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Finance

ASSURANCE-VIE : UN PLACEMENT

FINANCIER ACCESSIBLE POUR PRÉPARER

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Santé

LE CYCLE MENSTRUEL

SOUS ALGORITHME : FAUT-IL TOUT CONFIER À SON APPLI ?

Patrizia Van der Weken À FOND LA COURSE

UN SOUTIEN qui change tout

Chaque numéro est une invitation à célébrer les femmes dans toute leur diversité : audacieuses, sensibles, créatives, puissantes. Celles qui bâtissent, imaginent, défient les normes et avancent sans renoncer à leur singularité. Dans ces pages, nous croisons des parcours qui inspirent. Alina Gorcenco, qui transforme une différence en force et redessine la mode à sa hauteur. Patrizia Van der Weken, athlète passionnée, lancée à toute allure vers ses rêves. Émilie Viard, qui décode les enjeux de l’intelligence artificielle avec une vision européenne lucide et humaine. Et Françoise Clément, pour qui la beauté devient refuge et affirmation de soi, entre urbanité et poésie. À travers elles, un même fil : celui de la liberté d’être soi.

Liberté de voyager, jusqu’en Guadeloupe, entre mer turquoise et authenticité. Liberté d’entreprendre dans un monde de business en pleine mutation digitale. Liberté de choisir un parfum de niche, un manteau bien taillé, un intérieur modulable : autant de gestes qui disent qui nous sommes et ce que nous voulons habiter.

Mais la liberté ne peut s’épanouir que dans un cadre sûr.

C’est pourquoi AXA innove avec une protection supplémentaire, humaine et nécessaire. Désormais, son assurance habitation inclut automatiquement et gratuitement une garantie conçue pour accompagner les victimes, hommes ou femmes, de violences conjugales.

Un accompagnement disponible 7j/7 et 24h/24, assuré par des équipes spécialement formées à l’écoute et à la gestion de l’urgence, pour offrir un soutien concret et bienveillant lorsque tout vacille. Parce que protéger un logement, c’est aussi protéger ceux qui y vivent. Parce qu’un simple geste de soutien peut tout changer. Un engagement fort, à l’image des femmes de ce numéro, résilientes, lumineuses, libres.

Excellente découverte, Maria Pietrangeli

Société

BOUTIQUE MESSIKA

20 Rue de la Poste, Luxembourg

Société éditrice

Patrizia Van der Weken À FOND LA COURSE EN COUVERTURE :

Patrizia Van der Weken, athlète luxembourgeoise spécialiste des épreuves de sprint. Photographie : Alena Massen, Massen Photography Coiffure et maquillage : Laury Müller

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Protéger la génération connectée : LE LUXEMBOURG MISE SUR L’ÉDUCATION NUMÉRIQUE

En quelques années, l’écran est devenu le premier terrain de jeu des enfants. Selon le rapport BEE SECURE Radar publié en 2025, 42 % des petits Luxembourgeois découvrent Internet avant l’âge de quatre ans, et la moyenne européenne dépasse désormais quatre heures d’écran par jour. Tablettes, consoles et smartphones sont devenus des compagnons de jeu et d’apprentissage, mais aussi des portes ouvertes sur un monde d’images, d’informations et de sollicitations. Face à cette immersion numérique précoce, le Luxembourg s’impose comme l’un des pays les plus engagés dans la protection des jeunes utilisateurs, à travers une politique d’éducation et de prévention en constante évolution.

Rédaction : Alina Golovkova

Une génération ultra-connectée qui apprend à décrocher

D’après les dernières données, la quasi-totalité des jeunes de 12 à 16 ans possèdent un smartphone. En moyenne, ils passent plus de quatre heures par jour devant un écran, selon les estimations européennes. Si ces outils ouvrent la porte à l’apprentissage et à la créativité, ils bouleversent aussi les repères familiaux.

Debora Plein, experte en éducation numérique et en cybersécurité des enfants au Service national de la jeunesse, observe au quotidien l’évolution des usages.

« Il est important de se souvenir de ce qui est bon pour un enfant lorsqu’il se développe », souligne-t-elle.

« Les jeunes ont besoin d’expériences réelles, de relations sociales, de discussions avec leurs pairs. Le numérique doit venir en complément, pas en remplacement. »

C’est dans cette optique que le plan sécher.digital, lancé par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, promeut une Screen-Life-Balance saine. Inspirée de la règle du psychiatre Serge Tisseron : pas d’écran avant 3 ans, pas de console avant 6 ans, pas d’Internet seul avant 12 ans, cette approche aide les familles à trouver un équilibre entre vie connectée et moments analogiques.

Debora Plein souligne le rôle central des parents : instaurer la confiance, parler du fonctionnement des plateformes et montrer l’exemple. Le meilleur filtre parental reste la relation humaine. Coordonnée par le Service national de la jeunesse, l’initiative gouvernementale BEE SECURE œuvre depuis quinze ans à promouvoir un usage responsable et sécurisé des technologies. Elle informe, forme et conseille à travers ses campagnes, ses outils éducatifs et ses deux services phares : la BEE SECURE Helpline, pour accompagner les jeunes et leurs parents, et la BEE SECURE Stopline, qui permet de signaler les contenus illégaux.

Les pièges invisibles du monde numérique

Dans le monde en ligne, les dangers ne se résument plus au seul cyberharcèlement. Les experts luxembourgeois s’appuient sur la typologie européenne CO:RE, qui classe les risques en quatre catégories : contenu (exposition à des images ou propos choquants), contact (interactions inappropriées avec des inconnus), conduite (comportements problématiques comme le cyberharcèlement) et contrat (exploitation commerciale ou vol de données). Selon le rapport BEE SECURE Radar 2025, les experts observent une préoccupation croissante pour la sextorsion, la diffusion non consentie d’images intimes et les dark patterns, ces interfaces numériques conçues pour manipuler les comportements. « Certaines plateformes sont créées comme

des machines à capter l’attention : défilement infini, vidéos qui s’enchaînent automatiquement… », explique Debora Plein.

Une fiche thématique publiée par BEE SECURE détaille ces mécanismes : notifications anxiogènes, cases précochées, messages culpabilisants ou couleurs incitatives. Ce document pédagogique, disponible sur le site de BEE SECURE, aide les enseignants et les parents à identifier ces pièges invisibles du numérique. L’objectif est d’apprendre à les reconnaître pour reprendre le contrôle de son usage digital.

Mais au-delà de la vigilance, l’enjeu est aussi d’apprendre à réagir. En cas de problème, la ligne d’assistance offre un accompagnement gratuit et confidentiel. Quant à la plateforme de signalement, elle permet de dénoncer les contenus illégaux – qu’il s’agisse de matériel d’abus sexuel sur mineurs, de propos discriminatoires ou de propagande extrémiste. Debora Plein rappelle que chacun peut agir en signalant un contenu jugé illégal via la BEE SECURE Stopline.

Parents, écoles, institutions : l’éducation numérique en partage

Le travail de prévention s’appuie sur un maillage solide entre acteurs publics, écoles et familles. Tout au long de l’année, des formations pour les parents, le personnel enseignant et éducatif, et des sessions de sensibilisation en classe sont organisées, complétées par des outils pédagogiques tels que la plateforme Superuser.lu, qui aide les jeunes à comprendre les coulisses du numérique.

« Nous ne voulons pas diaboliser Internet », précise Debora Plein. « L’objectif est de donner aux enfants les clés pour naviguer de manière sûre et responsable, tout en laissant la place au plaisir, à la découverte et à la créativité. »

Les enseignants ne sont pas en reste. Dans le cadre du plan sécher.digital, l’usage responsable de l’intelligence artificielle à l’école devient une priorité. Des outils comme le portail KI-Kompass.lu accompagnent déjà les établissements dans l’intégration de l’IA, tout en posant les bases d’une éthique numérique adaptée aux plus jeunes.

Le Luxembourg, laboratoire d’une cybersécurité humaine

Au-delà des écoles et des foyers, le Luxembourg s’affirme comme un laboratoire de réflexion internationale sur la cybersécurité des mineurs. Le LHC Forum 2025, organisé par la Luxembourg House of Cybersecurity sur le thème « Creating Safe and Secure Digital Ecosystems for Children », a réuni en octobre experts, représentants de l’UNICEF, de la Croix-Rouge et des institutions européennes.

L’événement a permis d’aborder des sujets aussi vastes que le design éthique, la gouvernance des données ou la responsabilité des acteurs numériques, autant d’enjeux indissociables de la cybersécurité des enfants. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre européen du Digital Services Act (DSA), qui impose désormais aux plateformes des obligations renforcées : interdiction du ciblage publicitaire basé sur les données des mineurs, transparence accrue des algorithmes et meilleure modération des contenus dangereux. « Les plateformes doivent faire des efforts pour améliorer leur design, au sens de l'architecture numérique. Et les utilisateurs doivent savoir comment signaler un comportement inapproprié ou illégal », souligne Debora Plein.

Quand les jeunes deviennent acteurs du changement digital

Éduquer à Internet, c’est aussi apprendre aux jeunes à en devenir des acteurs responsables. Dans cette optique, BEE SECURE recherche des jeunes engagés pour rejoindre son nouveau groupe : les BEE SECURE Digital Ambassadors. Ouvert aux 14-18 ans, ce collectif a pour vocation de partager des idées, d’exprimer des opinions et de participer à des projets concrets visant à rendre le monde numérique plus sûr, plus inclusif et mieux adapté à leur génération.

Cette année, l’équipe de BEE SECURE a également lancé un concours inédit : le Art Challenge, ouvert aux élèves de la 7e à la 1re. Il invite les jeunes à s’exprimer sur le thème du cyberharcèlement à travers dessins, photos, textes, vidéos ou créations 3D. Les œuvres sélectionnées seront exposées lors du Safer Internet Day, le 10 février 2026, au Kinepolis Kirchberg. « Les jeunes ont beaucoup à dire », se réjouit Debora Plein. « Ils partagent leurs expériences, leurs

émotions, leurs visions d’un Internet meilleur. Ce concours est une manière de leur donner la parole autrement, en mobilisant leur créativité. »

Une Europe qui redessine les règles du jeu numérique

La protection numérique des enfants dépasse les frontières nationales. L’Union européenne a mis en place une série de cadres législatifs ambitieux : à côté du DSA, il y a le Digital Markets Act, qui limite le pouvoir des géants du web ; la Stratégie européenne pour un Internet meilleur pour les enfants (BIK+), lancée en 2022 ; et le réseau des Safer Internet Centres, dont le Luxembourg fait partie via BEE SECURE.

Ces mesures s’appuient sur la Convention de Budapest du Conseil de l’Europe, texte fondateur contre la cybercriminalité. Elles traduisent une vision commune : créer un espace numérique fondé sur la confiance, la transparence et la responsabilité.

À travers ces projets, le Luxembourg participe activement à la construction d’une Europe numérique sûre pour les plus jeunes, où la protection des données et le respect des droits fondamentaux deviennent des priorités.

Apprendre ensemble à vivre avec le numérique

Former les jeunes citoyens au numérique passe aussi par le quotidien. Les maisons relais, les maisons de jeunes et les centres communaux jouent un rôle essentiel de relais éducatif, tout comme les campagnes menées par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse (MENJE) et par le Service de coordination de la recherche et de l’innovation pédagogiques et technologiques (SCRIPT), qui intègrent les compétences digitales dans les programmes scolaires. De plus en plus de start-up

luxembourgeoises développent des outils d’apprentissage interactifs pour sensibiliser aux bons usages en ligne, preuve que la tech peut être une alliée de la pédagogie. L’enjeu, désormais, est culturel : faire du numérique un langage partagé entre générations.

« On ne peut pas protéger un enfant sans l’écouter », rappelle Debora Plein. « C’est en dialoguant, en observant et en donnant l’exemple qu’on construit cette culture commune du numérique. »

Pas d’écran avant
3 ans, pas de console avant 6 ans, pas d’Internet seul avant 12 ans.

Pour que le digital reste un espace d’enfance

À l’heure où les enfants grandissent dans un univers digital omniprésent, la cybersécurité ne peut plus être réduite à une question technique : elle devient une composante de l’éducation et de la citoyenneté. Le Luxembourg, à travers ses politiques publiques et son réseau d’initiatives, trace une voie exemplaire : celle d’une société qui choisit d’accompagner plutôt que de contrôler, d’éduquer plutôt que d’interdire.

« Nous devons aider les jeunes à devenir des citoyens numériques conscients, critiques et respectueux », conclut Debora Plein. « C’est à travers la coopération entre parents, enseignants, institutions, plateformes numériques et enfants eux-mêmes que nous construirons un monde digital plus sûr et plus humain. »

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CAFFE LATTE

LE GRAND JEU DU MOBILIER MODULAIRE : l’art d’habiter librement

Et si l’avenir de nos intérieurs tenait en un mot : modularité ? Déménager, télétravailler, accueillir un bébé ou voir s’envoler un ado : nos espaces n’ont jamais eu à s’adapter aussi vite. Hier solution pratique, aujourd’hui manifeste esthétique, la modularité s’impose comme une évidence. En 2025, elle conjugue fonctionnalité, émotion et conscience durable. Des pièces historiques aux innovations d’aujourd’hui, retour sur un mouvement qui redéfinit notre manière d’habiter : libre, fluide et en perpétuelle transformation.

Rédaction : Alina Golovkova

Un héritage du design qui traverse le temps

Dès les années 50, Charlotte Perriand et Joe Colombo rêvaient déjà d’un mobilier fonctionnel et évolutif. Colombo invente en 1969 la Tube Chair, composée de cylindres indépendants à assembler selon l’envie, tandis que Perriand imagine des systèmes d’étagères adaptables et rationnels. En 1972, la chaise Tripp Trapp de Stokke consacre cette philosophie : conçue pour grandir avec l’enfant, elle s’arrache encore sur les marchés de seconde main, notamment sur Facebook Marketplace, très actif au Luxembourg. Ces icônes prouvent que le mobilier modulaire n’est pas une mode, mais une idée juste : accompagner la vie sans jamais devenir obsolète.

2025, l’année des formes libres et des matières apaisantes

Le mobilier modulaire d’aujourd’hui se réinvente dans un langage plus organique et sensoriel. Les lignes s’arrondissent, les formes se font accueillantes. Les canapés s’articulent comme des galets polis, les fauteuils bas invitent à la détente. Les teintes s’inspirent du monde minéral : sable, argile, vert sauge et les matières réconfortent : laine bouclée, lin lavé, bois blond, métal satiné. Le mot d’ordre ? La souplesse. Les meubles ne se cachent

plus : ils respirent, se déplacent, se recomposent selon l’envie. En 2025, la modularité devient une esthétique du mouvement, où chaque pièce traduit la liberté d’habiter autrement.

Au Luxembourg, où les surfaces urbaines se réduisent, cette approche “less but better” s’impose naturellement : un intérieur flexible, épuré et toujours prêt à évoluer.

Optimiser sans encombrer : les bons réflexes

Avant de chercher de nouveaux meubles, il faut observer son intérieur. Où l’espace respire-t-il ? Quelles zones pourraient se transformer ? Dans un petit appartement, une table d’appoint devient bureau, un canapé à dossier mobile sert de séparation visuelle,

une bibliothèque ajourée laisse passer la lumière. On gagne parfois plus d’espace en libérant le sol qu’en ajoutant du rangement, et aligner les meubles bas sur une même ligne visuelle permet de créer une continuité et apaiser la perspective. Au Luxembourg, où les surfaces urbaines se réduisent, cette approche “less but better” s’impose naturellement : un intérieur flexible, épuré et toujours prêt à évoluer.

Quand l’intelligence artificielle s’en mêle

Les outils numériques s’invitent désormais dans la réflexion. Certaines applications alimentées par l’intelligence artificielle permettent de photographier une pièce pour proposer des réaménagements, selon la lumière, la circulation ou les habitudes de vie. L’IA devient alors un œil neuf sur l’espace, suggérant un coin lecture là où l’on ne voyait qu’un mur ou un bureau escamotable sous une fenêtre. Loin de déshumaniser le design, elle ouvre au contraire une nouvelle forme de créativité : celle d’un intérieur qui s’adapte, anticipe et inspire.

Des solutions pour tous les budgets

La modularité existe à tous les niveaux de gamme. Les grandes maisons comme Vitra, Cassina ou Ligne Roset travaillent des matériaux nobles et des systèmes raffinés, quand des marques plus accessibles comme Muuto, Tiptoe ou String Furniture démocratisent la flexibilité.

La modularité, c’est le luxe discret d’un intérieur qui évolue avec la vie, sans jamais la devancer.

Même IKEA, pionnier du meuble à composer, repense ses lignes modulaires avec des matériaux recyclés et des fixations universelles. Sur le marché de la seconde main, l’Okkasiounsbuttik de Differdange, gérée par Nei Aarbecht, offre de belles alternatives : meubles recyclés, restaurés ou transformés sur mesure. Acheter modulaire, c’est miser sur des pièces qui traversent le temps et parfois plusieurs vies.

L’esprit DIY : la modularité imparfaite et libre

La modularité se prête merveilleusement à la créativité. Avec un peu d’imagination, on peut construire une console évolutive à partir de tréteaux et d’une planche huilée, une bibliothèque mobile en empilant des caisses en bois, ou une assise modulable grâce à quelques coussins de sol.

IKEA

L’important n’est pas la perfection, mais la liberté de transformer. Le DIY redonne au mobilier son sens premier : celui d’un objet qui vit, se démonte, se réinvente. Dans un monde de surconsommation, ce design à hauteur d’humain retrouve tout son charme.

Habiter, c’est s’adapter

Entre conscience durable, innovation technologique et créativité partagée, la modularité incarne notre époque. Nos intérieurs deviennent des espaces adaptables, vivants, réversibles. La vraie modernité consiste peutêtre à composer plutôt que posséder, à faire durer plutôt que remplacer. La modularité, c’est le luxe discret d’un intérieur qui évolue avec la vie, sans jamais la devancer.

INTIME ÉTREINTE

Lit Bio-mbo et table de chevet Bio-mbo par Patricia Urquiola, Civil Bench, hommage à Pierre Jeanneret, Tapis Sahara – Collection Cassina Details photographie : Valentina Sommariva

LIGNE ROSET plateau

WARREN & LAETITIA suspension

NOO.MA table d'appoint

KAVE HOME banc

WESTWING COLLECTION fauteuil

HAY plaid

AM.PM vide-poche

ROCHE BOBOIS vase

En novembre, quand l’hiver s’annonce et que la lumière se fait rare, pourquoi ne pas repenser la chambre à coucher, haut lieu du cocooning où l’envie d’hiberner se fait sentir ? Osons la couleur, vive de préférence, pour réveiller la douceur des matins gris. Une tête de lit capitonnée, enveloppante, invite aux câlins sous la couette. Le bleu profond des murs répond à l’orange vibrant de la tête de lit : un contraste audacieux, pourtant propice au repos. Et pour la touche finale, un tapis XXL et quelques œuvres d’art viennent parfaire ce cocon raffiné.

Sélection : Dorothée Dillenschneider

MADURA coussin

ASSURANCE-VIE : un placement financier accessible pour préparer l'avenir

Comment financer un projet de vie ou un achat immobilier, préparer sa retraite ou encore transmettre un patrimoine à ses proches, sans être experte en finance ? Sa flexibilité, sa capacité à faire fructifier un capital sur le long terme et sa fiscalité avantageuse en font un produit d’assurance peu risqué, et donc idéal pour une gestion financière en bonne mère de famille. D’autres contrats d’assurance sont également proposés à des fins de gestion patrimoniale, de planification financière, voire successorale, non sans risque de perte en capital cette fois.

Rédaction : Marc Auxenfants

Qu’est-ce qu’une assurance-vie ?

L'assurance-vie est un contrat d'épargne et d'assurance avec pour objectif de se constituer une épargne et de disposer d'un capital à une date déterminée à l’avance par l’assuré et l’assureur. Les versements (ou primes) donnent lieu à des intérêts qui sont capitalisés. À l'échéance du contrat, l'assureur reverse à l'assuré son capital ou bien une rente (une somme d’argent payée périodiquement, par exemple mensuellement). Si l'assuré décède avant le terme du contrat, le capital est versé au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) par

l'assuré. Des critères comme l’âge, la santé, la profession… servent de base au calcul de la prime à verser par l’assuré. Il existe différents types d’assurances-vie, en fonction de l’objectif recherché :

L'assurance décès : essentiellement souscrite dans le but de protéger financièrement les membres de la famille, elle offre un soutien financier aux bénéficiaires désignés, en cas de décès prématuré du souscripteur. Ainsi, les primes versées permettront à ces derniers de faire face aux dépenses courantes, notamment aux frais funéraires, et aux engagements financiers du défunt.

L’assurance sur la vie : l’assuré s’engage à verser des primes à une compagnie d’assurances pendant une période convenue à l’avance. À la fin du contrat, l’assureur s’engage à payer à l’assuré encore vivant un montant ou une rente. En cas de décès de l’assuré, l’assureur s’engage à verser un capital au bénéficiaire désigné dans le contrat.

L’assurance mixte : elle couvre à la fois le cas de décès et le cas de vie de l’assuré, selon différentes combinaisons définies par ce dernier. Dans le cadre de l’assurance mixte 10/10, l’assureur paie le même montant en cas de vie ou de décès ; l’assurance mixte 10/5 met l’accent sur le risque décès. Ainsi, l’assureur paie un montant deux fois plus élevé en cas de décès qu’en cas de vie ; tandis que pour l’assurance mixte 10/20, l’assureur paie un montant deux fois plus élevé en cas de vie qu’en cas de décès, l’accent étant mis sur l’épargne.

L’assurance solde restant dû : lors d’un prêt hypothécaire, et en cas de décès de l’assuré, l’assureur s’engage à rembourser la somme restant à payer une fois déduites les mensualités déjà réglées. L’assurance solde restant dû garantit ici le remboursement du prêt en cas de décès ou d’invalidité et protège ainsi les proches. Les parties impliquées dans un contrat d’assurance-vie sont : le preneur d’assurance, qui souscrit le contrat et

paie la prime ; l’assureur, qui fournit la prestation prévue au contrat d’assurance ; l’assuré : la personne qui est exposée au risque et dont la vie est concernée par l’assurance. Il s’agit souvent du preneur d’assurance lui-même. Et enfin le ou les bénéficiaires qui touchent la prestation de la part de l’assureur en cas de réalisation du risque assuré. Il s’agit souvent du conjoint ou des enfants du défunt, mais il peut également s’agir d’une banque dans le cadre d’une assurance solde restant dû.

Un avantage fiscal

Comme les autres produits d’assurance, l’assurance-vie est fiscalement déductible et permet de réduire ses impôts. Ainsi, tout résident luxembourgeois ou frontalier assimilé fiscalement peut déduire de son montant imposable les primes versées dans le cadre d’un contrat d’assurancevie. Le montant de la déduction fiscale varie selon la situation familiale. En voici les montants maximum déductibles :

Un contribuable sans conjoint bénéficie d’un montant de 672 euros. Ce montant passe à 1 344 euros pour un contribuable avec conjoint. Pour un contribuable sans conjoint, il faut ajouter 672 euros par enfant : avec un enfant : 1 344 euros, avec deux enfants : 2 016 euros, avec trois enfants : 2 688 euros.

Pour un contribuable avec conjoint, le même principe s’applique, soit 672 euros supplémentaires par enfant : avec un enfant : 2 016 euros, avec deux enfants : 2 688 euros, avec trois enfants : 3 360 euros.

Un placement peu risqué

L’assurance-vie luxembourgeoise offre également une très grande sécurité au souscripteur, via « le triangle de sécurité », un accord tripartite entre la compagnie d'assurance, la banque dépositaire et le Commissariat aux Assurances (CAA), le régulateur luxembourgeois du secteur. La législation luxembourgeoise prévoit

en effet une stricte séparation des actifs, entre ceux liés aux contrats d'assurancevie même et ceux de l’assureur. Ainsi, tous les actifs du preneur d’assurance doivent être détenus par une banque dépositaire indépendante, agréée par le CAA. Ce dernier opère également une surveillance stricte de l'ensemble des actifs et des investissements du contrat.

Autre avantage, le preneur d’assurance est protégé en cas de faillite de la compagnie d’assurance ; il est considéré comme créancier de premier rang. Il récupérera alors en priorité le montant de son contrat d’assurance-vie. L’assurancevie impose toutefois une contrainte !

Le contrat doit en effet être détenu pendant au moins 10 ans, afin de pouvoir profiter de son avantage fiscal. Il est cependant possible de racheter son contrat à tout moment. Mais ce rachat entraînera des frais, avec des conséquences défavorables sur la fiscalité, la performance ou encore sur la garantie de capital du contrat.

Un produit de gestion de fortune

Pour les personnes souhaitant placer un capital plus conséquent (25 000 euros minimum), il existe par ailleurs l’assurance-vie en unités de compte (UC), un contrat luxembourgeois qui peut être souscrit à des fins de gestion de patrimoine, de planification financière, voire successorale. Les fonds sont ici investis dans divers produits comme des actions, des obligations, des fonds immobiliers, etc., dont la valeur fluctue avec les marchés financiers.

Toutefois, « contrairement aux fonds en euros, le capital n'est pas garanti, mais le potentiel de rendement est plus élevé », prévient Christèle Tevere, Content Strategy Manager chez Baloise Vie Luxembourg. « L'objectif est de diversifier le portefeuille et d'atteindre une performance supérieure sur le long terme, en contrepartie d'un risque de perte en capital ».

Quels sont les principaux objectifs de l’assurance-vie ?

Les assurances offrent une protection contre des événements incertains. L’assurance-vie permet de protéger financièrement sa famille en cas de décès ou bien de constituer une épargne pour compléter sa retraite ou pour ses enfants. Il existe de nombreuses assurances et chacun doit choisir celle qu’il juge utile pour lui. Pour cela, avant de conclure un contrat d’assurance, il est important de vérifier que le risque défini est véritablement assuré et sous quelles conditions.

Peut-on mettre fin à son contrat d’assurance-vie avant la date fixée ?

Une assurance-vie est en principe un contrat de longue durée. Mais des imprévus peuvent survenir et engendrer des besoins d’argent (perte d’emploi, maladie grave…), avant la fin du contrat d’assurance. La plupart des contrats offrent la possibilité d’y mettre fin. Mais la décision s’avère bien souvent défavorable, tant d’un point de vue financier que fiscal. Aussi, il importe de bien réfléchir aux conséquences d’une résiliation ou d’une dénonciation avant la fin du terme et de discuter avec l’assureur pour trouver la solution la plus appropriée. Différentes possibilités pour mettre fin à un contrat d’assurance-vie sont proposées à l’assuré.

Les plus fréquentes sont : le rachat total ou partiel (l’épargne déjà constituée est payée avant l’heure par l’assureur) ; la réduction (l’assuré ne paie plus les primes dues et le contrat reste « en sommeil » jusqu’à son terme) ; l’avance sur la prestation assurée (l’assureur verse une somme déterminée comme avance sur la prestation au terme) ; la mise en gage (le preneur, en contrepartie de sa dette, donne son assurance-vie en garantie à son créancier).

Légalement, le preneur d’une assurance-vie d’une durée supérieure à six mois dispose d’un délai de 30 jours à compter du moment où il est informé que le contrat est conclu, pour renoncer aux effets de (annuler) ce contrat. Ce droit de renonciation doit être exercé sous forme de lettre recommandée. Il est conseillé d’envoyer une telle renonciation écrite par lettre recommandée avec avis de réception pour que le preneur d’assurance ait la preuve que l’assureur a reçu la lettre de renonciation.

Quels conseils pourriez-vous donner avant de souscrire une assurance ?

Avant de souscrire une assurance-vie, il est nécessaire d’abord de connaître ses besoins et les objectifs recherchés. Discutez avec votre assureur des objectifs recherchés pour déterminer quel type d’assurance-vie est le plus approprié.

Avant de souscrire une assurance-vie, il est nécessaire d’abord de connaître ses besoins et les objectifs recherchés.

VOTRE RETRAITE : ET SI LE MOMENT D'AGIR, C'ÉTAIT MAINTENANT ?

Quand l'incertitude devient une opportunité d'anticiper

ENTRE LE TRAVAIL, LA FAMILLE ET LES PROJETS DU QUOTIDIEN, LA RETRAITE SEMBLE SOUVENT LOINTAINE.

POURTANT, QUAND ON ENTEND PARLER DE LA RÉFORME DES PENSIONS AU LUXEMBOURG, UNE QUESTION REVIENT : AURONS-NOUS LES MÊMES REVENUS QUE NOS PARENTS UNE FOIS À LA RETRAITE ?

Le Luxembourg dispose d'un système de pension à trois piliers. Le premier, la pension légale, repose sur la solidarité entre générations : les actifs financent les retraités. Un modèle généreux, longtemps performant, mais qui doit désormais s'adapter. Une réforme profonde est inévitable. Personne ne sait encore quelle forme elle prendra, ni quand. Ce qui est certain : plus elle sera reportée, plus les ajustements seront conséquents. Plutôt que d'attendre et de subir, pourquoi ne pas reprendre le contrôle dès maintenant ?

L'épargne individuelle : votre filet de sécurité

Le gouvernement a annoncé une augmentation du plafond de déductibilité fiscale pour l'épargne retraite individuelle, de 3 200 € à 4 500 € par an à partir de 2026. Un signal fort qui encourage chacun à prendre ses responsabilités. Avec un plan de pension comme easyLIFE Pension, vous constituez un capital retraite dès 25 € par mois. L'État vous propose une réduction d'impôts jusqu’à 45 % du montant épargné. Chaque euro mis de côté vous coûte donc beaucoup moins. Vous choisissez entre capital garanti ou une formule liée à des fonds pour un rendement potentiellement plus élevé.

Le deuxième pilier : l'allié méconnu

Le régime complémentaire de pension (RCP) reste largement sous-exploité au Luxembourg alors qu'il offre des avantages fiscaux pour les entreprises et leurs collaborateurs. Un employé qui bénéficie d’un RCP, peut compléter les primes versées par son employeur de cotisations personnelles jusqu'à 1 200 € par an. Ces cotisations réduisent directement son revenu imposable chaque mois. Il ne paye donc pas d'impôts sur cet argent aujourd'hui, et les prestations étant exonérées à la sortie, il n’en payera pas non plus au moment de récupérer son épargne. Une optimisation fiscale immédiate et future.

Une solution comme lalux-Staff Protect offre aux collaborateurs une protection complète pouvant couvrir la retraite, le décès et l'invalidité. Un argument de poids dans un marché d’emploi compétitif. Pour les indépendants, lalux-Safe Future permet d'investir jusqu'à 20 % du revenu net annuel avec une taxe forfaitaire de 20,9 % et une exonération fiscale à terme. Transformer sa charge fiscale actuelle en sécurité future : une solution pragmatique et efficace.

Construire sa stratégie en deux temps

Première étape : Votre employeur propose un RCP ? Complétez-le de cotisations personnelles. Si vous êtes indépendant, créez votre propre RCP selon vos capacités financières. C'est le levier fiscal le plus avantageux à court terme.

Deuxième étape : Souscrivez à un plan de pension avec un montant mensuel compatible avec votre budget. Même modeste, cet effort régulier amplifié par les avantages fiscaux construit méthodiquement votre capital retraite. Plus vous commencez tôt, moins l'effort est important. Un montant équivalent à une sortie au restaurant par mois, soit 50 €, représente déjà un investissement significatif pour votre avenir, d'autant plus que les avantages fiscaux réduisent sensiblement le coût réel de cet effort d'épargne. Le système légal restera la base, mais vous aurez diversifié vos sources de revenus.

Le bon moment, c'est maintenant

Les débats continueront, les réformes viendront. Une chose ne changera pas : votre capacité à agir dès aujourd'hui. Les avantages fiscaux actuels sont concrets et généreux. Une vraie opportunité de préparer votre avenir tout en vous protégeant des ajustements à venir. L'histoire de votre retraite s'écrit maintenant. Quelle sera la vôtre ?

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COMMENT L’EUROPE VEUT ENCADRER L’IA COMME UN PRODUIT DE CONFIANCE

L’Europe veut instaurer une confiance durable dans l’intelligence artificielle. Avec le nouveau Règlement sur l’IA, elle ne se contente pas d’encadrer la technologie : elle la soumet aux mêmes exigences que les produits du quotidien. Fiabilité, sécurité, transparence : autant de critères qui redéfinissent la façon dont nous concevons et utilisons l’intelligence artificielle.

Rédaction : Émilie Viard, spécialiste des opérations IA et de la conformité réglementaire chez Hopps. Émilie dirige également l'antenne luxembourgeoise de Women in AI Governance.

Réglementer l’IA comme un produit, sans oublier l’humain

Face aux progrès fulgurants de l’intelligence artificielle, l’Union européenne a voulu poser un cadre clair : garantir que ces technologies soient développées et utilisées de manière sûre, éthique et digne de confiance. Ce « Règlement sur l’IA » (RIA) ne se contente pas de principes : il impose des règles précises sur la conception, le test et le suivi des systèmes qui entrent sur le marché européen.

La Commission n’a pas voulu repartir de zéro. Elle a préféré s’appuyer sur un cadre qu’elle maîtrise depuis longtemps : la législation européenne sur la sécurité des produits. Le même schéma s’applique déjà aux jouets, aux appareils médicaux ou aux voitures. Un produit ne peut être mis sur le marché sans démontrer sa fiabilité et sa sécurité, au moyen de tests, d’audits et du marquage CE.

Là où le texte du Règlement sur l’intelligence artificielle innove, c’est en ajoutant à la sécurité des produits une dimension nouvelle : la protection des droits fondamentaux.

L’Europe ne veut plus seulement vérifier qu’un système est fiable sur le plan technique, elle veut aussi s’assurer qu’il respecte les valeurs qui fondent son marché intérieur (équité, transparence, absence de manipulation).

Protéger les personnes, encadrer les systèmes

: l’autre équilibre européen

L’intelligence artificielle apprend, s’adapte, et prend des décisions à partir de données, souvent des données sur des personnes : nos habitudes, nos visages, nos voix, nos déplacements ou nos clics.

C’est à ce niveau qu’intervient un autre texte européen bien connu : le Règlement général sur la protection des données (RGPD), celui qui fixe les règles du jeu sur la collecte, l’usage et la conservation de nos informations personnelles.

Le RIA et le RGPD ne parlent pas le même langage, mais ils se répondent. Le premier vise la sécurité et la fiabilité des systèmes d’IA, le second protège les personnes qui les nourrissent de leurs données. Ensemble, ils posent les bases d’une intelligence artificielle européenne à la fois sûre, transparente et digne de confiance.

Le véritable défi commence maintenant : faire cohabiter deux règlements proches dans l’esprit, mais différents dans leur logique. Le RGPD protège les personnes, le RIA encadre les systèmes. Et pour ce dernier, la conformité ne se coche pas sur une liste : elle se construit, se teste, s’améliore. C’est une démarche d’ingénierie avant tout.

Trouver le bon équilibre entre ces deux cultures sera la clé d’une

IA européenne à la fois éthique, sûre et digne de confiance.

ÉMILIE VIARD

COP30, LA FIN DES ILLUSIONS

Le Brésil accueille la 30 e Conférence des Parties sur le climat ou COP30, du 10 au 21 novembre, dans la ville amazonienne de Belém. Dix ans après l’Accord de Paris, le bilan de la lutte contre le réchauffement climatique est globalement mauvais. Les émissions de CO2 continuent à augmenter et la biodiversité à reculer, accélérant une catastrophe environnementale qui hypothèque la survie de l’humanité.

Rédaction : Fabien Grasser

Où en est-on dix ans après l’Accord de Paris ? La question se pose inéluctablement avec la tenue de la COP30 au Brésil, du 10 au 21 novembre. Pour la présidence brésilienne de la conférence, le sujet mérite certes d’être discuté, mais il ne doit pas éclipser l’objectif de mise en œuvre d’actions concrètes de lutte contre le réchauffement climatique qu’elle s’est fixée. Il n’y aura pas d’annonces spectaculaires ou clinquantes, a-t-elle prévenu. Le Brésil veut faire de la COP30 un tournant, expliquait en août son président, le diplomate brésilien André Corrêa do Lago, dans une interview à l’AFP : « Il faut comprendre qu’il s’agit d’une nouvelle phase. Les dix ans depuis l’Accord de Paris ont amené de nombreux résultats. Mais on comprend aussi que la plupart des gens soient frustrés par le rythme du progrès de la lutte contre le changement climatique. C’est pour cela que nous sommes tellement concentrés sur l’idée de la mise en œuvre des actions et la façon dont cela peut se traduire en quelque chose que les gens comprennent. »

L’organisation de cet événement international marque le retour du Brésil sur la scène de la diplomatie climatique. Elle est un moyen d’affirmer plus largement sa place dans le concert international et un instrument de soft power. Il s’agit d’une rupture radicale avec les années Jair Bolsonaro, l’ancien président climatosceptique d’extrême droite, acquis aux lobbies de l’agrobusiness, dont le mandat a été marqué par une accélération de la déforestation de l’Amazonie. À l’opposé, son successeur, le président Luiz Inácio Lula da Silva, veut décrocher des avancées concrètes pour les forêts, dont le rôle est primordial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le Brésil place ainsi au centre de l’agenda de sa COP le mécanisme Tropical Forests Forever Facility (TFFF) pour réunir les financements en faveur des pays qui protègent les forêts tropicales,

au sein d’un fonds qu’il espère doter de 100 milliards de dollars.

Belém, un choix symbolique

Dans ce sens, le choix de Belém se veut symbolique, la ville portuaire de 1,3 million d’habitants étant située aux confluents de deux fleuves amazoniens, au cœur de la plus grande forêt tropicale au monde, qui héberge un quart de la biodiversité planétaire. En matière de protection de la forêt, le bilan de Lula est plutôt flatteur, près de trois ans après son retour au pouvoir : alors qu’en 2022, dernière année de la présidence Bolsonaro, quelque 10 000 km 2 de forêt amazonienne avaient été rasés, ce chiffre est tombé à 4 200 km 2 l’an dernier.

Mais en même temps, Lula vient d’annoncer le lancement de nouvelles prospections pétrolières en Amazonie, estimant que « le monde n’est pas encore prêt à vivre sans pétrole ». « Je suis contre les combustibles fossiles à partir du moment où on peut s'en passer. Mais en attendant, nous en avons besoin, car l'argent du pétrole nous aidera à développer les biocarburants, l'éthanol, l'hydrogène vert et d'autres initiatives », a-t-il argumenté en janvier dernier. Sans doute, est-ce aussi à la lumière de ces projets qu’il faut comprendre l’explication très diplomatique livrée sur l’esprit de la COP30 par son président, André Correa do Lago, à l’AFP, en août : « On s’est tous mis d’accord sur le fait que chaque pays aura sa propre manière d’y arriver et les entreprises auront leur propre chemin pour y contribuer. Il est bien plus important d’avoir des actions supplémentaires plutôt que d’avoir peut-être de nouveaux textes. »

Il s’agit donc de mettre davantage l’accent sur l’action volontaire que sur les promesses coercitives, à l’heure où le climatoscepticisme et la remise en cause de la science gagnent partout du terrain et s’étalent sans complexe sous la férule des États-Unis de Trump.

Quelques mois après un nouveau retrait de Washington de l’Accord de Paris, ces derniers ont annoncé qu’ils ne seront pas de la partie à Belém, Trump affirmant que « le changement climatique est la plus grande arnaque du siècle », à la tribune de l’assemblée générale de l’ONU, en septembre.

La septième limite planétaire franchie

La position brésilienne pour la COP30 s’explique peut-être aussi par le bilan très passable de la lutte contre le réchauffement climatique depuis la signature de l’Accord de Paris. En 2015, lors de la COP21, 195 États s’étaient engagés à limiter le réchauffement climatique à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle et de préférence à 1,5 °C. Or, cette dernière limite est désormais atteinte et l’objectif des 2 °C semble tout aussi intenable, le GIEC prévoyant un réchauffement de 3,1 °C d’ici la fin du siècle. La multiplication des feux de forêt, les inondations et les canicules meurtrières sont autant de phénomènes météorologiques que les scientifiques lient directement au réchauffement, alors que les deux dernières années ont affiché les plus fortes températures jamais enregistrées.

À vrai dire, les mauvaises nouvelles sur l’état de la nature s’accumulent au fil des publications scientifiques. « L’océan est en train de s’acidifier, menaçant la vie marine, nous faisant entrer dans des conditions dangereuses, avec une tendance qui s’aggrave encore », a averti l’Institut de recherche sur le climat de Potsdam (PIK), en Allemagne, le 24 septembre. Cela signifie que les dégâts causés par le réchauffement sur les océans seront probablement irrémédiables, alors qu’ils jouent un rôle moteur contre le réchauffement. Leur acidification atténue sa capacité d’absorber le CO2 . Pour les scientifiques du PIK, avec ce phénomène, la septième limite planétaire sur neuf a ainsi

été franchie. Ce concept, forgé il y a quinze ans, définit des limites à ne pas dépasser pour assurer la survie humaine dans des conditions acceptables.

Quant à la déforestation, elle s’est poursuivie l’an dernier au rythme de 8,1 millions d’hectares, soit la moyenne enregistrée ces dix dernières années, selon l’Évaluation de la déclaration pour les forêts, publiée le 14 octobre. Les principales causes en sont l’agriculture et l’élevage, mais aussi de plus en plus l’extractivisme, notamment pour les minerais nécessaires à la… transition énergétique.

Production d’énergies fossiles en hausse

L’Organisation météorologique mondiale des Nations unies (OMM) a pour sa part confirmé le 15 octobre, dans sa publication annuelle, qu’en 2024, le CO2 a continué à s’accumuler dans l’atmosphère à une vitesse sans précédent depuis le début des mesures, en 1957. Le méthane et le protoxyde d’azote, les deux autres principaux gaz à effet de serre, ont également battu de nouveaux records. « Réduire les émissions est donc essentiel, non seulement pour notre climat, mais aussi pour notre sécurité économique et le bien-être de nos communautés », a commenté Ko Barrett, secrétaire général adjoint de l’OMM, à cette occasion. Il y a pourtant peu d’espoir de voir la situation s’améliorer, à en croire le Production Gap Report, également publié en septembre par une coalition d’instituts de recherche à travers le monde : selon leurs prévisions, la production d’énergies fossiles – pétrole, gaz et charbon – augmentera de 120 % d’ici à 2030, soit plus d’un doublement.

Face à cette cascade de mauvaises nouvelles, les défis qui se posent à la COP30 sont gigantesques. Tandis que les bombes qui déciment les populations de Gaza, du Moyen-Orient

ou d’Ukraine font, à juste titre, la une de l’actualité, l’inaction des États et des gouvernements précipite silencieusement la catastrophe environnementale. Et la menace existentielle pour l’humanité ne fait que se préciser.

La COP plombée par le prix du logement

Depuis des mois, la polémique enfle sur le prix des logements à Belém, qui doit accueillir jusqu’à 50 000 personnes lors de la COP30. Le manque d’infrastructures hôtelières a fait grimper les tarifs jusqu’à 4 000 dollars la nuit, pour une moyenne d’environ 1 000 dollars. Un prix prohibitif pour de nombreuses délégations, notamment celles de petits États, mais aussi pour les ONG et les médias. La question est loin d’être secondaire, alors que le Brésil veut faire de la COP30 un événement « inclusif » en donnant la parole aux petits États et à la société civile. Face à ces coûts, certains pays ont renoncé à se rendre à Belém, comme l’Autriche. Les 39 membres de l'Alliance des petits États insulaires (Aosis) dénoncent depuis des mois les « coûts prohibitifs » des hébergements. « Nous n'avons pas le luxe de vastes budgets à notre disposition pour assurer notre participation », a prévenu en août Ilana Seid, présidente du groupe Aosis et représentante de l’archipel océanien des Palaos.

Face aux critiques et aux appels à délocaliser la conférence vers des villes mieux équipées, les autorités brésiliennes maintiennent leur choix de la cité portuaire, nichée aux confluents des fleuves Tocantins

et Para. « Venez découvrir l’Amazonie que vous aimez tant », a lancé Lula, le président brésilien.

L’ONU a demandé au Brésil d’assurer des chambres à 100 dollars la nuit pour les pays à faible revenu et à 400 dollars pour les autres. Mais sur la plateforme de réservation récemment mise en place, aucun hébergement n’est proposé sous les 300 dollars. Les autorités ont aussi affrété des bateaux de croisière pour loger certaines délégations, Lula affirmant qu’il est prêt à dormir dans un hamac.

« Si nos délégations sont réduites ou incapables de participer effectivement, cela se traduirait par un échec dans la poursuite de la justice climatique pour ceux dont les vies et les moyens de subsistance sont en première ligne d'une crise qu'ils n'ont pas causée », avait déploré Ilana Seid en août, alors que les pays occidentaux sont très majoritairement responsables des émissions de gaz à effet de serre. Dans un entretien à l’AFP, le président de la conférence, André Correa do Lago, a reconnu qu’en l’absence d’une partie des délégations, « la COP aurait vraiment un problème de légitimité ».

Vous pouvez agir dès maintenant via Payconiq en scannant ce QR code :

CONTINUONS D’AGIR

POUR L’AVENIR

Depuis près de 60 ans, la Fondation Follereau Luxembourg agit pour la santé et l’éducation des femmes et des enfants en milieu rural en Afrique de l’Ouest.

Tél. : 44 66 06 1 - E-mail : info@ffl.lu - www.ffl.lu

Les dons pour la Fondation Follereau Luxembourg sont déductibles fiscalement dans les conditions prévues par la loi.

arah Baubion- Mochen

«

LA DIGITALISATION BOULEVERSE LE MÉTIER RH ET LA MARQUE EMPLOYEUR »

Pour Sarah Baubion-Mochen, Head of HR Luxembourg chez Linklaters LLP, la digitalisation a transformé les missions RH. Elle s’est imposée aux organisations en quête d’agilité et de réactivité face à l’évolution rapide du monde du travail. Elle contribue à toujours mieux répondre aux attentes des collaborateurs, notamment des nouvelles générations. Elle donne une image moderne et innovante, adaptée aux attentes du marché. Elle rend la fonction RH plus stratégique, attractive et alignée avec les besoins du marché.

Rédaction : Marc Auxenfants

Depuis quand et comment la digitalisation est-elle intégrée dans les fonctions RH ?

Elle fait partie du quotidien des RH depuis une dizaine d’années. La crise sanitaire a accéléré cette transition, imposant le télétravail et rendant incontournables des outils digitaux puissants. Ainsi, la digitalisation repose sur plusieurs piliers, comme la centralisation et la sécurité des données, l’automatisation, le pilotage prédictif, le développement des compétences et la digitalisation du recrutement.

Comment la digitalisation du département RH s’est-elle imposée chez Linklaters ?

Depuis près de dix ans, nous investissons dans des solutions digitales pour réinventer notre gestion RH. L’adoption de la plateforme Workday en a été un jalon clé : elle centralise et sécurise les données, garantit la conformité (notamment avec le RGPD) et automatise de nombreux processus administratifs comme la gestion des congés ou la mise à jour des profils. Nous pilotons désormais la diversité, le turnover ou l’absentéisme en temps réel, ce qui nous permet d’ajuster rapidement nos politiques RH et d’accompagner les équipes. Depuis, nous continuons d’innover en développant sans cesse de nouvelles fonctionnalités, afin de piloter la fonction RH de façon plus agile et transparente. Le collaborateur est au cœur de la démarche : il accède à l’ensemble des services RH,

même depuis son mobile, ce qui illustre notre volonté d’anticiper les évolutions et de placer l’innovation au service de l’expérience employé. Cette digitalisation offre également une expérience collaborateur optimisée : chacun accède facilement à ses services RH, bénéficie d’une formation digitale et gagne en autonomie professionnelle.

Qu’en est-il de l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) et des assistants virtuels dans la fonction RH ?

Nous avons déployé Laila, un assistant virtuel alimenté par l’intelligence artificielle, conçu spécifiquement pour accompagner nos équipes. Sécurisée et basée sur le modèle avancé ChatGPT, la solution est entièrement adaptée à notre environnement pour garantir la confidentialité et la protection des données de l’ensemble du cabinet. Accessible à tous les collaborateurs, avocats et fonctions support, et particulièrement aux équipes RH, elle propose également un large éventail d’utilisations : rédaction et relecture de documents internes, traduction multilingue, préparation et vérification de communications, contrôle rapide de la conformité des procédures, génération de synthèses sur mesure ou encore aide à la rédaction des offres d’emploi. La plateforme évolue en permanence, et son potentiel ouvre la voie à de nouvelles fonctionnalités, adaptées aux besoins du cabinet et des équipes RH, pour améliorer l’efficacité et la créativité au quotidien.

SARAH BAUBION-MOCHEN
© Emmanuel Claude, agence Focalize

En complément, nous proposons Copilot, un outil d’intelligence artificielle développé par Microsoft et pleinement intégré à l’écosystème Microsoft 365. Copilot fonctionne directement dans Outlook, Word, Excel, PowerPoint et Teams, ce qui permet à chacun de bénéficier des usages de l’IA sur toutes les applications. Copilot aide par exemple à rédiger et relire les e-mails, synthétiser rapidement des échanges, générer des présentations PowerPoint à partir de simples instructions, analyser et synthétiser des données dans Excel, retrouver facilement des informations dans SharePoint ou OneDrive, et créer automatiquement des plans ou suggestions de contenu pour des rapports dans Word.

La combinaison de Laila et Copilot crée un environnement numérique sécurisé, intelligent et évolutif, offrant à tous les collaborateurs du cabinet, y compris les équipes RH, la possibilité de gagner du temps, d’optimiser la collaboration et d’exploiter pleinement le potentiel de l’intelligence artificielle.

Quels sont, selon vous, les limites et les enjeux de la digitalisation et de l’IA pour la fonction et les missions RH ?

La digitalisation peut rendre les échanges plus impersonnels et limiter la qualité de l’écoute. Elle risque aussi d’accentuer la fracture digitale entre collaborateurs plus ou moins à l’aise avec les outils, et complexifie la gestion de la sécurité et de la confidentialité des données. Enfin, la multiplication des outils peut générer une surcharge informationnelle et certains algorithmes risquent d’introduire ou de renforcer des biais. Plus généralement, la digitalisation et l’IA sont de formidables leviers, mais elles demandent vigilance et éthique. Certaines solutions automatisées comportent des risques de biais ou de discrimination par inadvertance, notamment dans le recrutement.

Par ailleurs, la dimension humaine reste fondamentale pour évaluer la motivation ou le potentiel d’un candidat, et il ne faut pas négliger le contact et l’échange direct. Enfin, la sécurité et la confidentialité des données restent des priorités absolues. Il s’agit donc de combiner transparence, équilibre entre technologie et humain, et engagement fort sur l'éthique et les obligations réglementaires. En d’autres termes, la technologie doit donc rester un complément à l’expertise humaine, non un substitut.

Quel est l’impact de la digitalisation sur la stratégie RH et la marque employeur ?

La digitalisation bouleverse la stratégie RH et la marque employeur. Elle automatise de nombreuses tâches, libérant du temps pour le développement des compétences et l’accompagnement des carrières. L’analyse en temps réel des indicateurs clés (mobilité, diversité, absentéisme, performance…) permet aux RH d’anticiper et d’aligner leur stratégie sur celle du cabinet.

Côté marque employeur, elle donne une image moderne et innovante, adaptée aux attentes des nouvelles générations.

Les processus deviennent plus fluides, interactifs, et l’intégration digitale améliore l’expérience candidat et collaborateur, renforçant leur engagement et leur sentiment d’appartenance. En résumé, elle rend la fonction RH plus stratégique, attractive et alignée avec les besoins du marché.

LA RÉUSSITE D’UN PROJET DE DIGITALISATION RH PASSE PAR L’ACCOMPAGNEMENT

AU CHANGEMENT, TOUT EN GARDANT L’HUMAIN AU CENTRE.

Quels conseils donneriez-vous à une équipe RH qui souhaite se digitaliser ?

Privilégier une approche progressive, en ciblant d’abord les besoins prioritaires (gestion des congés, recrutement, formation, etc.). Impliquer l’ensemble des parties prenantes, collaborateurs comme managers, dès le début du projet. Proposer des formations et un accompagnement pour favoriser l’adoption et réduire la fracture numérique. Garantir la sécurité et la confidentialité des données : choisir des outils conformes au RGPD et sensibiliser les équipes à la cybersécurité. Maintenir une dimension humaine : l’écoute et l’accompagnement restent essentiels. Et évaluer régulièrement les outils, recueillir des retours et ajuster en continu.

En somme, la réussite d’un projet de digitalisation RH passe par l’accompagnement au changement, la sécurisation des données et l’amélioration continue, tout en gardant l’humain au centre.

Comment les RH doivent-ils travailler ensemble avec l’IT pour digitaliser leurs processus ?

Une coopération étroite est essentielle : les RH expriment les besoins métier, l’IT valide la faisabilité technique et la sécurité des données, et ensemble ils choisissent, déploient, puis font évoluer les outils. Cette collaboration garantit des solutions efficaces, conformes et alignées sur la stratégie globale de l’organisation.

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PATRIZIA VAN DER WEKEN
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atrizia Van der Weken À FOND LA COURSE !

Originaire d’Hosingen, Patrizia Van der Weken, qui soufflera ses 26 bougies le 12 novembre, est la sprinteuse la plus rapide du Luxembourg avec une belle brochette de records sur 60 m, 100 m et 200 m. Championne du monde universitaire du 100m en Chine en 2023, la sportive enchaîne depuis les performances : quatrième aux Championnats d’Europe d’athlétisme à Rome en 2024, médaille de bronze aux Championnats d’Europe en salle à Apeldoorn, puis aux Championnats du monde à Nankin en 2025. Poursuivant un Master à Lunex, elle est en cette fin 2025 fixée sur l’entraînement avec en vue la reprise des compétitions mi-janvier. Elle se livre en toute simplicité.

Rédaction : Karine Sitarz

Patrizia, où avez-vous passé votre enfance ? Quel est votre premier souvenir sportif ?

J’ai grandi avec un frère dans un petit village au nord du Luxembourg. Mon enfance a été classique, mais j’ai commencé assez tôt le sport. Dès 5 ans, j’ai fait de l’athlétisme avec mon club actuel, celui d’Ettelbruck.

Quels sont les trois mots qui vous définissent ?

Déterminée, appliquée et marrante.

Quand avez-vous su que l’athlétisme serait votre vie ?

A 13 ans, j’ai rallié le Sportlycée et dès que j’ai été à l’internat, j’ai commencé à faire sérieusement du sport. Tout s’est fait naturellement, j’ai investi plus de temps dans mon sport et les beaux résultats sont venus assez rapidement, du coup cela m’a incitée à continuer. Avec le succès, on aime bien faire les choses !

Puis vous avez rejoint Lunex pour un Master en Management du Sport et Digitalisation…

Après le lycée, je me suis focalisée sur le sport, mais sans mettre de côté l’académique. J’ai commencé avec un Bachelor et je suis actuellement en Master, des études qui me plaisent et que je suis presque entièrement en ligne. C’est important d’avoir des diplômes en poche

pour après, surtout au Luxembourg où les choses sont un peu compliquées.

À ce jour, quelles ont été vos plus belles courses ?

Probablement la course de qualification pour les Jeux olympiques puis, bien sûr, les JO eux-mêmes, c’est quand même la plus grande scène sportive au monde. Enfin, l’hiver passé, j’ai gagné deux fois sur 60m en salle. D’abord une médaille de bronze aux Championnats d’Europe à Apeldoorn aux Pays-Bas, puis aux Championnats du monde à Nankin en Chine. On peut dire que c’est déjà un palmarès tout à fait correct.

Quels sont les sacrifices à faire pour devenir la meilleure sprinteuse du Luxembourg avec des records sur 60 m et 200 m indoor et sur 100 m, 200 m et 4x100 m outdoor ?

Je n’aime pas trop parler de sacrifices car j’ai la chance de faire ce que j’aime. Mais c’est clair qu’être sportive de haut niveau, voire professionnelle, est un job 24h/24 7j/7 ! Tout ce que je fais tourne un peu autour de mon sport, dormir tôt, dormir assez, manger bien, manger assez, c’est un job sans fin (rires).

Beaucoup d’athlètes partent s’entraîner à l’étranger, pourquoi avez-vous choisi de rester ici ?

Je m’entraîne avec Arnaud Starck (NDLR : le Français qui évolue depuis

10 ans au pays a été « entraîneur de l’année 2024 », année même où Patrizia était « athlète féminine de l’année ») depuis un bon moment ! Après le lycée, j’ai choisi de rester au pays parce que beaucoup de choses s’y mettaient en place, avec notamment le LIHPS (Luxembourg Institute for High Performance in Sports) et le COSL (Comité olympique et sportif luxembourgeois). Je savais qu’avec Arnaud on allait se donner à fond pour réussir de la meilleure des manières. Au départ, c’était un peu compliqué, car il y avait plein de choses nouvelles, mais j’avais totalement confiance en lui et puis de nouvelles perspectives émergeaient, qui liaient sport et école et laissaient espérer une double carrière. Je ne regrette pas une seconde !

L’année dernière, vous étiez aux JO, que retenez-vous de cette expérience ? Y a-t-il Los Angeles à l’horizon ?

Paris, c’était incroyable, c’est la plus grande compétition, la plus prestigieuse. Être parmi les meilleurs au monde, c’est une grande fierté et un grand plaisir. C’étaient mes premiers Jeux. Si je suis 15e au classement olympique, je suis quand même partie avec quelques regrets, mais Los Angeles 2028 est déjà dans les plans. Je vais mettre à profit les années à venir pour être dans la meilleure forme possible.

Après deux magnifiques médailles en bronze et une participation aux Championnats du monde à Tokyo, votre fin de saison 2025 a été un peu compliquée…

C’est vrai, mon été 2025 a été assez compliqué, j’ai eu plusieurs problèmes physiques qui se sont enchaînés, ce n’était pas évident à gérer, je n’étais pas à la hauteur de ce que je voulais faire, de ce que j’étais capable de faire, cela a été douloureux non seulement sur le plan physique, mais aussi au niveau du moral. J’ai repris l’entraînement il y a deux jours (NDLR : notre échange date du 16 octobre) et jusqu’à décembre, on va me voir travailler dur pour préparer une bonne année 2026.

En mars, il y aura les Championnats du monde en salle en Pologne, suivis des Championnats d’Europe. Et comme maintenant je suis médaillée, je dois mettre la barre haut et continuer sur la lancée, j’ai de grosses ambitions pour 2026.

À quoi ressemble une journée de la vie d’une athlète de haut niveau ?

C’est chargé ! Je me lève vers 8 h, ce qui peut paraître tard, mais on a besoin de beaucoup de sommeil, puis je prends mon petit déjeuner et pars à l’entraînement, en général de 10 h à 13 h, puis on récupère, on mange et on est en pause jusqu’à 15 h - 15 h 30. Après quoi, on reprend pour trois heures de musculation alors que le matin est le plus souvent réservé à la vitesse. Ensuite, j’enchaîne avec de la récupération, je mange et tombe raide dans mon lit ! Selon les jours, soit on a deux entraînements ou un entraînement et de la kiné.

En somme, peu de temps libre ?

Vraiment peu (rires), mes journées sont pleines, que ce soit pour l’entraînement ou le travail universitaire. Mon Master est étalé sur trois ans, mais j’aimerais bien terminer d’ici fin 2026.

Avec les rendez-vous sportifs, vous avez pas mal voyagé. Quelle destination vous a le plus marquée ?

Je voyage beaucoup, mais bien souvent je n’ai pas le temps de découvrir. Parmi mes destinations phares, il y a l’Afrique du Sud, un pays beau et intéressant où les gens sont super sympas, mais où il y a des écarts énormes entre riches et pauvres, cela fait mal au cœur, c’est triste à voir. Le Japon est une autre destination de choix, les choses sont tellement différentes d’ici.

J’aime aussi être en Europe, j’aime découvrir les paysages, les cultures, les traditions. Mais étant souvent en route, je suis aussi contente de revenir à la maison, il y a toujours un juste milieu à trouver.

Chaque culture, chaque pays, chaque continent est unique et particulier, partout il y a des choses à découvrir et à aimer.

Questions à la volée

UN MENTOR :

Mon entraîneur Arnaud Starck, on travaille ensemble depuis septembre 2014 !

UNE PERSONNE INSPIRANTE : Plein d’athlètes comme la Jamaïcaine Shelly-Ann Fraser-Pryce ou l’Américaine Allyson Felix.

UN HOBBY :

J’ai peu de temps, mais je m’amuse à embellir mes ongles, ça prend des heures. Avec mes petits pinceaux, je fais un peu de l’art (rires).

UN RÊVE :

Une médaille d’or à un championnat international !

1.5

Société

L’Allemagne veut reconsidérer l’interdiction des voitures thermiques

à

l'horizon 2035

Depuis plusieurs mois, l’Allemagne remet en question l’interdiction européenne de vente des voitures à moteur thermique prévue pour 2035. Le chancelier, Friedrich Merz, juge cette mesure « un mauvais choix » et plaide pour une approche plus souple, fondée sur la neutralité technologique. Face aux coûts énergétiques élevés, à la concurrence internationale et au manque d’infrastructures de recharge, l’industrie automobile allemande souhaite que les moteurs à combustion compatibles avec les carburants synthétiques (e-fuels) puissent continuer à être produits et vendus après 2035. Mais sur le plan juridique, Berlin ne peut agir seule : le règlement européen impose une réduction à zéro des émissions de CO2 pour les véhicules neufs à cette échéance. La coalition gouvernementale reste divisée entre maintien du calendrier climatique et flexibilité accrue pour préserver emploi et innovation.

Un cadre unifié et

moderne

POUR TOUS LES MÉDIAS

Lors d’une conférence de presse le mois dernier, Elisabeth Margue, ministre déléguée aux Médias et à la Connectivité, a présenté le projet de loi sur les médias, marquant une étape majeure dans la modernisation du cadre législatif luxembourgeois. Ce texte, fruit de deux décennies de réflexion, unifie pour la première fois l’ensemble des services de médias, presse écrite, plateformes, podcasts ou créateurs de contenu, sous une même législation. L’objectif : garantir un traitement équitable et technologiquement neutre, renforcer la transparence et protéger le pluralisme. Le projet accroît également les pouvoirs de l’Autorité luxembourgeoise indépendante des médias (ex-ALIA), lui conférant un rôle central de régulation et de coopération avec le Conseil de presse. Simplification administrative, meilleure protection des mineurs et intégration des règlements européens sur la liberté et la transparence des médias complètent cette réforme d’envergure.

S-Net Mobile, QUATRE ANS AU SOMMET DU DIGITAL BANCAIRE

Spuerkeess confirme son leadership numérique : son application S-Net Mobile vient d’être élue, pour la quatrième année consécutive, meilleure application bancaire du Luxembourg selon le Mobile Banking Benchmark 2025 du cabinet Sia Partners. Une distinction qui récompense la stratégie digitale de la banque publique, fondée sur l’innovation, la proximité et l’écoute active des utilisateurs.

Roger Krämer, Head of Innovation, salue « une reconnaissance qui reflète la co-création avec nos clients et notre volonté d’offrir des services toujours plus intuitifs et sécurisés ». Spuerkeess prépare déjà une nouvelle version de son appli pour 2026, avec une interface repensée et des fonctionnalités enrichies. Fidèle à sa mission de service public, la banque continue de placer l’expérience client au cœur de sa transformation digitale.

Un nouveau souffle pour les PME : le prêt SNCI à taux zéro

La SNCI introduit un nouvel instrument de financement baptisé Prêt Compétitivité / Pérennité (PCP), destiné à renforcer la résilience des entreprises luxembourgeoises face aux défis de la transition écologique et numérique. Ce prêt à taux d’intérêt zéro, accordé dans le cadre du régime européen « de minimis », marque un tournant dans le soutien public à l’investissement productif. Accessible principalement aux PME, il permet de financer jusqu’à 80 % du projet, en cofinancement avec une banque partenaire. Le montant maximal est fixé à 200 000 euros pour une durée pouvant aller jusqu’à dix ans. En simplifiant les démarches et en supprimant la charge des intérêts, la SNCI favorise un accès plus direct au financement, tout en encourageant la modernisation, l’innovation et la durabilité du tissu économique national. Un signal fort pour l’investissement responsable au Luxembourg.

LE DANEMARK veut interdire les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 15 ans

Virage radical : après avoir misé sur la numérisation de l’école, le gouvernement veut revenir aux manuels et limiter l’usage des écrans chez les enfants. La Première ministre, Mette Frederiksen, alerte sur l’emprise des réseaux sociaux, qui "volent l’enfance de nos enfants". Elle dénonce une génération fragilisée par l’anxiété, la dépression et la perte de concentration.

La francophonie économique au féminin s’affirme au Luxembourg

Le 7 octobre dernier, près de 150 entrepreneurs et décideurs se sont réunis à la Chambre de commerce du Luxembourg pour la conférence « L’entrepreneuriat féminin, catalyseur de l’innovation et du changement ». Porté par le Groupe des Ambassadeurs francophones du Luxembourg, en partenariat avec la FFCEL et Femmes Magazine, l’événement a mis en lumière la contribution essentielle des femmes à l’économie francophone. Des intervenantes venues d’Europe, d’Afrique et d’Amérique ont

partagé des expériences concrètes, plaidant pour un entrepreneuriat responsable, ancré dans l’innovation, la durabilité et la coopération. Les échanges ont souligné l’urgence d’accroître l’accès au financement, la visibilité des rôles modèles et la place des femmes dans la gouvernance. Le Luxembourg s’est affirmé comme un carrefour de la francophonie économique, où réseaux, institutions et entreprises tissent des synergies au service d’une croissance inclusive et partagée.

© Diptyque

Un ascenseur. Une silhouette. Et soudain, un parfum qui arrête tout. On oublie la tenue, les chaussures, même le regard. Ne reste qu’un sillage. Intrigant, troublant, presque obsessionnel. On n’a qu’une envie : demander le nom. Pas un blockbuster de parfumerie, non. Mais un jus de niche. Un parfum qui ne cherche pas à plaire à tout le monde, seulement à marquer ceux qui comptent. Ici, pas de campagnes tapageuses ni de célébrités en vitrine. Juste l’audace pure : un musc enivrant, un oud animal, un poivre incandescent. Une signature invisible, et pourtant inoubliable. Plongée dans l’univers fascinant des parfums rares.

Rédaction : Alina Golovkova

Avant

la niche : une histoire millénaire du parfum

Des temples égyptiens saturés d’encens aux effluves capiteux de la cour de Versailles, le parfum accompagne l’humanité depuis toujours. Longtemps réservé aux dieux, aux rois et aux initiés, il fut symbole de pouvoir, de séduction et d’appartenance. L’eau de Cologne, au XVIIIe siècle, a démocratisé l’usage, avant que la révolution industrielle et la chimie de synthèse n’ouvrent la voie aux grands parfums modernes, de Chanel N°5 à Diorissimo, en passant par Shocking d’Elsa Schiaparelli.

Mais cette démocratisation a aussi mené à une certaine standardisation des compositions, pensées pour séduire le plus grand nombre. La parfumerie de niche, née dans les années 1970-1980, apparaît alors comme un retour à l’essentiel : celui de l’émotion brute, de la rareté, et de l’idée que se parfumer est un puissant art d’être.

L’art du rare : quand le parfum sort des sentiers battus

À l’opposé des mastodontes créés pour séduire la planète entière, la niche cultive l’exclusivité comme d’autres cultivent la vigne. Ses maisons, souvent indépendantes, défendent une approche artisanale où la matière première n’est

pas un coût à réduire, mais une noblesse à magnifier. Oud précieux, benjoin récolté à la main, iris beurre rarissime : autant de matières traitées comme des joyaux.

Serge Lutens, Frédéric Malle ou L’Artisan Parfumeur ont bâti leurs mythes sur cette exigence, bientôt rejoints par Byredo, Diptyque ou Le Labo, devenus codes de reconnaissance entre connaisseurs.

Chaque flacon cache une histoire (et parfois un roman entier)

Un parfum de niche se porte comme on ouvre un livre : il raconte une histoire, parfois déroutante, toujours singulière. Là où la parfumerie grand public vise l’effet immédiat, la niche ose les détours, les contrastes, la lente séduction. Un cuir animal qui bouscule un bouquet de tubéreuse, une bergamote assaillie par le poivre, un accord minéral qui évoque la pluie sur le béton.

Derrière chaque sillage culte, se cache un nez star. Dominique Ropion et Maurice Roucel signent pour Frédéric Malle deux icônes de la parfumerie contemporaine, Portrait of a Lady et Musc Ravageur. Christine Nagel imagine Twilly pour Hermès, Jacques CavallierBelletrud compose L’Immensité pour Louis Vuitton, et Francis Kurkdjian se fait connaître avec Le Male pour Jean

Paul Gaultier avant de fonder sa propre maison, aujourd’hui intégrée à Dior. Ces créateurs de l’ombre sont les véritables auteurs de nos émotions olfactives. On ne porte plus une fragrance, on adopte une narration intime, presque une signature invisible entre initiés.

Porter un jus rare, c’est affirmer une différence, s’offrir une carte de visite invisible reconnue des initiés.

Ni pour elle, ni pour lui : juste pour le plaisir

Les frontières entre féminin et masculin s’effacent peu à peu. Le jasmin n’appartient plus aux femmes, le cuir

n’est plus réservé aux hommes : les parfums de niche se portent comme une seconde peau, sans étiquette.

Cette liberté s’accompagne d’une exigence éthique. Matières sourcées de manière responsable, flacons rechargeables, circuits transparents… La parfumerie de niche séduit une clientèle en quête de beauté cohérente autant qu’authentique.

Tester, sentir, rêver : le shopping olfactif version spectacle

Acheter un parfum de niche ne se fait pas à la va-vite. Dans les concept stores spécialisés, le rituel compte autant que le flacon. Les jus se découvrent comme des œuvres, racontés par des passionnés qui décodent chaque note.

Les grandes maisons ont flairé la tendance et lancé leurs collections exclusives : Dior Privé, Les Exclusifs de Chanel, Armani Privé ou encore Louis Vuitton Les Parfums, vendus uniquement dans des lieux triés sur le volet. L’achat devient une immersion, un rendez-vous avec l’inattendu.

Là où la parfumerie grand public vise l’effet immédiat, la niche ose les détours, les contrastes, la lente séduction.

Votre parfum, votre secret le mieux gardé

Pourquoi ce succès ? Parce qu’au-delà du luxe, il y a la quête de singularité. Dans une époque saturée de clones olfactifs, choisir un parfum de niche devient un acte de résistance. Porter un jus rare, c’est affirmer une différence, s’offrir une carte de visite invisible reconnue des initiés, une aura qui colle à la peau

© In Astra

et une allure unique. Contrairement à un sac ou à une paire d’escarpins, le parfum ne se montre pas, il se devine. Il devient compagnon intime, confidence silencieuse, révélateur de personnalité.

L’amour olfactif à l’épreuve : pourquoi il faut toujours tester

Car oui, l’exclusivité a un prix… et il vaut mieux tester avant de céder. Bonne nouvelle : la plupart des maisons proposent aujourd’hui des coffrets découverte, assortiments de miniatures ou échantillons payants, mais parfois déductibles de l’achat final. Certaines maisons offrent même des discovery sets de 5 à 10 ml, parfaits pour explorer un univers olfactif.

Conseil d’initié : ne jamais juger un parfum de niche à la première vaporisation. Ces compositions évoluent souvent pendant des heures, voire des jours, révélant des facettes insoupçonnées au contact de la peau.

Le prix du sillage : combien vaut l’inoubliable ?

Les parfums de niche oscillent entre accessible et extravagance. Comptez entre 90 et 120 € pour 30 ml chez Diptyque ou Atelier Cologne, 180 à 250 € pour 50 ml chez Byredo, Serge Lutens ou Frédéric Malle, et jusqu’à 600 € pour les créations les plus exclusives.

Et pour les amateurs de rareté extrême, certaines éditions limitées ou flacons en cristal dépassent les 1 000 €, voire 3 000 €, pour des créations d’exception comme Roja Haute Luxe. Ces parfums se portent comme des pièces de collection, à la fois objet d’art et empreinte personnelle.

Le Luxembourg a du nez : où flairer les perles rares

Au Grand-Duché, où le goût du raffinement discret est une seconde nature, plusieurs adresses confidentielles permettent de s’initier aux senteurs rares : Parfumerie en Liberté, Miss Sybel, Smets Beauty, Françoise Urban Beauty Retreat et l’enseigne Paris 8 proposent une belle sélection de parfums de niche.

Ici, le luxe ne s’affiche pas, il se respire. Et s’il suffisait d’un parfum pour reconnaître les siens ?

L’art du parfum rare à Luxembourg

Nouvelle adresse dédiée à la parfumerie de niche, Parfumerie en Liberté réunit des créations exclusives et singulières. Distributeur exclusif luxembourgeois de la marque Les Indémodables, pour laquelle le maître parfumeur Antoine Lie crée des parfums à partir des plus belles matières naturelles, la boutique présente également l’iconique L’Iris de Jacques Fath

Côté découvertes, vous trouverez les maisons italiennes Parfums Artimique, Optico, Parco1923, Sikelia Parfums, ainsi que les signatures françaises Christele Jacquemin, Le Jardin Retrouvé et Miya Shinma.

Un lieu unique où le parfum devient émotion, et chaque visite une découverte sensorielle inédite.

Ouverture : de 12h à 17h30 le lundi et de 10h30 à 18h30 du mardi au samedi WWW.PARFUMERIEENLIBERTE.COM

61 avenue de la Liberté, L-1931 Luxembourg-Gare Tél. : 661 137 999 parfumerieenliberte

ON A TESTÉ POUR VOUS !

La gamme Glow Energie d'Yves Rocher

Dans notre Beauty Lab, les promesses des marques passent à la loupe… et sur la peau. Ce mois-ci, quatre testeuses, dont une influenceuse au radar beauté affûté, ont adopté la gamme Glow Energie d’Yves Rocher, un cocktail de capucine bio et de vitamine C naturelle. Sérum, crème, huile, masque, soin regard et SPF, cette routine est pensée pour réveiller l’éclat et défatiguer le teint. Résultat : un vrai shoot de lumière, même les jours sans filtre.

Les produits testés

TRIO GLOW ENERGIE

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« J’ai adoré tester la gamme Glow Energie d’Yves Rocher. Première impression très positive : les textures sont légères, ne collent pas, et l’odeur est ultra fraîche. Ma peau très sensible tolère parfaitement ces soins, ce qui est déjà un vrai plus ! Gros coup de cœur également pour l’Huile Récupératrice Éclat de Nuit : au réveil, ma peau est repulpée, lissée et éclatante. En bonus, une note excellente sur Yuka qui est un critère très important pour moi ! »

« Je n’avais encore jamais testé les produits Yves Rocher. Ce n’est pas une marque qui me faisait rêver, mais j’ai été agréablement surprise ! Le packaging n’est pas très glamour, mais le produit en lui-même, wahou ! La texture est légère, la teinte orangée apporte une touche de soleil, parfaite en cette saison, et l’odeur est très agréable. Le trio sérum + crème + huile de nuit fait des merveilles. »

« J’ai toujours apprécié Yves Rocher pour son excellent rapport qualité-prix et cette gamme Glow Energie est particulièrement réussie. Le matin, le sérum, à l’odeur agréable, est très plaisant sur la peau et procure immédiatement un effet “bonne mine”. La crème, appliquée ensuite, est tout aussi agréable. Quant à l’huile, utilisée le soir, elle offre un véritable glow up au réveil. Non comédogène, la peau est vraiment bien hydratée. »

«  J’ai adoré ! J’ai tout de suite ressenti une vraie amélioration dans la texture et la luminosité de ma peau, plus douce, plus souple et visiblement reposée. L’association de la capucine et de la vitamine C apporte un éclat naturel sans effet gras ni surcharge. Mon coup de cœur va à l’huile de nuit, qui laisse ma peau incroyablement bien hydratée et confortable au réveil, une alliée parfaite pour la saison. Une routine simple, efficace et pleine d’énergie, qui redonne vitalité et glow au teint. J’aurais adoré tester le Masque Peeling Éclat 10 minutes, qui promet un effet coup d’éclat instantané. »

CÉLINE
JULIE
DOROTHÉE
AUDREY

CLUB MED PALMIYE : l’élégance méditerranéenne réinventée

ENTRE MER ET MONTAGNES, LE CLUB MED PALMIYE S’OFFRE UNE NOUVELLE JEUNESSE.

RÉNOVATIONS AMBITIEUSES, ATMOSPHÈRE “MARINA CHIC” ET ANCRAGE DURABLE REDONNENT ÉCLAT À CE JOYAU TURC , DEVENU VITRINE DU TOURISME BALNÉAIRE HAUT DE GAMME ET RESPONSABLE.

Un village mythique en métamorphose

Sur la Riviera turque, face au bleu infini de la Méditerranée et aux monts Taurus, le Club Med Palmiye se réinvente.

Depuis 2022, un vaste chantier transforme ce village iconique ouvert en 1987, avec une ambition claire : offrir une expérience premium, alliant raffinement et convivialité.

Un design “marina chic”

Les rénovations, étalées jusqu’en 2027, donnent déjà le ton. Au Villagio, les chambres se parent de teintes sable et bleu marin, évoquant les criques voisines. À l’Hôtel, le studio MHNA a signé une atmosphère “marina chic” : sols inspirés des ponts de bateaux, mobilier en chêne courbe, motifs traditionnels turcs revisités. Un cadre élégant, pensé pour magnifier l’art de vivre méditerranéen.

La montée en gamme assumée

Palmiye ne se contente pas d’un lifting esthétique. La création prochaine d’un espace Exclusive Collection incarne cette ambition : chambres spacieuses, conciergerie personnalisée et espaces privatifs pour une clientèle en quête de discrétion.

Entre fête et quiétude

Le resort reste fidèle à son esprit festif : spectacles, buffets thématiques et soirées au bord des piscines rythment les

séjours. Pourtant, chacun peut désormais choisir son tempo : l’effervescence des animations ou la sérénité des nouveaux espaces intimistes.

Un luxe responsable

Surtout, Palmiye intègre résolument les enjeux écologiques. Fini les plastiques à usage unique, place aux éclairages basse consommation et au chauffage solaire. En cuisine, 98 % des produits proviennent de Turquie, valorisant circuits courts et gastronomie locale. Entre luxe et durabilité, Palmiye devient un modèle de resort méditerranéen, où le mot “vacances” retrouve tout son sens.

PALMIYE EN CHIFFRES

720 chambres rénovées d’ici 2027

11 M£ investis

6 piscines, 2 spas et un hammam

4 terrains de padel ajoutés

98 % des produits alimentaires issus de Turquie

Un équilibre unique entre hospitalité premium et engagement durable.

Beauté

respire un nouveau souffle parfumé

Au 61, avenue de la Liberté, Parfumerie en Liberté insuffle une audace olfactive rare à Luxembourg-Ville. L’adresse met en avant la parfumerie de niche à travers des maisons et artisans comme Les Indémodables, Jacques Fath, Miya Shinma ou Sikelia. Pensé comme une galerie olfactive, le lieu privilégie la découverte et l’échange autour des matières, des inspirations et des histoires de créateurs. Ouverte depuis quelques mois, la boutique propose une expérience sur mesure, intime et sensorielle. Un espace confidentiel où chaque flacon raconte une émotion, et où Luxembourg découvre peu à peu les nuances subtiles de l’art du parfum d’auteur.

Guerlain dévoile Orchidée Impériale, la Crème de Longévité, fruit de deux décennies de recherche autour de la Vanda coerulea, orchidée à longévité remarquable. Au cœur de la technologie brevetée Orchid Longevity™, elle stimule neuf voies biologiques de jeunesse et renforce les connexions cellulaires. En écho à cet engagement, Guerlain propose une recharge éco-conçue, diminuant l’impact environnemental de 30 %.

LA PRÉCISION AU SERVICE DE LA PEAU

Shiseido repousse les limites du soin avec bio-performance micro-click concentrate. Inspiré des procédures esthétiques, ce concentré haute précision délivre la juste dose de niacinamide pour lisser, lifter et affiner le grain de peau. Un geste technologique qui redonne à l’épiderme sa plénitude et son éclat, clic après clic. Shiseido.

© Guerlain
© Shiseido

SHA TRIOMPHE AUX WORLD SPA AWARDS 2025

Les World Spa Awards 2025 ont consacré le leader mondial de la longévité SHA, confirmant son statut d’icône du bienêtre et de l’innovation. L’enseigne s’est distinguée dans cinq catégories majeures, dont Meilleur programme de longévité au monde pour Advanced Longevity au SHA Mexique, et Meilleure clinique de bien-être au monde pour SHA Espagne. Une double consécration qui salue 20 ans d’expertise en santé intégrative. Fondée sur une approche scientifique et holistique, la méthode SHA repose sur neuf piliers, de la nutrition thérapeutique à la médecine préventive, en passant par la santé cognitive et la performance physique. Plus de 70 000 hôtes ont déjà bénéficié de ses programmes, conçus pour prolonger la qualité et la durée de vie. Véritable référence mondiale, SHA redéfinit les standards du bien-être en alliant innovation médicale, thérapies naturelles et excellence hôtelière.

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Cellulite | Graisses localisées

L’histoire de la collection Rabanne s’écrit désormais en format nomade. Les cinq best-sellers de la ligne se déclinent dans des flacons d’exception : design argenté, anneau doré gravé du monogramme Rabanne et bijou iconique eight. É légants et désirables, ces formats de voyage prolongent le geste parfumé, partout, à tout moment. Paco Rabanne.

Relâchement cutané | Tonification musculaire Technologies avancées : Laser • Radiofréquence • Vacuum • Électrolipolyse

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© Maureen M.Evans

rançoise Clément

URBAN BEAUTY : la beauté comme refuge

FRANÇOISE CLÉMENT
© Audrey Dhyvert, Passe Moi L'Sel Chérie

Pionnière de l’esthétique au Luxembourg, Françoise a fait d’Urban Beauty, au City Concorde, bien plus qu’un institut : un havre de paix où se rencontrent innovation, intuition et art de vivre. Rencontre avec une femme guidée par la passion, l’exigence et une vision rare de la beauté authentique.

Rédaction : Maria Pietrangeli

J’ai voulu créer non plus un simple institut, mais une retraite urbaine : un lieu de ressourcement, doux, apaisé, presque en retrait du monde. Un espace féminin dans l’âme, mais ouvert à tous.

Comment est née l’aventure Urban Beauty ?

Avant Urban Beauty, il y avait l’Institut Françoise, ouvert en 1974 à Arlon. Un jour, M. Bram, qui préparait l’ouverture du City Concorde, cherchait une esthéticienne expérimentée pour y installer un institut de beauté. Mes collègues luxembourgeoises avaient déjà leur propre établissement, il s’est donc tourné vers moi. J’avais plus de 20 ans de métier et 40 ans tout juste : l’âge des nouveaux défis. J’ai accepté et ouvert le premier Institut Françoise au rez-de-chaussée du City Concorde. Ce fut une belle aventure menée avec un homme curieux, passionné et visionnaire dans sa façon de concevoir la beauté. Puis, en 2017, lorsque le City Concorde s’est agrandi, j’ai eu l’opportunité de repenser entièrement le concept. En arrivant au premier étage, j’ai voulu créer non plus un simple institut, mais une retraite urbaine : un lieu de ressourcement, doux, apaisé, presque en retrait du monde. Un espace féminin dans l’âme, mais ouvert à tous.

Vous êtes connue pour votre goût des innovations. Qu’est-ce qui guide vos choix ?

Je crois avoir beaucoup de chance : j’ai une intuition très vive. Je ressens assez vite ce qui va compter demain. J’aime profondément mon métier et j’ai besoin d’apporter sans cesse quelque chose de nouveau. Avec le temps, j’ai noué des liens solides avec des fabricants et ingénieurs qui imaginent des technologies inspirées de la médecine. Je ne suis pas conservatrice : l’esthétique évolue sans arrêt, et j’aime avancer. Mais je tiens à une chose : la non-invasivité. Je veux offrir des alternatives efficaces à la chirurgie. La beauté peut se sublimer sans aiguille ni bistouri.

Quels ont été les moments forts et les obstacles de la création d’Urban Beauty ?

L’ouverture fut un véritable défi. Passer de 150 à 500 m², c’est repenser toute

une organisation : la circulation, l’accueil, la disposition des cabines. Et à peine installés, le Covid est arrivé. Trois mois de fermeture, une clientèle inquiète… Mais aujourd’hui, tout cela a porté ses fruits. L’espace est harmonieux, paisible, lumineux. Chaque cabine est un cocon, chaque soin une parenthèse. L’espace, c’est un luxe. Un luxe que nous offrons à nos clients, et qui change tout.

Pourquoi avoir ajouté une parfumerie de niche ?

Parce que le parfum fait partie intégrante de la beauté. J’en ai toujours proposé, même à Arlon. D’abord les grandes maisons, puis des créateurs indépendants. J’aime parler de parfumerie d’auteur. Ce volet olfactif équilibre le côté très technique de mon métier. Le parfum, c’est l’émotion, la poésie. Il raconte des histoires. Et aujourd’hui, il existe une véritable communauté d’amateurs passionnés, qui connaît les matières, les accords, les créateurs. J’aime leur offrir un espace de découverte sans mélange d’odeurs, où chaque fragrance peut s’exprimer pleinement.

Quelles valeurs portez-vous à travers votre travail ?

Pour moi, la beauté, c’est un rayonnement. Elle ne répond pas à des critères physiques : elle naît d’une harmonie entre le corps et l’esprit. C’est cette cohérence que je recherche dans mes soins.

Infos

Société : Urban Beauty

Son activité : Institut de beauté

Date de création : 1974

Nombre de salariés : 10

Pièce totem de la saison froide, le manteau s’impose comme un manifeste de style. Qu’il soit oversize, sculptural ou d’une élégance minimaliste, il enveloppe le corps autant qu’il affirme une allure. En novembre, nos pages lui rendent hommage, entre volumes couture et désir de chaleur réconfortante.

Sélection : Julie Kieffer

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Mode

BLUE OBSESSION : le manteau bleu marine, pièce maîtresse de cet hiver

Ni trop sage ni trop strict, le bleu marine s’impose cette saison comme l’alternative la plus désirable au noir. Sur les podiums de Coach, Vivienne Westwood ou The Frankie Shop, le manteau bleu se décline en caban graphique, en version ceinturée façon robe de chambre chic ou en longueur XXL aux accents couture. Porté sur un tailleur, une robe satinée ou un denim brut, il redéfinit l’élégance urbaine avec une sobriété maîtrisée. Un essentiel à l’allure effortless qui promet de traverser l’hiver sans fausse note.

Rédaction :

JUUNE : l’élégance consciente née au Luxembourg

Ancrée au Luxembourg et lancée ce mois-ci, JUUNE impose une vision singulière de la maroquinerie : des essentiels en cuir à la fois intemporels, minimalistes et fonctionnels. Pensée pour les femmes en mouvement, la marque conjugue lignes architecturales, détails mesurés et exigence artisanale. Inspirée par la rose, symbole de beauté et fil conducteur de son esthétique, JUUNE revendique une élégance sobre, fidèle à l’esprit du luxe contemporain. Réalisées en Espagne à partir de cuirs nobles et produites en petites séries, ses pièces révèlent une allure juste, sans ostentation. Première création, AUBE rend hommage au Luxembourg, jadis surnommé « la terre des roses ». Son rabat, inspiré du déploiement des pétales, réinvente le sac classique avec une sophistication discrète. On est déjà conquises !

© Coach

VICTORIA BECKHAM, la vérité derrière le vernis

Dans son documentaire Netflix, Victoria Beckham, 51 ans, dévoile les coulisses d’une maison aussi désirée que scrutée, souvent plus emblématique que rentable. Depuis 2008, elle poursuit une vision singulière du luxe indépendant, soutenue par un trio d’hommes de confiance, où se mêlent loyauté, flair et capital : David Beckham, pilier affectif et coactionnaire de la première heure ; Simon Fuller, ex-manager des Spice Girls et architecte de son image publique ; et David Belhassen, investisseur discret mais décisif dans la relance du label. Ensemble, ils ont transformé un projet d’image en maison d’auteur. Reste ce subtil paradoxe du luxe : quand le prestige et la constance finissent par valoir plus qu’un bilan positif.

Jasmine Tookes, L’ÉCLAT MATERNEL DU VICTORIA’S SECRET SHOW 2025

À Brooklyn, Jasmine Tookes a redéfini le mot « icône ». Enceinte de neuf mois, l’Ange a ouvert le défilé Victoria’s Secret 2025 dans une armure d’or irisée, ailes monumentales déployées, évoquant une Vénus moderne triomphante. Plus qu’un moment de mode, une déclaration : la féminité ne se fragmente pas, elle s’amplifie. Aux côté de Gigi et Bella Hadid ou Candice Swanepoel, Tookes impose une vision du glamour où puissance et grâce, maternité et sensualité, ne font plus qu’un.

JANE GOODALL, L’HÉRITAGE D’UNE

VISIONNAIRE POUR LA MODE DURABLE

Jane Goodall s’est éteinte le 1er octobre à l’âge de 91 ans, laissant derrière elle un héritage d’empathie et de lucidité. Pionnière de la primatologie, elle a su transformer son combat pour la nature en leçon universelle. En collaborant avec Brilliant Earth sur une collection mêlant or recyclé et diamants issus du CO₂ capturé, elle a montré qu’éthique et élégance pouvaient se rejoindre. À la mode durable, elle lègue un credo essentiel : observer, respecter et créer avec conscience. La dernière collection reprend des motifs inspirés de la carrière de Jane Goodall, notamment la colombe et le rameau d’olivier, symboles de son engagement en faveur de la paix.

© TheStewartofNY
© Netflix

Haute de 184 cm, Alina Gorcenco n’a jamais pu se fondre dans la foule. Pourtant dans les cabines d’essayage, l’histoire était moins flatteuse : pantalons qui s’arrêtent aux chevilles, manches trop courtes, robes mini devenues microscopiques… De cette frustration est née une conviction : transformer sa différence en force. Née en Moldavie, installée au Luxembourg depuis six ans, cette spécialiste de la finance a choisi de se réinventer en créant Altagia, une marque dédiée aux femmes grandes. Avec une élégance assumée et une sophistication épurée, elle signe des pièces pensées pour magnifier celles qui, comme elle, attirent tous les regards.

Rédaction : Alina Golovkova | Photographies : Altagia

Vous êtes née en Moldavie. Parlez-nous de vos jeunes années et de votre parcours jusqu’au Luxembourg ?

J’ai grandi dans un contexte très différent de celui des jeunes ici. Les voyages, les opportunités… Tout cela était limité. Mais j’ai eu une enfance heureuse. La musique faisait partie de ma vie, je jouais du violon, et je me suis toujours sentie créative. Pourtant, encouragée par ma famille à choisir la stabilité, j’ai suivi une carrière en finance. Après mes études en Roumanie et plusieurs échanges en Italie et en Suède, j’ai découvert que j’aimais vivre dans un contexte interculturel. Le Luxembourg s’est imposé comme une évidence : on peut s’y intégrer rapidement grâce à l’anglais, tout en apprenant ensuite d’autres langues. J’y vis depuis six ans.

Quand l’idée de créer votre marque a-t-elle émergé ?

Depuis toujours, j’admire les créateurs. Chaque vêtement que je voyais, j’imaginais comment je l’aurais modifié. Mais ce n’était qu’une passion. Puis, il y a quelques années, j’ai eu envie de faire quelque chose qui ait du sens, proche de mon cœur. En étant moi-même très grande, j’ai réalisé qu’il manquait cruellement de vêtements élégants pour les femmes comme moi. C’est ainsi qu’est née Altagia.

ALINA GORCENCO

Quels sont les principaux défis vestimentaires des femmes grandes ?

Les pantalons sont le cauchemar numéro un : impossible d’en trouver à la bonne longueur. Les robes et les jupes deviennent trop courtes, les manches s’arrêtent bien avant le poignet, et les combinaisons sont souvent importables. Résultat : on finit par renoncer à certaines pièces. J’ai voulu répondre à ce manque avec une offre élégante et adaptée.

Pourquoi avoir choisi le nom “Altagia” ?

Je voulais un nom porteur de sens. En roumain, “alta” évoque la hauteur. Et les lettres centrales, A et G, sont mes initiales. C’est donc à la fois un clin d’œil à ma mission qui est d'habiller les femmes grandes et une touche personnelle.

Comment décririez-vous l’esthétique de la marque ?

Altagia s’adresse à des femmes qui, par leur taille, captent déjà l’attention. Mon ambition est de transformer cette attention en admiration. J’ai voulu une allure raffinée, élégante, d’une sophistication simple mais impactante.

Quand une femme grande entre dans une pièce, elle attire le regard. Avec Altagia, je veux transformer ce regard en admiration.

Quelles pièces clés proposez-vous dans la première collection ?

Un tailleur parfaitement ajusté aux silhouettes élancées, une jupe midi élégante, des blouses aux manches longues, mais aussi une minijupe pensée pour être flatteuse sans être trop courte. Je m’inspire beaucoup de l’élégance vintage, réinterprétée pour la femme contemporaine.

Où sont fabriquées vos pièces ?

Une partie de la collection est produite en Roumanie, l’autre en Syrie via une société basée en Allemagne. Cela peut sembler atypique, mais il existe un vrai savoir-faire dans ces régions. J’ai choisi mes partenaires avec soin, pour garantir une production de qualité et des conditions éthiques.

Votre démarche inclut aussi une dimension durable. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Oui. Nous produisons en petites séries pour éviter les surplus, utilisons des tissus en partie durables et travaillons avec des ateliers responsables. J’aimerais aussi développer des principes de circularité pour prolonger la vie des vêtements.

Comment avez-vous lancé concrètement votre projet ?

Je n’ai pas bénéficié de financements au départ. Mais j’ai eu la chance de rencontrer Elena Gromova, fondatrice de Fashion Business Lab, qui m’a guidée dans toutes les étapes : structuration du projet, ADN de marque, production… Sans elle,

j’aurais probablement mis beaucoup plus de temps à concrétiser Altagia.

Quelles ont été vos principales difficultés ?

Le temps : mener de front mon métier et la création d’une marque est un défi. Et puis, bien sûr, les finances. J’ai dû commencer petit, pas à pas, pour tester le marché. Mais chaque étape franchie a été une victoire.

Vous parlez aussi de créer une communauté de femmes grandes. Pourquoi est-ce important pour vous ?

Parce que nous partageons les mêmes défis, parfois même les mêmes remarques désobligeantes. Être grande, c’est attirer les regards, mais aussi subir des commentaires. À travers Altagia, je veux non seulement habiller ces femmes, mais aussi créer un espace de soutien, où l’on se sent comprise et valorisée.

Le lancement de votre collection est prévu pour octobre (NDLR : l’interview a été réalisée en août). Où pourra-t-on la trouver ?

En ligne, sur mon site, et peut-être dans quelques pop-up stores au Luxembourg. Mon souhait est d’aller à la rencontre des clientes et de fédérer cette communauté.

Comment définiriez-vous votre style personnel ?

Classique, élégant, avec ce que j’appelle une “sophistication simple”. J’aime les robes : elles offrent un look complet sans effort et incarnent une féminité intemporelle.

Qui sont vos inspirations mode ?

Dolce & Gabbana pour la richesse culturelle qu’ils intègrent dans leurs collections, et Elsa Schiaparelli pour son audace visionnaire.

Avez-vous un mantra qui vous guide ?

“If you can dream it, you can do it.” Je crois profondément que tout est possible, si le moment est juste.

Et au Luxembourg, quel est votre lieu favori ?

Le Grund, près de l’abbaye de Neumünster. C’est un endroit paisible et romantique où je me ressource.

Que lisez-vous en ce moment ?

Journey by Moonlight, d’Antal Szerb. C’est un roman qui mélange voyage et introspection. Même si je n’ai pas beaucoup de temps, j’essaie de lire car ça nourrit aussi mon inspiration.

Un dernier mot ?

J’aimerais encourager chacun à consacrer du temps à ce qui le passionne. La vie devient plus belle quand on fait ce que l’on aime, que ce soit une activité, un hobby ou un projet plus ambitieux.

Miss Sybel, L’art de s’habiller

Jeux de matières, coupes structurées et détails raffi nés… La collection automne-hiver 2025 de Miss Sybel, célèbre une féminité assumée et moderne. Tricot enveloppant, maille fi ne ou robe fl uide : chaque pièce allie confort et élégance, du bureau aux soirées d’exception. Des créations pensées pour sublimer la silhouette et révéler le charme de chaque femme. À découvrir en boutique : vos indispensables de la saison, à porter avec confi ance et allure. Des créations pensées pour sublimer la silhouette et révéler le charme de chaque femme.

NOUVELLE ADRESSE

40 Rue Philippe II, 2340 Ville-Haute Luxembourg

Tél. : 691 552 989 - miss_sybel

Le cycle sous algorithme : FAUT-IL TOUT CONFIER À SON APPLI ?

Elles promettent de nous aider à mieux nous connaître, mais jusqu’où peut-on confier son intimité à un algorithme ? Les applications de santé féminine séduisent par leur promesse d’autonomie et de compréhension du corps. En Europe, environ un quart des adultes utilisent aujourd’hui une application de santé ou de bien-être, selon une enquête européenne publiée en 2024. Parmi elles, les applis dédiées au cycle et aux hormones occupent une place croissante. Entre outil de suivi, compagnon de cycle et carnet de bien-être, ces technologies ont conquis nos smartphones. Mais leur fiabilité et la gestion des données suscitent encore bien des questions.

Rédaction : Alina Golovkova

La révolution femtech, contraction de female et technology, est en marche. Ce marché, estimé à près de 40 milliards de dollars en 2024, devrait dépasser les 97 milliards d’ici 2030, selon le cabinet américain Grand View Research.

Clue, Flo, Natural Cycles ou Moody : ces applis se sont imposées comme de nouvelles alliées du quotidien. Pour la gynécologue Janine Lemke, installée au Luxembourg, ce phénomène est plutôt positif : « Beaucoup de jeunes femmes utilisent ces applications pour suivre leurs règles. C’est une bonne chose : elles comprennent mieux leur cycle et observent plus facilement les signaux de leur corps. Cela les rend plus attentives à leur santé. » Mais elle nuance aussitôt : « Une application ne remplace pas un suivi médical. »

Entre promesse de précision et illusion de contrôle

Les applis promettent de prédire l’ovulation ou les menstruations avec une exactitude quasi scientifique. « Elles sont assez fiables, reconnaît la Dr Lemke. La plupart du temps, elles indiquent les mêmes périodes que celles que j’estimerais moi-même. Mais rien n’est jamais garanti à cent pour cent : l’ovulation reste un processus biologique, pas algorithmique. »

Certaines patientes, séduites par la simplicité des notifications, ont tendance à s’y fier aveuglément. « Il faut rappeler que la majorité de ces applications ne sont pas des méthodes de contraception », souligne la médecin. Natural Cycles fait exception : approuvée par la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis et certifiée en Europe comme dispositif médical, elle revendique une efficacité de 93 % en usage typique et de 98 % en usage parfait. En d’autres termes, l’usage parfait correspond à une utilisation sans aucune erreur, tandis que l’usage typique reflète la réalité du quotidien, avec ses oublis ou ses imprécisions. « Mais, même validée scientifiquement, aucune méthode n’est infaillible », ajoute la Dr Lemke.

Derrière les écrans, une mine de données sensibles

Derrière les interfaces pastel et les promesses d’empowerment, ces applis collectent des données parmi les plus sensibles : cycles, humeurs, activité sexuelle, symptômes, voire tentatives de grossesse. En Europe, leur usage est encadré par le Règlement général sur la protection des données (RGPD), qui impose un consentement explicite, une limitation stricte de la collecte et des mesures de sécurité renforcées.

Depuis mars 2025, le nouveau Règlement sur l’Espace Européen des Données de Santé (EHDS) est venu consolider cette protection, en donnant aux citoyennes un contrôle accru sur leurs informations personnelles. Malgré ce cadre

solide, la Dr Lemke reste prudente : « Rien n’est totalement sûr aujourd’hui. On ne sait jamais vraiment qui peut s’intéresser à nos données. Certaines entreprises pourraient très bien les exploiter à des fins de marketing. » Une vigilance nécessaire, à l’heure où les informations liées à la santé féminine représentent un marché colossal et où la frontière entre accompagnement et intrusion reste mince.

Le bien-être hormonal à l’ère du self-tracking

La santé connectée au féminin ne se limite plus au suivi menstruel. De nombreuses applications s’intéressent désormais au stress, au sommeil, à la libido ou à l’équilibre émotionnel. Moody ou Hormona croisent les variations hormonales avec les changements d’humeur, tandis

LES FEMMES ARRIVENT EN CONSULTATION MIEUX INFORMÉES. CELA TRANSFORME LA CONVERSATION MÉDICALE.

que Balance accompagne les femmes dans la traversée de la ménopause. Si ces outils favorisent une meilleure compréhension du corps et des émotions, ils posent aussi la question d’une auto-observation constante. Certaines de ces applis favorisent une meilleure connaissance de soi, mais elles peuvent aussi conduire à une observation trop minutieuse, voire anxieuse du corps. La Dr Lemke rappelle qu’il faut savoir garder du recul : « Ces applications peuvent être utiles, mais il ne faut pas leur accorder une confiance absolue. »

Objets connectés : la technologie au service du corps

Dans le sillage de cette tendance, les objets connectés s’imposent comme les nouveaux compagnons de la santé féminine. La plus emblématique, la Oura Ring, mesure en continu la température, le rythme cardiaque et la qualité du sommeil. Ces données peuvent aider à repérer certaines tendances physiologiques, notamment

liées au cycle ou à la fatigue.

D’autres dispositifs, comme les patchs de fertilité ou les capteurs pelviens intelligents, promettent un suivi toujours plus précis et personnalisé.

« Si ces outils sont bien utilisés, ils peuvent affiner la compréhension du corps féminin », estime la Dr Lemke.

« Mais l’innovation doit rester à taille humaine : la technologie doit servir la connaissance, pas créer une dépendance. »

Vers un dialogue plus éclairé entre patientes et médecins

Au-delà des inquiétudes, ces outils ont aussi changé la relation patientmédecin. « Les femmes arrivent en consultation mieux informées, explique la Dr Lemke. Certaines me disent : “Mon application montre des cycles irréguliers, peut-être s’agit-il d’un syndrome des ovaires polykystiques.”

J’apprécie cette implication. » Cette prise de conscience favorise un dialogue plus équilibré. « Avant, certains symptômes

étaient minimisés. Aujourd’hui, les patientes connaissent leur corps, leurs schémas, leurs cycles. Cela transforme la conversation médicale. »

Une révolution technologique à taille humaine

Pour la Dr Lemke, la prochaine étape sera celle de la précision intégrée : « Si l’on combinait le calendrier menstruel à une bague biométrique qui mesure la température corporelle, on pourrait prédire l’ovulation avec davantage de fiabilité. C’est une évolution souhaitable, à condition qu’elle reste encadrée. »

Car la technologie, si prometteuse soit-elle, ne doit pas occulter la dimension humaine. Comprendre, ressentir, écouter : voilà ce que la science numérique ne peut pas quantifier. La santé féminine connectée ouvre des perspectives inédites, à condition qu’elle reste un outil de connaissance, non de contrôle.

Agenda culturel DE NOVEMBRE

Jusqu’au 03.01.2026 activité

SMALL HANDS, BIG STORIES!

De grandes idées naissent souvent de petites mains. Le musée des enfants PLOMM ouvre les portes d’un univers ludique et créatif où les plus jeunes sont invités à explorer, imaginer et s’exprimer librement. À travers des expositions interactives et des ateliers participatifs, les enfants découvrent le plaisir d’apprendre en jouant : toucher, construire, peindre, écouter, rêver… Chaque espace devient une invitation à la curiosité et à la découverte, où les sens sont en éveil et l’imagination sans limite. Les activités proposées favorisent l’éveil, la confiance et la créativité, tout en encourageant le dialogue entre petits et grands. Une expérience joyeuse et inspirante, à vivre en famille.

MUSÉE DES ENFANTS PLOMM www.plomm.lu

Jusqu’au 19.07.2026 exposition

ET LEEFT

Sujet universel, mais encore trop souvent tabou, les menstruations sont au cœur de l’exposition Et leeft

À travers objets, archives, films, témoignages et œuvres d’art, elle retrace l’évolution des discours et des produits menstruels du XIXe siècle à nos jours. D’abord conçue par le Museum Europäischer Kulturen de Berlin, l’exposition a été adaptée au contexte luxembourgeois, où la question résonne entre initiatives citoyennes et débats publics. Une exposition engagée qui fait parler les corps et les histoires.

© Les 2 Musées de la Ville de Luxembourg, photos: Marion Dessard

08.11

PAUL MIRABEL

Avec son style singulier, Paul Mirabel revient sur scène avec un spectacle où tout, ou presque, part de l’amour. L’humoriste explore avec légèreté et profondeur nos passions, nos peurs, nos relations et nos rêves. Entre confidences et absurdités, il dresse un portrait sensible de notre quotidien, toujours teinté de sa maladresse délicieuse.

rue Münster +352 / 26 20 52 1 Infos et tickets sur

PASSEPORT

19.11 me 19:30 « À ne pas manquer. Un conte de faits moderne » France Inter d’Alexis Michalik

CLASSEMENT SANS SUITE

18.12 je 19:30 « Bouleversante, […] la pièce est d’utilité publique » Femme Actuelle de Luca Franceschi

MICHELLE, DOIT-ON T’EN VOULOIR D’AVOIR FAIT UN SELFIE À AUSCHWITZ ?

20.01 ma 19:30 « […] cette pièce qui explore notre soumission à la technologie est didactique, effarante et bien vue » Le Canard enchaîné de Sylvain Levey SOLD OUT

11 & 12.1

WILLIAM CARDOSO – DEADLINE

Le chorégraphe William Cardoso présente Deadline, une création coproduite par les Théâtres de la Ville et le TROIS CL | Maison pour la danse, dans le cadre de la Bourse Projet Chorégraphique –Expédition de Kultur | lx. À travers une écriture chorégraphique à la fois physique et introspective, Cardoso explore la notion de rupture : ces moments charnières où la fin devient le début d’autre chose. Deadline aborde la douleur, la perte et la transformation comme autant d’élans vers la renaissance. Sur scène, trois danseurs et danseuses donnent corps à cette tension entre fragilité et puissance, portés par la musique électro-organique du compositeur luxembourgeois Emerine Samuel. Une œuvre sensible, à la croisée de la danse, du son et de l’émotion pure.

GRAND THÉÂTRE

danse contemporaine

16.11

LE LAC DES CYGNES

Véritable joyau du répertoire, Le Lac des cygnes séduit depuis toujours par son intensité dramatique et sa beauté chorégraphique. Sur la musique envoûtante de Tchaïkovski, l’histoire d’amour tragique entre le prince et la jeune femme transformée en cygne prend vie dans une mise en scène grandiose. Costumes somptueux, danse virtuose et émotion pure : une soirée incontournable pour les amoureux du ballet comme pour les néophytes.

TRIFOLION www.trifolion.lu

© William Cardoso

19.11

PASSEPORT

théâtre

Et si tout ce qu’il vous restait de votre vie, c’était un passeport ? Dans cette pièce d’Alexis Michalik, on suit Issa, retrouvé sans mémoire à Calais, dont le seul lien au passé est un document d’identité. À travers lui et d’autres personnages, Passeport raconte la réalité des migrants, entre errance, espoir et quête de soi. Sans pathos mais avec intensité, Michalik signe un théâtre à la fois humain, accessible et profondément actuel. Une histoire de papiers, de frontières, mais surtout d’identité.

NEIMËNSTER

www.neimenster.lu

théâtre

CLERVAUX Semaines de l’Avent

Merry Afterwork

les vendredis soirs

28.11 / 05.12 / 12.12 / 19.12 de 17h00 - 22h00 à l’extérieur, Place du Marché

Glüh-Nomëtteg

les samedis après-midi

29.11 / 06.12 / 13.12 / 20/12 de 14h00 - 18h00 à l’extérieur, Place Benelux

Marché de Noël

le dimanche, 7 décembre à partir de 11h00, à l’extérieur

Place du Marché et centre-ville

Avec humour et sincérité, Gintare Parulyte livre un seul en scène autour de Grace, jeune femme en quête d’amour dans un monde traversé par la toxicité et les attentes de genre. Lovefool explore les relations, la vulnérabilité et l’importance d’un amour de soi authentique. À la croisée du rire et de l’émotion, le spectacle interroge sur ce que signifie aimer et s’aimer aujourd’hui.

CAPE

www.cape.lu

21.11 - 23.11

LUXEMBOURG ART WEEK

salon d’art contemporain

La Luxembourg Art Week revient pour sa 11e édition et réunit 77 galeries et institutions venues des quatre coins du monde. Pendant trois jours, le Champ du Glacis devient le cœur battant de l’art contemporain au Luxembourg. Fidèles ou nouveaux exposants, tous contribuent à une édition qui confirme l’envergure internationale de la foire. Cette année, un focus est consacré à Montréal, avec quatre galeries invitées offrant un aperçu vibrant de la scène artistique québécoise. Une rencontre unique entre diversité culturelle et créativité contemporaine.

CHAMP DU GLACIS, LUXEMBOURG www.luxembourgartweek.lu

25.11

CRACK – PO-CHENG TSAI

danse contemporaine

Le chorégraphe taïwanais Po-Cheng Tsai, figure majeure de la danse contemporaine, revient avec CRACK. Inspiré des traditions asiatiques et des arts martiaux, il entraîne treize danseurs dans une exploration des ruptures intimes. Mouvements suspendus, cassures et frémissements traduisent la douleur des séparations et la force des renaissances. Après Rage et Floating Flowers, Po-Cheng Tsai confirme son talent à allier virtuosité et émotion brute.

THÉÂTRE D’ESCH www.theatre.esch.lu

Chao-Sheng HO

25.11 - 27.11

LA TRILOGIE DE LA GUERRE

théâtre

Exilés depuis le début du conflit en Ukraine, les artistes russes Elina Kulikova et Dima Efremov transforment la douleur en création. Avec La Trilogie de la guerre, trois concerts-manifestes se répondent : romances pour piano, chants folkloriques et rave électro. Témoignages artistiques et intimes, ces spectacles racontent la vie dans un régime autoritaire, mais ouvrent aussi des voies vers la résistance. Une œuvre hybride, entre musique, poésie et documentaire.

NEST – THÉÂTRE DE THIONVILLE www.nest-theatre.fr

©

27.11 - 29.11

LES 60 ANS DES TRINITAIRES

Les Trinitaires fêtent leurs 60 ans ! Trois jours de célébration pour retracer six décennies d’histoire dans ce lieu emblématique de la scène messine. Jeudi, le Caveau résonnera au rythme du jazz local pour une soirée hommage aux talents d’hier et d’aujourd’hui. Vendredi, place aux émotions partagées avec une programmation mêlant souvenirs, légendes et découvertes. Samedi, clôture festive avec une création collective inédite et la diversité vibrante de la scène actuelle. Un anniversaire musical et fédérateur, à l’image des Trinitaires.

TRINITAIRES

En novembre, la Kulturfabrik inaugure OFF THE RADAR, un nouveau rendez-vous dédié aux artistes singuliers et aux sonorités qui échappent aux circuits classiques. Ce concept met en avant des projets audacieux, entre expérimentation, énergie brute et liberté artistique. Après une première soirée le 5 novembre marquée par les univers hybrides de YHWH Nailgun, Bobo & Behaja et Stakattak, Off The Radar vous donne à nouveau rendez-vous le 28 novembre pour une plongée dans l’inattendu. Au programme : Puts Marie, Mule Jenny Et Emily Grogan, trois formations aux identités fortes qui repoussent les frontières entre rock, pop et performance. Une soirée à l’image de la Kufa : vibrante, curieuse et résolument ouverte aux découvertes.

KULTURFABRIK

www.kulturfabrik.lu concert / découvertes musicales

CONTE DE FÉES

Sous l’impulsion du service City Management et de Clervaux – Cité de l’Image, la ville invite petits et grands à une promenade enchantée autour du nouveau conte de fées du pixel, « Dott », imaginé par Jang Linster. À travers une ruelle bordée de petites maisonnettes, les visiteurs découvrent, guidés par Pixie Pixel, un personnage créé par Claire Thill et illustré par Stina Fisch, un récit magique raconté par un enregistrement audio. Il suffit d’ouvrir la porte de chaque maisonnette pour écouter la suite de l’histoire. Une expérience poétique et immersive qui célèbre l’art de la photographie et la philosophie Cittaslow, entre lenteur, émerveillement et plaisir du moment présent. Accessible en quatre langues (luxembourgeois, allemand, français et anglais), la balade débute Place de la Libération, traverse la zone piétonne et s’achève au sommet de la Montée du Château, où se conclut le conte. Une escapade féérique à vivre en famille cet hiver.

Food

LES DISCIPLES ESCOFFIER LUXEMBOURG : gastronomie et solidarité à l’unisson

Depuis leur arrivée au Grand-Duché en 2024, les Disciples Escoffier Luxembourg s’imposent comme une référence culinaire et humaine. Fidèles à l’esprit d’Auguste Escoffier, ils rassemblent plus de cinquante membres, chefs, producteurs, sommeliers et passionnés, unis par la même mission : transmettre, partager et faire rayonner la gastronomie luxembourgeoise. Sous la présidence d’Alessio Zappala, la délégation multiplie les initiatives solidaires : dîners caritatifs, actions avec les écoles hôtelières, valorisation du terroir. Le 19 novembre, le Gala Prestige réunira les grands noms de la gastronomie au Centre Culturel Schéiss pour un dîner d’exception au profit de la Fondation Sarah Grond. Une soirée où excellence et engagement se conjuguent, fidèle à leur devise : « Honorer le passé, embrasser le présent et façonner l’avenir de la gastronomie. »

RADICI, les racines de l’Italie

à Kirchberg

Au cœur de Kirchberg, Radici invite à un voyage sensoriel à travers l’Italie. Niché dans le Sofitel Luxembourg Europe, le restaurant célèbre les racines culinaires de la péninsule avec une élégance contemporaine. Le chef Rodolfo Serritelli signe une carte inspirée de sa terre natale : tagliatelles flambées dans la meule de parmesan, risotto aux girolles, linguine alle vongole… Chaque plat raconte une histoire de passion et de transmission.

Dans un décor aux tons terracotta et or, l’accueil attentionné et la qualité des produits font de Radici une référence gastronomique à Luxembourg. Ouvert pour le déjeuner et le dîner (sauf dimanche), il promet un moment suspendu où les saveurs italiennes prennent racine au cœur de l’Europe.

TAILORMADE EVENTS

DEMAIN À MAIN invente l’abonnement gastronomique

Et si on s’abonnait à son resto préféré le chef-entrepreneur Guillaume Gersdorff lance avec Demain à Main le premier abonnement gastronomique de Belgique. Pour 29,99 € par mois (24,99 € pour les étudiants), les abonnés profitent de deux repas complets, à consommer seuls ou à deux. Tout se fait en ligne inscription, commande, QR code. Simple, fluide, digital. Dans son fast-food gastronomique au cœur de la rue de Demain, Gersdorff marie artisanat et modernité : pâtes fraîches, rolls briochés, brasserie revisitée, ambiance décontractée. À 33 ans, passé par Barcelone et New York, il veut « casser les codes de l’Horeca » et stabiliser un secteur fragilisé. Avec ce concept inédit, il fait de l’expérience culinaire un modèle durable, entre fidélisation, créativité et plaisir accessible. Une première belge qui pourrait bien inspirer une nouvelle génération de restaurateurs.

650 M²

200 PLACES ASSISES

500 M² 120 PLACES ASSISES

PARKING GRATUIT

800 PLACES

FOODMARKET G.A.N.G. ROUTE D'ARLON, L-8050 BERTRANGE

JOANNES RICHARD, roi du burger sacré champion d’Europe

Le chef gardois Joannes Richard vient d’ajouter une nouvelle couronne à son palmarès : Champion d’Europe catégorie Burger 2025. Lors des European Street Food Awards à Munich, il a conquis le jury présidé par deux chefs étoilés allemands grâce à Origines, un burger hommage à la Méditerranée. Pensée comme une ode au Sud, sa création marie steak smashé à l’huile d’ail confit, tomme de brebis, pickle de fenouil, roquette citronnée et harissa maison au jalapeño. Un équilibre entre puissance, fraîcheur et croquant. « Ce burger, c’est notre Méditerranée : du soleil, des herbes et du feu », confie le chef, épaulé par Pierre Reure et Cyril Julia. Déjà champion du monde 2023 et vainqueur de la Coupe de France 2021, Joannes Richard s’impose comme l’ambassadeur d’une street-food gastronomique, rigoureuse et inspirée. À Munich, son équipe a servi des centaines de burgers incarnant l’esprit du Sud : généreux, créatif et gourmand.

25 ans de découvertes

SIGNÉES VINOTECA

Depuis 25 ans, Vinoteca.lu cultive l’art du vin avec passion. Fondée en 2000 par Doris et Guy Tabourin, restaurateurs expérimentés et passionnés d’œnologie, la maison s’est imposée comme une référence pour les professionnels du secteur Horesca avant d’ouvrir ses portes au grand public. En 2014, Rodolphe Chevalier et Arnaud Vaingre rejoignent l’aventure, ce dernier assurant aujourd’hui la direction de Vinoteca. L’enseigne propose près de 2 000 références venues de 35 pays, dont une large sélection de vins bio et une vitrine unique consacrée à la Moselle luxembourgeoise. Pionnière dans la vente en ligne, elle conçoit des cartes de vins sur mesure et organise des dégustations immersives, véritables voyages sensoriels où découverte et convivialité se rencontrent. Avec un savoir-faire bâti sur l’écoute et le partage, Vinoteca incarne plus que jamais la passion du vin, accessible à tous.

Le compte Insta à suivre

@cookniche : Et si la mode s’invitait en cuisine ? C’est le pari audacieux de Cookniche, marque d’uniformes et de vêtements de cuisine nouvelle génération qui marie avec brio l’utile et le stylé. Pensé d’abord pour les pros, ce compte Instagram séduit aussi les foodies en quête d’esthétique gourmande. Entre deux vestes de chef impeccables, on y découvre des assiettes ultra-photogéniques signées par des restaurants et chefs partenaires. Parmi les merveilles récentes : un calamar fondant imaginé par le chef Aleksandar Kerekes ou une salade de tomates ultra-sensorielle, presque ASMR, du talentueux Robbie Felice. Une véritable passerelle entre haute couture et haute cuisine.

© Le Photographe du Dimanche

TEMPS DE PRÉPARATION : 30 MINUTES TEMPS DE REPOS : 15 À 20 MINUTES

TEMPS DE CUISSON : 35 MINUTES POUR 4 PERSONNES

POUR LA PÂTE FRAÎCHE

350 g de farine 00 ou T45

3 œufs + 1 jaune

1 filet d’huile d’olive extra vierge

1 pincée de sel fin

POUR LA FARCE

500 g de courge

(butternut ou potimarron)

100 g de grana padano râpé

100 g d’amaretti émiettés

1 pincée de noix de muscade

Sel, poivre

Préparez la pâte fraîche. Formez un puits avec la farine sur votre plan de travail, cassez les œufs au centre, ajoutez l’huile d’olive et le sel. Mélangez doucement à la fourchette, puis travaillez la pâte à la main jusqu’à obtenir une belle boule lisse et élastique. Filmez au contact et laissez reposer 15 à 20 minutes au réfrigérateur.

Pendant ce temps, préparez la farce. Coupez la courge en morceaux et faites-la rôtir au four à 180 °C pendant 30 minutes, jusqu’à ce qu’elle soit bien tendre. Réduisez-la en purée, puis ajoutez le grana padano, les amaretti émiettés, la muscade, du sel et du poivre. Mélangez bien : la texture doit être homogène, mais pas liquide.

Étalez la pâte finement et découpez des carrés de 6 cm de côté. Déposez un petit tas de farce au centre de la moitié des carrés, puis recouvrez-les avec les carrés de pâte restants. Scellez soigneusement les bords à l’aide de vos doigts ou d’une fourchette.

Faites bouillir une grande casserole d’eau salée. Plongez délicatement les tortelli, puis laissez-les cuire 3 à 4 minutes maximum. Pendant ce temps, faites fondre le beurre avec les feuilles de sauge dans une poêle. Laissez-le colorer jusqu’à ce qu’il prenne une teinte dorée et dégage un parfum de noisette. Égouttez les tortelli, ajoutez-les au beurre noisette chaud et servez-les avec une généreuse dose de grana padano râpé.

Ce mélange sucré-salé, typique du nord de l’Italie, fonctionne à merveille. Dans certaines familles, on ajoute même à la farce une pointe de mostarda pour la touche traditionnelle. Mais même sans cela, ces tortelli sont une véritable tendresse dans l’assiette.

POUR LA SAUCE

100 g de beurre

Quelques feuilles de sauge

Grana padano râpé

Profondément personnel, ce livre est à mi-chemin entre carnet de recettes et album de souvenirs. On y découvre une cuisine généreuse, empreinte des racines calabraises et lombardes de l'auteur, où chaque plat raconte une histoire de transmission et d’amour. Polpette di melanzane, caponata alla calabrese ou torta delle rose : des recettes du cœur, simples et authentiques, à partager en famille. Un ouvrage chaleureux, à savourer comme une madeleine d’enfance.

L'ACCORD METS & VINS de Pascal Carré

Pascal Carré, sommelier à La Cave des Sommeliers, vous conseille pour un accord mets & vins. Retrouvez sa sélection dans sa boutique 2, rue de Kleinbettingen à Steinfort.

ITALIE DOC COLLI PESARESI SANGIOVESE 2024, AZIENDA GUERRIERI

Une belle curiosité de la région des Marches. Issu des cépages Sangiovese et Montepulciano (90 % Sangiovese, 10 % Montepulciano), il s’agit d’un vin rouge fruité, souple, pas trop puissant, qui sera parfait associé à la douceur de la courge et au goût intense du grana padano.

CUCINA DI FAMIGLIA DE DENNY IMBROISI
Éditions Webedia Books

GUADELOUPE :

entre luxe discret et moments vrais

La Toubana Hôtel & Spa © Analog-Pictures

C’est l’histoire d’une île papillon posée sur l’océan Atlantique, une terre de contrastes où la nature se fait tour à tour exubérante, apaisante, sauvage. Entre forêts tropicales, plages dorées et montagnes couvertes de fougères géantes, la Guadeloupe séduit d’abord par sa beauté brute. Mais le véritable trésor de l’île se trouve ailleurs : dans le regard de ceux qui y vivent, dans leur accueil sincère, leur joie communicative, leur sens du partage. Deux semaines à parcourir cette île-monde, entre hébergements d’exception, adresses confidentielles et moments simples en famille. Deux semaines pour redéfinir le luxe : celui du temps, de la nature et des émotions vraies.

Rédaction : Kevin Martin

Le Gosier : première escale

au Créole Beach & Spa

C’est au Créole Beach & Spa, niché à la Pointe de la Verdure, au Gosier, que commence notre parenthèse guadeloupéenne. À quelques minutes de l’aéroport, cette adresse allie confort, simplicité et première rencontre avec l’âme de l’île. L’endroit est pensé pour les familles : grandes piscines, accès direct à la plage et animations sans excès. Le confort est au rendez-vous, même si l’établissement manque un peu de charme. Il reste cependant un excellent point de départ pour rayonner sur l’île, entre excursions, marchés et premières baignades.

Le soir, en bord de route, les stands de bokits s’animent. Les habitants jouent aux dominos sous la lumière des néons, la musique créole s’invite et les odeurs de grillades se mêlent à l’air marin. Une première immersion dans la vraie vie guadeloupéenne.

La Toubana : le luxe version caraïbe

Niché sur les hauteurs de SaintFrançois, l'hôtel La Toubana s’impose comme une évidence. Entre végétation tropicale et horizon turquoise, cet établissement incarne le luxe à la guadeloupéenne : discret et raffiné.

La piscine à débordement s’ouvre sur la baie avec un panorama de carte postale qui invite au farniente. Nous avons logé dans une suite en duplex,

spacieuse, confortable, dotée de deux salles de bain et d’un salon ouvert sur le jardin. Pas de vue mer, mais une intimité rare et un calme absolu.

Les déplacements se font en voiturette, détail charmant qui participe à la fluidité du séjour. Le personnel, lui, est exemplaire : professionnel, attentionné, toujours souriant. Mention spéciale au restaurant de plage, mariage parfait entre décontraction et gastronomie, où l’on partage des plats aux produits frais, servis dans une atmosphère chic mais sans chichi. Le bar de la piscine, avec ses cocktails et son esprit vacances assumé, complète ce tableau d’élégance tropicale.

Sur la plage privée, tout est pensé pour le confort : beds XXL, serviettes moelleuses, eau limpide. Le temps semble suspendu, les heures s’étirent sous le soleil. Quitter La Toubana, c’est un petit déchirement car ici, tout est simplement parfait.

Le Jardin Malanga : charme colonial et nature pure

Cap sur Trois-Rivières, au cœur verdoyant de la Basse-Terre. Le Jardin Malanga est une parenthèse hors du temps, une ancienne maison coloniale blottie entre manguiers, palmiers et fleurs éclatantes. Boiseries patinées, mobilier créole et lumière dorée : ici, le temps se déploie doucement, au rythme de la nature. Nous avons dormi dans la maison principale, chargée d’histoire. Le domaine abrite également des chalets disséminés dans le jardin et une piscine

à débordement, suspendue face aux Saintes, qui invite à la contemplation.

Chaque averse révèle d’autres couleurs, d’autres visages de l’île.

Rivière des Pères : le cœur battant de l’île

À Rivière des Pères, la Guadeloupe se montre sans apprêt. Entre mer et montagne, à deux pas du littoral, la vie suit son rythme tranquille sous le regard de la Soufrière. Un soir, on s’arrête dans un petit snack du village, sans enseigne ni artifice. Juste une odeur de grillades, une file de locaux, un poulet rôti croustillant servi avec des frites, une Gwada Beer bien fraîche et pour finir, un « flopp », dessert glacé typique de la Guadeloupe.

Le reste du séjour se vit à la maison familiale. Les dominos claquent dans la cour, la musique s’invite, les voisins passent, les enfants rient et les adultes échangent autour d’un ti-punch guadeloupéen, fabuleux mélange de rhum blanc agricole de la distillerie Bologne, de miel local et de citron vert. Même la douche à l’eau froide devient presque un plaisir après la chaleur du jour.

Ici, rien n’est mis en scène : la Guadeloupe se vit au présent, spontanée, généreuse, profondément humaine.

Escales, émotions et coups de cœur

Chaque journée sur l’île a son lot de merveilles et de petits bonheurs. L’eau turquoise de l’îlet du Gosier invite au snorkeling tandis que les fonds de Malendure, à Basse-Terre, promettent de magnifiques rencontres avec les tortues. Puis vient la plage de Grand Anse, théâtre d’un océan plus vif, où les vagues éclatent dans un rire d’enfant.

Sur la route, on s’arrête à RivièreSens pour goûter aux « snowballs », ces glaces pilées imbibées de sirop, avant de reprendre le volant vers Bois Jolan, ce décor de rêve où palmiers, sable blond et lumière dorée composent une carte postale vivante. Aux Saintes, la traversée en bateau devient déjà une aventure : le vent, les embruns, les plages argentées que l’on découvre en bourrette. Et puis pour les jours de pluie, il y a le Mémorial ACTe, à Pointe-àPitre, lieu de mémoire bouleversant, accessible même aux plus jeunes, qui rappelle que l’histoire de l’île ne se résume pas à ses paysages.

Enfin, la Pointe des Châteaux : un cap battu par les vents, là où la terre s’arrête et où l’océan impose le silence.

Quelques repères pour mieux la vivre

Voyager en Guadeloupe, c’est accepter le rythme insulaire : celui du soleil, de la mer, des averses brèves mais spectaculaires, qui font briller les feuillages d’un vert plus intense. Le matin, la lumière est magique, idéale pour le snorkeling, quand les fonds marins s’animent et que les tortues s’approchent sans crainte.

Rivière des Pères, c’est la Guadeloupe sans filtre, le vrai visage de l’île.

Partout, la cuisine de rue raconte l’âme du pays. Impossible de repartir sans avoir goûté aux accras, aux bokits, aux jus frais pressés ou à un ti-punch partagé sur le pouce. Ces instants, parfois improvisés, sont la meilleure façon d’approcher le cœur de l’île. Pour dormir, tout dépend de l’envie : le Jardin Malanga, havre de paix en famille, offre sérénité et nature ; La Toubana, elle, promet une parenthèse luxueuse, douce et inoubliable.

Le départ

Et puis vient le moment de boucler les valises. Sur la peau, il reste un goût de sel. Dans les oreilles, le bruit des vagues. Dans le cœur, une envie de revenir. Car la Guadeloupe ne se visite pas : elle s’éprouve. Elle s’écoute, se goûte, se ressent. Une île où l’on apprend à ralentir, à savourer chaque instant, à laisser la nature et les rencontres dicter le tempo.

© Le Jardin Malanga

DÉCONNEXION À L’HÔTEL

Anatura Luxembourg

UN SÉJOUR APAISANT AU CŒUR DE LA NATURE

Au nord du Luxembourg, entre deux lacs et une forêt enveloppante, Anatura offre bien plus qu’un séjour : une véritable parenthèse.

Chambres avec vue apaisante sur l’eau, cuisine audacieuse signée Yves Mattagne, nature omniprésente…

Tout incite à ralentir et à respirer.

À l’hôtel Anatura, chaque détail apaise. Chaque instant reconnecte.

Ici, on se déconnecte du bruit pour mieux se retrouver.

La nature comme destination.

L'HOROSCOPE DE NOVEMBRE par Diana Dobrescu

LESIGN E DU MOIS

SCORPION

(23 OCT.– 21 NOV.)

Nos goddesses de la transformation reçoivent beaucoup d’abondance monétaire ce mois-ci et se sentent vivantes dans des looks plus défiants, qui représentent bien les prises de risque sexy auxquelles elles savent faire face ou s’engagent.

SAGITTAIRE

(22 NOV. – 21 DÉC.)

Soyez rassurée sur les changements à venir, car cette fin d’année vous célèbre avec amitiés, entrevues de travail et projets de voyage. Votre bonne étoile jupitérienne est au rendez-vous et votre optimisme sublimera votre environnement en novembre.

VERSEAU

(20 JANV. – 18 FÉVR.)

My favorite brains du zodiaque, on a besoin que votre intellect s’imprègne de compassion pour pouvoir rassembler vos amitiés à la table de la solidarité et des visions nécessaires à la thématique des affaires. On oserait les tailleurs ?

POISSONS

(19 FÉVR. – 20 MARS)

Faeries! Votre flow est tantôt infernal, tantôt fantastique en novembre. Néanmoins, la carrière se propulse de nouveau vers des contrées mouvementées et on se délecte des projets à venir. On garde quelques couleurs pastel, accessoirement, les vôtres !

CAPRICORNE

(22 DÉC. – 19 JANV.)

Quelle année décisive dans vos choix de carrière, mes amies ! Vous sentez les opportunités et un nouveau départ vous titiller les doigts et les paupières. Alors autant faire des make-ups appropriés quand le nouveau départ décollera. Slay boss!

BÉLIER

(21 MARS – 19 AVR.)

On s’adonne à une fin d’année plus tranquille. Entre escapades du week-end et longs voyages, on prépare déjà quelques plans financiers pour 2026, avec un esprit plus léger. Si le stress revient, confiez-vous à vos amis proches : Vénus en Balance adoucira les eaux de vos relations.

TAUREAU

(20 AVR. – 20 MAI)

Des relations harmonieuses au travail se développent et avec de nouvelles rencontres. Avec Uranus dans votre maison deux, des idées créatives vous viennent quant à faire de l’argent et à vous développer personnellement. Faites bon usage de toute cette créativité en novembre.

GÉMEAUX

(21 MAI – 20 JUIN)

Votre indécision et vos fantasmes doivent être organisés au mieux pour s’aligner avec cet hiver, qui vous donnera de nouvelles idées de voyage et de découverte culturelle. Prenez le temps de vous faire chouchouter, ainsi que de prendre soin de vos proches.

LION

(23 JUIL.– 22 AOÛT)

Wild women in the spotlight! On se concentre sur son penchant de pop star intérieur tant désiré, pour défendre son glam galactique. Vénus vous fait sortir les paillettes avant les fêtes, et c’est legit et fabulous ! Merci de nous donner du courage à toutes.

VIERGE

(23 AOÛT – 22 SEPT.)

Les pures beautés du zodiaque explorent un nouvel aspect de leur identité, comme un papillon en pleine éclosion. Chaque mue révèle un peu plus de vérité. Soyez confiantes dans la peau de serpent que vous laissez derrière vous : elle a servi, mais le faux ne fera plus l’affaire.

CANCER

(21 JUIN – 22 JUIL.)

On avance glorieusement, avec des chaussettes comfy et des boots glamour, vers un hiver aussi réconfortant que l’été, même s’il vient parfois nous bousculer un peu. Vénus nous offre une vision douce, claire et inspirante, à vous d’en faire bon usage.

BALANCE

(23 SEPT. – 22 OCT.)

Un mois toujours sous l’étoile de Vénus, qui brille pour vous faciliter le chemin vers le succès en cours. Vous savez raviver les relations qui vous sont nécessaires pour vous projeter dans la direction voulue. Quelques compromis ne vous effraient pas !

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