Passeurs d'âmes

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5 Le passeur d’âmes en pratique

5 Les 10 commandements du passeur d’âmes

4 Ces signes qui ne trompent pas

5 Une fatigue intense que le repos  n’améliore pas

5 Des endroits très froids

5 Des ressentis physiques

5 Quand la technologie s’y met

5 Un sentiment de mal-être « inexplicable

5 Cauchemars, rêves insistants, phrases  récurrentes

5 Quand le lieu nous parle

5 Faire confiance à la sensibilité des « êtres  innocents »

5 Comment nos sens peuvent-ils nous permettre  de ressentir la présence d’une âme  désincarnée ?

5 Comment réagir quand une âme désincarnée

5 La clôture du passage et la purification

1 Les entités bloquées chez les vivants 74

5 Les fantômes : mémoires des murs ou âmes  désincarnées ? 75

5 Un décès brutal ou traumatique 76

5 Un attachement trop fort à la vie terrestre 77

5 Des émotions ou des traumatismes non libérés 78

5 La réticence à lâcher prise 78

5 Les blocages spirituels 79

2 Blocages physiques et attachement terrestre 81

5 Récit de passage d’âme 82

5 Comment réagir dans cette situation ? 84

3 Liens d’amour et blocages émotionnels 88

5 Récit de passage d’âme 89

5 Mon conseil de passeuse 91

4 Croyances limitantes et blocages mentaux 97

5 Récits de passages d’âmes 98

5 Mon conseil de passeuse 105

5 Blocages énergétiques et spirituels 109

5 Récit de passage d’âme 110

5 Mon conseil de passeuse 114 CHAPITRE III

1 Les âmes d’enfants 120

5 Des passages d’âmes délicats 121

5 Expliquer l’inexplicable 123

2 Les âmes d’animaux

5 La question de l’âme des animaux 125

5 Exemple de passage d’âme animale 126

5 Où vont les âmes des animaux ? 128

3 La magie et les entités 131

5 Les formes-pensées et les égrégores 132

5 Les poltergeist ou esprits frappeurs 133

5 Les malédictions 133

5 Les démons et autres entités malveillantes 134

5 Distinguer une âme désincarnée d’une entité  malveillante 135

4 Les âmes incarnées 139

5 Le statut d’intermédiaire 140

5 Le passeur, une aide face aux blessures 141 CHAPITRE IV

CHAPITRE I

PASSEUR D’ÂMES, QUÈSACO ?

Dans toutes les cultures et croyances a toujours existé le rôle du passeur d’âmes. Bien évidemment, il ne possède pas la même appellation partout, et ses prérogatives sont variables d’une civilisation à l’autre, mais son rôle a toujours été primordial au bon fonctionnement de la communauté, de la plus lointaine à la plus contemporaine. Chamans, druides, moines, prêtres, exorcistes, médiums spirites… Tous ont en commun la fonction (principale ou non) d’entrer en contact avec les âmes, de les apaiser et de les guider. Que ce soit par respect, empathie ou crainte (car il arrive que le passage d’âmes vise principalement à protéger les vivants des potentielles attaques de celles-ci, surtout si elles éprouvent encore de la colère ou un désir de vengeance, par exemple), la plupart des rites funéraires sont destinés à aider l’âme séparée du corps physique lors de la mort

de celui-ci à passer du plan terrestre à un plan plus subtil (que l’on appelle souvent la Lumière, la Source, le royaume de Dieu, le monde des esprits, etc.). Une autre similitude réside dans le fait que ces personnes sont vouées à apporter de l’harmonie après le « chaos » qu’a pu laisser la mort, qu’elle soit récente ou plus ancienne. Il arrive en effet qu’un passeur doive prendre en charge l’âme d’une personne tout juste décédée. C’est le cas dans certaines funérailles, y compris dans les religions monothéistes : les prières en l’honneur de la personne défunte sont destinées à guider l’âme vers son « Créateur », loin des tracas et des préoccupations terrestres, afin qu’elle trouve un repos bien mérité. Mais il est aussi possible que le passeur d’âme intervienne dans des lieux où se trouvent des âmes coincées depuis beaucoup plus longtemps. Elles ont le plus souvent subi des événements traumatisants et continuent de ressasser des souvenirs et émotions négatives alors que la réalité qu’elles ont connue n’existe plus. On les trouve généralement dans des lieux chargés d’histoire, parfois dans des habitations qui auraient pu être construites par-dessus ou à proximité. Dans ce chapitre, je t’amène donc à la rencontre de ces intermédiaires entre ciel et terre.

1I CONCEPTS

ÉNERGÉTIQUES ET PARCOURS DE L’ÂME

« L’âme de l’homme Ressemble à l’eau : Venant du ciel, Montant au ciel, Devant descendre Sur terre encore, Changement éternel. »

Johann Wolfgang von Goethe

Pour comprendre en quoi consiste le « passage d’âmes », et donc de quoi je vais te parler tout au long de cet ouvrage, il est nécessaire que nous fassions au préalable un petit point afin de mettre au clair les différentes conceptions liées à cette pratique spécifique

L’ÂME

L’âme, tout d’abord, est une notion que l’homme a toujours cherché à comprendre, étudier et décrypter Tantôt considérée comme une entité dépendante du corps physique pour exister, tantôt comme une part immortelle de l’être qui s’incarne dans un corps pour expérimenter une existence terrestre sans pour autant en être prisonnière, l’âme a sans cesse représenté un mystère qu’aujourd’hui encore nous n’avons pas réussi à élucider

La plupart des traditions spirituelles admettent que l’âme, qui est bien souvent au cœur des différentes croyances, provient d’une forme d’énergie considérée comme étant « supérieure » (Dieu, la Source, l’Univers, etc ) et qu’à la fin de son séjour dans un corps physique terrestre, elle retourne à ses côtés Les divergences principales résident donc autour de ce qui arrive à l’âme après la mort de son corps physique éphémère Est-ce qu’elle reste auprès de cette énergie créatrice à tout jamais ou non ? Dans le dernier cas, elle suivrait ce que l’on appelle le processus de réincarnation C’est grosso modo grâce à celui-ci que l’âme a la possibilité d’évoluer, de s’améliorer, de rectifier le tir s’il le faut pour corriger d’éventuelles erreurs passées, etc D’après mon expérience en tant que médium, je n’ai plus aucun doute sur l’existence d’une âme indépendante du corps physique, et j’ai souvent été confrontée à des expériences qui m’ont amenée à acter le fait que le principe de réincarnation n’est

pas aussi extravagant qu’il peut en avoir l’air d’un point de vue occidental (nous avons effectivement été fortement influencés par des siècles et des siècles de culture chrétienne « institutionnalisée » qui n’est pas vraiment partisane du concept de la « seconde chance » concernant le sort de l’âme)

LES PLANS SUBTILS

Pour comprendre en profondeur le concept de passage d’âmes, il est nécessaire d’avoir quelques bases en énergétique La notion de « passage » sous-entend l’idée de franchir une limite, de quitter un lieu pour en rejoindre un autre, de se mettre en mouvement vers une destination précise, et c’est tout à fait de cela qu’il s’agit Le passeur doit effectivement aider l’âme désincarnée à quitter le plan terrestre, celui de la matière, du temps linéaire, des lois physiques que l’on expérimente avec ses cinq sens et au sein duquel nous vivons des expériences (parfois douloureuses) destinées à nous faire grandir et évoluer, pour un plan plus subtil, l’astral (que l’on appelle souvent « l’au-delà ») Celui-ci représente en quelque sorte l’autre facette de ce qui existe Moins dense, plus rapide, dénuée des contraintes physiques, cette dimension prend tout son sens si l’on garde en tête le principe universel de complémentarité (le Yin et le Yang, le haut et le bas, le visible et l’invisible, etc ) Ce plan plus subtil n’est toutefois pas uniforme Il est tout aussi riche et varié que notre réalité physique et se trouve, si l’on peut dire, divisé en plusieurs strates

| LE BAS ASTRAL

Le bas astral possède une fréquence vibratoire assez basse, lourde et chargée en émotions négatives C’est générale-

ment à lui que l’on fait référence lorsqu’on parle du « monde de l’ombre » C’est là que restent coincées les entités négatives ainsi que les âmes qui ressassent des souvenirs douloureux, des mémoires pesantes, qui revivent des traumatismes anciens et sont attachées à des lieux, des objets ou des personnes vivant encore sur Terre

LE PLAN PHYSIQUE

C’est celui de la matière, du concret, du visible, où les âmes s’incarnent pour vivre leurs missions de vie et tenter de s’améliorer individuellement et collectivement. Sa fréquence vibratoire est lente, dense, pour nous permettre de l’expérimenter avec nos sens, à savoir l’ouïe, le toucher, le goût, l’odorat et bien évidemment la vue.

| LE PLAN ASTRAL INTERMÉDIAIRE

Le plan astral intermédiaire est considéré comme un plan de transition, avec une fréquence vibratoire élevée, où l’on trouve les âmes en plein parcours d’évolution et qui vont se réincarner pour poursuivre leur apprentissage Elles y retrouvent généralement leurs proches et les âmes qu’elles ont connues ici-bas C’est dans ce plan que les passeurs tentent d’amener les âmes On considère qu’elles sont passées dans la Lumière puisqu’elles sont libérées des contraintes terrestres

| LE HAUT ASTRAL

Le haut astral possède une fréquence vibratoire très élevée au sein de laquelle on trouve les âmes qui ont terminé leur processus de réincarnation et vécu toutes leurs missions

de vie, les êtres de lumière, les guides spirituels, mais aussi les Annales akashiques, par exemple C’est la « Lumière par excellence », le niveau maximum auquel on peut accéder, l’endroit d’où tout provient et où tout revient un jour ou l’autre une fois que l’on a atteint son plein potentiel et trouvé la paix intérieure

| L’ENTRE-DEUX-MONDES

La plupart des âmes désincarnées sont donc en réalité coincées entre le plan physique (auquel elles n’appartiennent plus réellement, mais avec lequel elles interfèrent, volontairement ou non) et le bas astral C’est cet état que l’on appelle souvent « l’entre-deux-mondes » Plus ces âmes lâchent prise sur la réalité terrestre, plus elles sont susceptibles d’atteindre facilement le plan astral intermédiaire et/ou le haut astral selon leur niveau d’évolution, ce qui est finalement le but de toutes nos pérégrinations ici-bas Lorsqu’un passeur aide une âme à monter vers la Lumière, il l’accompagne dans la reconnexion à son essence, à son origine spirituelle (ce qu’aperçoivent souvent les personnes qui vivent une expérience de mort imminente et disent généralement avoir ressenti un état de plénitude et d’harmonie puissant) La plupart des âmes se sentent tout naturellement attirées par cette Lumière à la fois douce et intense, alors que d’autres, tiraillées par leurs peurs, leur culpabilité, leur confusion ou un lien d’attachement encore vivace, résistent C’est là qu’entre en jeu le passeur qui, telle une main tendue vers cette détresse invisible, va accompagner l’âme dans ce processus de lâcher-prise fondamental Il s’agit donc autant d’une continuité naturelle que d’un voyage intérieur Tout comme certaines personnes vivent de façon fluide et sereine les grandes étapes de leur vie (naissance, puberté, mariage, deuil, etc ), d’autres ont plus de mal à traverser ces transformations sereinement, souvent

parce qu’elles sont impactées négativement par la présence de croyances limitantes, d’émotions bloquantes, de mémoires obsolètes et autres bagages émotionnels, mentaux et/ou énergétiques contraignants que leur passage sur Terre les invite à transmuter positivement

LE VOILE DE L’OUBLI

On me demande souvent pourquoi l’âme ne se souvient pas vraiment de tous ces éléments liés à son immortalité, à son rapport à l’invisible, et finalement à sa propre histoire. J’aime à penser l’existence de ce que l’on appelle communément le « voile de l’oubli », une étape au sein de laquelle l’âme, avant de se réincarner, oublie tout de ses vies antérieures afin de pouvoir repartir sur la base la plus objective et neutre possible. Bien évidemment, certaines « marques » et mémoires persistent puisque nous sommes amenés à recoller les morceaux de nos destinées au fur et à mesure que nous continuons d’aller de l’avant. Mais la majorité des éléments qui constituent le passif de l’âme sont effacés de sa mémoire, au moins pour le temps de son passage sur Terre (même s’il arrive que certains enfants, qui viennent en fin de compte tout juste de se réincarner, se souviennent momentanément de bribes de leurs vies antérieures).

2I UNE MISSION PAS

COMME LES AUTRES

« Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine. »

Teilhard de Chardin

Si certaines formes de spiritualité considèrent que le passage des âmes d’un monde à l’autre est réservé à un type de figure très précis (telles des divinités comme Anubis pour les Égyptiens, Charon pour les Grecs de l’Antiquité, les anges et les archanges dans les religions monothéistes, ou encore le chaman dans les traditions sibériennes, amérindiennes et africaines), mon expérience m’a prouvé à de multiples reprises qu’il existait ici-bas de nombreuses personnes capables de faire « passer » naturellement les âmes, à condition toutefois de le faire en pleine conscience

UN INTERMÉDIAIRE ENTRE LE VISIBLE ET L’INVISIBLE

Toute la difficulté dans le rôle du passeur est d’intégrer le fait qu’il n’est qu’un intermédiaire entre le visible et l’invisible

En réalité, il ne possède pas véritablement un quelconque pouvoir surnaturel, faisant principalement appel à ses capacités, notamment extrasensorielles (que nous possédons toutes et tous), à sa compassion et à une ou des force(s) invisible(s) plus grande(s) que lui (la Source, Dieu, des divinités spécifiques, des guides spirituels, ancêtres, anges ou archanges, etc ) afin d’aider les âmes qui en ont besoin à rejoindre le plan de Lumière qui est désormais le leur

Le passeur, par le biais de rituels, de musique (ou de silence), de prières, d’offrandes ou d’autres pratiques dédiées, invite l’âme à ses côtés pour ensuite l’accompagner en douceur vers cette réalité plus subtile où elle pourra poursuivre son évolution personnelle Permettre à l’harmonie de faire son retour dans le cœur des vivants comme des morts en les aidant à trouver la paix intérieure est à mon sens la définition du rôle de passeur d’âmes

La mort n’est d’ailleurs pas perçue de la même façon à travers le monde et les époques Tantôt synonyme de recueillement et de sobriété, tantôt célébré de façon festive et joyeuse, le passage de la vie vers l’au-delà est envisagé différemment selon la philosophie en vigueur dans la contrée et la temporalité où l’on se trouve Dans la très grande majorité des cas néanmoins, la mort représente la libération de l’âme qui se trouve à nouveau émancipée, désentravée de ce corps physique parfois souffrant et des problématiques terrestres qui ont pu l’impacter auparavant, tant sur le plan mental qu’émotionnel Transition nécessaire d’un état à un autre, la mort sur le plan spirituel n’est que rarement une fin en soi Selon la théorie à laquelle on se rattache, l’âme peut se réincarner (ce qui est le cas dans le bouddhisme, l’hindouisme, le jaïnisme, le sikhisme, certains courants du taoïsme, la majorité des croyances chamaniques, quelques courants philosophiques de l’Antiquité) ou bien elle peut chercher à atteindre du premier coup un apaisement et un équilibre au sein desquels elle peut pleinement s’épanouir sans avoir de « seconde chance » de revenir sur Terre Cette vision peut s’apparenter à la recherche du « paradis » céleste à travers ses actions et à sa foi, ce que l’on retrouve dans la majorité des religions monothéistes Elle sous-entend par la même occasion un effort de rédemption à mettre en œuvre pour « sauver son âme », ce qui a pu d’ailleurs créer de nombreux blocages sur Terre, car certaines âmes estiment ne pas mériter cette « récompense » au vu de leurs agissements durant leur vie passée Troisième possibilité : l’âme peut tout bonnement « disparaître » après la mort du corps physique Ce concept est celui intégré dans de nombreuses sociétés, notamment occidentales, par le biais des courants matérialistes, stoïciens et de l’athéisme

Les mécanismes qui ont mené à cette transition entre la vision spirituelle et celle très « terre à terre » de la mort

ont inévitablement impacté le rôle des passeurs d’âmes Autrefois considérés comme des êtres respectés, empreints d’un savoir-faire et d’une sensibilité précieuse, ils ont par la suite longtemps été envisagés comme des hurluberlus, voire des escrocs qui tentaient d’abuser de la détresse et de la confiance d’autrui pour s’enrichir ou se faire connaître, par exemple (ce qui a néanmoins pu arriver et est tout à fait malheureux) Pendant longtemps, il a donc été difficile pour les passeurs, conscients ou non de leur prédisposition et de leurs capacités, d’accomplir leur mission, de pouvoir venir en aide à ces âmes qui elles venaient irrémédiablement leur demander une oreille attentive et un coup de main salutaire pour se délester de ce qui leur pesait et les empêchait d’atteindre la Lumière C’est en partie pour cette raison qu’un nombre plus important d’âmes ont pu rester coincées ici-bas pendant des décennies, voire des siècles, tout simplement parce que le nombre de personnes conscientes et capables de les aider diminuait au fur et à mesure que ce savoir du fond des âges se perdait

Le moins que l’on puisse dire est que de nombreuses connaissances et compétences liées au passage des âmes se sont partiellement perdues au fil du temps, devenant l’apanage de quelques « érudits spirituels » qui, pour certains, gardaient précieusement les secrets de leurs pratiques au lieu de les partager avec celles et ceux qui auraient pu « reprendre le flambeau » par la suite (chose que je vais tenter humblement de faire avec toi au fil de ces pages) Il y a quelque temps de cela, je me suis d’ailleurs amusée à remarquer l’ampleur qu’avait pris l’attrait pour la « magie » et la spiritualité au cours de ces dernières années C’est un peu comme si les événements dramatiques (les guerres, les pandémies, les conflits sociétaux, les inégalités, etc ) que nous avons traversés durant les précédentes décennies avaient poussé de nombreuses âmes à se reconnecter à l’invisible,

à ce monde qu’elles ne voient pas, qu’elles ne connaissent pas toujours, mais dont elles font profondément partie et dont elles ont irrémédiablement besoin pour s’épanouir réellement

LA COMPLÉMENTARITÉ ENTRE

LES PASSEURS ET LES ÂMES DÉSINCARNÉES

Lorsqu’on y réfléchit bien, tout dans la vie fonctionne toujours selon le principe de complémentarité Pour qu’une création, quelle qu’elle soit, voie le jour, elle a besoin de la rencontre d’au moins deux forces différentes (ce qui répond au concept du Yin et du Yang, deux énergies a priori contraires alors qu’en réalité elles sont profondément complémentaires, car l’une a fondamentalement besoin de l’autre pour atteindre son plein potentiel, et inversement) Il en va de même pour le rôle du passeur N’avait-on pas besoin de ces événements intenses, violents (voire traumatisants) pour reprendre conscience de l’importance de l’amour, de l’harmonie, de la connexion d’âme à âme ? En effet, on considère d’office que les âmes ont besoin des passeur·ses et ce depuis la nuit des temps Mais s’il s’agissait plutôt d’un échange que d’un dialogue unilatéral ? Les passeurs existent, car des âmes ont besoin d’eux, mais est-ce qu’en fin de compte ce ne sont pas les passeurs eux-mêmes qui ont le plus besoin des âmes désincarnées pour évoluer positivement durant leur propre incarnation ?

PRÉDISPOSITION ET MISSION DE VIE

Tout cela nous pousse inévitablement à nous demander si l’on est prédestiné à devenir passeur ou si l’on peut faire le choix de le devenir Mon avis, et ce n’est que le mien, est

que certaines âmes naissent avec cette prédisposition spécifique tout comme d’autres sont destinées à mener de grands combats au sein de la société, à se connecter profondément avec la nature, ou bien encore à créer des innovations qui vont pouvoir faire avancer l’humanité, etc Or cette prédisposition ne se manifeste pas de la même façon pour tout le monde (ce serait moins drôle, n’est-ce pas ?) Certaines personnes expérimentent cette mission de vie de la façon la plus fluide et naturelle possible alors que pour d’autres cette connexion va s’avérer chaotique, difficile et complexe pendant un temps plus ou moins long C’est d’ailleurs le plus souvent dans ce type de parcours que l’on retrouve les « sceptiques » de prime abord (dont je faisais partie), autrement dit celles et ceux qui ont appris à voir au-delà de leurs préjugés initiaux pour s’ouvrir à une réalité plus subtile, mais tout aussi réelle que celle dans laquelle ils évoluent dans leur vie quotidienne

Je reste persuadée que les personnes qui doivent devenir des passeur·ses le choisissent avant de s’incarner Ce choix s’effectue au cours de ce que l’on appelle la réalisation du contrat d’âme Il s’agit d’un « plan d’incarnation », si l’on peut dire, qui est créé par l’âme avant de revenir sur Terre et au sein duquel elle décide des missions qu’elle souhaite accomplir, des expériences qu’elle désire vivre, des autres âmes avec qui elle veut grandir, de qui seront ses guides pour l’aider durant ces défis… C’est donc en quelque sorte les principaux jalons qui vont ponctuer son existence ici-bas Autrement dit, quiconque est supposé prendre conscience de sa fonction de passeur pour s’aligner à ses missions de vie sera, à un moment ou à un autre de son existence, confronté à des expériences qui vont l’obliger à acter ce rôle et sa responsabilité Que ce soit à travers des expériences « paranormales », des rencontres, des discussions, des réflexions personnelles ou des lectures, le déclic

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