






Sommaire
Carte blanche
Éditorial
qui écoutait ses pneus
Collège Saint-Maurice : démolir pour préserver 10
Forum
Travailleurs étrangers
temporaires : la Chambre de commerce exige un moratoire sur les restrictions 11
Carte blanche
Éditorial
qui écoutait ses pneus
Collège Saint-Maurice : démolir pour préserver 10
Forum
Travailleurs étrangers
temporaires : la Chambre de commerce exige un moratoire sur les restrictions 11
Adaée Beaulieu Le Courrier
L’excitation et la tension étaient dans l’air lors de la séance du conseil municipal du 2 septembre de la Ville de Saint-Hyacinthe alors qu’après près de sept ans d’attente, le contrat a finalement été octroyé pour la phase 1 du réaménagement de la promenade Gérard-Côté. C’est l’entreprise Bau-Québec de Boucherville qui se verra verser 5,73 M$ pour donner vie au parc des Tisserands, à côté de la bibliothèque T.-A.-St-Germain, et à la parcelle située en dessous du pont Barsalou.
« J’étais tellement fébrile que j’ai eu de la difficulté à lire mon texte », a lancé le conseiller municipal du centre-ville, Jeannot Caron, après la présentation de la résolution. Dans son allocution lors du tour de table des élus, il avait déjà fait part de tout le sens que prenait la concrétisation de ce projet. « Quelle fierté pour moi de parler d’une grande nouvelle pour notre grande ville. C’est le début d’un projet qu’on a rêvé un 7 novembre 2018 au Centre des arts Juliette-Lassonde alors que nous avions eu la présentation par la firme d’architectes Daoust Lestage de la belle promenade Gérard-Côté. Depuis toutes ces années, j’ai continué à rêver du moment où nous allions la commencer et c’est aujourd’hui que nous allons octroyer le contrat », a-t-il déclaré, visiblement émotif. Ce moment a toutefois été un peu gâché lorsque le conseiller municipal de La Providence, Bernard Barré, s’est opposé à cet investissement qu’il juge beaucoup trop coûteux, ce qui a provoqué des discussions houleuses entre les deux élus. « C’est sans surprise que je vais voter contre. Quand on regarde la promenade Gérard-Côté, on est tristes. Nous n’étions pas fiers et c’est pour ça que nous avions dit à Daoust Lestage que nous allions investir 20 M$ même si c’était beaucoup d’argent. Mais ensuite,
ç’a été 25 M$, puis 30 M$ et, lors de la réactualisation de 2024, ç’a atteint 49,7 M$. Je suis un utilisateur de la promenade Gérard-Côté, mais quand ç’a monté à près de 50 M$, la chaîne a débarqué et moi aussi. Les citoyens veulent que ce soit agréable, sécuritaire et fonctionnel. Ils n’ont pas demandé les Jardins de Versailles et ils doivent avoir la capacité de payer. Là, c’est disproportionné et, ce soir, on se met le bras dans le tordeur », a-t-il affirmé.
Selon lui, même si le projet sera réalisé par phases et sur plusieurs années, il coûtera toujours plus cher. « Une fois parti, ce ne sera pas arrêtable. Ce soir, on met le monstre au monde. Ça fait 37 ans que je suis élu, et je vais être témoin d’une des pires décisions qui a été prise de ma carrière. Mes parents me disaient : “Si tu es pour foncer dans un mur, freine!” Il semblerait que nous n’ayons pas eu tous les mêmes parents. Nous mettons les citoyens comme passagers du Titanic », at-il renchéri.
Ces déclarations ont piqué au vif M. Caron et il lui a répondu du tac au tac. « La promenade Gérard-Côté, ce n’est pas seulement un sentier pédestre au bord de l’eau. Ça va faire en sorte que tout notre centre-ville, dont les personnes à mobilité réduite, va pouvoir y avoir accès », a-t-il répondu.
M. Caron a aussi réitéré, comme sa collègue du district Saint-Sacrement, Annie Pelletier, lors du tour de table, que la promenade est un mur de protection essentiel et que les correctifs nécessaires à lui apporter ont été inclus dans le projet. Il a aussi souligné que tous les projets majeurs dans la ville se font actuellement par phases. « C’est un projet qui va rendre le centre-ville agréable. C’est un incontournable. On a un joyau qui traverse notre centre-ville et il est sous-utilisé. C’est dommage que tu n’embarques pas dans le projet, Bernard, car tu es une partie importante du conseil depuis plusieurs années. On va de l’avant et on va continuer », a-t-il conclu.
« C’est vrai que nous avons le bras dans le tordeur pour les phases 1 et 2, mais pas pour les phases 3 et 4, dont les plans ne sont pas faits, a mentionné le maire André Beauregard pour clore la discussion. Nous avons présenté ce projet aux citoyens en 2018 et les gens étaient emballés. C’est vrai que les coûts ont explosé, mais on va essayer d’être intelligents dans la réalisation. Peut-être que certaines choses seront coupées éventuellement, mais ce sont les membres du conseil qui décident et il y en a dix pour et un contre, alors nous allons octroyer le contrat. »
Le maire espère que les travaux débuteront dans les prochaines semaines.
• Avis aux investisseurs, les propriétaires de la Place Frontenac au centre-ville de Saint-Hyacinthe ont décidé de reprendre le pouls du marché. L’immeuble à revenus de la rue Saint-Antoine est en vente au coût de 21,9 M$ par l’entremise de l’agence immobilière Via Capitale Accès Non, il ne s’agit pas de Century 21 Élite Saint-Hyacinthe, pourtant l’un des locataires des lieux.
• « Acquérir la Place Frontenac, c’est saisir une occasion unique d’investir dans un immeuble moderne au cœur d’un centreville en plein essor. Alliant architecture contemporaine, visibilité stratégique et qualité de construction exceptionnelle, cette propriété s’adresse à des acheteurs visionnaires et prestigieux, en quête d’un actif immobilier de premier plan. Un emplacement iconique pour une clientèle d’exception », mentionne le courtier.
• Ce n’est pas la première fois que l’immeuble locatif de 39 logements et cinq locaux commerciaux se retrouve sur le marché. Après sa reconstruction complète à la suite d’un incendie survenu en février 2019, cette propriété avait été mise en vente à l’automne 2023 au coût de 16,8 M$. Le nouvel immeuble a été inauguré en 2022, tandis que celui qu’il a remplacé datait de 1903. Au rôle d’évaluation 2025 de la Ville de Saint-Hyacinthe, il est évalué à 12 M$
• La Ville de Saint-Hyacinthe récidive avec sa journée porte ouverte sur les services municipaux. La prochaine activité Rencontre ta ville aura lieu le samedi 20 septembre de 10 h à 16 h à Espace Saint-Hyacinthe, sur le site de l’Exposition agricole. Des simulations de désincarcération, de feu de cuisson et de sauvetage sont aussi au rendez-vous, de même qu’une simulation de réparation de fuite exécutée par le Service des travaux publics. Une visite de la Ville en autobus est prévue sur inscription de même qu’un parcours ludique avec mascotte.
• La location du site pour la journée coûtera un peu plus de 2000 $ à la Ville qui a aussi fait confectionner 150 chandails au coût de 4647 $ pour cette activité. Elle avait aussi acheté plus tôt cette année pour 718 $ de t-shirts portant l’inscription Fièrement TP pour souligner la Semaine des travaux publics.
Christian « Willie » Vanasse
carteblanche@lecourrier.qc.ca
L’autre jour avec mon oncle, camionneur à la retraite qui fait souvent le chemin jusqu’en Floride, je jasais des chansons de voyage, balados ou autres entrevues audio qui peuvent divertir pendant les longs trajets en voiture. Il me regardait, amusé, et me dit : « Moi, j’écoute mes pneus. »
Ma tante roula des yeux en riant, elle qui ne peut mettre sa liste de « tounes de char » de Lacolle jusqu’à Tampa. Mon oncle répliqua qu’il voulait en tout temps vérifier l’état de son véhicule, les conditions de conduite, la météo et tout ça.
Je trouvais mon oncle un brin intense, mais j’ai repensé à lui quand il y a eu ces terribles accidents mortels impliquant des poids lourds, dont l’un à Saint-Hyacinthe. À grande vitesse, tous les véhicules deviennent des projectiles pouvant à tout moment s’arrêter, changer de trajectoire ou se percuter comme des boules de billard. Et les mastodontes d’acier sont des boules de quilles capables de brutalement vider toute la table de pool.
Autant il faut que ces conducteurs soient correctement formés et expérimentés pour manœuvrer ces engins, autant il faut que ceux qu’ils croisent le soient aussi pour éviter le pire.
Nous avons posé la question suivante sur notre site Internet du 28 août au 3 septembre :
Gaz de schiste : les anciens puits vous inquiètent-ils encore?
Nombre total de votes enregistrés : 178 Selon le relevé effectué mercredi à 13 h 30
Nous ne compilons que les réponses d’internautes pour ce sondage qui n’a pas de valeur ou de prétention scientifique.
Je ne veux pas spéculer sur les causes de ces tragédies récentes ni pointer des coupables, seulement, je trouve que c’est un cruel rappel que la route est un endroit dangereux qu’on oublie trop souvent de traiter comme tel.
Avoir un véhicule en ordre, bien conduire, connaître les règles, bien sûr que ça aide. Mais une fois cela dit, qui n’est pas tenté de regarder son téléphone? Chercher une toune. Se divertir.
Dans ces cas-là, je pense à mon oncle, toujours en état d’hypervigilance derrière un volant même à la retraite, et me concentre sur la route en écoutant chanter mes pneus.
Voici la question de cette semaine :
Feu vert à une promenade de 50 M$ : cette décision est-elle l’une des pires des 40 dernières années?
Répondez-nous sur notre site
Normale pour la période : 13 °C et 24 °C
Levers et couchers du soleil
Pleine lune le 7 septembre à 14 h 09
Adaée Beaulieu
Le Courrier
Pour une troisième séance consécutive du conseil municipal de la Ville de Saint-Hyacinthe, la question de l’aménagement d’un parc de quartier et d’un terrain de baseball de calibre junior dans le secteur SaintThomas-d’Aquin est revenue sur la table, le 2 septembre. Le conseiller municipal David Bousquet a surtout voulu s’excuser de ses propos tenus précédemment.
Le conseiller municipal du district SacréCœur, David Bousquet, est revenu sur ses propos concernant le projet d’aménagement d’un nouveau parc de quartier avec terrain de baseball en partenariat avec Jefo.
Photo François Larivière | Le Courrier ©
Il avait remis auparavant en doute le processus décisionnel. Il questionnait la signature de l’entente avec un promoteur unique sans appel d’offres pour cette construction évaluée à 10 M$. « J’aimerais revenir sur des propos que j’ai formulés lors du débat sur le terrain de baseball. J’ai alors fait référence à un contexte éthique qui s’appliquait il y a 10 ans et qui a affligé le milieu municipal. Monsieur le maire, j’aimerais reconnaître que ces propos-là n’étaient pas très positifs et j’ai toujours eu l’intention que notre travail au conseil soit fait le plus positivement possible. Je n’ai jamais cru qu’il y avait quelque chose d’illégal dans le processus et que les différents acteurs impliqués dans la négociation aient pu accomplir un geste qui n’était pas éthique. Je crois en l’importance de préserver le droit à la réputation. Je m’excuse sincèrement auprès des personnes qui ont pu être blessées par ces propos », at-il déclaré lors de sa prise de parole pendant le tour de table.
« Ceci étant dit, je crois qu’on peut clore le débat sur la question. Je n’ai pas l’intention d’en ajouter. Mon but était que l’information soit transmise au public, qu’on en discute et qu’on prenne la meilleure décision possible. J’ai compris que le problème n’en était pas un d’éthique, mais de transparence. On aurait eu tout avantage à partager l’information plus clairement à la population que ce qui a été fait lors de la présentation de la résolution », a-t-il renchéri. Il avait d’ailleurs souligné le manque de communication dès le mois de juillet. « Les informations disponibles ne me permettent pas de prendre une décision en toute confiance. L’apparence de proximité entre la Ville et le promoteur m’inquiète. C’est pourquoi je demande un temps supplémentaire pour présenter clairement le projet à la population », avait-il écrit dans un communiqué.
Saint-Hyacinthe : le camionneur impliqué dans l’accident mortel sur l’A-20 retrouvé et accusé
Après plus de deux jours de recherche, la Sûreté du Québec a finalement retrouvé le camionneur impliqué dans l’accident mortel survenu sur l’autoroute 20 est à SaintHyacinthe le 26 août. Il a comparu au palais de justice de Saint-Hyacinthe, le 29 août. Jatinder Singh, 39 ans, d’Ottawa, fait face à deux chefs d’accusation pour avoir poursuivi sa route après l’accident sans se soucier de l’état des quatre occupants. Pour l’un d’eux, les lésions ont entraîné sa mort. Ce sont les policiers de la division des enquêtes sur le crime majeur de Boucherville qui ont procédé à l’arrestation de l’homme, retrouvé en Outaouais, le 28 août. Ils l’ont retracé grâce à la collaboration de camionneurs et de commerçants. (A.B.) Photothèque | Le Courrier ©
Sarah-Eve Charland
Le Courrier
Qu’adviendra-t-il des prêtres qui sont hébergés au Séminaire une fois que la troisième et dernière aile du vénérable bâtiment aura été cédée au Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe au profit de l’agrandissement de l’école secondaire Casavant?
Ces religieux à la retraire ne se retrouveront pas à la rue et ils ne seront pas relogés dans une autre ressource d’hébergement privée sur le territoire maskoutain, assure David Bousquet, conseiller municipal à la Ville de Saint-Hyacinthe et directeur général du Séminaire.
Les prêtres retraités seront plutôt relogés ailleurs sur le site du Séminaire, dans le bâtiment annexé à l’aile Pratte, qui donne sur l’avenue du même nom.
Ce bâtiment loge actuellement les activités de l’école primaire privée La Petite Académie du Boisé. Or, puisque cette école est au cœur d’un projet de déménagement devant lui permettre de s’installer au côté du Collège Saint-Maurice à l’été 2026, le Séminaire récupérera les locaux devenus vacants pour les transformer en résidence d’hébergement.
Reconversion
Le Séminaire restera donc propriétaire des lieux et de la chapelle Saint-Antoine-dePadoue, classée patrimoniale depuis un an.
Un premier projet de requalification a été déposé au comité consultatif d’urbanisme de la Ville de Saint-Hyacinthe, affirme David Bousquet. Il consiste à transformer le bâtiment en résidence pour religieux retraités. On y trouverait 28 unités. À ce moment, l’organisation devrait changer de nom, mais sa nouvelle identité n’est pas encore publique. « Ça faisait du sens de demeurer sur le site du Séminaire. Le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH) n’a pas manifesté d’intérêt pour le bâtiment où se trouve La Petite Académie. On accueille déjà des religieux d’autres diocèses de partout au Québec. On pense avoir une clientèle suffisante pour que le projet soit viable. L’idée est aussi de garder un lien avec la chapelle Saint-Antoine-de-Padoue », souligne M. Bousquet.
Ce dernier n’a pas voulu se prononcer sur l’investissement qu’un tel projet représente ni sur l’échéancier. Mais le Séminaire compte profiter de la vente de la dernière aile du bâtiment pour financer ce projet de requalification. « On ne sait pas à combien s’élèvera la transaction. On aura besoin de tout le financement possible. »
Le CSSSH prévoit d’acquérir l’aile Pratte du Séminaire de Saint-Hyacinthe, soit la dernière aile du bâtiment qui n’est pas occupée par l’école secondaire Casavant, pour créer 245 places. Elle est toujours en négociation avec la Ville de Saint-Hyacinthe et le Séminaire pour acquérir cette section du bâtiment.
« Au final, je pense que ce sera gagnant pour tout le monde. J’aime ça voir une décision qui fait en sorte qu’on optimise toutes les parties. C’est ce que j’appelle du développement durable », conclut M. Bousquet.
Le bâtiment abritant La Petite Académie (à l’avant-plan) sera transformé en résidence pour religieux retraités. Photo Robert Gosselin| Le Courrier ©
Le 30 août, vers 11 h, les pompiers de Saint-Hyacinthe ont été appelés à intervenir pour une fuite de gaz naturel survenue lors de travaux pour l’installation d’une clôture sur un terrain résidentiel de la rue Girouard Ouest. Deux camions se sont déplacés et 14 pompiers ont procédé à l’évacuation des six personnes qui se trouvaient dans la maison. Après des tests dans l’air, il a aussi été convenu que les voisins immédiats soient confinés avec les fenêtres fermées. La rue a été fermée entre le boulevard Choquette et l’avenue Desaulniers jusqu’à ce que les pompiers quittent les lieux un peu après 14 h. Entre-temps, Énergir a réussi à colmater la fuite à 13 h 30. L’entreprise a ensuite procédé à des travaux plus loin sur la rue même après le départ des pompiers. (A.B.) Photo Adam Bolestridge | Le Courrier ©
Après plusieurs mois de suspense, le Comité de démolition de la Ville de Saint-Hyacinthe a finalement autorisé la destruction de la Maison SaintRoch, permettant au Collège SaintMaurice de se rapprocher davantage de son objectif de voir naître son complexe interdisciplinaire dans un an.
C’est le conseiller municipal du quartier La Providence, Bernard Barré, qui a dévoilé la recommandation positive du comité de démolition, auquel il siège, après la présentation du projet par la directrice générale du Collège SaintMaurice, Karine Gamache. Fait à signaler, aucun citoyen ne s’est opposé à la disparation de la Maison Saint-Roch. La recommandation a donc été proposée par le conseiller du quartier Hertel–Notre-Dame, André Arpin, et appuyée par la conseillère du quartier Bois-Joli, Claire Gagné, faisant tous les deux aussi partie du comité. Un tonnerre d’applaudissements a alors retenti dans la salle bondée du Centre aquatique Desjardins où se tenait la rencontre.
« Nous avons fait nos devoirs au comité de démolition. Nous ne pouvions pas faire mieux que ça. Nous avons aussi été bien impressionnés par la présentation de Mme Gamache. Je suis convaincu que ce sera une réussite », a déclaré M. Barré en entrevue avec LE COURRIER, tout de suite après l’annonce.
Questionnée à son tour par LE COURRIER, la directrice générale du Collège Saint-Maurice s’est montrée ravie. « Je suis très contente du dénouement. Nous allons pouvoir aller de l’avant avec la suite du projet, a-t-elle affirmé. C’est la décision que j’espérais. Je ne voyais pas comment ça pouvait être autrement. Ce n’est pas pour rien que nous ne voulions pas mettre d’argent sur cette maison. »
de la population. « Je pense que les citoyens ont bien compris la nature du projet. Ce n’est pas seulement celui du Collège Saint-Maurice, c’est plus grand que nous. »
Le Collège Saint-Maurice avait commandé une étude à Construction Vergo pour évaluer les coûts des travaux pour remettre la maison en bon état. Ceux-ci auraient atteint 1,2 M$ pour la portion datant des années 1800, nommée Villa des Pins, et 1,3 M$ pour l’agrandissement construit dans les années 1900, nommé Maison Saint-Roch. La démolition vise l’ensemble du bâtiment.
Le comité de démolition de la Ville de Saint-Hyacinthe avait exigé une contreexpertise seulement pour la Villa des Pins. Beaupré Michaud et Associés, Architectes lui a présenté deux options. La première à environ 1,9 M$ ne prévoyait notamment pas l’ajout de chauffage et de climatisation ainsi que des travaux sur la fondation qui semble fissurée. Pour tout
atteint, dans l’option deux, environ 2,6 M$. La Maison Saint-Roch est évaluée à un peu plus de 1,3 M$ et la Villa des Pins à 996 600 $.
Maintenant que le choix est fait, la prochaine étape consistera à obtenir l’approbation du ministère de la Culture et des Communications de la demande de démolition autorisée par la Ville. Ce dernier a 90 jours pour se prononcer. Mme Gamache se croise maintenant les doigts pour que la démolition puisse avoir lieu avant l’hiver.
Certaines conditions
L’approbation de la demande de démolition prévoit toutefois quelques conditions. L’emplacement et l’aménagement des entrées charretières du projet devront être soumis à la recommandation du comité de circulation de la Ville de Saint-Hyacinthe. Le bois du bâtiment principal ainsi que de l’atelier devra aussi être récupéré et intégré au projet.
La présence de la Villa des Pins devra également être évoquée de façon symbolique, notamment par la récupération des pierres de la fondation et par son rappel dans les aménagements extérieurs. Le programme de récupération du sol devra aussi être respecté. « Ce sont des choses dont nous avions discuté et avec lesquelles nous étions d’accord, comme conserver le bois », a mentionné Karine Gamache. Rappelons que les Sœurs de la Présentation de Marie ont cédé leurs installations au Collège Saint-Maurice pour y aménager un complexe interdisciplinaire. Il est prévu que l’école primaire privée La Petite Académie y soit déménagée à temps pour la rentrée 2026 et puisse accueillir presque le double d’élève, soit 320. Une garderie non subventionnée de 100 places devrait y ouvrir ses portes au même moment. Des organismes communautaires ont déjà aussi commencé à occuper les lieux depuis que les sœurs ont quitté la maison mère, en juillet 2024.
Sarah-Eve Charland
Le Courrier
Carl Vaillancourt ne s’est pas découragé de sa défaite aux dernières élections municipales en 2021. Il aspire à nouveau à devenir conseiller municipal au terme du scrutin du 2 novembre, cette fois-ci pour le district Bois-Joli et en tant que candidat indépendant.
À l’automne 2021, il avait arboré les couleurs du parti Saint-Hyacinthe uni. Il avait alors obtenu 42,9 % des votes dans le district Saint-Joseph face à Mélanie Bédard, qui a remporté les suffrages avec 57,1 % des voix.
« Ça a été super formateur. Aux dernières élections, je me présentais davantage dans une optique de contestation de ce qui était en place. Aujourd’hui, je suis plus dans un esprit de collaboration avec les acteurs présents. Le but n’est pas de se présenter contre qui que ce soit, mais vraiment de présenter mes idées et de faire entendre la voix des citoyens », lance l’homme de 33 ans.
Le Maskoutain a un parcours professionnel hétéroclite. Il a travaillé en tant que journaliste avant d’être impliqué au sein du Bloc québécois. Il a œuvré auprès
d’organismes à vocation sportive et travaille actuellement pour le Club de la médaille d’or à titre de directeur général. Il a aussi un bagage entrepreneurial avec son commerce Espace Karibou au centreville de Saint-Hyacinthe. Parmi ses autres implications, il a aussi été l’instigateur du Rassemblement pour vos papilles.
« Je pense que ma plus grande qualité, c’est que je suis un passionné. Je suis un gars de projets. Avoir un parcours diversifié m’a permis de développer plusieurs cordes à mon arc, autant dans le volet de la gestion financière que des communications et du milieu politique. Ça me permet d’avoir un regard peut-être plus complet et plus analytique sur les dossiers et sur les enjeux », dit-il.
Mettre en valeur les infrastructures de loisirs
Influencé par ses expériences personnelles, il s’intéresse notamment à tout ce qui touche les loisirs et le sport. Il se dit, entre autres, favorable au projet de terrain de baseball de calibre junior au nord de l’autoroute 20.
« Si on veut une population en santé, ça prend aussi des infrastructures de qualité. Par mon travail, j’ai eu la chance de faire le tour du Québec et j’ai vu de belles infrastructures. Les gens ont souvent
l’impression que ça prend de gros investissements, mais il y a des infrastructures sportives qui coûtent moins d’un million et qui viendraient diversifier l’offre à Saint-Hyacinthe. Je pense notamment à une piste de BMX ou des terrains de pickleball intérieurs », mentionne-t-il.
Il propose donc de développer un plan décennal d’infrastructures sportives et récréatives.
En 2030, il y aura déjà de cela 25 ans que la Ville de Saint-Hyacinthe aura accueilli les Jeux du Québec. Carl Vaillancourt y voit donc une occasion de ramener cet événement dans la région.
« J’aimerais qu’on dépose la candidature de la Ville pour les accueillir à nouveau. Je pense qu’il faut raviver la fierté locale et donner une chance à nos jeunes d’avoir une expérience exceptionnelle. On a tout en ville pour être capables d’accueillir cette compétition-là. »
Gestion financière et logements
Bien qu’il ne s’inquiète pas de la grosseur de la dette de la Ville de Saint-Hyacinthe, il dit craindre la croissance accélérée de la masse salariale.
« Je pense qu’il faut un plan de contingence de la gestion de la masse salariale. La taille de la fonction publique municipale a grandi de façon assez importante.
Il faut avoir une réflexion comme conseil municipal à savoir si on veut un plus grand volet administratif ou si on veut offrir plus de services directs aux citoyens. Je me situe dans cette deuxième catégorie », ajoute-t-il.
Un autre dossier qui l’interpelle est celui de l’accès au logement. Selon lui, la Ville devra se doter d’un véritable plan de développement en matière de logement tout en s’assurant d’obtenir l’acceptabilité sociale de la population dans les projets d’envergure.
Pour l’instant, le conseiller municipal sortant de l’ancien quartier Sacré-Cœur, David Bousquet, convoite également le siège de conseiller du district Bois-Joli.
Sarah-Eve Charland
Le Courrier
Après avoir effectué 10 mandats, le conseiller municipal du district La Providence de Saint-Hyacinthe, Bernard Barré, ne se voit pas arrêter tant qu’il aura des défis à relever. Il sera donc de la course pour les prochaines élections municipales du 2 novembre.
Et les défis sont nombreux. Celui qui l’excite particulièrement ces temps-ci, ce sont les démarches lancées visant à obtenir l’autorisation et le financement pour construire un cinquième pont. Ce projet, il en parlait dès son premier mandat dans les années 80.
« Notre rôle, les élus, est de nous assurer que les citoyens sont heureux. Pour être heureux, il faut qu’ils soient capables de se déplacer. En ce moment, ils ne sont pas capables. Les gens vivent dans un cul-desac au Domaine sur le Vert. Ça se bâtit, ça se bâtit, ça se bâtit. À un moment donné, il va y avoir un résident qui va pogner le micro et qui va chialer sa vie. Ça va être notre meilleur levier pour demander au gouvernement de se presser. La suite est facile à prévoir. La logique va triompher », affirme M. Barré.
Reconnu pour son franc-parler, le Maskoutain, ayant 37 ans d’expérience municipale, n’a pas peur de remettre en question les décisions de l’administration municipale ni même celles prises par le conseil municipal par le passé. Au
cours des quatre dernières années, il s’est d’ailleurs prononcé contre la croissance du nombre d’employés municipaux et contre deux budgets annuels.
Un autre dossier qui l’a fait sourciller est celui de la promenade Gérard-Côté, dont les coûts estimés ont explosé au cours des dernières années. « À 20 M$, je trouvais déjà que ça coûtait cher, mais j’étais prêt à y aller. On se dirige vers une promenade à 50 M$. Là, je ne peux plus embarquer. On s’est fait piéger par nos
architectes. Ils veulent gagner des prix. Le coût, pour eux, ce n’est pas important. On a déjà payé 2 M$ en services professionnels. C’est la pire erreur qu’on a faite. »
Il se dit même prêt à jeter les plans de la place des spectacles à la poubelle afin de prioriser un autre espace public, celui du parc Casimir-Dessaulles. « On annule ça [la place des spectacles]! On devrait plutôt investir dans le parc Dessaulles. Qu’on fasse la place des spectacles à cet endroit, où il y a plus d’arbres et de verdure. J’en ai
une solution, même si elle ne fera pas l’affaire de tout le monde. »
Rêver un parc-nature
Au cours du présent mandat, le conseiller municipal est fier d’avoir conclu la transaction qui a permis d’acquérir les terres de la Métairie pour y aménager un parcnature. N’ayant pas eu le choix de lancer un processus d’expropriation, la Ville a acheté les lots au coût de 6,6 M$, dont la moitié sera réinvestie dans un fonds dédié à l’entretien du parc.
« C’est connu. Les communautés religieuses ont une grande proximité avec le Groupe Robin. Je savais que je partais déjà avec une prise contre moi. Mais on ne pouvait pas laisser passer ça. On a une occasion exceptionnelle au sud de la ville. On a un plan de développement qui va se déployer à partir de l’année prochaine. »
Politique en famille
Sa fille Jani Barré a annoncé ses couleurs il y a quelques mois. Elle se présentera au poste de conseillère municipale pour le district Cascades. « C’est une fierté pour moi. Ça ne doit pas être commun un père et une fille dans un même conseil municipal d’une grande ville. Pas sûr qu’elle va toujours être mon alliée, dit-il en riant. Elle a un fort caractère et ses propres idées. »
Dans le district La Providence, aucun autre candidat n’a annoncé pour l’instant son intention de briguer le poste de conseiller municipal.
Planification d’un grand chantier
La Ville de Saint-Hyacinthe a accordé un contrat de services professionnels en ingénierie visant à planifier un important chantier qui se réalisera en 2026. Il s’agit de la reconstruction des infrastructures souterraines du boulevard Laframboise, des rues Morison et Delorme et des avenues Lamo-
the, Moreau et Saint-Joseph. WSP Canada a obtenu le mandat de réaliser les plans et devis au terme d’un appel d’offres. Le contrat s’élève à 156 351,05 $.
Réfection de piscines
La Ville de Saint-Hyacinthe a donné le contrat à GBI Experts-Conseils au coût de
99 798,30 $ pour les plans et devis et la surveillance du chantier afin de rénover les piscines Douville et Notre-Dame en 2026.
Achat du stationnement du Centre communautaire Christ-Roi Même si le Centre communautaire Christ-Roi, situé au centre-ville, a été
inauguré en décembre 2012, la Ville de Saint-Hyacinthe vient tout juste de réaliser l’acquisition de son stationnement. La transaction s’est conclue avec la Société d’habitation du Québec et s’est élevée à 296 000 $. Le terrain s’étend sur 1074,6 mètres carrés.
S.-E.C.
Martin Bourassa
mbourassa@lecourrier.qc.ca
Le trop long feuilleton de la Maison Saint-Roch, sise près du couvent des Sœurs de la Présentation de Marie et du Collège Saint-Maurice, vient de connaître sa conclusion. Le comité de démolition de la Ville de Saint-Hyacinthe s’est rendu aux arguments de la direction du Collège et a autorisé sa destruction. Il n’y a pas faute, c’était la décision qui s’imposait. En juin dernier, souvenez-vous, je m’étais étonné de cet inutile suspense autour du sort à réserver à cet immeuble vétuste et inoccupé de la rue Girouard, connu sous le nom de Maison Saint-Roch ou Villa des pins. « Je m’explique mal pourquoi ce dossier traîne en longueur et pourquoi le comité de démolition prend autant de temps à confirmer sa démolition. À part son âge vénérable, elle n’a rien d’extraordinaire du côté historique ou patrimonial. [...] Il faudrait arrêter de redouter de la controverse là où il n’y en a aucune et considérer tous les bénéfices du complexe en devenir pour la communauté. » Trois mois plus tard, ce passage a merveilleusement bien vieilli. La séance d’information à laquelle s’est pliée la direction du Collège à la bibliothèque municipale et l’audience finale du comité de démolition n’ont fait que confirmer ma savante (!) lecture de la situation. Je retiens surtout qu’il n’y avait pas vraiment matière à tergiverser ou à déchirer sa chemise.
Pratiquement personne n’a milité ou revendiqué haut et fort et publiquement pour s’opposer à la démolition. Pas de mobilisation, rien, à part quelques initiatives isolées qui n’ont pas eu de lendemain. Une ou deux publications sur les réseaux sociaux, une lettre ouverte dans LE COURRIER et une correspondance des Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ) adressée à la directrice générale du Collège Saint-Maurice, Karine Gamache. Dans une lettre datant d’avril dernier que j’ai dénichée tout à fait par hasard sur
le Web, l’APMAQ demandait au Collège d’annuler toute tentative de démolition, le temps qu’une firme d’architectes spécialisés en bâti ancien puisse prendre la mesure réelle de la valeur patrimoniale du bâtiment et d’envisager plutôt la relocalisation l’école primaire La Petite Académie dans ce bâtiment à rénover.
« Un patrimoine bâti bien conservé et intégré amène un sentiment d’appartenance et de fierté aux citoyens d’une ville, d’un village ou d’une communauté », insiste l’APMAQ dans son argumentaire.
Je ne sais pas ce que Mme Gamache a répondu aux Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec. Pour ma part, je leur aurais respectueusement dit de choisir un peu mieux leurs combats. La Ville de Saint-Hyacinthe ne manque pas de patrimoine bâti à préserver.
Même que cette démolition, confirmée après une analyse du Collège SaintMaurice et deux commandées par la Ville de Saint-Hyacinthe, sera un grand pas en avant pour la protection et la mise en valeur de notre patrimoine.
En quittant ses locaux du Séminaire de Saint-Hyacinthe pour migrer vers le Collège Saint-Maurice, La Petite Académie libérera de l’espace à l’intérieur du vénérable bâtiment pour permettre le réaménagement des lieux et assurer aux prêtres de vieillir en paix. Du même coup, le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe pourra déployer l’école secondaire Casavant dans la troisième et dernière aile du Séminaire. SaintHyacinthe aura donc réussi en quelques années à peine à assurer la sauvegarde, la restauration et la pérennité d’un joyau patrimonial reconnu, ce que n’était pas et n’aurait jamais été la
Maison Saint-Roch.
Et pour ce qui est du sentiment d’appartenance et de fierté des Maskoutains, nul doute qu’il sortira ragaillardi par ce que nous réserve le Collège et ses partenaires.
La communauté a certainement davantage besoin d’écoles, d’une nouvelle garderie, d’infrastructures de qualité et d’un complexe interdisciplinaire et communautaire que d’une vieille bâtisse inutile et inintéressante dont personne ne se souciait vraiment avant qu’on envisage et confirme sa démolition.
Oui, le patrimoine bâti peut parfois sortir grandi d’une démolition, avec un peu de recul et une vue d’ensemble.
Le doyen des journaux français d’Amérique
Fondé en 1853
Éditeur : Benoit Chartier
Rédacteur en chef et éditorialiste : Martin Bourassa
Journalistes : Adaée Beaulieu, Sarah-Eve Charland, Philippe Lanoix-Meunier, Maxime Prévost-Durand
Adjointe à la rédaction : Annie Blanchette
Photographes : Adam Bolestridge, Robert Gosselin, François Larivière
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À la rentrée 2025
Avec des écoles primaires en quantité, ses écoles secondaires publiques et privées, son école professionnelle, son cégep, son institut de technologie agroalimentaire et sa faculté de médecine vétérinaire, SaintHyacinthe ne donne pas sa place en matière de rentrée. Avec étonnement, les choses ne retroussent pas trop cette année au niveau des pénuries de personnel, des écoles et des groupes surchargés, des services de garde ou du transport scolaire. C’est tout à l’honneur des institutions et des équipes en place. On se souhaite une belle année scolaire, un bon happening de la rentrée jeudi prochain et bientôt la fin des intérims à la direction générale du CSSSH et du Cégep…
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Aux crinqués
C’est bien connu, les gens qui n’ont pas de vie et qui aiment provoquer pour le simple plaisir de faire ou dire du mal utilisent désormais les médias sociaux comme une forme d’exutoire pour passer leurs frustrations. Notre populaire photographe de faits divers, Adam Bolestridge, a dû se résoudre la semaine dernière à bloquer la fenêtre de commentaires sous ses publications sensibles et tragiques puisque les gens dépassaient trop souvent les limites de l’acceptable. « Je suis ici pour vous fournir des informations de dernière heure; pas ici pour générer de la haine et des propos injustifiés. » Sa publication non sponsorisée a généré jusqu’ici 2370 marques d’appréciation.
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Àl’occasion de leur grande rencontre annuelle, la Chambre de commerce de la grande région de SaintHyacinthe (CCGRSH) et la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) unissent leurs voix et interpellent les gouvernements pour exiger une fois de plus un moratoire immédiat sur les restrictions au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) imposées depuis l’automne dernier.
Depuis près d’un an, les entreprises perdent graduellement des travailleurs face à leur incapacité de renouveler leur permis de travail. Cette perte de talents indispensables fait pression sur la chaîne de valeur des entreprises et les force à réduire leurs activités. Selon un sondage de la FCCQ, 64 % des répondants indiquaient devoir refuser des contrats, réduire leur production ou fermer un quart de travail si leurs travailleurs étrangers temporaires (TET) actuellement au travail devaient quitter.
« Cette grande rencontre des chambres de commerce de partout au Québec nous permet de constater sur le terrain les dégâts déjà causés aux entreprises par les restrictions au PTET depuis près d’un an. Les gouvernements doivent le constater à leur tour et rétablir le programme tel qu’il était avant septembre 2024. Ils doivent éviter que la situation des entreprises ne se détériore davantage dans le contexte économique difficile. Ils ont une responsabilité face aux PME du Québec », affirme Véronique Proulx, présidentedirectrice générale de la FCCQ.
Agir maintenant pour les régions
La FCCQ et la CCGRSH prennent acte de la volonté du gouvernement d’aligner l’immigration avec les besoins de maind’œuvre des régions, mais estime que les baisses des seuils annoncés chez les permanents et les temporaires seront contre-productives; les travailleurs étrangers étant essentiels aux entreprises de l’ensemble des régions. Chaque région du Québec vit une pénurie de main-
Pensez-vous avoir tout planifié avant de mourir? Avezvous imprimé et signé votre mandat de protection (autrefois connu comme le mandat d’inaptitude)? Saviezvous que vous pouvez en signer un gratuitement en dehors du notaire? Oui, il peut être signé en présence d’un notaire, ce qui implique des coûts importants, mais il peut aussi être imprimé gratuitement sur Internet et signé rapidement devant deux témoins. Faites-le maintenant.
Ce qui m’a coûté plus de 5000 $ à la suite d’un artérioveineux (un mélange de rupture d’anévrisme et d’AVC) à l’âge de quarante ans. C’est mon conjoint qui a rencontré mon avocate (pension alimentaire) pour régler le tout. Quelque 5000 $ plus tard, je savais que mon conjoint s’occuperait de mes comptes, dont la pension alimentaire, et de moi. Il deviendrait officiellement mon aidant naturel et mon administrateur, sans même savoir dans quoi il s’embarquait jusqu’à ce que je sois capable de gérer le tout.
Dans mon cas, cela a pris une grosse année. Six ans plus tard, j’arrive à gérer certaines choses, mais il paie tout : je ne me souviens jamais de mes codes de cartes. Il y a quand même bien d’autres choses à faire avant de penser à mourir. N’oubliez pas d’inscrire tous vos comptes, mots de passe, dates de paiement de chaque virement automatique et autres.
Je travaillais énormément et j’avais un très bon salaire. Le 9 octobre 2019 au matin, ma vie a complètement changé. Je me suis retrouvée à la retraite obligée à 40 ans. Mon conjoint doit aller travailler juste en après-midi, soit 25 h par semaine, parce que j’ai besoin de lui pour les repas, prendre ma douche, me laver les cheveux, etc. On a décidé que je ne garderais plus mon permis puisqu’il aurait fallu adapter la voiture. Un autre deuil.
Toutes les 10 semaines, on va à Sherbrooke voir la neurologue pour mes injections de botox dans le cou pour stabiliser ma tête. Rien n’est simple. Je ne peux pas tout décrire l’énergie déployée pour toutes les petites choses.
Si vous saviez toutes les fois où j’ai dû faire et refaire remplir des documents par ma docteure. Il en coûte 40 $ chaque fois (assurances, RRQ, REEI, etc.). J’aurais pu me payer un voyage dans le Sud!
Avant de remplir et de signer le mandat de protection, vous devez choisir la personne à qui vous ferez confiance pour gérer vos affaires (votre argent entre autres). Dans mon cas, ce n’était pas ma famille proche. Ils habitent tous loin et ils sont l’inverse de moi pour les finances et besoins matériels. Heureusement que mon conjoint était là puisqu’on se ressemble. Mais ça reste une grande responsabilité.
Charline Tremblay, Sainte-Hélène-de-Bagot
d’œuvre, notamment dans des professions spécifiques, et le recours aux travailleurs étrangers reste la seule solution pour assurer la vitalité de nos entreprises et de nos régions. Les entreprises en région ne sauraient attendre les consultations sur la planification de l’immigration annoncée par le gouvernement du Québec avant de voir un changement dans les politiques.
« Les travailleurs étrangers temporaires ne sont pas seulement une réponse à la pénurie de main-d’œuvre : ils contribuent activement à la vitalité de notre communauté maskoutaine. Ils apportent leur savoir-faire, ils participent grandement à notre économie locale, consomment ici, soutiennent nos commerces et contribuent concrètement à la vitalité de notre région. Il est impératif de soutenir nos entreprises dans leurs opérations afin qu’elles puissent honorer leurs commandes, maintenir leur productivité et continuer à développer de nouveaux marchés. Restreindre l’accès à ces talents, c’est freiner notre développement économique régional », soutient Eric Leblanc, président de la CCGRSH.
« Chez Produits Neptune, nous comptons sur l’expertise de 15 travailleurs étrangers qui jouent un rôle essentiel dans la fabrication de nos bains et douches. Leur savoir-faire spécialisé, développé au fil du temps, est indispensable à la qualité de nos produits. Dans un marché hautement compétitif, il est crucial de pouvoir conserver cette maind’œuvre qualifiée et fidèle. Restreindre l’accès aux programmes de travailleurs étrangers rendrait notre développement et notre croissance beaucoup plus difficiles. Pour nous, ces travailleurs ne sont pas seulement nécessaires, ils sont au cœur de notre réussite et contribue au développement de notre économie locale », ajoute Véronique Dufort, directrice ressources humaines chez Produits Neptune.
Eric Leblanc, président de la Chambre de commerce de la grande région de Saint-Hyacinthe Véronique Proulx, présidentedirectrice générale de la Fédération des chambres de commerce du Québec
Vincent Larue
Le Courrier
La première édition de la compétition régionale de pompiers de Saint-Pie a réuni dix casernes de la région dans une ambiance festive et familiale, devant des estrades remplies.
Le 23 août, les casernes de Saint-Charlessur-Richelieu, Saint-Pie, Saint-Dominique, Sainte-Hélène-de-Bagot, Saint-Valériende-Milton, Saint-Jude, Roxton Pond/ Sainte-Cécile-de-Milton, Acton Vale, SaintHyacinthe et Saint-Damase se sont affrontées dans quatre épreuves physiques. Le public a pu assister à un parcours d’obstacles avec un mannequin, à une épreuve incluant une piscine et une cohésion d’équipe, à une course à relais ainsi qu’au défi final inspiré du « FireFit ».
Le classement final a vu les pompiers de Saint-Damase triompher devant ceux de Saint-Hyacinthe et d’Acton Vale pour le cumulatif total du temps des épreuves.
Une idée développée à Saint-Pie
Mais la machine est en place. La deuxième édition sera plus facile à organiser et plus grosse », ajoute-t-elle.
L’initiative a d’ailleurs été appréciée de tous les participants. Steven Martin, un chef d’équipe au sein du Service de sécurité incendie de Saint-Hyacinthe, est d’avis que ce type de rendez-vous resserre les liens entre collègues. « Avoir du plaisir en dehors de la caserne, c’est très important. Même juste avec les autres casernes aussi, ça nous rapproche. Sur les incendies, quand on s’entraide, on se reconnaît et ça facilite les échanges. »
Une fête populaire réussie
En ce qui concerne l’épreuve du « FireFit », c’est un pompier de la caserne de Saint-Jude qui a réalisé le meilleur temps en complétant cette épreuve en seulement 1 minute 41 secondes.
Cette compétition est le fruit du travail de David Bélanger-Seyer, pompier à Saint-
Pie depuis sept ans, et de Julie Nicolas, directrice des loisirs et des communications de la Municipalité. « J’ai eu l’idée de faire ça en voyant des FireFit et des compétitions à Montréal. Je me suis dit que ce serait intéressant de faire pareil à SaintPie », raconte David Bélanger-Seyer. Julie Nicolas a tout de suite accepté de collaborer avec lui. « Aux Loisirs, on est tout le temps super ouverts à toutes les nouvelles idées. Quand David est arrivé avec ça, je trouvais que c’était vraiment original », explique Mme Nicolas. L’organisation a demandé près d’un an et demi de préparation. « On a tout créé. Même les documents, les formulaires, les plans, les logos. Ça a été un très gros défi.
Malgré un appel d’urgence en pleine journée, la logistique a permis au programme de se poursuivre normalement. « Au début de la journée, j’ai dit au capitaine de chaque équipe que si on avait un appel, il faudrait alors partir et replacer l’équipement. Ils ont vraiment bien réagi. Tout le monde était prêt », a mentionné David Bélanger-Seyer. L’activité a aussi surpris par son succès populaire. « Je pensais qu’il y aurait une ou deux estrades remplies, mais finalement, elles étaient toutes pleines, sans compter les personnes debout. C’est incroyable. » En plus d’assister aux épreuves, les spectateurs et les familles des pompiers participants ont pu profiter des jeux d’eau, des structures gonflables, des kiosques thématiques et des camions de cuisine de rue. La soirée s’est terminée avec un feu d’artifice et un spectacle musical.
Si le plan d’urbanisme actuel de la Ville de Saint-Hyacinthe avait été élaboré dans un contexte post-fusion, celui qui vient tout juste d’être déposé et qui dictera la manière dont le territoire sera géré au cours des 10 prochaines années s’inscrit davantage dans un contexte de pénurie de logements.
« Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on souhaite une densification intelligente et s’adapter aux changements climatiques, tout en répondant aux besoins des communautés et offrir un milieu de vie attrayant. L’objectif est aussi de réduire la dépendance à l’automobile. C’était un exercice fastidieux. Ça aura pris quasiment deux ans avant d’arriver à ce plan d’urbanisme », affirme le maire de SaintHyacinthe, André Beauregard. Saint-Hyacinthe s’étend sur 17 600 hectares, dont 80 % du territoire est utilisé pour l’agriculture. Seulement 361 hectares sont non aménagés ou non exploités.
La Ville doit aussi s’accommoder de certaines contraintes qui complexifient les projets de développement, dont une carrière abandonnée, un site d’élimination des déchets dangereux et 33 sites contaminés. On estime surtout qu’il resterait seulement 156 hectares pour le développement résidentiel, incluant les lots à requalifier (58 hectares). Voilà le terrain de jeu avec lequel elle doit composer pour atteindre sa cible d’ajouter 6000 logements d’ici 2035.
Le plan d’urbanisme sera présenté à la population en assemblée publique le 11 septembre à 18 h 30 au Centre aquatique de Saint-Hyacinthe. Ce sera la dernière occasion donnée à la population pour exprimer son opinion sur les grandes orientations du plan d’urbanisme. D’autres assemblées publiques seront organisées au moment d’adopter à la pièce les différents règlements qui seront présentés au cours de la prochaine année.
Absorber la croissance démographique
Entre 2001 et 2021, la population de Saint-Hyacinthe a connu une croissance de 14 %, comparable à celle de la MRC des Maskoutains (13 %), mais inférieure à celle de la Montérégie (24 %) et de l’ensemble du Québec (17 %). La Ville devrait toutefois connaître un ralentissement vers 2041.
Selon les prévisions démographiques, Saint-Hyacinthe accueillerait un peu plus de 4000 nouveaux ménages entre 2021 et
Avec son nouveau plan d’urbanisme, la Ville de Saint-Hyacinthe souhaite « une densification intelligente » de certains secteurs, dont l’axe des boulevards Laframboise et Casavant Ouest, où le Groupe Marcil envisage d’ailleurs d’implanter un projet immobilier d’envergure.
Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©
2041, représentant 7 % de sa population actuelle, dont les deux tiers devraient s’ajouter d’ici 2031. À cela s’ajoute un taux d’inoccupation des logements locatifs de 2 %, selon une statistique de 2022.
Ayant une cible de 6000 nouveaux logements d’ici 2035, Saint-Hyacinthe semble tout de même sur la bonne voie. En 2024, elle comptait près de 35 développements résidentiels, représentant 7000 logements, en construction ou en projets à Saint-Hyacinthe.
Dès les premières pages du plan d’urbanisme, on affirme que l’enjeu principal est celui de la faible capacité des infrastructures d’eau et d’assainissement de la Ville de Saint-Hyacinthe à soutenir le développement. La Ville de Saint-Hyacinthe devra investir plus de 270 M$ afin de limiter le nombre de surverses et de respecter les normes environnementales, incluant la mise aux normes et l’agrandissement de l’usine d’épuration.
Rappelons que la Ville de SaintHyacinthe a adopté un règlement de contrôle intérimaire qui impose un gel de construction dans certains secteurs où les réseaux d’égouts ne peuvent supporter une croissance de la population. Ce règlement disparaîtra et sera intégré aux outils réglementaires.
Vers une densification
Comme Le Courrier de Saint-Hyacinthe l’avait annoncé en mai 2025, la Ville de Saint-Hyacinthe misera sur la densifica-
tion. Cette dernière prendra principalement forme à l’intersection des boulevards Laframboise et Casavant Ouest, où on visera une densité de 80 logements à l’hectare, et au centre-ville, où la densité visée est de 40 logements à l’hectare. La Ville souhaite d’ailleurs que 26 % de la croissance se concentre au centre-ville. Une densité semblable à celle au centreville est aussi projetée pour les terrains longeant le boulevard Laframboise dans le secteur Saint-Thomas-d’Aquin.
Dans le plan d’urbanisme actuel, adopté en 2010, la densité la plus élevée suggérait un ratio de 35 logements et plus à l’hectare.
Saint-Hyacinthe se donne comme objectif de créer un inventaire des terrains et îlots voués au développement. Elle compte favoriser les projets immobiliers qui concordent avec la capacité des infrastructures municipales et les besoins de la communauté, tout en maintenant la vocation des différents secteurs.
La Ville envisage aussi d’adopter des mesures fiscales ayant pour objectif de favoriser le redéveloppement des terrains inutilisés ou sous-utilisés. Elle prévoit de réaliser un plan particulier d’urbanisme (PPU) pour le Quartier M.
Saint-Hyacinthe se donne aussi comme objectif que 10 % des nouveaux logements ne soient pas soumis aux fluctuations du marché libre en étant gérés par des organismes à but non lucratif ou des offices municipaux d’habitation. Cela signifie que
600 logements devront être créés en dehors du libre marché d’ici 2035.
Patrimoine, culture et sports
Certaines actions prévues dans le plan d’urbanisme auront pour objectif de protéger les bâtiments d’intérêt patrimonial. Entre autres, tous les bâtiments qui seront identifiés dans l’inventaire régional rédigé par la MRC des Maskoutains seront encadrés par le règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), notamment par des critères encadrant les rénovations. La Ville envisage aussi de citer des biens patrimoniaux ayant une forte valeur identitaire. Comment conjuguer la protection du patrimoine et la requalification de secteurs? « Ce n’est pas simple. On veut mettre en place des critères de protection et des critères d’harmonisation. Je crois que le Centre culturel Humania en est un bon exemple. Il faudra se diriger vers ce genre de projet. En tant que Ville, on ne pourra pas tout sauver », explique M. Beauregard. L’écosystème créatif demeurera au centre-ville. Les orientations à vocation culturelle sont plutôt succinctes dans le plan d’urbanisme. La Ville priorisera le centre-ville pour ses événements culturels et souhaite réactualiser le projet de la place des spectacles à côté du Centre des arts Juliette-Lassonde.
Et pour le sport? La Ville planifie de rédiger un plan directeur des parcs et des espaces verts qui prendra en compte les besoins de la population. Elle mettra également en place un programme d’investissements pour la bonification et la mise à niveau des plateaux sportifs.
Le document, rédigé par la firme Groupe BC2, est disponible sur le site Internet de la Ville de Saint-Hyacinthe, dans la section Avis publics.
Une présentation publique du plan d’urbanisme
2025-2035 se tiendra le jeudi 11 septembre, à 18 h 30, au Centre aquatique Desjardins
Sarah-Eve Charland Le Courrier
Dans le cadre de la révision de son plan d’urbanisme, la Ville de Saint-Hyacinthe concentrera sa vision économique sur le secteur industriel et la filière agroalimentaire, en espérant la création de 2000 emplois et des investissements manufacturiers de 150 M$ par année.
La Ville de Saint-Hyacinthe n’a pas encore identifié les espaces disponibles pour le développement commercial et industriel. Elle compte d’ailleurs mener une étude sur le développement ou la densification des espaces commerciaux et industriels et créer des plans directeurs. Entre autres, le taux d’occupation des parcs industriels Théo-Phénix et CamilleMercure atteint 100 %. Le parc industriel Olivier-Chalifoux et la Cité de l’innovation agroalimentaire ont des taux d’occupation, respectivement, de 97 % et de 92 %. On estime que les terrains disponibles ayant déjà une affectation industrielle représenteraient 38 hectares. Saint-Hyacinthe envisage aussi de réaliser un plan directeur pour le parc industriel Camille-Mercure, situé dans le quartier Saint-Joseph, afin de réorienter sa vocation vers celle d’un pôle
industriel léger avec des aménagements verts et de faciliter la cohabitation avec les riverains.
La Ville devra entamer une réflexion sur les besoins futurs en espaces commerciaux et industriels et devra étudier les nouvelles pratiques en matière d’urbanisme pour optimiser ces mêmes espaces. La réglementation sera d’ailleurs révisée afin d’optimiser les terrains, notamment par des marges réduites et la mutualisation des lieux.
Les commerces lourds seront, quant à eux, projetés dans les secteurs de SainteRosalie, sur le boulevard Laurier Est à partir de l’avenue Richer jusqu’au périmètre urbain, et Douville, sur le boulevard Laurier Ouest à partir du boulevard Casavant Ouest jusqu’à l’autre extrémité urbaine. SaintHyacinthe prévoit de déployer un pôle logistique dans ces secteurs.
Auparavant, la Ville n’avait pas ciblé de secteur pour accueillir les commerces lourds, comme des sites d’entreposage. Par défaut, ils s’installaient dans les parcs industriels. « On souhaite les sortir des parcs industriels pour libérer des espaces. Les boulevards Laurier Est et Laurier Ouest, ce sont des secteurs qui sont peu résidentiels. On vise donc une meilleure cohabitation des usages », mentionne le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.
Sarah-Eve Charland Le Courrier
Les milieux naturels se font rares à Saint-Hyacinthe et la Ville aura du pain sur la planche pour protéger 87 % des milieux naturels sur son territoire dans le cadre de la révision de son plan d’urbanisme.
Selon le nouveau plan d’urbanisme 20252035, la proportion des milieux naturels d’intérêt écologique s’établit à 7,7 % à Saint-Hyacinthe, alors que la proportion espérée est de 30 %. Dans la MRC des Maskoutains, elle atteint 18 %. La firme BC2, auteur du document, souligne que les milieux naturels sont aussi faiblement accessibles pour la population. D’un autre côté, la Ville présente un ratio de 38 mètres carrés de parcs et d’espaces verts par habitant, soit près de
quatre fois supérieur aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Ce ratio n’inclut pas les terres de la Métairie.
Dans son plan d’urbanisme, la Ville de Saint-Hyacinthe a ajouté des orientations visant un aménagement durable. Parmi ses objectifs, elle ajoute la protection et la valorisation des boisés naturels et des milieux humides ainsi que l’amélioration des accès à la rivière Yamaska. Pour y arriver, elle compte adopter des règlements pour protéger les rives, le littoral et les plaines inondables et accroître les exigences de verdissement pour les aires de stationnement. Elle évaluera la possibilité d’imposer une contribution financière pour fins de parcs dans le cadre de projet de redéveloppement et de densification et d’ajouter des mesures favorisant le verdissement des espaces minéralisés.
Philippe Lanoix-Meunier
Journaliste de l’Initiative de journalisme local Le Courrier
Jugé trop coûteux par une majorité de résidents, le projet de prolongement du réseau d’égout de La Présentation ne verra finalement pas le jour. Lors de la séance du conseil municipal du 10 mars, les élus avaient présenté un projet de règlement visant à entreprendre d’importants travaux pour moderniser le réseau. Le plan prévoyait d’étendre les égouts le long de la route 137 ainsi que sur les rues des Érables et Charles-A.-Gauttier, pour un investissement évalué à 3,9 M$.
Comme la Municipalité ne disposait pas des sommes requises, un règlement d’emprunt devait être adopté afin de financer les travaux. Les personnes habiles à voter ont donc été convoquées le 15 juillet au bureau municipal pour se prononcer sur la question. Or, la proposition a été nettement rejetée par les citoyens concernés.
En tout, 47 signatures ont été recueillies contre le règlement, alors que seulement 22 suffisaient pour l’invalider. Selon la mairesse Louise Arpin, « visiblement, pour de nombreux citoyens, le jeu n’en valait pas la chandelle.
C’est certain que les résidents du secteur concerné sont déçus. Certaines fosses septiques commencent à montrer des signes d’usure et devront être remplacées sous peu. La situation est loin d’être idéale. »
Aucun raccordement prévu Mme Arpin ferme aussi la porte à un éventuel raccordement avec une municipalité voisine, comme ce fut le cas en 2022. « Le secteur se situe entre le cœur du village et Saint-Thomas-d’Aquin. Il est trop éloigné de Saint-Hyacinthe pour être relié facilement. Ce n’est pas envisageable pour le moment », précise-t-elle. Rappelons qu’en 2022, la Ville de SaintHyacinthe avait cédé à La Présentation une portion de ses infrastructures d’aqueduc et d’égout sanitaire pour la somme symbolique de 1 $. Ces installations avaient été
Les citoyens de La Présentation ont bloqué un règlement d’emprunt, le 15 juillet.
aménagées dans le cadre de la phase 2 du projet d’égout du secteur Saint-Thomasd’Aquin en 2015.
À cette époque, une conduite avait été posée sous une partie du rang des PetitsÉtangs, partagé entre Saint-Hyacinthe (côté est) et La Présentation (côté ouest). En échange de cette cession, La Présentation
avait vendu au même prix un terrain accueillant une station de pompage. Les coûts avaient alors été partagés entre les deux municipalités, puis refilés aux contribuables concernés. Ce projet avait déjà soulevé des mécontentements, plusieurs résidents ayant contesté les sommes facturées.
Adaée Beaulieu
Le Courrier
Expo-Champs s’est tenue pour la dernière fois à Saint-Liboire, du 26 au 28 août, avec une édition en grand. L’annonce du déménagement l’an prochain a été accueillie avec surprise par les exposants présents.
« Nous avons pris la décision de ne pas renouveler notre bail qui vient à échéance le 31 octobre 2025. Le site ne répondait plus aux besoins futurs. Les conditions et le type de sol argileux du site de SaintLiboire ne conviennent plus pour faire face aux défis économiques et aux changements climatiques. Vous l’aurez constaté au fil du temps, malgré plusieurs travaux, le terrain ne se relève pas des événements de pluie extrême vécus au cours des dernières années. Il est de notre responsabilité de garantir un environnement de qualité pour votre exposition, et cela nous était plus possible sur ce site », peut-on lire dans la lettre adressée aux exposants. On y apprend que l’édition 2026 se tiendra sur le site de l’Expo agricole à SaintHyacinthe en attendant que de nouvelles terres soient trouvées pour celle de 2027.
« Nous avons fait part de notre décision le 25 août, tout juste avant l’événement, car nous voulions justement prendre le pouls des entreprises et des agriculteurs sur place et c’est justement ce que nous avons eu. Nous avons même reçu des suggestions pour un futur emplacement », a expliqué David Messier, directeur général de la Société d’agriculture de SaintHyacinthe, qui chapeaute Expo-Champs. Pour le moment, la Société d’agriculture de Saint-Hyacinthe a deux terrains en
vue pour s’installer pour de bon dans deux ans. Les détails pour la programmation de la prochaine édition, qui en sera une de transition, seront dévoilés lors du Salon de l’agriculture en janvier 2026.
Réactions
Comme David Messier s’y attendait, ce sont plutôt des questionnements qui sont ressortis des discussions plutôt que des positions claires quant au déménagement. LE COURRIER a ressenti la même chose lors de son passage sur le site, le 27 août.
« Ce que je vais en penser va vraiment dépendre du futur site. C’est certain que ce sera peut-être bénéfique alors que nous avons eu les pieds dans l’eau souvent dans les dernières années », a commenté Kim Pinard, spécialiste dans la qualité du lait chez Jolco Centre Lely. À l’inverse, Daniel Ménard, représentant technique pour Yokohama, n’a jamais eu de problème en 10 ans avec son kiosque, car il est situé près de l’entrée. Il peut néanmoins comprendre la décision et reste optimiste. « Ça ne changera rien
Contrairement à l’an dernier alors qu’aucune ferme de la région maskoutaine n’avait participé aux Portes ouvertes Mangeons local de l’Union des producteurs agricoles (UPA), deux se prêteront au jeu le 7 septembre prochain. Il s’agit de la Ferme-école Maskita de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), située à SaintHyacinthe, et de la Halte de la montagne à Saint-Damase.
Il s’agira seulement de la deuxième fois depuis sa création que la Ferme-école Maskita ouvrira ses portes au public. De 10 h à 16 h, au 3230, rue Sicotte, petits et grands pourront visiter les animaux et découvrir le complexe serricole JeanClaude Vigor et ses tunnels maraîchers. Différentes machineries agricoles et horticoles pourront aussi être admirées et une balade en tracteur sera offerte. Un
taureau mécanique, un labyrinthe de maïs, un jeu gonflable et un espace de maquillage et de tatouage temporaire seront également sur le site pour divertir toute la famille. Les visiteurs sont invités à apporter leur dîner ou à profiter des camions de cuisine de rue présents tout en écoutant un chansonnier. Le stationnement et l’accès au site seront gratuits. En tant que production laitière et complexe serricole, la Ferme-école Maskita est le plus grand ensemble pédagogique collégial au Québec. Elle compte 27 serres, six grands tunnels, une pépinière et plusieurs laboratoires. Chaque année, plusieurs tonnes de légumes y sont produites, dont plus de 4000 kg sont remis à la Moisson maskoutaine pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Fondée en 1910, la Ferme-école Maskita s’étend sur 75 hectares en milieu urbain, dont 85 % sont utilisés par les étudiants dans le cadre de laboratoires pratiques. Elle
pour moi. Ça demeure la plus belle exposition », a-t-il lancé.
Bien qu’ils comprennent le choix basé sur les conditions météorologiques, certains craignent d’avoir moins d’espace. C’est le cas des représentants pour les tracteurs Deutz-Fahr. « Nous serons probablement présents l’an prochain, mais nous nous posons beaucoup de questions relatives à la grandeur du site. Nous allons possiblement apporter simplement notre tracteur le plus récent », a déclaré un responsable des ventes, Réal Tremblay.
Une réussite malgré la pluie
Cette année, la météo aura été en partie favorable, au grand plaisir des 15 912 visiteurs qui se sont présentés à Saint-Liboire. Contrairement à 2024, le montage s’est fait sous le soleil. C’est d’ailleurs le beau temps des jours précédents l’événement qui a permis de tenir les démonstrations de destruction de roches. D’ailleurs, il n’a pas encore été statué si des démonstrations auront lieu l’an prochain.
C’est plutôt la dernière journée, puis le démontage qui se sont déroulés sous la pluie, mais selon David Messier, ce ne fut pas dramatique, comme en témoigne le bilan des visiteurs qui est quasi identique à 2024.
Le retour de la clinique de pneus après quelques années d’absence a aussi été un succès. Le but était de démontrer la réalité de la compaction des sols, un sujet chaud actuellement chez les agriculteurs. Le concours du plus beau kiosque en était aussi à sa 2e édition et nombreux ont été les exposants à faire des aménagements en grand. C’est RAD Équipements qui a remporté les honneurs avec son escalier de plus de 20 pieds de haut.
accueille 50 à 70 étudiants par jour, cinq jours par semaine.
« Peu de gens savent qu’il existe une ferme en ville, et pourtant, la ferme-école Maskita est au cœur du campus de l’ITAQ à Saint-Hyacinthe, et ce, depuis plus de 60 ans! » a déclaré Karine Mercier, directrice générale de l’ITAQ.
Du côté de Saint-Damase, la Halte de la montagne accueillera aussi les visiteurs le 7 septembre, de 10 h à 16 h, au 350, rang du Haut-Corbin. Au programme, une visite de la ferme laitière et du verger, des kiosques et de l’animation sur place et présence d’un camion de cuisine de rue. Le verger de pommes et de poires sera également ouvert pour la cueillette de fruits.
La Halte de la montagne a été acquise en octobre 2019 par les actuels propriétaires et a fait l’objet d’une remise en état complète. On y cultive aujourd’hui environ 800 pommiers et 120 poiriers. Les
La Ferme-école Maskita de l’ITAQ ouvrira ses portes au grand public, le 7 septembre. Photo gracieuseté
fruits sont vendus directement au kiosque de la ferme. En mars 2024, l’entreprise a également élargi ses activités avec le démarrage d’une production laitière dans une toute nouvelle bâtisse. Pour planifier votre visite, vous pouvez consulter le nouvel onglet Portes ouvertes dans l’application Mangeons local ou sur le site Internet de l’UPA. A.B.
Marc
Bouchard
marbouc@gmail.com
Vous me direz que l’été s’achève, ce qui n’est pas faux. Mais il subsiste encore de bien belles journées, largement assez chaudes pour abaisser la capote d’un cabriolet et en profiter. C’est exactement ce que nous avons fait (je dis nous, car Chérie a un amour inconsidéré pour les cabriolets) au cours des derniers jours au volant de la Ford Mustang California Special cabriolet.
Voilà une voiture qui ne se résume pas simplement à ses chiffres ou à ses performances techniques. Pour moi, chaque fois que je prends le volant de cette légende, je ressens cette sensation unique, celle qui fait vibrer tout passionné : celle d’être connecté à une histoire. Car que l’on aime ou non la Mustang, on ne peut nier son importance historique.
Prenons d’abord le cœur de cette machine : son fameux V8 5.0L Coyote. Dès le premier démarrage, il vous fait vibrer. La sonorité grave et corsée, ce grondement si caractéristique, nous rappelle immédiatement les heures de gloire des muscle cars américains. Précisons quand même qu’on peut en adapter la sonorité, ce que mes voisins ont apprécié tôt le matin.
Car en mode régulier, le ronron est impressionnant. En mode sport ou piste, il devient littéralement assourdissant. Mais un simple petit bouton le transforme en une symphonie toute discrète. Ce qui marque surtout en revanche, c’est la manière dont cette mécanique réagit à chaque pression de l’accélérateur. Plus de 480 chevaux déchaînés, et on sent la Mustang prête à bondir et à rugir. C’est dans cette simplicité que réside toute la magie Mustang : une puissance brute, mais maîtrisée. Je dois tout de même
toit relevé ne sont pas de nature à plaire à tous les conducteurs. Conduire une Mustang, c’est un art, une passion qui ne rejoint pas tout le monde.
Ajoutons que ma version était dotée d’une boîte manuelle. Sur cette Mustang 2025 California Special, chaque passage est précis, net et les 6 vitesses s’enchaînent sans difficulté. On a même, au fil des ans, apprivoisé la pédale d’embrayage, ce qui rend cet exercice largement moins exigeant. Le couple généreux du V8 permet de garder le régime assez bas pour ne pas effrayer personne et favoriser une certaine civilité en conduite urbaine.
Dans les hauts régimes en revanche, la voiture révèle tout son enthousiasme : un hurlement rauque, une poussée qui vous propulse à fond dans un siège conçu pour vous recevoir, et un sourire à plein visage, si vous appréciez ce genre de sensations.
Mais, pour moi, l’un des vrais plaisirs des derniers jours a été la conduite à ciel ouvert. La capote se baisse facilement et permet de rouler cheveux au vent pour ne rien manquer du plaisir de la route.
La tenue de route rassurante permet de piloter en toute confiance, même sur un revêtement dégradé. En fait, les suspensions sont étonnamment souples pour une voiture de performance, laissant une large place au confort plus que raisonnable... quand on est assis aux places avant,
çues pour un usage prolongé.
La finition California Special n’est pas simplement cosmétique. Elle affiche des touches subtiles, mais marquantes : des accents de bleu sur les jantes, un élément distinct sur la calandre, une sellerie repensée.
Mais Ford mise encore et toujours sur la nostalgie, peu importe le nombre de technologies embarquées. Le tableau de bord peut, au choix, afficher un mode sport ou piste ou encore faire appel à vos souvenirs d’enfance en imitant les cadrans des anciennes Mustang de 67, des années 80 ou des plus récentes années 90. Même le levier de frein à main, pourtant électronique, rappelle le traditionnel levier mécanique des anciennes générations.
Bien sûr, le cockpit est doté d’un système audio haut de gamme, de sièges confortables et du système SYNC4 qui agit comme gestionnaire de l’infodivertissement. Mais quand on roule dans une Mustang V8, l’audio a moins d’importance que la sensation de conduite. Et malgré ses quelques défauts (la consommation du V8 n’est pas la moindre avec une moyenne obtenue de 16,1 l aux 100 km), une Ford Mustang conserve son aura de style, de nostalgie et de charme qui fait encore tourner les têtes.
Sauf que… petit conseil d’acheteur avisé : pas certain que la version Califor-
nia Special, avec ses quelque 84 000 $ de facture, ne soit le meilleur choix. Optez pour des versions peut-être moins esthétiques, comme la simple GT qui sert de base à cette puissante déclinaison, et vous conservez le plaisir de conduite intact.
FORCES
- Style
- Puissance
- Plaisir de conduite
FAIBLESSES
- Prix d’achat (California Special)
- Consommation
- Espace intérieur
CARACTÉRISTIQUES
Moteur : V8 5.0 l
Puissance : 480 hp @ 7150 tr/min (358 kW)
Couple : 415 pi·lb @ 4900 tr/min (563 N·m)
Alimentation: atmosphérique
Type de carburant : ordinaire
Transmission : manuelle, 6 rapports
Rouage : propulsion
Consommation : 16,1 l aux 100 km
Prix : à partir de 45 458 $, 84 000 $ (modèle essayé)
Dimanche-découvertes : balade d’identification de plantes médicinales indigènes
Le Boisé des Douze vous invite à une promenade immersive à la découverte des plantes médicinales indigènes de notre région le dimanche 7 septembre, de 10 h à 11 h 30. En compagnie de Josée Moreau, herboriste familiale depuis plus de 20 ans, plongez dans l’univers fascinant des plantes comestibles et médicinales. Activité gratuite pour les membres, 5 $ pour les non-membres. Inscription en ligne : fr.surveymonkey.com/r/TZ9WRYG. Le Boisé des Douze est situé au 1920, rue Brouillette à Saint-Hyacinthe. Photo gracieuseté
du Centre culturel Humania Assurance. L’entrée est libre les mardis et vendredis, de 9 h à 16 h. Pour toute question, écrivez à atelierlibredepeinture@gmail.com.
L’automne sera bien rempli au Jardin Daniel A. Séguin de Saint-Hyacinthe alors qu’une nouveauté n’attend pas l’autre. En septembre, c’est un parcours ludique pour toute la famille intitulé « Comment devenir une créature fantastique? » qui est proposé afin d’apporter un peu de magie à la fin de l’été.
Par le biais de six ateliers d’énigmes et de jeux qui se déroulent à même les sentiers, petits et grands pourront aider Castor à réaliser son rêve de devenir une créature fantastique pour être comme tout le monde à l’Halloween. Il s’agit d’une belle occasion de traiter la question de l’inclusion alors que la Maison de la famille des Maskoutains a contribué au projet pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. La Caisse Desjardins de la Région de SaintHyacinthe a aussi appuyé le projet en contribuant à la hauteur de 5000 $ par l’entremise de son Fonds d’aide au développement du milieu.
« Il s’agit d’une période idéale pour apprécier les couleurs et les plaisirs de l’automne, et ce projet contribue à créer des liens ainsi qu’à enrichir notre communauté. Ce soutien démontre notre engagement envers des projets qui allient inclusion, éducation et plaisir tout en mettant en valeur les richesses de notre patrimoine horticole », a déclaré le président du comité de coopération de la Caisse Desjardins, Serge Audette.
Notons que dans le cadre de l’activité Portes ouvertes Mangeons local de l’Union des producteurs agricoles (UPA), qui se déroulera le 7 septembre (voir autre texte en page 18), le Jardin offrira une promotion de 15 % à l’achat d’un billet famille.
Lors de leur passage cet automne, les visiteurs pourront aussi découvrir les autres nouveautés ajoutées au site. Un piano collectif a été installé, gracieuseté du Centre de musique Victor, ainsi qu’une boîte à livres libre-service.
Les adeptes de cosplay seront aussi heureux d’apprendre que la Hyacon sera de retour pour une 4e édition, le 14 septembre. Le Bar à fleurs de Julie, fleuriste originaire de Saint-Simon, sera aussi sur place pour l’occasion.
Le projet « J’emprunte un Jardin » se poursuit aussi en partenariat avec Bibliothèques Saint-Hyacinthe. Déjà, à la fin du mois d’août, plus de 100 personnes avaient visité le site grâce aux 10 cartes disponibles dans les deux bibliothèques de la ville. Selon la directrice générale du Jardin, Caroline Nantel, ce projet permet de stimuler et de démocratiser la fréquentation des lieux culturels afin de viser l’inclusion de toute la population.
D’ailleurs, le Jardin travaille aussi à s’actualiser afin de devenir un attrait incontournable. La planification stratégique est en cours de rédaction et une refonte du site Web, incluant la création d’une billetterie en ligne, est prévue.
La programmation automnale se terminera avec les activités d’Halloween, les trois dernières fins de semaine d’octobre, notamment avec la présence de l’artiste Audrey Shink et ses maquillages.
Le Jardin Daniel A. Séguin est ouvert du mardi au dimanche jusqu’au 5 octobre et demeurera ouvert les fins de semaine par la suite jusqu’au 26 octobre. Pour plus d’informations sur les activités et les tarifs, on visite le jardindas.ca.
Serge Audette, administrateur et président du comité de coopération de la Caisse Desjardins de la Région de Saint-Hyacinthe; Sylvie Gosselin, présidente du Jardin Daniel A. Séguin; Caroline Nantel, directrice générale du Jardin; et André Beauregard, maire de Saint-Hyacinthe, lors du dévoilement de la programmation automnale.
Adoration silencieuse
Tous les jeudis, de 19 h à 20 h, à la cathédrale de Saint-Hyacinthe.
Loisirs Notre-Dame
Les activités se déroulent au centre communautaire, au 2860, rue Saint-Prosper. Cartes whist les vendredis, de 13 h à 16 h, à partir du 5 septembre. Galet (shuffleboard) les jeudis, de 13 h 15 à 15 h 30, à partir du 18 septembre. Coût pour chaque activité : 3 $ (légère collation offerte). Infos : 450 773-4559.
Chevaliers de Colomb Sainte-Rosalie
Déjeuner le dimanche 7 septembre, de 9 h à 11 h, au local des Chevaliers, au 13510, avenue de l’Église. Coût : 15 $, moitié prix pour les enfants. Infos ou réservations de groupe : 450 799-9803.
Collecte de sang à Sainte-Rosalie Le Club Optimiste de Sainte-Rosalie organise une collecte de sang le lundi 8 septembre, de 13 h à 19 h 30, au centre communautaire Rosalie-Papineau, au 5250, rue Gérard-Côté. L’objectif est de 90 donneurs. Héma-Québec recommande de prendre rendez-vous avant de se présenter à la collecte au 1 800 343-7264.
Club âge d’or Douville
Les activités se déroulent au 5065, rue Gouin. Mini bingo le jeudi 11 septembre, à 13 h 30. Souper à 16 h 30 pour les personnes qui ont réservé leur place, suivi de la soirée de bingo à 18 h 45. Vente des cartes de membres.
FADOQ Aquinois
Les activités se déroulent au Centre communautaire Aquinois, au 5925, av. Pinard. Soirée de danse le samedi 13 septembre, à 19 h 30, avec D.J. Michel Lafrance. Buffet froid en fin de soirée. Coût : 13 $. Cours de danse en ligne avec Gaétane le lundi 15 septembre : débutants 1 à 16 h 30, débutants 2 à 18 h et intermédiaires à 19 h 15. Pétanque sur tapis, pétanque atout et canasta le mardi 16 septembre, à 13 h. Viactive le mercredi 17 septembre, à 10 h, animé par Diane Rémillard ou Pierre Bilodeau. Crible, palet américain, babette et canasta le jeudi 18 septembre, à 13 h. Renouvellement de votre carte de membre le mardi
Conseil des aveugles Réunion le mardi 9 septembre, de 13 h 30 à 16 h, au Centre communautaire Douville, au 5065, rue Gouin. Activités et loisirs pour les personnes aveugles ou en perte de vision. Infos : Bernard Meunier au 450 768-9322.
Association des traumatisés cranio-cérébraux de la Montérégie
Dans le cadre de la campagne de financement « Votre appui, leur autonomie », épluchette de maïs le mercredi 10 septembre, de 11 h à 15 h, au Complexe sportif Desjardins, au 105, rue Sainte-Anne à Saint-Damase. Coût : 20 $ dîner inclus. Activités payantes et achats possibles sur place pour permettre d’amasser des dons. Inscription au 450 446-1111 poste 37 ou inscriptions@atccmonteregie.qc.ca.
Centre de femmes
L’Autonomie en soiE
Activité p’ARTage le mercredi 10 septembre, dès midi, au Centre, avec pour thème : la Marche mondiale des femmes 2025. Aucune inscription requise. Il reste également de la place pour notre activité Vie de femme du jeudi 11 septembre. Infos : 450 252-0010 ou infocfeas@gmail.com.
et jeudi après-midi, de 13 h à 16 h, avec Françoise Savoie ou en communiquant avec Jeannette Courchesne au 450 4187008 poste 1.
FADOQ La Présentation
Les activités se déroulent au Pavillon des loisirs, au 888, rue des Loisirs. Jeu de palets américains (shuffleboard) sur tapis les jeudis, de 19 h à 20 h 30, à partir du 11 septembre. Cartes et billard les mercredis, de 13 h 30 à 16 h 30, à partir du 24 septembre. Collation gratuite.
FADOQ Saint-Barnabé-Sud
Les activités se déroulent au 233, rang de Michaudville. Cours de danse avec Yvan et Yvonne les mardis, à 13 h 15, à partir du 9 septembre. Viactive les mardis, à 9 h 30, à partir du 16 septembre. Bingo le 3e jeudi du mois, à 19 h, à partir du 18 septembre. Souper spaghetti le samedi 20 septembre, à 17 h 30, suivi de la danse. Gratuit pour les membres sur réservation auprès de Anne Cadorette au 450 792-3901.
Chevaliers de Colomb Saint-Hyacinthe
Souper mensuel le samedi 13 septembre, à 18 h, à la salle du Conseil 960 au 2090, boul. Laframboise. Au menu : suprême de poulet sauce bordelaise. Coût : 25 $ / personne. Réservation au plus tard le 8 septembre auprès de Paul au 450 773-7207.
Afeas Saint-Simon
55e anniversaire de l’Afeas Saint-Simon le dimanche 19 octobre, sur invitation, pour les anciennes membres ainsi que les actuelles. Si vous connaissez des personnes qui sont déménagées et qui correspondent à ce critère, svp, contactez Gaétane Boulet au 450 798-2040.
Déjeuner de l’amitié
Viens créer de nouvelles relations et manger en agréable compagnie. Tous les samedis, à 9 h, au restaurant Eggsquis de Saint-Hyacinthe. Infos : Huguette Lebrun au 450 773-5245.
Loisirs Bourg-Joli
Les activités se déroulent au 2520, av. Sainte-Catherine. Cours pour adultes et enfants incluant Power Fit, danse country, Zumba et autres. Nouveauté cette année, nos activités pour aînés sont gra-
FADOQ Saint-Damase
Jeux intérieurs les mardis et jeudis, à 13 h, au Complexe sportif, à partir du 16 septembre. Bingo le mercredi 17 septembre, à 19 h, au 113, rue Saint-Étienne. Soirée de danse le samedi 27 septembre, à 19 h 30, à la salle des Chevaliers de Colomb.
FADOQ Saint-Joseph
Les activités se déroulent au Pavillon Jefo au 2710, av. Beauparlant. Bingo les samedis 6, 13, 20 et 27 septembre, à 13 h. Ouverture des portes à 10 h. Infos : Mario Gagnon au 450 518-1850.
FADOQ Saint-Pie
Nos activités se déroulent au 301, rue Notre-Dame. Cours de danse les lundis. Cartes Whist les lundis, à 13 h 30, à partir du 8 septembre. Collation faite maison et prix de participation pour tous. Bingo le 3e lundi du mois, à 19 h (ouverture des portes à 17 h 30), à partir du 15 septembre. Infos : 450 772-5226.
tuites : shuffleboard le lundi, washer le mardi, billard le mercredi, fléchettes, casse-tête et scrabble le jeudi et pétanque le vendredi. Inscription : 450 773-1824.
Chandanse
Venez chanter et danser les vendredis, de 13 h à 16 h, aux Loisirs Saint-Joseph, au 950, rue Desranleau Est, à partir du 12 septembre. Paroles des chansons projetées sur écran géant. Le DJ prend vos demandes spéciales. Coût : 5 $ (prix de présence). Cantine sur place ($). Activité offerte aux 50 ans et plus depuis 2016. Bienvenue aux aidants naturels. Infos : 450 778-7728 poste 221.
Rassemblement folklorique de la Montérégie
Les inscriptions sont ouvertes au Centre musical Sol/Do/Fa. Cours d’accordéon diatonique ou chromatique (piano), une bonne façon de redécouvrir le plaisir de contrôler un instrument. Les cours se donnent en personne ou sur vidéoconférence (Zoom). Apprentissage à l’oreille sur tablature ou partition. Instruments disponibles sur place. Infos : Fernand au 450 768-5830 ou rass.folk.monteregie@ hotmail.fr.
FADOQ Sainte-Madeleine
Les activités se déroulent au 75, rue SaintSimon. Bingo les mardis, à 13 h 30, à partir du 9 septembre.
FADOQ Sainte-Rosalie
Les activités se déroulent au Centre Rosalie-Papineau. Jeux réservés aux membres (pétanques sur tapis et cartes) les jeudis, de 13 h à 16 h. Infos : Denise Lussier au 450 799-3586 ou Ginette Caron au 450 5011491. Voyage « La route gourmande » le mardi 23 septembre. Visite du vignoble L’Orpailleur et ferme cidricole Équinoxe. Infos : Jocelyne Normand au 450 778-5265.
SATA Sacré-Cœur
Les activités se déroulent au Pavillon Jefo, au 2710, av. Beauparlant. Bingo le mardi, à 19 h. Danse le samedi 6 septembre, à 19 h 30, avec la musique de Michel Lapointe. Buffet en fin de soirée. Coût : 12 $. Les cartes de membres pour 20252026 seront en vente. Infos : Cécile Gévry au 450 773-4119 ou 450 888-3054.
reportées à la parution suivante.
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VIERGE MARIE
Dites 9 fois Je vous salue
Marie par jour durant 9 jours. Faites trois souhaits, le premier concernant les affaires, les deux autres pour l’impossible. Publiez cet article le 9e jour, vos souhaits se réaliseront même si vous n’y croyez pas. Merci mon Dieu! C’est incroyable mais vrai. L.D. L.D.
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Conférence du Centre d’histoire : quelques histoires de femmes au Québec avant 1971
Pour sa première conférence de la saison 2025-2026, le Centre d’histoire de SaintHyacinthe recevra l’historienne Joëlle Thérien le mardi 9 septembre, à 19 h, au Centre culturel Humania Assurance (1675, rue Saint-Pierre Ouest, Saint-Hyacinthe). Elle vous proposera d’explorer des histoires connues et surtout moins connues de femmes qui font partie de notre histoire nationale. Il sera question de la « condition de la femme » à travers le temps, des groupes sociaux, des courants et des luttes féministes. En passant de l’histoire des femmes autochtones jusqu’aux gestes d’éclat des féministes radicales, l’auditoire découvrira l’histoire du Québec sous un angle différent. Détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en histoire appliquée, Joëlle Thérien a collaboré à plusieurs projets de mise en valeur de l’histoire et compte plusieurs publications dans des revues d’histoire et sur le Web. En 2024, elle a rejoint l’équipe du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe où elle travaille sur des projets en lien avec la diffusion historique. Le coût de la conférence est de 5 $ pour les non-membres et l’entrée est libre pour les membres du Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe.
Photo gracieuseté
Alexandre Aubry
alexandre.aubry@norja.net
Bélier (21 mars au 20 avril)
Au travail, vous recevrez de nouvelles responsabilités ne correspondant pas à vos compétences actuelles. Cette expérience vous permettra de grandir et d’évoluer, ouvrant la voie à une promotion. Vous obtiendrez l’aval pour un projet innovant.
Taureau (21 avril au 20 mai)
Vous aurez la motivation de reprendre vos études pour obtenir un diplôme, ouvrant ainsi la voie à un avenir prometteur. Une escapade romantique revitalisera votre relation, renforçant les liens avec votre partenaire.
Gémeaux (21 mai au 21 juin)
Le travail devient monotone et vous avez besoin de changement. Il suffira d’élaborer un plan et d’effectuer quelques préparatifs pour orienter votre carrière vers de nouvelles opportunités. L’audace sera la clé pour réussir vos projets à long terme.
Cancer (22 juin au 22 juillet)
Il est souvent plus facile de s’entendre avec des personnes avec lesquelles il n’y a pas de lien émotionnel. Un de vos enfants pourrait, par exemple, poser des défis en matière de discipline. Avec de la diplomatie, vous parviendrez à résoudre le conflit.
Lion (23 juillet au 23 août)
Chaque détail compte, et au travail, vous serez responsable d’un évènement qui réunira bien des gens. Les communications risquent d’être difficiles; votre patience et votre calme seront essentiels pour surmonter ces obstacles.
Vierge (24 août au 22 sept.)
Au travail ou ailleurs, votre leadership sera essentiel. Vous devrez d’abord surmonter des doutes ou un manque de confiance en vous. Une fois ce cap franchi, on vous percevra comme une figure héroïque, et vos exploits seront largement salués.
Balance (23 sept. au 23 oct.)
Un proche pourrait vous freiner, vous obligeant à courir pour être à l’heure à vos rendez-vous. Peut-être est-il temps de considérer un changement, comme quitter la maison familiale, devenue trop grande depuis que vos enfants sont partis.
Scorpion (24 oct. au 22 nov.)
De nombreux déplacements sont à prévoir pour le travail ou la famille, et plusieurs détails nécessiteront votre attention. Un secret surprenant pourrait vous être révélé et de nouvelles amitiés pourraient émerger dans votre voisinage.
(23 nov. au 21 déc.)
Vous aurez l’approbation pour le financement d’un projet tel l’achat d’une propriété. L’idée de lancer votre propre affaire avec un membre de la famille pourrait vous séduire; l’inspiration et l’intuition vous guideront.
Capricorne (22 déc. au 19 jan.)
Tout évolue rapidement, mais les choses ne progressent pas assez vite à votre goût. Vous proposerez des initiatives intéressantes à votre tendre moitié, qui sera impressionnée. Vous pourriez remporter une compétition sportive.
Verseau (20 jan. au 19 fév.)
Votre santé pourrait vous freiner, mais cette pause vous permettra de prendre du recul et d’adopter une nouvelle perspective sur votre avenir professionnel et personnel. La spiritualité vous offrira une source de mieux-être et d’apaisement.
Poissons (21 fév. au 20 mars)
Le stress est omniprésent, mais devient une source d’énergie intense, amplifiant votre efficacité. Dans les moments d’urgence, vous parvenez à accomplir des exploits. Un coup de foudre pourrait surgir, mais si vous êtes en couple, cela pourrait vous troubler.
Le printemps passé, des milliers d’élèves ont dû choisir leur avenir. Aujourd’hui, à l’entrée des classes, certains avancent avec confiance et d’autres regrettent déjà leur décision. Et puis, il y a celles et ceux pour qui chaque choix soulève plus de questions que de réponses. C’est le cas de la petite fille dont je vais vous parler.
Petite, elle voulait être princesse. Comme beaucoup de fillettes du début des années 2000. Mais, étant une enfant évoluée, elle avait quand même un plan B : devenir enseignante au primaire. C’était son rêve. Et son jeu préféré? Jouer à la prof. Elle donnait des devoirs, inventait des leçons, corrigeait des copies imaginaires… au point où sa sœur, elle, n’en pouvait plus. Mais pour elle, c’était clair : c’est ce qu’elle voulait faire. Arrivée au secondaire, en pleine quête identitaire, l’adolescente lançait toutes sortes d’idées de carrières pour avoir l’air cool : comédienne, travailleuse sociale, SWAT… pourtant en réalité, son rêve d’enseigner restait bien ancré. Elle se voyait le faire au secondaire, mais aucune matière ne l’accrochait réellement. Elle allait voir la conseillère d’orientation sans trop savoir quoi dire. Elle ne se
connaissait pas encore. Elle aurait voulu que la conseillère trouve la réponse à sa place, sans qu’elle ait à réfléchir trop fort. Résultat? Elle s’inscrivit en littérature au cégep. Parce que lire, elle aimait ça. Et parce que, dans le fond, elle espérait qu’aimer les livres de vampires suffirait à en faire une vocation.
Des résultats scolaires moyens, et quelques rencontres de plus avec une conseillère en orientation, elle changea de programme. Direction : sciences humaines, pour enseigner au primaire. Finalement, elle revenait à son rêve d’enfant. Après tout, ça avait toujours été son projet, non?
Première session, premier cours : Introduction à la psychologie. Coup de cœur immédiat. Nouveau rêve, nouvelle vocation. Elle se voyait déjà prof de psychologie au cégep. C’était l’évidence. Sa destinée!
Arrivée à l’université, inscrite au baccalauréat en psychologie, elle s’installa en avant dans un auditorium de 250 personnes, prête à commencer le cours « Sensibilisation aux pratiques de la psychologie ». Le prof parlait des différentes avenues professionnelles… et surtout de la compétition féroce qui y régnait. Et là, choc. Elle le sut tout de suite : la compétition, ce n’était pas pour elle.
Elle commença donc à fouiller parmi les autres programmes offerts à l’université. Relation d’aide? Trop de poids sur les épaules.
Éducation? Enseigner quoi, au juste?
Elle se voyait mal expliquer les participes passés alors qu’elle avait failli échouer l’épreuve uniforme de langue.
Un peu au hasard, elle choisit une formation : le développement de carrière.
En blague, elle se dit : « Tant qu’à ne pas savoir ce que je veux faire de ma vie, aussi bien dire aux gens quoi faire de la leur! ». Elle avait déjà retourné toutes les options dans tous les sens. Elle était fatiguée de peser le pour et le contre, elle décida d’y aller à l’aveugle. Les cours pratiques? Mieux valait vivre dans le déni, question de survie. Elle se lança donc, les deux yeux fermés, dans ce qui allait devenir, contre toute attente, le plus beau métier du monde à ses yeux.
L’instinct? Le hasard? Un sort? On ne saura jamais vraiment ce qui l’a menée là. Ce qu’on sait, c’est qu’aujourd’hui, elle exerce un métier qui la fait vibrer. C’est parfois exigeant, souvent touchant, toujours humain. Elle continue, elle apprend, elle doute… mais elle avance. Et surtout, elle est fière. Fière d’avoir appris que changer d’idée, c’est aussi évoluer. Que l’orientation, ce n’est pas seulement trouver un métier : c’est apprendre à se connaître. Je le sais, parce que cette petite fille, c’était moi.
Je n’ai pas le parcours le plus difficile ni le plus simple. J’ai le parcours de la moyenne. De celle qui doute, qui cherche, qui se remet en question.
Aujourd’hui, je ne prétends pas tout savoir. Mais je sais une chose : en avançant un pas à la fois, on finit par arriver exactement là où on devait aller.
Cette petite fille qui voulait être princesse n’a pas raté sa vocation. Elle a juste mis du temps à trouver la bonne couronne.
Kim Phaneuf, Conseillère en développement professionnel
1305-4, rue des Cascades, Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 3H3
Tél. : 450 771-4500
Téléc. : 450 771-7776 | espacecarriere.org
Michel Morissette meteo@ntic.qc.ca
Jusqu’en milieu de semaine, nous avons connu un beau début de septembre avec plusieurs heures d’ensoleillement et des températures légèrement supérieures à la normale, surtout durant le jour.
Pour le reste de la semaine, une perturbation s’approchera de nos régions jeudi en nous apportant un ennuagement. Des précipitations importantes débuteront en soirée et persisteront jusque dans la nuit de jeudi à vendredi. Des orages sont aussi possibles durant cette période. La semaine se terminera sous les nuages avec des possibilités d’averses par endroits vendredi.
Le week-end sera plus frais et pourrait débuter avec le passage d’une autre perturbation à l’est de nos régions. Des averses sont probables pour la journée de samedi, suivies d’une amélioration dimanche avec quelques heures de soleil.
À long terme, le beau temps devrait persister durant plusieurs jours la semaine prochaine avec des températures légèrement sous la normale.
Résumé de la dernière semaine
Pour une deuxième semaine consécutive, la dernière semaine du mois d’août, soit celle du 24 au 30 août, a connu des températures plus fraîches que la normale. La température moyenne a été de 18 °C, soit 2° sous la normale hebdomadaire. D’ailleurs, il s’agit de la semaine la plus fraîche depuis celle du 8 au 14 juin.
À l’exception des deux premières journées, toutes les autres ont enregistré des températures sous la normale journalière
avec trois nuits plutôt fraîches avec des températures minimales près de 10 °C, alors que la normale était de 14 °C. Durant la période la plus chaude, la température est demeurée supérieure à 25 °C pendant six heures consécutives dans l’après-midi du 25 août. À l’opposé, durant la période la plus fraîche, la température est demeurée stationnaire à 10 °C pendant quatre heures consécutives dans la nuit du 28 août.
Cinq journées ont enregistré des précipitations mesurables pour un total de 31 mm de pluie. Il s’agit de la semaine avec les plus importantes précipitations depuis celle du 13 au 19 juillet. La journée du 29 août a connu les plus fortes précipitations avec un total de 15 mm sous forme de pluie intermittente jusqu’en début d’après-midi. La dernière fois qu’une semaine a enregistré cinq journées avec des précipitations, c’était la semaine du 18 au 24 mai.
Avec ses nombreuses journées de pluie, la semaine a été la moins ensoleillée depuis celle du 18 au 24 mai avec trente heures de soleil. Seulement deux journées ont enregistré plus de 9 heures de soleil quotidiennement. Il s’agit de la semaine la plus venteuse depuis celle du 13 au 19 juillet avec une vitesse moyenne de 7 km/h. La journée du 24 août a été la
plus venteuse avec une vitesse moyenne de 9 km/h avec des rafales à près de 40 km/h du secteur sud en matinée. Le vent dominant a soufflé du secteur SO durant près de 42 heures.
Quelques statistiques sur le mois de septembre
- La température moyenne des 30 dernières années en septembre est de 16,2 °C, soit 4 °C plus frais que le mois d’août.
- La température moyenne journalière est de 14 °C et 25 °C au début du mois, puis elle sera à la baisse pour atteindre à la fin du mois 7 °C et 17 °C.
- En moyenne, durant le mois de septembre, les températures extrêmes varient entre 2 °C et 29 °C.
- Les précipitations moyennes sont de 88 mm de pluie.
- Le mois de septembre le plus pluvieux est celui de 1999 avec 182 mm de pluie.
- Durant les 25 dernières années, l’ensoleillement moyen du mois se situe à 183 heures.
- Le mois de septembre le plus ensoleillé est celui de 2007 avec 229,4 heures.
- En septembre, les journées vont raccourcir de 1 h 32 en clarté, soit 36 minutes le matin et 56 minutes en soirée.
- L’automne débutera officiellement le lundi 22 septembre à 14 h 19.
BRODEUR, Mireille
(Saint-Alphonse de Granby)
DÉCARY, Robert (Saint-Hyacinthe)
HAMEL, Josée (Sherbrooke)
JOYAL, Mario (Saint-Marcel)
SAINT-JEAN, Denis (Saint-Barnabé-Sud)
ST-AMAND, Céline (Saint-Hyacinthe)
SYLVESTRE, Ruth (Saint-Hyacinthe)
BRODEUR Mireille À Granby, le 17 août 2025, est décédée Mme Mireille Brodeur à l’âge de 92 ans, originaire de Saint-Hugues.
Elle était l’épouse de M. Fernand Duranleau, la fille de feu Valmore Brodeur et de feu Bernadette Leblanc. Elle a été mariée en premières noces à feu Gaston Thibault. Mme Brodeur laisse dans le deuil ses enfants : Francine, Johanne (Robert Ménard) et Christian (Brenda Williams), ses petits-enfants : MarieElaine, Vanessa, Féllicia (Myriam), Rohan (Marie-Ève), Sheena et Shawn, ses arrière-petits-enfants : Maël, Noah et Bianca, ses neveux, nièces et de nombreux autres parents et amis. La famille tient à remercier toutes les personnes qui leur ont apporté soutien et réconfort. Au lieu de fleurs, des dons à la Société Alzheimer seraient appréciés. La crémation a eu lieu au crématorium Yves Houle. La famille accueillera parents et amis, le samedi 27 septembre de 10 h à 12 h 30 au
348, rue Notre-Dame Saint-Hugues www.yveshoule.com Une célébration liturgique aura lieu, le jour même à 12 h 30, au centre funéraire, suivie de l’inhumation au cimetière paroissial.
Notre service de nécrologie est à votre disposition pour toute information concernant les remerciements de décès, les prières au Sacré-Coeur ou autres textes. 450 773-6028
Robert C’est avec tristesse que nous annonçons le décès de M. Robert Décary, survenu le 26 août 2025, à l’âge de 92 ans.
Outre son épouse
Mme Paulette St-Onge, d’un second mariage, M. Décary laisse dans le deuil ses enfants : André (MarieÉlise Cordeau), Gaétan (Délia Argate), Yves (Marie-Claude Marcotte) et Manon (Gilbert St-Onge), ses petitsenfants : Viviane, Alexis, Philippe, Valérie et leurs conjoints et conjointes, ainsi que sa sœur Louise, ses bellessœurs : Louise Richard et Angèle Aubin, des neveux et nièces, et des amis de longue date. Sont aussi dans le deuil les enfants de son épouse : Lucie Brodeur (Philippe Boisaubert), Diane Brodeur, Claude Brodeur (Carmélia Perreira) et Benoit Brodeur (Lynne Pelland), ainsi que ses petitsenfants : Sarah, Simon, PierreAntoine, Philippe-Olivier, Andrea, Alexi, Vincent et leurs conjoints et conjointes, et ses arrière-petitsenfants : Renaud, Constance, Léandre, Léo, Mila, Justin, Louis, Arnaud et Henri. La famille tient à remercier tout le personnel du CHSLD de l’Hôtel-Dieu pour leur bienveillance et les excellents soins prodigués à M. Décary. Si vous souhaitez rendre hommage à M. Décary, considérez un don à la Fondation Aline-Letendre. Les proches recevront les condoléances, le vendredi 12 septembre de 10 h à 13 h 45 au
900, av. Bourdages Nord (angle Dessaulles) Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com
Les funérailles seront célébrées, le jour même à 14 h, en la cathédrale de Saint-Hyacinthe.
HAMEL
Josée
À Sherbrooke, le 25 août 2025, est décédée
Mme Josée Hamel à l’âge de 52 ans.
Elle laisse dans le deuil ses enfants :
Charles-Anthony Marquis (Jasmine Foucault également sa fille de coeur) et Marie-Ange Marquis (Thomas Lessard) ainsi que le papa de ses enfants François Marquis, son frère Guy Hamel, son filleul adoré bb Henri, sa conjointe Mylène, ainsi que de nombreux autres parents, amis et collègues pompiers et policiers. La famille désire remercier le personnel des soins palliatifs du CHUS - Hôtel-Dieu de Sherbrooke pour le soutien et les bons soins prodigués ainsi que l’ensemble des personnes l’ayant soignées au fil des années. En mémoire de Mme Josée Hamel et en guise de sympathies, la famille vous propose de faire un don à la Fondation cancer du sein du Québec. Le personnel de la Résidence funéraire Maska offre à la famille ses plus sincères condoléances et la remercie pour sa confiance. La famille recevra vos condoléances, le vendredi 5 septembre de 10 h à 12 h, de 13 h à 17 h et de 18 h à 21 h, ainsi que le samedi 6 septembre de 10 h à 14 h à la
RÉSIDENCE FUNÉRAIRE MASKA
5325, boul. Laurier Ouest Saint-Hyacinthe www.rfmaska.coop Une cérémonie hommage sera célébrée, le samedi 6 septembre à 14 h, en la chapelle de la résidence funéraire.
Mario Au CISSSME pavillon Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe, le 26 août 2025, est décédé M. Mario Joyal à l’âge de 72 ans.
Il était le fils de feu Elphège Joyal et de Aline Giguère. Le défunt laisse dans le deuil ses frères et ses sœurs : André (Lucie Méthot), Ginette (Daniel Bourbonnais), Sylvie (Firmin Desnoyers), François (Chantal Lamarche), ses neveux et nièces, autres parents et amis. La famille de M. Mario Joyal recevra les condoléances, le samedi 6 septembre de 13 h à 15 h au Mausolée Lalime
1325, rue Girouard Est Saint-Hyacinthe
www.ubaldlalime.com
Une liturgie de la parole sera célébrée, le jour même à 15 h.
Denis
C’est avec tristesse que nous annonçons le décès de M. Denis Saint-Jean, survenu le 23 août 2025, à l’âge de 79 ans.
Outre son épouse
Mme Mariette Savaria, M. SaintJean laisse dans le deuil ses enfants : Linda (Ghislain), Daniel (Annick) et Milène (Simon) et ses six petitsenfants : Camille, Vincent, Léanie, Tommy, Émile et Charles. Le défunt quitte également son frère Raymond et sa sœur Suzanne (Gilles), ses beauxfrères et belles-sœurs, ses neveux et nièces ainsi que de nombreux autres parents amis. La famille tient à remercier tout le personnel du 8e étage de l’hôpital Honoré-Mercier pour leur bienveillance et les excellents soins prodigués à M. Saint-Jean. Les proches recevront les condoléances, le dimanche 14 septembre de 13 h à 15 h, au Centre multifonctionnel de Saint-Barnabé-Sud (anciennement l’église), au 233, rang de Michaudville, Saint-Barnabé-Sud. Les funérailles seront célébrées à 15 h, suivies de l’inhumation au cimetière paroissial.
Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com
Céline À Saint-Hyacinthe, le 28 août 2025, est décédée Mme Céline St-Amand à l’âge de 92 ans. Elle était l’épouse de feu Roger Chauvin. La défunte laisse dans le deuil ses enfants : Jacques (Carole Bernier), Francine (Jean-Pierre Masse), Clément (Hélène Bouthillette), ses 7 petitsenfants : Caroline, Andréa (Vincent), Dany (Rose), Étienne (Kim), Frédérick (Stéphanie), Chloé (Marc-Antoine), Laurent ainsi que 5 arrière-petitsenfants : Marianne, Olivier, Lucas, Christophe et Mathis. Elle laisse aussi dans le deuil ses neveux et nièces, autres parents et amis. La famille désire remercier l’équipe des soins palliatifs Sud du CLSC des Maskoutains. La famille de Mme Céline St-Amand recevra les condoléances, le samedi 13 septembre de 9 h à 10 h 30 au Mausolée Lalime
1325, rue Girouard Est Saint-Hyacinthe www.ubaldlalime.com
Un hommage lui sera rendu, le jour même à 10 h 30.
Ruth À Saint-Hyacinthe, le 4 août 2025, est décédée Mme Ruth Sylvestre à l’âge de 97 ans.
Elle était l’épouse de feu M. Georges Bouthillette. Elle laisse dans le deuil ses enfants : Claude (Thérèse), Doris (feu Guy), André (Céline) et Jacques (Manon), ses huit petits-enfants, ses onze arrière-petitsenfants, son beau-frère Jean-Paul Riendeau et ses belles-sœurs : Béatrice Cusson et Pauline Bouthillette, ses neveux et nièces, ainsi que de nombreux autres parents et amis. La famille désire remercier le personnel du CISSS Montérégie-Est hôpital Honoré-Mercier pour le soutien et les bons soins prodigués. En mémoire de Mme Ruth Sylvestre et en guise de sympathies, la famille vous propose de faire un don à la Fondation HonoréMercier. Le personnel de la Résidence funéraire Maska offre à la famille ses plus sincères condoléances et la remercie pour sa confiance. La famille recevra vos condoléances, le samedi 20 septembre de 11 h à 15 h à la
RÉSIDENCE FUNÉRAIRE
MASKA
5325, boul. Laurier Ouest Saint-Hyacinthe www.rfmaska.coop
Une cérémonie hommage sera célébrée, le jour même à 15 h, en la chapelle de la résidence funéraire.
Prénom
Après avoir attiré 4300 spectateurs avec Fallaitpasdireça! cet été (photo), le Centre des arts Juliette-Lassonde bonifiera sa série de théâtre estivale en 2026 en présentant deux pièces plutôt qu’une.
François Larivière | Le Courrier ©
Centre des arts Juliette-Lassonde
Maxime
Prévost-Durand
mprevost@lecourrier.qc.ca
velle chance de changer son destin en brassant à nouveau le dé, mais il sera plutôt entraîné dans une réalité parallèle
présenter une pièce de théâtre en résidence durant l’été sera bonifiée en 2026. Deux pièces plutôt qu’une seule éliront domicile pour plusieurs soirs dans la salle Desjardins du diffuseur maskoutain, a-t-il été annoncé mardi.
Mon jour de chance et Le duplex, deux pièces françaises qui n’ont encore jamais été adaptées au Québec, seront jouées sur les planches du Centre des arts Juliette-Lassonde l’été prochain. La première sera proposée en collaboration avec les productions Agents Double, qui ont aussi présenté Le Prénom et Fallait pas dire ça!, tandis que la seconde sera le fruit d’un partenariat avec Entourage.
Cette annonce vient consolider la signature théâtrale que le Centre des
borations antérieures au Théâtre des Hirondelles. Michel Charrette assurera également la mise en scène de cette pièce écrite par Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras. La distribution sera formée des comédiens Jeff Boudreault, Hugues Frenette et Anne-Marie Binette et de deux autres comédiens dont l’identité reste à être confirmée.
« Cette comédie audacieuse, nommée aux prix Molière 2025, explore avec humour les hasards de la vie et les choix qui façonnent nos destins », est-il décrit par voie de communiqué.
Dans cette pièce, Sébastien renoue avec des amis d’enfance le temps d’une fin de semaine. Ensemble, ils se remémorent l’époque où ils prenaient toutes leurs décisions en lançant un dé. Hanté par les conséquences de ce jeu de hasard, Sébastien aura enfin une nou-
Mon jour de ont déjà été annoncées. Elles auront lieu du 30 juillet au 8 août. Le Centre des arts Juliette-Lassonde partagera l’exclusivité de cette pièce avec le Théâtre Desjardins de LaSalle et la Salle Odyssée de Gatineau pour la période estivale.
La pièce Le duplex sera quant à elle de passage au Centre des arts JulietteLassonde les 14 et 15 août. Cette comédie de Didier Caron sera mise en scène par Charles Dauphinais. La distribution n’a pas encore été dévoilée.
L’histoire débute alors qu’un couple de propriétaires vivant au dernier étage d’un immeuble souhaite récupérer l’appartement du bas pour en faire un spacieux duplex. Les locataires actuels n’ont toutefois pas l’intention de quitter, si bien qu’une guerre de voisins sera lancée à coup de plans tordus et de manigances maladroites qui entraîneront l’hilarité.
Le duplex sera présentée en exclusivité à Saint-Hyacinthe et à L’Assomption avant de partir en tournée.
4300 spectateurs pour Fallait pas dire ça!
Cet été, un peu plus de 4300 spectateurs ont vu la pièce Fallait pas dire ça! , qui a été jouée, mise en scène et adaptée par Guylaine Tremblay et Denis Bouchard. Au total, neuf représentations ont été jouées.
Le succès a été un peu plus modeste que l’an dernier alors que Le Prénom avait attiré 5600 spectateurs à travers une douzaine de représentations lors de la première saison estivale de théâtre au Centre des arts Juliette-Lassonde. Cependant, le prorata du nombre de spectateurs par représentation a été assez semblable, voire un peu plus élevé avec Fallait pas dire ça!, a indiqué Jean-Sylvain Bourdelais.
« Ce dont on est très heureux, c’est l’étendue de la provenance de la clientèle [qui est venue voir cette pièce]. On est en train de terminer l’analyse et on se rend compte à quel point on a ratissé large. On a été au-delà de notre couverture habituelle. On a eu beaucoup de gens de l’Estrie par exemple, notamment de Sherbrooke, et même de la région de Québec. Ça a eu une portée un peu plus grande qu’à l’habitude », a partagé le DG du Centre des arts, en dressant un bilan positif de ce deuxième été théâtral.
Le Quartier des études supérieures de Saint-Hyacinthe convie la population maskoutaine à célébrer le début de l’année scolaire lors de la troisième édition de son Happening de la rentrée, le 11 septembre. C’est le groupe Lendemain de veille qui sera en vedette.
Gratuit et ouvert à tous, l’événement transformera la rue Sicotte, devant l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ), en lieu de fête de 17 h à 22 h 30. Le public est invité à prendre part à une soirée rythmée par une programmation variée qui mariera activités festives et prestations musicales.
À compter de 18 h, JMB Danse country Pop lancera les festivités avec un cours de danse en ligne. Puis, à 19 h, Easy Tiger, un duo féminin à l’énergie brute qui s’impose sur la scène rock indépendante, montera sur scène. Porté par Gabrielle La Rue et Sarah Dion, le projet séduit par son authenticité et son approche créative, entièrement réalisée en mode Do It Yourself (DIY). C’est finalement à 20 h que le groupe Lendemain de veille viendra brûler les planches
pour clore l’événement. La formation est bien connue au Québec avec plus de 1000 spectacles à son actif. Son univers festif, à mi-chemin entre le country francophone et le néo-trad, promet une prestation rassembleuse.
L’animation de la soirée sera assurée par Sam Boutin-Bigras, étudiant au doctorat à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Le public pourra également profiter d’une variété de camions de cuisine de rue ainsi que des jeux grandeur nature.
Stationnement et plan de détour
Afin de permettre la tenue de cet événement, la rue Sicotte sera fermée entre les avenues Bienville et des Vétérinaires, de 6 h à minuit le 11 septembre. L’accès aux installations du Centre d’insémination artificielle du Québec (CIAQ) sera possible par l’avenue Bienville. L’accès aux stationnements de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et de l’ITAQ sera possible par la rue des Vétérinaires. Afin de faciliter les déplacements, un plan de détour est disponible sur le site Internet de SaintHyacinthe Technopole.
David Francoz, doyen de la Faculté de médecine vétérinaire, Karine Mercier, directrice de l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, André Beauregard, maire de SaintHyacinthe, Fanie-Claude Brien, directrice générale du Cégep de Saint-Hyacinthe, et Karine Guilbault, directrice générale de Saint-Hyacinthe Technopole, vous convient au Happening de la rentrée, le 11 septembre. Photo gracieuseté
Des places de stationnement seront disponibles sur rue dans le quadrilatère du Quartier des études supérieures. Il sera également possible pour les participants
d’utiliser gratuitement les stationnements du Cégep de Saint-Hyacinthe, de la Faculté de médecine vétérinaire et de l’ITAQ, et ce, à partir de 16 h.
Du 5 au 7 septembre, la 8e édition des Journées du patrimoine religieux se déroulera à travers le Québec. Dans la région, des visites et des concerts seront offerts pour l’occasion dans les églises de Saint-Damase et de SaintDenis-sur-Richelieu ainsi qu’à la cathédrale de Saint-Hyacinthe.
Une programmation à saveur musicale a été concoctée à l’église de Saint-Denissur-Richelieu. Le Chœur des Patriotes ouvrira le bal avec le spectacle « Ensemble, on est plus fort » le vendredi 5 septembre à 19 h. Le samedi 6 septembre, ce sera au tour de Michel Loiselle d’enivrer l’église avec ses notes de musique avec le concert « Contre piano », de 19 h à 21 h. Un concert-conférence de René Auger appelé « Les orgues Casavant » y sera également présenté le dimanche 7 septembre, de 14 h à 15 h 30. Ces activités seront proposées dans une formule de contribution volontaire. Construite en 1792, l’église de Saint-Denis-sur-Richelieu est la deuxième plus vieille église du diocèse de Saint-Hyacinthe.
L’église de Saint-Damase ouvrira également ses portes au public. Des visites libres ou guidées seront possibles, à la convenance des participants. Il sera possible d’admirer le chemin de croix datant
de près de 100 ans, le majestueux orgue Casavant Opus 24 construit en 1888, le magnifique piano à queue Weber ainsi que l’architecture incroyable qu’on y trouve. L’église de Saint-Damase, qui accueille les paroissiens depuis 1875, est le troisième lieu de culte construit dans la paroisse. La première chapelle qui avait été construite était devenue trop petite pour le nombre croissant d’habitants et la deuxième église avait été détruite par la foudre.
La cathédrale de Saint-Hyacinthe sera elle aussi l’hôte d’un concert le samedi 6 septembre, à 19 h 30. Henry Webb, récipiendaire du deuxième prix du prestigieux Concours international d’orgue du Canada en 2024, interprétera quelques pièces de son répertoire. Entre les morceaux de musique, Anne-Sophie Robert et Martin Ostiguy, historiens au Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, feront connaître au public certains organistes qui ont marqué la ville de SaintHyacinthe et la région. L’activité sera gratuite, mais il sera possible de faire des dons pour encourager la Fabrique. Ce concert s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de la 3 e édition du rendez-vous « Orgues et patrimoine » organisé par le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe. M.P.D.
PROBLÈME Nº 671 NIVEAU INTERMÉDIAIRE
: compléter la grille avec les chiffres de 1 à 9 de façon à ce que chacun d’eux se retrouve une seule fois dans chaque rangée, chaque colonne et chaque bloc de neuf cases, délimité par le trait foncé.
1. Chien à trois têtes — Celui qui reçoit.
2. S’emploie pour faire peur — Parties d’une feuille.
3. Pas trop cuites — Est sécrétée par le foie.
4. Sortie — Dans un titre universitaire — Le dinar y circule.
5. Cépage blanc du Bordelais.
6. Pour boucher un trou — Grosse mouche piqueuse.
7. Prince troyen — Petite pomme — Général américain.
8. Strontium — Ovation sportive.
9. Affirmation — Faire boire.
10. Remis en vigueur — Bête à laine.
11. Pointe d’Espagne — Prendre du ventre.
12. Clarifié — Crochet double.
1. Personne qui glorifie quelque chose — Enjolivé.
2. Dieu grec des Vents — Relatif à l’ongle.
3. Brutalité — Aussi.
4. Du verbe être.
5. Adversaire — Docteur de la loi juive.
6. Vin grec résiné — Trou perdu.
7. Division de l’histoire — Le lapin en est un.
8. Aluminium — Bonaventure.
9. Petite fenêtre étanche — Voisin du bouleau.
10. Élan — Véhicules.
11. Elle est souvent regardée — Gonflements.
12. Alcaloïde — Curieux.
A
Abidjan
Alexandrie
Alger Amman
Ankara
B
Bagdad
Bangalore Bangkok Barcelone
Berlin
Bogota
Brasilia Budapest Buenos Aires
C
Casablanca Chicago
D
Dakar
Damas
H
Hambourg
Hanoï
I Istanbul
K
Karachi
Khartoum
Kinshasa
L Lagos
Lahore
Le Caire
Lima Lisbonne
Londres
Los Angeles
6 lettres : DE GRANDES VILLES
M
Madrid Manille
Melbourne
Milan
Montréal
Moscou
Mumbai
Munich N Nagoya Nairobi
New York
O Osaka P Paris
Pékin
Philadelphie
Prague
R
Rome S
Santiago
Séoul
Shanghai
Sofia
Sydney T Téhéran
Tokyo
Toronto
Tripoli V Varsovie
Vienne Y Yokohama
VendrediSamediDimancheLundiMardiMercrediJeudi
Jusqu’ici tout
va bien
La cuisine d’Isabelle et...
5 chefs dans
ma cuisine
Le téléjournal
L.A. Tea Time
Agatha Raisin
L’ombre des corbeaux
Astrid et Raphaëlle
Le téléjournal
100 génies
Merci pour tout
Les Croods
Sous les mers
L’effet secondaire
Famille magique
La cuisine d’Isabelle et...
5 chefs dans ma cuisine
Le téléjournal
Podium
De Terry Fox à aujourd’hui
Hôtel Portofino
Capitaine Marleau
La semaine verte
Le téléjournal
Bébéatrice
Les enfants de la télé
Crise à Deepwater Horizon
Les Croods
Famille magique
Le jour du Seigneur
Découverte
Le téléjournal
La semaine verte
L’épicerie
La main à la pâte
Les quatre coins de l’assiette
Capitaine Marleau
La table de Kim
Le téléjournal
Découverte
Bonsoir bonsoir!
Les Grands reportagesPersonnalités
Le téléjournal
Répertoire des villes disparues
Le téléjournal
Doc humanité
Duelles
L’agenda
Pas une de plus À ma défense
La cuisine d’Isabelle et... 5 chefs dans ma cuisine Le téléjournal
Les quatre coins de l’assiette Dans la peau du Dr Miami
Grantchester
Élémentaire
On va se le dire
Silence, on joue! Le téléjournal
Antigang
Dumas
Avant le crash
Le téléjournal
Le liseur
L’agenda
On va se le dire
L’agenda
On va se le dire
L’agenda
On va se le dire
La cuisine d’Isabelle et... 5 chefs dans ma cuisine Le téléjournal Silence, on joue! Découverte
Grantchester
Élémentaire
On va se le dire
La cuisine d’Isabelle et... 5 chefs dans ma cuisine Le téléjournal Silence, on joue! L’invité
Jean Arel: 50 ans d’événements... Grantchester
Élémentaire
On va se le dire
La cuisine d’Isabelle et... 5 chefs dans ma cuisine Le téléjournal Silence, on joue! L’éppicerie
Les quatre coins de l’assiette Grantchester
Élémentaire
On va se le dire
Salut bonjour (6h30)
Poirier le testament Mario Dumont
TVA nouvelles
Sous le ciel bleu d’Hawaï
Salut bonjour week-end (6h30)
Pleins feux sur Québec 3, 2, 1 BBQ
Réal débarque
TVA nouvelles
Les gags
Infopublicité
Les Looney Tunes Scooby!
Salut bonjour week-end (6h30)
Sauver ou périr
Salut bonjour (6h30)
Le tricheur Mario Dumont
TVA nouvelles
La victoire de l’amour
Les Looney Tunes
Marshall, le miracle de la vie
Le retour de mon ex
Infopublicité
Les feux de l’amour
Top modèles
TVA nouvelles
Silence, on joue!
Le téléjournal
Antigang
STAT
L’indétectable
Le téléjournal
On va se le dire
Le téléjournal
On va se le dire
Silence, on joue!
Le téléjournal
Antigang
Les enfants de la télé
Temps de chien Libre dès maintenant Le téléjournal
On va se le dire
Silence, on joue!
Le téléjournal
Antigang
100 génies
8 milliards d’insatisfaits
Le téléjournal
On va se le dire
TVA nouvelles
Le tricheur
Sucré salé Bandit
Quatre enfants et moi (15h45)
Infopublicité
Les feux de l’amour
Pixels
TVA nouvelles
Gratte-ciel
L’étranger
TVA nouvelles
Sucré salé Après la Voix
Poursuite sous...
TVA nouvelles
Rapides et dangereux 6
Blue Bloods
Drazilion
Drazilion
Les Millimus
Les Millimus
Drazilion
L’île Kilucru
La famille Addams
Monsieur Lazhar
Mystery Lane
Shasha et Milo
L’armure de Jade
Imago
Idéfix et les Irréductibles
Génial!
Génial!
Génial! Génial!
Documentaire
La langue dans ma poche
Génial!
Les justicières
Liam
Les enquêtes de Morse
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Vincent Larue
Le Courrier
Le FC Saint-Hyacinthe a accueilli deux de ses anciennes protégées qui évoluent maintenant avec les Roses de Montréal, Mégane Sauvé et Gabrielle Lambert, le 19 août. Appuyées des entraîneurs du club, elles ont dirigé une séance d’entraînement devant une quarantaine de jeunes filles, partageant conseils et encouragements.
Le ciel nuageux et le vent léger qui soufflait n’ont affecté en rien l’énergie qui se dégageait sur le terrain de la polyvalente Hyacinthe-Delorme, où les deux joueuses professionnelles maskoutaines ont reçu un accueil des plus chaleureux.
Pour Mégane Sauvé et Gabrielle Lambert, revenir dans leur ville natale allait de soi. « C’est d’où on vient. Il y a tellement eu d’énergie qui a été mise dans nos deux carrières par des bénévoles et des coachs. Pour nous, c’est important de redonner à ce club pour lequel on ne va jamais dire non », a expliqué Mégane Sauvé.
« VC Soccer était aussi dans le projet, puis Vincent Cournoyer [qui mène cette organisation] a été mon premier coach de gardienne à Saint-Hyacinthe, donc encore plus pour lui, puis tout ce qu’il m’a apporté en tant que gardienne et en tant que joueuse, je voulais y être », a ajouté Gabrielle Lambert.
Au-delà de la technique, les deux joueuses voulaient aussi transmettre un message d’espoir. « Je pense que plus notre ligue grandit, plus on va pouvoir attirer des talents qui vont revenir jouer, des Québécoises qui vont vouloir avoir envie d’y jouer », a exprimé Sauvé.
« Le sport féminin en général est en essor en ce moment, a poursuivi Lambert. On le voit avec le hockey et on le voit avec le soccer, il y a de l’engouement, puis les gens sont intéressés. Je pense que ça va juste se poursuivre, puis on espère que la Super Ligue du Nord aussi va continuer comme ça pour permettre aux jeunes qui étaient là ce soir de rêver de jouer ici professionnellement. »
La soirée s’est conclue par une séance de photos, d’autographes et une période de questions où les jeunes Maskoutaines ont pu échanger avec leurs modèles.
Montréal et les Roses : un accueil prometteur
Depuis leur arrivée avec les Roses de Montréal, les deux joueuses maskoutaines se disent impressionnées par l’accueil.
« Je suis très agréablement surprise du nombre de familles qui viennent voir nos matchs. C’est comme un mouvement culturel au-delà de juste venir voir des matchs de soccer », a confié Mégane Sauvé, qui est cocapitaine de l’équipe.
Sur le terrain, les Roses connaissent un départ encourageant. « Je pense qu’on a bien commencé. On a eu nos petits moments un peu plus creux, mais je pense
qu’en général, on a quand même une identité qui est claire. Pour l’instant, on est sur la bonne voie pour aller en séries éliminatoires, il faut juste que l’on continue le travail », a résumé la joueuse latérale.
La gardienne de but Gabrielle Lambert a de son côté insisté sur le fait que le travail ne fait que commencer pour les Roses, alors qu’il s’agit de la toute première saison de la Super Ligue du Nord.
« Il faut bâtir sur le long terme aussi, donc se créer une identité de jeu, se créer de bons schémas, puis avoir une bonne exécution. On est dans la bonne direction. » En quittant le terrain à Saint-Hyacinthe, les deux ambassadrices laissaient derrière elles des dizaines de sourires, une énergie contagieuse et, surtout, une volonté pour de nombreuses jeunes filles de suivre la voie tracée par ces deux athlètes.
Maxime Prévost-Durand
Le Courrier
Les Gaulois de Saint-Hyacinthe se sentent d’attaque pour la nouvelle saison. Après avoir dominé la ligue de hockey M18 AAA la saison dernière pour le nombre de buts marqués, la formation maskoutaine s’annonce à nouveau comme une menace offensive redoutable avec des joueurs possédant des « habiletés au-dessus de la moyenne », selon l’entraîneur-chef, Alex-André Perron. Coup d’œil sur la cuvée 2025-26.
Il y avait longtemps qu’on avait vu un alignement aussi « mature » chez les Gaulois. Parmi les 20 joueurs de l’équipe, seulement trois sont âgés de 15 ans. Tous les autres ont 16 ans, à l’exception de Lucas Vincelette qui sera de retour à 17 ans.
Ce qu’il y a d’encore plus exceptionnel, c’est que 15 des 20 joueurs qui forment l’alignement des Gaulois ont participé au camp de sélection d’une équipe junior majeur cet été. Même s’ils ont finalement été retournés à Saint-Hyacinthe pour le début de la saison, cela démontre l’étendue du talent qui pullulera au sein du club maskoutain.
« On se sent très solides, admet d’ailleurs Alex-André Perron en entrevue avec LE COURRIER. Déjà, je vois qu’on va avoir une équipe semblable à l’an dernier, qui va être très offensive et qui va devoir resserrer son jeu défensif. Le but sera de mettre tout ça en place rapidement cette saison. »
Huit joueurs qui faisaient partie de l’édition 2024-25 des Gaulois seront de retour, dont l’attaquant Malik Desrochers,
le coup
qui est passé à un cheveu de se tailler une place avec les Cataractes de Shawinigan dans la LHJMQ.
« Ça s’est joué jusqu’à la dernière minute pour Malik, mais les Cataractes ont jugé que c’était mieux pour lui qu’il revienne [pour une autre saison dans le M18 AAA], mentionne l’entraîneur de Saint-Hyacinthe. Il a été un peu victime du fait que les Cataractes sont dans une grosse année de leur cycle. Il n’y avait pas vraiment de place pour un joueur recrue, mais il leur a vraiment forcé la main. Ça a été une des belles surprises du camp. »
Parmi les autres visages familiers des Gaulois, on retrouvera les attaquants
Emrick Nolette-Robidoux, Cole Renaud, Jérémi Duclos-Claude et Lucas Vincelette, les défenseurs Louis-Félix Guay et Édouard Thériault, ainsi que le gardien de but Charles Deragon.
vendredi.
Un neuvième joueur, Alexis Desroches, a aussi évolué au sein de la ligue M18 AAA la saison dernière. Après avoir été retranché par les Gaulois, il avait été recruté par l’Intrépide de Gatineau pour la saison. Plutôt que de rester à Gatineau cette saison, il a choisi de revenir avec le club maskoutain, où une place l’attendait cette fois.
Parmi les nouveaux visages qui feront leur arrivée avec l’équipe, les attaquants
Thomas Favreau et Benjamin Lefebvre seront à surveiller. L’entraîneur-chef des Gaulois a louangé les habiletés offensives de ces deux joueurs qui graduent des Gaulois du Richelieu M17 AAA et qui sont déjà repêchés dans la LHJMQ. Le gardien Édouard Salvas, l’un des joueurs de 15 ans, risque aussi de faire sentir sa présence devant le filet avec son style « dynamique et combatif ».
Fait plutôt rare, deux joueurs issus de la structure des Montagnards du Collège
Saint-Hilaire, un programme de hockey scolaire qui fait partie du RSEQ, se sont aussi taillé une place au sein de l’alignement des Gaulois.
« Habituellement, c’est un calibre qui n’est pas nécessairement reconnu pour amener des joueurs jusqu’à notre niveau, mais on a toujours des joueurs qui viennent à nos camps de sélection et on en a retenu deux cette année : Julien Lacroix, qui a été repêché par les Sea Dogs de Saint John, et Thomas Després, qui a été un joueur invité par le Drakkar de BaieComeau », mentionne Alex-André Perron. L’alignement sera complété par Thomas Laprise, Alexandre Noël, Justin Hamel, Édouard Ducharme, Manolo Ethier et Émile Boucher
Un top 5 envisageable L’entraîneur-chef des Gaulois n’a pas peur de se mouiller : avec un tel alignement, il est permis de rêver au top 5 de la ligue de hockey M18 AAA du Québec cette saison pour les Gaulois.
« Je pense qu’on peut essayer de viser le top 5. Ce n’est pas utopique de penser ça, avance Alex-André Perron. Ce qui va être difficile, c’est qu’on va probablement avoir la meilleure équipe de la ligue dans notre division, les Riverains du Collège Charles-Lemoyne, ainsi qu’une autre très bonne équipe avec les Grenadiers de Châteauguay. On va avoir beaucoup d’adversité au sein de notre division. »
Les Gaulois donneront le coup d’envoi à leur saison avec deux matchs à domicile au Stade L.-P.-Gaucher. Ils affronteront le Rousseau-Royal de Laval-Montréal le vendredi 5 septembre, à 19 h, puis les Riverains du Collège Charles-Lemoyne leur rendront visite le dimanche 7 septembre, à 14 h.
Maxime Prévost-Durand Le Courrier
La saison est encore jeune, mais l’équipe de football des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe enchaîne déjà les performances dominantes. De passage à Valleyfield samedi pour y affronter le Noir et Or, la troupe de Sébastien Deschamps a signé une victoire sans équivoque de 42 à 7.
Les receveurs de passe Louis Aubert et Hugo Beauchamp ont chacun capté deux passes de touché dans la rencontre.
Le quart-arrière Marc-Antoine Mallet s’est aussi joint à la fête en portant luimême le ballon jusque dans la zone des buts. Le pointage a été complété avec un touché de Thomas Desforges sur une passe du quart-arrière Raphaël Dufour,
qui a été amené sur le terrain en relève de Marc-Antoine Mallet pour conclure le match.
En défensive, les Lauréats ont donné le ton à la rencontre en bloquant une tentative de placement du Noir et Or. L’équipe maskoutaine a ensuite ouvert la marque en reprenant la possession du ballon.
Malgré un fort vent sur le terrain, l’attaque des Lauréats a réussi à imposer son rythme et à profiter de ses séquences offensives au deuxième quart pour se forger une avance de 35 à 0 à la mi-temps. La formation de Saint-Hyacinthe a profité de cette avance pour donner du temps de jeu à ses joueurs réservistes en deuxième demie, démontrant du même coup toute la profondeur qu’elle possède au sein de son alignement. Le Noir et Or a connu son seul moment
de réjouissance en fin de match avec un touché qui lui a permis d’éviter le blanchissage.
Un premier vrai défi?
Après deux matchs sur la route, les Lauréats feront leur rentrée à domicile samedi alors qu’ils auront rendez-vous avec les Volontaires du Cégep de Sherbrooke. Encore cette saison, tout indique que les deux équipes lutteront au sommet du classement.
Tout comme la formation maskoutaine, les Volontaires ont remporté leurs deux premiers matchs de la saison. Les deux équipes présentent d’ailleurs des statistiques similaires jusqu’ici : SaintHyacinthe a marqué 86 points et en a accordé 28, tandis que Sherbrooke a inscrit 74 points et en a concédé seulement 20 à ses adversaires.
« Ça va être un gros match. C’est une des équipes à battre dans notre division », a reconnu l’entraîneur-chef des Lauréats, Sébastien Deschamps, en parlant de cette confrontation.
Ce duel se tiendra samedi, à 19 h 30, sur le terrain du Cégep de Saint-Hyacinthe.
Sarah-Eve Charland Le Courrier
Saint-Hyacinthe procédera cet automne à l’installation d’un avant-champ synthétique au terrain de baseball du parc Jean-Claude-Patenaude, situé dans le district Saint-Sacrement. Le contrat a été donné au coût de 694 988,23 $.
Depuis 2021, la Ville de Saint-Hyacinthe investit massivement dans la mise à niveau des terrains de baseball sur son territoire après qu’André Beauregard, alors qu’il était conseiller municipal, avait dénoncé la piètre qualité des terrains. La volonté est maintenant de transformer certaines portions de terrains existants, comme des avantchamps, en sol synthétique.
Le terrain du parc Jean-ClaudePatenaude sera le premier à accueillir une surface synthétique. Il est utilisé par le programme sport-études des Spartiates de l’école secondaire Fadette. Le programme compte continuer à utiliser ce terrain pour ses entraînements, même si un terrain de baseball de calibre junior sera aménagé au cours de la prochaine année au nord de l’autoroute 20.
Le contrat de réfection a été donné à la société Excavation M. Leclerc, soit le plus bas soumissionnaire conforme. Les travaux, qui devront être réalisés entre le 8 septembre et le 31 octobre, représenteront une dépense de 694 988,23 $, soit une somme 9,65 % plus
élevée que les estimations de la Ville de Saint-Hyacinthe. En tout, trois entreprises ont répondu à l’appel d’offres. La soumission la plus haute atteignait, quant à elle, 1 115 101,99 $.
Les travaux comprendront, entre autres, la démolition des ouvrages existants, la protection des ouvrages à conserver, l’excavation, la mise en place d’une nouvelle surface synthétique et d’un système de drainage ainsi que l’installation d’un système d’ancrage pour les buts et le marbre.
Après avoir brillé sur la route à son premier match, l’équipe masculine de soccer des Lauréats du Cégep de Saint-Hyacinthe a livré une performance encore plus étincelante pour sa rentrée à domicile le 29 août. La troupe de Marc-Antoine Côté a infligé un revers de 5 à 0 aux Cheetahs du Collège Vanier, qui avaient été les champions de la saison régulière l’an dernier.
Quatre joueurs différents ont touché la cible pour les Lauréats dans cette victoire. Éloi Kingsley a ouvert la marque sur un penalty dès la 8e minute de jeu, puis Gabriel Mathieu a ajouté à l’avance des siens en inscrivant deux buts. Saad Annouh et Jayson Mathurin ont complété le pointage en fin de rencontre, en route vers une deuxième victoire en deux ren-
contres. Dans les buts, le gardien Émile Michaud a signé le deuxième jeu blanc de Saint-Hyacinthe.
Bien que la saison soit encore jeune, l’entraîneur-chef des Lauréats, MarcAntoine Côté, se réjouit de l’effort et de l’engagement démontré par ses protégés dans les deux premiers matchs. Pour l’heure, Saint-Hyacinthe est la seule équipe à avoir obtenu des victoires à ses deux premiers matchs en division 1. Certaines équipes ont toutefois disputé une seule rencontre, et d’autres n’ont pas encore foulé le terrain.
Les Lauréats feront face aux Nomades du Cégep de Montmorency lors de leur prochain match. Celui-ci sera disputé le vendredi 5 septembre, à 19 h, au Cégep de Saint-Hyacinthe. Les Nomades ont fait match nul à leur première et seule sortie de la saison. M.P.D.
La Ville prévoit d’ailleurs d’effectuer des travaux semblables sur d’autres terrains de baseball, comme celui de Douville en
2026. Selon le Programme triennal d’immobilisations, une somme de 750 000 $ a été réservée en 2026 et en 2027.