
01
02
Projets etudiants pfe : tiers-lieu néerlandai
03 expériences professionnelles formation opec atelier da costa agence anamorphose architectes
Projets personnels recherche/Action popsu
Projets personnels photographies
01
02
Projets etudiants pfe : tiers-lieu néerlandai
03 expériences professionnelles formation opec atelier da costa agence anamorphose architectes
Projets personnels recherche/Action popsu
Projets personnels photographies
L’Ouvrièr·re Professionnel·le en Éco-Construction exécute des travaux de construction d’habitat individuel ou de petit collectif en neuf et en rénovation. Ces interventions devront tenir compte des problématiques thermiques des édifices en intégrant la notion de sobriété énergétique et de bilan carbone.
Au sortir d’un apprentissage qui aborde le bâtiment dans son ensemble et qui permet d’en maîtriser les interactions, iel est capable de participer aux choix des matériaux et à leurs mises en œuvre en adéquation avec les exigences du développement durable.
L’année de formation suit un rythme d’alternance permettant au diplôme d’être axé sur les savoir-faire manuel, ce qui permet une entrée rapide et qualifiante dans le monde du travail dans le secteur du bâtiment écologique.
Voici quelques exemples de certifications/compétences inclues dans la formation OPEC
- Pro-Paille,
- Pro-Chanvre,
- Maçonnerie en terre crue : Pisé, BTC, Adobe, Torchis, etc.
- Charpente traditionnelle et Construction à Ossature Bois,
- Isolant thermique (ITE et ITI en panneaux manufacturés ou en vrac),
- Endruits (chaux et terre),
- Certification Développement Durable,
- Rénovation performante du bâti ancien,
- Pose des menuiseries et étanchéité à l’air.
Autonomie sur le projet
AVP / PC / PRO - Atelier Da Costa Architectes (94) - 2023/2024
Le projet se situe dans la commune du Malesherbois, dans le Loiret (45). Le projet prévoit la construction entière d’un groupe scolaire afin de regrouper les différentes écoles présentent dans la ville. Le projet sera intégralement construction en ossature bois, avec un revêtement bois sur l’extérieur. Conçu de plein pied afin de garantir l’accessibilité et la simplicité d’usage pour les enfants et enseignants, les volumes sont simples et sans éléments superflux. Le projet prévoit la construction de l’école, mais aussi la restructuration complète de l’espace de restauration de la ville la cantine municipale permettant de servir toutes les écoles de la commune.
Le projet se situ dans la ville d’Ivry-sur-seine (94) en région parisienne. Ce projet réalisé en conception-réalisation avec l’entreprise de constructionBouygues,seraletroisièmecollèged’Ile-de-Francelabelisé HQE et PassivHaus. À titre d’exemple, plus de 1000m² de panneaux photovoltaïques seront installés sur les toitures du projet, permettant ainsi au collège d’être autonome en électricité et d’alimenter cinq autres bâtiments.
Le projet prévoit la construction d’un pôle administratif, de salles de cours répartis sur trois niveaux, d’un réfectoire, d’un gymnase ainsi que d’unesalled’escalade.Deplus,deslogementspourl’équipeenseignante seront crées.
ESQ / AVP / DP - Agence Anamorphose Architectes, Châteaudun (28) - 2021
AVP / DCE / DET / OPC / AOR - Agence Anamorphose Architectes, Châteaudun (28) - 2021/2022 Façades PRO et
Le bailleur social «HLM La Roseraie» nous a demandé de rénover intégralement un immeuble de logement situé à quelques pas du centre ville. En ne gardant que les murs périphériques, c’est toute l’organisation de l’espace que nous avons dû revoir. Proposer des logements peu onéreux et pour autant qualitatif était l’objectif principal. Pour cela, nous avons réalisé une longue analyse de la structure du bâtiment, afin de connaître tout le potentiel architectural de cet existant. L’édifice existant se compose d’un bâtiment principal, séparatif avec la rue, ainsi que d’une arrière-cours et des bâtiments laissés à l’abandon, qu’il nous a fallu repenser également.
La cliente souhaitait rénover l’intégralité de la maison qu’elle venait d’acheter dans le but d’aménager les espaces différement et de créer un appartement indépendant à l’étage pour y accueillir sa famille.
Pour cela, il a fallu repenser l’organisation de la maison et réaliser des travaux conséquent de second oeuvre mais également en gros oeuvre pour assurer les reprises de charge des murs déconstruits.
Le suivi de chantier a été uné étape clé dan sle déroulement du projet, en collaboration avec la cliente et l’entreprise tout corps d’état en charge des travaux.
Le projet se situ en région parisienne, dans un quartier résidentiel de la commune de Bièvres (91). Le terrain se trouve sur la rive droite des coteaux, profitant ainsi d’une vue dégagée sur la vallée. Le projet a pour objectif de valoriser le cadre paysager remarquable, en créant de larges ouvertures dans la maison.
Le projet prévoit l’extension de la maison en créant une grande ouverture en façade sud, afin d’agrandir les espaces de vies au rez-de-chaussé et les chambres à l’étage. De longues discussions avec les clients ont accompagnées la création de ce projet, afin de comprendre au mieux leur volonté et espérance pour ce projet.
Notre sujet de PFE consite à concevoir un tiers-lieux dans une ville des Pays-Bas Emmen, métropole rurale de 107 000 habitants. Autrefois considérés comme les terres de production agricoles des pays européens, les espaces ruraux sont aujourd’hui devenus des régions multifonctionnelles de vie et de consommation, au même titre que les espaces urbains.
La dimension multifonctionnelle et sociale est particulièrement importante pour les tiers-lieux ruraux, et le nouveau dynamisme qu’ils insufflent. Ils font vivre des services de proximité, tout en répondant à une demande récréative alternative. Les tiers-lieux incarnent les points névralgiques de la ville d’aujourd’hui et de demain, pour (ré)activer les ressources des territoires ruraux et intégrer de nouvelles formes de développement et d’innovation. De plus, les logements collectifs intergénérationnels, que nous proposons (colocations seniors, logements tremplins, appartements en duplex), permettent d’accueillir des populations plus variées en milieu rural sur le long terme, et de sortir du modèle pavillonnaire en croissance exponentielle.
L’appropriation des habitants du quartier Renaudie à Saint-Martin-d’Hères (38) - 2019
La question de la perception habitante.
L’avenir c’est l’ancien
[...] À mes yeux, la démolition trouve du sens sous certaines conditions. Notamment pour des raisons structurelles et techniques, des raisons financières dans certains cas, ou encore des raisons fonctionnelles. Pourtant, la démolition ne devrait pas être un automatisme, comme c’est souvent le cas actuellement. Le déjà-là est, encore aujourd’hui à mon sens, trop peu valorisé. L’existant m’apparaît comme une ressource disponible qu’il faut se ré-approprier en l’adaptant aux nouveaux besoins.
En disant cela, je ne veux pas diaboliser les constructions neuves. Je remets en question l’acte de construire lorsque celui-ci devient systématique. On assiste parfois à du non-sens total, comme l’illustre très bien le dessin de Martin Etienne dans le magazine D’A d’Avril 2019, n°270. Qui n’a pas déjà vu cela ? Où se trouvent alors les architectes ? Je veux défendre l’architecture existante lorsque celle-ci représente une opportunité de projet. [...]
Quelle place ont les architectes sur le chantier ?
[...] Lors de la formation HMONP, on nous donne souvent l’image du chef d’orchestre pour représenter notre profession, comme étant celui qui dirige et qui“mène la barque”. Personnellement, je nuance un peu plus cette métaphore. Pour moi, un véritable chef d’orchestre n’excelle pas en tant que violoniste,quepianisteouencoretrompettiste.Ilsedoitdeconnaître les bases de chaque instrument, et peut avoir des connaissances plus approfondies pour l’un d’entre eux. Son rôle n’est pas de savoir faire, mais plutôt de révéler l’excellence de chacun dans une
finalité d’harmonie. En ce sens, mon rôle en tant qu’architecte sur un chantier est de faire en sorte que les compétences de chacun soient dévoilées pour servir au mieux l’architecture.
En plus de nourrir la conception des architectes, le chantier permet de comprendre l’intelligence et la faiblesse de chaque matériau, mais aussi d’avoir une exigence et un contrôle qualité en continu.“Penser que l’on peut s’abstraire de ce contact et de ce suivi, c’est condamner une profession à un seul savoir artistique et virtuel”. [...]
Conclusion
Comme une envie de frugalité
[...] À mes yeux, l’enjeu de notre génération ne se trouve pas dans la recherche d’une énième technologie révolutionnaire. J’ai compris que je voulais pratiquer l’architecture de manière frugale, avec peu de moyens. Je veux revenir à l’essence de notre profession, où l’on concevait les projets sur place, en faisant avec le déjà-là, qu’il soit du bâti ou de la matière brute. Je veux revenir à une pratique plus sobre, sans artifice, où le chantier et le partage des connaissances reviennent au cœur de la pratique.
Je crois en une architecture locale, profondément ancrée dans son territoire, ses cultures constructives et ses ressources. La crise actuelle nous prouve, encore plus, l’urgence à laquelle nous faisons face. Je pense qu’il devient urgent de ne plus s’approvisionner aux quatre coins du monde, pour retrouver du sens et de la cohérence dans l’emploi des matières que nous utilisons.
Dessin des plans pour la création d’une extension d’une maison individuelle à Sadournin (65).
Le projet prévoit la création d’une extension pour rajouter une chambre
logement déjà existant. S’agissant d’une extension de Xm², ma mission a permis au
Entièrement construit en ossature bois, comme le logement existant, le
prévoit l’utilisation de matériaux locaux, avec une
sur la végétation extérieure.
“Les petites villes et les territoires ruraux sont la réalité de vie de nombreux ménages et font preuve de créativité pour répondre à leurs besoins spécifiques. Quinze équipes de chercheurs en sciences humaines et sociales examineront les transitions et les défis auxquels sont confrontés ces villes, dans l’objectif d’éclairer l’opinion publique et d’accompagner l’émergence de projets locaux.” Nous étions invités plusieurs jours à Thizy-les-bourgs, afin d’apporter notre aide et notre regard d’architecte sur un territoire rural que nous connaissions déjà. Notre rôle était de recueillir la parole habitante pour comprendre ce qui crée le “beau” en centre-bourg. Par le biais d’un redessin du bourg, et de rencontres avec des habitants, notre but était de faire réagir et comprendre l’affect matériel et immatériel existante.
invitée en tant que bénévole par le Laboratoire «Architecture, Environnement et Cultures constructives » à Thizy-les-bourgs (69) - 2021
Article d’un journal local sur notre intervention à Thizy-les-bourgs et photographies de notre travail sur place.
Thizy lEs Bourgs
Mercredi 16 juin 2021
une équipe de chercheurs est venue les 9 et 10 juin derniers dans les rues de Thizy les Bourgs pour une première enquête de terrain sur l’attractivité en milieu rural. installés place du Commerce, ils se sont appuyés sur leurs dessins pour interroger les habitants sur leur vision de leur ville.
i est 10 h 30, à Thizy les Bourgs, ce jeudi 10 juin. À travers les rues, et malgré le soleil tapant, plusieurs chercheurs de l’École nationale supérieure d’architecture de Grenoble (Ensag) sont munis de planches, dessinant divers points de vue de la ville. Le fruit de leur travail, commencé la veille, est ensuite exposé sur la place du Commerce, où les habitants de la commune s’arrêtent, contemplent, et réagissent. « C’est l’objectif, faire réagir les gens », décrypte Romain Lajarge, professeur à l’Ensag. C’est lui qui est en charge de piloter cette « recherche-action », qui s’inscrit dans le cadre de la sélection de la commune au programme Popsu Territoires. La thématique ? “Accueillir pour mieux habiter”. Concrètement, « nous nous appuyons sur ce que nous disent les habitants en termes de qualité de vie ou de l’habitat, ayant du sens pour nos recherches ».
« Voir comment les habitants dessinent le village d’aujourd’hui »
Jeannette Bouttier est thizerote d’origine. Avec Clémence, architecte, elle est en train de regarder un dessin de l’entrée de ville. Et imagine, pour le plan d’eau, un
nstallés place du Commerce, à Thizy, ils ont passé la matinée à la rencontre des habitants. Photo Progrès/Victoria HAVARD
lac à vocation de loisirs. Pour le site désaffecté derrière, des gîtes communaux. Son idée ? « Ramener des touristes en refaisant le lac des Sapins à Thizy. » Elle se souvient « de l’époque où des cars venaient visiter la fabrique de sirops Crozet ou allaient à l’écomusée du Haut Beaujolais (actuellement fermé pour cause de rénovation, N.D.L.R.). Les gens venaient manger au restaurant, il y avait de la vie » Pendant leur discussion, Clémence dessine des traits, ajoute des couleurs et donne vie à la vision de Jeannette. Alors, est-ce qu’on fait dessiner aux habitants la ville de demain ? « Non », répond Romain Lajarge. « L’idée, c’est de voir comment les habitants dessinent déjà le village d’aujourd’hui. Pour le reste, c’est aux acteurs publics de décider de la suite à donner à nos recherches. »
Cette méthode, « on voit que ça marche
Vingt tonnes de déchets récoltés
bien et on veut la répliquer », annonce Romain Lajarge, dont l’équipe devrait revenir sur le terrain en octobre prochain (lire par ailleurs). La veille, une soirée débat était organisée à la mairie de Thizy les Bourgs, réunissant une trentaine de personnes. L’objectif était « d’échanger, dans une neutralité bienveillante. Nous sommes là pour recueillir l’avis des habitants, pas débattre », confie le chercheur. Il commente, à l’issue de la rencontre « Jusqu’à présent, on parlait d’attractivité, mais implicitement, cela signifie attirer des personnes riches, ou des entreprises. Soit une réplique d’un modèle urbain. L’hypothèse que l’on travaille, c’est que les gens vont de plus en plus choisir où habiter, en attendant que l’emploi arrive. Alors peut-être que l’accueil est un mot plus adapté. » V. h
■ 15 villes sélectionnées
Le dispositif Popsu territoires s’inscrit dans le programme « Petites villes de demain ». Il existe depuis 2018. L’objectif est d’examiner les transitions et les défis auxquels sont confrontés les territoires ruraux, en vue d’éclairer l’action publique et d’accompagner l’émergence de projets locaux. Quinze villes ont été lauréates de ce projet de “recherche-action” en 2021.
■ la méthode L’idée est d’associer une équipe de chercheurs (plusieurs spécialités selon la thématique abordée) aux acteurs locaux des territoires, pour enquêter sur une thématique définie en amont. À Thizy, en plus de l’enquête terrain, un panel d’habitants est interrogé, via une enquête en ligne.
■ le calendrier
En octobre prochain, les chercheurs reviendront à Thizy les Bourgs. En attendant, ils vont analyser « les résultats de cette première vague ». Dans un second temps, la restitution des travaux et la réalisation d’appuis visuels seront entamées, pour un rendu final à l’horizon 2022.
Échecs : Etienne Martinez