QUELLES SOLUTIONS
POUR ATTIRER
LES TALENTS ?

Beauté
AGING GRACEFULLY :
LE BOOM
DES MASSAGES FACIAUX
AU LUXEMBOURG
QUELLES SOLUTIONS
POUR ATTIRER
LES TALENTS ?
Beauté
AGING GRACEFULLY :
LE BOOM
DES MASSAGES FACIAUX
AU LUXEMBOURG
Chaque lit Auping est conçu sur mesure pour votre vie.
Auping, designed for life.
Profitez des avantages temporaires sur tous les lits, boxsprings et matelas. Il y a déjà un boxspring Original à partir de 2.309 € au lieu de 2.895 €.
Demandez les conditions en magasin.
Auping Store Luxembourg Route d’Arlon 186, Strassen www.aupingstore-luxembourg.lu lundi-samedi 10h-18h30 fermé le dimanche
Le Luxembourg avance entre forces et fragilités, toujours en mouvement. Ce numéro illustre ces dynamiques, avec ses paradoxes, ses tensions et ses élans créatifs. Le marché du travail en est un exemple frappant. Alors que le chômage touche particulièrement les plus de 45 ans et les diplômés, les entreprises peinent à recruter. Les causes sont multiples et les solutions existent, à condition de repenser l’attractivité autrement. Même défi du côté des banques : entre taux fixes et variables, le crédit immobilier reste un baromètre de nos inquiétudes. Melanie Wolfsteller, directrice stratégie crédits chez BGL BNP Paribas, en décrypte les ressorts.
Sur le terrain des finances personnelles, Codrina Constantinescu rappelle que les actifs alternatifs – private equity, dette privée ou infrastructures –s’ouvrent désormais aux particuliers, offrant aux épargnants une diversification bienvenue. Dans un pays où le logement reste le talon d’Achille du miracle économique, ce regard neuf sur l’investissement prend tout son sens.
Mais notre époque, c’est aussi l’énergie de celles et ceux qui inventent. Heidi Van Dyck réinvente la mode grâce à l’IA. Ludivine Plessy mise sur la transparence et l’agilité avec Saskia, son outil de veille. L’actrice Ana Geislerová refuse, elle, de regarder en arrière, toujours prête à surprendre. Trois visages différents, mais un même souffle d’audace.
Et pendant que la cuisine et la salle de bains deviennent les nouveaux théâtres de l’art de vivre, que les massages faciaux séduisent une clientèle en quête de mieuxêtre, le monde continue de bousculer nos certitudes. En Méditerranée, l’attaque contre l’Ocean Viking rappelle le prix payé par les ONG et les migrants. Sur un autre registre, Octobre Rose porte un message d’espoir et de vigilance : la Dr Caroline Duhem rappelle que le dépistage reste essentiel, même sans facteur de risque.
Enfin, la mode intime avec la lingerie, et l’évasion avec un voyage au Pérou, complètent ce panorama. Beauté, santé, société, monde, culture : autant de prismes qui éclairent un constat. Tout change, tout s’invente. À nous d’en être acteurs.
Excellente découverte, Maria Pietrangeli
Stratégies alternatives : de nouvelles options pour investir son
et préparer sa retraite
Heidi Van Dyck REPENSER
EN COUVERTURE :
Heidi Van Dyck, cofondatrice d’athena studio, le premier système d’intelligence artificielle dédié aux équipes de développement de collections de mode, conçu pour les aider à lancer de meilleurs produits plus rapidement sur le marché, pose sur le toit de l’Hôtel Royal, qui s’apprête à accueillir ce mois-ci la Luxembourg Fashion Week.
DIRECTION ARTISTIQUE :
Dorothée Dillenschneider, Alina Golovkova et Julie Kieffer
PHOTOGRAPHE : C hristian Wilmes
MAKE-UP : Elina Davydova
COIFFURE : M ayssam Salameh
STYLISME : Ensemble pantalon et chemise : Margaux Lonnberg. Top en soie : Anine Bing Bijoux (bagues, joncs, boucles d’oreilles) : Aurélie Bidermann.
Vêtements prêtés par Galeries Lafayette.
OÙ TROUVER FEMMES MAGAZINE ?
Découvrez la liste complète de nos points de distribution du magazine sur notre site Internet à la rubrique « où trouver le magazine ».
WAT Éditions Sàrl - 74, rue Ermesinde, L-1469 Luxembourg
Tél.: +352 26 45 85 86 - redaction@femmesmagazine.lu
DIRECTRICE ET RÉDACTRICE EN CHEF
Maria Pietrangeli maria.pietrangeli@femmesmagazine.lu
RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE
Alina Golovkova alina.golovkova@femmesmagazine.lu
RÉDACTEURS
Marc Auxenfants / Diana Dobrescu / Dorothée Dillenschneider / Fabien Grasser / Julie Kieffer / Kevin Martin / Karine Sitarz /
DIRECTRICE COMMERCIALE
Julie Kieffer julie.kieffer@wateditions.lu
CONSEILLERS EN COMMUNICATION
Aymeric Grosjean aymeric.grosjean@wateditions.lu
Kevin Martin kevin.martin@wateditions.lu
DIRECTRICE ARTISTIQUE
Dorothée Dillenschneider studio2@wateditions.lu
UNE NEWSLETTER ANNONÇANT L'ACTUALITÉ LOCALE ET LES TENDANCES SORT TOUS LES JEUDIS
WWW.FEMMESMAGAZINE.LU femmes_magazine Femmes magazine Femmes Magazine Luxembourg
20 200 EXEMPLAIRES par édition et 11 éditions par an.
Toute reproduction de ce magazine, même partielle, est interdite.
Tayron R-Line 2.0 TDI, 150 ch, boîte auto. 7 vitesses
PRIX NET 50.160 € TTC
Avantage maximal 7.962 € TTC
Profitez des équipements du PACK SELECT inclus dans l’offre : Jantes en alliage léger « Leeds », Volkswagen R - 8 J x 20" - Dark graphite pneus 255/40 R 20 ; toit ouvrant électrique et panoramique avec toit panoramique à l’arrière ; Pack Confort incluant : système de démarrage sans clé Keyless Access, alarme antivol, hayon électrique ; peinture métallisée Roues hiver complètes offertes
Vous trouverez plus d’infos ainsi que la liste de tous les concessionnaires sur volkswagen.lu
Consommation moyenne Tayron (WLTP) : 8,3 - 0,4 l / 100 km. Émissions CO2 : 190 - 10 g/km. Les valeurs de
et
prescrites par la loi. Pour plus d’informations, voir volkswagen.lu ou contactez votre concessionnaire Volkswagen. Photos non
de
ou d’erreurs. Offres valables pour des commandes jusqu’au 31/10/2025.
À Luxembourg-ville, certains appartements s’éternisent sur les sites d’annonces, quant à Esch-sur-Alzette, une maison familiale trouve preneur en quelques jours. Un paradoxe révélateur d’un marché immobilier qui ne connaît plus de règle unique. Après l’euphorie des années de hausse et le coup d’arrêt brutal de 2022/2023, 2025 esquisse un redressement fragile et contrasté : le neuf reste hors de portée, l’ancien regagne en attractivité, et la location devient le refuge de ménages en quête de solutions. Dans ce climat mouvant, l’État enchaîne les réformes : paquet logement, Pacte 2.0, encadrement des loyers… à la recherche d’un équilibre toujours instable. Décryptage d’un secteur devenu l’un des grands défis du pays.
Rédaction : Alina Golovkova
Un marché qui se stabilise, mais
Après deux années de turbulences, les prix cessent de chuter mais ne repartent pas franchement à la hausse. La demande se reconstruit, plus sélective et attentive qu’avant. « Les transactions reprennent, mais les acquéreurs sont désormais extrêmement prudents. Ils comparent, négocient davantage et choisissent souvent des surfaces plus réduites pour rester dans leur budget », observe Maurits van Rijckevorsel, fondateur de Van Maurits Immobilière. Selon lui, le phénomène de downsizing est désormais ancré : « Les surfaces baissent, mais le prix au mètre carré reste élevé, notamment dans les zones centrales. »
Il insiste aussi sur la nouvelle posture des acheteurs : avant, il y avait une sorte de frénésie. Aujourd’hui, les gens prennent leur temps, posent beaucoup de questions, consultent plusieurs banques. C’est un marché plus rationnel.
Claudine Bemtgen, gérante d’Immo&Conseil, partage ce constat :
« Les primo-accédants hésitent beaucoup plus qu’avant à franchir le pas. Le financement demeure une barrière importante, et nombre de ménages reportent leur achat ou se tournent vers la location. » Elle souligne également l’hétérogénéité du marché : « Certaines
communes restent très demandées, d’autres voient les biens stagner.
Le Luxembourg n’est pas un marché uniforme, et les écarts s’accentuent. »
Elle note aussi que la psychologie joue un rôle important : beaucoup d’acheteurs attendent une stabilisation durable des taux avant de s’engager.
Si les investisseurs privés reviennent timidement, ils n’ont plus le rôle moteur d’avant 2022. « L’appétit pour le locatif est moindre », ajoute Maurits van Rijckevorsel, « mais certains se repositionnent sur des biens bien situés, anticipant une reprise progressive d’ici 2026. »
Locataires sous tension : loyers encadrés, offres limitées
La pression est plus forte encore sur le marché locatif. Depuis août 2024, la réforme du bail a instauré un cadre plus strict : loyer plafonné à 5 % du capital investi, dépôt de garantie limité à deux mois, partage des frais d’agence, encadrement de la colocation. Autant de mesures censées protéger les ménages, mais dont l’impact reste mitigé.
Sur le terrain, la rareté domine. « Les maisons en location sont devenues quasi introuvables, et quand elles apparaissent, elles partent très vite », relève Claudine Bemtgen.
Résultat : les familles se tournent souvent vers des appartements plus petits que souhaité.
Maurits van Rijckevorsel confirme cette tension : « La demande locative reste très forte, mais l’offre n’évolue pas assez vite. Certains propriétaires s’adaptent aux nouvelles règles, d’autres préfèrent vendre plutôt que louer dans un cadre perçu comme contraignant. »
Il observe aussi un glissement des comportements : des ménages qui auraient acheté il y a cinq ans préfèrent louer aujourd’hui, en espérant que le marché devienne plus accessible, entretenant ainsi la pression sur le locatif.
Le co-living et les locations meublées gagnent du terrain, attirant une clientèle jeune et internationale. Mais cela réduit encore le parc destiné aux familles, et accentue la fracture entre une offre flexible, souvent chère et une offre classique, sous-dimensionnée.
Bras armé de l’État, le Fonds du Logement a pour mission de créer une offre abordable, que ce soit à la vente ou en location. En 2024, il a livré 106 nouveaux logements, tout en lançant ou poursuivant la construction de 657 unités supplémentaires et en planifiant plus de 3 000 projets.
Ces chiffres illustrent une dynamique réelle, même si les moyens financiers doivent encore suivre le rythme des ambitions affichées. « Notre mission n’est pas de suivre le marché, mais de le contrebalancer », souligne le rapport annuel 2024.
Cependant, les obstacles demeurent : foncier rare et cher, coûts de construction en hausse, procédures administratives longues. Malgré le Pacte Logement 2.0 et les partenariats avec les communes, la cadence reste inférieure aux besoins estimés à plusieurs milliers de logements par an. Le Fonds ambitionne de livrer 5 000 logements sur 20 ans, une perspective qui peine à rassurer les ménages en quête de solutions rapides.
Le paquet logement, adopté en 2024, a pérennisé le Bëllegen Akt (crédit d’impôt permettant de réduire les frais d’enregistrement lors de l’achat d’un logement) à 40 000 euros par personne. Certaines mesures temporaires, comme l’amortissement accéléré en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement, c’est-à-dire un achat sur plan) ou le régime favorable pour les plus-values, ont en revanche été limitées dans le temps et prolongées jusqu’au 30 juin dernier.
Le Pacte Logement 2.0 mobilise, quant à lui, les communes : plus de 300 projets ont déjà été validés pour développer l’offre abordable. En parallèle, une réforme de l’impôt foncier et
un impôt national sur les logements vacants sont en préparation, tandis que certaines communes appliquent déjà des taxes locales sur l’inoccupation.
Enfin, le projet « Méi, a méi séier bauen » (« Construire plus, et plus vite ») ambitionne de raccourcir les délais administratifs : deux mois pour vérifier la complétude d’un dossier, quatre mois pour rendre une décision, avec à terme l’introduction progressive du principe du « silence vaut accord ».
atHome aux premières loges : le marché digital révèle ses fractures
Avec ses milliers d’annonces, atHome agit comme thermomètre du marché. « Ces deux dernières années, nous observons une reprise des prix, mais avec de fortes disparités régionales », note Fanny Pimentel, Head of Marketing d’atHome Group. L’Ouest tire le marché vers le haut (+10,5 % sur les appartements neufs en un semestre), le Sud connaît un net redressement, tandis que l’Est et le Nord restent à la traîne. « Les écarts entre régions n’ont jamais été aussi visibles. Certaines zones repartent franchement, d’autres stagnent, et cela crée un marché fragmenté où il est difficile de parler d’une tendance unique. »
Côté location, les annonces d’appartements ont bondi de +13 % en un an. « De nombreux propriétaires choisissent de louer plutôt que vendre dans un contexte incertain, tandis que des ménages privilégient la flexibilité du locatif », explique-t-elle. Les loyers des appartements progressent légèrement (+1,8 % ce trimestre), alors que les maisons, rares et très recherchées, affichent une volatilité marquée.
Les réformes influencent déjà les pratiques. « Nous constatons que de plus en plus d’annonces précisent clairement
le montant de la garantie, le partage des frais d’agence, et que certains ajustent leur loyer pour rester dans les plafonds légaux », observe Fanny Pimentel. Selon elle, cette évolution traduit une professionnalisation du marché digital : « Les propriétaires savent que les locataires sont mieux informés, et adaptent leur communication en conséquence. »
encore faibles, fractures régionales persistantes. « Nous voyons un marché qui frémit, mais qui reste extrêmement fragile », conclut Fanny Pimentel.
Les maisons en location sont devenues quasi introuvables, et quand elles apparaissent, elles partent très vite.
Mais la reprise reste sélective.
« Le paquet logement a eu un effet réel, notamment sur l’intérêt pour les biens en VEFA. Mais il faut rester lucide : les ventes en état futur d’achèvement restent deux fois en dessous des niveaux d’avant-crise. Nous voyons un regain d’intérêt, mais pas encore un retour massif », précise-t-elle.
Au-delà des chiffres, atHome s’attarde sur la psychologie des ménages. « Les acheteurs veulent être rassurés. Le retour de la confiance dépendra avant tout de la stabilité des prix et des conditions de financement. Si les taux se maintiennent à un niveau acceptable et que les prix cessent de fluctuer, alors nous pourrons espérer une reprise plus large. » Pour l’instant, les signaux positifs (hausse du m², regain de programmes neufs, reprise des contacts acheteurs) coexistent avec des zones d’ombre : volumes
La reprise semble être là, mais fragile. « Les acquéreurs reviennent, mais ils sont plus sélectifs que jamais », avertit Maurits van Rijckevorsel. Claudine Bemtgen met en garde contre un marché « à deux vitesses », où les contrastes territoriaux s’accentuent. Le Fonds du Logement, quant à lui, affiche des ambitions, mais reconnaît des contraintes structurelles : rareté du foncier, coûts, lourdeurs administratives. atHome, de son côté, lit dans ses données des frémissements encourageants, mais insuffisants pour parler de véritable relance.
Une phase de transition donc : si les taux continuent de baisser et que l’offre publique s’accélère, un rééquilibrage serait possible. Mais pour l’instant, cela semble surtout être une stabilisation après la tempête.
Le logement luxembourgeois reste le reflet des contradictions du pays : attractivité et croissance d’un côté, pénurie et inégalités d’accès de l’autre.
Derrière les chiffres, c’est tout un modèle qui interroge : jusqu’où le Grand-Duché peut-il concilier dynamisme économique et droit au logement pour tous ? Les prochains mois diront si la stabilisation de 2025 annonce enfin un rééquilibrage durable ou si le marché, fragile par nature, reste condamné à osciller au gré des taux, des réformes et des humeurs collectives. Entre espoir d’apaisement et crainte de nouvelles secousses, une certitude demeure : la question du logement restera au cœur du débat luxembourgeois.
Calculez votre tarif d’assurance pour votre appartement en 3 clics sur axa.lu
SUPERFRONT
La cuisine et la salle de bains sont devenues des espaces phares de la maison, s’accordent à dire les experts du design intérieur. Une tendance largement relayée par Architectural Digest, le magazine international de référence en design et décoration, qui souligne leur rôle central dans la transformation des intérieurs contemporains. L’une n’est plus seulement fonctionnelle : elle affirme la convivialité et l’art de recevoir. L’autre dépasse l’hygiène pour incarner le bien-être et le soin de soi. Découvrons les tendances qui dictent la rénovation de ces espaces emblématiques en 2025.
Rédaction : Alina Golovkova
NORDISKA QUORN STONE
Vers une révolution durable et intelligente de l’habitat
Longtemps cantonnées à une seule fonctionnalité, la cuisine et la salle de bains s’imposent désormais comme des lieux d’expérience, révélateurs d’un art de vivre. Deux exigences dominent : la durabilité, avec des matériaux responsables, et la personnalisation, qui adapte chaque espace à ses occupants. Selon le Comité européen de l’industrie de la robinetterie (CEIR), basé à Bruxelles, la filière concentre désormais ses efforts sur la durabilité et les innovations intelligentes, qui influencent directement l’évolution des cuisines et salles de bains.
Cœur battant du foyer, la cuisine contemporaine dépasse sa fonction initiale. Elle se fait lieu de partage,
de créativité, parfois même de travail, où se brouillent les frontières entre convivialité et efficacité.
Côté ambiances chromatiques : vert sapin, bleu nuit ou taupe s’invitent dans les intérieurs, subtilement relevés par des détails métallisés. Ces teintes, inspirées de la nature, dialoguent avec des essences de bois nobles et des pierres brutes. Comme le souligne le magazine de référence Architectural Digest, les finitions mates dominent désormais, reléguant les laques brillantes aux oubliettes.
Un îlot central devenu pièce à vivre : plan de travail, bar improvisé, espace de réunion familiale… L’îlot se mue en cœur fonctionnel et esthétique. Les lignes arrondies adoucissent les perspectives, les façades sans poignées prolongent l’œil sans rupture. L’ensemble crée une continuité apaisante. On circule comme dans un espace fluide.
L’IMAGINAIRE DES SUITES HÔTELIÈRES S’INVITE DANS NOS INTÉRIEURS : ON RÊVE DE RETROUVER À LA MAISON
L’ATMOSPHÈRE ENVELOPPANTE D’UN SPA.
Entre charme rétro et innovations discrètes : cuivre, carreaux graphiques et étagères ouvertes rappellent l’esprit bistro, tandis que l’électroménager s’efface derrière des panneaux personnalisés ou se camoufle dans des rangements modulaires. Souvent piloté à distance, il illustre cette alliance entre patrimoine esthétique et technologie de pointe. La cuisine de 2025 devient une scène de vie stylisée et conviviale, où authenticité et modernité cohabitent en un équilibre harmonieux.
Si la cuisine célèbre l’art de recevoir, la salle de bains contemporaine incarne le luxe intime du soin de soi. Plus qu’une pièce d’hygiène, elle se pense désormais comme un véritable sanctuaire. L’imaginaire des suites hôtelières inspire fortement cette évolution : chacun aspire à retrouver chez lui l’atmosphère feutrée d’un institut.
Douches pluie, éclairages à chromothérapie, systèmes d’aromathérapie : les salles de bains inspirées des spas s’imposent parmi les tendances fortes de 2025. Le rapport Bathroom Trends 2025/2026 publié par Mediatike en confirme l’essor en Europe, porté par la quête de bien-être et de durabilité.
Côté matières, les carreaux grand format amplifient la perspective, effacent les joints et renforcent l’esthétique
contemporaine. Les zelliges artisanaux réintroduisent la chaleur du geste humain. Quant aux métaux, ils se mélangent désormais avec audace : or brossé et noir mat signent un vocabulaire décoratif raffiné.
Enfin, le minimalisme se réinvente comme un luxe discret : meubles flottants, rangements encastrés et miroirs rétroéclairés aux niches invisibles allègent la surface au sol et dégagent l’espace. L’hygiène elle-même devient un luxe silencieux : revêtements lisses, finitions anti-traces, systèmes anticalcaire intégrés.
Rénover une cuisine ou une salle de bains ne relève pas seulement de l’esthétique. Ces espaces sont stratégiques : ce sont souvent eux qui déterminent l’attrait global d’un logement, tant au quotidien que dans l’œil d’un futur acquéreur. Une cuisine pensée comme un lieu de convivialité, une salle de bains conçue comme un refuge de bien-être influencent directement la perception d’un intérieur.
Au Luxembourg, les projets de salle de bains représentent un investissement conséquent : selon le site spécialisé Renov.lu, il faut compter en moyenne entre 15 000 et 25 000 €, et jusqu’à 35 000 € pour une réalisation haut de gamme de la pièce.
WESTWING COLLECTION
Lampe
HK LIVING Vide-poches
H&M Bougies
MONOPRIX Table basse
JOTEX Coussins
MAISONS DU MONDE Vase
NEXT
Verres
GUBI Chaise
Connaissez-vous les automnophiles ? Ce sont les amoureux de l'automne. Vous ne trouverez pas ce mot dans le Larousse, mais bien depuis quelques temps sur les réseaux sociaux. Popularisée par Instagram et ses nombreuses vidéos d'inspirations automnales, c'est LA tendance du moment. On dit bonjour aux verres citrouille, aux plaids tout doux et aux décos aux tons orangés et lie-de-vin. On allume nos bougies en forme de cucurbitacées, on admire les feuilles mortes tombées des arbres, on lit un bon livre et on se met au crochet. Nous sommes fin prêts pour hiberner, en attendant le prochain été…
Sélection : Dorothée Dillenschneider
Variable ou fixe : quels sont les taux appliqués par les banques actuellement ? Selon quels critères ces dernières les fixent-elles ? Face au manque de logements, quelles sont les perspectives d’évolution du crédit immobilier au Luxembourg ? Décryptage.
Rédaction : Marc Auxenfants
Contracter un crédit immobilier avec une banque signifie s’engager financièrement sur dix, 20 voire 30 ans. La démarche est donc en soi un projet de vie, qui nécessite une réflexion approfondie avant de se lancer. Il est indispensable de bien comprendre l’impact du taux d’intérêt – autrement dit le prix de l’argent – sur le remboursement de sa dette. Car emprunter de l’argent coûte de l’argent. Avec parfois de (très) mauvaises surprises.
Quels sont les taux de crédit immobilier appliqués aux ménages par les banques actuellement ? Selon les chiffres les plus récents de la Banque centrale du Luxembourg (BCL), le taux d’intérêt variable atteignait 3,13 %, contre 3,32 % en mai 2025. Sur un an, ce taux a diminué de 135 points de base. En juillet dernier, les taux fixes ont évolué de manière différenciée selon la durée du prêt.
État des taux fixes (juillet 2025 vs juin 2025) :
Taux fixe (10 - 15 ans) :
3,69 % (+ 21 pdb*)
Taux fixe (15 - 20 ans) : 3,38 % (+ 22 pdb)
Taux fixe (20 - 25 ans) : 3,29 % (- 8 pdb)
Taux fixe (25 ans - 30 ans) :
3,58 % (+ 5 pdb)
Taux fixe (< 30 ans) : 3,55 % (- 5 pdb) (Source : BCL)
Ces taux indiqués par la BCL sont des moyennes pondérées, calculées sur la base d’un échantillon de banques et prenant en compte les volumes des prêts octroyés. Alors qu’environ 70 % des ménages luxembourgeois préfèrent le taux fixe, ces évolutions pourraient les inciter à renégocier leur crédit. Mais les banques sont-elles prêtes à l’accepter ?
Un calcul des taux peu transparent
Comment les banques déterminentelles leurs taux d’intérêt ? Parmi les éléments majeurs entrant en ligne de compte, figurent les taux directeurs fixés par la Banque centrale européenne (BCE), et plus particulièrement le taux de refinancement, auquel les banques empruntent de l’argent auprès de
la BCE et d’autres institutions financières. Les banques répercutent ensuite ce coût sur les taux d’intérêt de leurs prêts (immobiliers et personnels) aux ménages, entreprises et investisseurs. La BCE réévalue son taux toutes les six semaines : en septembre, celui-ci restait inchangé à 2,15 %. Entre ce dernier et le taux fixe supérieur à 30 ans (3,55 %), la marge moyenne appliquée par les banques est donc de 1,40 %.
Comment expliquer un tel écart ? Dans leur calcul, les banques prennent en compte à la fois la situation personnelle du client (s’il présente un risque d’insolvabilité, le taux sera plus élevé), leurs propres frais de fonctionnement, ainsi que la concurrence bancaire : « Une banque tient compte du marché où elle opère et des taux pratiqués par ses concurrents », précise la BIL. « Plus le marché est concurrentiel, plus sa marge bénéficiaire a tendance à diminuer. » Le marché luxembourgeois du crédit immobilier bancaire est-il vraiment concurrentiel ? « Il est concentré entre cinq banques qui détiennent plus de 90 % des crédits », répond la BCL dans son dernier rapport d’activité.
D’un emprunteur à l’autre et d’un établissement à l’autre, le taux appliqué sera donc différent. Ce qui laisse au consommateur peu de transparence et de moyens de comparaison sur les conditions d’octroi des différentes banques. Toutefois, « les taux restent dans une fourchette modérée, ce qui peut offrir des opportunités intéressantes selon la stratégie d’emprunt choisie », relève www.pret-immo.lu. D’autant que le marché immobilier est considéré comme favorable aux acheteurs : « Après une baisse des prix des biens immobiliers en 2024, ceux-ci se sont stabilisés. Le secteur du logement reste donc en faveur des acheteurs, comme c’est le cas depuis plusieurs mois déjà », constate la Spuerkeess.
Mais cette période favorable risque de ne pas durer : « Dès le deuxième semestre 2025, plusieurs facteurs pourraient entraîner une hausse des prix. La confiance des acheteurs, stimulée par
la croissance économique prévue à 2,5 % et une inflation maîtrisée à 2,1 % (selon le Statec), pourrait relancer la demande », prévoit together-immo.lu. « Et si les taux d’intérêt continuent de baisser légèrement ou se stabilisent à un niveau bas, davantage d’acheteurs entreront sur le marché, exerçant une pression sur les prix, surtout dans les zones à forte demande comme Luxembourg-ville ou le centre. »
La pression sur les prix immobiliers pourrait amplifier le niveau élevé d’endettement des ménages au Luxembourg, prévient la BCL. En moyenne, le ratio de leur dette par rapport au revenu disponible brut atteignait 173 % fin 2024, contre 83 % pour la moyenne de la zone euro. « Dans un tel contexte, il peut en résulter une hausse des défauts de paiement des ménages sur leurs dettes hypothécaires et/ou sur toute autre dette gagée par leur patrimoine », s’inquiète l’institution.
Autrement dit, le taux de défaut sur les prêts hypothécaires accordés par les établissements de crédit serait susceptible de progresser. « Des vulnérabilités dans le secteur de l’immobilier résidentiel au Luxembourg peuvent potentiellement avoir d’importantes implications pour la stabilité du système financier national », poursuit la BCL.
Parmi ses recommandations : « Il est nécessaire que les autorités accordent une importance particulière à la dynamique des prix immobiliers et à l’identification des épisodes durant lesquels les prix de l’immobilier résidentiel s’écartent sensiblement de leur niveau d’équilibre de long terme ». Et en l’absence d’une action politique forte pour éliminer cette instabilité, les risques liés au secteur immobilier au Luxembourg « pourraient se traduire par des répercussions économiques et sociales lourdes pour les ménages, pour les finances publiques et pour la compétitivité de l’économie nationale », insiste la Banque centrale.
MELANIE WOLFSTELLER
une hausse de l’inflation, induisant une remontée rapide des taux d’intérêt après une décennie de taux bas.
Quelles tendances observe-t-on actuellement en matière de crédits immobiliers ?
Suite à la baisse des taux à courte durée, la proportion des crédits en taux variables et fixes révisables inférieurs à dix ans a augmenté, étant donné qu’une telle structuration d’emprunt expose davantage le client au risque d’inflation qu’un taux fixe sur 25 ou 30 ans.
direction que la Banque centrale européenne prendra pour son taux directeur. Les tensions géopolitiques comportent toujours un certain risque de remontée de l’inflation. Pour le Luxembourg, s’ajoute la spécificité du manque structurel de logements, qui risque de s’accentuer en raison du nombre modeste de nouvelles constructions.
Il en résulte un risque sur le prix de l’immobilier qui, en cas de hausse comme celle de 2023, induirait une baisse de la demande de crédits immobiliers, puisque de nombreux ménages atteindraient leurs limites financières.
MELANIE WOLFSTELLER
Quelle est la situation actuelle des taux d’intérêt immobiliers au Luxembourg ?
Les taux à courte durée, variables et fixes révisables, sont actuellement à nouveau inférieurs aux taux fixes de longue durée (25 ou 30 ans), ce qui correspond à une courbe des taux normale. Depuis le début de l’année 2025, les taux fixes longs sont restés relativement stables tandis que les taux variables ont poursuivi leur tendance baissière jusqu’au début de l’été. Ils se situent aujourd’hui entre 3 % et 4 %. Auparavant, le Covid et la guerre en Ukraine avaient déclenché
Les clients à revenus plus élevés optent plutôt pour cette solution afin de profiter des taux plus bas, tandis que les profils de clients moins aisés préfèrent la sécurité du taux fixe. La durée de crédit de 30 ans est entre-temps devenue le standard, afin de permettre aux clients d’acquérir un bien aux prix actuels. Souvent, ils doivent emprunter plusieurs centaines de milliers d’euros. Grâce aux mesures gouvernementales (telles que la baisse des droits d’enregistrement), le marché des biens existants a connu une réelle relance, tandis que la reprise des nouvelles constructions reste modérée.
Pour 2026, quelles seront les perspectives du crédit immobilier ?
Celles-ci dépendront principalement de l’évolution de l’inflation et donc de la
Depuis le début d'année 2025, les taux fixes longue durée sont restés relativement stables ; les taux variables ont poursuivi leur tendance baissière jusqu'au début de l'été.
ACHETER, CONSTRUIRE OU RÉNOVER UN BIEN IMMOBILIER, C’EST BIEN PLUS QU’UN INVESTISSEMENT FINANCIER : C’EST SOUVENT LE PROJET D’UNE VIE. MAIS DERRIÈRE L’EXCITATION D’UN NOUVEAU DÉPART SE CACHENT AUSSI
DES RISQUES IMPRÉVUS : MALFAÇONS, PÉRILS CLIMATIQUES OU FAILLITE D’UN ENTREPRENEUR.
ET SI VOUS POUVIEZ ANTICIPER CES SCÉNARIOS ET PROTÉGER VOTRE PATRIMOINE AVANT MÊME LE DÉBUT DU CHANTIER ?
Pourquoi une assurance construction est-elle indispensable ?
Quand on se lance dans la construction ou la rénovation, on investit non seulement de l’argent, mais aussi du temps, de l’énergie et beaucoup d’émotionnel. Or, un chantier est fragile : une tempête, une fissure, une erreur technique, et l’investissement peut être compromis. L’assurance construction agit comme un filet de sécurité. Elle protège vos finances et votre tranquillité d’esprit, et garantit que votre projet arrive à son terme, quelles que soient les embûches.
APROBAT : l’expertise indépendante qui fait toute la différence
Avec les assurances construction d’APROBAT LALUX Assurances, vous bénéficiez d’un accompagnement
unique sur le marché luxembourgeois : vos chantiers sont contrôlés par des ingénieurs-techniciens spécialisés. Intégrés dans l’équipe APROBAT, ces experts sont indépendants des corps de métier. Leur seul objectif : garantir que les normes techniques en vigueur sont respectées ainsi que vous conseiller pour des questions techniques qui se posent durant la phase de construction de votre futur bien. C’est l’assurance que votre investissement immobilier repose sur des bases solides.
L’assurance Tous Risques Chantier est souscrite avant le début des travaux. Elle couvre les dommages matériels pendant la phase de construction (matériaux, équipements, structure en cours de construction) causés par des incendies, intempéries ou accidents. Résultat : pas de perte de temps, pas de coûts imprévus qui explosent votre budget.
La Responsabilité Civile Décennale : une fois le chantier terminé, cette assurance continue à protéger votre bien pendant 2 ans pour les menus travaux et 10 ans pour les gros-œuvres contre tout dommage matériel. Même si votre entrepreneur fait faillite, vous restez couverts.
Une fois les clés en main, votre habitation mérite aussi une protection complète. Avec easyPROTECT Habitation de LALUX, vous choisissez votre couverture et les options selon vos besoins : vol, objets de valeur, panneaux solaires, vélo électrique, voyages…. De quoi adapter votre assurance à votre style de vie et protéger votre domicile sur le long terme.
Investir dans l’immobilier, c’est investir dans l’avenir. Grâce aux solutions du Groupe LALUX, vous mettez toutes les chances de votre côté pour que votre projet soit une réussite. Parlez-en à votre agent LALUX et découvrez comment garantir le succès de votre projet.
Au Luxembourg, les actifs alternatifs, longtemps réservés aux investisseurs institutionnels, s’ouvrent désormais aux particuliers. Private equity, dette privée, infrastructures ou immobilier deviennent des leviers de diversification accessibles aux personnes privées, grâce à des fonds et produits innovants. Un nouvel horizon s’offre ainsi aux épargnants désireux d’investir autrement.
Rédaction : Codrina Constantinescu, Avocate et associée en fonds d’investissement.
actifs alternatifs,
Placements hors marchés traditionnels cotés, les actifs alternatifs séduisent par leur capacité à diversifier un patrimoine, à réduire le risque et à générer des rendements plus élevés sur le long terme. Autrefois réservés aux investisseurs institutionnels via des fonds fermés et peu liquides, ils s’ouvrent désormais à une clientèle privée grâce à de nouveaux dispositifs mis en place au Luxembourg.
Au cœur de l’accès des particuliers aux actifs alternatifs, deux structures se distinguent. Les OPC Part II (Organisme de Placement Collectif – Partie II), qui font partie d’un régime national spécifique au Luxembourg, permettent d’intégrer des actifs alternatifs dans leurs portefeuilles tout en conservant une certaine liquidité. Les ELTIF, fonds européens d’investissement à long terme, s’adressent aux investisseurs privés de l’Union européenne sur une base transfrontalière et visent à financer l’économie réelle : les PME, les projets innovants ou les infrastructures.
Les ELTIF sont structurés sous différents produits et formes juridiques existants au Luxembourg. Ces solutions offrent aussi la possibilité d’investir indirectement dans d’autres fonds spécialisés qui ont des actifs alternatifs comme sous-jacents, élargissant ainsi l’éventail de stratégies disponibles.
L’accès aux actifs alternatifs ne se limite pas aux placements patrimoniaux : il concerne aussi la constitution d’une pension complémentaire. Les IORP,
institutions de retraite professionnelle, permettent aux salariés comme aux indépendants d’investir pour leur future pension, y compris dans des actifs alternatifs. Les PEPP, produits paneuropéens d’épargne-retraite individuelle, s’appuient sur une distribution transfrontalière et peuvent adopter la forme d’IORP ou de fonds alternatifs classiques. Ces deux produits sont visés par une réforme pour qu’ils soient plus attractifs sur le plan européen dans le cadre de l’implémentation du rapport Draghi sur l’Union de l’épargne et de l’investissement, ayant pour objectif de mieux orienter l’épargne privée vers le financement de l’économie réelle.
Investir autrement pour préparer l’avenir
Private equity, dette privée ou projets d’infrastructures durables ne sont plus réservés aux grandes fortunes et aux investisseurs institutionnels. Ces placements offrent désormais aux particuliers une voie alternative et stimulante face aux produits traditionnels. Diversifier son épargne, viser de nouveaux rendements et préparer sa retraite deviennent aujourd’hui des objectifs indissociables.
Plus rapide que les sites de recherche d’emploi
Plus ciblé qu’un chasseur de têtes Moins coûteux qu’une agence de recrutement
NOUS TROUVONS LES TALENTS LÀ OÙ ILS SONT : SUR INSTAGRAM, AU CŒUR DE LEUR QUOTIDIEN.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui ne cherchent plus activement un emploi, mais restent à l’écoute… si la bonne opportunité se présente. Nuwot réinvente le recrutement avec une approche fluide : une nouvelle génération postule en un clic, sans pression, et même les profils passifs découvrent votre offre. Résultat : plus de candidatures, plus rapidement, sans jamais sacrifier la qualité.
Le 24 août, l’Ocean Viking a essuyé des tirs de garde-côtes libyens, alors qu’il s’apprêtait à secourir un bateau à la dérive. Cette attaque contre un navire de l’ONG SOS Méditerranée illustre la criminalisation croissante des migrants qui se risquent à traverser la Méditerranée et des organisations humanitaires qui leur portent assistance. Elle témoigne du durcissement des politiques migratoires européennes sur fond de surenchère xénophobe.
Rédaction : Fabien Grasser
« Mayday, Mayday, Mayday, ici l’Ocean Viking. Nous faisons face à des tirs » : ce dimanche 24 août aux alentours de 15 heures, l’équipage du navire humanitaire affrété par l’ONG SOS Méditerranée lance un brûlant appel à l’aide aux autorités italiennes, qui le relaient à un bateau sous pavillon de l’OTAN. Des garde-côtes libyens font feu sur l’Ocean Viking, qui navigue dans les eaux internationales à la recherche d’une embarcation à la dérive. Des vies sont en jeu et il faut faire vite. L’équipage en a informé le centre de coordination de sauvetage italien ainsi que les autorités libyennes, avec lesquelles il est en contact. Plus tôt dans la journée, le navire avait déjà secouru deux autres bateaux, recueillant plusieurs dizaines de migrants à son bord.
Le patrouilleur des garde-côtes libyens surgit peu avant 15 heures et fonce à toute allure vers l’Ocean Viking. Il lui ordonne de quitter la zone. Sous la menace, l’équipage du bateau de sauvetage obtempère et change de cap. C’est l’instant que choisissent deux gardecôtes libyens pour vider les chargeurs de leurs armes automatiques sur l’Ocean Viking. Plus d’une centaine d’impacts de balles seront relevés. Par chance, personne n’est blessé, mais des équipements de secours sont gravement endommagés.
Membre de la cellule communication de SOS Méditerranée, Lucille se trouvait à bord et raconte sa peur dans le « Journal de bord » publié sur le site de l’ONG : « Lorsque nous avons remarqué qu’un navire des garde-côtes libyens s’approchait de nous à toute vitesse, tout l’équipage est rentré à l’intérieur du bateau par sécurité. Nous avons également immédiatement mis à l’abri les 87 personnes rescapées qui se trouvaient à bord. J’ai entendu le coordinateur de l’équipe de sauvetage communiquer par radio avec les Libyens. Nous leur répétions que nous nous dirigions vers un cas de détresse et que leurs autorités en étaient informées. »
Mais cela ne sert à rien : « Je me suis approchée de la fenêtre du côté tribord avec mes jumelles et j’ai vu deux hommes armés qui nous visaient. Je n’étais pas sûre de ce que je voyais, alors j’ai commencé à régler mes jumelles pour m’en assurer avant d’alerter l’équipage. C’est là que j’ai entendu une première balle frapper la porte à côté de moi. Je me suis allongée sur le sol et j’ai laissé tomber mon appareil photo. J’avais très peur parce que j’étais juste devant les fenêtres, je me suis dit : et si les balles les traversaient ? ».
L’Union européenne ferme les yeux
Les tirs se poursuivent pendant une vingtaine de minutes, faisant craindre le pire à l’équipage. « J’ai eu extrêmement peur que les garde-côtes montent à bord et nous tuent tous », se remémore Lucille. Cet épisode s’inscrit dans des violences répétées et de plus en plus brutales contre les migrants et les navires qui les secourent. Les organisations humanitaires dénoncent l’implication régulière des garde-côtes libyens dans ces incidents. SOS Méditerranée a déposé plainte en Italie et exige une enquête indépendante sur cette violation du droit maritime international.
Surtout, l’ONG, partenaire de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), enjoint l’Union européenne de cesser immédiatement sa collaboration avec les garde-côtes libyens. Depuis 2017, l’UE et l’Italie ont consacré plus de 60 millions d’euros à leur formation et à leur équipement. Bien qu’il soit de notoriété publique qu’ils agissent de mèche avec les passeurs, l’UE ferme les yeux sur leurs exactions, pourvu qu’ils empêchent les bateaux de migrants d’atteindre les rivages européens.
« Aveuglés par le seul objectif d'empêcher les arrivées sur les côtes européennes, l'UE et ses États membres soutiennent activement les refoulements
violents et perpétuent les abus odieux, bien documentés, contre les migrants et les réfugiés en Libye », déplorait Juan Matias Gil, un représentant de MSF, en mars 2024. Les Libyens ne sont cependant pas seuls en cause. La marine grecque est accusée de pratiquer massivement le « push back » vers la Turquie, méthode consistant à repousser illégalement certaines embarcations en dehors de leurs eaux territoriales, au mépris des risques encourus par les passagers. Leur responsabilité est ainsi pointée du doigt dans le naufrage de l’Adriana, qui a coûté la vie à plus de 600 personnes en mer Égée en juin 2023.
Plus de 25 000 morts en dix ans
Hasard funeste du calendrier, l’attaque de l’Ocean Viking est intervenue à quelques jours près du dixième anniversaire de la découverte du cadavre du petit Aylan Kurdi, sur une plage de Bodrum, en Turquie, le 2 septembre 2015. Le garçon kurde syrien de 3 ans avait péri avec sa mère et son frère dans le naufrage d’une embarcation de fortune, auquel seul son père avait survécu. La diffusion de la photo montrant Aylan Kurdi gisant face contre terre, vêtu d’un tee-shirt rouge, d’un bermuda et de sandales, avait provoqué une onde de choc mondiale. L’ensemble des dirigeants européens avait alors dénoncé ce drame sur le mode du « plus jamais ça ».
Pourtant, l’hécatombe se poursuit en Méditerranée. Trait d’union entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, elle est devenue un vaste cimetière. Plus de 25 000 personnes y ont péri ces dix dernières années en fuyant les guerres et la misère, recense l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Un chiffre sous-évalué, car il ne tient compte que des naufrages connus et des personnes officiellement portées disparues. Pour les ONG qui secourent
les migrants, les attaques du type de celle subie par l’Ocean Viking visent à entraver les missions humanitaires, afin d’invisibiliser davantage encore cette tragédie de l’indifférence.
Dix ans après la mort d’Aylan Kurdi, les généreuses déclarations des dirigeants politiques européens sont restées lettre morte. Les discours anti-migrants et de plus en plus ouvertement racistes prospèrent sur l’ensemble du continent. Les migrants et ceux qui les secourent sont criminalisés. L’immigration et les étrangers sont devenus les boucs émissaires commodes dans des pays européens où les populations sont confrontées à des inégalités croissantes et des fins de mois de plus en plus difficiles. Arrêter l’immigration et les dépenses qui y seraient liées est présenté comme le remède miracle contre la précarisation et les déficits budgétaires.
Devenue la locomotive économique de l’Europe, l’Espagne contredit ces diatribes populistes et nationalistes. Le pays ibérique affiche des taux de croissance nettement supérieurs aux autres États européens (2,8 % prévus cette année, contre 0,9 % pour l’ensemble de l’UE). Des analyses publiées par l’Institut national de statistique espagnol attribuent principalement ce succès à trois choix politiques majeurs : la hausse des salaires qui a dopé la consommation, d’importants investissements publics et la politique migratoire ouverte menée par le Premier ministre socialiste, Pedro Sanchez.
Les migrants occupent 40 % des emplois créés ces dernières années en Espagne, notamment dans le domaine du service à la personne, dans un pays à la démographie vieillissante. Le gouvernement a adopté des mesures favorisant la régularisation, l’installation et la formation professionnelle des immigrés. Il accorde également une
On assiste à une inversion des valeurs par laquelle le sauvetage de vies humaines, la solidarité et l’humanité sont désormais considérés comme des marques de faiblesse.
deuxième chance aux demandeurs d’asile déboutés dans un premier temps. Cela crée un cercle vertueux qui voit la population augmenter, nécessitant des investissements publics et la construction de nouveaux logements, ce qui génère à son tour des créations d’emplois et de la croissance.
À contre-courant de la plupart des pays européens, l’Espagne a décidé de faire de l’immigration une chance. Et cela fonctionne. Mais les faits et les chiffres intéressent peu tous ceux qui font de la haine leur commerce électoral. On assiste à une inversion des valeurs par laquelle le sauvetage de vies humaines, la solidarité et
l’humanité sont désormais considérés comme des marques de faiblesse.
« La protection des personnes réfugiées en mer relève de la responsabilité des États », rappelle Jacopo Giorgi, chef de la division asile et migration auprès du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
« Il faut que les États coopèrent entre eux, mais aussi qu’ils coopèrent avec les acteurs humanitaires sans aucune criminalisation de leur action », ajoute le fonctionnaire onusien dans un entretien diffusé par SOS Méditerranée. Le 24 août dernier, personne n’a répondu à l’appel de détresse lancé par l’Ocean Viking.
Je me forme pour booster ma carrière.
lifelong-learning.lu : plus de 13 000 formations pour développer vos compétences. Et vous ?
Développez
Consultez
Au Luxembourg, attirer et fidéliser les talents est devenu un véritable défi. Entre pénurie de main-d’œuvre, concurrence internationale et contraintes locales, les entreprises redoublent d’efforts pour séduire les profils les plus recherchés. Quels leviers activer pour rester compétitif et répondre aux besoins d’un marché en pleine mutation ?
Comme d’autres pays, le Luxembourg connaît une pénurie de main-d’œuvre dans certains métiers. Et ce, en dépit d’un taux de chômage de 5,9 % qui touche particulièrement les plus de 45 ans et les diplômés de l’enseignement supérieur. Les raisons de cette pénurie sont multiples, mais des réponses existent.
Rédaction : Marc Auxenfants
Les tensions concernent un large éventail de métiers, avec une forte concentration dans l’artisanat, l’ingénierie, la construction, le chauffage sanitaire et le BTP. La demande est particulièrement élevée pour des profils de techniciens, de dessinateurs, d’agents de maintenance et de service aprèsvente, notamment dans les domaines du chauffage, de la climatisation et de la réfrigération. Ces professions, bien que correctement rémunérées, restent difficiles à pourvoir.
Des tensions existent aussi dans l’informatique, la cybersécurité et la finance, notamment pour des profils spécialisés dans la lutte contre le blanchiment (AML) et la connaissance du client (KYC). Dans le tertiaire, les métiers liés aux ressources humaines, à la comptabilité et au juridique demeurent fortement demandés. Enfin, la construction manque cruellement de spécialistes qualifiés comme les couvreurs ou les experts en photovoltaïque et en isolation. Malgré l’existence de formations, leur durée, trois ans minimum avant d’être pleinement opérationnel, constitue un frein à l’attractivité.
Pour répondre à cette pénurie, les entreprises diversifient leurs canaux. Elles utilisent des systèmes de suivi de candidatures (ATS) qui permettent de diffuser largement leurs offres et de rechercher des profils au-delà des frontières. La France, la Belgique et l’Allemagne restent des bassins privilégiés, mais le Portugal, la Pologne ou encore l’Inde fournissent également des candidats qualifiés. La diversité linguistique est intégrée dès le recrutement, en composant des équipes adaptées selon les besoins : francophones, germanophones ou anglophones.
People Solutions by Arhis accompagne les organisations et leurs dirigeants dans leurs enjeux RH : fiabiliser les recrutements, développer les compétences managériales, accompagner les transitions professionnelles et proposer des coachings ciblés.
Sous l’impulsion de Julie, l’équipe agit comme un véritable partenaire, avec passion et conviction. Chaque mission ; valider un recrutement, accompagner un manager ou soutenir un collaborateur en transition, génère des résultats concrets : des choix plus sûrs, des équipes mieux préparées et des carrières relancées.
Notre différence ? Une double vision : comprendre la stratégie des organisations et accompagner l’évolution des individus.
Notre valeur ajoutée : transparence, avec moins de risques pour l’entreprise, plus de clarté pour les talents et des résultats durables pour tous.
11 boulevard du Jazz, L-4370 Esch-Belval • Tél. : 26 30 39 www.peoplesolutionsbyarhis.lu • Retrouvez-nous sur
La concurrence internationale et le télétravail
La concurrence avec d’autres marchés est particulièrement visible dans l’IT et le tertiaire. L’essor du télétravail joue un rôle déterminant : un frontalier peut opter pour un poste en home office auprès d’une entreprise parisienne, échappant ainsi aux contraintes fiscales et administratives liées au Luxembourg, où la limite est fixée à 34 jours par an. À titre de comparaison, la France ou la Suisse offrent une flexibilité plus grande, ce qui fragilise la compétitivité luxembourgeoise.
Pour les profils expérimentés et spécialisés, la rémunération reste un obstacle majeur : les prétentions salariales dépassent souvent les budgets des entreprises. À l’inverse, les profils polyvalents, généralement issus de structures plus petites et aux attentes plus modestes, trouvent plus facilement leur place grâce à leur adaptabilité.
En parallèle, le logement demeure un problème structurel. Le coût élevé et la rareté de l’offre rendent difficile l’installation des nouveaux talents, même bien rémunérés. Les démarches administratives liées aux relocalisations, longues et complexes, représentent un frein supplémentaire.
En revanche, les limites sont connues : immobilier, relocalisation et lourdeur administrative pèsent fortement sur l’attractivité du pays.
Une piste majeure consisterait à assouplir la réglementation sur le télétravail en relevant la limite actuelle de 34 jours à 68 jours, voire en autorisant jusqu’à 50 % de travail à distance. Cela renforcerait la compétitivité face aux offres françaises ou suisses. La simplification des procédures administratives pour les nouveaux arrivants constitue un autre levier afin de fluidifier les installations et de réduire les délais.
Adapter la formation aux besoins réels du marché apparaît incontournable. Une coopération renforcée entre écoles et entreprises permettrait d’aligner les diplômes sur les métiers d’avenir. La formation continue joue aussi un rôle crucial pour les travailleurs expérimentés, qui doivent acquérir de nouvelles compétences afin de rester compétitifs.
Parmi les atouts figurent des salaires attractifs, l’indexation automatique qui protège le pouvoir d’achat et assure une relative paix sociale, les transports gratuits qui facilitent la mobilité transfrontalière ainsi qu’un écosystème multilingue propice au recrutement international.
Cependant, les dispositifs actuels sont jugés insuffisants : le taux de cofinancement chute de 20 % à seulement 3 % pour les entreprises de plus de neuf salariés, et les procédures administratives complexes découragent de nombreux employeurs. Un système progressif, plus simple et plus incitatif, inciterait davantage à investir dans la montée en compétences. Certains experts plaident même pour un dispositif obligatoire afin de garantir un effort collectif en matière de formation.
LUXEMBOURGEOISE
Un expert RH dédié pour votre entité au Luxembourg
Gestion complète des RH au quotidien contrats, suivi du temps de travail, absences, avantages salariaux… pour assurer conformité, fluidité et satisfaction des collaborateurs
Préparation et coordination de la paie
Intervention sur site ou à distance, avec ou sans contact direct avec vos équipes
Expertise approfondie des pratiques RH luxembourgeoises
Avec Securex, vous profitez d’un consultant RH dédié, soutenu par une équipe d’experts en paie et un service de veille juridique et fiscale.
Nous gérons vos obligations RH en toute sérénité, pour que vos équipes puissent se concentrer sur l’essentiel : développer votre business.
Entrepreneure depuis près de 20 ans, Ludivine a construit son parcours entre communication, relations presse et innovation technologique. Avec Saskia, son outil de veille médiatique et informationnelle, elle place l’agilité et la transparence au cœur de la stratégie des entreprises. Rencontre.
Rédaction : Maria Pietrangeli
Photographie : Emmanuel Claude
Ludivine Plessy
Société : Keep Contact
Son activité : Agence de presse Fondée en 2007
Ludivine, pouvez-vous revenir sur votre parcours, ce qui vous a donné envie de créer votre agence de presse ?
Je suis arrivée au Luxembourg il y a 25 ans, d’abord dans le secteur financier, où j’ai travaillé sur des systèmes d’information en tant que Business Analyst. Ensuite, chez Manpower, j’ai été responsable marketing et communication, membre du board, et c’est là que j’ai découvert la force des relations presse. Avec des budgets contraints, il fallait trouver d’autres leviers de communication. J’ai rencontré des journalistes, tissé des liens, et quand la CEO est partie à la retraite, j’ai décidé de créer ma propre agence, avec un vrai cadre déontologique et une reconnaissance professionnelle via une carte d’attachée de presse.
Qu’est-ce qui vous anime dans l’entrepreneuriat aujourd’hui ?
Clairement, c’est Saskia. Ce logiciel n’a pas de limites : il évolue en permanence, m’oblige à apprendre, et me permet d’accompagner les entreprises bien au-delà des relations presse classiques. C’est lui le cœur de mon activité aujourd’hui.
Quels défis avez-vous rencontrés comme femme entrepreneure dans ce secteur ?
Curieusement, le principal défi a été de ne pas devenir invisible. Quand on travaille bien, qu’on est reconnue, on peut vite « faire partie des meubles ». Cela demande une remise en question constante, d’aller toujours de l’avant et de garder sa place dans un environnement qui change vite.
Un apprentissage clé de votre parcours ?
L’agilité. En gestion d’entreprise, surtout financière, c’est ce qui permet non pas seulement d’évoluer, mais déjà d’exister dans la durée.
Comment est née l’idée de Saskia ? À quel besoin répond ce produit ?
À l’époque, je passais des journées entières à découper et scanner des articles pour mes clients. C’était intenable. Je me suis inspirée de mon expérience d’engineering dans la finance pour imaginer un logiciel capable d’automatiser cette tâche. J’ai rédigé le concept et le cahier des charges, puis j’ai fait appel à des ingénieurs. Depuis 2016, nous intégrons les meilleures technologies d’intelligence artificielle. Saskia répond à un besoin de transparence. Les solutions existantes manquaient de clarté. Je voulais un outil où chaque média est respecté, traité de manière unique, et où l’utilisateur voit tout ce qui est suivi. C’est un moteur qui lit et extrait l’information, que ce soit dans la presse écrite, le web, la radio ou la télévision.
Concrètement, comment Saskia fonctionne-t-il ?
C’est une plateforme SaaS. Chaque utilisateur se connecte avec son login et son mot de passe, définit ses centres d’intérêt et reçoit en temps réel les informations qui le concernent. Cela permet de suivre sa réputation, ses concurrents, ses fournisseurs, son marché. Un dirigeant peut, par exemple, découvrir qu’un de ses principaux fournisseurs est en difficulté financière via la presse, avant même d'en être informé directement. C’est de l’anticipation et du pilotage stratégique.
Qu’est-ce qui différencie Saskia des autres solutions ?
La transparence. Contrairement à d’autres acteurs, nous montrons l’ensemble de l’environnement médiatique suivi. Les médias sont respectés, intégrés de manière individualisée, et le client sait exactement d’où viennent ses informations. C’est unique au Luxembourg, et même à l’échelle internationale, nous sommes parmi les pionniers à traiter chaque média de cette façon.
Un exemple concret ?
Un client confronté à une fuite d’informations sensibles a pu réagir immédiatement grâce à Saskia, ajuster sa communication et travailler avec ses avocats en temps réel. Autre exemple : le suivi de tendances concurrentielles. Avant de lancer un nouveau produit, l’outil permet de vérifier qui a communiqué, comment, et d’ajuster sa propre stratégie de différenciation.
Comment Saskia intègre-t-il l’IA et l’automatisation ?
Nous travaillons en permanence avec les dernières technologies d’intelligence artificielle. Saskia réduit la charge mentale, trie l’information et la rend immédiatement exploitable. Demain, on peut imaginer connecter l’outil à des sources légales pour croiser les impacts économiques et juridiques d’une crise. C’est de l’intelligence économique au service des dirigeants.
Qu’est-ce qui vous inspire au quotidien ?
Les rencontres, les défis, et surtout l’idée que la technologie doit libérer l’humain. Saskia me permet de concilier innovation et conseil, tout en continuant à développer mon agence.
Quel conseil donneriez-vous aux entrepreneurs qui veulent transformer une idée en produit ?
Garder la tête dans les nuages, mais les pieds sur terre. Il faut une vision, mais aussi choisir les bons partenaires, être vigilant sur les aspects techniques et financiers, et surtout monter dans le train des nouvelles technologies. Même si on ne maîtrise pas tout au départ, on apprend en avançant.
Dans un univers numérique saturé de solutions de transfert limitées à quelques gigaoctets, Mega frappe un grand coup avec Transfer.it. La plateforme balaye d’un revers les contraintes techniques en permettant d’envoyer, gratuitement, des fichiers de taille illimitée, qu’il s’agisse de 100 Go, d’un téraoctet ou davantage. Sans inscription préalable, ni téléchargement imposé, le service s’adresse autant aux particuliers pressés qu’aux professionnels manipulant des volumes massifs. L’envoi se fait directement par courriel, y compris vers des destinataires qui ne possèdent pas de compte Mega. En coulisse, l’intégration avec le cloud maison garantit fluidité et simplicité. Avec Transfer.it, Mega ambitionne de redéfinir un secteur où la frustration dominait, et de replacer la notion de liberté au cœur du partage en ligne.
Le quotidien des consommateurs luxembourgeois gagne en simplicité avec le partenariat conclu entre Wolt et Tango. L’opérateur télécom offre à ses plus de 280 000 clients six mois gratuits à Wolt+, l’abonnement qui supprime les frais de livraison et ouvre l’accès à des réductions exclusives. Cette initiative associe praticité et plaisir, en donnant la possibilité de commander sans contrainte des repas, des courses ou des produits de proximité, directement depuis son smartphone. En s’alliant à un acteur majeur du numérique, Tango enrichit l’expérience de ses abonnés au-delà de la connectivité, tandis que Wolt confirme sa volonté de s’inscrire dans le quotidien de chacun. L’offre est déjà disponible et peut être activée facilement via un lien transmis par SMS ou e-mail. Plus qu’une promotion, cette collaboration illustre l’évolution des usages : une recherche de confort, de rapidité et de liberté dans la manière de consommer.
Le Fonds du Logement participera à la Semaine nationale du logement, du 9 au 12 octobre 2025, lors de la Home & Living. Une présence qui vise à rappeler l’importance de ses missions : faciliter l’accès à un logement abordable, accompagner les ménages et promouvoir un habitat durable et inclusif. Sous la devise « Accueillir, loger, accompagner », l’établissement s’attache à offrir aux ménages modestes un toit correspondant à leurs besoins et à les soutenir vers plus d’autonomie. Son stand d’information permettra aux visiteurs de découvrir ses projets en cours et à venir, des initiatives concrètes qui illustrent son rôle majeur dans la société. Pour les particuliers, cette présence constitue l’occasion d’échanger directement avec les équipes du Fonds, de poser des questions et de mieux comprendre les solutions existantes. Plus qu’une vitrine, il s’agit d’un moment de dialogue autour d’un enjeu fondamental : vivre dignement dans un logement durable et accessible.
confie son audit mondial
Revolut Group Holdings Ltd a annoncé la nomination d’Ernst & Young LLP (EY) en tant qu’auditeur mondial à partir de l’exercice se terminant le 31 décembre 2026. Cette décision fait suite à un appel d’offres formel, lancé pour coïncider avec le changement d’auditeur. Conduit par le comité d’audit du groupe, le processus a reposé sur plusieurs critères : couverture internationale, expertise financière et capacités en audit numérique. Le conseil d’administration a validé la recommandation, conformément aux directives du Financial Reporting Council. La nomination d’EY sera soumise à l’approbation des actionnaires, comme l’exige le Companies Act 2006. BDO LLP, auditeur actuel, poursuivra sa mission jusqu’à fin 2025. Le directeur financier Victor Stinga a salué « le partenariat précieux » de BDO au cours des sept dernières années, marquées par une forte croissance, tout en exprimant sa confiance envers EY. Revolut, fondée en 2015, compte aujourd’hui plus de 60 millions de clients dans le monde.
En 2025, Temu confirme son ascension fulgurante dans l’univers du e-commerce. La plateforme, lancée à l’international fin 2022, réunit déjà plus de 416 millions d’utilisateurs actifs mensuels à travers le monde, soit une croissance de près de 70 % en un an (Source : Investing.com). Ce chiffre impressionnant place Temu devant ses rivaux directs en termes de progression.
La Commission européenne a infligé à Google une amende record de 2,95 milliards d'euros pour avoir favorisé ses propres services publicitaires, AdX et DFP, au détriment de la concurrence. Ce nouvel épisode, après plusieurs sanctions depuis 2017, souligne son rôle dominant dans la publicité en ligne. Bruxelles exige que Google mette fin à ces pratiques de « self-preferencing » et présente sous 60 jours un plan
de remédiation, faute de quoi une cession partielle de ses activités adtech pourrait être imposée. Ces pratiques auraient nui aux annonceurs, éditeurs et consommateurs. Google a contesté la décision, la jugeant « injustifiée », et annoncé un recours. OutreAtlantique, Donald Trump a dénoncé une attaque contre les entreprises américaines et menacé l’UE de surtaxes commerciales.
Passionnée de technologie et de mode, la Belge Heidi Van Dyck, 32 ans, aime les marques qui ont une histoire. Diplômée de la Solvay Brussels School, elle a travaillé pour McKinsey avant de lancer sa start-up fashion tech, athena studio, installée au LuxembourgCity Incubator. Grande voyageuse, la jeune entrepreneure a parcouru le monde, l’Asie surtout, avec Arno, son mari. Son coup de cœur : New York où elle trouve une énergie qui lui correspond. Sociale, extravertie et « hyper structurée », elle a toujours été positive. « Tout ce qui est lié aux relations humaines me donne de l’énergie », dit celle qui rêve de fonder une jolie famille.
Rédaction : Karine Sitarz
Heidi, d’où venez-vous et où avez-vous grandi ?
Je viens d’Anvers, ville néerlandophone, capitale belge de la mode. J’y ai grandi avec un frère plus jeune de dix ans dont je suis très proche. Dans ma jeunesse, j’ai fait du jazz dance et vers 15 ans, je me suis passionnée pour la technologie.
Qu’est-ce qui vous a poussée vers la Solvay Brussels School ?
L’idée de travailler dans une start-up. J’ai donc choisi en 2011 des études d’ingénieur de gestion. À l’époque, je commençais à programmer et ai ciblé des start-up technologiques pour mes stages d’études.
Et comme j’adorais voyager, j’ai opté pour des programmes d’échanges à l’étranger. Étudiante, j’ai ainsi habité en Belgique, en Suisse, en Angleterre et en Norvège.
Quel a été ensuite votre parcours ?
Après mes études, en 2016, j’ai fait un an dans une start-up au Myanmar. Bras droit du Country Manager de la première plateforme d’emplois en ligne, j’étais responsable de la mise en place de processus, mais mes collaborateurs locaux n’ont pas suivi. J’ai vécu un choc culturel. Pour autant cette expérience a été une vraie leçon de vie.
Puis vous êtes revenue à Bruxelles…
Oui, fin 2017 chez McKinsey où je suis restée six ans. J’y ai travaillé sur moult projets, vécu trois mois au Japon, six à Moscou, trois à Lisbonne, mais aussi à Londres. J’étais tout le temps en route et pour chaque projet, je bossais avec de nouvelles équipes. J’ai adoré ce job.
Et votre passion pour la mode dans tout cela ?
Elle a commencé quand j’étais stagiaire chez Veepee (NDLR : ex venteprivee.com). Au Myanmar, par plaisir, j’achetais des tissus, dessinais des vêtements et allais chez le couturier. Quand j’ai démarré chez McKinsey, j’ai demandé à m’occuper de mode, mais en Belgique il n’y a pas de grandes marques comme à Londres ou Paris et il m’a donc fallu un an avant de décrocher un projet, en Russie. Après, tout s’est enchaîné et j’ai eu la chance de travailler avec les équipes des nouvelles collections et appris comment les marques développent leurs produits.
Pourquoi avoir posé vos valises au Luxembourg ?
Pendant le Covid, j’y ai rejoint mon copain qui était là depuis 2017 puis, j’ai décidé de m’y installer et de passer de McKinsey Bruxelles à McKinsey Luxembourg.
En 2023, alors que j’étais sur le point de devenir Partner, j’ai tout lâché pour créer athena studio...
Comment est née votre start-up ?
Je voulais faire quelque chose dans la mode avec la technologie et dans un souci de longévité. La première étape a été de développer des solutions pour aider les équipes créatives à comprendre l’impact de leurs choix et à prendre des décisions dans une démarche de durabilité. Plus tard, j’ai compris qu’il y avait aussi la question de la rentabilité et qu’il fallait donc trouver un équilibre. Au final, tous les problèmes sont liés aux processus, donc fin 2024, nous avons utilisé l’intelligence artificielle pour les optimiser. Ainsi est née une collègue virtuelle, Athena. Le choix s’est révélé bon, plusieurs grandes marques mondiales nous ont rejoints. Depuis cette année, athena studio a un CTO, le Belge Arnaud Hillen, cofondateur de la start-up, venu de Google Zurich. Le studio a aussi recruté un ingénieur senior et va en embaucher un deuxième. Il y a pour nous deux grands enjeux : changer les manières de travailler dans la mode toujours très old fashion et y faire adopter l’IA car si elle passionne, tout le monde en a peur.
Vous étiez il y a deux mois à Times Square à New York. Racontez-nous.
Une belle consécration après celle du programme Fit 4 Start au Luxembourg en 2024. Athena studio a fait partie des six start-up choisies par des grandes marques américaines pour le programme New York Fashion Tech Lab 2025 (NDLR : pour des start-up émergentes et pilotées par des femmes), qui se déploie sur trois mois et est à 100 % focalisé sur les relations.
Début octobre, vous serez à San Francisco…
Oui, d’abord fin septembre à Los Angeles pour une conférence dédiée aux
marques, puis la semaine suivante à San Francisco pour la Tech Week, mais aussi pour d’autres grands rendez-vous. Les États-Unis sont un marché important pour nous, tout va plus vite qu’en Europe et les budgets sont conséquents. Notre but est d’avoir plus de clients, mais aussi d’agrandir l’équipe, c’est nécessaire et c’est le bon moment. La levée de fonds, elle, viendra plus tard.
Que pensez-vous de la scène luxembourgeoise de la mode ?
Je la trouve incroyable pour un petit pays. On a des entrepreneures extraordinaires, des influenceuses, des marques de vêtements comme Devï, des marques de bijoux comme Romantico Romantico, des marques d’accessoires comme Kroon 02, dont les créatrices viennent de travailler avec Uniqlo.
Quelles sont celles qui vous inspirent ? Quel est votre style ?
J’aime porter des ensembles de la marque belge Façon Jacmin. Ses fondatrices, que je connais, ont une vision forte, j’aime les marques avec une histoire. Pour moi, le tissu est la chose la plus importante. Je n’achète jamais de synthétiques sauf pour faire du sport, je cherche de belles matières naturelles et fais attention où j’achète. J’ai aussi pas mal de vêtements de seconde main.
Comment voyez-vous l’avenir de la mode ?
Hier on parlait durabilité, aujourd’hui intelligence artificielle, mais le grand challenge est de faire face aux marques chinoises comme Shein ou Temu qui ont changé la manière de faire du shopping. Ce n’est pas très positif. Nous, on essaye de faire quelque chose d’européen, de mettre en place des régulations, un Digital Product Passport (NDLR : avec accès à des informations sur le vêtement via QR Code), même si cela n’intéresse pas encore le consommateur.
Y a-t-il une place pour un hobby dans votre vie ?
En ce moment, je suis focalisée sur le développement de la start-up, je passe presque tout mon temps au bureau. Courir est la seule chose que je fasse quand même régulièrement, cela m’aide, et parfois le week-end, j’aime aller à la Moselle à vélo.
Les relations sociales sont un de mes points forts, j’aime tisser des liens.
UN LIVRE DE CHEVET :
How Luxury Lost Its Luster de Dana Thomas qui écrit sur la mode. Depuis ce livre, elle est blacklistée des fashion weeks.
UNE STYLISTE DE CŒUR :
Plutôt une influenceuse fixée à Londres, la Française Camille Charrière pour les marques et les stylistes qu’elle m’a fait découvrir.
UN ACCESSOIRE
INCONTOURNABLE :
Un collier et une bague que ma mère a reçus pour son mariage et qu’elle m’a donnés quand je me suis mariée.
« Il n’y a rien de plus naturel que de vieillir. » Quand Brigitte Bardot prononce cette phrase en 1973, en réponse à une question sur sa peur du temps qui passe, elle ne se doute pas qu’elle deviendra un manifeste intemporel. Un demi-siècle plus tard, l’injonction à « vieillir gracieusement » reste pourtant d’actualité. Pourquoi donc faudrait-il que le passage du temps se pare de grâce pour être accepté ? Entre rébellion et quête de bien-être, une certitude demeure : nous cherchons surtout à nous sentir bien dans notre peau. Et c’est dans ce contexte que les massages faciaux connaissent un véritable essor au Luxembourg : des rituels qui promettent éclat et fermeté, sans bistouri ni injections. Décryptage.
Rédaction : Alina Golovkova
L’engouement actuel s’explique par une double quête : efficacité et naturalité. Ces massages respectent les traits sans figer les expressions, tout en offrant une parenthèse de détente. Ils replacent le toucher au centre du soin, dans un monde saturé de technologie et d’accélération. Cette ferveur n’est pas qu’un simple effet de mode : elle repose aussi sur des bases physiologiques.
Zoom peau : pourquoi ça marche ?
En stimulant la microcirculation, les massages améliorent l’oxygénation des tissus et favorisent l’élimination des fluides. Ils activent aussi les fibroblastes, ces cellules clés de la jeunesse cutanée, qui peuvent stimuler la production de collagène et d’élastine. Résultat : une peau plus ferme, plus dense et visiblement plus repulpée.
Une expertise transmise par les maîtres
Ces techniques n’ont rien de folklorique : elles sont le fruit d’une transmission exigeante. Derrière chaque geste précis se cachent des maîtres reconnus : le Japonais Shogo Mochizuki, 26e génération de la Maison Kobido, gardien du rituel ancestral ; ou encore des figures parisiennes de l’art du Kobido
comme Barbara Sand, Anouk Biard ou Delphine Langlois, qui réinterprètent ce rituel et transmettent leur savoir-faire aux praticiens du Luxembourg. Quant à Yakov Gershkovich, pionnier du Sculptural Face Lifting, il initie depuis 2003 de nombreux professionnels en Europe, notamment en France. Tous puisent dans l’héritage des maîtres tout en l’adaptant aux attentes contemporaines : précision du geste, profondeur des effets.
Ces techniques n’ont rien de folklorique : elles sont le fruit d’une transmission exigeante.
Kobido : l’héritage du Soleil-Levant
Né au XVe siècle au Japon et transmis de maître à élève au sein de la Maison Kobido, ce rituel ancestral s’impose aujourd’hui comme l’un des soins anti-âge les plus convoités. Plus qu’un massage, il associe pressions, percussions et effleurages rapides,
véritables “gammes” exécutées par des mains expertes. Chaque mouvement stimule la microcirculation et favorise la production de collagène. Le visage s’illumine, l’ovale se raffermit, le teint gagne en vitalité. Ses déclinaisons modernes, comme le KobiLift, parfois combinées au yoga facial, conjuguent éclat immédiat et effet liftant.
Le Sculptural Face Lifting surprend : il combine un travail sculptant externe et un massage intra-buccal, effectué avec des gants à l’intérieur de la bouche.
Conçu par Yakov Gershkovich, ce massage est devenu en quelques années une référence incontournable. Sa singularité ? Associer des gestes sculptants externes à un massage intra-buccal, réalisé avec des gants à l’intérieur de la bouche. Une méthode étonnante qui agit en profondeur : les muscles sont sollicités, les tensions se relâchent, l’ovale paraît plus net, les traits plus détendus. Les effets sont visibles immédiatement, même si leur durée varie selon les personnes. Ce « lifting manuel » incarne l’idée d’une beauté subtile, respectueuse des expressions, loin des artifices invasifs.
anti-fatigue
Moins spectaculaire mais tout aussi prisé, le drainage lymphatique facial agit en douceur. Par ses mouvements lents et précis, il stimule la circulation et favorise l’évacuation des fluides, diminuant la sensation de gonflement et ravivant l’éclat. Le regard s’ouvre, les poches s’atténuent, le teint respire. Idéal pour effacer les marques de stress ou de fatigue, il redonne au visage une fraîcheur naturelle, avec un effet défroissé immédiat.
Rituels signatures : le visage en extase
Au-delà des techniques codifiées, certains praticiens imaginent leurs propres chorégraphies, mêlant massages
du visage, du cou et parfois du crâne. Pressions ciblées, lissages profonds, travail énergétique : le visage s’éveille, mais c’est tout le corps qui se relâche. Ces rituels séduisent celles qui recherchent autant un moment de lâcher-prise qu’un résultat visible, réconciliant efficacité et relaxation.
rituels
Le yoga du corps a trouvé son miroir : celui du visage Quelques minutes par jour suffisent pour réveiller les muscles du visage. Sourcils, contour des yeux, pommettes ou ovale : des exercices simples renforcent les zones sensibles au relâchement. À la clé : une meilleure tonicité cutanée et des traits plus nets.
L’automassage, le meilleur allié Réalisé avec la pulpe des doigts, il s’intègre facilement à la routine. Quelques pressions et lissages légers stimulent la circulation sanguine et
lymphatique, favorisent l’élimination des fluides et contribuent à maintenir l’élasticité de la peau. Bien exécuté, il procure un effet défroissé immédiat.
Le face taping : l’effet wow au réveil
Le face taping consiste à appliquer de fines bandes adhésives sur la peau, souvent le soir, afin de relâcher les tensions et d’atténuer certaines marques comme la ride du lion. Bien posé, il crée parfois un véritable effet wow au lever, avec des traits plus détendus et un teint reposé. Mieux vaut le pratiquer une à deux fois par semaine maximum, après avoir appris les bons placements auprès d’un professionnel, afin d’éviter irritations ou mauvais gestes.
Pour un éclat instantané : le Kobido et ses variantes. Pour redessiner l’ovale et adoucir les sillons : le Sculptural Face Lifting et son massage intra-buccal.
Pour un effet défatigant et décongestionnant : le drainage lymphatique. Pour un entretien quotidien et prévenir le relâchement : face yoga, automassage et taping.
Les massages offrent un effet immédiat, mais leur efficacité repose sur la répétition. Une cure de quelques séances rapprochées permet d’installer les bénéfices, entretenus ensuite par des rendez-vous mensuels et des automassages. L’anti-âge manuel est une discipline du temps long : il s’inscrit dans la continuité, plus que dans l’instantané.
L’art d’embrasser son âge
De plus en plus, on abandonne l’idée de figer son visage pour préférer ces techniques naturelles. Elles ne promettent pas l’éternelle jeunesse, mais une certaine sérénité, celle d’être en paix avec son image quel que soit son âge.
AVEC L’OUVERTURE DE SON NOUVEL INSTITUT SUR LA ROUTE D’ARLON, CHARLINE SCHNEIDER DÉVOILE UNE EXPERTISE RARE AU LUXEMBOURG. CONFIDENTIEL, RAFFINÉ ET EXCLUSIF, CE LIEU REDÉFINIT L’ART DU MASSAGE FACIAL ET S’IMPOSE DÉJÀ COMME LA NOUVELLE ADRESSE BEAUTÉ À DÉCOUVRIR
Charline, pourquoi avoir choisi le métier de facialiste ?
J’ai travaillé dans la fi nance au Luxembourg, mais ma passion a toujours été la peau, la beauté et le bien-être.
Le Covid a été un véritable tournant : j’ai décidé de me former aux meilleures techniques de massage facial, comme le Kobido, le Face Sculpting ou le Gua Sha J’ai ensuite ouvert mon premier institut à Metz, où j’ai développé mon expertise pendant quatre ans et où l’on me considérait déjà comme l’experte facialiste de la ville. Aujourd’hui, je réalise un nouveau rêve : revenir au Luxembourg et y apporter cette expertise rare et recherchée.
Qu’est-ce qui rend vos soins uniques ?
Contrairement à un soin classique en institut, ici tout est manuel. Le Kobido vient lifter et tonifi er, le Gua Sha apaise et draine, le Face Sculpting détend profondément les muscles de l’intérieur.
En combinant ces approches, je crée un protocole sur-mesure qui agit autant sur la beauté que sur le bien-être.
Quels résultats peuvent espérer vos clientes, à court et à long terme ?
Dès la première séance, le teint est plus lumineux et les traits défatigués. Beaucoup de clientes s’endorment tant la détente est profonde. Mais les bienfaits ne s’arrêtent pas là. Le massage facial est aussi un anti-âge naturel puissant : il stimule la microcirculation, relance le drainage lymphatique, redonne fermeté et élasticité à la peau. Avec la régularité, on agit sur la qualité du derme, on ralentit l’apparition des rides et on redessine les volumes. C’est un soin qui prévient, corrige et sublime à la fois.
Peut-on les combiner avec des injections ?
Ma clientèle est très variée. Certaines femmes viennent parce qu’elles recherchent une alternative 100 % naturelle et ne souhaitent pas recourir aux injections. D’autres, au contraire, en font régulièrement, mais veulent prolonger leurs effets et améliorer la qualité de leur peau. Les deux approches sont totalement compatibles. Le massage facial aide à espacer les séances d’injections et à maintenir un résultat harmonieux.
Vous insistez sur le sur-mesure. Comment cela se traduit-il ?
J’observe les mimiques, les zones de tension, puis j’écoute les attentes de ma cliente. Certaines souhaitent travailler l’ovale, d’autres veulent apaiser une peau sensible. Chaque protocole est personnalisé : aucune séance ne ressemble à une autre. C’est cette précision qui fait la différence.
Quelle est la fréquence idéale pour prolonger les effets ? L’idéal est une séance par mois. Mais pour une cure intensive, on peut venir chaque semaine pendant un mois. Comme le sport, la régularité muscle et sculpte le visage. Et pour entretenir les résultats, j’encourage mes clientes à intégrer de petits automassages à leur routine quotidienne.
O rez à votre peau l’expertise de demain : prenez rendez-vous dès aujourd’hui et découvrez le nouvel institut confi dentiel de Charline Schneider.
Et si la beauté empruntait le langage du spectacle ? En octobre, Dior réinvente la scène maquillage avec sa collection Cirque des Rêves, un ballet de couleurs flamboyantes et de reflets précieux. Sous les projecteurs de notre Beauty Lab, celles et ceux qui ont testé la collection, parmi eux Luca, make-up artist, se sont prêtés au jeu et livrent leurs impressions. Entre illusions, éclats de lumière et touches couture, place au verdict. Let’s go !
Les
produits testés - édition limité -
FOREVER GLOW MAXIMIZER
ROUGE DIOR DUO
DIOR VERNIS
JEU CONCOURS !
LES PRODUITS SONT À GAGNER SUR INSTAGRAM :
iamluca94
« En tant que maquilleur, j’adore sublimer un visage avec quelques gestes clés, et cette sélection Dior incarne l’élégance. Je commence par le Glow Maximizer : il capte la lumière, réveille le teint et s’estompe facilement. Pro Tip : je l‘utilise aussi en fard à paupières pour un regard lumineux. Ensuite, je choisis le Rouge Dior Liquid Sequin Duo pour les lèvres, d‘abord le coté infusée de paillettes pour une couleur intense et longue tenue, puis le gloss pour un fini sophistiqué qui capte l’attention. En touche finale, un passage de Vernis Dior qui apporte brillance et finition parfaite aux ongles. »
« J’ai beaucoup aimé le duo lèvres, qui permet d’ajouter une touche de gloss selon ses envies. L’highlighter est très intense, il faut donc rester légère sur le dosage. Quant au vernis, il est sympa même si ce n’est pas ma couleur préférée. »
« Ces produits ne font pas semblant : c’est intense, brillant et chic. Le vernis à ongles est LA couleur de l’automne, à la texture fine et légère. Deux couches sont nécessaires pour une couvrance idéale. Le Rouge Dior Sequin Liquid Duo est modulable : appliqué au doigt, la couleur s’estompe facilement et se travaille bien ; pour un jour de fête, allez-y sans retenue, l’effet spectaculaire est garanti. Quant à l’highlighter, il se réserve au soir : plus pailleté qu’irisé, il reste difficile à porter au quotidien. »
« Nous avons eu la chance de tester en avant-première la collection Christmas de Dior. Coup de cœur pour le vernis : une teinte profonde, violet presque noir, au fini ultra-brillant, enrichi d’une formule soin, parfait pour l’automne. L’illuminateur, spectaculaire et longue tenue, apporte une lumière éclatante et sera idéal pour les fêtes, à condition de l’appliquer avec légèreté. Quant au duo lèvres, j’ai adoré la tenue et l’intensité de la couleur, mais son effet glossy scintillant est assez marqué : à réserver pour une soirée ou les fêtes de fin d’année. »
QUI N’A JAMAIS VU SON TEINT TERNIR APRÈS UNE COURTE NUIT, UN PLANNING CHARGÉ OU UNE PÉRIODE DE STRESS ? NOTRE RYTHME EFFRÉNÉ ET LA POLLUTION FRAGILISENT LA PEAU JOUR APRÈS JOUR. RÉSULTAT : PERTE D’ÉCLAT, RIDULES, TIRAILLEMENTS ET CE TEINT BROUILLÉ QUI TRAHIT LA FATIGUE. BONNE NOUVELLE : YVES ROCHER INNOVE AVEC UNE SOLUTION DERMO-BOTANIQUE AUDACIEUSE POUR AIDER LA PEAU À RETROUVER ÉNERGIE ET ÉCLAT.
Stress, pollution, fatigue… autant de facteurs qui génèrent des molécules oxydantes ralentissant l’activité cellulaire.
Conséquence : peau moins tonique, grain irrégulier, ridules naissantes et perte de lumière. La solution ? Neutraliser ces effets avant qu'ils ne s'installent durablement.
Les experts Yves Rocher ont choisi la Capucine, fleur capable de capter la lumière et de la transformer en énergie. Après 22 ans de recherche, la marque a breveté un extrait végétal riche en oligosaccharides, stimulant l’énergie cellulaire de +24 %* Une innovation qui réactive le cycle naturel énergisant de la peau.
Glow Energie est la première gamme Yves Rocher dédiée à la correction des signes de fatigue avant qu'ils ne se transforment en signes de l’âge. Le produit phare : le Sérum Activateur Éclat, qui associe Capucine énergisante et vitamine C 100 % d’origine naturelle et stabilisée pour une efficacité maximale. Ce duo antioxydant agit avec la puissance d’une dose 10 fois supérieure à de la vitamine C seule** Résultat : une peau plus rebondie et un teint lumineux dès la première application. Après 4 semaines, le grain de peau est affiné, les ridules lissées et l’éclat ravivé.
Glow Energie, la routine experte qui agit au cœur des cellules pour restaurer l'éclat naturel de la peau.
Sérum Activateur Éclat
Booste l’éclat, lisse les ridules (30 ml)
Crème Booster Éclat
Repulpe, illumine, lisse le grain de peau (50 ml)
Soin Regard Anti-Cernes
Réveille le regard, atténue les cernes (15 ml)
Bouclier UV
Multi-Protection SPF50+
Protège des UV, hydrate la peau (30 ml)
Masque Peeling Éclat
Exfolie, affine le grain de peau (75 ml)
Huile Récupératrice Éclat Nuit
Nourrit la peau, optimise la régénération nocturne (30 ml)
Avec Glow Energie, Yves Rocher allie l’efficacité prouvée de ses ingrédients d’origine naturelle à une expertise scientifique unique, pour une peau repulpée et rayonnante.
Un an après son lancement, Barénia s’offre une variation intense, née de la main de Christine Nagel. L’essence de patchouli se double d’un absolu, soutenu par des notes cuirées, le lys papillon et la baie miraculeuse. Le chêne torréfié, souple et vertical, en devient la colonne vertébrale. Entre force et douceur, le cuir Barénia s’incarne presque physiquement, dialoguant avec la suavité florale. Flacon ambré et étui rouge H signent cette réinvention chypre. Hermès.
: L’INNOVATION du microneedling à domicile
Alliant innovation et accessibilité, le roller meso’me démocratise le microneedling à domicile. Inspirée de la mésothérapie professionnelle, cette technique stimule la production de collagène et optimise l’absorption des actifs. La gamme se décline en traitements ciblés : antirides, éclat, anti-imperfections, chute de cheveux ou hydratation intense. Une approche douce, sûre et efficace, qui rapproche les rituels beauté du quotidien des standards esthétiques haut de gamme. Meso’me.
Marie-Stella-Maris ouvre un nouveau chapitre avec la nomination de Kika Buhrmann au poste de CEO, effective le 1er septembre 2025. Figure du retail premium, après 20 ans chez Nespresso, elle apporte une expertise internationale unique, mêlant stratégie, culture client et engagement durable. Son objectif : hisser la marque lifestyle néerlandaise au rang de référence omnicanale en Europe, avec la Belgique comme marché pilote. Déjà implantée à Anvers et Knokke, l’enseigne vise Bruxelles, Gand et la côte avec ses boutiques immersives et son webshop haut de gamme. Au-delà du design raffiné et des soins d’exception, l’enjeu reste humain : renforcer une mission sociale qui a déjà permis à 135 000 personnes d’accéder à l’eau potable, avec le cap du million en ligne de mire.
La frontière entre maquillage et soin s’efface avec Teint Radiance, le nouveau fond de teint sérum signé Yves Rocher. Composé à 87 % de base sérum, il hydrate, lisse et illumine la peau tout en offrant une couvrance naturelle. Son efficacité repose sur un trio d’actifs d’exception : la Phacélie cultivée à La Gacilly pour raviver l’éclat, un complexe bi-hyaluronique 100 % d’origine naturelle pour repulper et lisser, et l’eau de camomille française pour apaiser. Disponible en douze teintes, il inaugure une nouvelle ère du maquillage hybride. Yves Rocher.
En 2025, Lush souffle ses 30 bougies et célèbre trois décennies d’innovations cosmétiques et d’engagement militant. Fondée en 1995 à Poole, au Royaume-Uni, par Mark et Mo Constantine et leur équipe de passionné·e·s, la marque s’est imposée comme pionnière d’une beauté responsable, fraîche et faite main. Shampoings solides, bombes de bain, soins “nus” sans emballage : autant d’inventions devenues emblématiques, portées par une exigence éthique et environnementale. Fidèle à son militantisme positif, Lush a multiplié les campagnes pour la protection animale, la justice sociale et la réduction des déchets. 30 ans plus tard, l’enseigne reste fidèle à sa promesse : réinventer la cosmétique pour transformer le monde.
Kryosphère enrichit son expertise jeunesse en complétant ses cures signatures : radiofréquence visage, photorajeunissement et cryo-visage, avec une nouvelle technologie de pointe : le microneedling par micro-injections Ce soin innovant stimule la régénération cellulaire, améliore la texture de la peau et redonne éclat et fermeté au visage.
Pour prolonger et renforcer les effets, Kryosphère propose également une gamme de compléments alimentaires à base de collagène marin, véritable allié jeunesse qui soutient l’élasticité et la vitalité de la peau.
Ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00 (le lundi et jeudi jusqu’à 20h00 sur rendez-vous) et le samedi de 9h00 à 12h00.
20 rue Glesener, L-1630 Luxembourg-Gare (arrêt de tram Place de Paris) Tél. : 26 26 24 51
Prenez rendez-vous sur doctena.lu
Suivez-nous sur
Cet automne, la mode joue les équilibristes : un fil de rigueur, une maille de douceur. Pulls moelleux et gilets enveloppants s’emparent de la silhouette, pour une saison placée sous le signe d’une élégance cosy.
Sélection :
ESSENTIEL ANTWERP
CHEZ MONOPRIX, L’AUTOMNE-HIVER N’EST PAS QU’UNE QUESTION DE MODE : C’EST UNE EXPÉRIENCE OÙ STYLE, CRÉATIVITÉ ET BONNES AFFAIRES SE RENCONTRENT. DU 1ER OCTOBRE AU 1ER DÉCEMBRE LA SAISON S’ANNONCE RICHE, PONCTUÉE DE RENDEZ-VOUS À NE PAS MANQUER.
Symbole d’élégance et de confort, la collection cachemire se décline désormais pour toute la famille : femmes, hommes et enfants. Doux, chaud et indémodable, le cachemire est la matière incontournable de l’hiver. Chez Monoprix, il se propose en pulls col rond, col V ou col roulé. Et pour célébrer cet essentiel, Monoprix offre 20 € de réduction sur chaque pull. Une occasion unique de s’offrir le luxe du cachemire, accessible et stylé, pour traverser la saison bien au chaud.
Pour l’automne, Monoprix invite La Veste, marque espagnole fondée en 2018 par María de la Orden et Blanca Miró. Reconnues pour leur style sophistiqué et légèrement surréaliste, les deux créatrices imaginent un vestiaire rétro-chic et coloré, pensé pour les femmes et les enfants. Inspirée de l’esthétique vintage, la collection revisite des classiques avec une touche joyeuse et décalée : pantalons rayés, blouses aux cols XXL, vestes festonnées et accessoires aux motifs vichy. Fidèle à ses signatures, La Veste joue avec les couleurs vibrantes et les carreaux emblématiques. L’univers se prolonge jusqu’à la maison avec du linge et des lampes aux teintes acidulées.
Une collaboration exclusive où le quotidien se transforme en œuvre d’art. Pour leur troisième capsule, Monoprix et Youssouf Fofana, fondateur de Maison Château Rouge, imaginent une collection où design, mode et art se rencontrent. Inspirée par Donald Judd, Lina Bo Bardi et le mobilier africain traditionnel, cette ligne conjugue mémoire et création avec une esthétique singulière.
La vaisselle, pensée comme des œuvres du quotidien, évoque Picasso et les drapeaux Asafo, tandis que le vestiaire, aux lignes épurées et aux belles matières, affi rme l’identité de la marque avec des monogrammes et graphismes forts.
Moment shopping incontournable, le Black Friday s’installe chez Monoprix avec une sélection mode, maison et beauté à prix irrésistibles. C’est l’occasion parfaite de préparer ses cadeaux ou simplement de se faire plaisir avant la fi n d’année.
Pour Noël, Monoprix propose aussi des décorations scintillantes, une vaisselle raffi née et des accessoires pour composer une table de fête chaleureuse.
Rendez-vous en magasins pour découvrir toutes ces collections exclusives. Cet automne-hiver, Monoprix conjugue comme personne désirabilité et accessibilité.
Le monde de la mode a perdu une légende : Giorgio Armani s’est éteint à 91 ans. Né à Piacenza en 1934, il fonde sa maison en 1975 et impose une silhouette immédiatement reconnaissable : lignes fluides, vestes déconstruites, tailleurs sobres et ce fameux « power suit » féminin qui marqua les années 1980. Hollywood l’adopte aussitôt, de Richard Gere dans American Gigolo à Julia Roberts sur le tapis rouge, consacrant Armani maître du glamour minimaliste. Visionnaire, il diversifie son empire de la couture aux parfums, jusqu’au design et à l’hôtellerie, tout en gardant une main ferme sur son nom. Artisan de la montée en puissance de Milan en tant que capitale de la mode, il incarnait l’élégance italienne dans sa forme la plus universelle. Addio maestro.
Rédaction : Alina Golovkova
Le 18 octobre, l’Hôtel Royal accueillera une nouvelle édition de la Luxembourg Fashion Week. Créé par Fabiola Puga, l’événement réunit chaque année des créateurs venus du Luxembourg et de l’international pour présenter leurs collections. Au programme : défilés, rencontres et échanges autour des tendances actuelles. L’occasion pour le public de découvrir une scène mode en évolution et d’assister à un rendez-vous désormais régulier dans le calendrier culturel du pays.
Depuis septembre, Bruxelles accueille son premier pop-up Sézane, au 39 rue Antoine Dansaert, pour six mois. La griffe de Morgane Sézalory y déploie ses essentiels : maille enveloppante, sacs signature, bijoux délicats et pièces intemporelles. Pour les Luxembourgeoises, c’est une nouvelle escale précieuse, qui s’ajoute à l’adresse parisienne, pour vivre pleinement l’expérience Sézane. Octobre Éditions pour hommes, Petit Sézane pour enfants et Les Composantes pour l’art de vivre complètent l’expérience. Une adresse éphémère, à trois heures de train du Grand-Duché, qui rapproche un peu plus le chic parisien de nos dressings.
Fille de Candice Bergen, actrice et icône de l’élégance américaine et du réalisateur français Louis Malle, figure de la Nouvelle Vague et auteur de chefs-d’œuvre tels qu’Ascenseur pour l’échafaud ou Atlantic City, Chloé Malle a été affublée de l’étiquette “nepo baby”. Une réduction simpliste. Diplômée de Brown, Chloé a débuté au New York Observer avant de rejoindre Vogue US en 2011, désignée Head of Editorial Content de Vogue US, elle est désormais à un poste inédit au sein de Condé Nast. Elle ne remplace pas Anna Wintour, toujours toute-puissante Global Editorial Director depuis 1988, mais son ascension nourrit déjà les spéculations.
On n’a besoin de personne en Harley Davidson… Les bottes de biker signent leur grand retour cet automne-hiver ! Semelles épaisses, boucles métalliques et cuir brut : elles réaffirment une esthétique grunge déjà remise en lumière par Miu Miu et Isabel Marant. Déjà vues cet été associées à des mini-shorts, elles prolongent leur ascension en s’invitant désormais dans les silhouettes de saison, aussi convaincantes avec un jean skinny qu’avec une robe fluide et romantique. De Brigitte Bardot motarde à Sienna Miller boho en passant par Kate Moss grunge, elles rappellent qu’une pièce culte ne disparaît jamais vraiment : elle attend son heure pour revenir régner.
À seulement 24 ans, Yanis Miltgen s’impose comme l’un des talents les plus singuliers du Luxembourg. Finaliste pour la troisième année consécutive du prestigieux concours de broderie Hand & Lock, il présente une silhouette sombre et poétique, habitée par un corbeau symbolique. Une pièce sculpturale, façonnée
au fil de 1 200 heures de travail, déjà remarquée lors de la Fashion Week luxembourgeoise 2023. « Je suis extrêmement fier de représenter le Luxembourg et j’espère ramener un prix », confie le créateur. Verdict attendu début novembre à Londres, pour le 25e anniversaire du concours.
09.10 - 12.10
Chaque automne, le festival Echter’Classic célèbre la musique classique sous toutes ses formes, de la musique de chambre au baroque. Les concerts se déroulent dans des lieux prestigieux d’Echternach, dont le TRIFOLION et la Salle des Glaces du Lycée classique. La programmation mêle talents confirmés et découvertes, offrant au public des instants musicaux uniques. Dans le cadre du Focus Musique Classique, Kultur | lx convie des professionnel·le·s internationaux·ales à venir découvrir quatre artistes remarquables, sélectionné·e·s par un jury spécialisé. Ces showcases et concerts deviennent autant de temps forts artistiques que d’occasions d’échanges et de collaborations nouvelles. Un rendez-vous incontournable pour les passionné·e·s de musique et les curieux.
TRIFOLION www.trifolion.lu
04.10 - 11.10 festival
La lusophonie ne se résume pas à une langue : elle réunit plus de 200 millions de personnes à travers le monde et une mosaïque de cultures. Marquée par des histoires croisées et des échanges féconds, elle s’exprime avec force à travers la musique. Le festival atlântico revient en 2025 à la Philharmonie Luxembourg pour célébrer cette diversité. Entre artistes familiers du public et nouvelles découvertes, la programmation fait dialoguer traditions et créations contemporaines. Une invitation à voyager au rythme des sonorités lusophones. PHILHARMONIE
festival
10.10 - 26.10 festival de cinéma
CinEast revient pour sa 18e édition et transforme le Luxembourg en carrefour du cinéma d’Europe centrale et orientale. Plus de 65 longs-métrages et 50 courts seront projetés dans des salles emblématiques comme le Ciné Utopia, Neimënster ou encore les Rotondes. Au programme : un focus sur la Pologne avec projections, expositions et concerts, une sélection dédiée à l’Ukraine, des avant-premières de coproductions luxembourgeoises, des rencontres avec plus de 35 invités, une grande exposition photo autour du thème « Disruptions » et une riche programmation musicale.
LUXEMBOURG-VILLE www.cineast.lu
La Nuit des Musées transforme Luxembourg-Ville en un vaste terrain de découvertes culturelles. De 17 h à 1 h, sept institutions accueillent le public : le Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain, la Villa Vauban, le Lëtzebuerg City Museum, le Musée Dräi Eechelen, le Musée national d’histoire et d’art, le Musée national d’histoire naturelle et le Mudam. Performances artistiques, DJ sets, ateliers interactifs, visites spéciales et pauses gourmandes rythmeront la soirée. Des navettes gratuites faciliteront les déplacements entre les différents lieux. Une expérience festive et conviviale à partager jusqu’au bout de la nuit.
LUXEMBOURG-VILLE
14.10
La multidisciplinarité guide le travail d’Annie-Claude Deschênes, qui explore la fusion entre musique et performance tout en bousculant les codes scéniques. Figure incontournable de la scène indépendante montréalaise depuis près de 20 ans, elle se distingue comme chanteuse, musicienne, auteure-compositrice et artiste visuelle. Son premier album, Les manières de table, s’inspire de la pop minimale et des pionniers de la musique électronique. L’œuvre mêle rythmes dansants et atmosphères inquiétantes, créant un univers à la fois mélodique et dystopique. À travers ce projet, Deschênes réinterroge les codes sociaux de politesse et propose de « mettre la table autrement ». Une expérience musicale inventive, originale et pleine de surprises.
16.10 - 18.10
opéra / théâtre
Idomeneo, re di Creta, opera seria en trois actes de Mozart, fascine par la place inédite qu’il accorde au ballet, à l’orchestre et au chœur. La mise en scène est confiée au chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, reconnu pour ses créations audacieuses, et la direction musicale à Fabio Biondi avec l’Orchestre philharmonique du Luxembourg. Le spectacle réunit chant, danse et arts plastiques dans une vision résolument contemporaine. Au cœur du récit, le mythe d’Idoménée, roi prêt à sacrifier son fils pour conserver le pouvoir, trouve un écho saisissant dans l’actualité. Les artistes de la compagnie Eastman évoluent dans un décor poétique de fils rouges et blancs signé Chiharu Shiota. Une rencontre entre musique, mouvement et arts visuels à ne pas manquer.
19.10 concert / famille
LAZY SUNDAYS : TURBO MINUS
Les Lazy Sundays sont la nouveauté de la rentrée à la Kufa, offrant un dimanche tout en douceur avec brunch gourmand et animations pour toute la famille. Pour cette édition de mi-octobre, Turbo Minus prendra les commandes du divertissement culturel. Entre DJ set jeune public, bal populaire et concours de danse, le projet propose une expérience musicale intergénérationnelle unique. Radio Minus y remixe sa collection de trésors du disque pour enfants, fidèle à son esprit ludique et inventif. Des images animées, graphiques et colorées accompagnent la fête pour prolonger l’expérience visuelle. Un DJ set à la fois innovant, énergique et irrésistible pour petits et grands.
KULTURFABRIK
22.10 concert
Sona Jobarteh incarne avec force la grande tradition griotique d’Afrique de l’Ouest et en est aujourd’hui l’une des voix les plus emblématiques. Première femme griotte virtuose de la kora, elle conjugue avec brio chant, composition et jeu instrumental. Son travail s’ancre dans l’héritage de sa famille tout en ouvrant des perspectives nouvelles pour les générations futures. Sur scène, elle mêle musique traditionnelle, blues et afropop, créant un univers puissant et raffiné. Son succès dépasse largement les frontières, avec plus de dix millions de spectateurs sur YouTube et un public fidèle sur les plateformes numériques. Une artiste singulière qui fait résonner l’âme du peuple gambien dans le monde entier.
OPDERSCHMELZ www.opderschmelz.lu
Jean-Claude Gallotta, figure majeure de la danse contemporaine, propose une création où désir, frénésie et douceur s’entrelacent. Le spectacle se vit comme une projection : la pénombre laisse place à la lumière, non pas sur un écran, mais à travers le mouvement des corps. Entouré de neuf danseur·euses, le chorégraphe rend hommage aux cinéastes qui l’ont inspiré, de Fellini à Godard, en passant par Leos Carax et Tonie Marshall. Ce dialogue avec le cinéma prend la forme d’un ballet intime et joyeux. La danse y devient récit, mémoire et émotion partagée. En voix off, Gallotta confie son amour du septième art avec une sincérité désarmante.
THÉÂTRE ESCH
Nasser Djemaï, directeur du Théâtre des Quartiers d’Ivry, présente sa nouvelle création Kolizion, fable moderne et poétique. Elle raconte la vie de Mehdi, septième enfant d’une lignée de garçons, dont la naissance est entourée d’un halo de lumière et d’une vision prophétique de sa mère. Dès son enfance, Mehdi se distingue par sa curiosité et sa singularité. Adolescent brillant, il affronte obstacles, rebondissements et situations drôles avec énergie et intelligence. Alors que son destin semble tracé, un grave accident bouleverse sa vie et interroge le sens de l’existence. Une histoire émouvante où se mêlent poésie, humour et réflexion sur le chemin de chacun.
THÉÂTRE DES CAPUCINS www.theatres.lu
25.10 concert
Originaire de Lisbonne, Sara Correia s’impose comme une des grandes révélations du fado portugais. Puisant dans la tradition tout en la modernisant, elle offre un fado intense, émouvant et profondément sincère. Récompensée dès ses débuts, elle conquiert les scènes internationales avec une présence magnétique. Sa voix puissante et bouleversante captive le public à chaque concert. À travers ses albums, Sara Correia fait vibrer toute l’authenticité et la force du fado.
30.10 musique électronique
Le duo viennois HVOB évolue entre deep techno et électro, avec une esthétique minimaliste qui instaure une atmosphère envoûtante et mélancolique. Leur nouvelle tournée mondiale s’inscrit dans le cycle artistique The Silver Cage. Ce projet associe leur univers sonore à une création lumière immersive, imaginée et conçue par le duo lui-même. Le light show, véritable cœur du cycle, repousse les limites de l’intégration visuelle de leur musique. Une expérience sensorielle unique, à la croisée du son et de l’image.
Avec son énergie vibrante et contagieuse, l’actrice Ana Geislerová irradie autant qu’elle captive. Cinq Lions tchèques en poche, elle pourrait s’arrêter là. Mais née sous le signe du Dragon, elle refuse de regarder en arrière. Pour elle, tout reste à conquérir : de nouveaux rôles, de nouveaux défis, surtout hors de son pays, là où personne ne la réduit à ce que l’on croit déjà savoir d’elle. Sa voix est un souffle créatif, une promesse de se réinventer et de surprendre toujours. Elle viendra au Luxembourg présenter le film Caravan le 16 octobre dans le cadre du Festival CinEast. Rencontre entre intimité et universalité.
Rédaction : Alina Golovkova
Vous avez grandi à Prague dans une famille artistique. Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance ?
J’ai grandi sous le régime communiste, mais mes souvenirs sont lumineux. Ma mère est peintre, mon père japanologue (NDLR : spécialiste de la civilisation japonaise). J’ai grandi entourée d’art et de liberté. Quand j’avais 14 ans, le régime est tombé et j’étais prête à vivre pleinement. C’est là que j’ai commencé à tourner, et depuis je n’ai jamais arrêté.
Comment le cinéma est-il entré dans votre vie ?
Dans ma famille, ma grand-mère et ma tante étaient comédiennes de théâtre. Pour moi, c’était presque naturel d’essayer. Mais je n’ai jamais aimé le théâtre, j’ai toujours rêvé de cinéma. Je collectionnais des images de Monica Vitti, Anna Magnani, Brigitte Bardot… Ces visages m’ont façonnée. À 14 ans, une amie m’a parlé d’un casting où j’ai été choisie. C’est comme si l’univers collaborait avec moi. Je n’ai jamais étudié le cinéma ni le théâtre, je ne le voulais pas : j’ai tout appris sur les tournages.
Y a-t-il eu un rôle décisif dans votre carrière ?
Probablement mon deuxième film, Requiem for a Maiden de Filip Renč . J’avais 14 ans et je devais incarner une adolescente
exposée à la nudité, à la violence, aux abus. C’était extrêmement difficile à vivre, mais c’est à ce moment-là que j’ai compris que je voulais consacrer ma vie à ce métier.
Vous avez reçu cinq Lions tchèques (NDLR : l’équivalent tchèque des César français). Est-ce que vous avez l’impression d’avoir atteint un sommet ?
Non ! Je suis une personne avide d’expériences. J’aime les nouveaux défis, les nouveaux films. Et j’aime travailler à l’étranger, car là, je peux surprendre, me libérer de l’image qu’on a de moi en République tchèque.
Le mouvement MeToo a beaucoup marqué le monde du cinéma. Comment l’avez-vous vécu ?
Le mouvement a touché aussi la République tchèque, mais de façon plus récente. Aujourd’hui, il existe des intimacy coordinators, mais je crois que beaucoup dépend aussi de nous, acteurs. Ma génération a appris à se protéger, alors que les plus jeunes attendent davantage une protection extérieure. Pour moi, jouer implique forcément une part de douleur : on ne peut pas faire ce métier sans traverser un peu de traumatisme. Si le rôle exige de ressentir la peur, la douleur, il faut l’affronter.
Justement, parlons de Caravan. Qu’est-ce qui vous a convaincue d’accepter ce rôle ?
Le scénario est unique. Il est écrit par Zuzana Kirchnerová, la réalisatrice, qui est elle-même mère d’un garçon porteur de trisomie 21 et d’un autisme sévère. Tout y est d’une honnêteté brute, d’une intimité bouleversante. Quand j’ai lu le script, j’ai été émue par son courage. Et j’ai été profondément touchée qu’elle pense à moi pour incarner ce rôle. J’ai pleuré de gratitude.
Comment vous êtes-vous préparée ?
Habituellement, je fais beaucoup de recherches. Là, ma source était sur le plateau : Zuzana. Elle pouvait me montrer chaque geste, chaque réaction. Et puis, je suis moi-même mère de trois enfants. J’avais aussi la chance de travailler avec David, le jeune acteur atteint de trisomie 21, qui joue mon fils. Nous avons passé six mois à nous apprivoiser avant le tournage.
Comment s’est déroulé le tournage ?
Si le sujet est empreint de gravité, l’ambiance a souvent été joyeuse. David est un garçon solaire, drôle, bavard, charismatique. Être à ses côtés était un cadeau : il nous ramenait sans cesse dans l’instant présent. Il a été la véritable étoile du film. Nous avons aussi vécu une expérience communautaire : un mois en Émilie-Romagne, deux en Calabre, à cuisiner et partager le quotidien comme une famille élargie.
Que doivent attendre les spectateurs luxembourgeois de ce film ?
Je dirais : n’attendez rien, laissez-vous toucher. Caravan est un film qui se vit plus qu’il ne se regarde. Il peut être dur, mais il ouvre les yeux. Beaucoup de spectateurs m’ont dit après coup qu’ils avaient pris conscience de leur chance. C’est un film sur la maternité, sur la difficulté d’être mère, mais aussi sur la liberté que chaque femme continue à chercher en elle, même lorsqu’elle élève un enfant différent.
Comment avez-vous concilié carrière et maternité ?
Je n’ai jamais considéré cela comme un problème. Mes enfants m’ont souvent accompagnée sur les tournages, même bébés. Je trouvais toujours des solutions, avec mon mari, ma famille, ou en organisant tout pour les avoir près de moi. Bien sûr, parfois c’est difficile, surtout quand les tournages durent longtemps, comme en Italie pour Caravan. Mais je prends ces émotions et je les mets dans mes personnages.
Vous êtes également écrivaine et créatrice de bijoux. Que préparez-vous aujourd’hui ?
J’ai publié deux livres : un recueil de chroniques autobiographiques, puis un recueil de nouvelles, plutôt fantaisistes et sombres. Côté design, je viens de dessiner une bague en forme de serpent, symbole de transformation dans le calendrier chinois (NDLR : 2025 est l’année du serpent dans ce calendrier). Et je soutiens aussi Caravan, et également un film de ma sœur sur notre père, calligraphe et artiste. Nous organisons une grande exposition de ses œuvres à Prague.
Quel est votre credo ?
Cette année, inspirée par l’horoscope chinois, je me répète : « Le serpent ne recule jamais ». Il m’invite à laisser derrière moi ce qui est lourd et à avancer. C’est mon moteur.
Le film Caravan de Zuzana Kirchnerová, avec Ana Geislerová, sera projeté dans le cadre du Festival CinEast (10–26 octobre 2025).
Séance le 16 octobre à Utopia.
« Beaucoup de femmes n’ont aucun facteur de risque, le dépistage reste essentiel
Chaque année, environ 500 femmes au Luxembourg entendent ce diagnostic redouté : cancer du sein. Derrière ce chiffre se dessinent des vies bouleversées, mais aussi des parcours de résilience, portés par les avancées médicales et l’accompagnement de plus en plus global des patientes. À l’occasion d’Octobre rose, la Dr Caroline Duhem, médecin-chef du service de cancérologie au CHL, rappelle l’importance du dépistage, fait le point sur les nouvelles approches thérapeutiques et livre un message d’espoir aux femmes concernées.
Rédaction : Alina Golovkova
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. En Europe, il représente près d’un quart des nouveaux cas de cancer féminins, selon l’Organisation mondiale de la santé. Au Luxembourg, il demeure le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 62-63 ans, mais la maladie peut aussi toucher des femmes beaucoup plus jeunes.
« Ce qui est un peu plus inquiétant, c’est que chez les femmes de moins de 40 ans, on observe une augmentation de l’incidence », souligne la Dr Caroline Duhem.
« Ces cancers sont souvent plus difficiles à soigner et à guérir. On ne connaît pas encore très bien les causes, mais c’est un fait épidémiologique confirmé par les données internationales. »
Les facteurs de risque sont de trois types.
Les non modifiables : âge, sexe, antécédents familiaux ou prédispositions génétiques. Les reproductifs : puberté précoce, ménopause tardive, absence de grossesse ou d’allaitement prolongé, qui allongent la durée d’exposition aux hormones. Enfin, les modifiables, sur lesquels on peut agir : surpoids après la ménopause, excès d’alcool, sédentarité.
Certaines croyances ont la vie dure. Les déodorants à base de sels d’aluminium, la caféine ou les diodes n’ont jamais été démontrés comme facteurs de risque.
« Ce sont des fake news », tranche la spécialiste. En revanche, l’activité physique régulière et le maintien d’un poids santé après la ménopause sont des mesures réellement protectrices.
Dépistage : une chance pour toutes
Le dépistage organisé existe au Luxembourg depuis 1992. Toutes les femmes âgées de 45 à 74 ans reçoivent
automatiquement une invitation pour une mammographie gratuite tous les deux ans. « Le critère, c’est uniquement l’âge », explique la Dr Duhem. « L’accès est facile dans le cadre du programme, avec des plages réservées dans les hôpitaux. »
Pour les femmes à risque élevé, le suivi débute plus tôt. Si une mère ou une sœur a eu un cancer, la mammographie peut commencer dix ans avant l’âge du diagnostic familial. Chez les femmes porteuses d’anomalies sur les gènes BRCA1 ou BRCA2, des gènes impliqués dans la réparation de l’ADN, une surveillance par IRM peut s’envisager dès 25-30 ans. Depuis 2024, les hôpitaux luxembourgeois disposent de mammographes 3D associés à l’intelligence artificielle, qui améliorent la détection, même chez les femmes jeunes aux seins denses.
Le message est clair : se faire dépister reste essentiel. « Beaucoup de femmes disent : pourquoi moi, je n’ai aucun facteur de risque », constate la Dr Duhem. Avant
d’ajouter : « Il faut savoir qu’au moins 50 % des patientes n’ont effectivement aucun facteur identifié. Se faire suivre n’est donc pas réservé à quelques-unes, c’est une chance offerte à toutes. »
La chirurgie demeure la base du traitement, mais les approches se sont transformées. « On parle aujourd’hui de désescalade : on opère de manière moins agressive, en essayant de préserver le sein », détaille la Dr Duhem. « Même pour des tumeurs volumineuses, on associe parfois une chimiothérapie ou une immunothérapie avant l’opération afin de rendre possible une chirurgie conservatrice. » La chimiothérapie n’est plus systématique. Grâce à des tests génomiques réalisés sur la tumeur qui analysent ses caractéristiques biologiques, les médecins peuvent déterminer si une patiente peut en toute sécurité éviter ce traitement lourd.
BEAUCOUP DE FEMMES DISENT : POURQUOI MOI, JE N’AI AUCUN FACTEUR DE RISQUE
[…] AU MOINS 50 % DES PATIENTES N’ONT AUCUN FACTEUR IDENTIFIÉ.
L’arsenal thérapeutique inclut :
L’hormonothérapie, efficace si la tumeur exprime des récepteurs hormonaux. Les thérapies ciblées, dirigées contre des anomalies précises des cellules cancéreuses.
L’immunothérapie, utilisée pour certains cancers agressifs.
« Toute la recherche des dix dernières années va dans le sens de traitements plus personnalisés et moins agressifs », souligne la Dr Duhem.
Soigner le corps, mais aussi la vie
Recevoir un diagnostic de cancer du sein est un choc. « Au CHL, nous proposons très vite un contact avec une psychologue, pas forcément dès le premier jour mais rapidement, pour que la patiente puisse absorber l’information », explique la Dr Duhem. Les associations jouent un rôle majeur :
Europa Donna, Fondation Cancer, Think Pink, ou encore l’ALGSO (Association luxembourgeoise des groupes sportifs oncologiques), qui propose des programmes de sport encadrés par des kinésithérapeutes. La Fondation Cancer met aussi en place une aide à domicile pour les femmes avec de jeunes enfants, afin de les soutenir dans cette période éprouvante. « L’offre existe, mais le plus difficile est parfois pour les patientes de faire la démarche. C’est pourquoi intégrer ces soutiens directement à l’hôpital reste idéal », note la médecin.
La maladie bouleverse aussi la féminité et la vie intime : cicatrices, perte des cheveux, sécheresse vaginale, baisse de libido… « C’est presque systématique, et il faut l’aborder de manière proactive. Les femmes n’osent pas toujours en parler, mais il existe des solutions. Et surtout, ces effets ne sont pas définitifs », rassure la Dr Duhem.
Le retour à la vie professionnelle est un autre défi. Les femmes rencontrent souvent des obstacles administratifs
et sociaux, notamment les indépendantes, moins bien protégées. Le fameux « chemobrain », ce brouillard mental qui affecte mémoire et concentration, complique aussi la reprise d’une vie active. « Vivre comme avant est un mythe, mais ce n’est pas forcément pire », souligne la spécialiste. « Beaucoup profitent de cette épreuve pour réorganiser leur vie, parfois de façon positive. »
Plus de 85 % des patientes survivent : l’espoir est bien réel
En Europe, plus de 85 % des patientes sont en vie cinq ans après le diagnostic, d’après l’OMS. « C’est une maladie fréquente, mais aussi beaucoup plus curable qu’avant », insiste la Dr Duhem. « Au Luxembourg, la qualité de prise en charge est reconnue au niveau international. Les femmes peuvent avoir confiance dans nos structures. »
Son dernier conseil ? Ne pas culpabiliser. « Beaucoup de femmes développent un cancer du sein malgré un mode de vie irréprochable. L’essentiel n’est pas de se reprocher ce qu’on aurait dû faire, mais d’aller de l’avant. »
oct. 2025 10 juill. 2026 19
Les Jardins d’Anaïs à Clausen s’offrent une nouvelle signature gastronomique : depuis avril, le chef Fabrice Salvador a pris la tête des cuisines. Figure bien connue de la scène culinaire luxembourgeoise, il a marqué de son empreinte l’hôtel Le Place d’Armes, où il fut chef exécutif, puis directeur de la gastronomie, signant la carte étoilée de La Cristallerie pendant plus de dix ans. Après une parenthèse consacrée à des projets privés et à des collaborations institutionnelles, il revient à la restauration avec une ambition claire : proposer une cuisine de saison, précise et sincère, fidèle à l’exigence du lieu. Ses premières créations, pensées comme un menu en mouvement permanent, sont à découvrir dès cette rentrée, confirmant que l’adresse entend rester une référence de la haute gastronomie au Luxembourg.
Depuis le 13 septembre, Luxembourg-ville s’anime avec La Perle Noire, le nouveau bar intimiste imaginé par Louis Scholtès, figure bien connue de la scène gastronomique. Installée sous les toits du restaurant La Lorraine, Place d’Armes, l’adresse joue la carte du raffinement : décor feutré aux accents speakeasy, velours et coquilles d’huîtres en guise d’écrin. Au côté d’Ayrton et de son équipe, le lieu mise sur l’art du cocktail surprenant, où chaque création se veut une expérience singulière, sans oublier les grands classiques revisités. Plus qu’un bar, La Perle Noire s’affirme comme un lieu de rendez-vous élégant et vivant, où mixologie et atmosphère se conjuguent pour séduire les noctambules de la capitale, jusqu’à 1h. Avec son esprit exclusif et son ambition de bousculer les codes, il promet déjà de devenir l’une des adresses incontournables des soirées luxembourgeoises.
Symbole de raffinement et d’authenticité, Clase Azul México enrichit sa collection avec une création d’exception : la Tequila Blanco Ahumado. Lancée en juin dernier, elle incarne l’élégance d’un savoir-faire ancestral et l’audace de l’innovation. Issue d’une cuisson traditionnelle des cœurs d’agave bleu dans des fours chauffés par des roches volcaniques, elle séduit par des arômes fumés subtils et complexes. À l’approche des fêtes, cette tequila rare s’impose comme un cadeau inoubliable. Chaque bouteille, véritable œuvre d’art dans un coffret luxueux, offre une expérience sensorielle unique. Servie avec du ceviche, du sashimi, un chocolat noir intense ou un fromage affiné, elle révèle toute sa profondeur. Disponible à La Grande Épicerie de Paris (350 € les 700 ml), la Blanco Ahumado célèbre l’art de vivre mexicain et promet des instants festifs d’une élégance inégalée.
Un concept belge inédit où la gastronomie rencontre l’art. Pensé comme un parc gourmand, il rassemble producteurs, artisans et chefs autour d’une expérience immersive qui valorise leur savoir-faire. L’événement propose un parcours sensoriel avec ateliers, démonstrations et rencontres. Les visiteurs découvrent une sélection exigeante d’exposants, conjuguant diversité des terroirs, inventivité culinaire, tradition et innovation. Gourmart veut devenir une référence incontournable.
TAILORMADE
EVENTS
BAR
PREPAID VOUCHERS
EXCLUSIVITY
SPACES
1 ,600 M²
FREE PARKING 800 SPACES
POUR 4 À 6 PERSONNES PRÉPARATION : 35 MINUTES
CUISSON : 10 MINUTES REPOS : 2 HEURES
APPAREIL
200 g de chocolat noir
100 g de beurre
50 g de sucre cassonade
2 c. à s. de Maïzena ®
2 c. à s. de farine
1 pincée de sel
3 œufs
3 c à s. de pistaches concassées
CŒURS COULANTS
30 g de chocolat blanc
80 g de pâte de pistache
Veggiterranée de Mehdiya Kerairia célèbre les saveurs méditerranéennes en version 100 % végétarienne. Tajines parfumés, mezzes conviviaux, salades colorées ou desserts gourmands : des recettes simples et généreuses qui invitent au voyage et à la convivialité, de l’Espagne au Liban. Éditions Webedia Books.
Éditions Webedia Books
Préparez les cœurs coulants. Faites fondre le chocolat blanc au bain-marie. Mélangez et ajoutez la pâte de pistache.
Déposez l’équivalent d’1 c. à s. de ce mélange dans des moules sphériques ou, à défaut, dans des moules à glaçons. Placez au congélateur pendant deux heures.
Préchauffez le four à 180 °C.
Cassez le chocolat noir en morceaux et faites-le fondre au bain-marie avec le beurre, en mélangeant continuellement. Hors du feu, ajoutez le sucre, la Maïzena®, la farine, le sel et les œufs un à un. Fouettez jusqu’à l’obtention d’une préparation homogène.
Remplissez des moules à muffins jusqu’à la moitié, déposez les cœurs coulants à la pistache au centre, puis versez le reste de votre appareil au chocolat.
Enfournez et faites cuire 10 min. Saupoudrez de pistaches concassées à la sortie du four et dégustez immédiatement avec le cœur encore chaud et coulant.
L'ACCORD METS & VINS de Pascal Carré
Pascal Carré, sommelier à La Cave des Sommeliers, vous conseille pour un accord mets & vins. Retrouvez sa sélection dans sa boutique 2, rue de Kleinbettingen à Steinfort.
Un mariage passionné entre le chocolat, la pistache et le Porto Tawny. Idéalement, choisissez un Tawny d’au moins 10 ans, ou mieux encore, un 20 ans, et servez-le à température de cave (12 °C). Ce vin développe naturellement des arômes de moka, de praliné, de chocolat et de fruits secs. Ses tanins veloutés et sa remarquable persistance, plus de 10 caudalies, signent un accord magique avec ce dessert chocolat-pistache.
WWW.LA-CAVE-DES-SOMMELIERS.COM
C’est l’histoire d’un pari fou : traverser l’Amérique du Sud en quelques semaines, sac à dos sur les épaules, en partant de Lima pour rejoindre Buenos Aires. Une odyssée de découvertes, pour explorer des paysages à couper le souffle, franchir les sommets des Andes, arpenter vallées et plateaux, et se laisser surprendre par la richesse infinie de ce continent. Les émotions se bousculent, l’émerveillement se mêle à la fatigue, et chaque rencontre, chaque instant devient une histoire à raconter. Première étape de cette aventure : Bienvenido al Perú !
Rédaction : Kevin Martin
Après quelques jours passés à Lima, le temps de récupérer du décalage horaire, de s’imprégner des saveurs locales et de peaufiner notre itinéraire, cap sur Cusco. Ici, à 3 399 mètres d’altitude, ancienne capitale de l’Empire inca, l’aventure commence vraiment. Cusco sera notre camp de base pour quelques jours, l'endroit idéal pour explorer la région et s’imprégner de la culture andine. Nous avons choisi de séjourner au Casa Andina Premium Cusco, un hôtel qui allie confort moderne et charme traditionnel. L’ambiance chaleureuse, le mobilier en bois et les touches locales rendent l’expérience agréable, surtout après de longues journées d’exploration, lorsque le corps est mis à rude épreuve par l’altitude.
La Plaza de Armas est le cœur vibrant de Cusco, un endroit parfait pour observer la vie locale et ses traditions. Ici, les habitants passent en poncho coloré, les enfants jouent sur les pavés, et les marchés éphémères s’installent parfois sur les marches des églises. Chaque coin de rue offre un détail qui raconte la ville : artisanat, musique qui s’échappe d’un café, parfums d’épices et de maïs grillé. Le quartier de San Blas se découvre ensuite, avec ses ruelles étroites et escarpées, ses maisons blanchies à la chaux et ses ateliers d’artisans où l’on prend plaisir à flâner. Le marché San Pedro, plus animé, plonge dans la vie quotidienne de Cusco : couleurs vives, odeurs fortes, échanges chaleureux. Mon conseil : laissez-vous tenter par
un jus de fruits frais, mangue, papaye ou fruit de la passion, pressé sur place. Et pour les plus curieux, goûtez le Chiriuchu, plat emblématique de la région : pas très appétissant au premier abord, mais impossible de repartir sans l’avoir goûté.
Machu Picchu : là où les nuages s’inclinent
C’est une véritable expédition qui commence bien avant l’aube. On quitte Cusco dans la pénombre pour rejoindre en bus la vallée sacrée et le village d’Ollantaytambo. Là, deux options s’offrent aux voyageurs : embarquer à bord du train qui file vers Aguas Calientes ou enfiler ses chaussures de marche. J’ai choisi la seconde, une immersion d’une dizaine de kilomètres en pleine jungle. Le sentier serpente à travers une végétation dense et humide, où chaque pas résonne d’odeurs de terre mouillée et de cris d’oiseaux tropicaux. Sur le chemin, on croise parfois des habitants en tenue traditionnelle, vendant quelques fruits, de l’eau ou des encas improvisés pour les randonneurs de passage. L’effort est soutenu, mais chaque détour dévoile un décor nouveau, tantôt luxuriant, tantôt vertigineux.
À la tombée de la nuit, enfin, Aguas Calientes apparaît : petit village vibrant niché au creux des montagnes, où l’on trouve refuge dans une auberge simple mais réconfortante. Quelques heures de sommeil volées, puis le réveil sonne avant l’aube. Car l’objectif est clair : atteindre le sommet à temps pour le lever du soleil. L’ascension est rude,
L’ascension d’une vie, le moment où l’on peut se dire : oui, j’y étais.
marche après marche, sur une pente raide et exigeante. Les muscles brûlent, la respiration s’accélère, mais l’excitation de ce moment unique pousse à continuer. Pour les moins sportifs, des minibus serpentent la route jusqu’au sommet, mais pour moi, l’effort fait partie de la magie.
Et puis vient la récompense. Lorsque les premières lueurs du jour percent la brume, la cité se révèle peu à peu. Les terrasses vertigineuses, les temples de pierre et les montagnes majestueuses se parent d’une lumière dorée. Les nuages, suspendus entre ciel et vallée, semblent s’incliner pour laisser apparaître la grandeur du Machu Picchu. On s’assied, on observe les lamas qui broutent paisiblement, et l’on réalise qu’aucune photo ne pourra égaler cette émotion. Le Machu Picchu n’est pas seulement une merveille du monde : c’est l’ascension d’une vie, le moment où l’on peut se dire enfin : oui, j’y étais.
Chaque pas est une immersion, chaque rencontre une aventure.
L’aventure continue dans un décor différent, mais tout aussi fascinant. Après l’effervescence des Andes et du Machu Picchu, cap sur Puno, perchée à près de 4 000 mètres d’altitude, au bord du mythique lac Titicaca. Le trajet depuis Cusco dure une bonne huitaine d’heures en bus local, une lente immersion dans les paysages andins et la vie des villages traversés. C’est aussi l’occasion de partager le voyage avec les habitants,
de découvrir leur quotidien et de parfaire mon espagnol. Chaque arrêt, chaque conversation, chaque sourire ajoutent une dimension humaine à cette traversée.
Puno n’est pas transcendante en soi : c’est un point de départ pour explorer le lac et ses merveilles, notamment les célèbres îles flottantes d’Uros et l’île de Taquile. Mais ici, ce qui marque vraiment, ce sont les rencontres et les échanges. Sur les îles d’Uros, construites en roseaux flottants, chaque famille nous accueille comme des amis, partageant leur quotidien et leurs traditions. On passe d’île en île, découvrant les maisons, les barques et les savoir-faire ancestraux. Certains voyageurs choisissent même de dormir sur place, pour prolonger cette immersion unique. Puis vient Taquile, petite île suspendue au cœur du bleu
intense du lac. Sans voitures, où le temps semble s’être arrêté, l’île offre une pause douceur : tricotages minutieux, artisanat local, savoir-faire transmis de génération en génération. Ici, le rythme est plus lent, les échanges plus intimes, et chaque rencontre devient un souvenir précieux, gravé bien plus profondément que n’importe quelle photo. Le lac Titicaca, vaste et majestueux, est sublime, mais ce sont ces moments de partage et de vie authentique qui restent, pour moi, le cœur de cette dernière étape péruvienne.
Comme le dit un proverbe local : « Quien no ha visto el Perú, no ha visto maravillas ». Après avoir foulé les Andes, défié le Machu Picchu et navigué sur le lac Titicaca, l’aventure continue… Cap sur la Bolivie, pour de nouvelles aventures à vous partager.
En juillet 2026, Club Med ouvrira un nouveau chapitre avec l’inauguration de son Resort South Africa Beach & Safari, sur la spectaculaire Dolphin Coast, au nord de Durban. Entre océan Indien et brousse sauvage, l’expérience promet aventure, évasion et immersion locale.
L’océan en toile de fond, le séjour se vit au rythme d’activités inédites. Parmi elles, une grande nouveauté : la toute première école de surf signée Club Med, ouverte dès 6 ans. Cette nouveauté s’ajoute aux balades à vélo dans les collines verdoyantes et aux moments de détente et de convivialité qui rythment la vie du Resort. Ici, l’architecture contemporaine puise son inspiration dans le patrimoine de la culture zoulou, connue pour ses motifs graphiques, ses tressages artisanaux et sa richesse chromatique. Ce mariage entre modernité et héritage local se retrouve notamment dans les
À découvrir dans votre Corner Club Med
chambres, qui offrent toutes un panorama unique sur l’océan Indien. Piscines, restaurants et bars festifs complètent cette expérience pensée pour conjuguer liberté et bien-être.
Et lorsque l’appel de la nature se fait sentir, cap sur le Mpilo Safari Lodge à 45 minutes de vol. Niché au cœur de 18 000 hectares de réserve privée, il vous offre une immersion exclusive au plus près des mythiques Big Five. Fidèle à son esprit pionnier, Club Med trace ici une nouvelle route vers l’aventure et l’esprit libre.
Pour plus d’informations, scannez-moi
(23 SEPT. – 22 OCT.)
Joyeux anniversaire ! Mars en maison deux et nouvelle lune en maison une dynamisent relations et confiance en soi. Attention à ne pas nourrir de scénarios imaginaires. Célébrez vos forces : talons aiguilles ou non, vous brillez. Octobre est votre scène, profitez-en sans modération.
(23 OCT.– 21 NOV.)
Mars en Scorpion illumine vos désirs et renforce votre sex-appeal. Vous attirez et séduisez, piquant·e du zodiaque. La nouvelle lune en maison du subconscient vous libère des soucis récents. L’automne s’annonce vibrant et intense : soyez dynamique, passionné·e et audacieux·se !
SAGITTAIRE
(22 NOV. – 21 DÉC.)
Octobre favorise sorties en groupe et visibilité pro. Voyages et rêves s’accomplissent. Uranus encourage votre soutien à des causes humanitaires, pour aligner énergie collective et solaire. Osez la couleur orange : à porter, manger, incarner, elle amplifie votre vitalité intérieure.
(22 DÉC. – 19 JANV.)
Saison du retour à soi et à l’amour ! Vous ouvrez cœur et parole pour avancer. Le noir vous sublime : osez matières irisées et dentelle subtile. Votre connexion spirituelle est précieuse pour dépasser l’individuel. Octobre vous invite à unir profondeur et sensualité assumée.
(21 MARS – 19 AVR.)
L’automne vous galvanise ! Vous osez les couleurs flamboyantes qui nourrissent vos élans. Mars en Scorpion dans votre maison huit conseille de ne pas garder vos secrets enfouis trop longtemps : ils peuvent peser sur le corps. Prenez soin de vos émotions, avec douceur et courage.
(21 JUIN – 22 JUIL.)
Après un été lumineux, vous restez les étoiles de 2025. Votre confiance inspire et sécurise. Profitez de ce rayonnement pour organiser vos projets de 2026, plus imprévisible. Votre lumière est un guide : faites-nous sourire et partagez cette énergie qui réchauffe les cœurs autour de vous.
(20 JANV. – 18 FÉVR.)
Humanitaires et rebelles, préparez-vous à plonger dans un grand voyage ! Études, déménagement ou découverte culturelle : tout est propice à l’expansion. Apprendre une langue vous sera précieux. Ce mois, ouvrez vos horizons et laissez-vous surprendre par l’inattendu.
(19 FÉVR. – 20 MARS)
Cash will flow ! Octobre active séduction, intimité et réussite. Après deux éclipses marquantes, l’atmosphère s’allège. Nouvelles alliances en vue, agréables et rassurantes. Ce mois, vous rayonnez dans un monde plus doux, où travail et plaisir s’harmonisent enfin avec fluidité.
(20 AVR. – 20 MAI)
Les balades en forêt vous inspirent. Mars en Scorpion éclaire votre maison sept : l’heure est à une romance douce et sincère. Soyez généreux et un peu moins têtu afin d’honorer pleinement votre sensualité. La nature et l’amour vous offrent ce mois-ci une belle harmonie intérieure.
(21 MAI – 20 JUIN)
Votre carrière avance vite ! Avec Mars en Scorpion dans votre maison six, le quotidien rime avec travail acharné. La nouvelle lune en Balance apporte fun et sorties. Restez légers, sauf pour soigner un outfit bien pensé : c’est votre arme secrète pour briller tout octobre.
LION (23 JUIL.– 22 AOÛT)
L’énergie familiale domine : Mars dans votre quatrième maison et une nouvelle lune dans vos activités quotidiennes vous recentrent. Tenues satinées et accessoires brillants, floraux ou doux, sont recommandés. Prenez soin des vôtres, ils vous le rendent bien. L’amour familial est un trésor.
(23 AOÛT – 22 SEPT.)
Après l’éclipse de septembre, vous réorganisez votre vie. Mars en Scorpion active réseaux, voisinage et maison. Du peps, des résultats financiers solides et une envie de renouveau guident votre mois. Sortez, respirez l’air frais d’octobre, cela vous donnera clarté et énergie durable.
Les cyberfraudes peuvent avoir des conséquences graves. Avant de cliquer, découvrez tous nos conseils et notre clip musical sur cyberfraud.lu
En octobre, la cybersécurité est mise à l’honneur dans le cadre de la Cybersecurity Week Luxembourg, initiative nationale annuelle. Retrouvez tous les événements et informations détaillées sur cswl.lu.