Salon international des arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie, des Amériques et d’archéologie
DATATION ET ANALYSE D’OBJETS D’ART
DATATION CARBONE 14 THERMOLUMINESCENCE
ÉTUDE DES ROCHES MÉTALLOGRAPHIE
IMAGERIE, TABLEAUX
20 000 ANALYSES 1 000 PARTENAIRES DANS LE MONDE 20 ans D’EXPÉRIENCE
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Salon international des arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie, des Amériques et d’archéologie
Sous la présidence d’honneur de Marc Ladreit de Lacharrière, Membre de l’Institut
DAT ES ET HORAIRES
Du 9 au 14 septembre
Vernissage mardi 9 septembre de 11h à 21h
Du mercredi 10 au samedi 13 septembre de 11h à 19h
Dimanche 14 septembre de 11h à 18h
POINT INFO
Galerie Xavier Eeckhout 8 bis rue Jacques Callot
ÉDITORIAL
Paris accueille, comme elle le fait depuis plus de vingt ans grâce au Parcours des mondes, des œuvres provenant du monde entier, avec la complicité de galeries implantées aux quatre coins de l’Europe : Barcelone, Bruxelles, Milan, Londres, Anvers, Madrid, Copenhague, Annecy, Zurich, Düsseldorf ou encore Helsinki.
Mais c’est bien sûr à Saint-Germain-des-Prés, épicentre de la culture sous toutes ses formes, que se tient le plus grand événement international d’arts premiers. Au carrefour de la rue Jacques Callot, des rues Mazarine et des Beaux-Arts, ce salon d’art hors-les-murs est une invitation au voyage, une exploration à travers l’espace et le temps.
Que vous soyez collectionneur aguerri ou simple amateur, venez admirer, du 9 au 14 septembre, les œuvres de 58 marchands unis par la passion des « arts du Lointain ». Des arts africains à l’archéologie en passant par les arts asiatiques, le Parcours des mondes vous réserve un dépaysement assuré.
Profitons-en enfin pour remercier toute l’équipe du Parcours des mondes et son directeur Yves-Bernard Debie. Remercions également Marc Ladreit de Lacharrière, membre de l’Académie des Beaux-Arts et grand mécène, qui sera le président d’honneur de cette édition 2025.
Olivier Passelecq
Adjoint au Maire du VIe arrondissement Chargé de la culture
Jean-Pierre Lecoq
Maire du VIe arrondissement Conseiller Régional d’Île-de-France
ÉDITORIAL
Chaque année depuis 2002, Paris en septembre devient le carrefour vivant des civilisations, accueillant au cœur de Saint-Germain-des-Prés, les arts d’Afrique, d’Océanie, des Amériques et les grandes civilisations anciennes dans un esprit de partage, de découverte et de transmission.Pour cette nouvelle édition, Parcours des mondes réunit à nouveau les plus grandes galeries internationales spécialistes de cesarts extra-européens. Pour ces marchands reconnus — dont l’exigence, la connaissance intime des œuvres et le rôle de passeurs sont au cœur de leur métier—, le Parcours est bien plus qu’un salon: c’est le rendez-vous qu’ils préparent tout au long de l’année, avec rigueur, ferveur et un soin jaloux. Ils y réservent leurs pièces les plus rares, les plus emblématiques, parfois les plus secrètes. Chaque participation s’apparente à un manifeste: les accrochages sont minutieusement pensés, souvent accompagnés d’un catalogue ou d’une publication, véritables ouvrages de référence pour les amateurs comme pour les institutions. Cette année encore, de nombreuses expositions thématiques viendront rythmer le Parcours
Lancé en 2023, le Showcase poursuit sa mission de tremplin. Après Bruce Floch et Laurent Granier, désormais pleinement intégrés parmi les galeries confirmées, c’est au tour de Christophe Person —sélection 2024 — d’intégrer le secteur principal pour cette édition 2025, qui verra l’arrivée de trois nouveaux participants : Ciprian Ilie, Alexandre & Patric Claes et la galerie parisienne OIA.
Édition après édition, la scène contemporaine confirme sa place au Parcours des mondes. Aux pionnières — les galeries Vallois et Claes Contemporary & Modern — se joint cette année la galerie Magnin-A, dont la réputation n’est plus à faire. Elle proposera un dialogue inspiré entre les toiles d’Estevão Mucavele et les figures totémiques de Seyni Awa Camara. Christophe Person, remarqué l’an dernier, revient avec Surréalités africaines, une exposition thématique portée par les œuvres de Mouss Black, Raymond Tsham, Ernest Dükü, Abou Traoréet Thiémoko Claude Diarra. La galerie Vallois35 consacrera quant à elle un solo show au sculpteuret marchandAndrey Tischenko.Les passerelles entre art classique et création contemporaine structureront cette édition : Duende Art Projects mettra en regard des reliquaires Kota et des sculptures de Franz West ; Dierking & Woerner orchestreront un dialogue des matières, entre les céramiques de Lucio Fontana et des œuvres anciennes d’Afrique et d’Asie ; Claes Contemporary & Modern fera converser des pièces d’art classique africain avec les toiles du peintre congolais Vitshois Mwilambwe Bondo. Enfin, Abla et Alain Lecomte inviteront l’artiste néocalédonien Jim Skull.Pour cette édition, Julien Flak a confié carte blanche à Harry Nuriev, de Crosby Studios, pour imaginer un écrin futuriste à ses collections d’Afrique, d’Océanie et des Amériques. L’Asie contemporaine sera également mise à l’honneur, tant à la galerie Mingei qu’à la galerie OIA, qui rejoint le Showcase en présentant des œuvres contemporaines issues des diasporas d’Asie du Sud-Est.
Ancien exposant et visiteur fidèle du Parcours des mondes, Jacques Germain n’a jamais manqué une seule édition. Touché par l’attachement du public comme de ses confrères, il a souhaité concevoir une exposition hommage à cette manifestation qui a marqué son parcours :« Je voulais depuis longtemps sortir du cadre du salon pour offrir quelque chose de plus intime, de plus libre — un geste de reconnaissance. »
Marc Ladreit de Lacharrière renouvelle son engagement en tant que présidentd’Honneur du Parcours des mondes. Figure majeure du mécénat culturel, chacun sait combien il œuvre depuis des décennies à la reconnaissance des arts extra-européens et à leur pleine intégration dans le paysage muséal français. A ce titre, 2025 est une fois encore, son année : tout en poursuivant son engagement au sein du musée du quai Branly – Jacques Chirac, rendant possibles deux expositions annuelles, il a pris en charge le financement du réaménagement du Pavillon des Sessions du Louvre,future Galerie des Cinq Continents,dont ildevient ainsi le premier partenaire dans le cadre de cette « renaissance » du musée annoncée par le président de la République.
La fidélité de Marc Ladreit de Lacharrière accompagne le Parcours dans une dynamique d’excellence et de rayonnement, confortant son statut de rendez-vous incontournable sur la scène internationale.Merci !
Bon Parcours !
Yves-Bernard Debie Directeur général de Parcours des mondes
MARC LADREIT DE LACHARRIÈRE
PRÉSIDENT D’HONNEUR DE PARCOURS DES MONDES 2025 ET MEMBRE DE L’INSTITUT
Vous avez été président d’honneur du Parcours des mondes lors de sa dernière édition. Qu’estce qui vous a donné l’envie de renouveler ou de poursuivre cet engagement cette année ?
J’ai été séduit, lors de l’édition 2024 du Parcours des mondes, par l’enthousiasme et le dynamisme d’YvesBernard Debie, directeur général de la manifestation, ainsi que par le professionnalisme de l’équipe qui l’entoure. Lorsque l’on m’a proposé de renouveler l’expérience en 2025, j’ai accepté sans hésitation.
Quelles impressions retirez-vous de cette première expérience au sein du Parcours des mondes ? Cette immersion a-t-elle modifié, enrichi ou affiné votre regard sur la manifestation et sur le rôle qu’elle joue dans la valorisation des arts extra-européens ?
Le Parcours des mondes est une manifestation unique par la simplicité du contact qu’elle crée entre les galeries, les œuvres, les collectionneurs du monde entier et le grand public. J’ai été frappé par le nombre de visiteurs, la curiosité des néophytes côtoyant l’œil aiguisé des amateurs chevronnés, ainsi que par la disponibilité des galeristes, qui répondent volontiers à toutes les questions.
Il règne dans ce petit quadrilatère de Saint-Germain une atmosphère à la fois passionnée et bon enfant que j’ai trouvée extrêmement sympathique.
J’ajoute que j’ai admiré le travail effectué en amont par les galeries participantes pour présenter des ensembles cohérents, des expositions thématiques et réserver au Parcours des mondes la présentation d’œuvres importantes.
L’année 2025 marque un moment fort de votre engagement en faveur des arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Vous avez récemment soutenu la transformation du Pavillon des Sessions du Louvre, qui deviendra la Galerie des Cinq Continents. Ce projet ambitionne de renouveler le regard porté sur ces arts. Quelle signification revêt, selon vous, cette nouvelle approche dans le contexte muséal contemporain ?
L’inauguration du Pavillon des Sessions a précédé de six ans l’ouverture du musée du quai Branly – Jacques Chirac. La décision du président Chirac d’installer au Louvre un ensemble d’œuvres provenant d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et d’Amérique précolombienne a véritablement changé le regard porté sur ces cultures, d’autant que la sélection d’œuvres de Jacques Kerchache et la scénographie de Jean-Michel Wilmotte ont été une exceptionnelle réussite. Vingt-cinq ans plus tard, il faut reconnaître que la greffe avec le musée du Louvre n’a pas véritablement pris, car cette salle se trouve trop à l’écart du circuit des visiteurs. Le projet que je soutiens s’accompagne d’une refonte de l’accès par la porte des Lions et de nouveaux services offerts au public, comme la présence d’un café. Il constituera ainsi la première étape du grand chantier de modernisation du musée du Louvre lancé par le président de la République.
EXPOSITION
ENTRETIEN AVEC JACQUES GERMAIN
C’est la première fois que vous réalisez, à Paris, un événement de la sorte: pourquoi cette exposition?
En effet, c’est une première pour moi. Au cours de mes trente années de métier, j’ai eu l’opportunité de contribuer à plusieurs expositions muséales au Canada et aux États-Unis, et j’ai conçu de nombreux accrochages thématiques. Mais je n’avais jamais réalisé une exposition non commerciale de cette envergure, et je tenais à ce qu’elle voie le jour dans le cadre de ce salon, qui a tant compté dans le développement de mon parcours professionnel. Cette exposition est une manière d’exprimer ma gratitude envers les acteurs du marché des arts extra-européens qui s’y retrouvent chaque année, et tout particulièrement envers les collectionneurs et mes confrères, qui m’ont toujours accueilli avec bienveillance et ouverture d’esprit.
On comprend le soin accordé à la réalisation d’un tel projet. J’imagine que vous faites allusion aux efforts consacrés au catalogue et à la scénographie, mais je tiens à souligner que le mérite revient surtout aux personnes de talent qui m’ont accompagné. La publication ne m’aurait jamais semblé aussi réussie sans les photographies magistrales d’Hughes Dubois — avec qui je travaille depuis mes débuts — et du Canadien François Massé, sans la direction artistique d’Alex Arthur et le suivi éditorial précis de Françoise Barrier. Pour la mise en espace, je suis très reconnaissant à Yves-Bernard Debie et Alexandra Dubourg de m’avoir mis en relation avec l’équipe de la galerie Gradiva, à qui j’adresse toute ma gratitude. Je n’aurais pu rêver d’un meilleur écrin. Je pense aussi à René Bouchara, dont la scénographie élégante, à la fois sobre et majestueuse, est parfaitement en harmonie avec les œuvres présentées. Ce sont elles, d’ailleurs, les véritables protagonistes de Au cœur de l’Afrique classique
Justement, parlez-nous de ce corpus. À quoi répond la sélection?
La sélection des soixante pièces exposées est, sans doute, ce à quoi j’ai consacré le plus de temps et d’attention. En trente ans d’activité, j’ai eu la chance de constituer un fonds de belle qualité. Il me tenait à cœur d’en faire émerger certaines œuvres qui me sont particulièrement chères, et qui me semblent apporter des éléments de réponse à une question qui me taraude depuis mes vingt-cinq ans, depuis ma première rencontre avec les arts d’Afrique : qu’est-ce qui fait la beauté d’un objet ?
Bien sûr, cette sélection est subjective, mais je l’assume pleinement: elle reflète mes goûts —tournés vers les grands centres stylistiques d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale — et les critères qui ont toujours guidé mon regard : l’ancienneté, l’authenticité, la qualité plastique, la puissance esthétique.
Que signifie, pour vous, «classique» dans le domaine des arts africains ?
La question n’est pas simple! Jan-Lodewijk Grootaers, qui l’explore dans le catalogue à travers un essai d’une remarquable profondeur, vous dirait probablement qu’il n’existe pas de « classique africain » au sens strict. Sous sa plume, on comprend que cette notion est une construction complexe, fondée sur une échelle de valeurs inspirée de critères faussement universels d’excellence et d’exemplarité, façonnée notamment par le regard occidental, le fonctionnement du marché et les réseaux d’approvisionnement, selon un goût qui n’a cessé d’évoluer. Il va même jusqu’à conclure, non sans humour, que les pièces réunies pour cette exposition se répartissent entre « classiques anciens » et « classiques nouveaux »!
Sa réflexion a nourri ma propre perception des objets. Passionné par le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Mali ou le Congo, je me croyais porteur d’une sensibilité « traditionnelle », proche de celle des premiers marchands et collectionneurs du XXe siècle. Mais la présence dans mon fonds de pièces telles qu’une urne anthropomorphe mangbetu, une figure féminine makonde du Mozambique ou encore un poteau funéraire konso d’Éthiopie m’a fait prendre conscience que ma vision du «classique » est en réalité plus ouverte — et plus fidèle à la richesse historique des circulations et hybridations qui font la vitalité des arts d’Afrique au sud du Sahara.
Au cœur de
CLASSIQUE l’afrique
Exposition dans le cadre de Parcours des mondes
Du 9 au 14 septembre 2025 De 11h à 19h
GALERIE GRADIVA 9 quai Voltaire
75007 Paris
GALERIE
Créé par Tribal Art Magazine en partenariat avec Parcours des mondes et Christie’s, le Prix Pierre Moos distingue chaque année l’excellence éditoriale en langues française et anglaise dans le domaine des arts d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques.
Le lauréat 2025, désigné par un jury d’experts parmi les huit ouvrages en compétition, sera dévoilé chez Christie’s, le jeudi 11 septembre à 20 h. Les ouvrages sélectionnés seront visibles au Point Info pendant toute la durée du Parcours des mondes, 8bis rue Jacques Callot.
Sea Art. South East Asian Art
Sous la direction d’Ana et Antonio Casanovas
Ana & Antonio Casanovas, OOA Singapore, septembre 2024
25 x 32 cm, 404 pages
Les arts africains. Histoire et dynamique
Sous la direction de Yaëlle Biro et Constantin Petridis
Citadelles & Mazenod, juillet 2025
24,5 x 31 cm, 584 pages
L’univers Songye (2 volumes)
Sous la direction d’Anne van CutsemVanderstraete, en collaboration avec François Neyt
Fonds Mercator, janvier 2025
25 x 33 cm, 580 pages
Treasures from the Kuba Kingdom
Par Jo De Buck
Jo De Buck Tribal Arts, mai 2025
21 x 29,7 cm, 335 pages
Narrative Wisdom and African Arts
Sous la direction de Nichole N. Bridges
Saint Louis Art Museum et Hirmer Publishers, octobre 2024
22 x 28 cm, 240 pages
Painting the Cosmos. Art and Iconography of the Ceramics of Ancient Panama
Par Alan Grinnell
University of New Mexico Press, janvier 2025
23 x 30,5 cm, 411 pages
Mission Dakar-Djibouti (1931-1933).
Contre-enquêtes
Sous la direction d’Éric Jolly, Marianne Lemaire et Salia Malé
Musée du quai Branly – Jacques Chirac et les Éditions El Viso, mars 2025
Région de l’Ubangi République démocratique du Congo Période présumée : fin XIXe–début XXe siècle Bois, pigments, perles de verre H. : 44,5 cm
Provenance : A. Bal, Huizen, avant 1958
Collection Pierre Dartevelle, Bruxelles
Publications :
Burssens, H. « Sculptuur in Ngbandi-stijl. Een bijdrage tot de studie van de plastiek van Noord-Kongo », Kongo-Overzee, 24/1-2, Anvers, 1958 : fig. 22-23
Tribal Art Magazine, n° 39, automne/hiver 2005
Grootaers, J.L. Ubangi. Art and Cultures from the African Heartland, Fonds Mercator : année : p. 199, fig. 4.72
David Henrion, Belgium: Momentum editions, 2009
Dartevelle, V. ; Plisnier, V. Pierre Dartevelle et les Arts Premiers. Mémoire et Continuité, Vol. II, 5 Continents, 2021 : p. 409, fig. 518
Exposition : Afrika Museum, Berg-en-Dal, 13 octobre 200731 mars 2008
Provenance : Baudouin de Grunne, Bruxelles Collection privée (acquis du précédent en 1997 avec l’assistance de Lance Entwistle et de Bernard de Grunne)
Publications :
F. Neyt, L. de Strycker, Approche des Arts Hemba, 1974, p. 21, pl. 14-16
F. Neyt, La Grande Statuaire Hemba du Zaïre, 1977, T. III, n°1, p. 132-135 et 461, fig. 11.1
L. De Heusch et al., Utotombo. Kunst uit Zwart-Afrika in Belgisch Privé-Bezit, 1988, p. 235, 305, n°226
A. LaGamma, Heroic Africans. Legendary Leaders, Iconic Sculptures, 2011, p. 233, 246, fig. 210
A. LaGamma, « Heroic Africans: Legendary Leaders, Iconic Sculptures » in Tribal Art Magazine n°61, automne 2011, p. 90-91, fig. 18g et 18h
A. LaGamma, Helden Afrikas. Ein neuer Blick auf die Kunst, 2012, p. 233, 246, fig. 210
Expositions : 25 mars–5 juin 1988, Palais des Beaux Arts, Bruxelles, Utotombo. Kunst uit Zwart-Afrika in Belgisch Privé-Bezit 20 septembre 2011–29 janvier 2012, The Metropolitan Museum of Art, New York, Heroic Africans. Legendary Leaders, Iconic Sculptures
Publication : Lacovara, P., Teasley Trope, B., D’Auria, S.H., The Collector’s Eye: Masterpieces of Egyptian Art from The Thalassic Collection, Ltd., Atlanta, 2001, n°21, p. 46-7
Exposition : Michael C. Carlos Museum, Emory University, Atlanta, 2001
Abla & Alain Lecomte reçoivent Jim Skull. Jim Skull est né en 1959 en Nouvelle Calédonie. Ancien élève de l’École nationale supérieure des arts appliqués Olivier de Serres, son obsession pour la mort remonte à son enfance à Koumac où le climat sec et parfois capricieux sème çà et là quantité d’ossements d’animaux.
Il se consacre d’abord au dessin et invente son alter-ego « Mr. Crâne » qui n’a pour ironique obsession que de vouloir tuer les morts dans un monde sans vivants.
À partir de 1980, il se lance dans la création de ses crânes et pratique ses moulages à partir d’un seul et même crâne, qu’il appelle le « crâne parfait », harmonieux et idéal de proportions.
A l’image du crâne qui appelle à la méditation, à la réflexion sur le temps, sur la finitude des choses, Jim Skull crée lentement dans une sorte « d’exécution hypnotique du geste automatique », multipliant les matières et les techniques. Son travail à partir de fibres, de cordes et autres matériaux naturels suppose une élaboration minutieuse, et certaines pièces rappellent au spectateur l’esthétique « primitive » des arts ethniques.
CRÂNE RECOUVERT DE PERLES EN TERRE CUITE DU NIGER
Province du Sepik Oriental Papouasie-Nouvelle-Guinée
Provenance : Collecté lors de l’expédition de La Korrigane le 7 octobre 1935
Collection Etienne et Monique de Ganay, Paris
Dépôt au Musée de l’Homme, Paris, sous le n° D39.3 / 1334
Hôtel Drouot, Paris, Étude de Me Maurice et Philippe Rheims, assistés de J. Roudillon. Collection océanienne du voyage de La Korrigane, 4-5 décembre 1961, lot 89, illustré pl. V
Collection Marcia & John Friede, Rye, New York
Collection Franck Marcelin, Éguilles
Collection Irène Beard, Londres
Collection Sophie Camu-Lindsay, Five, Écosse
Exposition : Paris, Muséum national d’Histoire naturelle, Musée de l’Homme, Le voyage de La Korrigane en Océanie, 20 juin–30 octobre 1938
Calle Montserrat 16 08960 Sant Just Desvern ESPAGNE +34 678027692 info@galeriamontagut.com www.galeriamontagut.com
46 MONTAGUT GALLERY
ARTS D’AFRIQUE
EXPOSITION THÉMATIQUE KINGDOM OF ORUNGU
u MASQUE KWELE
Gabon
XIXe siècle
H. : 35 cm
Bois, pigments
Provenance :
Collecté par Philippe Guimiot Collection Baron Frédéric « Freddy » Rolin (19192001), Bruxelles / New York Collection Jean Willy (1926-2014) & Marthe (19252010) Mestach, Bruxelles Collection privée
Publications :
Lucienne Plisnier & Charles Haubrechts. Un cheval pour un royaume, n°1456, novembre 1973
Actualité des Arts. Mensuel n°3, 3 novembre 1973, couverture
Louis Perrois. Arts du Gabon. Arnouville/Paris : Arts d’Afrique Noire/ORSTOM, 1979, fig. 301
The Intelligence of Forms. An Artist Collects African Art. Evan M. Maurer, Minneapolis : The Minneapolis Institute of Art, 1991.
Provenance : Philippe Guimiot, Bruxelles Collection Mozes S. Schupf, New York, 1994
Daniel Hourdé, Paris, 1994 Collection privée, France, 2008 Jacques Germain, Montréal Collection privée, France
Publications :
Germain, J., « De la figure de reliquaire concave-convexe dite à front bombé des Kota », in Arts d’Afrique Noire, Arnouville, n°117, 2001, p. 12 Germain, J., Art Ancien de l’Afrique Noire V, Montréal, 2010, p. 53
Exposition : Paris, Saint-Germain-des-Prés, Parcours des mondes, Galerie Lucas Ratton, Onirismes, 10-15 septembre 2020
Figure féminine de devineresse République démocratique du Congo, Kwilu Début du XXe siècle Bois, pigments, fibres végétales H. : 33 cm
Provenance : Collection privée belge
Collection Jean-Marc Desaive
Collection Achille Laeremans
Expositions :
Collection J.M. Desaive et Ch. Laeremans, Galerie Philippe Laeremans, 20 mars-5 avril 2009, p. 36 Masques Pende Mbangu, Musée africain de Namur (MUSAF), 18 avril-30 mai 2025
La 24e édition du Parcours des mondes est organisée avec le soutien de la Fondation Marc Ladreit de Lacharrière.
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