Fokus Business Guide

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L’avance de
enfin
pour
— Gregory Desmot, Directeur Business Unit TPE Cegid En plus sur P.15 Sana Afouaiz « Le social business va nous reconnecter
valeurs humaines
Business Guide Meurens Natural La croissance repose sur des bases solides Économie Circulaire Un business model viable AmĂ©lie Matton La voie de la rĂ©ussite Retrouvez nos contenus sur Fokus-online.be Mars ‘23 Ce dossier est publiĂ© par Smart Media Agency et n’engage pas la responsabilitĂ© des Ă©diteurs ni de la rĂ©daction du Vif/L’Express. Interview
«
trésorerie est
disponible
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entreprises
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aux
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Bénédicte & Bruno Meurens

Une reconversion industrielle réussie

Être entrepreneur, c’est assumer beaucoup de responsabilitĂ©s, mais c’est Ă©galement trĂšs gratifiant lorsque les choses Ă©voluent positivement. Etre dĂ©terminĂ© est l’un des fondements du succĂšs.

Lorsqu’on est rĂ©compensĂ© par un prix tel que “l’entreprise de l’annĂ©e”, c’est une grande fiertĂ© mais c’est aussi le fruit d’une collaboration familiale ancrĂ©e dans des convictions et des valeurs sur lesquelles on s’appuie pour faire face aux moments plus compliquĂ©s.

Nous avons été pionniers dans le bio il y a déjà plus de 30 ans, et nous nous sommes diversifiés vers le naturel 15 ans plus tard.

Depuis toujours, notre entreprise contribue directement Ă  la transition alimentaire et environnementale.

L’entreprise familiale, on en a entendu parler depuis notre plus jeune ñge, et on la vit à 100% aujourd’hui encore et pour notre plus grand plaisir.

Le secteur alimentaire est un secteur passionnant oĂč l’on peut agir favorablement sur la santĂ© des consommateurs et sur la durabilitĂ©.

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d’investir plus de 35 millions d’euros ces 5 derniĂšres annĂ©es sur un second site de production, triplant ainsi nos capacitĂ©s de production, notre personnel et notre chiffre d’affaires.

Ce sont bien sĂ»r notre passion et nos fortes convictions partagĂ©es qui nous donnent l’énergie de continuer d’entreprendre, d’innover, de prendre des risques aux Ă©tapes clĂ©s de la vie de l’entreprise.

Il existe Ă©videmment beaucoup de compĂ©tences que nous n’avons pas ou que nous ne pouvons plus assumer seuls. C’est pourquoi nous dĂ©lĂ©guons davantage et faisons appel Ă  des personnes positives pour booster l’entreprise dans son dĂ©veloppement.

Aujourd’hui, nous continuons de gĂ©rer notre croissance malgrĂ© les difficultĂ©s auxquelles nous faisons tous face, et c’est toujours exaltant. MĂȘme si au quotidien, cela rend la tĂąche un peu plus complexe.

L’essentiel est de garder le cap avec une bonne dose d’optimisme ! Et surtout d’avoir une Ă©quipe solide Ă  ses cĂŽtĂ©s.

4 Comment gérer inflation et indexation  ?

6 Endiguer le hacking en quelques clics

12 Interview ‱ Sana Afouaiz

14 Le reverse factoring : une solution pour votre entreprise ?

16 OĂč se dĂ©velopper en Belgique francophone ?

20 L’économie circulaire

22 Chronique ‱ AmĂ©lie Matton

Country manager

Christian Nikuna Pemba

Creative director

BaĂŻdy Ly

Content directors

Annick Joossen

Bryony Ulyett

Texte

Bastien Craninx

Frédéric Vandecasserie

Lieven Desmet

Photo en couverture

Nils Van Praet

Impression

Roularta

Smart Media Agency

Leysstraat 27

2000 Antwerpen +32 (0)3 289 19 40 redactie@smartmediaagency.be Fokus-online.be

2 Édito
ï€ź CONTENU ï€ź ÉQUIPE
Bonne lecture! JULIETTE MEESSEN PROJECT MANAGER
L’essentiel est de garder le cap avec une bonne dose d’optimisme.
— BÉNÉDICTE & BRUNO MEURENS CO CEO’S, MEURENS NATURAL

Pensez comme un entrepreneur !

Les Belges sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer dans l’entrepreneuriat. Devenir son propre patron, lancer sa marque, innover, se sentir libre, c’est souvent ce que recherche le candidat entrepreneur.

Changement de vie, effet de mode ou panacĂ©e ? Devenir entrepreneur n’est pas un choix Ă  prendre Ă  la lĂ©gĂšre. Car indĂ©pendamment de l’activitĂ©, du niveau d’expertise, de l’idĂ©e ou des aspects techniques (comptables, fiscaux, commerciaux
), d’autres facteurs, bien plus intimes et souvent Ă©ludĂ©s, devraient ĂȘtre systĂ©matiquement analysĂ©s avant de se lancer pour Ă©viter de belles dĂ©convenues.

Quelles sont les caractĂ©ristiques psychologiques du profil d’entrepreneur ?

Vivre et, surtout, survivre, dans le monde de l’entrepreneuriat relĂšve de certaines capacitĂ©s de tĂ©nacitĂ© et de courage. Pour Christine Thioux, la directrice de A-Th & Associates, les capacitĂ©s mentales des entrepreneurs qui rĂ©ussissent s’observent dans trois grands traits. « Il y a un vrai profil psychologique qui se dĂ©gage parmi ceux qui se lancent et qui restent entrepreneurs. Tout le monde peut tenter l’aventure, mais tout le monde ne parvient pas Ă  tenir sur la durĂ©e. Ceux qui tiennent le coup, c’est ceux qui ont la capacitĂ© et la force de personnalitĂ© pour que ça marche ».

« La premiĂšre caractĂ©ristique, c’est la capacitĂ© Ă  vivre plus fortement l’incertitude et l’insĂ©curitĂ© » explique Christine Thioux. « On vit tous l’incertitude, mais pour l’employĂ© qui a un salaire qui est payĂ© tous les mois, elle est relative. L’entrepreneur a une vision Ă  quelques semaines ou quelques mois, tout au plus. Il doit pouvoir croire suffisamment en son projet pour que l’incertitude devienne une aventure, que l’insĂ©curitĂ© devienne libertĂ©. »

Un entrepreneur ne sait jamais de quoi sera fait demain. A ses yeux, prendre des risques est une preuve de courage. Vivre l’incertitude de maniĂšre positive, c’est la meilleure maniĂšre d’ĂȘtre un entrepreneur libre

et innovant. C’est un point essentiel de la psychologie d’un bon entrepreneur.

C’est Ă©galement un point essentiel Ă  Ă©valuer dans l’environnement privĂ© de l’entrepreneur. « Certains abandons sont moins dus Ă  l’insĂ©curitĂ© de l’entrepreneur, qu’à celle de sa famille ».

« La deuxiĂšme caractĂ©ristique, c’est sa capacitĂ© Ă  gĂ©rer la solitude », poursuit-elle. L’entrepreneur qui dĂ©marre doit ĂȘtre prĂ©parĂ© Ă  ĂȘtre seul. Sa motivation, son Ă©nergie ne viennent pas des autres, mais uniquement de lui-mĂȘme. A l’inverse d’un salariĂ©, le travail ne vient jamais Ă  lui. Il doit l’inventer, le composer, aller Ă  sa recherche, tous les jours, sans relĂąche. « Pour lui, la solitude n’est pas synonyme de vide ou d’angoisse, elle est un Ă©tat propice Ă  la crĂ©ation et l’autorĂ©alisation ».

Travailler seul ne signifie pas rester, penser, rĂ©flĂ©chir seul. « Un entrepreneur intelligent est un entrepreneur qui s’entoure ». Les rĂ©seaux seront donc trĂšs importants pour se faire challenger et avoir un regard extĂ©rieur. On peut y retrouver des experts, des pairs, des mentors, des coachs qui vont aider dans diffĂ©rents aspects.

Dans tous les cas, le parcours de l’entrepreneur est parsemĂ© d’échecs et de refus. L’important est qu’il garde sa motivation intacte afin de pouvoir se relever dans les moments les plus difficiles. Pour Christine Thioux, un entrepreneur doit ĂȘtre une personne rĂ©siliente. Son mantra, c’est de penser : « Chaque non me rapproche du prochain oui. »

« Enfin, et c’est souvent la caractĂ©ristique la plus compliquĂ©e Ă  mettre en place, il ne faut pas oublier l’aspect commercial et de visibilitĂ©. Être entrepreneur, c’est ĂȘtre ambassadeur de sa marque pour faire vivre sa boĂźte. Être convaincu, c’est bien, encore faut-il pouvoir convaincre les autres ! Si vous ĂȘtes capable de vivre l’incertitude et la solitude, mais que vous ĂȘtes incapable de le vendre ou de le communiquer, c’est tout le projet qui peut s’effondrer. »

Faire du commercial, des confĂ©rences, des salons pour ĂȘtre vu n’est pas Ă©vident. « Certains sont allergiques Ă  cet aspect. Mais quand on dĂ©bute, c’est quelque chose qu’il faut faire soi-mĂȘme, avant de pouvoir faire appel Ă  un professionnel pour prendre le relais. »

En conclusion, l’entrepreneuriat peut-ĂȘtre une merveilleuse aventure mais surtout, avant de vous lancer, analyser votre profil afin connaĂźtre vos capacitĂ©s Ă  gĂ©rer l’incertitude, la solitude et l’exposition. Faites votre portrait et celui de votre environnement pour mettre toutes les chances de votre cĂŽtĂ© !

A-Th & Associates est un cabinet de conseil RH, depuis 1984 en Belgique et au Luxembourg, actif sur trois grands piliers : Accompagnement des entreprises en restructuration et Outplacement | Coaching des cadres et dirigeants en dĂ©veloppement du leadership et du courage managĂ©rial | Outils RH pour PME en croissance. Son Ă©quipe est composĂ©e d’experts RH, psychologues, coachs et ex-DRH de multinationales.

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Christine Thioux Directrice de A-Th & Associates

Comment gérer inflation et indexation ?

L’écologie au chevet de la hausse des prix  !

En 2018, une Ă©tude de Microsoft montrait qu’Azure, sa plateforme cloud, pouvait se montrer jusqu’à 93 % plus Ă©conome en Ă©nergie.

De son cĂŽtĂ©, Google vise une alimentation de ses centres de donnĂ©es et de ses bureaux avec de l’électricitĂ© non-Ă©mettrice de carbone et moins chĂšre d’ici 2030. Bref, davantage d’écologie pousse aussi Ă  diminuer les prix.

Pour assumer l’inflation galopante et l’indexation qui lui colle aux semelles, il n’existe pas de solution unique. Mais bien un savant dosage de comprĂ©hension, d’anticipation et de diversification.

nous avons souvent remarquĂ© qu’une aide n’incitait pas les entreprises Ă  se constituer des rĂ©serves en cas de coup dur. »

Bien calculer  !

Pour amortir l’inflation, une autre piste : croiser ses historiques d’approvisionnements avec l’analyse du poids de chaque achat dans la construction de sa marge. En clair, un produit qui augmente de 1 % mais qui pĂšse 20 % du coĂ»t de revient dĂ©grade davantage la rentabilitĂ© qu’un produit qui augmente de 10 % mais qui ne pĂšse que 1 % du coĂ»t de revient.

« Ne nous voilons pas la face ! MĂȘme Ă©talĂ©e, l’indexation sera dure Ă  avaler », prĂ©vient d’emblĂ©e Etienne de CallataĂż, expert financier et cofondateur d’Orcadia AM, sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans la gestion de patrimoine. DĂšs lors, que faire outre tirer la sonnette d’alarme  ? Voici quelques pistes de solution. Dont une premiĂšre consistant à
 ne pas aider tout le monde. « Je pense qu’il ne faut pas supporter les entreprises de maniĂšre indiffĂ©renciĂ©e. Je ne dis pas ça par pure provocation. Mais une aide gĂ©nĂ©ralisĂ©e reviendrait Ă  subsidier des entreprises, dont certaines sont de toute façon vouĂ©es Ă  la faillite. Et puis il ne faut pas ‘‘fossiliser’’ les entreprises, mĂȘme si les consĂ©quences restent dramatiques pour les employĂ©s, bien entendu. »

Ce constat posĂ©, encore faut-il y voir clair entre les entreprises ‘‘à aider’’ et les autres. LĂ  encore, pas de rĂ©ponse tranchĂ©e car il reste trĂšs complexe de faire la diffĂ©rence entre des difficultĂ©s temporaires et durables. « Face Ă  cette difficultĂ©, je pense fermement qu’il faut soutenir les gens et non les entreprises », poursuit-il. « Car

De la résilience


Et puis, on en vient Ă  la fameuse compĂ©titivitĂ©. À ce propos, pas question de soutenir tout le monde non plus. « Les grandes entreprises qui ne sont pas actives sur le marchĂ© international ne doivent pas monopoliser les aides. » Par ailleurs, la formation du personnel joue elle aussi un rĂŽle essentiel dans la lutte contre l’inflation. « Des gens bien outillĂ©s auront davantage de polyvalence et s’adapteront donc mieux Ă  d’autres

activitĂ©s. Car, contrairement Ă  ce j’entends parfois sortir de la bouche de certains consultants, et qui me fait bondir : il ne faut pas tout miser sur une seule façon de procĂ©der. On l’a vu durant la crise-COVID et notamment dans l’Horeca : les restaurants disposant d’une structure de livraison Ă  domicile figurent parmi eux qui s’en sont le mieux sortis. En rĂ©sumĂ©, je plaide par un «matelas d’économie». Ce n’est pas uniquement le fait de constituer une Ă©pargne pour faire face Ă  d’éventuelles indexations, cela englobe aussi ce que j’appellerais «un business-plan rĂ©silient», qui miserait sur une diversification de l’approvisionnement, le on et off-line et autres pistes
 Il faut cultiver cette rĂ©silience, car elle mĂšne aussi Ă  la comprĂ©hension des clients. »

Vers une compréhension des clients

Et ces fameux clients, comprennent-ils une hausse raisonnable des prix ? « Je le pense », tranche Bart Lombaerts, cofondateur de Spyke, PME spĂ©cialisĂ©e dans la fourniture de contenu aux entreprises. « Nous avons toujours pratiquĂ© une gestion saine et vigilante, et nous en recueillons les fruits aujourd’hui, sous forme de la comprĂ©hension des personnes qui font appel Ă  nous. Et tant mieux  ! Car si ces derniĂšres ne nous suivaient plus parce que nos augmentations de tarifs leur paraĂźtraient injustifiĂ©es, nous aurions un gros souci liĂ© Ă  l’inflation. », conclut-il.

Fokus-online.be 4 Gestion des coûts
— ETIENNE DE CALATAƾ EXPERT FINANCIER ET COFONDATEUR D’ORCADIA AM
Il importe de posséder un business plan résilient.
Par Frédéric Vandecasserie

Marketing automation : mode d’emploi

Avec la vague actuelle de numĂ©risation, les entreprises tentent d’automatiser un maximum de tĂąches et de processus en les confiant aux machines. Et le marketing n’y Ă©chappe pas. Quels sont les avantages des logiciels de “marketing automation” ?

Et comment les utiliser ?

« Le marketing automation consiste Ă  dĂ©finir dans le parcours client certains Ă©vĂ©nements qui, Ă  leur tour, dĂ©clenchent une action », explique Niklas Jakobsson, CMO de la sociĂ©tĂ© de logiciels Efficy. « Imaginons qu’un client vous achĂšte un manteau. Vous pouvez alors lui envoyer automatiquement au bout d’un mois un e-mail lui proposant un pantalon assorti. Ou une invitation Ă  rĂ©pondre Ă  une enquĂȘte. Ou alors, une personne quittant votre site avec encore un produit dans son panier d’achat peut ĂȘtre avertie de procĂ©der Ă  son paiement. Et pour l’inciter Ă  le faire, vous pouvez mĂȘme lui envoyer un bon de rĂ©duction. Ou encore, six mois aprĂšs son achat d’un produit, lui envoyer un message indiquant qu’il est temps de procĂ©der Ă  sa maintenance... Mais il ne faut pas confondre marketing automation avec, par exemple, une newsletter numĂ©rique. Celle-ci n’est pas basĂ©e sur une interaction particuliĂšre avec un client et est envoyĂ©e indĂ©pendamment du fait que celui-ci ait effectuĂ© une quelconque action. »

Les outils de marketing automation font Ă©conomiser beaucoup d’efforts, mais les entrepreneurs pensent souvent qu’ils ne doivent pas y consacrer de temps. Rien n’est moins vrai, prĂ©vient N. Jakobsson. « DĂ©marrer est facile, mais il faut optimiser les outils au fil du temps. Quel contenu diffuser Ă  quel moment ? À qui envoyer quoi ?

ressemble le parcours client de vos clients ? Il faut vraiment y consacrer toute l’attention nĂ©cessaire. »

Les premiĂšres incarnations de ce type de logiciel remontent Ă  la fin des annĂ©es 90, explique N. Jakobsson, et l’idĂ©e de base est restĂ©e largement la mĂȘme. « La grande diffĂ©rence, c’est que la quantitĂ© de donnĂ©es et le nombre de canaux ont Ă©normĂ©ment augmentĂ©. Avant, presque tout se faisait par e-mail. Aujourd’hui, les SMS, Facebook et Instagram, par exemple, sont venus s’y ajouter. »

Les spĂ©cialistes du marketing utilisent de plus en plus de donnĂ©es pour personnaliser au maximum les interactions avec leurs clients (potentiels). Car plus un message est personnel et adaptĂ© aux besoins du destinataire, plus il est efficace commercialement. N. Jakobsson : « Ces donnĂ©es sont parfois basĂ©es sur des recherches, parfois sur des interactions sur le site web. Mais viser des interactions trĂšs personnelles, en tĂȘte-Ă -tĂȘte, est loin de dĂ©jĂ  fonctionner dans tous les cas. Il vous est peutĂȘtre dĂ©jĂ  arrivĂ© d’acheter une paire de chaussures de jogging et d’ĂȘtre bombardĂ© de publicitĂ©s pour des chaussures de jogging mĂȘme plusieurs semaines aprĂšs ? C’est parce que les bases de donnĂ©es ne sont pas encore suffisamment connectĂ©es. La base de donnĂ©es oĂč est stockĂ© votre achat ne communique pas avec la base de donnĂ©es qui envoie la publicitĂ©. Les entreprises doivent Ă©galement s’assurer de la qualitĂ© de leurs donnĂ©es et de leur mise Ă  jour rĂ©guliĂšre. »

Selon N. Jakobsson, il est relativement simple pour les entreprises de se lancer dans l’utilisation d’un logiciel de marketing automation. « Vous achetez un logiciel et vous le connectez Ă  une feuille de calcul contenant des donnĂ©es.

Ou vous faites en sorte que vos clients puissent laisser leurs donnĂ©es sur votre site web. De nombreux systĂšmes se connectent Ă©galement Ă  des systĂšmes de commande en ligne et y sont parfois intĂ©grĂ©s, ce qui facilite encore les choses. Aujourd’hui, presque tous les systĂšmes sont basĂ©s sur le cloud et il ne faut donc plus faire tourner des serveurs, tout fonctionne via un abonnement en ligne auprĂšs de votre fournisseur de logiciels. Le prix de revient peut Ă©galement ĂȘtre calculĂ© de maniĂšres trĂšs diffĂ©rentes. Par exemple, payer un certain prix par mail ou par SMS que vous envoyez, auquel s’ajoute un forfait, est une formule de tarification courante. »

Le marchĂ© cible de ce logiciel est trĂšs large. « Il en existe un adaptĂ© Ă  chaque entreprise, des PME aux multinationales », affirme N. Jakobsson. « En gĂ©nĂ©ral, les options deviennent de plus en plus spĂ©cialisĂ©es et Ă©tendues en fonction de la taille de l’entreprise. »

Concernant l’avenir, le marketing automation est dĂ©jĂ  assez mature, indique N. Jakobsson. « Les principaux canaux comme les mails, les SMS et Facebook sont dĂ©jĂ  couverts. Je pense que l’IA pourra ĂȘtre utile pour aider Ă  dĂ©terminer le bon flux. Et, bien sĂ»r, la quantitĂ© de donnĂ©es exploitĂ©es ne cessera d’augmenter. »

À propos de.

Le dĂ©veloppeur belge de logiciels Efficy est l’un des leaders du marchĂ© europĂ©en des logiciels de marketing et de CRM. L’entreprise compte quelque 13 500 clients dans soixante pays et environ 330 000 utilisateurs. Efficy est prĂ©sente dans treize pays, rĂ©alise un chiffre d’affaires annuel d’environ 66 millions d’euros et emploie plus de 500 personnes.

5 #Fokusbusinessguide Efficy ‱ Brand Report
À
quoi
Démarrer est facile, mais il faut optimiser les outils au fil du temps.
NIKLAS JAKOBSSON CHIEF MARKETING OFFICER

Endiguer le hacking en quelques clics

La cybersĂ©curitĂ© est l’affaire de toutes les entreprises. Mieux vaut prendre les mesures Ă  temps pour Ă©viter de payer les pots cassĂ©s. Cela se rĂ©sume souvent Ă  des solutions antivirus et Ă  une bonne formation du personnel.

La cybersĂ©curitĂ© est aujourd’hui un sujet que l’on doit traiter avec le plus grand des sĂ©rieux au sein des entreprises. Et pour cause, car on Ă©value Ă  environ 6000 milliards de dollars le coĂ»t de la cybercriminalitĂ© en 2021. Ce qui reprĂ©sente une augmentation de plus de 6 fois la valeur observĂ©e l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. La faute Ă  une digitalisation intensive et parfois irrĂ©flĂ©chie dans tous les secteurs de la sociĂ©tĂ© qui a augmentĂ© la surface d’attaques des hackers. Ajoutez Ă  cela une crise et une pĂ©nurie des talents dans le domaine digital et vous obtenez une situation intenable, mettant en tension l’ensemble de l’économie.

Avec le tĂ©lĂ©travail qui se gĂ©nĂ©ralise, de nouveaux outils font Ă©galement partie des cibles privilĂ©giĂ©es des hackers : les messageries instantanĂ©es et les rĂ©seaux d’entreprises. Slack, Teams ou mĂȘme Messenger et Whatsapp sont en effet devenus de trĂšs belles portes d’entrĂ©e. Et cela qu’il s’agisse de fishing ou d’attaques un peu plus sophistiquĂ©es. « Le GIFShell, par exemple, est une attaque assez frĂ©quente qui permet de contourner le pare-feu des entreprises », explique Axel Legay, professeur et chercheur en cybersĂ©curitĂ© Ă  l’UCLouvain.

Heureusement, des solutions existent et elles sont souvent bien plus simples qu’on ne le pense. Équiper votre entreprise de solutions de cybersĂ©curitĂ© est Ă©videmment indispensable. Mais cela doit ĂȘtre suivi d’une incorporation des processus et d’une formation de tous les collaborateurs.

« Ces derniers doivent comprendre de quoi il retourne. Car, Ă  la base de tout piratage, il y a une action humaine », explique Axel Legay. « Les attaques ne sont gĂ©nĂ©ralement pas d’une technicitĂ© trĂšs Ă©levĂ©e ». La divulgation d’un password sur un site que l’on croyait sĂ©curisĂ© ou un clic sur un fichier envoyĂ© dans un email peuvent gĂ©nĂ©ralement suffire aux pirates pour s’introduire dans votre entreprise.

« Cela ne nĂ©cessite pas une formation de 20 jours. C’est souvent l’affaire de 2-3 jours », insiste Axel Legay.

Le Centre pour la CybersĂ©curitĂ© en Belgique a d’ailleurs Ă©mis quelques recommandations* afin d’encadrer au mieux les mesures de tĂ©lĂ©travail.

« Avant toute chose, installez un VPN pour permettre Ă  vos employĂ©s d’accĂ©der en toute sĂ©curitĂ© Ă  votre rĂ©seau professionnel », explique Michele Rignanese, Communication Officer du CCB. Il est Ă©galement primordial de profiter d’un environnement de travail sĂ»r. « Ne laissez par exemple aucune trace de vos mots de passe et n’hĂ©sitez pas Ă  crypter vos donnĂ©es ». Demandez Ă©galement Ă  votre employeur d’installer des outils de communication sĂ©curisĂ©s si vous partagez de nombreuses informations confidentielles.

Enfin, apprenez Ă  reconnaĂźtre les messages suspects Ă  temps et Ă  savoir comment rĂ©agir. C’est souvent la clĂ© du problĂšme. ï€ź

* N’hĂ©sitez pas Ă  consulter le site du Centre pour la CybersĂ©curitĂ© en Belgique qui donne de nombreux conseils pratiques

Pas seulement les outils de communication

Le saviez-vous ? Les cyberattaques ne concernent pas que les outils de communication. Elles peuvent cibler tous les outils digitaux dont vous disposez. Ainsi, autant Excel que Word ou encore OneNote sont à risque. « On peut vous envoyer une demande de renouveler votre contrat pour ces différents utilitaires et vous subtiliser vos informations facilement si vous ne faites pas attention », explique Axel Legay.

Un ordinateur dĂ©diĂ© L’une des solutions les plus sĂ©curisĂ©es lorsque vous travaillez de chez vous est de dĂ©dier un ordinateur Ă  votre travail et rien qu’à celui-ci. Restreindre le plus possible les accĂšs Ă  votre machine et dĂ©ployer tous les outils de protection est certainement le meilleur moyen pour Ă©viter tout piratage extĂ©rieur.

Fokus-online.be 6 Cyber-Prudence
À la base de tout piratage, il y a une action humaine.

: un must pour la cybersécurité

Le monde de l’entreprise doit aujourd’hui faire tout ce qui est en son pouvoir pour se protĂ©ger des cyberattaques. Les certificats numĂ©riques apparaissent comme une solution flexible, peu coĂ»teuse et particuliĂšrement efficace.

Il est aujourd’hui primordial de se poser les bonnes questions en termes de cybersĂ©curitĂ©. L’erreur humaine est souvent pointĂ©e du doigt comme cause des piratages en entreprise. Cependant, n’oublions pas que la sĂ©curitĂ© repose avant tout sur des solutions parfaitement intĂ©grĂ©es aux process (automatisĂ©s) de l’entreprise. Et, dans ce cadre, les certificats numĂ©riques intĂ©grĂ©s pour les services d’identitĂ© sont une nĂ©cessitĂ© absolue. Mais de quoi s’agit-il exactement ?

« En termes de numĂ©risation, l’identitĂ© et une identification validĂ©e jouent un rĂŽle trĂšs important », explique Ronald De Temmerman, vice-prĂ©sident des ventes stratĂ©giques chez GlobalSign. Puisque tout le monde utilise des identitĂ©s diffĂ©rentes en fonction d’une certaine action numĂ©rique, une application contrĂŽlĂ©e et sĂ©curisĂ©e de celle-ci est une nĂ©cessitĂ©. Ces derniers permettent la restriction

d’accĂšs Ă  un site internet ou Ă  certains rĂ©seaux (VPN), les transactions sĂ©curisĂ©es en ligne, la connexion automatique aux systĂšmes d’exploitation, la signature de documents Ă  distance ou encore la sĂ©curitĂ© des emails. « On utilise les certificats numĂ©riques Ă  partir d’identitĂ©s vĂ©rifiĂ©es afin de crĂ©er une couche de sĂ©curitĂ© pour toutes ces transactions ».

Les certificats numĂ©riques sont basĂ©s sur la technologie PKI (Public Key Infrastructure) qui permet une intĂ©gration de cette solution dans le cadre d’une authentification Ă  deux facteurs, permettant une protection plus forte de vos accĂšs et de vos donnĂ©es. Chaque connexion est sĂ©curisĂ©e par un certificat et une clĂ© cryptographique. Fini les mots de passe qui restent trop vulnĂ©rables et favorisent le vol de donnĂ©es et d’identitĂ©. Cela peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©, par exemple, par le biais de certificats Client ou SSL, pour lesquels nous appliquons des outils, tels qu’une ‘‘ PKI gĂ©rĂ©e’’, pour faciliter la gestion. « On a vu Ă  quel point ces mesures Ă©taient primordiales avec la pandĂ©mie et la gĂ©nĂ©ralisation du tĂ©lĂ©travail ». Les certificats numĂ©riques de confiance sont dĂ©jĂ  un concept Ă©prouvĂ© et donc le tĂ©lĂ©travail ne doit plus ĂȘtre vu comme une menace, mais comme une opportunitĂ©.

« Ce qui fait Ă©galement la force des certificats numĂ©riques, c’est que la technologie X509 utilisĂ©e pour cela est dĂ©jĂ  intĂ©grĂ©e dans de nombreux rĂ©seaux et autres applications ou plateformes ». De plus, les solutions sont souvent basĂ©es sur une configuration SAAS, donc rien de nouveau ne doit ĂȘtre installĂ©. « Quant au prix, cela reste abordable pour les petites et moyennes entreprises qui nĂ©cessitent le plus de protection. »

GlobalSign fournit des solutions cloud et Ă©volutives basĂ© sur la technologie du Public Key Infrastructure (PKI) dans le monde entier. Elle travaille pour les entreprises qui cherchent Ă  sĂ©curiser leur commerce, leur communication, leur logistique et leurs interactions Ă  l’intĂ©rieur et entre les communautĂ©s. Ses solutions d’identitĂ© et de sĂ©curitĂ© permettent aux organisations de communiquer en ligne en toute sĂ©curitĂ©, de gĂ©rer des millions d’identitĂ©s numĂ©riques vĂ©rifiĂ©es et d’automatiser l’authentification et le cryptage.

Logiciels sur mesure : Quand les détails font toute la différence

Konekto est une jeune entreprise active dans le dĂ©veloppement de solutions IT sur mesure pour tout type d’entreprise.

Aujourd’hui, toute entreprise utilise de nombreux outils numĂ©riques. Un site internet est important pour ĂȘtre vu, mais il faut aussi des outils de gestion courante qui fonctionnent bien.

Cela fait d’ailleurs plus de 20 ans que des logiciels sont dĂ©veloppĂ©s par des gĂ©ants tels que Microsoft, Google ou Apple pour optimiser nos façons de travailler. Malheureusement ils ne conviennent pas toujours Ă  100% car les problĂ©matiques spĂ©cifiques des entreprises se multiplient et de nouveaux besoins Ă©mergent. Il y a donc souvent des fonctionnalitĂ©s qui manquent : «Un outil construit pour le plus grand nombre manque parfois du petit dĂ©tail qui peut faire la diffĂ©rence», expliquent Laurent Lamouline et Vincent Nuttin, fondateurs de Konekto Ă  Wavre. Les entreprises se poseront donc tĂŽt ou tard la question de l’efficacitĂ© des solutions existantes.

« Il y a parfois des Ă©conomies d’échelle importantes Ă  rĂ©aliser. Et, pas besoin

de tout changer, une simple option peut faire la diffĂ©rence » prĂ©cisent Laurent et Vincent. Si le coĂ»t doit certes faire rĂ©flĂ©chir tout gestionnaire d’entreprise, ce dernier saura Ă©galement apprĂ©cier l’impact sur son activitĂ© d’une amĂ©lioration bien pensĂ©e. « Souvent, une solution sur mesure est vraiment la solution idĂ©ale, » ajoutent les dirigeants de la jeune entreprise.

Konekto est lancĂ©e en 2020, juste avant le confinement, par deux ingĂ©nieurs civils de formation, qui dĂ©ploient leurs solutions informatiques dans des domaines variĂ©s. L’entreprise remporte dĂ©jĂ  un franc succĂšs auprĂšs d’organisations de toutes tailles et dans divers domaines.

Nous partons toujours du principe que ce ne sont pas nos clients qui doivent s’adapter Ă  nos outils et logiciels mais nous qui devons comprendre leur mĂ©tier et trouver ce qui leur convient le mieux.

Quelle que soit la taille ou la nature de l’organisme, Konekto intervient lorsque le systĂšme en place devient trop compliquĂ© Ă  utiliser.

Le fichier Excel utilisĂ© par la Chambre d’Agriculture des Hauts-de-France pour rĂ©aliser leurs Ă©tudes Ă©tait, par exemple, devenu trĂšs lourd. « La maintenance, la gestion des diffĂ©rentes versions et le partage du fichier de rĂ©fĂ©rence Ă©taient devenues problĂ©matiques », racontent les deux associĂ©s. GrĂące Ă  l’outil sur mesure, complet et connectĂ© qu’ils ont proposĂ©, Konekto a remportĂ© le marchĂ© public et rĂ©solu le problĂšme.

Pour la PME Atlas Controle, qui surveille les installations de gaz et d’électricitĂ©, les lieux et dates de rendez-vous Ă©taient indiquĂ©es dans les agendas des contrĂŽleurs, mais aucune vue agrĂ©gĂ©e sur les positions de chacun n’était disponible. « Il est d’ailleurs arrivĂ© que deux contrĂŽleurs se retrouvent Ă  deux rues d’écart sans le savoir
 » Laurent et Vincent ont donc créé un outil qui s’est greffĂ© sur la suite

Google. « Nous avons intĂ©grĂ© les renseignements prĂ©sents dans les agendas Ă  une carte et ainsi obtenu une vue complĂšte sur les lieux, dates et responsables des contrĂŽles et la possibilitĂ© d’optimiser les dĂ©placements des contrĂŽleurs. »

Preuve qu’il ne faut pas toujours tout rĂ©volutionner pour arriver Ă  une solution idĂ©ale.

Chaussée du Tilleul 154A

1300 Wavre info@konekto.be +32 2 315 28 79 www.konekto.be

7 #Fokusbusinessguide
GlobalSign ‱ Brand Report
On a vu à quel point ces mesures étaient primordiales avec la pandémie et la généralisation du télétravail.
La confiance numérique par des identités validées
RONALD DE TEMMERMAN VICE-PRÉSIDENT DES VENTES STRATÉGIQUES
À
propos de.

L’économie circulaire, un atout pour le dĂ©veloppement durable en entreprise

Toutes les entreprises ont aujourd’hui un devoir d’exemplaritĂ© et des obligations en ce qui concerne le respect de l’environnement. Et pour les remplir, il faut se montrer inventif, mais aussi compter sur des acteurs qui dĂ©veloppent de nouvelles activitĂ©s et qui innovent.

Quand on parle d’environnement et de dĂ©fi Ă©cologique, il y a tout un lexique qui se met en place : Ă©conomie d’énergie, tri des dĂ©chets, respect de l’environnement, etc. Et dans ce vocabulaire, l’économie circulaire trouve Ă©videmment sa place. Utiliser, rĂ©utiliser, diminuer sa consommation et donc son empreinte carbone, toutes les cases sont cochĂ©es. Et si de nombreuses entreprises ont Ă©tĂ© créées ces derniĂšres annĂ©es pour participer Ă  ce nouveau business, d’autres font office de pionniĂšres. C’est le cas de Mewa, qui officie dans le domaine du service aux entreprises depuis
 1908. Le directeur administratif de la filiale belge du groupe, Julien Vansantvoort, pointe les grands dĂ©fis qui feront le futur de l’industrie.

D’abord, il Ă©voque le transport et la logistique et toutes les Ă©missions de CO2 qui vont avec. « Jusqu’il y a quelques annĂ©es, tout le monde transportait des marchandises Ă  travers le monde sans trop rĂ©flĂ©chir Ă  l’impact Ă©cologique, se rappelle-t-il. Nous observions et mesurions nos consommations mais ce n’est pas comparable avec le suivi et les optimisations que nous connaissons Ă  l’heure actuelle. La clĂ© est maintenant d’étudier tous les moyens de transport alternatifs dont on peut disposer. Je pense, par exemple, aux camions roulant Ă  l’hydrogĂšne (que nous utilisons dĂ©jĂ  dans notre filiale en Suisse)

qui peuvent prĂ©senter une vĂ©ritable solution d’avenir. LĂ  encore, c’est trĂšs bien de possĂ©der ces camions, mais il faut rĂ©flĂ©chir Ă  la provenance de l’hydrogĂšne et la maniĂšre dont il arrive dans une station de recharge. Cela fait partie de notre rĂ©flexion. Dans les grandes villes, nous lançons aussi des services de livraison en vĂ©lo-cargo. Il n’y a pas qu’une seule maniĂšre de rĂ©duire son empreinte. »

Il en vient ensuite Ă  ce qu’il se passe au sein des usines. Si chaque activitĂ© est diffĂ©rente, la consommation mais aussi la gestion des dĂ©chets sont des clĂ©s pour participer Ă  l’effort collectif. « La premiĂšre chose Ă  laquelle je pense, c’est Ă©videmment de diminuer sa consommation, surtout vu la situation actuelle. La rĂ©cupĂ©ration des produits est aussi essentielle. Dans notre cas, nous avons un systĂšme de rĂ©cupĂ©ration et de traitement des eaux usĂ©es. Avant de les rejeter propres et presque potables dans le rĂ©seau public, elles sont rĂ©utilisĂ©es pour plusieurs Ă©tapes de notre processus interne. Par ailleurs, nous rĂ©cupĂ©rons aussi les huiles qui se trouvent dans les lavettes pour les utiliser dans notre production.  »

Enfin, il faut savoir se montrer inventif dans les produits créés dans les ateliers. « Je prends lĂ  l’exemple des combinaisons de travail que nous fournissons Ă  nos clients. Elles sont composĂ©es principalement de coton et

Mewa a Ă©tĂ© fondĂ© en Allemagne en 1908. L’entreprise s’est spĂ©cialisĂ©e dans la livraison et le nettoyage de lavettes d’essuyage industriel dans de nombreuses usines, notamment dans l’industrie automobile. Aujourd’hui, les services sont toujours plus nombreux : tenues business, tapis de sol, tapis de nettoyage ainsi que du matĂ©riel de sĂ©curitĂ©, avec toujours le mĂȘme core business, l’économie circulaire et la rĂ©utilisation d’objets qui pourraient ĂȘtre jetĂ©s.

de polyester, qui demandent beaucoup de ressources pour ĂȘtre produits. RĂ©cemment, nous avons créé des vĂȘtements de travail Ă  base de PMC recyclĂ©. VoilĂ  une maniĂšre de revaloriser ces ses dĂ©chets tout en les rĂ©introduisant dans l’économie circulaire.  »

Des arguments qui sont somme toute logiques, mais qui rĂ©pondent en plus Ă  une demande de la part des clients et des entreprises. Car l’écologie au sens large est devenue un business. « On ne va pas aller jusqu’à dire qu’on a inventĂ© l’économie circulaire, mais il est clair qu’avec presque 12 dĂ©cennies d’expĂ©rience, nous avons des opportunitĂ©s qui s’offrent Ă  nous, relĂšve-t-il. Les entreprises, mais aussi le grand public, sont dĂ©sormais trĂšs sensibles Ă  toutes ces questions. Nos clients veulent aujourd’hui participer Ă  l’effort collectif, que ce soit par conviction ou par obligation. Plus largement, on remarque au niveau du recrutement que les jeunes travailleurs sont beaucoup plus sensibles par rapport Ă  tous ces sujets. Cela devient une force pour nous, finalement. »

La grande rénovation des bùtiments publics est lancée

RĂ©nover mieux, plus vite et plus de bĂątiments publics pour les rendre plus Ă©nergĂ©tiquement efficaces, voici le chantier monumental auquel doit s’atteler la Belgique face Ă  la crise Ă©nergĂ©tique, Ă©cologique et l’augmentation des prix.

C’est pourquoi, pour Salma Lasri, directrice de la centrale d’achats RenoWatt, l’enjeu que reprĂ©sentent la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique et l’importance d’inciter les acteurs publics Ă  rĂ©nover leurs bĂątiments est de taille. Des villes aux communes en passant par les provinces, sociĂ©tĂ©s de logements sociaux, CPAS, hĂŽpitaux, zones de police, et j’en passe, cette mission s’inscrit tant dans le cadre des objectifs de dĂ©carbonisation fixĂ©s par l’Union europĂ©enne que dans un souhait de rĂ©duction des factures Ă©nergĂ©tiques. « Au travers d’un accompagnement neutre, gratuit et personnalisĂ©, nous coordonnons les Ă©tapes indispensables de la rĂ©novation pour rĂ©duire l’impact environnemental des bĂątiments publics et ainsi contribuer Ă  construire un monde durable. »

Pour ce faire, la premiĂšre dĂ©marche consiste Ă  diagnostiquer l’état gĂ©nĂ©ral de chaque bĂątiment, ses usages, pathologies et consommations Ă©nergĂ©tiques.

« Nous traitons tous les composants des bĂątiments ayant un impact sur leur consommation Ă©nergĂ©tique, Ă  savoir, l’enveloppe et les systĂšmes. De mĂȘme, le recours aux Ă©nergies renouvelables s’impose comme solution naturelle de rĂ©duction de la facture Ă©nergĂ©tique » souligne Salma Lasri. Rien que pour sa phase actuelle (entre 2018 et 2022), le projet a permis la rĂ©novation de 454 000 m2 pour un montant total d’investissement s’élevant Ă  plus de 214 millions d’euros. Une performance dont la portĂ©e sera amplifiĂ©e au-delĂ  de la phase actuelle puisque la Wallonie a rĂ©cemment optĂ© pour une prolongation

de 4 ans de la mission menĂ©e par RenoWatt, soit jusqu’en 2026.

En route vers une transition Ă©nergĂ©tique accĂ©lĂ©rĂ©e, le succĂšs de cette mission repose sur deux formules innovantes : le contrat de performance Ă©nergĂ©tique (CPE), et le pooling, c’est-Ă -dire la technique de l’allotissement. « En rĂ©unissant les entitĂ©s publiques, nous sommes en mesure de crĂ©er des parts de marchĂ© plus intĂ©ressantes qui leur permettent de bĂ©nĂ©ficier d’économies d’échelle. GrĂące au CPE, un accord contractuel entre le bĂ©nĂ©ficiaire et le maĂźtre d’Ɠuvre visant Ă  amĂ©liorer l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique, vĂ©rifiĂ©e et surveillĂ©e pendant toute la durĂ©e du contrat, les entitĂ©s publiques parviennent Ă  diminuer leur consommation d’énergie Ă  long terme. » Par exemple, la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique d’une maison de repos, pour un montant investi de 1,1 millions euros de travaux, permettrait de diminuer son impact CO2 de 61 % et de rĂ©aliser 218 000 euros d’économies annuelles sur base des prix actuels de l’énergie, soit un investissement rendu rentable en moins de 20 ans.

LĂ  oĂč cet effet wagon offre les mĂȘmes avantages Ă  tous les acteurs publics impliquĂ©s, et ce, peu importe leur taille, la rĂ©novation permet Ă©galement d’amĂ©liorer le confort des utilisateurs,

de renforcer le tissu Ă©conomique en sollicitant des intervenants locaux. « Depuis son extension Ă  l’ensemble du territoire wallon en 2018, RenoWatt s’est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre un vĂ©ritable facilitateur rĂ©gional pour atteindre la neutralitĂ© carbone et a connu un franc succĂšs par l’adhĂ©sion d’une centaine de pouvoirs publics. C’est pourquoi le Gouvernement nous a renouvelĂ© sa confiance en juin 2022 afin de l’aider Ă  accĂ©lĂ©rer la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique des bĂątiments publics. En effet, la RĂ©gion, qui finance maintenant la mission Ă  100%, souhaite atteindre un taux de rĂ©novation annuel de 3% et compte sur l’expertise de RenoWatt renforcĂ©e par les enseignements tirĂ©s du terrain pour rĂ©aliser la moitiĂ© de ce chiffre. ConcrĂštement, cela reprĂ©sente une surface chauffĂ©e totale de plus de 500.000 mÂČ, et surtout, une Ă©conomie de 13.350 t eq CO2 par an ! » clĂŽture Olivier Bouchat, Vice-prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© RĂ©gionale d’Investissement de Wallonie qui chapeaute la mission dĂ©lĂ©guĂ©e menĂ©e par RenoWatt.

Offerte gratuitement à tous les pouvoirs publics belges, le succÚs rencontré par la grande rénovation est à la hauteur des besoins du parc immobilier belge. Et une chose est sûre, pour un avenir meilleur et plus durable, tous les efforts seront nécessaires.

De la sĂ©lection des bĂątiments Ă  la mise en Ɠuvre du chantier et au lancement des procĂ©dures de marchĂ© public, RenoWatt est une centrale d’achat, une mission dĂ©lĂ©guĂ©e soutenue par la RĂ©gion wallonne pour accompagner gratuitement l’ensemble des entitĂ©s publiques dans leurs projets de rĂ©novation. À leurs cĂŽtĂ©s, RenoWatt coordonne les diffĂ©rentes Ă©tapes en apportant une solution clĂ© sur porte et en rendant l’ouverture des adhĂ©sions accessibles Ă  tous les pouvoirs publics.

9 #Fokusbusinessguide Renowatt ‱ Brand Report
OLIVIER VICE-PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ RÉGIONALE D’INVESTISSEMENT DE WALLONIE
À propos de.
Le recours aux Ă©nergies renouvelables s’impose comme solution naturelle de rĂ©duction de la facture Ă©nergĂ©tique.

Pour mener Ă  bien un grand projet immobilier, chacun doit avoir un rĂŽle bien dĂ©fini. Mais une bonne communication entre tous les acteurs est la clĂ© d’une grande rĂ©ussite. C’est d’ailleurs lĂ  que la mission d’un maĂźtre d’Ɠuvre prend tout son sens.

Le secteur de l’immobilier a connu bien des changements ces derniĂšres annĂ©es. L’architecture des nouveaux bĂątiments Ă©volue, mais aussi tout ce qu’il y a Ă  l’intĂ©rieur. On pense par exemple Ă  l’isolation, aux mĂ©thodes de chauffage ou de circulation de l’air, Ă  la domotique ou encore Ă  tous ces bĂątiments conçus pour remplir plusieurs fonctions Ă  la fois et dans lesquels on recherche toujours plus de flexibilitĂ©.

Qui dit diversitĂ© des techniques utilisĂ©es dit alors diversitĂ© des acteurs et professionnels engagĂ©s dans un projet. « Quand j’ai commencĂ© Ă  travailler il y a prĂšs de trente ans, nous Ă©tions quatre ou cinq autour de la table pour discuter d’un projet, client compris, se rappelle Pierre-Maurice WĂ©ry, architecte associĂ© administrateur pour le bureau d’architecture Assar. Aujourd’hui, on arrive facilement Ă  plus de 20 personnes pour un grand projet, comme un hĂŽpital, par exemple. C’est dĂ» Ă  la multiplication des mĂ©tiers au fil des annĂ©es, mais aussi Ă  toutes les nouvelles certifications Ă  remplir. Pour un client, cela devient difficile de s’y retrouver. »

Comment faire, dĂšs lors pour mener Ă  bien un projet ? Un mĂ©tier souvent dans l’ombre se dĂ©gage : celui de maĂźtre d’Ɠuvre. « PrĂ©cisons bien tous les termes. Le maĂźtre d’ouvrage, c’est le client qui commande la construction d’un bĂątiment. L’architecte a, lui, la mission usuelle concevoir l’immeuble et puis de suivre le chantier. Il y a

ensuite les autres auteurs de projets que sont tous les ingĂ©nieurs et les diffĂ©rents mĂ©tiers qui entrent en ligne de compte durant le chantier. Enfin, le maĂźtre d’Ɠuvre doit lui intĂ©grer tous ces mĂ©tiers. Il devient le porte-parole du groupe et rendra compte ensuite de l’avancĂ©e des dossiers et de toutes les dĂ©cisions prises au client », dĂ©taille-t-il.

Le but est donc de faciliter la vie du client, qui n’est pas toujours spĂ©cialiste en immobilier, architecture ou construction.

« Il y a parfois des dossiers trĂšs complexes qui demandent l’intervention d’experts dans leur domaine, ou encore des demandes trĂšs prĂ©cises des clients », poursuit Pierre-Maurice WĂ©ry.

c’est qu’il s’agit d’un lieu important pour le client, oĂč il y a une attente forte sur le confort et l’esprit de la construction », souligne Pierre-Maurice WĂ©ry.

Et pour arriver Ă  ce rĂ©sultat cohĂ©rent, le maĂźtre d’Ɠuvre doit donc mettre sur pied une Ă©quipe de qualitĂ©. « C’est comme un entraĂźneur de football qui doit choisir le meilleur 11 de base, et non, forcĂ©ment, les 11 meilleurs joueurs. Il faut les bonnes personnes aux bons endroits, et des personnes qui savent travailler ensemble. » Ces personnes, il faut qu’elles aient des compĂ©tences complĂ©mentaires, que tous les sujets et domaines s’articulent ensemble pour une expĂ©rience sans dĂ©marcation

Pour Assar Architects, l’architecture inclusive est celle qui prend en compte les besoins - vivre et travailler - et diversitĂ©s de chacun - enfants, adultes et seniors. Nos rapports Ă  l’écologie et Ă  l’environnement se modifiant en permanence, Assar estime qu’une architecture inclusive conçoit et dessine les lieux de bienĂȘtre et de bien-vivre d’aujourd’hui et demain. L’entreprise mise aussi sur la maĂźtrise d’oeuvre pour mener Ă  bien ses projets, en associant les compĂ©tences professionnelles aux avis et considĂ©rations des occupants.

Le maĂźtre d’Ɠuvre reprĂ©sente donc une voix de synthĂšse sur l’ensemble du dossier. Il a l’obligation morale de donner les meilleures informations au client, tout en respectant ses demandes.

« Le maĂźtre d’Ɠuvre va reprĂ©senter les idĂ©es d’une Ă©quipe soudĂ©e qui va dans la mĂȘme direction. » Y compris la direction financiĂšre : il est Ă©galement lĂ  pour veiller au respect du budget dĂ©fini par le client, ce qui reprĂ©sente aussi une considĂ©ration centrale d’un projet complexe et qui comprend de multiples intervenants, corps de mĂ©tiers, permis, deadlines
 « Si la construction d’un grand bĂątiment requiert le travail de tous ces intermĂ©diaires,

apparente : « Il y a cette obligation de cohĂ©rence sur l’ensemble du projet. On doit le sentir quand on entre dans un nouveau bĂątiment. »

C’est donc la recherche et le maintien de l’équilibre idĂ©al entre tous les Ă©lĂ©ments qui rendrait le mĂ©tier passionnant, aux dires de l’expert. En partant des envies, des idĂ©es du maĂźtre d’ouvrage, c’est assurĂ©ment le partenariat avec le maĂźtre d’oeuvre qui permettra d’obtenir en temps et en heure livraison d’un bĂątiment digne de ce qu’il s’est imaginĂ©, et d’une rĂ©alisation technique et financiĂšre conforme Ă  ses attentes.

Fokus-online.be 10 Brand Report ‱ Assar Architects
Le maütre d’oeuvre : ce lien indispensable entre tous les acteurs d’un projet
PIERRE-MAURICE WÉRY ARCHITECTE ASSOCIÉ ADMINISTRATEUR
À propos de.
Le maĂźtre d’oeuvre devient le porte-parole du groupe et rendra compte ensuite de l’avancĂ©e des dossiers et de toutes les dĂ©cisions prises au client.

Vers des espaces de travail en accord avec l’entreprise et ses collaborateurs

Comment offrir aux collaborateurs d’une entreprise un espace de travail sain, qui respecte le bien-ĂȘtre de chacun, qui rĂ©pond aux exigences de leur quotidien et Ă  leurs attentes actuelles ou futures ? Si la question Ă©tait dĂ©jĂ  importante pour beaucoup d’entreprises, elle est devenue cruciale ces deux derniĂšres annĂ©es suite Ă  l’arrivĂ©e du Covid. Et pour y rĂ©pondre, des professionnels se spĂ©cialisent dans l’amĂ©nagement afin d’accompagner les entreprises dans leurs dĂ©marches. Explications.

architecte de formation connaĂźt le sujet par cƓur. AprĂšs avoir fait ses armes Ă  New York, puis Ă  Bruxelles, celle qui est aujourd’hui Ă  la tĂȘte du dĂ©partement Design & Build chez Cushman & Wakefield prĂ©cise : « Le Covid a Ă©tĂ© une prise de conscience pour beaucoup d’employeurs qui ont, tout Ă  coup, rĂ©alisĂ© l’importance du bien-ĂȘtre de leurs collaborateurs. Afin de leur donner envie de revenir sur place, il a fallu repenser complĂštement les espaces de travail Ă  leur disposition ». Pour leur offrir, in fine, des solutions ultra confortables.

L’importance de l’environnement de travail

Il y a encore quelques annĂ©es, la tendance des entreprises Ă©tait aux gigantesques bĂątiments, aux petits bureaux cloisonnĂ©s et aux immenses salles de rĂ©union souvent froides et impersonnelles. En 2020, la situation sanitaire a tout bouleversĂ©. Pour un mieux ? C’est en tout cas ce que pense Daciana Hagea. Cette passionnĂ©e de design d’intĂ©rieur et ingĂ©nieur

MĂȘme si la notion de bien-ĂȘtre individuel est Ă©videmment fort subjective, force est de constater que nous avons tous besoin d’interactions sociales. Si les travailleurs ont finalement acceptĂ© de laisser leurs habitudes confortables Ă  la maison pour revenir au bureau, c’est pour retrouver leurs Ă©quipes, leurs collĂšgues et tous ces moments de convivialitĂ© et de collaboration qui ne prennent pas vie de la mĂȘme façon lorsqu’ils sont en tĂ©lĂ©travail. Alors les entreprises se rĂ©organisent petit Ă  petit. Daciana Hagea le remarque au quotidien : « Aujourd’hui, on accorde une plus grande attention aux espaces collaboratifs, de loisirs, de rencontre et d’émulation collective en crĂ©ant des ambiances propices Ă  la convivialitĂ© et Ă  la crĂ©ativitĂ©. Les salles de rĂ©union restent prĂ©sentes mais leur taille est rĂ©duite afin d’offrir aux collaborateurs des espaces plus flexibles et en petit comité ».

Être bien accompagnĂ© pour repenser son espace de travail

Mais comment savoir ce dont le personnel d’une entreprise a besoin en termes d’espace et comment mettre en place la crĂ©ation de bureaux adaptĂ©s en consĂ©quence ? L’aide d’un professionnel du secteur se rĂ©vĂšle ĂȘtre

particuliÚrement précieuse car le sujet est vaste, souvent complexe et demande une expertise bien spécifique.

Et cette aide, c’est le consultant en design d’intĂ©rieur qui peut l’apporter. Bien informĂ© des tendances, cet intervenant assiste les entreprises dans leurs dĂ©marches d’amĂ©nagement, depuis la conception du projet, jusqu’à sa mise en place, dans les moindres dĂ©tails. Une rĂ©flexion qui va bien audelĂ  des cloisons ou du traditionnel mobilier de bureau. Une des missions du consultant en design consiste Ă  s’adapter aux demandes spĂ©cifiques de l’entreprise : dĂ©veloppement d’applications sur mesure, crĂ©ation d’ambiances en harmonie avec les valeurs de la sociĂ©tĂ©, rĂ©flexion autour de la lumiĂšre, des solutions informatiques
 Autant d’élĂ©ments qui peuvent ĂȘtre dĂ©finis en amont afin de concevoir un projet sur mesure auquel les collaborateurs de l’entreprise vont pouvoir pleinement s’identifier et dans lequel ils vont pouvoir Ă©voluer de maniĂšre efficace.

La garantie, pour l’entreprise qui se lance dans un tel projet, de bĂ©nĂ©ficier, au final, d’espaces de travail qui correspondent parfaitement Ă  l’ADN de l’entreprise et aux besoins de chaque collaborateur.

À propos

Cushman & Wakefield est un dĂ©partement offrant de la consultance en bĂątiments et en design, essentiellement pour des amĂ©nagements intĂ©rieurs corporate. Leur plus-value : travailler sur-mesure et concevoir des projets crĂ©atifs et innovants. Qu’il s’agisse d’open space, de bureaux cloisonnĂ©s, de bĂątiments neufs ou en rĂ©novation, Cushman & Wakefield Ă©tudie, depuis plus de 15 ans, ce qu’il y a de mieux en fonction de chaque client et de ses besoins professionnels.

11 #Fokusbusinessguide Cushman & Wakefield ‱ Brand Report
de.
En crĂ©ant ces ambiances, l’idĂ©e est que chacun se sente le bienvenu et faisant partie d’une grande famille. C’est forcĂ©ment gratifiant et encourageant.
En rĂ©alitĂ©, il faut que les collaborateurs se sentent aussi bien au bureau qu’à la maison.

Sana Afouaiz, entrepreneuse visionnaire et fĂ©ministe Ă©voque avec nous son parcours et ses apprĂ©hensions concernant le systĂšme Ă©conomique actuel. Elle nous parle des nombreuses initiatives qu’elle a mises en place, dont Womenpreneur. Comment ĂȘtes-vous devenue fĂ©ministe ?

« J’ai grandi dans une grande famille de 9 filles Ă  Agadir, dans le Sud du Maroc. La sociĂ©tĂ© nous traitait de façon diffĂ©rente. Je me comparais Ă  mes cousins qui avaient d’autres libertĂ©s. J’étais trĂšs curieuse et je voulais savoir pourquoi avoir un frĂšre Ă©tait si important pour ma famille. J’ai appris par la suite que c’était une question d’hĂ©ritage. Sans homme, l’hĂ©ritage

reviendrait en partie Ă©galement Ă  mes oncles et cousins. Je posais des questions qu’on ne pose normalement pas car elles n’amĂšnent aucune rĂ©ponse. On devait simplement vivre avec. Je me suis alors plongĂ©e dans les livres. J’avais un libraire qui me challengeait. On dĂ©battait de nombreux sujets. C’est lĂ  que j’ai dĂ©couvert que j’étais fĂ©ministe. J’ai Ă©tĂ© particuliĂšrement inspirĂ©e par Fatima Mernissi, une grande fĂ©ministe sociologue marocaine. J’adorais son approche qui traitait des stĂ©rĂ©otypes du genre. Cela m’a donnĂ© des outils pour aborder les dĂ©bats avec des gens qui Ă©taient contre le fĂ©minisme. J’ai ensuite tenu un blog dans lequel j’analysais des articles sur le droit des femmes.

La valeur ajoutĂ©e d’une communication multilingue

Adressez-vous Ă  votre client ou prospect dans sa langue maternelle et augmentez considĂ©rablement vos opportunitĂ©s commerciales. « Il s’agit d’une rĂšgle d’or incontournable, surtout dans une Ă©conomie axĂ©e sur l’exportation comme la nĂŽtre », explique Robrecht Belien, le CEO de l’agence de traduction ElaN Languages. « Saviez-vous par exemple que deux internautes sur trois prĂ©fĂšrent acheter des produits ou des services dans leur langue maternelle ? »

Les opportunités commerciales

La communication marketing multilingue fera assurĂ©ment progresser votre entreprise. « Les entreprises en sont de plus en plus conscientes, mais nous ne saurions trop insister sur l’importance de ces compĂ©tences. En effet, une Ă©tude rĂ©cente montre que 10 % des entreprises belges ratent des opportunitĂ©s commerciales en raison d’un manque de capacitĂ©s linguistiques », dĂ©clare R. Belien.

Communiquer dans plusieurs langues demande une approche spĂ©cifique. Bien sĂ»r, vous pourriez faire traduire votre site web ou d’autres documents par votre personnel. Mais faites attention aux piĂšges ! Comment s’y prendre avec des fichiers graphiques ? Et comment mener Ă  bien une traduction dans plusieurs langues ? Finalement, il est fort probable que vous ayez perdu un temps prĂ©cieux et que la qualitĂ© du travail soit mĂ©diocre.

Confier vos traductions Ă  un partenaire professionnel de la traduction comme ElaN Languages vous garantira des textes impeccablement traduits par des locuteurs natifs qui connaissent votre jargon. Ainsi, vous renverrez une image professionnelle de votre entreprise et votre message sera convaincant pour votre public cible.

Fokus-online.be 12 Interview
Par Bastien Craninx Photos: Nils Van Praet « La communication multilingue vous aide Ă  transmettre une image professionnelle en tant qu’entreprise. »
« OĂč se situera l’ĂȘtre humain au sein du modĂšle Ă©conomique dans une cinquantaine d’annĂ©es ? »
Sana Afouaiz
En Belgique, les jeunes femmes et les jeunes hommes sont plus sensibilisés.

Et j’ai organisĂ© plusieurs campagnes, comme celle contre la loi qui protĂšge l’honneur de la famille. Cette loi voulait qu’un violeur puisse Ă©viter la prison s’il se mariait avec sa victime. Nous avons voulu faire rĂ©voquer cette loi. J’ai ensuite voyagĂ© Ă  travers une cinquantaine de pays et travaillĂ© avec plusieurs organisations internationales. Et j’ai pu me rendre compte que la diffĂ©rence de culture et les pratiques culturelles qui varient Ă  travers les pays ont un impact diffĂ©rent sur la condition de la femme. »

Vous avez aussi lancĂ© Womenpreneur. De quoi s’agit-il exactement ?

« C’est une initiative qui se dĂ©cline sur 3 axes. Tout d’abord, le soutien de l’entrepreneuriat fĂ©minin et la crĂ©ation d’emplois digitaux. Nous encourageons les femmes Ă  lancer leur idĂ©e grĂące Ă  des activitĂ©s de coaching, Ă  de la visibilitĂ© et Ă  des programmes de formation en groupe sur des thĂ©matiques diverses. Le volet consacrĂ© Ă  la crĂ©ation d’emplois digitaux, lui, se concentre plus sur les mĂ©tiers du web. Cela mĂšne Ă  la rĂ©alisation de programmes de marketing ciblĂ©s et des formations dans l’utilisation de l’intelligence artificielle et des technologies. Le but est que toutes les femmes arrivent Ă  se dĂ©brouiller avec la technologie. Elles peuvent aussi dĂ©cider de se lancer en tant que freelance et travailler pour des sociĂ©tĂ©s indĂ©pendantes partenaires. Le deuxiĂšme axe se focalise sur le changement des mentalitĂ©s. Quant au troisiĂšme, il vise Ă  mener des actions concrĂštes pour sensibiliser l’opinion. À l’image de cette action que nous avons lancĂ©e pour alerter les gouvernements sur les effets dĂ©lĂ©tĂšres de la crise sanitaire sur le chĂŽmage des femmes. Pour ce faire, nous avons repris le document de 700 pages du plan de relance Ă©conomique belge prĂ©sentĂ© Ă  la Commission europĂ©enne et nous avons pointĂ© les manquements. Alors qu’elles reprĂ©sentaient 50,3% de la population, les femmes n’étaient pas considĂ©rĂ©es comme un groupe essentiel dans le document en question. Nous avons donc lancĂ© une Ă©tude de 6 mois et réécrit le plan de relance au fĂ©minin en invitant tous les cabinets ministĂ©riels lors de la prĂ©sentation. L’erreur a Ă©tĂ© reconnue et un appel Ă  projet pour l’entrepreneuriat entiĂšrement fĂ©minin a Ă©tĂ© lancĂ©. »

Le business à impact social est-il le business model de l’avenir ?

« On ne peut pas affirmer que seul un type de business sera bĂ©nĂ©fique. On vit dans un monde qui change. Un monde totalement bouleversĂ© par une technologie qu’on ne maĂźtrise plus (ex : Bitcoin). Il serait intĂ©ressant de s’interroger sur ces limites. OĂč se situera l’ĂȘtre humain au sein du modĂšle Ă©conomique dans une cinquantaine d’annĂ©es ? Une grande partie de la population n’aura plus aucune compĂ©tence utile Ă  faire valoir dans notre systĂšme Ă©conomique. Pour une grande partie, ce sera des femmes. Les robots prendront leur place. De nouveaux modĂšles vont encore naĂźtre et le pouvoir technologique appartiendra Ă  ceux qui possĂšdent la data. Quid de leurs intentions ! Dans ce contexte, le

social business peut constituer une solution, car il va nous reconnecter aux valeurs humaines. »

Qu’en est-il de l’entrepreneuriat fĂ©minin en Belgique ?

« J’ai Ă©tĂ© trĂšs surprise, car ici aussi la culture locale peut freiner les femmes dans leurs envies entrepreneuriales. De plus, aprĂšs la crise financiĂšre de 2008, beaucoup ont dĂ» se lancer dans un entrepreneuriat de nĂ©cessitĂ© et dans des domaines souvent impactĂ©s par les crises. En outre, peu de ces femmes font des Ă©tudes de STEM par exemple. Au total, nous avons soutenu pas moins de 16 000 femmes au niveau entrepreneurial dans le monde, dont 5000 en Belgique. »

Sentez-vous qu’un progrĂšs a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© ces derniĂšres annĂ©es en termes d’inclusion?

« En Belgique, les jeunes femmes et les jeunes hommes sont plus sensibilisĂ©s. C’est une gĂ©nĂ©ration plus ouverte et pleine d’espoir. Plus d’hommes nous rejoignent aussi lors des manifestations. Mais il faut aussi regarder du cĂŽtĂ© de la scĂšne politique. Notre pays est assez conservateur. La loi sur l’avortement ou celle sur la petite enfance nous le prouve. On doit faciliter la vie de la maman. Et Ă 

l’heure actuelle, c’est toujours l’homme blanc d’ñge mĂ»r qui dĂ©cide ce qui est bon ou non pour le corps d’une femme. Rappelons-nous toujours ce que disait Simone de Beauvoir : ’’Il suffira d’une crise politique, Ă©conomique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question‘’. Nous avons besoin d’un engagement politique pour la cause des femmes de la part des acteurs politiques. »

Smart Fact.

Qui vous inspire ?

« Il n’y a pas qu’une seule personne qui m’inspire. Chaque rencontre a Ă©tĂ© une inspiration. J’admire les gens qui ont une opinion opposĂ©e Ă  la mienne. Le jour de mon anniversaire, j’ai rencontrĂ© la personne la plus sexiste de ma vie. Mais nous avons eu une discussion. Cette personne avait toutes ces idĂ©es que je n’avais pas. J’ai dĂ» faire tout un exercice sur moi-mĂȘme, mais j’ai quand mĂȘme pu avoir une discussion intĂ©ressante. »

Womenquake

Une autre initiative de Sana Afouaiz, Womenquake, consiste en une sĂ©rie d’évĂ©nements rĂ©unissant plusieurs interlocuteurs. L’initiative se veut un appel Ă  la rĂ©volution des idĂ©es et au bousculement des traditions. Deux personnes d’opinions diffĂ©rentes y dĂ©battent sur des sujets et des thĂ©matiques sensibles, comme la sexualitĂ© des femmes, la fĂ©minitĂ© ou encore les diffĂ©rences biologiques. Plus d’infos : womenpreneur-initiative. com/womenquake

Invisible Women in the Middle East

Sana Afouaiz a Ă©galement publiĂ© un livre sur l’histoire de ces femmes qu’elle a pu rencontrer dans le monde arabe lors de ses nombreux voyages. Qu’elle soit avocate, prostituĂ©e, SDF ou ministre, chacune d’entre elles a une histoire, des droits, une dignitĂ© et une maniĂšre de voir le fĂ©minisme. Un livre qui touche Ă  tous les tabous et invite Ă  se questionner sur le concept de genre.

13 #Fokusbusinessguide Interview

Le reverse factoring : une solution pour votre entreprise ?

Le reverse factoring, aussi nommĂ© supplychain financing, est une forme de financement encore peu rĂ©pandue en Belgique. Par son biais, une banque prend en charge Ă  la place d’un client les crĂ©ances de ses fournisseurs. Cette technique de financement est en plein essor.

Le reverse factoring, ou affacturage inversĂ©, est un financement basĂ© sur les crĂ©ances : des clients qui ont reçu une facture mais ne l’ont pas encore payĂ©e. « Un partenaire externe, une banque ou une autre sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e (le factor) prend alors en charge ces factures Ă  leur place », explique Eric Van den Broele de l’agence de donnĂ©es financiĂšres Graydon. « Ce factor paie le montant dĂ», souvent immĂ©diatement, ce qui permet au fournisseur d’éviter les dĂ©lais de paiement parfois trĂšs longs. Le dĂ©biteur paye ensuite la facture au factor. »

GrĂące au reverse factoring, les entreprises peuvent accĂ©der plus rapidement Ă  l’argent immobilisĂ© dans les factures impayĂ©es. Ce qui, surtout pour les petites entreprises, peut s’avĂ©rer trĂšs utile. En effet, les grandes entreprises utilisent de plus en plus leur pouvoir de nĂ©gociation pour allonger les dĂ©lais de paiement. En moyenne, les entreprises belges et le gouvernement ne paient leurs factures qu’à plus de 40 jours. Et les retards de paiement peuvent entraĂźner des problĂšmes de liquiditĂ©s pour les fournisseurs. Surtout pour les petites entreprises ou les travailleurs indĂ©pendants qui ont besoin de suffisamment de liquiditĂ©s pour payer leur personnel ou leurs propres fournisseurs, investir dans de nouvelles machines ou renouveler leurs stocks. « Une pĂ©nurie de liquiditĂ©s est l’une des plus grandes menaces pour la survie des entreprises », affirme

Graydon. C’est pourquoi des instruments financiers ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s pour leur permettre de gĂ©nĂ©rer des liquiditĂ©s supplĂ©mentaires.

Une demande en forte hausse

L’un de ceux-ci consiste Ă  monĂ©tiser les flux de trĂ©sorerie futurs (l’argent dĂ» Ă  l’entreprise mais qu’elle n’a pas encore perçu) Ă  un stade prĂ©coce. Gerrit Budts, porte-parole de l’organisation d’indĂ©pendants Unizo, affirme que le reverse factoring n’est pas encore trĂšs pratiquĂ© chez nous. Pour Arnaud Snyers, responsable d’ING Commercial Finance Belux, il est surtout utilisĂ© par les grands acteurs. « Ce n’est qu’à partir d’un chiffre d’affaires d’environ 5 millions d’euros que les banques l’autorisent. »

En effet, la banque ou la sociĂ©tĂ© d’affacturage assume intĂ©gralement les risques de dĂ©faut de paiement. « C’est ce qu’on appelle le non-recours », explique Eric Van den Broele. La sociĂ©tĂ© d’affacturage ne peut pas non plus rĂ©cupĂ©rer le montant payĂ© au fournisseur. Sur la base de la facture approuvĂ©e et de la solvabilitĂ© de l’acheteur, elle supportera elle-mĂȘme ce risque. Seule la solvabilitĂ© du dĂ©biteur compte.

Si, en tant que PME, vous possĂ©dez un client rĂ©gulier et important, l’affacturage inversĂ© est souvent possible. Arnaud Snyers : « Les grandes entreprises comme Carrefour ou Albert Heijn, qui travaillent avec de nombreux petits fournisseurs, l’utilisent. Ces derniers enregistrent leur facture sur une plateforme et ils perçoivent leur argent presque immĂ©diatement via la banque. Celle-ci devient propriĂ©taire de la facture et Carrefour ou d’autres gros clients paient ensuite la banque. » Mais cela a un prix, car la banque ou l’entreprise veut elle aussi gagner de l’argent et couvrir les risques qu’elle prend. Les taux de rĂ©munĂ©ration oscillent donc entre 0,50 % et 2 % du chiffre d’affaires annuel. Et certaines entreprises ou banques travaillent plutĂŽt sur base du montant de la facture.

Selon Arnaud Snyers, il y a encore une dizaine d’annĂ©es, l’affacturage avait une image assez nĂ©gative de produit destinĂ© aux entreprises en difficultĂ©. « Aujourd’hui, ce n’est plus du tout le cas. C’est une technique de financement saine et de qualitĂ©. En ces temps d’augmentation des coĂ»ts, la demande d’affacturage inversĂ© a donc tout naturellement augmentĂ©. »

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Par Lieven Desmet

Le financement de facture : la solution pour les défauts de trésorerie des TPE/PME

Beaucoup de TPE mettent la clĂ© sous la porte Ă  cause de dĂ©fauts de paiement. À cĂŽtĂ© des demandes plus insistantes aux clients ou du recours aux banques, une autre solution se dessine : le financement de facture.

« Pas moins de 25% des liquidations judiciaires des TPE seraient causĂ©es par des retards de paiements », explique GrĂ©gory Desmot, Directeur de la BU Petites Entreprises chez Cegid. Un chiffre qui souligne le climat de forte tension sur l’approvisionnement des entreprises. Et pour cause, le dĂ©lai de paiement lĂ©gal d’une facture est de 30 jours civils ouvrables, mais il n’est pas impossible d’y dĂ©roger portant ce dĂ©lai Ă  60 jours. « C’est un vrai problĂšme pour les TPE qui ont besoin de trĂ©sorerie pour faire face Ă  leur Ă©chĂ©ance ».

Face Ă  cette situation, plusieurs choix s’offrent aux entreprises. Mais ils sont souvent peu adaptĂ©s Ă  leur taille. « Les TPE qui reprĂ©sentent prĂšs de 90% des entreprises belges ont peu de solutions adaptĂ©es Ă  leurs besoins ». La premiĂšre solution reste

ainsi de demander Ă  son client d’ĂȘtre payĂ© plus rapidement. Bien qu’évidente, cette idĂ©e reste pourtant peu rĂ©aliste face Ă  de grandes entreprises dont le systĂšme de facturation est immuable. Se tourner vers les banques pour envisager un dĂ©couvert,

qui vous avancera le rĂšglement et prendra en charge la gestion des encaissements de vos clients. Le financement de factures est beaucoup plus souple que l’affacturage : sans engagement, sans contrainte, 100% en ligne et Ă  la demande. « Auparavant, il Ă©tait trĂšs

À propos de.

Cegid est un leader mondial des solutions de gestion cloud pour les professionnels des mĂ©tiers de la Finance (trĂ©sorerie, fiscalitĂ©, ERP), des Ressources Humaines (paie, gestion des talents), des secteurs de l’Expertise Comptable, du Retail et de l’entrepreneuriat.

demander un prĂȘt, ou mettre en place une solution d’affacturage totale. « Un choix trĂšs lourd puisqu’il implique des taux de remboursement allant de 5% Ă  20% par an ». Reste une solution : l’avance de trĂ©sorerie en 48h avec le financement de factures B2B Ă  la demande. Ce procĂ©dĂ© permet de disposer rapidement de l’argent de vos factures ou crĂ©ances clients, sans attendre leur Ă©chĂ©ance. Vous cĂ©dez en effet ces derniĂšres Ă  un Ă©tablissement spĂ©cialisĂ© (le factor)

rare qu’une TPE ait accĂšs Ă  l’affacturage », explique l’expert. « Elle s’exposait en plus Ă  des conditions trĂšs dures comme la reprise de l’intĂ©gralitĂ© de ses clients, un engagement sur le long terme ou encore une agressivitĂ© du factor vis-Ă -vis de ses clients ».

Mais, aujourd’hui, quelques sociĂ©tĂ©s commencent Ă  proposer le Financement de facture simple et souple pour les plus petites structures.

GRÉGORY DESMOT DIRECTEUR DE LA BU

PETITES ENTREPRISES

Electric by D’Ieteren offre de nombreux avantages aux automobilistes comme aux Fleet Managers pour faciliter le passage vers la voiture Ă©lectrique.

Pour le secteur de l’automobile, 2023 est une annĂ©e charniĂšre. C’en est terminĂ© des projets pilotes ou des tĂątonnements. Les voitures Ă©lectriques vont bel et bien s’inscrire dans notre quotidien. Et la nĂ©cessitĂ© de cette Ă©volution vers un Ă©cosystĂšme automobile durable, D’Ieteren Auto l’envisage depuis longtemps. C’est pour cette raison qu’il y a quelques annĂ©es, la marque a lancĂ© Electric by D’Ieteren (EDI), sa start-up Ă  la croissance exponentielle dont l’ambition a toujours Ă©tĂ© de rĂ©pondre Ă  la demande prĂ©gnante de bornes de recharge Ă©lectriques en Belgique.

Pour ce faire, la firme belge a tout fait pour faciliter la vie de ses clients en multipliant les solutions. Et ce, en prenant toujours les Fleet Managers comme appui. « Depuis 2019, nous travaillons sur le segment BtoB car c’est lĂ  que la demande est la plus importante », explique Nicolas Paris, Managing Director chez Electric by D’Ieteren. « Nous cherchons Ă  installer des bornes de recharge

partout oĂč elles sont nĂ©cessaires : Ă  la maison, au bureau, sur la route ». Ce qui est primordial pour l’entreprise est en effet de proposer une configuration adaptĂ©e aux besoins de chacun de ses clients. « Certaines personnes chargeront leur vĂ©hicule Ă  leur domicile, d’autres essentiellement Ă  l’extĂ©rieur, d’autres encore auront un tarif prĂ©fĂ©rentiel en Ă©tant collaborateur ou employĂ© ». Et pour rendre tout cela possible, EDI propose le produit idĂ©al : la carte carburant Ă©lectrique. « Une carte aussi confortable que la carte essence. Une carte unique qui se connecte au compte qui vous est associĂ© et qui permet au Fleet Manager de pouvoir consulter toutes les dĂ©penses. Il n’y a rien de plus simple ».

Une autre force d’EDI rĂ©side Ă©galement dans les dispositifs de recharge eux-mĂȘmes. Ils adaptent leur vitesse de recharge en fonction de la puissance disponible dans le bĂątiment. « Auparavant, vous pouviez faire sauter les plombs si trop d’appareils fonctionnaient en mĂȘme temps en plus de la recharge de votre voiture », prĂ©cise Nicolas Paris. « DorĂ©navant, lorsque l’utilisateur se branche, le systĂšme va rééquilibrer lui-mĂȘme les besoins

en Ă©lectricitĂ© ». RĂ©sultat : la recharge est moins importante lorsque l’utilisateur est actif chez lui que lorsqu’il dort. « De mĂȘme, si vous possĂ©dez des panneaux photovoltaĂŻques, un calcul peut ĂȘtre Ă©tabli pour rediriger l’électricitĂ© produite vers la voiture et Ă©viter qu’elle ne soit repartagĂ©e dans le rĂ©seau ». EDI peut d’ailleurs se charger ellemĂȘme d’installer les panneaux photovoltaĂŻques en proposant une offre qui inclut Ă©galement la borne de recharge Ă©lectrique pour votre vĂ©hicule. « C’est aujourd’hui le meilleur rempart dont vous pouvez bĂ©nĂ©ficier contre la volatilitĂ© des prix de l’énergie ».

Et qu’en est-il en termes de retour sur investissement ? « On parle de 4 Ă  5 ans pour obtenir un retour sur investissement pour des panneaux photovoltaĂŻques qui sont garantis 25 ans. » Le couple panneaux photovoltaĂŻques / bornes de recharge Ă©lectriques est donc sans aucun doute le couple gagnant de ce dĂ©but d’annĂ©e 2023.

15 #Fokusbusinessguide Cegid ‱ Brand Report
EDI : Des solutions Ă©lectriques fiables pour l’automobile
Auparavant, il Ă©tait trĂšs rare qu’une TPE ait accĂšs Ă  l’affacturage.

OĂč se dĂ©velopper en Belgique francophone ?

Vous avez toujours rĂȘvĂ© d’investir et de lancer votre entreprise ? Mais vous n’avez pas encore dĂ©cidĂ© dans quelle partie de notre pays rĂ©aliser vos ambitions ? Quelle province correspondrait le mieux Ă  votre activitĂ© ? Pour y voir un peu plus clair, nous avons rĂ©pertoriĂ© quelques atouts de chaque province wallonne et de Bruxelles-Capitale.

Hainaut

Le Hainaut compte environ 530.000 habitants et se caractĂ©rise par la prĂ©sence de parcs et de zones d’activitĂ© Ă©conomique de plus de 5.900 hectares. Cela reprĂ©sente prĂšs de 50% de la superficie totale wallonne. Le Hainaut abrite Ă©galement trois des sept parcs scientifiques que compte la Wallonie (AĂ©ropole, Qualitis et Initialis) et valorise la crĂ©ativitĂ© Ă  travers des hubs crĂ©atifs comme la Creative Valley, le Wap’s Hub et le Bubble Hub. Son aĂ©roport offre une connexion vers prĂšs de 150 villes dans 40 pays. Un aĂ©roport considĂ©rĂ© comme l’un des 5 meilleurs aĂ©roports low cost au monde. Sans parler de ses deux gares phares : Mons et Charleroi. Deux des quatre ports autonomes de Wallonie se trouvent Ă©galement en Hainaut. Ils traitent plus de 10 millions de marchandises chaque annĂ©e.

Avec 30% de sa population ayant moins de 25 ans, la Province de Namur s’inscrit dans un dĂ©veloppement crĂ©atif et intelligent de son territoire. Elle se voit d’ailleurs comme une rĂ©gion en mouvement et peut compter sur des forces vives comme le TRAKK, son HUB crĂ©atif (qui fait la part belle Ă  un fablab, un livinglab ou encore Ă  des espaces collaboratifs) ainsi que 35 parcs d’activitĂ© rĂ©partis sur 1.300 hectares (oĂč l’on retrouve pas moins de 1500 entreprises) et 26 incubateurs gĂ©rĂ©s par le BEP. Elle est d’ailleurs l’une des provinces qui a le mieux profitĂ© du rebond de la croissance Ă©conomique avec 122 nouvelles entreprises installĂ©es en 2021. Namur Ă©tant Ă©galement la capitale de la Wallonie, elle concentre en elle le centre dĂ©cisionnel des dĂ©cisions de la RĂ©gion wallonne.

La Province du Luxembourg regorge de richesses, Ă  commencer par la disponibilitĂ© de son espace dans un cadre verdoyant. Elle offre Ă©galement un parc logistique particuliĂšrement dĂ©veloppĂ© (Ardenne Logistics) et un accĂšs fluide vers l’autoroute de la E411. On y rencontre d’ailleurs le premier port sec de Belgique. Ce n’est pas pour rien que beaucoup d’investisseurs flamands ont jetĂ© leur dĂ©volu sur la rĂ©gion. Un club des ambassadeurs flamands a d’ailleurs Ă©tĂ© créé. On retrouve Ă©galement l’Agence Spatiale EuropĂ©enne au milieu des forĂȘts ardennaises, sans oublier tout l’écosystĂšme qui l’accompagne. Une tendance se dĂ©marque Ă©galement : la cybersĂ©curitĂ©. De son cĂŽtĂ©, Novalis Science Park, situĂ© Ă  Marche-en-Famenne, propose un espace novateur pour le dĂ©veloppement de la biotechnologie. La culture du bois fait Ă©galement partie des forces du territoire.

Fokus-online.be 16 Smartlist ‱ Terres d’initiatives
Par Bastien Craninx
Namur Luxembourg

Bruxelles

Capitale de la Belgique et capitale de l’Europe, Bruxelles offre une position centrale et stratĂ©gique pour de nombreuses entreprises et investisseurs. L’environnement Ă©conomique trĂšs dynamique qui y rĂšgne est apprĂ©ciĂ© par les entreprises qui souhaitent se dĂ©velopper en Europe. C’est un point nĂ©vralgique pour accĂ©der Ă  un marchĂ© de consommation de 500 millions d’europĂ©ens. Un aĂ©roport, un rĂ©seau fluvial dĂ©veloppĂ©, plusieurs gares importantes, un rĂ©seau de transport public qui a fait ses preuves : la capitale a de quoi sĂ©duire. Surtout que ses loyers sont encore trĂšs avantageux comparĂ©s Ă  d’autres capitales europĂ©ennes. Bruxelles est Ă©galement fortement multiculturelle avec 31 % d’habitants d’origine Ă©trangĂšre et offre une main d’Ɠuvre particuliĂšrement qualifiĂ©e.

Brabant Wallon

La Province du Brabant wallon se trouve au centre de ce que l’on nomme le Triangle wallon, l’ensemble territorial le plus dynamique de Wallonie. Elle profite de son intĂ©gration dans la zone mĂ©tropolitaine de Bruxelles tout en s’en dĂ©tachant progressivement en combinant les atouts de la ville et de la campagne. Le Brabant wallon peut compter sur l’UniversitĂ© de Louvain-la-Neuve pour assurer son rayonnement international et pour lui fournir une main-d’Ɠuvre particuliĂšrement qualifiĂ©e dans de nombreux domaines. Le BW possĂšde notamment la plus grande concentration d’entreprises de l’industrie chimique et pharmaceutique de Wallonie. Le taux d’investissement dans la recherche et le dĂ©veloppement y est d’ailleurs le plus important. Elle possĂšde un parc d’activitĂ©s scientifiques et 7 parcs d’activitĂ©s Ă©conomiques.

Et la Flandre ?

La Flandre se positionne surtout auprĂšs des investisseurs Ă©trangers qui cherchent Ă  faire des affaires en anglais ou avec des professionnels multi-lingues. L’organisation Flanders Investment and Trade (FIT) rappelle en effet sur son site que 83 % des exportations et des importations belges se font dans les provinces flamandes. Outre la valeur ajoutĂ©e indĂ©niable que reprĂ©sente Bruxelles pour les affaires et rĂ©seaux europĂ©ens, la Flandre peut aussi se targuer d’hĂ©berger le plus grand pĂŽle chimique d’Europe, grĂące au gigantesque port d’Anvers, l’autre capitale internationale de la Belgique. Les grands atouts que peuvent citer la Flandre sont en effet liĂ©s aux volumes logistiques qui la traversent et les infrastructures dont elle bĂ©nĂ©ficie, mais aussi aux appuis qu’elle fournit Ă  la recherche et l’enseignement supĂ©rieur. Ces appuis sous forme principalement fiscale font d’elle une rĂ©gion trĂšs attractive pour la R&D et pour les entreprises belges qui veulent se dĂ©velopper Ă  l’international.

LiĂšge

La Province de LiĂšge est considĂ©rĂ©e comme la deuxiĂšme zone de Wallonie en termes d’économie d’agglomĂ©ration, grĂące notamment aux dĂ©veloppements dans l’aĂ©ronautique et dans les biotechnologies. Elle partage pas moins de 200 km de frontiĂšres avec les Pays-Bas, l’Allemagne et le Grand-DuchĂ© du Luxembourg. Sa participation Ă  la coopĂ©ration transfrontaliĂšre qu’est l’Euregio MeuseRhin est Ă©galement Ă  souligner. Une zone de 11.000 kmÂČ propice au dĂ©veloppement Ă©conomique totalisant 4 millions de citoyens, deux aĂ©roports et 22 universitĂ©s et hautes Ă©coles. La Province de LiĂšge est Ă©galement active dans le quadrilatĂšre du fret europĂ©en, au mĂȘme titre que Paris, Francfort, Londres et Amsterdam. Un marchĂ© d’environ 160 millions de consommateurs. La gare TGV de LiĂšge-Guillemins est la troisiĂšme gare wallonne en frĂ©quentation avec environ 11.000 voyageurs par jour en 2020.

17 #Fokusbusinessguide Terres d’initiatives ‱ Smartlist

Qu’est ce qu’un environnement sĂ»r pour un intĂ©rimaire ?

La Belgique compte plus de 250.000 employeurs dont environ 8.000 emploient plus de 50 travailleurs. La Belgique est de toute Ă©vidence un pays de PME avec une prĂ©dominance de petites entreprises (< 20 travailleurs). Ce que toutes ces entreprises ont en commun est qu’elles sont responsables pour garantir la sĂ©curitĂ© et la santĂ© de leurs travailleurs, quel qu’en soit le nombre. Les employeurs sont assistĂ©s dans cette tĂąche par des conseillers en prĂ©vention (qu’ils soient internes ou externes) et pour les entreprises de plus de 50 travailleurs par des organes de concertation efïŹcaces, Ă  savoir les comitĂ©s pour la prĂ©vention et la protection.

Le principe de la loi sur le bien-ĂȘtre au travail repose sur l’analyse des risques pour la sĂ©curitĂ© et la santĂ© dans une entreprise. L’employeur devra Ă©liminer ces risques de façon prĂ©ventive ou, si cela ne s’avĂšre pas possible, de les maĂźtriser par des mesures de prĂ©vention adĂ©quates. Les employeurs qui prĂŽnent la sĂ©curitĂ© ne tolĂšrent ni accidents du travail ni dommages pour la santĂ© de leur travailleurs. Ils ne les acceptent pas plus pour les intĂ©rimaires qui sont temporairement employĂ©s sur leur lieu de travail.

Les employeurs (utilisateurs) qui font appel Ă  des intĂ©rimaires Ă©changent au prĂ©alable des informations Ă  propos du poste de travail Ă  occuper et les compĂ©tences requises de l’intĂ©rimaire. Le responsable du lieu de travail communique Ă©galement les instructions de sĂ©curitĂ© et les mesures de prĂ©vention prises en vue de prĂ©venir les accidents du travail et dommages pour la santĂ© de l’intĂ©rimaire sur ce lieu de travail. Une agence d’intĂ©rim bien informĂ©e proposera dĂšs lors l’intĂ©rimaire le plus apte et le plus expĂ©rimentĂ©.

Cet Ă©change d’information peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© par e-mail, par tĂ©lĂ©phone ou ofïŹ ciellement dĂ©crit dans le contrat entre l’utilisateur et l’agence d’intĂ©rim. Cette derniĂšre mĂ©thode est sans doute la plus indiquĂ©e aïŹ n d’éviter des malentendus lors de la sĂ©lection et du placement des intĂ©rimaires. Pour les postes de travail qui prĂ©sentent des risques pour la santĂ©, le lĂ©gislateur a spĂ©cialement prĂ©vu que cet Ă©change d’informations se fasse par le biais d’un document obligatoire, Ă  savoir la Â«ïŹ che de poste de travail». L’idĂ©e sous-jacente est de ne faire occuper ces postes prĂ©sentant un risque pour la santĂ© que par des intĂ©rimaires mĂ©dicalement aptes. Si un utilisateur mentionne un risque pour la santĂ© sur la ïŹ che de poste de travail, l’agence d’intĂ©rim reçoit alors le signal que l’intĂ©rimaire doit disposer, prĂ©alablement Ă  son occupation, d’une attestation d’aptitude pour le risque mentionnĂ©. Dans ce cas, l’agence d’intĂ©rim organisera pour son intĂ©rimaire une Ă©valuation de santĂ© prĂ©alable pour s’assurer de son aptitude Ă  travailler Ă  cette occupation.

AïŹ n d’aider ses clients et ses agences dans ces Ă©changes importants d’information, PrĂ©vention et IntĂ©rim a dĂ©veloppĂ© un site offrant la possibilitĂ© de remplir les Â«ïŹ ches

de poste de travail» en ligne et de les enregistrer directement. Ceci prĂ©sente un gain de temps important pour l’utilisateur et constitue en mĂȘme temps une certitude pour l’agence d’intĂ©rim que tous les champs de la ïŹ che seront bien remplis par l’utilisateur. Ce dernier est pour sa part certain que la ïŹ che de poste de travail rĂ©pond Ă  la rĂ©glementation en vigueur.

Une valeur ajoutĂ©e supplĂ©mentaire est qu’en remplissant la ïŹ che de poste en ligne, un numĂ©ro d’identiïŹ cation unique sera automatiquement attribuĂ©. En procĂ©dant de la sorte, les agences d’intĂ©rim pourront se connecter Ă  l’aide de ce numĂ©ro d’identiïŹ cation Ă  la banque de donnĂ©es centrale de PI et Ă©tablir trĂšs rapidement de la sorte si un intĂ©rimaire dispose dĂ©jĂ  d’une attestation d’aptitude requise. Si tel est le cas, l’intĂ©rimaire pourra dĂ©marrer rapidement, ce que l’utilisateur qui a un besoin urgent apprĂ©ciera tout particuliĂšrement. L’agence d’intĂ©rim pour sa part ne perdra pas de temps pour organiser la surveillance de santĂ© et s’assurer ainsi d’assigner le bon intĂ©rimaire au bon poste de travail, en toute sĂ©curitĂ©.

Marijke Bruyninckx, directeur P&I
Format d'Ă©criture numĂ©ro Format ’écriture dat jjmmaaaa Format Ă©critur ode, ode, (ex 0XXXXXXXX) - Uniquement des chiffres (pas d'espace, ponctuation, signes) 18071991) 1,2,1128) Pas d'espace 1/2 Fiche de Poste de Travail IntĂ©rimaire NumĂ©ro ID – FPT (BC d’entreprise (N° interne (Date Ă©mission (Code 1. CoordonnĂ©es de l’entreprise BCE / N° d’entreprise : Nom de l’entreprise Adresse Nom de la pers de contact TĂ©l. E-mail Service Externe PPT 2. Poste de travail ou fonction N° interne Date d’émission2 Titre de la fonction TĂąches Ă  exercer Qual fications et conditions professionnelles exigĂ©es Localisation du poste ÉquipementsdetravailĂ utiliser Instructions prĂ©a ables Formations Ă  prĂ©voir : ïŻ Étudiants travailleurs autorisĂ©s 3. VĂȘtements de travail et Ă©quipements de protection individuelle (+ Indiquer e type de protection) ïŻ Blouse / Tablier ïŻ Gants – oufles ïŻ Casque ïŻ Lunettes – Ă©cran de protection ïŻ Ceintures harnais de sĂ©curitĂ© ïŻ Masque ïŻ Chaussures de sĂ©curitĂ© ïŻ Pantalon Salopette 4. Mesures liĂ©es Ă  la protection de la maternitĂ© ïŻ Protections auditives : ïŻ Pommades ïŻ Veste ïŻ SpĂ©cifiques Autres ïŻ Oui ïŻ Non Travailleuse enceinte Travailleuse allaitante AmĂ©nagement de poste de travail Écartement Ă  partir de AmĂ©nagement de poste de travail Écartement pour une pĂ©riode de 5. Dates des avis Date de l’avis du conseiller en prĂ©vention – mĂ©decin du travail Date de l’avis du conseiller en prĂ©vention – service interne Volet A : À complĂ©ter par l’utilisateur Date d l’avis Du comitĂ© PPT D la dĂ©lĂ©gation syndicale De la participation directe des travailleurs ////

L’assurance qui convient pour chaque entrepreneur

Les entrepreneurs chevronnĂ©s comme dĂ©butants doivent souscrire les assurances nĂ©cessaires Ă  leur activitĂ©. Mais comment choisir parmi les diïŹ€Ă©rents types de polices ? Lesquelles sont obligatoires ou non ? Et comment l’assurance peut-elle aussi vous aider Ă  maintenir votre niveau de vie aprĂšs la retraite ? Birgit Hannes et Kathleen Van den Eynde, directrice commerciale et CEO d’Allianz Belgium, vous Ă©clairent.

Une stratĂ©gie d’assurance bien pensĂ©e aide les entrepreneurs Ă  limiter leurs risques, tant opĂ©rationnels que ïŹnanciers. Allianz assurances les guide pour faire les bons choix.

« Nous venons de lancer un nouvel outil en ligne (le scan Risques et Assurances), qui aide les entrepreneurs Ă  souscrire les polices d’assurance importantes pour eux », explique Birgit Hannes. « Il pose une sĂ©rie de questions ciblĂ©es : Quel est votre secteur d’activitĂ© ? Employez-vous du personnel ? PossĂ©dez-vous des vĂ©hicules ?

Un bĂątiment d’entreprise ? Sur cette base, vous obtenez une liste personnalisĂ©e de toutes les assurances obligatoires, fortement recommandĂ©es et qui pourraient s’avĂ©rer utiles plus tard. Les rĂ©ponses sont Ă©galement transmises au courtier, aïŹn qu’il puisse aider Ă  Ă©tablir la sĂ©lection. »

Deux minutes suïŹƒsent pour remplir le questionnaire et c’est entiĂšrement gratuit. Les personnes non-clientes d’Allianz peuvent Ă©galement l’utiliser. « Les chefs d’entreprise sont gĂ©nĂ©ralement conscients de l’importance des assurances, mais ils ne les suivent pas toujours de prĂšs », explique Kathleen Van den Eynde.

« Ils connaissent les assurances obligatoires, mais ils perdent parfois de vue les assurances essentielles qui peuvent ĂȘtre trĂšs prĂ©cieuses. C’est pourquoi nous sommes lĂ  pour les aider. »

PLCI, EIP et CPTI

Mme Van den Eynde donne un exemple. « Beaucoup de jeunes entreprises ne pensent pas Ă  la maniĂšre dont elles couvriront plus tard leurs besoins en matiĂšre de pension, car c’est souvent encore loin dans leur esprit. Mais la pension lĂ©gale moyenne d’un indĂ©pendant cĂ©libataire tourne autour de 1 000 euros Ă  peine. Il est donc judicieux de la complĂ©ter soi-mĂȘme, et cela le plus tĂŽt possible. Par le biais d’une PLCI (Pension libre complĂ©mentaire pour travailleurs indĂ©pendants), d’un EIP (Engagement individuel de pension) ou d’une CPTI (Convention de pension pour travailleurs indĂ©pendants), par exemple. »

Ce type de pension complĂ©mentaire comporte des avantages intĂ©ressants. Par exemple, les primes PLCI sont entiĂšrement dĂ©ductibles ïŹscalement en tant que frais professionnels jusqu’à un certain plafond, ce qui signiïŹe que le gouvernement contribue pour moitiĂ© environ. « Pour une optimisation ïŹscale personnalisĂ©e de ce type de formule, mieux vaut consulter son courtier », prĂ©cise Birgit Hannes. « Par exemple, il est important de tenir compte de la rĂšgle dite des ‘‘ 80 % ‘‘ : votre pension lĂ©gale et complĂ©mentaire ne peuvent dĂ©passer ensemble 80 % de votre dernier salaire normal. »

BRANCHE 21 et BRANCHE 23

Il existe une autre maniĂšre intĂ©ressante de maintenir une bonne santĂ© ïŹnanciĂšre aprĂšs la retraite : l’assurance Ă©pargne. « On distingue deux grands blocs : l’assurance BRANCHE 21 et l’assurance BRANCHE 23 », explique Kathleen Van den Eynde. « Avec la BRANCHE 21, la compagnie d’assurance assure un rendement garanti, complĂ©tĂ© par

une participation aux bĂ©nĂ©ïŹces si nĂ©cessaire. Pour la BRANCHE 23, cette garantie n’existe pas, mais en Ă©change du risque plus Ă©levĂ©, il y a une perspective de rendement plus Ă©levĂ© Ă  plus long terme. Il s’agit donc d’une formule plus adaptĂ©e aux personnes plus jeunes ayant un horizon d’investissement plus long. Les deux formules sont assorties de conditions ïŹscales intĂ©ressantes. »

Allianz propose Ă©galement une approche ‘‘Life Cycle’’ au sein de la BRANCHE 23 pour la constitution du capital retraite, prĂ©cise Mme Van den Eynde. « Cela signiïŹe que nous adaptons les investissements sous-jacents de l’assurance Ă  l’ñge de l’assurĂ©. Plus la retraite est proche, plus le risque est faible. Car en cas de krach boursier juste avant la retraite, vous ne voulez pas tout perdre. »

La cyberassurance : tranquillitĂ© d’esprit numĂ©rique

Allianz propose Ă©galement une assurance contre les cyberrisques de plus en plus courants et causant de plus en plus de dommages aux consĂ©quences parfois trĂšs lourdes. « Il s’agit d’une assurance tous risques assortie d’un volet prĂ©vention », explique Mme Van den Eynde. « Notre outil Cyberscan Ă©value le cyber risque via un questionnaire en ligne et fournit Ă©galement des conseils de prĂ©vention. Plus des trois quarts des personnes intĂ©ressĂ©es peuvent dĂ©jĂ  souscrire une assurance sans avoir Ă  remplir le questionnaire prĂ©alable. »

« Une importante composante d’assistance est Ă©galement incluse dans l’assurance », ajoute Mme Hannes. « Tant sur le plan juridique (par exemple, parce que la perte de donnĂ©es entraĂźne des problĂšmes en matiĂšre de RGPD) que technique. Pour cela, nous faisons appel Ă  une sociĂ©tĂ© locale qui fournit son assistance sur place. Pas besoin d’appeler un centre d’assistance Ă  l’étranger, ce qui permet d’avoir l’esprit tranquille. »

ALLIANZ.BE
Kathleen Van den Eynde & Birgit Hannes

L’économie circulaire pour un business plus viable

L’économie circulaire est un modĂšle Ă©conomique d’avenir. Mais encore faut-il rĂ©ussir Ă  l’inclure dans le business model de son entreprise. Trois entreprises bien diffĂ©rentes nous expliquent comment elles s’y sont prises.

Comment avez-vous intĂ©grĂ© l’économie circulaire au sein de votre activitĂ© ?

« AID Val de Senne propose divers services et formations rĂ©pondant Ă  des besoins locaux. Notre service Atelier Valor propose la fabrication de mobiliers sur-mesure et de solutions d’amĂ©nagements d’espaces professionnels essentiellement Ă  partir de dĂ©chets de bois issus de nos activitĂ©s de chantiers et de partenaires industriels. Afin de faciliter ce cycle de transformation, notre service WoodothĂšque se consacre au ramassage, tri, prĂ©paration et stockage du bois dit dĂ©chet pour le rendre prĂȘt au rĂ©emploi. Cette activitĂ© permet Ă©galement la mise en situation professionnelle de personnes sans emploi. Quant aux dĂ©chets restants, ils chauffent notre atelier. »

« L’économie circulaire fait partie du cƓur d’activitĂ©s d’EcoRes depuis sa crĂ©ation en 2007. Nous accompagnons les entreprises dans le dĂ©veloppement et l’implĂ©mentation de leurs stratĂ©gie de transition climatique et circulaire. Cela commence par une analyse de leur business model et de leurs performances en termes de ressources matĂ©rielles avant de leurs recommander les mesures et les alliances les plus adaptĂ©es pour rĂ©duire leur impact environnemental (y compris les Ă©missions de CO2), augmenter la rĂ©silience de leurs chaĂźnes d’approvisionnement mises sous tension (inflation et indisponibilitĂ© des matĂ©riaux), et rĂ©duire le coĂ»t de gestion de leurs dĂ©chets-ressources. »

Enjeux environnementaux et enjeux économiques : comment équilibrer les deux ?

« Aujourd’hui, la gestion des dĂ©chets est coĂ»teuse pour toute entreprise. Au quotidien, trouver un Ă©quilibre entre les enjeux environnementaux, Ă©conomiques et sociaux est un vĂ©ritable dĂ©fi qui nous oblige Ă  repenser nos modĂšles de production et nos modes de consommation. En tant qu’Entreprise de Formation par le Travail, notre modĂšle accorde une grande importance Ă  la dimension sociale, visant Ă  favoriser l’employabilitĂ© de personnes peu qualifiĂ©es dans des secteurs en dĂ©veloppement. Aussi, considĂ©rant que pour que l’usage des matĂ©riaux de rĂ©emploi se banalise il ne doit pas rester une niche, nous visons Ă  proposer des solutions et services au coĂ»t le plus juste. »

« Repenser ses activitĂ©s Ă©conomiques en rĂ©duisant ses externalitĂ©s permet d’innover tout en rĂ©duisant ses coĂ»ts. Des entreprises telles que Cosucra ou NNOF en font la dĂ©monstration dans leurs secteurs respectifs. Cela demande un travail inclusif avec l’ensemble des parties prenantes, afin d’identifier les activitĂ©s nocives pour l’environnement et pour le business. Tout est reliĂ© et les nouvelles obligations europĂ©ennes (publications ESG, mĂ©canisme d’ajustement carbone aux frontiĂšres, etc.) obligent les (grandes) entreprises Ă  s’intĂ©resser Ă  leur exposition face aux risques climatiques, ainsi qu’à leur contribution Ă  l’amĂ©lioration de l’environnement et du climat. »

Quelles pistes pour aller vers plus de "circularité" dans le business ?

« Les initiatives d’économie circulaire ont besoin de visibilitĂ© pour se pĂ©renniser. Les constats sociaux actuels tels que les pĂ©nuries rĂ©currentes, vague de dĂ©missions, sherwoodisation des plus prĂ©caires
 dĂ©montrent la nĂ©cessitĂ© de favoriser la crĂ©ation d’emplois porteurs de valeurs. A notre Ă©chelle, nous visons Ă  Ă©toffer nos services et formations dans cette perspective. Ainsi, nous dĂ©marrons une activitĂ© de up’cycling et re-garnissage de mobiliers de 2Ăšme main : relooker les meubles de papi-mamie pour qu’ils s’intĂšgrent Ă  notre intĂ©rieur plutĂŽt que de finir au parc Ă  conteneurs. La diversification des solutions de rĂ©emploi est une nĂ©cessitĂ© environnementale mais aussi sociale. »

« Les business models circulaires les plus vertueux sont ceux qui visent Ă  dĂ©coupler l’activitĂ© Ă©conomique d’une entreprise et son empreinte matĂ©rielle, Ă©nergĂ©tique et climatique. L’Economie de la FonctionnalitĂ© et de la CoopĂ©ration (EFC) est un des modĂšles qu’EcoRes recommande aux entreprises afin de dĂ©velopper leur valeur ajoutĂ©e en complĂ©tant une offre de produits et services par une offre de performances fonctionnelles rĂ©pondant aux usages spĂ©cifiques de leurs clients, tout en rĂ©duisant la consommation de ressources sur l’ensemble de la chaĂźne de valeur. L’EFC est une opportunitĂ© pour mieux connaĂźtre et fidĂ©liser ses clients et augmenter sa rĂ©silience commerciale et financiĂšre. »

« La Ressourcerie Famenne Ardenne et Gaume (FAG) dĂ©veloppe un service gratuit de collecte Ă  domicile de biens de seconde main rĂ©utilisables en l’état . L’objectif n’est pas simplement de collecter ces biens mais aussi de leur permettre de retrouver une seconde vie au sein d’un large rĂ©seau de magasins rĂ©partis sur la rĂ©gion. Nous crĂ©ons une conscience collective en province du Luxembourg autour de la rĂ©utilisation. L’objectif est de parvenir Ă  l’horizon 2025 Ă  la rĂ©utilisation de 4 Ă  5 kilos par an et par habitant de biens du quotidien. Lorsque le projet a Ă©tĂ© lancĂ© en 2021, cette zone de Belgique ne rĂ©utilisait que 300 grammes par an et par habitant. A ce jour, cette performance a quadruplĂ©. »

« La majeure partie des Ressourceries dĂ©veloppĂ©es en rĂ©gion wallonne sont portĂ©es par des acteurs d’économie sociale. En effet, lĂ  oĂč la plupart des acteurs de l’économie traditionnelle ont pour but principal la recherche de profit, les acteurs d’économie sociale rĂ©investissent le rĂ©sultat. Le constat des Ressourceries est majoritairement le mĂȘme : la vente de biens de seconde main ne permet pas de financer l’entiĂšretĂ© de l’activitĂ©. Dans le cas de la Ressourcerie Famenne Ardenne et Gaume, il est primordial de trouver un moyen de financer l’activitĂ© de collecte de biens. Ainsi, les ressources financiĂšres sont gĂ©nĂ©ralement en partie publiques. »

« Nous jouons un rĂŽle important de « lobbying » par rapport Ă  un mode de consommation plus responsable du citoyen. Cette mission se dĂ©veloppe au travers d’un plan de communication visant Ă  atteindre toutes les tranches d’ñge et tous types de profil, notamment par la diffusion rĂ©guliĂšre d’articles dans la presse locale, une prĂ©sence accrue sur les rĂ©seaux sociaux, une prĂ©sence lors d’évĂ©nements locaux et le dĂ©veloppement d’un rĂ©seau de partenaires locaux (associations locales, donneries, maisons Croix Rouge, petits commerces, etc.) Par ailleurs, un vaste rĂ©seautage auprĂšs des instances politiques locales permet d’imprĂ©gner cette dynamique de rĂ©utilisation au cƓur mĂȘme de la vie locale. »

Fokus-online.be 20 Panel d’experts ‱ Cercles vertueux
Clémentine Menil Directrice AID Val de Senne asbl Emmanuel Mossay Director of Research & Innovation EcoRes Didier Demoulin Directeur Dureco Par Bastien Craninx

En Belgique, les entreprises sont responsables d’un tiers des Ă©missions de CO2. Face Ă  la crise climatique et Ă©nergĂ©tique actuelle, il devient crucial qu’elles revoient leur mode de fonctionnement et agissent simultanĂ©ment sur le court et le long terme. Qu’est-ce qui est mis en place en Wallonie ?

À l’horizon 2030, la Belgique se classe en 5Ăšme position des pays les plus performants en matiĂšre de dĂ©veloppement durable.

Mais cela ne signifie pas pour autant que nos efforts en matiĂšre d’énergie et climat suffisent. Atteindre nos engagements 2020 pour la contribution aux objectifs 3*20% europĂ©ens a d’ailleurs relevĂ© du challenge ! Pour rappel, cet objectif europĂ©en se dĂ©cline diffĂ©remment par Ă©tat membre. Ainsi, pour la Belgique, il consistait Ă  rĂ©duire de 20% les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre, Ă  amĂ©liorer de 18% l’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et de porter Ă  13% la part des Ă©nergies renouvelables dans la consommation Ă©nergĂ©tique. « Ces objectifs n’ont pas Ă©tĂ© accomplis facilement. La part de renouvelable a Ă©tĂ© atteinte grĂące Ă  l’achat de quotas Ă  l’étranger, et malgrĂ© la forte baisse de consommation liĂ©e Ă  l’arrĂȘt d’activitĂ©s en 2020, nous n’avons pas atteint la cible en consommation d’énergie finale » prĂ©cise ValĂ©rie Pevenage, attachĂ©e, experte en efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique au SPW.

Avec l’arrivĂ©e de la lĂ©gislation europĂ©enne

“Fit for 55” visant 55% de rĂ©duction des Ă©missions Ă  l’horizon 2030, 40% de rĂ©duction de la consommation et une part de renouvelable de 40% Ă©galement, les contributions devront ĂȘtre d’une ampleur bien plus importante pour 2030


Les entreprises au cƓur de la crise Ă©nergĂ©tique

Comment atteindre ces objectifs ? « Pour le court terme, le comportemental est la seule solution. À moyen et plus long terme, investir dans des Ă©quipements et des bĂątiments performants pour rĂ©duire nos besoins ainsi que dans le renouvelable est indispensable. Les pouvoirs publics se sont d’ailleurs derniĂšrement engagĂ©s en mettant en place diverses actions. Par exemple, en Ă©teignant les Ă©clairages la nuit sur les autoroutes, en investissant dans le photovoltaĂŻque sur les bĂątiments publics et dans certaines villes, en diminuant la tempĂ©rature moyenne dans les bureaux. » explique ValĂ©rie Pevenage.

Les entreprises sont inĂ©vitablement Ă©galement concernĂ©es, puisqu’elles sont responsables d’un tiers des Ă©missions de CO2. Et l’augmentation des factures d’énergie les pousse Ă  davantage s’impliquer. DĂšs lors, comment peuventelles agir pour rĂ©duire leur facture et contribuer aux objectifs ?

« La premiĂšre Ă©tape est de rĂ©flĂ©chir Ă  leurs besoins en Ă©nergie en faisant le point sur quand et comment elles consomment. L’objectif est de rĂ©duire la consommation Ă©nergĂ©tique lĂ  oĂč elle n’est pas toujours nĂ©cessaire et d’apprendre Ă  consommer mieux. » dĂ©taille ValĂ©rie Pevenage. Pour ce faire, des gestes quotidiens peuvent ĂȘtre adoptĂ©s, comme Ă©teindre les lumiĂšres des vitrines durant la nuit, diminuer la tempĂ©rature des locaux ou fermer les portes des commerces. Pour aller plus loin, les entreprises peuvent Ă©galement obtenir des aides telles que la venue d’un facilitateur pour les accompagner dans les solutions et financements Ă  leur portĂ©e. En Wallonie, les

PME bĂ©nĂ©ficient de subvention de 75% pour rĂ©aliser un audit. Les grandes entreprises, elles, ont l’obligation lĂ©gale d’en effectuer un tous les 4 ans. « Il permet de les informer sur les sources potentielles d’amĂ©lioration et de rĂ©duction de la facture et sur les investissements Ă  prioriser », prĂ©cise ValĂ©rie Pevenage. Il s’agit donc d’un outil rĂ©ellement utile pour les entreprises dĂ©sireuses d’amĂ©liorer leur consommation et d’augmenter leur rendement. Elles peuvent aussi bĂ©nĂ©ficier de subventions et d’aides au financement, pour autant qu’elles prĂ©sentent un plan d’action sur le long terme.

En conclusion, malgré les efforts déjà opérés par certaines entreprises et leur motivation à lutter contre la crise énergétique grùce aux aides octroyées, elles doivent prendre des mesures plus structurelles et agir sur le long terme.

À propos de.

Chacun peut contribuer Ă  faire diminuer la consommation d’énergie fossile de la Wallonie grĂące Ă  une utilisation rationnelle de l’énergie et au recours aux sources d’énergie renouvelables. Le SPW Énergie participe Ă  la dĂ©finition et au dĂ©veloppement des politiques dans ces matiĂšres et coordonne les actions menĂ©es pour encourager les bonnes pratiques, aussi bien dans le secteur rĂ©sidentiel que dans l’industrie et le tertiaire. Le soutien Ă  la recherche et Ă  l’innovation vise aussi Ă  rĂ©duire la consommation d’énergie et Ă  dĂ©velopper Ă  moindre coĂ»t le recours aux sources d’énergie alternatives. Le SPW Énergie veille par ailleurs Ă  la bonne organisation des marchĂ©s rĂ©gionaux de l’énergie. Pour plus d’info sur les aides disponibles : jediminuemafacture.be, section “ je suis une entreprise “.

VALÉRIE PEVENAGE ATTACHÉE, EXPERTE EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

21 #Fokusbusinessguide Service Public de Wallonie ‱ Brand Report
Pour le court terme, le comportemental est la seule solution. à moyen et plus long terme, investir dans des équipements et des bùtiments performants pour réduire nos besoins ainsi que dans le renouvelable est indispensable.

Amélie Matton

La voie de la réussite

Pas Ă©vident aujourd’hui pour les entreprises de garder le cap Ă  travers les tempĂȘtes successives. Et encore moins si elles ont Ă  cƓur de respecter les besoins sociaux et environnementaux et aspirent Ă  instaurer une culture d’entreprise innovante.

Par AmĂ©lie Matton, CEO d’Ecosteryl et laurĂ©ate du Bold Women Award 2022

Une attention permanente aux avantages distinctifs de l’entreprise, une stimulation constante de la curiositĂ©, une comprĂ©hension claire de ce que l’entreprise peut faire pour la sociĂ©tĂ© au sens large... Ce sont lĂ  les impĂ©ratifs des entreprises qui veulent assurer leur succĂšs de demain. Mais qu’entendons-nous par «succĂšs» ? En effet, cette notion est en train de passer d’une entreprise qui se nourrit de la maximisation de son profit (un concept rĂ©pandu par Friedmann dans les annĂ©es 1970) Ă  une entreprise qui maximise son impact. Car on l’entend rĂ©guliĂšrement : les entrepreneurs ne veulent plus seulement ĂȘtre les meilleurs au monde, mais aussi les meilleurs pour le monde.

Reste que l’intĂ©gration de ces Ă©lĂ©ments, dont les bĂ©nĂ©fices ne sont souvent pas visibles Ă  court terme, implique de

sortir de sa zone de confort. Et pourtant, cette démarche est cruciale. Car seule une stratégie fondée sur un positionnement durable dans leur environnement permettra aux entreprises de traverser les prochaines décennies.

Cela implique toutefois de la part du personnel et des conseils d’administration une maĂźtrise de connaissances et de compĂ©tences supĂ©rieure Ă  ce qu’elle est aujourd’hui. Des concepts tels que l’empreinte carbone, les objectifs de dĂ©veloppement durable, la taxonomie, l’économie du beignet et les labels tels que B-corp, Ecovadis, Solar Impulse devront ĂȘtre mieux compris par tous. Pour parler le mĂȘme langage et donner un sens (correct) aux dĂ©cisions commerciales, la formation Ă  tous les niveaux est cruciale.

Dans un monde en constante Ă©volution, la mise en Ɠuvre de nouvelles idĂ©es et la crĂ©ation de valeur, tant pour les clients que pour les parties prenantes, seront Ă©galement

dĂ©terminantes. C’est surtout sur ce point que nous pouvons dĂšs Ă  prĂ©sent faire la diffĂ©rence.

L’intensification du rapprochement entre les entreprises et le monde universitaire est Ă©galement essentielle. Trop souvent, entrepreneurs et universitaires travaillent encore en silos, alors que leur complĂ©mentaritĂ© est Ă©vidente et peut servir de catalyseur pour la crĂ©ation de valeur sociale.

Enfin, la promotion de l’excellence et de la vision de l’entreprise sera primordiale pour attirer et retenir les talents.

Pour toutes ces raisons, la volontĂ© profonde de l’entreprise de s’adapter en permanence et de faire vivre un esprit d’innovation en son sein tout en apportant un sens social Ă  son action constitue la ligne directrice d’un avenir rĂ©ussi. Tant pour l’entreprise que pour le monde en gĂ©nĂ©ral.

Les erreurs dans le systĂšme logiciel peuvent avoir de fĂącheuses consĂ©quences pendant des annĂ©es. AprĂšs la mise en service du systĂšme, le passage Ă  un nouveau fournisseur de logiciels n’est pas si Ă©vident. Les spĂ©cialistes de M2Q testent les applications logicielles avant qu’elles ne soient mises en service. Ils veillent Ă  ce que la numĂ©risation se dĂ©roule sans heurts et sans erreurs.

Une erreur dans un logiciel peut y rester longtemps

Les entreprises trouvent parfois inutile d’engager des spĂ©cialistes externes pour vĂ©rifier leur nouvelle application avant sa mise en service.

« Une rĂ©flexion erronĂ©e », explique JĂŒrgen Meheus, Managing Partner de M2Q. « Il est souvent trop tard pour remĂ©dier Ă  une erreur dĂ©couverte aprĂšs coup. Trop tard ou trop cher. RĂ©sultat ? Une efficacitĂ© rĂ©duite et des coĂ»ts plus Ă©levĂ©s que prĂ©vu. »

De plus en plus d’entreprises font tester leurs nouveaux logiciels. Elles peuvent alors ĂȘtre sĂ»res que tout fonctionne avant l’implĂ©mentation effective. Bien que le fournisseur soit responsable des tests, les erreurs sont frĂ©quentes. « Les dĂ©veloppeurs de logiciels partent du principe

que leur produit fonctionne et tiennent parfois trop peu compte de la situation spĂ©cifique de l’entreprise », explique le spĂ©cialiste.

Une croissance importance durant la crise

JĂŒrgen Meheus a fondĂ© M2Q en 2005. La sociĂ©tĂ© est spĂ©cialisĂ©e dans la gestion de la qualitĂ© et le testing de logiciels. Seize ans aprĂšs sa crĂ©ation, elle emploie 70 personnes et compte des clients dans toute la Flandre. Pendant la crise du coronavirus, l’entreprise a Ă©galement connu une forte croissance. De nombreuses entreprises ont fait le choix de la numĂ©risation et ont fait appel au testeur de logiciels. SystĂšmes de facturation, RH, ERP et gestion des stocks ont Ă©tĂ© installĂ©s en masse l’annĂ©e derniĂšre.

Lors des tests, les performances, la convivialitĂ© et la fonctionnalitĂ© des systĂšmes logiciels sont examinĂ©es Ă  la loupe. M2Q utilise des techniques manuelles et/ou automatisĂ©es pour le processus de test. Les techniques automatisĂ©es se sont avĂ©rĂ©es utiles, par exemple, lorsqu’un client a voulu mettre en place un systĂšme logiciel permettant aux gens de commander des billets en ligne. « L’objectif Ă©tait de pouvoir garantir l’accĂšs Ă  cette plateforme Ă  10 000 personnes simultanĂ©ment, mais en pratique, le temps

de rĂ©ponse limitait ce nombre Ă  5 000 », explique JĂŒrgen Meheus. « GrĂące Ă  notre travail, des amĂ©liorations ont Ă©tĂ© apportĂ©es et des problĂšmes Ă©vitĂ©s. »

Conseils pour la commande de logiciels

Outre les tests, M2Q offre un soutien dans le choix et la commande du logiciel. « Avec le client, nous examinons quelles exigences de qualitĂ© nous pouvons imposer aux fournisseurs qui construiront l’application pour le client », explique le responsable. Le client est ainsi assurĂ© que tous les aspects sont pris en compte et qu’un certain nombre d’erreurs peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©es Ă  l’avance.

« Dans l’exemple de la plateforme de billetterie, nous aurions pu voir venir Ă  l’avance le problĂšme de l’accĂšs restreint », conclut JĂŒrgen Meheus. GrĂące Ă  leur grande expĂ©rience, les analystes de test ont une idĂ©e prĂ©cise des besoins en logiciels des entreprises et peuvent Ă©galement anticiper les Ă©ventuelles failles.

Fokus-online.be 22 Chronique
Le testing des logiciels pour prévenir les problÚmes

DĂ©veloppement de softskills et identification des forces, les alliĂ©s pour l’avenir de votre entreprise

L’évolution constante du monde du travail en gĂ©nĂ©ral, et l’intĂ©gration croissante du travail hybride en particulier, demandent une adaptabilitĂ© toujours plus importante de la part des entreprises et de leurs travailleurs. Dans ce contexte, les softskills revĂȘtent une importance capitale. Ces compĂ©tences comportementales constituent donc de rĂ©els atouts, tant pour les collaborateurs que pour les employeurs. Il en est de mĂȘme pour les forces qui, une fois mobilisĂ©es, forment le terreau de la performance et de l’épanouissement professionnel en procurant Ă©nergie, dynamisme et satisfaction.

Pour utiliser ses compĂ©tences comportementales et ses forces ou mobiliser celles de ses employĂ©s, encore faut-il les identifier. Upskill vous donne quelques indices sur ces compĂ©tences de demain... et d’aujourd’hui.

Les softskills, outils d’adaptation face à la robotisation

Face Ă  l’émergence de nouveaux mĂ©tiers et au renouvellement rapide des compĂ©tences, les compĂ©tences techniques (hardskills), bien que fondamentales, ne suffisent plus.

C’est lĂ  que les softskills, compĂ©tences comportementales et relationnelles, deviennent indispensables pour assurer le dĂ©veloppement professionnel des collaborateurs et de votre entreprise.

Ces compĂ©tences humaines font aujourd’hui la diffĂ©rence : ĂȘtre capable de s’intĂ©grer rapidement dans une Ă©quipe, savoir communiquer, savoir s’adapter, faire preuve d’un grand sens de l’organisation, ĂȘtre empathique, savoir prendre des dĂ©cisions, ĂȘtre crĂ©atif sont autant de compĂ©tences qui jouent un rĂŽle clĂ© dans la rĂ©ussite d’une mission et/ou d’une carriĂšre.

Les softskills, un moyen de faire la différence

Longtemps privilĂ©giĂ©es, les compĂ©tences axĂ©es sur le savoir-faire, l’expĂ©rience et le niveau d’études, bien que toujours importantes, laissent progressivement une place de plus en plus grande aux qualitĂ©s humaines. A la diffĂ©rence des compĂ©tences techniques qui, la plupart du temps, ne sont applicables que dans un domaine spĂ©cifique, les compĂ©tences comportementales sont transversales Ă  la plupart des mĂ©tiers. Elles permettent notamment l’adaptabilitĂ© des collaborateurs Ă  des situations nouvelles.

Pour les entreprises, miser sur le capital humain en évaluant les softskills lors du recrutement re-

prĂ©sente dĂ©sormais un enjeu important. Les entreprises capitalisent aujourd’hui sur des Ă©quipes soudĂ©es, capables de rebondir rapidement et d’apprendre continuellement.

Mobiliser vos forces, un rĂ©el bĂ©nĂ©fice pour l’entreprise et pour ses collaborateurs...

Bon nombre d’études dĂ©montrent les bienfaits de la mobilisation des forces tant pour les entreprises que pour leurs collaborateurs. Parmi ces avantages, nous pouvons notamment mettre en Ă©vidence les points ci-dessous.

Pour l’entreprise

‱ Une augmentation de la performance ;

‱ Des employĂ©s plus loyaux envers leur employeur et une rĂ©duction du turn over ;

‱ Une sensation de meilleure qualitĂ© de vie ;

‱ Des collaborateurs plus engagĂ©s et plus productifs ;

‱ Des travailleurs moins sensibles au stress. Bref, un rĂ©el mĂ©canisme prĂ©ventif qui joue activement sur l’absentĂ©isme et le bien-ĂȘtre au travail. Pour le collaborateur

‱ Renforce l’estime et la confiance en soi ;

‱ Procure davantage d’émotions positives et de plaisir au travail ;

‱ DĂ©veloppe une capacitĂ© de rĂ©silience ;

‱ Aide Ă  atteindre les buts fixĂ©s ;

‱ Contribue à une meilleure performance au travail ;

‱ Favorise l’engagement sur le long terme ;

‱ GĂ©nĂšre une satisfaction au travail et la curiositĂ©, la vitalitĂ©, l’espoir et la gratitude (top 4 des points forts associĂ©s Ă  la satisfaction au travail – Peterson, 2010).

Quelles seront les compétences les plus demandées en 2023 ?

Vous vous demandez comment vous préparer à demain ?

Voici une prévision du top cinq des softskills qui seront les plus demandées en 2023 :

‱ La crĂ©ativitĂ© : Elle se manifeste surtout dans la maniĂšre d’apprĂ©hender le travail ou les obstacles qui se dressent dans l’exĂ©cution des tĂąches au quotidien. Il s’agira de faire preuve d’innovation.

‱ L’esprit d’équipe (la collaboration) : Au-delĂ  de la capacitĂ© Ă  pouvoir travailler en Ă©quipe, cette facultĂ© implique le dĂ©sir de faire en sorte que toute l’entreprise fonctionne et avance

ensemble. Des collaborateurs solidaires, empathiques constituent un groupe capable d’insuffler dynamisme, soliditĂ©, performance et stabilitĂ© Ă  l’entreprise.

‱ La persuasion : Il s’agit de la capacitĂ© Ă  dĂ©fendre ses idĂ©es et Ă  fĂ©dĂ©rer les collaborateurs autour d’un projet commun. Vous dĂ©montrez ici vos capacitĂ©s de leader et vos capacitĂ©s Ă  communiquer.

‱ L’adaptabilitĂ© : Dans un monde en perpĂ©tuelle Ă©volution, elle permet d’adopter et d’accepter des Ă©volutions ou changements de façon rapide. Vous arrivez facilement Ă  vous fondre dans un nouvel environnement.

‱ L’intelligence Ă©motionnelle : c’est une forme d’intelligence liĂ©e Ă  notre capacitĂ© Ă  reconnaĂźtre nos propres Ă©motions, celles des autres et d’utiliser toutes ces informations pour agir de maniĂšre optimale. Ce besoin d’intelligence Ă©motionnelle souligne l’importance de rĂ©pondre et d’interagir efficacement avec vos collĂšgues.

DĂ©velopper ses softskills et capitaliser sur les forces... un vĂ©ritable coup de pouce pour votre avenir ! Vous l’aurez compris, forces et softskills sont de vĂ©ritables atouts pour vous-mĂȘme, votre entreprise et, surtout, pour votre bien-ĂȘtre. Convaincu depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ  de l’importance de ces compĂ©tences comportementales et relationnelles, UPskill propose une offre de formation moderne et rĂ©flĂ©chie pour remettre l’humain au centre des entreprises.

Si vous aussi, vous souhaitez miser sur vos softskills ou travailler sur vos forces ou celles de vos collaborateurs pour donner un nouvel élan à votre vie business, chez Upskill, nous pouvons vous y aider.

Leadership, assertivité, gestion du stress, gestion des conflits ou encore confiance en soi sont un échantillon des thÚmes couverts pour travailler ensemble au développement de votre business.

Facility Management

Together we shape the workplaces of tomorrow

Les employĂ©s souhaitent pouvoir organiser leur travail de maniĂšre flexible et maintenir ainsi un Ă©quilibre entre vie professionnelle et vie privĂ©e. En pĂ©riode post-covid la fonction du lieu de travail a donc considĂ©rablement changĂ© : le travail concentrĂ© peut parfaitement ĂȘtre effectuĂ© Ă  domicile, et le bureau se voit attribuer une fonction sociale importante. Pour accompagner cette tendance, les employeurs doivent transformer les bureaux en lieux de travail inspirants qui contribuent Ă  façonner l’identitĂ© et la culture de l’entreprise. Et nous sommes prĂȘts Ă  vous y aider. be.issworld.com

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