Bienfaits, recettes et rituels avec les huiles et plantes magiques
L’utilisation des huiles essentielles en Égypte antique
Les Égyptiens utilisaient déjà les plantes et leurs extraits pour l’embaumement des corps. C’est d’ailleurs chez eux que l’on retrouve les plus anciennes traces de l’utilisation des huiles essentielles, environ 4 000 ans avant notre ère et, même s’ils en employaient alors une forme primaire, ils en sont considérés comme leurs inventeurs.
En Égypte antique, les plantes faisaient partie du quotidien. Cela pouvait être sous la forme de parfums, qu’ils utilisaient autant pour leurs fragrances que comme monnaie d’échange avec l’étranger car leur valeur était aussi importante que l’or, mais aussi, tant pour la santé que pour la beauté, les Égyptiens faisaient macérer des

plantes pour en faire des huiles, des crèmes ou des onguents.
Ils les utilisaient aussi sous la forme d’encens qu’ils faisaient brûler comme offrande aux dieux. On disait même que les dieux et les déesses pouvaient s’incarner dans cette fumée, et il en brûlait en permanence dans les temples (rituel que nous avons gardé aujourd’hui car, dans de nombreuses religions et pratiques magiques, on continue de faire brûler de l’encens dans un but spirituel).
Enfin, l’usage le plus répandu des huiles essentielles en Égypte ancienne concernait l’embaumement. Cette « première version » des huiles essentielles était un macérat de plantes aux vertus antiseptiques et spirituelles contenu dans une huile (généralement d’olive ou de dattier) dans laquelle ils laissaient tremper des bandelettes de tissu, avant de les essorer pour entourer les corps des défunts. C’est grâce aux vertus de ces plantes que les momies sont d’ailleurs si bien conservées aujourd’hui et, pour les prêtres égyptiens, elles permettaient à l’âme de rejoindre le royaume des morts sous la protection des dieux.

Les Égyptiens tiraient une grande fierté de leur connaissance des plantes dans tous ces domaines, au point que certains pharaons firent peindre sur les murs de leurs palais les quantités de plantes utilisées pour réaliser les huiles faites en l’honneur des dieux et déesses. On parle par exemple de 300 livres d’encens portées par des enfants sous le règne d’un des rois Ptolémée, ou encore du pharaon Thoutmosis iii, qui a dédié une pièce entière de son palais aux différentes espèces de plantes qu’il rencontrait durant ses voyages, en les faisant peindre sur les murs.
Le voyage des huiles à travers le monde
C’est ainsi que le savoir des Égyptiens s’est ensuite répandu chez les Hébreux après leur départ d’Égypte, puis chez les Grecs lors d’échanges commerciaux. L’utilisation des encens, huiles et onguents a été adaptée aux cultes divers et variés des régions dans lesquelles ces pratiques arrivaient, mais elle a toujours été associée au divin.
Dans la Grèce antique, les dieux et les déesses avaient chacun·e leurs plantes associées, et on pensait leur faire plaisir en leur offrant la fumée de celles-ci, ou en s’en appliquant, en leur honneur, sous forme d’huiles et d’onguents, sur le corps et les cheveux.
L’onction des corps des défunts est aussi un rituel qui a perduré au cours de l’Antiquité, et ce dans de nombreuses cultures.
En parallèle, on retrouve la présence d’huiles essentielles dans des cultures bien éloignées : en Inde, plus de 3 000 ans avant notre ère, en Chine, près de 2 800 ans avant notre ère, mais aussi en Amérique du Sud, chez les peuples inca, maya et aztèque, avec une utilisation finalement très proche de celle de l’Égypte dans les domaines de la santé et de la spiritualité, sous forme d’offrandes aux divinités ainsi que lors des rites funéraires. D’ailleurs, les tribus amérindiennes continuent aujourd’hui d’utiliser les vertus des plantes, tant en médecine qu’en spiritualité.
Enfin, les secrets de beauté des anciens hawaïens venaient d’un procédé très proche, en laissant macérer au soleil les fleurs odorantes de ces îles dans l’huile de coco, afin d’adoucir leur peau et leurs cheveux après les bains dans l’eau salée de l’océan !
Notes
Le Moyen Âge, entre sorcellerie et alchimie 3
Par la suite, et pendant de nombreuses années, en Europe, après l’arrivée du catholicisme, l’utilisation des plantes est devenue l’apanage des sorcières… Les huiles essentielles ont donc souffert d’une image maléfique, comme les parfums, car la mise en beauté des femmes était pour le clergé tout aussi néfaste que la sorcellerie elle-même. Seuls les monastères pouvaient alors s’occuper des plantes aux vertus médicinales…

Le savoir acquis et transmis depuis l’Antiquité s’est donc exporté et, pendant une grande partie du Moyen Âge, c’est au Moyen-Orient que les plus belles avancées en termes d’aromathérapie sont constatées !
Au xe siècle, le médecin et philosophe perse Avicenne invente le premier alambic et réalise la toute première distillation de rose afin d’en extraire son essence et donc de créer la première huile essentielle, soit le fait de récupérer le corps huileux extrait de la plante. Quelques rumeurs dans le monde archéologique parleraient d’un outil de distillation trouvé en Inde, datant de 3 000 ans avant notre ère, cependant les travaux d’Avicenne sont les premiers à parler clairement de distillation et d’aromathérapie.

À cette période, le Moyen-Orient nous envoie en Europe un nouveau courant de pensée, initialement originaire… d’Égypte ! L’alchimie, en voilà un mot qui nous fait rêver, non ? Son apogée, entre le ixe et le xie siècle, va nourrir de nombreux philosophes, auteurs et savants, et les traductions et différents écrits en latin vont se répartir dans toute l’Europe comme une traînée de poudre, inspirant les Hommes pendant de nombreux siècles. Nous avons toustes entendu parler de Nicolas Flamel, de la transformation du plomb en or, de la pierre philosophale, du fameux élixir de vie éternelle… Les alchimistes sont encore aujourd’hui synonymes de mystère et de secrets. Mais que faisaient-ils vraiment ?
Mesrituels magiques
Aromathérapie magique
La transformation des plantes en huiles essentielles est un procédé connu depuis l’Antiquité. Partout dans le monde les différentes cultures ont célébré les plantes et leurs pouvoirs. Les sorcières ont su s’approprier cette forme de magie verte et subtile en utilisant les vertus des plantes et leurs envoûtants parfums.
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