Le Domaine de la Plage















Retrouvez toutes les informations en page 4 de ce supplément
Bruno
investim-immobilier.com - investim@nordnet.fr










Infos





investim-immobilier.com -




Retrouvez toutes les informations en page 4 de ce supplément
Bruno
investim-immobilier.com - investim@nordnet.fr
Infos
investim-immobilier.com -
Vous n’êtes pas obligés de réussir une épreuve pour passer à la suivante
Pour tout public âgé de 7 à 70 ans, en famille, entre amis ou collègues, vous devrez réussir des épreuves ludiques, physiques et mentales. Chaque cellule est rejouable pour réussir l’épreuve ou améliorer votre score. Pour tous vos événements : Anniversaire, EVC, journée d’intégration...
Côte d’Opale
24 cellules de jeu thématiques et immersives à résoudre en équipe à partir de 3 joueurs
Vous n’êtes pas obligés de réussir une épreuve pour passer à la suivante et chaque cellule est rejouable pour améliorer votre score
Pour tout public âgé de 7 à 70 ans, en famille, entre amis ou collègues
Groupes jusqu’à 80 joueurs silmutanément
Par équipede 3 ou 4 joueurspour une session de 1h30 ou 2h dejeu sur présentationde ce ticket.
Les opérations de sauvetage se multiplient à BercksurMer. Toujours au même endroit, toujours pour les mêmes raisons. Les sauveteurs de la SNSM tirent la sonnette d’alarme. Fatigués de frôler le drame, ils dénoncent l’imprudence de promeneurs piégés par la marée.
ÀBercksurMer, les sauveteurs de la SNSM sont à bout. Au début du mois de juillet, ils ont enchaîné quatre interventions en trois jours, toujours pour les mêmes raisons, toujours dans la même zone. Le banc de sable de l’Authie, aussi spectaculaire qu’instable, attire chaque jour des promeneurs inconscients du danger. Lorsque la mer remonte, le piège se referme. Et les sauveteurs doivent agir en urgence.
« Un jour, on n’arrivera pas à temps… et l’eau salée aura le goût des larmes », alerte la station SNSM de Berck dans un message poignant publié sur les réseaux sociaux.
Depuis janvier, près de 100 personnes ont déjà dû être secourues
dans ce secteur. Certaines ont tenté de nager pour rejoindre la côte, d’autres ont été aidées par des témoins, et les dernières ont été évacuées par les équipes de secours.
Ignorance persistante d’un danger pourtant bien connu Les sauveteurs sont clairs : leur mission est de sauver, pas de juger. Pas de verbalisation, pas de facturation. Mais aujourd’hui, ils sont en colère. Colère face à une imprudence répétée. Colère face à l’ignorance persistante d’un danger pourtant bien connu. Colère, surtout, parce qu’ils savent que le drame est inévitable si rien ne change.
Et cette colère est partagée par le maire de Berck, Bruno Cousein, qui appelle à des mesures fermes. « Le
« Souvenirs et carnets de voyage » : une exposition pour s’évader
Des toiles aussi vives et colorés que les destinations proposées.
Après sept mois de travaux, l’office de tourisme de RangduFliers rouvre ses portes et propose une parenthèse artistique estivale avec l’exposition « Souvenirs & Carnets de voyage », visible du 7 juillet au 30 août 2025.
25 visions plurielles 25 artistes y dévoilent leurs visions du voyage à travers peintures, croquis et collages. L’exposition invite à l’évasion : des souks de Marrakech aux paysages d’Italie, en passant par l’Asie, l’Afrique ou encore les demeures de Giverny, chaque œuvre raconte un instant suspendu, un souvenir, une lumière. Parmi les artistes exposés, le pu
blic pourra découvrir les univers de Virginie Chloupek, Francis Crochet, Pascal Da Sylva, Didier Lambert, Patrice Ielsch, Barbara Watel... Et si vous deveniez juré d’un jour ? Chaque visiteur est invité à voter pour son coup de cœur : l’artiste lauréat se verra offrir une exposition personnelle en 2026. Un moyen simple et convivial de soutenir la création contemporaine. D.B.
Informations pratiques : du 7 juillet au 30 août 2025, du mardi au samedi, de 9h30 à 12h et de 14h à 17h. Office de tourisme – 152 route de Merlimont, RangduFliers. Entrée libre Renseignements : 03 21 84 34 00 / 03 21 84 27 15
refus de prendre en compte les avertissements qui sont donnés aux gens qui se mettent en danger et qui doivent ensuite déclencher des moyens qui ont un coût pour la collectivité, pour les associations, et qui auront parfois un coût humain, je trouve que c'est un comportement totalement inadmissible », atil déclaré depuis l’incident survenu au début du mois avec une trentaine de piqueniqueurs inconscients, qui ont mis en danger leur vie et celle d’enfants. Le maire est allé plus loin : il a saisi par courrier les ministères de l’Intérieur et de la Justice pour demander une évolution des textes. Objectif : permettre de sanctionner les comportements délibérément imprudents, comme cela existe déjà en montagne ou sur
Une centaine de personnes a été secourue depuis le début de cette année.
certains sites naturels sensibles. « Il faut absolument qu'on trouve un moyen de sanctionner ces genslà », insiste Bruno Cousein. Une position soutenue par la population, lasse de voir les moyens de secours mobilisés par des actes évitables, tandis que les sauveteurs, eux, risquent leur vie à chaque sortie. À l’approche de l’été, le message est simple : il est urgent d’écouter les avertissements, de respecter
les consignes, et de cesser de jouer avec la mer. Car sur la côte d’Opale, chaque marée peut emporter plus qu’un simple moment d’imprudence. Elle peut coûter une vie.
Rendez-vous
Produits locaux, rencontres humaines, musique… les marchés nocturnes du Montreuillois sont devenus des rendezvous incontournables de l’été. Ces temps forts mêlent plaisir des sens et bienêtre collectif
David Bonfy
Journaliste
david.bonfy@lereveildeberck.fr
Cet été encore, les marchés nocturnes animent les soirées dans notre région, mêlant artisanat, animations et gourmandises pour le plaisir des locaux comme des visiteurs. À Verton, RangduFliers et BercksurMer, ces rendezvous estivaux rencontrent un franc succès et offrent une ambiance festive et chaleureuse.
Verton : un marché seminocturne en musique À Verton, le marché estival seminocturne se tient chaque semaine sur la place de la mairie depuis plusieurs saisons. Il rassemble artisans, commerçants et animations, offrant un moment de détente en famille ou entre amis. Le programme des prochaines semaines promet d’attirer encore plus de monde avec des rendezvous musicaux variés. Dates à retenir :29 juillet à 18h : Harmonie du
Val d’Authie ;12 août à 18h : Maxime Raux (animation musicale) ;19 août à 18h : démonstration de country avec le club de Wailly Beaucamp;26 août à 18h : concert de Bruno Descamps. RangduFliers : ambiance kermesse et convivialité À RangduFliers, les mercredis sont consacrés aux « Animations estivales », anciennement appelées marchés nocturnes. Le tout premier rendezvous de la saison a connu un franc succès. Le COSEC avait préparé le repas, et une centaine de convives ont savouré les incontournables fritessaucisses dans une ambiance détendue. Sur la place de la Paix, les habitants ont trinqué au beau temps, à l’instar de Carole, Roselyne et Bénédicte, trois Rangeoises fidèles au rendezvous. Elles ont retrouvé les artisans habitués et fait la connaissance de nouveaux exposants, comme un couple de Belges en vacances au camping local. Chaque semaine, la municipalité invite une association à concocter le repas, créant un vrai lien entre habitants et visiteurs. Le mercredi 16 juillet, le club de country de Groffliers a mis
l’ambiance, entraînant petits et grands dans la danse, pendant que les enfants profitaient de la pêche aux canards et des structures gonflables.
Le programme à venir : 23 juillet : Fanfare New Stompers / repas par l’ABBR;30 juillet : Frères Dutriaux / repas par la Pétanque Rangeoise ;6 août : Fanfare New Stompers / repas par l’ABBR ;13 août : Bruno Descamps / repas par La Deuche à la Côte.
BercksurMer : un marché artisanal face à la mer À BercksurMer, le marché artisanal nocturne se déroule chaque jeudi soir sur le front de mer, à l’Espace Rose des Vents. Plus de 30 artisans et créateurs présentent leurs produits et partagent leur savoirfaire. Jusqu’au 28 août, de 18h à 23h, les visiteurs peuvent flâner parmi les stands, découvrir une belle diversité d’articles et profiter de la douceur des soirées d’été en bord de mer. Ces marchés nocturnes sont l’occasion de savourer l’été autrement, en soutenant les talents locaux dans une ambiance conviviale, joyeuse… et bonne pour le moral.
Bénédicte, Carole, Roselyne : trois Rangeoises qui n’auraient manqué le rendezvous du marché nocturne pour rien au monde !
Des cours de Zumba étaient dispensés à Verton.
Partons à la découverte d’un nouvel écosystème typique des estuaires : le pré salé.
Cette bande de terre recouverte régulièrement par la mer réserve plusieurs trésors aux gourmands, parmi lesquels: la salicorne.
Nous sommes à quelques mètres de la plage dite «des pauvres», à Étaples. Pourquoi ce nom ? «On l’appelle comme ça parce qu’au 19e siècle, les gens qui n’avaient pas d’argent pour se chauffer au charbon s’y rendaient afin de prendre de la tourbe... Et puis, quand la plage du Touquet a pris son essor, l’expression est demeurée, par contraste....», glisse l’écologue Frédéric Caloin.
Le ruban bleugris de la Canche s’élonge à quelques pas de nous. Des mouettes survolent la baie, de temps à autre. Une épaisse moquette de plantes variées, uniformément vertes, tapisse un mélange de sable et de vase, partout autour. À cinq minutes de marches, c’est une colonie d’une trentaine de phoques qui somnole. Cet écosystème très particulier s’appelle un pré salé. Comme la dune, il assure un rôle important de barrière contre les tempêtes : il ralentit les vagues et sert de nurserie à bien des petits poissons et crustacés, qui se développent ainsi à l’abri des prédateurs. Le pré salé nourrit aussi de nombreux oiseaux migrateurs.
Flaveur subtile
À la volée, on découpe une de ces salicornes et on goûte : nos papilles sont déboussolées tellement la flaveur est subtile, douce, la texture engageante. «La salicorne peut se manger crue comme un cornichon dans du vinaigre, ou cuite, comme un haricot. On peut aussi en faire du pesto», explique l’écologue. Mais ce trésor a un prix. La Direction départementale des terri
toires et de la mer (DDTM) et leComité régional des pêches maritimes et élevages marins (CRPEM) veillent au grain : «Sauf pour les pêcheurs qui ont une licence, on ne peut ramener que 500 grammes de salicornes par jour et par personne, jusqu’au mois d’août, et il faut la couper, non l’arracher, avec un couteau ou un ciseau.» 500 g par jour, c’est déjà beaucoup... «Cette année, l’ouverture de la saison démarre un peu plus tard que d’habitude, sans doute parce que les inondations ont ramené énormément d’eau douce et affecté la pousse de cette plante.» Pour mieux comprendre le fonctionnement de cet écosystème, il faut savoir que le pré salé se découpe en deux espaces distincts:la slikke, la partie la plus proche de la mer, et le schorre,moins régulièrement inondé. «Pour résister au sel, les plantes adoptent deux stratégies distinctes. Les unes, comme la salicorne, augmentent leur quantité d’eau dans leurs tissus. Les autres, comme l’obione, vont excréter le sel par leurs pores.» Les délicieuses salicornes, sur la slikke, communiquent au bout de la langue cette rumeur salée qui en fait tout le charme. «Ce sont des espèces halophytes. Elles sont adaptées au sel.» Amoureux des mets rares et de la mer, sachez que la salicorne n’est qu’un bijou parmi d’autres offerts par les prés salés. «À côté, on trouve une autre plante propre au pré salé : la soude maritime. Elle ressemble assez à la salicorne, mais elle est plus haute et plus ramifiée», explique le naturaliste. «Elle garde moins d’eau... On la met dans les salades... En Baie de Somme, on l’appelle le pompon de mer.»
D’autres mets à savourer Autre trouvaille avec un drôle de nom :l’oreille de cochon,ou aster maritime. «La cueillaison est réglementée. Pas plus de 500 grammes par jour et par personne. Ça se cuisine comme les épinards.»Autre plante qu’on a mangée avec appétit, après l’avoir directement piochée au sol : l’obione. «Elle pousse par grappes, comme dans une petite mangrove. Si on la regarde de très près, elle brille. Elle se consomme crue ou séchée au four sur une plaque badigeonnée d’huile, en chips.»
D’ailleurs, qu’on regarde du côté des oiseaux, des plantes, des coquillages ou des mammifères, la biodiversité du pré salé est singulière. Le pipit farlouse est un oiseau qui apprécie les prés salés du mo
ment qu’il trouve un petit endroit surélevé pour réaliser son nid à l’abri des montées de la mer. Ce passereau à plumage discret est une des espèces d’oiseaux ayant connu le plus fort déclin en France ces dernières années, deuxtiers des populations d’oiseaux ont disparu.
On peut aussi retrouver l’ancêtre de la betterave cultivéela betterave maritimedans les prés salés. «On la trouve sous la laisse de mer (accumulation des débris laissés par la mer, ndlr.), à des endroits où il y a beaucoup d’azote», précise Frédéric.
Aussi, une plante au nom évocateur, à ne surtout pas confondre avec les oreilles de cochon : la lavande de mer. Sa fleur violette apparaîtra cet été. Mais attention:
Pour découvrir les magnifiques prés salés d’Etaples, prenez la route de Camiers et arrêtezvous au bord de la départementale juste après le cimetière militaire.
«C’est une fleur toxique. Elle est aimée des pollinisateurs pour son nectar. Et puis l’odeur n’est pas très agréable...». Voilà qui ajoutera une petite note de couleur à des prés, pour le reste, uniformément verts. Si les prés salés ne sont pas particulièrement beaux, bariolés, nous avons essayé de vous le démontrer, ils sont assurément...
Alice Bourgeois
Conception
GROUPE
Impossible de passer à côté. Un séjour sur le littoral sans la traditionnelle moulesfrites paraît tellement inconcevable que même les restaurants les mettent à la carte.
Elles poussent là à quelques mètres seulement de nos terrasses et de nos brasseries et font partie du paysage que ce soit entre Berck et Merlimont ou entre Camiers et Dannes ou encore à QuendPlage, les champ de moules de bouchot rappellent combien ce produit est on ne peut plus local... et surtout délicieux. Rien à voir avec la moule d’Espagne ou encore de Hollande, la bouchot de la cote d’Opale est tout simplement délicieuse et, soyons chauvin, la meilleure pour faire frissonner nos papilles. Il s’en consomme des tonnes chaque jour dans tous les établissements du littoral et même à l’intérieur, le petit mollusque bivalves noires protège un mollusque orangé charnu et au goût à souhait pour peu qu’il soit cuisiné avec passion. Car attention la moule est fragile et ne supporte pas la cuisson trop longue et encore moins le réchauffage. La moule est un plat qui se prépare au fur et à mesure des commandes. Et c’est en ce moment qu’elle est la meilleure car elle a eu le temps de profiter de bonnes conditions pour bien pousser et filtrer le plancton pour se nourrir.
Les mytiliculteurs (c’est ainsi qu’on nomme les producteurs de moules de bouchot) se donnent beaucoup de mal pour que les coquillages soient dans les assiettes à la belle saison. En effet, les larves microscopiques de moules arrivent sur des cordes que les professionnels vont tendre à l’horizontal et . Les producteurs vont les
laisser ainsi un ou deux mois après quoi les cordes sont enroulées autour des pieux plantés dans le sable. La moule va grossir lentement mais sûrement pour être cueillies l’année suivante après
avoir obtenu la bonne taille. Aujourd’hui la cueillette est mécanique mais il faut ensuite remettre les parcs dans un état acceptable surtout après les tempêtes hivernales. Mais quel plaisir de déguster
une moulesfrites en admirant un coucher de soleil sur la mer, cela n’a pas de prix. On peut accommoder la moule de différentes façons mais pour bien saisir les subtilités du petit mollusque, optez pour
La moule berckoise, c’est la meilleure!
À BercksurMer, cela fait 35 ans que Pascal Binet exerce l’activité de mytiliculteur au nord de la plage du Terminus. C’est en 1990 que ce natif du Crotoy, qui avait débuté dans le métier quelques années plus tôt avec son père, a planté ses premiers pieux, au nord de la plage Terminus, face au secteur des naturistes. «J’ai commencé à l’âge de 16 ans, avec mon père, au Crotoy, en 1985.» Au fil du temps ses fils Pierre et Charles l’ont rejoint, et aujourd’hui, alors que le droit d’exploitation doit être renouvelé, Pascal en profitera certainement pour passer le témoin: «Le
droit d’exploitation est de 35 ans renouvelable, la demande de renouvellement est en cours. Pour ma part j’arrive à 55 ans,c’est le moment de transmettre le flambeau à mes fils.» Pascal Binet est le seul mytiliculteur présent à BercksurMer, exerçant son activité sur le Domaine Public Maritime (DPM). Ici à Berck, 38 rangées de 250 pieux, chaque rangée étant constituée de deux lignes. Et il est là le diamant noir. La moule de bouchot, présente par centaines de milliers sur les pieux, formant de grosses bonbonnes retenues par un filet. La famille Binet exploite
une moule marinière de base. Bon appétit !
LucFARISSIER
une autre zone du côté de SaintQuentinenTourmont, où il y a une densité de 100 000 pieux avec des rangées de 700 piquets: «On a remarqué que sur la zone de QuendPlage, ce qui est exploité se fait avec une croissance beaucoup plus lente. Ici à Berck,en moins d’une année on va faire ce qu’on appelleune belle moulealors que c’est 18 mois làbas.» Autant d’éléments qui amènent Pascal à confirmer que «La moule berckoise, c’est la meilleure! Et c’est la particularité de sa culture qui nous permet de l’affirmer.»