreprises peuvent aussi s’engager en organisant un team building ou en sponsorisant l’évènement.
Inscrivez-vous sur oxfamtrailwalker.be


DES CADEAUX ÉQUITABLES QUI CHANGENT
LE MONDE
Envie d’un cadeau qui ne finira pas au fond d’un tiroir ? Soutenez des artisan.es et producteur. trices du Congo, de Palestine, d’Inde ou de Côte d’Ivoire. Passez la porte d’une boutique équitable Oxfam et repartez avec un cadeau qui a du sens. Spoiler : ça fait plaisir ET ça fait du bien. oxfammagasinsdumonde.be/ magasins-du-monde-oxfam
Be part of the change
Choisissez les produits d’Oxfam : Commerce équitable, seconde main, bio…
L'édito d'eva
Rejoigneznous :
Devenez bénévole, Climate changer…
Joyeuse résistance !

C’est la saison des réjouissances. Et pourtant, quand on regarde l’état du monde, il y a peu de raisons de se réjouir : guerres, famines, essor de l’autoritarisme… Malgré ce tableau bien sombre, il y a des raisons d’espérer. Des petites victoires qui, à nos yeux, font toute la différence. Parce qu’un élan de solidarité peut être le début de quelque chose de plus grand.
C’est d’ailleurs à partir d’un élan de solidarité qu’Oxfam est née. En 1942, en plein milieu de la seconde guerre mondiale, un groupe de citoyen.nes a brisé le blocus allié qui aggravait la famine fomentée par l’occupation nazie en Grèce. Ce qu’ils et elles ont fait alors - s’indigner de l’injustice subie par un peuple et faire preuve de solidarité envers lui - fait encore battre le cœur d’Oxfam.
Aujourd’hui, nous luttons pour la justice en Palestine, en République Démocratique du Congo, au Soudan, ou encore au Yémen.
Ces injustices ont de multiples visages, mais leurs conséquences sont toujours les mêmes : spoliation des terres. Exploitation des travailleurs et des travailleuses agricoles. Exclusion des femmes à la fin des chaînes de valeur, ainsi privées de leur indépendance économique. Cela crée, partout dans le monde des inégalités qui coûtent des vies chaque jour.
C’est pourquoi nous militons pour des chaînes commerciales durables qui permettent aux travailleurs et aux travailleuses agricoles, textiles ou encore de l’artisanat de vivre dignement. Et dans ce combat, les femmes sont en première ligne.
Leurs voix, leurs idées, leur savoir-faire sont essentiels. En République démocratique du Congo, au cœur d’une des plus graves crises humanitaires de ce siècle, la coopérative caféière Rebuild Women’s Hope, dirigée par des femmes, mise sur l’entrepreneuriat et l’émancipation réelle : celle qui donne accès à un revenu, à l’autonomie, au pouvoir de décision. En Inde, dans un paysage entrepreneurial souvent accaparé par les hommes, des femmes fondent des organisations artisanales équitables et transforment leur avenir.
Ce que nous faisons, nous ne le faisons pas par charité, mais par sens de la justice. Le véritable changement - celui qui est structurel, durable, profond - commence quand tout le monde a les mêmes droits.
Oxfam Magazine magazine trimestriel d'Oxfam Belgique
4e année - 15e numéro Paraît en février, mai, août et novembre (sep25 - 230)
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Magasins oxfambelgique.be/magasins
Éditrice responsable:
Eva Smets
Rue des Quatre-Vents 60 1080 Bruxelles 02/501.67.00
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Rédaction
Mark Anthierens, Hélène Danneels, Johannes De Bruycker, Sotiris Gasialis, Fei Lauw, Annelies Lenain, Louise Monville, Belinda Torres Leclercq
Photo de couverture
Tineke D'haese
Rédaction photo
Tineke D’haese
Styling et mise en page Eric de Mildt, Yel & Efraïm Sebrechts
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Directrice d’Oxfam Belgique
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OXFAM MAGAZINE magazine trimestriel d’Oxfam Belgique, novembre, décembre 2025 et janvier 2026, 4e année – 15e numéro, numéro d'agrément : P927591 Bureau de dépôt : Stapelplein, 9000 Gand - Expéditeur : Oxfam Belgique - Rue des Quatre-Vents 60 - 1080 Molenbeek-Saint-Jean.
Les vraies héroïnes affrontent l’injustice et les inégalités au quotidien.
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