Valuing and promoting Nature-based Solutions in development projects - French

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MANUEL D'ORIENTATION

Valoriser et promouvoir les solutions fondées sur la nature dans les projets de développement visant la résilience au climat et aux catastrophes

SEPTEMBRE 2025

Préambule

Pourquoi ce guide pratique ?

Malgré une reconnaissance accrue de la contribution positive des Solutions fondées sur la Nature (SfN) au développement durable et à la résilience au changement climatique et aux risques de catastrophe, les investissements dans ces solutions sont restés relativement faibles. Cela s’explique notamment par :

• Des difficultés de valorisation des coûts et des bénéfices des SfN, qui incluent des coûts et des bénéfices non monétaires et intangibles. Cela complique la comparaison des SfN avec d’autres solutions, notamment celles dites grises (basées sur l'infrastructure) et hybrides1 .

• La nécessité de disposer de plus de preuves et de méthodes expérimentées pour faciliter l'intégration des SfN dans les projets de développement.

• Le manque de guide pratique pour aider à la prise de décision, la planification et la mise en œuvre des SfN tout au long du cycle de vie du projet.

Ce guide permet d’évaluer et de valoriser les bénéfices et les coûts des SfN dans les projets de développement visant à renforcer la résilience des communautés au changement climatique et aux catastrophes. Le guide aide à la prise de décision dans la priorisation et la mise en œuvre de solutions contribuant à la résilience au changement climatique et aux catastrophes (RCC) d'un point de vue social, économique, environnemental et de gouvernance.

Pour qui ?

Pour les planificateurs, les concepteurs et les responsables de la mise en œuvre de projets de développement visant à renforcer la résilience des communautés face au changement climatique et aux catastrophes, en mettant l'accent sur le travail des ONG internationales et locales.

1 Dans ce manuel, le terme "solution" est défini au sens large comme une option ou une mesure répondant aux problèmes identifiés. Lorsque la solution est mise en œuvre, on parle d'"intervention".

Eau-Alimentation-Climat

Objectifs et champ d'application

Définitions clés

Solutions fondées sur la nature (SfN)

"Actions visant à protéger, conserver, restaurer, utiliser et gérer durablement les écosystèmes terrestres, d'eau douce, côtiers et marins, naturels ou modifiés, qui permettent de relever les défis sociaux, économiques et environnementaux de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien-être humain, les services écosystémiques, la résilience et les bénéfices de la biodiversité " (Résolution 5 de l'UNEA, 2022).

Voir également le World Overview of Conservation Approaches and Technologies (WOCAT).

Résilience au climat et aux catastrophes (RCC)

La résilience au climat et aux catastrophes est la capacité d'un système et de ses composantes à anticiper, absorber, s'adapter ou se remettre des effets du changement climatique ou d'un événement dangereux, en temps opportun et de manière efficace (d'après le GIEC, 2012).

"Le renforcement de la résilience climatique implique que tous les acteurs aient la capacité de prévenir, d'anticiper et d'absorber les extrêmes climatiques et les événements à évolution lente (chocs et stress), ainsi que de s'adapter et de transformer les voies de développement à plus long terme" (NUCC, 2021).

La valorisation des SfN peut servir plusieurs objectifs et aider à la prise de décision à différents niveaux :

• Sélection des solutions les plus appropriées dans la planification des projets. Pour favoriser l'intégration des SfN dans les projets de développement visant à la RCC, les bénéfices et les coûts des SfN doivent être évalués et comparés à d'autres solutions non fondées sur la nature, afin d’identifier les priorités et mettre en œuvre les solutions les plus adaptées au contexte local

• Plaidoyer et justification auprès des parties prenantes, de la valeur des SfN par rapport à d’autres solutions. Le processus participatif peut aider les parties prenantes à comprendre les nombreux bénéfices et avantages comparatifs des SfN, ou la nécessité d'une combinaison de SfN avec d'autres solutions.

• Suivi et valorisation des SfN La valorisation des solutions contribue également au processus de suivi et d’évaluation des performances de chaque solution mise en œuvre.

Le guide se concentre sur le premier point, à savoir la hiérarchisation et la sélection des solutions les plus appropriées. Il existe une série d'outils contribuant à la valorisation des solutions pour la RCC (basées sur la nature ou non), dont certains sont recommandés par la Plateforme Réduction des Risques de Catastrophes des ONG suisses. Ce guide propose un processus intégratif et participatif qui facilite la mise en œuvre pratique des SfN dans les cycles de vie des projets. Le coût du travail de valorisation (en termes de temps, de ressources humaines et de budget) sera également considéré, tout en mettant l’accent sur la valorisation rapide. Pour la valorisation en profondeur, une sélection d’outils méthodologiques sera préconisée.

Figure 1 : Adaptée de HELVETAS, Stratégie
2023

Cette première version du guide s'appuie sur un travail de bibliographie, d'expérience de terrain et de quelques études de cas. La prochaine étape consistera à tester l'ensemble du processus afin d'apprendre, d'adapter et d'améliorer la valorisation des solutions et sa pratique.

À quel stade du cycle de vie du projet ?

Un processus de huit étapes est organisé en trois modules pour couvrir toutes les étapes du cycle du projet (figure 2).

- Si le projet en est au stade de la conception, vous commencerez par la phase A (en orange)

- Si le projet en est au stade de la mise en œuvre, vous pouvez commencer par la phase B (en violet), c'est-à-dire à l'étape 4 si toutes les étapes de la phase A ont déjà été mises en œuvre. Sinon, vous commencerez à l'étape 1.

Étant donné que la valorisation SfN peut également contribuer au suivi et à la valorisation, les étapes 4 et 5 peuvent être appliquées en combinaison avec l'étape 8.

- Quel que soit le point de départ, le processus culmine avec l'étape C (en vert), c'est-à-dire l'étape 8.

Étant donné l'importance accordée à la valorisation du SfN, le guide se concentre sur la phase B, c'està-dire les étapes 4 et 5 du cycle de vie du projet.

Figure 2 : Intégration des étapes de Valorisation dans le cycle du projet.

Phase A. DIAGNOSTIC et IDENTIFICATION des SOLUTIONS POTENTIELLES pour la RCC

La phase A commence par la définition et le diagnostic du système étudié. Dans l'étape 1, vous définissez les limites et les caractéristiques du système : sociales, économiques, environnementales et liées à la gouvernance (institutions, règles et politiques), ainsi que les principaux acteurs et parties prenantes. Dans l'étape 2, vous évaluez la vulnérabilité du système défini aux risques climatiques et de catastrophes. Dans l'étape 3, vous identifiez des solutions (basées sur la nature ou non) qui peuvent contribuer à renforcer la résilience des communautés face au climat et aux catastrophes.2

Phase B. VALORISATION DES SOLUTIONS pour la RCC

La phase B aide à valoriser les bénéfices et les coûts des solutions identifiées et la sélection des solutions les plus appropriées, en accordant une attention particulière à la SfN. L'étape 4 guide la valorisation de chaque solution potentielle. L'étape 5 aide à réaliser une analyse de compromis pour hiérarchiser et sélectionner les solutions les plus appropriées pour la résilience au climat et aux catastrophes dans le contexte donné.

Phase C. PLANIFIER, METTRE EN ŒUVRE et ’MELA’

La phase C soutient la planification et la mise en œuvre des solutions sélectionnées. L'étape 6 planifie la mise en œuvre des solutions prioritaires et l'étape 7 contribue à leur mise en œuvre. L'étape 8 élabore un système ‘MELA’ (Monitor, Evaluate, Learn and Adapt) pour améliorer la mise en œuvre des solutions ainsi que le processus d'identification et de valorisation. En effet, le cycle complet de A à C ne sera probablement pas linéaire et il sera nécessaire de l’ajuster grâce à un apprentissage et une gestion adaptatifs.

Voici maintenant des recommandations détaillées pour la mise en œuvre de la phase B.

PHASE B. VALORISATION DES SOLUTIONS pour la RCC

La valorisation des solutions consiste à comprendre, décrire, mesurer et analyser la manière dont sont générés, reçus et perçus les bénéfices et les coûts des solutions pour la résilience au climat et aux catastrophes. Tout en promouvant les solutions fondées sur la nature, cette valorisation va au-delà des analyses traditionnelles qui se concentrent principalement sur les aspects monétaires ou biophysiques. Elle vise la prise en compte holistique des perceptions, attitudes et préférences des individus dans le domaine social, économique, environnemental, de gouvernance et de résilience au climat et aux catastrophes Cette valorisation porte donc sur des valeurs multiples qui peuvent entrer en conflit et être difficiles à traduire en données chiffrées ou en une mesure agrégée.

2 Les outils optionnels de valorisation des risques climatiques et de catastrophes comprennent par exemple CEDRIG (développé par la DDC), PARCC (Participatory Assessment of Climate and Disaster Risks), ou eVCA (enhanced Vulnerability and Capacity Assessment).

ÉTAPE 4 : Identifier et évaluer les bénéfices et les coûts

Les bénéfices et les coûts des solutions identifiées en phase A se manifestent dans différentes dimensions. Il est important que toutes les parties prenantes concernées comprennent la diversité de la manière dont les bénéfices et les coûts peuvent se manifester. Cette compréhension commune peut être obtenue grâce à un atelier multipartite. En cas de ressources (humaines et financières) limitées, une ‘valorisation rapide’ peut être réalisée. Les valorisations rapides produiront des résultats probablement moins précis et plus incertains. Si les ressources le permettent (et si l'incertitude des résultats de la valorisation rapide est trop élevée), une ‘valorisation approfondie’ peut alors être réalisée. Les résultats des valorisations rapides et approfondies aideront à présélectionner les solutions les plus appropriées, basées sur la nature ou non.

4.1 Identifier les bénéfices et les coûts

Chaque solution engendre des coûts et génère des bénéfices qui peuvent être directs et indirects, ainsi que tangibles et intangibles. Le tableau ci-dessous caractérise les différents types de bénéfices et de coûts selon cinq dimensions : économique, sociale, environnementale, de gouvernance et de résilience au climat et aux catastrophes.

Ces dimensions ont été sélectionnées pour permettre une compréhension et une valorisation complètes de l'éventail des bénéfices et des coûts des solutions, et pour soutenir une comparaison plus éclairée entre les solutions fondées sur la nature et les autres solutions

Dimension Bénéfices

Économique

Augmentation monétaire et non monétaire des ressources économiques et financières d'un individu ou d'un ménage, telles que le revenu, l'épargne et la création d'une petite ou moyenne entreprise.

Notant la nécessité de prendre en compte l’échelle temporelle, c'est-à-dire la rapidité avec laquelle ces bénéfices seront perçus et la durée pendant laquelle ils pourront être garantis.

Coûts

Coûts directs : installation du projet (phase d'investissement), exploitation et maintenance pendant la durée de vie productive.

Coûts indirects : coûts affectant indirectement le projet (coûts environnementaux ou temps libre de la population).

Coûts tangibles : coûts prévus du projet (salaires, location, intrants opérationnels).

Coûts intangibles : difficiles à évaluer en termes monétaires (par exemple, les coûts liés aux relations avec d'autres communautés qui favoriseront l'accès aux marchés).

Coûts d'opportunité : coûts auxquels la société doit renoncer pour produire un bien ou un service.

Social

Environnement

Amélioration du bien-être social, comme la cohésion et l'autonomisation des communautés, l'égalité d'accès aux ressources naturelles indépendamment du sexe et du statut social, la possibilité de renforcer les liens sociaux qui réduisent les tensions entre les personnes ou les groupes, la valorisation des pratiques, des connaissances et de la culture traditionnelles.

Les coûts sociaux englobent un large éventail de facteurs, notamment l'impact sur la communauté et le bien-être humain, l'équité, les valeurs culturelles et la répartition des charges et coûts entre les différents groupes de la société.

Les impacts sociaux tangibles et intangibles doivent être évalués, dans le but d'informer les processus décisionnels qui donnent la priorité à des résultats durables et équitables pour les communautés et les écosystèmes.

Gouvernance

Impacts positifs de la solution sur l'environnement, tels que le renforcement des principaux services écosystémiques de régulation et de soutien, y compris la protection et l'amélioration de la biodiversité, ainsi que les bénéfices à l'échelle du paysage, tels que la minimisation de la pollution ou la réduction de la consommation de matières premières.

Contribution de la solution à une gouvernance inclusive et intersectorielle pour la RCC, y compris les processus multipartites et la gouvernance à plusieurs niveaux, ainsi que les éventuelles recommandations sur les politiques nationales et infranationales.

Comprend la création, la détection, l'assainissement et la prévention de la dégradation de l'environnement causée par un projet, ce qui englobe les impacts directs et indirects : perte de biodiversité, pollution, épuisement des ressources naturelles, perturbation des services écosystémiques, ainsi que l’émission de carbone.

Résilience au Climat et aux Catastrophes

Amélioration de l'adaptation au climat et/ou de l'atténuation de ses effets, ainsi que réduction de la probabilité et de l'impact des aléas sur les personnes, les écosystèmes, les systèmes alimentaires, les biens et les infrastructures ; et ampleur de la réduction des risques.

Pertes économiques évitées ou atténuées grâce à la solution, telles que la réduction des dommages sur les biens et la préservation des moyens de subsistance.

Exclusion de certains groupes sectoriels pertinents (par exemple l'eau dans les interventions forestières) renforçant les approches en silo, ou exclusion de groupes communautaires tels que les plus vulnérables (par exemple les pauvres, les femmes, les jeunes).

Les coûts de gouvernance englobent également des facteurs intangibles tels que la transparence, la responsabilité, l'engagement des parties prenantes et le renforcement des capacités nécessaires pour pratiquer une gestion durable.

La solution ou sa mise en œuvre peut avoir une incidence sur la RCC en la réduisant ou en la limitant si les risques de pertes et de dommages économiques et nonéconomiques subsistent ou ne se matérialisent qu'après une longue période.

Les coûts incluent également la création de nouveaux risques ; par exemple, si de nouveaux établissements sont construits dans des zones dangereuses après la mise en œuvre de la solution.

3 : Les coûts et les bénéfices sont identifiés à travers 5 dimensions (à gauche : exemple d'agroforesterie, à droite : barrage).

4.2 Valorisation rapide

Pour la valorisation rapide, nous proposons un outil au format Excel (Outil de Valorisation Rapide) annexé à ce guide. L'outil est introduit dans le premier feuillet du document Excel.

Les résultats de la valorisation rapide sont présentés de deux manières (Figure 4) :

a) Vue d'ensemble des notes attribuées aux coûts (chiffres négatifs) et aux bénéfices (chiffres positifs) de chaque solution. Les notes positives sont vertes, celles négatives sont rouges, les couleurs étant d'autant plus intenses que la valeur positive ou négative est élevée.

b) Résumé de tous les coûts (à gauche de la valeur "0") et bénéfices (à droite de la valeur "0") de toutes les solutions dans les cinq dimensions

Figure
Figure 4 : Comparaison des bénéfices et des coûts de chaque solution selon les cinq dimensions.

Comment utiliser l'outil de valorisation rapide ?

1) Contextualisez et adaptez votre valorisation rapide

• Contextualiser et adapter les descriptions des critères dans votre valorisation rapide. Pour chaque dimension, trois critères essentiels sont proposés et décrits pour définir les coûts et les bénéfices. Comme ces descriptions ne peuvent pas s’appliquer à tous les types de contextes et de projets, elles peuvent être ajustées et précisées par l'équipe de projet et les principales parties prenantes, de préférence avec l’aide d'un facilitateur. Par exemple, les critères sociaux "cohésion communautaire" et "soutien aux pratiques traditionnelles et à la culture" peuvent nécessiter des descriptions plus spécifiques pour faciliter la compréhension avant la notation. L'outil Excel peut être révisé en conséquence.

• Pondérer les dimensions pour tenir compte de leur importance relative. Alors que part défaut, les dimensions sont pondérées de manière égale (1), il est possible de modifier le poids (de 0,1 à 0,9) de certaines dimensions pour leur donner une importance différente, en fonction des objectifs du projet et du contexte local. Par exemple, un projet visant la justice sociale dans la distribution des bénéfices de l'adaptation climatique peut diminuer l'importance de la dimension économique (par exemple à un quart des autres dimensions, c'est-à-dire 0,25) et si les dimensions gouvernance et environnement pèsent la moitié des autres dimensions, vous remplacez 1 par 0,5 (voir les exemples ci-dessous).

Par défaut, chaque dimension est pondérée à 1.

Figure 5 : Exemple de pondération par défaut ou ajustée (0,25 pour l'économie, 0,5 pour la gouvernance, 0,5 pour l'environnement).

Attention, la note absolue n’est pas le but ultime ! Etant donné que la pondération et le manque d’information peuvent impliquer un certain niveau de subjectivité et d’arbitraire, il s’agit plutôt d'engager les multiples parties prenantes dans un processus participatif pour comparer les solutions entre elles.

2) Définir les solutions à valoriser

• Définissez les solutions les plus pertinentes sur la base de votre évaluation des risques (étapes 2 et 3). Choisissez les solutions les plus pertinentes pour votre projet ou votre programme. Nous recommandons d'en sélectionner au moins cinq et pas plus de 15 pour une comparaison significative. Essayez d'être suffisamment précis pour différencier les solutions en fonction de la situation géographique (par exemple, plantations d'arbres sur une pente précise ; plantations d'arbres sur les berges d'une rivière identifiée).

• Décrivez votre solution aussi précisément que possible (voir tableau ci-dessous) en incluant, par exemple:

o Lieu de la solution à mettre en œuvre

o Échelle spatiale de l'intervention (en hectares, kilomètres, etc.)

o Bénéficiaires ciblés : répartition, nombre, localisation, statut socio-économique, etc.

o Délai approximatif de versement des prestations

o Espèces végétales (arbres, herbes, etc.)

o Titres fonciers et droits d'utilisation des terres

o Risques potentiels

o Etc.

Non Titre de la solution

1 Agroforesterie dans les collines autour du village

2 Boisement et reboisement dans le bassin versant supérieur (montagnes)

3 Terrasses et plantes vivaces dans les pentes autour du village

4 La bio-ingénierie dans les pentes abruptes

5 Revitalisation des berges

Description

50 ha de vergers agroforestiers : mélange d'arbres (productifs), d'arbustes et de cultures pour améliorer la structure du sol, réduire le ruissellement de surface et améliorer l'absorption de l'eau.

200 ha de boisement et de reboisement (arbres indigènes) dans les pentes : augmentation de la couverture forestière en amont grâce à des espèces d'arbres et d'arbustes indigènes.

Terrassement en pente (20 ha), combiné avec des plantes vivaces.

Bio-ingénierie pour la stabilité des pentes (sur 5 ha) : techniques de bio-ingénierie telles que l'utilisation du vétiver, du bambou et d'autres végétaux pour stabiliser les pentes.

Plantation d'herbes, d'arbustes ou d'arbres indigènes (saules) dotés d'un système racinaire profond pour stabiliser le sol et lutter contre l'érosion le long des berges (2 km).

Commentaires

Propriétaires privés (parcelles > 5 ha)

6 Murs en gabion (couverture végétale)

7 Barrages de retenue et gabions (nord)

500 m de murs en gabion au nord du village (cages métalliques remplies de roches comme barrière structurelle) avec une couverture végétale pour une stabilité supplémentaire et un contrôle de l'érosion.

Barrages de contrôle et structures en gabion dans le lit de la rivière (au nord du village) pour ralentir l'écoulement de l'eau dans les

Terrain appartenant au département des forêts

Terrains gérés par la communauté

8 Barrages de retenue et gabions (sud)

9 **Entrez le titre SfN**

10 **Entrez le titre SfN**

ruisseaux et les rivières, réduisant ainsi le risque de crues soudaines.

Barrages de contrôle et structures en gabion dans le lit de la rivière (au sud du village) pour ralentir l'écoulement de l'eau dans les ruisseaux et les rivières, réduisant ainsi le risque de crues soudaines.

3) Valoriser les solutions présélectionnées de manière participative

• Évaluer les coûts et les bénéfices de chaque solution pour chaque dimension Pour chaque solution, les participants répondent aux descriptions des six critères sur les coûts et les bénéfices de chaque dimension.

• Sin nécessaire, vous pouvez ajuster la description des critères de chacune des dimensions, en fonction du contexte et des priorités des parties prenantes.

Comment noter votre solution ?

• Notation des bénéfices : 0 si aucun bénéfice n’est généré ; 1 pour des bénéfices faibles ; 2 pour des bénéfices moyennement élevés ; 3 pour des bénéfices élevés.

• Notation des coûts : 0 si aucun coût n’est généré ; -1 pour des coûts faibles ; -2 pour des coûts moyennement élevés et -3 pour des coûts élevés.

• Le processus est idéalement étayé par des valeurs quantitatives des coûts et des bénéfices lorsque cela est possible.

• En cas de désaccord entre les parties prenantes, contactez un facilitateur spécialisé ou procéder à une valorisation approfondie.

Une valorisation plus approfondie doit être réalisée dans les situations suivantes :

• La valorisation des coûts révèle des risques d'impact substantiels ou inconnus.

• Les informations sur les bénéfices et les coûts de certaines solutions ou dimensions sont insuffisantes.

• Des notations ont suscité des désaccords ou des conflits, laissant les parties prenantes perplexes quant aux solutions les plus appropriées.

• La comparaison de deux solutions avec des scores similaires n'est pas concluante.

• Certaines valeurs produites par la solution doivent être quantifiées ou faire l'objet d'une valorisation qualitative plus précise.

Dans ces situations, la valorisation rapide sera accompagnée d’une valorisation approfondie

4.3 Valorisation approfondie

La valorisation rapide des bénéfices et des coûts donne un premier aperçu de la valeur des solutions fondées sur la nature par rapport aux solutions grises et hybrides. Des outils plus complets ou spécialisés sont également proposés pour une valorisation approfondie de chacune des dimensions. Tous les outils présentés sont des suggestions, alors n'hésitez pas à contacter les auteurs de ce guide si votre expérience avec certains outils n’est pas satisfaisante.

La dimension économique

Divers outils et méthodes économiques permettent d'évaluer les solutions en termes monétaires, notamment pour les comparer avec d'autres solutions :

- L' analyse coûts-bénéfices est utilisée lorsque les interventions et les effets du projet peuvent être clairement attribués et lorsque les coûts et les bénéfices peuvent être monétisés (par exemple, les pratiques agroécologiques augmentent les rendements et les revenus des agriculteurs).

- L' analyse coût-efficacité est appliquée pour comparer différentes approches de projet visant un objectif spécifique, mais lorsque les bénéfices monétaires sont difficiles à évaluer. L'analyse coûtefficacité compare les coûts de différentes solutions produisant le même ensemble de résultats ; en d'autres termes, elle compare les coûts monétaires relatifs avec des résultats non monétaires quantifiés.

- L' analyse du moindre coût identifie l'alternative la plus économique pour atteindre les bénéfices visés.

Les outils économiques comparent souvent les situations "avec" et "sans" l'intervention, idéalement un site de contrôle. Ce dernier pouvant être difficile à identifier ou à étudier, une comparaison "avant" et "après" l’intervention est souvent effectuée. La valorisation économique et financière (par exemple l'AEF) peut également être utilisée dans l'évaluation et la planification des projets.

Analyse économique et financière (AEF)

Organisation de l'édition DDC

À quoi sert l'outil ?

Langues disponibles EN, FR

Année de publication 2015

A 1) évaluer la contribution des interventions du projet au bien-être économique et social d'une région et d'un pays (analyse économique) ; et 2) examiner le rendement financier pour les différentes parties prenantes du projet, par exemple, les participants au projet, les membres de la communauté, les institutions publiques et privées, les gouvernements, etc.

Comment l'outil est-il utilisé ?

Il existe diverses méthodes d'AEF, qui doivent être utilisées en fonction du contexte, du contenu, de l'approche, du calendrier et des ressources disponibles du projet. L'AEF la plus connue est l'analyse coûts-bénéfices (ACB), appliquée lorsqu'une attribution claire des coûts et des bénéfices monétaires peut être établie. Dans le cas contraire, l'analyse coûts-efficacité (ACE) compare des approches de projet alternatives en vue d'atteindre un objectif difficile à estimer en termes monétaires.

Compétences requises Liens

• Connaissance de la communauté locale et du contexte

• Il est recommandé de faire appel à un facilitateur ayant une expérience en matière d'analyse économique et financière.

Durée

En fonction du degré d'approfondissement, 1 à 2 jours de bibliographie et d'atelier sur le site

La dimension sociale

Par rapport aux autres dimensions, il existe beaucoup moins d'outils permettant une valorisation approfondie des coûts et des bénéfices sociaux, avec une attention particulière pour les SfN. La valorisation des aspects sociaux tels que le bien-être humain, le maintien de la vie, le bien-être social, l'équité et la justice est souvent complexe et demande beaucoup de ressources. Alors que les méthodes telles que l'Analyse des Coûts et des Bénéfices Sociaux ont leurs limites dans la quantification - et parfois la monétisation - des valeurs sociales et culturelles, quelques principes clés (SEI, 2022) peuvent être appliqués pour s'assurer que la solution peut conduire à des résultats justes et équitables.

En outre, le contexte du projet ou le processus de valorisation lui-même peuvent avoir besoin d’outils d’aide au consensus et à la résolution de conflits, tels que l'analyse ‘Do No Harm’ de la DDC, la note de bonne pratique sur les conflits, la sensibilité, la consolidation de la paix et le maintien de la paix de l'UNSDG, ou une simple analyse "Divider and Connector" sur ireenees.net.

Analyse des Coûts et Bénéfices Sociaux

Organisation de l'édition NEF et CARE

À quoi sert l'outil ?

Langues disponibles FR

Année de publication 2014

A évaluer les coûts et bénéfices sociaux de manière simplifiée, en mettant l'accent sur les projets d'adaptation au changement climatique à l'échelle locale, en identifiant les solutions les plus efficaces et les plus rentables pour générer des bénéfices sociaux pour la population et les communautés.

Comment l'outil est-il utilisé ?

Via un processus par étape : 1) le cadrage pour l'ACB ; 2) les moyens de définir les résultats et les impacts par rapport auxquels le succès ou l'échec d'une intervention doivent être évalués ; 3) les systèmes de collecte de données pour suivre le changement d'une manière utile et rigoureuse ; 4) l'analyse quantitative. Approche basée sur des études de cas.

Compétences requises

• Connaissance du contexte, y compris des communautés locales

• Facilitateur ayant de l'expérience dans les valorisations sociales

Durée

En fonction du degré d’approfondissement, 1 à 2 jours d'analyse du contexte et d'atelier multipartite

Lien

Social CBA_NEF & CARE

Gestion des programmes sensibles aux conflits : l’analyse ‘Do No Harm’

Organisation de l'édition DDC

À quoi sert l'outil ?

Langues disponibles EN, ES, FR

Année de publication 2005

A analyser plus en profondeur la manière dont une solution influence les facteurs de connexion et de division existants dans une communauté. Peut être utilisé pour des interventions ou des programmes entiers.

Comment l'outil est-il utilisé ?

Les solutions peuvent ensuite être évaluées en fonction de leur influence positive ou négative sur les facteurs de division et de tension, ainsi que sur les facteurs de liaison et les capacités locales pour la paix.

Compétences requises

• Connaissance de la communauté locale et du contexte

• Il est recommandé de faire appel à un facilitateur ayant une expérience dans la gestion de programmes sensibles aux conflits.

Durée

En fonction du degré d'approfondissement, 1 à 2 jours de bibliographie et d'atelier

La dimension environnementale

Liens

Fiche conseil méthodique_SDC

Si les solutions fondées sur la nature sont généralement plus performantes en matière environnementale, il convient de noter que les SfN peuvent également avoir des effets négatifs sur l'environnement, c'est-àdire engendrer des coûts environnementaux.

Pour explorer les effets positifs qu'une solution peut avoir sur l'environnement, l'outil ‘NBS Benefits Explorer` peut être utilisé. L'outil permet aussi d'identifier des méthodes de calcul pour évaluer les bénéfices. Plus spécifiquement sur la biodiversité locale, l'outil ‘B-INTACT’ permet de comparer différents scénarios basés sur les solutions. Enfin, l'outil ‘TESSA’ propose des méthodes d’analyse d’impact sur le capital naturel et sur une variété de services écosystémiques.

SFN Benefits Explorer

Organisation de l'édition Institut du Pacifique et autres

À quoi

sert l'outil ?

disponibles FR

Fournir une vue d'ensemble du type d'activités SFN qui peuvent être entreprises et de leurs bénéfices. Il présente également une variété d'indicateurs et de méthodes de calcul.

Comment l'outil est-il utilisé ?

Il faut d'abord spécifier le mode d'exploration (des activités → bénéfices, ou des bénéfices → Activités) et l'habitat local ainsi que l'intervention générale prévue. Ensuite, les activités et les bénéfices qui sont applicables sont affichés et peuvent être explorés et exportés.

Compétences requises

• Aucune compétence particulière n'est requise

Liens

Site Internet (EN)

Comment utiliser l'outil

Guide PDF Durée

De quelques minutes à quelques heures.

Boîte à outils pour la valorisation des services écosystémiques sur site (TESSA)

Organisation de l'édition

BirdLife International et autres

Langues disponibles FR

Année de publication 2022 (V3.0)

Langues
Année de publication 2020

À quoi sert l'outil ?

Identifier les services écosystémiques importants et les stocks de capital naturel sous-jacent (en particulier le sol, l'eau, la biodiversité), les mesurer et communiquer les résultats.

Comment l'outil est-il utilisé ?

En fonction du contexte et de l'objectif de la valorisation, différents actifs naturels (sol, eau, biodiversité) et services écosystémiques (dans les domaines du climat, des biens cultivés, des loisirs, de l'eau, des biens sauvages, de la culture et du littoral) peuvent être analysés.

Compétences requises

• Conçu pour les personnes ne disposant pas d'une expertise technique et de ressources financières importantes

• Des connaissances spécifiques en matière de capital naturel et de services écosystémiques peuvent être utiles.

Lien

TESSA V2.0 (FR)

Outil d’intégration du calcul et de la valorisation de la biodiversité (B-INTACT)

À quoi sert l'outil ?

Cette mesure peut être utilisée pour évaluer plus en profondeur une option d'adaptation ou pour comparer différentes options en fonction de leurs effets sur la biodiversité.

Comment l'outil est-il utilisé ?

L'outil Excel fournit des masques pour la saisie de données spécifiques au contexte et analyse les résultats sur la biodiversité des changements d'utilisation des terres, de la fragmentation de l'habitat, de l'infrastructure et de l'empiètement humain. Le résultat est exprimé sous la forme d'une "abondance moyenne des espèces (MSA)" qui peut être comparée entre différents scénarios.

Compétences requises Liens

• Connaissance de base d'Excel

• Connaissance du contexte et des activités prévues, ainsi que de l'influence possible des différentes solutions de RDC sur les changements d'affectation des sols

• Pour acquérir certains des intrants, il peut être nécessaire de consulter des experts.

Durée

Un à plusieurs jours, en fonction de la complexité et de la disponibilité des informations contextuelles.

La dimension de la gouvernance

Site web de B-INTACT (EN) Flyer Guide PDF

La valorisation approfondie de la gouvernance englobe les processus, les conditions et les facteurs jouant un rôle dans la manière dont le gouvernement et les parties prenantes s'organisent pour prendre des décisions de gouvernance à différents stades de l'intervention (conditions préalables, planification et

conception, mise en œuvre). L'outil des ‘Facilitateurs de la gouvernance des SFN’ aide à construire ou à contribuer à un cadre permettant une mise en œuvre réussie des SfN

Pour comprendre l'influence d'une solution sur les différentes formes de pouvoir, vous pouvez également étudier l'économie politique et identifier les modèles cachés qui façonnent les comportements et les relations entre les acteurs, à l’aide de ‘PEPA’.

Facilitateurs de la gouvernance des SFN

Organisation de publication : IIASA et GEDT

À quoi sert l'outil ?

Langues disponibles : FR

Année de publication : 2021

Les éléments essentiels de la gouvernance pour la SfN comprennent : la gouvernance polycentrique (échelles institutionnelles et/ou secteurs multiples) ; la co-conception (processus participatifs innovants des parties prenantes) ; les groupes d'intérêt et les coalitions pro-SfN (groupes de pression organisés qui défendent la SfN) ; et les incitations financières (en particulier pour la mise en œuvre au niveau communautaire).

Comment l'outil est-il utilisé ?

Identifier les facilitateurs de gouvernance définis comme des processus, des conditions ou des facteurs jouant un rôle positif dans la manière dont le gouvernement et les parties prenantes s'organisent pour prendre des décisions politiques sur les SfN à différents stades (conditions préalables, planification et conception, mise en œuvre).

Analyser les différentes catégories de facilitateurs (politiques, socioculturels, financiers, ressources humaines, juridiques et institutionnels) grâce à la participation des parties prenantes et à une analyse documentaire afin de définir les facilitateurs de gouvernance les plus importants nécessaires dans le contexte et le projet donnés.

Compétences requises Liens

• Expérience en matière de gouvernance des ressources naturelles

• Facilitation de la participation de plusieurs parties prenantes

Durée

En fonction du degré d’approfondissement, 1 à 3 jours d'analyse du contexte et d'atelier multipartite ou autre forme de participation.

Économie politique et analyse du pouvoir ‘PEPA’

Organisation de publication : HELVETAS Swiss Intercooperation

À quoi sert l'outil ?

Catalyser l'innovation : la gouvernance au service des solutions fondées sur la nature

A analyser plus en profondeur comment et quelles sont les interactions entre les processus politiques et économiques et ce qui façonne les comportements et les relations des acteurs locaux, afin de jeter les bases d'une analyse de l'influence qu'une solution pourrait avoir sur le contexte.

Comment l'outil est-il utilisé ?

Un processus en 5 étapes est suivi, comprenant l'identification et la cartographie des acteurs et des agents, des flux de ressources, des espaces, des facteurs exogènes, des facteurs structurels et des relations de pouvoir entre les acteurs. Une discussion est organisée sur la base de la cartographie et des relations identifiées. L'outil peut être utilisé de manière flexible pour différents niveaux d'analyse.

Compétences requises

• Pour l'analyse de base : l'expérience personnelle et la connaissance du contexte local suffisent.

• Pour une valorisation approfondie : expertise en analyse de pouvoir recommandée

Durée

Flexible : analyse d'une heure pour une vue d'ensemble du système, atelier d'une journée pour une cartographie plus approfondie, un mois pour une analyse détaillée avec un consultant externe.

Liens

La dimension de la résilience au climat et aux catastrophes

La valorisation approfondie de la résilience au climat et aux catastrophes englobe les aspects qui influencent la capacité des personnes et des communautés à anticiper, s'adapter ou se remettre des effets du changement climatique ou d'une catastrophe, ainsi qu'à s'adapter et transformer les voies du développement à plus long terme.

Les bénéfices de la réduction des risques peuvent également être évalués en quantifiant les dommages évités en raison du changement climatique et des catastrophes. Les outils vont des applications SIG (par exemple MiResiliencia), de la modélisation et des données locales à haute résolution, aux préférences déclarées et aux prix hédoniques.

MiResiliencia

Organisation de publication : "Open Source Developer" V1.2.0 par Suter-Burri, recommandée par la Croix-Rouge suisse.

À quoi sert l'outil ?

Langues disponibles : Anglais, espagnol

Année de publication : 2024

Application Web-SIG et guide méthodologique pour l'analyse des risques. L'application Web-SIG facilite la quantification des risques naturels et le rapport coût-bénéfice des mesures d'atténuation des risques par le biais d'une interface conviviale.

Comment l'outil est-il utilisé ?

Pour calculer les risques et le rapport coût-bénéfice, les informations sur les aléas (avec et sans intervention, y compris les informations sur l'intensité et la fréquence) et les informations sur les bâtiments existants, les routes, les terres agricoles, etc. sont téléchargées ou numérisées dans le Web-SIG. Les paramètres permettant d'évaluer les dommages ou l'impact possibles sur les infrastructures et les personnes (par exemple, la valeur d'un bâtiment, la vulnérabilité physique d'un bâtiment pour un aléa spécifique et son intensité) sont prédéfinis pour le contexte spécifique mais peuvent être modifiés. En outre, le niveau de résilience du système (avec et sans intervention) peut être indiqué et pris en compte dans le calcul.

Compétences requises

• Compétences de base en SIG

• Informations sur les risques

• Bonne connaissance de l'analyse des dangers et des risques

Durée

Flexible, en fonction des compétences des participants et de leur familiarité avec l'outil.

Lien

Lignes directrices pour la valorisation des dangers et des risques

ÉTAPE 5 : Sélection et hiérarchisation des solutions les plus appropriées

Lors de l'étape précédente, la valorisation a permis de présélectionner les solutions les plus appropriées pour la résilience au changement climatique et aux catastrophes dans le contexte et la zone de projet donnés Cependant, même les meilleures solutions peuvent s'accompagner de compromis et d'effets secondaires parfois cachés. En outre, la présélection peut ne pas avoir abouti à une décision claire et concertée sur les solutions prioritaires à mettre en œuvre.

Pour ces raisons, l'étape 5 affine la sélection et prend en compte les interactions potentielles, les effets directs et indirects (y compris entre les dimensions de la solution elle-même) et les éventuels compromis requis pour la mise en œuvre de la solution.

5.1 Valorisation rapide

Une forme légère d'analyse participative des compromis est proposée pour la valorisation rapide. Pour chaque solution présélectionnée, les participants dressent la liste de tous les effets ou interactions, directs et indirects, liés à la mise en œuvre. Pour faciliter la discussion, tous les effets et interactions peuvent être représentés et répertoriés dans un tableau avec (+) pour un effet positif et (-) pour un effet négatif. Jusqu'à trois (+) ou (-) peuvent être utilisés pour pondérer l'intensité de l'effet, (+++) pour fortement positif et ( ) pour fortement négatif. Les scores nets les plus élevés donnent une indication des solutions à mettre en œuvre en priorité.

5.2 Valorisation approfondie

L'outil d'analyse de compromis suivant est proposé pour la valorisation approfondie.

Analyse des compromis

Organisation de l'édition Campus Grenfell, NL, Canada

À quoi sert l'outil ?

Langues disponibles FR

Année de publication 2023

A évaluer les compromis et les synergies dans les services écosystémiques (SE) pour la durabilité. À travers un cadre analysant les types de SE, les moteurs et les approches intégrées. A comprendre les facteurs clés et les relations en jeu afin de minimiser les compromis des SE et maximiser les synergies positives des SE.

Comment l'outil est-il utilisé ?

Favorise une compréhension globale des principaux déterminants des SE et de leurs relations affectant les compromis et les synergies en matière de SE. Cadre analytique reliant les principaux facteurs concernés, leurs relations et leur dynamique : A) Types de SE ; B) Types de demande ; C) Facteurs ; D) Approches de coordination ; E) Compromis et synergies ; F) Résultats des SE gagnant-gagnant ; et G) Durabilité de l'environnement, de la société et de l'économie.

Compétences requises Lien

Bonne compréhension des SE, Trade-off Analysis_Le et al. 2023 de leurs interactions et des synergies potentielles

Durée

De 1 à 2 jours (à confirmer par des études de cas)

Étant donné que le processus est itératif et adaptatif, si aucun accord ne peut être trouvé sur la sélection finale des solutions, les participants ont la possibilité de revenir à l'étape 3 pour réexaminer les solutions proposées, ou à l'étape 4 pour approfondir l'analyse des solutions identifiées et/ou la valorisation de leurs coûts et bénéfices

Impression

Auteurs: Sophie Nguyen-Khoa (HELVETAS Swiss Intercooperation) et Arabela Philipona (HEKS/EPER)

Contributions : Wolfgang Schneider (Caritas Suisse), Helen Gambon (Croix-Rouge suisse), Johanna Zwahlen (Zoï Environment Network), Ernst Schaltegger (INNOVABRIDGE Foundation), Maria Claudelin (Caritas Suisse), Anton Jöhr (Croix-Rouge suisse)

Conception graphique : Julia Rende (Zoï Environment Network)

A propos de la Plateforme RRC des ONG suisses

La Plateforme suisse des ONG pour la réduction de catastrophes (RRC) est un réseau de professionnels issus d'organisations non gouvernementales (ONG) qui se consacrent à l'amélioration de la résilience des femmes et des hommes, des communautés et des gouvernements par le biais de la réduction des risques de catastrophes et de l'adaptation au changement climatique. Elle s'efforce d'améliorer la qualité des services fournis par les ONG suisses dans le domaine des risques de catastrophes et du changement climatique, de promouvoir le développement du savoir-faire et de l'expérience, de fournir des conseils pour accroître l'efficacité et de plaider en faveur d'un développement tenant compte des risques, de la réduction des risques de catastrophes et de l'adaptation au changement climatique en vue d'accroître la résilience.

Dans le cadre du programme 2019-2025 de la Plateforme RRC des ONG suisses, un groupe de travail sur les solutions fondées sur la nature (SfN) fonctionne depuis 2020 dans le but de renforcer la compréhension et d'améliorer les pratiques des SfN

la contribution financière de :

Avec

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