La Sindone - Fratres - Swansong - Für Lennart in memoriam - Da pacem Domine - Silhouette - Silhouette - Cantus in Memory of Benjamin Britten - Mein Weg - Credo - Estonian Lullaby
PAAVO JÄRVI EN CONCERT
02/12/2025
Philharmonie de Paris
ALPHA1157 1 CDTT: 66'40
Der Jüngling und der Tod, D. 545 - Mignon, D. 321 - Der Musensohn, Op. 92 No. 1, D. 764 - Ganymed, Op. 19 No. 3, D. 544Viola, Op. Posth. 123, D. 786 - Erlkönig, Op. 1, D. 328 - Wandrers Nachtlied, D. 768...
SANDRINE PIAU EN CONCERT
06/08/2025
24/08/2025
Festival de Saint-Robert (19) - récital avec David Kadouch
Festival de Rocamadour (46)
Arvo PÄRT (1935-) Credo
Paavo Järvi - Estonian Festival Orchestra
Avec son Estonian Festival Orchestra, Paavo Järvi rend hommage à Arvo Pärt, dont on fête le 90ème anniversaire en 2025. Le compositeur estonien fait partie de la vie de Paavo Järvi depuis son enfance : « Arvo était, pour ma sœur et moi, l'ami branché de notre père. Il portait une casquette de baseball, un jean et une veste en jean », se souvient-il. L’histoire de la famille Järvi est intimement liée à l’œuvre de Pärt puisque c’est le concert devenu légendaire où le père de Paavo, Neeme, dirige Credo en 1968 qui provoque la mise sur liste noire des Järvi par le régime soviétique et précipite leur départ d’Estonie. Credo figure dans ce vaste programme qui couvre 45 années de composition. Quel est le secret de cette musique qui allie simplicité et profondeur ? On trouve peut-être une clef dans la remarque que fit Pärt à Londres lors d’une répétition avec Paavo : « j’ai l’impression que l’orchestre n’aime pas assez cet accord »… La transformation fut alors incroyable et ces notes interprétées « avec amour » sonnèrent différemment.
Franz SCHUBERT (1797-1828)
Quintette imaginaire
Sandrine Piau, soprano - Quatuor Psophos
Sandrine Piau avoue avoir une double fascination depuis toujours : pour la musique de Schubert et pour les quatuors à cordes : « La quête incessante du geste pur où l’on s’oublie soi-même pour faire corps avec les autres m’évoque ces ballets aquatiques de comédies musicales d’autrefois où les nageuses nous offraient des images de fleurs parfaites. » Grâce au Quatuor Psophos, elle réalise son rêve et ensemble ils présentent ce magnifique programme de transcriptions : « entre crin des archets et grain de la voix, nos instruments se fondent en un quintette de Schubert, imaginaire. »
Troisième opéra de Rameau, Castor et Pollux regorge d’airs qui mettent particulièrement en valeur ses solistes : « Tristes apprêts » pour Télaïre, « Nature, Amour » pour Pollux, « Séjour de l’éternelle paix » pour Castor, « Soulevons tous les dieux » pour Phébé... Dans ce nouvel enregistrement, Judith Van Wanroij, Reinoud Van Mechelen, Tassis Christoyannis et Véronique Gens en sont les merveilleux interprètes, avec le Chœur Purcell et l’Orchestre Orfeo, sous la direction de György Vashegyi qui propose ici une nouvelle édition de l’œuvre de Rameau, conduite par le Centre de musique baroque de Versailles. Le travail sur la partition et sur la distribution a été complété par la poursuite de celui engagé il y a plusieurs années sur les questions de performancepractice, respectant ce que l’on sait aujourd’hui des usages à l’Opéra de Paris au temps de Rameau.
VÉRONIQUE GENS SUR SCÈNE
07/10/2025
Théâtre des Champs-Élysées
Versailles 10/10/2025 ALPHA1137 3 CDTT: 178'32
Quintettes à cordes n° 1 à n° 6
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
6 Quintettes à cordes sur instruments d'époque Spunicunifait
“Spunicunifait”: cet étrange nom est celui d’un groupe de cinq musiciens aux multiples expériences chambristes ou au sein d’orchestres prestigieux comme le Chamber Orchestra of Europe qui ont décidé de se réunir pour se consacrer à l’étude approfondie et à l’interprétation sur instruments d’époque des six quintettes à cordes de Mozart. Un choix patronymique légèrement facétieux également, à l’image du compositeur qui, dans une lettre à sa cousine Maria Anna Thekla Mozart, écrit ces trois mots mystérieux "Spuni Cuni fait", qui pourraient signifier "spun/tissé," "Cony/Lapin," "fait," du verbe "faire" : quelque chose tissé en peau de lapin, comme le châle que sa (bienaimée !) cousine Bäsle portait sur un auto-portrait.
ALPHA1106/2CD
ALPHA1020/3CD
RAM2408 1 CDTT: 55'52
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Concertone KV 190 - Concerto pour cor n° 3, KV 447Concertos pour piano n° 2, KV 39 & n° 4, KV 41 Mozarteumorchester Salzburg - ORF Radio-Symphonieorchester Wien - Howard Griffiths - Pascal Deuber, cor - Giorgi Gigashvili, piano - Veriko Tchumburidze, violonSofiko Tchumburidze, violon - Sasha Calin, hautbois - Marcus Thomas Pouget, violoncelle
Pour le 13ème volume de la série « Next Generation Mozart Soloists » le pianiste géorgien Giorgi Gigashvili, qui a signé un premier album très remarqué (Alpha 930), a accepté de s’attaquer aux premiers concertos pour piano du très jeune Mozart : « ces œuvres révèlent déjà son talent brillant pour les mélodies, son élégance et son charme. Pour l’interprète, la principale difficulté réside paradoxalement dans la limpidité de ces œuvres : la moindre note est à découvert, ce qui impose un jeu d’une grande clarté ». Autre intérêt de cet enregistrement, le répertoire concertant pour plusieurs instruments solistes. En témoigne son Concertone en ut majeur pour deux violons et orchestre de 1774, interprété ici par les violonistes (et sœurs) Veriko et Sofiko Tchumburidze, qui en soulignent le « caractère chambriste ». Lyrisme et fluidité toujours, c’est ainsi que le corniste Pascal Deuber (nouveau cor solo de l’orchestre de la Tonhalle Zürich) qualifie le troisième concerto pour cor qui ouvre ce nouveau voyage en découvertes, dirigé par Howard Griffiths.
António de Pádua PUZZI (1762-1807)
Messa a quattro voci con Violoncelli, Fagotti, Basso, ed Organo Ensemble Bonne Corde - Diana Vinagre, violoncelle
La Messa a quattro voci con Violoncelli,Fagotti,Basso, edOrgano est un exemple d'un type particulier de musique sacrée apparu à la cour portugaise à la fin du XVIIIe siècle, dans lequel les instruments de basse imitent une texture orchestrale classique. L'ensemble instrumental qui en résulte - deux violoncelles et deux bassons avec des voix solistes, la basse étant assurée par la contrebasse et l'orgue - deviendra la norme jusqu'au premier quart du IXe siècle. Un corpus d'une trentaine d'œuvres, dont des messes, des mises en musique de psaumes, des Te Deum, des vêpres et des répons, témoigne de l'importance de ce répertoire dans la vie musicale portugaise de l'époque, qui n'a jamais existé sous cette forme dans les autres pays européens.
Le présent enregistrement est le premier d'une œuvre de ce répertoire
La soprano Rowan Pierce se joint à Florilegium et à Ashley Solomon dans Tralefiamme– nouvel enregistrement de cantates profanes de G. F. Haendel et J. S. Bach. Tralefiamme, l’une des cantates italiennes de Haendel, allie la virtuosité vocale à une profonde expressivité. Ichbinin mir vergnügt est un élégant exemple des cantates profanes de Bach, qui se distingue par sa réflexion approfondie sur les thèmes de la paix intérieure, du contentement et de la philosophie stoïcienne – qualités qui reflètent l’intérêt du compositeur de Bach pour les questions morales et philosophiques en dehors de sa musique sacrée. On entendra également ici l’Alleluia final virtuose du motet In furore iustissimæ iræ de Vivaldi, ainsi que des concertos instrumentaux de Vivaldi et de Haendel.
Lyrique
Adam Cicchillitti, guitare - Steve Cowan, guitare
Le duo de guitares Adam Cicchillitti et Steve Cowan lance un nouvel album de leurs arrangements originaux du répertoire pour piano des XIXe et XXe siècles. Lyrique rassemble les œuvres d’Edvard Grieg, Maurice Ravel, Erik Satie, Germaine Tailleferre, John Cage et Federico Mompou. Ces pièces, bien que variées dans leur style, invitent les auditeurs à entrer dans un dialogue riche et complexe autour du concept du lyrisme dans la musique instrumentale. De par sa riche palette sonore et sa capacité d’expression nuancée, la guitare offre un regard nouveau sur ces compositions.
Œuvres de J.S. Bach, Vivaldi et Händel
Œuvres de John Cage, Edvard Grieg, Maurice Ravel, Germaine Tailleferre, Federico Mompou et Erik Satie
Frédéric CHOPIN (1810-1849)
Mazurkas (Volume 1)
Ingrid Fliter, piano
Selon The Telegraph, «Ingrid Fliter est née pour jouer Chopin», tellement sont grandes sa musicalité et son affinité avec le compositeur polonais. Ici, celle qui reçut le Gilmore Artist Award poursuit son odyssée Chopin débutée il y a plus de dix ans avec l’intégrale des mazurkas. Ce premier volet, qui sera suivi d’un deuxième, inclut les op. 6 et 7 de jeunesse, l’op. 24 et les collections plus tardives op. 50, 59 et 63. Ce programme reflète l’évolution du style du compositeur, partant de danses d’inspiration folklorique à des œuvres génialement sophistiquées et intimes dans lesquelles le contrepoint et les harmonies complexes repoussent les frontières de la forme. Elles servent encore aujourd’hui de références du genre. Quelques mazurkas posthumes viennent compléter ce récital.
Concertos pour violon Ida Haendel, violon
La violoniste de renommée mondiale Ida Haendel CBE (1928-2020) est née en Pologne, enfant prodige dont la carrière s'est étendue sur sept décennies. Elle a étudié avec les plus grands professeurs de l'époque, Carl Flesch et George Enescu. Haendel a fait ses débuts à Londres en jouant le concerto de Brahms lors des concerts de la Promenade du Royal Albert Hall en 1937, qui ont été hautement salués. Au début de la guerre, elle a déménagé au Royaume-Uni, avant de s'installer aux ÉtatsUnis. Son affinité profonde avec le Concerto pour violon de Sibelius lui a valu les éloges du compositeur, tandis que ses interprétations des concertos de Brahms, Elgar et Britten étaient de la plus haute qualité. Elle a effectué de nombreuses tournées sous la direction de grands chefs d'orchestre tels que Sir Thomas Beecham, Sir Adrian Boult, Sergiu Celibidache, Bernard Haitink, Otto Klemperer, Raphael Kubelik, Charles Munch, Sir Georg Solti, Lorin Maazel et Zubin Mehta. Elle s'est éteinte à son domicile de Miami à l'âge de 92 ans.
Œuvres de Brahms, Britten et Elgar
CKR555/1CD
CKD565/2CD
CLASSIQUE Sortie nationale le 5 septembre 2025
LDV129 1 CDTT: 59'57
Œuvres de Antonín Dvořák, Béla Bartók, Georges Boulanger, Grigoraş Dinicu, Ivan Vasiliev et Leoš Janáček
30/11/2025
Théâtre des Bouffes du Nord, Paris
LBM079 2 CDTT: 98'55
VICTOR JULIEN-LAFERRIÈRE EN CONCERT
29/08/2025
Nîmes
Gypsy Melodies
Talich Quartet
Les « tubes » sont-ils exclusivement associés à la musique pop moderne ?
Les succès populaires remontent à bien plus loin dans l’histoire de la musique, dans une variété de genres et de contextes, mais aussi dans les productions domestiques et dans la rue. L’extraordinaire popularité de certaines compositions est attestée par des partitions largement diffusées, copiées et abondamment rééditées. L’ampleur du phénomène est également attestée par les nombreux arrangements pour d’autres instruments. Après le succès de son album Dvořák (LDV101) en 2022, et de nouveau associé à l’arrangeur instrumental tchèque Jiří Kabát, le Quatuor Talich nous invite à une plongée dans le répertoire folklorique de la Mitteleuropa. Une invitation à la danse. Irrésistible !
Victor Julien-Laferrière, violoncelle - Orchestre Consuelo
Victor Julien-Laferrière et son orchestre Consuelo poursuivent eur intégrale des symphonies de Beethoven avec un deuxième volume consacré au fameux diptyque créé le 22 décembre 1808 : les Cinquième et Sixième Symphonies, si contrastées et pourtant si proches. Ils y ajoutent la Huitième, créée cinq ans plus tard et qui fut parfois considérée comme la petite sœur de la "Pastorale" dont elle reprend la tonalité de fa majeur.
LBM066/2CD
LBM059/2CD
CLASSIQUE Sortie nationale le 5
CDM2559
1 CDTT: 65'27
MEW2511
1 CDTT: 65'18
de Joseph Jongen, César Franck, Arthur De Greef, Michel Lysight, Guillaume Lekeu, Léon Jongen, Théo Ysaÿe et Frederik van Rossum
Misteris del Corpus Capella de Ministrers
La Fête du Corpus Christi, instaurée en 1264 par le pape Urbain IV, devint l’une des célébrations les plus importantes et splendides de Valence. Elle trouve son origine dans un miracle eucharistique survenu en territoire valencien : le Miracle des Corporaux de Llutxent-Daroca vers 1239. Ce lien précoce permit à Valence d’organiser dès 1355 l’une des premières processions générales du Corpus Christi dans la péninsule Ibérique. Au XVIIe siècle, la fête avait pris la forme d’un grand spectacle public, mêlant musique, théâtre et rituel. La veille, le mercredi matin, avait lieu la Cavalcada del Convit, une parade d’invitation au peuple. L’après-midi, la ville devenait scène vivante, animée par des pièces de théâtre religieux en valencien (els Misteris) et des danses commandées pour la procession du lendemain.
La procession générale était l’apogée de la fête : un événement haut en couleurs, sons et parfums, réunissant toute la société valencienne – des corporations aux autorités municipales, royales et ecclésiastiques. Toute la procession était rythmée par une riche palette musicale : instruments populaires comme la dolçaina et le tabal, musique de scène religieuse, fanfares municipales, chant grégorien du clergé, chansons de musiciens aveugles et musique polyphonique élaborée de la chapelle de la cathédrale, accompagnant la custode eucharistique, cœur de la procession.
En 1672, le musicien municipal Josep Gomar acheva un manuscrit regroupant les textes et musiques de ces représentations. Cette musique ressuscitée nous transporte aujourd’hui dans la Valence baroque, pour redécouvrir le paysage sonore d’un peuple fidèle à ses traditions.
Imaginez-vous dans une rue de Valence à la fin du XVIIe siècle, regardant passer la procession dans toute sa splendeur sonore et visuelle – un voyage inoubliable au cœur de l’âme valencienne.
Pièces égoïstes
Jean-Claude Vanden Eynden, piano
Si la Belgique des XIXe et XXe siècles est surtout connue pour son « école » de violon et ses personnalités aussi emblématiques que Henry Vieuxtemps ou Eugène Ysaÿe, elle se distingue aussi par une « école » de piano extrêmement dynamique. Dès l’indépendance du pays en 1830, les Conservatoires ouvrent de nombreuses classes, les pédagogues multiplient les publications de méthodes et d’anthologies et les facteurs de piano accompagnent le mouvement en multipliant les brevets et les instruments. Dans cet écosystème dynamique, les compositeurs ne sont pas en reste. Tous écrivent des œuvres pour cet instrument roi et les diffusent soit les interprétant eux-mêmes, soit en en les confiant ou en les dédiant à des virtuoses qui les jouent lors de concerts ou de concours. Le plus fameux d’entre eux, le Concours Eugène Ysaÿe (devenu le Concours Reine Elisabeth en 1951), voit triompher Emil Gilels, lors de sa première session de piano en 1938. Un
Orchestre National de Lyon - Various - Leonard Slatkin
ODE1458-2 - 1 CD
Sortie : 5/09/2025
Georges BIZET (1838-1875)
20 Mélodies, op. 21
Justina Gringytė - Malcolm Martineau, piano
CLASSIQUE Sortie nationale le 5 septembre 2025
Sortie : 5/09/2025
Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791)
Idomeneo
Chor & Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks - Sir Simon Rattle - Andrew Staples - Magdalena Kožená, mezzosoprano - Elsa Dreisig - Sabine Devieilhe, soprano - Linard
Vrielink - Allan Clayton - Tareq Nazmi, basse - Q-Won HanBarbara Fleckenstein - Heidi Baumgartner - Kerstin RosenfeldtMichael Mantaj - Howard Arman - Sebastian Klinger - Tim Ribchester
Sortie : 5/09/2025
Lili BOULANGER (1893-1918)
Nadia BOULANGER (1887-1979)
Musique pour piano
Duco Burgers - Faelix Collective - Anthony Scheffer
Sortie nationale le 5 septembre 2025
France : Rigodon Sauvage
Patrice Gabet, violon - Michel Favre, violon - Bruno Sabalat
C561053 1 CDTT: 55'22
RigodonSauvage,à travers un répertoire (Alpes du Sud, Dauphiné) tiré de recueils de folkloristes et d’enregistrements de collectage, a su créer un style novateur, donnant un écho contemporain à une longue histoire musicale.
L’image dominante des musiques et danses traditionnelles des Alpes du sud et plus largement du Dauphiné associe couramment la musique au violon et la danse au rigodon. Cette représentation est l’aboutissement d’une riche histoire musicale dont il a été possible de suivre le parcours dans les archives, les ouvrages de folkloristes et les collectes de terrain. Cette histoire, aux mécanismes communs à l’ensemble des provinces françaises, a exacerbé certains traits saillants des pratiques musicales populaires en leur conférant une valeur représentative et une place inédites.
Ces pratiques et les répertoires ainsi dégagés présentent des particularités – formes mélodico-rythmiques, types d’apprentissage, fonctionnalités, rapports à la danse... – bien différentes de la musique « savante » pourtant géographiquement et parfois culturellement proche.