Ensa Versailles PORTFOLIO
Gia-Khoa NGUYEN
Projet
Concours Projet
QUAND ON VIT SEUL, AU-DELÀ DE L’UTOPIE IDIORRYTHMIQUE
Architecture communauitaire
Projet de fin d’étude
Qu’est-ce que l’”idiorythmie” ?
Le concept d'"idiorythmie" est introduit dans le cycle de cours du Collège de France intitulé Comment vivre ensemble (1976-1977) de Roland Barthes.
Selon Barthes, le terme "idiorythmie" est dérivé du grec, où "idios" signifie propre ou particulier, et "rhuthmos" signifie rythme. L'idiorrythmie renvoie à une manière de vivre subtile, marquée par des humeurs changeantes et des configurations instables.
Barthes ne veut pas sacrifier l'un pour l'autre, Il privilégie en réalité l'individu plutôt que la collectivité. Le modèle de l'idiorrythmie est plutôt une vie d'ermite, de solitude, ponctuée par des moments de convivialité. Seule cette solitude pourrait conduire à une vie commune authentique, préservant l'individualité face à tout instinct grégaire. On ne peut plus investir dans les autres, dans le "Vivre-avec-quelques-autres", sans pouvoir également investir dans la solitude.
Ce projet vise à explorer une architecture urbaine idiorrythmique, offrant ainsi une perspective novatrice pour aborder ce phénomène contemporain où la cohabitation quotidienne entre individus est devenue la norme. Selon les statistiques d’Eurostat en 2016, les deux types de ménages les plus courants dans 28 pays européens étaient ceux composés d’une ou deux personnes, représentant chacun près d’un tiers du nombre total de ménages (32,5 % de ménages unipersonnels et 31,2 % de ménages à deux personnes). À Paris, plus de la moitié (51,1 %) de tous les logements étaient occupés par une seule personne.

RDC: Bureau, Toilette

Mézzanine: Lit

Espace commun partagé entre 4 cellules
CELLULE
La cellule reprend la configuration spatiale de la maison japonaise Machiya, avec une partie magasin (mise) et une partie privée (nema). Elle est donc composée de deux sections. En mezzanine, se trouve l’espace proxémique : le lit. Au rez-de-chaussée, se situe l’espace évolutif dédié au travail ou aux besoins personnels des habitants. La cuisine et la douche sont intégrées dans l'espace commun, seuls les toilettes et l’évier restent séparés préservant une forme d’autonomie individuelle.
Un espace extérieur est prévu pour chaque cellule afin d’assurer le confort de vie, bien que cela soit optionnel et dépende du mode de vie des occupants. En cas de besoin, il est possible de le mettre en location ou de le louer plus pour faire un jardin.
La cellule est conçue comme un logement locatif. L’espace au rez-de-chaussée peut servir de bureau ou de salon selon le choix des habitants. L’habitant peut également louer un espace supplémentaire entre deux cellules afin de former un espace plus grand destiné à des activités nécessitant plus de place, comme un commerce ou un atelier. Cette transformation est rendue possible grâce aux cloisons amovibles. L’espace de travail est maintenant intégré dans la maison. Cela facilite la vie des habitants et aide la communauté en la rendant plus autonome et autosuffisante.

Échelle: 1/150 Bureau + Extérieur Bureau + Jardin

Bureau + Salon Retoucherie

L'espace entre deux cellules peut être loué séparément pour d'autres activités qui servent à la communauté, qu'elles soient commerciales ou sociales.

Roland Barthes a suggéré que le nombre optimal de membres devrait être inférieur à dix, idéalement entre 4 et 8.


L’individu prend le dessus sur le groupe avec l’accès direct à l’espace public. Cette disposition transforme la formule sociale en: société > individu > groupe.
Rideaux
L'espace proxémique (le lit) est isolé du rez-de-chaussée et n'a qu'une seule ouverture vers l'extérieur située derrière la cellule. Un rideau permet de préserver l'intimité en bloquant la vue depuis l'extérieur.


Sudare
Les sudare sont des stores en lamelles fabriqués à partir de tiges solides de bambou. Ces tiges très fines sont liées ou tressées ensemble avec une corde, laissant des espaces entre elles pour permettre le passage de la lumière et de l’air, et pour pouvoir être enroulées lorsqu’elles sont rangées.


Agemise
Une table pliante qui sert de panneau avec un volet articulé Shitomi couvrant la partie supérieure de l’ouverture et qui sert à fermer l’avant de la boutique . Utilisée dans les Machiya de la période Edo. L’agemise pouvait être abaissée pour former une plateforme ou une table basse (90 cm de profondeur) sur laquelle exposer les articles à vendre.
Cloison amovible
Les cloisons coulissantes pivotantes permettent d'agrandir la cellule pour certaines activités, un plus grand espace est nécessaire.

Noren
Un tissu suspendu aux avant-toits ou aux ouvertures (en particulier les entrées) d’un bâtiment comme protection contre le soleil et le vent. En plus de fournir de l’ombre et de l’intimité, ils sont devenus aussi une sorte d’enseigne de magasin, tandis qu’une grande ouverture avec un noren suspendu indiquait qu’un magasin était ouvert.

Koushi
Les koushi sont des treillis sur la façade d’une Machiya. Une caractéristique spéciale de ces treillis est que, lorsqu’on est assis à l’intérieur, on peut voir et entendre tout ce qui se passe dans la rue devant la maison, mais un passant ne pourra pas observer ce que font les personnes à l’intérieur; ce qui est particulièrement important pour conserver l’intimité de la maison.

Shitomi
Un terme générique pour désigner les volets ou portes en bois, généralement constitués de treillis verticaux et horizontaux attachés à la surface extérieure et parfois intérieure.






Bibliothèque



vélo


Bar/ Café


When we live alone est un court métrage conçu par Giovanna Borasi, réalisé par Daniel Schwartz. Il analyse la manière dont nous vivons seuls, ensemble dans les villes contemporaines. Si vivre seul est notre nouvelle réalité, le film interroge à quoi cela ressemble. Tous ceux qui vivent seuls en ville voyagent constamment d’un endroit à l’autre. Quand ces personnes rentrent chez elles, elles n’ont que quelques besoins et n’ont pas la nécessité que leur domicile fournisse tout. Leur mode de vie était façonné par un réseau de services publics, des « espaces intermédiaires ». Toute la ville faisait partie de leur foyer.




Charles Fourier et Roland Barthes partagent une idée sur les groupes : ils remarquent que les groupes ne sont jamais statiques. Ils sont toujours en mouvement, se créent, se dissolvent, se divisent et fusionnent. Fourier a introduit trois types de passions individuelles (la papillonne, la cabaliste et la composite) qu'il considère comme le moteur du mouvement social et la base de la sociabilité. Ces passions déclenchent toutes les autres passions et renforcent la cohésion sociale. Les "séristères" sont des espaces dédiés à ces trois passions. Les programmes sont divisés en sections plutôt que d’être regroupés en un seul volume, cela ressemble au principe de l’idiorrythmie, où l’on est ensemble sans être trop nombreux. En effet, réunir trop de personnes pourrait déstabiliser la communauté à cause de potentiels conflits.



Le projet n’a pas de site réel pour mettre en œuvre le concept et expérimenter son potentiel dans les meilleures conditions sans contraintes. La seule limite est une surface de 100x100m que le projet doit respecter. C’est la taille d’un îlot urbain à Barcelone, ce qui montre que ce projet est applicable en milieu urbain.
Le premier modèle repose sur l'hypothèse qu'il n'y a pas de limite de surface, où le mur est l'élément principal. Ce modèle s'inspire de l'ancienne ville de Kyoto, organisée en une grille carrée appelée Jo-bo. La ville est subdivisée de manière hiérarchique : d'abord en quartiers (Jō), puis en secteurs (Bō), ensuite en blocs urbains (Chō), et enfin en Machiya, une forme traditionnelle de maison-commerçant.






Le deuxième modèle repose sur l’hypothèse de la limite de surface, ce qui nous oblige à construire en hauteur. Selon Rem Koolhaas, l’essence du gratte-ciel réside dans sa double vie, ce qui signifie qu’il sépare l’espace de deux manières : entre les étages et entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. Cette séparation permet de changer les activités d’un étage sans en affecter les autres et sans être visible de l’extérieur ni de l’intérieur. L’idée est de maintenir la séparation entre l’intérieur et l’extérieur tout en unifiant l’intérieur pour créer une continuité spatiale et une communauté.




Le projet s’insère dans une zone résidentielle assez lointe des zones d’activités et du centre-cille de Pollença. Il se situe sur une parcelle dans une parcelle assez contrastée où l’on trouve l’urbain, la mer, et du végétale. Chacun de ces éléments contient ses propres propriétés particulières ; lumière, vue, son…
La parcelle est toujours intacte mais pas pour longtemps. Car elle est mise en vente par son propriétaire et qu’elle risque de céder sa place à la construction d’habitations touristiques qui ne cessent de grignoter progressivement les parcelles vides sans prendre en compte l’existant en générant ainsi des hectares de sols imperméables. L’idée est donc de développer une nouvelle manière d’habiter en préservant la végétation actuelle dans son intégrité et en offrant un habitat autonome ou l’usager pourra produire la majorité des biens de première nécessité sans avoir à se déplacer jusqu’au centre-ville. Le projet agit comme une critique de l’architecture ainsi qu’une critique du mode de vie.
Concernant l’emprise au sol, la parcelle se dresse comme une seule entité « parcelle comme maison et pas une maison dans la parcelle ». Et le programme est donc fragmenté de façon à ce que les locaux de travail, de stockage et de partage se dispersent dans toute la parcelle en laissant les usagers en interaction continue avec leur milieu. lDe ce fait, cela génère une dynamique et une vie plus grandes contrairement au mode de vie qui existe actuellement.
La maison familiale est montée sur deux niveaux, le sol reste en plan libre ouvert au public, il sert comme d’espace de partage et d’exposition du jardin productif. À l’étage les programmes les plus privés se dressent de façon à ce qu’ils interagissent avec les différentes ambiances du site en proposant sur chaque façade une qualité spécifique. Les besoins des pièces en termes de ventilation, d’éclairage et des vues diffèrent. Il y a ceux qui ont besoin de plus de ventilation comme la cuisine « une source de chaleur », ceux qui ont besoin de plus d’intimité « sans vis-à-vis », et d’autres avec des vues qui cadrent le paysage et qui laissent à l’usager l’opportunité de se reconnecter avec lui-même.
Le projet utilise un unique matériau : “la brique Monomur”. Elle a été choisie pour son inertie thermique. car elle restitue le soir la chaleur qu’elle a emmagasinée durant la journée ce qui permet de réaliser des économies d’énergie, elle est saine. Car c’est un matériau respirant, capable de réguler l’humidité : elle absorbe l’excédant pour le restituer lorsque l’atmosphère est trop sèche. Elle ne génère pas de particules polluantes ou toxiques. Ce matériau est également résistant aux rongeurs qui peuvent exister dans notre milieu d’insertion (en interaction avec le végétale). Elle est durable car elle est résistante au temps, au feu, à l’humidité... À travers différentes manipulations simples d’ouvertures, des différentes ambiances se créent selon le cycle de vie journalier d’habitant.
HABIT(AT)
Maison privée
Avec Taha Hariss

Le paysage environnant

Épicerie Parcelle
Mairie/Réligion
30min à pied

Rupture de ville

Plan de déplacement pour acquérir les biens de nécessité

Plan de déplacement dans la parcelle










La rareté de l’eau dans les régions du nord du Chili est un problème bien connu et urgent qui a provoqué de nombreux conflits politiques. Antofagasta et Atacama qui sont parmi les zones les plus touchées, ont du mal à satisfaire leurs besoins en eau. Bien que le Chili possède le plus grand système de dessalement d’Amérique du Sud, la majorité des usines servent principalement l’industrie minière florissante du pays avec seulement une petite partie dédiée à l’usage urbain.
Le désert d’Atacama, connu comme le lieu le plus sec de la planète, abrite SQM, un important producteur de carbonate de lithium. Dans ce paysage aride, la saumure est condensée par évaporation pour produire du lithium, un processus nécessitant 40 millions de mètres carrés de bassins d’évaporation solaire et entraînant la perte de 54 milliards de litres d’eau par an. Il est donc crucial de trouver un moyen de collecter suffisamment d’eau pour répondre aux besoins du secteur urbain, en particulier dans la ville de Peine, tout en abordant des thèmes plus larges comme la physique, le projet non-humain, l’hydrologie, la profusion et les besoins locaux.
En somme, un projet a été proposé utilisant un toit en verre basé sur la distillation solaire. L’objectif est de collecter le maximum d’eau possible grâce à une structure architecturale optimisée, offrant ainsi une solution à ce problème persistant et pressant.
EAU DE SALAR

















Quand nous étions enfant, la cabane dans les arbres était un rêve, un monde spécial où nous vivions dans notre imagination. En tant qu’adultes, nous rêvons toujours de notre propre cabane pour échapper au rythme de la ville, au bruit et au stress. Grâce à celle-ci, nous pouvons revitaliser notre esprit, notre corps et notre âme.
Il y a de nombreuses façons de concevoir un abri dans la nature, sans les contraintes de la ville. À quoi devrait ressembler une cabane dans les arbres en pleine nature ?
Ici, la structure horizontale est privilégiée. Vivre avec les arbres est mieux pour leur croissance qu’ une cabane greffée sur les arbres.
Le bambou est très populaire dans le monde, surtout en Asie, mais bien souvent, nous en oublions ses capacités potentielles. Nous avons choisi une forêt de bambous à Arashiyama, au Japon.
La maison doit s’intégrer aux arbres et non l’inverse. Cela conduit à concevoir une maison entièrement transparente, traversée par le bambou. Le couloir relie et connecte les différentes fonctions, assurant une transition fluide entre l’intérieur et l’extérieur. Pour maximiser la transparence et permettre à la maison de se fondre dans la forêt, toute la façade est faite de bambou et de polycarbonate. Les matériaux naturels (bambou et bois) et une légère séparation nous rapprochent de la nature et de la vie sauvage.
Le plan se compose de deux éléments principaux. Le premier est un flux de nature qui sculpte le plan et définit les espaces en volumes indépendants. Le second est constitué du bambou, du mobilier et de la vie humaine, tous répartis de manière égale sur une trame.
La transparence réside dans l’émergence simultanée de l’architecture, de la forêt de bambous, du mobilier et des activités quotidiennes.
FLUX DE NATURE
L’apparition simultanée




Production de panneaux en bambou

Porte en bambou avec verre acrylique transparent 600x2800mm La hiérarchie identique
Contreplaqué 20mm
Poutre en bois
100x50mm
Fondation en béton
200x200x700 mm

Colonne métallique de section rondeø 100 mm




SOUVENIRS
Musée / Abri
Avec Viet-Anh MAI et Viet-Anh NGUYEN



A new journey has begun, Back to the promised Neverland, On that lofty cliff, overlooking the waves, The loyal witness of history, Forte da Luz of Peniche.
Softly white like fog, two worlds, The contemplative instant, the hustle life, Forte da Luz of Peniche.
Get through the screen, Get lost with the taste of the sea, the sound of waves, Get the unexpected opening toward the other side, All around this round, flat world.
Getaway of the beloved city, Get the depth of the sea, Get the memories of fallen land, Get the presence of the moment, All around this round, flat world.












Situé au cœur de Boulogne-Billancourt, ce projet emblématique de la ville se distingue par sa hauteur remarquable de plus de 200 mètres et ses dimensions de 60 mètres sur 100 mètres. Surpassant en hauteur toutes les autres constructions environnantes, il cherche un équilibre entre espaces vides et pleins.
Le projet remet en question la praticité des escaliers dans les immeubles de grande hauteur et propose un nouveau design offrant différents niveaux de confidentialité. Les escaliers sont classés en deux catégories : les types d’escaliers et leurs positions. Les types incluent trois sous-catégories : en spirale (centralité et efficacité); linéaire (continuité et progression); non linéaire (fragmentation et aventure).
Les positions des escaliers sont à côté, à l’intérieur ou à l’extérieur d’une unité. Ces combinaisons de positions et de types répondent aux attentes diverses des utilisateurs.
Plus on monte dans le bâtiment, plus le niveau de confidentialité augmente. Le rez-de-chaussée est dédié aux espaces publics, tandis que les étages supérieurs abritent divers bureaux, les bureaux individuels offrant le plus haut niveau de confidentialité. Le premier étage, appelé la “Matrice”, comprend un centre commercial et un espace de restauration, menant à une bibliothèque et un amphithéâtre réservés à un groupe spécifique, avant d’accéder aux niveaux supérieurs. Lorsqu’ils quittent leurs bureaux privés, les travailleurs profitent pleinement de l’atmosphère extérieureet ce, même en intérieur du bâtiment.
La Matrice est composée de nombreux petits blocs séparés dans le ciel. Chaque bloc représente une entreprise connectée par des plateformes extérieures tous les trois niveaux. Ces plateformes évitent une surcharge visuelle et obligent les employés à utiliser les escaliers de leurs bureaux. Il n’y a pas d’accès direct des ascenseurs à chaque bloc, donc les employés doivent emprunter les plateformes pour rejoindre leurs bureaux. Un espace entre chaque bloc, avec des zones semi-publiques sur les toits, permet une circulation d’air frais dans le bâtiment, faisant des plateformes extérieures des zones tampons naturelles.
Les huit noyaux d’ascenseurs servent de grands piliers, soutenus par des rangées de piliers plus petits sur le pourtour du bâtiment pour supporter tous les blocs flottants des bureaux. Chaque noyau comporte un anneau de poutres à chaque niveau dans la partie inférieure et tous les trois niveaux dans la partie supérieure.
En conclusion, les employés ont le pouvoir de décider et de concevoir leurs propres bureaux tout en restant connectés à l’espace extérieur, ce qui constitue l’essence de la Matrice.






Bureau Parking Restauration



Bureau



Bibliothèque



































Espace extérieur: zone commerciale

Partie inférieure: espace public
Espace extérieur: zone bureau
Partie supérieure: semi-public
Accès aux blocs par plate-forme
Plate-forme extérieure
SKYDECK
Niveau 54 à 56
Public raffiné
Semi-public
BUREAU
Niveau 20 à 52
Semi-public
Privé
BIBLIOTHÈQUE
AMPHITHÉÂTRE
CENTRE D’AFFAIRE
Niveau 9 à 18
Public raffiné
PARKING
Niveau -1 à -6
Public
Axonométrie de l’intention architecturale et disposition de programme
CENTRE COMMERCIAL MAGASIN DE LUXE RESTAURATION
Niveau 1 à 9
Public
Plate-forme éxterieure

Poteau - Poutre - Noyeau
Poteau extérieure
Noyau central et module de 3 niveaux
Évolutivité sur axe verticale
Ventilation naturelle



Plateforme extérieure du centre d’affaires : Non-linéaire -À l’extérieur



Chambre des Notaires de Paris
Transformation lourde - Concours gagné
Projet de stage chez Atelier Senzu
Travail effectué: Participer à la modification du permis de construire
Modéliser maquette 3D sur Rhinocéros
Date: Février 2023 - Avril 2023
Le projet, situé place du Chatelet à Paris, consiste en la transformation d’un bâtiment à usage administratif en un établissement destiné à l’accueil des notaires et du public tout en bénéficiant de surfaces de bureau performantes et flexibles.
Le bâtiment s’articule en deux parties : celle dite de « réception » accueillant le public et celle privative pour la Chambre. La première fait l’objet d’une restauration et d’un embellissement, la deuxième dite de « machine » est, elle, totalement modernisée. La transparence de cette dernière vis-à-vis de la première matérialise le concept d’ouverture.

Pour symboliser le renouveau de la profession, la transformation de tout le rez-de-chaussée ouvre l’intérieur vers l’extérieur et incitent le public à rentrer. Les éléments seront réemployés sur site pour créer le mobilier, le sol et certaines parois murales.
La programmation dans les étages est répartie selon les degrés de confidentialité : les salles accueillant le public sont en connexion directe avec l’espace public et l’escalier monumental. S’accroche à l’arrière de l’édifice, un empilement de plateaux libres de bureaux qui s’articulent autour de la cour cintrée. La vie de bureau s’organise désormais autour de deux espaces collectifs : l’un, couvert, et l’autre, extérieur.


OXIGEN
Logements - Commission privée
Projet de stage chez OXO Architects
Travail effectué: Concevoir signalétique du logement collectif Oxigen à Marseille (DCE)
Date: Juillet 2022 - Septemebre 2022
Le 44 rue Callelongue, au cœur du 8ème arrondissement de Marseille, est une oasis naturelle avec un riche patrimoine végétal, au sein d’un territoire habité. L’équilibre entre la nature et l’homme est la base de notre projet pour une ville durable. Oxigen s’intègre parfaitement et durablement dans le quartier, respectant la biodiversité tout en étant tourné vers l’avenir avec des solutions innovantes pour un meilleur vivre individuel et collectif.
Notre projet, inspiré par la réflexion corbuséenne du plan libre, prévoit des bâtiments en harmonie avec la nature, offrant des espaces de vie immergés dans le paysage, protégeant l’intimité de chacun. La nature et le bien-être

des usagers sont au centre de notre conception.
Habiter signifie s’approprier un lieu où l’on se sent bien. Nous souhaitons créer des liens entre privé et commun, avec des espaces d’intimité et de partage dans un cadre de vie exceptionnel. Les appartements sont conçus selon les principes de flexibilité, lumière naturelle et espaces extérieurs, favorisant la relation avec la nature et maximisant les ouvertures. Chaque logement est caractérisé par sa position et sa relation avec la nature et l’horizon, permettant aux résidents de profiter des différentes saisons et moments de la journée.


Le Plissé du court Suzanne Lenglen
Transformation du stade de tennis - Concours restreint gagné
Projet de stage chez Dominique Perrault Architecture
Travail effectué: Modéliser maquette 3D sur Rhinocéros
Date: Mars 2020 - Avril 2020
Le projet architectural souhaite apporter une valeur ajoutée au site, dans la lignée des travaux réalisés précédemment avec la couverture du court Philippe Chatrier et la construction du court Simone Mathieu. L’intervention n’érige pas seulement un toit mais propose un ensemble architectural d’envergure dont la silhouette dialogue aussi bien avec le bâtiment existant qu’avec son environnement.
Le site du tournoi de Roland-Garros, entre ville et nature, est situé au cœur de la métropole francilienne, entre le bois de Boulogne, Paris et BoulogneBillancourt. Sans être le court central, le court Suzanne-Lenglen, façade du

site de Roland Garros depuis le boulevard d’Auteuil, se situe dans son axe central de déambulation.
Le projet se veut pur et sans artifice, sa forme découlant des efforts structurels mis en place. La structure de la nouvelle couverture apparaît comme en lévitation au dessus du court, cette relation permettant de conserver l’intégrité du volume existant. Elle définit une structure en U, ouverte vers les cimes du bois de Boulogne au nord. Pure, minimale, intégralement visible, la nouvelle toiture procède par un assemblage fin, sur une structure en béton, d’éléments en acier.


Logements Carnot
Logements - Concours gagné
Projet de stage chez Aldric Beckmann Architectes
Travail effectué: Modéliser maquette 3D sur Rhinocéros
Date: Décembre 2019 - Février 2020
Reconversion du site des usines Boulet :
Voyage onirique et fantastique au cœur du Conflans historique, où des masses simples et séduisantes équilibrent le paysage.
La périphérie surprend et redonne vie à la ville par des rencontres urbaines inattendues. En explorant les ruelles de Conflans, les surprises émergent.
Le projet de restructuration de l’îlot Boulet célèbre la diversité, les contrastes et les antagonismes, offrant une sensation de liberté. Les nouveaux logements sont remarquables par leur audace et leur touche

japonisante.
Artifice et nature se mêlent harmonieusement, révélant l’instant, le fugace, et l’émotion des saisons. L’architecture apprivoise les contraintes et singularise les banalités, reflétant une mixité intelligente.
À Conflans, l’architecture est une fusion de contrastes et contradictions : sérieux et décontracté, familier et incongru, naturel et artificiel, mystérieux et ouvert, simple et sophistiqué.

