

DIWALI COLLECTION AURÉLIE ALCINDOR

Gabriel Froid
Editor & Fashion Stylist
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DIWALI COLLECTION AURÉLIE ALCINDOR

Gabriel Froid
Editor & Fashion Stylist
L’audace au féminin
Octobre est un mois particulier. Celui où la nature change doucement de couleur, où les journées se teintent de douceur, mais aussi celui où l’on se souvient que la force se cache souvent derrière la délicatesse. Ce moisci, Newstyle célèbre des femmes inspirantes, déterminées, et lumineuses — des femmes qui, chacune à leur manière, redéfinissent la réussite et la beauté de l’intérieur.
Elles sont trois portraits d’un même élan : celui du courage tranquille. L’une a couru pour son pays avant de guider les jeunes femmes mauriciennes sur le chemin de la confiance et de l’élégance. Maman et entrepreneure, elle incarne cette capacité rare à allier discipline, passion et humanité.
Une autre vit entre plusieurs horizons, entre ses filles, son travail et son engagement auprès des aînés. Malgré la distance et la charge quotidienne, elle fait de l’amour maternel une force universelle, une présence constante même au-delà des frontières.
La troisième, nourrie par le Sénégal de son enfance et la Suisse où elle s’est accomplie, nous rappelle que la beauté n’a pas de pays. Elle la puise dans l’équilibre entre les cultures, dans la liberté d’être soi, soutenue par une amitié indéfectible et une foi inébranlable en la vie.
Ces trois parcours, si différents, se rejoignent dans un même souffle : celui de la résilience féminine. Ce fil invisible relie les femmes du monde entier, de celles qui élèvent des enfants à celles qui élèvent les consciences. Être femme, c’est souvent tout faire à la fois, et pourtant rester debout, souriante, vivante.
Et en ce mois d’octobre, comment ne pas penser à toutes celles qui se battent dans le silence ou dans la lumière contre le cancer du sein ? Octobre Rose est plus qu’une campagne : c’est un élan de solidarité, une main tendue, un appel à la prévention et au dépistage. Derrière chaque ruban rose, il y a une histoire, un combat, une renaissance. Il y a aussi cette incroyable sororité, celle qui réunit mères, sœurs, amies, collègues, et rappelle que la vie est précieuse et mérite d’être chérie.
Chez Newstyle, nous croyons à cette force collective, à cette beauté plurielle qui ne s’efface jamais, même quand les tempêtes passent. Les femmes de ce numéro nous enseignent que l’équilibre se construit patiemment, que la réussite n’a de sens que si elle est partagée, et que la féminité est avant tout une lumière intérieure.
Newstyle célèbre celles qui osent rêver, agir et aimer, tout simplement.
Gabriel Froid
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Newstyle is uniquely suited to bring the world of international fashion closer to Mauritians. With the promotion of local skills through photography, Newstyle leaves no room for money transactions. Our collaboration with make-up artists, fitness enthusiasts, designers or models gives them the opportunity to highlight their work and help them gain further expertise. Our goal is to be at the vanguard of fashion. Each issue of Newstyle focuses on a new face to highlight them.
Newstyle Editorial Team
Sachin Sagar
Gabriel Froid
Sidiquah Rujak & Team
Pascal Philogene
DISCLAIMER
Newstyle is a collaboration magazine! Photos will be given one month after the publication. Collaborators will have to give us their facebook name or email address so that we can send them a Wetransfer link.
Credits : Anyone taking clothes with sponsors are responsible to give the magazine the correct credits after the shoot. Failing to do so; NO corrections will be possible in magazine and NO responsibility will be taken by Newstyle magazine. Every collaborator should be mention when using a photo from the magazine.
Model: Thiaba Thiaw
Photographer: Saachin Sagar
Makeup & Hair : Siddiquah Rujak & Team
Clothes : Sloane Mauritius (+230 52 51 66 68)
Video Editing & Content Creation: Pascal Philogene
Location: Mauritius


La troisième, nourrie par le Sénégal de son enfance et la Suisse où elle s’est accomplie, nous rappelle que la beauté n’a pas de pays. Elle la puise dans l’équilibre entre les cultures, dans la liberté d’être soi, soutenue par une amitié indéfectible et une foi inébranlable en la vie.
Thiaba parle avec douceur, mais chaque mot semble pesé, empreint d’une force tranquille forgée par les épreuves et les voyages. Derrière son allure élégante et son port altier, Thiaba Thiaw incarne bien plus qu’un visage ou une silhouette : elle incarne la réinvention, celle d’une femme qui a su traverser les frontières, géographiques, culturelles et intérieures, pour enfin s’autoriser à exister sous les projecteurs.
Originaire du Sénégal, issue de la culture peulh, Thiaba grandit dans un univers empreint de raffinement et de tradition. Sa mère, styliste et couturière, possédait son propre atelier de broderies et de perles dédié aux tenues traditionnelles sénégalaises. Sa sœur aînée évoluait, elle aussi, dans le monde de la mode. Dès son plus jeune âge, elle est fascinée par la beauté des étoffes, le soin du détail, le
geste créatif. « Depuis toute petite, c’était mon rêve de défiler avec de beaux habits et de les mettre en valeur », confie-t-elle.
Mais le destin a d’abord pris d’autres détours. En 1997, Thiaba quitte le Sénégal pour la Suisse. À Berne, elle découvre un pays au climat rude, à la langue étrangère et aux codes très différents. « Ce fut un véritable choc culturel et météorologique », se souvient-elle. Elle s’accroche, reprend ses études, s’adapte.
Puis un jour, presque par hasard, elle change de canton et s’installe à Genève. Ce tournant marquera un renouveau : « Je me suis sentie chez moi. Genève a été une grande étape de ma vie. »


L’appel du mannequinat, lui, ne l’a jamais quittée. Adolescente, repérée par le magazine Elite en France, elle avait dû renoncer à ce rêve sous la pression familiale. « Mon père ne l’a pas bien pris. En Afrique, le mannequinat était très mal vu, perçu comme un milieu peu convenable. »
Moquée pour ses longues jambes, 1 mètre 14 pour une taille d’1 mètre 75, et jugée « différente », Thiaba apprend à se définir autrement. « En Suisse, les critères de beauté sont différents. J’ai compris que la beauté était subjective. J’ai fini par assumer mes jambes. »
Encouragée par son amie et manager, Aleonora Briner, elle décide enfin de franchir le pas. « Aleonora a toujours cru en moi. Mes amis et mes enfants m’ont dit : “Vas-y, il est temps !” »
C’est ainsi que tout s’enchaîne : un shooting avec le photographe Sachin Sagar, un défilé prévu au Royal Palm pour la collection de Sloane Vian, et cette sensation d’accomplir enfin un rêve longtemps enfoui. Thiaba n’en est pas à son premier podium : elle avait déjà défilé à Genève pour de jeunes créateurs. Mais cette fois, l’aventure prend une autre dimension.
Le regard qu’elle porte sur la beauté est empreint d’une rare sagesse : « Chacun possède sa propre beauté. C’est juste une question de confiance en soi et de savoir se mettre en valeur. »
Sa double appartenance, sénégalaise et suisse, nourrit sa créativité : « J’ai eu de la chance de pouvoir mélanger des coutumes, des attitudes, des manières d’être, en trouvant un équilibre entre ces cultures différentes. J’ai fait une symbiose de tout cela. » Son style est à son image : libre et métissé. « Je mélange le style : un collier africain avec une robe de soirée. Et cela rend un ensemble unique. Je me suis faite une identité qui m’est propre. »
Thiaba n’ignore pas les obstacles : les clichés liés à sa couleur de peau, à ses origines, au regard des autres. Mais elle en a fait une force. « Quand on arrive à un âge comme le mien, on a peur du jugement. Pourtant, il faut oser. »
Elle salue l’évolution du monde de la mode, plus inclusif aujourd’hui : « Il y a désormais des femmes magnifiques qui ne sont plus filiformes. C’est une bonne chose. »


Ce qu’elle souhaite transmettre, c’est un message universel : croire en soi, oser briser les chaînes, refuser les étiquettes. « Je n’aurais jamais osé si j’étais restée au Sénégal. J’ai pu me libérer des dogmes. » Aujourd’hui, mère de deux enfants adultes, elle se consacre enfin à ellemême, portée par une philosophie claire : la détermination. « Il y a un âge pour tout. Je peux maintenant penser à moi. »
Et lorsqu’elle évoque l’île Maurice, on ressens une infinie tendresse. « C’est la troisième fois que je viens ici. Je suis tombée en amour de cette île et de la gentillesse de ses habitants. » Ses mots respirent la sincérité d’un cœur apaisé, reconnaissant envers la vie.
Dans sa voix, on perçoit cette gratitude rare, celle d’une femme qui a compris que le plus beau des voyages n’est pas celui qui mène ailleurs, mais celui qui conduit à soi.

















People: Stephanie & David Zachara
Photographer : Sachin Sagar
Makeup : Sidiquah Rujak
Location : Sachin Sagar Studio










Diwali Collection: Shehnayee -
The House of Bride & Groom
Jewellery : Qiana - Wear Your Pride
Photographer: Saachin Sagar
Makeup : Keshav Makeover
BY

Location: Château de Bel Ombre
























Model: Aurélie Alcindor
Photographer : Sachin Sagar
Blue Gown : Bridal Boutique
Jewellery: Qiana - Wear Your Pride
Makeup & Hair: Siddiquah Rujak
Location : Sachin Sagar Studio


Ancienne athlète olympique, maman de deux enfants et aujourd’hui directrice nationale du concours Miss Maurice, Aurélie Alcindor incarne la force tranquille d’une femme qui ne renonce à aucun de ses rêves. Entre rigueur sportive, engagement pour la jeunesse et passion pour la mode, elle partage avec émotion son parcours inspirant et sa vision du leadership féminin mauricien.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours depuis votre participation à Miss Univers Maurice jusqu’à votre rôle actuel de directrice nationale du concours Miss Maurice ?
C’est un immense honneur et une grande responsabilité. En tant qu’Olympienne et maman, je mesure pleinement la portée de cette mission. Représenter mon pays sur la scène mondiale, c’est bien plus qu’un rêve personnel, c’est une fierté nationale. J’ai toujours porté haut
le drapeau mauricien dans le sport, et aujourd’hui, j’ai l’opportunité de le faire à travers l’élégance, la culture et la force féminine.
Quelles sont les qualités et compétences que vous cherchez à développer chez les candidates que vous préparez à représenter Maurice sur la scène internationale ?
Le jour où j’ai appris que j’étais désignée pour représenter Maurice à Miss Universe restera gravé dans ma mémoire pour toujours. C’était un honneur immense. Quand on me l’a annoncé, j’ai ressenti une vague d’émotions indescriptibles, de la joie, de la gratitude, mais aussi une profonde responsabilité. Représenter mon pays sur la scène de Miss Universe, c’est bien plus qu’un titre : c’est une fierté et un privilège que je chérirai toute ma vie.
Comment parvenez vous à concilier vos engagements dans le monde de la mode et vos responsabilités dans le domaine juridique ?
Je pense que le facteur déterminant qui a joué en ma faveur, c’est justement le fait d’avoir un parcours atypique. Être une athlète olympique, une maman de deux enfants dont un bébé de seulement trois mois, c’est une histoire peu commune dans le monde des concours de beauté. Cela a apporté une dimension différente : celle de la résilience, de la force, du courage et de l’équilibre qu’une femme peut incarner. Mon parcours montre qu’on peut être à la fois mère, sportive, femme accomplie et ambassadrice de son pays. C’est cette authenticité et cette singularité qui, je pense, ont touché et inspiré.
En tant que femme active dans des secteurs très exigeants, quelles ont été vos plus grandes sources de motivation et d’inspiration ? Ma préparation repose sur la même rigueur que celle d’une athlète. Mentalement, je cultive la discipline, la visualisation et la gratitude. Physiquement, je continue à m’entraîner régulièrement et à adopter une hygiène de vie saine. Mais surtout, je trouve ma force dans mon rôle de maman. Mes enfants me rappellent chaque jour pourquoi je me bats, pourquoi je veux être un exemple de courage et d’espoir.


Quels ont été les principaux défis que vous avez rencontrés dans votre parcours et comment les avez-vous surmontés ?
Je veux faire rayonner notre diversité et notre unité. L’île Maurice est un véritable carrefour de cultures, de religions et de traditions qui cohabitent en harmonie. Cette capacité à vivre ensemble dans le respect et l’amour est une richesse rare. Je veux incarner cette harmonie à travers ma présence, mes mots et ma tenue nationale.
Selon vous, quel rôle la mode et les concours de beauté jouent-ils dans la promotion de la culture et de l’identité mauricienne à l’international ? Inspirer les femmes à croire en leur force intérieure, en montrant qu’on peut être à la fois une maman aimante, une athlète disciplinée et une femme accomplie.
Votre formation en droit et votre parcours vers le barreau influencent-ils votre manière de gérer Miss Maurice ? Si oui, comment ?
Je veux leur dire qu’il est possible d’être tout à la fois : ambitieuse, maman, femme et leader. On n’a pas à choisir entre ses rêves et ses responsabilités. Si j’ai pu le faire, elles le peuvent aussi. L’important est de rester fidèle à soi-même, de travailler dur et de croire que chaque étape de la vie peut être une victoire.

Comment accompagnez-vous les jeunes femmes qui souhaitent suivre vos traces, que ce soit dans le monde légal ou dans l’univers de la mode et des concours de beauté ?
Je souhaite continuer à œuvrer dans le domaine du développement personnel, du sport et de la jeunesse. Mon rêve est de créer un espace où les jeunes, surtout les jeunes filles, puissent se former, se développer et croire en leur potentiel. J’aimerais aussi poursuivre mon engagement auprès des mamans, pour leur rappeler que leur rôle ne limite pas leurs rêves, il les renforce.
En tant que femme active et engagée, comment trouvez-vous l’équilibre entre vos responsabilités professionnelles et votre vie personnelle ?
Oui, l’autonomisation des femmes, notamment des mamans, et la santé mentale me tiennent particulièrement à cœur. Beaucoup de femmes,
surtout après la maternité, perdent confiance en elles ou mettent leurs rêves en pause. J’aimerais utiliser ma voix pour leur dire que leur lumière ne s’éteint pas, elle se transforme. Je veux aussi encourager la jeunesse à adopter un mode de vie sain, mentalement et physiquement.
Quels sont vos projets pour le futur, à la fois dans le monde de la mode et dans votre carrière juridique, et quelles ambitions souhaitez-vous transmettre aux jeunes générations ?
Je souhaite que l’on se souvienne de moi comme d’une femme qui a uni grâce, détermination et humanité. Une femme qui a prouvé que l’on peut venir d’une petite île et accomplir de grandes choses. Après Miss Universe, j’aimerais continuer à inspirer, à partager et à servir mon pays, en restant toujours cette Olympienne, cette maman et cette femme de cœur.









People: Premila Lobin & daughters
Location : Sachin Sagar Studio

Entre son travail, la prise en charge des personnes âgées et une vie de famille éclatée entre plusieurs pays, Premila Lobin, mère de trois filles incarne la force tranquille et la tendresse du lien maternel.
Malgré la distance, elle a su bâtir un équilibre fait d’amour, de résilience et de présence, prouvant qu’une mère n’a pas besoin d’être partout pour être essentielle.
Comment parvenez-vous à organiser votre quotidien avec vos trois filles vivant dans des pays différents ?
Ce n’est pas toujours facile, je ne vais pas mentir. Avoir mes trois filles réparties dans différents pays, c’est un vrai défi au quotidien, surtout sur le plan émotionnel. Elles me manquent énormément. Mais on a trouvé notre équilibre. J’organise mon temps pour pouvoir leur parler régulièrement, que ce soit par téléphone, en visio ou par messages.
Chacune vit sa propre vie, mais je fais en sorte qu’elles sentent que je suis là, toujours. J’essaie d’être présente malgré la distance, et ce sont souvent les petites choses – un mot, une pensée partagée – qui entretiennent notre complicité. Ces petits moments me nourrissent. Ce lien familial, je le cultive avec beaucoup d’attention, parce qu’il est essentiel pour moi. Et malgré la distance, l’amour que nous partageons reste très présent, très fort.
Selon vous, comment le fait d’avoir trois filles a-t-il façonné votre vie et votre vision de la maternité ?
J’ai compris que l’amour maternel ne se mesure pas au temps passé ensemble, mais à la qualité du lien, à sa sincérité. Mes filles m’ont fait grandir autant que je les ai élevées. Être mère, pour moi, c’est un équilibre entre protéger et laisser partir.
Chacune a sa personnalité, ses rêves, ses douleurs aussi… Ma vision de la maternité s’est élargie : ce n’est pas seulement nourrir et protéger, c’est aussi savoir lâcher prise et les laisser voler de leurs propres ailes. Être leur mère, c’est les accompagner dans leur construction, leurs doutes, leurs forces, leurs choix – même quand c’est digne d’une série Netflix !


Comment trouvez-vous la motivation et l’énergie pour concilier votre travail, votre famille et la prise en charge des personnes âgées ?
L’énergie vient de l’amour que je porte aux gens autour de moi. Bien sûr, il y a des jours où je suis fatiguée, mais un sourire, un merci, ou un appel de mes sœurs (j’en ai neuf à travers Maurice et l’Europe) ou de mes filles… cela suffit souvent à me recharger. Je ne cherche pas à être parfaite, mais à rester fidèle à ce que je suis : une femme qui aime profondément.

Quels défis avez-vous rencontrés en tant que mère et professionnelle, et comment les avez-vous surmontés ?
Le plus grand défi a toujours été de trouver un équilibre. Il y a eu des moments où j’ai culpabilisé de ne pas être assez présente, ou d’avoir dû choisir un autre pays pour le travail par nécessité.
Mais j’ai la chance que mes trois filles soient très autonomes et 100 % indépendantes. J’ai dû apprendre à poser mes limites, à demander de l’aide, à accepter que la perfection n’existe pas. Et surtout, j’ai compris que mes filles n’avaient pas besoin d’une mère parfaite, mais d’une mère épanouie.
J’ai toujours essayé d’être vraie avec elles, de leur montrer que la vie demande parfois des sacrifices, mais qu’on peut rester unies malgré tout. J’ai surmonté les difficultés avec beaucoup d’amour, de résilience, et parfois… avec quelques larmes aussi.
Comment maintenez-vous une relation proche avec vos filles malgré la distance qui vous sépare ?
Notre amour ne connaît pas les kilomètres. Ce n’est pas la distance qui définit la proximité, c’est l’attention qu’on se porte. Et ça, entre nous, c’est très fort. La distance physique ne veut pas dire distance du cœur. On se parle souvent, on se raconte nos journées, nos joies, nos peines, nos doutes, nos coups de cœur… comme si on vivait encore sous le même toit.
J’essaie de rester attentive, de deviner quand l’une a besoin de parler davantage, même si elle ne le dit pas. Je leur écris aussi, parfois juste un mot, une pensée, un bonjour le matin. Et quand on se retrouve, même après longtemps, c’est comme si le temps n’avait pas passé. L’amour reste intact.
Quels conseils donneriez-vous à d’autres mères qui souhaitent concilier carrière, famille et responsabilités de soin ?
Je leur dirais d’abord de ne pas s’oublier. On donne beaucoup, mais il faut aussi se respecter, s’accorder des pauses, s’écouter.
Ensuite, ne cherchez pas la perfection, cherchez l’équilibre. Écoutez votre cœur, acceptez les hauts et les bas, et surtout, ne craignez pas de demander du soutien. Être forte, ce n’est pas tout porter seule.


En quoi le fait de vous occuper de personnes âgées a-t-il influencé votre regard sur la vie et sur votre famille ?
C’est une belle leçon d’humilité et d’humanité. Cela m’a rendue plus consciente du temps qui passe, de la fragilité de la vie. Cela m’a aussi rapprochée de mes propres souvenirs, de ma relation avec ma maman et ma belle-mère, et de ce que j’aimerais transmettre à mes filles.
Le soin des autres m’a rendue plus humble, plus humaine. Et cela m’a rappelé l’importance de vivre pleinement, de dire “je t’aime” aujourd’hui, de ne pas attendre, et de profiter de chaque instant. Chérissez les liens familiaux : la vie est précieuse, et chaque moment compte.

« L’amour maternel ne se mesure pas au temps passé ensemble, mais à la qualité du lien. »



Votre garde-robe, elle en pense quoi ?
Votre Consultante en Image vous dit tout.









Tevin Armoogum
Photographer : The Narrator by TEVIN
Contact Number : 58200662
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Akhilesh Ramkurrun
Photographer : Akhilesh R Studio
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Divyesh Ramputty
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PhotoGineers Mru
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Atish Jhory
Photograhy Atish Jhory photographer
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Name Dylan Mannick
Photography 57910968
Email dylanmnk@gmail.com


Kamla Rungasamy
Absolute Beauty by Kamla Rungasamy
Contact : 52556619
Shilpa Sookrajowa
Mua Shilpa Makeup Artist
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Zahraakhan Mohidinkhan
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Akshay Goteea
Mua Akshay Goteea makeup artist
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Anoosha
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Akshay Rughoobur
Makeup artist @maccosmetics
Henna Artist
Name Nousraat Meajaun
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