Karine Balzeau
Clémence Lallemand
Karine Balzeau
Clémence Lallemand
et toutes les questions que tu te poses et poses pour protéger la planète ! pour !
et toutes les questions que tu te poses et poses pour protéger la planète ! pour !
ÀÉléaetAlice,mesdeuxfilles,dontl’engagementauquotidienmerendsifière.
Karine Balzeau, docteur du Muséum national d’Histoire naturelle, est directrice de La Coccinelle à 7 points. Cette agence de conseil et de formation en environnement et écocitoyenneté vise à informer, soutenir et guider les particuliers, les entreprises et les collectivités qui souhaitent s’ouvrir et s’investir en faveur du développement durable et de la protection de la planète. Karine Balzeau est l’autrice de plusieurs ouvrages parmi lesquels : La Vie secrète de la nature, L’Almanach de l’écocitoyen aux éditions Rustica, Défiszérodéchet,32défisàreleverpourprotégerlaplanète! chez Rusti’kid et Àladécouvertedeschampignons(éditions Dunod).
Elle est également co-créatrice, avec son mari le paléoanthropologue Antoine Balzeau, de l’escape game écocitoyen LeMystèreMarcellinDarwin,situé à Gometz-le-Châtel dans l’Essonne.
Montrer, dire, expliquer la beauté et la fragilité de notre planète aux plus jeunes est sans doute l’une de nos missions capitales en ce début de XXIe siècle. Si nous voulons modifier nos comportements et notre façon de penser le monde, nous devons montrer l’exemple aux enfants.
C’est ce que, pour ma part, j’ai entrepris il y a une quinzaine d’années en écrivant
Touchepasmaplanète!, mon premier album consacré à l’environnement, et en rejoignant la Fondation pour la Nature et l’Homme pour lancer le Défi pour la Terre.
C’est ce que fait magnifiquement Karine Balzeau dans ce livre que je suis heureuse de saluer ici. Karine est une femme, une maman, une citoyenne de la planète, responsable et engagée. Elle vit en harmonie avec la nature et avec son environnement. C’est pour elle quelque chose de tout à fait naturel, un exemple qu’elle donne au quotidien dans sa vie, ses idées et ses actes.
Ce livre aborde avec intelligence et simplicité toutes les questions importantes que les enfants se posent sur l’avenir de notre planète… et les grands auront autant à y apprendre que les plus jeunes.
Nous sommes tous responsables de notre planète. Être responsable, c’est agir, lire, écrire, chanter, ouvrir de nouvelles fenêtres pour changer le monde.
Protéger notre planète est l’affaire de tous et l’un des plus beaux défis que les hommes ont à relever au cours des prochaines décennies.
Dominique Dimey, artiste engagée pour la protection de la planète et de l’enfance.
Ses projets et son actualité sur : www.dominiquedimey.com
Tu entends certainement parler de protection de l’environnement dans les médias. Cette question est compliquée car elle en soulève beaucoup d’autres. Ce qui est sûr, c’est que les activités humaines abîment la planète, ce qui a des répercussions sur toutes les espèces vivantes. En plus, certains progrès d’hier, comme l’arrivée du plastique, se transforment en problèmes aujourd’hui (voir la pollution des mers et océans, p. 20).
Protéger la Terre n’est donc pas facile. Beaucoup de questions sont en cours de résolution, mais les solutions nécessitent des compromis. Ici et là, des initiatives émergent en provenance des États, d’ONG ou d’individus, tels que Greta Thunberg (militante écologiste suédoise) ou Hugo Clément (journaliste militant français). Pour eux, il n’est pas trop tard mais il est urgent d’agir.
Protéger la planète, c’est respecter l’environnement, mais aussi le vivant (incluant les différentes espèces, dont l’humanité), échanger et partager entre les êtres humains les ressources offertes par notre planète, sans l’épuiser.
Une Organisation Non Gouvernementale (ONG) est une association indépendante qui développe de grands projets, écologiques par exemple.
Connais-tu l’histoire du colibri ?
Pierre Rabhi, écologiste et fondateur du mouvement Colibri, racontait cette légende. Un jour, il y eut un immense incendie.
Tous les animaux observaient le désastre. Seul le colibri, petit oiseau, s’activait, jetant inlassablement, avec son bec, des gouttes d’eau sur les flammes. Le tatou lui dit : « Ce n’est pas avec ces gouttes que tu vas éteindre le feu ! »
Le colibri répondit : « Je sais, mais je fais ma part. »
Les animaux se regardèrent et, dans un élan commun, aidèrent l’oiseau jusqu’à arrêter l’incendie. Un beau message pour dire qu’il faut agir et que notre action n’est jamais dérisoire.
On parle de pollution atmosphérique lorsque l’air que l’on respire concentre des microparticules qui nuisent à notre santé et à celle de la planète.
Ces polluants proviennent en majorité des gaz d’échappement, du freinage et des pneus des voitures mais aussi du chauffage des habitations et de l’activité des usines…
En hiver, il est fréquent de connaître des pics de pollution quand les températures sont basses et les vents absents. Les polluants ont du mal à se disperser et restent concentrés au-dessus des villes.
La qualité de l’air se dégrade alors fortement.
La régulation de la circulation automobile est l’une des premières solutions mise en place pour lutter contre la pollution. Car lorsque le trafic est réduit, la concentration des polluants dans l’air diminue également et rapidement. Ainsi, en cas de pic, il est recommandé de covoiturer, d’utiliser les transports en commun (bus, tramway, métro… qui sont alors parfois gratuits !), de prendre son vélo ou encore de marcher. Mais évidemment, le mieux serait de ne plus autant polluer l’air toute l’année.
Les pics de pollution peuvent durer de quelques heures à plusieurs jours. On entre alors en « état d’alerte pollution ».
Et la pollution de l’air intérieur ?
La pollution de l’air présente d’autres facettes et touche aussi nos maisons. L’air que nous respirons chez nous est souvent plus pollué que l’air extérieur ! Comment l’expliquer ? Nous sommes entourés d’objets ou de produits qui émettent des petites molécules volatiles dans l’air. Les peintures sur les murs, les meubles ou parquets contrecollés, les produits ménagers, et même nos parfums et produits de beauté. Ces objets sont loin d’être inoffensifs. Le remède : aérer ! Chaque jour (pendant au moins 10 minutes), et chaque pièce, si possible en dehors des horaires de grosse circulation si vous habitez près d’une route. En espérant que l’air extérieur ne connaisse pas, lui aussi, un pic de pollution ce jour-là !
La couche d’ozone est située tout autour de la Terre à environ 20 km d’altitude. Elle joue un rôle primordial car elle filtre les rayons UV-B solaires qui sont les plus dangereux pour la vie animale et végétale.
En empêchant ces rayons d’atteindre le sol, l’ozone protège tous les êtres vivants présents à la surface de la Terre. Dans les années 1980, on a découvert dans cette couche un trou immense placé juste au-dessus de l’Antarctique. Celui-ci a été, en grande partie, provoqué par des activités humaines et notamment par le rejet de gaz chlorés appelés CFC. Ces derniers provenaient des systèmes de climatisation, de réfrigération ou encore des aérosols de laques à cheveux… Heureusement, le protocole de Montréal, conclu en 1987, a prévu l’interdiction progressive de ces gaz.
Depuis, ces mesures ont porté leurs fruits, le trou a rétréci et continue de se résorber. Selon les chercheurs, il a diminué de plus de 4 millions de kilomètres carrés, soit environ la moitié de la superficie des États-Unis, depuis l’an 2000. Selon des simulations du Programme des Nations unies pour l’environnement, l’adoption du protocole de Montréal aura permis d’éviter l’apparition chez l’être humain de nombreux cancers de la peau et problèmes aux yeux, et aura aussi protégé la faune et l’agriculture.
D’après les prévisions, une guérison complète de la couche d’ozone est prévue entre 2060 et 2070.
Le protocole de Montréal de Montréal est un accord international ayant pour objectif de diminuer, et à terme d’éliminer complètement, les substances qui réduisent la couche d’ozone. Il a été signé par 24 pays et par la Communauté économique européenne en 1987 à Montréal, au Québec. En 2009, 196 pays en étaient signataires.
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Pollution de l’air, réfugiés climatiques, agriculture raisonnée, espèces en danger… un livre indispensable pour comprendre toutes les notions et les enjeux liés à la protection de la planète.
Karine Balzeau dirige une agence de conseil et formation en environnement et écocitoyenneté. Elle accompagne tous ceux désireux de s’engager pour préserver la Terre.
Retrouve tous les titres de la collection sur www.fleuruseditions.com