Columbia Novembre 2025

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Columbia

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Le Christ-Roi est représenté dans un détail d’un vitrail du Séminaire Saint-Joseph à Yonkers, dans l’État de New York. L’Église célèbre la solennité de Notre Seigneur JésusChrist, Roi de l’Univers, le dernier dimanche de l’année liturgique, soit le 23 novembre cette année.

Mission de solidarité et d’espoir

Des dirigeants des CdeC et de la CNEWA visitent la Terre Sainte pour soutenir les communautés touchées par la guerre

Par le personnel de Columbia

Signes visibles de dévotion

Le pape Léon reçoit des membres du conseil d’administration des Chevaliers de Colomb lors d’une audience pendant le pèlerinage du Jubilé.

Par le personnel de Columbia

Briser les barrières, construire la fraternité

Après être entré dans l’histoire de la NFL, LeRoy Jackson a forgé un héritage grâce à la foi et au service.

Par Zoey Maraist

« Quelle aventure! »

Gordon Schottlander, vétéran du jour J, se remémore un siècle d’événements épiques et de bénédictions de tous les jours.

La charité et la vérité sur la place publique

Dans cette période de tensions, les catholiques sont appelés à interagir avec leurs adversaires avec civilité dans la quête commune de vérité.

Par R.J. Snell

Des Chevaliers sur la glace

Le match des anciens joueurs de la Ligue nationale de hockey, soutenu par les Chevaliers, met l’accent sur la charité et la fraternité.

Par Elisha Valladares-Cormier

Rubriques

3 Pour la plus grande gloire de Dieu

L’action de grâce n’est pas un sentiment, mais un devoir et une discipline qui renforcent la foi et favorisent la joie.

Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême

4 Apprendre la foi, vivre la foi

L’appel à l’amour du Christ à travers les pauvres est au cœur de l’Évangile et de la vision fondatrice du bienheureux Michael McGivney.

Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême

6 Nouvelles des Chevaliers

Les Chevaliers universitaires, invités à être des ambassadeurs du Christ • L’Ordre célèbre l’année de la canonisation d’Elizabeth Ann Seton • Des reliques de la petite fleur font un pèlerinage national • Les Chevaliers marchent pour la vie aux Capitoles d’État

8 Construire l’Église domestique

Une série sur la vie de famille, le leadership et la gérance financière

26 Chevaliers à l’œuvre

Rapports des conseils et assemblées, représentant les quatre piliers du modèle de programmes « La Foi en action »

EN PAGE COUVERTURE

Des rayons de lumière traversent l’oculus de l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, construite au quatrième siècle sur le site traditionnel de la crucifixion et de l’ensevelissement de Jésus..

L’adhésion à l’Ordre des Chevaliers de Colomb est ouverte aux hommes âgés de 18 ans ou plus qui sont des catholiques pratiquants vivant en union avec le Saint-Siège. Cela signifie un candidat ou un membre qui accepte l’autorité enseignante de l’Église catholique en matière de foi et de morale, qui aspire à vivre conformément aux préceptes de l’Église catholique et qui est en règle avec l’Église catholique.

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Le cœur de son royaume

IL Y A UN SIÈCLE , au milieu des ruines d’une guerre mondiale et sous l’ombre menaçante d’une autre, le pape Pie XI proposa un remède saisissant aux tourments de l’humanité. En décembre 1925, il institua une nouvelle fête, Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi de l’Univers, qui devait être célébrée pour la première fois l’automne suivant, le 31 octobre 1926. Faisant écho à sa première lettre encyclique, rédigée plusieurs années plus tôt, le Saint-Père déclara : « Les hommes doivent chercher la paix du Christ par le règne du Christ » (Quas Primas, 1).

Le pape Pie XI a également cité son prédécesseur Léon XIII, qui, en consacrant le monde au Sacré-Cœur de Jésus en 1899, a proclamé que l’« empire [du Christ] ne s’étend pas seulement aux nations qui professent la foi catholique, ou aux hommes qui ayant reçu régulièrement le saint baptême… [mais] aussi [à] tous les hommes privés de la foi chrétienne de sorte que l’universalité du genre humain est réellement soumise au pouvoir de Jésus » (18; cf. Annum Sacrum, 3).

Ces déclarations n’étaient pas des innovations, mais des réaffirmations de vérités profondément enracinées dans les Écritures et la tradition sacrée. Les prophètes ont annoncé l’avènement du Prince-de-laPaix, dont le règne sur le trône de David « n’aura pas de fin » et s’étendra dans une paix sans fin (Is 9, 6-7, cf. Luc 1, 32-33).

Bien que Jésus ait dit à Pilate : « Ma royauté n’est pas de ce monde », il a aussi enseigné à ses disciples à prier, « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Mt 6, 10). Son règne est transcendant – « au-dessus de tout être céleste : Principauté, Souveraineté, Puissance et Domination » (Ep 1, 21), mais il est destiné à transformer ce monde, en façonnant les cœurs et les sociétés selon la vérité divine.

Dans cette première lettre encyclique, Pie XI déplorait qu’après la Grande Guerre, la paix ait été « consignée en des

instruments diplomatiques, elle n’a pas été gravée dans les cœurs ». Il avertissait qu’il « ne saurait donc y avoir aucune paix véritable – cette paix du Christ si désirée – tant que tous les hommes ne suivront pas fidèlement les enseignements, les préceptes et les exemples du Christ, dans l’ordre de la vie publique comme de la vie privée » (Ubi Arcano Dei Consilio, 20; 47).

Au cours du siècle qui a suivi, le monde n’a pas manqué de sang versé, allant des guerres mondiales aux conflits qui sévissent encore aujourd’hui, en passant par la polarisation croissante dans l’espace public. Pourtant, le remède demeure le même. Le règne du Christ ne s’impose pas par la force, mais s’établit par la conversion : sa vérité gouverne l’esprit, sa charité le cœur, et sa loi la volonté. C’est ainsi que le royaume du Christ vient sur terre, apportant sa paix non seulement aux personnes et aux familles, mais aussi aux nations et à l’Église elle-même.

Tout au long de cette année du Jubilé de l’espoir, les Chevaliers de Colomb, avec l’Église tout entière, se sont tournés vers la source de cet espoir : la paix du Christ, dont le Sacré-Cœur demeure le signe et la source de la miséricorde divine. Au printemps dernier, le pape Léon XIV a commencé son pontificat en saluant le monde depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre avec les premiers mots du Seigneur ressuscité : « Que la paix soit avec vous tous » Il a parlé de « la paix du Christ ressuscité – une paix désarmée, et une paix désarmante, humble et persévérante ». Alors que l’Église se prépare à célébrer la fête du Christ-Roi, ces paroles nous rappellent encore une fois que le règne du Seigneur progresse non pas par la force ou par décret, mais par des cœurs convertis, en retrouvant la paix du Christ dans le royaume du Christ. B

Alton J. Pelowski

Rédacteur en chef

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ÉDITEURS

Chevaliers de Colomb

ADMINISTRATEURS SUPRÊMES

Patrick E. Kelly

Chevalier suprême

Most Rev. William E. Lori, S.T.D.

Aumônier suprême

Arthur L. Peters

Chevalier suprême adjoint

John A. Marrella

Secrétaire suprême

Ronald F. Schwarz

Trésorier suprême

Anthony R. Picarello Jr. Avocat suprême

RÉDACTION

Alton J. Pelowski

Rédacteur en chef

Matthew Kirby

Directeur éditorial

Andrew J. Matt

Rédacteur en chef adjoint

Elisha Valladares-Cormier

Rédacteur spécialisé

Megan Stibley

Secrétaire de rédaction

Paul Haring

Directeur de la photographie

Cecilia Engbert

Productrice de contenu

Bienheureux Michael McGivney (1852-1890) – Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.

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La grâce de la gratitude

L’action de grâce n’est pas un sentiment, mais un devoir et une discipline qui renforcent la foi et favorisent la joie

Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême

LE JOUR DE L’ACTION de grâce aux États-Unis est souvent marqué par des déplacements mouvementés, un repas copieux avec la famille et les amis, et le début de la saison frénétique des achats de Noël. Mais devrait-il y avoir plus que cela? Comment devrions-nous aborder cette période des Fêtes consacrée à rendre grâce?

Une façon de faire est d’examiner de plus près le pouvoir transformateur que la gratitude peut jouer dans nos vies.

La gratitude est une vertu souvent négligée. Ce n’est pas une émotion passive, mais un choix intentionnel; un acte de volonté qui a le pouvoir de transformer nos vies.

En tant que pratique spirituelle, la gratitude est une habitude qui nous aide à saisir pleinement la présence de Dieu dans nos vies et les dons extraordinaires qu’il nous a donnés. Par la gratitude, notre Seigneur nous donne « l’oreille qui entend, l’œil qui voit » (Dt 29, 3; Pr 20, 12; Mt 13, 16). Nous voyons plus clairement son œuvre magnifique, souvent cachée, dans notre vie. Nous comprenons son amour profond pour nous et la façon dont il nous façonne, nous encourage et nous prépare au fil des circonstances et des saisons de notre vie. Cela est particulièrement vrai en période de difficulté, où il est plus difficile d’être reconnaissant.

Naturellement, la gratitude est la clé pour vivre une vie plus heureuse et plus saine. Elle nous permet d’établir des relations plus solides, de mieux communiquer et d’avoir des émotions plus saines. Elle nous sort de notre cadre étroit et nous permet de voir le monde, et notre place dans celui-ci, avec émerveillement et admiration. Il y a un dicton qui dit : « Je n’ai jamais connu une personne reconnaissante qui soit malheureuse ni une personne ingrate qui soit heureuse. » Lorsque nous concentrons nos esprits et nos cœurs sur les dons que Dieu nous a donnés, nos inquiétudes, nos ressentiments et nos émotions négatives ont tendance à s’évaporer.

Ce que les saints savaient, c’est que la gratitude nous mène à la sainteté. Sainte Thérèse de

Lisieux a dit à sa sœur Céline : « C’est l’esprit de gratitude qui attire sur nous l’abondance de la grâce de Dieu, car, dès que nous remercions Dieu pour une bénédiction qu’il nous accorde, aussitôt il nous envoie dix autres faveurs en retour. »

En effet, la racine latine du terme « gratitude » est gratia, ou grâce. Et le manque de gratitude semble être la cause fondamentale de tant de problèmes qui ébranlent notre société actuelle, notamment l’égoïsme et l’envie.

Le Catéchisme de l’Église catholique compte l’ingratitude parmi les péchés contre le premier commandement parce qu’elle « omet ou récuse de reconnaître » tout ce que Dieu a fait pour nous (2094).

Enracinée dans l’orgueil, l’ingratitude bloque nos progrès spirituels. Cela mène à l’égocentrisme et à un sentiment du droit fondé sur la fausse idée que les autres nous doivent quelque chose. Dans une lettre adressée à un confrère prêtre, saint Ignace de Loyola va jusqu’à dire que l’ingratitude est la « cause, le début et l’origine de tous les péchés et de la malchance ».

Inversement, la messe est la forme la plus élevée de reconnaissance que nous pouvons donner à Dieu. Dans son essence même, la messe est une expression profonde de notre gratitude envers le Seigneur pour le pouvoir de guérison de sa vie, de sa mort et de sa résurrection. Ce n’est pas une coïncidence que le terme « Eucharistie » est dérivé d’eucharistia, le mot grec pour « action de grâce ».

Alors que nous approchons de l’Action de grâce et de la période de l’Avent, soyons réellement reconnaissants. Mais surtout, cultivons la gratitude comme une pratique spirituelle et une partie intentionnelle et permanente de notre caractère. Elle nous guérira et nous apportera la grâce et la paix du Christ.

« Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus (1 Th 5, 16-18).

Vivat Jesus!

La gratitude est la clé pour vivre une vie plus heureuse et plus saine. Lorsque nous concentrons nos esprits et nos cœurs sur les dons que Dieu nous a donnés, nos inquiétudes, nos ressentiments et nos émotions négatives ont tendance à s’évaporer.

L’appel à la charité du pape Léon

L’appel à l’amour du Christ à travers les pauvres est au cœur de l’Évangile et de la vision fondatrice du bienheureux Michael McGivney

Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême

DEUX JOURS AVANT de recevoir le conseil d’administration des Chevaliers de Colomb en audience, le pape Léon XIV a publié Dilexi Te ( Je t’ai aimé), une exhortation apostolique sur l’amour des pauvres. Lors de notre rencontre avec le Saint-Père, le Chevalier suprême et moi-même lui avons assuré que nous prendrions son enseignement à cœur et que nous le partagerions largement au sein de l’Ordre.

En lisant l’exhortation et en y réfléchissant, j’ai reconnu dans les paroles du pape la vision spirituelle du bienheureux Michael McGivney. Le pape Léon ne mentionne pas l’abbé McGivney par son nom, mais il le décrit parfaitement. En même temps, le Saint-Père nous met au défi de vivre notre principe de charité de manière plus vigoureuse.

Le pape Léon enseigne que l’amour des pauvres et des personnes marginalisées est au cœur de notre foi catholique. Saint Paul nous dit que, pour notre bien, le Christ « qui est riche, s’est fait pauvre, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté » (2 Co 8, 9). Les Évangiles nous disent que Jésus n’avait pas d’endroit où reposer la tête (Mt 8, 20). Quand Jésus a dit, « Heureux, vous les pauvres » (Luc 6, 20), il se révélait à nous. En effet, le Christ a enseigné que tout ce que nous faisons pour les personnes dans le besoin, c’est à lui que nous le faisons (Mt 25, 40).

Deuxièmement, le pape Léon montre que les auteurs chrétiens anciens et les fondateurs des communautés religieuses ont fermement lié la foi et le culte au fait de prendre soin des pauvres. On ne peut pas entrer dignement dans le sacrifice du Christ en ignorant ceux qui sont dans le besoin. Ainsi, le bienheureux

Michael McGivney a fait de la charité la pierre angulaire des Chevaliers de Colomb. Par ses paroles et son exemple, il a enseigné que l’amour des pauvres est au cœur de notre foi. Son souci pour les personnes qui sont dans le besoin découlait naturellement de sa prédication et de sa célébration des sacrements. Troisièmement, le pape Léon évoque

différentes formes de pauvreté : la pauvreté matérielle de ceux qui n’ont pas ce qui est essentiel à la vie, la pauvreté de l’immigrant et du paria, et la pauvreté spirituelle de ceux qui possèdent des biens terrestres, mais qui manquent de foi. L’abbé McGivney a également reconnu ces formes de pauvreté : les veuves et les orphelins laissés sans ressources; les immigrants irlandais et catholiques marginalisés; un homme condamné à la mort; et des paroissiens tièdes dans la pratique de leur foi. Tout comme les grands saints, l’abbé McGivney a non seulement reconnu ces formes de pauvreté, mais il y a répondu. En fondant les Chevaliers de Colomb, il a apporté son soutien aux veuves et aux orphelins. Il a aidé les hommes à pratiquer leur foi avec plus d’ardeur. Dans sa charité, l’abbé McGivney a transformé la société, et même le cours de l’histoire.

Quatrièmement, le pape Léon nous rappelle que l’amour des pauvres signifie le respect de leur dignité et de leur individualité. Les pauvres ne sont ni des statistiques ni des problèmes à résoudre. Ce sont des personnes créées à l’image de Dieu et dotées d’une dignité propre. Ils ont un nom, un visage, une histoire personnelle et une destinée. Toujours prêtre de paroisse, l’abbé McGivney connaissait les pauvres par leur nom et les aimait. Pour lui, ils n’étaient pas des objets de pitié, mais des sujets d’amour émanant du Sacré-Cœur de Jésus. En vivant notre principe de charité, nous avons le privilège de servir les pauvres : les connaître, les respecter et les aimer en tant que personnes. Un dernier point. Le pape Léon enseigne qu’aimer les pauvres n’est pas à sens unique. Des pauvres, nous recevons non seulement de la gratitude, mais aussi une compréhension plus profonde de l’amour de Dieu. C’est à travers eux que nous rencontrons Jésus. Nous sommes enrichis spirituellement. En effet, la sainteté du bienheureux Michael McGivney est inconcevable sans son amour pour les personnes qui sont dans le besoin. Il en va de même pour nous aussi! B

Les pauvres ne sont ni des statistiques ni des problèmes à résoudre. Ce sont des personnes créées à l’image de Dieu et dotées d’une dignité propre. Ils ont un nom, un visage, une histoire personnelle et une destinée.

Photo par Paul Haring

Défi de l’Aumônier suprême

Une réflexion mensuelle ainsi qu’un défi pratique proposés par l’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore

« Vous serez détestés de tous, à cause de mon nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C’est par votre persévérance que vous garderez votre vie. » (Évangile du 16 novembre, Lc 21, 17-19)

Jésus a promis à ses fidèles disciples de nombreuses choses : qu’il sera toujours avec nous, que nous recevrons si nous lui demandons et qu’il nous donnera le repos. Il a également promis que nous serions détestés et que nous serions persécutés pour l’amour de son nom. Nous devons persévérer et rester fidèles malgré les épreuves que nous subissons pour notre foi. Puissions-nous toujours mettre en œuvre l’avertissement de saint Paul : « Ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière. » (Rm 12, 12).

Défi: Ce mois-ci, je vous mets au défi d’en apprendre davantage sur la vie des saints en choisissant un ou plusieurs martyrs à découvrir dans vos lectures et en réfléchissant ensuite à la façon dont vous pouvez imiter sa persévérance et son espérance.

L’homme catholique du mois

Le bienheureux Giacomo

Alberione (1884-1971)

DANS LES DERNIÈRES HEURES de l’année du Jubilé de 1900, Giacomo Alberione, un jeune séminariste dans le nord de l’Italie, a prié devant le Saint-Sacrement. S’agenouillant dans l’adoration, il a reçu ce qu’il a décrit plus tard comme étant « une lumière particulière » l’invitant à « faire quelque chose pour le Seigneur et pour les gens du siècle nouveau ». Ce soir-là a été le début de l’un des apostolats médiatiques les plus innovants de l’Église.

Giacomo Alberione a grandi dans une famille agricole pieuse de la région du Piémont, en Italie, et a fait son entrée au séminaire à l’âge de 16 ans. Il a été profondément touché par l’appel de l’année du Jubilé du pape Léon XIII pour le renouvellement spirituel et l’évangélisation, et il a été inspiré à proclamer l’Évangile dans l’esprit de saint Paul, en utilisant les moyens de communication les plus modernes. Ordonné prêtre en 1907, l’abbé Alberione a servi comme prêtre de paroisse, directeur spirituel pour les séminaristes et rédacteur en chef du journal du diocèse. En 1914, il a fondé la société de saint Paul, la première de 10 fondations qu’il a

Calendrier liturgique

1 novembre Tous les Saints

2 novembre Commémoration de tous les fidèles défunts

4 novembre Saint Charles Borromée

9 novembre Dédicace de la Basilique du Latran

10 novembre Saint Léon le Grand

11 novembre Saint Martin de Tours

12 novembre Saint Josaphat

17 novembre Sainte Elisabeth de Hongrie

21 novembre

créées. Connues sous le nom de la famille paulinienne, celles-ci comprennent cinq instituts religieux, quatre instituts séculiers et une association de collaborateurs laïcs.

Ces communautés, fondées sur la prière et la dévotion à l’Eucharistie et à saint Paul, se sont étendues à tous les continents et ont élaboré des initiatives apostoliques dans le secteur de la publication, de la radio, du cinéma et de la télévision.

Des années 1940 aux années 1960, le père Alberione a beaucoup voyagé, visitant notamment les États-Unis, le Canada, le Mexique et les Philippines, pour orienter et encourager ces œuvres.

Le père Giacomo Alberione est décédé à Rome le 26 novembre 1971, à 87 ans, quelques heures après avoir reçu une dernière bénédiction du pape Paul VI. Il a été béatifié en 2003. B

Intention du Saint-Père

Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie

22 novembre Sainte Cécile

23 novembre

La Solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers

24 novembre André Dung-Lac et ses compagnons

Prions pour que les personnes qui luttent contre des pensées suicidaires trouvent dans leur communauté le soutien, l’attention et l’amour dont elles ont besoin, et s’ouvrent à la beauté de la vie.

Les Chevaliers universitaires, invités à être des ambassadeurs du Christ

SOUS LE THÈME « Ambassadeurs du Christ », la 60e conférence annuelle des conseils universitaires a accueilli près de 200 Chevaliers universitaires à New Haven, au Connecticut, du 26 au 28 septembre.

L’événement s’est entamé avec un souper de remise de prix le vendredi 26 septembre et s’est poursuivi tout au long de la fin de semaine avec une messe quotidienne, des discussions de groupe, des conférences et des occasions de prière et de fraternité.

Dans son discours principal, le Chevalier Suprême Patrick Kelly a abordé la crise croissante de l’isolement chez les jeunes hommes. Il a également parlé de la nécessité de former des amitiés authentiques fondées sur la vertu comme remède à ce problème.

« Un véritable ami ne veut que ce qui est le mieux pour vous. Il veut que vous deveniez l’homme que Dieu vous a créé pour être », a-t-il dit. « Ce sont les amis qui vous encouragent à faire des actes de grandeur. »

Le Chevalier suprême a comparé l’exemple de saint Pier Giorgio Frassati, canonisé le 7 septembre, avec le cas tragique de Tyler Robinson, l’homme de 22 ans de l’Utah arrêté pour l’assassinat de Charlie Kirk, champion du discours civil, le 10 septembre.

« Tyler Robinson n’avait pas d’amis pour l’encourager à aller vers la vertu et la sainteté », a-t-il dit. « Il n’avait pas non plus l’amitié la plus importante de toutes : l’amitié avec Jésus-Christ. Mais Pier Giorgio Frassati avait les deux. »

Il a ajouté : « Faites tout ce que vous pouvez pour être là pour les jeunes hommes qui ont de la difficulté à résister aux ténèbres. »

Un excellent exemple de la fraternité chrétienne est le Conseil 15105 John Henry Cardinal Newman de l’Université de Houston, qui a reçu le prix du conseil universitaire exceptionnel de cette année. L’an dernier, le conseil a atteint 700 % de son objectif de recrutement en s’associant à l’Institut thomiste pour organiser des conférences sur la théologie et la

Dans le sens horaire, à partir du haut : Les Chevaliers universitaires, y compris les cadets et aspirants des académies militaires américaines, participent à une procession eucharistique à l’église St. Mary’s à New Haven, au Connecticut, le 27 septembre. • Les participants se réunissent à la fin de la 60e conférence des conseils universitaires, le 28 septembre. • Le Chevalier Suprême Patrick Kelly remet le trophée du conseil exceptionnel au Grand Chevalier David Bartlett du Conseil 15105 John Henry Cardinal Newman de l’Université de Houston, lors du banquet du 26 septembre.

philosophie catholiques, et des repas pour favoriser les liens de fraternité catholique. Les membres ont également dirigé une prière quotidienne du rosaire et ont participé aux efforts pro-vie, y compris la campagne 40 jours pour la vie et le programme Aide et soutien après la grossesse.

Le lendemain, le Secrétaire Suprême John Marrella s’est adressé aux participants, soulignant que le thème de la conférence était inspiré par la 2eme lettre aux Corinthiens (5, 20).

« La motivation de notre sacrifice en tant qu’“ambassadeurs du Christ” doit être la même motivation qui l’a conduit à la Croix : l’amour », a-t-il affirmé. « Si nous aimons vraiment les membres de notre famille, nos amis, nos camarades de classe et nos coéquipiers, nous livrerons par des

paroles et des gestes ce message de réconciliation sur lequel saint Paul a écrit. »

Ce soir-là, les étudiants se sont joints à une procession eucharistique à New Haven, suivie d’une messe de veillée à l’église St. Mary’s, le lieu de naissance des Chevaliers de Colomb.

La conférence a pris fin le lendemain avec un appel du Maître Suprême Michael McCusker à suivre l’exemple du fondateur de l’Ordre.

« Lorsqu’il était jeune homme, le bienheureux Michael McGivney, avait déjà pris cet engagement, tout comme vous », a-t-il dit. « Vous ne fuyez pas, vous n’abandonnez pas vos amis, vous n’abandonnez pas votre foi, vous n’abandonnez pas la vérité qui vit dans votre cœur, votre esprit et votre âme. » B

HAUT
Photo par Mike Ross
Photos par Paul Haring

L’Ordre célèbre l’année de la canonisation d’Elizabeth Ann Seton

ENVIRON 2 000 PÈLERINS, dont des Chevaliers et leurs familles, se sont rassemblés le 14 septembre au sanctuaire national St. Elizabeth Anne Seton à Emmitsburg, dans le Maryland, pour une messe célébrant le 50e anniversaire de la canonisation de la patronne du sanctuaire, qui est devenue la première sainte née aux États-Unis en 1975.

L’Aumônier Suprême et archevêque de Baltimore William Lori, célébrant et homéliaste principal, était accompagné de l’archevêque Timothy Broglio, président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, et d’autres concélébrants. Plus d’une dizaine de Chevaliers du Quatrième Degré ont assuré la garde d’honneur à la messe du dimanche, qui coïncidait avec la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix. La messe a été le point culminant d’une célébration de trois jours organisée par le sanctuaire, qui comprenait des concerts, des conférences, des visites de musées, des expositions et d’autres événements familiaux pour honorer la vie et l’héritage d’Elizabeth Ann Seton. B

Des reliques de la petite fleur font un pèlerinage national

Un Chevalier du Quatrième Degré tient la garde alors que les pèlerins vénèrent les reliques de sainte Thérèse de Lisieux à la maison de retraite du Sacré-Cœur à Alhambra, en Californie. Un reliquaire contenant certains des ossements de la sainte est en visite dans plus de 11 juridictions aux États-Unis du 1er octobre au 8 décembre pour célébrer le centenaire de sa canonisation et l’année du Jubilé de l’espoir. Depuis la messe d’ouverture de la tournée au sanctuaire national de la basilique Little Flower à Royal Oak, au Michigan, le 1er octobre, les Chevaliers ont assuré les gardes d’honneur pour les messes, les processions et les moments de vénération. Thérèse, surnommée la petite fleur, est entrée au monastère cloîtré des Carmélites à Lisieux, en France, à l’âge de 15 ans et est connue pour sa « modeste voie » vers la sainteté. Pour en savoir plus, visitez le site stthereseusa2025.com B

Les Chevaliers marchent pour la vie aux Capitoles

LES CHEVALIERS DE COLOMB et leurs familles faisaient partie des milliers de défenseurs de la vie qui ont participé aux marches vers les capitoles de l’État de Pennsylvanie et de l’Ohio, deux États où les politiques contre l’avortement sont les plus vivement contestées au pays.

Les Chevaliers de Pennsylvanie ont servi de prévôts, distribué des affiches « Aimez la vie, choisissez la vie » des Chevaliers de Colomb et ont contribué à organiser une veillée complète d’adoration eucharistique le 21 septembre à la cathédrale St. Patrick à Harrisburg. Douze jours plus tard, les Chevaliers de l’Ohio étaient parmi les 5 000 manifestants qui se sont rassemblés à la chambre des représentants de l’Ohio pour la Marche pour la vie de l’État, le 3 octobre. Les Chevaliers ont distribué des affiches et ont aidé à diriger la marche en tant que prévôts.

Il y a deux ans, huit marches d’État ont été organisées sous l’égide du Fonds d’éducation et de défense de la Marche pour la vie. Cette année, ce nombre a plus que doublé, avec 19 marches. B

d’État

Des milliers de défenseurs de la vie se rassemblent à Harrisburg, au Pennsylvanie, devant le bâtiment du Capitole de la Pennsylvanie avant la Marche pour la vie de l’État, le 22 septembre.

DIRIGER AVEC FOI

Échouer n’est pas une option

Personne n’aime échouer. Les hommes, surtout les maris et les pères, n’aiment certainement pas échouer. Alors, n’échouez pas. Apprenez.

Il est possible de cesser de parler d’« échec » et de plutôt prendre le résultat positif ou négatif de tout ce que nous entreprenons comme une occasion d’apprendre. Notre identité n’est fondamentalement pas une question de ce que nous faisons, mais de qui nous sommes, un fils adoptif ou une fille adoptive de Dieu. En prenant ce que nous pourrions considérer comme un « échec » ou un « succès » comme la prochaine leçon que le Seigneur veut nous enseigner, nous pouvons dissocier nos tâches et la manière dont nous les accomplissons de notre sentiment d’estime de soi.

Dans notre examen de conscience quotidien, nous devons cultiver la discipline du discernement. Songez à garder certaines des questions suivantes en tête de votre liste : Comment ce résultat correspond-il à mes attentes? Laquelle de mes attentes était juste ou injuste? Que pourrais-je faire différemment la prochaine fois pour obtenir de meilleurs résultats?

En choisissant intentionnellement d’apprendre, nous pouvons nous motiver à accepter l’autonomie et la résilience que Dieu nous donne plutôt que de demeurer des victimes des circonstances ou du destin. Comprendre qui nous sommes vraiment peut nous permettre d’avancer pour devenir qui Dieu nous appelle à être. B — Daniel J. Cellucci est président et chef de la direction de la Catholic Leadership Institute. Chevalier depuis 2021, il vit avec sa femme et ses quatre enfants à Malvern, en Pennsylvanie.

LA MISSION DE LA FAMILLE

Songez à la fin

Se préparer à la mort signifie vivre avec l’éternité devant nous

Par le père Joseph Illo

CHAQUE NOVEMBRE, l’Église dirige nos pensées vers les quatre dernières choses : la mort, le jugement, le ciel et l’enfer. La mort est une partie inévitable de la vie en général, tout comme de la vie familiale. Pour les maris et les pères, le fait de se préparer spirituellement pour son dernier jour apporte de la grâce à sa famille et au moment de sa mort.

J’étais un pèlerin à la Journée mondiale de la jeunesse en France en 1997, lorsque j’ai perdu ma peur de la mort. À la tombe de sainte Thérèse à Lisieux, j’ai lu une inscription tirée de l’une de ses dernières lettres : « Je ne suis pas en train de mourir; je suis en train d’entrer dans la vie. » À ce moment-là, j’ai senti les roses et j’ai su avec certitude que Thérèse était vivante. Depuis, par la grâce de Dieu, la mort n’a plus de pouvoir sur moi. La plupart des gens meurent au fur et à mesure qu’ils vivent, alors le moment de devenir un saint est maintenant, par la prière fréquente et les bonnes œuvres. Cependant, à la fin de la vie, il y a quelques tâches finales à accomplir. Faites tout votre possible pour aller à la confession, recevoir l’onction des malades et recevoir le viatique, votre dernière Sainte communion. Une bonne confession à la fin de la vie est encore plus importante que l’onction. Si un prêtre tente de l’ignorer, insistez sur ce point.

J’ai déjà donné les derniers rites à une catholique non pratiquante qui a été convaincue de recevoir le sacrement de réconciliation avant de rencontrer son créateur. Quelques jours plus tard, alors que ses enfants priaient le rosaire à son chevet, les ravages de l’âge et de la maladie sont disparus de son visage. Elle s’est réveillée de son

coma en ayant l’air d’une jeune femme, a regardé chacun de ses enfants étonnés dans les yeux, puis a fixé son regard radieux sur un point au-dessus d’eux avant de rendre son dernier souffle.

Le Seigneur nous dit que la mort viendra « à l’heure où vous n’y penserez pas » (Mt 24, 44). Comment pouvons-nous nous préparer? Tout d’abord, priez le rosaire chaque jour, car nous demandons la grâce d’une sainte mort avec chaque « Je vous salue Marie ». Ensuite, allez régulièrement à la confession, normalement une fois par mois. Enfin, donnez vos directives de fin de vie à trois personnes dignes de confiance, habituellement des membres de votre famille, en demandant que tous les efforts soient faits pour que vous puissiez recevoir les derniers rites, y compris le pardon apostolique.

Pour ceux qui sont préparés, la mort, bien qu’elle puisse être difficile, est le moment magnifique où Notre Dame et saint Joseph nous mènent à Dieu. B

LE PÈRE JOSEPH ILLO est le prêtre de la paroisse Star of the Sea à San Francisco et membre du Conseil 16734 St. Joseph the Worker.

FINANCES FAMILIALES

Comment

notre famille peut-elle commencer à investir de façon

constante?

Pour de nombreuses familles, l’idée d’investir pour bâtir une stabilité financière à long terme peut sembler intimidante ou hors de portée. Une approche accessible et éprouvée est le plan de placement systématique, une méthode de cotisation régulière à un compte de placement par l’intermédiaire de dépôts automatiques. Ce faisant, « vous vous payez en premier », en mettant de côté des fonds avant qu’ils ne soient dépensés ailleurs et sans avoir besoin d’une surveillance constante ou d’un pouvoir de volonté.

POUR VOTRE MARIAGE

Cette stratégie tire également profit des achats périodiques par sommes fixes, où un investisseur achète plus d’actions lorsque les prix sont bas et moins d’actions lorsque les prix sont plus élevés, ce qui peut aider à compenser les fluctuations du marché. Parce qu’il favorise l’engagement à long terme, le plan de placement systématique aide les investisseurs à rester sur la bonne voie. Historiquement, ceux qui maintiennent leurs placements sont plus susceptibles de profiter des jours les plus forts du marché et du pouvoir des rendements composés.

Mais surtout, le plan de placement systématique offre également la flexibilité à différents niveaux de revenu : vous pouvez commencer avec un petit montant, augmenter vos cotisations à mesure que le revenu augmente, ou suspendre vos cotisations en cas de besoin urgent.

« Papier abrasif » conjugal

Le mariage, comme tout ce qui a une grande valeur, demande de la foi, de l’espoir et la volonté d’adoucir notre rudesse

DANS LE SACREMENT du mariage, Dieu donne à chaque conjoint un outil unique pour la sanctification. C’est le don de l’autre personne, intentionnellement conçue avec des différences. La personne qui semblait autrefois « parfaite » peut bientôt commencer à nous irriter, comme un papier abrasif. Mais cette irritation, plutôt que d’être un problème polarisant, fait vraiment partie du plan de Dieu pour adoucir notre rudesse, pour nous rendre humbles et pour nous aider à devenir les saints que nous sommes appelés à être. Le concept de « papier abrasif conjugal » ne vise pas à être négatif, mais utile. Les différences, les frustrations et les conflits qui surviennent entre mari et femme ne sont pas des signes d’échec ou de manque d’amour. Ils sont inévitables, et ils doivent être acceptés avec beaucoup de patience et d’humour, comme des invitations à grandir dans notre amour. Ces moments deviennent de véritables occasions d’approfondir l’intimité, la communion et la confiance.

En bref, le plan de placement systématique offre aux familles catholiques une façon d’aborder l’investissement avec discipline et tranquillité d’esprit. Il s’agit d’une stratégie éprouvée qui aide à réduire le stress et le risque d’essayer d’anticiper le marché, tout en augmentant graduellement la sécurité financière pour les années à venir. Pour obtenir plus d’informations et de ressources, visitez le site kofc.org/financesfamiliales B — Thom Duffy est directeur des services-conseils en placement pour les Chevaliers de Colomb et membre du Conseil 3928 St. George à Guilford, au Connecticut.

Les Chevaliers sont appelés à être des hommes qui mènent avec la vertu et à montrer comment bien aimer. Les petits gestes d’amour et de pardon, souvent cachés et inaperçus, sont les éléments constitutifs d’un mariage sacré. Cela signifie accepter l’appel quotidien à la sainteté par les joies et les difficultés ordinaires de la vie conjugale; les occasions quotidiennes de « mourir à nous-même » et de se sacrifier pour le bien de son épouse et de sa famille.

Plus un mari fait une place à Dieu dans son mariage, par la prière et la réception des sacrements, plus il sera témoin de la grâce à l’œuvre. Même les aspects les plus difficiles peuvent être des instruments de transformation. Avec le temps, ce qui semblait irritant vient à faire partie du lustre. B

STEPHEN COLELLA est secrétaire de cabinet de la vie paroissiale pour l’archidiocèse de Miami et membre du Conseil 13045 St. Mark à Southwest Ranches, en Floride. Lui et sa femme, Kari, sont cofondateurs de Annunciation Ministries: Evangelization Through Marriage.

Ci-dessus : Le Chevalier Suprême Patrick Kelly et les membres de la délégation des Chevaliers de Colomb et de la CNEWA visitent la maison pour enfants Holy Family à Bethléem. • Ci-dessous, à partir de la gauche : Le Chevalier Suprême Patrick Kelly et l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori rencontrent le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem. • Le Secrétaire Suprême John Marrella s’agenouille devant l’autel de la grotte de l’Annonciation à Nazareth, le site où l’ange Gabriel serait apparu à la Vierge

Marie. • En regard : L’Aumônier Suprême Lori célèbre la messe à l’église de la Nativité à Bethléem. Monseigneur Peter Vaccari (à gauche), président de la CNEWA, a concélébré la liturgie.

Photos par George Jaraiseh

MISSION de solidarité et d’espoir

Des dirigeants des CdeC et de la CNEWA visitent la Terre Sainte pour soutenir les communautés touchées par la guerre

Par le personnel de Columbia

Le Chevalier Suprême Patrick Kelly et l’Aumônier Suprême et archevêque de Baltimore William Lori faisaient partie d’une délégation de dirigeants catholiques qui ont voyagé à Jérusalem, en Cisjordanie et en Israël du 2 au 6 septembre, dans une expression de solidarité avec les catholiques et tous ceux qui souffrent de la guerre entre Israël et le Hamas.

Avec le Secrétaire Suprême John Marrella, ils se sont joints à Mgr. Peter Vaccari, président de la mission pontificale de la Catholic Near East Welfare Association (CNEWA) et à d’autres représentants de la CNEWA.

« Le moment de ce pèlerinage a été choisi précisément parce qu’il faut que les gens viennent ici, en Terre Sainte, pour montrer qu’ils se soucient des peuples qui vivent cette terrible situation, pour montrer que nous sommes solidaires, que nous voulons apprendre et comprendre, et aussi que nous voulons aider », a affirmé l’archevêque Lori, qui est également vice-président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.

Le voyage a coïncidé avec l’année du Jubilé de 2025, qui porte le thème « Pèlerins de l’espoir ». Il comprenait des rencontres avec le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, le père Francesco Ielpo, OFM, custode de Terre Sainte; et Josef Blotz, grand hospitalier de l’Ordre de Malte. La délégation a également participé à des liturgies à l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, à l’église de la Nativité à Bethléem et à la basilique de l’Annonciation de Nazareth.

« Pour nous, c’est une mission d’espoir et de solidarité avec ceux qui souffrent », a dit le Chevalier Suprême Patrick Kelly lors de la visite. « Je pense que c’est particulièrement important que nous soyons ici pendant l’année du Jubilé de l’espoir. »

UNE RÉGION EN CRISE

La plus récente vague de conflits dans la Terre Sainte a commencé le 7 octobre 2023, lorsque des militants du Hamas, opérant à Gaza, ont

attaqué Israël, tuant 1 200 personnes, principalement des civils, et prenant 250 otages. Israël a répondu à cette attaque avec des frappes aériennes, des bombardements d’artillerie et des incursions armées à Gaza.

En date du 4 septembre, le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que plus de 64 000 personnes avaient été tuées, estimant que la moitié d’entre elles étaient des femmes et des enfants. L’offensive israélienne a également entraîné des pénuries alimentaires, un manque de soins médicaux et des déplacements massifs de population.

Juste une semaine avant la visite des officiers suprêmes, le 26 août, le cardinal Pizzaballa et Théophile III, patriarche grec orthodoxe de Jérusalem, ont émis une déclaration commune condamnant l’intention déclarée du gouvernement israélien d’occuper Gaza et d’évacuer ses résidents.

« Nous ne pouvons que répéter ce que nous avons déjà dit : il ne peut y avoir d’avenir fondé sur la captivité, le déplacement des Palestiniens ou la vengeance », ont écrit les patriarches.

Le lendemain, le pape Léon XIV a fait écho à ces sentiments dans son audience générale du mercredi.

« Je supplie que tous les otages soient libérés, qu’un cessez-lefeu permanent soit conclu, que l’entrée en toute sécurité de l’aide humanitaire soit facilitée et que le droit humanitaire soit pleinement respecté, en particulier l’obligation de protéger les civils et l’interdiction des punitions collectives, de l’usage aveugle de la force et du déplacement forcé de la population », a dit le pape.

Partageant les inquiétudes de l’Église universelle, la délégation de Chevaliers et de membres de la CNEWA est venue avec « un message de solidarité et d’espoir pour ceux qui souffrent et sont dans le besoin en raison de la crise humanitaire dans la bande de Gaza ».

« Nous nous réunissons tous : la CNEWA, les Chevaliers de Colomb, la Conférence des évêques; nous sommes unis dans l’espoir, mais également unis dans la charité », a affirmé l’archevêque Lori.

Dans le cadre de la visite, le Conseil suprême a fait un don de 250 000 $ pour soutenir les efforts de bienfaisance de la CNEWA dans la région, poursuivant le partenariat de longue date de l’Ordre avec l’organisme. Les fonds aideront à répondre aux besoins du patriarcat latin de Jérusalem et soutiendront une variété d’efforts

humanitaires : servir ceux qui souffrent de la guerre à Gaza, fournir des denrées et des soins médicaux au Liban, et soutenir des initiatives caritatives et pastorales en Jordanie et en Syrie.

« LE

VISAGE DU CHRIST »

La délégation a aussi visité plusieurs communautés chrétiennes dans le besoin, dont le centre Piccirillo de Bethléem, où des artisans ayant des besoins particuliers confectionnent des produits artisanaux en bois d’olivier, la maison St. Nicholas à Beit Jala, une ville à majorité chrétienne palestinienne en Cisjordanie, où ils ont rencontré des personnes âgées et des résidents handicapés, ainsi que le séminaire du patriarcat latin, également à Beit Jala.

Selon l’archevêque Lori, malgré les ravages causés par les conflits dans la région, ces communautés chrétiennes continuent d’être un symbole d’espoir.

« Même en cette période difficile, où il y a tant de dépossession, tant d’injustice, tant de défis liés au fait de simplement être l’Église sur cette terre rendue sainte, il y a des gens héroïques qui exercent des ministères extrêmement importants et magnifiques, et mon admiration pour eux est sans limite », a dit l’Aumônier suprême.

À la maison pour enfants Holy Familly à Bethléem, un refuge pour les orphelins abandonnés géré par les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul, le Chevalier suprême et l’Aumônier suprême ont pris le temps de bercer des nourrissons pendant leur visite.

« Cette mission bienveillante a vraiment touché nos cœurs », a dit le Chevalier Suprême Kelly. « Je pense que c’est l’une des façons dont les Chevaliers de Colomb peuvent contribuer ici, en aidant ces sœurs courageuses qui font ce merveilleux travail. … Depuis notre fondation, nous aidons les personnes vulnérables. Notre voyage vise à déterminer où les Chevaliers de Colomb peuvent aider. »

Pendant un épisode de Connections with Msgr. Peter, une balado vidéo de la CNEWA animée par Mgr. Vaccari, le Secrétaire Suprême Marrella a parlé du lien entre la charité des communautés chrétiennes et la présence du Christ dans l’Eucharistie.

« Ce qui m’impressionne, c’est la façon dont vous et votre personnel êtes la présence du Christ », a dit le Secrétaire suprême à Mgr. Vaccari. « Vous avez cette [présence], vous et les Filles de la charité et d’autres ordres religieux que nous avons visités. Ils sont le visage du Christ ici. »

Le Chevalier

Suprême Kelly et l’Aumônier Suprême et archevêque Lori vénèrent le sol où Jésus aurait prié avant son arrestation dans le jardin de Gethsémani, situé dans l’église de Toutes-les-Nations à Jérusalem.

par George Jaraiseh

Photo

Dans le sens horaire, à partir du haut : L’Aumônier Suprême Lori dirige la délégation dans la prière à l’église orthodoxe grecque St. George dans le village de Taybeh, en Cisjordanie. L’église a été endommagée par un incendie déclenché par des colons israéliens en juillet. • Le Chevalier suprême et l’aumônier suprême avec un travailleur du centre d’artisanat Piccirillo à Bethléem, où des artisans ayant des besoins particuliers fabriquent des produits en bois d’olivier. • L’aumônier suprême visite un résident de la maison St. Nicholas à Beit Jala.

LA PAIX À L’HORIZON

Le 24 septembre, le pape Léon XIV a exprimé ses inquiétudes pour la région en appelant tous les catholiques à prier quotidiennement le rosaire pour la paix pendant le mois d’octobre. Le Saint-Père a émis son appel dans son audience générale le jour suivant sa conversation avec le prêtre de l’église de la Sainte-Famille à Gaza.

Les Chevaliers de Colomb ont donc invité leurs membres à répondre à l’appel du pape, en commençant par un rosaire, le 1er octobre, diffusé en direct de l’église St. Mary’s à New Haven, au Connecticut, le lieu de naissance de l’Ordre.

Le 10 octobre, soit dix jours plus tard et un peu plus d’un mois après la visite de la délégation de Chevaliers de Colomb et de membres de la CNEWA, un accord de paix négocié par les États-Unis a pris effet, suivi de la libération des 20 otages vivants détenus à Gaza par le Hamas et de près de 2 000 Palestiniens emprisonnés par Israël.

Le cessez-le-feu a donné un nouvel espoir, malgré des affrontements continus entre les deux parties, des questions sans réponse sur la gouvernance de la bande de Gaza et des demandes de retour des corps des otages décédés.

« Nous attendons ce jour depuis deux ans », a dit Joseph

Hazboun, directeur régional pour le bureau de Jérusalem de la mission pontificale de la CNEWA, dans un entretien avec OSV News, en notant toutefois que l’accord est un « cessez-le-feu » plutôt qu’un véritable « accord de paix », laissant présager un exode des chrétiens toujours à Gaza.

M. Hazboun a également indiqué que la CNEWA consacrera ses efforts pour répondre aux besoins immédiats des résidents de Gaza, y compris la nourriture, l’eau et les soins médicaux, après le cessez-le-feu.

Le pape Léon, qui, les jours précédents, a annoncé que son premier voyage apostolique sera en Turquie et au Liban, du 30 novembre au 2 décembre, a également accueilli la nouvelle avec des mots d’encouragement et de prudence.

« Comme j’ai déjà eu l’occasion de le rappeler à d’autres occasions, la paix est désarmée et désarmante », a-t-il dit aux pèlerins rassemblés le 11 octobre à la place de Saint-Pierre pour une veillée de prière et un rosaire pour la paix.

« [La paix] n’est pas dissuasion, mais fraternité, elle n’est pas ultimatum, mais dialogue », a déclaré le Saint-Père, en présence d’une statue de Notre Dame de Fatima. « Elle n’adviendra pas comme le fruit de victoires sur l’ennemi, mais comme le résultat d’une semence de justice et d’un pardon courageux. » B

Signes visibles de dévotion

Le pape Léon reçoit des membres du conseil d’administration des Chevaliers de Colomb lors d’une audience pendant le pèlerinage du Jubilé

Par le personnel de Columbia

Le pape Léon XIV a accueilli les membres du conseil d’administration des Chevaliers de Colomb lors d’une audience privée au Vatican, le 6 octobre. Dans son discours, prononcé dans la Sala del Concistoro du Palais du Vatican, le Saint-Père a souligné le soutien de l’Ordre au Saint-Siège et à ses œuvres de bienfaisance, qui, selon lui, apporte « la compassion et l’amour du Seigneur dans vos communautés ». En particulier, le pape a félicité les Chevaliers pour leurs « efforts visant à défendre la sainteté de la vie humaine à toutes les étapes de la vie, à aider les victimes de guerre et de catastrophes naturelles, et aussi à soutenir les vocations sacerdotales ».

L’audience a eu lieu pendant le pèlerinage du conseil d’administration à Rome dans le cadre de l’année du Jubilé de l’espoir. Comme l’a souligné le pape Léon, le Jubilé a attiré des millions de pèlerins à Rome, où ils ont pu admirer le célèbre baldaquin de Gian Lorenzo Bernini et le monument de la chaire de saint Pierre dans la basilique Saint-Pierre. Ces chefs-d’œuvre du XVIIe siècle ont été restaurés à leur beauté originale l’an dernier par la Fabbrica di San Pietro dans le cadre de projets de plusieurs mois soutenus par l’Ordre. Ils sont maintenant « un signe visible de votre dévotion continu au Vicaire du Christ », a dit le Saint-Père.

À gauche : Le pape Léon XIV rencontre le Chevalier Suprême Patrick Kelly et l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori avant son audience du 6 octobre avec le conseil d’administration des Chevaliers de Colomb. • En regard : Le Saint-Père accueille les membres du conseil d’administration des Chevaliers de Colomb dans la Sala del Concistoro du Palais du Vatican.

Le Chevalier Suprême Patrick Kelly et l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori ont également rencontré le Saint-Père en privé peu de temps avant l’audience pour discuter des initiatives des Chevaliers de Colomb et de leur récente visite en Terre Sainte. Le Chevalier suprême a présenté au pape un exemplaire relié des demandes de prière soumises pendant la neuvaine au Sacré-Cœur de Jésus de l’Ordre en juin dernier. Il a également donné au pape une copie manuscrite d’une résolution de l’Ordre en l’honneur du nouveau pontife, adoptée par les délégués lors du 143e Congrès suprême en août, proclamant « sa loyauté constante au pape Léon XIV alors qu’il dirige l’Église universelle ».

« C’était une merveilleuse rencontre où nous avons pu exprimer notre gratitude envers lui et ce qu’il représente pour nous », a affirmé le Chevalier suprême dans un entretien avec Vatican News. « Nous avons été honorés qu’il ait exprimé sa reconnaissance envers les Chevaliers de Colomb et les efforts que nous déployons pour soutenir l’Église, soutenir le Vatican et soutenir la vie humaine. »

La veille, les membres du conseil d’administration se sont réunis pour la messe dans l’église du Gesù à Rome. Ils ont également visité la chapelle du Sacré-Cœur de Jésus de l’église et vu la célèbre peinture du Sacré-Cœur de Jésus de l’artiste italien du XVIIIe siècle, Pompeo Batoni. La chapelle et la peinture ont été restaurées plus tôt cette année avec le soutien des Chevaliers de Colomb.

Au cours de la messe, les membres du conseil ont prié « pour les intentions de notre Saint-Père, et pour les intentions de prière reçues pendant la neuvaine de l’Ordre pour le pape Léon en juin dernier, que le Très Sacré-Cœur de Jésus bénisse et protège le pape Léon XIV, et dans sa miséricorde, entende et réponde à ces demandes ». B

Photo par Vatican Media

Discours du pape Léon XIV au conseil d’administration des Chevaliers de Colomb, le 6 octobre

JE SUIS HEUREUX de vous accueillir ce matin, vous tous, membres du Conseil d’administration des Chevaliers de Colomb, ainsi que vos familles qui vous accompagnent dans le cadre de votre pèlerinage en cette Année jubilaire de l’Espérance. Combien ce mot même est important: espérance.

Des dizaines de millions de fidèles sont venus, comme vous, à Rome durant cette Année Sainte pour visiter les tombeaux des Apôtres, franchir les Portes Saintes et affermir leur foi. L’une des œuvres d’art du Vatican que les pèlerins admirent assurément en franchissant la Porte Sainte et en entrant dans la Basilique est le baldaquin de Gian Lorenzo Bernini, qui resplendit aujourd’hui dans toute sa beauté originelle après le premier travail de restauration complète de son histoire. Une autre, dans l’abside de la Basilique, est le magnifique monument en bronze de Bernini qui protège la Chaire de Saint Pierre, restauré au même moment. Ces chefs-d’œuvre conduisent quiconque les regarde à contempler deux des principaux piliers de notre foi: la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie, et le pape comme successeur de Pierre, qui unit et guide l’Église.

Je désire vous exprimer ma profonde gratitude, Chevaliers de Colomb, pour votre générosité en vue de rendre possibles ces

projets. Ils sont un signe visible de votre dévotion constante à l’égard du Vicaire du Christ. Tout au long de son histoire, l’Ordre a soutenu de multiples manières l’action caritative du Souverain Pontife, notamment à travers le Vicarius Christi Fund, qui lui permet d’exprimer sa solidarité envers les pauvres et les plus vulnérables dans le monde.

A travers plusieurs initiatives promues par vos conseils locaux, vos confrères Chevaliers et vous cherchez en outre à manifester la compassion et l’amour du Seigneur dans vos communautés locales, notamment à travers vos efforts en vue de soutenir le caractère sacré de la vie humaine à chacune de ses étapes, aider les victimes de guerres et de catastrophes naturelles, et soutenir les vocations sacerdotales. Pour ces actions concrètes, ainsi que pour vos prières et vos sacrifices quotidiens en faveur du peuple de Dieu, j’exprime ma sincère et chaleureuse reconnaissance.

Chers frères et sœurs, je vous souhaite un pèlerinage fécond et je prie pour que votre séjour à Rome, dans la Ville éternelle, nourrisse votre foi, confirme votre espérance et approfondisse votre amour pour l’Église. Puissiez-vous ainsi être renouvelés pour poursuivre l’admirable mission commencée par votre noble fondateur.

Avec ces sentiments, je vous confie tous à l’intercession de Notre-Dame, Marie, Mère de l’Église, ainsi qu’à celle du bienheureux Michael McGivney, et j’accorde de tout cœur ma bénédiction à chacun de vous, à vos familles et à vos proches. Merci beaucoup. B

BRISER LES BARRIÈRES, CONSTRUIRE LA FRATERNITÉ

Après être entré dans l’histoire de la NFL, LeRoy Jackson a forgé un héritage grâce à la foi et au service

Par Zoey Maraist

L’un des anniversaires les plus mémorables de LeRoy Jackson a eu lieu le 8 décembre 1962, lorsque la recrue des Redskins de Washington jouant comme porteur de ballon a marqué un touché de 85 verges contre les Colts de Baltimore. À seulement 23 ans, Jackson était déjà connu pour sa vitesse exceptionnelle; le guide média de l’équipe l’a appelé le « joueur des Redskins le plus rapide de tous les temps », notant qu’il avait parcouru 100 verges en 9,4 secondes. Quelques mois plus tôt, lors du match d’ouverture de la saison contre les Cowboys de Dallas, il a intégré l’histoire de la NFL comme premier joueur noir à se présenter sur le terrain pour les Redskins, équipe connue aujourd’hui sous le nom de Commanders

Plusieurs décennies plus tard, au milieu des années 1990, Jackson a été reconnu dans un environnement complètement différent. À ce moment-là, il a été membre du Conseil 4944 Immaculate Conception Shrine à Washington, D.C., pendant plus de 15 ans et a aidé à encadrer un nouveau Chevalier nommé

Arthur Robinson. Il lui a montré comment participer aux réunions et participer à des événements de bienfaisance comme le concours de lancer libre de son quartier. Robinson aurait pu servir plusieurs mandats comme grand Chevalier, mais à l’époque, il n’avait aucune idée du passé de Jackson.

« Vous savez qui c’est? », a demandé un jour le beau-frère de Robinson en pointant Jackson. « C’est le gars qui a joué pour les Redskins. »

Au début, Robinson pensait qu’il plaisantait. « Je l’ai vu jouer dans les années 1960 », dit-il.

Aujourd’hui, à 85 ans, Jackson est toujours connu comme un joueur d’équipe – comme athlète qui a su briser les barrières, un Chevalier fidèle et une présence quotidienne à la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception, où il travaille comme gardien de sécurité.

« Il a été le pionnier », a affirmé Robinson. « Il est un excellent exemple de ce que devrait être un Chevalier. »

JOUER AU BALLON

Bien qu’il vive à Washington depuis longtemps, Jackson a grandi à Chicago Heights, en Illinois, dans une famille de poseurs d’acier. Enfant, il aimait regarder les Bears de Chicago et les Cardinals de Chicago (maintenant les Cardinals de l’Arizona). Au secondaire, Jackson se démarqua en athlétisme et au football, puis il obtint tous les honneurs aux États-Unis dans les deux sports à l’Université Western Illinois, où un nouvel entraîneur de football a aidé l’équipe à exceller.

« L’entraîneur Lou Saban a commencé à recruter de toutes parts en Illinois et a bâti une équipe autour de deux ou trois joueurs », se rappelle Jackson. « Nous sommes devenus une équipe de football de premier plan. » (Saban encadrera plus tard plusieurs équipes de la NFL, y compris les Broncos de Denver et les Bills de Buffalo.)

La carrière universitaire de Jackson a atteint son apogée au College All-Star Game, où les meilleurs aînés affrontent les champions en titre de la NFL. En 1962, c’était les Packers de Green Bay, entraînés par Vince Lombardi, un Chevalier du Quatrième Degré.

« C’était une grande expérience, parce que vous rencontriez alors certains des meilleurs joueurs des États-Unis, et vous aviez l’impression d’être l’un d’eux », se rappelle Jackson. Même si les Packers ont gagné 42-20, les jeunes du match All-Star ont livré un bon combat. « Ils ne s’attendaient pas à une telle performance de notre part », a dit Jackson, « mais ils ont vraiment découvert notre talent une fois sur le terrain. »

Jackson a été sélectionné lors de la première ronde du repêchage de la NFL en 1962 par les Browns de Cleveland. « Je ne pensais pas être repêché par une équipe aussi bonne – ne pas être aussi haut dans l’repêchage », se rappelle-t-il. Mais quelques mois plus tard, lui et son collègue porteur de ballon, Bobby Mitchell, ont été échangés à Washington, puis à l’équipe la plus au sud de la ligue et à la dernière à intégrer, en raison du refus du propriétaire de l’équipe George Preston Marshall.

« C’était un peu un choc », dit Jackson. « Cet échange m’a rendu méfiant. »

Les Redskins n’ont commencé à accepter les joueurs noirs qu’après la pression de l’administration Kennedy, qui a interdit la discrimination sur les terres fédérales, y compris le site du nouveau stade de l’équipe.

Pourtant, Jackson est resté concentré. « Tant que vous y alliez et que vous faisiez votre travail, ils vous acceptaient tous », dit-il de ses coéquipiers.

Jackson, Mitchell et le garde John Nisby, tous Afro-Américains, ont officiellement intégré les Redskins lorsqu’ils ont joué le match d’ouverture de saison de 1962 à Dallas. Parmi les trois, Jackson fut le premier sur le terrain : Les Redskins ont perdu le tirage au sort et il a fait partie de l’équipe de lancement.

« Mon héritage pour la NFL sera que je fus le premier homme noir à jouer pour les Redskins de Washington », dit Jackson.

Mitchell jouera six saisons à Washington et sera intronisé au Pro Football Hall of Fame. Sur le terrain, Mitchell était concentré

Ci-dessus : LeRoy Jackson dans la chapelle Notre-Dame-d’Afrique à la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée-Conception à Washington, D.C., où il est gardien de sécurité. • En regard : LeRoy attrape un touché de 85 verges contre les Colts de Baltimore, le 8 décembre 1962, le jour de son 23e anniversaire.

Photo par Matthew Barrick

sur son travail, se rappelle Jackson, mais autrement il était terre à terre.

« Lorsque vous êtes sur le terrain avec Bobby, vous avez intérêt à être prêt à jouer, ou vous allez en entendre parler au caucus », dit-il. « Hors du terrain, il était un gars tout à fait ordinaire. Je vais vous dire quelque chose que la plupart des gens ne savent pas : il aimait danser. Et il était aussi un bon danseur. »

Jackson a été coupé brutalement de l’équipe en 1963. Saban, maintenant entraîneur des Bills de Buffalo, l’a encouragé à essayer de jouer à Buffalo ou dans la Ligue canadienne de football, mais le cœur de Jackson n’était plus au football. Ce touché d’anniversaire demeurera le seul de sa carrière.

« Ce fut une expérience difficile de me faire couper », dit Jackson. « Je me suis senti délaissé. »

SE JOINDRE À

DE NOUVELLES ÉQUIPES

Heureusement, Jackson avait déjà construit une nouvelle fondation. L’année avant d’être coupé, il avait épousé son amour du secondaire, Dorothy, et elle l’a aidée à aller de l’avant.

« Ma femme a dit : “Ne te laisse pas abattre. Il suffit d’y aller pas à pas, les choses s’arrangeront par elles-mêmes” », se rappelle-t-il. « Alors, j’ai fait ce qu’elle a dit. »

LeRoy Jackson pendant sa dernière année à l’Université Western Illinois, où il a obtenu les distinctions universitaires et a été acclamé comme l’arrière le plus rapide du pays.

En 1964, Jackson est devenu chauffeur d’autobus, un poste qu’il a occupé pendant 30 ans. « Vous rencontrez toutes sortes de personnes – des ambassadeurs aux travailleurs en entretien ménager », dit-il.

Jackson et Dorothy ont eu deux enfants, Mia et LeRoy III, et ont adopté de façon informelle une fille, Rosita. Jackson avait également un fils plus vieux, Rodney, d’une relation antérieure. C’est Dorothy qui l’a introduit au catholicisme. « Quand nous sommes emménagés ici à D.C., nous avons visité différentes églises », dit-il. « Ma femme a rencontré un prêtre, et je suppose qu’il a fait bonne impression sur nous. Nous avons tous deux convenu de devenir catholiques. »

Bien que sa carrière au football fut derrière lui, Jackson a continué de participer à l’athlétisme, en participant à l’interne et en entraînant l’équipe de basketball pour l’organisme catholique de la jeunesse pendant environ 16 ans. « J’ai aimé être entouré de jeunes hommes, essayer de leur enseigner quelques compétences et les diriger dans la bonne direction », dit-il. Sa fille Mia a dit qu’il est devenu un père pour plusieurs de ses joueurs. « Ce n’était pas important d’où venait l’enfant », dit-elle.

« S’il avait besoin d’aide, mon père allait l’aider. »

Jackson s’est joint aux Chevaliers de Colomb en 1979 après l’invitation de Ben Thompson, le parrain de Mia. Il est actif au Conseil 4944 Immaculate Conception Shrine depuis.

« C’est une excellente organisation parce que vous travaillez avec vos frères Chevaliers pour aider les gens de votre communauté », dit Jackson.

Reginald Tobias, membre de longue date et grand Chevalier actuel du Conseil 4944, se rappelle avec fierté avoir joué des parties de football de présaison avec Jackson et un ami prêtre. « Je lui ai dit : “M. Jackson, vous devez dire à ces personnes que vous avez joué avec les Redskins” », a dit Tobias. « Et Jackson me répondait en riant : “C’est de l’histoire ancienne.” »

Jackson est particulièrement reconnaissant du lien fraternel qu’il partage avec les Chevaliers dans l’Ordre.

« Vous tombez toujours sur un frère Chevalier à un moment ou un autre de votre vie », dit-il. « Et quand cela m’arrive, je me sens mieux pour le reste de la journée. »

Après avoir pris sa retraite du transport public, Jackson a accepté un emploi de garde de sécurité à la basilique du sanctuaire national de l’Immaculée Conception. La plupart du temps, il arrive à 5 h pour éteindre les alarmes et allumer les lumières de la plus grande église catholique en Amérique du Nord. Il accueille les pèlerins du monde entier et se fait un point d’honneur d’égrener un chapelet et de lire les Saintes Écritures tous les jours.

« Cela vous fait vous sentir mieux », dit-il.

Au fil des ans, Jackson a connu à la fois un triomphe et une perte. L’un des moments les plus difficiles s’est produit lorsqu’il a perdu sa femme et son fils LeRoy au cours de la même année. Plus récemment, il est presque mort sur la table d’opération pendant une chirurgie.

« J’ai vu une lumière blanche. Tout est devenu plus lumineux et plus brillant, puis soudainement, cela s’est mis à s’estomper », a-t-il raconté. « Mon médecin m’a dit qu’ils ont dû me ressusciter. J’ai été mort pendant environ 45 secondes, près d’une minute. »

Malgré tout, Jackson dit que sa foi l’a soutenue.

« J’ai mis beaucoup de confiance dans le Seigneur », dit-il. « Il m’aide tous les jours. » B

ZOEY MARAIST écrit du nord de la Virginie.

Photo courtoisie
de Sequel
the yearbook of Western Illinois University

« QUELLE AVENTURE! »

Gordon Schottlander, vétéran du jour J, se remémore un siècle d’événements épiques et de bénédictions de tous les jours

Seul enfant de Solomon « Sam » et de Violet Schottlander, Gordon Schottlander est né le 10 janvier 1925 à Londres, en Angleterre. Son père Sam était un vétéran de la Première Guerre mondiale et ne parlait que rarement de son service militaire. « Après la mort de mon père en 1975 », se rappelle Gordon, « nous avons trouvé ses médailles de bravoure, mais aucun document retraçant ce qu’il avait fait pour les obtenir ».

Les quatre fils de Gordon ont alors commencé à lui demander de parler de son service pendant la Seconde Guerre mondiale en lui disant : « Il ne faudrait pas que tu nous laisses dans la même position, papa ».

« Je me suis donc mis à en parler et à en reparler », dit Gordon.

Gordon Schottlander après son enrôlement dans l’armée britannique à l’âge de 17 ans. La Seconde Guerre mondiale avait commencé deux ans plus tôt, en septembre 1939.

Ancien grand Chevalier du Conseil 10061 de la paroisse St. Gabriel de Burlington, en Ontario, Gordon a célébré son 100e anniversaire plus tôt cette année, le 10 janvier. Plus tard au cours du même mois, il s’est entretenu avec Columbia au sujet de sa vie mouvementée, et notamment de son expérience lors du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944. Ce témoignage personnel est une version adaptée de cet échange, à laquelle ont été ajoutés des détails tirés d’une entrevue menée en mars au collège préparatoire Crestwood de Toronto dans le cadre du projet « Oral History ».

En 1938, mon père avait fait la prédiction que s’il fallait qu’il y ait une guerre, Londres serait bombardée. Nous avons donc déménagé à l’ouest de la ville, et grâce à cette décision, nous n’avons jamais été dans la zone de guerre. Deux ans plus tard, mon pensionnat à Brighton a été fermé parce que les Allemands avaient envahi la France et se trouvaient à juste un peu plus de 30 kilomètres de la côte sud de l’Angleterre. Donc, à l’âge de 15 ans, j’ai fini l’école plus tôt que d’habitude, et c’est là que s’est terminée mon éducation formelle. Durant cette période, nous écoutions tous Churchill. Comme la plupart des Britanniques, nous le trouvions formidable parce qu’il tenait tête aux Allemands. À 17 ans, je me suis joint à l’armée britannique. Je savais que je serais appelé à le faire, et je ne voulais pas être sous l’eau, sur l’eau ou dans les airs. Ceux qui se portaient volontaires pouvaient choisir le service dans lequel ils voulaient être affectés, alors c’est ce que j’ai fait. Mes parents ne voulaient pas

que je le fasse, mais ils ont compris. Je suis né juif, mais l’armée a dû changer ce fait dans mes papiers; en me disant qu’autrement, s’il fallait que je sois capturé par les Allemands, ils me tueraient probablement. Je suis donc devenu membre de l’Église d’Angleterre sur papier.

Ensuite, j’ai été rattaché au Royal Berkshire Regiment, à Reading, et j’ai suivi mon instruction à Hull. Ça s’est passé très vite parce qu’ils voulaient que les gens commencent leur service aussi rapidement que possible. C’était dur, ils ne nous ménageaient vraiment pas, mais j’étais jeune et en forme. À partir de là, j’ai été affecté au Corps des transmissions et envoyé à l’île de Man pour une formation sur le code Morse et les drapeaux. Nous avons suivi un entraînement de débarquement au pays de Galles et un entraînement commando en Écosse. J’ai aussi suivi une instruction d’officier, qui n’était vraiment pas facile, et je suis devenu sous-lieutenant.

Enfin, j’ai été envoyé à la ligne Mareth [en Tunisie] pour aider à stopper l’invasion [allemande-italienne] de l’Afrique du Nord. J’y ai servi pendant neuf mois au service des transmissions, puis je suis retourné à Reading.

TRAVERSÉE DE LA MANCHE

Deux jours avant le jour J, j’ai été expédié à Portsmouth, sur la côte sud, après n’avoir reçu qu’un court préavis. C’était pénible, le temps était froid et humide, avec de la pluie et du brouillard, et nous pensions tous que l’invasion serait annulée, mais ils ont décidé d’aller de l’avant.

Je faisais partie du 5e Bataillon du Royal Berkshire, rattaché à la 3e Division du Canada. J’étais un jeune officier avec 30 hommes sous mon commandement, et beaucoup d’entre eux avaient le mal de mer, mais par chance, ce n’était pas mon cas.

Nous avons traversé la Manche durant la nuit, dans un engin de débarquement. Nous avions un pasteur à bord, et il a dit une prière pour nous tous. Personnellement, je me sentais en paix et j’étais calme. Considérant que je devais veiller sur 30 hommes, c’était une bénédiction, parce que mon attention était sur eux plutôt que sur moi-même.

Le 6 juin 1944, le jour J, des soldats canadiens débarquent à Juno Beach, en Normandie. Le souslieutenant Gordon Schottlander a débarqué à proximité en tant qu’officier responsable de 30 hommes du 5e Bataillon du Royal Berkshire, rattaché à la 3e Division du Canada.

Une des choses dont je me souviens vraiment clairement était le bruit, non seulement celui des avions qui passaient au-dessus de nous, des centaines d’avions, mais surtout celui des canons des navires qui tiraient depuis quelques kilomètres derrière nous. Et bien sûr, quand nous avons commencé à approcher de la plage, les balles ont commencé à frapper le bateau. Nous savions que nous allions nous faire canarder, et c’est exactement ce qui s’est passé.

Nous avons débarqué à Juno Beach à environ 6 h 35. La porte s’est abaissée, et nous nous sommes mis à courir sous une pluie de balles. Nous avions de l’eau jusqu’à la taille et avons dû nous frayer un chemin aussi vite que possible jusqu’à la plage. Je pouvais sentir les balles siffler autour de moi, et certains de mes amis se sont fait toucher et sont tombés, mais nous n’étions pas autorisés à les aider, c’était aux secours de le faire. Il fallait continuer d’avancer, parce que s’arrêter revenait à devenir une cible.

Une fois sur la plage et après avoir passé une petite colline, nous avons enfin pu nous mettre à couvert. Nous avions perdu environ huit hommes, qui avaient été tués, et d’autres encore avaient été blessés. Je pense que c’est juste en dessous de la moitié qui ont atteint la plage. Ça a été des moments pénibles.

Nous ne connaissions pas le plan d’ensemble, bien sûr, et j’en savais encore moins que les autres parce que je n’avais rejoint cet effort qu’à la dernière minute. La mission était d’abord d’arriver jusqu’à la plage. Rendus là, par contre, nous y étions coincés et nous ne pouvions pas bouger. En bons Britanniques que nous étions, nous nous sommes donc mis à faire du thé et à rouler des cigarettes. Nous sommes restés là pendant quatre ou cinq heures jusqu’à ce que les Américains, je crois, aient fait taire la plupart des mitraillettes allemandes.

Plus tard, j’ai reçu l’ordre d’aller rejoindre mon régiment. Il y avait beaucoup d’autres troupes présentes : des troupes canadiennes, britanniques, américaines. Les habitants de l’endroit étaient heureux de nous voir; ils nous ont apporté des œufs, du vin, des repas chauds, et nous avons flirté avec les filles. Nous les avions libérés, et les habitants nous étaient très reconnaissants.

DE CAEN AU CANADA

Reprendre Caen, à environ 25 kilomètres au sud de Juno Beach, était le prochain objectif. À mi-chemin, j’ai été blessé. Un obus de mortier a atterri à environ 10 ou 12 pieds de nous et a tué trois hommes qui se trouvaient près de moi. Mes jambes et mes genoux ont reçu des éclats d’obus, et j’ai perdu connaissance. Quand je me suis réveillé, je me suis demandé pourquoi j’avais de l’eau dans mes bottes, mais bien sûr, c’était du sang.

Les secours sont arrivés, ont pansé mes plaies et m’ont renvoyé en Angleterre. C’est là que la guerre a pris fin pour moi, quoique je sois resté dans l’armée plusieurs années de plus. Pour commencer, j’ai été envoyé à un hôpital près de Reading. Je me souviens qu’une infirmière là-bas m’a fait tellement rire que mes points de suture s’en sont défaits. Le médecin n’était vraiment pas content de ça.

J’avais du métal jusque dans le bas de mes jambes. Des petits morceaux ont continué d’en sortir pendant des années.

J’ai ensuite été envoyé à Bangor, en Irlande du Nord, pour récupérer, et c’est là que j’ai rencontré ma femme. J’ai été assigné à Hollywood Barracks, dans le régiment Royal Ulster Rifles. Une de nos d’escorter les familles des officiers supérieurs qui venaient en visite. Durant une grande fête, un de mes amis et moi étions debout à la porte quand une blonde et une brune sont sorties d’une voiture. J’ai dit : « Je vais prendre la blonde ». Son nom était Colleen. Nous nous sommes rencontrés ce soir-là, et nous ne nous sommes plus quittés des 65 ans qui ont suivi.

Le jour de la Victoire en Europe, Colleen et moi sommes allés au centre-ville de Belfast et avons célébré avec tout le monde.

L’année suivante, nous nous sommes mariés là-bas.

Étant pour ma part toujours dans l’armée, j’ai été envoyé en 1947 à la Royal West African Frontier Force, stationnée à Freetown, en Sierra Leone, où nous sommes restés jusqu’en 1950.

En 1950, nous sommes revenus en Angleterre, et j’ai dû chercher du travail. Il y avait tellement de personnes qui quittaient l’armée à ce moment-là que les emplois étaient rares. Moi et Colleen habitions avec ses parents à Plymouth, et un jour, après

Photo par Imperial War Museum/AFP via Getty Images

être sorti d’un autobus par une pluie battante, je me suis mis à l’abri près d’une entrée de porte. J’ai vu qu’il y avait des photos des chutes Niagara et de Toronto, alors j’ai décidé d’entrer. C’était la Maison du Canada. J’y ai pris quelques brochures, et plus tard, je les ai lancées sur le lit en disant à Colleen : « Allons au Canada ». Et c’est exactement ce que nous avons fait. Si j’étais entré dans la Maison de l’Australie, nous aurions déménagé en Australie!

Nous sommes restés brièvement à Windsor, en Ontario, puis à Hamilton, où notre premier fils est né en 1952. L’année d’après, nous avons déménagé à Burlington. Trois garçons de plus ont suivi. J’étais un enfant unique, mais j’ai une grande famille maintenant, avec beaucoup de petits-enfants et d’arrière-petits-enfants.

FOI, FAMILLE, FRATERNITÉ

Colleen vient d’une famille catholique, mais pour ma part, je sentais que pour que je devienne catholique, cela me devait venir du fond du cœur. Avec l’aide d’un excellent prêtre et de ma femme, j’ai rejoint l’Église en 1968. J’étais très heureux de le faire, et j’en suis toujours resté heureux depuis.

Je me suis joint aux Chevaliers de Colomb en 1997, à Surrey, en Colombie-Britannique, où j’ai géré une entreprise sur la côte ouest pendant un certain temps. J’ai été impressionné par le travail que l’Ordre faisait et je me suis joint au conseil local. Les Chevaliers, pour moi, ont été une merveilleuse organisation. J’y ai eu tellement

de bons amis, et nous avons fait tellement de bonnes choses dans la communauté. Ça a été très bon pour moi, spirituellement, émotionnellement, et vraiment à tous les niveaux, en fait.

Vivre une bonne vie, je crois, est d’agir du mieux que nous pouvons pour les autres et de ne faire de tort à personne. Il faut être conscient de ce qui se passe autour de nous, prendre de bonnes décisions et faire partie d’une famille – votre propre famille, bien sûr, mais les Chevaliers sont aussi une famille pour moi depuis le jour où je m’y suis joint. Je suis reconnaissant à tous mes frères Chevaliers, qui m’ont donné tant de choses dans ma vie. Il n’y a pas de meilleure organisation dans le monde.

Je ne sais pas pourquoi j’ai vécu jusqu’à devenir centenaire. Ma femme est décédée alors qu’elle avait dans les 80 ans. Certaines personnes vivent longtemps, et d’autres non. Je pense que le fait d’être positif, de savoir apprécier les choses et de communiquer avec les gens aide. Mais il reste que la santé joue un grand rôle, et certains sont chanceux, alors que ce n’est pas le cas pour d’autres. Les choses sont ce qu’elles sont.

C’est au bon Seigneur de décider du temps que vous avez, et quand il décide qu’il est temps pour vous de partir, il est temps pour vous de partir. Je ne veux pas quitter cette vie en me disant : « Oh, j’aurais tellement voulu avoir fait telle chose ». Je veux la quitter en me disant : « Wow, quelle aventure ça a été! »” B

Photo par Nadia Molinari
Gordon Schottlander, qui a fêté son 100e anniversaire le 10 janvier 2025, à son domicile de Burlington, en Ontario, où il est membre et ancien grand Chevalier du Conseil 10061 St. Gabriel’s Parish.

LA CHARITÉ ET LA VÉRITÉ sur la place publique

Dans cette période de tensions, les catholiques sont appelés à interagir avec leurs adversaires avec civilité dans la quête commune de vérité

Le prophète Jérémie n’avait pas les États-Unis — ou toute nation moderne — à l’esprit lorsqu’il a décrit la façon dont tous disent « “Paix! La paix!” alors qu’il n’y a pas de paix » (Jr 6, 14). Pourtant, cela décrit bien notre discours politique et culturel actuel. De nombreuses personnes décrient la rancune et la polarisation dans la vie publique, en vain, ce qui entraîne des appels à la paix encore plus fervents.

Les catholiques sont des citoyens ordinaires, avec des devoirs et des droits comme les autres. Par conséquent, ils ont des convictions et des points de vue politiques, avec les divergences habituelles. Tout cela est parfaitement normal et ne pose aucun problème. De nombreuses questions politiques permettent aux personnes raisonnables de bonne volonté de voir les choses différemment sans se révéler ignorantes ou infidèles. Les lois sur le zonage, le financement des écoles et les droits de douane sont des questions que l’Église n’a pas définies de manière dogmatique et que le droit naturel laisse non précisées, de sorte que des points de vue différents sont attendus, sans que cela fasse scandale.

Les hommes et les femmes sur les bancs des églises peuvent avoir et ont différents points de vue sur de nombreux enjeux, tout en restant fidèles à leur foi et à leur pays. Le patriotisme est une vertu, et les patriotes sont souvent en désaccord; il suffit de demander à James Madison et Alexander Hamilton.

Ou à Charles Carroll, le seul catholique à signer la Déclaration d’indépendance, qui a soutenu l’indépendance des États-Unis de la Grande-Bretagne dans la Gazette du Maryland sous le pseudonyme de « Premier citoyen ». Nous sommes des citoyens patriotiques, fiers d’être ainsi, et un peuple libre et indépendant délibère, débat et disconvient, comme il se doit.

Bien sûr, certains désaccords sont fondamentaux, avec beaucoup plus en jeu que la politique fiscale. Les débats sur l’avortement, l’euthanasie ou la définition du mariage ne permettent pas aux fidèles catholiques de faire des compromis sur la vérité morale ou les enseignements clairs de l’Église. Un devoir essentiel est donc de reconnaître la différence et de réagir en conséquence. Est-ce une question de préférence? Ce débat permet-il une diversité légitime d’opinions? Nous devons prendre la responsabilité de bien former notre conscience, guidés par les enseignements de l’Église.

Même sur les questions fondamentales, les catholiques sont appelés à être des semeurs de paix plutôt que d’hostilité. Après tout, nous savons que nous ne sommes pas uniquement des citoyens de la Cité de la Terre; nous sommes avant tout des citoyens de la Cité de Dieu, l’Église. La politique est importante, surtout lorsqu’il est question de la vie et de la mort, du bien et du mal, mais la politique n’est pas l’ultime priorité, car l’éternité nous attend bien après le prochain cycle électoral ou le prochain cycle de nouvelles. Nous

prenons notre place légitime dans le débat public, mais avec une liberté dont le non-croyant ne bénéficie pas; nous savons qu’un moment plus important nous attend‚ nous avons confiance en un Roi supérieur à tous les souverains. Nous votons et débattons avec une liberté, et une responsabilité, que les autres n’ont peut-être pas, surtout ceux qui ne placent pas leur espoir en Dieu. La politique est importante, mais elle n’est jamais la priorité.

CHARITÉ ET UNITÉ

Comme nous vivons dans l’espérance et la foi, les catholiques sont libres d’être charitables, même envers leurs opposants politiques. Dans ses Exercices spirituels, saint Ignace de Loyola offre des conseils inestimables : « Il faut présupposer que tout homme vraiment chrétien doit être plus disposé à justifier une proposition obscure du prochain qu’à la condamner. S’il ne peut la justifier, qu’il sache de lui comment il la comprend; et s’il la prend mal, qu’il le corrige avec amour. »

Ce conseil est presque à l’opposé du discours politique actuel, surtout en ligne, où de petites divergences sont mal caractérisées, dramatisées et attaquées, souvent sans le moindre effort pour comprendre, et encore moins pour les interpréter dans la meilleure lumière possible. Mais cela n’est pas une façon de faire preuve de charité et ne reflète pas la liberté, l’espérance et la bonne humeur des enfants de Dieu.

La tradition catholique adhère au droit naturel, affirmant que les êtres humains peuvent accéder aux principes de base de la moralité par la seule raison. Cela constitue un fondement pour l’unité malgré les différends. Par exemple, nous savons tous que la vie humaine doit être préservée. Il est raisonnable de conclure que le Code de la route aide à protéger la vie, mais la limite de vitesse exacte est une question de prudence, une question sur laquelle les personnes raisonnables peuvent être en désaccord.

Évidemment, l’Église n’a pas d’opinion fixe sur les limites de vitesse, alors pourquoi devrions-nous en avoir? Mais il existe d’autres questions de droit naturel sur lesquelles l’Église a toujours clairement pris position, comme le mal intrinsèque de l’avortement. Et cela soulève une question importante : dans une société où de graves violations du droit naturel sont permises ou même célébrées, comment les catholiques doivent-ils se comporter dans les discussions politiques?

Ici encore, la charité demeure essentielle. Les personnes qui se trompent sur des questions morales importantes ont besoin de nos prières, qui les aident vraiment. Et bien que nous ne devons pas considérer tous les points de vue comme étant moralement égaux, nous pouvons tout de même reconnaître que la plupart des gens, comme nous, tentent d’exprimer la vérité comme ils la comprennent. Ils ont peut-être tort, et même de façon grave, mais ils agissent tout de même de bonne foi. Deux perspectives peuvent parfois comprendre des vérités partielles. Et le fait qu’une personne comprend la vérité ne la rend pas inaccessible aux autres. Il ne s’agit pas d’un relativisme; la vérité morale existe et peut être connue et défendue. Mais la vérité est mieux offerte par la miséricorde et l’humilité, que par la condamnation. Si nous nous souvenons que les autres, comme nous, ont été créés pour être des personnes rationnelles en quête de vérité, nous pouvons les voir comme d’autres pèlerins avec un désir commun.

LIÉS PAR LA FRATERNITÉ

De nombreuses questions permettent aux bonnes personnes, qui recherchent la vérité, et qui essaient toutes d’être raisonnables, d’arriver à des conclusions différentes. L’unité dans la différence n’est pas toujours une contradiction, et nous n’avons pas besoin de la craindre. Nous n’avons certainement pas besoin d’être offensés par elle. Le calme et la charité dans de telles situations peuvent grandement contribuer à donner l’exemple sur la façon d’être en désaccord de manière positive.

Cette posture favorise la fraternité. Lorsque nous nous souvenons que les autres sont également patriotiques, lorsque nous interprétons leurs points de vue de façon charitable, lorsque nous nous souvenons qu’ils sont unis avec nous dans la quête de la vérité, il devient plus facile de les voir comme des prochains, ou même comme des amis et des frères. Ils ont des points de vue politiques qui sont importants pour eux; et nous aussi. Ils ont des familles, des primes d’assurance et des impôts fonciers; et nous aussi. Ils ont des craintes et des rêves pour leurs enfants; tout comme nous.

Peut-être sont-ils différents de nous en ce qui concerne les impôts ou l’assurance maladie, mais ils demeurent des citoyens, des membres de l’humanité et ils sont peut-être même sauvés par les mêmes eaux du baptême. Nous pouvons ne pas être d’accord avec eux aux urnes ou dans la section des commentaires, mais nous sommes toujours appelés à prendre soin d’eux, à porter leur fardeau, à chercher le bien commun et à vivre en solidarité avec tous. Dans cette perspective, les arguments rhétoriques faciles semblent une victoire vide de sens.

En tant que Chevaliers de Colomb en particulier, nous pouvons nous appuyer sur les principes de la charité, de l’unité, de la fraternité et du patriotisme dans nos relations avec les autres, que nos différends soient grands ou petits. Nous ne pouvons pas faire de compromis sur les questions fondamentalement importantes, mais une résolution ferme n’a pas besoin d’être méchante. Nous devons aussi être humbles. Nous savons certaines vérités non pas parce que nous sommes brillants, mais parce que notre mère, l’Église, nous les a enseignées. Ce n’est pas tout le monde qui a cette chance. L’expression « Sans la grâce de Dieu, tu serais là toi aussi » est plus qu’un cliché; c’est un appel à la modestie et à la patience et à la générosité envers les autres.

Et n’oublions pas ceci : les autres, peu importe leur opinion politique, sont des personnes avec un destin éternel. Si nous gagnons le monde entier, mais que nous perdons leur âme, ou que nous risquons la nôtre, en cherchant à « gagner » un argument, qui gagne-t-on vraiment?

La paix n’abonde pas, et l’amertume tend souvent à s’immiscer dans les débats publics. Néanmoins, nous devrions nous rappeler que toutes les divergences ne sont pas fondamentales, et même quand c’est le cas, nous devons toujours suivre le commandement du Christ : « Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent » (Mt 5, 44). En tant que catholiques et Chevaliers, nous pouvons commencer par faire exactement cela. B

R.J. SNELL est directeur des programmes universitaires et rédacteur en chef de Public Discourse pour le Witherspoon Institute à Princeton, au New Jersey. Membre du Conseil 10024 St. John the Evangelist de Lambertville, lui et sa famille résident dans la région de Princeton.

DES CHEVALIERS SUR LA GLACE

Le match des anciens joueurs de la Ligue nationale de hockey, soutenu par les Chevaliers, met l’accent sur la charité et la fraternité

Remontant l’aile gauche de la patinoire à toute vitesse, John Scott, un ancien joueur de la LNH et meilleur joueur du match des étoiles de la LNH de 2016, capte la passe d’un de ses coéquipiers des Canadiens de Montréal et lance la rondelle pour déjouer le gardien des Red Wings de Detroit. C’est le but! Montréal 5, Detroit 2

La foule rugit, les sirènes retentissent, et les coéquipiers de Scott le félicitent. Pourtant, aucune Coupe Stanley n’est en jeu, et les joueurs ne se disputent pas un gros contrat. Au lieu de cela, les deux équipes composées d’anciens joueurs de franchises légendaires s’affrontent pour amasser des fonds pour les enfants handicapés. Ce match était le troisième match annuel des anciens joueurs de la LNH organisé par la fondation GH Pastor, en mars dernier à l’aréna Big Boy à Fraser, au Michigan, à environ 32 kilomètres au nord du centre-ville de Detroit. Les Canadiens ont remporté la partie, marquant neuf buts contre six, mais la vraie victoire n’était pas affichée sur le tableau de pointage. La partie, organisée avec

le soutien du Conseil 2690 George F. Monaghan à Livonia et de plusieurs autres Chevaliers tant sur la glace qu’en dehors, a permis de recueillir environ 35 000 $ pour des programmes de hockey sur luge pour les jeunes handicapés et pour d’autres organismes qui soutiennent les familles avec des enfants dans le besoin.

John Pastor, membre du Conseil 2690, dont la famille a établi la fondation GH Pastor, a aidé à planifier l’événement, et d’autres membres du conseil ont fait du bénévolat pendant le match en tant que placiers et préposés aux loges. Angelo D’Amico, qui a passé six ans comme juge de lignes dans la LNH, et John Horrigan, annonceur pour l’équipe des anciens joueurs des Bruins de Boston et lauréat d’un Emmy, sont des Chevaliers qui ont repris leurs rôles professionnels pour le match.

Pour Angelo, membre du Conseil 13272 St. Christopher à Mississauga, en Ontario, et fils de John D’Amico, un juge de lignes intronisé au Temple de la renommée du hockey, la partie était un exemple évident de ce que signifie être un Chevalier.

Page en regard : John Scott (à droite), qui a joué dans la LNH pendant huit ans, tente de marquer un but lors du match des anciens joueurs de la LNH 2025 organisé par la fondation GH Pastor avec le soutien des Chevaliers locaux. • Ci-dessus, à partir de la gauche : Angelo D’Amico (deuxième à partir de la gauche), un ancien juge de lignes de la LNH et un Chevalier de l’Ontario, avec des membres du Conseil 2690 George F. Monaghan à Livonia, au Michigan, qui agissent à titre de bénévoles pour le match des anciens joueurs.• Alex Foster (à gauche), portant une réplique du chandail de son père, Dwight Foster, un ancien joueur de l’équipe des Red Wings de Detroit, avec John Scott après le match des anciens joueurs. Alex s’est joint à l’équipe des anciens joueurs des Red Wings en l’honneur de son père, décédé en janvier.

« Le bienheureux Michael McGivney nous inspire à faire une différence », affirme Angelo. « La partie n’a pas eu lieu dans ma communauté, mais j’ai voyagé ici pour faire une différence avec d’autres Chevaliers. C’est ça, l’essence même de cette fraternité. »

John explique que la fondation GH Pastor a été fondée en 2023 pour redonner à des organisations qui soutiennent des enfants qui font face à de graves défis médicaux, y compris son propre fils, qui a eu une tumeur cérébrale, une nièce atteinte d’épilepsie et le fils d’un partenaire d’affaires, qui a reçu un diagnostic d’autisme et de trisomie 21.

Le hockey étant depuis longtemps une passion partagée entre les familles, la fondation a eu l’idée d’organiser un match de bienfaisance mettant en vedette d’anciennes vedettes de la LNH, dont les fonds serviraient à soutenir les enfants handicapés et aux prises avec des problèmes de santé graves. Selon John, l’un des objectifs à long terme de la fondation est de créer une résidence pour les personnes atteintes de trisomie 21 qui ne sont plus admissibles à l’aide du gouvernement.

« C’est la valeur du hockey », dit-il. « La raison pour laquelle nous organisons cet événement est notre amour du sport et le désir de recueillir des fonds pour les différents organismes de bienfaisance. Et c’est aussi la mission des Chevaliers de Colomb : redonner à notre communauté et aider les gens moins fortunés que nous. »

La fondation a lancé ses matchs d’anciens joueurs de la LNH au cours de sa première année, avec des anciens joueurs des Red Wings affrontant une équipe d’anciens joueurs de la LNH différente chaque année; plus de 100 000 $ ont depuis été donnés à des organismes de bienfaisance pour enfants. L’événement met également en vedette une compétition de hockey sur luge entre des équipes canadiennes et américaines, qui comprennent des athlètes paralympiques et d’autres athlètes handicapés.

Lors du match de hockey sur luge de 2024, Vladimir Konstantinov, une légende des Red Wings et champion de la Coupe Stanley, est revenu sur la glace pour la première fois depuis 1997, après qu’un accident de voiture l’ait rendu partiellement paralysé, mettant ainsi fin à sa carrière. Cette année, il était présent à titre

de capitaine honoraire de l’équipe américaine.

Cliff Liptak, grand Chevalier du Conseil 2690, explique que la partie de hockey sur luge était une des principales raisons pour laquelle le conseil participait à l’événement.

« Les Chevaliers de Colomb ont toujours appuyé les programmes pour les enfants handicapés. Nous étions donc contents de participer à l’événement », dit Cliff. « Nous voulons nous assurer que les enfants sont soutenus et qu’ils ont accès aux choses qui les intéressent. »

Bien que ce n’était pas l’intention principale de l’événement, le match de cette année a également été une occasion de réunir des athlètes et des partisans du Canada et des États-Unis, après les tensions entourant le tournoi des 4 nations de la LNH le mois précédent.

« Une chose que nous avons sentie, c’est que le hockey nous unit, et cela nous a donné l’occasion de célébrer la raison pour laquelle nous sommes là : le bien commun », affirme Angelo. « Si des personnes de deux pays différents peuvent combiner leurs efforts pour faire une différence dans la vie de quelqu’un par la foi et la charité, c’est une victoire. »

John, qui est né en Alberta et vit maintenant au Michigan, croit aussi que la camaraderie et la charité vont de pair. « Nous sommes différents joueurs de différentes équipes et nous nous rassemblons avec l’objectif commun de faire quelque chose de bien », dit-il.

Plusieurs Chevaliers ont mentionné l’impact à long terme qu’ils souhaitent que l’événement aura, bien après la fin de la partie.

« Nous espérons continuer à soutenir ces familles, à rendre leur vie confortable et à leur offrir une qualité de vie », affirme Pat Maher, un ancien Chevalier du Conseil 2690. « Le bienheureux Michael McGivney avait à cœur la famille, la communauté, la fraternité et la charité… c’est ce qui compte aujourd’hui : voir les familles se réunir, amasser des fonds pour des organismes de bienfaisance et se soutenir mutuellement. » B

ELISHA VALLADARES-CORMIER est rédacteur spécialisé de Columbia et membre du Conseil 546 Sandusky, en Ohio.

Les membres du Conseil 7992 Father Vincent S. Sikora à Burke, en Virginie, présentent leur bannière du conseil devant une chapelle à Bangang, un village dans l’ouest du Cameroun, lors d’un voyage de mission avec l’organisme sans but lucratif Viridiane’s Hope for Children Health and Education. Les Chevaliers ont non seulement aidé à terminer la construction des murs intérieurs et extérieurs de la chapelle et à ériger un autel, mais ils ont également foré deux puits d’eau potable à Bangang et à Babouantou, planté des graines et participé à d’autres projets.

GLOIRE AU SACRÉ-CŒUR

Le Conseil 10655 Father Aloysius Nolan à Kinkora, en Ontario, a organisé une Heure Sainte avec l’icône du Sacré-Cœur de Jésus de l’Ordre à l’église St. Patrick. Le père Jude Ogbenna, prête associé et frère Chevalier, a mené l’adoration eucharistique.

DES FONTS POUR TOUTES

LES BÉNÉDICTIONS

Le Conseil 1773 de Perham, au Minnesota, a fait don de 300 $ amassés lors d’un petit déjeuner aux crêpes pour couvrir la moitié du coût des matériaux nécessaires à la construction d’un deuxième font baptismal à l’église St. Henry. Mark Halbakken, membre du conseil, a construit le font, qui a été placé dans la chapelle paroissiale pour permettre une plus grande flexibilité dans la planification des baptêmes autour des heures de messe.

DES MOMENTS AU MONASTÈRE

Le Conseil 11109 St. Patrick à Independence, en Oregon, a parrainé un pèlerinage de 25 jeunes du programme de confirmation de l’église St. Patrick à l’église Mount Angel Abbey à St. Benedict. De nombreux Chevaliers se sont joints au pèlerinage et

le père bénédictin Andrew Schwenke a parlé aux jeunes de l’histoire de l’ordre des Bénédictins, du processus d’entrée dans la vie religieuse et de sa propre histoire de vocation.

DÉVOTION DU PREMIER

VENDREDI

Inspiré par la lettre encyclique du pape François, Dilexit Nos (Il nous a aimés), le Conseil 11745 St. Patrick à Anchorage, en Alaska, a collaboré avec le père Leo Walsh, prêtre de la paroisse St. Patrick et aumônier du conseil, pour raviver la dévotion du premier vendredi à la paroisse. Après la messe de chaque mois, les participants prient la litanie du Sacré-Cœur, puis participent à un repas-partage organisé par le conseil.

ABBÉ MICHAEL MCGIVNEY, PRIEZ POUR NOUS!

Des Chevaliers du Conseil 8753 Banal na Sakramento de Quezon City, Luçon Nord, ont assisté à la messe à l’église Banal na Sakramento pour célébrer la fin de la neuvaine au bienheureux Michael McGivney du conseil. Une image de l’abbé McGivney était affichée pendant la messe.

La Foi

SAINTE FAMILLE, PRIEZ POUR NOUS

Le Conseil 6099 Holy Family à Chattanooga, au Tennessee, a donné de petites statues de la Sainte Famille à plus de 40 jeunes qui ont reçu le sacrement de la confirmation à l’église St. Stephen. Depuis 2020, le Conseil 6099 et son groupe de femmes offrent des présents sacramentels aux paroissiens qui reçoivent la première communion et la confirmation.

Les Chevaliers du Degré patriotique de l’Assemblée 1197 Marquette à Green Bay, au Wisconsin, assurent une garde d’honneur alors qu’ils mènent une procession de la croix du jubilé dans le sanctuaire national Our Lady of Champion lors d’une messe célébrant le Jubilé de 2025. Après la messe, les Chevaliers ont transporté la croix dans une procession de 2,7 km dans les jardins du sanctuaire.

DROITE:
Photo par Sam Lucero The National Shrine of Our Lady of Champion

La Famille

Lope Suyom, membre du Conseil 14648 St. Peter the Apostle à Telegrafo, aux Visayas, coupe l’herbe à l’école primaire Canmogsay dans le cadre de la campagne annuelle Brigada Eskwela du pays, qui vise à préparer les écoles avant le début de la nouvelle année scolaire. Quinze Chevaliers ont aménagé le terrain de l’école en trois heures.

UNE TONNE DE SOUTIEN

Le Conseil 61 Our Lady of Peace à Stratford, au Connecticut, a reçu plus de 453 kg de denrées lors de sa collecte mensuelle dans le cadre du programme « Nourrir les familles ». Les denrées recueillies ont été données à la banque alimentaire de l’église Blessed Sacrament, qui distribue plus de 700 sacs de denrées chaque semaine. Depuis mars 2023, le Conseil 61 recueille en moyenne 226 kg de denrées pour la banque alimentaire chaque mois.

DES ÉLÈVES DOUÉS

Le Conseil 14181 Good Samaritan à Ellijay, en Géorgie, a remis à sept diplômés de l’école secondaire Gilmer une bourse d’études de 1 000 $ chacun. Le programme, nommé en l’honneur du Chevalier de longue date Ed Elie, décédé en 2019, soutient les élèves depuis cinq ans.

AIDER UN FRÈRE À RENTRER À LA MAISON

Lorsqu’un membre du Conseil 6245 Immaculate Conception d’Annandale, au New Jersey, est décédé, le conseil a versé 5 000 $, avec le soutien de dons individuels, pour aider sa femme à envoyer sa dépouille au Nigéria pour son enterrement dans le cimetière familial.

JOUER POUR UNE CAUSE

Le Conseil 10921 St. Joseph the Worker à Orefield, en Pennsylvanie, et le Conseil 4050 Queenship of Mary à Whitehall ont organisé conjointement leur tournoi annuel de jeu de poches au Egypt Memorial Park. L’événement a permis d’amasser plus de 4 000 $ et de recueillir 10 boîtes de denrées pour la Whitehall-Coplay Hunger Initiative, qui sert environ 1 000 personnes chaque mois.

UN DON DE CONGÉLATEUR POUR RÉCHAUFFER LES CŒURS

Le Conseil 10757 St. William à Naples, en Floride, a fait don de 5 600 $ à un centre de soutien aux personnes en situation d’itinérance, géré par les œuvres catholiques du diocèse de Venice, pour acheter un nouveau congélateur. Le don provient des fonds amassés lors des déjeuners paroissiaux mensuels du conseil à l’église catholique St. William.

IN MEMORIAM

Les Chevaliers de l’Assemblée 150 Cardinal Gibbons à Hockessin, au Delaware, ont construit et installé six bancs commémoratifs, avec des plaques gravées avec les noms des membres décédés de l’assemblée, au sanctuaire Our Lady, Queen of Peace dans la paroisse Holy Spirit. Le projet de 8 000 $ a été financé par des dons individuels de membres et des dons au fonds commémoratif.

PIQUE-NIQUE FAMILIAL PAROISSIAL

Les Chevaliers du Conseil 15829 Millville-St. André Bessette de Blackstone, au Massachusetts, a préparé un repas servi à plus de 100 personnes lors du pique-nique annuel de la paroisse Divine Mercy.

Edward Domich (à droite) et d’autres membres du Conseil 8596 Siena à West Dundee, dans l’Illinois, remplissent des sacs à dos de fournitures scolaires pour les familles locales dans le besoin. Les articles proviennent de la collecte annuelle de fournitures scolaires organisée par le Conseil 8596 et F.I.S.H., une banque alimentaire, avec des dons totalisant plus de 227 kg, suffisant pour remplir plus de 75 sacs à dos.

Le Maître Suprême Michael McCusker (en avant, troisième à partir de la droite) avec le député d’État de l’Île-du-Prince-Édouard Savio Dias (en avant, troisième à partir de la gauche) et d’autres dirigeants des Chevaliers de Colomb, après une cérémonie d’exemplification du Degré du patriotisme (4e) au Congrès d’État de l’Île-du-Prince-Édouard. Près de 30 hommes sont devenus des Sires Chevaliers pendant l’événement, qui a été organisé selon le nouveau format de cérémonie instauré au début de l’année.

PRENDRE SOIN DE NOS ANCIENS COMBATTANTS

Les membres de l’Assemblée 100 Bishop Fenwick à Norwalk, au Connecticut, ont collaboré avec l’organisme House of Heroes pour faire des travaux à la maison de Willie Jones, un ancien combattant de l’armée américaine. Ils ont réparé et peint la terrasse, nettoyé le sous-sol et installé une rampe. Le projet de 5 000 $ a été financé avec des fonds recueillis lors du repas des patriotes annuel de l’assemblée et carnaval communautaire

FESTIVAL D’ABAYAN

Près de 50 Chevaliers de plusieurs conseils et assemblées près de Butuan City, Mindanao, ont participé au Festival d’Abayan 2025, un événement religieux et culturel annuel qui rend hommage à sainte Anne, patronne du fleuve Agusan. Les Chevaliers ont assuré une garde d’honneur lors d’une procession de 30 minutes entre la cathédrale St. Joseph et un site situé à proximité de l’Autorité portuaire des Philippines, où la messe a été célébrée. Ils ont ensuite accompagné l’image de sainte Anne lors d’un défilé de trois heures.

TOUTE UNE COMPÉTITION

Les membres du Conseil 6550 Father Puetz à Harrisonville, au Missouri, ont participé à une compétition annuelle de barbecue et à un repas communautaire. L’équipe du Conseil 6550, représentant la paroisse Our Lady of Lourdes, a tenté de battre neuf autres églises locales lors de l’événement œcuménique, qui a réuni des centaines de personnes pour un moment de camaraderie chrétienne. Des Chevaliers du conseil étaient également sur place pour parler de l’Église catholique avec les personnes qui avaient des questions à ce sujet.

JAMAIS SEUL

Le Conseil 1384 d’Annapolis, au Maryland, a recueilli plus de 36 000 $ au cours de sa collecte de fonds annuelle pour appuyer la recherche et la sensibilisation sur la fibrodysplasie ossifiante progressive, une maladie génétique rare qui se traduit par une ossification progressive des muscles, tendons, ligaments et autres tissus mous. L’événement a eu lieu pour la première fois en 2023, après que le fils d’un des Chevaliers du conseil a appris qu’il était atteint de la maladie.

La Communauté

Des Chevaliers de plusieurs conseils près de Rapid City, au Dakota du Sud, placent des drapeaux sur les tombes des anciens combattants au cimetière national de Black Hills. Le Conseil 8025 St. Therese coordonne l’événement depuis plus de cinq ans. Il s’agit d’une des nombreuses activités organisées par les conseils tout au long de l’année pour honorer les anciens combattants décédés.

JUBILÉ DU PRINTEMPS

Des Chevaliers du Conseil 6884 St. Gerard Majella à Seneca, en Caroline du Sud, ont servi des repas au festival annuel des arts du Jubilé du printemps de Pendleton. Environ 300 participants ont acheté des saucisses, des hot-dogs et de l’eau auprès du conseil, ce qui a permis de recueillir plus de 750 $ pour un organisme de bienfaisance.

GAUCHE:
Photo par Dale Preston

La Vie

MARCHE POUR LA VIE

Le Conseil 13513 St. Charles Borromeo à Jacksonville, en Alabama, et le Conseil 3227 Joseph J. Burn Sr. à Anniston ont organisé une marche pour la vie avec cinq églises catholiques locales. Le groupe a fait une procession d’environ 1,6 kilomètre de l’église St. Charles Borromeo jusqu’à la place de Jacksonville. Les Chevaliers soutiennent cette marche depuis plus de 20 ans, mais c’était la première fois qu’ils en étaient les principaux organisateurs.

Mark Weiss, directeur des programmes liés à la vie du Conseil 12912 Father Aufderheide à Vandalia, en Ohio, et le père Kyle Schnippel, prêtre de l’église St. Christopher, à côté d’un présentoir informatif pro-vie créé par le conseil et le comité sur le respect de la vie de la paroisse. L’armoire illuminée, montrant des modèles de fœtus à différentes étapes de développement, a été bénie par le père Schnippel et placée près de l’entrée de l’église.

Des athlètes des Jeux Olympiques spéciaux tapent dans les mains des Chevaliers et des autres bénévoles après une compétition d’athlétisme dans le cadre des Jeux d’été d’état de Special Olympics Maine tenus à l’Université du Maine à Orono. Plus de 50 Chevaliers de quelque 20 conseils à l’échelle de l’état se sont portés volontaires pendant la fin de semaine pour chronométrer des épreuves sur piste, préparer des repas pour les athlètes, et plus encore.

COLLECTE EN SOUTIEN AUX BESOINS MÉDICAUX

Le Conseil 18577 St. Joseph Astoria, à New York, et l’église St. Joseph ont organisé une collecte de sang à l’auditorium de la paroisse pour le New York Blood Center. Plus de 60 chopines de sang et de plaquettes ont été données pour aider les patients et faire progresser la recherche.

CHOISIR LA VIE

Les Chevaliers du Conseil 5378 Ramon E. Nazareno à Calape, aux Visayas, ont été rejoints par les paroissiens de l’église St. Vincent Ferrer pour la première marche pour la vie du conseil. Le thème du mois de mars était « Choisir la vie ».

TOUS LES STYLES D’APPRENTISSAGE SONT LES BIENVENUS

Le Conseil 2829 Santa Maria de Winston-Salem, en Caroline du Nord, a fait plusieurs dons, totalisant plus de 13 000 $, pour soutenir des programmes destinés aux élèves ayant une déficience intellectuelle dans 10 écoles catholiques et publiques locales du Centre pour enfants de Winston-Salem et de la commission scolaire du comté de Forsyth. Les subventions ont été

versées par l’intermédiaire de la fondation LAMB de la Caroline du Nord, une initiative parrainée par les Chevaliers de Colomb fondée en 1960.

UN AVENIR RADIEUX

Le Conseil 9349 Archbishop James V. Casey à Littleton, au Colorado, a fait don de 10 500 $ à Birthline of Colorado, le plus ancien centre de ressources pour femmes enceintes de l’état, pour aider à étendre ses services et à construire une nouvelle installation, BriteStar Health. Le conseil soutient l’organisme depuis 1985.

DES DONS QUI

SAUVENT DES VIES

Le Conseil 10579 Islands à Savannah, en Géorgie, a organisé une collecte de sang à la paroisse de St. Peter the Apostle, recueillant 40 chopines de sang. Depuis plus d’une décennie, le conseil organise deux collectes de sang par année, recueillant environ 500 chopines de sang au cours de cette période.

Veuillez soumettre les activités de votre conseil à l’adresse knightsinaction@kofc.org

Prix « Conseil Étoile »

Pour l’année fraternelle 2024-2025, 2 967 conseils ont obtenu le prix « Conseil Étoile », qui récompense les réalisations exceptionnelles en matière d’adhésion, d’assurance et de programmation. Parmi ces conseils (listé ici), 455 ont obtenu le prix « Conseil Double Étoile » (200 % du quota d’adhésion) et 244 ont obtenu le prix « Conseil Triple Étoile » (300% ou plus du quota d’adhésion).

De plus, 4 644 conseils ont obtenu le prix Colombien pour l’excellence en programmation; 4 886 conseils ont obtenu le prix Abbé McGivney pour avoir atteint leur quota d’adhésion, et 3 856 conseils ont obtenu le prix des Fondateurs pour avoir atteint leur quota d’assurance.

8788 8789 8875 8954 8960 8975 9088 9215 9220 9291 9299 9310 9318 9368 9394 9564 9626 9674 9698 9708 9748 9759 9765 9794 9868 9967 9997 10090 10131 10209 10240 10333 10373 10390 10420 10463 10523 10524 10562 10574 10609 10646 10677 10861

Indique le statut « Conseil Double Étoile » Indique le statut « Conseil Triple Étoile » Pour obtenir la liste complète des Conseils Étoiles 2024-2025 et pour plus d’informations sur ces prix, rendez-vous sur le site à l’adresse www.kofc.org/fr/for-members/ resources/star-councilaward.html.

OFFICIAL

NOVEMBER 1, 2025:

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Chevaliers de la charité

Chaque jour, il est donné aux Chevaliers à travers le monde la possibilité de faire la différence, que ce soit à travers le service de leur communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.

Barry Borsenik, député d’État du Michigan (au centre, tenant une balle de baseball), s’est réuni avec des prêtres et séminaristes du diocèse de Lansing à Jackson Field pour la 25e partie de baseball de la Soirée annuelle des vocations des Chevaliers de Colomb. Prêtres, séminaristes, religieuses et de nombreuses familles ont pris plaisir à encourager les Lansing Lugnuts, une équipe de ligue mineure, tout en sensibilisant l’importance des vocations dans l’Église catholique.

Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique «Chevaliers à l’œuvre».

Les photos, avec une description, peuvent être envoyées par courriel à knightsinaction@kofc.org .

Photo par Michael Back

« Je suis émerveillé par l’œuvre de la grâce de Dieu. »

En grandissant sur la côte est du Canada, j’ai participé à la paroisse de ma famille, mais ma foi est restée tiède. L’idée d’une vocation à la prêtrise ne m’avait jamais traversé l’esprit.

Au lieu de cela, mon attention a été attirée par les connaissances scientifiques sur le monde naturel, ce qui m’a mené à entreprendre un doctorat dans une université en Californie. Pendant mes recherches en doctorat, le SaintEsprit m’a amené à poser des questions plus profondes auxquelles la chimie seule ne pouvait répondre. Par conséquent, j’en suis venu à croire fermement en la foi catholique et j’ai cherché à la vivre intentionnellement. Jésus-Christ a répondu au véritable désir de mon esprit et de mon cœur.

Pendant cette période, j’ai senti un appel inattendu à la prêtrise. Les prêtres du ministère du campus ont soutenu mon discernement, et avec le temps, j’ai entendu Dieu m’appeler à devenir prêtre diocésain. Après mon doctorat, je suis entré au séminaire et j’ai été ordonné en 2016. Je suis toujours émerveillé par l’œuvre de la grâce de Dieu dans ma vie, et j’encourage les jeunes à être ouverts aux façons surprenantes dont Dieu les appelle.

Le père James Fleming

Archidiocèse de St. John’s

Conseil 7405 Mary, Queen of Peace Torbay, Terre-Neuve-et-Labrador

Photo par Emma Hutchinson Photography

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