FAWE Model School Module - French

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Un Module scolaire modùle pour renforcer l’inclusion des filles dans le leadership

le

des éducatrices

“Une fille instruite a de l’avenir, elle a de l’espoir, elle deviendra un mentor pour les autres filles, elle changera le monde.”

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Cette publication ne peut ĂȘtre reproduite Ă  quelque fin que ce soit sans l’autorisation Ă©crite prĂ©alable du FAWE. FAWE ne peut ĂȘtre tenu responsable de toute inexactitude. Des parties de cette publication peuvent ĂȘtre copiĂ©es pour ĂȘtre utilisĂ©es dans la recherche, le plaidoyer et l’éducation, Ă  condition que la source soit mentionnĂ©e.

©FAWE Forum des éducatrices africaines (FAWE). 2024.

REMERCIEMENTS

La rĂ©alisation de cette initiative novatrice, le programme scolaire modĂšle pour le renforcement de la participation politique des femmes et du leadership en Afrique, tĂ©moigne de l’engagement et de la collaboration indĂ©fectibles de nombreuses personnes et organisations dĂ©vouĂ©es. Nos sincĂšres remerciements Ă  tous ceux qui ont jouĂ© un rĂŽle essentiel dans son dĂ©veloppement.

Nous saluons particuliĂšrement les efforts inlassables et le leadership visionnaire du Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE) en partenariat avec l’Institut international pour la dĂ©mocratie et l’assistance Ă©lectorale (International IDEA). Ce partenariat a Ă©tĂ© la pierre angulaire de cette entreprise. Il a apportĂ© un soutien et une expertise essentiels qui ont permis de mener Ă  bien le projet.

Nous sommes extrĂȘmement reconnaissants aux participants de huit pays africains : le Botswana, la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, l’Eswatini, la CĂŽte d’Ivoire, le Kenya, le SĂ©nĂ©gal, la Tanzanie et le Zimbabwe. C’est dans ces pays que le projet “La participation politique des femmes (WPP)” a Ă©tĂ© mis en Ɠuvre, et nous reconnaissons les contributions inestimables de tous les collaborateurs du projet. Leur volontĂ© de partager leurs idĂ©es et leurs expĂ©riences a jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans l’élaboration du module de formation.

Une reconnaissance particuliĂšre va aux experts techniques qui ont apportĂ© leur expertise au processus d’élaboration du programme, Ă  la fraternitĂ© des enseignants dĂ©vouĂ©s’ et aux ministĂšres concernĂ©s. Leur soutien et leurs conseils inĂ©branlables ont Ă©tĂ© dĂ©terminants pour la maturation de ce document.

Nous exprimons notre profonde gratitude au personnel du FAWE, dont les efforts diligents ont permis d’assurer la supervision, le soutien administratif et l’orientation logistique tout au long du projet. Nous remercions chaleureusement la directrice exĂ©cutive du FAWE, Dr Martha Muhwezi, et la directrice exĂ©cutive adjointe, Teresa Omondi, pour leur leadership exceptionnel qui a permis de mener ce projet Ă  bien.

Notre reconnaissance va Ă  l’endroit de l’équipe dynamique composĂ©e de Rachel Ouko, Shem Osomo, Michael Onguss et Beverly Mumbo, dont le dĂ©vouement a stimulĂ© des conversations significatives, des discussions en atelier, des processus de validation et des activitĂ©s de pilotage. Leurs conseils stratĂ©giques ont Ă©tĂ© dĂ©terminants dans l’élaboration du programme d’études.

Par ailleurs, nous remercions les Dr Marygorety Akinyi Otieno et Samwel Oando dont l’analyse conceptuelle et les prouesses techniques ont Ă©tĂ© indispensables tout au long de ce processus participatif. Leur engagement, depuis l’élaboration du programme jusqu’au module final accompagnĂ© d’un guide de l’enseignant, a jouĂ© un rĂŽle essentiel dans la rĂ©alisation de ce document.

Nous exprimons également notre gratitude aux réviseurs dévoués qui ont contribué de maniÚre significative à peaufiner le contenu de ce module.

Le FAWE est extrĂȘmement fier de prĂ©senter ce Programme scolaire modĂšle en tant que catalyseur de rĂ©formes transformatrices visant Ă  renforcer la participation politique des femmes et leur reprĂ©sentation dans des rĂŽles de direction Ă  travers l’Afrique. Cette initiative est conforme au protocole de Maputo, Ă  divers les protocoles et normes sous-rĂ©gionaux, ainsi qu’aux objectifs de dĂ©veloppement durable (ODD). Ensemble, nous marquons un pas important vers un avenir plus inclusif et plus Ă©quitable.

RESUMÉ ANALYTIQUE

Dr Martha Muhwezi,

Directrice Exécutive.

En rĂ©ponse au besoin pressant de garantir l’égalitĂ© des sexes dans l’éducation et l’autonomisation des jeunes filles, le Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE) a mis au point un programme Ă©ducatif innovant, le Module scolaire modĂšle pour renforcer l’inclusion des filles dans le leadership dĂšs le dĂ©but de l’apprentissage.

L’objectif principal de ce module est de doter les jeunes filles de compĂ©tences essentielles, de connaissances et de l’assurance nĂ©cessaires pour devenir des leaders efficaces. Conscient que les capacitĂ©s de leadership peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es dĂšs le plus jeune Ăąge, cette initiative est conçue pour permettre aux filles de remettre en question les normes sociĂ©tales, de dĂ©fendre leurs droits et d’apporter une contribution significative Ă  leur communautĂ© et au-delĂ .

Caractéristiques principales :

i. Programme d’études complet : Le module comprend un programme d’études soigneusement conçu qui couvre un large Ă©ventail de sujets et de thĂšmes. Ce programme est conçu pour promouvoir la pensĂ©e critique, la prise de dĂ©cisions Ă©clairĂ©es et une plus grande confiance en soi.

ii. ActivitĂ©s d’apprentissage interactives : Le FAWE met l’accent sur les mĂ©thodes d’apprentissage interactives. En consĂ©quence, le module comprend des activitĂ©s captivantes qui encouragent la participation active et des expĂ©riences d’apprentissage pratiques, garantissant que les filles dĂ©veloppent des compĂ©tences pratiques en matiĂšre de leadership.

iii. Programmes de mentorat : Les programmes de mentorat font partie intégrante de ce module et visent à fournir des conseils et un soutien. Des mentors expérimentés offrent des informations précieuses, partagent leurs expériences et inspirent les filles à réaliser leur plein potentiel de leadership.

iv. Engagements extrascolaires : Reconnaissant l’importance d’un dĂ©veloppement holistique, le module comprend des activitĂ©s extrascolaires qui permettent aux filles d’explorer divers centres d’intĂ©rĂȘt, de dĂ©velopper un esprit d’équipe et de cultiver un ensemble de compĂ©tences bien Ă©quilibrĂ©.

Le Module scolaire modĂšle du FAWE vise Ă  crĂ©er un environnement inclusif et favorable oĂč les filles peuvent exploiter leur potentiel de leadership. En participant Ă  ce programme, les jeunes filles acquiĂšrent non seulement des compĂ©tences en matiĂšre de leadership, mais aussi un sentiment d’autonomisation, de rĂ©silience et une conviction profonde de leur capacitĂ© Ă  susciter des changements positifs.

Le Module scolaire modĂšle pour renforcer l’inclusion des filles dans le leadership dĂšs le dĂ©but de l’apprentissage, Ă©laborĂ© par le FAWE dans le cadre du Programme “Femmes dans la participation politique”, reprĂ©sente un effort Ă©ducatif transformateur. Il vise Ă  lutter contre les disparitĂ©s entre hommes et femmes et Ă  supprimer les barriĂšres sociales en encourageant le potentiel de leadership inhĂ©rent aux jeunes filles. Le FAWE reste inĂ©branlable dans son engagement Ă  faire progresser l’égalitĂ© des sexes dans l’éducation et Ă  donner aux filles les moyens de devenir des leaders qui façonneront un avenir plus Ă©quitable et plus prospĂšre.

Pour en savoir davantage sur ce module ou sur sa mise en Ɠuvre, n’hĂ©sitez pas Ă  contacter le FAWE. Ensemble, nous pouvons construire un monde plus lumineux et plus inclusif en promouvant l’éducation et le dĂ©veloppement du leadership des filles.

RÉSUMÉ DU CONTENU

RĂ©sultats d’apprentissage du module : Participation des filles au leadership en Afrique À l’issue de cette formation, les apprenants et les participants acquerront une connaissance globale des Ă©lĂ©ments clĂ©s autour de l’inclusion des filles dans les postes de direction en Afrique. Les acquis d’apprentissage de ce module sont :

1. Avantages de l’inclusion des filles dans le leadership :

Les apprenants se pencheront sur les multiples avantages de l’intĂ©gration des filles dans le leadership. Il s’agit notamment d’étudier comment les perspectives et les compĂ©tences diverses apportĂ©es par les filles amĂ©liorent la prise de dĂ©cision, favorisent la crĂ©ativitĂ© et entraĂźnent des changements sociĂ©taux positifs. En outre, les apprenants comprendront comment un leadership intĂ©grant la dimension de sexe contribue Ă  remettre en question les stĂ©rĂ©otypes et Ă  favoriser une sociĂ©tĂ© plus Ă©quitable.

2. Identifier les signes d’exclusion et d’inclusion :

Les participants dĂ©velopperont une conscience aiguĂ« des signes et des indicateurs qui rĂ©vĂšlent si les filles sont exclues ou incluses dans des rĂŽles de leadership. Il s’agit de reconnaĂźtre les pratiques discriminatoires et les problĂšmes Ă©mergents susceptibles d’entraver la participation active des filles. GrĂące Ă  une analyse critique, les apprenants Ă©laboreront des stratĂ©gies pour relever ces dĂ©fis, garantissant ainsi des environnements de leadership Ă©quitables et inclusifs.

3. Obstacles Ă  la participation des filles au leadership : Dans cette section, les apprenants auront un aperçu approfondi des diffĂ©rents obstacles qui peuvent empĂȘcher les filles d’assumer des rĂŽles de leadership. Ces obstacles peuvent aller des normes culturelles et des prĂ©jugĂ©s sexistes au manque d’opportunitĂ©s et aux contraintes socio-Ă©conomiques. Il est essentiel de comprendre ces obstacles pour Ă©laborer des solutions efficaces et surmonter les barriĂšres systĂ©miques.

4. Avantages de l’inclusion des filles dans le leadership (suite) : Cette section renforce les effets positifs de l’inclusion des filles dans les rĂŽles de direction. Les apprenants verront comment la participation des filles profite non seulement aux communautĂ©s, mais aussi aux filles elles-mĂȘmes, en renforçant leur confiance en soi et leur motivation Ă  diriger. L’accent est mis sur le fait qu’un environnement de leadership inclusif est bĂ©nĂ©fique pour la sociĂ©tĂ©.

5. Structures institutionnelles pour la participation des filles au leadership : Explication : Les participants seront initiĂ©s aux diverses structures et cadres institutionnels qui soutiennent et facilitent la participation des filles au leadership. Il s’agit notamment de comprendre comment les politiques, les organisations et les institutions Ă©ducatives peuvent crĂ©er un environnement favorable aux filles pour qu’elles assument des rĂŽles de leadership.

Formation des filles et des garçons à identifier et à comprendre les problÚmes qui les affectent et à prendre des mesures pour les résoudre avec le modÚle Tuseme du FAWE.

Aperçu du module :

a. ÉnoncĂ© de vision :

L’énoncĂ© de vision du module donne une image claire et inspirante des rĂ©sultats escomptĂ©s et de l’impact sociĂ©tal de l’autonomisation des filles en matiĂšre de leadership. Il souligne l’importance d’encourager une gĂ©nĂ©ration de filles leaders qui peuvent impulser un changement positif en Afrique et au-delĂ .

b. Piliers du cadre du module :

Ces trois piliers fondamentaux servent de cadre à l’ensemble du module :

Valeurs : Ce pilier met l’accent sur les principes Ă©thiques qui sous-tendent le leadership inclusif, tels que l’équitĂ©, l’égalitĂ© et la justice.

Approches thĂ©oriques : Ce pilier fournit aux apprenants des perspectives et des cadres thĂ©oriques, s’inspirant des Ă©tudes de genre et des thĂ©ories du leadership, pour approfondir leur comprĂ©hension.

Principes fondamentaux : Ce pilier met en Ă©vidence les principes directeurs qui orientent le contenu du module, en insistant sur l’importance de l’intĂ©gritĂ©, de l’inclusivitĂ© et de l’autonomisation.

Le guide de l’enseignant et du formateur :

a. Compétences de base :

Cette section prĂ©sente les compĂ©tences, les connaissances et les qualitĂ©s essentielles dont les Ă©ducateurs et les formateurs ont besoin pour dispenser efficacement le module. Elle met en avant l’importance des compĂ©tences en matiĂšre de facilitation, de la sensibilitĂ© culturelle et d’une comprĂ©hension approfondie des questions de genre.

b. Mise en Ɠuvre des stratĂ©gies :

Le guide propose des stratĂ©gies d’enseignement et de formation efficaces, notamment des mĂ©thodes interactives et participatives, des Ă©tudes de cas et des discussions de groupe. Il souligne l’importance de crĂ©er un environnement d’apprentissage sĂ»r et inclusif.

c. Perspectives d’inclusion des apprenants ayant des besoins Ă©ducatifs particuliers :

Cette section aborde les stratĂ©gies d’adaptation offertes aux apprenants ayant des besoins d’apprentissage divers, en veillant Ă  ce que le processus de formation soit inclusif et accessible Ă  tous les participants, quelles que soient leurs capacitĂ©s.

Sessions de modules pour l’éducation des jeunes enfants sur le leadership :

a. Objectif et justification de l’éducation des jeunes enfants :

Cette section aborde la raison d’ĂȘtre de l’introduction des concepts de leadership dĂšs le plus jeune Ăąge, en prĂ©sentant comment une exposition prĂ©coce aux principes du leadership peut contribuer Ă  inculquer des compĂ©tences, des valeurs et des attitudes en matiĂšre de leadership dĂšs le plus jeune Ăąge.

b. Acquis d’apprentissage :

DĂ©finit les connaissances, compĂ©tences et attitudes spĂ©cifiques que les apprenants doivent acquĂ©rir Ă  l’issue du module, en apportant des prĂ©cisions sur les objectifs Ă©ducatifs visĂ©s.

c. Terminologies clés :

Regroupe un glossaire des termes et concepts essentiels liés au leadership, afin de garantir que les apprenants ont une compréhension commune de la terminologie clé.

d. Sessions de formation :

DĂ©taille les diffĂ©rentes sessions de formation qui constituent le module, en fournissant une feuille de route pour la diffusion du contenu. Chaque session est conçue pour renforcer progressivement la comprĂ©hension des apprenants sur l’inclusion des filles dans le leadership. Ce module complet permet aux participants d’acquĂ©rir les connaissances, les compĂ©tences et les informations nĂ©cessaires pour favoriser la participation active des filles Ă  des rĂŽles de leadership dans toute l’Afrique. Il permet aux apprenants de reconnaĂźtre la valeur de l’inclusion et leur donne les outils nĂ©cessaires pour travailler Ă  un avenir plus Ă©quitable et plus inclusif pour tous.

CONCEPTS CLÉS DANS LE CADRE DU

LEADERSHIP ET DE L’AUTONOMISATION DES FILLES

Droits de l’homme : Il s’agit de principes moraux ou de normes visant Ă  protĂ©ger tous les individus contre des abus politiques, juridiques et sociaux graves. Dans le contexte du leadership et de l’autonomisation des filles, les droits de l’homme servent de base pour s’assurer que les filles ont un accĂšs Ă©gal aux rĂŽles de leadership et sont protĂ©gĂ©es contre la discrimination et l’injustice.

Patriarcat : Ce terme renvoie un systĂšme sociĂ©tal ou gouvernemental dans lequel les hommes dĂ©tiennent la majeure partie du pouvoir et les femmes sont souvent exclues des postes de responsabilitĂ©. Dans le contexte du leadership et de l’autonomisation des filles, il est essentiel de comprendre et de remettre en question le patriarcat pour promouvoir l’égalitĂ© des sexes et permettre aux filles de participer pleinement au leadership.

Pouvoir : CapacitĂ© ou aptitude Ă  influencer le comportement des autres ou le cours des Ă©vĂ©nements. En ce qui concerne le leadership et l’autonomisation des filles, il est essentiel de reconnaĂźtre et d’aborder la dynamique du pouvoir afin de garantir que les filles bĂ©nĂ©ficient de l’égalitĂ© des chances et ne soient pas marginalisĂ©es sur la base de leur sexe.

Pair : Individu appartenant au mĂȘme groupe social qu’une autre personne, souvent sur la base de facteurs tels que l’ñge, le sexe, la profession, la religion, le statut socio-Ă©conomique ou la santĂ©. Il est essentiel de comprendre la dynamique des relations entre pairs pour promouvoir le soutien et la collaboration entre les filles qui exercent un leadership.

Violence basĂ©e sur le genre : Violence dirigĂ©e contre une personne en raison de son sexe et profondĂ©ment ancrĂ©e dans les inĂ©galitĂ©s entre les sexes au sein de la sociĂ©tĂ©. Elle est omniprĂ©sente et entrave souvent la participation des filles Ă  des rĂŽles de leadership. ReconnaĂźtre et traiter la violence basĂ©e sur le genre est essentiel pour la sĂ©curitĂ© et l’autonomisation des filles.

Conflit : Lutte ou conflit d’intĂ©rĂȘts, d’opinions ou de principes entre des individus ou des groupes. Il est important de comprendre les conflits et leur rĂ©solution dans le contexte du leadership des filles afin de s’assurer que les diffĂ©rends et les dĂ©saccords n’entravent pas les progrĂšs.

MĂ©diation : Processus dans lequel les parties rencontrent un tiers neutre pour les aider Ă  rĂ©soudre leurs diffĂ©rends par la nĂ©gociation. La mĂ©diation peut ĂȘtre un outil utile pour rĂ©soudre les conflits et promouvoir la coopĂ©ration dans les initiatives de leadership des filles.

Motivation : Passion de travailler pour des raisons autres que le gain financier ou le statut. Dans le contexte du leadership et de l’autonomisation des filles, la comprĂ©hension et la valorisation de la motivation peuvent aider les filles Ă  surmonter les difficultĂ©s et Ă  poursuivre leurs objectifs de leadership.

Dialogue : Conversation entre deux personnes ou parties visant à atteindre un consensus ou une compréhension mutuelle. Une communication et un dialogue efficaces sont essentiels à la collaboration et à la résolution des problÚmes dans les initiatives de leadership des filles.

Travail des enfants : Exploitation des enfants Ă  travers un travail qui les prive de leur enfance, interfĂšre avec leur Ă©ducation et physiquement, mentalement, socialement et moralement nuisible. Il est essentiel de lutter contre le travail des enfants afin de garantir l’accĂšs des filles Ă  l’éducation et leur permettre d’acquĂ©rir des compĂ©tences en matiĂšre de leadership.

Autogestion : CapacitĂ© Ă  prendre soin de son bien-ĂȘtre Ă©motionnel, Ă  contrĂŽler ses Ă©motions et Ă  faire preuve de transparence, de conscience professionnelle, d’adaptabilitĂ© et d’esprit d’initiative. Ces compĂ©tences sont essentielles pour permettre aux filles de relever les dĂ©fis et de devenir des leaders.

Auto-contrĂŽle Ă©motionnel : CapacitĂ© Ă  faire preuve de retenue, Ă  rĂ©agir calmement et Ă  calmer les autres dans des situations chargĂ©es d’émotion.

Transparence : Agir de maniĂšre cohĂ©rente avec ses valeurs, au-delĂ  des pressions Ă  agir Ă  autrement, et d’admettre publiquement ses erreurs.

Conscience professionnelle : Elle se caractĂ©rise par le fait d’ĂȘtre prudent, prĂ©cis, et responsable.

CapacitĂ© d’adaptation : Ouverture aux nouvelles idĂ©es, tolĂ©rance Ă  l’ambiguĂŻtĂ© et capacitĂ© Ă  changer de stratĂ©gie si nĂ©cessaire.

Initiative : VolontĂ© de saisir les opportunitĂ©s actuelles, d’agir, de faire des efforts supplĂ©mentaires et d’entreprendre des actions pour l’avenir.

Conscience sociale : Elle comprend des traits tels que l’empathie, le sens de l’organisation et la rĂ©ceptivitĂ© aux autres.

Empathie : CapacitĂ© Ă  Ă©couter attentivement, Ă  lire les signaux non verbaux, Ă  ĂȘtre ouvert Ă  la diversitĂ© et Ă  comprendre les autres.

Conscience organisationnelle : Capacité à comprendre les structures informelles et formelles au sein des organisations et à reconnaßtre les problÚmes sous-jacents. Répondre aux autres : Répondre aux autres reviennent à maintenir une communication claire et assumer la responsabilité de ses actes tout en répondant aux besoins sous-jacents.

Compétences sociales : Elles englobent la capacité à développer les autres, à fournir un leadership visionnaire, à influencer, à communiquer efficacement, à servir de catalyseur de changement, à gérer les conflits et à créer des liens.

DĂ©veloppement des autres : Le dĂ©veloppement des autres impliquent de leur apporter un soutien, d’exprimer des attentes positives et de fournir un retour d’information en temps utile pour les aider Ă  progresser.

Leadership visionnaire : Le leadership visionnaire stimule l’enthousiasme, utilise l’autoritĂ© formelle et se positionne comme un leader capable d’inspirer les autres vers une vision commune.

Communication : Elle implique de faire participer un public, de clarifier ou d’insister sur les messages et de participer efficacement à un dialogue constructif.

Catalyseur de changement : Un catalyseur de changement exprime une vision du changement, promeut et propulse ce changement.

Gestion des conflits : Elle implique l’identification des conflits potentiels et la prĂ©servation de l’objectivitĂ© lorsqu’ils sont abordĂ©s.

Tissage des liens : Tisser des liens implique d’établir des rapports et d’entretenir des relations de collaboration et de soutien.

CompĂ©tences gĂ©nĂ©rales : Elles englobent la communication, la persuasion, la nĂ©gociation, l’établissement de relations, l’empathie, une attitude positive, le travail d’équipe, l’intelligence Ă©motionnelle, la gestion du temps et l’éthique du travail.

Persuasion : La persuasion consiste à identifier ce qui intéresse les autres, à créer des histoires convaincantes et à les communiquer de maniÚre efficace.

NĂ©gociation : La nĂ©gociation consiste Ă  Ă©couter attentivement, Ă  comprendre les intĂ©rĂȘts de l’autre partie, Ă  reconnaĂźtre sa propre valeur et Ă  proposer des solutions qui profitent aux deux parties.

Établissement de relations : L’établissement de relations implique d’aider les autres de maniĂšre inconditionnelle, de rechercher des intĂ©rĂȘts communs et d’apporter une valeur ajoutĂ©e avant d’attendre la rĂ©ciprocitĂ©.

Attitude positive : Une attitude positive implique de s’abstenir de commĂ©rages ou de plaintes, de formuler des critiques constructives et de parler en bien des autres. Travail d’équipe : Le travail d’équipe implique de partager les mĂ©rites, de cĂ©lĂ©brer les succĂšs des autres et de reconnaĂźtre publiquement et de fĂ©liciter les membres de l’équipe.

Résolution des conflits : La résolution des conflits consiste à éviter les disputes, à se concentrer sur les solutions et à présenter des excuses inconditionnelles en cas de tort. Gestion du temps : La gestion du temps implique de définir

des prioritĂ©s, de dĂ©lĂ©guer et de pouvoir dire “non” en cas de besoin.

Éthique du travail : Une bonne Ă©thique de travail implique d’assumer la responsabilitĂ© de son travail, d’ĂȘtre ponctuel, de respecter ses engagements et d’éviter de rejeter la faute sur les autres.

Plaidoyer : Action qui soutient, recommande, argumente ou plaide en faveur d’une cause, d’un groupe ou d’un individu.

Réactivité : Qualité qui consiste à réagir rapidement et positivement face aux difficultés, aux opportunités ou aux besoins des autres.

Élection : Choix formel et organisĂ© d’une personne pour un poste politique ou d’autres fonctions Ă  travers un vote. Campagne : Effort organisĂ© ou action visant Ă  atteindre un objectif spĂ©cifique, souvent dans le domaine de la politique ou du changement social.

Directeur : Personne qui orchestre et dirige les personnes et les ressources de maniĂšre efficace et efficiente afin d’atteindre des buts et des objectifs spĂ©cifiques. Organisation : UnitĂ© sociale de personnes structurĂ©e et gĂ©rĂ©e pour rĂ©pondre Ă  un besoin ou poursuivre des objectifs collectifs.

Autonomisation : Elle consiste Ă  permettre aux individus de rĂ©aliser pleinement leur potentiel, d’accomplir des tĂąches qu’ils n’auraient peut-ĂȘtre pas pu faire autrement et de prendre le contrĂŽle de leur vie.

Leader : Personne qui guide et dirige les autres vers la rĂ©alisation d’objectifs ou de tĂąches communs.

Leadership : Processus qui consiste à diriger et à organiser un groupe de personnes en vue d’atteindre un objectif et à obtenir le soutien d’autres personnes dans la poursuite d’objectifs communs.

DĂ©mocratie : Forme de gouvernement oĂč le pouvoir et la responsabilitĂ© civique sont exercĂ©s par tous les citoyens adultes, directement ou indirectement par l’intermĂ©diaire de reprĂ©sentants Ă©lus.

État d’esprit : Ensemble de croyances ou façon de penser qui façonnent le comportement, les perspectives et l’attitude mentale d’une personne.

Auto-Ă©valuation : ’Évaluation des actions, des attitudes ou des performances d’une personne, souvent dans le but de samĂ©liorer.

Inclusion : Pratique ou politique consistant Ă  offrir un accĂšs Ă©gal aux opportunitĂ©s et aux ressources aux personnes qui pourraient autrement ĂȘtre exclues ou marginalisĂ©es, notamment les personnes ayant des handicaps physiques ou mentaux et les membres d’autres groupes minoritaires. PrivilĂšge : Droit, immunitĂ© ou avantage dont jouit une personne particuliĂšre ou un groupe restreint de personnes au-delĂ  de ce qui est gĂ©nĂ©ralement disponible.

Estime de soi : Opinion gĂ©nĂ©rale qu’un individu a de lui-mĂȘme, et qui englobe les sentiments relatifs Ă  ses capacitĂ©s et Ă  ses limites.

FĂ©minitĂ© et masculinitĂ© : Ces termes renvoient Ă  l’identitĂ© de genre d’une personne et Ă  la mesure dans laquelle les individus se perçoivent comme hommes ou femmes sur la base des normes et des attentes sociĂ©tales associĂ©es aux rĂŽles de genre.

CARACTÉRISTIQUES DES DIRIGEANTS EFFICACES

Un dirigeant efficace devrait présenter les caractéristiques suivantes : réflexion stratégique, esprit critique, compétences en matiÚre de communication, compétences en matiÚre de négociation, motivation et intelligence émotionnelle.

Réflexion stratégique

Un leader stratĂ©gique se concentre Ă  la fois sur le travail Ă  accomplir et sur les personnes qui l’accomplissent. Il rĂ©agit de maniĂšre rĂ©flĂ©chie et appropriĂ©e aux combinaisons de tĂąches Ă  accomplir et aux personnes qui les exĂ©cutent. Le dirigeant est stratĂ©gique en ce sens qu’il procĂšde Ă  des ajustements rĂ©flĂ©chis sur la base d’une comprĂ©hension de ces besoins.

Pensée critique

La pensĂ©e critique requiert la capacitĂ© d’abstraction. C’est la capacitĂ© Ă  penser Ă  ce qui n’existe pas, Ă  prĂ©voir les consĂ©quences et les possibilitĂ©s futures, Ă  penser Ă  sa propre rĂ©flexion, Ă  imaginer des scĂ©narios qui n’ont pas encore existĂ©. La pensĂ©e critique se concentre sur l’analyse et la comprĂ©hension de son objet.

Compétences en matiÚre de communication

Les bons leaders ont tendance Ă  ĂȘtre de trĂšs bons auditeurs, capables d’écouter activement et d’obtenir des informations en posant de bonnes questions. Ils savent comment Ă©tablir rapidement et efficacement des relations afin de dĂ©velopper de bonnes et solides relations avec les autres, les pairs, les subordonnĂ©s ou les groupes d’intĂ©rĂȘt.

Compétences en matiÚre de négociation

Négocier efficacement est une compétence importante pour les dirigeants. La négociation est un aspect intégral des compétences de leadership réussies. Des conflits et des désaccords surviendront inévitablement de temps à autre lorsque les différents besoins, désirs, objectifs et croyances des personnes seront réunis.

Motivation

Processus qui initie, guide et maintient les comportements orientĂ©s vers un but. Il s’agit des forces biologiques, Ă©motionnelles, sociales et cognitives qui activent le comportement. Le leadership de motivation renforce la motivation, le moral et les performances des suiveurs Ă  travers divers mĂ©canismes. Il s’agit notamment de relier le sens de l’identitĂ© et du moi du suiveur Ă  la mission et Ă  l’identitĂ© collective du groupe, de l’organisation ou de l’institution.

Intelligence émotionnelle

CapacitĂ© Ă  s’identifier et Ă  gĂ©rer ses propres Ă©motions ainsi que celles des autres. Ne jamais agir de maniĂšre impulsive, prendre du recul en cas de contrariĂ©tĂ©, comprendre ses sentiments, mesurer les consĂ©quences de ses actes et agir en consĂ©quence.

Empathie : CapacitĂ© Ă  comprendre la composition Ă©motionnelle des autres personnes. Portez un vĂ©ritable intĂ©rĂȘt aux autres, regardez les choses de leur point de vue, acceptez leurs sentiments, ne les jugez jamais, soutenez-les toujours et donnez de votre temps et de votre attention.

Conscience de soi : CapacitĂ© Ă  reconnaĂźtre et Ă  comprendre ses Ă©motions, ses humeurs et ses pulsions et la maniĂšre dont elles affectent les autres. Elle comprend la conscience Ă©motionnelle, l’auto-Ă©valuation et la confiance en soi.

a. Conscience Ă©motionnelle : CapacitĂ© Ă  ĂȘtre conscient de ses propres sentiments, Ă  en connaĂźtre les raisons et Ă  comprendre les implications de ses propres Ă©motions.

b. Auto-Ă©valuation : capacitĂ© Ă  ĂȘtre ouvert au retour d’information, Ă  ĂȘtre conscient de ses propres forces et faiblesses, Ă  en tirer parti et Ă  Ă©laborer un plan de dĂ©veloppement personnel Ă  long terme.

c. Confiance ensoi : Avoir confiance en ses propres capacités, agir de maniÚre indépendante et relever volontiers les défis.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE LEADERSHIP

autocrates mettent l’accent sur l’obĂ©issance, la loyautĂ© et le respect strict des rĂŽles. Ils Ă©tablissent et appliquent les rĂšgles. Ils veillent Ă  ce que les dĂ©cisions soient mises en Ɠuvre.

Leadership charismatique

Le leadership charismatique se concentre sur les traits de personnalitĂ©. Ce type de leadership est dominant chez les hommes politiques, les chefs religieux et les cĂ©lĂ©britĂ©s. Les valeurs d’un leader charismatique sont trĂšs importantes. S’ils sont bien intentionnĂ©s Ă  l’égard des autres, ils peuvent Ă©lever et transformer des groupes, des organisations, des institutions et des populations en raison de leur capacitĂ© Ă  entraĂźner des masses de personnes.

Leadership par délégation

Le leadership par dĂ©lĂ©gation, Ă©galement connu sous le nom de “laissez-faire”, laisse la prise de dĂ©cision aux membres du groupe ou aux suiveurs et n’offre que peu ou pas de conseils aux membres du groupe.

dĂ©mocratique, tous les participants ont leur mot Ă  dire. Les points de vue, besoins et intĂ©rĂȘts divergents sont pris en compte et la multiplicitĂ© des acteurs est autorisĂ©e Ă  jouer un rĂŽle dans les processus de dĂ©veloppement.

Leadership transformateur

Il s’agit d’un style de leadership qui dĂ©pend d’un niveau Ă©levĂ© de communication de la part de la direction pour atteindre les objectifs. Les employĂ©s sont motivĂ©s et la productivitĂ© et l’efficacitĂ© sont amĂ©liorĂ©es grĂące Ă  la communication et Ă  la grande visibilitĂ© des dirigeants. Dans ce type de leadership, la direction est fortement impliquĂ©e dans la rĂ©alisation des objectifs communs de l’organisation. Les dirigeants se concentrent ici sur la situation globale de l’organisation, et dĂ©lĂšguent les tĂąches plus modestes sont afin d’atteindre des objectifs communs.

Au ghana, des élÚves lors de la prestation de serment des étudiants leaders.

INSTRUMENTS ET ORGANISATIONS INTERNATIONAUX, RÉGIONAUX ET NATIONAUX

SUR LE LEADERSHIP

Instruments internationaux : Il s’agit notamment de la DĂ©claration universelle des droits de l’homme (1948), de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination Ă  l’égard des femmes (CEDAW) (1979), de la Convention sur les droits politiques de la femme (1952), de la DĂ©claration et de la Plate-forme d’action de PĂ©kin (1995), de la DĂ©claration du MillĂ©naire sur les objectifs de dĂ©veloppement (2000) et des Objectifs de dĂ©veloppement durable (2015), en particulier les objectifs 4, 5, 8, 10, 16 et 17.

Instruments rĂ©gionaux : Ils comprennent la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples sur les droits des femmes en Afrique (1981), la DĂ©claration solennelle sur l’égalitĂ© entre les hommes et les femmes en Afrique (2003).

Instruments nationaux : Ils comprennent notamment la constitution nationale et les politiques traitant des questions relatives aux filles et au leadership des femmes. Organisations internationales : Elles comprennent ONU Femmes, l’Association pour les droits des femmes dans le dĂ©veloppement (AWID), le Fonds mondial pour les femmes (GFW), l’Agence internationale pour le dĂ©veloppement des femmes (IWDA), le Centre pour les droits reproductifs (CRR), le Women International Live for Peace and Justice, l’Institut europĂ©en pour l’égalitĂ© entre les hommes et les femmes (EIGE), le Plan international (PI), le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), l’Agence suĂ©doise de dĂ©veloppement international (ASDI), l’Agence canadienne de dĂ©veloppement international (ACDI), l’Agence danoise de dĂ©veloppement international (DANIDA), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Programme des Nations unies pour le dĂ©veloppement (PNUD), CARE

Organisations rĂ©gionales : Le RĂ©seau de dĂ©veloppement et de communication des femmes africaines (FEMNET), l’Union africaine (UA), la CommunautĂ© Ă©conomique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la CommunautĂ© de dĂ©veloppement de l’Afrique australe (SADC), la CoopĂ©ration est-africaine (EAC), le Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE), les Nouveaux partenariats pour le dĂ©veloppement de l’Afrique (NEPAD), l’Agence japonaise de coopĂ©ration internationale (JAICA).

Organisations nationales : Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE) (34 sections), The Centre for Rights Education and Awareness (CREAW- Kenya), Women’s Voice and Leadership, Cooperative for Assistance and Relief Everywhere (CARE), Young Women’s Leadership Institute, Women in Democracy and Governance.

PREMIÈRE PARTIE À PROPOS DU MODULE

1.0 Contexte, vision et mission du module

Contexte

Le Forum des Ă©ducatrices africaines (FAWE) est une organisation non gouvernementale panafricaine composĂ©e de membres, dirigĂ©e par des femmes africaines qui Ɠuvrent en faveur de l’égalitĂ© et de l’équitĂ© dans l’éducation sur l’ensemble du continent. Il Ɠuvre sur tout le continent (dans 33 pays) et a pour mission de promouvoir l’équitĂ© et l’égalitĂ© entre les sexes dans l’éducation en Afrique en encourageant des politiques, des pratiques et des attitudes positives Ă  l’égard de l’éducation des filles. Le FAWE, en partenariat avec l’ Institut international pour la dĂ©mocratie et l’assistance Ă©lectorale (International IDEA), met en Ɠuvre un projet intitulĂ© les “Femmes dans la participation politique (WPP)”. Il vise Ă  accroĂźtre la participation et la reprĂ©sentation des femmes dans la vie politique Ă  travers l’Afrique. Le modĂšle du projet est conforme au protocole de Maputo, Ă  la Convention sur l’élimination de la discrimination Ă  l’égard des femmes, Ă  la Plateforme d’action de PĂ©kin, ainsi qu’à divers protocoles et normes sous-rĂ©gionaux associĂ©s, et aux ODD. Le projet est mis en Ɠuvre dans huit pays africains, notamment le Botswana, la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, l’Eswatini, la CĂŽte d’Ivoire, le Kenya, le SĂ©nĂ©gal, la Tanzanie et le Zimbabwe.

Le projet WPP reconnaĂźt qu’en dĂ©pit des efforts dĂ©ployĂ©s pour renforcer la participation des femmes Ă  la vie politique dans la plupart des pays africains, les femmes continuent d’ĂȘtre sousreprĂ©sentĂ©es dans la prise de dĂ©cision, tant dans l’espace politique que dans l’espace public, d’oĂč le projet WPP. Parmi ses principales activitĂ©s figure l’élaboration d’un programme scolaire modĂšle visant Ă  renforcer la participation des femmes Ă  la vie politique. Le programme d’études modĂšle vise Ă  faciliter l’évolution souhaitĂ©e du statut des filles et des femmes en matiĂšre de leadership, en rĂ©pondant Ă  la nĂ©cessitĂ© de sensibiliser et de soutenir le WPP afin de changer les attitudes dominantes, d’examiner les obstacles Ă  la participation politique des femmes, de fournir des propositions de rĂ©forme et de changement, d’habiliter les promoteurs du changement identifiĂ©s et de partager des donnĂ©es comparatives susceptibles de stimuler l’action.

Vision

L’objectif du module est de permettre aux apprenants de s’engager, de s’autonomiser et de devenir des citoyens Ă©thiques conscients de l’importance de l’inclusion des filles dans le leadership. Cet objectif sera atteint en fournissant aux apprenants les compĂ©tences et les connaissances adĂ©quates et adaptĂ©es Ă  leur Ăąge qu’ils mĂ©ritent et dont ils ont besoin pour s’épanouir au 21e siĂšcle. Cette vision sera atteinte grĂące Ă  la mission visant Ă  fournir Ă  chaque apprenant des connaissances homogĂšnes et fondĂ©es sur les compĂ©tences en matiĂšre de leadership et d’inclusion des filles et des femmes dans le leadership.

Elle sera portĂ©e par des enseignants et des formateurs professionnels hautement compĂ©tents, rĂ©flĂ©chis et passionnĂ©s par les initiatives en faveur de l’inclusion des filles dans le leadership. Ils bĂ©nĂ©ficieront de compĂ©tences et d’une confiance accrues dans une sĂ©rie d’outils pĂ©dagogiques modernes tels que l’encadrement, l’animation et le mentorat.

En rĂ©pondant aux attentes de ce module, les enseignants et les formateurs agiront davantage comme des modĂšles pour les apprenants, en s’occupant de chaque enfant et en l’incitant Ă  atteindre plein son potentiel. Il permettra Ă©galement aux enseignants et aux formateurs de faire preuve de souplesse en adaptant ce module aux besoins, aux talents et aux intĂ©rĂȘts de chaque enfant, en diagnostiquant constamment les besoins de l’apprenant et en collaborant avec d’autres parties prenantes qui influencent l’enfant, notamment les parents, la religion, les mĂ©dias, d’autres professionnels, les leaders d’opinion et la communautĂ© au sens large.

Mission

La mission de ce module est de veiller à ce que chaque fille en Afrique occupe différentes positions de leadership dans les sphÚres sociales, économiques et politiques.

1.1 Cadre et piliers du module

La vision et la mission du cadre ce module sont soutenues par trois piliers importants : les valeurs, les approches théoriques et les principes fondamentaux.

1.1.1 Valeurs

Les valeurs sont les normes qui guident les apprenants dans leur rĂ©ponse aux situations et leur comportement en toute circonstance. Les valeurs influencent donc la maniĂšre dont les apprenants se sentent, agissent et font des choix dans la vie. Ces paramĂštres sont essentiels pour rĂ©pondre aux attentes visant Ă  atteindre l’inclusion des filles dans le leadership. (Chaque pays peut suggĂ©rer les valeurs gĂ©nĂ©rales) pour guider la mise en Ɠuvre du module contextuel. D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, il convient que les valeurs proposĂ©es permettent d’offrir aux apprenants des chances Ă©gales de contribuer pleinement au monde qui les entoure - sur les plans Ă©conomique, culturel, social et politique. Quelques exemples de valeurs : l’équitĂ©, la responsabilitĂ©, l’intĂ©gritĂ©, l’unitĂ©, la confiance, l’esprit de dĂ©cision, la sagesse, le courage, l’authenticitĂ©, l’objectif, la rĂ©silience, le respect, la communication, l’empathie, l’humilitĂ©, l’innovation, la responsabilitĂ©, l’honnĂȘtetĂ©, la passion, la dĂ©lĂ©gation, l’influence sociale, l’embauche et le dĂ©veloppement des meilleurs, la transparence, l’éthique et la patience.

L’inclusion des filles dans le leadership devrait permettre de renforcer les capacitĂ©s des apprenants afin qu’ils deviennent des agents du changement et qu’ils maximisent leurs capacitĂ©s individuelles pour influencer leurs communautĂ©s. Les valeurs doivent donc aider les apprenants Ă  construire des rĂ©seaux et des relations Ă  travers l’humilitĂ©, l’intelligence Ă©motionnelle, l’équitĂ©, l’ouverture d’esprit, le travail d’équipe, la collaboration et la communication.

1.1.2 Approches théoriques

Ce module part du principe que les filles et les femmes en Afrique vivent gĂ©nĂ©ralement sous la construction sociale leur interdisant de dĂ©fier le patriarcat et de contester l’autoritĂ© masculine, en particulier lorsqu’il s’agit de postes de direction, ce qui perpĂ©tue l’infĂ©rioritĂ© et la marginalisation. La premiĂšre comprĂ©hension de la notion de leadership qu’on les femmes et les jeunes filles vient des formes traditionnelles d’autoritĂ© masculine. Ce postulat ressort des recherches qui montrent que, gĂ©nĂ©ralement, dans de nombreux cas, les femmes ne contestent pas les dĂ©cisions prises par les hommes, mĂȘme lorsqu’elles sont lĂ©sĂ©es en termes de bien-ĂȘtre, d’opportunitĂ©s et de droits fondamentaux.

L’approche thĂ©orique de ce module fait appel Ă  la thĂ©orie de l’apprentissage social et Ă  l’autonomisation des femmes et des filles pour qu’elles revendiquent l’espace qui leur revient dans l’accĂšs aux opportunitĂ©s, pour qu’elles soient impliquĂ©es dans la prise de dĂ©cision, pour qu’elles revendiquent l’égalitĂ© d’accĂšs aux ressources et Ă  leurs droits humains. Le FAWE a prĂ©cĂ©demment dĂ©veloppĂ© le “Tuseme” en tant que modĂšle appropriĂ© pour l’autonomisation des filles dans les Ă©coles Ă  partir du primaire supĂ©rieur.

Au Malawi, Une Ă©lĂšve de l’école secondaire de Mponda prend des notes en classe.

1.1.2.1 Cadre d’autonomisation du Tuseme

L’autonomisation est le processus par lequel les personnes marginalisĂ©es, telles que les pauvres, les minoritĂ©s, les filles et les femmes, deviennent conscientes de leur subordination (ou y sont aidĂ©es) afin d’acquĂ©rir des connaissances et des compĂ©tences leur permettant d’analyser et de prendre des mesures pour surmonter leur marginalisation et s’exprimer. TUSEME est un mot kiswahili qui signifie “Exprimons-nous !”. Il s’agit d’un processus d’autonomisation des filles et des garçons pour leur permettre de comprendre et de surmonter les problĂšmes qui entravent leur dĂ©veloppement scolaire et social. Le concept “TUSEME” est nĂ© de l’inquiĂ©tude des Ă©ducateurs, des parents et d’autres groupes sociaux quant au fait que les filles ne sont pas suffisamment habilitĂ©es pour faire face Ă  la vie. Les facteurs qui expliquent le manque d’autonomisation sont la socialisation, les barriĂšres structurelles, Ă©conomiques et sociales, les valeurs et attitudes culturelles nĂ©gatives, les lois discriminatoires, les attitudes et les stĂ©rĂ©otypes sexistes, ainsi que la conception gĂ©nĂ©rale du genre qui place les femmes dans une position d’infĂ©rioritĂ© par rapport aux hommes. Le concept “TUSEME” a donc Ă©tĂ© créé pour permettre aux filles d’acquĂ©rir les compĂ©tences nĂ©cessaires pour faire face aux problĂšmes qui entravent leur dĂ©veloppement scolaire et social. Sur la base des principes fondamentaux ci-dessous, le modĂšle TUSEME devient le meilleur cadre pour la mise en Ɠuvre du module.

Une jeune fille prend la parole et soulĂšve des problĂ©matiques sur les STIM et le leadership lors d’un congrĂšs

1.1.2.2 ThĂ©orie de l’apprentissage social

Le module est ancrĂ© dans la thĂ©orie de l’apprentissage social d’Albert Bandura (1977), laquelle repose sur l’observation, l’imitation et la modĂ©lisation. Les filles seront donc exposĂ©es Ă  l’histoire de grandes femmes dans la sociĂ©tĂ© et ces femmes leur serviront de modĂšles dans le but d’influencer leur comportement, leurs attitudes et leurs Ă©motions. Cette approche conduira Ă  un leadership fĂ©ministe en tant que processus par lequel les femmes et les filles affirment leurs droits en Ă©valuant continuellement leurs expĂ©riences pertinentes, en remettant en question leurs rĂŽles dans la sociĂ©tĂ©, en contestant les structures de pouvoir et en catalysant efficacement les changements positifs dans la sociĂ©tĂ©.

Des filles attentives lors d’un forum sur le leadership

1.2 Principes fondamentaux

Le cadre est basé sur les principes fondamentaux suivants :

i. Autonomisation et identité culturelle

L’atteinte de la vision de ce module reconnaĂźt que les jeunes en Afrique sont fortement influencĂ©s par les valeurs culturelles de l’Occident Ă  travers diverses forces mondiales, en particulier les mĂ©dias, la littĂ©rature (par exemple, le complexe de Cendrillon). Ce faisant, ils risquent de perdre leur identitĂ© culturelle et d’ignorer l’hĂ©ritage culturel africain et d’autres principes fondamentaux tels qu’UBUNTU. Cela se manifeste par leur prĂ©fĂ©rence pour les crĂ©ations artistiques telles que la musique pop et la mode occidentale. Lorsqu’on leur demande de produire des crĂ©ations artistiques, ils ont souvent tendance Ă  copier ou Ă  adapter des idĂ©es occidentales. Ils peuvent avoir honte ou Ă©prouver des difficultĂ©s Ă  crĂ©er des Ɠuvres artistiques basĂ©es sur l’hĂ©ritage culturel africain. Ce faisant, ils perdent leur identitĂ© culturelle, leurs racines, leur crĂ©ativitĂ© et leur sens de l’innovation. Il s’agit lĂ  d’une forme d’aliĂ©nation, car elle affecte leur valeur personnelle et leur sentiment d’appartenance. De mĂȘme, les apprenants doivent s’engager dans leur identitĂ© culturelle pour comprendre les pratiques qui peuvent aller Ă  l’encontre de l’autonomisation, puis rĂ©flĂ©chir Ă  la maniĂšre de surmonter la crise et les obstacles culturels.

ii. Saisir l’opportunitĂ©

Le module offre aux apprenants une variĂ©tĂ© d’opportunitĂ©s leur permettant d’identifier leurs besoins, leurs talents et leur potentiel. Il leur permettra de comprendre leur espace et comment agir sur l’inclusion de la participation des filles et des femmes dans la politique. L’accent est mis ici sur l’égalitĂ© d’accĂšs Ă  l’éducation pour tous et sur la place du leadership dĂšs le plus jeune Ăąge Ă  l’école et au sein de la communautĂ©. Cette mesure permettra aux apprenants d’apprĂ©cier l’apprentissage et de rĂ©duire la dĂ©perdition des apprenants qui abandonnent l’école parce que le module n’est pas adaptĂ© Ă  leurs besoins.

iii. Poursuivre l’excellence

Chaque apprenant doit ĂȘtre encouragĂ© Ă  exceller dans les domaines qui l’intĂ©ressent le plus et dans lesquels il est le plus douĂ©. Le cadre valorise l’excellence

et la compĂ©titivitĂ© plutĂŽt que la compĂ©tition brute pour les notes d’examen. Ce choix contribue Ă  rĂ©duire les problĂšmes de mauvaise pratique dans les examens, car chaque apprenant sera guidĂ© pour exceller dans son domaine d’intĂ©rĂȘt et de compĂ©tence.

iv. Adopter la diversitĂ© et l’inclusion

Le module cherche Ă  rĂ©pondre aux besoins des enfants, mĂȘme ceux qui ne sont pas scolarisĂ©s, et des jeunes adultes, afin d’amĂ©liorer leur accĂšs et leur participation Ă  la fois Ă  l’éducation et au leadership, et donc d’élever leur niveau d’alphabĂ©tisation en faveur du dĂ©veloppement Ă©conomique et social personnel et national. Le cadre exige donc que les apprenants soient guidĂ©s pour apprĂ©cier la diversitĂ© en termes de race, d’ethnicitĂ©, de sexe, de langue, de culture et de religion. Il est Ă©galement liĂ© au fait que les apprenants sont diffĂ©rents en termes de besoins et de capacitĂ©s d’apprentissage, et que ces diffĂ©rences doivent ĂȘtre respectĂ©es et valorisĂ©es dans le cadre d’un environnement d’apprentissage inclusif. L’inclusion implique de s’assurer que toutes les institutions d’apprentissage accueillent tous les apprenants, indĂ©pendamment de leurs besoins physiques, Ă©motionnels, intellectuels ou autres. Elle implique la mise en place de dispositions raisonnables caractĂ©risĂ©es par la flexibilitĂ©, la rĂ©activitĂ© et le soutien.

v. Apprentissage par le service communautaire

Les apprenants doivent ĂȘtre impliquĂ©s dans le service communautaire, qui est une forme d’éducation par l’expĂ©rience leur permettant d’appliquer leurs connaissances et leurs compĂ©tences dans diffĂ©rents contextes. Les apprenants sont donc encouragĂ©s Ă  analyser ce qu’ils ont appris sur la participation des filles et des femmes Ă  la vie politique en prenant part Ă  des activitĂ©s connexes et Ă  Ă©tablir comment ces compĂ©tences et connaissances peuvent ĂȘtre appliquĂ©es Ă  leur dĂ©veloppement acadĂ©mique et personnel.

vi. Compétences de vie

Groupe de compĂ©tences psychosociales et d’aptitudes interpersonnelles qui aident les gens Ă  prendre des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es, Ă  rĂ©soudre des problĂšmes, Ă  penser de maniĂšre critique et crĂ©ative, Ă  communiquer efficacement, Ă  Ă©tablir des relations saines, Ă  faire preuve d’empathie Ă  l’égard d’autrui, Ă  faire face Ă  leur vie et Ă  la gĂ©rer de maniĂšre saine.

LES PRINCIPAUX ACTEURS DU PROGRAMME SCOLAIRE MODÈLE.

La réussite de ce module scolaire modÚle repose sur les acteurs suivants.

1. LES PARTIES PRENANTES ESSENTIELLES.

Ce sont les principaux bénéficiaires du module.

Il s’agit notamment :

‱ Des enfants

‱ Des enfants Ă  besoins spĂ©ciaux dans l’éducation

‱ Des enseignants qui s’occupent de ces enfants et qui sont les principaux responsables de la mise en Ɠuvre de ce module.

‱ Le conseil d’administration de l’école

‱ Les chefs d’institutions

‱ La communautĂ© scolaire.

2. PRINCIPALES PARTIES PRENANTES

‱ Il s’agit de tous les acteurs de l’éducation.

‱ Les responsables du soutien aux programmes d’études.

‱ Les concepteurs de programmes d’étudesKenya Institute of Curriculum Development

‱ Kenya Institute of Special Needs Education

‱ Le ministùre de l’Enseignement

‱ La Commission du service des enseignants.

3. LES ACTEURS SECONDAIRES.

Il s’agit de promoteurs, tant sur le plan financier que sur celui de la rĂ©ussite de la mise en Ɠuvre du programme dans nos Ă©coles. Il s’agit notamment :

‱ De la sociĂ©tĂ©

‱ De la Nation

‱ Du continent

‱ Globalement - Organisations internationales, rĂ©gionales et nationales qui dĂ©fendent les droits des filles, des femmes et des enfants.

RÔLES DES PARTIES PRENANTES

Principales parties prenantes

‱ Identifier les compĂ©tences de l’enfant

‱ Encourager les talents de l’enfant

‱ Parrainer/soutenir les clubs de leadership

‱ Offrir une orientation et des conseils à l’enfant

‱ Fournir un environnement propice au club

‱ Formation

‱ Les parents motivent les enfants à participer

‱ Sensibiliser

‱ Mise en Ɠuvre

‱ Plaidoyer/autonomisation

Parties prenantes secondaires

‱ Sensibiliser

‱ Plaidoyer

‱ Soutien financier

‱ Application de la politique

‱ Organiser des sĂ©minaires pour former d’autres parties prenantes

‱ Suivi et Ă©valuation du programme

‱ Publication/fourniture de matĂ©riel

‱ VĂ©rification et validation du module

‱ Financement du programme

‱ Diffusion des documents/informations

‱ Fourniture de matĂ©riel pĂ©dagogique pour les PME - KISE

‱ Organiser/parrainer des cours aux festivals

‱ de musique

‱ TSC - autorise les enseignants à participer à des formations

‱ Mobilisation des ressources

DEUXIÈME PARTIE GUIDE DE L’ENSEIGNANT ET DU FORMATEUR

2.0 Compétences de base pour les enseignants et les formateurs

La compĂ©tence comprend le fait de connaĂźtre son propre processus d’apprentissage et ses besoins, d’identifier les opportunitĂ©s disponibles et la capacitĂ© Ă  surmonter les obstacles pour apprendre avec succĂšs. Ceci signifie que les enseignants ou les formateurs doivent identifier la capacitĂ© des apprenants Ă  acquĂ©rir, traiter et assimiler de nouvelles connaissances et compĂ©tences, ainsi qu’à rechercher et Ă  utiliser toute orientation donnĂ©e. C’est ce qui aide les apprenants Ă  s’appuyer sur leur apprentissage antĂ©rieur et leurs expĂ©riences de vie pour utiliser et appliquer les connaissances et les compĂ©tences dans une variĂ©tĂ© de contextes. C’est Ă©galement liĂ© aux domaines dans lesquels les compĂ©tences sont prises en compte. Ce module doit ĂȘtre mis en Ɠuvre comme suit :

2.1 Introduction au module

Acquis d’apprentissage

‱ Permettre aux apprenants de dĂ©crire un aperçu du contenu de l’implication des filles/femmes dans le leadership.

‱ Permettre aux apprenants d’expliquer le concept de genre et d’autonomisation et comment il affecte la participation des filles au leadership.

‱ Les apprenants peuvent dĂ©montrer une comprĂ©hension approfondie du contenu en reliant les connaissances acquises aux expĂ©riences de la vie rĂ©elle.

‱ Les apprenants peuvent appliquer les connaissances acquises sur l’autonomisation et le leadership.

Aperçu

Temps requis : 2 heures (divisées en 30 minutes)

ActivitĂ©s initiales pour la mise en Ɠuvre du modĂšle

Acquis d’apprentissage :

A l’issue de la mise en Ɠuvre du module, les apprenants devront :

i. Expliquer les concepts de genre, de rîles de genre, de rîles sexuels et d’autonomisation.

ii. Faire la différence entre les rÎles sexuels et les rÎles de genre.

a. Posez cette question aux apprenants : “Si vous deviez demander UN enfant à Dieu, lequel demanderiez-vous et pourquoi ?”

b. Demandez aux apprenants s’ils ont dĂ©jĂ  eu affaire au terme “genre”.

c. Faites-leur savoir que le genre est construit/assignĂ© “fait” par la sociĂ©tĂ©/ communautĂ© sur les rĂŽles/devoirs Ă  remplir et sur la maniĂšre de se comporter en tant que fille/garçon et femme/homme. Le sexe, quant Ă  lui, est naturellement fĂ©minin (fille/femme) ou masculin (garçon/fille), avec des rĂŽles et des caractĂ©ristiques spĂ©cifiques Ă  la naissance.

Au Togo, Un élÚve membre du Tuseme club dirige une séance de groupe.

d. Observez les termes/mots ci-dessous et cochez ceux qui sont liés au genre et ceux qui sont liés au sexe :

Enceinte

Policier(Ăšre)

Aimable

Agriculture

Moniteur

Sage

HonnĂȘte

Émotionnel(le)

Intelligent

Enseignant

PĂšre

Chauffeur(e) Cuisine

Garderie

Fort(e)

MĂšre

Vantard

Attentionné(e)

Proviseur(e)

Travailleur(se) Soutien de famille

CorvĂ©e d’eau

Politique

Prise de décision

Médecin

Délégué(e)

Respectueux(se)

e. Demandez aux apprenants si les différences sont basées sur le sexe ou sur le genre.

Remarque: Le sexe est la diffĂ©renciation naturelle et biologique entre les femmes et les hommes et ne peut ĂȘtre modifiĂ©, tandis que le genre est une construction sociale, au fil du temps, des rĂŽles, des responsabilitĂ©s et des modĂšles de comportement attribuĂ©s aux hommes et aux femmes, garçons et filles, dans une sociĂ©tĂ©/communautĂ© donnĂ©e.

ExpĂ©riences d’apprentissage: Travail de groupe, dĂ©monstration, discussions de groupe, prĂ©sentation de cas.

Ressources pédagogiques: Tableau de conférence et papier, marqueurs, Powerpoint préparé

a. Demandez aux apprenants d’énumĂ©rer ce qu’ils font Ă  la maison et Ă  l’école.

b. Demandez aux apprenants si ces tùches sont propres aux garçons et aux filles

c. Laissez les apprenants énumérer les différents rÎles sexuels et les rÎles de genre que les filles et les garçons (ou les hommes/ femmes) jouent dans la société.

Garçons

À la maison : Élevage

Ménage

A l’école : DĂ©lĂ©guĂ© de classe/ Surveillant

Rangement

Filles

Cuisine

CorvĂ©e d’eau

Ramasser le bois de chauffage

Lessive

Surveillant/Délégué de classe

Balayer la salle de classe

Remarque : Laissez les apprenants exprimer leur désaccord ou leur accord avec les rÎles attribués dans les cases ci-dessus. =

Demandez aux apprenants ce qu’ils voient dans les images ci-dessous.

Demander aux apprenants s’ils sont d’accord avec l’affirmation suivante : “les hommes construisent des maisons, les femmes construisent des foyers”

Termes clés

Genre: Le genre renvoie aux caractĂ©ristiques des femmes, des hommes, des filles et des garçons qui sont socialement construites. Elles comprennent les normes, les comportements et les rĂŽles associĂ©s au fait d’ĂȘtre une femme, un homme, une fille ou un garçon, ainsi que les relations mutuelles. En tant que construction sociale, le genre varie d’une sociĂ©tĂ© Ă  l’autre et peut Ă©voluer au fil du temps

RÎles de genre : Concept qui renvoie aux rÎles et responsabilités des femmes/filles et des hommes/garçons définis dans nos familles, nos sociétés et nos cultures, y compris les caractéristiques, aptitudes et comportements attendus de chaque sexe. Ces rÎles et ces attentes sont appris ; ils ne sont pas biologiquement prédéterminés et peuvent changer.

Autonomisation : Processus par lequel les personnes marginalisées, telles que les pauvres, les minorités, les filles et les femmes, prennent conscience de leur subordination et acquiÚrent les compétences et les connaissances dont elles ont besoin pour analyser et surmonter leur marginalisation.

Une fille autonomisĂ©e a confiance en elle, est visible et a une haute estime d’elle-mĂȘme.

Demandez aux apprenants quels sont les rîles sexuels et les rîles de genre qu’ils peuvent assumer

RĂŽles sexuels (naturels)

Accouchement

Allaitement maternel

Procréation

RÎles de genre (attribués par la société)

Cuisine

Élevage

CorvĂ©e d’eau

Ramasser le bois de chauffage

Lessive

d. Laissez les apprenants discuter des scénarios de genre dans la société.

‱ Qui est susceptible d’assister aux rĂ©unions dans la communautĂ© ?

‱ Le rĂŽle de genre affecte-t-il la participation des femmes aux rĂ©unions ?

‱ Les femmes participent-elles librement Ă  la prise de dĂ©cision Ă  la maison et dans la communautĂ© ?

‱ Que peut-on faire pour que les femmes participent aux rĂ©unions et prennent des dĂ©cisions ?

e. Incitez les apprenants Ă  rĂ©flĂ©chir aux attentes des filles en classe, Ă  l’école ou dans la communautĂ©.

‱ Demandez aux apprenants de mettre en Ă©vidence certaines attentes de leur classe/Ă©cole/communautĂ©/culture/ religion/mĂ©dias Ă  leur Ă©gard. (sonde sur ce qu’il faut manger, comment marcher, comment agir, comment se comporter, comment s’habiller, comment parler, quelles matiĂšres apprendre Ă  l’école, le temps Ă  passer Ă  l’école, quelles carriĂšres choisir)

‱ Demandez aux apprenants qui dĂ©cide ce qu’ils doivent faire, comment et quand agir.

‱ Demandez aux apprenants si leurs attentes ont changĂ© au fil du temps par rapport Ă  leurs frĂšres et sƓurs plus ĂągĂ©s, Ă  leurs mĂšres et grands-mĂšres et Ă  la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente.

‱ Que pensent les apprenants des attentes (nĂ©gatives/positives), sont-ils d’accord avec ces attentes, les attentes sont-elles faciles ou difficiles Ă  satisfaire.

‱ Les apprenants peuvent-ils citer des filles de leur classe/Ă©cole/communautĂ© qui ont surmontĂ© des attentes nĂ©gatives (ingĂ©nieur/docteur/membre du parlement/directeur exĂ©cutif) ?

‱ Demandez aux apprenants s’ils peuvent penser Ă  des façons de contester les attentes et les normes culturelles nĂ©gatives dans la sociĂ©tĂ©.

f. Les apprenants peuvent également démontrer les différences en

‱ Jouant des rĂŽles et des jeux reflĂ©tant des rĂŽles de leadership (moniteur, dĂ©lĂ©guĂ©, chef, membre du Parlement, premier-nĂ©, etc.)

‱ Jeux de rĂŽle guidĂ©s

‱ Discussions et dĂ©bats de groupe

‱ Contes et devinettes

‱ Travail de projet guidĂ©

‱ Études de cas

‱ Programme d’observation

‱ Profil de l’apprenant

‱ Échelles d’évaluation

‱ Liste de contrîle

Exemple de liste de contrîle École

Nom de l’apprenant

Nom de l’enseignant

Note

Branche

Sous-branche

Date

TĂąche/ expĂ©rience d’apprentissage

COMPÉTENCES, CONNAISSANCES, APTITUDES ET VALEURS (COCHER CE QUI CONVIENT)

Identifie les avantages de l’inclusion des filles dans le leadership

Distingue les signes d’exclusion et d’inclusion des filles dans le leadership

Identifie les obstacles Ă  la participation des filles au leadership

OUI NON OUI NON OUI NON

COMMENTAIRE DE L’ENSEIGNANT

Nom de l’apprenant

1. Mary J.

2. Janet M.

3. Florence N.

Les activités suivantes peuvent aider les apprenants à conceptualiser les différences de genre en matiÚre de leadership en observant leur environnement et leur communauté :

PremiĂšre activitĂ© : DĂ©finition d’un leader et introduction aux diffĂ©rences de genre en matiĂšre de leadership au niveau de la communautĂ© immĂ©diate :

Acquis d’apprentissage : A l’issue de cette activitĂ©, l’apprenant devrait pouvoir :

i. Écrire le mot leader

ii. Définir le mot leader

iii. Expliquer les qualitĂ©s d’un bon leader

iv. DĂ©crire les compĂ©tences qu’un leader doit avoir

a. Écrire le mot leader au tableau et demander-leur de le dĂ©finir.

b. Dirigez la discussion à l’aide des questions suivantes :

‱ Qui peut ĂȘtre un leader ? (RĂ©ponses possibles : quelqu’un qui possĂšde les compĂ©tences nĂ©cessaires pour les tĂąches qu’il dirige, quelqu’un qui est motivĂ© pour diriger, quelqu’un qui est respectĂ© par la classe/l’école/la communautĂ© et quelqu’un qui croit en une cause ou un objectif particulier)

‱ Quelles sont les compĂ©tences que doit possĂ©der un leader ? (Une personne qui sait travailler avec les autres, qui sait ce qu’elle doit faire dans les domaines du leadership et qui sait bien communiquer)

‱ Comment se comporte ce leader ? (confiant, bienveillant et respectueux des autres)

‱ Quelles sont les qualitĂ©s d’un bon leader ? (SĂ»r de lui, honnĂȘte, averti et agissant avec diplomatie.

‱ Les qualitĂ©s qu’un dirigeant ne doit pas avoir. (corrompu, malhonnĂȘte, manque de confiance, intĂ©rĂȘt personnel, autoritaire)

‱ Pourquoi et comment devient-on leader ? (traits de personnalitĂ©, opportunitĂ©s, inspiration, situations)

‱ Demandez aux filles de rĂ©pondre aux questions suivantes :

i. Qu’entend-on par leadership ?

ii. Pourquoi est-il important d’ĂȘtre un leader ? (Les leaders peuvent atteindre des objectifs et faire la diffĂ©rence au sein de la classe, de l’école ou de la communautĂ©)

iii. Pourquoi est-il important que les filles et les femmes soient des leaders ? (Elles sont affectées par les décisions prises à tous les niveaux)

c. Orientez les apprenants pour qu’ils dressent une liste des femmes leaders et des hommes leaders de leur communautĂ©. Demandez aux apprenants quels sont les rĂŽles de leadership occupĂ©s par les femmes dans leur communautĂ©. (Qu’ils comprennent qu’il n’y a pas de leadership rĂ©servĂ© uniquement aux hommes ou aux femmes, aux garçons et aux filles)

Remarque : Les coupures de presse peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour identifier les leaders Ă  diffĂ©rents niveaux

Citation : Un leader est un chef , le cƓur de la perception et la langue de la justice.

-Égypte, 2300 av

Termes clés

Leader : Personne qui influence un groupe de personnes en vue de l’atteinte d’un objectif. Homme/femme qui rĂ©ussit Ă  mobiliser ses collaborateurs pour atteindre un objectif particulier.

Leadership : Accomplissement d’un objectif grñce à la direction d’assistants

AffiliĂ© -Type qui crĂ©e des liens Ă©motionnels et de l’harmonie

Autoritaire - Type qui mobilise les gens autour d’une vision

Charismatique - Type qui rassemble des suiveurs grùce à sa personnalité et à son charme.

Encadrement- Type qui dĂ©veloppe les personnes pour l’avenir

Coercitif -Type qui exige une conformité immédiate

Démocratique - Type qui construit un consensus à travers la participation

Rythmique – Type qui attend l’excellence et l’autodirection.

QualitĂ©s d’un bon leader : i. S’intĂ©resse personnellement au dĂ©veloppement Ă  long

DeuxiÚme activité : Femmes leaders

Acquis d’apprentissage : A la fin de cette activitĂ©, les apprenants devraient pouvoir :

i. Identifier les filles et les femmes leaders dans leur classe/école/communauté et dans le monde entier.

ii. Expliquer les qualitĂ©s, les compĂ©tences et les rĂ©alisations des filles/femmes leaders dans la classe/l’école/la communautĂ©.

iii. Expliquer la différence entre un leader et un modÚle.

iv. Identifier les caractéristiques des filles/femmes et des garçons/hommes leaders.

a. Demandez aux apprenants de penser Ă  une fille/femme qu’ils admirent, de faire un dessin de cette fille/femme et d’écrire ses qualitĂ©s, ses compĂ©tences et ses rĂ©alisations.

‱ Demandez Ă  chaque apprenant de rĂ©flĂ©chir Ă  la raison pour laquelle il a choisi cette fille ou cette femme en particulier.

‱ Cette fille/femme est-elle considĂ©rĂ©e comme un leader de classe, d’école ou de communautĂ© ? Justifiez votre rĂ©ponse.

‱ Invitez les apprenants Ă  partager leurs expĂ©riences.

b. Expliquez la différence entre un leader (une personne qui influence ou motive les autres dans une classe, une école ou une communauté particuliÚre) et un modÚle (une personne admirée pour un ou plusieurs caractéristiques particuliÚres).

c. Demandez aux apprenants de citer des femmes leaders qu’ils connaissent dans leur classe/Ă©cole/communautĂ© ou dans le monde en gĂ©nĂ©ral.

d. Amenez les apprenants Ă  identifier les femmes leaders ci-dessous.

e. Demandez aux apprenants ce que les leaders ci-dessous ont apporté à la société (sur le plan social, économique et politique)

‱ Pourquoi considùrent-ils ces femmes comme des leaders ?

‱ Aident-elles d’autres filles et femmes en classe, Ă  l’école, dans la communautĂ© ou dans le monde en gĂ©nĂ©ral ?

d. AprĂšs que les apprenants ont partagĂ© leurs rĂ©ponses, demandez-leur si les caractĂ©ristiques qu’ils ont Ă©numĂ©rĂ©es dĂ©crivent uniquement les filles/femmes leaders ou Ă©galement les garçons/hommes leaders.

‱ Si les apprenants disent que les caractĂ©ristiques qu’ils ont Ă©numĂ©rĂ©es ne dĂ©crivent pas les garçons/hommes leaders, demandez-leur de dĂ©crire les caractĂ©ristiques des garçons/hommes leaders.

‱ Les caractĂ©ristiques Ă©numĂ©rĂ©es pour les leaders hommes et femmes sont-elles diffĂ©rentes ?

Remarque : Faites remarquer aux apprenants que les garçons/hommes et les filles/femmes leaders peuvent ĂȘtre perçus diffĂ©remment en raison des attentes culturelles concernant le comportement des garçons/hommes et des filles/femmes, les rĂŽles de genre ou les rĂŽles traditionnels.

‱ Comment les apprenants perçoivent-ils ces diffĂ©rentes qualitĂ©s de leadership pour les garçons/hommes et les filles/femmes ?

e. Poursuivez la discussion en demandant aux apprenants quels sont les leaders de la classe, de l’école, de la communautĂ© ou de l’extĂ©rieur qu’ils aimeraient imiter et pourquoi.

f. Engagez une discussion qui aide les apprenants à réfléchir et à comprendre les différences qui existent entre les femmes leaders et les hommes leaders.

g. Animez un dĂ©bat pour Ă©tablir un lien entre ce qui se passe dans la sociĂ©tĂ© et leurs expĂ©riences en tant que filles et garçons. La participation Ă  des postes de direction Ă  l’école peut ĂȘtre utilisĂ©e comme point de dĂ©part, puis associĂ©e Ă  ce qui se passe Ă  la maison et dans le village/la communautĂ©.

TroisiĂšme activitĂ© : Styles de leadership, Le jeu du nƓud humain

Acquis d’apprentissage : A la fin de ce jeu, l’apprenant devrait pouvoir :

i. Identifier les différentes compétences en matiÚre de leadership.

ii. Décrire les différents styles de leadership.

a. Dans un groupe composĂ© de 5 Ă  8 apprenants, laissezles former un cercle, laissez chaque apprenante Ă©tendre son bras droit dans le cercle et prendre la main d’une autre fille, mais pas de celle qui se trouve Ă  cĂŽtĂ© d’elle. Qu’elles rĂ©pĂštent cette action avec leur main gauche pour former un gros nƓud. Demandezleur de se dĂ©mĂȘler les unes des autres sans se lĂącher la main, en s’enjambant et en passant par-dessus la main de l’autre, mais sans la lĂącher. Cette activitĂ© devrait prendre 10 minutes et le premier groupe Ă  s’ĂȘtre dĂ©mĂȘler est gagnant.

b. Une fois que tous les groupes se seront dĂ©mĂȘlĂ©s, laissez-les rĂ©pondre aux questions suivantes :

‱ Comment avez-vous rĂ©ussi Ă  dĂ©faire le nƓud ?

(Travail en groupe, choix d’un leader)

‱ Pourquoi les autres n’ont-ils pas pu se dĂ©mĂȘler ? (N’ont pas compris comment le nƓud s’est formĂ©, n’ont pas travaillĂ© ensemble, se sont sentis frustrĂ© et ont abandonnĂ©)

‱ Quels sont les obstacles que vous avez rencontrĂ©s ? (N’ont pas Ă©coutĂ© les instructions, n’ont pas rĂ©ussi Ă  travailler en groupe)

‱ Avez-vous vu une fille prendre un rîle de leader, si oui, expliquez ce qu’elle a fait. (organiser le groupe, donner des instructions, s’encourager mutuellement)

‱ Laissez les filles rĂ©flĂ©chir aux leaders dont elles ont discutĂ© dans ce module en leur posant des questions i. Dirigent-ils de la mĂȘme maniĂšre ? ii. Laissez les apprenants dĂ©crire les diffĂ©rents styles de leadership qu’ils ont rencontrĂ©s, leurs avantages et leurs inconvĂ©nients.

‱ Mettez en Ă©vidence les styles de leadership suivants : transformatif, charismatique, dĂ©mocratique, rythmique, participatif, autoritaire et laissez-faire (reportez-vous aux notes de la barre latĂ©rale et aux concepts dĂ©finis).

‱ En utilisant le jeu du nƓud humain, laissez les apprenants identifier le type de style de leadership nĂ©cessaire pour dĂ©faire le nƓud.

‱ Laissez les apprenants discuter du type de compĂ©tences que possĂšdent les leaders (courage, prĂȘt Ă  affronter et Ă  gĂ©rer les dĂ©fis, esprit d’équipe, engagement)

QuatriĂšme activitĂ© : Acquis d’apprentissage : A la fin de l’activitĂ©, les apprenants devraient pouvoir :

i. Dresser la liste des qualitĂ©s d’un bon leader. ii. Discuter des raisons pour lesquelles ils ont choisi l’un d’entre eux (garçon ou fille) comme chef de groupe.

a. Répartissez les apprenants en groupes de cinq. Laissez leur le soin de désigner une personne comme leader et que les quatre autres soient composés de deux filles et de deux garçons.

b. Observez les personnes qu’ils dĂ©signent comme leader et demandez-leur de justifier leur choix.

c. S’ils choisissent un garçon et non une fille, demandezleur de justifier leur choix.

d. Notez les rĂ©ponses suivantes (responsable, ponctuel, attentionnĂ©, empathique, Ă  l’écoute)

e. Faites participer les apprenants en leur racontant des histoires et des Ă©tudes de cas qu’ils connaissent, notamment une personne qu’ils considĂšrent comme un bon leader dans la classe, l’école ou la communautĂ©.

CinquiÚme activité :

Acquis d’apprentissage : A la fin de l’activitĂ©, les apprenants pouvoir :

i. DĂ©finir l’autonomisation

ii. Expliquer Ă  l’aide d’exemples ce qu’est une personne autonomisĂ©e.

iii. Définir le modÚle

iv. Citer leurs modĂšles en classe, Ă  l’école ou dans la communautĂ©.

Une jeune fille dit Ă  sa tante que lorsqu’elle sera grande, elle voudra ĂȘtre ingĂ©nieur et la tante en est ravie, mĂȘme si, dans cette communautĂ©, aucune fille n’a excellĂ© dans les matiĂšres scientifiques et technologiques. La tante dĂ©cide de se rendre Ă  l’école et de s’entretenir avec le professeur d’orientation scolaire afin qu’il aide sa niĂšce Ă  rĂ©aliser son rĂȘve. Elle a Ă©tĂ© conseillĂ©e sur les matiĂšres qu’elle doit suivre et sur lesquelles elle doit se concentrer pour y parvenir. La tante promet de soutenir son rĂȘve. Des annĂ©es plus tard, elle devient la premiĂšre fille de la communautĂ© Ă  devenir ingĂ©nieur. Elle est donc un modĂšle pour les autres filles de la communautĂ©.

a. Parler du concept d’autonomisation et de modùle. Commencez par expliquer le concept d’autonomisation et orientez les apprenants pour qu’ils parlent :

‱ Des personnes qu’ils considĂšrent comme modĂšle Ă  l’école.

‱ Des personnes qu’ils considùrent comme modùle à la maison ?

‱ Des personnes qu’ils considĂšrent comme modĂšle dans la communautĂ© ?

b. Qui considĂšre-t-on comme fille ou autonomisĂ©(e) ? (les contes populaires locaux peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour identifier un personnage qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme autonomisĂ© ou non)

c. Demandez aux apprenants ce que signifie autonomiser quelqu’un.

‱ Demandez aux apprenants s’ils ont dĂ©jĂ  entendu le terme “Autonomiser”, ce que cela signifie pour eux, et discutez avec eux de quelques possibilitĂ©s.

‱ Demandez aux apprenants s’ils ont dĂ©jĂ  fait de tels rĂȘves et n’en ont pas parlĂ© Ă  leurs parents, Ă  leur famille ou Ă  leurs enseignants.

‱ Demandez aux apprenants s’ils sont prĂȘts Ă  accepter des tĂąches qu’ils jugent difficiles.

Autonomiser signifie donner la possibilitĂ© Ă  quelqu’un d’accomplir quelque chose. L’autonomisation peut s’observer de diffĂ©rentes façons. À titre d’exemple, un enseignant peut autonomiser un apprenant pour qu’il obtienne de bons rĂ©sultats en mathĂ©matiques et ce, en l’aidant Ă  faire ses devoirs et Ă  rĂ©viser avant un examen. Lorsqu’un apprenant amĂ©liore sa note, il reçoit des encouragements.

Un autre exemple d’autonomisation est de dĂ©signer une fille dĂ©lĂ©guĂ©e de classe dans une Ă©cole oĂč ces titres sont traditionnellement rĂ©servĂ©s aux garçons.

Une jeune fille est forcĂ©e par ses parents de quitter l’école parce qu’ils ont trouvĂ© un homme pour l’épouser. La jeune fille n’est pas consentante, mais elle ne peut pas avancer d’arguments parce qu’elle ne peut pas s’exprimer. Et comme consĂ©quence, elle est mariĂ©e de force.

A la fin du sketch,, demandez aux apprenants de discuter de ce que la jeune fille aurait pu faire pour se dĂ©fendre. Au cours de la discussion, amenez les apprenants Ă  identifier les Ă©lĂ©ments du sketch qui montrent un manque d’autonomisation.

2.2 : Comprendre les avantages de l’inclusion des filles dans le leadership

Acquis d’apprentissage :

A la fin de cette session, le formateur doit inciter les participants Ă  : i. Expliquer les avantages de l’inclusion des filles dans le leadership ii. Citer des exemples, tirĂ©s de leur contexte, des avantages de l’inclusion des filles dans le leadership

“ “ “

Évaluation de la comprĂ©hension du concept d’autonomisation par les apprenants Engagez une discussion avec les apprenants afin de cerner leur comprĂ©hension du concept d’autonomisation. Aidez les apprenants Ă  proposer des activitĂ©s qui leur permettront d’explorer et de discuter de la maniĂšre dont les filles et les garçons peuvent ĂȘtre affectĂ©s par le fait de ne pas s’exprimer, que ce soit dans l’environnement scolaire ou Ă  la maison. Par exemple, les apprenants peuvent ĂȘtre guidĂ©s pour crĂ©er et prĂ©senter un sketch comme l’histoire suivante :

‱ Orientez les apprenants dans leur discussion sur les avantages Ă  avoir les leaders susmentionnĂ©s dans leur pays.

‱ Demandez aux apprenants s’ils ont entendu parler de filles/femmes leaders dans leur communautĂ©.

‱ Amenez les apprenants Ă  discuter des avantages Ă  avoir des femmes comme leaders, mĂȘme si ce n’est qu’une seule parmi de nombreux hommes, comme le montre la photo ci-dessous.

‱ Faites savoir aux apprenants que la leader en jupe rouge et noire reprĂ©sente les femmes leaders de la photo ci-dessus sur la rĂ©ponse et la prise en charge du COVID-19.

Temps requis : 1 heure

ExpĂ©riences d’apprentissage : Jeux de rĂŽle, travail en binĂŽme, dĂ©monstration, discussion en grand groupe, approche participative.

Ressources pédagogiques : Tableau de conférence et papier, marqueurs, Powerpoint préparé

Aperçu

Inclusion des filles dans le leadership

a. Ce domaine d’apprentissage met en Ă©vidence la relation entre l’égalitĂ© des sexes et la bonne gouvernance comme Ă©tant les thĂšmes les plus omniprĂ©sents dans les dĂ©bats sur le dĂ©veloppement ces derniers temps. Ceci devrait permettre aux apprenants de se familiariser avec la littĂ©rature de plus en plus abondante et d’intĂ©rioriser les rĂ©flexions sur le genre, la dĂ©mocratie et la bonne gouvernance.

b. Il convient que l’enseignant/le formateur explique aux apprenants comment les femmes et les hommes se voient attribuer des rĂŽles diffĂ©rents et inĂ©gaux dans la sociĂ©tĂ© Ă  travers la socialisation, et non de la nature. Il s’agit notamment de savoir que les femmes sont affectĂ©es Ă  la sphĂšre privĂ©e, s’occupant du foyer et de la famille, tandis que les hommes sont assignĂ©s Ă  la sphĂšre publique, gĂ©rant les affaires de la sociĂ©tĂ©.

c. Introduisez des activitĂ©s et des missions en classe qui aident Ă  souligner comment les filles ou les femmes qui s’aventurent dans les espaces publics peuvent ĂȘtre amenĂ©es Ă  jouer des rĂŽles similaires Ă  ceux

Avantages Ă  avoir des filles comme leaders : Elles :

i. Valorisent l’équilibre entre vie professionnelle et vie privĂ©e

ii. Sont plus inclusives

iii. Sont plus empathiques

iv. Encouragent la libre pensée

v. Sont multitĂąches

vi. Sont motivées par les défis vii. Ont une intelligence émotionnelle élevée

de la maison, c’est-Ă -dire des rĂŽles de nourriciĂšres. À la “division du travail” entre les sexes se greffe Ă©galement une diffĂ©rence dans les relations de pouvoir.

d. Utilisez des exemples rĂ©els de modĂšles de leadership politique existants (nomination, Ă©lection et nombre d’élus ou de nominĂ©s dans diverses conditions de leadership) pour aider les apprenants Ă  comprendre que, que ce soit Ă  la maison, dans la communautĂ© ou dans la vie nationale, ce sont les hommes qui occupent les rĂŽles dĂ©cisionnels. Les apprenants doivent ĂȘtre exposĂ©s Ă  des histoires qui dĂ©montrent que le patriarcat est le systĂšme qui dĂ©finit les relations de pouvoir entre les femmes et les hommes, attribuant un rĂŽle dominant aux hommes et un rĂŽle subordonnĂ© aux femmes. Les apprenants peuvent alors ĂȘtre amenĂ©s Ă  lutter contre les stĂ©rĂ©otypes.

2.3 : Reconnaütre les signes d’exclusion des filles et des femmes du leadership

Acquis d’apprentissage :

À la fin de cette session, les apprenants devraient ĂȘtre informĂ©s des obstacles qui empĂȘchent les filles et les femmes d’accĂ©der au leadership. Impliquez-les. Ils doivent :

‱ Identifier les signes d’exclusion des femmes de la politique et d’autres postes de direction.

‱ DĂ©couvrir le moyen d’inclure les femmes dans la politique. Pouvoir discuter des problĂšmes Ă©mergents qui empĂȘchent les

Temps requis : 1 heure

ExpĂ©riences d’apprentissage : travail en binĂŽme, dĂ©monstration, discussion en grand groupe Ressources pĂ©dagogiques : tableau de confĂ©rence et papier, marqueurs, power point prĂ©parĂ©

Aperçu du domaine d’apprentissage : Exclusion a. Notez que malgrĂ© les preuves de l’importance de la prĂ©sence des femmes dans la prise de dĂ©cision, il est capital de prendre en compte plusieurs facteurs qui continuent Ă  saper l’espace des filles/femmes dans le leadership, mais qui sont souvent mĂ©connus. On peut par exemple discuter des valeurs culturelles qui empĂȘchent les filles de prendre des responsabilitĂ©s.

b. Amenez les apprenants Ă  comprendre ces facteurs qui peuvent ĂȘtre divisĂ©s en deux catĂ©gories :

‱ Facteurs informels : Les prĂ©occupations profondes et systĂ©miques telles que les coutumes, la culture, la tradition, la socialisation et les stĂ©rĂ©otypes de genre qui, dans leur forme la plus extrĂȘme, s’expriment sous la forme de la violence Ă  l’égard des femmes.

‱ Facteurs formels : Les facteurs immĂ©diats sur lesquels nous avons un contrĂŽle sont les mĂ©dias, les systĂšmes Ă©lectoraux et la gestion des Ă©lections, l’éducation, les finances et les ressources.

c. Impliquez les apprenants dans des activitĂ©s de projet telles que le renforcement des capacitĂ©s des femmes leaders, le soutien aux candidates politiques et tout travail effectuĂ© dans les Ă©coles pour l’autonomisation des femmes qui se concentre sur la reconnaissance des signes des dĂ©fis systĂ©miques et environnementaux Ă  long terme qui sous-tendent le modĂšle conceptuel pour l’inclusion des filles dans le leadership.

Termes clés

Politique : Actions ou activitĂ©s liĂ©es Ă  l’obtention et Ă  l’utilisation du pouvoir dans un pays ou une sociĂ©tĂ©

Styles de leadership: Comportement caractĂ©ristique d’un leader lorsqu’il dirige, motive, guide et gĂšre des groupes de personnes.

Culture : Mode de vie d’un groupe de personnes - comportements, croyances, valeurs et symboles qu’elles acceptent, gĂ©nĂ©ralement sans y rĂ©flĂ©chir, et qui sont transmis par communication et imitation d’une gĂ©nĂ©ration Ă  l’autre.

StĂ©rĂ©otypes sexistes : ReprĂ©sentation constante, par exemple dans les mĂ©dias, les conversations, les blagues ou les livres, de femmes et d’hommes occupant des rĂŽles sociaux selon une rĂ©partition traditionnelle des rĂŽles ou des tĂąches. Dans les manuels pour enfants, par exemple, les femmes sont considĂ©rĂ©es comme des femmes de mĂ©nage, des soignantes et des infirmiĂšres, tandis que les hommes sont des chauffeurs, des mĂ©decins et des leaders

Us et coutumes : ManiÚre traditionnelle et largement acceptée de se comporter ou de faire quelque chose qui est spécifique à une société, un lieu ou une époque donnés.

Tradition: Croyance ou comportement transmis au sein d’un groupe ou d’une sociĂ©tĂ©, ayant une signification symbolique ou particuliĂšre et dont les origines remontent au passĂ©.

2.4 : Identifier les obstacles Ă  l’inclusion des filles dans les processus dĂ©cisionnels

Acquis d’apprentissage :

A la fin de cette session, aidez les participants Ă  :

‱ Comprendre les obstacles Ă  l’inclusion des filles dans la prise de dĂ©cision

‱ DĂ©terminer quand agir contre les obstacles Ă  la prise de dĂ©cision

‱ Expliquer les compĂ©tences et les exigences en matiĂšre de leadership

‱ Dirigez les apprenants dans une discussion sur les obstacles Ă  la prise de dĂ©cision Ă  l’aide des images ci-dessous (rechercher la discrimination de genre, les rĂŽles de genre, les stĂ©rĂ©otypes sexistes)

Temps requis : 1 heure

Les rĂŽles de genre submergent la jeune fille/femme et ne lui laissent que trĂšs peu de temps pour participer Ă  des activitĂ©s oĂč sa dĂ©cision est requise

Les rÎles de genre, la division sexuée du travail, la discrimination sexuelle pÚsent sur la capacité de la fille/ femme à suivre le garçon/homme.

Les statistiques belges ne sont pas trÚs éloignées des statistiques africaines sur les rÎles de genre. Cette discrimination éloigne les filles/femmes des activités de prise de décision.

ExpĂ©riences d’apprentissage : travail de groupe, dĂ©monstration, jeu de rĂŽle, discussion en grand groupe.

Ressources pédagogiques : Tableau de conférence et papier, marqueurs, Powerpoint préparé

a. Discutez des affirmations suivantes sur les obstacles Ă  l’inclusion des filles dans les processus dĂ©cisionnel

‱ Les femmes/filles sont Ă©motives et ne peuvent donc prendre des dĂ©cisions.

‱ Les femmes/filles sont infĂ©rieures aux hommes/garçons.

‱ Les hommes/garçons sont des leaders et les femmes/ filles sont des suiveuses.

b. Emmenez les filles à la découverte du leadership en action

‱ RĂ©partissez les apprenants en petits groupes, laissez-les identifier un problĂšme dans leur classe, leur Ă©cole ou leur communautĂ©.

c. Dirigez la discussion sur les points suivants :

‱ Quelle est, selon vous, la cause du problùme ?

‱ Comment pouvez-vous rĂ©soudre ces problĂšmes ?

‱ Y a-t-il des personnes qui pourraient vous aider Ă  rĂ©soudre le problĂšme ?

‱ Quelles sont les mesures que vous pourriez prendre pour rĂ©soudre le problĂšme ?

‱ Dressez une liste ou rĂ©digez un plan pour rĂ©soudre le problĂšme sur une feuille de papier.

‱ Laissez-les dresser la liste des compĂ©tences et des qualitĂ©s de leadership dont ils ont besoin pour mener Ă  bien leur projet.

‱ Laissez chaque groupe partager ses idĂ©es.

‱ Guidez-les sur la maniĂšre d’utiliser leurs idĂ©es pour rĂ©soudre leurs problĂšmes.

d. Laissez les apprenants Ă©numĂ©rer les activitĂ©s qu’ils voient dans l’image ci-dessous et qui empĂȘchent les filles et les femmes d’atteindre leur objectif.

e. Demandez aux apprenants s’ils sont d’accord avec ce qu’ils voient dans l’image ci-dessous.

f. Faites-leur comprendre qu’ils peuvent surmonter ces obstacles en Ă©tant conscients de leurs droits tels qu’ils sont Ă©noncĂ©s dans les instruments internationaux, rĂ©gionaux et nationaux.

g. Des lois qui protĂšgent les filles et les femmes pour leur permettre de jouir de leurs droits.

‱ Faites connaĂźtre aux apprenants l’existence de conventions internationales et de lois rĂ©gionales utilisĂ©es pour rĂ©duire la discrimination sexuelle et garantir que les filles et les femmes jouissent des mĂȘmes droits que les garçons et les hommes dans les domaines de l’éducation, du leadership et de la santĂ©.

‱ Dans le monde, 185 pays ont ratifiĂ© des instruments tels que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination Ă  l’égard des femmes (CEDAW), qui Ă©nonce tous les droits auxquels les femmes de ces 185 pays peuvent prĂ©tendre.

‱ L’autre instrument est la Convention relative aux droits de l’enfant (garçons et filles) qui dĂ©finit les droits humains fondamentaux des enfants (pas de travail des enfants, pas de maltraitance des enfants, pas de discrimination Ă  l’égard des enfants)

‱ L’instrument rĂ©gional qui protĂšge les droits des filles, des femmes et des enfants est la Charte africaine des droits et du bien-ĂȘtre de l’enfant, entrĂ©e en vigueur en 1999.

‱ La Charte africaine a Ă©tĂ© suivie de prĂšs par le Protocole de Maputo qui protĂšge les droits des filles, des femmes et des enfants.

Remarque :

i. Les textes internationaux, rĂ©gionaux et nationaux (constitution) sont disponibles sur l’Internet.

ii. Identifiez les organisations internationales, régionales et nationales qui défendent les droits des filles, des femmes et des enfants (UNICEF, UNESCO, PNUD, FEMNET, CDAA, CEDEAO, EALA, FAWE)

Aperçu : Processus décisionnel

a. Cette activitĂ© aide les formateurs Ă  prendre conscience du fait que les filles et les femmes se sont vu refuser l’accĂšs Ă  la prise de dĂ©cision politique. De tous les domaines de prise de dĂ©cision, le leadership politique est le plus touchĂ©. Pourtant, il s’agit de l’une des sphĂšres les plus critiques pour faire Ă©voluer la sociĂ©tĂ©.

b. Amenez les apprenants Ă  comprendre comment le gouvernement a instituĂ© des “mesures spĂ©ciales” pour garantir une participation accrue des filles et des femmes au leadership. Discutez de certaines de ces mesures, notamment la discrimination positive, qui sont gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©es comme provisoires et comme un dĂ©but de solution en faveur des filles et des femmes.

2.5 : Structures institutionnelles pour l’inclusion des filles et des femmes dans le leadership RĂ©sultats de l’apprentissage:Acquis d’apprentissage : À la fin de cette session, les participants sont censĂ©s :

‱ Dresser la liste des structures institutionnelles qui travaillent à l’inclusion des femmes dans la politique.

‱ DĂ©finir les principaux objectifs des structures politiques nĂ©cessaires Ă  l’inclusion des femmes.

‱ Comprendre les stratĂ©gies qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es par les structures politiques nĂ©cessaires Ă  l’inclusion des femmes, par exemple l’auto-mobilisation, la solidaritĂ©, l’abnĂ©gation, l’éducation civique et la sensibilisation, le plaidoyer et la connaissance de ce que veulent les femmes.

Temps requis : 3 heures

ExpĂ©riences d’apprentissage : travail en binĂŽme, dĂ©monstration, discussion en grand groupe,

Ressources pédagogiques : tableau de conférence et papier, marqueurs, pùte à modeler, crayons de couleur, etc.

Aperçu : Structures d’enseignement

a. Cette activitĂ© explore les systĂšmes Ă©lectoraux et les systĂšmes d’action positive pour la participation au leadership. Il s’agit d’initier les apprenants au processus de vote en utilisant des exemples de ce qui se passe Ă  l’école et au niveau de la communautĂ©. Elle devrait Ă©galement exposer les apprenants aux questions mondiales et nationales, comme l’identitĂ© des leaders hommes et femmes des Nations unies, des prĂ©sidents de diffĂ©rents pays et des dirigeants des juridictions nationales et locales.

b. Faites quelques considĂ©rations sur les expĂ©riences africaines et reliez les possibilitĂ©s au contexte local des communautĂ©s d’apprenants.

GENDER EQUALITY

2.6 Perspectives d’inclusion des apprenants ayant des besoins Ă©ducatifs particuliers

Ce module est conscient que les apprenants ayant des besoins Ă©ducatifs spĂ©ciaux, comme tout autre apprenant, ont un potentiel qu’il convient de cultiver pour faciliter leur participation active aux objectifs d’inclusion des filles dans le leadership. Le cadre de participation active exige que l’éducation de ces apprenants commence par une Ă©valuation fonctionnelle afin de dĂ©terminer leur disposition selon le type de mesures d’intervention qui rĂ©pondrait le mieux aux besoins et aux capacitĂ©s de l’enfant.

Les modules destinés aux apprenants ayant des besoins particuliers se présentent sous deux (2) formes, comme illustré ci-dessous :

a. Apprenants ayant des besoins particuliers qui suivent le module normal

Certains apprenants ayant des besoins particuliers peuvent suivre le mĂȘme module que des apprenants n’ayant pas de besoins particuliers identifiĂ©s.

Cependant, pour que certains de ces apprenants puissent accĂ©der au module normal, une adaptation et une modification peuvent s’avĂ©rer nĂ©cessaires. Les adaptations peuvent inclure la substitution du contenu des modules, la suppression de certains domaines de contenu et l’adaptation des stratĂ©gies d’enseignement et d’apprentissage, des ressources et de l’évaluation. Le contenu du module peut Ă©galement ĂȘtre enrichi pour les apprenants surdouĂ©s. Ceci peut se faire en fournissant un contenu, des expĂ©riences d’apprentissage, des ressources, du temps et une Ă©valuation supplĂ©mentaires et avancĂ©s.

Les apprenants ayant des besoins éducatifs particuliers qui peuvent suivre le module normal peuvent inclure ceux ayant :

i. Une déficience visuelle

ii. Une déficience auditive

iii. Un handicap physique

iv. Une infirmité motrice cérébrale légÚre

v. Des troubles de l’apprentissage

vi. L’autisme

vii. Des Difficultés émotionnelles et comportementales

viii. Des troubles de la communication

ix. Les surdoués

ii. Les apprenants ayant des besoins spĂ©cifiques et dont les attentes peuvent ne pas ĂȘtre comblĂ©es en suivant le module normal

Les apprenants ayant des besoins particuliers et dont les attentes peuvent ne pas ĂȘtre comblĂ©es en suivant simplement le module normal peuvent ĂȘtre ceux

présentant les caractéristiques suivantes :

i. Handicap mental

ii. Surdi-té cécité

iii. Autisme sévÚre

iv. Infirmité motrice cérébrale grave

v. Handicaps multiples

vi. Handicaps graves

L’objectif de l’inclusion de ces apprenants est principalement de leur permettre d’acquĂ©rir des compĂ©tences qui ne sont pas nĂ©cessairement enseignĂ©es dans le cadre du programme d’enseignement ordinaire, afin de leur permettre de devenir des personnes indĂ©pendantes. Pour faciliter cette indĂ©pendance, les apprenants suivront diffĂ©rents niveaux d’éducation. Leur module pour ces niveaux sera basĂ© sur le niveau plutĂŽt que sur l’ñge. Ces catĂ©gories d’apprenants requiĂšrent un apprentissage individualisĂ©. Les enseignants et les formateurs sont censĂ©s Ă©laborer un programme Ă©ducatif individualisĂ© (PEI) pour chaque apprenant. Le passage d’un niveau Ă  l’autre devrait dĂ©pendre de la dĂ©monstration des rĂ©sultats obtenus Ă  un niveau donnĂ©.

Exemples d’inclusion : Siùges d’action positive : Être proactif, diriger des clubs S’engager dans le plaidoyer : Sensibilisation à ce qu’ils veulent

TROISIÈME PARTIE

SESSIONS POUR LES ÉLÈVES EN DÉBUT DE SCOLARITÉ (6-10 ANS, MAIS VARIABLE D’UN PAYS À L’AUTRE)

3.0 Éducation pour jeunes enfants : Acquis d’apprentissage

a. Session 3.1 : Que signifie ĂȘtre un leader ?

b. Session 3.2 : Que faut-il aux filles et aux garçons pour devenir des leaders ?

c. Session 3.3 : Quelles actions peuvent ĂȘtre entreprises dans diffĂ©rents contextes pour assurer l’égalitĂ© des chances et la participation aux fonctions de direction ?

3.1 Session I : Devenir un leader

RĂ©sultats attendus de l’apprentissage:Acquis d’apprentissage attendus :

a. Identifier les possibilités de devenir un leader.

b. DĂ©terminer comment les filles et les garçons peuvent avoir les meilleures chances de devenir des leaders Ă  l’école et dans la communautĂ©.

Terminologie clé :

a. OpportunitĂ©s : Ensemble des circonstances et de l’environnement qui rendent possible l’exercice d’une fonction de direction. C’est la possibilitĂ© qu’une situation se produise.

b. StratĂ©gies : Plan d’action visant Ă  atteindre un objectif ou un but global.

Matériels

Crayons, crayons de couleur, pĂąte Ă  modeler, argile, sable, fil, pailles, ciseaux, ruban adhĂ©sif, rĂ©cipients, bouchons de bouteilles, cartons vides, boĂźtes d’allumettes vides, etc.

Préparations :

a. Rassembler Ă  l’avance le matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  chaque activitĂ©

b. Disposer des copies de ce module pour guider les animateurs

c. Passer en revue les activités et les questions de discussion

d. Préparer les réponses aux questions posées par les apprenants lors des sessions

e. Préparer des fiches ou des cartes pour les questions

Introduction

Temps alloué : 5 minutes

Les Ă©tapes de l’animation

a. Commencez par briser la glace avec les apprenants en chantant avec eux, par exemple

b. Organisez les apprenants en groupes constituĂ©s d’un nombre Ă©gal de filles et de garçons ou en groupes de 5 pour crĂ©er un dĂ©sĂ©quilibre intentionnel entre les sexes

c. PrĂ©parez Ă  l’avance les activitĂ©s pour faire participer les apprenants Ă  chaque thĂšme et Ă  chaque session

d. Établissez une liste de questions pour susciter la discussion et celles partagĂ©es par les apprenants. Lisez les questions Ă  haute voix et rĂ©pondez-y, ou aidez les apprenants Ă  proposer des rĂ©ponses

e. Fournissez des explications adéquates aux apprenants sur les activités de la session

f. Impliquez les apprenants dans des activitĂ©s qui leur permettront de comprendre ce qu’est le leadership et de nommer certains leaders en fonction de leur sexe. Vous pouvez les impliquer dans un dĂ©bat sur ce qu’il faut pour ĂȘtre un leader - et leur fournir des rĂ©ponses si nĂ©cessaire

Activité 1 : Devenir un leader

a. Temps alloué : 25 minutes

b. Âge recommandĂ© : 5-10 ans

c. Aperçu : leadership

ConnaĂźtre les dirigeants et le leadership

a. Invitez les apprenants Ă  Ă©numĂ©rer quelques-unes des femmes leaders qu’ils connaissent Ă  l’école, dans la communautĂ© et dans le pays.

b. Permettez-leur de discuter des leaders qu’ils admirent et demandez-leur pourquoi ils les admirent

c. Vous pouvez les aider en identifiant et en parlant de certains leaders qu’ils ne connaissent pas, notamment les leaders politiques de leur entourage - si possible, vous pouvez inviter certains de ces leaders à leur parler

Comprendre les opportunités de devenir des leaders

a. Partagez avec les apprenants quelques-unes des opportunitĂ©s existantes qui leur permettent d’ĂȘtre des leaders Ă  l’école et dans la communautĂ©.

b. Écrivez au tableau toutes les idĂ©es produites par les apprenants sur les opportunitĂ©s pour d’autres filles et/ou femmes de devenir des leaders dans la communautĂ©.

Obstacles Ă  l’accĂšs au leadership (ceci n’est possible qu’avec des groupes ĂągĂ©s de plus de 10 ans)

a. Lancez une discussion avec les groupes mixtes pour comprendre comment les difficultĂ©s rencontrĂ©es par chaque groupe peuvent ĂȘtre similaires ou diffĂ©rentes des obstacles auxquels les leaders sont confrontĂ©s Ă  l’école, dans la communautĂ© et au niveau national.

b. Vous pouvez par exemple demander aux apprenants s’il existe des obstacles spĂ©cifiques aux filles. Si oui ou non, aidez-les Ă  identifier les obstacles qui empĂȘchent plus particuliĂšrement les filles de devenir des leaders.

Stratégies pour devenir des leaders

a. Demandez aux apprenants de rĂ©flĂ©chir aux opportunitĂ©s et aux obstacles qui les empĂȘchent de devenir des leaders et aidez-les Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  des stratĂ©gies pour surmonter ces obstacles et saisir des opportunitĂ©s de devenir des leaders.

b. Encouragez les filles Ă  identifier les stratĂ©gies qu’elles peuvent mettre en Ɠuvre par elles-mĂȘmes et celles qui nĂ©cessitent la participation d’autres filles, de garçons, d’enseignants, de parents ou de membres de la communautĂ©

c. Demandez s’il y a une fille qui peut partager l’expĂ©rience qu’elle a acquise en essayant de surmonter un obstacle particulier. L’enseignant/le formateur peut raconter une histoire montrant comment quelqu’un a rĂ©ussi Ă  surmonter certains obstacles et Ă  saisir les opportunitĂ©s pour devenir leader.

Obstacles à l’accùs au leadership

‱ Patriarcat

‱ PrĂ©jugĂ©s sexistes

‱ Discrimination sexuelle

‱ Rîles de genre

‱ Violence basĂ©e sur le genre

‱ Conflit

‱ Faible estime de soi

Surmonter les obstacles

‱ Conscience de soi

‱ Confiance

‱ Autogestion

‱ Dialogue

‱ MĂ©diation

‱ Faire appel à des mentors

‱ Avoir des modùles

‱ AmĂ©liorer les relations de genre

‱ Lobbying

‱ Campagne

‱ RĂ©solution des conflits

‱ Utilisez des instruments et des organisations qui promeuvent le leadership

Activité 2 : Mener le changement

Temps alloué : 30 minutes

Recommandation d’ñge : 6 ans et plus Les Ă©tapes de l’animation

‱ Laissez les apprenants observer l’image et en discuter.

‱ Laissez les apprenants Ă©laborer/identifier une histoire qui peut les aider Ă  se motiver en tant que leaders.

‱ Laissez les apprenants Ă©laborer/identifier une histoire qui peut les aider Ă  trouver un modĂšle parmi les leaders de leur classe/Ă©cole/communautĂ©.

a. Demandez aux apprenants de lire Ă  haute voix, Ă  tour de rĂŽle, diffĂ©rentes lignes de l’histoire que vous avez identifiĂ©e. Si le groupe est trop grand, divisez les apprenants en groupes de 5 Ă  7 personnes qui liront l’histoire et rĂ©pondront aux questions qui en dĂ©couleront. AprĂšs 5-10 minutes, demandez-leur de partager leurs rĂ©ponses avec l’ensemble du groupe.

Activité 3 : Questions et réponses pour clÎturer la session Temps alloué : 5-10 minutes

Les Ă©tapes de l’animation

a. Demandez aux apprenants de rĂ©sumer les points clĂ©s recueillis lors des discussions sur : Ce que signifie ĂȘtre un leader, Les opportunitĂ©s qui leur sont offertes de devenir des leaders, Les obstacles qui empĂȘchent de devenir un leader, et Les stratĂ©gies pour surmonter les obstacles et saisir les opportunitĂ©s de devenir des leaders.

b. Remerciez tous les apprenants pour leur participation active et cherchez Ă  connaĂźtre ce qu’ils apprĂ©cient dans les discussions.

c. Demandez aux apprenants s’ils ont des questions qu’ils aimeraient partager avec le reste des apprenants. Prenez le temps de rĂ©pondre Ă  toutes les questions posĂ©es.

d. Fixez la date et l’heure de la prochaine rencontre avec les apprenants.

3.2 Session II : Ce qu’il faut pour ĂȘtre un leader : Le chemin vers le leadership des filles

Acquis d’apprentissage :

a. Identifier les caractĂ©ristiques d’un bon leader.

b. Identifier les différents styles de leadership.

c. Explorer des stratégies pour devenir un leader au sein de la communauté.

Termes clés :

a. Leader : ModĂšle - personne qui influence et motive les autres au sein d’une communautĂ© donnĂ©e.

b. Leadership : La capacitĂ© d’influencer les autres en vue d’atteindre un objectif commun.

Matériel recommandé :

a. Tableau noir, tableau effaçable ou tableau de confĂ©rence et matĂ©riel d’écriture

b. Cahiers, stylos et crayons pour la prise de notes par les apprenants

c. Guide de l’enseignant dans ce module

d. Feuilles de papier pour prendre des notes et répondre aux questions pendant les discussions de groupe

e. Contenants (boßtes, paniers, enveloppes) pour récupérer les questions à la fin de la session

Préparations :

a. Planifiez toutes les activitĂ©s qui vous aideront Ă  expliquer le contenu du domaine d’apprentissage

b. Rassemblez tout le matériel dont vous pourriez avoir besoin pour chaque activité

c. Passez en revue les activitĂ©s et les questions de discussion en fonction du matĂ©riel disponible et des groupes cibles d’apprenants

d. Préparez des feuilles de papier pour les questions et les séances de discussion

Introduction Ă  la session

Temps alloué : 5 minutes

Les Ă©tapes de l’animation

a. Commencez la nouvelle session en brisant la glace avec les apprenants. Il peut s’agir d’une chanson, d’un sketch, d’un conte, etc.

b. Fournissez une explication introductive sur la session. Par exemple, indiquez clairement que cette session est conçue pour aider les filles (et les garçons) Ă  rĂ©flĂ©chir aux raisons pour lesquelles il est important que les filles (et les garçons) aient des chances Ă©gales d’ĂȘtre des leaders dans la communautĂ©.

c. Au cours de l’explication initiale, donnez la possibilitĂ© aux apprenants d’explorer, sur la base de la session prĂ©cĂ©dente, les diffĂ©rentes stratĂ©gies pour devenir un leader communautaire.

PremiÚre activité

Comprendre le concept - Leadership

Temps allouĂ© : 20 minutes Âge recommandĂ© : 6-10 ou plus

Les Ă©tapes de l’animation

a. Écrivez le mot-clĂ© “leader” au tableau noir/blanc ou sur le tableau de confĂ©rence et demandez aux apprenants de discuter de ce qu’ils pensent que ce mot peut signifier. Rappelez-leur de s’inspirer de la session prĂ©cĂ©dente.

b. Utilisez les questions suivantes pour animer les discussions :

i. Qui peut ĂȘtre un leader ? (Les rĂ©ponses possibles sont : toute personne possĂ©dant les compĂ©tences nĂ©cessaires pour accomplir la tĂąche requise Ă  l’instant ; ou toute personne respectĂ©e au sein de la communautĂ© ; ou toute personne qui croit en une cause donnĂ©e et peut guider les autres Ă  suivre cette cause).

ii. Quelles sont les compétences nécessaires pour

ĂȘtre un leader ? (RĂ©ponses possibles : doit savoir travailler avec les autres ; doit connaĂźtre le domaine du leadership ; doit avoir un bon niveau d’éducation, etc.)

iii. Quelles sont les qualitĂ©s d’un bon leader ? (RĂ©ponses possibles : HonnĂȘtetĂ©, confiance, respect, averti, ayant une haute estime de soi, etc.)

iv. Comment les filles ou les garçons peuvent-ils devenir des leaders ? (RĂ©ponses possibles : avoir des traits de personnalitĂ© qui les poussent Ă  assumer des rĂŽles de leader ; pouvoir conduire les gens en temps de crise ; ĂȘtre inspirĂ© par une autre personne pour devenir un leader ; acquĂ©rir des compĂ©tences pour assumer de nouveaux rĂŽles ; ĂȘtre Ă©lu ou nommĂ©, etc.)

c. AprÚs une discussion saine, demandez maintenant aux apprenants de discuter des séries de questions suivantes :

i. Quelle est la dĂ©finition du leadership ? Consultez les termes clĂ©s ci-dessus et guidez les apprenants pour qu’ils trouvent une dĂ©finition concise en rapport avec les questions du point (b) ci-dessus.

ii. Pourquoi est-il important pour une fille ou un garçon d’ĂȘtre un leader ? (Ă©ventuellement : pour faire la diffĂ©rence dans la sociĂ©tĂ©, pour apporter des changements, pour sauver la vie d’autres personnes, pour atteindre certains objectifs, etc.)

iii. Pourquoi est-il particuliĂšrement important pour les filles et les femmes de devenir des leaders ? (Se rĂ©fĂ©rer aux activitĂ©s de la partie II de ce module) : Les filles et les femmes sont le plus souvent exclues des niveaux de prise de dĂ©cision, que ce soit Ă  l’école, au sein de la communautĂ© ou dans le gouvernement. Il est donc important d’avoir des chances Ă©gales de pouvoir servir et apporter des changements dans la sociĂ©tĂ©).

iv. Activités de sélection des leaders :

‱ Incitez les apprenants Ă  citer quelques-unes des activitĂ©s qu’ils peuvent utiliser pour choisir les leaders (vote, alignement derriĂšre le leader, nomination par l’enseignant/l’autoritĂ©)

Il s’agit d’un exemple de vote pour un leader (faites-leur savoir qu’il s’agit d’un vote Ă  bulletin secret), le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix est dĂ©clarĂ© vainqueur.

DeuxiÚme activité

Participation des filles au leadership - miroir des femmes leaders

Temps allouĂ© : 30 minutes Âge recommandĂ© : 6-10 ans

Les Ă©tapes de l’animation

a. Invitez les apprenants Ă  penser Ă  une femme qu’ils admirent dans leur communautĂ© ou dans le pays. Demandez-leur de faire un dessin de cette femme puis de noter les qualitĂ©s qu’ils admirent chez elle(aidez les apprenants en s’appuyant sur l’activitĂ© 1 de cette session).

i. Demandez aux apprenants pourquoi ils ont choisi une femme en particulier

ii. Sondez-les (posez des questions de suivi en fonction des rĂ©ponses donnĂ©es) pour savoir si la femme choisie peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un leader de la communautĂ©. Justifiez votre rĂ©ponse.

iii. Invitez les filles, Ă  tour de rĂŽle, Ă  partager leurs rĂ©flexions pendant qu’elles prĂ©sentent leurs dessins

b. Expliquez aux apprenants la différence entre un modÚle et un leader. (Un modÚle est une personne admirée pour ses caractéristiques particuliÚres ; un leader est une personne qui influence les autres pour une cause particuliÚre).

c. Demandez aux apprenants de citer des femmes leaders qu’ils connaissent au niveau national, rĂ©gional ou mondial. (Vous pouvez utiliser des coupures de presse pour montrer les leaders mondiaux, rĂ©gionaux ou nationaux et leur rĂŽle).

d. AprĂšs avoir montrĂ© les images des leaders sĂ©lectionnĂ©s, demandez aux apprenants si les caractĂ©ristiques qu’ils ont partagĂ©es dans l’activitĂ© 1 ci-dessus peuvent dĂ©crire les femmes leaders. Demandez aux apprenants de discuter et de dire si les hommes leaders partagent Ă©galement ces caractĂ©ristiques

e. Terminez l’activitĂ© en expliquant aux apprenants pourquoi l’égalitĂ© des chances pour les filles et les garçons (ou les femmes et les hommes) est importante dans la sociĂ©tĂ©.

TroisiÚme activité

Questions et clĂŽture de la session

Temps alloué : 5-10 minutes

Les Ă©tapes de l’animation

‱ Demandez aux apprenants de rĂ©sumer les points clĂ©s recueillis pendant les discussions. Vous pourriez avoir Ă  fournir un rĂ©sumĂ© supplĂ©mentaire pour plus de clartĂ©.

‱ Remerciez tous les apprenants pour leur participation active et cherchez Ă  connaĂźtre ce qu’ils apprĂ©cient dans les discussions.

‱ Demandez aux apprenants s’ils ont des questions qu’ils aimeraient partager avec le reste des apprenants. Prenez le temps de rĂ©pondre Ă  toutes les questions posĂ©es.

‱ Fixez la date et l’heure de la prochaine rencontre avec les apprenants.

Troisiùme session : Voie d’accùs pour les filles à des rîles de leadership

Temps alloué : 30 minutes

Groupe d’ñge recommandĂ© : 6-10 ans MĂ©thode : Cette activitĂ© peut s’appuyer sur une Ă©tude de cas ou prendre la forme d’un projet. Elle peut donc nĂ©cessiter des sĂ©ances de suivi supplĂ©mentaires.

Les Ă©tapes de l’animation

a. RĂ©partissez les apprenants en petits groupes. Demandez Ă  chaque groupe d’identifier un problĂšme Ă  l’école ou Ă  la maison qu’il aimerait rĂ©soudre.

b. Demandez Ă  chaque groupe de discuter des tĂąches suivantes et de les accomplir :

i. AprÚs avoir dressé une liste de problÚmes, demandez à chaque groupe de choisir un comme priorité pour une solution immédiate.

ii. Demandez-leur d’explorer et de marquer dans leurs cahiers ce qui cause le problùme.

iii. AprĂšs avoir effectuĂ© la tĂąche sur les causes, demandez-leur ce qui peut ĂȘtre fait pour rĂ©soudre le problĂšme.

iv. Laissez les apprenants débattre des ressources (personnes, finances ou matériel) nécessaires pour résoudre le problÚme.

v. Demandez-leur si quelqu’un pourrait aider Ă  rĂ©soudre le problĂšme (demandez si l’un d’entre

eux voudrait se porter volontaire pour résoudre le problÚme).

vi. Demandez-leur de dresser une liste des actions spécifiques nécessaires pour résoudre le problÚme, et ce que les filles (et les garçons) pourraient faire pour résoudre le problÚme.

vii. Aidez les apprenants Ă  rĂ©flĂ©chir, en s’appuyant sur la session prĂ©cĂ©dente, aux compĂ©tences, aux traits de caractĂšre ou aux qualitĂ©s de leadership nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre du plan.

c. Demandez Ă  chaque groupe de partager ses idĂ©es avec les autres. Encouragez les filles Ă  partager leurs idĂ©es et aidez-les Ă  essayer de mettre en Ɠuvre leur plan. Demandez aux apprenants d’applaudir leurs camarades lors des prĂ©sentations.

Activités finales pour les enseignants afin de renforcer le leadership :

‱ Organisez des concours de rĂ©daction.

‱ Organisez des visites d’exposition pour assister à des forums de dirigeants.

‱ Demandez aux filles d’écrire des poĂšmes, des chansons ou des sketches sur le leadership et l’autonomisation des femmes.

‱ Organisez des sĂ©minaires/dĂ©bats sur le leadership auxquels les filles peuvent participer.

‱ Organisez un Ă©vĂ©nement annuel au cours duquel les filles peuvent dĂ©montrer leur potentiel de leadership et recevoir des rĂ©compenses.

‱ Ajoutez d’autres activitĂ©s

‱ CĂ©lĂ©brez la JournĂ©e internationale de la femme, lee le 8 mars.

‱ Respectez les journĂ©es d’activisme sur les droits des femmes en octobre.

‱ CĂ©lĂ©brez la journĂ©e de la petite fille.

‱ Organisez des visites d’organisations de femmes et de jeunes filles.

‱ Choisissez un problĂšme liĂ© au droit des filles (mariage prĂ©coce/enfant, grossesse chez les adolescentes, mariage forcĂ©) dans la communautĂ© et prenez des mesures Ă  cet effet (campagne, manifestation, plaidoyer).

LES FEMMES LEADERS DANS LE MONDE

Prof. Wangari Maathai

Wangari Maathai (1940-2011), premiĂšre femme Ă  obtenir un doctorat en Afrique centrale et orientale, Ă©tait une universitaire et une militante de l’environnement et des droits de l’homme. En 1977, elle a fondĂ© le Green Belt Movement, une organisation non gouvernementale qui encourage les femmes Ă  planter des arbres pour lutter contre la dĂ©forestation et la dĂ©gradation de l’environnement. À ce jour, le Green Belt Movement a plantĂ© plus de 50 millions d’arbres.

De plus en plus consciente que l’environnement est directement liĂ© aux questions de gouvernance, de paix et de droits de l’homme, Maathai a commencĂ© Ă  utiliser son organisation comme un tremplin dans la lutte contre les abus de pouvoir, tels que l’accaparement des terres ou la dĂ©tention illĂ©gale d’opposants politiques.

Elle a par la suite Ă©tĂ© Ă©lue membre du Parlement au retour effectif du Kenya Ă  la dĂ©mocratie multipartite en 2002. Elle a Ă©galement occupĂ© le poste de ministre adjointe au ministĂšre de l’Environnement et des Ressources naturelles. En 2004, elle a Ă©tĂ© la premiĂšre femme africaine Ă  recevoir le prix Nobel de la paix.

In 2012, she won an International Women of Courage Award from the US State Department for what they called “her courageous efforts to advance human rights and democracy while working within her own country’s political system”. She is also a founding member of CEMOFA (Commission Empowering Marginalized African Women) as well as a board member of AWID (Association for Women’s Rights in Development).

Samia Suluhu est une femme africaine phĂ©nomĂ©nale et la premiĂšre femme prĂ©sidente de Tanzanie. Elle a consacrĂ© sa vie Ă  la recherche de meilleures opportunitĂ©s et d’une plus grande Ă©quitĂ© pour les femmes en Afrique et dans le monde. Son travail en Tanzanie a conduit Ă  la crĂ©ation d’une commission gouvernementale sur les questions du genre, qu’elle a ensuite prĂ©sidĂ©e.

En 2012, elle a reçu le Prix international du courage fĂ©minin dĂ©cernĂ© par le dĂ©partement d’État amĂ©ricain pour ce qu’il a appelĂ© “ses efforts courageux pour faire progresser les droits de l’homme et la dĂ©mocratie tout en travaillant au sein du systĂšme politique de son propre pays”. Elle est Ă©galement membre fondateur de la CEMOFA (Commission Empowering Marginalized African Women) et membre du conseil d’administration de l’Association pour les droits des femmes dans le dĂ©veloppement (AWID).

Samia Suluhu, présidente de la Tanzanie

Ellen Johnson Sirleaf, ancienne présidente du Liberia

Ellen Johnson Sirleaf a reçu le prix Nobel de la paix pour ses efforts non violents en faveur de la paix et sa lutte pour les droits des femmes. Elle est la premiĂšre femme dĂ©mocratiquement Ă©lue chef d’État en Afrique. Johnson Sirleaf est arrivĂ©e au pouvoir en 2005, elle a instaurĂ© la paix et le progrĂšs Ă©conomique dans le pays. Elle a renforcĂ© les droits des femmes, Ă©largi la libertĂ© d’expression et est devenue un exemple pour d’autres dirigeants africains.

Ellen Johnson Sirleaf a fait ses Ă©tudes aux États-Unis, oĂč elle a obtenu une Master en Administration publique. Par la suite, elle est retournĂ©e dans son pays et a occupĂ© le poste de ministre des Finances, mais le gouvernement a Ă©tĂ© renversĂ© par un coup d’État militaire en 1980. Contrainte Ă  l’exil, elle a travaillĂ© pour le Programme des Nations unies pour le dĂ©veloppement -Afrique et le Fonds de dĂ©veloppement pour les femmes.

Johnson Sirleaf a perdu les élections présidentielles en 1997 face au corrompu Charles Taylor, mais aprÚs avoir été contraint de fuir le pays, elle a remporté les élections présidentielles en 2005.

Joyce Banda, ancienne présidente du Malawi

Joyce Banda est un modĂšle pour les femmes leaders en herbe. NĂ©e dans une famille pauvre, Joyce a dĂ» travailler dur pour s’en sortir Aujourd’hui, elle est l’une des femmes les plus influentes du pays et joue un rĂŽle important dans sa communautĂ©. Son message aux jeunes est qu’ils ne doivent jamais abandonner, quelle que soit la difficultĂ©, et que tout est possible s’ils ont de l’espoir.

L’histoire de la vie de Joyce nous montre que le succĂšs n’est pas chose facile ; mais une bataille difficile avec de nombreux obstacles. Toutefois, il y a toujours une lumiĂšre au bout du tunnel si l’on travaille suffisamment dur. PremiĂšre femme prĂ©sidente du Malawi, elle a dirigĂ© ce pays avec intelligence, responsabilitĂ© et panache. L’histoire de la vie de Joyce Banda est celle de la rĂ©silience face Ă  d’immenses Ă©preuves.

Jacinda Ardern est une femme politique nĂ©o-zĂ©landaise qui, depuis octobre 2017, occupe le poste de 40e Premier ministre du pays. Ayant prĂȘtĂ© serment Ă  l’ñge de 37 ans, elle est devenue la plus jeune femme chef de gouvernement au monde. En 2017, elle est Ă©galement devenue la plus jeune dirigeante du parti travailliste et la deuxiĂšme femme Ă  le diriger aprĂšs Helen Clark. Elle a rejoint le parti travailliste alors qu’elle n’avait que dix-sept ans et, Ă  vingt-huit ans, elle est entrĂ©e au Parlement en tant que plus jeune dĂ©putĂ©e en exercice. Elle se considĂšre comme une sociale-dĂ©mocrate et une progressiste ; son gouvernement accorde une attention particuliĂšre Ă  la crise du logement, Ă  la pauvretĂ© des enfants et aux inĂ©galitĂ©s sociales. Elle a Ă©tĂ© largement apprĂ©ciĂ©e pour sa gestion de la situation Ă  la suite de la fusillade dans la mosquĂ©e de Christchurch en 2019 et de la pandĂ©mie de COVID-19 en Nouvelle-ZĂ©lande en 2020.

Jacinda Ardern, Premier ministre de Nouvelle-Zélande

Hillary Clinton est une femme leader phĂ©nomĂ©nale. Elle est une source d’inspiration pour de nombreuses jeunes filles. Elle est un modĂšle pour les jeunes filles du monde entier. Elle parvient Ă  surmonter l’adversitĂ© et Ă  continuer Ă  se battre. Hillary Clinton possĂšde des qualitĂ©s que beaucoup admirent chez eux et chez les autres. Elle est le symbole que les femmes sont tout aussi capables que les hommes de faire tout ce qu’elles veulent.

Les actions d’Hillary Clinton, en particulier dans le cadre du mouvement pour les droits des femmes, ont Ă©tĂ© une source d’inspiration Ă  travers le monde entier. La plupart des gens s’accordent Ă  dire qu’Hillary est une force Ă  laquelle il ne faut pas se frotter, dans tous les sens du terme, et que ses rĂ©alisations sont bien trop nombreuses pour qu’on puisse les compter. Elle a aidĂ© des femmes dans le monde entier. Si vous avez reçu de l’aide de l’une ou l’autre des causes sur lesquelles Hillary a travaillĂ© et qu’elle a menĂ©es Ă  bien, alors tant mieux pour vous. Elle est un modĂšle pour toutes les femmes du monde et les autres peuvent apprendre d’elle, tout comme ils apprennent de ses rĂ©alisations. Hillary Clinton prouve que mĂȘme une femme qui a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e diffĂ©remment de la plupart des gens peut surmonter l’adversitĂ© dans la vie et arriver au sommet, elle continuera Ă  se battre jusqu’à ce qu’elle y parvienne. La rĂ©silience d’Hillary Clinton continue d’ĂȘtre une source d’inspiration pour des millions de personnes dans le monde entier. Hillary Clinton a pu prouver qu’elle Ă©tait Ă  la fois une grande femme dirigeante et une personne de cƓur. Elle continuera Ă  inspirer les gens de par ses actes et ses paroles tout au long de sa vie.

Hillary Clinton

Mme Fatou Bensouda a Ă©tĂ© le procureure de la Cour pĂ©nale internationale (CPI), entre juin 2012 et juin 2021. En 2011, elle a Ă©tĂ© Ă©lue par consensus par l’AssemblĂ©e des États parties pour exercer cette fonction. Mme Bensouda a Ă©tĂ© dĂ©signĂ©e et soutenue comme seule candidate africaine Ă  l’élection Ă  ce poste par l’Union africaine. Elle est la premiĂšre femme et le premier Africain Ă  occuper le poste de procureur de la CPI. Sous sa direction, Mme Bensouda a considĂ©rablement renforcĂ© la capacitĂ© du bureau grĂące Ă  un certain nombre d’initiatives stratĂ©giques et de gestion et a Ă©tendu les activitĂ©s de son bureau pour couvrir 14 enquĂȘtes et d’innombrables examens prĂ©liminaires actifs dans des conflits Ă  travers le monde.

De par son travail, Mme Bensouda s’est efforcĂ©e de faire progresser l’obligation de rendre des comptes pour les crimes d’atrocitĂ©, en soulignant en particulier l’importance de s’attaquer aux crimes traditionnellement peu dĂ©noncĂ©s, tels que les crimes sexuels et sexistes, les atrocitĂ©s de masse commises contre et sur les enfants, ainsi que la destruction dĂ©libĂ©rĂ©e du patrimoine culturel dans le cadre du Statut de Rome.

Entre 1987 et 2000, Mme Bensouda a Ă©tĂ© successivement conseillĂšre d’État principal, procureur gĂ©nĂ©ral d’État, directrice adjointe du parquet, solliciteuse gĂ©nĂ©rale et secrĂ©taire juridique de la RĂ©publique de Gambie, et procureure de la RĂ©publique et ministre de la Justice de la RĂ©publique de Gambie. Sa carriĂšre internationale en tant que fonctionnaire non gouvernementale a officiellement commencĂ© au Tribunal pĂ©nal international pour le Rwanda, oĂč elle a travaillĂ© comme conseillĂšre juridique et avocate gĂ©nĂ©rale avant d’ĂȘtre nommĂ©e conseillĂšre

juridique principale et chef de l’unitĂ© de conseil juridique (2002 Ă  2004), aprĂšs quoi elle a rejoint la CPI en tant que premiĂšre procureure adjointe de la Cour. Mme Bensouda a Ă©tĂ© dĂ©lĂ©guĂ©e de la Gambie, entre autres, aux rĂ©unions de la Commission prĂ©paratoire de la CPI.

Mme Bensouda a reçu de nombreux prix, notamment le prix des juristes internationaux de la Commission internationale des juristes (2009), remis par le prĂ©sident indien de l’époque, PD Patil ; le prix de la paix mondiale par le droit (2011), remis par l’Institut de droit mondial Whitney Harris, le prix du membre honoraire de la SociĂ©tĂ© amĂ©ricaine de droit international (2014) et le XXXVe prix de la paix dĂ©cernĂ© par l’Association espagnole pour les Nations unies (2015).

En plus d’avoir reçu plusieurs doctorats honorifiques, Mme Bensouda a Ă©tĂ© citĂ©e par le magazine Time comme l’une des 100 personnes les plus influentes au monde (2012), par le magazine New African comme l’un des Africains les plus influents, par Foreign Policy comme l’un des principaux penseurs mondiaux (2013), par Jeune Afrique comme l’une des 50 femmes africaines qui, par leurs actions et initiatives dans leurs rĂŽles respectifs, font avancer le continent africain (2014 & 2015), et par le magazine Forbes comme l’une des 50 femmes les plus puissantes d’Afrique (2020). En 2018, elle a rejoint l’éminente liste des International Gender Champions, un rĂ©seau de “promoteurs du genre” fondĂ© en 2015. Mme Bensouda et son bureau ont Ă©tĂ© nominĂ©s pour le prix Nobel de la paix 2021, en reconnaissance de leurs rĂ©alisations et de leur travail pour faire avancer la justice pĂ©nale inter nationale, sans peur ni faveur.

Mme Fatou Bensouda, ancienne procureure de la Cour pénale internationale

Phumzile Mlambo-Ngcuka, ancienne sous-secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale des Nations unies et directrice exĂ©cutive d’ONU Femmes

Phumzile Mlambo-Ngcuka a Ă©tĂ© secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale adjointe des Nations unies et directrice exĂ©cutive d’ONU Femmes d’aoĂ»t 2013 Ă  aoĂ»t 2021. Elle a prĂȘtĂ© serment le 19 aoĂ»t 2013 et apporte Ă  ce poste une grande expĂ©rience et une grande expertise. Elle a consacrĂ© sa carriĂšre aux questions des droits de l’homme, de l’égalitĂ© et de la justice sociale.

Mme Mlambo-Ngcuka a autrefois travaillĂ© au sein du gouvernement et de la sociĂ©tĂ© civile, ainsi que dans le secteur privĂ©, et a activement participĂ© Ă  la lutte pour mettre fin Ă  l’apartheid dans son pays d’origine, l’Afrique du Sud. De 2005 Ă  2008, elle a Ă©tĂ© vice-prĂ©sidente de l’Afrique du Sud, oĂč elle a supervisĂ© des programmes visant Ă  lutter contre la pauvretĂ© et Ă  faire profiter les pauvres des avantages d’une Ă©conomie en pleine croissance, avec une attention particuliĂšre accordĂ©e aux femmes. Elle a auparavant Ă©tĂ© ministre des Mines et de l’Énergie de 1999 Ă  2005 et vice-ministre au ministĂšre du Commerce et de l’Industrie de 1996 Ă  1999. Elle a Ă©tĂ© membre du Parlement de 1994 Ă  1996, dans le cadre du premier gouvernement dĂ©mocratique d’Afrique du Sud.

Mme Mlambo-Ngcuka a commencĂ© sa carriĂšre comme enseignante et a acquis une expĂ©rience internationale en tant que coordinatrice Ă  l’Association mondiale des jeunes femmes chrĂ©tiennes (YWCA Mondiale) Ă  GenĂšve, oĂč elle a mis en place un programme mondial pour les jeunes femmes. Elle est la fondatrice de la Fondation Umlambo, qui soutient le leadership et l’éducation. Promotrice de longue date des droits de la femme, elle est affiliĂ©e Ă  plusieurs organisations consacrĂ©es Ă  l’éducation, Ă  l’autonomisation des femmes et Ă  l’égalitĂ© des sexes.

Elle a obtenu son doctorat en Éducation et Technologie Ă  l’universitĂ© de Warwick, au Royaume-Uni.

Nkosazana Dlamini Zuma est une pionniĂšre incontestĂ©e de l’élĂ©vation et de l’autonomisation des femmes sur le continent africain. Elle a Ă©tĂ© Ă©lue prĂ©sidente de la Commission de l’Union africaine par les chefs d’État Ă  Addis-Abeba, en Éthiopie, en 2012. Elle est la premiĂšre femme Ă  diriger l’organisation continentale, y compris son prĂ©dĂ©cesseur, l’Organisation de l’unitĂ© africaine.

MĂ©decin de profession, Dlamini Zuma s’est battue dans les tranchĂ©es pour la libĂ©ration de l’Afrique du Sud. Elle a Ă©galement dĂ©fendu le dĂ©veloppement de l’Afrique et l’autonomisation des femmes au cours de son illustre carriĂšre au service des Hommes.

Lorsque l’Afrique du Sud a accĂ©dĂ© Ă  l’indĂ©pendance en 1994, elle a fait partie du cabinet du prĂ©sident Nelson Mandela en tant que ministre de la SantĂ©, poste qu’elle a occupĂ© jusqu’en 1999. En tant que ministre de la SantĂ©, Mme Dlamini Zuma a dirigĂ© le processus de mise en place d’un systĂšme de santĂ© non racial et a lancĂ© des rĂ©formes radicales dans le domaine de la santĂ©. Parmi ses principales rĂ©alisations au cours de cette pĂ©riode figurent l’accĂšs pour tous aux soins de santĂ© de base, les droits reproductifs des femmes et l’interdiction de fumer dans les espaces publics.

En 1999, Dlamini Zuma a Ă©tĂ© nommĂ©e ministre des Affaires Ă©trangĂšres. Elle a occupĂ© ce poste jusqu’en 2009. Elle a dĂ©fendu la politique Ă©trangĂšre de l’Afrique du Sud en matiĂšre de promotion des droits de l’homme, de multilatĂ©ralisme, de paix et de dĂ©veloppement collectif, et de renaissance africaine.

En tant que ministre des Affaires Ă©trangĂšres, elle a prĂ©sidĂ© la ConfĂ©rence mondiale contre le racisme de 2001. Elle a Ă©galement jouĂ© un rĂŽle important dans le lancement de l’Union africaine Ă  Durban en 2002.

En 2009, elle a Ă©tĂ© nommĂ©e ministre des Affaires intĂ©rieures, poste qu’elle a occupĂ© jusqu’en 2012, date Ă  laquelle elle a Ă©tĂ© Ă©lue prĂ©sidente de la Commission de l’Union africaine. Son travail au sein de la Commission de l’Union africaine Ă©tait axĂ© sur une initiative continentale visant Ă  garantir une Afrique prospĂšre, intĂ©grĂ©e et pacifique. Elle est la prĂ©sidente fondatrice du Conseil de la Fondation de l’Union africaine, qui vise Ă  mobiliser des ressources pour l’Union africaine et Ă  promouvoir ses programmes.

Mme Nkosazana Dlamini Zuma

Malala Yousafzai est nĂ©e le 12 juillet 1997 Ă  Mingora, la plus grande ville du district de Swat, dans l’actuelle province de Khyber Pakhtunkhwa au Pakistan. Elle est la fille de Ziauddin et Tor Pekai Yousafzai et a deux frĂšres plus jeunes.

DĂšs son plus jeune Ăąge, Malala a dĂ©veloppĂ© une soif de connaissances. Pendant des annĂ©es, son pĂšre, lui-mĂȘme fervent dĂ©fenseur de l’éducation, a dirigĂ© une institution scolaire dans la ville, et l’école occupait une place importante dans la famille de Malala. Elle a Ă©crit plus tard que son pĂšre lui avait racontĂ© des histoires sur la façon dont elle entrait dans les classes avant mĂȘme de savoir parler et se comportait comme si elle Ă©tait l’enseignante.

En 2007, alors que Malala avait dix ans, la situation dans la vallĂ©e de Swat a rapidement changĂ© pour sa famille et sa communautĂ©. Les talibans ont commencĂ© Ă  contrĂŽler le district de Swat et sont rapidement devenus la force sociopolitique dominante dans une grande partie du nord-ouest du Pakistan. Les filles n’avaient pas le droit d’aller Ă  l’école et les activitĂ©s culturelles telles que la danse et la tĂ©lĂ©vision Ă©taient interdites. Les attentats suicides se sont multipliĂ©s et le groupe s’est opposĂ© Ă  une Ă©ducation correcte pour les filles, la pierre angulaire de sa campagne de terreur. À la fin de l’annĂ©e 2008, les talibans avaient dĂ©truit environ 400 Ă©coles.

DĂ©terminĂ©e Ă  aller Ă  l’école et fermement convaincue de son droit Ă  l’éducation, Malala a tenu tĂȘte aux talibans. Aux cĂŽtĂ©s de son pĂšre, Malala est trĂšs vite devenue dĂ©tracteur de leurs tactiques. “Comment les talibans osent-ils me priver de mon droit fondamental Ă  l’éducation ?” a-t-elle dĂ©clarĂ© un jour Ă  la tĂ©lĂ©vision pakistanaise.

En dĂ©but 2009, Malala a commencĂ© Ă  faire des blogs anonymes sur le site en ourdou de la British Broadcasting Corporation (BBC). Elle a Ă©crit sur la vie dans le district de Swat sous le rĂ©gime des talibans et sur son dĂ©sir d’aller Ă  l’école. Sous le nom de “Gul Makai”, elle a expliquĂ© qu’elle Ă©tait forcĂ©e de rester Ă  la maison et s’interrogeait sur les motivations des talibans.

Malala avait 11 ans lorsqu’elle a rĂ©digĂ© son premier journal Ă  la BBC. Sous le titre “J’ai peur”, elle dĂ©crit sa crainte d’une guerre gĂ©nĂ©ralisĂ©e dans son beau district de Swat et ses cauchemars oĂč elle a peur d’aller Ă  l’école Ă  cause des talibans. La guerre du Pakistan contre les talibans approchait Ă  grands pas et, le 5 mai 2009, Malala est devenue une dĂ©placĂ©e interne (PDI), aprĂšs avoir Ă©tĂ© forcĂ©e de quitter sa maison pour trouver refuge Ă  des centaines de kilomĂštres de lĂ .

À son retour, aprĂšs des semaines d’absence de Swat, Malala a de nouveau utilisĂ© les mĂ©dias et a poursuivi sa campagne publique en faveur de son droit d’aller Ă  l’école. Sa voix s’est amplifiĂ©e et, au cours des trois annĂ©es suivantes, son et elle pĂšre se sont fait connaĂźtre dans tout le Pakistan pour leur dĂ©termination Ă  donner aux filles pakistanaises un accĂšs Ă  une

Malala Yousafzai, lauréate du prix Nobel de la paix

Ă©ducation gratuite et de qualitĂ©. Son activisme lui a valu d’ĂȘtre nommĂ©e pour le Prix international de la paix pour les enfants en 2011. La mĂȘme annĂ©e, elle a reçu le prix national de la jeunesse pakistanaise pour la paix. Malheureusement, tout le monde n’a pas soutenu et saluĂ© sa campagne visant Ă  apporter des changements Ă  Swat. Le matin du 9 octobre 2012, Malala Yousafzai, alors ĂągĂ©e de 15 ans, avait Ă©tĂ© fusillĂ©e par les talibans.

Alors que Malala parlait de ses devoirs avec ses amis assise dans un bus qui la ramenait de l’école,deux talibans ont immobilisĂ© le bus. Un jeune Talib barbu a demandĂ© aprĂšs Malala et lui a tirĂ© dessus Ă  trois reprises. L’une des balles a transpercĂ© sa tĂȘte et s’est logĂ©e dans son Ă©paule. Malala avait Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ©e. Le mĂȘme jour, elle avait Ă©tĂ© transportĂ©e par avion vers un hĂŽpital militaire pakistanais Ă  Peshawar et, quatre jours plus tard, vers une unitĂ© de soins intensifs Ă  Birmingham, en Angleterre.

Une fois au Royaume-Uni, Malala est sortie d’un coma artificiel. Bien qu’elle doive subir de multiples interventions chirurgicales, notamment la rĂ©paration d’un nerf facial pour rĂ©parer le cĂŽtĂ© gauche paralysĂ© de son visage, elle n’a subi aucune lĂ©sion cĂ©rĂ©brale majeure. En mars 2013, aprĂšs des semaines de traitement et de thĂ©rapie, Malala a pu commencer Ă  aller Ă  l’école Ă  Birmingham.

AprĂšs la fusillade, son incroyable rĂ©tablissement et son retour Ă  l’école ont suscitĂ© une vague mondiale de soutien Ă  Malala. Le 12 juillet 2013, jour de son 16e anniversaire, Malala s’est rendue Ă  New York et a pris la parole devant les Nations unies. La mĂȘme annĂ©e, elle a publiĂ© son premier livre, une autobiographie intitulĂ©e “Moi, Malala, je lutte pour l’éducation et je rĂ©siste aux talibans.” Le 10 octobre 2013, en reconnaissance de son travail, le Parlement europĂ©en lui a dĂ©cernĂ© le prestigieux prix Sakharov pour la libertĂ© de l’esprit.

En octobre 2014, Malala a Ă©tĂ© nommĂ©e laurĂ©ate du prix Nobel de la paix, au mĂȘme titre que le militant indien des droits de l’enfant Kailash Satyarthi. À l’ñge de 17 ans, elle est devenue la plus jeune personne Ă  recevoir ce prix. En acceptant le prix, Malala a rĂ©affirmĂ© que “Ce prix n’est pas seulement le mien. Il s’adresse aux enfants oubliĂ©s qui veulent ĂȘtre Ă©duquĂ©s. Il s’adresse Ă  ces enfants effrayĂ©s qui veulent la paix. C’est pour ces enfants sans voix qui veulent du changement.”

leymah Gbowee, lauréate du prix Nobel de la paix 2011, est une Libérienne qui milite pour la paix, une travailleuse sociale et une défenseuse des droits des femmes. Elle est fondatrice et présidente de la Gbowee Peace Foundation Africa, basée à Monrovia.

Leymah est surtout connue pour avoir dirigĂ© un mouvement non violent qui a rassemblĂ© des femmes chrĂ©tiennes et musulmanes pour jouer un rĂŽle essentiel dans la fin de la guerre civile dĂ©vastatrice qui a durĂ© quatorze ans au Liberia en 2003. Cette rĂ©alisation historique a ouvert la voie Ă  l’élection de la premiĂšre femme chef d’État en Afrique, la prĂ©sidente libĂ©rienne Ellen Johnson Sirleaf. Elle a Ă©galement marquĂ© l’avant-garde d’une nouvelle vague de femmes qui Ă©mergent dans le monde entier en tant que participantes essentielles et particuliĂšrement efficaces dans l’instauration d’une paix et d’une sĂ©curitĂ© durables.

Leymah avait dix-sept ans lorsque la guerre civile libĂ©rienne a commencĂ© et l’a transformĂ©e, selon ses propres termes, “d’enfant en adulte en l’espace de quelques heures” Pendant que le conflit faisait rage, elle est devenue une jeune mĂšre et a par la suite suivi une formation d’assistante sociale et de conseillĂšre en traumatologie, travaillant avec d’anciens enfants soldats. Elle en est venue Ă  croire Ă  la responsabilitĂ© des femmes envers la prochaine gĂ©nĂ©ration, qui doit travailler de maniĂšre proactive pour rĂ©tablir la paix, et elle est devenue membre fondatrice et coordinatrice pour le Liberia du RĂ©seau des femmes dans l’Édification de la Paix (WIPNET) du RĂ©seau ouest-africain pour l’Édification de la Paix (WANEP). InspirĂ©e par un rĂȘve et en tant que personne de foi, elle a organisĂ© la mobilisation de ses consƓurs chrĂ©tiennes en faveur de la paix. Elle a ensuite collaborĂ© avec une partenaire musulmane pour mettre en place une coalition sans prĂ©cĂ©dent avec des femmes musulmanes, donnant naissance au mouvement interconfessionnel connu sous le nom de “Women of Liberia Mass Action for Peace” (qui opĂ©rait sous les auspices de WIPNET).

Leymah a Ă©tĂ© nommĂ©e porte-parole et a conduit les femmes dans des manifestations publiques de plusieurs semaines qui se sont Ă©tendues Ă  des milliers de participants engagĂ©s. Leymah a dirigĂ© les participants du Women of Liberia Mass Action for Peace lors de manifestations publiques qui ont contraint l’impitoyable prĂ©sident libĂ©rien de l’époque, Charles Taylor, Ă  les rencontrer et Ă  accepter de prendre part Ă  des pourparlers de paix formels Ă  Accra, au Ghana. Elle a dirigĂ© une dĂ©lĂ©gation de femmes Ă  Accra, oĂč elles ont exercĂ© une pression stratĂ©gique pour faire avancer les choses. À un moment crucial oĂč les pourparlers semblaient dans l’impasse, Leymah et prĂšs de 200 femmes ont formĂ© une barriĂšre humaine pour empĂȘcher les reprĂ©sentants de Taylor et les chefs de guerre rebelles de quitter la salle de rĂ©union pour aller chercher de la nourriture ou toute autre raison, jusqu’à ce que les hommes parviennent Ă  un accord de paix.

Leymah Gbowee, lauréate du prix Nobel de la paix

Lorsque les forces de sĂ©curitĂ© ont tentĂ© d’arrĂȘter Leymah, celle-ci a fait preuve d’un grand sens tactique en menaçant de se dĂ©shabiller - un acte qui, selon les croyances traditionnelles, aurait attirĂ© sur les hommes une terrible malĂ©diction. La menace de Leymah a fonctionnĂ© et s’est avĂ©rĂ©e ĂȘtre un tournant dĂ©cisif pour le processus de paix. En l’espace de quelques semaines, Taylor a dĂ©missionnĂ© de la prĂ©sidence et s’est exilĂ©, et un traitĂ© de paix prĂ©voyant un gouvernement de transition a Ă©tĂ© signĂ©.

L’impact de Leymah sur le monde ne faisait que commencer. Elle s’est imposĂ©e comme un leader mondial dont la participation est sollicitĂ©e lors des rĂ©unions de la Commission des Nations unies sur le statut des femmes et d’autres grandes confĂ©rences internationales.

En 2006, elle a Ă©tĂ© la cofondatrice du rĂ©seau Women Peace and Security Network Africa (WIPSEN-A) Ă  Accra et en a Ă©tĂ© la directrice exĂ©cutive pendant six ans. WIPSEN-A est une organisation panafricaine Ă  but non lucratif dirigĂ©e par des femmes et axĂ©e sur les femmes, qui se consacre Ă  la promotion de la participation stratĂ©gique et du leadership des femmes dans la gouvernance de la paix et de la sĂ©curitĂ© sur le continent. Les programmes de dĂ©veloppement du leadership de WIPSEN-A au Ghana et au Liberia ont transformĂ© la vie d’innombrables jeunes femmes.

En fĂ©vrier 2012, Leymah Gbowee a lancĂ© une nouvelle organisation Ă  but non lucratif, la Gbowee Peace Foundation Africa (GPFA), Ă  Monrovia, au LibĂ©ria. Celle-ci offre des possibilitĂ©s d’éducation et de dĂ©veloppement du leadership aux femmes, aux filles et aux jeunes. Elle siĂšge au conseil d’administration de la Nobel Women’s Initiative, de la Fondation Gbowee pour la paix et de la Fondation PeaceJam, et elle est membre du RĂ©seau des femmes africaines leaders pour la santĂ© reproductive et la planification familiale.

Elle est titulaire d’un master en Transformation des conflits de l’Eastern Mennonite University (Harrisonburg, VA). Elle a Ă©galement obtenu un doctorat en droit (LLD) honoris causa de l’universitĂ© de Rhodes en Afrique du Sud et de l’universitĂ© d’Alberta au Canada, ainsi qu’un doctorat honoris causa en Gestion spĂ©cialisĂ©e et en RĂ©solution de conflits de l’universitĂ© polytechnique du Mozambique. En 2013, elle a Ă©tĂ© nommĂ©e Distinguished Fellow in Social Justice, Visiting Transnational Fellow au Centre for Research on Women et Fellow in Residence Ă  l’Athena Centre for Leadership Studies au Barnard College. Leymah a Ă©tĂ© honorĂ©e comme porte-drapeau lors de la cĂ©rĂ©monie d’ouverture des Jeux olympiques de 2012 Ă  Londres. Elle est l’heureuse mĂšre de six enfants.

Dr Ngozi Okonjo-Iweala, directrice gĂ©nĂ©rale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)

Mme Ngozi Okonjo-Iweala a pris ses fonctions de directrice gĂ©nĂ©rale de l’OMC le 1er mars 2021. Elle est experte en finance mondiale, Ă©conomiste et professionnelle du dĂ©veloppement international, avec plus de 30 ans d’expĂ©rience cumulĂ©e en travaillant en Asie, en Afrique, en Europe, en AmĂ©rique latine et en AmĂ©rique du Nord. Mme Okonjo-Iweala Ă©tait auparavant prĂ©sidente du conseil d’administration de Gavi, l’Alliance du vaccin. Elle a auparavant siĂ©gĂ© aux conseils d’administration de la Standard Chartered PLC et de Twitter Inc. Elle a Ă©tĂ© nommĂ©e envoyĂ©e spĂ©ciale de l’Union africaine (UA) pour mobiliser le soutien financier international en faveur de la lutte contre le COVID-19 et envoyĂ©e spĂ©ciale de l’OMS pour l’accĂšs Ă  l’AccĂ©lĂ©rateur d’accĂšs aux outils contre le COVID-19. Mme Okonjo-Iweala est une nĂ©gociatrice chevronnĂ©e. Elle a nĂ©gociĂ© de nombreux accords qui ont abouti Ă  des rĂ©sultats gagnant-gagnant. Elle est considĂ©rĂ©e comme une bĂątisseuse de consensus efficace et une courtiĂšre honnĂȘte jouissant de la confiance des gouvernements et des autres parties prenantes.

Mme Okonjo-Iweala a Ă©tĂ© par le passĂ© deux fois ministre des Finances du Nigeria (2003-2006 et 2011-2015) et a briĂšvement occupĂ© le poste de ministre des Affaires Ă©trangĂšres en 2006, devenant ainsi la premiĂšre femme Ă  occuper ces deux fonctions. Elle s’est distinguĂ©e en menant des rĂ©formes majeures qui ont amĂ©liorĂ© l’efficacitĂ© de ces deux ministĂšres et le fonctionnement de l’appareil gouvernemental. Elle a fait une carriĂšre de 25 ans Ă  la Banque mondiale en tant qu’économiste du dĂ©veloppement, oĂč elle a accĂ©dĂ© au poste de deuxiĂšme directeur gĂ©nĂ©ral des opĂ©rations. En tant qu’économiste du dĂ©veloppement et ministre des Finances, Mme Okonjo-Iweala a pilotĂ© son pays Ă  travers diverses rĂ©formes allant de la macroĂ©conomie au commerce, en passant par les questions financiĂšres et le secteur rĂ©el.

Elle est connue pour avoir Ă©tĂ© la premiĂšre femme et candidate africaine Ă  la prĂ©sidence du Groupe de la Banque mondiale en 2012, soutenue par l’Afrique et les principaux pays en dĂ©veloppement dans la premiĂšre course vĂ©ritablement contestable pour le poste le plus Ă©levĂ© du monde en matiĂšre de financement du dĂ©veloppement. Mme Okonjo-Iweala a Ă©tĂ© le fer de lance de plusieurs initiatives de la Banque mondiale visant Ă  aider les pays Ă  faible revenu lors de la crise alimentaire de 2008-2009 et, plus tard, lors de la crise financiĂšre. En 2010, elle a prĂ©sidĂ© la campagne de la Banque mondiale visant Ă  lever 49,3 milliards de dollars sous forme de subventions et de crĂ©dits Ă  faible taux d’intĂ©rĂȘt pour les pays les plus pauvres du monde.

Lady Justice Joyce Aluoch, EBS, CBS, (retraitée) est une ancienne juge et premiÚre vice-présidente de la Cour pénale internationale à La Haie, aux Pays-Bas.

Elle a Ă©tĂ© juge Ă  la Haute Cour et Ă  la Cour d’appel du Kenya, ayant Ă©tĂ© nommĂ©e deuxiĂšme femme juge au Kenya. Elle est titulaire d’une licence en Droit de l’universitĂ© de Nairobi et d’un diplĂŽme de la Kenya School of Law. Elle est titulaire d’un master en Affaires internationales (GMAP) de la Fletcher School of Law and Diplomacy de l’universitĂ© Tufts Ă  Boston.Cette institution lui a dĂ©cernĂ© le Distinguished Achievement Award en avril 2015, et en septembre 2018, son prix le plus prestigieux.

‱ La juge Aluoch a rĂ©ussi Ă  faire Ă©voluer sa profession juridique vers d’autres formes de mĂ©canismes alternatifs de rĂ©solution des conflits, Ă  savoir l’arbitrage et la mĂ©diation. Elle est mĂ©diatrice certifiĂ©e, International Mediation Institute (IMI), et mĂ©diatrice accrĂ©ditĂ©e (Centre for Effective Dispute Resolution London). Elle est membre du Chartered Institute of Arbitrators, Londres, et de la branche kenyane, du Conseil international pour l’arbitrage commercial (ICCA) Peace Palace, La Haie, du Nairobi Centre for International Arbitration et de l’African Arbitration Association. Elle mĂšne des mĂ©diations dans le cadre du programme de mĂ©diation annexĂ© Ă  la Haute Cour du Kenya ainsi que du FIDA-Kenya, et des mĂ©diations privĂ©es. Elle est formatrice accrĂ©ditĂ©e pour le Foundation Mediation Skills du Dispute Resolution Centre de l’UniversitĂ© de Strathmore. Elle a rĂ©cemment Ă©tĂ© nommĂ©e membre du conseil d’administration de MĂ©diateurs sans frontiĂšres International, prĂ©sidente du conseil consultatif de la nouvelle Association de mĂ©diation Afrique-Asie et marraine du Centre de mĂ©diation de Kisumu.

Elle a reçu plusieurs prix internationaux et nationaux. Il s’agit notamment des distinctions prĂ©sidentielles de “Elder of the Burning Spear” (EBS), de “First Class Chief of the Order of the Burning Spear” (CBS) et du “Trail Blazer Award” (2018), pour les services rendus Ă  la nation kenyane.

Lady Justice Joyce Aluoch, EBS, CBS, (retraitée)

IMAGES DE MODÈLES EN MATIÈRE DE LEADERSHIPREFERENCES

RÉFÉRENCES

Science Impact. (2022). Consulté le 3 septembre 2022 sur le site Web https://www.mindsetworks.com/science/Impact

Wangari Maathai biography | Women. (2022). Consulté le 3 septembre 2022 sur le site Web https://en.unesco.org/womeninafrica/wangari-maathai/biography

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Who is Jacinda Ardern? Everything You Need to Know. (2022). ConsultĂ© le 3 septembre 2022 sur le site Web https://www.thefamouspeople.com/profiles/jacinda-ardern-52970.php Profil : Mrs Fatou Bensouda, former Prosecutor of the International Criminal Court (June 2012 to June 2021) – Nelson Mandela Foundation. (2022). ConsultĂ© le 4 septembre 2022, sur https://www.nelsonmandela.org/ content/page/profile-prosecutor-of-the-international-criminal-court-dr-fatou-bensouda

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Joyce Aluoch - Mediators Beyond Borders International. (2022). Consulté le 5 septembre 2022 sur le site Web https://mediatorsbeyondborders.org/bio/joyce-aluoch/

The Nobel Peace Prize 2011. (2022). ConsultĂ© le 5 septembre 2022, Ă  l’adresse suivante https://www.nobelprize.org/prizes/peace/2011/gbowee/biographical/

Le Prix Nobel de la paix 2014. (2022). Consulté le 5 septembre 2022 sur le site Web https://www.nobelprize. org/prizes/peace/2014/yousafzai/biographical/

Dr Nkosazana Dlamini Zuma – African Union Foundation. (2022). ConsultĂ© le 5 septembre 2022 sur le site Web https://www.africaunionfoundation.org/dr-nkosazana-dlamini-zuma/

‱ WTO Director-General: Ngozi Okonjo-Iweala. (2022). ConsultĂ© le 5 septembre 2022, Ă  l’adresse suivante https://www.wto.org/english/thewto_e/dg_e/dg_e.htm

ANNEXE 1 : RESSOURCES PÉDAGOGIQUES

Audiovisuel

‱ Appareil photo

‱ Ordinateur

‱ Projecteur pour les prĂ©sentations Power-point

‱ Écran

‱ Ressources vidĂ©o

Fournitures

‱ Documentation

‱ Tableau de confĂ©rence

‱ Marqueurs

‱ Support de tableau de confĂ©rence

‱ Ruban adhĂ©sif

Ressources en classe

‱ Carnets

‱ Photos et illustrations d’hommes et de femmes qui sont des leaders transformateurs

‱ Documentation

ANNEXE 2 : EXPÉRIENCES D’APPRENTISSAGE

‱ Jouant des rĂŽles et des jeux reflĂ©tant des rĂŽles de leadership (moniteur, dĂ©lĂ©guĂ©, chef, membre du Parlement, premier-nĂ©, etc.)

‱ Jeux de rĂŽle guidĂ©s

‱ Discussions et dĂ©bats de groupe

‱ Contes et devinettes

‱ Travail de projet guidĂ©

‱ Études de cas

‱ Programme d’observation

‱ Profil de l’apprenant

‱ Échelles d’évaluation

‱ Liste de contrîle

‱ PrĂ©sentations multimĂ©dias

‱ Partage d’expĂ©rience

‱ Discours impromptus

‱ PrĂ©sentations

‱ Travail de groupe (simulation, interview de leaders)

‱ Élaboration de plans de leadership personnels

‱ RĂ©flexions personnelles

‱ Excursion

‱ Visites sur le terrain (organisations, dirigeants, parlement, assemblĂ©e dĂ©partementale, galerie)

‱ Dialogue

‱ SĂ©minaire

‱ Atelier

ANNEXE 3 : LES CINQ COMPOSANTES DE L’INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE

COMPOSANTE DÉFINITION

Conscience de soi

Autorégulation

‱ CapacitĂ© Ă  reconnaĂźtre et Ă  comprendre ses Ă©motions, ses humeurs et ses pulsions et la maniĂšre dont elles affectent les autres

‱ CapacitĂ© Ă  contrĂŽler ou Ă  rĂ©orienter les impulsions et les humeurs perturbatrices.

‱ Propension Ă  rĂ©flĂ©chir avant d’agir.

Motivation

Empathie

‱ Passion de travailler pour des raisons qui vont au-delà de l’argent ou du statut

‱ Propension Ă  poursuivre des objectifs avec Ă©nergie et persĂ©vĂ©rance

‱ CapacitĂ© Ă  comprendre l’état Ă©motif des autres.

‱ CapacitĂ© Ă  traiter les personnes en fonction de leurs rĂ©actions Ă©motionnelles.

MARQUES DE SALLE

‱ Confiance en soi

‱ Auto-Ă©valuation rĂ©aliste

‱ AutodĂ©prĂ©ciation saine

‱ FiabilitĂ©

‱ Aise face Ă  l’ambiguĂŻtĂ©

‱ Ouverture au changement

‱ Forte volontĂ© de rĂ©ussite

‱ Optimisme, mĂȘme face Ă  l’échec

‱ Implication organisationnelle

‱ Expertise en matiĂšre de dĂ©veloppement et de maintien des talents

‱ SensibilitĂ© interculturelle

‱ Service aux clients et aux consommateurs

ANNEXE 4 : TEST DE LEADERSHIP

Déclaration

Je pense que je n’ai pas ce qu’il faut pour ĂȘtre un leader

Je crois en moi et je sais que je peux ĂȘtre un bon leader

J’attribue des tĂąches aux personnes en fonction de leurs connaissances, de leurs compĂ©tences et de leurs aptitudes

Je n’attends rien d’autre que le meilleur des personnes qui travaillent avec moi

Je laisse volontiers les personnes qui travaillent avec moi se débrouiller

Lorsque quelqu’un se plaint ou est contrariĂ© par quelque chose, je l’écoute et je vois dans quelle mesure rĂ©soudre au mieux le problĂšme

Je crois que chacun peut trouver les rĂ©ponses Ă  ses propres problĂšmes, avec un peu d’aide

J’estime que les sentiments personnels ne devraient pas entraver les performances et la productivitĂ©

Le temps consacrĂ© Ă  l’amĂ©lioration du moral du personnel est du temps perdu

J’encourage les membres de mon Ă©quipe Ă  travailler pour atteindre les objectifs de l’organisation

Je veille Ă  ce que tout membre de l’équipe qui ne peut pas respecter les rĂšgles et les attentes quitte l’équipe

De par mes actions, les gens savent ce qu’ils doivent faire

Je prends le temps d’apprendre ce que les gens attendent de moi, afin qu’ils puissent rĂ©ussir

Je pense que les Ă©quipes sont plus performantes lorsque les membres effectuent les mĂȘmes tĂąches et les perfectionnent, au lieu d’acquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences et de se remettre en question

Je m’assure que tout le monde sait ce qui se passe à tout moment

Certaines informations sont rĂ©servĂ©es aux cadres supĂ©rieurs et ne doivent pas ĂȘtre communiquĂ©es au personnel subalterne

Le partage d’informations est essentiel Ă  la rĂ©ussite globale de l’organisation

Je suis une personne qui réussit et je suis fier de faire avancer les choses

Nous obtenons de bons résultats lorsque nous travaillons en équipe

Je m’appuie sur les compĂ©tences de mon Ă©quipe pour faire avancer les choses

Je consulte toujours les autres avant de prendre une décision

Fortement d’accord

Poste

Accord Ni d’accord ni en dĂ©saccord Pas d’accord Pas du tout d’accord

ANNEXE 5 : ÉTAT D’ESPRIT DE DÉVELOPPEMENT

ANNEXE 6 : EXEMPLES D’ÉTAPES D’ANIMATION

L’impact des rîles de genre

Temps alloué : 2 heures

Acquis d’apprentissage :

i. Comprendre comment les rĂŽles de genre influencent nos vies.

ii. DĂ©finissez les attentes de votre communautĂ© Ă  l’égard des filles et des garçons.

iii. Identifiez des stratégies pour surmonter les obstacles liés aux rÎles de genre.

Termes clés

‱ Discrimination : Traitement injuste d’une personne ou d’un groupe de personnes sur la base de l’appartenance ethnique, de la religion, du sexe ou d’autres caractĂ©ristiques dĂ©terminantes.

‱ Discrimination sexuelle : Traitement injuste d’une personne ou d’un groupe sur la base de son sexe.

Ressources pédagogiques

‱ Cahier ou papier

‱ Stylo ou crayons pour prendre des notes

‱ Feuilles de papier pour les questions des filles

‱ Contenant pour rĂ©cupĂ©rer les questions Ă  la fin de la session

Préparation

i. Rassemblez le matériel

ii. Activités de révision et questions de discussion

iii. Préparez les réponses aux questions posées par les filles lors de la session précédente

iv. Préparez des bouts de papier pour les questions

ANNEXE 7 : EXEMPLES D’ÉTAPES D’ANIMATION

Devenir un leader

Temps alloué : 1 heure

Acquis d’apprentissage :

i. Identifier les stratégies et les obstacles pour devenir un leader ii. Discuter de la façon dont les filles peuvent devenir des leaders au sein de la communauté

Termes clés

‱ Obstacle : Ce qui empĂȘche quelque chose d’autre de se produire

‱ StratĂ©gie : Plan pour surmonter un obstacle et atteindre un objectif

Ressources pédagogiques

‱ Tableau noir et craie, ou tableau de confĂ©rence et marqueurs

‱ Cahier de notes pour les participants

‱ Stylos ou crayons pour prendre des notes

‱ Documentation : Choisir une histoire pertinente

‱ Feuilles de papier pour les questions des filles

‱ Contenant (boĂźte, panier, enveloppe, etc.) pour rĂ©cupĂ©rer les questions Ă  la fin de la session

Préparation

i. Rassembler le matériel.

ii. Faire des copies de tout document pertinent.

iii. Activités de révision et questions de discussion.

iv. Préparer les réponses aux questions posées par les filles lors de la session précédente.

v. Préparez des bouts de papier pour les questions.

LES 22 FEMMES AFRICAINES QUI ONT ÉTÉ

FEMME POLITIQUE INFLUENTE

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