Les 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains

Page 1


TENSIONS COMMERCIALES:

DÉFIS OU OPPORTUNITÉS?

Des entreprises maskoutaines sous pression

Jean Charest commente - page 13

PENSEZ VERT PENSEZ

Publié par :

L’économie maskoutaine décortiquée

Président, directeur général et éditeur :

> Benoit Chartier

Rédacteur en chef et éditorialiste :

> Martin Bourassa

Adjointe à la rédaction :

> Annie Blanchette

Contrôleur :

> Monique Laliberté

Directeur du tirage :

> Éric Archambault

Directeur de publicité :

> Guillaume Bédard

Adjoint au directeur de publicité :

> Simon Cusson

Directeur de production :

> Alex Carrière

Publicitaires :

> Louise Beauregard, Manon Brasseur, Luc Desrosiers, Linda Douville, Brigitte O’Connor, Isabelle St-Sauveur

655, avenue Sainte-Anne, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 5G4

Tél. : 450 773-6028

Téléc. : 450 773-3115 admin@dbc.ca

Imprimé par Imprimerie Transcontinental SENC, division Transmag, 10807, rue Mirabeau, Ville d’Anjou (Québec) H1J 1T7. Copyright Tous les droits réservés sur les textes, les photos et les annonces.

Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec (c) 239771 Envoi de publication - Enregistrement BAnQ no. 0671479 Poste publication - convention : PP40051633

Sommaire

L’analyse de l’emploi 4

Guerre commerciale ................................ 11

Le tableau des 200 ................................ 24

L’Antichambre des 200.......................... 43

Fabriqués ici 58

Pour une 31e année consécutive, Le Courrier de Saint-Hyacinthe vous présente avec ferté et une satisfaction à peine contenue son cahier spécial des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains. Malgré les années, cet ouvrage de référence à saveur résolument économique demeure d’actualité et un outil précieux pour suivre l’évolu tion de nos employeurs et mettre en lumière les grands enjeux de l’heure sous un prisme local et régional. Comme vous le constaterez en le feuilletant avec intérêt, l’édition 2025 en est une preuve éloquente.

Notre volonté afrmée d’en faire un ouvrage de référence attendu, reconnu et même envié à l’extérieur de la grande région maskoutaine a toujours guidé nos décisions. Comme je me plais à le répéter chaque année, le cahier des 200 permet de prendre le pouls de nos entreprises. Chiffres à l’appui, notre classement traduit leurs mouvements de personnel sur une période de 12 mois. Comme il est mis à jour chaque année depuis plus de 30 ans maintenant, il est donc possible d’établir les grandes tendances et de donner un peu de perspective.

Le contenu 2025 ne devrait pas trop déstabiliser les plus fdèles d’entre vous. Il a été décidé de conserver la bonne vieille formule traditionnelle qui se présente sous la forme du tableau principal des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains, suivi de l’Antichambre des 200. Ce dernier tableau présente toutes les entreprises de 20 employés ou plus qui aspirent à rejoindre notre tableau principal des 200 l’an prochain par l’embauche de nouveaux employés, voire par une acquisition stratégique.

Au chapitre du nombre d’emplois par entreprise, la mise à jour a été effectuée au cours de la saison estivale par l’envoi de messages électroniques ciblés à partir de la base de données que nous avons élaborée avec soin au fl des ans. Les chiffres 2025 ont été mis en comparaison avec ceux publiés en octobre 2024, à quelques nuances près.

Certains chiffres de l’an dernier ont pu être révisés en fonction des informations qui nous ont été données cette année. Il faut savoir que si une entreprise ne répond pas à notre questionnaire annuel, nous reproduisons la dernière donnée disponible pour fns de comparaison et pour assurer une certaine pertinence dans nos analyses. Parlant de pertinence, le sérieux et l’intérêt de ce cahier reposent sur la justesse des informations qu’il contient. C’est pourquoi nous redoublons d’ardeur chaque année pour rejoindre le plus d’entreprises possible. Ici, la collaboration des employeurs mérite d’être soulignée.

LES REMERCIEMENTS QUI S’IMPOSENT

Notre cahier économique des 200 plus grandes entreprises est le résultat d’un formidable travail d’équipe où chaque membre a un rôle important à jouer. À la cueillette et à la mise à jour des données, Martine Godbout a de nouveau accompli un travail exceptionnel. Son insistance et sa rigueur ont de nouveau été mises à proft. Son travail acharné, avec l’aide précieuse du représentant publicitaire Luc Desrosiers sur les derniers milles, a permis de joindre 240 entreprises sur les quelque 254 PME contenues dans nos deux tableaux.

Le taux de réponse est donc de 95 %. Ce résultat surpasse même le résultat record de 89 % établi l’an dernier, ce qui rend notre travail d’analyse encore plus précis et intéressant.

L’étape cruciale de la préparation des grilles d’analyses et des calculs relève du savoir-faire de Monique Laliberté, contrôleur de DBC Communications, elle qui n’a pas son pareil pour jongler avec les chiffres et s’amuser avec les fchiers Excel.

Saluons aussi au passage les efforts et le travail de notre équipe publicitaire, sous la direction de Guillaume Bédard et de Simon Cusson, pour convaincre nos précieux annonceurs et s’assurer de leur engagement dans la réussite de ce cahier.

De bons mots également à toute l’équipe de l’atelier de production de DBC Communications pour le talent déployé dans la préparation et la mise en valeur des publicités, des textes et des tableaux. Un merci tout particulier à ma précieuse et talentueuse adjointe à la rédaction, Annie Blanchette, pour la révision du cahier et la correction des textes, ainsi qu’au journaliste Philippe Lanoix-Meunier, qui signe quelques textes de la thématique 2025.

La publication du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains est l’aboutissement d’un long processus éreintant qui a débuté au printemps dernier et qui s’est accéléré au retour des vacances estivales. Sachez que c’est un immense plaisir pour nous tous de s’y investir autant afn de vous livrer une information de grande qualité.

Merci de nous être aussi fdèles et bonne lecture!

Martin Bourassa rédacteur en chef

Un spectacle, c’est un merci qui se vit et se partage avec vos employés

Croissance modeste de 0,8 % des emplois comptabilisés

Cette 31e édition du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains contient les plus récentes informations sur les effectifs de nos plus importants employeurs. Les chiffres de l’année 2025 sont comparés à ceux de l’an dernier, ce qui permet de prendre la mesure du chemin parcouru et parfois même de dégager une tendance.

Quelle grande conclusion peut-on tirer de la dernière année à la lumière de nos données mises à jour? Que la croissance, bien que modeste, est au rendez-vous dans la région, malgré l’incertitude économique dans laquelle pataugent nos entreprises. Tout n’est pas aussi noir sur le plancher des vaches qu’on pourrait le présumer. À cet égard, nos chiffres 2025 ont quelque chose de rassurant.

Ainsi, le présent cahier fait la recension de quelque 34 758 emplois à l’intérieur de nos deux tableaux, celui des 200 plus grandes entreprises et celui de l’antichambre des 200. Il s’agit d’une augmentation de 275 emplois par rapport au total réajusté de l’an dernier.

QUELQUES RAPPELS PERTINENTS

Oui, réajusté. Il faut savoir que chaque année, nous avons pris l’habitude de revoir le résultat de l’année précédente en fonction de certaines informations qui nous ont été communiquées depuis octobre dernier ou encore lors de la mise à jour annuelle.

Notre volonté est de traduire la réalité de nos entreprises de la façon la plus juste possible. Au lieu des 34 665 annoncés l’an dernier, nous en considérons maintenant un total de 34 483 pour l’année 2024 à des fins de comparaison. Cette correction de 182 emplois n’est pas spectaculaire, mais elle nous permet de comparer des pommes avec des pommes.

De façon détaillée maintenant, le tableau des 200 compte à lui seul 202 entreprises de 33 emplois ou plus, pour un total de 33 547 emplois. Pour sa part, l’Antichambre englobe 52 entreprises de 20 employés ou plus, pour un cumulatif de 1366 postes.

Au chapitre de l’emploi cumulé dans le tableau des 200 et de l’Antichambre, l’augmentation sur un an est donc de 275 emplois, soit 0,8 %.

Le résultat global 2025 marque une légère progression par rapport au résultat de l’an dernier si on se réfère aux données réajustées.

Ce cahier économique permet de mesurer les progrès ou certaines difficultés rencontrées par nos grands employeurs sur une période d’un an. On peut ensuite essayer de faire parler ces chiffres, sans nécessairement en tirer de savantes analyses. L’intérêt est de pouvoir regarder une entreprise isolément sur une période donnée sans toutefois perdre de vue l’environnement changeant dans laquelle elle évolue.

Depuis la toute première édition, notre volonté a toujours été de cerner spécifiquement les emplois pourvus dans la MRC des Maskoutains. Comme certaines de nos entreprises ont des activités et des installations en dehors de la MRC, nous cherchons autant que possible à isoler leurs effectifs locaux. Cette décision peut avoir pour effet de faire chuter certaines entreprises au classement. Cette baisse est parfois purement théorique, car en pratique, une fois pris en considération l’ensemble de leur main-d’œuvre hors MRC, ces entreprises ne sont pas nécessairement en perte de vitesse. Pour des raisons pratiques, il n’y a pas de distinction entre les emplois à temps plein, à temps partiel ou saisonniers dans les totaux rapportés afin de faciliter la cueillette et l’analyse des données. Comme toujours, nous avons volontairement exclu de ce cahier toutes les entreprises du territoire comptant moins de 20 emplois, une règle qui est en vigueur depuis les débuts de cette publication en 1994.

Réussir le Québec

Des listes de paie qui s’allongent dans nos entreprises

L’instabilité économique ne paralyse pas tous les employeurs de la MRC des Maskoutains, bien au contraire. Plusieurs poursuivent leurs activités comme si de rien n’était et envisagent l’avenir avec beaucoup d’optimisme, au point de procéder à des embauches.

Et il y en a eu des plus signifcatives que d’autres au cours de la dernière année qui s’est écoulée depuis la publication du cahier des 200 plus grands employeurs de la MRC des Maskoutains en octobre 2024. Examinons donc la situation de plus près en décortiquant les progrès constatés lors de la mise à jour de nos tableaux des 200 et de l’Antichambre des 200, à partir des données qui nous ont été transmises par les entreprises concernées.

Sur les 254 entreprises regroupées au sein du tableau principal des 200 et du tableau de l’Antichambre, pas moins de 184 entreprises comptent autant sinon plus d’employés qu’à la même période en 2024. Parmi les 202 entreprises du tableau des 200, c’est le cas pour 144 d’entre elles, comparativement à 40 entreprises sur les 52 placées dans l’Antichambre des 200. Ensemble, les quelque 88 entreprises des 200 et de l’Antichambre qui ont allongé leur liste de paie ont ajouté pas moins de 1619 emplois sur un an.

Le nombre d’entreprises qui présentent des chiffres identiques à ceux de l’an dernier est de 96, dont 71 dans notre tableau des 200 plus grands employeurs. Dans le cas de la quinzaine d’entreprises qui n’ont pas donné signe de vie, nous avons reproduit le nombre d’employés que nous avions l’an dernier par souci de cohérence.

Au chapitre des entreprises qui ont perdu du terrain, 70 ont dû réduire leur liste de paie au cours des 12 derniers mois, soit 58 du côté des plus importants employeurs et 12 du côté de l’Antichambre. Chez ces 70 entreprises, la perte d’employés s’élève à 1189.

À cela s’ajoute le retrait volontaire de 155 emplois au sein de 7 entreprises qui ont fermé leurs portes, sont déménagées hors de la MRC des Maskoutains ou ont simplement demandé à être retirées de nos listes cette année. Une fois prises en considération toutes ces fuctuations, on constate que le gain net au cours de la dernière année a été de 275 emplois, pour un total de 34 758 emplois pour l’ensemble de nos deux tableaux.

DE L’ACTION DANS LE TOP 10

Attardons-nous maintenant aux différents mouvements positifs qui ressortent de nos tableaux, tout spécialement au sommet de notre tableau des 200 plus grands employeurs de la MRC, un classement qui était dominé depuis moult années par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est.

Grande surprise, ce n’est plus le cas en 2025! Le CISSS et ses quelque 3988 employés ont été délogés de leur piédestal par le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) et ses quelque 4119 employés. Curieusement, ce renversement s’est opéré alors que les deux employeurs du réseau public ont annoncé tous les deux une baisse d’effectifs par rapport à l’an dernier.

C LINIQUE PRIVÉE À L’ÉCOUTE DE VOS BE S OINS

Médecin conseil

Médecin/infirmière en entreprise

Examen pré-emploi

Gestion de dossiers Invalidité et CNESST

Expertise médicale

Journée santé

Formation en entreprise

Vaccination

Examen médical périodique

Consultation d’urgence

Suivi des maladies chroniques

Chirurgies mineures

Vaccination et prélèvements

Intervenante psychosociale

Soins des pieds

Le CSSSH a cependant perdu moins de plumes que le CISSS de la Montérégie-Est, avec une baisse de 17 employés par rapport à 48 du côté de la santé.

Précisons toutefois qu’au moment de partager ses résultats, le CSSSH signalait 151 postes vacants comparativement à aucun du côté du réseau de la santé, une donnée qui pourrait gonfer davantage l’écart entre nos deux principaux employeurs.

Ce changement à la tête du palmarès des 200 n’est toutefois pas celui qui surprendra le plus nos lecteurs attentifs. Le cas du Cégep de Saint-Hyacinthe qui dégringole de la troisième place qu’il occupait au tableau des 200 l’an dernier à la sixième en 2025 mérite une explication puisque cette chute traduit la perte de quelque 479 employés sur un an.

Non, il n’y a pas eu un exode massif des employés. Le glissement au classement s’explique tout simplement par une modifcation dans la façon dont le Cégep a comptabilisé ses employés par rapport aux années passées à la demande du Ministère.

Le millier de postes annoncé est traduit en équivalence de postes à temps plein plutôt qu’en matière d’employés comme cela était le cas l’an dernier. Le recul théorique du Cégep de Saint-Hyacinthe n’est pas sans incidence sur le top 10, évidemment.

Il profte directement à Olymel, qui lui ravit la troisième place avec ses 1402 employés, une augmentation de 30 par rapport à l’an dernier. La performance du géant québécois

de la transformation alimentaire n’est certes pas anodine considérant qu’elle s’est réalisée malgré le déménagement de son siège social de Saint­Hyacinthe vers Boucherville.

Cette opération a fait passer le nombre d’employés de ses bureaux administratifs de l’avenue Pratte de 250 à 59 depuis un an. En revanche, les activités de son transporteur Transbo à Saint­Simon ont pris du volume au cours de la même période, passant de 75 à 182. En ce qui concerne les effectifs de ses usines de SaintDamase et de Sainte­Rosalie, ils ont littéralement explosé depuis un an. L’usine de Sainte­Rosalie tourne à plein régime alors que 560 employés (+125) s’y activent à l’heure actuelle, tandis qu’ils sont 661 (+49) à mettre l’épaule à la roue à Saint­Damase. Hors de la MRC, les activités d’Unidindon, la coentreprise qu’Olymel forme avec Exceldor, occupent 387 employés.

En parlant de la coopérative Exceldor, ses deux installations en sol maskoutain, soit l’usine de Saint­Damase et celle de Saint­Hyacinthe (Viandes Lacroix) sont maintenant intégrées sous une même entrée à notre tableau des 200, ce qui lui concède la cinquième place avec ses quelque 1182 employés au total.

Vers la fin du top 10, le chocolatier Barry Callebaut a glissé de la huitième à la neuvième place avec la perte de 27 emplois depuis un an, pour se fixer à 530. C’est HydroQuébec qui lui a ravi la huitième place avec l’ajout de 21 postes, pour un total de 550.

La Ville de Saint­Hyacinthe apparaît toujours à la dixième place même si elle a franchi le cap des 500 employés en cours d’année avec l’ajout de 23 postes (total de 520). La création d’un nouveau quart de travail en soirée au Service des travaux publics n’est pas étrangère à cette progression. La Ville rapporte par ailleurs un total de 21 postes vacants.

Nous sommes fiers d’être un partenaire des

entrepreneurs

LES CHAMPIONS DE LA CROISSANCE

En examinant attentivement les données 2025 par rapport à celles de 2024, il est possible d’établir la liste des employeurs qui se sont principalement démarqués au cours de la dernière année au chapitre de la création d’emplois dans notre MRC.

Spécialisé dans le transport et l’entreposage, le Groupe Goyette semble avoir eu une année particulièrement faste qui s’est traduite par l’ajout de 82 postes à sa liste de paie, elle qui atteint maintenant 146. Le Centre de congrès de Saint­Hyacinthe n’est pas en reste puisque la direction annonce l’ajout de 75 postes, ce qui porte son total à 200. Ces chiffres regroupent toutes les activités intégrées du complexe, que ce soit les services de banquets et réceptions, la restauration et l’hébergement (Sheraton). À noter que le spa urbain L’Éveil des sens du Sheraton a fermé définitivement ses portes au cours de la dernière année. Le personnel de Pavages Maska pour sa part n’a pas trop le temps de relaxer puisque la liste de paie a bondi de 74 postes depuis l’an dernier, pour atteindre 180.

Entre 47 et 50 emplois se sont greffés ces 12 derniers mois chez trois employeurs de choix, à savoir la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Sodiaal (usine Liberté avec 280 employés au total) et Énergies Sonic qui occupe présentement 110 personnes. Entre 30 et 41 employés se sont ajoutés aux équipes chez une dizaine d’entreprises de la MRC. Ce groupe sélect comprend la coopérative Agiska, l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, Dollarama, Entreposage Herger, Groupe Jefo, l’abattoir L.G. Hébert & Fils, Super C, Transport Petit 1997, Olymel et le Groupe Jolco.

Des entreprises ont aussi ajouté une vingtaine de postes au sein de leurs installations. Dans ce lot, on constate entre autres la présence de la Banque Nationale du Canada, de JMV Environnement et de Natur+L XTD. Enfin, quelquesunes ont ajouté une dizaine de postes à leurs effectifs, dont Semex­Boviteq, TalThi, Quéfer, Desjardins Entreprises, Canadian Tire, Entreprise électrique M.J.L., la Fondation Mira, Ovotech, Les Jardins d’Aurélie, Humania Assurance et la Pharmacie Jean Coutu F. Daigneault.

Le centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe a détrôné le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est à titre de plus important employeur de la MRC des Maskoutains en cette année 2025.

de notre région depuis plus de 20 ans

A titre d’experts, nous accompagnons les familles de clients bien nanties dans la réalisation de leurs projets financiers grâce à notre approche unique et personnalisée.

Nos valeurs

Honnêteté

Transparence Respect Rigueur

Patrick Lagacé, CIMMD, FCSIMD Conseiller principal en gestion de patrimoine et Gestionnaire de portefeuille 450 261-5270 patrick.lagace@bnc.ca

Dévouement Intégrité

Anthony Beaurivage-Proulx, CIMMD, Pl. Fin. Conseiller en gestion de patrimoine et Gestionnaire de portefeuille

450 261-5258 anthony.proulx@bnc.ca

Karolane Corbeil

Associée principale en gestion de patrimoine 450 261-5254 karolane.corbeil@bnc.ca

Audrey Lefebvre

Associée en gestion de patrimoine 450 261-5252 audrey.lefebvre@bnc.ca

Noémi Blette

Associée en gestion de patrimoine 450 261-5263 noemi.blette@bnc.ca

1355, rue Daniel-Johnson Ouest, bureau 4100 St-Hyacinthe, QC J2S 8W7 Lagaceproulx.ca

Financière Banque Nationale – Gestion de patrimoine (FBNGP) est une division de la Financière Banque Nationale inc. (FBN) et une marque de commerce appartenant à la Banque Nationale du Canada (BNC) utilisée sous licence par la FBN. FBN est membre de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) et du Fonds canadien de protection des investisseurs (FCPI) et est une filiale en propriété exclusive de la BNC, qui est une société ouverte inscrite à la cote de la Bourse de Toronto (NA : TSX).

SUCCURSALES

AU QUÉBEC ! 12 PASSIONNÉS 525+

Boucherville (TRP)

Chicoutimi

Drummondville (TRP)

La Présentation

Lévis

Shawinigan

VENTE, LOCATION ET FINANCEMENT DE CAMIONS

Sherbrooke

St-Augustin

St-Georges

St-Hyacinthe (Ressorts)

St-Mathieu

Trois-Rivières (TRP)

PORTES DE SERVICE 130+ CAMIONS DE LIVRAISON DE PIÈCES

SUCCURSALES MANDATAIRES 5 EN VÉRIFICATION MÉCANIQUE

45+

LARGE INVENTAIRE DE PIÈCES CAMION LOURD ET REMORQUE

Une pénurie de personnel moins criante

Depuis quatre ans déjà, nous profitons de cette révision annuelle de l’employabilité au sein des entreprises de la MRC des Maskoutains pour sonder les grands employeurs sur l’état des lieux concernant la pénurie de main-d’œuvre. L’exercice 2025 révèle que la pénurie persiste toujours, mais que la situation tend à s’améliorer continuellement d’une année à l’autre.

À vue de nez, le problème est beaucoup moins criant qu’il ne l’était en octobre 2022 quand nous avons débuté cet exercice, une nouvelle qui ravira sans doute les employeurs qui peinaient à pourvoir les postes vacants il n’y a pas si longtemps et qui a l’inverse pourra décourager les chercheurs d’emploi qui n’ont plus l’embarras du choix ni le gros bout du bâton.

Concrètement, les quelque 260 entreprises que nous retrouvons à l’intérieur du tableau des 200 plus grands employeurs et de l’Antichambre des 200, donc des entreprises regroupant plus de 20 employés, avaient 500 postes à combler au cours de l’été, lors de la mise à jour de nos données 2025. Cela représente 57 postes de moins qu’à la même période l’an dernier. Le recul est encore plus spectaculaire en comparaison des données antérieures sur la pénurie dans la région maskoutaine.

En 2023, notre analyse présentait le cumul de 1238 postes disponibles au sein des principaux employeurs de la MRC des Maskoutains, tandis qu’au sortir de la pandémie, en octobre 2022, pas moins de 2250 postes étaient à pourvoir à la grandeur du territoire. Il faudra attendre l’an prochain pour savoir si nous venons d’atteindre un certain point d’équilibre au niveau de la pénurie de main-d’œuvre, avec quelque 500 postes vacants ici et là d’une année à l’autre.

LA PÉNURIE 2025 SOUS LA LOUPE

Qui sont les employeurs de la région qui avaient quelque 500 postes à offrir au cours des dernières semaines, demandez-vous? Nous les retrouvons dans pas mal tous les secteurs, tant leurs profils sont diversifiés. Personne ne sera surpris d’apprendre que c’est le plus gros employeur de la MRC des Maskoutains, à savoir le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH), qui avait les plus grands besoins à satisfaire.

Lors de l’envoi de son formulaire 2025, le CSSSH tentait toujours de pourvoir 151 postes en prévision de la rentrée. Lors de l’entrevue qu’il avait accordée au journaliste du Courrier de Saint-Hyacinthe, à la fin août, le directeur général par intérim du CSSSH, Patrice Brisebois, s’était toutefois fait rassurant en disant que le blitz effectué les jours précédant la rentrée avait permis de colmater pratiquement toutes les brèches à l’interne. L’optimisme était de mise. L’entreprise Maska, une référence dans le domaine de l’inspection, de la réparation et de la vente de camions et pièces pour camions, peine pour sa part à soutenir sa spectaculaire croissance des dernières années. La famille Letendre disait avoir encore 37 postes à pourvoir, soit 12 de plus que l’an dernier.

À la Ville de Saint-Hyacinthe, ce sont 21 postes qui n’avaient pas de titulaires au cours de l’été, malgré tous les efforts de recrutement déployés par la direction générale et les conditions concurrentielles offertes aux employés. Mince consolation, la multitude de postes vacants dans l’organigramme municipal a entre autres eu un effet positif sur les finances de la municipalité. Cette dernière a enregistré l’an dernier un surplus record.

Au niveau manufacturier, Groupe Lacasse, le réputé fabricant et distributeur de mobiliers de bureau de Saint-Pie, disait avoir une quinzaine de postes disponibles pour des employés motivés.

Dans le secteur agricole et agroalimentaire, la coopérative Agiska signalait avoir 26 postes vacants au sein de son éventail d’activités, tandis que le Groupe Jefo avait une bonne douzaine de postes à combler afin d’épauler les quelque 390 employés qui s’activent au sein de ses différentes divisons logistiques.

Spécialisée dans la récupération de carcasses d’animaux, l’entreprise Sanimax avait pas moins de 18 postes à combler à ses installations agrandies et modernisées récemment sur la route 116, dans le secteur Sainte-Rosalie. Cette information ravira sans doute André Beauregard, maire de Saint-Hyacinthe et ardent défenseur du géant québécois de l’équarrissage.

Dans le secteur de l’immobilier et de la construction, le Groupe Robin, qui célèbre avec faste cette année son cinquantième anniversaire de fondation, aimerait bien inviter une quinzaine de nouveaux salariés à se joindre aux festivités. Et du côté des Carrières St-Dominique, on ne rechignerait pas trop à l’idée d’ajouter une dizaine d’employés aux 130 actuels.

Enfin, dans le merveilleux monde des services, Humania Assurance a encore quelques chaises à combler à son siège social de la rue Girouard à Saint-Hyacinthe, plus précisément une douzaine.

Elle n’a toutefois pas l’assurance d’y arriver!

AUTO I HABITATION I ENTREPRISE

Nous représentons la vaste majorité des assureurs nationaux. Nos offres sont adaptées à votre taille, votre secteur d'activités et vos besoins particuliers. Chez DPA vous trouverez tous les types de protections qu'il faut pour protéger votre entreprise:

Assurance des biens et de la responsabilité civile

Assurance de véhicules à usage commercial et flottes automobiles

Cautionnement et assurance chantier

Assurance agricole

Cyberassurance

Assurance de responsabilité professionnelle et administrateurs et dirigeants

Des coupures et des ralentissements

Si l’année 2024 avait été marquée par des fermetures importantes au niveau manufacturier et dans le secteur des services, dont celle de l’imprimerie TC Transcontinental et des infirmeries des Soeurs de la Charité et de la Présentation de Marie, les mauvaises nouvelles ont été moins nombreuses à défrayer l’actualité au cours de l’année qui s’achève dans la MRC des Maskoutains. Touchons du bois à l’amorce du dernier trimestre. Il ne faut toutefois pas penser que nous avons été à l’abri pour autant des coups durs et des décisions difficiles. Ici aussi, l’instabilité économique et toute la question des droits de douane entre les États-Unis et le Canada semblent avoir eu des répercussions, particulièrement pour les entreprises maskoutaines présentes sous une forme ou une autre aux États-Unis.

Mais avant de plonger dans la liste des entreprises qui ont perdu du terrain comparativement à nos données de 2024, il est important de rappeler qu’une entreprise qui compte moins d’employés qu’à la même période l’an dernier n’est pas forcément en difficulté ou sur le point de déposer son bilan. Il faut garder en tête que des entreprises ont pu effectuer des coupes de personnel temporaires, voire stratégiques, dans le cas d’une opération de modernisation visant à accroître sa production, par exemple. Plusieurs de nos entreprises évoluent également dans des secteurs d’activités où le recours aux travailleurs saisonniers fait partie des habitudes. Ce qui était vrai en mai, juin ou juillet, au moment de remplir notre formulaire annuel, peut ne plus l’être en octobre, à la sortie de ce cahier. Si on se réfère à nos données 2025, on constate, en analysant nos classements des 200 et de l’Antichambre des 200, que 70 entreprises montrent un recul de l’emploi comparativement aux chiffres qu’elles nous avaient fournis l’an dernier. On trouve 58 PME dans cette situation dans le tableau des 200, pour une perte sèche de 1119 employés. Dans l’Antichambre, 12 entreprises comptent 70 employés de moins au total.

On ne peut passer sous silence le retrait de nos tableaux de neuf entreprises qui comptaient ensemble pas moins de 155 emplois en 2025. Certaines ont transféré leurs activités hors de la MRC, à l’image de Prevtech Innovation vers Lévis, tandis que Carrier Harley-Davidson et Laferté ont préféré faire l’impasse sur l’édition 2025. Dans le cas de la Corporation épiscopale de Saint-Hyacinthe, elle ne compte plus assez d’employés pour figurer à nos tableaux. EN BAISSE

On l’a vu plus tôt dans l’analyse du top 10 (voir page 5), il ne faut pas trop s’inquiéter de la disparition théorique de quelque 479 emplois au Cégep de Saint-Hyacinthe, un recul plus comptable que pratique. Le Centre intégré de santé et

de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est compte 48 emplois de moins que l’an dernier, mais avec ses 3988 employés dans ses installations de la MRC, on ne s’inquiétera pas trop pour sa situation.

Au niveau manufacturier, la réduction de personnel la plus importante a été ressentie chez Everzinc, dans le parc industriel Camille-Mercure à Saint-Hyacinthe. Le producteur d’oxyde de zinc a vu ses effectifs fondre de 58 à 8 dans la dernière année à la suite du transfert de la production vers les États-Unis. Cette entreprise était passée sous contrôle de l’américaine Aterian Investment Partners, nichée au Texas, à l’été 2022.

Seules les activités de recherche et de développement se poursuivent pour l’instant à l’usine locale d’Everzinc, qui a longtemps opéré sous le nom de G.H. Chemicals. L’oxyde de zinc est un produit utile pour les secteurs pharmaceutique, agroalimentaire, des engrais, de l’alimentation animale et du caoutchouc. Selon nos informations, il est possible que la production y soit relancée prochainement et que le personnel soit rappelé au travail.

Un recul de 46 emplois a aussi été constaté du côté du manufacturier de nourriture sèche pour chiens Bio Biscuit à Saint-Hyacinthe. Ses effectifs sont passés de 177 à 131 depuis l’an dernier. On se souviendra que cette entreprise maskoutaine avait lancé une campagne de publicité assez agressive en début d’année pour promouvoir l’achat de produits locaux et canadiens, en réaction à l’offensive américaine face au Canada.

Le manufacturier de meubles d’hôtellerie Groupe SaintDamase a aussi connu quelques difficultés ces derniers temps qui ont eu pour conséquence une baisse d’effectifs

de 46 emplois, passant de 165 à 119. Le Rona L’entrepôt de Saint-Hyacinthe rapporte aussi un ralentissement de ses activités qui l’ont incité à sabrer une quarantaine de postes en magasin, où l’on retrouve tout de même une centaine de collègues à l’ami Mike.

Intact Assurance demeure en bonne position malgré un recul de 33 emplois sur un an, lui qui continue d’employer quelque 1261 personnes à ses bureaux maskoutains. Les concessions du Groupe automobile Casavant ont elles aussi subi les contrecoups du ralentissement économique avec la perte de 33 employés par rapport aux 150 annoncés en 2024.

D’autres employeurs doivent aussi continuer de faire plus avec moins de personnel qu’il y a un an. Parmi ceux qui ont retranché entre 20 et 30 postes, on trouve le Groupe Lacasse à Saint-Pie, le chocolatier Barry Callebaut à Saint-Hyacinthe, Cintech agroalimentaire, Saint-Hyacinthe Chrysler Jeep Dodge et le manufacturier de vêtements sportifs SP à Saint-Hyacinthe, qui continue d’habiller les équipes de la Ligue nationale de hockey. Ce dernier compte 20 postes de moins qu’à pareille date l’an dernier. Son équipe aligne 260 employés.

Enfin, une dizaine d’employeurs présentent une liste de paie comptant entre 11 et 20 postes en moins que l’an dernier. C’est le cas pour le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe, Groupe Maskatel, la Station Agro-Biotech, le Marché Dessaulles, la Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe, les restaurants Genoa (McDonald’s) de Saint-Hyacinthe et le McDonald’s de Sainte-Hélène-deBagot, le manufacturier Law-Marot Milpro, le Centre des arts Juliette-Lassonde et Le Prohon.

Source

Le producteur d’oxyde de zinc de Saint-Hyacinthe Everzinc a vu ses effectifs fondre de 58 à 8 dans la dernière année à la suite du transfert de la production vers les États-Unis.
: www.everzinc.com

GUERRE

DÉFIS OU OPPORTUNITÉS?

L’édition 2025 du cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains a été élaborée autour d’une thématique délicate, sensible et un brin imprévisible : les tensions commerciales entre les États-Unis et le Canada.

La question des droits de douane et leur évolution, au gré des caprices ou des humeurs du président américain Donald Trump, a fait couler beaucoup d’encre depuis qu’il s’est réinstallé au bureau ovale de la Maison-Blanche.

Avec la collaboration de Saint-Hyacinthe Technopole, nous avons donc ciblé quelques entreprises maskoutaines qui sont au cœur de l’action. Notre intention? Savoir quels sont les défs auxquels elles sont confrontées et si elles perçoivent des opportunités à saisir pour tirer leur épingle du jeu malgré tout.

Les résultats sont étonnants et dans l’ensemble beaucoup plus positifs qu’on pourrait le penser. Comme vous serez à même de le constater, les dirigeants de PME qui ont accepté

de répondre à nos questions en se prêtant à cet exercice se sont confés avec beaucoup de transparence et de générosité. Ce qui est tout à leur honneur.

En guise d’introduction à cette thématique, nous vous proposons une entrevue exclusive que nous avons réalisée avec l’ancien premier ministre du Québec Jean Charest, associé et actionnaire au cabinet Therrien Couture Joli-Cœur, un feuron aux racines bien maskoutaines. Il est aussi membre du Conseil sur les relations canadoaméricaines mis sur pied en janvier dernier par le gouvernement fédéral pour l’épauler et le conseiller dans la guerre tarifaire qui sévit entre les deux pays. Ses réfexions tombent à point.

Cette guerre et ses tensions commerciales sont-elles une source de défs ou d’opportunités pour nos entreprises d’ici? La meilleure réponse se trouve peut-être quelque part à la frontière des deux énoncés.

Et puisque la mode de l’achat local et du fabriqué au Québec et au Canada a été à l’avant-plan des préoccupations des consommateurs ces derniers mois, nous vous proposons pour conclure ce cahier de découvrir ou de redécouvrir quelques produits fèrement fabriqués dans la MRC des Maskoutains.

Bonne lecture!

Martin Bourassa Rédacteur en chef

« La dynamique a été changée pour toujours » –

Qui de mieux placé que Jean Charest pour commenter la guerre commerciale qui fait rage depuis janvier entre les États-Unis et le Canada? Premier ministre du Québec de 2003 à 2012, il occupe depuis quelques mois déjà un poste de conseiller stratégique au sein du Conseil sur les relations canado-américaines, un groupe mis sur pied par le gouvernement libéral à Ottawa en réponse aux tarifs douaniers de Donald Trump.

C’est par l’entremise du cabinet Therrien Couture Joli-Cœur (TCJ) de Saint-Hyacinthe, où il est actionnaire et associé depuis janvier 2024, que nous avons eu accès à M. Charest dans le cadre de la préparation de ce cahier spécial consacré à l’impact des tensions commerciales sur les entreprises de la MRC des Maskoutains. Il a généreusement accepté de nous accorder de son précieux temps, alors qu’il nous a lui-même joints de la Floride, où il était de passage à la fn du mois d’août pour des obligations familiales.

Avant d’entrer dans le vif du sujet de la guerre commerciale et de ses effets, M. Charest ne s’est pas fait prier pour nous rappeler les motivations profondes de son engagement avec TCJ. On comprend vite que cette association s’explique par des amitiés sincères et une occasion d’affaires qu’il a voulu saisir.

Il y a rejoint un ami de longue date, Me Yannick Crack, chef de l’exploitation chez TCJ et associé du bureau de Sherbrooke, où M. Charest a été député, et Me Normand Therrien, qu’il connaissait de réputation. « Je souhaitais m’engager au sein d’un jeune cabinet dynamique, entrepreneurial et ambitieux, à la réputation hors pair et avec un fort potentiel. Je ne voulais pas seulement être associé, mais avoir la chance de faire une différence en étant actionnaire. Je ne voulais pas être un simple passager à bord du navire, mais faire partie de l’équipage. C’est l’une des meilleures décisions de ma vie. »

Son rôle chez TCJ n’a rien de purement symbolique. « Absolument pas, ma femme vous dirait que je travaille trop. Je suis engagé dans plein de dossiers, de conseils stratégiques, de négociations dans la fonction publique, dans le secteur minier, etc. C’est très éclectique et j’adore ça, donner mon éclairage aux clients. »

Sa nomination au Conseil sur les relations canado-américaines remonte à janvier. Il s’agit d’un comité aviseur chargé de prodiguer des conseils stratégiques au premier ministre et au gouvernement dans ses négociations et ses échanges avec l’administration américaine au niveau commercial.

« Nous avons des échanges toutes les semaines, c’est beaucoup d’heures, je suis en contact avec le bureau du premier ministre et avec Mark Carney de temps en temps. Je suis très impliqué et je siège aussi au conseil canadien sur le commerce Canada–États-Unis », évoque M. Charest.

LES IMPACTS

Quand on fait remarquer à l’ancien premier ministre que les entreprises maskoutaines rencontrées dans le cadre de ce cahier disent dans l’ensemble s’en tirer pas trop mal malgré l’imposition des droits de douane sur les exportations, il ne s’en étonne pas.

« Ce n’est pas si surprenant. Au-delà des grands titres dans les journaux et des coups d’éclat de M. Trump, il faut réaliser que la vaste majorité des marchandises, de nos

exportations aux États-Unis, échappent aux variations des droits de douane puisqu’elles sont protégées dans une proportion variant de 80 à 95 % par l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Il y a en revanche des secteurs qui souffrent, là où il y a des métaux comme l’acier, l’aluminium, le cuivre ou les métaux dérivés. Tout n’est pas rose. »

La guerre tarifaire est-elle perdue d’avance pour le Canada? « Non, pas du tout. L’objectif principal est de protéger l’ACEUM et de tout mettre en œuvre pour qu’on le préserve. Tous les signaux envoyés du côté américain veulent qu’eux aussi souhaitent préserver l’accord. Maintenant, à quelles conditions? C’est cela l’enjeu. L’accord doit être révisé, renégocié en 2026, ce qui ne veut pas dire grandchose, car Trump a toujours son propre agenda. D’ici le lancement des négociations, il y aura un processus de consultation de 7 à 8 mois avant la reprise des négociations, alors on devrait être fxés. Mais actuellement, tous les signaux sont au vert pour que soit conservé cet accord. »

Peut-on en dire autant de la gestion de l’offre qui coordonne la production de produits agricoles au Canada et qui semble irriter l’administration américaine?

« Il faudra se battre, répond Jean Charest, et le premier ministre Carney a dit qu’il était prêt à le faire lors de son discours du trône. C’est aussi une question très nuancée, car tous les pays protègent des choses. Le libre-échange pur, ça n’existe pas. Les Japonais protègent le riz; les États-Unis, le sucre avec une barrière tarifaire de 300 % par exemple. Nous, c’est la gestion de l’offre. En passant, l’enjeu pour les producteurs laitiers américains, ce n’est pas la gestion de l’offre, c’est la main-d’œuvre. Ils ont pris une pleine page de publicité dans The Wall Street Journal récemment pour le dire. Environ 80 % des travailleurs agricoles américains sont des immigrants ou des immi grants non réglementés, c’est un enjeu extrêmement impor tant pour eux. »

Jean Charest mentionne qu’habituellement, les élections américaines de mi-mandat servent à contrebalancer les jeux de pouvoir aux ÉtatsUnis. Sauf que les temps ont bien changé, constate-t-il. « Je ne compterais pas làdessus. Trump étant Trump, on va de surprise en surprise. On peut présumer que tous les présidents nouvellement élus perdent des plumes aux élections de mi-mandat, c’est la règle, mais dans le cas de Trump, il n’y a pas de règles. Les démocrates sont tellement affaiblis... Un élément qui joue pour nous est le temps. Des décrets du président ont été invalidés par des cours fédérales de première instance et il est possible, probable même, que des lois soient déclarées illégales par la Cour suprême. Cela nous donnerait un peu plus de leviers. »

À ceux et celles qui pensent que la tourmente actuelle ne durera que quatre ans, soit jusqu’aux prochaines élections américaines, et qu’il s’agit simplement d’un mauvais moment à passer pour nos entreprises, Jean Charest lance un

sérieux avertissement : « La dynamique a été changée pour toujours, Trump a fait des petits, ça ne reviendra pas. C’est pourquoi il faut mettre autant d’efforts à renégocier une bonne entente. Aux entrepreneurs, je conseillerais de bien investir, de moderniser leur entreprise pour être plus productifs. Et ils devraient commencer à réféchir sur la diversifcation de leur marché. Entre-temps, je les encourage à rester en contact avec leurs partenaires économiques américains pour que ceux-ci s’expriment auprès de leurs élus. Ce sont les meilleures personnes pour infuencer les décisions aux États-Unis. »

Pour Jean Charest, il est réaliste et non utopique de penser que le Canada pourra sortir gagnant de la renégociation de l’ACEUM. « C’est réaliste de penser qu’on arrivera à protéger la majorité de nos acquis, mais il faudra être stratégique, car on est 10 fois plus petit. Quand t’es plus petit, tu dois être plus intelligent, plus fexible que ton adversaire. Il faudra donc être très alerte, mais on a le bon gouvernement pour y arriver. »

L’ancien premier ministre du Québec Jean Charest est un homme aux multiples engagements. Associé et actionnaire du cabinet Therrien Couture Joli-Cœur, il est entre autres membre du Conseil sur les relations canado-américaines.

L’incertitude est ce qui fait le plus mal à l’économie québécoise

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne sont pas les tarifs eux-mêmes qui font le plus mal à nos entreprises et à l’économie du Québec, mais bien l’incertitude que créent les menaces et les volte-face du président Trump depuis plus de neuf mois, considère la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).

Grâce à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM), la grande majorité (91 %) des produits qui traversent la frontière ne sont pas affectés par les tarifs. C’est réellement l’incertitude et l’imprévisibilité de l’administration Trump qui freinent une grande proportion des investissements, qui font perdre des milliers d’emplois dans des secteurs clés et qui minent nos entreprises.

Cette situation est particulièrement inquiétante, car elle a des impacts profonds sur notre économie à court terme, mais également à moyen et long terme si ce contexte perdure. Voici les quatre principaux impacts de cette incertitude sur nos entreprises et notre économie.

Chute préoccupante de l’emploi dans des secteurs clés entre janvier et juin 2025, notamment : perte de 15 000 emplois dans le secteur manufacturier entre janvier et juin 2025; perte de 25 000 emplois dans le secteur de la construction entre janvier et juin 2025; perte de 4000 emplois dans le secteur primaire.

Ralentissement des investissements qui met en pause notre économie, notamment : baisse de 318 M$ des investissements dans le secteur manufacturier entre 2024 et 2025 (220 M$ produits en bois, 35 M$ agroalimentaire).

Baisse des exportations du Québec vers les États-Unis (janvier 2025 vs mai 2025) : toutes les marchandises : -2,2 G$ (-25 %); produits métalliques et minéraux : -945 M$ (-40 %); produits du bois et matériaux de construction : -135 M$ (-13 %).

Fuite des capitaux vers les États-Unis : les investissements canadiens vers les États-Unis ont déjà bondi de 273 % depuis dix ans, alors que les investissements américains au Canada n’ont augmenté que de 94 %. Ce déséquilibre préoccupant pourrait s’accentuer avec l’entrée en vigueur du One Big Beautiful Bill Act (OBBBA).

LA STRATÉGIE PROTECTIONNISTE AMÉRICAINE FONCTIONNE

On l’entend sur le terrain depuis des mois, les entreprises québécoises accélèrent leurs investissements aux ÉtatsUnis afin de ne plus avoir à subir l’incertitude et se mettre à l’abri de certains tarifs. La stratégie protectionniste semble

fonctionner. Si le Canada a longtemps été perçu comme la porte d’entrée vers les États-Unis, le vent est en train de tourner, alors que les investisseurs internationaux et lesentreprises choisissent de plus en plus d’investir, de déplacer leurs opérations ou de s’établir de l’autre côté de la frontière.

Ces données démontrent clairement l’ampleur des conséquences économiques pour le Québec et imposent une intervention rapide des deux paliers de gouvernement. « Depuis plusieurs mois, nous répétons qu’il est impératif d’agir sur les leviers que nous contrôlons. Nos entreprises ne doivent plus être à la merci des annonces du président Trump. Il est maintenant temps de passer des grandes annonces aux actes », souligne Véronique Proulx, présidente-directrice générale de la FCCQ.

IL EST TEMPS D’AGIR

Des actions urgentes s’imposent dès aujourd’hui. La FCCQ demande aux gouvernements de mettre des mesures en place pour freiner les conséquences de l’incertitude économique, notamment : la mise en place immédiate d’un moratoire sur le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET); l’instauration d’une préférence québécoise et canadienne (contenu local) dans l’attribution des contrats publics; l’accélération des projets miniers et énergétiques; la réduction significative des charges réglementaires et fiscales pour redonner de l’oxygène aux entreprises québécoises.

La FCCQ appelle à des actions concrètes et immédiates pour préserver la compétitivité et la stabilité économique du Québec.

La guerre commerciale qui fait rage entre les États-Unis et le Canada inquiète grandement la Fédération des chambres de commerce du Québec.

Aliments BCI : répliquer aux droits de douane avec humour

Aliments BCI -- Transformation alimentaire

Plus grand fabricant de soupes en conserves de marques privées au Canada, Aliments BCI Foods est une entreprise 100 % québécoise née, en 2018, du rachat de la filiale canadienne de l’entreprise écossaise

Baxters. Elle produit dans son usine de Saint-Hyacinthe les soupes Aylmer, mais aussi d’autres produits largement connus du public comme les soupes de la marque Primo, St-Hubert, Tim Hortons et les marques maison Choix du Président, Sans nom, Sélection et Great Value. BCI emploie près de 300 personnes à Saint-Hyacinthe.

C’pas parce qu’on rit qu’c’est drôle! La bonne vieille devise du défunt magazine satirique Croc s’applique parfaitement à la stratégie publicitaire déployée par les Aliments BCI pour riposter aux droits de douane américains.

Dans une publicité qui a fait grand bruit, lancée en mars dernier et reprise au courant de l’été sur des panneaux publicitaires géants, on voyait des Canadiens recracher leur soupe aux tomates en suivant le bulletin de nouvelles du jour traitant des mesures tarifaires imposées au Canada. La récente version présente un aîné et met bien en évidence une canne de soupe Aylmer, le produit phare de l’entreprise. On peut y lire une phrase qui met l’accent sur l’achat local : « Je cracherais pas sur une soupe d’ici. »

L’humour a été une arme efficace pour faire passer le message aux consommateurs que toutes les soupes en conserves vendues dans les épiceries n’ont pas toutes la même identité, la même provenance. Celle de BCI et de ses clients comme St-Hubert, Tim Hortons et les marques privées des grands détaillants sont brassées chez nous, contrairement aux soupes Habitant et Campbell, produites par une compagnie américaine. Et le message a passé, se réjouit Daniel Cousineau, président et chef de la direction d’Aliments BCI.

« On a vu le transfert chez le consommateur, assure M. Cousineau. Les gens n’achètent pas davantage de soupes, mais ils ne consomment plus n’importe laquelle. Ils ont pris conscience que nos soupes sont canadiennes et il y a eu une croissance appréciable de nos ventes. Nos parts de marché sont plus importantes au Québec et au Canada. Les détaillants nous ont aussi fait plus d’espace sur les tablettes, et cela rapporte. On invite les grandes bannières à nous en faire encore plus, et les consommateurs à acheter nos soupes, car cela fait travailler près de 300 personnes à Saint-Hyacinthe. Il faut le dire. »

Même si l’humour a donné des résultats, Daniel Cousineau n’a pas le cœur à rire tous les jours, on s’en doute bien. « La

question des tarifs a contaminé notre quotidien et je suis un peu tanné d’en parler. Mais dans l’adversité, on peut toujours trouver des opportunités. On peut toujours trouver moyen de se dépasser et d’innover pour assurer la pérennité d’une entreprise. »

Même si l’imposition de droits sur l’acier complique drôlement la vie des entreprises d’ici qui en achètent à gros volume – la capacité de production de l’usine maskoutaine est de 400 millions de cannes de soupe annuellement –, il faut savoir que BCI ne s’approvisionne pas seulement aux États-Unis et que ses rivales américaines sont aussi confrontées à des hausses.

« On fabrique tous de la soupe, ce n’est pas un produit de luxe. On ne peut pas transférer toute la hausse que nous subissons aux consommateurs. Si ceux-ci ne sont plus capables de suivre, j’ai bon espoir que le gouvernement devra répondre à la pression des consommateurs. La po-

litique américaine fonctionne par cycle de quatre ans, au pire, je me dis qu’on en a pour encore trois ans avec ça. On ne peut pas être en guerre commerciale éternellement. »

À travers les nuages, le grand patron d’Aliments BCI a quand même constaté quelques percées de soleil, dont la plus grande flexibilité des agences gouvernementales canadiennes pour faciliter les processus réglementaires et simplifier la vie des entreprises d’ici. Il note aussi une plus grande collaboration entre les entreprises canadiennes en raison du contexte politique. « Les gens cherchent et partagent des solutions, même entre compétiteurs. Former un regroupement d’achats par exemple, il n’y a pas de mal là-dedans. »

Une petite de la production de soupes en conserves d’Aliments BCI est exportée aux États-Unis (environ 25 %), où l’entreprise est un petit joueur dans l’océan. Et comme ses produits sont fabriqués pour des marques privées américaines, elle n’a donc pas eu à subir les foudres des consommateurs américains qui n’auraient pas son sens de l’humour.

La campagne publicitaire des soupes Aylmer a frappé fort.
Daniel Cousineau, président et chef de la direction d’Aliments BCI

Germain Larivière a sauvé les meubles

Germain Larivière - Magasins de meubles et d’accessoires de maison

Germain Larivière se spécialise dans la vente au détail de meubles et d’accessoires de décoration, de matelas, d’électroménagers et d’appareils électroniques. Il possède des boutiques à Saint-Hyacinthe – où l’entreprise a vu le jour en 1957 et où elle emploie une quarantaine d’employés –, au Quartier DIX30 de Brossard et à Laval, en plus d’opérer un centre de distribution à Longueuil.

Il n’y a pas que le milieu industriel qui soit affecté par les tensions commerciales entre les États-Unis et le Canada. Dans le secteur du commerce de détail aussi, on a senti et on ressent encore ces turbulences.

David Larivière, vice-président du détaillant de meubles Germain Larivière, constate que les consommateurs sont plus sensibles et sensibilisés qu’auparavant à la provenance des meubles qu’ils achètent.

« Dans les premiers mois de l’année, l’inquiétude aidant face à l’incertitude sur les droits de douane, plusieurs consommateurs ont devancé leurs achats, surtout au niveau des gros électroménagers. Ils posaient davantage de questions sur la provenance des biens et des lieux de fabrication. On a bien ressenti la préoccupation pour l’achat local et canadien. C’est un peu moins fort que cela a été, mais le réfexe est resté chez plusieurs consommateurs. »

Le détaillant de meubles maskoutain est en bonne position pour répondre aux doléances des acheteurs puisqu’il se fait depuis longtemps un ardent promoteur des meubles et

produits québécois et canadiens. Il considère que 80 à 85 % de ses fournisseurs sont situés au Québec et dans le reste du pays.

Une stratégie qui s’avère payante dans les circonstances actuelles. Bien entendu, la situation est bien différente en ce qui concerne les électroménagers qui sont majoritairement fabriqués aux États-Unis et au Mexique.

« Dans le meuble, je crois avoir un seul gros fournisseur aux États-Unis, mentionne M. Larivière. Nous en avons davantage en Europe et un peu en Chine. L’Europe est un marché plus naturel pour s’approvisionner, car le style et la qualité des produits là-bas correspond davantage aux goûts de notre clientèle. Aux États-Unis, c’est un peu moins contemporain comme design. »

Si des produits n’ont pas échappé en cours de route à l’imposition de droits de douane de 25 % ou à des fuctuations de prix engendrées par la hausse des matières premières du côté des manufacturiers, le vice-président de Germain Larivière estime que les consommateurs

peuvent encore faire de bonnes affaires en magasin. « Nos fournisseurs ont absorbé une partie des hausses de prix, et nous aussi avons dû faire notre part pour adoucir l’impact sur nos clients. Il y a des promotions très agressives sur le plancher, des aubaines à saisir dans tous les départements, c’est parfois surprenant. C’est la preuve qu’il ne faut pas partir en peur avec tout ce que l’on entend aux nouvelles! » conclut David Larivière.

Les magasins de meubles Germain Larivière : une bonne adresse présente à Saint-Hyacinthe, Brossard et Laval.

Ben-Mor : dans les câbles, mais pas tant

Les câbles Ben-Mor -- Manufacturier de produits de levage et de câbles

Installée à Saint-Hyacinthe avec 150 employés, Les câbles Ben-Mor est une entreprise pancanadienne au service d’une clientèle nord-américaine. Fondée en 1992, elle opère depuis plus de 30 ans et se spécialise dans la fabrication et la distribution de câbles d’acier en tous genres et de toutes les dimensions, principalement pour le marché de l’aéronautique et du transport.

Reconnue pour son expertise dans les câbles d’acier, l’entreprise maskoutaine Les câbles Ben-Mor n’aime pas pour autant s’y retrouver. Les turbulences associées à la guerre tarifaire entre les États-Unis et le Canada ne la coincent pas trop pour l’instant, même si elle a dû faire certains ajustements.

Pour déjouer l’imposition de tarifs de 35 % sur les exportations de produits en acier vers les États-Unis ou ceux de 95 % sur les composantes chinoises qui entrent dans les produits qu’elle fabrique ici et qu’elle exporte ensuite vers les États-Unis, Ben-Mor n’a pas hésité à faire quelques acrobaties.

La plus importante a été de revoir et d’adapter son plan d’affaires. Elle a délocalisé une partie de sa production québécoise et a aussi changé son discours et cessé de se promener aux États-Unis pour vendre des produits fabriqués à prix concurrentiels au Québec.

« Il y a des tarifs qui s’appliquaient déjà depuis le premier mandat de Donald Trump et qui se sont poursuivis sous l’administration Biden. On a appris à composer avec ça, même s’ils ont été majorés depuis. L’ajustement qu’on a dû faire depuis déjà sept ans, c’est de transférer dans nos usines américaines la production des

produits d’ici que nous exportions là-bas, et ce, même si nos usines américaines se voient imposer également des tarifs sur les composantes chinoises. En procédant ainsi, on évite au moins les tarifs supplémentaires liés à l’exportation. On paie uniquement ceux visant la matière première », explique Richard Plante, vice-président exécutif senior chez Câbles Ben-Mor.

L’instabilité actuelle n’effraie pas trop l’équipe de direction de Ben-Mor qui peut tirer profit des décisions stratégiques prises il y a quelques années, quand elle a développé le marché américain. Le fait d’avoir des usines performantes tant au Canada qu’aux États-Unis lui procure aujourd’hui un net avantage compétitif. « Honnêtement, je ne sais pas trop ce que nous ferions si nous n’avions pas déjà un solide pied-à-terre en sol américain, confesse Richard Plante. Je voudrais sûrement avoir une usine en production au plus sacrant si nous n’en avions pas déjà, c’est sûr et certain! »

Cette agilité aux plans opérationnel et organisationnel ainsi que sa bonne santé financière lui permettent également de saisir les opportunités qui se présentent à elle dans le marché actuel. Survenue au printemps, l’acquisition du réputé distributeur et manufacturier montréalais

L’usine et siège social de Ben-Mor à Saint-Hyacinthe.

L’équipe de direction de Ben-Mor est composée, dans l’ordre, de Éric Rompré, vice-président exécutif senior; Louis Tétreault, vice-président ventes détail et chaîne d’approvisionnement; Benoit Frappier, président fondateur; Mélanie Frappier, directrice générale; et Richard Plante, vice-président exécutif senior.

Faucher Industries, spécialisé dans les accessoires pour l’industrie de la quincaillerie industrielle et du transport, en est une preuve éloquente. Cette importante acquisition, déjà la douzième de Ben-Mor depuis sa fondation en 1992, est vue comme complémentaire sur la voie d’une diversifcation certaine de ses activités.

« En affaires, c’est move or die, lance le vice-président de Ben-Mor. Il ne faut pas arrêter de développer, sans cesse. Nous ne sommes pas en crise économique, les affaires roulent, alors on n’arrête pas. Si on peut faire d’autres acquisitions qui ont du sens pour nous, on va les faire. »

D’un seul coup, avec la transaction de Faucher, Ben-Mor a gonfé son chiffre d’affaires de 20 % et créé la division Faucher qui s’accompagne de cinq usines au Canada et d’une aux ÉtatsUnis, ce qui porte le nombre d’installations de

Ben-Mor à 16, dont 11 au Canada et 5 de l’autre côté de la frontière.

Et quoi qu’il arrive côté tarifs, Ben-Mor n’entend pas se détourner du marché américain qui représente plus de 25 % de son chiffre d’affaires. La proximité des deux marchés, la langue commune, la structure politique semblable au nôtre sont autant d’éléments qui rendent les États-Unis plus attrayants et faciles que l’Europe pour brasser des affaires, selon M. Plante, qui dit croire encore énormément au marché américain et à son potentiel de croissance.

« Ce qui coûte cher, ce n’est pas tant les foutus tarifs, ce sont les heures et les jours que ça prend pour arriver à démêler tout ça. Toutes les implications qui en découlent et que l’on doit gérer. Cela représente de la grosse gestion et des énergies que l’on pourrait investir ailleurs. »

Ben-Mor compte 450 employés en Amérique du Nord, dont 150 à Saint-Hyacinthe.

Groupe Maricam : apprendre à rouler avec les coups

Groupe Maricam -- Spécialiste en transport alimentaire

Fort d’une équipe de plus de 140 employés et d’une spécialisation dans le transport alimentaire, Groupe Maricam, fondé en 1996, dessert à partir de son siège social de Saint-Hyacinthe et de son terminal de Chatham-Kent en Ontario, ouvert depuis l’an dernier, les plus grands joueurs de l’industrie partout au Canada et aux États-Unis grâce à sa flotte de 300 équipements. Ses différentes filiales opèrent sous les noms d’Acam Transport, Agrolav, Mécanique Maricam et Logistique Maricam.

Après 25 ans à rouler sa bosse dans le domaine du transport de marchandises, Danny Delisle, président-directeur général du Groupe Maricam, croyait avoir tout vu et s’être forgé, au fil des ans, une solide carapace.

Disons que celle-ci a été mise à rude épreuve ces dernières années. La pandémie, qui a stoppé net pendant un certain temps la chaîne de consommation, est à peine de l’histoire ancienne que les tensions commerciales entre les ÉtatsUnis et le Canada menacent de faire débarquer la chaîne à nouveau. « Un break aurait été bienvenu », dit M. Delisle.

Ce dernier ne s’en cache pas, il a eu du mal à trouver le sommeil pendant quelques nuits les premiers temps. Les nouvelles changeantes et alarmantes sur les tarifs et les droits de douane en provenance du pays de l’Oncle Donald ne laissaient rien présager de bon.

« Les mauvaises nouvelles, c’est correct et on s’adapte, on vit avec, raconte Danny Delisle. C’est beaucoup mieux que toute l’incertitude, quand on dit un jour une chose et son contraire le lendemain. Ne pas savoir ce qui va nous tomber dessus, c’est ce qui est difficile pour le moral et les affaires. Heureusement, l’incertitude du début d’année s’est replacée un peu. »

Il faut savoir que près de 65 % des activités du transporteur maskoutain se déroulent aux États-Unis. « Les États-Unis, c’est un ingrédient majeur de notre recette de succès. Être moins dépendant de ce marché-là est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. C’est impossible. On ne peut pas faire l’impasse sur ce marché de consommateurs qui est situé à proximité de chez nous. Pour opérer une flotte de véhicules comme la mienne, ça prend du volume. Et on ne pourrait jamais retrouver ce même volume d’activités au Canada. »

Comme une très large part des activités du Groupe Maricam entre le Québec et les États-Unis est concentrée dans le transport par camion-citerne de chocolat liquide fabriqué par une multinationale installée à Saint-Hyacinthe, Danny Delisle a plusieurs raisons de suivre l’actualité.

« Le chocolat est un produit assujetti à l’accord de libreéchange, donc en principe protégé. Mais jusqu’à quand? L’entente sera-t-elle renégociée ou se rendra-t-elle à son échéance? Ça pourrait changer la donne. Il y a aussi le prix du cacao qui a fortement augmenté et qui pourrait avoir une incidence sur l’offre et la demande, donc sur les activités des chocolateries. Moi, je suis un intermédiaire dans tout cela, je transporte ce qu’on me donne, je ne décide pas. S’il y a une baisse de la demande, forcément, mes volumes vont baisser. »

Comme il traite avec un géant de l’industrie, pour un produit prisé par les consommateurs, il ne s’attend pas à de gros bouleversements à court terme.

« Ce n’est pas vrai que les gros fabricants peuvent se virer de bord demain matin et transférer toute leur production ailleurs. Les Américains ne peuvent pas s’autosuffire dans tous les domaines. Il y a des enjeux de main-d’œuvre partout,

et les États-Unis n’y échappent pas. J’ose croire que c’est juste un mauvais quart d’heure à passer, que les Américains vont se réveiller et que les élections de mi-mandat vont calmer le jeu un peu. »

Le PDG du Groupe Maricam prendrait bien une accalmie sur le front des droits de douane, lui qui doit aussi composer avec une iniquité sur le coût du diesel. L’abolition de la taxe carbone au fédéral dans le reste du Canada en avril, contrairement à ce qui se passe au Québec où la portion québécoise s’applique toujours, affecte la compétitivité des transporteurs de la belle province.

Quant aux coûts des camions neufs, des équipements et de l’entretien de sa flotte, ils ne vont pas en diminution eux non plus. « Vous savez, nos fournisseurs ont toujours de bonnes raisons ou excuses pour augmenter leurs prix. Tensions commerciales ou pas, ça ne change pas vraiment! »

Danny Delisle, président-directeur général du Groupe Maricam
Les installations du Groupe Maricam de Saint-Hyacinthe s’étendent sur 400 000 pieds carrés.

SNOC met ses ambitions américaines en veilleuse

SNOC - Fabricant de luminaires

Depuis 1954, SNOC conçoit et fabrique une vaste gamme de luminaires extérieurs haut de gamme, incluant l’éclairage paysager. L’entreprise maskoutaine réalise toutes les étapes de production dans son usine, de la conception à l’expédition, assurant un contrôle qualité rigoureux sur ses produits en aluminium 100 % canadien.

Basée à Saint-Hyacinthe, SNOC exploite un entrepôt de 55 000 pi2 et emploie environ 75 personnes. Ses produits, réputés pour leur qualité supérieure, sont distribués dans l’ensemble du Québec et du Canada, tant dans les grandes chaînes comme RONA et Home Depot que dans des commerces spécialisés tels que Multi Luminaire et Royaume Luminaire. En plus des luminaires, l’entreprise propose aussi des boîtes aux lettres, plaques d’adresse et divers accessoires décoratifs.

« Nos produits sont positionnés dans le haut de gamme, parfois au double du prix de la concurrence, mais la clientèle recherche justement la fabilité et la fabrication locale », souligne le président de SNOC, Richard Circé. Contrairement à plusieurs concurrents canadiens et américains qui importent des composantes d’Asie, SNOC mise sur le savoir-faire local et sur l’aluminium canadien.

La guerre tarifaire actuelle, qui frappe de plein fouet plusieurs entreprises américaines, a paradoxalement ouvert une fenêtre d’opportunité pour la société maskoutaine. « Les consommateurs se tournent davantage vers les produits canadiens. Le seul bémol est que certaines pièces coûtent plus cher, ce qui nous a forcés à ajuster nos prix », explique M. Circé. Il souligne que, contrairement à ce qui s’était produit sous le premier mandat de Donald Trump, le prix de l’aluminium demeure stable, ce qui aide SNOC à atténuer les répercussions.

L’entreprise maskoutaine parvient donc à se démarquer malgré la guerre tarifaire, alors que ses concurrents américains subissent à la fois les droits imposés sur l’aluminium canadien et ceux liés à l’importation.

Seulement 5 à 7 % du chiffre d’affaires de SNOC provient des États-Unis, mais l’entreprise anticipe une baisse en raison de nouveaux tarifs appliqués aux produits de moins de 800 $. « Nous avons toujours voulu pénétrer le marché américain, qui est immense et à proximité, mais la conjoncture rend les choses encore plus difciles », admet le dirigeant.

Le marché canadien demeure donc la priorité. « Nous sommes privilégiés de pouvoir compter sur la fdélité des consommateurs d’ici. Plus que jamais, nous mettons en avant notre identité canadienne : nos étiquettes indiquent maintenant Fabriqué au Canada plutôt que Fabriqué au Québec. Je n’ai jamais vu les Québécois se sentir aussi Canadiens », lance-t-il avec humour.

SNOC a enregistré une hausse de 35 % de ses ventes au cours de la dernière année, pour un chiffre d’affaires annuel situé entre 8 M$ et 10 M$. Une croissance qui confrme la pertinence de son positionnement et son ancrage solide dans le marché intérieur. En gestionnaire prudent, M. Circé garde un œil attentif sur l’évolution de la situation aux États-Unis. Il se considère privilégié d’être en partie épargné par la guerre tarifaire. « Je vois beaucoup d’entrepreneurs qui peinent à traverser la tempête, et plusieurs secteurs en souffrent énormément. Pour les consommateurs aussi, ce n’est pas toujours facile », dit-il.

Richard Circé, président de SNOC

L’appétit pour le local compense en partie les pertes pour Olymel

Olymel -- Transformation et commercialisation des viandes de porc et de volaille

Avec ses quelque 12 000 employés et un chiffre d’affaires annuel avoisinant les 4,5 G$, Olymel demeure l’un des plus importants acteurs de l’agroalimentaire au Canada. Depuis sa fondation, l’entreprise présente dans la MRC des Maskoutains avec deux usines, des bureaux administratifs et un pôle de transport s’impose résolument comme un chef de file national dans la transformation et la commercialisation des viandes de porc et de volaille, deux piliers de l’industrie alimentaire québécoise et canadienne.

Olymel exploite 26 usines et centres de distribution stratégiquement implantés au Québec, en Ontario, au NouveauBrunswick, en Saskatchewan et en Alberta. Dans la région de Saint-Hyacinthe, la société occupe une place incontournable. Ses différentes installations emploient ensemble plus de 1400 personnes, ce qui en fait l’un des plus gros employeurs de la région.

À travers ses marques phares, connues du grand public, Olymel occupe une part importante des tablettes des épiceries. Ses gammes les plus populaires incluent Olymel, Lafleur, Flamingo, Pinty’s, La Fernandière et F. Ménard. Au total, l’entreprise exporte sa production vers plus de 50 pays, confirmant ainsi sa position d’ambassadeur de l’industrie canadienne des viandes.

Cependant, la guerre commerciale avec les États-Unis a fortement ébranlé ses activités. Les tarifs douaniers américains ont touché Olymel de plein fouet, limitant ses ventes sur ce marché stratégique. L’entreprise a tout de même réussi à compenser une partie des pertes grâce à une hausse de la demande au Canada, stimulée par l’engouement croissant des consommateurs pour les produits locaux et l’achat responsable.

La situation demeure toutefois contrastée. Alors que les commandes avaient grimpé en flèche avant l’entrée en vigueur des mesures protectionnistes, elles ont ensuite reculé drastiquement. Sur un an, les ventes vers les ÉtatsUnis affichent une baisse de 14 %. Audrey Giboulet, directrice des communications corporatives chez Olymel, confirme que la société peine à établir de nouveaux partenariats commerciaux dans un contexte mondial incertain. Elle demeure néanmoins confiante. « Olymel bénéficie d’une clientèle diversifiée et fidèle. Les États-Unis représentent seulement 14 % de nos exportations. Nous avons la chance de pouvoir compter sur des marchés variés, comme le Mexique et le Japon, qui nous permettent d’atténuer l’impact des tarifs. »

Mme Giboulet souligne aussi que le véritable défi ne réside pas uniquement dans la perte de volumes, mais dans la valeur à retrouver ailleurs. « Le marché est plus frileux. Les entreprises ralentissent leurs achats et font preuve d’une grande prudence. L’incertitude est sans doute plus nuisible encore que les tarifs eux-mêmes. »

Elle insiste toutefois sur le fait que ces turbulences pourraient, à terme, se transformer en leviers de croissance. « Les périodes difficiles forcent les entreprises à s’adapter, à se réinventer et à miser sur la résilience. L’engouement pour les produits locaux en est la preuve. La demande canadienne est en nette progression, et nous sommes privilégiés de bénéficier de la confiance des consommateurs d’ici. »

Au Québec, Olymel jouit déjà d’une forte notoriété. La majorité des viandes de porc sous vide vendues en supermarché provient de ses usines. Pour l’entreprise, le défi est désormais de consolider ses positions sur le marché intérieur tout en diversifiant ses débouchés à l’international.

Cette stratégie se traduit par de nouveaux investissements. La direction d’Olymel a annoncé en juin dernier un projet majeur : l’agrandissement de son usine La Fernandière, située à Trois-Rivières, pour un montant de 142 M$. Cette modernisation vise à accroître la productivité, à transformer et à emballer directement sur place, à élargir la gamme de produits de porc et de volaille et à créer une cinquantaine d’emplois supplémentaires. L’effectif de l’usine atteindra ainsi environ 400 travailleurs. Afin de mener à bien ce projet, Olymel a toutefois dû prendre la décision de fermer deux de ses installations, situées à Cap-de-la-Madeleine et à Anjou. La porte-parole rappelle que l’avenir dépendra autant de l’évolution des marchés que des décisions politiques. « Ce qui se déroule actuellement n’est pas forcément révélateur de ce qui nous attend. Le dossier est hautement politisé et finira par se régler à ce niveau. En attendant, notre responsabilité est de rester flexibles, attentifs et de saisir toutes les opportunités qui se présentent. »

4785, boul. Laurier Est, Saint-Hyacinthe Qc J2R 2B3 centrederenovation.ca

Les tableaux du palmarès des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains

Charles Brindamour, chef de la direction, Intact Corporation financière, Louis Gagnon, chef de la direction, Canada, Anne Fortin, présidente, Intact Assurance, Alain Fortin, premier vice-président, Intact Assurance Québec

membres éleveurs de volaille. René Proulx, président-directeur général

Fanie-Claude Brien, directrice générale par intérim

Gouvernement du Québec, MES (MELS). Daniel Jutras, recteur, Dr David Francoz, doyen

Gouvernement du Québec, Claudine Bouchard, présidente-directrice générale

Services éducatifs, jeunes et adultes; formation générale et formation professionnelle; adaptation scolaire et services aux entreprises. www.csssh.gouv.qc.ca

Services de santé et services sociaux : services de première ligne et hébergement, centre de protection et de réadaptation pour les jeunes en difficulté. www.santeme.quebec

Abattage et transformation de porc et de volaille. Filiales : Transbo, Unidindon. Plus de 25 établissements au Québec. 65 marchés d'exportation tels que É.-U., Chine, Japon, Mexique. www.olymel.ca

Assurances : automobile, habitation, entreprise, agricole. Assurance spécialisée, risques d'envergure, cautionnements. www.intact.ca

Abattage et transformation de volaille. www.exceldorcooperative.ca

Institution collégiale publique qui offre une gamme de programmes d'études préuniversitaires et techniques. www.cegepsth.qc.ca

Enseignement et recherche en médecine vétérinaire (universitaire et postuniversitaire). Centre hospitalier universitaire vétérinaire. Centre de diagnostic vétérinaire de l'Université de Montréal (CDVUM). Échanges internationaux. Boutique vétérinaire (alimentation).

Fourniture d'électricité pour les résidences et les industries. Production - Transport - Distribution. www.hydroquebec.com

9

Steve Woolley, président pour la région des Amériques, Guillaume Imbaud, directeur de l'usine de Saint-Hyacinthe

Jean Fontaine, président, Jean-François Fontaine, vice-président des opérations, Gilles Beaupré, vice-président fnances, Émilie Fontaine, vice-présidente marques et produits, Steve Dillaire, directeur général (Jefo logistique, Nalaco-TSH)

Éric Stejskal, directeur général, région de l'Est du Canada, Kathleen Crispi, directrice de l'innovation Amérique du Nord, Jean Hidalgo, directeur des fnances Amérique du Nord

Nathalie Frenette, directrice générale, Guy Crépeau, président, Ghislain Pion, 1er vice-président, Patrick Guillet, 2e vice-président

Gouvernement du Canada

François Daigneault, propriétaire

Chocolat pour fabricants et artisans. Marché : Amérique du Nord. www.barry-callebaut.com

Services municipaux divers. www.st-hyacinthe.ca

Conception, production, entreposage et distribution et logistique de solutions nutritionnelles non médicamenteuses destinées aux animaux. www.jefo.ca

Fabricant de produits d'alimentation animale et services-conseils. www.trouwnutrition.ca/fr-ca

Agiska Coopérative se spécialise dans l'agricole, le commerce de détail, la transformation laitière et la machinerie agricole. www.agiska.coop

Salubrité alimentaire, santé animale, protection des végétaux, sciences (laboratoire de Saint-Hyacinthe). www.inspection.gc.ca

Services pharmaceutiques. Articles de consommation courante. Cinq succursales. www.jeancoutu.com 17 16

Roger Letendre, président, Simon Letendre, vice-président division pièces automobiles, Martin Letendre, vice-président division génératrices & diesel

18 25 232 280 SODIAAL 2006 Sodiaal, coopérative laitière française

19 19 275 275 DÉLIMAX VEAUX LOURDS

Génératrice de secours et reconditionnement de moteurs diesel et d'alternateurs. Distribution de pièces pour moteurs diesel et automobiles. Sept fliales. Marché : Québec. www.groupemaska.com

Développement d'une gamme de yogourts, crème sûre et kéfr. Seulement les marques Liberté et Yoplait. www.liberte.qc.ca

Entreprise spécialisée dans l'élevage (veau, agneau et bœuf). www.prevalag.com

et transformés. www.nutrigroupe.ca

Dans un souci de pérennité et de développement durable, le Groupe Robin vise à concevoir, à construire et à gérer de meilleurs bâtiments et des milieux de vie distinctifs pour nos communautés afin de créer de

Équipement de déneigement, épandeurs d'abrasif, souffleuses à neige détachables, etc. Marché : Amérique du

31 41

L’ITAQ est l’unique collège spécialisé en agroalimentaire au Québec. Il se démarque par ses laboratoires-écoles, ses fermes-écoles, ses usines-écoles et son usine de transformation fromagère, en plus de ses deux programmes uniques en techniques équines et en technologie du génie agromécanique. www.itaq.ca 32

INSTITUT DE TECHNOLOGIE AGROALIMENTAIRE DU QUÉBEC (ITAQ) 1962

Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) et est dirigé par un conseil d'administration. Karine Mercier, directrice générale

Roxanne Hearn, gérante de magasin

Plamondon, directeur d'usine

Pierre Letendre, Geneviève Letendre, Samuel Letendre, Nicolas Letendre, Sébastien Letendre

35

Groupe Chagnon, Carrières de St-Dominique. Jean Chagnon, président

37 35 183 171 RESTAURANTS GENOA INC. (LES) 1975 Geneviève Bédard, présidente

38 39 167 167 AGROPUR COOPÉRATIVE LAITIÈRE 1978 Jean-François Gagné, directeur usine, Tommy Lavigne, directeur production et maintenance

39 47 135 165 TRANSPORT PETIT 1997 INC. 1997 Sylvain, Chantal, Marc-Antoine et Marie-Andrée Petit. Sylvain Petit, président-directeur général

40 38 173 160 CAISSE DESJARDINS DE LA RÉGION DE SAINT-HYACINTHE 1925 Membres propriétaires. Anne-Marie Saint-Germain, présidente du CA, Nathalie-Lise Giguère, directrice générale

40 42 160 160 SPÉCIALITÉS LASSONDE INC. 1967 Industrie Lassonde Inc. Jean Gattuso, président et chef de l'exploitation

Détaillant de marchandises diverses. www.walmart.ca

Produits d'enrobage de chocolat. Confseries de chocolat. www.brooksidechocolate.com

Inspection, réparation et vente de camions et pièces pour camions. Douze sites. www.maska.ca

Concessionnaire automobile GM. Camions, pièces GM. Service et inspection. École de conduite Jasmil. Simulateurs "Simleaders". www.lussierchevrolet.com

Usine de béton bitumineux, agrégats, construction routière, structure, asphalte, béton, contrats publics et privés. Marché : Québec. www.pavagemaska.com

Franchises McDonald's. Restauration rapide. www.mcdonalds.com

Fromages Boursin, Camembert, pâtes molles. www.agropur.com

Transport par citernes de produits alimentaires liquides. www.transportpetit.ca

Coopérative de services fnanciers. www.desjardins.com/caisse-region-sainthyacinthe

Entreprise agroalimentaire qui développe, produit et commercialise des produits alimentaires de spécialités. www.lassonde.com

président Moules en acier pour la production de pièces de plastique par injection. Manufacturier de produits plastiques. www.vifplastics.com

général Transport et entreposage. www.groupegoyette.com

Nathalie-Lise Giguère, directrice générale Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe, Daniel Turgeon, vice-président Desjardins Entreprises - Richelieu-Yamaska

président-directeur général

Benoit Frappier, Richard Plante, Éric Rompré, Mélanie Frappier et Louis Tétreault. Benoit Frappier, président-directeur général

Dix caisses desservant les villes et municipalités réparties dans les secteurs de Sorel-Tracy, Acton Vale, Les Maskoutains, Chambly-Rouville, Vallée-du-Richelieu, Granby, Brome-Missisquoi et Haut-Richelieu. www.desjardins.com

Service de transport alimentaire, service de lavage alimentaire. ACAM transport, Agrolav, Mécanique Maricam, Logistique Maricam. www.groupemaricam.com

Produits de levage. Fabrication de câbles recouverts (PVC, nylon, uréthane), de câbles assemblés, d'élingues synthétiques, chaînes, cordes à linge. Élingues rondes, courroies d'arrimage. Marché : Canada, É.-U. et Amérique du Sud. www.ben-mor.com

DESSERCOM (organisme de bienfaisance). Clarence Pelletier, président du CA, Maxime Laviolette, président et chef de la direction

Pierre Lemieux, président, David Gaucher, vice-président

Dessercom est un organisme de bienfaisance (OBE) fondé en 1968, ayant son siège social à Lévis. Sa mission est d'améliorer les soins de santé et le bien-être des communautés par ses actions et son implication philanthropique. Notre organisation offre quatre principaux services à la population et au réseau de la santé, soit les services ambulanciers et paramédicaux, les services de transport médical, les évacuations aéroportées sécuritaires et adaptées à toute situation d'urgence ainsi que les services de soins événementiels haut de gamme. www.dessercom.com

Nourriture, biscuits et gâteries sèches pour chiens et chats. www.biobiscuit.com et www.ovenbakedtradition.com

49 56 119 130 CANADIAN TIRE 1966 Alain Guillemette, président

Magasin de détail comprenant divers départements (auto, quincaillerie, sports, plomberie, etc.) www.canadiantire.ca 49 49 130

CARRIÈRES DE ST-DOMINIQUE (LES)

51 52 127 127 VEOLIA ES CANADA SERVICES INDUSTRIELS INC.

53

54 51 128 123 CNESST DIRECTION RÉGION YAMASKA 1989

55 57 118 122 COOPÉRATIVE AUX P'TITS SOINS 1999

Le Groupe Sylvestre (famille), Gestion Jacques Lafontaine (famille Jacques Lafontaine), Pavages Maska inc. Jacques Sylvestre Sr, président, Claude Dupuis, directeur général

Veolia, Paris, France : Estelle Brachlianoff. Frédéric Van Heems, président-directeur général Veolia North America, Denis Chesseron, président-directeur général Canada

Corporation sans but lucratif de l'École Saint-Joseph. Michel Lussier, directeur général

Pierre concassée, béton préparé, sable manufacturé, chaux agricole, B.C.R. www.carrieresstdominique.com

Gestion de l'énergie, de l'eau et des déchets. Solutions et services environnementaux, toutes les activités de régénération des huiles et de nettoyage industriel. www.veolia.ca

École privée d'enseignement secondaire. École d'éducation internationale. www.essj.qc.ca

Alimentation Sogesco. Dany Benoit, président IGA EXTRA, alimentation, épicerie, repas cuisinés. www.iga.net

Organisme paritaire en santé et sécurité au travail. Anouk Gagné, presidente-directrice générale

Coopérative de solidarité. Raymond Cartier, président, Bruno Decelle, directeur général

56 73 89 120 SUPER C 1998 Metro Richelieu

57

Assureur public. Inspection, prévention, indemnisation et réadaptation (accidents de travail et maladies professionnelles). www.cnesst.gouv.qc.ca

Services domestiques : entretien ménager et aide à domicile. www.coopauxptitssoins.com

inc. Services d'épicerie. www.superc.ca

58 58 117 117 GALENOVA INC. - GENTÈS ET BOLDUC PHARMACIENS 1994 Jean-Philippe Gentès, Bertrand Bolduc. Nathalie Nadeau, directrice générale

Distribution d'ingrédients actifs pharmaceutiques, de produits chimiques et de matériel et équipements pharmaceutiques. Gentès et Bolduc pharmaciens inc. est la seule pharmacie entièrement dédiée à la préparation de médicamants sous forme de magistrales stériles et non stériles pour les pharmacies communautaires, hospitalières ainsi que pour les cliniques médicales et vétérinaires. www.galenova.com et www.gbpharma.ca

Félix Lambert, président, Alexandre Lambert, directeur général Honda Casavant, Christophe Lambert, directeur général Kia Saint-Hyacinthe, Maxim Bousquet, directeur général Carrosserie Yamaska, Kathy Dulmaine, directrice générale Hyundai Casavant

Cargill ltd, Yara Canada inc. Sylvain Lavoie, directeur général

Ministère de la Sécurité publique. Structure de police locale et régionale.

Lieutenant Pascal Gauthier, responsable de poste MRC des Maskoutains

Concessionnaire automobile regroupant Honda, Hyundai et Kia. Gestion immobilière.

Engrais minéraux, produits antiparasitaires pour les cultures, semences et épandage de chaux. Service GPS. www.synagri.ca

Sécurité publique et service d'enquête (ville et ensemble de la MRC). www.sq.gouv.qc.ca

Distribution et vente de produits pétroliers, propane, DEF, lubrifiants, vente et installation d'appareil résidentiel, commercial, agricole et industriel. www.energiesonic.com

Institution fédérale (Agriculture et agroalimentaire Canada).

Jean B. Sarr, directeur délégué RDT, Anne-Marie Chapman, directrice RDT

OBNL avec conseil d'administration. Carole Potvin, présidente, Émilien Pelletier, vice-président, Serge Ouimet, secrétaire, Hamsa Assi, directrice générale

Recherche en transformation alimentaire : programme industriel avec accès aux usines pilotes accessibles pour la mise à l'échelle des procédés et d'unités d'analyses sensorielles pour déterminer l'impact des innovations sur la saveur et la texture des aliments. www.agr.gc.ca/centrederecherche/sthyacinthe

Entreposage de produits alimentaires et pharmaceutiques. www.entreposageherger.com

Sous-traitance industrielle. Emballage, assemblage, collage, ensachage, étiquetage et pliage. Service de déchiquetage de documents de façon confidentielle. Récemment accréditée Entreprise adaptée. www.atelierstransition.com

66 66 100 100 COLLÈGE SAINT-MAURICE 1876

Corporation du Collège Saint-Maurice. Me Julie Piché, présidente du CA, Karine Gamache, directrice générale

66 44 140 100 RONA L'ENTREPÔT

66 65 101 100 SERRES ROSAIRE PION & FILS INC. (LES) 1875 Dominic Pion, président et propriétaire

70 71 91 98 METRO GAÉTAN RIENDEAU INC. 1979

71 69 95 96 STERINOVA 2012

Les Entreprises Gaétan Riendeau. Gaétan Riendeau, président, Gabriel Riendeau, directeur général

Chris Mattes, président-directeur général, Alex Bérubé, vice-président fnances, Pierre Beaulieu, vice-président ventes et marketing

72 72 90 95 MARCHÉ LACROIX INC. 1957 Jocelyn Chamberland et Pier-Luc Chamberland, propriétaires

73 61 110 93 GROUPE MASKATEL QUÉBEC S.E.C. 1995 Bell Canada

74 98 69 92 NATUR+L XTD INC. 2010 Stéphane Carrier, président

Établissement privé d'enseignement mixte dispensant une formation de niveau secondaire en français. Le collège offre des programmes de qualité supérieure : Explo avec choix de parcours (activités physiques, arts visuels, multimédia et STIM), qui est une option améliorée du programme régulier prescrit par le ministère de l'Éducation, le programme d'éducation intermédiaire (PEI) reconnu par le Baccalauréat International et la Société des écoles du monde du BI et de la francophonie (SÉBIQ) de 2e à 5e secondaire et son tout nouveau programme enrichi Odyssée+ en 1re secondaire. www.csm.qc.ca

Quatorze départements (quincaillerie, plomberie, décoration, luminaires, électricité, outillage, peinture, meubles de patio, service d'installation, portes, fenêtres, cuisine et électroménagers. www.rona.ca

Production de plantes vivaces et fnes herbes. www.serrespion.com

Supermarché en alimentation. www.metro.ca

Fabrication de médicaments injectables. www.sterinova.com

Alimentation (boucherie, cuisine maison, service de traiteur). www.marchelacroix.com

Services Internet illimité allant jusqu’à 1 Gbit/s, de télévision et de téléphonie via son réseau de fbre optique (FTTH), et ce, pour la clientèle résidentielle et affaire. www.maskatel.ca

Services d'impartition pour pasteurisation à froid des aliments frais. www.naturelxtd.ca

Comsercom. Sylvain Talbot, président, Nathalie M. Dignard, vice-présidente et directrice générale

Résidence pour personnes âgées, court séjour avec soins et dépannage.

Électricité, fabrication de panneaux. www.mjlelectrique.com

Philippe Henri, président

Groupe Santé Sedna. Sylvain Lemieux, président, Marie-Josée Cyr, directrice des opérations

Nancy Campbell, directrice administration, Gilbert Potvin, directeur ingénierie, Emmanuel Potvin, président-directeur général

Jean-Paul Couture, président, France Jodoin, vice-présidente

Groupe Mundial, Louis Veilleux et une forte relève en place (gestionnaires)

OBNL. Nicolas Juillard, président du CA, Olivier Vermeersch, président-directeur général

Sept associés : Vincent Graveline, Pascal Courchesne, Sébastien Wille, Serge Girouard, Pierre Denoncourt, Josée Larochelle et Christian Maheux

André Deland, président, Jean-Sébastien Champagne, directeur général

Marie-Claude Baril, présidente, Éric Dumouchel, président-directeur général

Fabricant et concepteur d'équipement de manutention, de transformation et d'entreposage. www.lmmequip.com

Hébergement de type RPA (pour congrégation religieuse seulement). www.lesjardinsdaurelie.ca

Silo, élévateur et convoyeur pour la manutention et l'entreposage des grains. Produits de microbrasserie. Équipements sur mesure. www.radeq.ca

Métaux ouvrés, structures d'acier, soudure générale. www.soudurecouture.com

Transformation du métal en feuille. Découpage laser, acier, inox, aluminium, soudure, pliage. Intégration. www.groupemundial.com/fr/ divisions/normandin-inc

Centre de transfert technologique. Industries textiles et paratextiles, géosynthétiques et matériaux techniques. Essais, recherche et développement, expertise. Marché : national et international. www.gcttg.com

Audit, certification, consultation, conseils financiers, conseils en gestion de risque et fiscalité. www.mnp.ca

Manufacturier de produits pour la salle de bain. Marché : Canada, É.-U., international. www.produitsneptune.com

Concessionnaire automobile Ford, Lincoln. Pièces, service, carrosserie. www.barilford.com

85 81 79 79 CAGE BRASSERIE SPORTIVE (LA) 1989 Jean Bédard, Guy St-Amand, Yvon Pinsonneault, Claude Pilon, Lylou Huneault, directrice générale

87 104 66 76 SEMEX / BOVITEQ

Mélissa Bowers, vice-présidente embryons

88 85 75 75 BIENA INC. 1996 Gulshan Arora, président

88 83 78 75 BIOVET INC.

Mars Group. Jules Lallier, directeur général, Amélie Francoeur, directrice des laboratoires

88 85 75 75 CENTRE DE RÉNOVATION LAFERTÉ 1960 Louis-Jacques Laferté, propriétaire et président

88 85 75 75 CIE DE TRANSPORT MASKOUTAINE INC. 1954

Transport scolaire SOGESCO. Éric Desmarais, président-directeur général, Éric Labbé, directeur

88 112 63 75 FONDATION MIRA 1981 Organisme à but non lucratif. Nicolas St-Pierre, directeur général, Nathalie Roy, directrice générale adjointe

Services alimentaires de restauration. www.cage.ca

Recherche sur les embryons, les semences et la génétique. Laboratoire fécondation in vitro.

Achat, vente, fabrication et emballage de ferments lactiques et probiotiques pour l'industrie alimentaire et humaine. Laboratoire import-export. www.biena.com

Trousses de diagnostic animal et service d'analyses vétérinaires, agroalimentaires et analyses d'eau (laboratoire accrédité). www.biovet.ca

Centre de rénovation (matériaux, couvreplancher, plomberie, peinture, électricité, quincaillerie) et produits saisonniers + cuisine, salle de bain, éclairage. www.laferte.com

Transport scolaire et nolisé. www.busbusbus.com

École de chiens-guides et d'assistance pour personnes avec handicap visuel ou moteur et jeunes présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA). www.mira.ca

88 161 44 75 L.G. HÉBERT & FILS LTÉE 1962 Antonio Filice et Mario Côté. Abattage de porcs. www.lghebert.com

88 85 75 75 SNOC 1954 INC. 1954 Richard Circé, président

88 85 75 75 WILLIAM HOUDE LTÉE (Saint-Simon/Saint-Jude/ Saint-Damase)

96 100 68 73 FÉDÉRATION DE L'UPA DE LA MONTÉRÉGIE 1931, 2012

12 594 exploitants de fermes en Montérégie, 7073 fermes sur le territoire de la Montérégie, dont 1147 fermes sur le territoire de la MRC des Maskoutains. Jérémie Letellier, président, Catherine Machado, directrice régionale

Appareils d'éclairage pour les secteurs résidentiel et commercial. www.snoc.net

Fertilisants, semences, céréales et plantes fourragères, phytoprotection, services. Marché : Canada et Nouvelle-Angleterre. Nombreuses fliales. www.williamhoude.com

Développer des services (promotion, défense) concernant les intérêts des producteurs agricoles de l'UPA de la Montérégie. www.upamonteregie.ca

Actionnaires multiples (individus et fonds de pension). Louis Vachon, président et chef de la direction, Isabelle Blanchard et Diane Ladouceur, directrices de succursales

Stéfan

Yolaine

Sylvain Benoit. Sylvain Benoit, président, Vincent Benoit, directeur général

Survivance, mutuelle de gestion. Joanne Vézina, présidente du CA, Nicolas Moskiou, président et chef de la direction

Services bancaires et financiers, particuliers et entreprises, courtage, valeurs mobilières. Deux succursales. www.bnc.ca

Distribution de pièces électriques industrielles. Assemblage de panneaux de contrôle. Infrastructures de recharge. www.bectrol.com

Entretien ménager commercial, distributeur de produits d'entretien et d'équipements. www.lesexperts.net

Production de boissons alcoolisées. Bilboquet microbrasserie, Distillerie Noroi, Bil pub, restaurant Le Millésime. www.stationabt.com

Assurance de personnes : individuelle, collective, accident-maladie, voyage, invalidité, maladies graves, vie. www.humania.ca

Marché d'alimentation, fruits et légumes, boucherie, charcuterie, boulangerie, mets cuisinés, épicerie. www.marchedessaulles.com

Fabrication et restauration d'orgues à tuyaux. Projets spéciaux, design et architecture. Marché mondial. www.casavant.ca

Fabrication de boîtes pliantes en carton et étiquettes. www.graphicpkg.com

Entrepreneur électricien. www.ppdeslandes.com

Chartwell Seniors Housing REIT. Brent Binions, président, William Churma, directeur général de la Résidence des Jardins de la Gare

Services de résidences pour personnes âgées. www.chartwell.com

DE L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ SOCIALE : centre administratif et de services

Organisme gouvernemental

Placements Éric Labonté inc. Éric Labonté, président

Stéphane Le Moine, président-directeur général

Fréchette et Édith Tremblay, propriétaires

membres actionnaires et conseil d'administration. Marielle Daudelin, présidente, Bruno Chicoine, directeur général

Services de solidarité sociale. Services d'aide à l’emploi. Services aux entreprises. Renseignements sur les programmes et services gouvernementaux. https://www.quebec.ca/gouvernement/ ministere/emploi-solidarite-sociale

Restauration rapide. www.mcdonalds.com

Fabrication de systèmes de ventilation agricoles et industriels en plastique et en fbre de verre et de produits faits sur mesure. www.ventec.ca

Recyclage de coproduits alimentaires et revente pour l'alimentation animale. www.prorec.ca

Restauration rapide. Deux succursales : Casavant et Douville.

Restauration rapide. Deux succursales :

Golf, restauration, boutique et services de réception. www.golfsthyacinthe.com

114

Édition de journaux (Le Courrier de Saint-Hyacinthe, Le Clairon de Saint-Hyacinthe, La Pensée de Bagot, L'Oeil Régional et Les 2 Rives), organisation d'événements (Expo-Habitat). www.lecourrier.qc.ca 114

Placements DBC inc. Benoit Chartier, éditeur et président-directeur général

DÉCALCORAMA INC. 1969 Claude Harpin, président-directeur général

Guillaume Saindon, président

Articles promotionnels et industriels sérigraphiés ou numériques. Articles en plastique, autocollants, magnétiques. www.artechpro.com

Élévateurs pour personnes handicapées, lève-patients. Entrepreneur général en adaptation de domiciles. www.atlasacces.com

Excavation,

Fabrication de panneaux architecturaux en acier, à âme de polyuréthane ou de laine de roche. www.norbecarchitectural.com

Assurances de dommages pour les particuliers, entreprises et agricoles. www.promutuelassurance.ca 133

Ministère des Transports du Québec

135 134 54 51 AGROCENTRE TECHNOVA INC. 1982

135 139 51 51 LABORATOIRE DE LA MONTÉRÉGIE 1998

135 137 52 51 VOLKSWAGEN ST-HYACINTHE 1975

Sollio Agriculture, Stéphane Chaume et Marie-Andrée Noël.

Stéphane Chaume, président, Marie-Andrée Noël, vice-présidente

Maxime Gerbeau, président, Pascal Robineau, vice-président, Steven Cormier, trésorier

Marie-Josée Fafard, présidente, Annie Fafard, directrice générale

138 141 50 50 BIBLIOTHÈQUES SAINT-HYACINTHE 1954 13 578 membres. Caroline Robert, présidente du CA, Louise Struthers, directrice générale

138 128 56 50 CHARTWELL STE-MARTHE 2005

Chartwell Seniors Housing REIT. Vlad Volodarski, président, Martine Gariépy, directrice générale

138 158 44 50 FARINART 1997 Sylvain Brasseur, président, Julie Théberge, directrice générale, Élisabeth Brassard, vice-présidente

138 143 50 50 PLOMBERIE ET CHAUFFAGE ST-HYACINTHE 1954 Benoit Lamoureux, Frédéric Caouette, Steve Maurice Dion

Service régional de voirie. Entretien des routes. Bureaux en sous-région. www.mtq.gouv.qc.ca

Chaudières commerciales et industrielles de tout genre allant jusqu'à 250 000 livres/h de vapeur et autres accessoires pour chaudières. www.chaudieres-indeck.com

Fabricant de fertilisants. Détaillant de semences, de chaux agricole et de produits phytosanitaires. Transport de vrac et liquides. Spécialiste en agriculture de précision. www.agrocentre.qc.ca

Spécialiste dans les études géotechniques et environnementales, le contrôle des sols et des matériaux et l'analyse de la pyrite. www.labomonteregie.com

Concessionnaire automobile. Pièces, service et carrosserie. www.vwst-hyacinthe.ca

Deux bibliothèques publiques à Saint-Hyacinthe. Prêts de livres, journaux, CD, DVD, jeux vidéo et jeux de société, expositions, animations et laboratoire numérique. www.bibliosth.ca

Services de résidences pour personnes âgées. www.chartwell.com

Usine de mélanges de grains pour les boulangeries et l'industrie alimentaire. www.farinart.com

Plomberie et chauffage. www.plomberieetchauffagesthyacinthe.ca

9261-7562 Québec inc. Carl Choquet et Frédérique Paquet, propriétaires

Martin Girouard et Brigitte Palardy. Martin Girouard, président

Pierre Alexandre Brodeur, président

Les Aliments Asta, Mario Côté inc. Jacques Poitras, Mario Côté, propriétaires, Martin Leroux, directeur général, Sophie Beauregard, directrice adiministrative

Jean-Claude Cordeau, président, Véronique Cordeau, responsable de la planification, Kim Cordeau, directrice ventes et développement, Serge Cyr, chef installation

Service de restauration. www.toujoursmikes.ca

Production en serres (annuelles, plants de légumes, potées fleuries, hydrangées, poinsettias). Production maraîchère (fruits et légumes variés) et centre jardin. www.serresgirouard.com

Appareillage de commutation électrique. Bâtiment préfabriqué. Transformateurs de puissance. Atelier de réparation de transformateurs de puissance. www.mgbelectrique.com

Production de moulées pour porcs et canards. www.isoporc.ca

Fabrication haut de gamme d'armoires de cuisine, salles de bains et meubles intégrés, tant pour la construction neuve que la rénovation. www.jccordeau.com

150 148 46 46 WILLIAM MILLÉNAIRE INC. 1987 1998 Granites William, William millénaire, District W. Patrice Fontaine, président-directeur général

154 148 45

ANTONIO MOREAU (1984) LTÉE 1939 Martin Lajoie et Valérie Poulin, propriétaires

154 95 70 45 CINTECH AGROALIMENTAIRE 1994

Organisme à but non lucratif. Centre collégial de transfert de technologie. Jean Lacroix, president-directeur général, Réjean Drouin, vice-président R&D, Sophie Vincent, vice-présidente Sensoriel et Consommateurs, Philippe Guérineau, vice-président Opérations et Stratégie

Fabrication de meubles haut de gamme. Trois sites. gw@gwilliam.com

Chaussures de sécurité, chaussures de sport, vêtements de travail, accessoires de sécurité, uniformes pour infirmiers(ères) et soins esthétiques, sacs à dos. www.antoniomoreau.com

Développement et amélioration de produits; approches mise à l’échelle, procédés et technologies, qualité et réglementaire, centre de caractérisation des ingrédients et poudres, validation des procédés de traitement thermique. www.cintech.ca 154 44 45 ENTREPRISES MIRROY (LES)

Caroline Roy, Mathieu Roy et Richard Roy

Balayage de rues et stationnements. www.myrroy.com 154

Dary Laflamme, président

MB

Entreprise spécialisée dans la transformation du bois. www.kebois.com

Moules pour plastique par injection, objets en plastique sur commande. www.plastiquesyamaska.com

Concessionnaire Toyota (voitures et camions). Vente et location. Services et pièces. Véhicules d'occasion. www.angerstoyota.com

Conditionnement de soya à l'exportation

Pinsonneault, président du CA, Jean-Philip Pinsonneault, président-directeur général, Richard Taschereau

Le Prohon, président, Véronique Le Prohon, directrice générale

Michel Chapdelaine, Jules Chapdelaine. Michel Chapdelaine, président, Jules Chapdelaine, vice-président.

Joël Chapdelaine, Carine Chapdelaine

Éric Drouin, président-directeur général, Alexandra Drouin et Karolann Drouin, directrices adjointes

Jean Larivière, Placements G. Larivière Ltée. Jean Larivière, président, David Larivière, vice-président

Restauration, spécialité poulet rôti sur broche et côtes levées. www.st-hubert.com

Transformation de résidus de bois en sciure et farine de bois, bûches densifiées et granules de bois franc. www.pwi-industries.com

de vêtements et d'articles de sport et de plein air. www.sportsexperts.ca

Assurances auto, habitation, entreprises, agriculture, cautionnement, etc. Trois emplacements. www.dpaassurances.com

Climatisation, ventilation, chauffage, réfrigération, géothermie, résidentiel, commercial, industriel. Sherbrooke, Granby, Saint-Hyacinthe. www.leprohon.com

Assurances de dommages et de personnes. Services financiers. Saint-Hyacinthe. www.chapdelaine.qc.ca

Fabrication fromage en grains, restauration. www.qualitesummum.ca

Vente au détail de meubles et accessoires de décoration, matelas, électroménagers et électronique. www.germainlariviere.com

Assurance individuelle, gestion de patrimoine individuel, assurance collective (régimes d'employés, services aux concessionnaires, marchés spéciaux), épargne et retraite individuelles. Filiale : iA Auto et habitation (assurance auto et habitation). www.ia.ca

Sébastien Bisaillon, président, Steven Isabelle, directeur général, Carl Pelletier, directeur des opérations fxes

Les producteurs de lait du Québec (PLQ). Conseil provincial des Cab. Conseil québécois des races laitières (CQRL).

L'ÉDEN (LES)

Michel Lafortune Rivest, président

Concessionnaire de véhicules neufs et usagés. Atelier mécanique et département de pièces. www.st.hyacinthechrysler.com

Solutions génétiques, insémination, produits de la ferme permettant de contribuer au développement des entreprises, secteurs laitiers et boucherie. www.ciaq.com

Spécialiste en fabrication de cylindres et en vente de composantes hydrauliques. www.cussonhydraulique.com

Comptabilité, vérifcation, fscalité, taxes. www.rcgt.com

Production de plantes annuelles, de vivaces et de plants de légumes et de fnes herbes. Vente d'arbres et d'arbustes. Accesoires et outils. Pots et déco. www.serresdeleden.com

Ingénierie dans les domaines agricole, agroalimentaire, civil, commercial et industriel, multi-logements, environnement. www.consumaj.com

Mécanique industrielle, électromécanique, entretien préventif, automatisation industrielle, fabrication, vente, réparation d'équipements mécaniques. www.fmpromecanique.com 181

Groupe Jafaco, Gestion M.T. Guillemette

181 186 35 37 KLR SYSTEMS 1977 Nicolas Hamel, propriétaire, Audrey Gagnon, directrice générale

181 186 35 37 PAYSAGES RODIER INC. 1980 Jean-Pierre Rodier, Mireille Dion-Rodier, David Rodier. David Rodier, président (Paysages Rodier)

Produits conservés par congélation. Service d'entreposage (réfrigéré ou frigorifque). Copacking, emballage, exportation. Distribution en 3PL de l'industrie au consommateur. www.frigoroyal.com

Manufacturier d'équipement d'emballage automatisé dans le secteur des boulangeries et des laiteries. www.klrsystems.com

Architecture de paysage. Réalisation de travaux d'aménagement paysager. Construction résidentielle et commerciale. www.paysagesrodier.com

Franchisé

et marches en fibre de verre et rampes en aluminium. www.tgv1.ca

Entrepreneur général. Agroalimentaire, industriel, commercial et institutionnel. www.arriconstruction.com

Entrepreneur général, excavation génie civil. www.bertrandmathieu.com

Concessionnaire de camions de marque International. Vente et réparations de pièces de camions. www.reseaudynamique.com 190

Sous-traitance en fabrication de pièces métalliques à partir de métal en feuilles. Découpe au laser, poinçonnage, pliage, soudure, peinture. www.quefer.com

Jean-Frédéric Pépin et Claudette Pépin, propriétaires et actionnaires Vêtements mode pour la famille. www.aubainerie.com

Manuel Bélanger, Maxime Belletête, Danny Laflamme, David Chamberland, Denis Boutin, François Tardif

Chauffage, ventilation et climatisation résidentielle, commerciale et industrielle. www.synairtech.ca

197 209 30 33 GTO GESTION INFORMATIQUE 2006 Christian Côté, président Services et matériel informatiques. www.gtoinfo.ca

Cabinet en assurance de dommages et services financiers. www.langelierassurances.com

197 221 28 33 MAISON L'ALCÔVE

Michel Morin, président, Angelika Gil, directrice générale

Actionnaires multiples. Compagnie publique. David Mckay, président, Fabienne Côté, vice-présidente, services financiers à l'entreprise, agriculture et agroalimentaire Québec, Josée Carrier, vice-présidente, services financiers à l'entreprise

Le Tigre Géant (Ottawa). Gino DiGioacchino, président-directeur général. Patrick Canuel, propriétaire du magasin de Saint-Hyacinthe

Traitement alcoolisme, toxicomanie, jeu excessif et cyberdépendance. www.maisonlalcove.com

Services bancaires et financiers. www.rbc.com

Magasin avec divers segments de biens de consommation. www.gianttiger.com/fr

et Johanne Adam Transport scolaire.

Nos tableaux : comment s’y retrouver

Les tableaux du Palmarès des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains (comptant 33 emplois et plus) et celui de l’Antichambre (entre 21 et 31 emplois) sont présentés sous une forme simplifée. Nous nous concentrons sur les emplois recensés dans la MRC pour départager les différentes entreprises, sans pour autant apporter de distinctions entre les emplois à temps plein, à temps partiel ou saisonniers (4 à 6 mois).

Les emplois occasionnels n’ont pas été comptabilisés non plus. Les classements sont présentés par ordre décroissant, du plus grand employeur au plus petit.

VOS REPÈRES

Les chiffres qui suivent font référence au tableau ci-après.

1. Le terme « Rang » coiffe les deux colonnes indiquant les années de référence (2024 et 2025).

2. Les chiffres donnent le classement pour la présente année (gauche) et l’année 2024 (droite).

3. Dans la colonne de référence pour l’édition 2024, il se peut que nous ayons pris la liberté de corriger le chiffre en fonction des données recueillies cette année. Cela explique les variations versus les données publiées précédemment.

4. Le mot « MRC » coiffe deux colonnes; on y trouve dans celle de gauche le nombre d’employés dans la MRC en 2024 et, à droite, celui de 2025.

5. Nom des entreprises, incluant certaines informations complémentaires au besoin.

6. Année de fondation : généralement unique. Multiple, elle retrace différentes étapes de l’évolution de l’entreprise dans le temps.

7. Identifcation des dirigeants et/ou principaux actionnaires.

8. Produits et services : brève description et informations pertinentes.

9. Site Internet : quand cela est possible, nous indiquons l’adresse Internet de l’entreprise où vous trouverez de l’information complémentaire.

203

Manon Cormier, directrice générale de segment affaires, Nutraceutiques et co-produits, Myriam Baril, directrice R & D, Sonia Choquette, directrice marketing

Raphael Hubert et Geneviève Brousseau-Provencher, fondateurs

Jean-Maurice Palardy, président, Olivier Palardy, directeur général, Pascal Rajotte, directeur technique

Jamie Breton, directrice générale, Stéphane Cloutier, directeur des ventes, Xavier Dekeuster, directeur d'usine

Jean-Simon Bhérer, président, Yan Corriveau, vice-président, Lucie Carbonneau, directrice

Sollio Groupe Coopératif. Daniel Bellavance, président, Miguel Provost, vice-président

d'excellence en recherche et développement sur les petits fruits (bleuets, canneberges) biologiques et conventionnels. www.fruitdor.ca

Fabrication et commercialisation de jus pressés à froid entièrement biologiques. www.dosejuice.com

Fabrication d'équipements en acier inoxydable. Atelier d'usinage. Installation de tuyauterie sanitaire. www.palardy-inox.com

Équipements de ventilation agricole et industrielle. www.skov-secco.com

Fabrication de produits métalliques. www.tuba.ca

Fabricant de fertilisants. Semences, produits de phytoprotection, chaux, commercialisation des grains. www.agrocentre.qc.ca

Diagnostic moléculaire vétérinaire, vaccinologie, expertise en maladies infectieuses animales. www.cripa.center

Entrepreneur en réfrigération et climatisation. www.entrepriseleblanc.com

Partenaire de son milieu, Espace carrière propulse les individus vers l'atteinte de leurs objectifs de formation, d'éducation, d'emploi et d'entrepreneuriat visant leur intégration harmonieuse et durable. www.espacecarriere.org

Jean-Guy Dubé, Stéphane Dubé. Jean-Guy Dubé, président, Stéphane Dubé, directeur général, Nathalie Boulay, directrice administrative

Manufacturier de produits d'entretien et équipements de nettoyage industriel, distributeurs des marques Advances, Diversey et Kruger. www.vto.qc.ca

Encans spécialisés pour animaux vivants du Québec. Marché aux puces. www.reseauencansquebec.com

de matelas, d'oreillers et de lits ajustables. Literie. bleu.eco

Spécialiste dans la conception, la vente, l’installation et la réparation de systèmes hydrauliques pour toutes applications mobiles. Distributeur exclusif au Québec des remorques et bennes Walinga dédiées au transport de grains et de moulée. www.chagnonetfils.com

Fabrication et réparation d'orgues à tuyaux. Marché : É.-U., Europe, Australie. www.letourneauorgans.com

Restauration rapide. www.aw.ca

Entreprise spécialisée dans la fabrication de pièces et d'équipements sur mesure en acier inoxydable, secteur agroalimentaire. www.dminox.ca

Transport en vrac de tout genre, excavation, démolition et décontamination des sols. www.entreprisespion.ca

Battage de légumes de transformation.

Vente et pose de pneus, mécanique, accessoires et pare-brise. Deux succursales à Saint-Hyacinthe. www.robertbernard.com

Déjeuners, dîners, soupers. Salle de réception de 80 personnes + terrasse de 24 personnes. www.casafora.ca

Manufacturier de fenêtres et portes d'acier. www.fenetresquebecoises.com

Conception, fabrication et installation de systèmes de toile conçus pour l’industrie du transport. www.houleindustries.com

Revêtement extérieur, mobilier urbain et béton décoratif, architectural et structural. Produits d'aménagement paysager. www.sym-techbeton.com

Centre de traitement de matières organiques. Valorisation de matières résiduelles fertilisantes. www.ctbm.ca

Entrepreneur général en construction et spécialisé dans l'installation de panneaux architecturaux et de revêtement métallique. www.constructionstevedurand.com

Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec.

Réjean Prince, directeur territorial, Gerardo Gollo Gil, directeur régional, secteur Est, Gaétan Pierre, directeur régional, secteur Ouest

Services-conseils, accompagnement, diffusion d'information, concertation et appui à l'innovation pour le secteur bioalimentaire. www.mapaq.gouv.qc.ca/fr/ regions/monteregie

Fabrication de concentrés pour alimentation animale. Services-conseils en production animale. www.provimi.ca 231

Sylvain rodier, président-directeur général

Martin Bernier, propriétaire et directeur des ventes, Marie-Ève Arsenault, directrice marketing

Vente d'équipement de transfert pour personne en perte d'autonomie. www.rtmmedical.com

Fabrication et installation de serres. www.serres-guytessier.com

Fabrication de murs-fenêtres. www.adp-facades.com

Nutrition animale, support technique personnalisé, recherche et développement, ingrédients et additifs alimentaires, prémélanges vitamines-minéraux. www.adm.com

ornementale. www.cactusfleuri.com

Gestion de l'économie circulaire. Gestion des matières résiduelles, recyclage et location de conteneurs. www.gflenv.com

Ébénisterie architecturale et fabrication de portes et cadres en bois. www.innobois.com

248

Suzie

Prémélanges de vitamines et minéraux pour animaux de ferme. www.oliergrise.com

Recherche en productions végétales. www.sollio.ag

Concessionnaire de machinerie agricole

Entreprise spécialisée dans la fabrication de séparateurs, boîtes en carton ondulé et dans les solutions d'emballages sur mesure. www.cartonunipack.com

Impression d'étiquettes

Jolicoeur, président, Sophie Rodier, vice-présidente ventes

Manufacturier de plates-formes élévatrices adaptées, ascenseurs et monte-plats. Service 24/7. www.elevabec.com

Fabrication d'accessoires de camion en acier inoxydable et autres matériaux (acier, aluminium, galvanisé). Services techniques de sous-traitance en 5 étapes (analyse du projet, soumission détaillée, dessin de fabrication, production et livraison). www.metchro.com

Entreprise spécialisée en additifs alimentaires et développement de produits nutraceutiques pour les animaux. www.probiotech.com

Fabrication de pâtes à pizza et calzones. www.vinsar.ca

Céréla apprend à danser avec l’éléphant

Céréla -- Centre de recherches dans le domaine agricole

C’est en 2010 que Céréla commence ses activités à la suite de l’achat des programmes d’améliorations génétiques du centre de recherche Nevico, connu précédemment sous le nom de Semico. Céréla devenait du même coup propriétaire d’une banque de lignées de blé, d’orge, d’avoine et de soya en évaluation ainsi que de nombreuses variétés enregistrées. Après quelques années à Sainte-Rosalie, un nouveau bâtiment est érigé en 2015 à Saint-Hugues afin de lui permettre de poursuivre sa mission qui est de développer des cultivars de blé de printemps et d’hiver, d’orge, d’avoine et de soya sans modifications génétiques externes (non-OGM). Céréla a présentement des ententes de distribution au Canada, aux États-Unis, en Amérique de Sud et en Europe.

C’est dans la verte campagne de Saint-Hugues, à quelque 160 kilomètres de la frontière américaine, que l’on trouve les installations de Céréla, l’un des principaux centres de recherche privés qui se consacrent exclusivement au développement de cultivars de grandes cultures au Canada.

À la tête de l’entreprise où s’active une quinzaine d’employés, dont deux scientifiques de renom, Dominique Lanoie veille jalousement sur ses champs et ses précieux cultivars de céréales. Pas moins de 100 000 parcelles d’évaluation s’étendent sur quelque 200 acres de terre en culture vouées à la recherche et au développement des variétés de céréales de demain.

Les relations commerciales tendues entre les États-Unis et le Canada devraient être loin des préoccupations de Dominique Lanoie, mais elles ne le sont pas tant que ça.

Bien que la guerre en Ukraine, l’un des principaux producteurs et exportateurs agricoles dans le marché mondial des céréales et des oléagineux, ait plus d’impact sur ses activités, les États-Unis représentent aussi un terrain fertile pour Céréla. « En Europe, nos exportations tournent autour de 30 % comparativement à 15 % pour les États-Unis où nous avons 5 ou 6 distributeurs. Pour l’instant, les affaires se maintiennent, car nos produits sont conformes à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). »

On retiendra le mot clé : pour l’instant. « Va-t-on être épargné encore longtemps? Personne ne peut répondre à cela », déplore Dominique Lanoie.

Jusqu’ici, il n’a pas véritablement perçu de changements dans la perception des Américains face aux produits canadiens. Il faut dire que, dans son domaine, particulièrement

au niveau du soya sans modifications génétiques externes (non-OGM), la concurrence est assez limitée. Pas beaucoup de joueurs offrent des produits nichés de si grande qualité que les siens, dit-il sans complexes.

Dominique Lanoie n’est pas du genre à rester les bras croisés et à attendre les mauvaises nouvelles. Pour se préparer à toutes les éventualités, il a décidé d’y aller « all-in plus que jamais » au niveau de la recherche et du développement. Il a décidé d’investir de sa poche au moins 6 M$ de dollars pour l’agrandissement et la modernisation de ses laboratoires afin de demeurer à la fine pointe et un leader incontournable dans la mise au point et la mise en marché de nouveaux cultivars de céréales. Il prévoit entre autres l’aménagement de nouvelles chambres de croissance visant à accélérer la croissance et le développement de nouvelles

Dominique Lanoie, propriétaire et dirigeant de Céréla

variétés de céréales.

L’objectif est de réduire les délais autant que possible.

« Développer une nouvelle variété de soya, par exemple, peut prendre une dizaine d’années. Je vise à ramener ce délai à quatre ans. Avec les nouvelles maladies et l’intensité des changements climatiques, il n’y a plus de temps à perdre. On ne peut plus se permettre d’attendre 10 ou 15 ans pour proposer de nouvelles solutions. »

À ce propos, il possède toutes les licences nécessaires pour se lancer dans le domaine des céréales génétiquement modifées, un créneau qu’il croit être en mesure d’explorer d’ici deux ans. Il déplore toutefois au passage le peu de soutien qu’il reçoit des gouvernements supérieurs.

« Ils répètent toujours qu’ils vont aider les entreprises à se préparer à la guerre et à soutenir celles qui font les frais des tensions commerciales, mais on dirait que je ne coche jamais les bonnes cases quand je demande des subventions et des appuis. Mais peu importe, j’ai l’habitude de faire les choses à ma manière. »

En ce qui concerne le marché américain, il compte bien continuer de le défricher en faisant sienne la maxime préférée de l’ancien propriétaire de Semico, feu René Cloutier, voulant qu’à côté d’un éléphant, une souris puisse danser.

« Je suis en train de suivre des cours de danse! » rigole

Dominique Lanoie.

À Saint-Hugues, on retrouve 100 000 parcelles d’évaluation vouées à la recherche et au développement des variétés de céréales de demain.

Le remède de Sterinova : l’autonomie pharmaceutique

Sterinova -- Entreprise pharmaceutique

Depuis 2012, Sterinova développe, produit et distribue des produits pharmaceutiques de haute qualité à Saint-Hyacinthe. Située dans la Cité de l’innovation agroalimentaire, Sterinova détient une licence d’établissement de Santé Canada pour la fabrication de produits pharmaceutiques injectables stériles prêts à l’emploi, incluant les produits biologiques depuis 2015. Filiale indépendante de l’entreprise allemande B. Braun Melsungen AG depuis 2021, elle emploie une centaine d’employés.

Les perturbations relatives aux échanges commerciaux et à l’imposition de droits de douane sur les produits canadiens, et spécialement les produits pharmaceutiques, n’ont pas donné trop de maux de tête à la direction de l’usine Sterinova de Saint­Hyacinthe jusqu’à maintenant.

On surveille l’évolution de la situation du coin de l’œil, mais sans en faire une maladie. Elle a bien d’autres chats à fouetter, d’autant plus que les médicaments sont assujettis à l’accord de libre­échange avec les États­Unis et le Mexique, un pacte qui, à moins d’une mauvaise surprise, sera effectif jusqu’à l’été 2026, et que les menaces du président américain dans le domaine pharmaceutique n’avaient pas encore eu de suite.

Pour forcer les entreprises pharmaceutiques à fabriquer leurs produits en sol américain, Donald Trump avait pourtant laissé entendre un mois auparavant qu’il songeait à imposer de nouveaux droits progressifs sur les importations de produits pharmaceutiques aux États­Unis pouvant aller de 25 à 250 % sur un horizon de deux ans. Rien ne s’était matérialisé au moment de cette entrevue accordée au COURRIER, au retour de la fête du Travail.

« Ici, il n’y a pas vraiment d’impact, c’est encore business as usual, a expliqué Daniel Abran, vice­président Qualité et Affaires réglementaires chez Sterinova. Nous n’avons pas reçu de signaux indiquant que ces droits allaient réellement s’ajouter, alors notre entrevue ne sera pas tellement longue! »

Il faut dire que le marché américain ne représente pour l’instant qu’une part négligeable de ses exportations puisque l’essentiel des produits pharmaceutiques qui sont produits à l’usine de Saint­Hyacinthe est destiné aux marchés québécois et canadien. Sterinova ne manque toutefois pas d’ambition et lorgne avec beaucoup de détermination le marché américain.

Deux de ses produits en phase de développement ont été approuvés par les instances réglementaires américaines et

devraient être mis en marché et lancés là­bas au cours du premier trimestre de 2026.

Parmi ces produits, on trouve bien entendu le NaloxOne, un médicament d’urgence fabriqué entièrement dans les laboratoires maskoutains et dont elle a fait le lancement en grande pompe au printemps dernier.

Disponible gratuitement en pharmacie, sans ordonnance, sous forme de fiole, en ampoule ou en vaporisateur nasal, il est efficace pour contrer les effets potentiellement mortels d’une surdose d’opioïdes, un phénomène qui fait des ravages tant au Canada qu’aux États­Unis.

Simple à administrer et ne nécessitant pas de formation médicale, son potentiel de commercialisation est élevé, fait remarquer M. Abran. L’usine maskoutaine est équipée pour répondre à la demande, avec une capacité de production de plus d’un million d’unités annuellement.

Considérant que seulement 12 % des médicaments génériques consommés au Canada sont fabriqués au pays, Sterinova mise sur l’engouement provoqué par le made in

Canada pour accroître ses parts de marché. L’importance de développer et d’encourager l’autonomie pharmaceutique, voire la souveraineté pharmaceutique, est plus importante et nécessaire que jamais.

« Il faut inviter les consommateurs à poser des questions et à lire les étiquettes des produits pharmaceutiques et des médicaments qu’ils consomment. Ce n’est pas toujours facile de s’y retrouver, même pour nous », conseille Daniel Abran. Et si jamais les menaces américaines devaient devenir réelles, les prix des médicaments risquent d’être ajustés en conséquence. « Déjà, on a dû composer avec des hausses de 20 à 25 % sur certains de nos intrants au niveau des pièces et du matériel en provenance des États­Unis, sauf ce qui vient d’Europe. Mais si jamais de nouveaux droits s’ajoutent en cours de route, ce sont nos distributeurs américains qui devront les assumer et, ultimement, les consommateurs », conclut le vice­président de Sterinova.

Dans ce contexte, la pilule pourrait être plus difficile encore à avaler pour les pharmaceutiques exportatrices de chez nous.

L’usine maskoutaine où s’active une centaine d’employés a une capacité de production d’un million d’unités de produits pharmaceutiques injectables annuellement.

Daniel Abran, vice-président Qualité et Affaires réglementaires chez Sterinova.

Nous vous offrons un service clés en main (rédaction, mise en page, impression et distribution)

5 ans de Prêt à manger, de saveurs et de passion! Merci de nous choisir année après année!

Plats préparés individuels ou familiaux frais et congelés

Plus de 150 choix du potage au dessert.

Bu et froid pour toutes occasions (Après funérailles) –

Boîte à lunch – Service de livraison personnalisé pour personnes âgées – Camion de rue

Mardi au vendredi 9 h à 18 h

Samedi 9 h à 17 h

Dimanche 8 h 30 à 16 h

Fermé le lundi

Fèves au lard chaudes tous les dimanches matin

Guylaine Tanguay

Rivaliser contre un géant sans se casser les dents

Station Agro-Biotech -- Production de boissons alcoolisées

Située en plein cœur de la Cité de l’innovation agroalimentaire de Saint-Hyacinthe, la Station Agro-Biotech se spécialise depuis 2018 dans la fabrication et la commercialisation de produits innovants dans le domaine brassicole, des spiritueux et des produits sans alcool.

C’est en novembre 2024, dans la mouvance de l’élection américaine, que la Station Agro-Biotech de Saint-Hyacinthe a frappé un grand coup en lançant Trema, le tout premier café au lait en canette produit au Québec.

Associé dans cette aventure aux humoristes Louis Morissette et Phil Roy, le Maskoutain Jonathan Robin, président de la Station Agro-Biotech, ne manquait pas d’ambition. Ouvertement, il ne cachait pas son désir d’ébranler la chasse gardée de son seul compétiteur sur le marché, le géant américain Starbucks, en offrant aux consommateurs une option toute québécoise.

Il faut dire que ce lancement en grande pompe avait été soigneusement préparé au terme de deux ans et demi de recherche et développement, des acquisitions d’équipements à la fine pointe et des investissements colossaux de 30 M$ dans l’agrandissement de l’usine du boulevard Choquette. Côté innovation justement, l’acquisition d’un autoclave à canette en continu permettant la stérilisation, une technologie que la station est la seule à posséder au Canada, avait été nécessaire.

« Par cet agrandissement, l’objectif est de devenir un joueur majeur en production alimentaire au pays, tout en permettant de créer avec mon équipe de nouveaux pro-

duits uniques et innovants. On est dans l’air du temps et ce sont des équipements qui vont nous permettre de nous propulser, mais surtout d’être capables de suivre la force et l’ambition de mes associés et partenaires », racontait M. Robin l’automne dernier.

Quelques mois plus tard, et malgré toute l’incertitude et l’instabilité entourant les relations commerciales entre les États-Unis et le Québec, le discours de Jonathan Robin n’a pas changé d’un iota. Il déborde encore d’optimisme et se frotte les mains. Trema connaît beaucoup de succès.

En plein cœur de l’été, l’entrepreneur maskoutain rayonnait. Et pour cause. Ses canettes de café au lait venaient de débarquer chez Costco le 7 juin après une spectaculaire percée dans les supermarchés.

« Les grandes bannières de l’alimentation canadiennes recherchent du local, et nous sommes du “proudly canadian”. Elles recherchent des fournisseurs qui ont des produits qui se démarquent avec de bonnes capacités de production et toutes les certifications. Et nous cochons toutes les cases! Même les marchés américain et mexicain nous ont approchés, mais nous ne voulons pas brûler les étapes. Le potentiel de croissance est énorme, mais il faut apprendre à marcher encore un peu avant de partir à courir. »

Au moment de l’entrevue, il n’entrevoyait pas de défis particuliers au niveau des droits de douanes ou autres, même pas au niveau de l’approvisionnement en matières premières. « On s’approvisionne en café en Colombie et le lait provient d’ici et est soumis à la gestion de l’offre. Pour ce qui est des canettes d’aluminium, chaque unité me coûte 17 cennes. Même avec une fluctuation de 25 %, ce ne serait pas majeur comme impact à ce prix-là. »

Et en ce qui concerne l’exportation de Trema, encore une fois M. Robin se dit dans une position extrêmement enviable, avantagé qu’il est par un taux de change favorable et un produit qui est protégé contre les barrières tarifaires puisqu’il est conforme à l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).

Trema, le tout premier café au lait en canette produit au Québec, vise à rivaliser avec les Starbucks de ce monde.
Jonathan Robin, président de la Station Agro-Biotech (au centre), en compagnie des humoristes et entrepreneurs Phil Roy et Louis Morissette.

Normandin ne pliera pas, au contraire

Normandin - Transformation de métaux

Depuis près de 40 ans, Normandin exerce ses activités dans le domaine du métal en feuille comme l’acier, l’acier inoxydable et l’aluminium. Aujourd’hui, les activités de coupe au laser, de pliage, d’assemblage et de soudure au service des grands donneurs d’ordres et équipementiers sont au cœur de sa prodigieuse progression. Avec ses quelque 85 membres d’équipe – c’est ainsi qu’elle désigne ses employés –, l’entreprise de Saint-Valérien-de-Milton est membre à part entière de Groupe Mundial, un leader en sous-traitance industrielle grâce à ses quatre usines employant plus de 250 personnes à travers le Centre-du-Québec, la Beauce et la Montérégie.

Président de Normandin depuis 2010 et dans le domaine depuis 40 ans, Louis Veilleux en a vu de toutes les couleurs. Au sortir de la pandémie, il se serait bien passé de « la connerie actuelle », même si elle n’est pas si néfaste pour les affaires de son entreprise qu’on pourrait le croire.

La connerie dont il fait mention est toute l’incertitude ambiante qui a perturbé l’économie et le monde des affaires, particulièrement les échanges entre le Canada et les ÉtatsUnis, depuis l’arrivée au pouvoir du président américain en début d’année 2025. Ses effets ont été immédiats.

« Cette incertitude a créé un vent de panique dans l’industrie et chez quelques-uns de nos clients dont on se serait bien passé. D’un mois à l’autre, on constate que certains clients majeurs, ceux qui exportent leurs produits surtout, sont plus

prudents, et cela ralentit quelque peu nos ventes. Mais tout n’est pas négatif, au contraire. Il y a eu des effets positifs qu’on n’aurait pu envisager. »

Les menaces et décisions imposées par Washington ne servent les intérêts de personne, pas même ceux des entreprises américaines, constate M. Veilleux, que ce soit au niveau de l’immigration ou de la ligne dure imposée aux pays limitrophes comme le Canada et le Mexique.

« Des décisions nous ont favorisés au lieu de nous nuire. Nos compétiteurs américains ont des problèmes de maind’œuvre, donc leurs délais de livraison augmentent et leurs prix également. Des clients mexicains ont aussi tourné le dos aux États-Unis et cherché des partenaires ailleurs. Le “cost” américain est plus cher que le “cost” canadien. Le taux de

Le capitaine Louis Veilleux dirige quelque 85 membres d’équipe à l’usine de Saint-Valérien-de-Milton.

change de la devise joue en notre faveur et apporte de la souplesse », estimait M. Veilleux en juillet.

Résultat des courses? Normandin a vu sa production de pièces exportées en direction des États-Unis et du Mexique bondir de 10 à 20 %. Guy Veilleux se félicite que son équipe ait consacré énormément d’efforts les premières semaines de perturbations dans la mise à niveau des codes SH qui permettent d’accélérer le transit des marchandises à la douane.

Pour les non-initiés, ce code SH (code du Système harmonisé) est une méthode numérique normalisée à l’échelle internationale de classifcation des produits échangés, utilisée par les autorités douanières du monde entier pour évaluer les droits de douane et recueillir des statistiques commerciales.

« Ce qui nous démarque de la concurrence, c’est notre rapidité, notre agilité et surtout notre grande fexibilité comparativement à nos compétiteurs, surtout américains. Pour dépanner un client américain à court de pièces, nous avons été en mesure de remplir un plein chargement en deux jours et de l’envoyer là-bas en moins d’une semaine. Pour la même commande aux États-Unis, je peux vous garantir que notre client aurait dû patienter de six à huit semaines. »

En ce qui concerne son approvisionnement en matières premières, Normandin arrive également à s’en tirer à bon compte. « Ce qu’on achète des États-Unis nous coûte plus cher, mais le prix de l’acier canadien a chuté en même temps que la demande. Donc, il y a des options pour s’approvisionner et les entreprises américaines paient leurs matières premières plus cher que nous. »

En bon gestionnaire, Louis Veileux continue de suivre les nouvelles du jour avec attention pour suivre l’évolution de la situation, mais il n’est pas paralysé par la peur, loin de là.

« Je prends au sérieux toutes les menaces, tout le temps, et j’essaie d’anticiper les coups, peu importe d’où ils viennent. »

Louis Veilleux, président et fondateur de Groupe Mundial, Normandin

Jolco Équipements -- Fournisseur d’équipement agricole et fabrication de systèmes de ventilation agricoles en plastique et en fibre de verre, et de produits faits sur mesure

Depuis 65 ans, Jolco Équipements offre à sa clientèle des produits et services en production animale afin de contribuer à optimiser le rendement des exploitations agricoles et accroître la santé et le bienêtre animal. Joueur majeur dans l’industrie de l’équipement agricole au Québec, l’entreprise maskoutaine compte une soixantaine d’employés à ses installations de Saint-Hyacinthe d’où elle dessert en totalité le territoire québécois ainsi que les territoires francophones de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick, en plus de desservir les marchés internationaux, que ce soit les États-Unis, l’Europe ou même l’Asie.

Une chance que Claude Lévesque, propriétaire et président-directeur général de Jolco Équipements, s’y connaît comme pas un en ventilation, car des soupirs de découragement et d’exaspération, il en a lâché quelques-uns depuis janvier.

Les tensions commerciales entre les États-Unis et le Canada, tout comme des décisions américaines controversées comme la dissolution de l’Agence américaine d’aide au développement international (USAID), ont eu pour effet de bouleverser le quotidien des cultivateurs des deux côtés de la frontière, donc d’insécuriser sa clientèle. « Tant que les producteurs agricoles sont heureux et en santé, je le suis. Et là, ce n’est pas la joie partout aux États-Unis. En sabrant dans l’USAID, les Américains ont fait mal à leurs agriculteurs puisque beaucoup de pays qui étaient aidés auparavant s’approvisionnaient ensuite en céréales ou autres produits agricoles aux États-Unis. Ce n’est plus le cas. »

Et l’incertitude liée à la gestion de l’offre au Canada joue aussi sur les nerfs, comme sur ceux des agriculteurs québécois et canadiens. « Je suis aussi stressé qu’un producteur agricole sous quota », illustre l’entrepreneur de 66 ans.

L’incertitude ambiante et ce climat néfaste nuisent aux affaires. « Les producteurs se demandent si c’est le bon temps pour investir ou pas, et personne ne peut répondre.

Nous sommes à préparer des soumissions pour des livraisons d’équipements au printemps et c’est tout un casse-tête. C’est impossible de fixer des prix et de les garantir dans le contexte actuel. Il faut ajouter des clauses en fonction de ce qui peut arriver et qui est hors de notre contrôle. C’est le désordre total et pas le fun pour personne », mentionne Claude Lévesque.

Déjà, le coût des matériaux et des produits finis a bondi de 5 à 10 % en moyenne. La clientèle est aussi plus exigeante quant à l’origine des équipements qu’elle achète. « Plusieurs

de nos fournisseurs sont américains, et nos clients d’ici ne veulent plus de produits américains. Certains sont fidèles à une marque, mais d’autres veulent des alternatives. Le sentiment anti-américain est encore présent et je ne sais pas s’il va perdurer. Il faut donc répondre à cette demande en offrant autre chose, en s’approvisionnant ailleurs ou en proposant nos propres produits développés chez nous. J’ai le gros avantage d’être à la fois un manufacturier et un distributeur et de vendre beaucoup à l’international. »

Le PDG de Jolco Équipements estime réaliser de 15 à 20 % de ses ventes d’équipements agricoles aux États-Unis.

Il ne souhaite pas et ne veut pas tourner le dos à ce marché hors normes et incontournable.

« Un gros projet sur une ferme aux États-Unis peut nécessiter l’installation de 400 ventilateurs. On parle souvent de fermes comptant de 8000 à 15 000 vaches. On ne voit pas ça par ici et c’est ce genre de contrats aux États-Unis qui peuvent parfois faire une bonne différence au bout de l’année. »

Qu’on se le dise, Claude Lévesque a hâte de pouvoir souffler un peu et de pouvoir laisser aller un soupir… de soulagement!

Claude Lévesque, propriétaire et président-directeur général de Jolco Équipements
Jolco compte une soixantaine d’employés à ses installations de Saint-Hyacinthe

Les grandes ambitions de Transport Petit USA

Transport Petit

Transport Petit, entreprise familiale québécoise solidement implantée à Sainte-Hélène-de-Bagot, s’impose aujourd’hui comme un leader du transport alimentaire liquide en vrac en Amérique du Nord. Avec une fotte moderne de camions et de citernes, Transport Petit a su bâtir au fl des ans une réputation fondée sur la fabilité de ses opérations.

Fondée en 1997 par Sylvain Petit, Transport Petit est née du transport laitier local (alors connue sous le nom Transport Petit & Fils) avant de se diversifer et de s’imposer dans l’ensemble du secteur agroalimentaire. Aujourd’hui, elle est dirigée par la troisième génération – Marc-Antoine, MarieAndrée et Chantal Petit – qui poursuit la mission familiale avec une vision tournée vers l’innovation et la croissance.

Son cœur d’expertise demeure le transport de produits comme le lait, la crème, le yogourt ou encore le jus. Offert 24 heures sur 24 et 365 jours par an, son service couvre le Québec, l’Ontario, le Nouveau-Brunswick ainsi que les États du Vermont et de New York.

Au total, Transport Petit compte désormais plus de 150 employés, répartis non seulement dans les opérations de transport, mais aussi dans les services connexes – maintenance, restaurant et relais routier – qui contribuent à l’autonomie et à la solidité de son modèle d’affaires. Cet enracinement local place l’entreprise dans une solide position dans son secteur d’activités.

Dans la foulée, la famille Petit prépare une nouvelle étape déterminante : la création de Transport Petit USA, une division qui entrera ofciellement en service dès octobre. Ce projet, dirigé par Marc-André Petit, repose sur l’acquisition récente d’une fotte de véhicules spécialement conçus pour répondre aux exigences réglementaires américaines.

Cette implantation vise principalement à soutenir les échanges entre les différents États américains, en complément des activités actuelles. Du Canada vers les États-Unis, l’entreprise exporte surtout de l’huile végétale, du canola et du soya, tandis qu’elle transporte aussi vers le Canada du jus importé du Brésil via le marché américain – un produit actuellement exempté des tarifs douaniers.

Malgré la guerre tarifaire avec les États-Unis et les tensions commerciales qui secouent de nombreuses industries, Transport Petit se dit relativement épargnée. « Pour l’instant, nous ne ressentons pas trop de pression et nous n’avons pas eu à réduire nos effectifs. C’est loin d’être le

cas dans toutes les industries, car nous recevons énormément de CV ces temps-ci. Notre secteur est assez niché, ce qui nous met à l’abri du pire des turbulences liées aux tarifs », explique Marc-André Petit, vice-président et copropriétaire.

Pour la direction, la pandémie de COVID-19 a rappelé l’importance vitale du transport alimentaire dans la chaîne d’approvisionnement. C’est dans cet esprit que la famille Petit n’hésite pas à investir massivement et à miser sur l’expansion, malgré une conjoncture économique incertaine. « Nous n’avons pas peur d’aller de l’avant et de prendre des risques. Le projet Transport Petit USA est solide. Nous avons les contacts, la réputation et l’expérience pour réussir », afrme Marc-André Petit.

En conjuguant tradition familiale, innovation et audace, Transport Petit confrme qu’elle ne craint pas de franchir de nouvelles frontières pour consolider sa place parmi les grands noms du transport agroalimentaire en Amérique du Nord.

Tenco doit composer avec des clients plus frileux

Tenco -- Équipements de déneigement, épandeurs d’abrasifs, souffleuses à neige détachables, etc.

Division de la multinationale américaine Alamo Group depuis 2011 et fondée en 1976, Tenco inc. est une entreprise spécialisée en fabrication d’équipements de déneigement et de déglaçage. Elle offre une large gamme de produits pour les routes et les pistes d’aéroports, notamment des souffleuses, des balais, des équipements pour les camions et chargeurs ainsi que leurs attaches. Forte d’une expérience de plus de 40 ans, Tenco emploie près de 200 employés à ses installations de Saint-Valérien-de-Milton.

Le manufacturier Tenco n’a pas son pareil pour concevoir des équipements de déneigement et des souffleuses à neige détachables capables de composer avec les aléas de la saison froide et les caprices de l’hiver. Dans ce domaine, sa notoriété n’est plus à faire en Amérique du Nord.

Et c’est tant mieux, car depuis quelques mois, il doit aussi apprendre à composer avec des clients devenus un peu plus frileux, gracieuseté d’un climat particulièrement austère et imprévisible pour brasser des affaires.

« Le défi avec lequel nous devons apprendre à composer est sans contredit l’incertitude à l’égard des tarifs et des droits de douane. Nous n’y échappons pas et nos clients et fournisseurs non plus malheureusement. Nos équipes doivent refaire leurs calculs constamment au gré des annonces. Tout cela génère un travail supplémentaire incroyable à l’interne, ça n’a aucun sens », déplore Jean-

Philippe Bourque, vice-président du Groupe Neige chez Alamo Group, dont relève l’usine de Saint-Valérien-de-Milton.

Le Groupe Neige auquel est rattaché M. Bourque est une division qui comprend six usines aux États-Unis et cinq au Canada. La production qui sort de l’usine de SaintValérien-de-Milton se retrouve sur les marchés canadien et américain dans une proportion de 70-30 environ. « Nous sommes encore super occupés, nous n’avons pas vraiment perçu de grand ralentissement sur le marché canadien, contrairement à ce qui se vit aux États-Unis où des clients sont plus frileux et retardent leurs commandes vu le contexte actuel aussi changeant. C’est compréhensible. Ils ne savent pas trop sur quel pied danser. »

Pour ce qui est des achats de matières premières, les coûts sont comme la météo, assez variables merci. Ils varient au gré des annonces.

« Nos coûts d’achat ont été plus élevés ces derniers mois puisqu’on achète beaucoup d’acier inoxydable des ÉtatsUnis, mais tout le monde dans l’industrie est dans le même bateau et doit le subir. Pour contrer cet obstacle, on essaie le plus possible de s’approvisionner sur le marché local. Si on peut acheter local, on le fait, et la haute direction aux États-Unis est très à l’aise avec ça. »

Jean-Philippe Bourque précise que le fait d’être une antenne québécoise d’une société américaine ne comporte que des avantages. « L’achat de Tenco par Alamo Group en 2011 nous a carrément propulsés. Nous avons les moyens de nos ambitions, les reins solides, mais il n’a pas vraiment d’ingérence. On fonctionne encore à la québécoise, et nos clients nous perçoivent ainsi. Pour eux, nous sommes encore une entreprise d’ici gérée par des gens d’ici. »

À Saint-Valérien-de-Milton,

Jean-Philippe Bourque, vice-président du Groupe Neige chez Alamo Group
Tenco produit des équipements de déneigement depuis plus de 40 ans.

Jefo : la force d’un réseau international

Jefo s’impose comme l’un des piliers économiques de la région maskoutaine. Fondée en 1982 par Jean Fontaine, l’entreprise familiale spécialisée en nutrition animale est devenue, au fl des décennies, une référence mondiale dans son domaine. Son siège social, situé à Saint-Hyacinthe, emploie près de 150 personnes, tandis qu’environ 350 autres travaillent dans ses différentes installations au Québec. Ensemble, ces équipes contribuent à un chiffre d’affaires de près de 500 M$ par année.

C’est bien connu, les principaux clients de Jefo sont à la fois les producteurs agricoles et les fabricants d’aliments pour animaux, qui utilisent ses solutions pour optimiser la santé et la productivité de leurs élevages. Mais l’entreprise ne se limite pas au marché local : elle exporte désormais ses produits dans plus de 65 pays, en s’appuyant sur un vaste réseau de partenaires et de distributeurs. Ce maillage mondial constitue d’ailleurs l’un de ses plus grands atouts.

« La force de Jefo, c’est notre réseau international », souligne Émilie Fontaine, vice-présidente Marque et Produits. « Cela nous permet non seulement d’être présents sur plusieurs continents, mais aussi de diversifer nos marchés et de réduire les risques liés aux fuctuations économiques. »

Mais les obstacles demeurent importants, particulièrement depuis la montée du protectionnisme sous Donald Trump. Si les tarifs douaniers américains ne bouleversent pas directement les revenus de l’entreprise, la hausse du prix du transport, amplifée par l’instabilité économique et politique mondiale, a des effets bien réels sur sa rentabilité. « Ces coûts supplémentaires demeurent une préoccupation constante », admet Mme Fontaine. Du côté des exportations, les ventes vers les États-Unis ne représentent qu’une petite fraction du chiffre d’affaires de Jefo — moins de 10 % de la production franchit la frontière. « Nos relations avec nos clients américains sont solides et basées sur la confance. Mais certaines matières premières, importées des États-Unis, ont entraîné une hausse du prix de nos produits. Plus que les tarifs, c’est l’incertitude économique qui nuit à l’industrie », explique Mme Fontaine. Cependant, le contexte génère aussi des opportunités. « On constate une tendance croissante chez plusieurs clients canadiens à privilégier des produits locaux. Cela se traduit par une augmentation notable de nos ventes au pays », observe-t-elle.

Au-delà de la force de son réseau international, Jefo mise sur l’innovation pour se démarquer, en proposant une qualité de produits qui ne se retrouve pas toujours chez ses principaux concurrents.

L’innovation est au cœur de la stratégie de Jefo. Depuis sa fondation, l’entreprise s’est donné pour mission de réduire, voire d’éliminer, l’usage d’antibiotiques en élevage grâce à des solutions nutritionnelles de pointe. Ses additifs alimentaires visent autant les volailles, les porcs, les bovins que l’aquaculture, et contribuent à rendre l’agriculture plus durable. Pour atteindre ces objectifs, Jefo

investit massivement en recherche et développement, multipliant les collaborations avec des universités, des chercheurs indépendants et d’autres acteurs de l’industrie.

L’inauguration du campus Jefo en 2017 à Saint-Hyacinthe illustre bien cette vision. Ce complexe ultramoderne a permis de créer un véritable écosystème d’innovation dans la région maskoutaine. Les installations de pointe attirent des talents et renforcent le rôle de Saint-Hyacinthe comme pôle majeur en agroalimentaire.

Jefo a également revu plusieurs de ses pratiques, notamment en matière de communication avec ses clients. « Nous avons considérablement augmenté nos échanges afn de les informer des tarifs et des ajustements possibles. Aujourd’hui, nous communiquons avec eux trois à quatre fois plus qu’auparavant. C’est une manière de les rassurer et de leur démontrer que nous restons proactifs », dit-elle.

Malgré cette incertitude, la dirigeante demeure résolument optimiste. « Personne ne peut prédire l’avenir, mais je crois que les défs actuels doivent être perçus comme des occasions de se réinventer. Notre objectif est de tirer notre épingle du jeu dans ce contexte changeant », conclut Mme Fontaine.

Émilie Fontaine, vice-présidente marque et produits chez Jefo
Jefo - Nutrition animale

Produits Neptune

Saint-Hyacinthe

Produit : Douches et baignoires

Se détendre devient un art avec les baignoires Produits Neptune, une entreprise de Saint-Hyacinthe fondée en 1996. Véritables œuvres de design, elles allient confort, durabilité et esthétisme pour transformer votre salle de bain en espace de bien-être. Chaque baignoire incarne le savoir-faire et l’innovation de Produits Neptune. Conçues avec passion par des gens d’ici, elles élèvent l’art de relaxer à un autre niveau.

Ellipse Conservation

Saint-Hyacinthe

Produit : Croustilles de fruits Néo Chips

Les croustilles de fruits Néo Chips, conçues et produites par Ellipse Conservation à Saint-Hyacinthe, réinventent la collation croustillante. Elles sont faites à partir de fruits revalorisés de l’industrie alimentaire grâce à une technologie de séchage innovante qui permet d’en conserver la valeur nutritive et la saveur tout en offrant une texture légère et croquante. Déclinées en plusieurs variétés colorées et savoureuses, elles permettent de concilier plaisir, santé et proximité.

Oatbox

Saint-Damase

Produit : Boissons d’avoine

Les produits Oatbox, populaires auprès des amateurs de collations santé, sont tous fabriqués avec de l’avoine canadienne. Leurs gammes se composent de barres tendres sans noix et sans gluten, de granolas, de gruaux et de gruaux au frigo. Oatbox a également lancé sur le marché des boissons d’avoine, dont une version Barista. Ces boissons sont fabriquées dans la région, à Saint Damase, et connaissent un succès grandissant depuis deux ans déjà. Ces produits sont distribués en épicerie, mais aussi auprès de plusieurs plateformes en ligne de produits alimentaires. L’entreprise s’est installée à Saint-Damase en 2023, investissant du même coup quelque 10 M$ dans notre région.

Fruit d’Or

Saint-Hyacinthe

Produit : Canneberges séchées FruitCran et SourCran

« De Québec à Tokyo, nos produits sont prisés partout dans le monde » proclame l’entreprise Fruit d’Or dans ses outils promotionnels. Pas de doute puisque celle-ci s’est hissée au statut de leader mondial de la transformation de canneberges biologiques. Elle a aussi développé différents produits pour les consommateurs, dont ses collations de Canneberges séchées, FruitCran et SourCran, vendues dans les grandes bannières du Canada et des États-Unis. Le produit est fabriqué dans le Centre-duQuébec, mais conserve sa touche toute maskoutaine étant donné que l’entreprise a choisi, en 2020, de regrouper ses activités de recherche et développement et de marketing à Saint-Hyacinthe.

Groupe Nutri

Saint-Hyacinthe

Produit : Œufs Nutri

L’entreprise Groupe Nutri est l’un des plus importants employeurs manufacturiers de la région maskoutaine en plus d’être l’un des plus importants classificateurs et transformateurs d’œufs au Canada. Chaque année, elle produit, classifie, transforme et met en marché plus de 2,4 milliards d’œufs. Avec son siège administratif et deux de ses principales usines à Saint-Hyacinthe, une large part de sa production d’œufs transformés et d’œufs coquilles de marque Nutri est réalisée localement.

Hershey Canada

Saint-Hyacinthe

Produit : Chocolat BROOKSIDE

Les chocolats Brookside comptent sans doute parmi les produits fabriqués à Saint-Hyacinthe les plus visibles à travers le monde. Ces délicieuses bouchées de fruits et d’amandes enrobés de chocolat, que l’on retrouve dans la plupart des grandes surfaces (et même à l’international), sont produites ici même à l’usine maskoutaine de Hershey Canada. Implantée en 2001 sous la bannière Les Aliments Brookside, l’usine a connu plusieurs phases d’agrandissement totalisant d’importants investissements. En 2012, l’entreprise a été officiellement acquise par Hershey. L’usine de Saint-Hyacinthe emploie près de 200 personnes.

Le Bar à croissant

Saint-Hyacinthe

Produit : Croissants

Nouvellement installée à Saint-Hyacinthe, la jeune entreprise Le Bar à croissant y a établi son usine de production. En 2024, elle s’est distinguée en remportant le concours du meilleur croissant du Grand Montréal. Produits localement, ses croissants allient tradition française et expertise maskoutaine.

Saint-Dominique

Produit : Sauces piquantes et BBQ

À Saint-Hyacinthe, Britannia Mills revisite l’art du condiment avec ses sauces piquantes audacieuses. Fabriquées localement, elles allient le feu des piments et l’équilibre des saveurs pour rehausser chaque plat. Avec ces sauces originales, Britannia Mills prouve l’ingéniosité maskoutaine à transformer des produits simples en expériences culinaires. Un petit format, mais un grand goût!

Saint-Hyacinthe

Produit : Bouchées chocolatées au lait - Cerise

Réinventer la gourmandise, c’est le défi relevé par Sana, une entreprise québécoise née d’une volonté de transformer le chocolat en plaisir sain et innovant. Basée à Saint-Hyacinthe, Sana s’est rapidement taillé une place de choix grâce à ses créations sans sucre ajouté, conçues autant pour les sportifs que pour les amateurs de douceurs. Ses bouchées chocolatées au lait-cerise incarnent donc plus qu’un simple plaisir : elles deviennent une façon de savourer localement un chocolat éthique, nutritif et inventif, qui séduit autant le palais que la conscience.

Matelas Bleu.Éco

Saint-Hyacinthe

Produit : Matelas et lits articulés

Installée à Saint-Hyacinthe, l’entreprise Bleu.eco se spécialise dans la fabrication et la vente de produit de literie et pour le sommeil. Elle est notamment réputée pour ses lits articulés et ses matelas de qualité, confortables, abordables et conçus pour offrir un soutien optimal et améliorer la qualité du sommeil. Une trentaine d’employés composent les effectifs de son usine du parc industriel Théo-Phénix où, en plus des matelas, sont fabriqués des oreillers et des bases de lits. Les produits sont disponibles en ligne sur le site Internet de l’entreprise, mais aussi à sa boutique d’usine.

Hypnose

Saint-Hyacinthe

Produit : Vêtements de plein air

Découvrez le nouvel ensemble de chasse Pursuit H1, une création exclusive signée par Hypnose. Conçu au Québec par des chasseurs expérimentés et inspiré de leurs nombreuses années de pratique sur le terrain, cet ensemble se démarque par une conception soignée jusque dans les moindres détails. Innovant, complet et pensé pour durer, le Pursuit H1 est l’allié idéal pour la chasse fine, la chasse en cache ou toutes vos aventures intenses en pleine nature.

Pour que rien ne soit laissé au hasard

Entreprise

Protégez adéquatement ce que vous avez mis tant d’eforts à bâtir

FABRICANTS & USINES

PROFESSIONNELS

DISTRIBUTEURS & GROSSISTES FRANCHISÉS & FRANCHISEURS

Particuliers

DÉTAILLANTS & ENTREPRISES DE SERVICES

PROPRIÉTAIRES IMMOBILIERS

RESTAURATION & HÔTELLERIE

AGRICOLE

Obtenez une couverture basée sur vos besoins qui respecte votre budget

AUTOMOBILES VÉHICULES RÉCRÉATIFS ET DE PLAISANCE HABITATIONS

CONSTRUCTION & CAUTIONNEMENT

SPÉCIALISÉS

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.