

RAPPORT ANNUEL 2024

Le Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE) est une organisation non gouvernementale panafricaine Ă base dâadhĂ©sion dont les activitĂ©s sont menĂ©es par 34 antennes nationales en Afrique subsaharienne et ce, en vue de promouvoir lâĂ©ducation des filles et des femmes. La vision, la mission et lâobjectif du FAWE sont tous rĂ©solument orientĂ©s vers le bien-ĂȘtre de lâĂ©ducation des filles. Le SecrĂ©tariat rĂ©gional du FAWE est basĂ© Ă Nairobi, au Kenya.
Antennes nationales du FAWE: Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Comores, Congo, Ethiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Mozambique, Namibie, Nigéria, Tchad, République démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Gambie, Togo, Ouganda, Zambie, Zanzibar et Zimbabwe.
DROIT DâAUTEUR:

Cette publication ne peut pas ĂȘtre reproduite Ă quelque fin que ce soit sans lâautorisation Ă©crite prĂ©alable du FAWE. Le FAWE ne peut ĂȘtre tenu responsable de toute inexactitude. Des parties de cette publication peuvent ĂȘtre copiĂ©es Ă des fins de recherche, de plaidoyer et dâĂ©ducation, Ă condition que la source soit reconnue.
©FAWE Forum for African Women Educationalists (FAWE).
Photo de couverture: Des Ă©coliers du Zimbabwe prĂ©sentent fiĂšrement leur trophĂ©e du prix dâexcellence en STIM.
Les participants au programme de bourses FAWE/Fondation Mastercard lors de leur cérémonie de remise des diplÎmes à Kigali, au Rwanda.
boursiers Ă©thiopiens bĂ©nĂ©ficient dâune nouvelle chance en matiĂšre dâĂ©ducation
Dâun petit village Ă lâuniversitĂ© de Woldia - lâhistoire de Sindu Yitna
Améliorer la vie des jeunes filles kenyanes: le projet Imarisha Msichana
Le triomphe de Mary contre des forces presque insurmontables
Le meilleur gain de Sharlyne Achieng grĂące aux clubs Tuseme
Promouvoir les meilleures pratiques journalistiques tenant compte de lâĂ©galitĂ© des sexes
SHARE: Promouvoir lâĂ©galitĂ© des sexes et les droits de santĂ© en Afrique
Lâinformation se rapproche des communautĂ©s au Ghana
Améliorer les soins de santé inclusifs: 120 agents de santé formés à la santé sexuelle et
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37
38 reproductive et au langage des signes
Les femmes et la participation politique: Renforcer les capacités de la prochaine génération de 39 leaders africains
Données pour le changement II: utilisation des preuves pour mettre fin à la violence basée sur le 40 genre en milieu scolaire
Construire des espaces dâapprentissage plus sĂ»rs: Co-crĂ©ation dâun Manuel de prĂ©vention des VBG 40 pour lâenseignement supĂ©rieur
Promouvoir lâenseignement sensible au genre grĂące au programme Echidna
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Ouvrir des portes, changer des vies: Les initiatives du FAWE en matiĂšre de bourses dâĂ©tudes pour 42 lâĂ©ducation des filles
Bourses du Commonwealth: Promouvoir le leadership des femmes grĂące Ă lâenseignement supĂ©rieur
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Le Fonds pour lâĂ©ducation des filles africaines (AGEF): Un engagement local en faveur de la 43 deuxiĂšme chance
Bourses Imarisha Msichana: Une seconde chance pour les mĂšres adolescentes
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Bourses dâaide sociale attribuĂ©es par le personnel: La solidaritĂ© en action 43
RenaĂźtre les rĂȘves: Le combat dâAlice pour lâĂ©ducation 44
Politique. Pouvoir. ProgrĂšs: Le plaidoyer du FAWE en action
LâAnnĂ©e de lâĂ©ducation 2024 de lâUA : Un moment dĂ©cisif pour lâavenir de lâĂ©ducation en Afriquee 47
Un tournant pour lâagenda de lâĂ©ducation en Afrique
Principales rĂ©alisations de lâAnnĂ©e de lâĂ©ducation 2024 de lâUA
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48
LâimpĂ©ratif de genre: Promouvoir lâĂ©ducation des filles et des femmes 48
Perspective dâavenir: Maintenir lâĂ©lan audelĂ de 2024
FAWE au Comité de la condition de la femme (CSW68)
Le FAWE au Sommet pour lâavenir: Assurer une place aux filles et aux jeunes femmes dans lâAfrique
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50
52 de demain
Le FAWE participe à la Conférence inaugurale de la CAE à Arusha, en Tanzanie
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Promouvoir lâĂ©ducation des filles: FAWE Nigeria montre la voie avec vision et conviction 54
Le FAWE dirige le GIMAC en mettant lâaccent sur lâĂ©ducation
La semaine compĂ©tences en Afrique 2024: Changer le langage sur lâEFTP et lâautonomisation des filles
Le FAWE se fait le champion de la participation des filles aux STIM lors de la Conférence continentale
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57 de lâUA
ASSUREZ LEUR SĂCURITĂ: Lâengagement du FAWE Ă mettre fin Ă la VBG en milieu et les communautaire
Le FAWE plaide en faveur de lâĂ©ducation des filles lors de la 81Ăšme session ordinaire de la CADHP
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LâĂ©galitĂ© entre les sexes dans le domaine Ă©ducatif: Le leadership du FAWE au sein du Groupe 61 sectoriel pour lâĂ©ducation des filles et des femmes du CESA
PrioritĂ© aux droits et au bien-ĂȘtre de lâenfant africain
Le FAWE se fait le champion de lâĂ©ducation des filles au CIES 2024 Ă Miami
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DĂ©finir lâavenir de lâĂ©ducation en Afrique: Le FAWE Ă la ConfĂ©rence continentale de lâUA sur lâĂ©ducation 65
Des connaissances qui favorisent le changement: Le programme de recherche et 66 dâapprentissage du FAWE
Donner vie à la recherche: Documentation des expériences des enfants au Ghana et au Sénégal
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Construire des écoles sensibles au genre pour un changement durable: Les programmes KIX CoE et 67 KIX Normes de genre
LâĂ©ducation en temps de crise: Donner la parole aux enfants rĂ©fugiĂ©s et dĂ©placĂ©s Ă lâintĂ©rieur du pays
68 grĂące au programme KIX Tuseme du GPE
Urgence de lâĂ©ducatiion: Des chiffres qui racontent lâhistoire
Tuseme: Une voix dans le chaos
Leçons tirées du terrain: Ce qui marche dans les environnements fragiles
Au-delĂ de Tuseme: Un appel Ă des solutions holistiques
Renforcer les systĂšmes de connaissances: Jeter les bases dâun centre de recherche sur lâĂ©ducation
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71
71
72 des filles en Afrique
Le manuel du FAWE sur les violences basées sur le genre en milieu scolaire
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Mise Ă lâĂ©chelle des initiatives qui marchent: Les modĂšles Ă©ducatifs du FAWE en action 74
Les modĂšles du FAWE : Le moteur de lâaccĂšs Ă une Ă©ducation de qualitĂ©, Ă la formation et au bien-ĂȘtre 75 des jeunes Africains
Pédagogie sensible au genre (GRP) 75
Enseignement et Formation Techniques et Professionnels (EFTP)
Lutte Contre la Violence Basée Sur le Genre en Milieu Scolaire
Agir pour une bonne cause: Les anciens du FAWE bĂątissent un patrimoine
Sommaire exécutif
Une dĂ©marche courageuse pour lâĂ©ducation des filles en Afrique
LâannĂ©e 2024 a marquĂ© un point tournant pour le Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE). Dans le cadre de lâAnnĂ©e de lâĂ©ducation de lâUnion africaine, le FAWE a lancĂ© son nouveau Plan stratĂ©gique 2024-2028, une feuille de route qui intĂšgre lâĂ©galitĂ© des sexes et lâapprentissage inclusif au cĆur du programme de dĂ©veloppement de lâAfrique.
AncrĂ© dans trois objectifs stratĂ©giques, le travail du FAWE au cours de cette annĂ©e a mis lâaccent sur:
âą LâamĂ©lioration de lâaccĂšs des filles et des femmes Ă une Ă©ducation et Ă des formations de qualitĂ©
âą La production et lâutilisation de la recherche pour Ă©clairer les politiques et les pratiques Ă©ducatives

Dr Martha Muhwezi, Directrice Exécutive du FAWE Afrique.
âą Le renforcement des capacitĂ©s institutionnelles et lâefficacitĂ© opĂ©rationnelle du rĂ©seau du FAWE Du niveau communautaire jusquâau niveau international, le FAWE est restĂ© un promoteur fort et dĂ©fenseur de systĂšmes Ă©ducatifs sensibles au genre qui autonomisent les filles et les jeunes femmes en Afrique.
Principaux jalons de 2024
âą La phase II du partenariat entre la Fondation Mastercard et le FAWE a Ă©tĂ© lancĂ©e. Elle vise Ă offrir Ă 10 550 jeunes de 10 pays africains des bourses, des possibilitĂ©s de formation professionnelle et un soutien Ă lâentrepreneuriat, afin de donner plus dâautonomie aux jeunes les plus marginalisĂ©s dâAfrique, en particulier les filles et les jeunes en situation de handicap.
âą La phase II du programme a Ă©tĂ© lancĂ©e avec succĂšs dans quatre pays (Ouganda, Zambie, Malawi et Ăthiopie), rĂ©unissant les principales parties prenantes afin de jeter les bases dâune mise en Ćuvre harmonieuse.
âą 272 boursiers ont obtenu leur diplĂŽme au Rwanda et plus de 5 000 filles ont repris lâĂ©cole au Kenya dans le cadre du programme Imarisha Msichana. En Ăthiopie, une aide dâurgence a permis Ă des filles menacĂ©es dâabandon scolaire de poursuivre leurs Ă©tudes en mĂ©decine, tĂ©moignant ainsi de leur rĂ©silience et de lâefficacitĂ© dâune intervention rapide.
âą GrĂące Ă lâinnovation numĂ©rique du FAWE, une application Tuseme a Ă©tĂ© testĂ©e dans 160 Ă©coles Ă travers le Kenya, avec plus de 15 000 apprenants inscrits, favorisant lâautonomisation et lâacquisition de compĂ©tences pratiques grĂące Ă une plateforme numĂ©rique accessible.
âą Le FAWE a participĂ© Ă des plateformes mondiales et continentales de plaidoyer de haut niveau, notamment le Sommet de lâavenir, lâACERWC, lâACHPR et les confĂ©rences GIMAC, oĂč il a plaidĂ© en faveur dâinvestissements dans lâĂ©ducation des filles, le leadership des jeunes et les droits sexuels et reproductifs.
âą En partenariat avec lâUNESCO et lâADEA, le FAWE a contribuĂ© Ă la rĂ©alisation des rapports fondamentaux sur lâalphabĂ©tisation « Spotlight on Africa » en documentant les expĂ©riences vĂ©cues par des enfants au Ghana et au SĂ©nĂ©gal, faisant ainsi le lien entre la recherche et lâimpact rĂ©el.
âą Le FAWE a continuĂ© Ă mener des efforts de recherche dans toute la rĂ©gion, publiant des Ă©tudes sur les normes de genre, lâaccĂšs Ă lâĂ©ducation, lâimpact des Ă©coles sensibles au genre et un manuel sur la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire qui est utilisĂ© pour former les enseignants sur cette question Ă travers le continent. Le travail du FAWE au Burkina Faso, au Tchad, en RDC et Ă SĂŁo TomĂ© a rĂ©vĂ©lĂ© de nouvelles perspectives sur lâengagement communautaire, la gestion des rĂšgles et la persistance de normes sociales nĂ©fastes.
âą Le FAWE a Ă©galement menĂ© des actions de renforcement institutionnel Ă travers des ateliers rĂ©gionaux de renforcement des capacitĂ©s, amĂ©liorant les compĂ©tences des Ă©quipes nationales dans les domaines de la communication, de la collecte de fonds, de la gestion des subventions et de la mise en Ćuvre des programmes, afin de garantir un impact plus fort et plus durable Ă travers le rĂ©seau.
âą Le FAWE a ĆuvrĂ© Ă lâamĂ©lioration de la gouvernance de ses antennes Ă travers des assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales et des sĂ©ances dâinitiation des membres du Conseil dâadministration au BĂ©nin, au Nigeria, au Rwanda, etc.
Perspectives
La mission du FAWE reste claire: libĂ©rer le potentiel de toutes les filles africaines grĂące Ă lâĂ©ducation. Lâorganisation est fiĂšre de ce qui a Ă©tĂ© accompli, mais encore plus inspirĂ©e par ce qui reste Ă faire. En collaboration avec ses partenaires, les gouvernements et les communautĂ©s, le FAWE continuera Ă briser les barriĂšres, Ă lutter contre les inĂ©galitĂ©s et Ă construire un avenir oĂč chaque fille pourra sâĂ©panouir.
Leur rĂ©ussite est notre objectif. Leurs rĂȘves sont notre responsabilitĂ©. Dr Martha Muhwezi,
Directrice exécutive du FAWE
En lisant ce rapport annuel, nous vous invitons Ă rĂ©flĂ©chir au chemin parcouru et Ă vous joindre Ă nous pour continuer Ă bĂątir un avenir oĂč chaque fille africaine aura le droit et la possibilitĂ© dâapprendre, de diriger et de sâĂ©panouir.
Remerciements
Le Forum des éducatrices africaines (FAWE) adresse ses sincÚres gratitudes à toutes les personnes qui ont contribué aux réalisations présentées dans ce rapport annuel.
Nous tenons tout dâabord Ă remercier le Conseil dâadministration du FAWE Afrique, sous la direction de lâhonorable Aicha Bah Diallo, pour sa supervision stratĂ©gique, son engagement et ses conseils sans faille, qui continuent de conduire lâorganisation vers sa vision de lâĂ©galitĂ© des sexes dans le cadre Ă©ducatif.
Nous saluons Ă©galement le dĂ©vouement et le leadership du SecrĂ©tariat rĂ©gional, dirigĂ© par Mme Martha Muhwezi, Directrice exĂ©cutive, dont la vision continue dâĂ©tendre lâimpact du FAWE en Afrique. Nous tenons Ă remercier tout particuliĂšrement Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice exĂ©cutive adjointe et responsable des programmes, pour son travail exceptionnel dans la coordination de la mise en Ćuvre du Plan stratĂ©gique du FAWE et la supervision de lâexcellence des programmes au sein du rĂ©seau.
Nous sommes profondĂ©ment reconnaissants Ă nos partenaires au dĂ©veloppement et Ă nos bailleurs de fonds pour leur confiance, leur partenariat et leur soutien sans faille. Vos contributions ont jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans le maintien et la croissance de nos initiatives visant Ă autonomiser les filles et les jeunes femmes africaines grĂące Ă lâĂ©ducation.
Nous exprimons notre sincÚre gratitude à nos 34 antennes nationales. Votre dévouement et votre leadership au niveau national ont permis de traduire la vision du FAWE en actions permettant de changer la vie des communautés. Vos efforts inlassables sont la clé de notre succÚs.
Nous remercions Ă©galement lâensemble du personnel du SecrĂ©tariat rĂ©gional du FAWE, dont le professionnalisme, la collaboration et lâengagement ont contribuĂ© Ă rĂ©aliser ce rapport.
Nous tenons Ă remercier tout particuliĂšrement le dĂ©partement de gestion des connaissances, dirigĂ© par M. Gordon Aomo, qui a veillĂ© Ă ce que ce rapport soit basĂ© sur des donnĂ©es factuelles et reflĂšte lâimpact de notre travail.
Nous remercions également le département de communication, sous la direction de M. Kossi Tsenou, avec le soutien de Mlle Emily Buyaki, M. Birane Diarra, M. Jérémie Sagna et M. Alvin Musebe, pour avoir efficacement documenté, conçu et diffusé les étapes importantes et les témoignages du FAWE.
Ă nos membres, anciens boursiers et participants aux programmes, nous vous remercions pour vos tĂ©moignages, vos expĂ©riences et votre rĂ©silience. Vos tĂ©moignages sont au cĆur de ce rapport et continuent dâinspirer notre mission collective.
En lisant ce rapport annuel, nous vous invitons Ă rĂ©flĂ©chir au chemin parcouru et Ă vous joindre Ă nous pour continuer Ă bĂątir un avenir oĂč chaque fille africaine aura le droit et la possibilitĂ© dâapprendre, de diriger et de sâĂ©panouir.
Préambule
WLâĂ©ducation dâune fille ne se limite pas Ă transformer sa vie : elle crĂ©e un effet en cascade qui amĂ©liore la vie des familles, revitalise les communautĂ©s et accĂ©lĂšre le dĂ©veloppement national. Depuis plus de 33 ans, le Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE) poursuit sans relĂąche sa mission visant Ă Ă©liminer les obstacles Ă lâĂ©ducation des filles et Ă dĂ©fendre les droits des femmes et des filles en Afrique.
LâannĂ©e 2024 nâa pas Ă©tĂ© une annĂ©e comme les autres. DĂ©clarĂ©e AnnĂ©e de lâĂ©ducation par lâUnion africaine, elle a Ă©tĂ© lâoccasion dâune rĂ©flexion et dâune rĂ©invention, une chance dâimaginer une Afrique oĂč chaque enfant, en particulier chaque fille, a accĂšs Ă une Ă©ducation transformatrice, inclusive et prĂ©parĂ©e pour lâavenir. Le FAWE a saisi cette occasion avec une vision claire et un engagement sans faille.

Honorable AĂŻcha Bah Diallo, PrĂ©sidente du Conseil dâadministration du FAWE Afrique.
Sous la direction de la directrice exĂ©cutive, le Dr Martha Muhwezi, et avec le soutien du SecrĂ©tariat rĂ©gional, le FAWE a rĂ©alisĂ© des progrĂšs significatifs tout au long de lâannĂ©e. Lâorganisation a lancĂ© son nouveau plan stratĂ©gique (2024-2028) et mis en place le programme « Second Chance Pathways for Increased Access to Tertiary Education for Marginalized Young Women and Men » (Une deuxiĂšme chance pour amĂ©liorer lâaccĂšs Ă lâenseignement supĂ©rieur des jeunes femmes et hommes marginalisĂ©s), un programme Ă©talĂ© sur sept ans mis en Ćuvre dans dix pays et qui vise plus de 10 550 jeunes, notamment des rĂ©fugiĂ©s, des mĂšres adolescentes et des jeunes en situation de handicap, Ă accĂ©der Ă lâenseignement supĂ©rieur et Ă des moyens de subsistance dignes.
Les efforts de plaidoyer du FAWE ont eu un impact tout aussi important. En tant que principal organisateur de la plateforme GIMAC pendant lâAnnĂ©e de lâĂ©ducation de lâUA, lâorganisation a amplifiĂ© la voix des filles et des jeunes femmes, veillant Ă ce que leurs besoins restent au cĆur des prioritĂ©s Ă©ducatives du continent.
Le FAWE a Ă©galement renforcĂ© son rĂŽle dans les espaces rĂ©gionaux consacrĂ©s aux politiques et aux droits humains, en gardant son statut dâobservateur auprĂšs du ComitĂ© africain dâexperts sur les droits et le bien-ĂȘtre de lâenfant (ACERWC) et de la Commission africaine des droits de lâhomme et des peuples (ACHPR). Ă Maseru et Ă Banjul, le FAWE a prĂ©sentĂ© des recommandations clĂ©s sur lâĂ©ducation des filles, lesquelles ont figurĂ© dans les documents officiels finaux, affirmant ainsi la crĂ©dibilitĂ© et lâinfluence de lâorganisation.
En outre, le FAWE a continuĂ© Ă codiriger le groupe de travail de lâUnion africaine sur lâĂ©ducation des filles et des femmes, tout en contribuant aux groupes de travail sur le dĂ©veloppement professionnel des enseignants, lâĂ©ducation de la petite enfance et lâEFTP, garantissant ainsi que la perspective de genre reste intĂ©grĂ©e dans lâensemble de lâĂ©cosystĂšme Ă©ducatif africain.
LâannĂ©e sâest achevĂ©e par la participation du FAWE au Sommet de lâAvenir Ă New York, oĂč lâorganisation sâest jointe aux leaders mondiaux pour Ă©laborer un programme dâĂ©ducation inclusive. En marge de cet Ă©vĂ©nement, lors de la rĂ©union parallĂšle « Powering Parity » organisĂ©e par la Fondation Mastercard, le FAWE a lancĂ© la phase II de son partenariat avec la Fondation, une Ă©tape importante dans la mission commune visant Ă transformer les possibilitĂ©s dâĂ©ducation pour les jeunes les plus marginalisĂ©s dâAfrique.
DerriĂšre chaque chiffre de ce rapport se trouve une histoire de courage, de rĂ©silience et de transformation, quâil sâagisse de filles qui reprennent leur place Ă lâĂ©cole aprĂšs une grossesse, dâenseignants qui adoptent des pratiques inclusives ou de communautĂ©s qui commencent Ă considĂ©rer les filles non plus comme une charge, mais comme les leaders de demain.
Ce rapport annuel est plus quâun simple bilan des rĂ©alisations accomplies ; câest un appel Ă lâaction. Le FAWE invite tous ses partenaires et parties prenantes Ă approfondir leur collaboration, Ă amplifier leur voix commune et Ă maintenir le cap pour construire un avenir oĂč aucune fille africaine ne sera laissĂ©e pour compte et oĂč chaque rĂȘve aura la possibilitĂ© de sâĂ©panouir.
Par lâhonorable AĂŻcha Bah Diallo, prĂ©sidente du conseil dâadministration du FAWE Afrique
Abbreviations and Acronyms
ACER-UK Conseil australien de la recherche en éducation
ADEA Association pour le dĂ©veloppement de lâĂ©ducation en Afrique
AMWIK Association des femmes Ćuvrant dans le domaine des mĂ©dias au Kenya
AU CIEFFA Centre international pour lâĂ©ducation des filles et des femmes en Afrique de lâUnion africaine
AUDA-NEPAD Agence de dĂ©veloppement de lâUnion africaine
AU ESTI Union africaine, Ăducation, Science, Technologie et Innovation
CAE CommunautĂ© dâAfrique de lâEst
CESA StratĂ©gie continentale pour lâĂ©ducation en Afrique
CFF Commission de la condition de la femme
CIES Association dâĂ©ducation comparĂ©e et internationale
COCAFEM Concertation des Collectifs dâAssociations de Femmes de la rĂ©gion des Grands Lacs
CUA Commission de lâunion africaine
DG Directeur general/ Directrice générale
ECOSCOC Conseil économique et social
EDUFAM Ăducation des filles pour un avenir meilleur
EFTP Enseignement et formation techniques et professionnels
FLN Lecture et calcul de base
FPP Femmes et Participation Politique
GIZ Agence allemande pour la coopération international
GIMAC La campagne « Le genre: mon programme »
GPE Partenariat mondial pour lâĂ©ducation
GRP Pédagogie sensible au genre
HEAC Certificat dâaccĂšs Ă lâenseignement supĂ©rieur
HERS-EA Ressources Ă©ducatives pour lâenseignement supĂ©rieur â Afrique de lâEst
IDP Déplacé interne
INES Ruhengeri (Rwanda) Institut dâEnseignement SupĂ©rieur de Ruhengeri
KCPE Certificat dâenseignement primaire du Kenya
KCSE Certificat dâenseignement secondaire du Kenya
MGF Mutilations génitales féminines
NU Nations unies
OIT Organisation internationale du travail
RDC République démocratique du Congo
SDSR Santé et droits sexuels et reproductifs
SPG Groupe de planification stratégique
SR Secretariat régional
SRGBV Violence basée sur le genre en milieu scolaire
STIM Science, technologie, ingénierie et mathématiques
TI Technologie de lâinformation
UA Union africaine
UE Union européenne
UNESCO Organisation des Nations Unies pour lâĂ©ducation, la science et la culture
UNICEF Fonds des Nations Unies pour lâenfance
VBG Violence basée sur le genre



CHAPITRE
Le Dr Fikadu Asfaw, responsable du dĂ©veloppement de la force de travail Ă la Fondation Mastercard, Ăthiopie, signe un tableau pour marquer le lancement de la phase II du programme FAWE/Fondation Mastercard en Ăthiopie. Sont prĂ©sentes la Dr Martha Muhwezi, Directrice ExĂ©cutive du FAWE (Ă droite), Mme Lydia Madyirapanzi, Directrice ExĂ©cutive du FAWE Zimbabwe (deuxiĂšme Ă droite), Mme Mary Mwakawago, responsable de programme du FAWE Tanzanie (au centre), et Mme Susan Opok Tumusiime, Directrice ExĂ©cutive du FAWE Ouganda (tenant un tĂ©lĂ©phone portable).
Dr. Martha R.L. Muhwezi: Une source dâinspiration pour lâĂ©ducation des filles en Afrique.
Le FAWE Afrique cĂ©lĂšbre lâobtension du doctorat de sa Directrice exĂ©cutive, Dr. Martha Muhwezi, qui a servi lâorganisation avec dĂ©vouement pendant plus de 15 ans. Martha a obtenu son doctorat en Ă©tudes sur les femmes africaines Ă lâUniversitĂ© de Nairobi. Le choix de sa spĂ©cialisation nâest pas une surprise, car elle est rĂ©putĂ©e pour sa passion pour lâĂ©ducation de qualitĂ© des filles et lâĂ©galitĂ© des sexes dans lâĂ©ducation pour les filles africaines. Cette rĂ©ussite acadĂ©mique renforce son expertise en matiĂšre de politique Ă©ducative et de dĂ©fense de lâĂ©galitĂ© entre les hommes et les femmes, ce qui lui permet de jouer un rĂŽle de premier plan dans lâĂ©laboration de politiques en faveur de lâĂ©ducation des filles en Afrique. Cette Ă©tape remarquable tĂ©moigne de son dĂ©vouement, de sa persĂ©vĂ©rance et de sa passion pour la promotion de lâĂ©galitĂ© des sexes et de lâĂ©ducation.
Ă un moment oĂč les progrĂšs vers lâĂ©galitĂ© des genres dans lâĂ©ducation connaissent des reculs, le FAWE reste convaincu quâavec une cheffe dâĂ©quipe dâexception, cette distinction acadĂ©mique viendra renforcer la production de recherches de qualitĂ© qui Ă©clairent les politiques Ă©ducatives Ă travers le continent. Sa voix est reconnue dans les principaux forums, y compris lâUnion africaine et les sommets mondiaux sur lâĂ©ducation, oĂč elle continue Ă promouvoir des politiques de transformation qui garantissent aux filles un accĂšs Ă©gal Ă une Ă©ducation de qualitĂ©. Elle a Ă©tĂ© reconnue et rĂ©compensĂ©e par diverses institutions, notamment en Ă©tant nommĂ©e parmi les 10 finalistes pour la mĂ©daille de lâĂ©ducation en Afrique de 2023 par T4 Education et HP en collaboration avec Microsoft. La mĂ©daille de lâĂ©ducation en Afrique est la plus prestigieuse distinction africaine dans le domaine Ă©ducatif.
Mme Martha continue dâĂȘtre Ă lâavant-garde des efforts visant Ă remĂ©dier aux disparitĂ©s entre les sexes dans le domaine de lâĂ©ducation. Elle a plaidĂ©


sans crainte en faveur des politiques Ă©ducatives tenant compte de la dimension de genre en Afrique, en menant des actions de plaidoyer de haut niveau auprĂšs des gouvernements, des partenaires au dĂ©veloppement et des organisations de la sociĂ©tĂ© civile pour dĂ©fendre des politiques qui maintiennent les filles Ă lâĂ©cole, notamment la rĂ©intĂ©gration des mĂšres adolescentes, la lutte contre la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire et lâamĂ©lioration de lâaccĂšs des filles aux sciences et technologies de lâingĂ©nerie.
Sa recherche doctorale sâest spĂ©cifiquement penchĂ©e sur les perspectives de genre dans lâenseignement technique et professionnel (EFTP); une base analytique plus profonde pour relever les dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©s les jeunes dans le monde entier porte sur lâacquisition de compĂ©tences dans le monde
Dr Martha Muhwezi, Directrice Exécutive du FAWE Afrique.
des sciences. Le domaine examine le lien entre les structures sociales, la dynamique du pouvoir et les inĂ©galitĂ©s systĂ©miques - des questions clĂ©s qui influencent directement les politiques Ă©ducatives. Forte de cette expertise, Martha Muhwezi est bien placĂ©e pour faire en sorte que les recommandations politiques soient davantage fondĂ©es sur des donnĂ©es probantes et tiennent davantage compte de la dimension de genre, tout en sâalignant sur les objectifs plus larges de

La derniĂšre rĂ©ussite acadĂ©mique de Martha Muhwezi nâest pas seulement un triomphe personnel, câest un investissement dans lâavenir de la politique Ă©ducative en Afrique. En combinant sa vaste expĂ©rience sur le terrain avec une recherche avancĂ©e, elle est prĂȘte Ă renforcer lâimpact du FAWE, Ă favoriser une meilleure mise en Ćuvre des politiques et Ă Ă©lever le niveau du dĂ©bat sur lâĂ©galitĂ© des sexes dans le secteur de lâĂ©ducation. Elle est une source dâinspiration pour les filles en Afrique que le FAWE dĂ©fend en faveur de leurs droits Ă lâĂ©ducation.
âOn nous dit de laisser notre lumiĂšre briller et si elle brille, nous nâaurons pas besoin de le dire Ă qui que Dwight L. Moody
Gardez toute la lumiĂšre, Dr. Martha, le FAWE est fier
Un héritage de leadership transformateur et de partenariat avec le FAWE
Pendant plus dâune dĂ©cennie, Reeta Roy a fait preuve dâun leadership visionnaire au sein de la Fondation Mastercard, en lançant des initiatives qui ont façonnĂ© lâĂ©ducation, les opportunitĂ©s Ă©conomiques et lâĂ©quitĂ© entre les sexes en Afrique. Alors quâelle quitte son poste de prĂ©sidentedirectrice gĂ©nĂ©rale, le FAWE rĂ©flĂ©chit Ă lâhĂ©ritage remarquable quâelle laisse derriĂšre elle - un hĂ©ritage dĂ©fini par lâimpact, la collaboration et un engagement inĂ©branlable en faveur de lâautonomisation des jeunes femmes et des jeunes filles.
Le mandat de Reeta à la Fondation Mastercard a transformé le FAWE et le secteur de éducatif en général. Sous sa direction, la Fondation a privilégié les
Reeta Roy, Présidente et Directrice Générale de la Fondation Mastercard.
solutions africaines, reconnaissant que le changement durable doit ĂȘtre ancrĂ© dans les connaissances, les aspirations et lâaction des communautĂ©s locales. Cette philosophie Ă©tait au cĆur de notre partenariat, permettant au FAWE dâĂ©tendre sa portĂ©e, de renforcer ses capacitĂ©s institutionnelles et dâaffiner ses efforts de plaidoyer afin dâinfluencer les politiques aux niveaux national et rĂ©gional.
GrĂące Ă des initiatives telles que le programme des bourses de la Fondation Mastercard, le Programme dâaccĂšs Ă lâenseignement supĂ©rieur (HEAC) et le programme Phase II qui a changĂ© la donne, des milliers de jeunes femmes qui Ă©taient autrefois confrontĂ©es Ă des obstacles considĂ©rables en matiĂšre dâĂ©ducation ont eu la possibilitĂ© de réécrire leur avenir. Ces programmes nâont pas seulement amĂ©liorĂ© lâaccĂšs Ă lâĂ©ducation, mais ont Ă©galement fourni un mentorat, un dĂ©veloppement du leadership et des voies dâaccĂšs Ă un emploi digne, garantissant que lâĂ©ducation se traduise par des opportunitĂ©s dans le monde rĂ©el.
Le FAWE sâest consolidĂ© grĂące Ă cette collaboration. Avec le soutien de la Fondaion Mastercard, nous avons pu renforcer nos structures, amĂ©liorer notre approche programmatique et amplifier notre plaidoyer en faveur de systĂšmes Ă©ducatifs sensibles au genre. Ce partenariat a renforcĂ© la capacitĂ© du FAWE Ă plaider en faveur de lâĂ©ducation des filles Ă grande Ă©chelle, en veillant Ă ce quâaucune fille ne soit laissĂ©e pour compte, quel que soit son origine ou sa situation.
Martha Muhwezi, Directrice exĂ©cutive du FAWE, sâest exprimĂ©e sur le leadership et lâimpact de Reeta Roy :
âLe leadership de Reeta Roy a Ă©tĂ© vĂ©ritablement transformateur, non seulement pour la Fondation Mastercard, mais aussi pour les millions de jeunes dont la vie a changĂ© grĂące aux opportunitĂ©s quâelle a contribuĂ© Ă crĂ©er. Sa foi dans le potentiel des filles et des jeunes femmes africaines a alimentĂ© des programmes rĂ©volutionnaires qui ont remodelĂ© le paysage de lâĂ©ducation et de lâemploi. Le FAWE lui est profondĂ©ment reconnaissant pour son partenariat, sa vision et lâimpact durable de son travail. Alors quâelle entame un nouveau chapitre, nous cĂ©lĂ©brons lâhĂ©ritage quâelle laisse derriĂšre elle - un hĂ©ritage dâinclusion, dâautonomisation et dâopportunitĂ©s.
Alors que Reeta quitte la Fondation, le FAWE reste engagĂ© Ă promouvoir la vision commune dâune Afrique oĂč lâĂ©ducation libĂšre le plein potentiel de chaque fille. Son hĂ©ritage continuera Ă nous inspirer et Ă nous guider dans nos efforts pour que lâĂ©ducation reste un outil puissant de transformation, dâĂ©quitĂ© et de prospĂ©ritĂ©.
Le FAWE exprime sa profonde gratitude Ă Reeta Roy pour son leadership extraordinaire et son soutien indĂ©fectible. Les graines quâelle a plantĂ©es continueront Ă fleurir, façonnant la vie des gĂ©nĂ©rations Ă venir.
Le leadership de Reeta Roy a Ă©tĂ© vĂ©ritablement transformateur, non seulement pour la Fondation Mastercard, mais aussi pour les millions de jeunes dont la vie a changĂ© grĂące aux opportunitĂ©s quâelle a contribuĂ© Ă crĂ©er. Sa foi dans le potentiel des filles et des jeunes femmes africaines a alimentĂ© des programmes rĂ©volutionnaires qui ont remodelĂ© le paysage de lâĂ©ducation et de lâemploi. Le FAWE lui est profondĂ©ment reconnaissant pour son partenariat, sa vision et lâimpact durable de son travail. Alors quâelle entame un nouveau chapitre, nous cĂ©lĂ©brons lâhĂ©ritage quâelle laisse derriĂšre elle - un hĂ©ritage dâinclusion, dâautonomisation et dâopportunitĂ©s.
Le FAWE Afrique dĂ©voile son Plan stratĂ©gique 2024-2028 Ă lâoccasion de la JournĂ©e internationale de lâĂ©ducation
Le 24 janvier 2024, le FAWE Afrique a marquĂ© un point tournant dans son parcours vers lâĂ©galitĂ© des sexes dans le domaine Ă©ducatif en lançant son Plan stratĂ©gique 2024-2028 Ă Lusaka, en Zambie. Cette nouvelle feuille de route a rĂ©affirmĂ© lâengagement inĂ©branlable du
SO 1
AmĂ©liorer lâoffre et lâaccĂšs Ă une Ă©ducation de qualitĂ© et Ă des opportunitĂ©s de formation pour les filles et les femmes en Afrique.
FAWE Ă promouvoir lâĂ©ducation des filles et des femmes dans le continent.
Le Plan stratĂ©gique sâarticule autour de trois objectifs stratĂ©giques clĂ©s:
SO 2
AmĂ©liorer la production et lâutilisation des rĂ©sultats de recherche pour Ă©clairer les politiques et les pratiques Ă©ducatives.
âLe Plan stratĂ©gique 2024-2028 du FAWE reprĂ©sente notre vision de lâavenir. Il sâagit dâun cadre global qui fixe des objectifs et des stratĂ©gies ambitieux pour rĂ©soudre les problĂšmes complexes qui entravent la rĂ©alisation de lâĂ©quitĂ© entre les sexes dans lâĂ©ducation â, a dĂ©clarĂ© Mme
AĂŻcha Bah Diallo, PrĂ©sidente du Conseil dâadministration du FAWE Afrique.
Chacun de ces objectifs stratĂ©giques est alignĂ© sur des initiatives ciblĂ©es conçues pour crĂ©er un impact durable. En privilĂ©giant les politiques sensibles au genre, en Ă©liminant les barriĂšres systĂ©miques et en favorisant un environnement Ă©ducatif inclusif, le FAWE vise Ă autonomiser des millions de filles et de femmes Ă travers lâAfrique.
Sâexprimant lors du lancement, le ministre zambien de lâĂ©ducation, lâHonorable Douglas Syakalima, a soulignĂ© lâalignement entre la vision du FAWE et les objectifs nationaux en matiĂšre dâĂ©ducation : âLe Plan stratĂ©gique du FAWE sâintĂšgre parfaitement aux objectifs de la Zambie en matiĂšre dâĂ©ducation, en mettant lâaccent sur lâinclusion et lâĂ©galitĂ© des chances pour tous. Dans un pays oĂč lâaccĂšs Ă lâĂ©ducation reste un dĂ©fi, le FAWE a Ă©tĂ© une lueur dâespoir, travaillant sans relĂąche pour dĂ©manteler les barriĂšres qui entravent le parcours Ă©ducatif, en particulier pour les jeunes fillesâ. Le dĂ©voilement du Plan stratĂ©gique souligne lâengagement
SO 3
Renforcer les capacitĂ©s institutionnelles et amĂ©liorer lâefficacitĂ© opĂ©rationnelle du rĂ©seau du FAWE.
de longue date du FAWE en faveur de la promotion de lâĂ©galitĂ© des sexes dans lâĂ©ducation. Au cours des trois derniĂšres dĂ©cennies, le FAWE a collaborĂ© avec les gouvernements, les partenaires locaux, les Ă©coles et les communautĂ©s afin dâintĂ©grer le genre dans les politiques et les interventions en matiĂšre dâĂ©ducation, influençant ainsi un changement transformateur Ă travers lâAfrique. Martha Muhwezi, Directrice exĂ©cutive du FAWE Afrique, a fait part de ses rĂ©flexions sur les rĂ©alisations et les aspirations futures du FAWE:
âJe suis profondĂ©ment fiĂšre des Ă©tapes remarquables franchies au cours des cinq derniĂšres annĂ©es et de lâhĂ©ritage durable construit au cours des 30 annĂ©es dâexistence du FAWE. Ensemble, nous avons autonomisĂ© dâinnombrables filles Ă travers lâAfrique, en brisant les barriĂšres et en ouvrant les portes de lâĂ©ducation. Alors que nous entamons le prochain chapitre avec notre nouveau plan stratĂ©gique, je suis pleine dâoptimisme. Avec un engagement inĂ©branlable et des efforts de collaboration, nous visons Ă amplifier notre impact, Ă transformer plus de vies et Ă dĂ©finir un avenir oĂč le potentiel de chaque fille est nourri et cĂ©lĂ©brĂ©.â
LâĂ©lan sâest poursuivi en 2024, avec les antennes nationales du FAWE telles que le FAWE Zambie, le FAWE Malawi et le FAWE Sierra Leone qui ont lancĂ© leurs propres plans stratĂ©giques, renforçant ainsi leur engagement
en faveur des meilleures pratiques de gouvernance et de lâimpact local.
Le Plan stratĂ©gique 2024-2028 du FAWE sert de feuille de route pour lâaction et un impact mesurable. Au cours des cinq prochaines annĂ©es, le FAWE se concentrera sur le renforcement des capacitĂ©s organisationnelles et du leadership, lâamĂ©lioration des rĂ©sultats programmatiques et la promotion du dĂ©veloppement durable. Les principaux domaines prioritaires comprennent lâĂ©largissement de lâaccĂšs Ă une Ă©ducation de qualitĂ©, lâamĂ©lioration des rĂ©sultats de lâenseignement et de lâapprentissage, la promotion de politiques sensibles au genre et le plaidoyer en faveur de rĂ©formes systĂ©miques aux niveaux national et rĂ©gional.
Alors que le FAWE sâengage dans cette nouvelle phase stratĂ©gique, lâorganisation reste fidĂšle Ă sa mission qui consiste Ă sâassurer quâaucune fille nâest laissĂ©e pour compte dans la transformation de lâĂ©ducation en Afrique.
Avec des aspirations audacieuses et une vision claire, le FAWE est prĂȘt Ă rĂ©aliser des progrĂšs significatifs en matiĂšre dâĂ©galitĂ© des sexes et dâĂ©ducation Ă travers le continent.
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Complet du Plan Stratégique.

As we embark on the next chapter with our new strategic plan, I am filled with optimism. With unwavering commitment and collaborative efforts, we aim to amplify our impact, transforming more lives and shaping a future where every girlâs potential is nurtured and celebrated.â Dr. Martha Muhwezi


(En haut) Le ministre de lâĂducation de Zambie, lâHonorable Douglas Syakalima, coupe le ruban symbolisant le lancement du Plan stratĂ©gique du FAWE Afrique (2024-2028) en Zambie. Lâhonorable Aicha Bah Diallo, PrĂ©sidente du Conseil dâadministration du FAWE Afrique (troisiĂšme Ă gauche), la professeure Sarah Anyang Agbor, vice-prĂ©sidente du Conseil dâAdministration du FAWE Afrique (Ă droite), la professeure Enala Tembo Mwase, PrĂ©sidente du Conseil dâAdministration du FAWE Zambie (deuxiĂšme Ă gauche) et lâHonorable Simon De Comarmond, lâune des fondatrices et membre du Conseil dâadministration du FAWE Afrique, assistent Ă la cĂ©rĂ©monie.
(En bas) Photo de groupe lors de la cérémonie de lancement.
La gouvernance: Le pilier de la force du réseau du FAWE
Au Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE), la gouvernance nâest pas seulement une structure - câest le fondement qui soutient et propulse la mission du rĂ©seau, Ă savoir promouvoir lâĂ©ducation sensible au genre Ă travers lâAfrique. Tout au long de lâannĂ©e 2024, le FAWE a rĂ©affirmĂ© son engagement ferme en faveur dâune gouvernance participative, transparente et responsable au sein du secrĂ©tariat rĂ©gional et de ses 34 Antennes nationales.
Au niveau national, plusieurs Antennes nationales ont tenu leurs AssemblĂ©es gĂ©nĂ©rales, renforçant ainsi lâimportance de la participation des membres et du renouvellement du leadership. Les AssemblĂ©es gĂ©nĂ©rales sont des moments essentiels pour examiner les rĂ©alisations, fixer des prioritĂ©s stratĂ©giques et sâassurer que les structures de gouvernance sont alignĂ©es sur la vision et les valeurs fondamentales du FAWE.
En 2024, le SecrĂ©tariat rĂ©gional du FAWE a soutenu les systĂšmes de gouvernance dans les diffĂ©rentes antennes, notamment le FAWE Kenya, le FAWE Congo Brazzaville, le FAWE Tanzanie, le FAWE LibĂ©ria, le FAWE Ăthiopie et le FAWE Burundi. Des AssemblĂ©es gĂ©nĂ©rales complĂštes, suivies de lâintronisation de Conseils dâadministration
nouvellement Ă©lus, ont Ă©tĂ© organisĂ©es au FAWE Seychelles, au FAWE GuinĂ©e, au FAWE NigĂ©ria, au FAWE BĂ©nin et au FAWE Mali. Chacune de ces rĂ©unions a jouĂ© un rĂŽle crucial dans le renforcement du leadership, le renouvellement des mandats et la rĂ©affirmation de lâengagement des antennes Ă lâĂ©gard de la mission du FAWE.
Reconnaissant la nĂ©cessitĂ© dâune capacitĂ© institutionnelle forte pour soutenir une programmation efficace, le FAWE a donnĂ© la prioritĂ© au renforcement des capacitĂ©s de gouvernance. Au total, 42 participants issus de 11 Antennes nationales ont Ă©tĂ© formĂ©s en 2024 sur la gestion efficace des programmes et les pratiques de gouvernance afin de renforcer lâĂ©galitĂ© entre les sexes dans le domaine de lâĂ©ducation. En outre, plusieurs antennes, notamment le FAWE Zimbabwe, le FAWE Ghana, le FAWE LibĂ©ria, le FAWE Tchad, le FAWE Mali, le FAWE Namibie, le FAWE Somalie, le FAWE Togo et le FAWE Zambie, ont entrepris des initiatives de renforcement de la gouvernance, allant de la rĂ©vision des politiques internes Ă lâaugmentation du nombre de membres et Ă la planification stratĂ©gique.
Au niveau régional, le FAWE Afrique, conformément

Dr Martha Muhwezi, Directrice ExĂ©cutive du FAWE Afrique (Ă gauche) et lâHonorable AĂŻcha Bah Diallo, PrĂ©sidente du Conseil dâAdministration du FAWE Afrique (Ă droite) lors de la ConfĂ©rence panafricaine de lâUA sur lâĂ©ducation des filles et des femmes.


(en bas Ă gauche) De gauche Ă droite, Mme Catherine Mwangi, ChargĂ©e des finances du FAWE, Mme. Moussa Ba, SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Conseil dâadministration du FAWE
Mali, Mme Magnigne Diarra, Directrice ExĂ©cutive du FAWE Mali, le Dr Amadou Sy SavanĂ©, Ministre de lâĂducation du Mali, Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice exĂ©cutive adjointe et responsable des programmes du FAWE Afrique, Mme Fraciah Kagu, ChargĂ©e du plaidoyer et des partenariats du FAWE Afrique, et Mme Fatimata Kane, ChargĂ©e de programme du FAWE Afrique, posent avec le ministre malien de lâĂducation dans les bureaux du ministĂšre Ă Bamako, au Mali.
Ă ses statuts, a organisĂ© avec succĂšs deux rĂ©unions du Conseil dâadministration en 2024. Le Conseil dâadministration du FAWE Afrique, composĂ© dâĂ©minents Ă©ducateurs et dirigeants du continent, assure la supervision, lâorientation stratĂ©gique et la responsabilitĂ© fiduciaire de lâensemble du rĂ©seau. Les rĂ©unions du Conseil dâadministration ont Ă©tĂ© lâoccasion dâexaminer les performances rĂ©gionales du FAWE, sa viabilitĂ© financiĂšre et son orientation politique. Des dĂ©cisions clĂ©s ont Ă©tĂ© prises pour rendre opĂ©rationnel le Plan stratĂ©gique 2024-2028, renforcer la collaboration entre les Antennes nationales et affiner le programme de plaidoyer du FAWE au niveau continental.
Tout au long de ces processus, lâengagement du FAWE

(en bas Ă droite) Le personnel du FAWE SĂ©nĂ©gal et du FAWE WASRO dans les bureaux du ministĂšre de lâĂducation Ă Dakar, au SĂ©nĂ©gal. De gauche Ă droite : Mme Ndeye Fatou Diouf, Mme Ndeye Oumou, Mme Khairy Sall Diouf, Mme Adama Mbaye et Mme Fatimata Kane.
en faveur dâune gouvernance inclusive et participative est restĂ© clair. Les AssemblĂ©es gĂ©nĂ©rales et les rĂ©unions du Conseil dâadministration ne sont pas simplement des exercices administratifs - ce sont des espaces essentiels oĂč les visions sont affinĂ©es, les partenariats sont renforcĂ©s et lâĂ©nergie collective est exploitĂ©e pour promouvoir lâĂ©ducation des filles et des femmes en Afrique.
Dans un paysage oĂč la gouvernance est souvent le facteur de diffĂ©renciation entre la vision et lâimpact durable, le FAWE continue dâĂȘtre un phare de la façon dont une gouvernance forte, transparente et axĂ©e sur les valeurs peut transformer des vies Ă travers les gĂ©nĂ©rations.
(En haut) Membres du Conseil dâAdministration du FAWE Afrique.
Renforcer le réseau du FAWE: Renforcement des capacités pour créer un impact
ConformĂ©ment Ă lâobjectif stratĂ©gique 3 du FAWErenforcer les capacitĂ©s institutionnelles et amĂ©liorer lâefficacitĂ© opĂ©rationnelle du rĂ©seau du FAWE - deux formations essentielles sur le renforcement des capacitĂ©s ont Ă©tĂ© organisĂ©es en 2024. Ces sessions, qui ont eu lieu en Ouganda (avril 2024) et Ă Saly au SĂ©nĂ©gal en mai 2024, ont rassemblĂ© les Antennes nationales du FAWE afin de renforcer les compĂ©tences, les connaissances et la collaboration au sein du rĂ©seau.
Les formations ont couvert un large Ă©ventail de sujets essentiels Ă lâavancement de la mission du FAWE, notamment les stratĂ©gies de collecte de fonds, la communication efficace, la gestion des subventions, la gouvernance, le plaidoyer et la mise en Ćuvre des modĂšles Ă©prouvĂ©s du FAWE. Ces sessions ont fourni aux Antennes nationales les outils nĂ©cessaires Ă la mobilisation des ressources, Ă lâamĂ©lioration des efforts de plaidoyer et au renforcement de la mise en Ćuvre des projets pour
un plus grand impact.
GrĂące Ă lâapprentissage par les pairs et aux sessions dirigĂ©es par des experts, les participants ont approfondi leur comprĂ©hension des meilleures pratiques en matiĂšre de croissance et de durabilitĂ© organisationnelles. Les formations ont Ă©galement favorisĂ© la collaboration entre les pays , garantissant que le plaidoyer et les interventions programmatiques du FAWE restent solides, fondĂ©s sur des preuves et adaptĂ©s aux besoins des filles et des femmes en Afrique.
En investissant dans son rĂ©seau, le FAWE continue Ă construire une base plus solide pour rĂ©aliser sa vision dâun systĂšme Ă©ducatif Ă©quitable et inclusif en matiĂšre de genre dans le continent. Ces initiatives de renforcement des capacitĂ©s tĂ©moignent de lâengagement du FAWE Ă doter ses Ă©quipes des connaissances et des compĂ©tences nĂ©cessaires pour susciter un changement durable dans le domaine de lâĂ©ducation.

Le personnel du FAWE Afrique lors de la rĂ©union de lancement de la Phase II du programme FAWE/Fondation Mastercard qui sâest tenue Ă Mbale, en Ouganda.

Le personnel du FAWE des antennes nationales, le personnel du FAWE Afrique et les membres du Conseil dâadministration du FAWE Afrique lors dâune rĂ©union de renforcement des capacitĂ©s Ă Saly, au SĂ©nĂ©gal.

Le personnel du FAWE de toute lâAfrique pose pour une photo de groupe lors de la rĂ©union de lancement de la Phase II du programme FAWE/Fondation Mastercard qui sâest tenue Ă Mbale, en Ouganda.

CHAPITRE

Transformer Les Vies GrĂące Ă LâĂ©ducation et aux OpportunitĂ©s
Accorder une deuxiĂšme chance: La Phase II du programme FAWE-Fondation Mastercard
Que représente le programme?
LancĂ© en 2024, la Phase II du Programme FAWE- Fondation Mastercard, intitulĂ© Second Chance Pathways for Increased Access to Tertiary Education for Marginalized Young Women and Men (Parcours de deuxiĂšme chance pour amĂ©liorer lâaccĂšs Ă lâenseignement supĂ©rieur des jeunes femmes et hommes marginalisĂ©s), est une initiative transformatrice dâune durĂ©e de sept ans (20242030) mise en Ćuvre dans 10 pays africains: Ouganda, Rwanda, Zambie, Malawi, Ghana, Liberia, Tanzanie, Zimbabwe, Ăthiopie et SĂ©nĂ©gal.
Le programme cible 10 550 jeunes femmes et hommes ĂągĂ©s de 15 Ă 25 ans, en mettant dĂ©libĂ©rĂ©ment lâaccent sur lâatteinte des groupes marginalisĂ©s, notamment les jeunes handicapĂ©s et les rĂ©fugiĂ©s, qui reprĂ©sentent 10 Ă 15 % de la population cible. Ledit programme cherche Ă amĂ©liorer lâaccĂšs Ă lâenseignement supĂ©rieur et Ă la formation professionnelle pertinente, en crĂ©ant des voies viables vers un travail digne, lâentreprenariat et lâapprentissage tout au long de la vie.
AncrĂ© dans lâengagement du FAWE en faveur de lâinnovation et de lâĂ©quitĂ©, le programme sâaligne sur la stratĂ©gie âYoung Africa Worksâ de la Mastercard Foundation et sur son cadre de programmation plus large en matiĂšre dâĂ©ducation et de transitions, qui prĂ©voit que 30 millions de jeunes Africains, en particulier des femmes, auront un emploi digne dâici 2030.
Lancement officiel dans quatre pays
LâannĂ©e de sa crĂ©ation, le programme a Ă©tĂ© lancĂ© en Ouganda, en Ăthiopie, en Zambie et au Malawi, Ă lâissue dâun processus rigoureux de planification et dâintĂ©gration. Ces lancements sont le fruit dâune coordination et dâune collaboration Ă©troites avec les parties prenantes locales, notamment les ministĂšres de lâĂ©ducation, les institutions publiques et les partenaires de la sociĂ©tĂ© civile.
Lâengagement des parties prenantes a mis lâacent sur lâĂ©limination des obstacles systĂ©miques Ă lâenseignement supĂ©rieur, en particulier le manque dâopportunitĂ©s de transition qui aident les jeunes dĂ©favorisĂ©s Ă passer de lâenseignement secondaire Ă lâenseignement supĂ©rieur. Sâappuyant sur les leçons tirĂ©es de la Phase I en Ouganda, oĂč les programmes de transition ont considĂ©rablement amĂ©liorĂ© lâaccĂšs Ă lâuniversitĂ© et aux filiĂšres dâEFTP, le FAWE est en train dâĂ©tendre ce modĂšle de plaidoyer Ă huit autres pays.
En Ă©changeant avec les ministĂšres de lâĂ©ducation, les conseils nationaux de lâenseignement supĂ©rieur, les organismes dâaccrĂ©ditation des programmes dâĂ©tudes, les universitĂ©s et les institutions dâEFTP, le FAWE jette les bases de lâinstitutionnalisation des opportunitĂ©s de la deuxiĂšme chance. Ces engagements de haut niveau sont essentiels pour crĂ©er un environnement politique et des systĂšmes dâappui institutionnel qui permettent un accĂšs Ă©quitable Ă lâenseignement supĂ©rieur.

(de gauche Ă droite) Mme Susan Opok-Tumusiime, Directrice ExĂ©cutive de lâantenne nationale du FAWE en Ouganda, Mme Lydia Madyirapanzi, Directrice ExĂ©cutive du FAWE au Zimbabwe (au centre) et Mme Antonia Mutoro, Directrice ExĂ©cutive de lâantenne nationale du FAWE au Rwanda (Ă droite) lors du lancement de la Phase II du programme FAWE/Fondation Mastercard en Ăthiopie.

(Ă gauche): lâHonorable Madalitso Kambauwa Wirima, Ministre de lâĂducation du Malawi, et le Dr Martha Muhwezi, Directrice ExĂ©cutive du FAWE, lors du lancement de la Phase II du programme FAWE/Fondation Mastercard au Malawi.

(à gauche) M. Wesley Chabwera, Directeur Exécutif du FAWE au Malawi, Mme Susan Opok-Tumusiime, Directrice Exécutive du FAWE en Ouganda, M. Richard Chelagat, Directeur Administratif et Financier et du FAWE Afrique, le Dr Martha Muhwezi, Directrice Exécutive du FAWE Afrique, Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice Exécutive Adjointe et responsable des programmes du FAWE Afrique, M. Costern Kanchele, Directeur Exécutif du FAWE Zambie, Mme Mary Mwakawago, Responsable de programme du FAWE Tanzanie, et Mme Lydia Madyirapanzi, Directrice Exécutive du FAWE Zimbabwe, lors du lancement de la phase II du programme FAWE/Fondation Mastercard en Zambie.

Les participants au lancement de la Phase II du programme FAWE/Fondation Mastercard en Ouganda posent pour une photo de groupe.

Anciens boursiers du FAWE, Ă savoir (de gauche Ă droite) Abayneh Abule, Abdurahman Mohammed, Maria Andualem, Kasech Dires et Fitsum Wendesen lors du lancement de la Phase II du programme FAWE/Fondation Mastercard en Ăthiopie.

Le ministre de lâĂducation de Zambie, M. Douglas Syakalima, coupe le ruban symbolisant le lancement du plan stratĂ©gique du FAWE Zambie (2024-2028) en Zambie. Sont prĂ©sents le professeur Enala Tembo Mwase, PrĂ©sident du Conseil dâadministration du FAWE Zambie, la Directrice ExĂ©cutive du FAWE, le Dr Martha Muhwezi, (Ă gauche) le Dr Maggie Madimbo, membre du Conseil dâadministration du FAWE Afrique, Mme Chiemelie Umenyiora, Responsable des affaires publiques et de la communication Ă la Fondation Mastercard, et Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice ExĂ©cutive Adjointe et responsable des programmes du FAWE Afrique.
(de gauche à droite) Mme Naomi Kamitha, chargée de programme au FAWE Afrique, Mme Chiemelie Umenyiora, responsable des affaires publiques et de la communication à la Fondation Mastercard, et Dr Martha Muhwezi, Directrice Exécutive du FAWE.


(de gauche à droite) Mme Emily Gumba, Responsable des programmes au FAWE, M. Costern Kanchele, Directeur Exécutif du FAWE Zambie, et Mme Catherine Mwangi, Chargée des finances du FAWE Afrique.

Mme Emily Gumba, responsable de programme senior du FAWE (3eĂ gauche), pose avec le personnel du FAWE Ăthiopie.
Inscription des jeunes femmes et des jeunes hommes issus de communautés défavorisées
Dâici Ă la fin de 2024, le programme sâest fixĂ© pour objectif dâinscrire 1 100 participants dans les quatre pays de lancement et a presque atteint cet objectif avec 1 092 inscrits (789 femmes et 303 hommes), ce qui tĂ©moigne dâune forte dynamique depuis le dĂ©but.
Ouganda: 500 étudiants inscrits
Ăthiopie: 192 Ă©tudiants inscrits
Zambie: 200 étudiants inscrits
Malawi: 200 étudiants inscrits
Cette rĂ©ussite est attribuĂ©e Ă lâefficacitĂ© des campagnes de mobilisation et de sensibilisation qui ont suscitĂ© une forte adhĂ©sion des communautĂ©s et encouragĂ© les jeunes, en particulier les filles, Ă saisir lâopportunitĂ© dâune seconde chance dâĂ©ducation et dâune amĂ©lioration de leurs moyens de subsistance.
Une Ă©tape stratĂ©gique: le lancement du partenariat lors dâun Ă©vĂ©nement parallĂšle de lâAGNU
Le programme a Ă©tĂ© officiellement lancĂ© a lâĂ©chelle mondiale lors de lâĂ©vĂ©nement Favoriser la paritĂ©: LâĂ©ducation inclusive pour un avenir durable, en marge de la 78e AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies Ă New York. OrganisĂ©e par la Fondation Mastercard, cette rĂ©union a rassemblĂ© des ministĂšres de lâĂ©ducation, des partenaires au dĂ©veloppement, des reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile et des agences multilatĂ©rales afin dâaccĂ©lĂ©rer lâĂ©ducation inclusive pour les jeunes Africains.
La signature de la phase II du partenariat entre le FAWE et la Fondation Mastercard, qui réaffirme leur
vision commune de lâĂ©quitĂ© en matiĂšre dâĂ©ducation et de lâapprentissage sensible au genre, a Ă©tĂ© au cĆur de cette rencontre.
Cette deuxiĂšme phase sâappuie sur lâhĂ©ritage de la Phase I, qui a amĂ©liorĂ© lâaccĂšs Ă une Ă©ducation de qualitĂ© pour des milliers de filles en Afrique. Avec une portĂ©e plus large et une inclusion plus profonde des populations marginalisĂ©es, la Phase II reprĂ©sente un engagement encore plus important pour transformer les systĂšmes Ă©ducatifs et sâassurer quâaucun jeune nâest laissĂ© pour compte.

La directrice ExĂ©cutive du FAWE, Dr Martha Muhwezi (3eĂ gauche), se joint Ă des partenaires et parties prenantes clĂ©s pour manifester leur solidaritĂ© lors dâun Ă©vĂ©nement parallĂšle organisĂ© par la Fondation Mastercard en marge de lâAssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations Unies Ă New York, aux Ătats-Unis.
Le Programme de bourses dâĂ©tudes
FAWE/Fondation
Mastercard: Une lueur dâespoir pour les jeunes femmes et les jeunes hommes
Le FAWE, en partenariat avec la Fondation Mastercard, a permis Ă des jeunes gens douĂ©s sur le plan acadĂ©mique mais financiĂšrement dĂ©favorisĂ©s, en particulier en Afrique, dâaccĂ©der Ă un enseignement secondaire et universitaire de qualitĂ© et pertinent. Les Ă©tudiants sĂ©lectionnĂ©s pour le programme bĂ©nĂ©ficient dâun ensemble holistique de soutiens financiers, sociaux et acadĂ©miques tout au long de leurs Ă©tudes et lors de leurs transitions post-universitaires. Le programme est constituĂ© dâun rĂ©seau mondial dâĂ©tablissements dâenseignement et dâorganisations Ă but non lucratif. En Ăthiopie, le programme a touchĂ© un total de 800 jeunes femmes et hommes (600 filles et 200 garçons) tandis quâau Rwanda, le programme a aidĂ© 1200 jeunes femmes Ă obtenir une Ă©ducation de qualitĂ© tout au long de lâĂ©cole secondaire et de lâuniversitĂ©.
600
Des jeunes femmes éthiopiennes bénéficient du programme de bourses FAWE/ Mastercard Foundation
1,200
200
Des jeunes hommes en Ăthiopie ont bĂ©nĂ©ficiĂ© du programme de bourses FAWE/ Mastercard Foundation
Les jeunes femmes soutenues par le programme bĂ©nĂ©ficient dâune Ă©ducation de qualitĂ© tout au long de leurs Ă©tudes secondaires et universitaires au Rwanda.

Les participants au programme de bourses du FAWE/Fondation Mastercard lors de leur cérémonie de remise des diplÎmes à Kigali, au Rwanda.
272 boursiers du FAWE et de la Fondation Mastercard diplÎmés au Rwanda
Le 27 septembre 2024, le FAWE Rwanda a organisĂ© une cĂ©rĂ©monie Ă©mouvante pour cĂ©lĂ©brer la remise des diplĂŽmes et la rĂ©ussite de 272 jeunes femmes qui faisaient partie du programme de bourses dâĂ©tudes, rendu possible grĂące Ă un partenariat avec le FAWE Afrique et la Fondation Mastercard. Ces boursiĂšres ont obtenu leur diplĂŽme Ă lâUniversitĂ© du Rwanda et Ă
lâINES Ruhengeri, marquant ainsi une Ă©tape importante dans leur parcours acadĂ©mique et personnel.
La remise des diplĂŽmes a Ă©tĂ© honorĂ©e par la prĂ©sence dâĂ©minents partenaires issus de ministĂšres, de partenaires de dĂ©veloppement, du secteur public, de membres du FAWE et dâanciens Ă©tudiants du FAWE, tous rĂ©unis pour cĂ©lĂ©brer cette Ă©tape importante.
LâĂ©vĂ©nement a Ă©tĂ© empreint de joie et de fiertĂ©, car ces jeunes femmes ont non seulement achevĂ© leurs Ă©tudes, mais ont Ă©galement acquis des compĂ©tences cruciales utiles pour lâavenir. GrĂące au soutien de la Fondation Mastercard. Cette bourse complĂšte comprend les frais de scolaritĂ©, lâallocation, le mentorat, lâorientation professionnelle, la formation au leadership, les compĂ©tences en matiĂšre dâentrepreneuriat et le soutien Ă la crĂ©ation dâentreprise. Ces ressources ont prĂ©parĂ© les diplĂŽmĂ©s Ă entrer avec confiance dans la prochaine phase de leur vie, quâil sâagisse dâentrer sur le marchĂ© du travail ou de poursuivre des Ă©tudes. Cette cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes a non seulement mis en lumiĂšre les rĂ©alisations individuelles de ces boursiĂšres, mais aussi lâimpact quâun soutien complet peut avoir sur la construction dâun avenir prospĂšre pour les jeunes femmes au Rwanda.
Au cours de cette cĂ©rĂ©monie, le FAWE Rwanda a rĂ©compensĂ© le personnel qui a accompli un long et difficile parcours avec les boursiĂšres pendant une pĂ©riode de 10 ans depuis quâelles ont rejoint le programme. Ils ont travaillĂ© sans relĂąche et contribuĂ© Ă la rĂ©ussite de ces boursiĂšres. Ces personnes, qui ne sont pas seulement des membres du personnel du FAWE Rwanda, ont travaillĂ© et travaillent encore trĂšs dur pour sâassurer que ces boursiers reçoivent tout le soutien dont ils ont besoin et quâils se portent bien physiquement et psychologiquement, ils les suivent jour et nuit, quelle que soit lâheure, pour sâassurer que rien nâempĂȘchera le boursier de bien rĂ©ussir Ă lâĂ©cole, et câest pourquoi les boursiers les appellent Tantes et Oncles. Les boursiers les plus performants, qui ont Ă©tĂ© de grands leaders Ă

(En haut) LâHonorable Claudette Irere, Ministre dâĂtat Ă lâĂducation du Rwanda, Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice ExĂ©cutive Adjointe et responsable des programmes du FAWE Afrique, et Mme Antonia Mutoro, Directrice ExĂ©cutive du FAWE Rwanda, lors de la cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes du programme de bourses du FAWE/Fondation Mastercard Ă Kigali, au Rwanda.
divers égards, ont également été récompensés.
Ă ce jour, 704 jeunes femmes ont obtenu leur diplĂŽme grĂące Ă ce partenariat, dont plus de 75 % ont rĂ©ussi Ă trouver un emploi digne et 29 % dâentre elles ont poursuivi des Ă©tudes supĂ©rieures. Cette rĂ©ussite tĂ©moigne du pouvoir de lâĂ©ducation et de lâengagement dâorganisations telles que le FAWE et la Fondation Mastercard Foundation Ă Ă©lever les jeunes femmes et Ă les aider Ă rĂ©aliser leurs rĂȘves.
Des jeunes femmes ont obtenu leur diplĂŽme grĂące Ă ce partenariat, plus de 75 % dâentre elles ayant rĂ©ussi leur transition vers un emploi dĂ©cent et 29 % dâentre elles poursuivant leurs Ă©tudes supĂ©rieures Ă ce jour.
Le discours de clĂŽture a Ă©tĂ© prononcĂ© par la Ministre de lâEducation, lâHonorable Irere Claudette, qui a fĂ©licitĂ© le FAWE Rwanda pour sa contribution essentielle Ă lâavenir du Rwanda et de lâAfrique. Elle a rappelĂ© aux diplĂŽmĂ©s que lâobtention dâun diplĂŽme implique de grandes responsabilitĂ©s et les a exhortĂ©s Ă continuer Ă viser lâexcellence, car ils sont la clĂ© du progrĂšs.

(En bas) Mme Teta Kayitaba, membre du Conseil dâAdministration du FAWE Rwanda (Ă lâextrĂȘme droite), M. Daniel Mundeva, responsable du rĂ©seau du programme de bourses de la Fondation Mastercard, en compagnie du personnel du FAWE Rwanda lors de la cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes du programme de bourses du FAWE/Fondation Mastercard Ă Kigali, au Rwanda.

Tsedeke Wondesen, ancienne boursiĂšre du programme FAWE/Fondation Mastercard.

Wontesha Woma, ancienne boursiĂšre du programme FAWE/Fondation Mastercard.
3 boursiers Ă©thiopiens bĂ©nĂ©ficient dâune nouvelle chance en matiĂšre dâĂ©ducation
En Ăthiopie voisine, FAWE-Ăthiopie a obtenu une demande urgente dâaide grĂące Ă son rĂ©seau dâanciens boursiers : trois Ă©tudiants en mĂ©decine risquaient de devoir abandonner leurs Ă©tudes en raison de difficultĂ©s financiĂšres. Lâun dâentre eux avait dĂ©jĂ quittĂ© lâĂ©cole de mĂ©decine. Comprenant la gravitĂ© du problĂšme, le FAWE Ăthiopie est rapidement passĂ© Ă lâaction. GrĂące Ă leur intervention, deux Ă©tudiants - Wontesha Woma et Tsedeke Wondesen - ont reçu une aide financiĂšre non liĂ©e aux frais de scolaritĂ©, notamment une allocation mensuelle, des frais mĂ©dicaux, du matĂ©riel pĂ©dagogique, des fournitures sanitaires et des vĂȘtements, ce qui leur a permis de poursuivre leurs Ă©tudes sans interruption. Quant au troisiĂšme Ă©tudiant, Habtamu Abebe, qui avait dĂ©jĂ abandonnĂ© ses Ă©tudes, il a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune aide financiĂšre pour poursuivre ses Ă©tudes en gestion dâentreprise jusquâĂ ce quâil passe Ă lâĂ©cole nationale de lâarmĂ©e de lâair, oĂč ses dĂ©penses ont Ă©tĂ© entiĂšrement prises en charge par le gouvernement. Aujourdâhui, Wontesha et Tsedeke poursuivent leur parcours pour devenir mĂ©decins, tandis quâHabtamu sâengage avec confiance dans une nouvelle voie. Leurs rĂ©ussites tĂ©moignent de la puissance dâune intervention opportune et dâun dĂ©vouement sans faille Ă la formation des futurs professionnels.
Aujourdâhui, Wontesha et Tsedeke poursuivent leur parcours pour devenir mĂ©decins, tandis quâHabtamu sâengage avec confiance dans une nouvelle voie. Leurs rĂ©ussites tĂ©moignent de la puissance dâune intervention opportune et dâun dĂ©vouement sans faille Ă la formation des futurs professionnels.

Sindu Yitna, ancienne boursiĂšre du programme FAWE/ Fondation Mastercard.
Dâun petit village Ă lâuniversitĂ© de Woldialâhistoire de Sindu Yitna
Sindu Yitna, une jeune femme tenace originaire dâun modeste village, a transformĂ© les dĂ©fis en une odyssĂ©e inspirante qui rĂ©sonne Ă travers les gĂ©nĂ©rations. ĂlevĂ©e par sa mĂšre dĂ©vouĂ©e Ă la suite de la disparition de son pĂšre, la poursuite de lâĂ©ducation par Sindu est un symbole de rĂ©silience. Surmontant les contraintes financiĂšres, les prouesses acadĂ©miques de Sindhu lâont conduite au FAWE en 2014, oĂč elle a trouvĂ© un soutien inestimable en matiĂšre dâorientation professionnelle et de conseil, de service de mentorat, de formation linguistique et dâautonomisation. AnimĂ©e par sa passion pour lâapprentissage et sa dĂ©termination Ă surmonter les obstacles dans son village, Sindu a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă Adama City oĂč elle avait vĂ©cu dans la maison de sa tante. Son parcours acadĂ©mique sâest poursuivi Ă lâuniversitĂ© de Woldia en 2010 E.C., marquant un pas dĂ©cisif dans la quĂȘte de connaissance et de dĂ©veloppement personnel
de Sindu. Tout au long de son parcours, la dĂ©termination inĂ©branlable de Sindu et son engagement en faveur de lâĂ©ducation tĂ©moignent du pouvoir de transformation de la rĂ©silience et de la poursuite de ses aspirations.
Alors quâils Ă©taient Ă lâUniversitĂ© de Woldia, Sindu et Rahel Tekalign, anciens boursiers du FAWE, se sont lancĂ©s dans une mission visant Ă unir les Ă©tudiants au-delĂ des divisions sociĂ©tales. Leur vision sâest concrĂ©tisĂ©e par la crĂ©ation du club dâĂ©thiopianisme, un symbole dâunitĂ© cĂ©lĂ©brant la riche histoire de lâĂthiopie.
Sindu Yitna, une jeune femme tenace originaire dâun modeste village, a transformĂ© les dĂ©fis en une odyssĂ©e inspirante qui rĂ©sonne Ă travers les gĂ©nĂ©rations.
Le club dâĂ©thiopianisme, nĂ© de leur vision, visait Ă primer sur les divisions ethniques et Ă favoriser la capacitĂ© des Ă©tudiants Ă rĂ©soudre les problĂšmes. Lâassociation Ă©tait un bastion de lâunitĂ©, organisant des cĂ©lĂ©brations et contribuant au paysage culturel et littĂ©raire. Leurs programmes allaient de lâexploration de la littĂ©rature historique Ă lâorganisation de dĂ©bats dâexperts, en passant par lâorganisation dâĂ©vĂ©nements caritatifs destinĂ©s Ă aider les enfants des rues et les personnes dĂ©munies. Le sens du leadership et le dĂ©vouement inĂ©branlable de Sindhu lâont distinguĂ©e et lui ont valu dâĂȘtre reconnue Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur de lâuniversitĂ©. Sa participation Ă des programmes culturels, ses expressions poĂ©tiques et son engagement dans des actions caritatives sont devenus emblĂ©matiques de son caractĂšre. Cherchant Ă Ă©tendre son impact, Sindu sâest plongĂ©e dans une formation Ă la gestion de programmes en ligne, ce qui tĂ©moigne de sa rĂ©silience et de sa dĂ©termination.
Améliorer la vie des jeunes filles kenyanes: le projet
Imarisha Msichana
La grossesse chez les adolescentes reste un dĂ©fi important au Kenya, en particulier Ă la suite de la pandĂ©mie du COVID-19. Pour y remĂ©dier, le FAWE Kenya, en partenariat avec la Fondation Mastercard, met en Ćuvre le projet Imarisha Msichana dans 20 comtĂ©s, dont Migori, Homa Bay, Siaya, Busia, Nairobi, Machakos, Kiambu et au-delĂ . Cette initiative transforme la vie de milliers de filles en les sensibilisant Ă lâĂ©ducation sexuelle, en favorisant la rĂ©insertion des mĂšres adolescentes dans les Ă©coles et en amĂ©liorant la culture numĂ©rique des apprenants.
Lâune des principales stratĂ©gies Ă lâorigine de ce changement est le modĂšle dâautonomisation TusemeFAWE qui encourage les filles et les garçons Ă sâĂ©lever contre les obstacles Ă lâĂ©ducation. En rĂ©ponse Ă lâĂšre numĂ©rique, le FAWE a numĂ©risĂ© le modĂšle Tuseme, Ă©largissant ainsi sa portĂ©e et son impact. La phase pilote au Kenya a touchĂ© 160 Ă©coles, formĂ© 8 000 apprenants Ă la culture numĂ©rique et Ă la sĂ©curitĂ© en ligne, et inscrit plus de 15 000 Ă©lĂšves Ă lâapplication Tuseme pour une formation en ligne.
Le projet a permis Ă plus de 5 000 mĂšres adolescentes de retourner Ă lâĂ©cole, rĂ©clamant ainsi leur droit Ă lâĂ©ducation et Ă lâavenir. Notamment, 153 de ces filles ont reçu des bourses complĂštes, couvrant plus que les frais de scolaritĂ© et assurant un soutien holistique.
Le projet Imarisha Msichana a Ă©galement renforcĂ© la collaboration multisectorielle, en engageant les parties prenantes dans les 20 comtĂ©s pour renforcer les systĂšmes dâorientation et promouvoir la santĂ© et les droits sexuels et reproductifs (SDSR). Une Ă©tape importante a Ă©tĂ© le lancement du rapport dâanalyse de la situation sur les grossesses chez les adolescentes,

(En haut) Mme Ruth Oloo, Responsable du programme Genre Ă la Fondation Mastercard, avec Mme Emily Gumba, responsable principale de programme au FAWE, lors du lancement du rapport dâanalyse situationnelle du programme Imarisha Msichana sur les grossesses chez les adolescentes au Kenya et de la remise des prix des mĂ©dias Ă Nairobi, au Kenya.
qui a rassemblĂ© les parties prenantes, y compris les responsables gouvernementaux et les partenaires au dĂ©veloppement, afin dâĂ©clairer la politique et lâaction. Dans un effort supplĂ©mentaire pour maintenir lâimpact, le projet a dĂ©ployĂ© une composante dâengagement des mĂ©dias et de rĂ©compenses, formant les journalistes Ă des reportages sensibles au genre et reconnaissant ceux qui ont fait prevue dâexcellence dans la mise en lumiĂšre de lâĂ©ducation des filles et des questions de genre. Ă lâavenir, lâapplication Tuseme, actuellement testĂ©e au Kenya, devrait ĂȘtre dĂ©ployĂ©e Ă lâĂ©chelle du continent, afin que des milliers dâautres jeunes Africains aient accĂšs Ă cette plateforme numĂ©rique transformatrice. Vous trouverez ci-dessous des histoires de changement rĂ©sultant du programme.

Le triomphe de Mary contre des forces presque insurmontables
Voici Mary Wanjiru Mbugua, originaire de la ville de Murungaru Ă Kinangop, dans le comtĂ© de Nyandarua, dont lâhistoire ne ressemble Ă aucune autre. Mary nâĂ©tait quâune adolescente lorsquâelle est tombĂ©e enceinte en 2020. Elle a perdu tout espoir de rĂ©aliser son rĂȘve de terminer ses Ă©tudes lorsquâelle a Ă©tĂ© contrainte dâabandonner lâĂ©cole, ses parents ne pouvant subvenir Ă ses besoins et Ă ceux de son enfant.
En juin 2022, sa vie sâest amĂ©liorĂ©e lorsquâelle est retournĂ©e Ă lâĂ©cole. Elle a rejoint le club Tuseme oĂč elle a Ă©tĂ© encadrĂ©e et soutenue pour faire face Ă sa situation unique de mĂšre Ă©tudiante adolescente, ce qui lui a valu les moqueries et les railleries de ses camarades de classe. Elle a pu reprendre espoir et confiance, et a finalement Ă©tĂ© Ă©lue prĂ©sidente du club TUSEME, oĂč elle a dĂ©fendu la protection des filles contre les abus et les grossesses prĂ©coces, la participation des filles Ă lâenseignement des STIM et la conservation de lâenvironnement avec le soutien du Mouvement Ceinture Verte. Elle a Ă©galement Ă©tĂ© Ă©lue Ă la tĂȘte de lâĂ©cole, inspirant dâautres filles Ă devenir des leaders.
En 2024, Mary passe ses examens KCSE Ă lâĂ©cole secondaire de Murungaru et obtient la moyenne de B. Ces excellents rĂ©sultats lui permettront dâobtenir une place dans lâune des universitĂ©s kenyanes dans le cadre des stages en cours. Elle envisage dâobtenir une licence en sciences infirmiĂšres et dâĂȘtre un modĂšle pour les jeunes filles, en leur montrant quâen dĂ©pit de


leur situation du passĂ©, câest possible dâatteindre ses objectifs. Avec le soutien dâorganisations telles que le FAWE, elle souhaite devenir mentor afin dâaider les mĂšres adolescentes Ă se rĂ©inscrire Ă lâĂ©cole et Ă renouer avec leurs rĂȘves. La direction de lâĂ©cole lui a offert une opportunitĂ© oĂč elle sert actuellement de mentor Ă ses pairs.
En ses propres termes, Mary déclare,
Je voudrais remercier le FAWE pour sa contribution Ă lâautonomisation des filles et des femmes. Tout le bien que vous faites continuera Ă transformer la jeune fille et la sociĂ©tĂ© en gĂ©nĂ©ral. Je suis convaincue que pour de nombreuses filles, le FAWE est comme une oasis. Vous avez donnĂ© de lâespoir Ă celles dâentre nous qui ne voyaient que lâobscuritĂ© sur leur chemin. Je vous remercie personnellement de tout cĆur de mâavoir permis de faire partie de votre histoire. Le voyage jusquâĂ la ConfĂ©rence de la Campagne Gender is My Agenda, au Ghana, pour reprĂ©senter le FAWE lors du lancement du Manuel du FAWE sur la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire (SRGBV) en juillet 2024, a Ă©tĂ© lâapogĂ©e du rĂȘve de toute Ă©coliĂšre. Continuez Ă tenir la lumiĂšre pour les autres. Que Dieu vous bĂ©nisse Ă©normĂ©ment. Merci. Mary Wanjiru Mbugua
Alors que les Ă©tudiants font face aux dĂ©fis de la vie, on remarque que les flux et les reflux de la vie prĂ©sentent un caractĂšre unique. Les clubs Tuseme ne sont pas seulement rĂ©servĂ©s aux mĂšres adolescentes qui ont obtenu une seconde chance dâĂ©ducation en retournant Ă lâĂ©cole. Lâhistoire de Sharlyne ci-dessous montre comment Tuseme a Ă©tĂ© une bĂ©nĂ©diction de la maniĂšre la plus inattendue qui soit.
Mary Mbugua, participante au programme Imarisha Msichana.

Sharlyne Achiengâ, participante au programme
Imarisha Msichana.
Le meilleur gain de Sharlyne Achieng grĂące aux clubs Tuseme
Sharlyne Achieng est originaire du comtĂ© de Bungoma. Son espoir de poursuivre ses Ă©tudes a Ă©tĂ© anĂ©anti lorsque sa mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e en 2020, pendant les vacances de dĂ©cembre. Elle a obtenu 313 points lorsque les rĂ©sultats du KCPE ont Ă©tĂ© publiĂ©s quelques jours plus tard. Sa tante maternelle lâa accueillie, mais au lieu de lâemmener Ă lâĂ©cole, elle a Ă©tĂ© contrainte Ă travailler comme serveuse dans un bar local, oĂč elle a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e pour avoir travaillĂ© comme mineure. Sharlyne sâest enfuie aprĂšs avoir Ă©tĂ© libĂ©rĂ©e pour aller chez son oncle maternel qui lâa inscrite Ă lâĂ©cole secondaire. Cette expĂ©rience a malheureusement Ă©tĂ© de courte durĂ©e, car elle a dĂ» abandonner momentanĂ©ment lâĂ©cole en raison de problĂšmes familiaux. Sharlyne a alors trouvĂ© un bienfaiteur qui lâa ramenĂ©e Ă lâĂ©cole oĂč elle a rejoint le club Tuseme.
Avec dâautres membres, Sharlyne Achieng sâest profondĂ©ment impliquĂ©e dans les activitĂ©s du club. Les membres ont commencĂ© Ă parler des difficultĂ©s qui les affectaient et, avec les conseils spĂ©cialisĂ©s des parrains, ils ont commencĂ© Ă partager leurs expĂ©riences, y compris les obstacles scolaires et sociaux Ă leur dĂ©veloppement. Câest Ă ce moment-lĂ que Sharlyne a fait part de ses difficultĂ©s aux membres du club. Elle avait Ă©tĂ© sauvĂ©e par un bienfaiteur qui ne pouvait cependant pas payer ses frais de scolaritĂ©. GrĂące au club, elle a rĂ©ussi Ă trouver un autre bienfaiteur qui lâa aidĂ©e Ă payer ses frais de scolaritĂ©.
BientĂŽt, la vie sociale et scolaire de Sharlyne a commencĂ© Ă Ă©voluer positivement. Avec la garantie dâun logement et du paiement des frais de scolaritĂ©, elle a commencĂ© Ă amĂ©liorer son travail scolaire. Sur le plan social, elle a acquis la confiance nĂ©cessaire pour dire NON aux activitĂ©s socioculturelles qui nuisent au bien-ĂȘtre et au dĂ©veloppement dâune jeune fille. GrĂące Ă sa participation
active, elle a représenté le club dans divers forums organisés par le FAWE dans le comté.
Avant de rejoindre le Tuseme Club, ses rĂ©sultats Ă©taient de lâordre de la moyenne de D+ et moins, mais elle a commencĂ© Ă sâamĂ©liorer. Son comportement Ă©tait exemplaire Ă lâĂ©cole, ce qui lui a permis de guider dâautres Ă©lĂšves. Sharlyne a passĂ© le KCSE en 2024 et a obtenu la moyenne de C+, ce qui lui a permis dâentrer directement Ă lâuniversitĂ©. Elle souhaite faire carriĂšre dans le secteur de la santĂ©.
InterrogĂ©e lors de la rĂ©union dâĂ©valuation dâImarisha Msichana, Sharlyne a dĂ©clarĂ©: âLe club Tuseme est une bĂ©nĂ©diction,
Le club Tuseme est une bĂ©nĂ©diction pour moi, je nâai jamais eu le courage de me tenir devant les gens et de prendre la parole en public, mais grĂące au club Tuseme et aux enseignements du club, jâai acquis le courage de parler des problĂšmes qui me touchent, je nâavais pas dâendroit oĂč rester, mais grĂące Ă Tuseme, jâai pu obtenir lâaide dâun bienfaiteur pour payer mes frais de scolaritĂ© et un endroit oĂč me sentir chez moiâ, a dĂ©clarĂ© Sharlyne lorsquâelle a racontĂ© son histoire lors de la rĂ©union dâĂ©valuation de lâIMP Ă Bungoma, en 2024. Sharlyne Achieng
Les histoires de Mary et de Sharlyne sont quelques-unes des nombreuses histoires positives qui ont Ă©mergĂ© de lâinstallation des clubs Tuseme dans les Ă©coles du Kenya. Chaque Ă©lĂšve qui rejoint le club a une histoire positive unique Ă raconter sur lâimpact du club dans sa vie et celle de ses proches. Les clubs Tuseme sont un cadeau qui ne cesse dâĂȘtre offert.
Promouvoir les
meilleures pratiques journalistiques tenant compte de lâĂ©galitĂ© des sexes
Les mĂ©dias sont un Ă©lĂ©ment essentiel de la communication telle que nous la connaissons aujourdâhui. Ceux-ci jouent un rĂŽle essentiel en informant, en persuadant et en changeant la culture du public sur diverses questions dâactualitĂ©. Ils ont Ă©tĂ© en premiĂšre ligne dans la lutte contre les grossesses chez les adolescentes et les mariages prĂ©coces en Afrique, en particulier au Kenya. Toutefois, les ĂȘtres humains nâexistent pas dans le vide, car ils sont le produit de leur sociĂ©tĂ© et de leur environnement. Il est donc probable que mĂȘme lorsque les journalistes Ă©crivent des articles sur des sujets tels que la grossesse des adolescentes et le mariage prĂ©coce, des prĂ©jugĂ©s et des stĂ©rĂ©otypes personnels peuvent apparaĂźtre. Câest pour cette raison que le FAWE, par lâintermĂ©diaire du FAWE Kenya, a organisĂ© une formation pour 60 journalistes sur la rĂ©daction et le reportage sensible au genre. TirĂ©e des 20 comtĂ©s oĂč le programme Imarisha Msichana est mis en Ćuvre, cette activitĂ© visait Ă doter les journalistes des compĂ©tences nĂ©cessaires pour couvrir des sujets portant sur le genre de maniĂšre responsable et respectueuse de la dignitĂ© humaine.
Les participants Ă©taient des reprĂ©sentants de journalistes travaillant dans la presse Ă©crite, lâaudiovisuel et les mĂ©dias sociaux, issus de diverses maisons de presse locales et internationales, ainsi que des journalistes indĂ©pendants.
Dans le but de reconnaĂźtre et de promouvoir lâexcellence en matiĂšre de reportage sensible au genre, le FAWE a organisĂ© une cĂ©rĂ©monie de remise des prix aux mĂ©dias afin de rĂ©compenser les journalistes formĂ©s qui ont fait preuve dâun engagement et dâune excellence remarquables pour mettre en lumiĂšre les questions de genre dans leurs reportages. LâĂ©vĂ©nement a Ă©tĂ© le point culminant des efforts visant Ă encourager les reportages inclusifs qui amplifient les voix des groupes marginalisĂ©s et promeuvent lâĂ©quitĂ© en matiĂšre de genre. Au total, 45 articles ont Ă©tĂ© soumis par des journalistes des comtĂ©s oĂč nos projets sont mis en Ćuvre, ce qui tĂ©moigne dâune grande diversitĂ© de rĂ©cits et de reportages percutants. Un jury indĂ©pendant, composĂ© de journalistes expĂ©rimentĂ©s du Conseil des mĂ©dias du Kenya et de lâAssociation des femmes dans les mĂ©dias du Kenya (AMWIK), a examinĂ© les candidatures. Les critĂšres dâĂ©valuation Ă©taient les suivants: la pertinence et lâimpact de lâarticle
La profondeur de la recherche et lâexactitude des faits
Approches novatrices en matiĂšre de narration
LâĂ©thique du reportage et la sensibilitĂ© au genre.
Nancy Kering, journaliste de Citizen TV, a remportĂ© le concours. Son reportage a mis en lumiĂšre le nombre de filles qui se marient avant lâĂąge de 18 ans, peu aprĂšs avoir subi des mutilations gĂ©nitales fĂ©minines (MGF) dans le comtĂ© de Kajiado, au Kenya. Dans son article, Nancy a prĂ©sentĂ© les efforts entrepris par le FAWE dans la lutte contre le mariage des enfants et les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines, tels que la crĂ©ation de clubs Tuseme dans les Ă©coles et le plaidoyer en faveur de la rĂ©insertion des mĂšres adolescentes Ă lâĂ©cole.
Le FAWE, par lâintermĂ©diaire de lâĂ©quipe du programme Imarisha Msichana et des journalistes, a Ă©tabli une formidable relation de travail. Les journalistes se sont Ă©galement engagĂ©s Ă amĂ©liorer et Ă accroĂźtre leurs reportages sur les questions de genre.
Regardez le Reportage Gagnant Ici.https://www. youtube.com/ watch?v=7sr8oB9x_


La journaliste de Citizen TV Nancy Kering (Ă gauche) reçoit un prix dâexcellence pour ses reportages sur les questions de genre de la part de Mme Catherine Matara, reprĂ©sentante du ministĂšre de lâĂducation du Kenya, lors du lancement du rapport dâanalyse de la situation sur les grossesses chez les adolescentes au Kenya et de la remise des prix des mĂ©dias du programme Imarisha Msichana.
(De gauche Ă droite) M. Richard Chelagat, Directeur Administratif et Financier du FAWE, le professeur Hazel Mumbo, TrĂ©soriĂšre honoraire du Conseil dâAdministration du FAWE, et Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice ExĂ©cutive adjointe et responsable des programmes du FAWE Afrique, reçoivent des Ćufs de la communautĂ© ghanĂ©enne.

SHARE: Promouvoir lâĂ©galitĂ© des sexes et les droits de santĂ© en Afrique
Le programme SHARE (Sexual Health and Reproductive Education - Ăducation Ă la santĂ© sexuelle et reproductive) continue de promouvoir lâĂ©galitĂ© des sexes et les droits Ă la santĂ© des filles et des jeunes femmes marginalisĂ©es au Ghana et en Ouganda. AncrĂ© dans des solutions communautaires, le programme, fondĂ© par Affaires mondiales Canada, autonomise les jeunes femmes et renforce les systĂšmes locaux afin de soutenir leurs droits, leur Ă©ducation et leur bien-ĂȘtre.
En Ouganda, le FAWE a facilitĂ© la rĂ©intĂ©gration scolaire de 247 filles, les aidant Ă reprendre leurs Ă©tudes aprĂšs des pĂ©riodes dâinterruption, souvent dues Ă des grossesses prĂ©coces ou au travail des enfants. Lâadoption dâun rĂšglement local dans le district de Buyende, interdisant la pĂȘche des enfants et les marchĂ©s de nuit - deux activitĂ©s connues pour exposer les filles Ă lâexploitation et Ă lâabandon scolaire - a constituĂ© une avancĂ©e politique significative.
En outre, 53 jeunes femmes ont Ă©tĂ© dotĂ©es de compĂ©tences de vie essentielles et dâun soutien psychosocial, tandis que 71 membres de la communautĂ© de pratique ont Ă©tĂ© formĂ©s au leadership fĂ©minin et aux stratĂ©gies de plaidoyer. Ces efforts permettent de mettre en place un solide rĂ©seau de base qui sâengage
Ă promouvoir les systĂšmes dâĂ©ducation et de santĂ© sensibles au genre.
Au Ghana, les efforts de plaidoyer ont mis lâaccent sur la remise en question des normes sociales dĂ©favorables aux femmes et sur la lutte contre les causes profondes des grossesses chez les adolescentes, de la violence basĂ©e sur le sexe et de lâinefficacitĂ© des soins parentaux. Le programme a formĂ© 78 dirigeants communautaires Ă la santĂ© et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR), leur dotant les moyens de mener des conversations et des interventions Ă©clairĂ©es au sein de leurs communautĂ©s.
En outre, 21 journalistes ont Ă©tĂ© formĂ©s Ă plaider en faveur de la santĂ© et des droits sexuels et reproductifs des adolescents, en mettant lâaccent sur des reportages tenant compte des spĂ©cificitĂ©s de chaque sexe. Cela a conduit Ă un changement notable dans les repportages des mĂ©dias, mettant en Ă©vidence une couverture responsable et basĂ©e sur les droits des questions touchant les filles et les jeunes femmes.
Le programme SHARE est un exemple puissant de la maniĂšre dont le plaidoyer collectif, le leadership local et lâautonomisation des jeunes peuvent crĂ©er des environnements oĂč les filles sont protĂ©gĂ©es, soutenues et habilitĂ©es Ă sâĂ©panouir.

M. Richard Chelagat, Directeur Administratif et Financier du FAWE, et le professeur Hazel Mumbo, TrĂ©soriĂšre Honoraire du Conseil dâadministration du FAWE, lors dâune rĂ©union au Ghana.

(De gauche Ă droite) â Le chef suprĂȘme de la rĂ©gion traditionnelle de Bongo, dans le nord-est du Ghana, Nana Baba Salifu Atamale Lemyaarum, en compagnie de M. Martin Okhako, chargĂ© de programme au FAWE. LâĂ©quipe du FAWE a rendu une visite de courtoisie au chef dans le cadre du programme SHARE.
Lâinformation se rapproche des communautĂ©s au Ghana
En 2024, le FAWE Afrique, en partenariat avec le FAWE Ghana dans le cadre du programme SHARE, a créé 16 centres dâinformation communautaires (CIC) dans quatre districts du nord du Ghana pour Ă©largir lâaccĂšs Ă lâinformation sur la santĂ© et les droits sexuels et reproductifs (SDSR). DirigĂ©s par les responsables du FAWE, notamment le Professeur Hazel Miseda Mumbo, Mme Teresa OmondiAdeitan et M. Richard Chelagat, les CIC sont des espaces sĂ»rs, gĂ©rĂ©s par la communautĂ©, qui facilitent lâapprentissage, le dialogue et lâorientation en collaboration avec le personnel de santĂ© et les dirigeants locaux. Au cours de leur premiĂšre annĂ©e dâexistence, les CIC ont impliquĂ© 609 personnes - 437 femmes et filles et 172 hommes et garçons - afin dâapprofondir la sensibilisation aux SDSR des adolescents et de renforcer les systĂšmes dâappui communautaire, conformĂ©ment Ă lâengagement du FAWE en faveur dâune autonomisation inclusive et communautaire.
Rien quâen 2024, les CIC ont organisĂ© des sĂ©ances dâengagement communautaire qui ont touchĂ© 609 personnes, dont 437 femmes et filles et 172 hommes et garçons 609
Le FAWE a fait un progrÚs significatif dans la promotion de systÚmes de santé inclusifs en formant 120 agents de santé à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) et à la langue des signes de base en 2024.
Améliorer les soins de santé inclusifs:
120 agents de santé formés à la santé sexuelle et reproductive et au langage des signes
En 2024, le FAWE a fait un grand pas en avant dans la promotion de systĂšmes de santĂ© inclusifs en formant 120 agents de santĂ© Ă la santĂ© et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) et Ă la langue des signes de base. Lâinitiative, mise en Ćuvre dans le cadre du programme Make Way, visait Ă doter les prestataires de soins de santĂ© des compĂ©tences nĂ©cessaires pour offrir aux jeunes handicapĂ©s des services accessibles et adaptĂ©s Ă leurs besoins. La formation a permis de combler une lacune importante du systĂšme de soins de santĂ©, Ă savoir la nĂ©cessitĂ© de disposer de prestataires capables de comprendre et de rĂ©pondre aux divers besoins de tous les jeunes, en particulier ceux qui vivent avec un handicap. En renforçant les capacitĂ©s en matiĂšre de santĂ© sexuelle et reproductive et de langue des signes, le programme a amĂ©liorĂ© la communication entre les travailleurs de la santĂ© et les clients, amĂ©liorant ainsi lâaccĂšs aux services essentiels pour les jeunes marginalisĂ©s.
Cette approche sâaligne sur le principe fondamental de Make Way: utiliser une approche intersectionnelle pour dĂ©manteler les barriĂšres Ă la SDSR. Le programme reconnaĂźt que les jeunes peuvent ĂȘtre confrontĂ©s Ă de multiples formes de discrimination qui se chevauchent, liĂ©es au handicap, au genre, Ă lâethnicitĂ© ou au statut social, qui aggravent leur vulnĂ©rabilitĂ© et limitent leur accĂšs aux services de santĂ©.
GrĂące Ă cette intervention, le FAWE a non seulement renforcĂ© la prestation de services, mais a Ă©galement contribuĂ© Ă modifier les perceptions et les pratiques au sein du systĂšme de santĂ©. En consĂ©quence, les prestataires de soins de santĂ© sont dĂ©sormais plus conscients, mieux Ă©quipĂ©s et plus inclusifs, posant ainsi les bases dâun systĂšme qui garantit quâaucun jeune nâest laissĂ© pour compte dans lâaccĂšs Ă ses droits sexuels et reproductifs. Ce travail sâinscrit dans le cadre du plaidoyer plus large du FAWE en faveur dâun monde oĂč chaque jeune, indĂ©pendamment de ses origines ou de ses capacitĂ©s, a accĂšs Ă une Ă©ducation sexuelle complĂšte, Ă lâautodĂ©termination, Ă la contraception et Ă des soins de qualitĂ©.
GrĂące Ă cette intervention, le FAWE a non seulement renforcĂ© la prestation de services, mais a Ă©galement contribuĂ© Ă modifier les perceptions et les pratiques au sein du systĂšme de santĂ©. En consĂ©quence, les prestataires de soins de santĂ© sont dĂ©sormais plus conscients, mieux Ă©quipĂ©s et plus inclusifs, posant ainsi les bases dâun systĂšme qui garantit quâaucun jeune nâest laissĂ© pour compte dans lâaccĂšs Ă ses droits sexuels et reproductifs.
Les femmes et la participation politique: Renforcer les capacités de la prochaine génération de leaders africains
Au cours des cinq derniĂšres annĂ©es, le FAWE a Ă©tĂ© lâun des principaux partenaires de mise en Ćuvre du projet Femmes et Participation Politiques (FPP), dirigĂ© par International IDEA en collaboration avec six partenaires rĂ©gionaux et continentaux. Lâinitiative est conçue pour accroĂźtre la participation et lâinfluence des femmes dans la vie politique et publique en Afrique, conformĂ©ment au Protocole de Maputo, aux Objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD) et aux cadres de gouvernance rĂ©gionaux.
Le projet FPP est actuellement actif dans huit pays - le Botswana, la CĂŽte dâIvoire, la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, lâEswatini, le Kenya, le SĂ©nĂ©gal, la Tanzanie et le Zimbabwe - oĂč il promeut des systĂšmes politiques inclusifs et renforce les capacitĂ©s des femmes leaders actuelles et en devenir.

En 2024, le FAWE a menĂ© des engagements de haut niveau au Kenya, y compris un atelier ciblant les jeunes femmes leaders et les aspirantes politiques. LâĂ©vĂ©nement a vu la participation de la Commission Ă©lectorale indĂ©pendante et des frontiĂšres (IEBC) et du Bureau du Registre des partis politiques. Lâatelier a sensibilisĂ© les participants aux systĂšmes Ă©lectoraux, aux cadres juridiques et aux structures des partis politiques, tout en encourageant une prĂ©paration prĂ©coce aux futures Ă©lections.


Lâun des points forts de la rĂ©union a Ă©tĂ© une session de mentorat menĂ©e par des femmes parlementaires expĂ©rimentĂ©es, dont lâHonorable Millie Odhiambo Mabona, qui ont partagĂ© leurs expĂ©riences personnelles et offert des conseils pratiques aux jeunes femmes dĂ©sireuses dâentrer dans la vie politique.
Au niveau régional, le FAWE a contribué au lancement de la deuxiÚme édition du BaromÚtre du FPP en Afrique du Sud - un outil de plaidoyer et de redevabilité qui suit et met en évidence les progrÚs réalisés en matiÚre de participation politique des femmes en Afrique.
En parallĂšle, le FAWE a dĂ©veloppĂ© un module scolaire modĂšle rĂ©gional visant Ă inculquer des valeurs de leadership aux filles et aux jeunes femmes. Le module promeut un leadership Ă©thique, inclusif et civique dĂšs le plus jeune Ăąge, jetant ainsi les bases dâune future gĂ©nĂ©ration de femmes leaders transformatrices.
GrĂące Ă ces efforts, le FAWE continue de renforcer son engagement Ă mettre en place des systĂšmes de gouvernance inclusifs oĂč les femmes et les filles africaines peuvent participer et diriger.
Prof. Nana Jane Opoku Agyemang, Vice-Présidente du Ghana.
Mme Cynthia Barasa, assistante de programme du FAWE, sâexprimant lors dâun Ă©vĂ©nement de FPP.
Données pour le changement II: utilisation des preuves pour mettre fin à la violence basée
sur le genre en milieu scolaire
Le programme DonnĂ©es pour le changement II est une initiative de collaboration entre le FAWE et Together for Girls, qui sâappuie sur les succĂšs de la premiĂšre phase pour conduire Ă des changements systĂ©miques par le biais dâinterventions basĂ©es sur des preuves.
La phase I du programme a mis lâaccent sur la collecte et lâanalyse de donnĂ©es afin dâamĂ©liorer les rĂ©sultats en matiĂšre dâĂ©ducation pour les rĂ©fugiĂ©s et les populations dĂ©placĂ©es de force, en mettant dĂ©libĂ©rĂ©ment lâaccent sur les donnĂ©es ventilĂ©es par sexe. Lâaccent a notamment Ă©tĂ© mis sur les adolescentes et les jeunes femmes dans les communautĂ©s dâaccueil, ce qui a permis dâobtenir des informations essentielles sur les dĂ©fis et les besoins Ă©ducatifs qui leur sont propres.
La phase II passe maintenant de la collecte de donnĂ©es Ă lâaction et Ă la mise en Ćuvre. Le programme pilote actuellement le Manuel du FAWE sur la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire au Nigeria, au Malawi et au Zimbabwe. Ce Manuel est conçu comme une boĂźte Ă outils pratique pour les Ă©ducateurs, les chefs dâĂ©tablissement et les administrateurs, les dotant de stratĂ©gies pour prĂ©venir et rĂ©pondre Ă la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire.

(Debout) Mme Cynthia Barasa, assistante de programme FAWE, sâexprimant lors dâun atelier organisĂ© au Zimbabwe par le programme DonneĂ©es pour le changement II.
Outre le Manuel, des fiches dâinformation et du matĂ©riel de sensibilisation sont diffusĂ©s pour soutenir la formation et sensibiliser les communautĂ©s. Lâobjectif global est de renforcer les systĂšmes scolaires, de crĂ©er des environnements dâapprentissage sĂ»rs et dâĂ©liminer la violence basĂ©e sur le genre Ă lâintĂ©rieur et autour des Ă©coles et autres Ă©tablissements dâenseignement. GrĂące au programme DonnĂ©es pour le changement II, le FAWE rĂ©affirme son engagement en faveur dâune Ă©ducation sĂ»re, inclusive et sensible au genre, en veillant Ă ce que chaque fille puisse apprendre dans un environnement exempt de violence et de peur.
Construire des espaces dâapprentissage plus sĂ»rs:
Co-crĂ©ation dâun Manuel de prĂ©vention des VBG pour lâenseignement supĂ©rieur
En 2024, le FAWE a participĂ© Ă la phase zĂ©ro du programme de la Fondation Mastercard par le biais dâune initiative de collaboration de six mois avec le Wellesley Centers for Women (WCW), le Gender Centre-Ghana et le CREAWKenya. Cette phase fondamentale visait Ă dĂ©velopper une approche culturellement informĂ©e et spĂ©cifique au contexte pour prĂ©venir la violence sexuelle et basĂ©e sur le genre dans les Ă©tablissements dâenseignement supĂ©rieur qui accueillent les boursiers de la Fondation Mastercard.
Lâinitiative a adoptĂ© une approche Ă©cologique et participative, en mettant lâaccent sur le contexte local et les nuances culturelles. La contribution du FAWE au cours de cette pĂ©riode sâest focalisĂ©e sur la collecte de donnĂ©es contextuelles, en identifiant les questions clĂ©s, et
en sâengageant avec les parties prenantes pour informer la co-crĂ©ation dâun programme complet.
Lâobjectif final est de co-dĂ©velopper un manuel de prĂ©vention et de rĂ©ponse aux VBG adaptĂ© aux Ă©tablissements dâenseignement supĂ©rieur, en particulier ceux qui sont affiliĂ©s aux programmes dâĂ©tudes de la Fondation. Une fois finalisĂ©, le manuel servira de ressource clĂ© pour promouvoir des environnements universitaires sĂ»rs, inclusifs et favorables pour les jeunes femmes et les jeunes hommes en Afrique.
Cette phase zĂ©ro marque le dĂ©but dâun long parcours vers des solutions durables Ă la violence sexuelle et basĂ©e sur le gnre dans les Ă©tablissements dâenseignement supĂ©rieur, jetant les bases dâune phase de co-crĂ©ation et dâune Ă©ventuelle mise Ă lâĂ©chelle.
Promouvoir lâenseignement sensible au genre grĂące au programme Echidna
Le programme Echidna Global Scholars a continuĂ© Ă soutenir le plaidoyer du FAWE pour des pratiques dâenseignement sensibles au genre en Eswatini, en Tanzanie, au Soudan du Sud et au NigĂ©ria en 2024. Lâinitiative visait Ă amĂ©liorer les environnements dâapprentissage en sâattaquant aux obstacles systĂ©miques qui entravent lâaccĂšs des filles Ă une Ă©ducation de qualitĂ©.
En Tanzanie, le FAWE a collaborĂ© avec lâInstitut dâĂ©ducation des adultes pour rĂ©viser les modules dâenseignement dans le cadre dâune approche genre. Lâantenne a Ă©galement mis en avant son leadership en matiĂšre de renforcement des capacitĂ©s des enseignants lors de la ConfĂ©rence rĂ©gionale sur lâĂ©ducation de la CommunautĂ© dâAfrique de lâEst Ă Arusha, oĂč elle a plaidĂ© en faveur de la mise en Ćuvre de politiques de rĂ©intĂ©gration scolaire pour les jeunes mĂšres.
En Eswatini, le FAWE a élaboré une straté gie de
plaidoyer complĂšte et a commandĂ© des recherches pour examiner le statut de lâĂ©ducation des filles et lâimpact des grossesses prĂ©coces sur les taux dâabandon scolaire. Ces efforts visent Ă informer les politiques nationales qui favorisent des environnements dâapprentissage inclusifs.
Au Nigeria, le FAWE a lancĂ© un rapport de rĂ©fĂ©rence sur les grossesses chez les adolescentes, qui a mis en Ă©vidence les effets conjuguĂ©s de lâinsĂ©curitĂ© sur lâĂ©ducation des filles. Lâantenne a Ă©galement Ă©laborĂ© un tableau de bord pour Ă©valuer la mise en Ćuvre par le pays du Protocole de Maputo, rĂ©vĂ©lant des obstacles culturels persistants Ă la lutte contre la violence basĂ©e sur le genre et Ă lâaccĂšs Ă lâĂ©ducation pour les filles.
GrĂące au Programme Echidna, le FAWE et ses Antennes sont en train dâĂ©tablir des preuves, dâinfluencer les politiques et dâĂ©quiper les systĂšmes Ă©ducatifs afin quâils rĂ©pondent plus efficacement aux besoins des filles et des jeunes femmes en Afrique.

Des enseignants tanzaniens brandissent des messages lors dâune formation en GRP.
Ouvrir des portes, changer des vies: Les initiatives du FAWE en matiĂšre de bourses
dâĂ©tudes pour lâĂ©ducation des filles
LâĂ©ducation est plus quâun droit, câest une bouĂ©e de sauvetage. Au FAWE, les bourses dâĂ©tudes ne sont pas seulement une question de frais de scolaritĂ©; elles sont une voie vers la dignitĂ©, lâopportunitĂ© et la transformation. Dans toute lâAfrique, les initiatives du FAWE en matiĂšre de bourses dâĂ©tudes sont conçues pour atteindre les personnes les plus marginalisĂ©es - les mĂšres adolescentes, les jeunes filles issues de communautĂ©s dĂ©munies et les chercheurs en herbe. Ces programmes reflĂštent la conviction du FAWE que chaque fille, quelle que soit son origine ou sa situation, mĂ©rite dâavoir la chance dâapprendre et de diriger.
In Numbers
17
des femmes de 14 pays ont obtenu avec succĂšs des bourses du Commonwealth pour lâannĂ©e universitaire 2024/2025.

153
La FAWE a accordĂ© 153 bourses complĂštes Ă des mĂšres adolescentes menacĂ©es dâabandon scolaire. Ces bourses ne se limitent pas Ă des aides financiĂšres : elles incluent un mentorat, un soutien psychosocial et des actions de sensibilisation communautaire pour lutter contre la stigmatisation.
17 femmes de 14 pays ont obtenu avec succĂšs des bourses du Commonwealth pour lâannĂ©e universitaire 2024/2025.
14

Bourses du Commonwealth:
Promouvoir le leadership des femmes grĂące Ă lâenseignement supĂ©rieur
La collaboration du FAWE avec la Commission des bourses du Commonwealth continue dâouvrir des voies acadĂ©miques mondiales pour les femmes africaines. Ces bourses prestigieuses, financĂ©es par le gouvernement britannique, offrent une prise en charge complĂšte des Ă©tudes de troisiĂšme cycle au Royaume-Uni, permettant aux boursiers de contribuer au dĂ©veloppement durable et Ă lâinnovation dans leur pays dâorigine.
En 2024, le FAWE a jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la nomination de candidates talentueuses Ă travers lâAfrique. Sur 52 candidatures - comprenant 27 candidats Ă la maĂźtrise et 25 candidats au doctorat - 17 femmes de 14 pays ont obtenu des bourses du Commonwealth pour lâannĂ©e acadĂ©mique 2024/2025.
Ce partenariat est plus quâune opportunitĂ© acadĂ©miquecâest un investissement stratĂ©gique dans lâavenir de lâAfrique. Les boursiers sĂ©lectionnĂ©s sont prĂȘts Ă devenir des leaders influents dans les domaines de la science, de lâĂ©ducation, des politiques publiques et du dĂ©veloppement, renforçant ainsi la voix du continent dans les espaces mondiaux de recherche et dâinnovation.
LâĂ©ducation est plus quâun droit, câest une bouĂ©e de sauvetage. Au FAWE, les bourses dâĂ©tudes ne sont pas seulement une question de frais de scolaritĂ©; elles sont une voie vers la dignitĂ©, lâopportunitĂ© et la transformation.
Le Fonds pour lâĂ©ducation des filles africaines (AGEF): Un engagement local en faveur de la deuxiĂšme chance
LancĂ© en 2022, le Fonds pour lâĂ©ducation des filles africaines (AGEF) est lâinitiative phare du FAWE visant Ă soutenir certaines des filles les plus vulnĂ©rables dâAfrique, en particulier les mĂšres adolescentes, en leur donnant une seconde chance dâaccĂ©der Ă lâĂ©ducation.
Le Fonds soutient actuellement des filles au Kenya, au Togo, en Eswatini, au LibĂ©ria et au Burundi, reflĂ©tant ainsi lâengagement du FAWE Ă ne laisser aucune fille de cĂŽtĂ©.
En 2024, le FAWE a renforcĂ© cet engagement avec le lancement de lâAGEF pour le Bureau sous-rĂ©gional de lâAfrique de lâOuest. Le lancement a eu lieu lors de la rĂ©union annuelle de planification et dâexamen du FAWE Ă Naivasha, au Kenya, oĂč le personnel a fait preuve dâune solidaritĂ© remarquable en faisant des contributions personnelles, symbolisant un engagement collectif Ă Ă©largir les opportunitĂ©s pour les filles Ă travers le continent.

(de gauche Ă droite) Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice ExĂ©cutive adjointe et responsable des programmes FAWE Afrique, Mme Catherine Badji, ChargĂ©e de finances, Dr Martha Muhwezi, Directrice ExĂ©cutive FAWE Afrique, Dr Bity Diene, Coordinatrice WASRO, et M. Richard Chelagat, Directeur Administratif et Financier FAWE, posent pour une photo lors de la remise des fonds AGEF au bureau WASRO. Cette cĂ©rĂ©monie sâest dĂ©roulĂ©e Ă Naivasha, au Kenya.
LâAGEF a Ă©galement continuĂ© Ă bĂ©nĂ©ficier de la gĂ©nĂ©rositĂ© des entreprises. North and South Travel, sous la direction de Kanveer Lochab, a parrainĂ© deux mĂšres adolescentes supplĂ©mentaires au Kenya cette annĂ©e. Cela porte Ă cinq le nombre total de filles soutenues par le fonds, dont une qui a terminĂ© avec succĂšs lâĂ©cole secondaire et se prĂ©pare maintenant Ă commencer une formation diplĂŽmante en 2025.
Bourses
Imarisha Msichana: Une seconde chance pour les mĂšres
adolescentes
Dans le cadre du programme Imarisha Msichana, le FAWE a accordĂ© 153 bourses dâĂ©tudes complĂštes Ă des mĂšres adolescentes risquant dâabandonner lâĂ©cole. Ces bourses ne sont pas seulement financiĂšres, elles comprennent Ă©galement un mentorat, un soutien psychosocial et un plaidoyer communautaire pour lutter contre la stigmatisation. Ce programme est la pierre angulaire de la mission du FAWE, qui consiste Ă veiller Ă ce que les filles confrontĂ©es Ă des grossesses prĂ©coces ne soient pas exclues de façon permanente du systĂšme Ă©ducatif. Imarisha prouve quâavec le soutien adĂ©quat, les filles peuvent retourner Ă lâĂ©cole, sâĂ©panouir et réécrire leur avenir.
GrĂące Ă lâAGEF, le FAWE montre comment la philanthropie africaine et les partenariats public-privĂ© peuvent avoir un impact tangible, en redonnant espoir, en reconstruisant lâavenir et en rĂ©affirmant le pouvoir de transformation de lâĂ©ducation pour chaque fille africaine.
Bourses dâaide sociale attribuĂ©es par le personnel:
La solidarité en action
Au FAWE, lâengagement commence au sein de lâorganisation. En 2024, le personnel du FAWE a poursuivi son initiative de base visant Ă soutenir lâĂ©ducation des filles en mettant en commun ses ressources pour financer lâĂ©ducation secondaire de jeunes filles au Kenya. Ce programme de bien-ĂȘtre interne reflĂšte les valeurs qui animent la mission du FAWE - la solidaritĂ©, lâempathie et lâaction. Il montre que le changement ne nĂ©cessite pas toujours un financement externe; il peut commencer avec le personnel qui croit au pouvoir de lâaction collective.
RenaĂźtre les rĂȘves: Le combat dâAlice pour lâĂ©ducation
Le parcours dâAlice Meseno Pere, du dĂ©sespoir au triomphe, a commencĂ© par un documentaire et sâest achevĂ© lorsquâelle a fiĂšrement eu en main un bulletin de notes du Kenya Certificate of Secondary Education (KCSE). Son histoire est celle dâune rĂ©silience, dâun espoir inĂ©branlable et du pouvoir transformateur de lâĂ©ducation.
NĂ©e dans le pittoresque comtĂ© de Narok, au Kenya, Meseno est lâaĂźnĂ©e des enfants de M. et Mme Pere. Elle a grandi en rĂȘvant de devenir avocate, inspirĂ©e par les histoires de femmes Maasai qui avaient dĂ©fiĂ© les barriĂšres culturelles, Ă©chappant aux mutilations gĂ©nitales fĂ©minines (MGF) et aux mariages dâenfants pour poursuivre des carriĂšres juridiques. DĂ©terminĂ©e Ă suivre leurs traces, elle a travaillĂ© dur Ă lâĂ©cole primaire de Naningâoi malgrĂ© les ressources limitĂ©es de lâĂ©tablissement, notamment des salles de classe inadĂ©quates et lâabsence de bibliothĂšque.
Cependant, son parcours a pris un tournant inattendu en 2020, lors de la pandĂ©mie de COVID-19. Lorsque les Ă©coles ont fermĂ© dans tout le pays, dâinnombrables filles ont Ă©tĂ© confrontĂ©es Ă une vulnĂ©rabilitĂ© accrue, et Meseno nâa pas fait exception Ă la rĂšgle. Ă lâĂąge de 14 ans, elle est tombĂ©e enceinte peu aprĂšs avoir obtenu son certificat dâĂ©tudes primaires au Kenya (KCPE). Elle a donnĂ© naissance Ă un petit garçon au dĂ©but de lâannĂ©e 2021, juste au moment de la rĂ©ouverture des Ă©coles.
Son histoire a attirĂ© lâattention du FAWE lorsquâelle a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e dans le documentaire Her Stolen Childhood (Son enfance volĂ©e), qui mettait en lumiĂšre les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les jeunes filles tombĂ©es enceintes pendant la pandĂ©mie. Sa situation sâest aggravĂ©e lorsque son pĂšre, incapable de payer les frais dâinscription Ă lâĂ©cole secondaire, sâest arrangĂ© pour la marier Ă lâĂąge de 15 ans. Mais sa mĂšre, qui croyait fermement en lâĂ©ducation, a refusĂ© dâabandonner. Avec lâaide de lâoncle de Meseno, elle a obtenu une place pour sa fille Ă lâĂ©cole secondaire de Melelo.
La nouvelle de sa situation critique est parvenue au SecrĂ©tariat rĂ©gional du FAWE, oĂč le personnel a fait preuve dâun remarquable Ă©lan de solidaritĂ©. Ils ont collectĂ© des fonds pour couvrir les frais de scolaritĂ©, dâinternat, dâuniforme et de papeterie, assurant non seulement son retour Ă lâĂ©cole mais couvrant Ă©galement ses frais de scolaritĂ© pour le trimestre suivant.
âJâai Ă©tĂ© anĂ©antie lorsque jâai appris que ma fille aĂźnĂ©e Ă©tait sur le point dâĂȘtre mariĂ©e. Cela mâa brisĂ© le cĆur de penser quâelle vivrait la mĂȘme vie que moi. Jâai toujours rĂȘvĂ© dâĂ©duquer mes enfants pour quâils aient une vie meilleure. Jâai priĂ© et Dieu a rĂ©pondu Ă mes priĂšresâ, a dĂ©clarĂ© sa mĂšre, Mme Noontawaua Pere.
Ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune seconde chance, Meseno sâest entiĂšrement consacrĂ©e Ă ses Ă©tudes. Elle sâest prĂ©sentĂ©e aux examens du KCSE et a obtenu un C-. Bien quâelle ne rĂȘve plus de devenir avocate, elle sâest dĂ©couvert une nouvelle passion - la gestion des ressources humaines - et se prĂ©pare Ă rejoindre un Ă©tablissement dâenseignement supĂ©rieur pour obtenir un diplĂŽme dans ce domaine.
âJe suis trĂšs reconnaissante au FAWE. Sans leur intervention rapide, je nâaurais jamais pu aller Ă lâĂ©cole secondaire. Aujourdâhui, jâai un avenir, non seulement pour moi, mais aussi pour mon enfant. MĂȘme mon pĂšre a changĂ© dâavis et tous mes frĂšres et sĆurs, garçons et filles, sont scolarisĂ©s. Le foyer de Pere sera un foyer de personnes Ă©duquĂ©es, et cela me rend trĂšs heureuseâ, a dĂ©clarĂ© Mme Meseno.
Son histoire nâest pas unique. Partout en Afrique, trop de filles risquent de perdre leur Ă©ducation en raison de difficultĂ©s financiĂšres, de grossesses prĂ©coces ou de mariages forcĂ©s. Câest pour cette raison que le FAWE a lancĂ© le Fonds pour lâĂ©ducation des filles africaines en novembre 2022. Ce fonds a dĂ©jĂ soutenu quatre filles au Kenya, leur permettant ainsi dâachever leur Ă©ducation secondaire.

Je suis trĂšs reconnaissante au FAWE. Sans leur intervention rapide, je nâaurais jamais pu aller Ă lâĂ©cole secondaire. Aujourdâhui, jâai un avenir, non seulement pour moi, mais aussi pour mon enfant. MĂȘme mon pĂšre a changĂ© dâavis et tous mes frĂšres et sĆurs, garçons et filles, sont scolarisĂ©s. Le foyer de Pere sera un foyer de personnes Ă©duquĂ©es, et cela me rend trĂšs heureuseâ, Meseno
Alice Meseno Pere, bĂ©nĂ©ficiaire de lâaide sociale du FAWE.


CHAPITRE
Des Ă©coliers kenyans sâadressent Ă la presse lors de la JournĂ©e de lâenfant africain 2024.

LâAnnĂ©e de lâĂ©ducation 2024 de lâUA : Un moment dĂ©cisif pour lâavenir de lâĂ©ducation en Afrique
LâĂ©ducation est le fondement du progrĂšs en Afrique, dĂ©finissant la trajectoire sociale, Ă©conomique et politique du continent. Consciente de ce fait, lâUnion africaine (UA) a dĂ©clarĂ© 2024 AnnĂ©e de lâĂ©ducation, une initiative historique visant Ă catalyser lâaction en faveur de la mise en place de systĂšmes Ă©ducatifs rĂ©silients, inclusifs et de qualitĂ© sur lâensemble du continent. Cette annĂ©e a signifiĂ© plus quâun simple engagement renouvelĂ©; il sâagissait dâun appel Ă faire tomber les barriĂšres systĂ©miques, Ă adopter lâinnovation et Ă donner la prioritĂ© Ă lâĂ©ducation en tant que force motrice du dĂ©veloppement durable.
Un tournant pour lâagenda de lâĂ©ducation en Afrique
Depuis des dĂ©cennies, lâĂ©ducation en Afrique est confrontĂ©e Ă des dĂ©fis persistants: faibles taux de scolarisation, nombre Ă©levĂ© dâabandons scolaires, infrastructures inadĂ©quates et disparitĂ©s entre les sexes qui continuent dâexclure des millions dâenfants, en particulier les filles. Selon lâUNESCO (2023):
LâAnnĂ©e de lâĂ©ducation de lâUA a offert une occasion unique de relever ces dĂ©fis avec urgence et dĂ©termination. Les gouvernements, les
32 millions
30% 28% dâenfants en Ăąge de frĂ©quenter lâĂ©cole primaire ne sont toujours pas scolarisĂ©s, les filles constituant la majoritĂ© des exclus.
Seuls 30 % des Ă©lĂšves africains passent Ă lâenseignement secondaire, ce qui limite lâaccĂšs aux opportunitĂ©s Ă©conomiques et Ă lâapprentissage tout au long de la vie.
Moins de 28 % des diplÎmés en STIM en Afrique sont des femmes, ce qui met en évidence les écarts persistants entre les hommes et les femmes dans les domaines scientifiques et technologiques.
La Directrice ExĂ©cutive du FAWE, Dr Martha Muhwezi, sâexprimant lors de la ConfĂ©rence panafricaine de lâUA sur lâĂ©ducation des filles et des femmes, qui sâest tenue Ă Addis-Abeba, en Ăthiopie.
organisations de la société civile et les partenaires mondiaux se sont mobilisés pour promouvoir les politiques et les programmes visant à promouvoir une éducation inclusive et de qualité pour tous.
Principales rĂ©alisations de lâAnnĂ©e de lâĂ©ducation 2024 de lâUA
Cette année a été marquée par des progrÚs transformateurs dans plusieurs domaines clés:
âą Engagements en matiĂšre de politique et dâinvestissement: Les gouvernements africains se sont engagĂ©s Ă augmenter les budgets de lâĂ©ducation, dans le but dâatteindre le point de rĂ©fĂ©rence mondial consistant Ă allouer 20 % des dĂ©penses nationales Ă lâĂ©ducation (Rapport mondial de suivi sur lâĂ©ducation, 2024).
âą Expansion de lâapprentissage numĂ©rique: LâĂ©lan en faveur dâune Ă©ducation fondĂ©e sur la technologie sâest traduit par une adoption accrue dâoutils et de plateformes numĂ©riques, comblant ainsi les lacunes en matiĂšre dâapprentissage dans les rĂ©gions Ă©loignĂ©es et mal desservies.
âą Renforcement de lâEFTP et de la prĂ©paration de la main-dâĆuvre: Lâaccent a Ă©tĂ© mis davantage sur lâenseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) afin de doter les jeunes Africains de compĂ©tences adaptĂ©es Ă lâĂ©volution des marchĂ©s du travail.
âą Renforcement de la collaboration rĂ©gionale: LâUA a menĂ© des efforts pour aligner les cadres nationaux dâĂ©ducation sur la stratĂ©gie continentale dâĂ©ducation pour lâAfrique (CESA 16-25) et lâAgenda 2063, garantissant ainsi une approche cohĂ©rente du dĂ©veloppement de lâĂ©ducation.
LâimpĂ©ratif de genre: Promouvoir lâĂ©ducation des filles et des femmes
Si lâĂ©ducation pour tous est un objectif universel, il nâen reste pas moins que les filles et les jeunes femmes continuent de se heurter Ă des obstacles importants qui les empĂȘchent dâaccĂ©der Ă lâĂ©ducation et de lâachever. LâAnnĂ©e de lâĂ©ducation de lâUA a mis en Ă©vidence lâurgence de combler le fossĂ© entre les sexes:
âą Promouvoir des Ă©coles sĂ»res et inclusives: En sâattaquant Ă des problĂšmes tels que la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire et le manque dâinstallations dâhygiĂšne menstruelle, qui sont tous deux des causes majeures dâabandon scolaire chez les filles.
âą AccroĂźtre la participation des femmes dans les STIM: les gouvernements et les institutions ont multipliĂ© les initiatives visant Ă accroĂźtre la reprĂ©sentation des femmes dans les domaines des sciences, de la technologie, de lâingĂ©nierie et des mathĂ©matiques.
Perspective dâavenir: Maintenir lâĂ©lan audelĂ de 2024
LâAnnĂ©e de lâĂ©ducation de lâUA ne doit pas ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une campagne dâune seule annĂ©e, mais comme le fondement dâune transformation durable. Pour maintenir cet Ă©lan, les dirigeants africains, les Ă©ducateurs et les parties prenantes doivent:
âą Renforcer la mise en Ćuvre des politiques pour sâassurer que les rĂ©formes de lâĂ©ducation se traduisent par un impact mesurable.
âą AccroĂźtre lâinvestissement dans lâĂ©ducation des filles, en reconnaissant quâune fille Ă©duquĂ©e est un catalyseur de la croissance Ă©conomique, de la rĂ©duction de la pauvretĂ© et du progrĂšs social.
âą Favoriser des partenariats plus solides entre les gouvernements, la sociĂ©tĂ© civile et le secteur privĂ© pour stimuler lâinnovation et le changement Ă long terme.
LâAnnĂ©e de lâĂ©ducation 2024 de lâUA a posĂ© les jalons dâun avenir oĂč chaque enfant africain, quel que soit son sexe ou son milieu, aura accĂšs Ă une Ă©ducation de qualitĂ©. Cette annĂ©e a Ă©tĂ© marquĂ©e par un regain dâespoir, des engagements audacieux et des initiatives rĂ©volutionnaires. Ă mesure que nous avançons, le dĂ©fi est clair: il sâagit de veiller Ă ce que les progrĂšs accomplis ne soient pas seulement maintenus, mais accĂ©lĂ©rĂ©s. La transformation de lâĂ©ducation en Afrique a commencĂ© - il est maintenant temps de tirer parti de cet Ă©lan et de crĂ©er un continent oĂč lâapprentissage est vĂ©ritablement un droit pour tous.

âą DĂ©velopper la pĂ©dagogie sensible au genre: encourager les systĂšmes Ă©ducatifs africains Ă intĂ©grer des mĂ©thodes dâenseignement qui favorisent lâĂ©quitĂ© entre les sexes dans les salles de classe.
Mme Catherine Asego, Responsable principale du plaidoyer et des partenariats au FAWE, sâexprime lors dâune table ronde en marge de la ConfĂ©rence panafricaine de lâUA sur lâĂ©ducation des filles et des femmes, qui sâest tenue Ă Addis-Abeba, en Ăthiopie.

La dĂ©lĂ©gation du FAWE prĂ©sente Ă la ConfĂ©rence panafricaine de lâUA sur lâĂ©ducation des filles et des femmes Ă AddisAbeba, en Ăthiopie.
FAWE au Comité de la condition de la femme (CSW68)
âAccĂ©lĂ©rer la rĂ©alisation de lâĂ©galitĂ© des sexes et lâautonomisation de toutes les femmes et les filles en sâattaquant Ă la pauvretĂ© et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective de genreâ.
Le mois de mars est le mois de la femme, et tous les chemins mĂšnent aux rĂ©unions de la Commission de la condition de la femme (CCF) qui se tiennent Ă New York, aux Ătats-Unis dâAmĂ©rique. Le CSW est une commission fonctionnelle du Conseil Ă©conomique et social des Nations unies (ECOSOC) et le principal organe intergouvernemental exclusivement dĂ©diĂ© Ă la promotion de lâĂ©galitĂ© des sexes, des droits et de lâautonomisation des femmes. La CCF est le plus grand processus annuel de participation de la sociĂ©tĂ© civile au sein des Nations unies, incarnant les principes de dialogue, de collaboration et dâaction collective qui sont essentiels pour promouvoir lâĂ©galitĂ© des sexes et lâautonomisation des femmes et des filles dans le monde entier.
Mme Teresa Omondi Adeitan, Directrice exĂ©cutive adjointe et responsable des programmes du FAWE, a reprĂ©sentĂ© le FAWE Ă la 68Ăšme session de la Commission de la condition de la femme, 2024. Cette participation est intervenue aprĂšs plusieurs annĂ©es dâabsence du FAWE Ă la CCF dans le cadre dâun effort visant Ă redonner de la visibilitĂ© Ă lâĂ©ducation des filles en Afrique. Le FAWE a Ă©tĂ© reprĂ©sentĂ© lors dâĂ©vĂ©nements, notamment celui organisĂ© par le COCAFEM avec lequel le FAWE sâest associĂ© pour mettre en Ćuvre la subvention de lâEDUFAM sur lâĂ©ducation dans les situations dâurgence. Le FAWE a formĂ© divers acteurs de lâĂ©ducation de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, du Rwanda et du Burundi sur ses modĂšles de Tuseme[1] , de Centres dâexcellence[2] et de pĂ©dagogie sensible au genre[3]. Le FAWE dĂ©fend ces modĂšles comme des moyens dâaccĂ©lĂ©rer lâĂ©galitĂ© des sexes et de lutter contre la pauvretĂ©. Ces modĂšles amĂ©liorent lâaccĂšs Ă lâĂ©ducation et le maintien des filles Ă lâĂ©cole.
Lors de panels organisĂ©s par le Population Council et lâUNICEF sur le pouvoir, la pratique et le potentiel pour la protection des adolescentes et un autre sur la responsabilisation et le leadership pour accĂ©lĂ©rer lâĂ©galitĂ© des sexes dans et Ă travers lâĂ©ducation, le FAWE a partagĂ© les stratĂ©gies mises en Ćuvre dans le cadre du

(Ă gauche) LâHonorable Jean Muonawauza Sendeza, Ministre du Genre, du DĂ©veloppement communautaire et de la Protection sociale du Malawi, avec Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice ExĂ©cutive adjointe et responsable des programmes du FAWE Afrique, lors de la 68e session de la Commission de la condition de la femme Ă New York, aux Ătats-Unis.
Dans le cadre de la protection sociale, les politiques de rĂ©insertion doivent Ă©galement cibler les mĂšres adolescentes qui ne se sentent pas Ă lâaise pour retourner dans les Ă©coles primaires et secondaires. Ces mĂšres devraient bĂ©nĂ©ficier dâun soutien pour lâenseignement supĂ©rieur dans le cadre dâune formation technique volontaire (TVET)â. Mme Teresa Omondi - Adeitan, Directrice exĂ©cutive adjointe du FAWE Afrique.


Kenya. Le FAWE a partagĂ© les stratĂ©gies mises en Ćuvre dans le cadre du programme Imarisha Msichana du Kenya sur lâinvestissement dans lâĂ©ducation et lâautonomisation des mĂšres adolescentes pour quâelles retournent Ă lâĂ©cole.
La CSW68 a Ă©galement Ă©tĂ© une opportunitĂ© retentissante pour le FAWE en tant que panĂ©liste lors dâun Ă©vĂ©nement co-organisĂ© avec lâUnion africaine, lâUA CIEFFA et lâUNICEF pour dĂ©fendre lâĂ©ducation des filles et des femmes, en luttant contre toutes les formes de pratiques nĂ©fastes Ă lâencontre des femmes en Afrique. Cette discussion a eu lieu Ă un moment oĂč le gouvernement gambien avait un projet de loi privĂ© imminent proposant de rĂ©introduire les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines en Gambie.
[1]Tuseme Youth Empowerment - Forum des éducatrices africaines: FAWE
âIl est mĂ©prisable que le monde entier soit rappelĂ© pour discuter et convaincre certains dirigeants que les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines nâont pas leur place Ă notre Ă©poque, ni en 2024, ni jamais. Les mutilations gĂ©nitales fĂ©minines affectent gravement lâĂ©ducation des filles. Nous devons interpeller tous les dirigeants qui souhaitent rĂ©introduire des pratiques culturelles sociales rĂ©trogrades. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire un pas en avant et trois pas en arriĂšreâ a dĂ©clarĂ© Mme Teresa Omondi Adeitan, Directrice exĂ©cutive adjointe du FAWE Afrique.
Tout au long de la CSW68, et Ă chaque fois que lâoccasion sâest prĂ©sentĂ©e, y compris en signant des pĂ©titions, le FAWE a enregistrĂ© son appel au Parlement gambien pour quâil nâadopte pas une loi aussi rĂ©trograde. La nouvelle de lâĂ©chec du projet de loi a Ă©tĂ© accueillie avec jubilation non seulement en Afrique mais aussi dans le monde entier. De telles lois peuvent se propager rapidement et ĂȘtre dĂ©sastreuses dans les espaces oĂč lâĂ©galitĂ© entre les sexes continue dâĂȘtre repoussĂ©e et rarement financĂ©e.
La Commission de la condition de la femme (CCF) est un lieu dâeffervescence qui offre une opportunitĂ© de solidaritĂ©, de plaidoyer de masse et de recommandations percutantes aux pays en matiĂšre dâautonomisation des filles et des femmes. Câest un espace de dĂ©termination, et le FAWE est dĂ©terminĂ© Ă ĂȘtre prĂ©sent chaque annĂ©e Ă ce rassemblement mondial emblĂ©matique pour partager notre travail sur le continent et plaider pour le changement que nous dĂ©sirons toujours.
[2]Centres dâexcellence / Ăcoles sensibles au genre - Forum des Ă©ducatrices africaines: FAWE
[3]Pédagogie sensible au genre - Forum des éducatrices africaines: FAWE
Le FAWE au Sommet pour lâavenir: Assurer une place aux filles et aux jeunes femmes dans lâAfrique
Du 20 au 24 septembre 2024, les dirigeants mondiaux, les acteurs de la sociĂ©tĂ© civile et les institutions mondiales se sont rĂ©unis au siĂšge des Nations Unies Ă New York pour le trĂšs attendu Sommet pour lâavenir, qui sâest tenu sous le thĂšme âSolutions multilatĂ©rales pour un avenir meilleurâ : âDes solutions multilatĂ©rales pour des lendemains meilleursâ. Au cĆur de ce rassemblement de haut niveau se trouvait un appel Ă rĂ©imaginer la coopĂ©ration mondiale face aux dĂ©fis du 21Ăšme siĂšcle, notamment lâĂ©ducation, lâinĂ©galitĂ© entre les sexes, le changement climatique et la marginalisation des jeunes.
Pour le FAWE , le Sommet nâĂ©tait pas une simple rĂ©union mondiale de plus. Il sâagissait dâune opportunitĂ© cruciale dâĂ©lever la voix des filles et des jeunes femmes africaines sur une plateforme mondiale et de sâassurer que lâĂ©ducation, en particulier pour les plus vulnĂ©rables, reste au cĆur des objectifs du dĂ©veloppement mondial.
Le FAWE a co-organisĂ© un puissant Ă©vĂ©nement parallĂšle sur le dialogue intergĂ©nĂ©rationnel axĂ© sur lâaccĂ©lĂ©ration des progrĂšs vers les ODD 3, 4 et 5 - bonne santĂ© et bienĂȘtre, Ă©ducation de qualitĂ© et Ă©galitĂ© entre les sexes. La session a rĂ©uni des partenaires tels que le CIEFFA de lâUnion africaine, ONU Femmes, la Fondation Hilton et le Partenariat Bakhita pour lâĂ©ducation, ainsi que le reprĂ©sentant des jeunes du FAWE au sein du conseil dâadministration, Lamin Jarjusey. Ensemble, ils ont soulignĂ© la valeur du leadership des jeunes et la nĂ©cessitĂ© de placer les filles et les jeunes femmes au centre de lâĂ©laboration de lâavenir de lâĂ©ducation.
Alors que le Pacte pour lâavenir Ă©tait adoptĂ© par les Etats membres des Nations Unies, le FAWE sâest assurĂ© que les rĂ©alitĂ©s des filles africaines - souvent laissĂ©es pour compte en raison de la pauvretĂ©, des conflits ou des normes sociales - nâĂ©taient pas oubliĂ©es. Martha Muhwezi, Directrice exĂ©cutive du FAWE, a plaidĂ© en faveur dâun systĂšme inclusif qui considĂšre lâĂ©ducation comme un bien public, et a appelĂ© Ă un plus grand investissement dans le leadership et lâautonomisation des filles Ă travers lâAfrique.
Le FAWE sâest Ă©galement joint aux voix continentales pour cĂ©lĂ©brer lâAnnĂ©e de lâĂ©ducation 2024 de lâUnion africaine, en participant Ă des Ă©vĂ©nements organisĂ©s par lâUA et ses partenaires. Le FAWE y a amplifiĂ© le message selon lequel la prospĂ©ritĂ© du continent dĂ©pend dâinvestissements audacieux dans des systĂšmes Ă©ducatifs sensibles au genre. Nous avons plaidĂ© en faveur de politiques qui comblent les Ă©carts entre les sexes en matiĂšre dâaccĂšs et de rĂ©sultats dâapprentissage, et avons soulignĂ© lâimportance des donnĂ©es, de lâinnovation et de la redevabilitĂ© dans la
de demain



conduite du changement Ă long terme.
Lors dâune session spĂ©ciale organisĂ©e par le DĂ©partement de lâĂ©ducation, de la science, de la technologie et de lâinnovation (ESTI) de lâUA, le FAWE a soulignĂ© le rĂŽle de lâEFTP (enseignement et formation techniques et professionnels) pour doter les jeunes femmes de compĂ©tences pratiques leur permettant dâaccĂ©der Ă un emploi digne. Notre partenariat de longue date avec la Fondation Mastercard a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© comme un modĂšle de la maniĂšre dont les partenariats public-privĂ© peuvent favoriser lâĂ©quitĂ© et lâimpact Ă grande Ă©chelle.
La participation au Sommet de lâavenir a renforcĂ© le programme de plaidoyer international du FAWE. Elle a permis dâaffirmer que le leadership des jeunes, lâĂ©galitĂ© des sexes et lâĂ©ducation ne sont pas des questions pĂ©riphĂ©riques, mais des Ă©lĂ©ments fondamentaux de la transformation mondiale. LâĂ©vĂ©nement a créé une nouvelle visibilitĂ© pour le travail du FAWE, a ouvert de nouvelles voies pour des partenariats stratĂ©giques, et a renforcĂ© notre voix dans lâĂ©laboration de politiques qui comptent pour les filles africaines.
Alors que le monde sâapprĂȘte Ă mettre en Ćuvre le Pacte pour lâavenir, le FAWE reste dĂ©terminĂ© Ă tenir les dirigeants mondiaux et continentaux responsables de leurs promesses, car lâavenir doit nous appartenir Ă tous, y compris Ă toutes les filles du continent africain.
La Directrice ExĂ©cutive du FAWE, Dr Martha Muhwezi, avec lâancien PrĂ©sident de la Tanzanie, S.E. Jakaya Mrisho Kikwete (photo de gauche) et Mme Hajra Zahid, responsable de lâĂ©ducation des filles Ă la Fondation Mastercard.
Le FAWE participe à la Conférence inaugurale de la CAE à Arusha, en Tanzanie
Du 12 au 15 aoĂ»t 2024, la CommunautĂ© de lâAfrique de lâEst (CAE) a organisĂ© sa toute premiĂšre ConfĂ©rence rĂ©gionale sur lâĂ©ducation Ă Arusha, en Tanzanie, sous le thĂšme âTransformer lâĂ©ducation en Afrique de lâEstâ : âTransformer lâĂ©ducation dans la CommunautĂ© dâAfrique de lâEst: De la politique Ă la pratiqueâ.
Cet Ă©vĂ©nement historique a rĂ©uni les ministres de lâĂ©ducation et les hauts reprĂ©sentants des huit Ătats partenaires de la CAE, le commissaire de lâUnion africaine chargĂ© de lâĂ©ducation, de la science, de la technologie et de lâinnovation, le professeur Mohamed Belhocine, des dĂ©cideurs politiques, des parlementaires, des partenaires du dĂ©veloppement, des organisations de la sociĂ©tĂ© civile et des institutions universitaires.
Lâobjectif : renforcer la collaboration rĂ©gionale et faire avancer la rĂ©forme de lâĂ©ducation qui rĂ©pond aux besoins des apprenants dâAfrique de lâEst.
Le FAWE a participĂ© Ă cette rencontre importante, reprĂ©sentĂ© par Carolyne Datche (ChargĂ©e de programme), Stanley Muigai (ChargĂ© des technologies de lâinformation), Mary Mwakawago (Coordinatrice de programme - FAWE Tanzanie), et Catherine Asego (ChargĂ©e principale du plaidoyer et des partenariats).
Lors de deux prĂ©sentations bien accueillies, lâĂ©quipe du FAWE a partagĂ© des informations clĂ©s sur son travail de plaidoyer et de programmation:
⹠Lutter contre les grossesses chez les adolescentes grùce aux approches intégrées
Le FAWE a prĂ©sentĂ© une vue dâensemble de ses interventions Ă multiples facettes pour lutter contre les grossesses chez les adolescentes en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie. La prĂ©sentation a dĂ©montrĂ© comment la recherche basĂ©e sur les donnĂ©es, les clubs Tuseme, les espaces sĂ©curisĂ©s, le dialogue communautaire et les politiques de rĂ©insertion scolaire amĂ©liorent collectivement lâaccĂšs Ă lâĂ©ducation et la rĂ©tention des filles dans la rĂ©gion.
⹠Renforcer les systÚmes éducatifs grùce à une pédagogie sensible au genre (GRP)
LâĂ©quipe a Ă©galement partagĂ© ses expĂ©riences sur la mise Ă lâĂ©chelle du modĂšle de pĂ©dagogie sensible au genre du FAWE, une approche qui permet aux Ă©ducateurs dâacquĂ©rir les compĂ©tences, les connaissances et les attitudes nĂ©cessaires pour dispenser un enseignement inclusif et sensible

Mme Carolyne Datche, chargĂ©e de programme au FAWE, sâexprimant lors de la confĂ©rence inaugurale de la CAE Ă Arusha, en Tanzanie.
au genre. Le modĂšle GRP continue de sâavĂ©rer essentiel dans la reconstruction dâenvironnements dâapprentissage qui non seulement accueillent les filles mais les aident Ă sâĂ©panouir.
Lâengagement du FAWE Ă ce forum de haut niveau sâinscrit directement dans le cadre de son Objectif stratĂ©gique 1 (AccĂšs Ă une Ă©ducation de qualitĂ©). En amplifiant les voix des filles et en plaidant pour des modĂšles Ă©prouvĂ©s et Ă©volutifs tels que GRP et Tuseme, le FAWE a contribuĂ© Ă influencer un discours rĂ©gional sur lâĂ©ducation qui donne la prioritĂ© Ă lâĂ©quitĂ©, Ă la rĂ©silience et au bien-ĂȘtre de lâapprenant.
La ConfĂ©rence rĂ©gionale sur lâĂ©ducation de la CAE a soulignĂ© la valeur de lâaction collaborative et le FAWE reste un partenaire de confiance dans la mobilisation de solutions pour lâĂ©galitĂ© des sexes et lâapprentissage inclusif Ă travers lâAfrique de lâEst.

LâĂ©quipe du FAWE prend une photo de groupe lors de la confĂ©rence inaugurale de la CAE. (De gauche Ă droite) Mme Carolyne Datche, chargĂ©e de programme, M. Stanley Muigai, responsable informatique, Mme Mary Mwakawago, responsable du programme FAWE en Tanzanie, et Mme Catherine Asego, responsable principale du plaidoyer et des partenariats au FAWE.
Promouvoir lâĂ©ducation des filles:
FAWE Nigeria montre la voie avec vision
Avec une vision audacieuse de la transformation de lâĂ©ducation en Afrique, le FAWE Nigeria a rĂ©uni les principaux acteurs de lâĂ©cosystĂšme de lâĂ©ducation pour sa ConfĂ©rence annuelle nationale sur lâĂ©ducation des filles et son AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale en novembre 2024 Ă Abuja. OrganisĂ©e sous le thĂšme puissant âEduquer et qualifier lâAfrique pour le 21Ăšme siĂšcleâ , cette confĂ©rence a permis de renforcer lâautonomie des femmes et des filles grĂące au leadership: Autonomiser les femmes et les filles grĂące au leadership et Ă lâinnovationâ, le rassemblement a servi de plateforme stratĂ©gique pour inspirer, informer et mobiliser lâaction.
Au cĆur de lâĂ©vĂ©nement, un appel Ă lâengagement collectif a Ă©tĂ© lancĂ© pour que les filles et les jeunes femmes du Nigeria ne soient pas seulement scolarisĂ©es, mais quâelles soient Ă©quipĂ©es pour diriger,

Le professeur Umar A. Pate, vice-chancelier de lâuniversitĂ© fĂ©dĂ©rale de Kashere, Ă Gombe, remet un prix Ă la directrice exĂ©cutive du FAWE, le Dr Martha Muhwezi.
et conviction
innover et prospérer dans un monde en mutation rapide.
Un regard sur le leadership et lâinnovation Martha Muhwezi, Directrice exĂ©cutive du FAWE Afrique, a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper le potentiel de leadership des filles et dâĂ©largir lâaccĂšs aux compĂ©tences du 21Ăšme siĂšcle. Elle a appelĂ© Ă une augmentation des investissements dans les systĂšmes Ă©ducatifs qui sont sensibles au genre, inclusifs et axĂ©s sur lâinnovation.
Son message a Ă©tĂ© repris par le Professeur Umar A. Pate, Vice-chancelier de lâUniversitĂ© fĂ©dĂ©rale de Kashere, Gombe, qui a saluĂ© le FAWE Nigeria pour ses contributions durables Ă lâĂ©ducation. Il a saluĂ© le FAWE Nigeria pour ses contributions durables Ă lâĂ©ducation :
De nombreuses revues ne dĂ©passent jamais le volume 1 ou 2, mais le FAWE Nigeria a fait preuve dâun engagement inĂ©galĂ© par le biais de sa publication annuelle rĂ©guliĂšre.
Câest un modĂšle de ce quâun engagement intellectuel soutenu peut accomplirâ.
Prof. Umar A. Pate
Une plateforme pour le leadership intellectuel
La confĂ©rence a Ă©galement Ă©tĂ© lâoccasion du lancement officiel du Journal du FAWE Nigeria 2024, une publication qui prĂ©sente les recherches et les perspectives dâĂ©minents spĂ©cialistes de lâĂ©ducation. Avec des articles traitant de la politique, du genre, de la pĂ©dagogie et de lâinnovation, le journal positionne le FAWE NigĂ©ria comme une voix clĂ© dans la rĂ©forme de lâĂ©ducation, non seulement dans le pays mais aussi Ă travers le continent.
Au fil des conversations, un thĂšme sâest imposĂ© : lâ Ă©ducation des filles nâest pas seulement une question de salles de classe, mais aussi de leadership, de dignitĂ© et dâopportunitĂ©s. GrĂące Ă cet Ă©vĂ©nement, le FAWE Nigeria a renforcĂ© son rĂŽle de moteur du changement et dâorganisateur dâun dialogue critique sur lâavenir de lâĂ©ducation des filles en Afrique.
Le FAWE dirige le GIMAC en mettant lâaccent sur lâĂ©ducation
En 2024, lâUnion africaine (UA) a dĂ©clarĂ© que son thĂšme de lâannĂ©e Ă©tait âĂduquer une Afrique digne du 21Ăšme siĂšcle â: Construire des systĂšmes Ă©ducatifs rĂ©silients pour un accĂšs accru Ă un apprentissage inclusif, tout au long de la vie, de qualitĂ© et pertinentâ. LâAgenda 2063 de lâAfrique sert de plan stratĂ©gique pour transformer le continent en une puissance mondiale. Il donne la prioritĂ© au dĂ©veloppement inclusif et durable, en mettant lâaccent sur le progrĂšs social et Ă©conomique, lâintĂ©gration rĂ©gionale, la gouvernance dĂ©mocratique et la paix. Ătroitement liĂ©e Ă lâAgenda 2063, la StratĂ©gie continentale pour lâĂ©ducation en Afrique 20162025 (CESA 16-25) vise Ă rĂ©volutionner lâĂ©ducation et la formation, en veillant Ă ce que les ressources humaines de lâAfrique sâalignent sur les valeurs africaines fondamentales et contribuent Ă la vision de lâUnion africaine. Les deux cadres reconnaissent le rĂŽle essentiel de lâĂ©ducation dans la rĂ©alisation du dĂ©veloppement durable et le renforcement du capital humain.
Lors des ConfĂ©rences 2024 de la Campagne âLe Genre: mon agendaâ (GIMAC) tenues en Ethiopie et au Ghana, un accent particulier a Ă©tĂ© mis sur lâaugmentation du financement de lâĂ©ducation en exhortant les gouvernements Ă allouer 20% du budget national ou un minimum de 6% de leur PIB Ă lâĂ©ducation par le biais dâune budgĂ©tisation sensible au genre ; en plaidant pour une Ă©ducation universelle gratuite et en fournissant des programmes de retour Ă lâĂ©cole pour les adolescentes enceintes et lâĂ©radication du mariage des enfants ; en appelant Ă lâinvestissement dans lâĂ©ducation numĂ©rique avec lâinclusion Ă lâesprit et lâĂ©ducation sensible au genre par la mise en Ćuvre dâune pĂ©dagogie transformatrice de genre Ă tous les niveaux de lâĂ©ducation.
Au cours de la deuxiĂšme ConfĂ©rence GIMAC Ă Accra, au Ghana, le FAWE a lancĂ© son manuel sur lâapproche miroir de la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire qui fournit une approche holistique de lâidentification, de la rĂ©fĂ©rence et du signalement des cas de VSBG. Câest au

à gauche, la délégation du FAWE au GIMAC.

Mary Mbugua, participante au programme Imarisha Msichana, fait une prĂ©sentation lors de la confĂ©rence GIMAC 2024 au Ghana. Elle est entourĂ©e de Carolyne Datche, chargĂ©e de programme au FAWE, et dâEva Ojwangâ, coordinatrice du FAWE pour le comtĂ© du Kenya.
cours de cette session que Mary Wanjiru Mbugua, une jeune fille kenyane qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune seconde chance en matiĂšre dâĂ©ducation aprĂšs ĂȘtre tombĂ©e enceinte alors quâelle Ă©tait Ă lâĂ©cole. Mary a expliquĂ© que la violence sexuelle et basĂ©e sur le genre Ă©tait lâune des principales causes des grossesses prĂ©coces et de lâabandon scolaire chez les filles. Elle a exhortĂ© les gouvernements et les dĂ©cideurs politiques Ă donner la prioritĂ© Ă la mise en Ćuvre de la politique de rĂ©insertion dans leurs pays respectifs, Ă investir davantage dans lâĂ©ducation des filles et Ă amĂ©liorer la collaboration entre les sociĂ©tĂ©s civiles et les partenaires privĂ©s afin dâaccroĂźtre le financement. Mary a saluĂ© le projet Imarisha Msichana du FAWE en partenariat avec la Fondation Mastercard ( ), qui a permis Ă plus de 2 000 filles de se rĂ©inscrire Ă lâĂ©cole et de rĂ©aliser leurs rĂȘves.
Le rĂŽle du FAWE en tant quâorganisateur principal des confĂ©rences GIMAC 2024 a fourni une occasion unique de travailler main dans la main avec les organisations de la sociĂ©tĂ© civile et les gouvernements afin de promouvoir une Ă©ducation de qualitĂ© pour tous. Le FAWE a menĂ© des engagements au niveau rĂ©gional avec les organes de lâUnion africaine (UA) et les CommunautĂ©s Ă©conomiques rĂ©gionales (CER) en Ă©tablissant le profil de lâĂ©galitĂ© entre les hommes et les femmes dans lâĂ©ducation.

(Ă droite) Mary Mbugua, participante au programme , pose avec dâautres Ă©lĂšves pour une photo avec le nouveau manuel SRGBV du FAWE intitulĂ©.
La semaine compĂ©tences en Afrique 2024: Changer le langage sur lâEFTP et lâautonomisation des filles
Dans le cadre de lâAnnĂ©e de lâĂ©ducation de lâUnion africaine, le dĂ©partement de lâĂ©ducation, de la science, de la technologie et de lâinnovation (ESTI) de la Commission de lâUnion africaine, en collaboration avec ses partenaires, a organisĂ© la toute premiĂšre Semaine des compĂ©tences en Afrique en 2024. Sous le thĂšme âCompĂ©tences et emplois pour le 21e siĂšcle: DĂ©veloppement de compĂ©tences de qualitĂ© pour une employabilitĂ© durable en Afriqueâ, lâĂ©vĂ©nement a mis en Ă©vidence le besoin urgent de doter les jeunes Africains - en particulier les filles - des compĂ©tences techniques et professionnelles nĂ©cessaires pour prospĂ©rer dans une Ă©conomie mondiale dynamique et compĂ©titive.
LâĂ©vĂ©nement, qui a durĂ© une semaine, a rassemblĂ© des acteurs clĂ©s de tout le continent, notamment les ministres de lâĂ©ducation de la Gambie, de la Libye, de lâOuganda, de la RĂ©publique centrafricaine et de la Sierra Leone, ainsi que des experts techniques et des partenaires de dĂ©veloppement tels que la GIZ, lâOIT, lâUNESCO, lâAUDA-NEPAD, la Banque mondiale,

M. Martin Okhako, chargé de programme au FAWE (à gauche), avec M. James Njuguna, Chargé de la gestion des connaissances au FAWE, lors de la conférence de la Semaine des compétences en Afrique de 2024.

La délégation du FAWE à la Semaine des compétences en Afrique de 2024.
le Pacte ghanĂ©en pour les compĂ©tences de lâUnion europĂ©enne et la Fondation Mastercard, pour nâen citer que quelques-uns.
Tout au long de la confĂ©rence, un message a rĂ©sonnĂ© clairement: Lâenseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme une voie viable, respectĂ©e et accessible, en particulier pour les filles et les jeunes femmes. Les dĂ©lĂ©guĂ©s ont soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© dâaugmenter les investissements dans lâenseignement des STIM et de crĂ©er des environnements inclusifs qui permettent aux filles de suivre une formation professionnelle et dâentrer dans des domaines techniques traditionnellement dominĂ©s par les hommes.
Les gouvernements ont partagĂ© des pratiques prometteuses, telles que la rĂ©duction du coĂ»t de la formation technique, lâintĂ©gration de lâesprit dâentreprise dans les programmes dâĂ©tudes et la mise en place de systĂšmes de soutien Ă la crĂ©ation dâentreprises pour encourager les entreprises dirigĂ©es par des jeunes. Le Ghana est apparu comme un modĂšle de progrĂšs, dĂ©montrant comment des investissements intentionnels dans la formation, en particulier pour les filles, peuvent conduire Ă une transformation Ă©conomique significative.
Cet objectif est en parfaite adĂ©quation avec la mission du FAWE qui consiste Ă promouvoir lâĂ©galitĂ© des sexes dans lâĂ©ducation et Ă doter les filles et les jeunes femmes des outils nĂ©cessaires pour rĂ©ussir dans la
vie. Pour le FAWE, lâEFTP nâest pas seulement une voie Ă©ducative, câest une stratĂ©gie dâautonomisation. A travers ses programmes, y compris le programme Parcours de deuxiĂšme chance pour amĂ©liorer lâaccĂšs Ă lâenseignement supĂ©rieur des jeunes femmes et hommes marginalisĂ©s, le FAWE continue de promouvoir lâEFTP et lâenseignement des STIM en tant que leviers essentiels pour briser les cycles de la pauvretĂ© et de lâexclusion.
Comme cela a été souligné lors de la Semaine des compétences en Afrique, combler le déficit de compétences en Afrique nécessite des politiques délibérées, des financements accrus et une planification
tenant compte du genre. Pour le FAWE, cet Ă©lan offre une occasion unique dâintensifier son plaidoyer et sa programmation, en veillant Ă ce quâaucune fille ne soit laissĂ©e pour compte dans le parcours de dĂ©veloppement de lâAfrique.
La Semaine des compĂ©tences en Afrique 2024 a rĂ©affirmĂ© une vision commune: un continent oĂč chaque jeune, quel que soit son sexe ou son milieu, a accĂšs Ă des compĂ©tences pertinentes et de qualitĂ© qui lui permettent dâaccĂ©der Ă un emploi digne et Ă des moyens de subsistance durables. Pour le FAWE et ses partenaires, câest plus quâun objectif, câest un engagement.
Le FAWE se fait le champion de la participation des filles aux STIM lors de la ConfĂ©rence continentale de lâUA
Du 26 au 28 novembre 2024, le FAWE a fiĂšrement participĂ© Ă la ConfĂ©rence continentale sur la transformation des STIM en Afrique, organisĂ©e par la Commission de lâUnion africaine (CUA) et lâUNESCO Ă Addis-Abeba, en Ăthiopie. Tenue sous le thĂšme de lâAnnĂ©e de lâĂ©ducation 2024 de lâUA, âTransformer lâĂ©ducation en Afriqueâ, la confĂ©rence a rassemblĂ© des dĂ©cideurs politiques, des partenaires de dĂ©veloppement, des Ă©ducateurs et des organisations de la sociĂ©tĂ© civile pour rĂ©imaginer lâĂ©ducation STIM en tant que moteur de lâavenir de lâAfrique.
Sous le thĂšme âTransformer les STIM en Afriqueâ, la confĂ©rence a rĂ©affirmĂ© que lâĂ©ducation est un droit humain fondamental et un bien public. Elle a soulignĂ© le besoin urgent de rĂ©former les programmes, de renforcer les capacitĂ©s des enseignants, dâĂ©largir lâaccĂšs Ă des environnements dâapprentissage de qualitĂ© et de sâattaquer aux disparitĂ©s entre les sexes dans les domaines des STIM.
Le FAWE, reprĂ©sentĂ© par une forte dĂ©lĂ©gation dirigĂ©e par Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice exĂ©cutive adjointe et responsable des programmes, a jouĂ© un rĂŽle actif tout au long de la confĂ©rence. Mme Omondi-Adeitan a prononcĂ© le discours dâouverture des discussions de la deuxiĂšme voie sur le thĂšme âRenforcer les fondements de lâĂ©ducation aux STIMâ, appelant Ă une action audacieuse et inclusive afin dâaccroĂźtre la participation des filles aux STIM.

M. Gordon Aomo lors de sa présentation à la conférence.
Collectivement, nous avons le pouvoir de rĂ©imaginer lâavenir de lâAfrique. Construisons un Ă©cosystĂšme STIM qui soit inclusif, Ă©quitable et capable de relever les dĂ©fis pressants auxquels notre continent est confrontĂ©. Faisons en sorte que des rĂȘves comme celui dâAmina deviennent rĂ©alitĂ©â.
- Teresa Omondi-Adeitan, Directrice exécutive adjointe, FAWE Afrique

(Ă gauche) M. Gordon Aomo, responsable principal de la gestion des connaissances du FAWE, avec dâautres panĂ©listes lors de la confĂ©rence sur les STIM Ă AddisAbeba, en Ăthiopie.
LâĂ©quipe du FAWE, notamment Fraciah Kagu (Responsable du plaidoyer) et Gordon Aomo (Responsable de la gestion des connaissances), a Ă©galement partagĂ© les meilleures pratiques et les leçons tirĂ©es des modĂšles dâĂ©ducation sensible au genre du FAWE, en particulier la façon dont les interventions telles que Tuseme, les centres dâexcellence et la pĂ©dagogie sensible au genre (GRP) ont ouvert des voies pour les filles dans le domaine des STIM Ă travers lâAfrique.
ASSUREZ LEUR SĂCURITĂ:
Lâengagement du FAWE Ă mettre fin Ă la VBG en milieu et les communautaire
Du 25 novembre au 10 dĂ©cembre 2024, pendant les 16 jours dâactivisme contre la violence basĂ©e sur le genre, le FAWE et ses 34 antennes ont lancĂ© la campagne en ligne Keep Them Safe (Assurez leur sĂ©curitĂ©) pour sensibiliser Ă la violence basĂ©e sur le genre (VBG) et amplifier les efforts visant Ă mettre fin Ă la violence dans les Ă©coles et les communautĂ©s. La campagne a Ă©tĂ© lâoccasion de diffuser les principales conclusions du programme âEnsemble pour les fillesâ, qui sâest focalisĂ© sur la violence basĂ©e en milieu scolaire. Les rĂ©sultats du programme ont rĂ©vĂ©lĂ© quâune fille sur trois et un garçon sur cinq sont victimes de violence basĂ©e sur le genre avant dâatteindre lâĂąge de 18 ans. Cette statistique alarmante a mis en Ă©vidence le besoin urgent dâintervention. Les antennes du FAWE se sont
La confĂ©rence a dĂ©bouchĂ© sur lâadoption du communiquĂ© dâAddis-Abeba sur la transformation des STIM en Afrique, qui Ă©nonce les engagements suivants
âą Ă©largir lâexposition prĂ©coce aux STIM et rĂ©former les programmes dâenseignement
⹠Renforcer le développement des enseignants pour un enseignement des STIM sensible au genre
âą Encourager lâinnovation et lâesprit dâentreprise
⹠Lutter contre les stéréotypes liés au genre et garantir des environnements inclusifs pour les filles et les apprenants marginalisés
⹠Accroßtre les investissements des secteurs public et privé dans la recherche et le développement des STIM.
La participation du FAWE a soulignĂ© son rĂŽle en tant que principal dĂ©fenseur de lâĂ©galitĂ© des sexes dans lâĂ©ducation et lâinnovation. Alors que lâAfrique se prĂ©pare Ă tirer parti de la puissance de sa dĂ©mographie juvĂ©nile, le FAWE reste dĂ©terminĂ© Ă veiller Ă ce que les filles ne soient pas laissĂ©es pour compte dans lâavenir des STIM.


activement engagées dans la campagne en partageant des informations sur leurs pays respectifs, en mettant en lumiÚre les réalités de la violence basée sur le genre dans différents contextes et en appelant les parties prenantes à accroßtre leurs efforts dans la lutte contre la violence.
Martha Muhwezi, Directrice exĂ©cutive du FAWE, a soulignĂ© lâimportance de lâaction collective en dĂ©clarant: âAssurer la sĂ©curitĂ© des enfants est une responsabilitĂ© partagĂ©e. Nous devons travailler ensemble - gouvernements, Ă©ducateurs, parents et communautĂ©s - pour construire un monde oĂč chaque enfant peut apprendre dans un environnement sĂ»r et favorableâ.
La campagne sâest Ă©galement appuyĂ©e sur la voix collective des anciens du FAWE Ă travers le rĂ©seau, y compris un message puissant de Wendy Muzite, PrĂ©sidente du RĂ©seau des anciens du FAWE, qui a exhortĂ© les parties prenantes Ă passer Ă lâaction: âLâĂ©limination de la violence basĂ©e sur le genre exige plus que des conversations ; elle exige un engagement, une responsabilisation et une action concrĂšte de la part de chacun dâentre nous.
Lâun des temps forts de la campagne a Ă©tĂ© la tenue dâun sĂ©minaire en ligne sur le thĂšme âSâunir pour mettre fin Ă la violence Ă lâĂ©gard des femmesâ: Sâunir pour mettre fin Ă la violence contre les femmes. Cette discussion virtuelle a rassemblĂ© des experts, des Ă©ducateurs et des militants qui ont explorĂ© des solutions durables pour
prĂ©venir et rĂ©pondre Ă la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire et communautaire. Le dialogue a renforcĂ© lâidĂ©e que lâĂ©limination de la violence est une responsabilitĂ© partagĂ©e qui nĂ©cessite lâengagement de tous les secteurs de la sociĂ©tĂ©.
Tout au long de la campagne, le FAWE a mis lâaccent sur un message central: Leur sĂ©curitĂ© est notre responsabilitĂ©. Les parents, les enseignants, les gouvernements et les membres de la communautĂ© jouent tous un rĂŽle essentiel pour garantir que les enfants grandissent dans un environnement sĂ»r et favorable, exempt de violence et de discrimination.
La campagne â Assurez leur sĂ©curitĂ©â a rĂ©affirmĂ© lâengagement du FAWE Ă plaider en faveur dâespaces dâapprentissage sĂ»rs et Ă renforcer les mĂ©canismes institutionnels visant Ă protĂ©ger les enfants contre les dangers. En encourageant les partenariats, en renforçant la sensibilisation et en dotant les parties prenantes des outils adĂ©quats, le FAWE continue Ă dĂ©fendre un avenir oĂč chaque fille et chaque garçon peut poursuivre son Ă©ducation sans crainte.
Scanner Pour AccĂ©der Ă la DĂ©claration de RĂ©sultats de lâACERWC.

Le FAWE plaide en faveur de lâĂ©ducation des filles lors de la 81Ăšme session ordinaire de la CADHP
Le Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE) est fier dâavoir participĂ© Ă la 81Ăšme session ordinaire de la Commission africaine des droits de lâhomme et des peuples (CADHP), qui sâest tenue du 17 octobre au 7 novembre 2024 Ă Banjul, en Gambie. La session a rassemblĂ© des gouvernements, des organisations de la sociĂ©tĂ© civile et des dĂ©fenseurs des droits de lâhomme pour rĂ©flĂ©chir Ă lâĂ©tat des droits de lâhomme en Afrique. Les discussions ont mis lâaccent sur le besoin urgent de systĂšmes Ă©ducatifs inclusifs, tout au long de la vie et fondĂ©s sur les droits, en sâappuyant sur le thĂšme de lâUnion africaine pour 2024 : âĂduquer une Afrique adaptĂ©e au 21Ăšme siĂšcleâ.
Pour la premiĂšre fois, le FAWE a fait une dĂ©claration officielle devant la Commission, un moment historique rendu possible par sa rĂ©cente accrĂ©ditation en tant quâorganisation observatrice auprĂšs de la CADHP. Ce statut marque une Ă©tape importante pour le travail de plaidoyer du FAWE, en accordant Ă lâorganisation une plateforme formelle pour influencer le discours sur les droits de lâhomme et pousser Ă la responsabilisation sur lâĂ©ducation des filles au niveau continental.
Dans son allocution devant la Commission, Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice exĂ©cutive adjointe et responsable des programmes du FAWE, a mis lâaccent sur les obstacles persistants Ă lâĂ©ducation des filles et des jeunes femmes. Il sâagit notamment de la pauvretĂ©, des mariages dâenfants, de la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire (SRGBV) et de lâaccĂšs limitĂ© aux informations sur la santĂ© sexuelle et reproductive (SSR). Elle a appelĂ© les Ătats parties Ă :
âą augmenter le financement de lâĂ©ducation, en particulier pour les filles des communautĂ©s marginalisĂ©es
âą Appliquer des politiques de rĂ©intĂ©gration et de maintien Ă lâĂ©cole pour les mĂšres adolescentes
⹠Intégrer une éducation sexuelle complÚte pour lutter contre la violence sexuelle et basée sur le genre.
âą Garantir lâaccĂšs Ă lâĂ©ducation pour les apprenants dĂ©placĂ©s et les enfants handicapĂ©s.
Le FAWE a Ă©galement rĂ©affirmĂ© lâimportance de lâarticle 17 de la Charte africaine des droits de lâhomme et des peuples et de lâarticle 12 du Protocole de Maputo, qui garantit aux femmes et aux filles le droit Ă lâĂ©ducation et Ă la formation.

(De gauche Ă droite) LâĂ©quipe du FAWE lors de la confĂ©rence de la CADHP. Mme Carolyne Datche, chargĂ©e de programme, Mme Emily Gumba, chargĂ©e de programme senior, Mme Teresa Omondi-Adeitan, directrice exĂ©cutive adjointe et responsable des programmes du FAWE Afrique, Mme Fraciah Kagu, responsable du plaidoyer et des partenariats, et Mme Yadicon Njie-Eribo, Directrice ExĂ©cutive du FAWE Gambie.
La session sâest achevĂ©e sur des engagements renforcĂ©s de la part des Etats membres et des parties prenantes afin de faire de lâĂ©ducation un droit fondamental pour chaque enfant africain. La participation du FAWE souligne son rĂŽle en tant que voix principale pour lâĂ©quitĂ© entre les sexes dans lâĂ©ducation - et son statut dâobservateur permet Ă lâorganisation de demander des comptes aux responsables, dâinfluencer la rĂ©forme des politiques et dâencourager un changement systĂ©mique en Afrique.
La pauvretĂ©, le mariage des enfants, la violence sexiste en milieu scolaire (VSMS) et lâaccĂšs limitĂ© aux informations sur la santĂ© sexuelle et reproductive (SSR) constituent des obstacles persistants Ă lâĂ©ducation des filles et des jeunes femmes. Ms. Teresa Omondi-Adeitan
LâĂ©galitĂ© entre les sexes dans le domaine Ă©ducatif: Le leadership du FAWE au sein du Groupe sectoriel pour lâĂ©ducation des filles et des femmes du CESA
La StratĂ©gie continentale de lâĂ©ducation pour lâAfrique 2016-2025 (CESA 16-25) de lâUnion africaine est un pilier essentiel de lâAgenda 2063, la vision de lâAfrique pour un dĂ©veloppement inclusif et durable. Cadre dynamique et flexible, la CESA encourage la collaboration entre les acteurs nationaux, rĂ©gionaux et continentaux afin dâaccĂ©lĂ©rer la transformation de lâĂ©ducation. Pour coordonner lâaction et renforcer lâimpact, lâUnion africaine a mis en place des groupes thĂ©matiques - des communautĂ©s de pratique dirigĂ©es par des institutions ayant une expertise technique dans des domaines spĂ©cifiques de lâĂ©ducation.
Le FAWE, en collaboration avec le Centre international de lâUnion africaine pour lâĂ©ducation des filles et des femmes en Afrique (UA/CIEFFA), est fier de coprĂ©sider le Groupe thĂ©matique sur lâĂ©ducation des filles et des femmes du CESA. Cette position reflĂšte non seulement lâengagement de longue date du FAWE en faveur de lâĂ©galitĂ© des sexes dans lâĂ©ducation, mais aussi son rĂŽle croissant dans lâĂ©laboration des politiques, lâamplification du dialogue rĂ©gional et lâobligation de rendre compte des rĂ©sultats de lâĂ©ducation des filles Ă travers le continent.
En tant que co-responsable, le FAWE a utilisé cette
plateforme pour mobiliser les parties prenantes - y compris les gouvernements, la sociĂ©tĂ© civile et les partenaires de dĂ©veloppement - afin de promouvoir les approches sensibles au genre dans les systĂšmes Ă©ducatifs. A travers le cluster, le FAWE a dĂ©fendu les efforts visant Ă amĂ©liorer lâaccĂšs des filles Ă une Ă©ducation de qualitĂ©, Ă lever les obstacles tels que les mariages prĂ©coces et la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire, et Ă promouvoir des politiques qui soutiennent la rĂ©tention, la transition et la rĂ©ussite des filles Ă tous les niveaux de lâĂ©ducation.
En plaçant lâĂ©galitĂ© des sexes au cĆur de la mise en Ćuvre du CESA, le leadership du FAWE garantit que lâĂ©ducation des filles et des femmes reste une prioritĂ© absolue dans la planification et la rĂ©forme de lâĂ©ducation Ă lâĂ©chelle du continent. Le cluster sert non seulement de mĂ©canisme de coordination mais aussi dâespace de partage des innovations, de suivi des progrĂšs et de renforcement de la redevabilitĂ© collective dans la rĂ©alisation des objectifs de lâAgenda 2063.
GrĂące Ă ce rĂŽle, le FAWE continue dâinfluencer le changement au niveau des systĂšmes, en plaçant lâĂ©galitĂ© des sexes au cĆur du programme de transformation de lâĂ©ducation en Afrique.
En tant que co-responsable, le FAWE a utilisé cette plateforme pour mobiliser les parties prenantes - y compris les gouvernements, la société civile et les partenaires de développement - afin de promouvoir les approches sensibles au genre dans les systÚmes éducatifs.
PrioritĂ© aux droits et au bien-ĂȘtre
Le FAWE a participĂ© aux 24e et 25e forums des OSC en marge du ComitĂ© africain dâexperts sur les droits et le bien-ĂȘtre de lâenfant (ACERWC) Ă Maseru, au Lesotho. Lors de la convocation, le FAWE, dans son tout premier discours devant la commission, a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© pour les Etats membres de lâUA de protĂ©ger les droits des filles et des femmes Ă travers lâAfrique, ce qui a Ă©tĂ© adoptĂ© dans les dĂ©clarations finales. En outre, un sous-comitĂ© sur lâĂ©ducation a Ă©tĂ© créé afin de renforcer les droits des filles et de promouvoir lâĂ©ducation sur le continent. La Commission africaine des droits de lâhomme et des peuples (Commission de Banjul) et le ComitĂ© africain dâexperts sur les droits et le bien-ĂȘtre de lâenfant (ACERWC). Le FAWE a le statut dâobservateur auprĂšs de ces deux comitĂ©s et a prĂ©sentĂ© le statut de lâĂ©ducation des filles, appelant Ă la mise en Ćuvre de politiques qui respectent les droits Ă lâĂ©ducation.
Un certain nombre de recommandations ont été présentées au comité. Celles-ci comprennent:
1. La mise en place un groupe de travail dĂ©diĂ© Ă lâĂ©ducation afin dâamĂ©liorer la collaboration entre les diffĂ©rentes parties prenantes : Le FAWE a recommandĂ© au comitĂ© de crĂ©er un groupe de travail dĂ©diĂ© Ă lâĂ©ducation afin de relever les dĂ©fis pressants auxquels sont confrontĂ©es les filles en Afrique.
2. LâamĂ©lioration du financement de lâĂ©ducation - Le gouvernement a augmentĂ© le financement de lâĂ©ducation Ă 20% des budgets nationaux.
3. La mise en Ćuvre de cadres politiques globaux pour la rĂ©insertion scolaire: Les Ătats membres doivent rendre des comptes et faire preuve dâefforts dĂ©libĂ©rĂ©s pour mettre en Ćuvre des politiques de rĂ©insertion, en particulier pour celles qui sont affectĂ©es par lâimpossibilitĂ© de payer les coĂ»ts cachĂ©s de lâĂ©cole et le matĂ©riel non scolaire, les violences sexuelles et basĂ©es sur le genre, les grossesses prĂ©coces ou les mariages dâenfants.
4. Le renforcement des mesures de prĂ©vention contre la violence sexuelle et basĂ©e sur le genre et lâamĂ©lioration de lâĂ©ducation Ă la
sexualitĂ©: Lancer une formation complĂšte pour les Ă©ducateurs et le personnel scolaire sur lâĂ©ducation sexuelle afin de prĂ©venir les grossesses prĂ©coces, la sensibilitĂ© au genre, la lutte contre les brimades et la prĂ©vention de la violence, et Ă©duquer les communautĂ©s sur lâimportance dâenvironnements Ă©ducatifs sĂ»rs et les droits des filles.
5. Lâadopter des interventions dĂ©monstratives pour renforcer lâĂ©galitĂ© des sexes dans le domaine Ă©ducatif: Le FAWE a essayĂ© et testĂ© divers modĂšles qui ont permis dâamĂ©liorer lâĂ©ducation des filles en Afrique, en particulier ceux qui contribuent Ă la rĂ©tention des filles Ă lâĂ©cole. Le FAWE a exhortĂ© les gouvernements africains Ă adopter des interventions telles que la PĂ©dagogie sensible au genre (GRP) visant Ă amĂ©liorer les mĂ©thodologies dâenseignement, le matĂ©riel dâapprentissage et la qualitĂ© des enseignants.
Le FAWE a Ă©galement saluĂ© les efforts de lâACERWC dans lâĂ©laboration dâun commentaire gĂ©nĂ©ral sur le droit Ă lâĂ©ducation et a rĂ©itĂ©rĂ© son engagement Ă dĂ©fendre les droits des filles africaines. Le FAWE croit fermement que lâĂ©ducation est le plus grand facteur dâĂ©galitĂ© et appelle Ă une responsabilitĂ© partagĂ©e afin de crĂ©er un avenir oĂč chaque fille pourra rĂ©aliser son plein potentiel.

Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice Exécutive adjointe et responsable des programmes FAWE Afrique.
de lâenfant africain

DĂ©lĂ©gation du FAWE Ă la rĂ©union de lâACERWC Ă Maseru, au Lesotho. (De gauche Ă droite) Mme Fraciah Kagu, ChargĂ©e du plaidoyer et des partenariats, M. Costern Kanchele, Directeur ExĂ©cutif du FAWE Zambie, Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice ExĂ©cutive adjointe et responsable des programmes du FAWE Afrique, M. Wesley Chabwera, Directeur Executif du FAWE Malawi et la ChargĂ©e de programme, Mme Carolyne Datche.
Le FAWE se fait le champion de lâĂ©ducation des filles au CIES 2024 Ă Miami
La ConfĂ©rence annuelle 2024 de la SociĂ©tĂ© dâĂ©ducation comparĂ©e et internationale (CIES) sâest tenue du 10 au 14 mars Ă Miami, en Floride, sur le thĂšme âLe pouvoir de la protestationâ. Ce rassemblement a rĂ©uni des Ă©ducateurs, des chercheurs et des activistes afin dâexplorer le rĂŽle de la protestation dans le façonnement des paysages Ă©ducatifs. Le FAWE Ă©tait reprĂ©sentĂ© par la Directrice exĂ©cutive, Dr. Martha Muhwezi et la Responsable principale du plaidoyer et des partenariats qui ont participĂ© activement Ă la confĂ©rence, contribuant aux discussions sur lâavancement de lâĂ©ducation des filles et des femmes en Afrique subsaharienne. Martha a participĂ© Ă une table ronde sur la Coalition des
bonnes Ă©coles ; des voix du Sud global tandis que Catherine a partagĂ© des Ă©tudes de cas du FAWE concernant lâaction collective pour dĂ©fendre lâĂ©ducation des filles en Afrique.
Martha et Catherine ont toutes deux partagĂ© des informations sur nos initiatives, en mettant en exergue des stratĂ©gies visant Ă surmonter les obstacles Ă lâĂ©ducation et Ă promouvoir lâĂ©quitĂ© entre les sexes sur le continent. Leur participation a soulignĂ© lâengagement du FAWE en faveur de lâautonomisation des femmes africaines par le biais de lâĂ©ducation et de la promotion des efforts de collaboration au sein de la communautĂ© Ă©ducative mondiale.

Le FAWE organise un dialogue de haut niveau avec les ministres de lâĂducation en Afrique lors de la ConfĂ©rence continentale sur lâĂ©ducation Ă Nouakchott, en Mauritanie. (De gauche Ă droite) Mme Catherine Asego, responsable principale du plaidoyer et des partenariats, Mme Alima Boukary Marcos, spĂ©cialiste de lâĂ©ducation, GCIUNGEI, M. Sarjoh Aziz Kamara, Vice-Ministre de lâEnseignement technique et supĂ©rieur, Sierra Leone, Mme Savia Mint NâTahah, Ministre de lâAction sociale, de lâEnfance et de la Famille de Mauritanie, Mme Simone YankeyOuattara, coordinatrice du Centre international pour lâĂ©ducation des filles et des femmes de lâUnion africaine (CIEFFA), et le Dr Georgette Brou Coulibaly, experte du ComitĂ© pour lâĂ©galitĂ© et lâĂ©quitĂ© entre les sexes dans la rĂ©gion MENA.
DĂ©finir lâavenir de lâĂ©ducation en Afrique: Le FAWE Ă la ConfĂ©rence continentale de lâUA sur lâĂ©ducation
En dĂ©cembre 2024, le FAWE a rejoint la Commission de lâUnion africaine, lâUNICEF, les ministĂšres de lâĂ©ducation et les partenaires Ă Nouakchott, en Mauritanie, pour la ConfĂ©rence continentale sur lâĂ©ducation, marquant lâAnnĂ©e de lâĂ©ducation de lâUA. Tenu sous le thĂšme âEduquer et qualifier lâAfrique pour le 21Ăšme siĂšcleâ, le forum a Ă©tĂ© un appel Ă lâaction pour des systĂšmes Ă©ducatifs inclusifs, de qualitĂ© et sensibles au genre.
La dĂ©lĂ©gation du FAWE, dirigĂ©e par Catherine Asego, Responsable principale du plaidoyer et des partenariats, et Naomi Kamitha, ChargĂ©e de programme, a prĂ©sentĂ© son leadership en tant que coresponsable du Groupe sectoriel de lâUA sur lâĂ©ducation
des femmes et des filles. Lâun des points forts a Ă©tĂ© la contribution du FAWE sur la pĂ©dagogie sensible au genre (GRP) lors dâun panel sur le dĂ©veloppement professionnel des enseignants, oĂč les rĂ©ussites au Malawi et en Tanzanie ont Ă©tĂ© partagĂ©es.
Le FAWE a Ă©galement codirigĂ© une session sur lâĂ©quitĂ© dans lâĂ©ducation aux cĂŽtĂ©s de lâAUCIEFFA, de lâUNGEI et de lâUNICEF, soulignant la nĂ©cessitĂ© de dĂ©manteler les barriĂšres liĂ©es au genre, dâamĂ©liorer le financement et de garantir des espaces dâapprentissage sĂ»rs. Lâorganisation a encadrĂ© ses interventions autour de lâĂ©ducation des filles, de la masculinitĂ© positive et de lâengagement des jeunes.
Les principales conclusions sont les suivantes:
Une demande croissante pour lâintĂ©gration de la BSG dans la formation nationale des enseignants;
Lâalignement entre la stratĂ©gie du FAWE et le cadre du CESA 2026-2035 Ă venir ; LâĂ©lan pour positionner le FAWE en tant que centre de recherche sur lâĂ©ducation des filles ; Lâimportance dâengager les garçons et les anciens Ă©lĂšves dans la promotion de lâĂ©quitĂ© entre les sexes ;
Les possibilitĂ©s de mettre Ă lâĂ©chelle les modĂšles du FAWE dans les contextes dâĂ©ducation en situation dâurgence.

La ChargĂ©e de programme du FAWE, Mme Naomi Kamitha (Ă droite), fait une prĂ©sentation lors de la ConfĂ©rence continentale sur lâĂ©ducation Ă Nouakchott, en Mauritanie.


Des Ă©lĂšves kenyans lisent un rapport du ministĂšre de lâĂducation du Kenya.
Donner vie à la recherche: Documentation des expériences des enfants au Ghana et au Sénégal
Dans le cadre dâun puissant effort visant Ă Ă©tablir un lien entre la recherche et lâimpact sur la vie rĂ©elle, le FAWE sâest associĂ© en 2024 Ă lâĂ©quipe du Rapport mondial de suivi sur lâĂ©ducation (GEM) de lâUNESCO et Ă lâAssociation pour le dĂ©veloppement de lâĂ©ducation en Afrique (ADEA) - hĂ©bergĂ©e par la Banque africaine de dĂ©veloppement - afin de soutenir les rapports approfondis Spotlight on Africa.
Cette collaboration sâest focalisĂ©e sur la saisie des expĂ©riences vĂ©cues par les enfants au Ghana et au SĂ©nĂ©gal alors quâils commencent leur parcours dans lâenseignement primaire. En suivant les histoires de quatre jeunes apprenants, lâinitiative a pour but dâhumaniser les donnĂ©es prĂ©sentĂ©es dans les rapports Spotlight et de mettre en lumiĂšre ce Ă quoi ressemble la maĂźtrise de la lecture, de lâĂ©criture et du calcul (FLN) du point de vue de lâenfant.
Grùce à des récits de type documentaire, le projet
explore les obstacles et les avancĂ©es auxquels ces enfants sont confrontĂ©s pour acquĂ©rir les compĂ©tences de base en lecture, en Ă©criture et en calcul. De lâaccĂšs Ă une instruction de qualitĂ© et au matĂ©riel dâapprentissage Ă lâinfluence de la famille, de la communautĂ© et de lâinfrastructure scolaire, les rĂ©alitĂ©s rĂ©vĂ©lĂ©es offrent une vision convaincante des premiĂšres Ă©tapes de lâĂ©ducation en Afrique de lâOuest.
En rendant la recherche plus comprĂ©hensible et accessible, cette initiative soutient des objectifs de plaidoyer plus larges: sâassurer que les systĂšmes Ă©ducatifs rĂ©pondent aux besoins de chaque apprenant et que les politiques et les investissements en matiĂšre de FLN sont basĂ©s sur les expĂ©riences rĂ©elles des enfants africains. Pour le FAWE, ce partenariat est un nouvel exemple de la façon dont les donnĂ©es et les rĂ©cits peuvent ĂȘtre utilisĂ©s ensemble pour favoriser le changement.
Construire des écoles sensibles au genre pour un changement durable: Les programmes KIX CoE et KIX Normes de genre
Bien que lâĂ©ducation soit un droit humain fondamental, lâaccĂšs Ă un apprentissage de qualitĂ© reste profondĂ©ment inĂ©gal en Afrique de lâOuest et du Centre, en particulier pour les filles. Dans toute la rĂ©gion, une crise dâapprentissage importante persiste: la plupart des enfants de 10 ans sont incapables de lire et de comprendre un texte simple, et les filles sont touchĂ©es de maniĂšre disproportionnĂ©e. Si les garçons sont Ă©galement confrontĂ©s Ă des obstacles, les filles sont plus susceptibles de ne pas ĂȘtre scolarisĂ©es dĂšs leur plus jeune Ăąge, lâexclusion sâintensifiant au cours de lâadolescence en raison de la discrimination basĂ©e sur le sexe, des mariages prĂ©coces et des normes sociales.
En rĂ©ponse Ă ces dĂ©fis persistants, le FAWE a dĂ©veloppĂ© et mis en Ćuvre le ModĂšle dâĂ©coles
sensibles au genre, une approche holistique visant Ă promouvoir lâĂ©galitĂ© des sexes et Ă amĂ©liorer les rĂ©sultats dâapprentissage des filles. Le modĂšle intĂšgre la gestion des Ă©coles sensibles au genre, la pĂ©dagogie, le matĂ©riel dâenseignement et dâapprentissage, des environnements sĂ»rs et inclusifs, ainsi quâun engagement communautaire actif.
Pour Ă©valuer lâefficacitĂ© du modĂšle, le FAWE a menĂ© une Ă©tude multi-pays dans dix Ă©coles de quatre pays africains en utilisant des mĂ©thodes qualitatives et quantitatives. Les rĂ©sultats ont rĂ©vĂ©lĂ© que le modĂšle contribuait de maniĂšre significative Ă la rĂ©tention, Ă la participation et Ă la persĂ©vĂ©rance des filles Ă lâĂ©cole. Cependant, la recherche a Ă©galement mis en Ă©vidence des domaines critiques Ă amĂ©liorer, notamment en ce qui concerne le soutien scolaire
de rattrapage, le dĂ©veloppement du leadership, la gestion de lâhygiĂšne menstruelle et la disponibilitĂ© des supports dâapprentissage.
Les Centres dâexcellence pour lâĂ©change de connaissances et dâinnovations (KIX), un projet qui sâest achevĂ© en 2024, ont dĂ©montrĂ© le partage et lâĂ©change de connaissances par la publication dâun article intitulĂ© âMasculinitĂ© et relations hommesfemmes: Comprendre les questions dâĂ©galitĂ© dans le monde contemporainâ dans le numĂ©ro 2024 des MĂ©moires de lâIFAN.
ParallĂšlement, le FAWE, par le biais de lâĂ©change de connaissances et dâinnovations (KIX) Normes de genre, a menĂ© une Ă©tude intitulĂ©e âNormes sociales de genre et Ă©ducation des filles en Afrique de lâOuest: Une approche comparativeâ - au Burkina Faso, en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC), Ă Sao TomĂ© et Principe et au Tchad. La recherche visait Ă approfondir la comprĂ©hension de la maniĂšre
dont les normes de genre influencent les rĂ©sultats scolaires et Ă identifier les voies dâun changement de comportement durable. Ă lâaide de rĂ©cits de vie, de discussions de groupe et dâenquĂȘtes, lâĂ©tude a permis dâidentifier plusieurs obstacles persistants, notamment
⹠la pauvreté des ménages par rapport au coût élevé de la scolarisation
âą Les mariages prĂ©coces et les grossesses dâadolescentes
⹠Soutien familial limité
⹠le poids disproportionné des responsabilités domestiques sur les filles.
LâĂ©tude souligne la nĂ©cessitĂ© dâintĂ©grer les spĂ©cificitĂ©s culturelles dans la conception et la mise en Ćuvre des politiques Ă©ducatives afin dâen garantir la pertinence et lâefficacitĂ©.
LâĂ©ducation en temps de crise: Donner la parole aux enfants rĂ©fugiĂ©s et dĂ©placĂ©s Ă lâintĂ©rieur du pays grĂące au programme KIX Tuseme du GPE
Partout en Afrique, les conflits, les catastrophes climatiques et lâinstabilitĂ© politique obligent des millions dâenfants Ă abandonner lâĂ©cole. De la guerre au Soudan aux crises de dĂ©placement en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, au Mozambique et au Sahel, le droit Ă lâĂ©ducation est menacĂ©. Alors que les camps de rĂ©fugiĂ©s et de personnes dĂ©placĂ©es Ă lâintĂ©rieur de leur propre pays (PDI) sont bondĂ©s de familles fuyant la violence et les difficultĂ©s, lâĂ©ducation, qui est souvent la premiĂšre victime des crises, est laissĂ©e pour compte.
Pour les filles dĂ©placĂ©es, la situation est encore plus dĂ©sastreuse. Nombre dâentre elles ne retournent jamais Ă lâĂ©cole et sont exposĂ©es Ă des risques accrus de mariage prĂ©coce, de violence basĂ©e sur
le genre et dâexploitation Ă©conomique. Plus elles restent longtemps hors de la salle de classe, plus leurs chances dây retourner sâamenuisent. RĂ©sultat ? Une gĂ©nĂ©ration perdue, privĂ©e des opportunitĂ©s que lâĂ©ducation pourrait offrir pour briser le cycle de la pauvretĂ© et du dĂ©placement.
Mais mĂȘme dans ces situations dĂ©sastreuses, lâespoir demeure. Une initiative offrant une solution pratique et Ă©volutive est le projet GPE KIX Tuseme, un partenariat dirigĂ© par FAWE, HERS-EA et ACERUK pour adapter et mettre en Ćuvre une Ă©ducation sensible au genre dans les camps de rĂ©fugiĂ©s et de personnes dĂ©placĂ©es au Kenya, en Ouganda et en Ăthiopie.
Urgence de lâĂ©ducatiion: Des chiffres qui racontent lâhistoire

La crise de lâĂ©ducation dans les situations dâurgence ne concerne pas seulement lâaccĂšs aux Ă©coles. Il sâagit du type dâĂ©ducation que les enfants reçoivent et de la
LâAfrique accueille certaines des plus grandes populations dĂ©placĂ©es au monde, avec plus de 40 millions de rĂ©fugiĂ©s et de personnes dĂ©placĂ©es Ă lâintĂ©rieur de leur pays, dont la moitiĂ© sont des enfants.
40 millions 50%
Moins de 50 % des enfants rĂ©fugiĂ©s frĂ©quentent lâĂ©cole primaire; ce chiffre chute considĂ©rablement pour lâenseignement secondaire, en particulier pour les filles.
3%
Seuls 3 % des jeunes rĂ©fugiĂ©s dans le monde ont accĂšs Ă lâenseignement supĂ©rieur.
question de savoir si elle leur permet de sâadapter Ă leur rĂ©alitĂ©, de se protĂ©ger et de se construire un avenir.

Membres du club Tuseme dâune Ă©cole au Kenya.
Tuseme: Une voix dans le chaos
Tuseme, qui signifie âPrenons la paroleâ en kiswahili, est un modĂšle dâautonomisation Ă©prouvĂ© qui a aidĂ© des milliers de jeunes Ă travers lâAfrique subsaharienne Ă dĂ©velopper une pensĂ©e critique, un leadership et des compĂ©tences en matiĂšre de plaidoyer afin de lutter pour leur droit Ă lâĂ©ducation et Ă lâĂ©galitĂ© des sexes.
âą Aujourdâhui, le FAWE Ă©tudie comment le modĂšle Tuseme peut ĂȘtre adaptĂ© aux communautĂ©s de rĂ©fugiĂ©s et de personnes dĂ©placĂ©es Ă lâintĂ©rieur de leur pays (PDI), des lieux oĂč lâinstabilitĂ©, les traumatismes et les barriĂšres culturelles rĂ©duisent souvent les jeunes, en particulier les filles, au silence. Dans le cadre du projet
Dans le cadre du projet de recherche GPE KIX Tuseme, le FAWE Ă©tudie comment le modĂšle peut ĂȘtre efficacement appliquĂ© ou modifiĂ© pour rĂ©pondre aux besoins uniques des apprenants dĂ©placĂ©s.
de recherche GPE KIX Tuseme, le FAWE Ă©tudie comment le modĂšle peut ĂȘtre efficacement appliquĂ© ou modifiĂ© pour rĂ©pondre aux besoins uniques des apprenants dĂ©placĂ©s.
⹠En utilisant les récits, le théùtre, le débat et le mentorat comme outils de base, le projet cherche à :
âą Ăvaluer comment les jeunes dĂ©placĂ©s peuvent ĂȘtre habilitĂ©s Ă sâexprimer contre la violence et la discrimination basĂ©es sur le genre.
âą Explorer les stratĂ©gies visant Ă faire des garçons des alliĂ©s dans la promotion de lâĂ©galitĂ© des sexes dans les environnements fragiles.
âą Ăquiper les enseignants, les parents et les dirigeants locaux dâapproches permettant de soutenir lâĂ©ducation des filles dans un contexte de dĂ©placement.
âą Renforcer la rĂ©silience et les capacitĂ©s de leadership des enfants, afin de leur permettre de dĂ©fendre leurs droits mĂȘme en temps de crise.

Mme Rose Atieno, ChargĂ©e du programme FAWE, fait une prĂ©sentation lors de la rĂ©union rĂ©gionale du programme GPE KIX Tuseme Ă Addis-Abeba, en Ăthiopie.
Leçons tirées du terrain: Ce qui marche dans les environnements fragiles
Au cours de la premiĂšre phase du projet Tuseme, 12 Ă©coles au Kenya, en Ouganda et en Ethiopie ont testĂ© le modĂšle en mĂȘme temps que dâautres interventions menĂ©es par le FAWE, telles que la pĂ©dagogie sensible au genre et lâinfrastructure scolaire sensible au genre.
Les principaux enseignements tirés sont les suivants:
âą Des espaces sĂ»rs pour le dialogue sont essentiels. Les discussions communes entre garçons et filles sur des questions telles que les menstruations favorisent lâempathie et le soutien.
âą Lâengagement des parents remet en question les normes restrictives. Lorsque les parents participent Ă la conversation, les filles ont plus de chances de rester Ă lâĂ©cole.
âą LâĂ©ducation doit ĂȘtre flexible. Les horaires et les lieux des clubs doivent sâadapter aux rĂ©alitĂ©s des enfants dĂ©placĂ©s, en garantissant lâaccessibilitĂ© et la sĂ©curitĂ©.
âą Les solutions Ă long terme doivent ĂȘtre institutionnalisĂ©es. La rotation des enseignants est Ă©levĂ©e dans les situations de crise, ce qui rend cruciale lâintĂ©gration dâapproches sensibles au genre dans les politiques nationales dâĂ©ducation.
Au-delĂ de Tuseme: Un appel Ă des solutions holistiques
Bien que le projet GPE KIX Tuseme ait un impact, lâĂ©ducation dans les situations dâurgence nĂ©cessite une action systĂ©mique sur plusieurs fronts:
âą Les gouvernements doivent donner la prioritĂ© au financement de lâĂ©ducation pour les populations dĂ©placĂ©es.
âą Les gouvernements doivent donner la prioritĂ© au financement de lâĂ©ducation pour les populations dĂ©placĂ©es. Il faut investir davantage dans la formation des enseignants pour les Ă©coles touchĂ©es par les crises.
âą La technologie et les modĂšles dâapprentissage flexibles peuvent combler les lacunes en matiĂšre dâĂ©ducation pour les enfants dĂ©placĂ©s.
Des partenariats plus solides entre les ONG, les agences humanitaires et les communautĂ©s locales peuvent permettre dâĂ©tendre des interventions telles que Tuseme Ă lâensemble des zones de conflit.
LâĂ©ducation est plus quâun outil de rĂ©ussite individuelle : câest une bouĂ©e de sauvetage dans les situations dâurgence, un bouclier contre lâexploitation et le fondement de la reconstruction des sociĂ©tĂ©s.
Alors que lâAfrique continue dâĂȘtre confrontĂ©e Ă des conflits, des catastrophes climatiques et des dĂ©placements forcĂ©s, nous devons agir maintenant pour garantir que lâĂ©ducation reste un droit - et non un privilĂšge - pour chaque enfant, dâoĂč quâil vienne. Lorsque les jeunes trouvent leur voix, ils ne se contentent pas de survivre Ă la crise, ils changent lâavenir

Photo de groupe rĂ©unissant tous les partenaires chargĂ©s de la mise en Ćuvre du programme GPE KIX Tuseme.
Renforcer les systĂšmes de connaissances: Jeter les bases dâun centre de recherche sur lâĂ©ducation des filles en Afrique
La recherche et la production de preuves restent au cĆur de la mission du FAWE qui consiste Ă transformer les systĂšmes Ă©ducatifs pour quâils soient plus sensibles au genre. En 2024, le FAWE a approfondi son intĂ©rĂȘt pour les systĂšmes de connaissances grĂące Ă une collaboration clĂ© avec la Fondation Bill et Melinda Gates, visant Ă Ă©tablir une base solide pour que le FAWE Ă©merge en tant que centre de recherche sur lâĂ©ducation des filles en Afrique.
GrĂące Ă ce soutien, le FAWE a commencĂ© Ă Ă©laborer une stratĂ©gie de recherche complĂšte - une Ă©tape essentielle pour aligner ses efforts de production de donnĂ©es probantes sur le plaidoyer et la mise en Ćuvre des programmes. Il sâagissait notamment dâopĂ©rationnaliser le plan de mise en Ćuvre de la stratĂ©gie et dâidentifier les principaux partenaires
institutionnels essentiels Ă lâavancement programme de recherche.
La pierre angulaire de cette initiative a Ă©tĂ© le partenariat avec le Center for Research Institute in East Africa (CRI-EA). GrĂące Ă cette collaboration, le FAWE a co-dĂ©veloppĂ© des stratĂ©gies de recherche sur mesure et a renforcĂ© ses capacitĂ©s internes en matiĂšre de gestion des connaissances, positionnant lâorganisation comme chef de file de la recherche sur le genre dans le continent.
Ceci marque une Ă©tape importante dans le parcours du FAWE pour devenir un leader continental en matiĂšre de connaissances sur lâĂ©ducation des filles - un leader qui ne se contente pas de gĂ©nĂ©rer des donnĂ©es mais qui les transforme en actions pour un changement systĂ©mique.

Des Ă©coliers du Zimbabwe prĂ©sentent fiĂšrement leur trophĂ©e du prix dâexcellence en STIM.
Le manuel du FAWE sur les violences basées sur le genre en milieu scolaire
Le Manuel du FAWE sur la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire est une boĂźte Ă outils complĂšte conçue pour doter les Ă©ducateurs, les administrateurs scolaires et les principales parties prenantes des connaissances et des compĂ©tences nĂ©cessaires pour prĂ©venir et rĂ©pondre Ă la violence basĂ©e sur le genre Ă lâintĂ©rieur et autour des Ă©tablissements scolaires. Le manuel vise Ă favoriser des environnements dâapprentissage plus sĂ»rs et plus inclusifs en renforçant les systĂšmes scolaires et les mĂ©canismes de redevabilitĂ©.
Plus précisément, le manuel vise à :
1. Identifier les formes dominantes et les causes profondes de la violence sexuelle et basée sur le genre dans les établissements scolaires.
2. Développer et intégrer des interventions scolaires efficaces qui répondent à ces facteurs.
3. Suivre les progrĂšs de la mise en Ćuvre, Ă©valuer lâefficacitĂ© des interventions et affiner les stratĂ©gies pour garantir une amĂ©lioration continue.
Le modĂšle vise Ă la fois les responsables - notamment les administrateurs scolaires, les enseignants, les parents et les dirigeants communautaires - et les dĂ©tenteurs de droits, en particulier les apprenants, en reconnaissant la nĂ©cessitĂ© dâune approche holistique et communautaire de lâĂ©limination de la violence sexuelle et basĂ©e sur le genre.
Le Manuel sur la violence sexuelle et basĂ©e sur le genre a Ă©tĂ© officiellement lancĂ© en 2024 lors de la confĂ©rence La Campagne âGenre: Mon Agendaâ (GIMAC) Ă Accra, au Ghana. Ce lancement a constituĂ© une plateforme de haut niveau pour souligner la nĂ©cessitĂ© de politiques ciblĂ©es et dâoutils pratiques pour lutter contre la violence sexuelle et basĂ©e sur le genre en Afrique.
En plus de son déploiement régional, le manuel a

Ă©tĂ© testĂ© au Zimbabwe, au NigĂ©ria et au Malawi dans le cadre de la phase II du programme DonnĂ©es pour le changement, une initiative de collaboration entre le FAWE et Together for Girls. Ces programmes pilotes gĂ©nĂšrent des donnĂ©es et des informations prĂ©cieuses pour lâĂ©largissement et lâintĂ©gration des mĂ©canismes de prĂ©vention et de rĂ©ponse Ă la violence sexuelle et basĂ©e sur le genre au sein des systĂšmes Ă©ducatifs nationaux.
GrĂące Ă ce manuel, le FAWE continue de plaider en faveur dâenvironnements Ă©ducatifs transformateurs oĂč chaque apprenant - en particulier les filles - peut se sentir en sĂ©curitĂ©, soutenu et habilitĂ© Ă atteindre son plein potentiel.
Numérisez Pour Accéder au Manuel SRGBV.



Mise Ă lâĂ©chelle des initiatives qui marchent:
modÚles éducatifs du FAWE en action
CHAPITRE
Des élÚves participent à un cours de couture au Kenya.
Les modĂšles du FAWE : Le moteur de lâaccĂšs Ă
une Ă©ducation de qualitĂ©, Ă la formation et au bien-ĂȘtre des jeunes Africains
Dans sa quĂȘte dâexcellence en matiĂšre de promotion de lâĂ©galitĂ© des sexes dans le domaine Ă©ducatif, le FAWE utilise une variĂ©tĂ© dâinterventions dĂ©monstratives qui comprennent la PĂ©dagogie sensible au genre (PSG), les STIM, les Centres dâexcellence et Tuseme (Swahili pour âPrenons la paroleâ).
Depuis plus de trois dĂ©cennies, les modĂšles du FAWE ont jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans lâĂ©mancipation de la jeune fille africaine des chaĂźnes de lâanalphabĂ©tisme, du manque dâĂ©ducation et de la mauvaise Ă©ducation. Ces modĂšles garantissent que nos bĂ©nĂ©ficiaires reçoivent une Ă©ducation holistique et quâils sont bien prĂ©parĂ©s au monde du travail et Ă la vie en gĂ©nĂ©ral. Pour en savoir plus sur les modĂšles du FAWE, voir ci-dessous:
Pédagogie sensible au genre (GRP)
La pĂ©dagogie sensible au genre (PGS) permet aux Ă©ducateurs dâacquĂ©rir les connaissances, les compĂ©tences et les attitudes nĂ©cessaires pour que leurs pratiques dâenseignement soient inclusives et rĂ©pondent aux besoins dâapprentissage spĂ©cifiques des filles et des garçons. Conscient que les approches dâenseignement traditionnelles renforcent souvent inconsciemment les prĂ©jugĂ©s liĂ©s au genre, la GRP aborde Ă la fois le contenu et la pĂ©dagogie, afin de garantir que les processus mis en place en classe favorisent lâĂ©quitĂ© et les rĂ©sultats dâapprentissage.


Le personnel de FAWE RS et FAWE Kenya pose avec ses certificats aprĂšs une formation en GRP de trois jours Ă Nairobi,
Avec lâappui de lâUNICEF, le FAWE a numĂ©risĂ© le modĂšle GRP et lâa dĂ©ployĂ© dans 15 pays. Rien quâen 2024, 551 personnes se sont inscrites au cours de GRP, dont 205 ont achevĂ© la formation complĂšte. Au total, 1 212 enseignants et parties prenantes ont Ă©tĂ© formĂ©s dans les diffĂ©rentes antennes du FAWE, notamment au Zimbabwe, au Ghana, en Ouganda, en Eswatini, au LibĂ©ria, au Malawi, en Tanzanie, Ă Zanzibar, en Ăthiopie, en Zambie et au Kenya. En consĂ©quence, des plans dâaction ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s dans plus de 100 Ă©coles afin dâintĂ©grer des pratiques respectueuses de lâĂ©galitĂ© des sexes.

Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice ExĂ©cutive adjointe et responsable des programmes du FAWE Afrique, avec le Dr JosĂ© Sousa, directeur national du dĂ©partement des affaires transversales du ministĂšre de lâĂducation du Mozambique.
au Kenya.
(Ă gauche) M. Wesley Chabwera, Directeur Executif du FAWE Malawi, avec Mme Naomi Kamitha, chargĂ©e de programme au FAWE, lors dâune session de formation en GRP organisĂ©e au Mozambique.

Au Rwanda, la formation numĂ©rique en GRP a Ă©tĂ© dispensĂ©e Ă un large Ă©ventail dâacteurs - des fonctionnaires du ministĂšre aux enseignants des Ă©coles secondaires - touchant environ 4 000 Ă©ducateurs. La GRP reste un modĂšle phare du FAWE et un levier clĂ© pour atteindre lâĂ©quitĂ© de genre dans les salles de classe en Afrique.
Tuseme: Prenons la parole
Tuseme utilise des techniques de théùtre pour le dĂ©veloppement afin de permettre aux jeunes, en particulier aux filles, de sâexprimer contre les obstacles qui entravent leur Ă©ducation. Ce modĂšle dĂ©veloppe le leadership, la confiance en soi et les aptitudes Ă la vie quotidienne tout en encourageant les masculinitĂ©s positives et la solidaritĂ© entre pairs.
En 2024, le modĂšle Tuseme a Ă©tĂ© mis en Ćuvre et Ă©tendu Ă de nombreux pays. Le FAWE Kenya, par le biais du programme Imarisha Msichana, a soutenu 160 Ă©coles avec des Ă©quipements TIC, permettant Ă plus de 10 000 Ă©tudiants dâaccĂ©der Ă des informations sur la santĂ© et les droits sexuels et reproductifs et de rĂ©viser leurs travaux. Au Rwanda, les clubs universitaires Tuseme ont facilitĂ© la rĂ©intĂ©gration de 11 enfants des rues dans le systĂšme Ă©ducatif et ont menĂ© des campagnes de sensibilisation sur les grossesses prĂ©coces et la violence basĂ©e sur le genre.
Dâautres projets dâenvergure ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s au BĂ©nin, oĂč un club a obtenu des matĂ©riaux pour un nouvel atelier de mĂ©tallurgie, et au Burkina Faso, oĂč les membres du club ont prĂ©sentĂ© leurs compĂ©tences
en matiÚre de couture et utilisé les recettes pour soutenir les activités du club. Tuseme a été introduit ou relancé dans des écoles de Zanzibar, du Mozambique, de Namibie, du Mali, du Burkina Faso, du Zimbabwe, du Bénin et de la RDC, avec plus de 15 000 élÚves participant activement aux activités de Tuseme sur tout le continent.
Centres dâexcellence
Les Centres dâexcellence du FAWE transforment des Ă©coles ordinaires en environnements dâapprentissage inclusifs et favorables qui rĂ©pondent aux besoins acadĂ©miques, physiques et psychosociaux de tous les apprenants. Ces Ă©coles offrent des enseignants formĂ©s, du matĂ©riel tenant compte de lâĂ©galitĂ© des sexes et des structures dâappui communautaire qui contribuent Ă amĂ©liorer la rĂ©tention Ă lâĂ©cole et la performance.
En 2024, le FAWE Sierra Leone a créé des centres dâexcellence dans 27 Ă©coles, permettant ainsi Ă 13 500 filles marginalisĂ©es dâaccĂ©der Ă lâĂ©ducation. En Tanzanie et Ă Zanzibar, 243 Ă©ducateurs et parties prenantes ont Ă©tĂ© sensibilisĂ©s Ă lâintĂ©gration de la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire dans lâapproche des Centres dâexcellence.
Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques (STIM)
Le modĂšle STIM du FAWE aborde lâĂ©cart persistant entre les sexes dans les domaines des sciences, de la technologie, de lâingĂ©nierie et des mathĂ©matiques.
Mme Natacha Danfourou, du FAWE Burkina Faso (recevant le fil), se joint Ă un groupe dâĂ©coliĂšres pour une activitĂ© du Club des mĂšres.

Un professeur dâinformatique fait participer des Ă©lĂšves dans un laboratoire informatique au Kenya.
Lâapproche comprend la formation des Ă©ducateurs Ă un enseignement des STIM sensible au genre, lâengagement des dĂ©cideurs politiques et la sensibilisation des communautĂ©s Ă lâimportance de la participation des filles aux STIM.
Au SĂ©nĂ©gal, avec le soutien de la Banque de logement du SĂ©nĂ©gal, le FAWE a proposĂ© des cours supplĂ©mentaires de STIM Ă 150 filles vulnĂ©rables. Ces interventions ciblĂ©es ont permis dâamĂ©liorer les performances et lâintĂ©rĂȘt pour les matiĂšres en STIM, prĂ©parant ainsi un plus grand nombre de filles Ă poursuivre des carriĂšres dans les domaines de la science et de lâinnovation.
Clubs de mĂšres
Les clubs de mĂšres sont des systĂšmes de soutien communautaires qui mobilisent des ressources, offrent un mentorat et plaident en faveur de lâĂ©ducation des filles, en particulier pour les mĂšres adolescentes et les filles vulnĂ©rables.
En 2024, le FAWE Kenya a soutenu les Clubs de mĂšres dans cinq comtĂ©s, en aidant les jeunes mĂšres Ă rester Ă lâĂ©cole grĂące au mentorat et Ă la formation aux compĂ©tences de la vie courante, telles que la fabrication de serviettes hygiĂ©niques rĂ©utilisables. En Gambie, des clubs de mĂšres ont Ă©tĂ© mis en place dans sept rĂ©gions afin de lutter contre les grossesses chez les adolescentes et de promouvoir la rĂ©insertion scolaire.
Le FAWE Zambie, en collaboration avec la CAMFED, a engagé 162 leaders communautaires et a plaidé pour

Des membres des clubs de mĂšres assistent Ă une session au Kenya.
lâadoption dâinstruments politiques de rĂ©insertion statutaire. Ces efforts ont permis de combler le fossĂ© entre les Ă©coles et les communautĂ©s, en veillant Ă ce que les filles reçoivent le soutien dont elles ont besoin pour achever leur Ă©ducation.
Enseignement et Formation Techniques et Professionnels (EFTP)
Le FAWE reconnaĂźt que lâenseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) constituent une voie vitale pour les filles afin quâelles acquiĂšrent des compĂ©tences pratiques et une indĂ©pendance Ă©conomique. En 2024, le FAWE LibĂ©ria a organisĂ© une formation sur la GRP pour les institutions dâEFTP, formant un groupe de travail technique pour intĂ©grer la GRP et le modĂšle Tuseme dans les programmes dâenseignement de lâEFTP. En Somalie, le FAWE a rĂ©novĂ© un centre de formation en serres Ă Burtinle, renforçant ainsi la rĂ©silience des jeunes Ă travers le dĂ©veloppement des compĂ©tences agricoles.
Lutte Contre la Violence Basée Sur le Genre en Milieu Scolaire
Le modĂšle de lutte contre la violence basĂ©e sur le genre en milieu scolaire du FAWE dote des Ă©ducateurs et des chefs dâĂ©tablissement dâoutils pour identifier, prĂ©venir et rĂ©pondre Ă la violence Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur des Ă©coles. En 2024, 111 participants du Zimbabwe, du Nigeria, du Kenya et du Malawi ont Ă©tĂ© formĂ©s Ă lâaide du manuel SRGBV du FAWE. Le modĂšle a contribuĂ© Ă lâamĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© des apprenants, Ă la rĂ©insertion des mĂšres adolescentes et Ă lâaugmentation du nombre dâinscriptions. LâĂthiopie a Ă©galement formĂ© des jeunes dĂ©fenseurs pour lutter contre les mariages prĂ©coces et les obstacles Ă lâĂ©ducation liĂ©s aux conflits.
Agir pour une bonne cause: Les anciens du FAWE bĂątissent un patrimoine
Au cĆur de la mission du FAWE se trouve la conviction que lâĂ©ducation nâest pas seulement une question dâaccomplissement personnel - il sâagit de doter aux jeunes de moyens de transformer leurs communautĂ©s. Cet esprit de restitution est un pilier central du travail du FAWE, et il continue de prendre un Ă©lan Ă travers les actions de son rĂ©seau dâanciens boursiers.
Lors dâune rĂ©cente mission en Ăthiopie, lâĂ©quipe du Bureau rĂ©gional du FAWE, ainsi que des reprĂ©sentants des antennes nationales, ont eu le privilĂšge de visiter la maison de retraite Sedekias Ă Adama, une ville situĂ©e Ă un peu plus dâune heure dâAddis-Abeba. Ce remarquable Ă©tablissement de soins a Ă©tĂ© fondĂ© par dâanciens membres du FAWE Ăthiopie, qui ont portĂ© les valeurs de leadership et de service au-delĂ de la salle de classe afin dâavoir un impact durable sur la sociĂ©tĂ©.
Le foyer de Sedekias nâest pas seulement un sanctuaire pour les personnes ĂągĂ©es, câest aussi un exemple florissant de durabilitĂ© et dâinnovation communautaire. Sur place, le bĂ©tail est Ă©levĂ© pour gĂ©nĂ©rer des revenus et soutenir les opĂ©rations du foyer, garantissant ainsi la rĂ©silience et la dignitĂ© Ă long terme de ses rĂ©sidents. Au cours de la visite, lâĂ©quipe a Ă©tĂ© tĂ©moin dâun moment particulier: lâune des vaches a mis au monde un veau. Dans un bel hommage au travail du FAWE, le veau nouveau-nĂ© a Ă©tĂ© nommĂ© Tuseme, dâaprĂšs le modĂšle dâautonomisation phare du FAWE qui inspire les jeunes Ă sâexprimer et Ă conduire le changement.
Dans le cadre de la visite, la dĂ©lĂ©gation du FAWE a Ă©galement plantĂ© des arbres dans lâenceinte de lâorganisation - chaque antenne et le SecrĂ©tariat rĂ©gional

(De gauche à droite) M. Kossi Tsenou, Responsable Principal de la communication, M. James Njuguna, Chargé de la gestion des connaissances, Mme Teresa Omondi-Adeitan, Directrice Exécutive Adjointe et responsable des programmes, et Mme Emily Gumba, responsable principale de programme, plantent un arbre au foyer Sedekias.
contribuant Ă un acte collectif dâespoir et dâhĂ©ritage. Ces arbres sont un symbole vivant de la prĂ©sence profondĂ©ment enracinĂ©e du FAWE et de son engagement Ă crĂ©er des environnements de soins, dâĂ©quitĂ© et de transformation.
Le foyer Sedekias est un tĂ©moignage puissant de ce qui se passe lorsque de jeunes femmes et de jeunes hommes reçoivent les outils nĂ©cessaires pour diriger et apprennent aussi le besoin du partage. GrĂące Ă des initiatives comme celle-ci, lâimpact du FAWE continue de croĂźtre, collectivitĂ© aprĂšs collectivitĂ©.

Le personnel du SecrĂ©tariat rĂ©gional du FAWE, du FAWE Ăthiopie, du FAWE Zimbabwe, du FAWE Ouganda, du FAWE Rwanda et du FAWE Tanzanie remet des denrĂ©es alimentaires et des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© au directeur du foyer Sedekias Ă Addis-Abeba, en Ăthiopie.




















Mme Catherine Mwangi (à gauche) et Mme Lilian Bett (à droite), Chargées des finances du FAWE, lors du lancement du plan stratégique du FAWE à Lusaka, en Zambie.

(de gauche à droite) Mme Emily Buyaki, Chargée de la communication du FAWE, Mme Lilian Bett, Chargée des finances, et Mme Carolyne Datche, Chargée de programme, lors de la réunion des partenaires de la Fondation Mastercard à Nairobi, au Kenya.

DĂ©lĂ©gation du FAWE lors de lâatelier FPP Ă Nairobi, au Kenya

(de gauche à droite) Mme Naomi Susa, assistante exécutive de la Directrice exécutive, Mme Joan Too, Assistante Informatique et Administrative, Mme Grace Wambua, Responsable Senior des ressources humaines, et Mme Fatimata Kane, chargée de programme, lors de la formation FAWE en GRP à Nairobi, au Kenya.

Mme Anne Motanya, ChargĂ©e de la gestion des connaissances, fait une prĂ©sentation lors de la rĂ©union annuelle dâĂ©valuation et de planification du FAWE Ă Naivasha, au Kenya.
Les membres du consortium régional Break Free! prennent une photo lors de la réunion annuelle à Lilongwe, au Malawi.

