Mars 2013 - Cannes Soleil

Page 1


Budget 2013

Pour la qualitÉ de vie et le Pouvoir d’achat des cannois

Bouton d’alerte le nouvel outil sÉcuritÉ de la ville

SOMMAIRE

4 Cannes actualités

8 Quartiers - Ça se passe près de chez vous

12 Quartiers - Les permanences des élus de la Ville de Cannes

14 Images in Cannes - Quai n°1 : entre mer et Croisette… la promenade

16 Dossier - Rythmes scolaires : Cannes engagera la réforme en 2014

20 Rendez-vous / emploi - Bouton d’alerte : le nouvel outil sécurité de la Ville

22 Budget 2013 - Max Artuso, adjoint au maire délégué aux finances : « Améliorer la qualité de vie des Cannois, sans toucher à leur pouvoir d’achat »

24 Événement - Les marchés cannois tiennent le haut du carreau !

26 Cannois du mois - Yuliya Dzyuba : la lumière au bout des doigts

28 Cinéma - Ad Astra Films : produire à Cannes, triompher à Sundance

31 Livres - Monique Millet tourne les pages du passé

32 Handicap - Boucles magnétiques auditives : les salles cannoises à l’écoute

34 Théâtre - Francis Huster, l’As de cœur

36 Développement durableSIVADES : dix ans de sensibilisation dans les écoles

38 Histoire - Les Allées, cœur de la vie cannoise

40 Vu à Cannes

44 Cannes People

47 Horoscope - Jeux

48 Recette

50 Carnet - Solution jeux

Édito

Trouver le (bon) rythme

« Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation » dit un vieil adage fort utilisé par nos grands parents. Ces mêmes grands parents qui, enfants, essuyaient leurs uniformes sur les bancs d’une école dont on ressortait en sachant lire, écrire et compter, comme en témoigne encore l’orthographe irréprochable de beaucoup de nos anciens qui n’ont pourtant pas eu la chance de poursuivre des études très poussées.

Apprendre en allant à l’école. Une évidence ? Et pourtant. Le taux de réussite de l’école française est loin de figurer au tableau d’honneur du palmarès international. Et parmi les copies à revoir, celle des rythmes scolaire inadaptés à l’apprentissage de nos écoliers est soulignée en rouge.

La vitesse, c’est l’urgence effective de repenser un système qui a montré ses lacunes, de réformer notre école publique dont l’évolution au cours des dernières décennies va à l’encontre même de la définition première du verbe évoluer !

La précipitation, ce serait d’appliquer cette réforme dès la rentrée 2013 sans prendre le temps de la concertation entre enseignants, parents d’élèves et partenaires associatifs, au premier rang pour mener une réflexion cohérente sur la meilleure façon d’aborder ce tournant éducatif.

En choisissant de demander une dérogation pour que l’ensemble des écoles cannoises n’intègre pas les nouveaux rythmes scolaires imposés par la loi avant la rentrée 2014, la municipalité a fait le choix de la sagesse et du recul nécessaires en vue d’élaborer collectivement un projet innovant et pertinent, la loi laissant une certaine liberté aux communes pour la mise en place de ce dispositif.

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point » a écrit un célèbre auteur de fables, bien connu des élèves d’hier et d’aujourd’hui. Encore faut-il sérieusement déterminer à quoi correspond ce « à point » cher à Monsieur de la Fontaine. Dans ce cas précis, il s’agit du moment qui permettra de préserver au mieux le principal objectif de cette petite révolution scolaire, et qu’il ne faut surtout pas perdre de vue : l’intérêt de l’enfant.

La rédaction

Cannesactualités

vous inForMe

MAISON DES ASSOCIATIONS

• Tous les mardis, des permanences « conseil » gratuites sont organisées pour les associations de 14 h à 17 h, avec un conseiller juridique et comptable sur toutes vos demandes : subventions, mécénat, etc. Uniquement sur rendez-vous : 04 93 99 44 54

• Le 7 mars de 14 h à 17 h, Cannes Bel Âge organise la conférence Bien vivre à Cannes par le professeur Balas, salle 1901.

• Le 19 mars de 18 h à 22 h, l’association Amicale des anciens élèves de l’école Saint-Joseph organise un loto, salle 1901. Rens. 04 93 69 50 27

• Le 23 mars de 9 h à 18 h, l’association SOS mamans bébés organise une braderie, salle 1901. Rens. 04 93 68 07 97

RUE D’ORAN

• Le 9 mars de 15 h à 18 h, l’association NLPNL Méditerranée organise un atelier, salle 1.

• Le 27 mars de 19 h 45 à 22 h, l’association Solidarité homéopathie présente Le yoga : pour qui ? Pourquoi ? par le docteur Marianne Casari, médecin homéopathe, professeur de yoga, salle 1. Rens. 06 87 27 79 00 Rens. Associations + Maison des associations 9 rue Louis Braille - Cannes Tél. 04 93 99 44 54 associationsplus@ville-cannes.fr Ouvert du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures.

sPectacle au cœur du tango argentin

Un concert spectacle de Tango argentin est présenté à l’espace Miramar le 29 mars à 20 h 30. L’association Le bandonéon vous entraine dans un voyage au cœur de l'Argentine avec les musiques et danses traditionnelles des gauchos de la Pampa, époque ou Carlos Gardel interprétait des chansons folkloriques.

Rens. 04 93 46 31 39 / 06 62 67 31 39

développeMent duraBle

Soirée durable pour citoyens solidaires

La direction du développement durable et le service de l’écologie urbaine de la Ville de Cannes organisent, dans le cadre de la Semaine nationale du développement durable du 1er au 7 avril, la soirée Fête le vous-même le 6 avril de 16 à 22 heures sur le carreau Forville. Une « Trocante » pour donner une seconde vie aux objets dont vous ne vous servez plus, une Troc’plantes pour échanger vos plants, graines, etc., un Troc’astuces pour échanger ses connaissances, mais aussi de nombreuses autres animations comme le coin lectures enfants et adultes ou des jeux anciens en bois grandeur nature seront au programme de cette soirée durable. Rens. 04 89 82 20 21

PRATIQUE

Aide administrative à la communauté italienne

L’association Patronato acai Europa propose son assistance à la communauté italienne émigrée rencontrant des difficultés d’ordre administratif et social, notamment en matière de déclaration annuelle obligatoire des revenus à l’INPS (Istituto nazionale della previdenza sociale), de retraites de base et complémentaires de tout

DANSE Panorama

Avec Panorama, Philippe Decouflé propose de revisiter vingt-cinq ans de spectacles de sa compagnie DCA. On retrouve ici les ingrédients et les éléments stylistiques identi-

Santé le sport pour tous

pays, de recherche de documents d’état civil (acte de naissance, mariage, livret de famille), de traduction assermentée, etc. Concernant la déclaration des revenus à l’INPS, l’association se charge de compléter la demande et de la transmettre à l’INPS de compétence sans aucun frais et par moyen sécurisé. Une per-

taires du travail du chorégraphe : une fusion entre arts du cirque, danse, mime, illustrée de multiples références au cinéma et à la BD, et caractérisée par un humour décalé. Un spectacle à voir les 1er et 2 mars à 20 h 30 au Palais des festivals et des congrès. Rens. 04 92 99 33 83

L'association Adapt’ et form’ propose une activité physique adaptée (renforcement musculaire, stretching, relaxation, travail de coordination, d’équilibre et d’assouplissement, réadaptation à la marche et aquaform) aux personnes atteintes de maladies neurodégénératives, de maladies diverses, sédentaires ou encore âgées à mobilité réduite ou non, atteintes de déficience intellectuelle. Cette activité

THÉÂTRE Le sens de l’Amour

La seconde surprise de l’amour fait partie des pièces de Marivaux qui tentent de percer le mystère du sentiment amoureux : comment naît-il, comment se manifeste-t-il et avec

4 - Cannes Soleil n° 128 > mars 2013

manence est ouverte les samedis 9 et 23 mars sans rendez-vous, de 8 h 30 à 10 h 30 au centre social rue de la Verrerie. L’association aide toutes les personnes, indépendamment de leur nationalité, dès l’existence d’un lien avec un organisme administratif italien. Rens. 06 46 74 33 0703 87 81 07 47

consiste à encadrer et à accompagnerune ou plusieurs personnes dans une action physique, psychique et affective appropriée au cas particulier de chacun. Elle a pour but de prévenir contre toutes déficiences corporelles et mentales. Elle permet également de réduire et freiner les effets négatifs de la maladie. L’équipe professionnelle d’Adapt’ et form’ intervient le plus souvent possible sur les sites naturels comme la Croix-des-Gardes. Rens. 06 64 06 60 69 adapt.et.form@gmail.com - www.adapt-et-form.com

quel aveuglement les amants tentent-ils de le nier ? Ce spectacle a déjà été présenté dans le cadre de Made in Cannes et, plébiscité, il revient à Cannes pour terminer sa longue tournée le 8 mars à 20 h 30 au théâtre de la Licorne. Rens. 04 97 06 44 90

culture

Mots et musique

L’Académie Clémentine donne une conférence présentée par le philosophe Jean-François Mattei le 21 mars à 18 heures au Logis des jeunes de Provence, sur le thème Désirs et peurs. Puis, le 24 mars, toujours sous la houlette de l’Académie Clémentine, l’orchestre Sympho-Sophia et le Chœur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur interpréteront le Requiem de Fauré et le Cantique de Jean Racine à 18 heures en l’église Saint-Georges, sous la direction Nicole Blanchi. Rens. 06 10 27 13 54

aniMationS

loto géant

Le Loto géant de l’association Adrien, en faveur des enfants malades, est organisé le 2 mars au Palais des festivals et des congrès à 20 heures. De nombreux lots sont à gagner comme une console de jeux, une nuit d’hôtel à Monaco, un écran TV, etc. Il y aura aussi un tirage supplémentaire pour gagner une voiture. Rens. 06 67 33 72 95

Solidarité rencontre avec l’association trait d’union

L’association Alzheimer Trait d’union propose un accueil privilégié pour les malades d’Alzheimer deux fois par mois et organise des activités les 15 et 29 mars de 14 heures à 15 h 30. Elle invite également le public à découvrir le jardin Annie Girardot, aménagé par la Ville dans le parc de la médiathèque Noailles. Premier jardin

MuSique

les concerts de l’orcpaca

En mars, l’Orchestre régional de Cannes ProvenceAlpes-Côte d’Azur propose trois concerts à 16 h 30 au théâtre Croisette. Tout d’abord, Olivier Bellamy présen-

traditionS

Hommage à Frédéric Mistral

Le 17 mars, l’Académie Provençale de Cannes, et le groupe invité Lei Cardelina de Bollène (84), aux côtés de l’Escolo de Lerin, du comité de la Saint-Cassien, du Moulin Forville, de l’académie Dóu Miejour et des associations félibréennes cannoises, commémorent le 99e anniversaire de la mort de Frédéric Mistral (1830-1914), prix Nobel de littérature en 1904. L’hommage débutera par une cérémonie officielle à 9 heures au square Mistral avec un dépôt de gerbes, des chants de l’hymne de Mistral, la Raço latine et la Coupo Santo. Une grande messe provençale sera célébrée

THÉÂTRE

Sunderland

Le théâtre Croisette accueille Sunderland de Clément Koch, le 15 mars à 20 h 30. ÀSunderland, au nord de l'Angleterre, la pluie, la grippe aviaire et les défaites de l'équipe de foot locale n'ont pas

canneS expreSS

conFérence

Les Chemins de Compostelle

Connaissance du monde propose le 15 mars à 14 h 30 et 18 h 30 à l’espace Miramar Les Chemins de Compostelle : 1 700 km sur la voie des étoiles. Documentaire réalisé et commenté par Alain de la Porte. Rens. 06 13 04 32 14

dédié aux malades d’Alzheimer et à leurs aidants, cet espace public non médicalisé ouvert tous les jours de 10 à 18 heures sauf le dimanche, est propice à la promenade et à la stimulation sensorielle et adapté aux personnes en déclin cognitif. Inscriptions et rens. 04 97 06 44 83

tera les grands classiques du cinéma le 3 mars. Puis, le grand spectacle Sympho new 2013, en association avec Made in Cannes, sera mené par Philippe Bender et Nikolaï Lugansky le 10 mars. L’Intégrale des concertos brandebourgeois clôturera cette programmation le 17 mars. Rens. 04 93 48 61 10

à 10 heures en l’église

Notre-Dame de Bon Voyage avec la participation de la chorale de l’Académie provençale, dirigée par son président Jacques Coquelin. Dès 14 h 30, des groupes folkloriques défileront sur la Croisette, jusqu’à l’espace Miramar pour un grand spectacle traditionnel riche en couleurs locales à 15 h 30. Danses, chants, musiques, folklore enfantin, éveilleront toute l’âme de la belle Provence pour le plaisir de tous. Entrée libre. Rens. 06 85 11 00 57

danse danse avec les cygnes

Le Guetteur - Luc Petton & compagnie présentent Swan, création pour cygnes et danseuses, le 23 mars à 20 h 30 au théâtre Debussy. Après La Confidence des oiseaux qui associait danseurs et oiseaux en liberté dans un spectacle chorégraphique, Luc Petton revient avec une nouvelle création à l’atmosphère onirique et à l’esthétisme épuré, très contemporain. Rens. 04 92 99 33 83

danse

soirée jeunes chorégraphes

Vendredi 15 mars 20 h 30 au théâtre de la Licorne, Made in Cannes présente une soirée jeunes chorégraphes. En première partie, la compagnie Filament donnera Encl’homme et en seconde partie, Aymeric Aude aura carte blanche pour présenter sa nouvelle création. Rens. 04 97 06 44 90

eu raison de la volonté de vivre de Sally, qui pour ne par perdre la garde de sa petite sœur, va trouver une idée plutôt inattendue. Mise en scène par Stéphane Hillel, cette comédie est une alchimie parfaite qui tire les larmes des yeux tout en mettant le cœur en joie.Rens. 04 92 99 33 83

● Art - Le 8 mars à 20 heures, l’association Arte-Filosofia donne une conférence autour de Giovanni Boldini par Gilbert Croue, à la salle 1901 de la Maison des associations. Rens. 04 93 69 10 80 ● Sophrologie - Le lien sophrologie présente Sophrologie et émotions le 16 mars à 14 h 45 au 5 rue d’Oran, un atelier animé par Martine Vitry. Rens. 04 93 68 60 30 ● Bien être - L’association My bien être organise deux stages à 14 heures au 2 rue Mozart, le 17 mars sur le bien-être et la « positivité » et le 24 mars sur l’art thérapie. Rens. 06 14 05 13 66/ 06 78 62 64 76 ● Exposition - Erwinn Dazell expose ses peintures, sculptures et vitraux à l’hôtel Martinez jusqu’au 18 mars. Rens. 04 92 98 73 00 ● Santé - Une conférence sur Votre mémoire : mieux la connaître pour mieux la préserver est présentée le 22 mars à 14 h 30 au club Bel Âge Noyer par Dominique Santin. Rens. 04 93 06 48 57

Patrick
Berger

Cannesactualités

Musique

les

Journées de la guitare

Les 4es Journées de la guitare sont organisées cette année par le Conservatoire de musique et théâtre de Cannes (CRD) et réunissent les élèves des conservatoires de Cannes, Cagnes-sur-mer, Monaco et Menton lors de master classes données par le Take four guitar quartet, formé de quatre guitaristes belges et allemands de renommée internationale (Pia Grees, Johan Fostier, Mathias Kläger et Luc Vander Borght). Le quatuor, aux côtés de Giorgio Albiani, professeur au conservatoire de Cesena en Italie et de quatre-vingts guitaristes, participera au grand concert de clôture au théâtre de la Licorne à 17 heures le 24 mars (entrée libre). Rens. 04 97 06 49 10

histoire rendez-vous aux archives

La Villa Montrose accueillera l’atelier d’écriture de CannesUniversité Les agités de la plume, les 4 et 11 mars à 14 h 30 sur le thème Cannes à la belle époque. Puis, l’espace Calmette proposera un cours de paléographie le 4 mars à 18 heures (5 €), un atelier tout public Archives et internet le 13 mars à 14 et 16 heures (5 €) ainsi que deux ateliers CannesUniversité les 4 et 18 à 10 h 30 et une conférence internet le 27 mars à 14 heures. Sans oublier l’exposition Cannes, images d’une dynamique urbaine à l’espace Calmette du lundi au vendredi de 13 h 30 à 17 heures jusqu’au 30 avril.

Rens. 04 89 82 20 60

CINÉMA

Les rendez-vous du Film Club de Cannes

Le Film Club de Cannes propose en mars, quatre longs métrages à 20 heures au théâtre de la Licorne. Premier rendez-vous : le 5 mars, avec

PRATIQUE

événeMent

Anonymous de Roland Emmerich, qui posera une question troublante : William Shakespeare est-il vraiment l’auteur de son œuvre ?L’Homme sans passé d’Aki Kaurismäki sera ensuite projeté, le 12 mars, et sera suivi par City of life and death de Chuan Lu, le 19 mars. Pour finir le mois, El Gusto de Safinez Bousbia sera diffusé le 26 mars. Une programmation de choix pour tous les cinéphiles. Rens. 06 85 28 52 88

cannes Shopping Festival

Créateurs et passionnés de mode sont attendus du 29 au 31 mars pour le Cannes Shopping Festival, le rendez-vous incontournable de l'élégance, organisé par le Palais des festivals et des congrès. Assistez à de véritables spectacles au sein du

Palais, à des défilés de mode dans les lieux les plus prisés de la Croisette, sur les plages ou en boutique. De jour comme de nuit, l’art de vivre sera à l’honneur dans de nombreux lieux prestigieux de Cannes lors de défilés, expositions, dîners-spectacles, ateliers mode et shopping, etc. Rendezvous sur le site www.cannesshoppingfestival.com pour en savoir plus.

Fermeture temporaire de l’accueil de la CAF

Jusqu’au 29 mars, l’accueil de la Caisse d’allocations familiales des Alpes-Maritimes, situé au 13-15 rue Buttura, sera fermé. Un accueil téléphonique sera néanmoins maintenu tous les jours de la semaine, sauf

aniMationS printemps des poètes

le mardi durant cette période. Les allocataires pourront obtenir des informations sur leur dossier en se connectant sur le site www.caf.fr ou au 0810 25 06 10 (prix d’un appel local depuis un poste fixe).

Cannes Jeunesse organise en partenariat avec l’association Trait d’union, une journée de partage intergénérationnelle, dans le cadre de la 15e édition du Printemps des poètes, le 13 mars dès 13 h 30 à la médiathèque Noailles. Cette journée culturelle sera ponctuée par la lecture de poèmes écrits en amont par les grands-parents accompagnés par l’association et les enfants des accueils de loisirs réservés aux 6/12 ans. Rens. 04 97 06 44 83

culture en scène avec la MJc ranguin

La compagnie Mariette et Marionnette présente Les trois petits cochons et le loup, un spectacle de marionnettes à manipulation directe et masques, le 13 mars à 10 heures, 14 h 30 et 16 h 30 pour les enfants à partir de 3 ans. Puis, le 16 mars à 20 h 30, c’est au tour de la compagnie Antonin Artaud d’interpréter la comédie en costumes

artS

rejoignez

la

pluie des toiles

L'Ambassade internationale des arts organise sa 9e Pluie des toiles à la gare maritime du 20 au 23 juin,

Madame est morte de Michel Heim. Pour compléter la programmation de la MJC Ranguin, Camille Durand sera sur scène pour le show Camille Durand est parmi nous le 28 mars à 20 h 30. Tous les spectacles sont à voir à la salle Raimu. Rens. 04 93 47 21 16

où de nombreux peintres, sculpteurs et artisans seront présents. Des stands sont encore disponibles pour les artistes. Vous pouvez, dès à présent, réserver votre place en contactant la présidente Josiane Allegri au 06 82 18 45 41.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure 2 du plan Alzheimer d’aide aux aidants, une formation

art

gratuite est organisée les 4 et 5 mars de 9 h 30 à 17 h 30 à la résidence de retraite médicalisée Seren (6 rue Marius Monti). Rens. 04 92 98 47 13 aidantsfamiliaux-seren@domusvi.com

Salon des antiquités

Du 30 mars au 1er avril, le Salon d’art des antiquaires et d’art contemporain donne rendez-vous aux amateurs d’art et d’antiquités à la gare maritime du Vieux Port de Cannes de 10 à 19 heures. Pour la 2e édition de la manifestation, les organisateurs présenteront un réel métissage des styles, allant de la Renaissance à l’art contemporain, qui séduira tous les passionnés de belles pièces, anciennes ou modernes. Rens. 06 03 19 64 23

ForMation la Faculté des métiers ouvre ses portes

Le 23 mars de 9 à 17 heures, la Faculté des métiers, École hôtelière de Cannes accueille le grand public, le temps d’une journée portes-ouvertes. L’occasion de bénéficier d’une vue complète de la large palette de formations proposées. Les jeunes pourront ainsi découvrir les différentes sections de l’établissement, visiter les ateliers, se renseigner sur les inscriptions ou encore rencontrer les formateurs. Rens. 04 93 90 43 53

MuSique

les orgues des xxe et xxie

Mardi 12 mars, l’association Expression XX et I organise un concert commenté au temple de l’église réformée à 20 heures sur les Orgues des XXe et XXIe Avec Catherine Hyvert et Stéphane Catalanotti,

Santé/prévention

tHéÂtre

Marie Tudor

Mise en scène par Pascal Faber, la compagnie 13 présente Marie Tudor, un drame passionnel de Victor Hugo. Il raconte l’histoire d’une reine, une femme, déchirée entre l’amour et la haine, le pardon et la vengeance, la fidélité et la trahison. À voir le 22 mars à 20 h 30 au théâtre de la Licorne. Rens. 04 97 06 44 90

organistes membres d'Expression XX et I, Vincent Tizon, Xavier Leteuré, Elisabeth Vanthomme, Philippe Cauchefer et Suzanna Rosander présentent un programme dédié à l'histoire contemporaine de l'orgue dont Messiaen, Gubaïdulina, Dessagnes (création), Ligeti, Baumann et Möllerberndt.

Rens. 06 12 03 62 46

attention au monoxyde de carbone

Très difficile à détecter car inodore, invisible et non irritant, le monoxyde de carbone touche chaque année plus d’un millier de foyers. En période de grand froid, il convient d’être particulièrement vigilant quant aux conditions d’utilisation d’appareils de chauffage d’appoint ou de groupes électrogènes. En cas de coupure d’électricité, si vous devez avoir recours à des groupes électrogènes, placez-les impérativement à l’extérieur des bâtiments. Et n’utilisez jamais de chauffage d’appoint à combustion en continu.

MuSique

Afin d’éviter ces intoxications, des gestes de prévention existent. Retrouvez toutes les informations relatives au monoxyde de carbone sur le www.prevention-maison.fr. Par ailleurs, la direction hygiène, santé et affaires sociales de la Ville de Cannes bénéficie d’une conseillère habitat santé, diplômée de la faculté de médecine de Marseille, qui peut réaliser des enquêtes de l’environnement intérieur dans le cas d’allergies suspectées dans le milieu domestique des Cannois. Rens. 04 97 06 49 20

ensemble pour les sinistrés et orphelins de Fukushima

L’Association France Japon de Cannes organise, pour la troisième année consécutive, un concert caritatif d’aide au profit des sinistrés de Fukushima et du Nord Est du Japon, le dimanche 10 mars à 18 heures à l’Espace Miramar. En première partie, la chanteuse Asako Minamitani, auteur

THÉÂTRE

De fil en aiguille

Erika Faria de Oliveira présente De Fil en aiguille le 8 mars à 14 h 30

canneS expreSS

compositeur interprète, chantera en japonais et en français accompagnée par une guitariste et une pianiste. Toutes trois viennent du Japon pour une tournée européenne. En deuxième partie, un concert de musique classique européenne et japonaise avec Mariko Izumi Chauvineau (piano), Mutsuko Uematsu Cuglietta (harpe), Maxime Devynck (alto) et la célèbre soprano Yukako Custo Hiramori. Rens. 04 93 64 14 52http://francejapon06.free.fr - francejapon06@free.fr

et le 9 mars à 20 h 30 au théâtre

Alexandre III. Clara grandit parmi les fils, les bobines et la sagesse de sa grand-mère. Adolescente, elle se révolte et rejette les

valeurs que sa grand-mère représente. Un spectacle de marionnettes à partir de 7 ans. Rens. 04 93 94 33 44

● Art cannois - L’APC propose le 19 mars à 18 heures une conférence sur Cannes à travers ses peintres à l’hôtel Mercure. Rens. 06 10 14 43 72 - 04 93 90 28 16 ● Astronomie - La SACA avec la participation des 3AF donne une conférence le 13 mars à 17 h 30 à la salle Stanislas sur Pourquoi existe-t-il des îles au milieu des océans profonds ? animée par Guust Nolet. Rens. 04 93 63 40 64 ● Histoire - L’association Dante Alighieri présente Impossible c’est pas César le 9 mars à 15 heures à la salle Stanislas. Rens. 04 93 94 26 98 ● ConférenceLes amis de la chapelle Bellini vous donnent rendez-vous le 7 mars à 17 heures à la chapelle pour la conférence Hommage à Arcimboldo et autres métamorphoses présentée par Claude Marro. Rens. 04 93 38 61 80

Musique le classique à tout âge

Le Cercle musical de Cannes accueille deux jeunes virtuoses de 10 et 11 ans, Ondine LieffroyRoussel (harpe) et Jean-Luc Dupire (clarinette) le 10 mars à 11 heures au Majestic-Barrière. Ils interpréteront des œuvres d’Andres, Boscha, Hasselmns, Thomas et Saint-Saens. Rens. 04 93 64 84 18/ 06 82 71 66 91 culture les conférences d’enseignement supérieur présentent…

L’espace Miramar accueille les deux conférences de l’Association des conférences d’enseignement supérieur de Cannes à 17 heures. Le 12 mars, Mme Touraou-Michaïloff présentera Diaghilev, les ballets russes et l’art moderne au XXe. Le 22 mars M. Aiach, docteur en physique, animera Le langage des sciences. Rens. www.acesc.fr

Retrouvez L’ACTUALITÉ CANNOISE SUR LE NET

Quartiers

Le Suquet

rÉnovation du Parking Forville

Le parking Suquet-Forville, très apprécié des Cannois, bénéficie actuellement de travaux destinés à lui redonner une nouvelle jeunesse. La société Interparking, délégataire de service public qui exploite la majorité des parkings cannois, a décidé de rénover l’éclairage dans le double objectif d’améliorer la luminosité, mais également de diminuer la consommation électrique dans le cadre d’une démarche de développement durable. Par ailleurs, les murs, sols et plafonds seront entièrement repeints, et la signalétique, pour être encore plus efficace, sera revue tant à destination des véhicules que des piétons, notamment à destination des personnes à mobilité réduite. Cette réfection fait suite à celle du parking de la Ferrage, qui a réouvert ses portes en février après des travaux de rénovation (notre photo). Nouvelle peinture et nouvel éclairage étaient notamment au programme de cet embellissement du parking qui propose plus de quatre cents places de stationnement, Suquet-Forville en comprenant, quant à lui, neuf cents.

Çasepasseprès dechezvous

Petit-Juas / riou / avenue de grasse

1 / rue Honoré-escarras : au bonheur des tout-petits Lilipop et Lilipuce, deux noms aussi chaleureux que les sourires de Béatrice Marongue et Cécile Archenault, deux sœurs qui ont ouvert au 3 rue HonoréEscarras ces deux mini-crèches, qui peuvent chacune accueillir dix enfants simultanément. Les deux établissements, indépendants l’un de l’autre mais bénéficiant de services communs, comme l’aire de jeux ou la cuisine où sont réalisés de petits plats à base de légumes frais, sont installés dans les vastes locaux d’une ancienne imprimerie. Entièrement rénovées et aménagées de manière tout à la fois confortable et très ludique, les deux crèches accueillent les enfants de 8 à 19 heures tous les jours de semaine, y compris durant les vacances scolaires, à l’exception de trois semaines en août.

« C’est souvent difficile de trouver des places en crèche, nous en avons fait l’expérience en tant que mamans. C’est pourquoi, nous avons eu l’idée de créer nos établissements et nous avons voulu surtout que les petits s’y sentent chez eux. » Pari réussi puisque de nombreux enfants pleurent, non pas à l’arrivée en quittant leurs parents, mais quand ils doivent quitter la crèche ! « Notre plus belle récompense, » s’amusent les deux sœurs.

le suquet

2 / rue georgesclemenceau : cocher la bonne… case Pour découvrir une cuisine réunionnaise de qualité, il suffit de choisir la bonne case, en l’occurrence la Case créole, 83 rue Georges-Clemenceau. Ce restaurant, tenu durant de longues années par la même famille, est aujourd’hui celui de Tatiana Tanacorat et Sébastien

Cabezat, un jeune couple à l’enthousiasme communicatif. Cuisinier de formation, Sébastien s’est pris de passion pour les spécialités réunionnaises, l’île dont est originaire Tatiana : « J’ai beaucoup travaillé pour arriver, non seulement pour continuer à proposer la carte initiale du restaurant, mais aussi pour l’étendre. Et Tatiana était un juge impitoyable (rires)… » Au-delà des plats traditionnels, avec par exemple du requin au menu, Sébastien ajoute sa patte en proposant également des classiques de la cuisine métropolitaine à la manière réunionnaise :« Je revisite les plats que chacun connaît en jouant sur les épices et leurs différentes saveurs. » C’est ainsi que le jour de notre visite était proposé un cassoulet réunionnais. Ouvert désormais également le midi, le restaurant bénéficie d’un décor aux couleurs et mobilier des îles totalement dépaysant. Entre cuisine et décor, la Case créole est le lieu idéal pour les plus amicales et les plus agréables des… Réunion !

centre-ville 3 / rue léon-noël : fumée sans feu Fumer sans risques, tout en gardant le geste et les sensations d’inhalation, voilà l’objectif de la cigarette électronique qui connaît actuellement une forte vogue, surtout chez les fumeurs les plus assidus. Le succès rencontré

par la boutique Fumée Vapeur, 4 rue Léon-Noël, depuis son ouverture en décembre dernier, le confirme. Créé par deux quadras Italiens ayant de nombreux liens affectifs avec Cannes, Luca Avenzi et Bob Malone, le magasin est également un lieu convivial, comme l’ont souhaité les très sympathiques Bob et Luca : « Chez nous, on peut non seulement essayer gratuitement le produit, mais aussi tester les différents arômes que nous proposons pour que le client puisse choisir celui qui lui convient le mieux. » Plus de quarante saveurs sont déclinées avec ou sans nicotine et si la cigarette électronique elle-même aux élégants designs est fabriquée en Chine, le produit vapeur est totalement made in France. Audelà de l’aspect sanitaire, un autre atout est évident : « Financièrement, c’est incomparable, précise Bob. Les gros fumeurs peuvent gagner plusieurs milliers d’euros par an. Moi qui fumait deux ou trois paquets par jour, c’est quasiment un appartement qui est parti en fumée ! (rires) ». Et comme conclut Luca avec le sourire « Ici, tout est artificiel, sauf le plaisir.»

4 / Boulevard de la Ferrage : Biorell, du bio bien réel Sur l’ancien emplacement d’un snack

à l’américaine, au 3 boulevard de la Ferrage, c’est aujourd’hui la cuisine bio qui est à l’honneur avec Biorell, une nouvelle sandwicherie-saladeriepizzeria qui a choisi de tout baser sur la qualité des produits. Aurélien Goldstein, le sympathique et dynamique propriétaire, a souhaité sédentariser son ancienne forme d’activité : « J’avais un camion pizza à Juan-lesPins où je faisais déjà des pizzas bio. Devant le succès, j’ai pensé que je pouvais étendre la carte et également avoir un lieu où les clients pourraient consommer sur place. » Deux Biorell existent désormais : l’un à Juan, sous une forme plus classique de restaurant, et celui de Cannes, où officie Aurélien, pour une consommation plus rapide sur place ou à emporter, le magasin proposant également la livraison. « Je n’utilise que des éléments bio ou issus de l’agriculture raisonnée, ou pour certains comme le jambon, labellisés AOC. » Plus de trente pizzas sont proposées dont une catégorie de luxe avec, par exemple, la Truffée à base de jambon à la truffe et de camembert, et même des pizzas dessert comme celle à base de rondelles de pomme et de sucre Rapadura. Du luxe au prix de la pizza, il fallait y penser…

Interquartiers la rÉnovation de nos quartiers se Poursuit

L’amélioration de la qualité de vie dans nos quartiers et de l’attractivité de notre ville est la priorité de l’action municipale. Voici, de manière non exhaustive, quelques-uns des principaux chantiers en cours ou à venir, qui s’ajoutent aux projets structurants.

SECTEUR SUQUET:

- Réaménagement de la rue de la Rampe (jusqu’au 26 mars) ; réfection complète des escaliers de la rue de la Boucherie en pavés et briquettes en terre cuite (en cours) ; réfection de la rue du Docteur Budin (en cours) ; réhabilitation de la rue des Orangers (en cours).

SECTEUR LA BOCCA:

- Réfection complète du chemin de la Bastide Rouge en partenariat avec le SIAUBC (en cours) ; création du parking du futur bassin aquatique et du citystade à Sainte-Jeanne et réfection de l’esplanade devant la Villa Frayère (de mars à juin) ; requalification du boulevard VictorHugo dans le cadre de l’opération « Cœur de Ranguin » (en cours) ;

SECTEUR RÉPUBLIQUE:

- Finalisation de l’aménagement de l’avenue des Coteaux (en cours) ; réfection de la rue Lycklama (en cours) ; réfection du chemin Fragonard (jusqu’en avril).

SECTEUR CENTRE-VILLE:

- Réfection complète des trottoirs des rues Pasteur, Rouaze et FélixFaure (en cours) ; embellissement du boulevard de la République (section du boulevard de Lorraine à la rue d’Antibes) et de la rue des Gabres (début des travaux en mars) ; remplacement des zones de dallage détériorées de la rue d’Antibes (en cours).

SECTEUR PETIT JUAS / AVENUE DE GRASSE / BROUSSAILLES:

- Mise en accessibilité des trottoirs, sécurisation des abords de l’hôpital de Cannes et réfection de l’avenue des Broussailles (en mars) ; sécurisation et réfection des trottoirs de l’avenue de Grasse (sections square Méro, Maupassant et Marius Monti en mars).

SECTEUR CALIFORNIE:

- Réaménagement, sécurisation et réfection du carrefour LéandreSardou / Bénéfiat / avenue de Vallauris et des avenues de Bénéfiat et de Saissy (en cours) ; réfection du boulevard Alexandre Lacour (en mars) ; réfection des trottoirs de l’avenue Maréchal-Juin (section rue de Russie et boulevard Alexandra en mars).

SECTEUR POINTE CROISETTE :

- Réfection de l’avenue Reine Astrid (sur la section du boulevard Eugène-Gazagnaire à l’avenue de Lérins en mars) ; réfection des trottoirs du boulevard Eugène-Tripet (en cours).

Outre ces réalisations programmées, dans un souci d’efficacité et de réactivité, de nombreuses interventions ponctuelles sont effectuées au quotidien en vue de répondre aux plus près des besoins des habitants.

Rue Pasteur
Rue de la Rampe

Quartiers

Bocca Nord avenue du

vercors : net hoMe,

À votre service

Boccassienne de cœur, Michèle Hatier a souhaité s’installer dans son quartier pour monter son entreprise de prestations de service destinés aux particuliers ainsi qu’aux entreprises. Ouverte il y a quelques mois avenue du Vercors, l’entreprise Net Home leur propose de nombreux services. D’une part, des prestations à domicile sont proposées aux particuliers comme l’entretien ou le ménage des habitations ou encore l’aide pour aller faire les courses. « Les personnes âgées ont parfois besoin d’aide mais ne savent pas toujours où la trouver, nous sommes là pour leur faciliter leur quotidien. » D’autre part et en collaboration avec une agence immobilière, Net Home remet en état les appartements et villas avant la location. « Très souvent, les appartements ont besoin d’une bonne remise en état avant l’arrivée des nouveaux locataires, de façon à proposer le meilleur accueil possible. » Dynamique et volontaire, Michèle Hatier gère également seule les démarches administratives. « Mais je fais appel à des assistants lorsque le travail, notamment d’entretien, est trop conséquent. » Faites place Net à vos envies de ménage ! www.nethome.fr

5 / rue Hélène-vagliano : chez apollino, la pizza prend toute sa part

Une pâte fine, croustillante et sans gras qui a reposé 48 heures : tel est l’un des secrets de fabrication des pizzas chez Apollino, qui vient d’ouvrir au 12 rue Hélène-Vagliano, à l’emplacement d’un ancien salon de beauté. Xavier Chemer et son associé Arthur Erkol, déjà propriétaire du très couru kebab de la place Gambetta, Les délices d’Arménie, ont décidé d’ouvrir l’établissement après avoir suivi tous les deux les cours de l’École française de pizzaïolo dirigée par le champion de France de la spécialité, Éric Riem.

« Nous avons souhaité proposer des pizzas traditionnelles, mais aussi plus originales, à base, par exemple, de crème de truffe, de miel, de noix ou encore de fruits de mer. » Une trentaine de pizzas sont à la carte en permanence à laquelle s’ajoutent trois propositions quotidiennes différentes. Avec une particularité : on peut

les consommer en part, en trente ou cinquante centimètres de diamètre, le prix étant unique pour chacune des catégories. Même chose pour les différents paninis ou plats de pâtes. Il est possible de les emporter ou de les déguster sur place dans une salle chaleureusement décorée et devant une cuisine ouverte. Xavier et Arthur, si le succès se confirme, n’ont qu’un souhait : « Que notre établissement soit le premier d’une nouvelle chaîne… »

6 / Boulevard de lorraine : des hamburgers pop rock

Au 3 boulevard de Lorraine, à l’emplacement de l’ancien restaurant Mercier, s’est ouvert il a quelques mois le Couby’s café, un établissement dans lequel le hamburger, toujours à base de viande fraîche, se taille la part du lion. Renaud Coube, le nouveau propriétaire, a transformé le lieu de fond en comble : « Je travaillais comme restaurateur à Sophia-

Antipolis, que je souhaitais quitter pour Cannes. J’ai eu le coup de foudre pour cette maison dont j’ai vu immédiatement le potentiel. J’ai installé une cuisine moderne dans le sous-sol, une salle de restaurant d’une cinquantaine de couverts au rez-de-chaussée et remplacé l’appartement du premier par un bar. » Un bar chaleureusement décoré dans une ambiance pop rock avec un coin bibliothèque où l’on trouve de nombreux vinyles anciens et sur les murs des photos à l’atmosphère américaine ou encore des « unes » historiques de Libé. Quant à la musique, elle est d’autant plus présente que l’établissement propose, toujours au bar, de nombreux concerts acoustiques. Côté carte, outre les hamburgers, on y trouve salades, pâtes, woks, poissons, ainsi qu’une large palette de plats à déguster dans l’atmosphère conviviale créée par Renaud et son équipe. Un petit coin d’Amérique à la cannoise. www.coubyscafe.com

7 / rue émile négrin : l’atomium a (à nouveau !) la frite

Après trois mois de fermeture due à des raisons médicales et grâce à la santé retrouvée de son patron, Yves Musette, l’Atomium, 8 rue Émile-Négrin, rouvre ses portes le 5 mars (voir Cannes Soleil n° 124). L’occasion pour la clientèle qu’Yves et son épouse avait déjà largement fidélisée de retrouver ce sympa-

thique restaurant franco-belge où l’on mange sous le regard des figurines, entre autres de Gaston et Tintin, dans un décor des plus chaleureux. Chaleureux comme l’accueil de Pascale et Yves, un atout qui s’ajoute à une cuisine entièrement faite maison, y compris les frites, les sauces et… le pain ! Et ce n’est pas une blague…

Pointe croisette 8 / la croisette : crêpes et tartiflette

Venue de la région stéphanoise et de ses montagnes pour goûter au soleil de Cannes, la famille Marcellier, Françoise, René et leur fille Leslie, a pris les rennes de la Crêperie de la Croisette, située en face de l’aire de jeux de la Roseraie. « Nous continuons, bien évidemment, de proposer comme l’ancienne équipe des crêpes, ce qui est bien normal pour une crêperie ! (rires)… Mais nous avons également souhaité offrir une carte traditionnelle avec différents poissons et viandes et un plat du jour. » Avec une particularité bien pratique pour les personnes aux horaires décalés ou… à l’appétit différé : le service est non-stop tout au long de la journée. Le restaurant ouvre dès 7 h 30 le matin avec le petit déjeuner à la française ou à l’anglo-saxonne.

« Nous avons une clientèle fidèle à toute heure de la journée. Par exemple, l’après-

midi, nousaccueillons beaucoup de familles après que les enfants aient joué en face. Nous avons vraiment un bel emplacement. » Et pour ne pas oublier leurs origines, l’équipe Marcellier propose à la commande, tartiflettes et fondues savoyardes.

9 / Bijou plage : c’est encore mieux l’après-midi !

On ne présente plus Bijou plage à la pointe Croisette et ses deux égéries, Gaétane et Ginette, qui ont élevé ce petit paradis de bord de mer au rang d’institution locale ! Si Ginette a pris une retraite bien méritée, Gaétane est, quant à elle, plus que jamais fidèle au rendez-vous de la clientèle, et officie aux côtés de sa fille, Colette, et de sa petite fille Nathalie. Toujours à l’affût d’idées nouvelles et pour dynamiser une période de fréquentation un peu plus calme, le trio a décidé de créer l’événement en animant les après-midis de la plage, avec l’aide de Léo Carrier, ancien producteur de cinéma. Au programme : ambiance musicale avec danses de salons, mais aussi jeux de société ou encore cours de cuisine, qui devraient séduire habitués et visiteurs de passage. Prochaines dates : tous les jeudis aprèsmidi de mars. De vrais moments de convivialité dans un écrin d’exception !

Bocca Nord ranguin : le cinÉMa des Jeunes et des FeMMes

Cannes n’est pas seulement la capitale mondiale du cinéma durant dix jours en mai. C’est aussi une ville où le 7e Art se vit au quotidien grâce à son réseau de salles commerciales et municipales et de nombreuses manifestations. Séduite par la passion des Cannois pour le cinéma, la Quinzaine des Réalisateurs, l’une des sections les plus prestigieuses du Festival de Cannes, propose tout au long de l’année à La Bocca, au Raimu, un travail sur le cinéma avec projections, débats et rencontres avec les réalisateurs. Dans le cadre du dispositif, La Quinzaine à La Bocca, ont été mis en place, cette année, deux ateliers d’éducation à l'image en impliquant les bénéficiaires dans la réalisation d'un court-métrage. L'un des ateliers se fait en collaboration avec la Mission locale de La Bocca et treize jeunes en formation ETAPS (Espace territorial d'accès aux premiers savoirs) de plusieurs centres de formation (GRETA, ASPROCEP, UFCM). L'autre se fait en collaboration avec l'association Parcours de femmes avec neuf femmes. C’est ainsi que chaque participant des deux groupes a participé dès le départ à l’écriture du scénario de l’un des deux courts, Le Balcon et Le Voyage, puis aux tournages qui se sont déroulés les 30 et 31 janvier à La Bocca. Ils seront également impliqués dans le montage des films, toujours en compagnie de professionnels. « Tous ont vraiment bien travaillé et se sont passionnés pour ces ateliers, confie Louise Illa-Sommers, responsable parisienne de La Quinzaine à La Bocca. Aucun de ceux présents au départ ne s’est désisté en cours de route et tous ont démontré de belles qualités et du goût pour le travail en groupe. » Et avec un objectif : projeter les deux films au Raimu lors du prochain Festival de Cannes pour le public et les professionnels. « C’est très important pour tous les participants de voir la conclusion de leur travail de cette manière. C’est un véritable encouragement à reprendre toute leur place, notamment sur le marché du travail. » On peut d’ores et déjà leur décerner la Palme d’or de l’enthousiasme et de la volonté.

Les permanences des élus de la ville de Cannes à travers les quartiers

Dans le cadre de la politique des quartiers de la Ville, retrouvez tous les mois dans Cannes Soleil les lieux et horaires des permanences tenues par les élus de la municipalité dans chacun des dix quartiers cannois.

En mars :

BOCCA NORD

Mirelle Ré - 1er mars - Résidences les Oliviers et Collines de l’Estérel - de 8 h 30 à 10 h

Micheline Rollin-Gérard - 5 et 12

mars - Mairie annexe de La Boccade 10 h à 12 h

Geneviève Koubi - 9 mars - École maternelle Goscinny - de 14 h à 15 h

René Raullo - 15 mars - Mairie annexe de Ranguin - de 10 h à 12 h

Françoise Bruneteaux - 16 marsVilla Frayère - de 9 h 30 à 12 h

Pascale Vaillant - 19 mars - Mairie annexe de Ranguin - de 15 h à 17 h

Françoise Bruneteaux - 25 marsMairie annexe de Ranguin - de 14 h à 17 h

Jean-François Tonner - 26 marsMairie annexe de Ranguin - de 17 h à 18 h

BOCCA SUD

André Frizzi - 7, 14, 21 et 28

mars - Mairie annexe de La Boccade 14 h à 17 h

Mirelle Ré - 8 mars - Résidence la Salamandre – de 8 h 30 à 10 h

Yvette Fouga - 16 mars - Bibliothèque de la Verrerie - de 10 h à 11 h

Gilles Cima - 20 mars - Mairie annexe de La Bocca - de 11 h à 12 h

Olivier Tazé - 25 mars - Bureau OPH, rue Troubadour - de 13 h à 15 h

CALIFORNIE

Julie Benichou - 2 mars - Théâtre

Alexandre III - de 10 h à 12 h

Roger Kamoun - 13 mars - École

Hélène Vagliano - de 10 h à 11 h

Max Artuso - 14 mars - Hôtel de ville (3e étage) - de 17 h à 18 h

CROIX-DES-GARDES

Jean-Pierre Jardry - 7 et 21 marsAccueil du Riou - de 14 h 30 à 15 h 30

André Mayet - 12 mars - Maison des rapatriés - de 9 h à 11 h

SUQUET - ÎLES DE LÉRINS

Françoise Bruneteaux - 15 marsBureau OPH, place des orangers - de 14 h à 17 h

Georges Roubaudi - 28 mars - Mairie annexe la Ferrage - de 10 h à 11 h

CENTRE-VILLE CROISETTE

Pascale Mineur-Pastorelli - 8 mars - La Malmaison, 1er étage - de 14 h à 15 h 30

Sophie Ingallinera - 8 mars - Hôtel de Ville (salon jaune) - de 16 h 30 à 19 h

Danièle Benvenuti - 9 mars - Hôtel de ville (salon jaune) - de 10 h à 12 h

Évelyne Brun - 16 mars - Club Bel âge George Noyer - de 9 h 30 à 11 h 30

POINTE CROISETTE

Nadia Moussalem - 6 marsEspace Miramar - de 10 h à 11 h 30

Josiane Attuel - 9 mars - Club Bel âge Notre-Dame des Pins - de 10 h à 12 h

Marie-Christine Repetto-Lemaitre23 mars - École Croisette - de 9 h 30 à 12 h

CARNOT

Chantal Azemar-Morandini - 13 mars - Club Bel âge Carnot - de 17 h à 18 h 30

Claude Morin - 20 mars - Club Bel âge Carnot - de 17 h à 19 h

RIOU - PETIT JUASAVENUE DE GRASSE

Monique Mabilot-Gras - 28 marsÉcole Les Broussailles de 17 h 30 à 18 h 30

PRADO - RÉPUBLIQUE

David Lisnard - 7 mars - Bibliothèque rue d’Oran - 14 h 30 à 16 h

Éric Harson - 21 mars - Logis des jeunes de Provence - de 17 h 30 à 19 h 30

Odile Gouny-Dozol - 26 marsClub des boulistes du Camp Longde 10 h à 11 h

Lieux et horaires des permanences susceptibles de modifications ■

La création d’un double escalier (1 et 2 ) a ouvert le port sur la Croisette. Le stationnement a été entièrement réorganisé pour aérer l’espace. Un éclairage public esthétique et moderne a été installé tandis que les passages piétons ont été matérialisés par des lumières bleues (3). La plantation de végétaux a agrémenté le site (4 et 5).

C’est l’histoire d’une cure de jouvence. D’un port historique, dont l’éclat se révèle et se réveille peu à peu après un très long sommeil. Réaménagé par la Ville au printemps 2011, le Quai n°1 est un peu la vitrine de cette ère nouvelle. Le long des bateaux sagement amarrés, la promenade est devenue évidente, au rythme des lumières et des palmiers, isolée d’un stationnement assagi. Prochaine escale, prochaine vitrine : la nouvelle capitainerie. Le cap sur le renouveau se maintient de plus belle.

CCannes Soleil : Que prévoit cette réforme des rythmes scolaires ?

Évelyne Brun : Selon l’Éducation nationale, l’objectif de cette réforme est de mieux apprendre et favoriser la réussite de tous les élèves, qui doivent faire face à des journées trop longues, une année trop concentrée et des semaines d’enseignement trop courtes, le tout étant préjudiciable aux apprentissages (voir encadré page 18 ndlr). Le décret du 24 janvier 2013 précise les nouvelles modalités de l‘aménagement du temps de l’enfant dès la rentrée 2013 dans les écoles élémentaires, c'est-à-dire le passage à la semaine de quatre jours et demi, incluant le mercredi matin et la diminution de la journée de classe, permettant des activités culturelles, artistiques et sportives prises en charge par la commune selon un projet éducatif territorial.

C.S. : Pourquoi la municipalité a-t-elle choisi de demander, en février dernier, une dérogation pour reporter cette réforme à la rentrée 2014 ?

E.B. : Une telle réforme ne peut pas s’improviser ! Elle a d’abord un coût pour les collectivités, que l’association des maires de France a estimé à 200 euros par enfant et par an. Et nous avons plus de 5 000 enfants scolarisés à Cannes ! Elle doit être préparée en amont, afin d’évaluer les moyens financiers et humains nécessaires à son application et de mettre en place un projet éducatif territorial innovant en collaboration avec les familles, les enseignants et les partenaires associatifs de la Ville. Nous n’avons pas attendu le décret pour commencer à mener une réflexion poussée sur ce réaménagement des journées scolaires, aux côtés notamment de monsieur Éric Beguin,

RYTHMES SCOLAIRES :

Cannes engagera la

RÉFORME EN

Parce qu’il est essentiel de prendre le temps d’élaborer un vrai projet innovant en totale concertation avec les enseignants, les parents d’élèves et les partenaires associatifs, la municipalité a fait le choix de demander une dérogation afin de reporter la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014. Évelyne Brun, adjointe au maire déléguée à l’éducation, revient sur les grands enjeux de cette réorganisation du temps de l’enfant imposée par la loi.

inspecteur d’Académie en charge du secteur de Cannes.

C.S. : La concertation est-elle un élément clé de la réussite du projet ?

E.B. : C’est pour la municipalité un élément fondamental ! Si l’on veut construire un projet intéressant, novateur, nous avons besoin de toutes les suggestions, de toutes les créativités ! Le 13 février dernier, nous avons ainsi organisé une réunion avec les directeurs d’école, au moins un parent d’élèves élu de chaque établissement et les associations culturelles, sportives, artistiques, environnementales partenaires de la Ville, qui constituent autant de groupes de travail susceptibles de formuler des idées, de faire des propositions. Le 27 mars prochain, chaque groupe de travail présentera sa réflexion. Et nous allons avancer ainsi jusqu’à élaborer un projet pédagogique territorial concret, que nous devrons ensuite présenter

au directeur académique des services de l’Éducationnationale.

C.S. : Quelles sont les contraintes liées à l’élaboration de ce projet pédagogique territorial ?

« Dans l’intérêt de l’enfant, une telle réforme ne peut pas s’improviser ! »

E.B. : Elles sont d’abord fixées par le cadre règlementaire national. La durée d’enseignement, par exemple, ne change pas et reste de 24 heures hebdomadaires durant trente-six semaines. Les horaires d’enseignement sont également règlementés et 1 h 30 minimum de pause méridienne est imposée, pour laisser aux enfants le temps de déjeuner tranquillement. Chaque journée est divisée en trois temps : le temps d’enseignement, bien évidemment obligatoire, les activités pédagogiques complémentaires prises en charge par les enseignants, comme les activités de soutien par exemple, ou d’aide au travail personnel, ou encore des activités prévues par le projet d’école, et enfin les activités

La réforme des rythmes scolaires a pour but de rééquilibrer le temps de l’enfant.

Le réaménagement du temps scolaire fera une large place aux activités sportives.

Évelyne Brun, adjointe au maire déléguée à l’éducation.

2014

périscolaires proposées sous la responsabilité de la collectivité. Autour de ce cadre, de nombreux choix s’offrent à nous pour répartir le temps de l’enfant sur ces quatre jours et demi. L’organisation de la journée est modulable, les horaires d’entrée et de sortie peuvent varier, et le positionnement des activités périscolaires également. Encore une fois, l’idée est de faire preuve de créativité pour imaginer une journée scolaire différente, allégée, mieux équilibrée, plus respectueuse des rythmes naturels d’apprentissage et de repos de l’enfant.

C.S. : Les écoliers cannois bénéficiaient déjà de nombreuses interventions pédagogiques proposées par la Ville et ses partenaires. En quoi la réforme va-t-elle changer les choses ?

E.B. : Notre objectif, à travers la mise en place de ce projet, est de veiller à ce que cette réforme permette de mieux structurer ces interventions dans le temps scolaire et d’élargir encore l’offre proposée. Aujourd’hui, de nombreux partenaires interviennent dans les écoles cannoises ou travaillent avec elles, dans le cadre de dispositifs qui ont fait leurs preuves : l’ORCPACA ou les compagnies de Made in Cannes comme Arketal, à travers la médiation des affaires culturelles de la Ville, des écoles de danse comme l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower ou la Zakat danse company, l’association Méditerranée 2000 via le SIVADES (voir page X ndlr), le Conservatoire de musique et théâtre de Cannes, les médiathèques, Cannes jeunesse, Cannes échecs et tant d’autres associations sportives ou culturelles. Nous allons chercher à optimiser leurs actions en milieu scolaire, en collaboration avec les enseignants,et à développer encore l’éventail d’activités proposées. Sans jamais perdre de vue notre préoccupation première : mettre l’équilibre de l’enfant au centre de nos priorités.

Le développement des activités culturelles sera également au cœur du projet cannois (photo ateliers des musées-musée de La Castre.)

les rythmes scolaires en questions

Depuis la mise en place de la semaine des quatre jours en 2008, les écoliers français ont le nombre de jours d’école le plus faible des trente-quatre pays de l’OCDE (organisation de coopération et de développement économiques) : 144 jours contre 187 jours en moyenne, 190 au Royaume-Uni et en Finlande, 208 en Allemagne. Ils subissent, de ce fait, des journées plus longues et plus chargées que la plupart des élèves dans le monde qui pénalisent leur apprentissage. Les résultats d’une étude* coordonnée par l’association internationale pour les performances éducatives, étude centrée notamment sur la lecture, qui mesure tous les cinq ans les performances des élèves terminant leur quatrième année de scolarité obligatoire, révèlent que la France n’arrive qu’en 29e position sur quarantecinq pays évalués et se situe, avec 520 points, en dessous de la moyenne européenne, qui est de 534 points (source : www.education.gouv.fr). « Selon le chronobiologiste Claude Gronfier, la semaine des quatre jours n’est pas une solution optimale du point de vue du fonctionnement de l’enfant, confirme Évelyne Brun. Plusieurs rapports scientifiques établis pour l’Académie de médecine en 2010, le CNRS en 2005 et l’INSERM en 2001 le montrent. L’enfant va rencontrer un problème de sommeil, dû notamment à une tendance au coucher plus tardif du mardi soir qui va créer une dette de sommeil et décaler son horloge interne en

« Des journées plus chargées que la plupart des élèves dans le monde »

milieu de semaine, avec un impact constaté dès le jeudi matin. La prise en compte des performances cognitives est également importante. Au cours de la journée, elles varient énormément, et sont surtout élevées le matin, à partir de 9 heures, pour culminer entre 10 heures et 11 h 30. Le passage à la semaine de quatre jours et demi permettra donc de focaliser la journée scolaire sur ces pics de performance des élèves, d’éviter les ruptures de rythme et de raccourcir ces journées trop longues, épuisantes pour l’enfant. Pour autant, le changement ne doit pas se faire dans la précipitation et, dans l’intérêt des enfants, des enseignants et des familles, nécessite une véritable réflexion concertée. D’où notre demande de report de la réforme.»

*Étude Progress in international reading literacy study – Enquête menée en mai 2011 dans quarante-cinq pays dont vingt-trois pays européens. En France, 4 438 élèves répartis dans 277 classes de CM1 de 174 écoles élémentaires ont été évalués. Ils appartiennent à la génération qui a débuté sa scolarité en 2008, au moment de la mise en place de la semaine des quatre jours (source www.education.gouv.fr).

En proposant aux commerces les plus exposés aux nouvelles formes de délinquance d’installer un bouton d’alerte directement relié aux forces de l’ordre, la municipalité franchit une étape supplémentaire dans sa lutte contre l’insécurité. Présentation d’un dispositif aussi dissuasif que pragmatique.

PPharmacies, bar-tabacs, bijouteries, boutiques d’achat d’or, stations d’essence… Nombreux sont les commerces de proximité dits « sensibles » dont les recettes ou les produits suscitent une convoitise de plus en plus exacerbée, comme en témoigne l’augmentation à l’échelle nationale du nombre de braquages et autres agressions, créant ainsi un fort sentiment d’insécurité chez les commerçants. À Cannes comme ailleurs, l’inquiétude est per-

Jean-Claude

de la police municipale de Cannes.

ceptible, ravivée notamment l’an dernier par l’attaque tragique de la bijouterie UNIK à La Bocca au cours de laquelle l’un de ses propriétaires, Thierry Unik, a perdu la vie. Un sentiment légitime, comme l’explique Bernard Brochand, député-maire de Cannes : « Même si depuis dix ans, le nombre de faits de délinquance sur la voie publique a baissé de plus 55 %, grâce notamment à l’installation de la vidéoprotection dès 2002 dans les rues cannoises, nous devons aujourd’hui affronter une nouvelle forme de délinquance. » Cette nouvelle forme de délinquance nécessite aujourd’hui de nouvelles mesures. David Lisnard, premier adjoint au maire, s’est beaucoup investi en faveur de la création d’un dispositif

BOUTON D’ALERTE :

d’alerte directement installé chez les commerçants. « Avec le centre de protection urbain, Cannes bénéficie déjà d’un outil exceptionnel et incontournable utilisé par l’ensemble des forces de l’ordre,» souligne -t-il. « La mise en place d’un bouton d’alerte dans les commerces est un nouveau moyen intelligent et pragmatique qui va optimiser le dispositif en place et créer un important effet dissuasif. »

couverture vidéo automatique

Cet outil supplémentaire pour lutter contre l’insécurité va en effet permettre aux commerces équipés d’être reliés au centre de protection urbain de la Ville grâce à un bouton installé dans un endroit discret et accessible. En cas d’agression, le commerçant pourra

LE NOUVEL OUTIL

SÉCURITÉ DE LA

Le parc cannois de vidéoprotection, actuellement de 341 caméras, est le plus dense de France. Il est désormais au service de ce nouveau système d’alerte.

presser le bouton, qui appellera directement le serveur d’alarmes situé au CPU et transmettra simultanément toutes les coordonnées relatives au commerce. En même temps, toutes les caméras situées à proximité de l’établissement vont alors être automatiquement orientées sur le périmètre concerné. « Les postes de commandement des polices municipale et nationale sont immédiatement informés, précise Jean-Claude Rinaudo, directeur de la police municipale de Cannes. Cette couverture vidéo automatique, dirigée par un serveur informatique, va permettre une réaction optimale dans l’urgence. Tous les itinéraires de fuite potentiels sont calculés et visualisés dans l’instant, et toutes les forces de l’ordre sont immédiatement mobilisées en fonction des prérogatives de chacun. Le premier objectif sera de sécuriser le périmètre pour mettre le public hors de danger et boucler le site pour parer toute tentative de fuite. » Au-delà du déploiement optimisé des forces de sécurité généré par l’activation du bouton d’alarme, la préven-

VILLE

tion est un élément fondamental du dispositif. « Les auteurs d’agression vont réfléchir à deux fois avant d’attaquer un commerce cannois. Un système d’affichage avise d’ailleurs le public de l’installation de l’équipement. »

convention avec les commerçants

S’il reste exceptionnel en France, ce concept de bouton d’alerte a déjà été expérimenté avec succès dans la commune de Courcouronnes dans l’Essonne. Un concept renforcé et adapté à Cannes, notamment au travers d’une convention qui lie les commerçants à la Ville. Si cette dernière assure les liaisons jusqu’au centre de protection urbain avec écran d’alerte et orientation des caméras, l’adaptation du système actuel du CPU au dispositif ainsi que la surveillance permanente les commerçants qui souhaitent s’équiper doivent, quant à eux, financer l’acquisition du matériel et les frais de maintenance inhérents. Une participation que ces derniers sont tout à fait prêts à prendre en charge, selon Éric Chaumier, président de l’UBACI (Union boccassienne des artisans, commerçants et industriels) : « Je fais partie de ceux qui avaient évoqué l’intérêt de ce type de dispositif et je me réjouis que la Ville ait pris cette

La réorganisation de la police municipale, opérée en septembre 2012, permet également une présence accrue sur le terrain pour plus de dissuasion et de réactivité.

« Les braqueurs vont réfléchir à deux fois avant d’attaquer un commerce cannois »

initiative. J’en ai parlé avec deux tabacs. Tous sont prêts à mettre la main à la poche pour installer le bouton. Grâce à cela, nous allons envoyer un vrai signal aux braqueurs. Même si la mesure ne va pas résoudre tous les problèmes, elle va en dissuader beaucoup. Maintenant, il faudrait l’accompagner d’autres mesures fortes à l’échelle nationale, comme par exemple la création d’un fichier centralisé et informatisé de recensement de l’achat d’or que nous ne cessons de réclamer ! » Au total, cent vingt commerces ont été contactés par la Ville. Le dispositif en lui-même sera opérationnel courant mars. Quant à la collaboration des forces de polices municipale et nationale, qui va d’ailleurs faire également l’objet d’une nouvelle convention, elle sera encore optimisée autour de ce type d’intervention. « La commissaire Morandi nous a bien aidés, tient à souligner Jean-Claude Rinaudo. Nos agents vont d’ailleurs suivre une formation auprès du commissariat central afin de mieux appréhender les différents modes opératoires à suivre, pour minimiser les risques, et travailler ensemble, en fonction de nos compétences respectives, avec le maximum d’efficacité. »

Éric Chaumier, président de l’UBACI.

Budget 2013

MAX ARTUSO, ADJOINT AU MAIRE DÉLÉGUÉ

AUX FINANCES

BUDGET 2013 :

M.A. : Grâce, tout d’abord, à une gestion stricte des dépenses réelles de fonctionnement, suffisamment maîtrisées pour rester à un niveau inférieur à l’inflation. Notre politique est de lutter contre le gaspillage, de réaliser le maximum d’économies, comme en matière d’investissement d’ailleurs, où nous appliquons une démarche dite « low cost » pour rechercher en permanence le meilleur rapport qualité prix. Notre gestion des ressources humaines, qui limite le recrutement aux remplacements indispensables et privilégie la promotion interne, nous permet aussi d’avoir un ratio charges de personnel/montant des recettes de fonctionnement de 42,2 %, soit plus de 10 points inférieur à la moyenne nationale qui est de 54 %. Nous sommes également extrêmement vigilants quant à l’attribution –et l’utilisation – de nos subventions, ce qui ne nous empêche pas de fournir des efforts conséquents quand cela est nécessaire, comme par exemple l’augmentation de 468 000 euros allouée au CCAS (Centre communal d’action sociale), dont le public est le premier fragilisé par la crise. Quant à nos recettes de fonctionnement, elles sont optimisées si l’on considère la conjoncture économique actuelle. Nous avions anticipé la baisse de dotation globale de fonctionnement de l’État qui se désengage de plus en plus des collectivités, nous avons évalué avec prudence les recettes indirectes liées aux trans-

QUALITÉ DE VIE « AMÉLIORER LA des Cannois, sans to

Ne pas augmenter les taux d’impôts communaux depuis douze ans, poursuivre le désendettement de la Ville, maîtriser les dépenses, optimiser les recettes et continuer à investir, dans tous les quartiers de la commune. Fidèle à une stratégie de gestion dynamique des finances communales, la municipalité a élaboré un budget 2013 qui conjugue, une fois encore, rigueur et performance, au profit de la qualité de vie de tous les Cannois. Explications avec Max Artuso, adjoint au maire délégué aux finances.

CCannes Soleil : Il semble que la municipalité mette un point d’honneur à ne pas avoir recours à l’impôt pour ajuster les finances communales…

Max Artuso : C’est pour nous une véritable ligne de conduite qui reste inchangée depuis douze ans ! Il est hors de question de toucher au pouvoir d’achat du contribuable, déjà bien malmené en ces temps de crise. Et le fait de ne pas augmenter les taux d’impôts du ressort de la commune depuis toutes ces années place ces mêmes taux, qu’il s’agisse de taxe d’habitation ou de taxe foncière, parmi les plus faibles des grandes villes françaises.

C.S : Sans augmentation de la pression fiscale, la Ville enregistre malgré tout un excédent de fonctionnement qui lui permet d’autofinancer ses investissements. Comment parvenir à un tel résultat ?

La rénovation du complexe Montfleury s’achèvera en fin d’année et va faire renaître ce haut lieu du sport cannois.

actions immobilières qui se sont effondrées dans les Alpes-Maritimes et heureusement un peu moins à Cannes. Nous avons pu compter sur la dynamique démographique et sur le développement de nouvelles entreprises qui ont engendré des recettes. Nous avons la chance aussi d’avoir de bons casinotiers dans notre ville dont le produit des jeux génère 9 millions d’euros malgré, là encore, la crise que traverse le secteur d’activité. Et puis, il faut noter aussi que la qualité des nombreux services offerts aux Cannois en matière de jeunesse, d’éducation, de petite enfance, de loisirs a favorisé un accroissement de fréquentation également source de recettes. L’écart entre les recettes optimisées et les dépenses réelles maîtrisées génère ainsi un excédent significatif de plus de 67 millions d’euros. Tous les investissements à travers les quartiers en faveur de la qualité de vie des Cannois sont donc autofinancés !

C.S. : Le désendettement, amorcé depuis cinq ans, se poursuit-il en 2013 ?

M.A. : Très activement, et de façon régulière. Depuis 2008, nous réduisons l’encours de la dette qui a ainsi diminué de 50 millions d’euros. Le taux moyen de cet encours a été réduit de 50 %, passant de 5,88 % en 2001 à 2,38 % en 2012 et ce, grâce à un important travail de renégociation. Et nous continuerons sur la voie d’un désendettement planifié qui a

même, cette année, dépassé les objectifs que nous nous étions fixés, et ce, justement grâce à notre gestion contrôlée des finances communales, laquelle a, ne l’oublions pas, été réévaluée au rang de AA en 2011 par l’agence de notation Standard & Poor’s alors même que les notes des États et collectivités étaient dégradées. En matière de reconnaissance, n’oublions pas non plus le prix Territoria d’Or qui a consacré notre démarche « low cost » sur les achats, saluant la gestion économe de la municipalité sur le plan national.

C.S. : Plus de 60 millions d’euros sont consacrés à l’investissement dans ce budget 2013, répartis dans tous les quartiers cannois. Pour la municipalité, il est important de continuer à investir ?

M.A. : C’est essentiel ! Après la première et nécessaire phase de « rééquipement » de la Ville, entre 2001 et 2007, pour laquelle nous avons dû investir de façon plus « offensive » afin de compenser plusieurs années de sousinvestissement qui avaient rendu obsolètes les infrastructures municipales, nous avons réussi, malgré la crise, à maintenir un niveau d’investissement important pour poursuivre nos opérations de construction, de rénovation ou d’embellissement dans tous les quartiers cannois. Et puis en tant que collectivité locale, dans cette conjoncture difficile, il nous semble naturel de jouer un rôle moteur pour l’écono-

« Nous luttons contre le gaspillage pour réaliser le maximum d’économies »

mie locale. Nous suivons aujourd’hui un plan d’investissement mis en place en 2008 que nous parvenons à respecter grâce, une fois encore, à la maîtrise de notre gestion et à l’autofinancement dégagé. Cette année, de grands chantiers vont s’achever : c’est le cas de la construction de l’école Marcel Pagnol, qui va offrir aux écoliers du quartier de Ranchito comme à leurs enseignants des conditions d’accueil exceptionnelles à la rentrée prochaine. C’est le cas aussi du complexe sportif Montfleury, qui va rouvrir aux Cannois après des décennies d’abandon, avec des infrastructures d’accueil remarquables, ou encore du nouveau centre aquatique à La Bocca, qui sera opérationnel dès cet été. Sans oublier toutes les opérations en cours ou programmées inscrites à ce budget 2013 : la poursuite des travaux de reconstruction de la gare SNCF, du Bus à haut niveau de service (BHNS), de modernisation du Palais des festivals et des congrès, de l’opération Cœur de Ranguin avec la réalisation d’une « coulée verte », l’aménagement de la basse vallée de la Siagne pour sanctuariser le site, l’installation de vingt caméras supplémentaires de vidéoprotection, la rénovation des rues du centreville. Petits ou grands, ces travaux sont menés avec un seul objectif : l’intérêt général, celui de tous les Cannois.

ucher à leur pouvoir d’achat. »

Avec le nouveau centre aquatique de La Bocca, tous les Cannois auront accès dès cet été à un bassin olympique découvert de 50 mètres et à un bassin ludique découvert de 25 mètres avec pataugeoire pour les tout-petits.

L’école-jardin Marcel Pagnol ouvrira ses portes dès la rentrée 2013 aux écoliers du quartier de Ranchito.

Les messages se déclinent sur les marchés Forville...

malmenées par la crise et par l’attrait de plus en plus important du consommateur pour l’achat en ligne. »

Six accroches sympathiques

Pour apporter son aide aux maraîchers, dont l’activité traditionnelle fait partie intégrante de l’identité de Cannes, et qui est mise à mal par la concurrence de la grande distribution, la Ville a donc renouvelé l’initiative avec, cette fois-ci à l’honneur, les marchés Forville, Gambetta et de La Bocca, déclinés au gré de visuels colorés gorgés de soleil et de bonne humeur. « Un peu comme les étals des marchés ! souligne Marie-Julia Masse, responsable de la communication municipale. « Nous avons cherché à concevoir une campagne dynamique, rafraîchissante et décalée tout en restant au cœur même du sujet, avec six accroches sympathiques, écrites dans une typographie ludique et originale, sur le thème des fruits et légumes, mais aussi des poissons issus de la pêche lo-

Les marchés cannois tiennent le haut du carreau !

De vraies stars ! Forville, Gambetta, La Bocca… Les trois marchés de Cannes sont les héros d’une campagne de communication lancée par la Ville pour soutenir les maraîchers et la production locale. À l’affiche : des jeux de mots gourmands et toniques qui titillent nos papilles et nos paniers. Allez, demain matin, on fait tous notre marché !

EEnvie d’avoir la pêche ? Besoin de se fendre la poire ? C’est la faim des haricots ? Il vous manque la cerise sur le gâteau ? Voire même… Besoin de prendre le frais, ou encore... Envie de voir la vie en roses ? Les adages détournés se transforment en messages assumés pour inviter les Cannois à arpenter le carreau de leurs marchés locaux. Unedémarche de soutien au commerce de proximité qui n’est pas nouvelle pour la municipalité, comme l’explique Sylvain Dony, directeur adjoint-adjoint du département communication de la Ville, à l’origine de la campagne : « Depuis 2008,

nous réalisons chaque année une campagne de communication au moment des fêtes de Noëlsur le thème Cannes, galerie marchande à ciel ouvert, pour inviter le public à acheter ses cadeaux chez les commerçants cannois. Cette nouvelle démarche, comme les précédentes, s’inscrit, dans le cadre des nombreuses mesures menées par la municipalité en faveur du développement économique, et notamment du soutien aux petites entreprises souvent

... Gambetta, ... et de La Bocca.

« Une campagne dynamique, rafraîchissante et décalée »

cale et des fleurs. Toutes sont soulignées par un message clair : faites votre marché ! » Pour offrir à l’ensemble une belle visibilité, la campagne se décline sur l’ensemble du mobilier urbain de la Ville de Cannes, dans les différents médias municipaux (www.cannes.com, Le Mois à Cannes et… Cannes Soleil !) et jusque sur les marchés dont les halles ont également été pavoisées. L’affichage sera repris périodiquement de façon récurrente pour pérenniser cette opération de soutien aux couleurs de laquelle tous les marchés sont également pavoisés. Alors à vos paniers ! Soutenez vous aussi les maraîchez et petits commerçants ! Laissez-vous tenter par la gamme variée des produits frais présents sur nos marchés et par l’ambiance chaleureuse de nos carreaux cannois. C’est la patate assurée !

Cannois du mois

Depuis l'âge de 6 ans, la pianiste non voyante Yuliya Dzyuba évolue de concerts en récitals, sur les plus belles scènes de la région, de Cannes à Monaco. Grâce au soutien de nombreuses associations, comme l’Inner Wheel, qui organise le 30 mars prochain une soirée théâtre à son profit, la jeune prodige a réussi à perfectionner son art, malgré les obstacles liés à son handicap. Aujourd'hui âgée de 17 ans, cette virtuose d’exception est promise à un grand avenir de concertiste. Récit d'un parcours atypique.

Yuliya

Dzyuba :

Yuliya a un sens du son très fin.

la lumière au bout des

N« Nous nous sommes vite aperçus qu'elle aimait beaucoup la musique, raconte Victoria, la maman de Yuliya, d’origine ukrainienne. Nous lui avions offert un petit piano en jouet, quand elle avait deux ans. Au début, elle a fait de la musique avec un seul doigt, puis spontanément, elle a joué des choses plus compliquées. » La petite Yuliya fait preuve d'un talent rare, rapidement détecté. « Un jour, un accordeur de piano est venu chez nous et l'a entendue jouer. Il nous a dit qu'elle était vraiment douée et il nous a aidés à trouver un professeur. Elle avait déjà une mémoire très développée. Dès son plus jeune âge, elle écoutait une seule fois la musique et elle savait immédiatement la reproduire. » À son arrivée en France en 2002, Yuliya est contactée par la presse locale. Dans un article élogieux, la journaliste lance un appel pour trouver à la petite fille non voyante, un professeur qui

puisse prendre en compte sa particularité, Un jeune professeur, Lionel Sauze, lui enseignera pendant deux ans la musique, sans partition, en utilisant uniquement l'audition.

« Elle a l'oreille absolue, souligne la maman. Elle a un sens du son très fin. Elle connaît de manière innée le solfège. » Ré mineur, fa dièse ou sol bémol... Les notes n'ont pas de secret pour Yuliya.

un talent précoce

Mais la méthode devient vite trop limitée.

« Le but n'est pas de répéter toutes les musiques. Il fallait aller plus loin pour qu'elle puisse progresser encore. » Victoria entre en contact avec Jacqueline Dicharry, une professeure non voyante qui exerce à Nice. Celle-ci va initier Yuliya au braille musical. Parallèlement, elle suit des cours au Conservatoire de musique et de théâtre de Cannes.

Très vite, les progrès sont visibles. Elle y apprend à se présenter en public, à faire des auditions. La jeune pianiste s'entraîne avec assiduité et fait son premier concert au Palm

Avec sa professeure de braille, Jacqueline Dicharry.

Yuliya en concert

Yuliya Dzyuba, aux côtés de trois autres jeunes musiciens cannois, John Gade, Alain Pietka et Stéphane Salort, se produira le 6 avril à 18 h 30 au Clos des Roses à Fréjus lors d’un concertvernissage organisé par leur professeur au CNRR de

Beach, dès l'âge de six ans. Puis, les récitals et les concerts s'enchaînent : à l’espace Miramar pour le Rotary club, un dimanche par mois à l'hôtel Majestic pour le Cercle musical de Cannes, qui aide à promouvoir les jeunes talents de la région, ou deux fois par an à Nice pour l'association Mozarht, qui soutient la pratique des différents instruments de musique et l’apprentissage du solfège en braille. Des expériences très formatrices : « Elle joue de manière plus professionnelle, avec plus de détails, souligne Victoria. Elle est très à l'aise en concert, que ce soit seule, à quatre mains, en trio ou avec un orchestre. » En mai 2012, elle remporte même le grand prix du Festival international de l'art « Jeunes étoiles de Cannes ».

doigts

Entre l'Institut d'éducation sensorielle de Nice, où elle suit sa scolarité et ses répétitions, Yuliya a un emploi du temps très chargé. Très douée pour les langues, elle parle couram-

Nice et par Bernd Preiss, créateur de « fractales », véritable concept artistique (http://www.fractal-fineart.com), le concours de l’association Art Azur – Au-delà du regard. Une soirée dédiée à leur talent pour récompenser leur mérite. Rens. et réservations : 06 73 91 96 63

ment l'anglais, l'italien, le russe. Elle apprend aussi à gérer la vie quotidienne. « Une fois par semaine, les enfants de l'institut sont accueillis dans une école ordinaire, où ils peuvent être en contact avec d'autres enfants et partager leurs activités, précise Victoria. Ils sont tous complémentaires. Yuliya a beaucoup de succès lorsqu'elle chante et joue du piano. » des études musicales coûteuses

Depuis la rentrée, Yuliya prend des cours au Conservatoire national à rayonnement régional de Nice. Amédée Briggen, sa professeure du conservatoire, coordonne le travail avec la professeure de braille. Un gros travail de recherche est mené pour trouver les partitions réalisées sur commande à Paris, qui coûtent chères. Heureusement, les associations répondent toujours présentes : « Il y a deux ans, l'association du Cercle musical de Cannes a même financé un appareil pour permettre à Yuliya de jouer sur un piano silencieux, insonorisé. » Pour participer au financement de ses cours et de partitions en braille, l'association Inner Wheel organise le 30 mars une grande soirée théâtre. Cette association in-

grande soirée théâtre de l’inner Wheel au profit des enfants handicapés

L’Inner Wheel de Cannes présente, Panique au Ministère, interprété par la compagnie Coup de Théâtre, samedi 30 mars, à 20 h 30, à l'Espace Miramar. Une soirée théâtrale destinée à récolter des fonds pour les enfants atteints d'un handicap. Cette pièce de boulevard de Jean Franco et Guillaume Mélanie voit évoluer des personnages hauts en couleurs au sein du ministère de l'éducation nationale. Un cocktail explosif et drôle,

Catherine Rouland-Glemot, présidente de l’Inner Wheel de Cannes, redouble d’efforts pour collecter des fonds dont bénéficieront la jeune fille et d’autres enfants atteints de handicap.

« Dès son plus jeune âge, elle savait immédiatement reproduire la musique »

ternationale féminine de bénévolat et service, qui se mobilise régulièrement en faveur de nombreuses causes solidaires, a concentré son action, cette année, sur l'aide au handicap. « Il y a beaucoup à faire dans ce domaine, précise la présidente de l’Inner Wheel de Cannes, Catherine Rouland-Glemot. Pour l’association, la compagnie Coup de théâtre a tout de suite accepté de jouer bénévolement afin de récolter des fonds destinés aux enfants handicapés. « Nous souhaiterions également participer à l'achat d'un ordinateur en braille pour Yuliya. C'est un gros investissement de 6 000 euros, et nous lançons un appel aux associations pour financer ce projet. » La mobilisation est grande pour atteindre ce nouvel objectif (voir encadré ndlr). Pour que, loin de toutes ces contraintes techniques et financières, de Bach à Beethoven, Chopin, Mozart ou Schubert - dont elle connaît l'ensemble des répertoires - aux musiques folkloriques russes ou aux chansons de Jean-Jacques Goldman et Elton John, Yuliya continue sereinement d’entraîner ses auditeurs dans une féerie de notes, de rythmes et de mélodies.

avec Pascal Briend, Alain Demaret, Françoise Grandvoinet, Richard Humbert, Chantal Rivoire, Alexia Sauvard et Johan Schies. Deux heures de rires et de répliques débridées qui ont déjà séduit la France entière... et le public cannois ! Espace Miramar, angle rue Pasteur / Bd Croisette Rens. et réservations au 06 98 32 19 16 ou 04 93 46 70 05

Ad Astra Films : produire à Cannes,

TRIOMPHER À SUND

En fondant en 2008, Ad Astra Films, David Guiraud et Sébastien

Aubert avaient un but principal : démontrer qu’installer une maison de production de films à Cannes était possible et que notre ville pouvait être un vivier créatif dans ce domaine. Cinq ans après, jour pour jour, le pari est réussi, puisqu’outre des courts-métrages sélectionnés, comme le mois dernier à Sundance (voir encadré) et primés dans les plus grands festivals, la société prépare son premier long-métrage pour cet été. Un happy end qui n’est pourtant, et heureusement, que le commencement.

DDavid Guiraud croyait dur comme fer à son aventure cannoise, bien avant que les faits ne lui donnent raison. « Nous sommes originaires de la région et nous avons pensé que Cannes, capitale du cinéma, ce n’est pas un slogan pour dix jours par an seulement. Cela parle à tous les professionnels, c’est une carte de visite en soi d’y être installé. Et puis à Paris, le marché du court-métrage est sclérosé : trop de monde, trop de films. » Le jeune homme fait le point avec nous sur l’actualité et les projets de la société, qui a déjà eu deux films qualifiés pour les Oscars et dont l’une des dernières productions, Social Butterfly, a été acclamée au tout récent festival de Sundance.

C.S. : C’est d’ailleurs l’un de vos propres films qui a étrenné la société ?

D.G. : Oui, Le Tonneau des Danaïdes. Mais jamais nous n’avons envisagé de créer une société uniquement pour ce film. Dès le départ, il était clair que nous voulions produire et distribuer sur le long terme. En revanche, il nous a servi de carte de visite car nous l’avons tourné de la manière la plus professionnelle qui soit, à l’étranger, au Maroc, en 35 mm. La musique a été enregistrée par l’orchestre philarmonique de Bratislava, etc.

« La vie d’un court-métrage se déroule dans les festivals et à la télévision »

Sébastien Aubert et David Guiraud (au premier plan) : l’avenir est à eux.

Cannes Soleil : Quelles sont les activités de l’entreprise ? David Guiraud : Nous sommes producteurs et distributeurs, y compris dans ce cas de films produits par d’autres. Nous venons également de créer une seconde société Films 06, spécialisée dans le film d’entreprises, plus particulièrement celles de notre région. Et enfin, nous préparons notre première production de longmétrage, le premier film d’une réalisatrice géorgienne, en coproduction avec son pays d’origine. Je suis également réalisateur.

Sur le tournage de Social Butterfly.

C.S. : Vous défendez un courtmétrage professionnel de qualité, loin de l’image du film de copains tourné bénévolement ?

D.G. : Ce genre de film de bric et de broc existe encore un peu, mais le court-métrage aujourd’hui est une œuvre en soi, un peu comme l’est une nouvelle par rapport au roman, même s’il sert aussi à montrer ce qu’un réalisateur peut faire. Chez nous, il y a autant de soin apporté à un court qu’à un long. Et tout le monde est payé.

C.S. : Un exploit si l’on considère que le court n’a quasiment plus aucune visibilité en salles. Quelle est sa viabilité économique ? D.G. : Il ne faut se faire aucune illusion, on ne

ANCE

peut pas gagner d’argent avec un courtmétrage, juste retomber sur ses pieds. La vie d’un film se déroule dans les festivals et à la télévision, la programmation en salles ayant, effectivement, quasiment disparu sauf parfois en dehors des grands circuits, chez quelques indépendants. Notre mission, en tant que producteurs et - surtout pour cette partie là du travail - distributeurs est de montrer le plus

Social Butterfly en vedette à Sundance

Le festival de Sundance, créé par Robert Redford dans la station de ski de Park City dans l’Utah, est le plus grand rendez-vous mondial du cinéma indépendant. Côté courtmétrage, ils étaient plus de huit mille à espérer une sélection. C’est dire l’exploit réalisé par Social Butterfly, le film de Lauren Wolkstein, produit par Ad Astra Films, avec qui la réalisatrice prépare son premier long. Une part de l’équipe était sur place, en janvier dernier. « Social Butterfly a connu un vif succès, précise Sébastien Aubert : les quatre représentations furent quasiment toutes complètes et chaque fin de projection saluée par des applaudissements nourris. Les questions-réponses entre le public et l’équipe du film furent l’occasion d’échanger sur la thématique, le tournage, mais surtout de parler des projets de longs métrages de la société et de la

possible les films, notamment à travers les festivals, y compris les plus importants. Et de les vendre aux chaînes de télévision, dont le nombre a heureusement explosé, selon une grille tarifaire à la minute.

C.S. : Vous venez donc également de créer une branche consacrée au film de communication pour les entreprises de la région, Films 06.

D.G. : Oui, tout à la fois à travers le film d’entreprise classique, mais aussi avec le film dit de team-building. Il s’agit d’aider les salariés qui participent aux journées de cohésion organisées par l’entreprise, style stage de survie ou de kayak, à tourner un film où l’on redistribue les rôles habituels de chacun, salarié ou dirigeant. C’est une expérience qui favorise vraiment la découverte de l’autre.

réalisatrice. De nombreux bloggeurs et médias américains, dont le Los Angeles Times, ont salué le film et la performance de ses comédiens. » Et Laura Wolkstein a eu droit à son déjeuner avec le maître des lieux lui-même, le grand Robert Redford. Pas une Arnaque de rencontrer Gatsby le magnifique.

De gauche à droite : Élodie Coudert (scripte), Camille Claris (comédienne), Lauren Wolkstein (réalisatrice), Rim Laurens (compositeur) et Sébastien Aubert (producteur).

C.S. : Ad Astra fait partie des sociétés qui bénéficient des locaux de la pépinière d’entreprises créée sous l’impulsion de la municipalité cannoise.

D.G : Nous en sommes très heureux et nous remercions vraiment David Lisnard, le premier adjoint au maire, d’avoir initié cette création. Cela nous donne d’excellentes conditions de travail dans des locaux neufs. Et lorsque nous déménagerons sur le site de Bastide rouge, cela sera passionnant d’échanger avec d’autres entreprises du monde de l’image. Cela peut même faire naître un véritable pôle de créativité et inciter de nombreuses productions de l’extérieur à venir tourner à Cannes.

f Ad Astra Films, Cannes 2000, 29 boulevard de la Ferrage, 06400 Cannes. www.adastraa-films.com

Une scène

extraite de Social Butterfly.

AU SOLEIL DES HOMICIDES CANNOIS :

Monique Millet tourne les pages du passé

Avec son premier roman Au soleil des homicides cannois , Monique Millet a relevé un double défi. Celui de l'écriture et celui de la maladie. Atteinte d'un cancer, Monique, ou Elisamm de son nom d'auteur, a tourné avec ce livre, les pages douloureuses de sa propre histoire, mettant en lumière une nouvelle femme plus forte et prête à prendre tous les risques.

J« Je dédicace ce livre aux victimes d'assassinat ». déclare Monique. Malgré les épreuves, cette femme active, maman de trois enfants âgées de 21, 14 et 8 ans, estime avoir beaucoup de chance : « Contre la maladie on peut se battre, là, on ne peut pas », ajoute-t-elle en pensant aux familles des victimes. Dans son roman au titre équivoque, à la fois sombre et lumineux, Au soleil des homicides cannois, Monique met en scène la disparition d'une jeune fille, sur fond d'histoire d'amour. « La journaliste Sandra va prendre en main l'enquête auprès du commissaire de police. Plusieurs intrigues vont se greffer à la trame d'une histoire familiale pour mieux dérouter les lecteurs et ceux qui mènent l'enquête ». Dans un suspens savamment distillé au fil des pages, l'auteure entraîne le lecteur à travers les quartiers cannois, les lieux familiers de la ville, pour déjouer les pièges des apparences, découvrant la noirceur des âmes, là où on ne l'attend pas. Comme son personnage principal, dont la vision évolue au gré des révélations, le regard de Monique semble aussi s'être métamorphosé. « Le cancer a modifié ma vie », affirme-t-elle catégoriquement. Depuis son opération et le traitement de chimiothérapie, elle fait fi de tous les regrets, de toutes les limites, de toutes les barrières. Actuellement en état de rémission, elle apprend à vivre autrement, intensément. « Je veux tout risquer pour n'avoir aucun regret. » vivre pour sa passion

Ancienne employée de poste, Monique porte sur son passé un regard intransigeant. « On m'a toujours dit de ne pas prendre de risque, » raconte-t-elle. « Quand on est fonctionnaire, tout est cartésien. Je m'étais pliée au moule, par facilité ou fainéantise. Je regrette, j'ai

perdu vingt ans de ma vie. Avec la maladie, j'ai réfléchi et je me suis demandée pourquoi avoir choisi cette voie ? À force de se protéger on n'ose plus rien... » Aujourd'hui, elle n'a qu'un seul credo : « Vivre pour sa passion, c'est vivre pour de bonnes raisons. »

Sa passion, justement, c'est l'écriture : « Depuis toute petite, j'ai toujours écrit. J'ai écrit un recueil de poèmes, que je n'ai pas voulu faire publier. J'ai écrit un essai érotique, je me suis même essayé au théâtre, mais je n'ai jamais terminé la pièce. » Les voyages et les arts l'attirent aussi. Modèle pour photographe, danseuse classique, musicienne, Monique a multiplié les expériences artistiques. « Petite, je me prédestinais à la danse classique que j'ai pratiquée jusqu'à l'âge de 15 ans. » Mais des problèmes de santé ont eu raison de son ambition... Après son opération et sa chimiothérapie, elle se remet à l'écriture. « Pendant mon année « sabbatique », j'ai écrit dix-huit pages, ça a été le déclic. » Après avoir terminé les soins, elle s’attelle à la tâche. Tous les jours, « sauf pendant les vacances scolaires », la convalescente poursuit son rêve : écrire un roman. « L'essentiel est d'aller jusqu'au bout. J'ai longtemps tourné autour de ce projet de roman avant de me lancer. » Une fois engagée, plus rien ne l'arrête : « J'écris dès le matin, un peu moins l'après-midi où je sors pour m'évader. La nuit, si ça me réveille, je me lève pour écrire. C'est comme une sorte d'écriture automatique. Je visualise les scènes comme dans un film, je construis l'intrigue et je crée les personnages, avant de rédiger. »

La publication de son roman est pour elle, une grande source de satisfaction. « J'ai finalisé l'objet de convoitise. Je peux enfin l'avoir dans mes mains. Ce n'est plus du virtuel. Les lecteurs

m'ont fait des compliments. L'intrigue les tient en éveil jusqu'à la fin du livre. Certains me disent : « C'est bien écrit », « Ça se lit facilement ». D'autres me demandent : « Àquand la suite ? »

ville qu'elle a définitivement adoptée, depuis l'âge de 16 ans.

Son combat contre la maladie

Aujourd'hui, Monique veut continuer à écrire. Elle est déjà en train de finaliser son deuxième ouvrage, un roman semi-autobiographique sur son expérience de la maladie. « Je suis têtue et bornée et je sais que j'irai jusqu'à Paris s'il le faut pour le faire publier. Dans ce livre, plus intime, j'explique ce que j'ai vécu, le protocole, l'hôpital... Je romance aussi à travers des flash backs, des histoires... »

« Je veux tout risquer pour n'avoir aucun regret »

La mort est un sujet auquel elle pense, mais qui n'est pas obsédant. Elle écrit surtout pour les autres, pour les soutenir, les mettre en garde aussi contre la progression de la maladie dont on ne se rend pas toujours compte. « J'ai vécu avec d'autres malades et je sais qu'ils n'ont pas toujours le même moral que moi. Je suis née cool et clown ! J'ai toujours du recul par rapport aux choses. J'ai l'impression d'avoir vécu deux vies en parallèle, une vie active et une vie lunaire, imaginaire. » Une force qu'elle souhaite partager avec les autres et surtout avec ses enfants :

« Aujourd'hui, j'assume qui je suis, il était temps ! J'ai envie d'être lue et d'être en accord avec moi-même. Je veux laisser quelque chose de palpable à mes enfants. »

f Au soleil des homicides cannois Éditions Les sentiers du livre, disponible à La Fnac, Amazon.fr et Chapitre.com

Son roman Au soleil des homicides cannois a pour théâtre Cannes, une

BOUCLES MAGNÉTIQUES AUDITIVES :

LES SALLES CANNOISES

Les boucles d’induction magnétiques – communément appelées boucles auditives –permettent aux personnes sourdes appareillées de bénéficier de meilleures conditions d’écoute et d’assister à des spectacles culturels. Le Palais des festivals et des congrès et les salles municipales sont notamment équipés de cette technique encore trop rare dans les lieux publics. Christian Guittet, Cannois d’adoption et sourd à la suite d’un accident, membre de la Commission communale pour l’accessibilité, a testé ces « boucles » cannoises, et nous fait part de son expérience. Rencontre.

LLa surdité de Christian Guittet remonte à décembre 2003. Renversé par un chauffard, ce fonctionnaire européen qui mène une vie agréable voit brutalement ses deux oreilles internes détruites, perd son équilibre vestibulaire et devient totalement sourd. Il bascule alors dans un univers de silence que les entendants ne peuvent imaginer : « On parle souvent des sourds engénéral. Mais il y a deux catégories de personnes sourdes, explique Christian Guittet. Celles qui sont nées sans pouvoir entendre – l’apprentissage de la langue parlée et l’accès à l’éducation ont généralement été dif-

L’espace Miramar bénéficie de la boucle auditive.

appareillées et portent une prothèse auditive muni d’une position « T » qui leur permet de bénéficier des systèmes de boucle auditive. « Là encore, l’information fait souvent défaut, précise Christian Guittet. Certaines personnes ne savent même pas que leur appareil est compatible avec les boucles auditives. Bien sûr, toutes les prothèses n’ont pas de position «T» mais parfois elles en ont une qui n’a pas été activée par l’audioprothésiste. D’où l’importance d’être bien informé. » Après son accident, Christian Guittet a pu bénéficier d’une technologie de pointe : les implants cochléaires. Ils lui per-

ficiles pour elles en raison de l’importance accordée à l’oral dans l’enseignement – et celles qui, après avoir mené une vie « normale », sont devenues sourdes ou malentendantes, soit 6 millions de personnes en France. Les gens associent souvent la surdité à la langue des signes alors qu’il y a beaucoup de « devenus sourds » qui ne la connaissent pas et n’envisagent même pas de l’apprendre ! » Nombre d’entre elles sont

mettent d’entendre à nouveau, mais l’obligent malgré tout, en raison de la gravité de son handicap, à fournir un effort de concentration important pour comprendre ses interlocuteurs : « Imaginez qu’un étranger s’adresse à vous dans sa langue. Moins vous connaissez cette la langue, plus vous avez besoin de vous concentrer sur ce qu’il dit, de regarder ses lèvres prononcer les mots. Et le bruit ambiant vous gêne terrible-

Christian Guittet

À L’ÉCOUTE

ment. » Inutile donc de préciser la difficulté pour quelqu’un qui entend peu ou pas du tout de suivre un spectacle. D’où l’utilité de la boucle auditive : elle transmet directement à la prothèse le son diffusé dans la salle, sans qu’il ne soit« pollué » par les bruits de fonds et autres échos qui y règnent habituellement.

équiper et informer

Christian Guittet a découvert le principe de la boucle auditive alors qu’il s’exprimait luimême sur son expérience d’implanté chochléaire lors d’une conférence. L’auditoire était principalement composé de personnes sourdes ou malentendantes et la salle était bien évidemment équipée de la boucle. Cultivé, amateur de cinéma et de scène, il découvre que malgré son handicap, il lui est possible d’assister à un spectacle, d’aller voir un film. Et pourtant… : « Les lieux puL’office du tourisme du Palais est équipé d’une boucle auditive. Un câble génère un champ magnétique capté par la prothèse auditive en position « T ».

« Les efforts de la Ville et du Palais dans l’installation de boucles magnétiques sont remarquables »

blics – et notamment de salles de spectacles – équipés de boucles magnétiques sont encore trop rare, déplore-t-il. Parfois, l’endroit est équipémais l’information est inexistante. Ou encore les boucles ne sont pas branchées. »Christian Guittet a donc été très heureux d’apprendre qu’à Cannes, où il s’est installé en 2006, plusieurs salles publiques bénéficient de boucles. Au Palais des festivals et des congrès par exemple, quatre-vingt-deux sièges et trois strapontins dans le Grand auditorium, ainsi que quatre-vingt-neuf sièges et sept strapontins au théâtre Debussy, permettent aux personnes appareillées de suivre les spectacles. Invité par l’équipes du Palais à vérifier le fonctionnement du dispositif, ChristianGuittet a salué son efficacité : « Nous avons constaté ensemble quela boucle magnétique équipant le Grand auditorium fonctionne parfaitement et peut apporter aux sourds et aux malentendants – du moins à ceux bénéficiant de prothèses auditives compatibles avec le système – une qualité d’écoute aussi bonne que possible compte tenu de leur handicap. » Même constatation du côté de l’espace Miramar où Christian Guittet a récemment pu assister dans d’excellentes conditions à la conférence duchanteur Antoine donnée par l’association Connaissance du monde. « La boucle fonctionnait parfaitement, j’ai été ravi, d’autant que j’avais eu auparavant deux expériences malheureuses dans la salle, qui ne remettaient pas en cause l’installation. Alors que j’étais venu voir une pièce de théâtre, j’avais, en effet, été très mal reçu par une dame tenant la billetterie pour la compagnie jouant ce soir-là : elle avait refusé de m’écouter. Une autre fois, la boucle étaint tout simplement éteinte. D’où l’importance d’informer les techniciens et les organisateurs d’événements sur le dispositif ! »

Le Grand auditorium du Palais des festivals et des congrès dispose de quatre-vingtdeux sièges et trois strapontins équipés d’une boucle auditive magnétique et sur lesquels une signalétique est apposée.

16e journée nationale de l’audition

Le 14 mars aura lieu la 16e journée nationale de l’audition. L’occasion de faire le point sur ses propres besoins et de mieux s’informer pour faciliter la vie de ceux qui ont des problèmes d’audition. Parmi les conseils à suivre pour s’adresser à une personne malentendante de la façon la plus efficace possible : parler face à elle, à voix égale et naturelle en articulant, ne pas lui parler depuis une autre pièce, ne pas parler en mangeant ou en fumant, laisser ses lèvres bien visibles, réduire les bruits de fond. Rens. www.surdifrance.org et www.journee-audition.org

D’autres lieux culturels cannois disposent d’une boucle magnétique auditive, tels le théâtre de la Licorne ou encore le cinéma

Le Raimu à La Bocca – une boucle accessible depuis ses 160 fauteuils est en cours d’installation suite aux récents travaux de rénovation et devrait être opérationnelle sous peu. « Je dois souligner que les efforts de la Ville de Cannes et du Palais dans ce domaine sont remarquables et que peu de villes en France sont aussi avancées dans ce domaine, » s’enthousiasme Christian Guittet, qui espère maintenant que le dispositif de boucle auditive se généralisera de plus en plus dans l’ensemble des lieux publics. Et que les personnes sourdes sauront en profier. Tout simplement.

Nouveau Gérard Philipe au théâtre, nouveau Belmondo au cinéma, les étiquettes n’ont pas tenues et c’est tant mieux pour lui et pour nous : Francis Huster est Francis Huster et c’est très bien. Avec Bronx, qu’il jouera le 7 mars à Cannes, il lance un nouveau défi : jouer seul en scène dixhuit personnages différents. Un homme se souvient de son enfance et de son adolescence, entre mafia et droit chemin, entre deux pères, le vrai, chauffeur de bus, et un mafieux qui fascine le petit garçon. Conversation en deux actes avec un passionné : de théâtre… et de foot !

FFrancis Huster a joué seul sur scène de grands textes et de grandes pièces bien avant que cela ne devienne une mode.

L’Os de cœur, La Peste, Waterloo, Sacha lemagnifique, notamment, jalonnent une carrière théâtrale exceptionnelle, des triomphes au Conservatoire aux plus grandes scènes parisiennes en passant par la Comédie-Française, la maison de ce Molière qu’il chérit par-dessus tout. Le temps passe et il ne change pas : passionné, enthousiaste, toujours autant aimé du public. À quelques minutes d’entrer en scène, chaleureux et amical, incitant gentiment au tutoiement, il prend le temps de nous parler théâtre… et ballon rond.

Cannes Soleil : Le choix de Bronx ?

Francis Huster : Une évidence. J’avais énormément aimé le film, Il était une fois le Bronx, joué et réalisé par Chazz Palminteri, et lorsque j’ai découvert que c’était également une pièce, j’ai immédiatement voulu la jouer. Nous avons soumis le projet à Chazz qui a agréé l’adaptation d’Alexia Perimony. C’était très important d’avoir son accord car c’est une histoire autobiographique. Il a vraiment été témoin d’un meurtre étant enfant, n’a pas dénoncé le mafieux auteur du crime qui, en signe de reconnaissance, s’est occupé de lui tout au long de son adolescence.

C.S. : Dans le film, la bande originale a beaucoup d’importance. En as-tu conservé la trace sur scène ?

F.H. : Ah oui, évidemment. Il y a du James Brown, du Sinatra, du Bobby Womack, etc. Et grâce à la mise en scène de Steve Suissa, on y entend aussi tous les bruits de NewYork. Si l’on y ajoute le décor de Stéphanie Jarre, devant un bar avec les lumières de la ville en arrière-plan, on est presque plus proche du cinéma que du théâtre. C’est même du cinéma en 3D ! (rires).

C.S. : Pourquoi revenir régulièrement à ce jeu en solitaire alors que tu es habituellement un adepte des troupes et du collectif ?

F.H. : Parce que certains textes, certaines idées, me touchent de manière si personnelle que j’éprouve le besoin de les défendre de cette manière. Dans Bronx, on parle d’éducation, de tolérance, de réflexion devant les choix de vie, des sujets qui appartiennent à ce que j’estime le plus important dans la vie. Et puis, Bronx au fond, parle des années Kennedy, dont on va célébrer le cinquantenaire de la mort, ces années où l’on pouvait croire à un monde meilleur.

C.S. : Tu viendras le 7 mars rencontrer les élèves de la section théâtre du lycée Bristol. De nombreux comédiens se sont révélés en sortant de tes cours. La transmission semble importante pour toi.

Francis Huster,

construit une carrière remarquable, ne se laissant jamais voguer au fil du vent en gaspillant leur talent. Combien de leurs contemporains, populaires un temps par des choix faciles, sont oubliés ? Cela a toujours été comme ça. Regarde Molière : il y avait beaucoup d’autres auteurs qui avaient du succès à l’époque mais c’est Molière qui reste parce que l’exigence l’emporte toujours.

C.S. : Comment juges-tu la situation du théâtre en France ?

F.H. : Je pourrais développer les problèmes économiques, l’opposition stérile théâtre privé-théâtre public ou la frilosité des producteurs : par exemple, malgré nos deux noms, Éric-Emmanuel Schmitt a mis trois ans à monter son Anne Frank où je joue le père. Résultat : le succès est tel que je joue encore la pièce en alternance avec la tournée de Bronx ! Mais de manière générale, je voudrais insister sur le fait que le théâtre en France se libère après les crises et non pendant. Au fond, il épouse l’état d’esprit du pays et renaît après chaque bouleversement en se relevant en même temps que lui. Et aujourd’hui, c’est le pire ou le meilleur qui peut arriver et c’est exaltant de faire partie de cette période charnière.

C.S. : Des souvenirs de Cannes ?

F.H. : Le Festival est une période de folie et de magie que j’adore. Et mon plus grand souvenir n’est pas personnel : c’est le triomphe fait à Jean-Paul (Belmondo, ndlr) lorsque le festival lui a enfin rendu hom-

L’AS DE CŒUR

F.H. : Le théâtre, c’est un partage. Lorsque l’on est en osmose avec le public, lorsqu’on le fait rire, pleurer, réfléchir, c’est magique. Cette expérience, j’ai souhaité la faire vivre auprès des générations suivantes et en tant que professeur ou leader de troupe,j’ai toujours voulu faire émerger le meilleur de chacun, les aider à devenir comédien ou comédienne dans ce que ça signifie de plus vital.

C.S. : Ta popularité auprès du public est immense, sans jamais avoir sacrifié l’exigence de tes choix.

F.H. : Je suis persuadé que choisir la qualité, se lancer des défis, se montrer exigeant, c’est se mettre justement à la hauteur du public. Si Michel Bouquet, Jean Piat ou Robert Hirsch sont encore là, c’est parce qu’ils ont

mage. Mon rêve serait qu’il le fasse également pour Delon. Mais Cannes, pour moi c’est aussi l’AS Cannes. Je voudrais tellement voir ce club qui nous a donné tant de grands joueurs, revenir au premier plan.

C.S. : Toujours supporter du PSG ?

F.H. : Ah mais je ne suis pas supporter du PSG, je suis LA légende des supporters du PSG ! (rires)… J’en ai bavé pendant longtemps, on me jetait des pierres à Marseille et maintenant, on me doit enfin respect et considération, alors je savoure (rires)… Je continue aussi de jouer au Football Club de l’Alma, mais à mon âge, je fais attention au claquage ! (rires)

f Bronx, jeudi 7 mars à 20 h 30, Théâtre Croisette, 04 92 99 70 70.

« Se lancer des défis, se montrer exigeant, c’est se mettre justement à la hauteur du public »

l’Orchestre des matières

LSIVADES :

dix ans de sensibilisation

Chaque année depuis dix ans, le SIVADES* en collaboration avec Méditerranée 2 000, propose aux enseignants un programme gratuit de sensibilisation des scolaires sur les problématiques liées au développement durable. L’initiative remporte un vif succès dans les douze communes membres du syndicat intercommunal, et notamment auprès des écoles cannoises, comme en janvier dernier à l’école Marcel Pagnol.

Le tome 2 de la BD du SIVADES Les Tribulations d’Elliot est conçu autour du respect de l’environnement et sera remis en exclusivité aux lauréats de la 10e édition du concours des Trophées du tri.

L’orchestre des matières. Tout un programme que l’association Méditerranée 2000 est venue présenter ce 21 janvier 2013 aux (très) jeunes élèves de la classe demadame Payre de l’école Marcel Pagnol à La Bocca. Un ensemble d’activités tout aussi ludiques que pédagogiques, conçu autour d’un objectif : inculquer aux enfants – en l’occurrence ici dès la petite section de maternelle – les

notions de matières premières et de recyclage.Au cours de la rencontre, les écoliers sont invités à découvrir les différentes matières avec lesquelles sont faits les emballages ménagers grâce aux dessins de l’animatrice et aux sons qu’ils émettent avec le plastique, le papier, le verreou le métal. Très réceptifs face aux animateurs rompus à l’exercice, les toutpetits

dans les é

Le tri sélectif : un jeu d’enfants !

Avec les Trophées du tri, qui fêtent également leurs dix ans cette année, le SIVADES et Méditerranée 2000 proposent un concours axé autour du développement durable entre les établissements scolaires volontaires. Cette initiative ludique permet de récompenser les écoles qui souhaitent améliorer le tri sélectif. Lors de l’année scolaire 2011-2012, huit établissements cannois se sont inscrits au concours des Trophées du tri auquel ont participé 446 élèves. Le thème de cette année est Le tri sélectif : un jeu d’enfants ! Les enseignants sont invités à s’inspirer de nombreux thèmes comme le recyclage, le compostage, les impacts des déchets sur l’environnement ou encore les éco-gestes, et à imaginer, avec les enfants, un jeu de société ayant pour but d’optimiser le tri sélectif. Pour tenter de remporter les nombreux prix mis en jeu, les conditions sont simples : il leur suffit de présenter leurs recherches au jury, à l’aide d’un carnet de bord, ainsi que le jeu réalisé. Les gagnants recevront de nombreuses récompenses telles qu’un éco-trophée, une dotation financière, un tee-shirt, le 2e tome de la BD : Les Tribulations d’Elliot et une sortie pédagogique et sportive d'une journée, qui sera offerte à l’ensemble des lauréats.

« plane adfa bilis quadru pei imputat Pompeii, iam Augustus »

Attention ! Les enseignants des écoles cannoises peuvent encore s’inscrire aux Trophée du tri 2013, mais seulement jusqu’au mois d’avril.

Les élèves de la classe de madame
Payre de l’école maternelle Marcel Pagnol à La Bocca, passionnés par l’animation

se prêtent volontiers au jeu. Car là est le secret : apprendre en s’amusant.

42 000 enfants sensibilisés Depuis dix ans, les interventions du SIVADES via Méditerranée 2000 dans les écolesse sont généralisées. En tout, au cours de cette décennie et dans l’ensemble des communes membres du syndicat intercommunal, plus

coles

de 42 000 enfants ont été sensibilisés au développement durable dans le cadre de ce programme proposé gratuitement aux enseignants. Dans les écoles cannoises, entre janvier 2011 et février 2013, 3 936 élèves ont participé aux 122 animations demandées par les enseignants. Les valeurs comme l’éco-citoyenneté, le respect de l’environnement ou la gestion des déchets sont ainsi transmises aux enfants. Pour accompagner les écoles volontaires dans cette démarche, une trentaine de modules pédagogiques leur sont proposés en classe ainsi que la visite des équipements SIVADES, comme du centre de tri de La Bocca toujours très spectaculaire à découvrir, la mise à disposition d‘un composteur et enfin la possibilité de participer au concours « Les Trophées du tri » (voir encadré). Ce programme inclut également des activités diverses et variées telles que le théâtre ou des ateliers de fabrication. Une belle opportunité pour les petits citoyens en herbe de devenir des adultes éco-responsables.

*Syndicat intercommunal pour la valorisation des déchets du secteur Cannes-Grasse.

« Les valeurs comme l’écocitoyenneté et le respect de l’environnement sont transmises aux enfants »

Les Allées, cœur de la

Alors que le Printemps arrive, Cannes Soleil a choisi de retracer l’histoire d’un de ces lieux de promenade que les Cannois aiment à fréquenter lorsque les jours allongent, à l’ombre des grands arbres, en attendant l’été et les soirées passées en terrasse. Une balade dans le temps en deux parties, au rythme du piéton, que nous vous proposons grâce aux Amis des Archives de Cannes, auteurs de ce texte.

« Cannes reçut triomphalement le Président de la République, Félix Faure, le 3 mars 1896 »

LLa création des Allées, telles que nous les connaissons, date de 1848 : cette année-là, en effet, les terrains de La Marine où elles seront tracées, sont assainis, nivelés, plantés d’arbres et on leur donne le nom d’Allées Républicaines. Mais leur véritable histoire commence bien avant. platanes et palmiers, dattiers et acacias

Au début du XIe siècle, se trouvait là le port de Cannes (portu de Canue), en fait une plage portuaire située à l’embouchure marécageuse des ruisseaux qui descendaient des collines. À la fin du Moyen âge, sur cette plage étaient installées dix-neuf boutiques dont les magasins de la gabelle comtale du sel et des myrtes ; au nord de la plage, c’était le palsatium (d’où vient le mot Poussiat) où étaient plantés des pieux d’amarrage des bateaux et où on y étalait les filets, «alsTrains». L’ensemble s’appelait autrefois La Marine. Au XVIIIe siècle, celle-ci est plantée d’un Arbre de la Liberté, d’une rangée

La rue Félix-Faure
Le célèbre kiosque à musique.
Vue sur les Allées et le Mont-Chevalier.

vie cannoise

d’ormeaux et de micocouliers, que la route royale 97 longera après 1752, et s’appelait le Cours.

En 1848, on plante des dattiers, micocouliers, acacias, ormeaux, et un nouvel Arbre de la Liberté à l’emplacement de l’ancien. La partie nord se divise en Grand Cours, de l’extrémité ouest à la maison Ricord (actuellement Brasserie des Allées et Mac Donald) et Petit Cours, qui deviendra Place des Palmiers, de cette maison jusqu’à la maison Gazielle. Cent platanes sont plantés en 1857 et plus tard, des palmiers. En mars 1868, à l’instigation du duc de Vallombrosa, président de la Société d’horticulture de Cannes, on établit un jardin d’acclimatation divisé en trois parties : au centre un grand bassin avec jet d’eau et cygnes blancs, à chaque extrémité une fontaine jaillissante ; celle de l’est, œuvre du sculpteur Maturin Moreau, issue de la fonderie du Val d’Osne en Haute-Marne, la plus importante au XIXe siècle, sera déplacée en 1878, là où nous la voyons encore, place de Gaulle (autrefois place du Chantier puis des Îles). Celle de l’ouest, déplacée aussi, occupera le centre de la place de l’Hôtel de Ville, devenue place Cornut-Gentille. Mais déjà les Allées, dénommées Impériales en 1860 à l’occasion du voyage de Napoléon III, sont devenues le cœur de la vie cannoise. Que s’y passait-il donc ?

un véritable centre de commerce

D’abord, c’était un centre de commerce où se tenaient quotidiennement les marchés, viandes et poissons à l’ouest, légumes et fruits sur le Petit Cours ; fleurs aussi, auxquelles la municipalité attribua des pavillons en août 1886. Le 14 septembre, c’est la foire de la

Sainte-Croix ; le 18 décembre celle de la SaintNicolas. Mais voici des manifestations plus fréquentées : deux fois par semaine au kiosque, la Musique municipale se fait entendre. Les Allées, après 1880, servent deux jours durant à la célébration de la Fête nationale : défilés des pompiers, des gymnastes, des musiques ; distributions des prix aux écoles communales, jeux populaires sur terre et sur mer, bal. En janvier tous les deux ans, c’est une merveilleuse exposition horticole sous une tente ; des prix y sont décernés. En 1897, le premier carnaval envahit joyeusement les Allées et le fera désormais chaque année. À partir de 1913, on verra même des concours hippiques en bordure des Allées, sur la Pantiero. Mais il peut se produire une manifestation exception-

nelle en l’honneur d’une personnalité ; c’est toujours les Allées qui servent de cadre : ainsi quand on célébra avec une pompe inouïe le centenaire de lord Brougham, du mardi 15 au dimanche 20 avril 1879, et qu’on en profita pour inaugurer sa statue, encore en place de nos jours. De même, lorsque Cannes reçut triomphalement le Président de la République, Félix Faure, le 3 mars 1896, lors de son voyage dans le sud-est. Mais les Allées, c’était aussi un lieu de rencontre quotidienne pour les Cannois. La Ville s’était employée à en faire une place publique agréable : vingt-cinq bancs en bois et en fonte depuis 1856, six candélabres au gaz après 1864. Tout cela favorisait la promenade et les échanges. Il ne faut pas oublier les édifices de prestige qui embellirent et embellissent toujours les Allées : le Splendid Hôtel, l’immeuble de la brasserie des Allées, le kiosque à musique et l’Hôtel de Ville, sur lequel nous reviendrons le mois prochain.

Un lieu historique de promenade pour les Cannois.
Texte de Michelle David - Les Amis des Archives de Cannes
Le port.La mer et le port bordent les Allées.

VuàCannes

le conSeil cannoiS de concertation

dévoile SeS propoSitionS

Le 24 janvier dernier, le Conseil cannois de concertation tenait sa séance plénière au théâtre de La Licorne. L’occasion pour cette assemblée consultative regroupant plus de deux cents Cannois bénévoles de présenter ses préconisations au député-maire Bernard Brochand et à David Lisnard, premier adjoint au maire. Parmi les nombreuses propositions soutenues par les huit groupes de travail : des partenariats stratégiques entre associations et entreprises, l’organisation d’une journée loisirs « open space » sur tout le territoire, l’ouverture d’une salle polyvalente, la mise en place d’un festival associant 7e art et univers virtuel, des mesures pour améliorer le tri sélectif, des idées d’aménagements de la vallée de la Siagne ainsi qu’une extension de la piétonisation en centre-ville. Le CCC plaide aussi pour la création d’un chantier naval, d’une école de la mer ou encore d’un laboratoire de l’excellence territoriale.

MideM et nrJ Music awards : les cannois au cœur des événements

Depuis 2005, en prélude des NRJ Music Awards, la municipalité invite près de 2 000 jeunes à un concert « Before. » Pour décrocher une invitation, des distributions exclusivement réservées aux habitants

le Moto cluB de canneS reçu par le député-Maire

Pour les féliciter de leurs bons résultats de la saison passée, le députémaire Bernard Brochand a reçu dans son bureau de l’hôtel de ville, les membres du Moto club de Cannes, le 19 janvier dernier. 2012 aura été une année exceptionnelle pour le club qui a remporté six titres : champion de France en rallyes vétérans (Alain Fratini), champion de France en rallyes 125 cc (Dominique Subias), champion de France en vitesse cadet 125 cc (Rénald Castillon-Gioanni), vice-champion de tourisme (Alain Vesperio), champion de France de tourisme catégorie passagère (Patricia Vesperio) et champion de France tourisme des clubs par équipes. Tous ont reçu du premier magistrat de la ville une broche palme d’or tandis que le président du club, Jean-Louis Larrieu, est reparti avec un trophée palme. Créée en 1910, l’association participe à de nombreuses compétitions et s’investit aussi dans des actions de sécurité routière.

VU À CA

les professionnels de l’industrie du disque ont fait salon à cannes

Près de 7 000 congressistes venus de quatre-vingts pays étaient à Cannes du 26 au 29 janvier derniers à l’occasion du MIDEM, le marché international du disque et de l’édition musicale. Durant quatre jours, éditeurs,

le cluB deS entrepreneurS cannoiS préSente SeS nouveaux MoYenS de coMMunication

Le 21 janvier dernier, était organisée à la Villa Domergue la septième réunion plénière du Club des entrepreneurs cannois ouverte par David Lisnard, premier adjoint au maire délégué au développement économique. Ce rendez-vous a été l’occasion de présenter les nouveaux outils de communication du club : une newsletter dont la fréquence sera mensuelle, mais aussi un site internet. Mis à disposition des membres du club, il permettra de faciliter les échanges entre ces acteurs de l’activité économique cannoise qui pourront y trouver aussi les dernières actualités et publications du club, des informations business, l’annuaire des membres, une bourse à l’emploi ou encore le calendrier des manifestations. Était également au programme de cette réunion, la première session de speech dating, dont le principe consiste à se présenter filmé et en public dans un temps limité.

En vidéo sur www.cannes.com

de Cannes ont été organisées à l’hôtel de ville sur le principe « premiers arrivés, premiers servis » tandis que les lycéens cannois ont reçu un quota de places directement dans leur établissement. Pour cette édition, 800 sésames ont été distribués. En outre, la Ville a offert des invitations aux Cannois, par le biais d’un tirage au sort, pour assister à la très convoitée cérémonie des NRJ Music Awards ainsi qu’aux différents concerts programmés dans le cadre du MIDEM Festival. Cette année, près de 600 places ont été ainsi attribuées.

ANNES

distributeurs, labels, artistes mais aussi acteurs de nouvelles technologies, entrepreneurs, marques et agences de communication se sont retrouvés au Palais des festivals et des congrès pour développer leurs activités et détecter les nouvelles tendances du marché. Le salon a été inauguré par la ministre de la culture et de la communication, Aurélie Filippetti, et le député-maire de Cannes Bernard Brochand. Fleur Pellerin, la ministre déléguée aux PME, à l’innovation et à l’économie numérique, était également présente pour rencontrer des créateurs d’entreprises innovantes dans le cadre du « Midemlab », une compétition internationale consacrée aux startups et aux développeurs d’applications.

leS éluS du conSeil Municipal deS JeuneS cannoiS À la rencontre de leurS ainéS

Samedi 26 janvier, les membres du Conseil municipal des jeunes cannois ont organisé, sous l’égide de Françoise Bruneteaux, adjointe au maire déléguée à la jeunesse, une opération de solidarité intergénérationnelle à la résidence La Seren, maison de retraite située rue Marius Monti. Une douzaine d’élus du CMJC, âgés entre 16 et 18 ans, a passé toute une journée avec les résidents et partagé avec eux plusieurs activités. Le matin, un atelier de confection depâtisserie a été mis en place ainsi que des jeux pour les séniors qui le souhaitaient. Une animation « beauté » s’est également improvisée au cours de laquelle les résidentes ont pu bénéficier de soins de manucures. Après un déjeuner en commun, tous se sont retrouvés pour évoquer le passé de Cannes et recueillir des souvenirs. Un moment chaleureux qui s’est conclu par un goûter au cours duquel chacun a pu déguster les gâteaux cuisinés dans la matinée.

VuàCannes

MédiatHÈqueS : Jeux vidéo et taBletteS nuMériqueS en liBre accÈS

Le 9 février dernier, à la médiathèque Noailles, a été officiellement lancé un nouveau service de prêt de jeux vidéo et de tablettes numériques. Désormais, au sein des deux médiathèques de Cannes (Noailles et Ranguin), petits et grands disposent en libre accès de consoles Wii U, PS3 et Nintendo 3DS XL, accompagnées d’une sélection de jeux. Sur le site de Noailles, le public adulte peut également naviguer sur tablettes iPad. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de redynamiser l’image des médiathèques en proposant des prestations plus en adéquation avec les pratiques actuelles du public. Il s’agit également de démocratiser l’offre numérique et favoriser l’accès pour tous à ces nouveaux médias. Pour marquer l’événement, les étudiants du master MAPI (management de projets innovants en jeu vidéo) de La Bocca étaient présents pour proposer des démonstrations et animations durant toute la journée. Une table ronde sur le thème Culture et jeux vidéo ? était également au programme de ce samedi baptisé Game in Cannes. Les tablettes numériques sont à disposition toute l’année. Les jeux vidéo sont consultables uniquement le mercredi et le samedi de 14 h à 17 h durant les vacances scolaires.

En vidéo sur www.cannes.com

La Quinzaine de l’emploi, qui s’est déroulée à Cannes du 11 au 22 février dernier, est devenue le rendez-vous incontournable de la lutte contre le chômage. Depuis cinq ans, la municipalité cannoise avec ses partenaires, propose durant deux semaines, un panel de manifestations visant à mettre en relation demandeurs d’emplois et entrepreneurs locaux, mais aussi à conseiller, orienter voire susciter de nouvelles vocations. Parmi les rendez-vous phares : le Carrefour des métiers de

gentleMen de canneS, 63e édition

Soixante : c’est le nombre d’équipes qui ont disputé la 63e course des Gentlemen de Cannes, le 10 février dernier. Organisée par l’association de l’Étoile sportive de Cannes, l’épreuve consistait, comme chaque année, à parcourir un allerretour Cannes-Golfe-Juan, soit 13,6 km, avec départ et arrivée devant le mythique hôtel Carlton. Le meilleur temps a été réalisé par le duo Frédéric Bascomte-Laurent Gonzales avec un temps de 16 mn 50 s suivi de près par Jean-Marie Vergnes et Christophe Morin (16’52.) Côté duo mixte, la première place revient à Tony Mezure et Yevgeniya Klimova (19’45.) À noter, la présence de Roger Lanteri, doyen de la course, âgé de 80 ans. La remise des prix s’est tenue dans le salon jaune de l’hôtel de ville, en présence du député-maire Bernard Brochand accompagné notamment d’Odile Gouny-Dozol, conseillère municipale déléguée aux sports.

VU À CA des parlementaires

en visite chez thalès alenia Space

Une délégation du Groupe parlementaire sur l’espace (GPE) composée de députés et sénateurs français et belges parmi lesquels Bertrand Auban, sénateur de la Haute-Garonne-président du GPE, Chantal Berthelot, députée de Guyanne, première vice-présidente du GPE, Sophie Primas, sénatrice des Yvelines, Jean-Marie Tetart, député des Yvelines, Jean-Michel Couve, député du Var, Dominique Tilmans, sénatrice belge, présidente du Groupe

perspicax

l’hôtellerie, de la restauration et de l’événementiel qui tenait sa 11e édition, le 19 février dernier au Palais des festivals et des congrès, où cette année près de 3 000 postes étaient à pourvoir à travers les quelques 90 employeurs présents. La Quinzaine de l’emploi, ce sont également des événements incontournables comme l’Opération 1 000 jobs d’été dédiée aux jeunes à la recherche d’un travail pour la saison estivale. C’est aussi toute une série d’ateliers et de conférences ou encore le Forum de l’emploi des entreprises innovantes, nouveauté de cette année organisée au lycée Hutinel, consacrée aux métiers de l’ingénierie, du spatial et de l’aéronautique. Durant quinze jours, vingt-quatre actions ont été déclinées et plus de 5 000 offres d’emplois proposées.

En vidéo sur www.cannes.com

ANNES

espace en Belgique, Gaston Franco, euro-député et Delphine GillaizeauDavid, secrétaire générale du GPE, s’est rendue à Cannes les 23 et 24 janvier derniers afin de visiter l’établissement cannois de Thalès Alenia Space en présence du président directeur général du groupe, Jean-Loïc Galle. Cette rencontre sur site, voulue par le député-maire Bernard Brochand, également membre du GPE, aura permis de sensibiliser les parlementaires aux enjeux de l’industrie spatiale notamment à Cannes où Thalès Alenia Space emploie 2 050 salariés. Jean-Loïc Galle et Bernard Brochand ont rappelé que 2012 a été une année favorable pour l’entreprise avec notamment la signature de quatre contrats majeurs, douze lancements de satellites et le sauvetage d’un satellite en orbite.

Faculté deS MétierS : taux de réuSSite record aux exaMenS

Le 31 janvier dernier, la Faculté des métiers organisait dans ses locaux, la remise des diplômes de la promotion 2012 en présence du député-maire Bernard Brochand.Avec un taux de réussite aux examens de 81 %, toutes sections confondues, le centre de formation d’apprentis de la Ville de Cannes obtient cette année des résultats record : 89 % en CAP, 74 % en Baccalauréat et Brevet professionnel et 81% pour les BTS (166 filles et 135 garçons.) La cérémonie était aussi l’occasion de mettre tout spécialement à l’honneur les jeunes de l’établissement distingués « Meilleurs apprentis de France » ainsi que les élèves méritants et exemplaires s’étant démarqués par une distinction particulière ou un très grand investissement dans leur apprentissage. 79 % des diplômés ont un travail à l’issue de leur formation, dont 68 % directement en CDI. 40 % des apprentis décident de poursuivre leurs études.

38 logeMentS Sociaux SuppléMentaireS À canneS

« Les Ligures » : c’est le nom de la nouvelle résidence de logements sociaux inaugurée le 7 février dernier par le député-maire Bernard Brochand, accompagné notamment de la sous-préfète Dominique-Claire Mallemanche. Situé rue de Nancy, dans le quartier des Vallergues, l’ensemble résidentiel se compose de quatre petits immeubles à l’architecture contemporaine regroupant au total trente-huit appartements (sept T2, vingt-trois T3 et huit T4) et autant de places de stationnement, dont quatorze garages. Tous les logements disposent d’un balcon ou d’une terrasse. Économe en énergie, le programme répond aux exigences de la certification Habitat & environnement profil A et du label Qualitel très haute performance énergétique (THPE), garantissant aux locataires confort et maîtrise des charges. Le chauffage est assuré par des micro-chaufferies au gaz à condensation et la production d’eau chaude sanitaire bénéficie des apports énergétiques de capteurs solaires installés sur les toitures. L’ensemble du programme est accessible aux personnes à mobilité réduite.

PEOPLE NRJ MUSIC AWARDS

Pour la 14e année consécutive, le 26 janvier dernier, le Palais des festivals et des congrès a accueilli la cérémonie des NRJ Music Awards. L’événement musical, suivi en direct sur TF1 par 6,4 millions de téléspectateurs, a une nouvelle fois permis au public de récompenser ses artistes préférés de 2012 selon onze catégories. À cette occasion, les plus grandes stars de la chanson française et internationale ont été conviées à monter les

célèbres marches du palais. Parmi elles, Nolwenn Leroy (1), Shy’m (2), qui a reçu le titre d’Artiste féminine francophone de l’année, Psy (3) reparti avec trois trophées (chanson internationale de l’année, clip de l’année et un Award d’honneur) pour son célèbre Gangnam Style qui comptabilise plus d’un milliard de vues sur Youtube, M Pokora (4), élu Artiste masculin francophone de l’année, Alicia Keys (5), Patrick Bruel (6), reparti avec un Award d’honneur, ou encore Carly Rae Jepsen (7), l’interprète du tube Call Me Maybe

BEFORE NRJ MUSIC AWARDS

Vendredi 25 janvier, au salon des Ambassadeurs du Palais des festivals et des congrès, la Ville de Cannes en partenariat avec le groupe NRJ, organisait le Before NRJ Music Awards. Un grand concert gratuit proposé aux jeunes Cannois pour la neuvième

année consécutive, en prélude de la cérémonie officielle des NRJ Music Awards, auquel participaient cette fois-ci le groupe Sexion d’Assaut (8), Louis Delort de la troupe 1789 Les amants de la Bastille (9), Tal (10), Sidoine (11), élève de la nouStar Academy, Youssoupha (12), Jenifer (13), Keen V (14)… (Voir aussi page 40)

CannesPeople

MIDEM FESTIVAL

Fort du succès de sa première édition en 2012, le MIDEM a proposé cette année encore le MIDEM Festival qui s’est tenu les 26, 27 et 28 janvier derniers. Trois soirées pour dix concerts exceptionnels ouverts aux Cannois – sur invitations distribuées par la Ville* - organisés dans le « Magic Mirrors », un chapiteau fait de bois et de miroirs, spé-

cialement installé sur l’esplanade Georges-Pompidou du Palais des festivals et des congrès, où se sont succédé jeunes talents et grands noms de la scène musicale comme Madness (1), Lou Doillon (2), Archive (3), Birdy Hunt (4), Asaf Avidan (5), C2C (6) Balthazar (7)… Les amateurs de musique aussi ont pu découvrir librement des dizaines d’artistes et de groupes programmés dans différents bars cannois, dans le cadre du MIDEM Off. *Voir aussi page 40.

BÉlier • Vous poursuivrez sur la dynamique du mois passé. Vous respirerez la joie de vivre et cela fera plaisir à votre entourage dont vous saurez combler les attentes. Attention toutefois aux excès d’énergie qui pourraient épuiser vos proches. Vous serez déterminé et ferez preuve d’une grande combativité pour surmonter d’éventuels obstacles à vos projets. Et vous y parviendrez !

taureau • Après la fougue de février, vous serez plus posé, réfléchi, voire même sous le coup d’une baisse de tonus. Reprenez-vous, il ne suffit pas de bien penser ses projets, il faut aussi agir pour les concrétiser. Alors jetez-vous à l’eau, il est temps pour vous de prendre des initiatives dans votre vie affective comme dans vos affaires. Le succès sera là pour peu que vous consentiez à fournir un effort durable.

gÉMeaux • Si votre activité devrait vous apporter de belles satisfactions émotionnelles et matérielles. Dans votre vie privée, il risque d’en aller autrement. Voilà plusieurs mois que vous ruminez, gambergez, culpabilisez. Et après ? Changez ce que vous pouvez et ayez l’humilité d’accepter le reste comme un acquis de l’existence pour vous faire évoluer. Tout ne dépend pas de vous. Laissez les autres assumer leur liberté.

cancer • Vous ne savez plus très bien ce que vous voulez, ce que vous attendez d’une rencontre ou d’une situation. Séduit, attiré, vous l’êtes sans conteste. Mais quelque chose vous retient, vous empêche de franchir le pas. Vous posez-vous des questions ? Trouvez vite les réponses pour que vos interrogations n’aient pas raison d’une belle opportunité qui ne se représentera peut être pas de si tôt. Faites vous confiance !

lion • Vous surprendrez votre entourage par un goût soudain de nouveauté. Vous engagerez votre activité sur une voie peu ordinaire, sortirez des schémas traditionnels et des sentiers battus. Bravant les interdits et les limites, vous mettrez vos idées en pratique et séduirez vos partenaires par cette originalité nouvelle. Votre force et rayonnement naturels feront de vous un leader incontesté.

vierge • Sans chercher la première place, vous saurez vous imposer en pièce maîtresse d’une association, qu’elle soit professionnelle ou affective. Votre entourage vous fait confiance mais vous le tiendrez à l’écart de vos confidences, gardant pour vous vos émotions et vos désirs. Vous appliquerez ainsi à votre vie le fameux adage « pour vivre heureux, vivons cachés. » Ne cloisonnez pas trop pour autant, une opportunité capitale arrive avec le printemps.

Balance • Ne mettez pas votre système nerveux à trop rude épreuve. Sachez gérer le stresse et la fatigue pour ne pas y succomber. Une activité professionnelle plus intense risque fort de vous priver de la récupération nécessaire, alors forcez-vous à des pauses réparatrices. En fin de mois, votre vie de couple ou une rencontre si vous êtes célibataire devraient prendre une plus grande importance.

scorPion • Voilà plusieurs mois que vos efforts pour faire valoir vos qualités professionnelles sont reconnus et récompensés. Vous vous imposez chaque jour un peu plus et êtes sollicité pour les opérations délicates, requérant un esprit d’analyse et de synthèse particulièrement pointu. Mais votre valeur ajoutée, c’est votre sensibilité extrême qui vous fait percevoir les signes et courants encore invisibles aux autres. Votre intuition vous offre toujours un temps d’avance.

sagittaire • Vos sentiments seront au cœur de vos préoccupations ce mois-ci et devraient évoluer de façon favorable. Nouveau départ ou consolidation des liens existants, vous serez tout affairé au bonheur de votre vie affective, au moins durant la première quinzaine. Ensuite, porté par cet heureux climat vous concrétiserez un projet qui vous tient à cœur depuis longtemps et que vous aviez laissé de côté.

caPricorne • Vous consacrerez toute votre attention à votre famille ou à votre couple. Il vous faudra faire face à une vérité que vous fuyez depuis plusieurs mois et à laquelle vous ne pourrez plus échapper. Un désir de déménagement pourrait trouver sa concrétisation dans une opération immobilière inattendue et vous inciter à repenser complètement votre intérieur au sens propre comme au sens figuré.

verseau • L’adversité ne manquera pas, mais vous aurez la force pour la combattre et l’intelligence pour la vaincre. Votre stratégie sera réfléchie, les forces et les faiblesses bien pesées, le combat sans merci. Attention toutefois à ne pas laisser une colère longtemps refoulée se déverser dans un excès de violence qui ne vous ressemble pas. Sachez user de diplomatie et arrondir les angles.

signe du Mois

Poissons • Vos finances, un temps en difficulté, devraient se stabiliser et même être renforcées par une rentrée d’argent inattendue ou l’obtention d’un prêt. Vous devriez retrouver une certaine autonomie en la matière et pourrez ainsi faire évoluer un projet lancé fin 2012, peut-être même le concrétiser pleinement. Les derniers jours du mois devraient émoustiller votre cœur à l’occasion d’une rencontre que vous n’oublierez pas de si tôt.

Les mots mélés Par Philippe Imbert

coloMBo de Porc

Par le restaurant La Case Créole - 83 rue Georges-Clemenceau.

Pour 4 personnes

Ingrédients :

• 6 gousses d’ail

• 70 g de gingembre

• 2 oignons

• 800 g de jour de porc

(3 ou 4 morceaux par personne)

• 1 cuillère à soupe de thym

Préparation :

• 2 feuilles de laurier

• 80 g de colombo

• 5 cl d’huile d’olive

• Fond de veau

• Sel-poivre (deux ou trois pincées).

•Éplucher l’ail, les oignons et le gingembre

•Mixer le tout

•Dans une sauteuse, mettre l’huile d’olive

•Faire revenir l’ail, l’oignon et le gingembre avec les joues de porc pendant dix minutes et à feu moyen, jusqu’à ce que le tout soit doré

•Ajouter le thym, le laurier et le colombo, puis mélanger

•Recouvrir la préparation avec de l’eau (mouiller)

•Laisser mijoter à feu doux ou moyen, environ 45 minutes ou une heure, en remuant de temps en temps

•Goûter et rectifier l’assaisonnement selon les goûts, si besoin est

•Liaison de la sauce : ajouter du fond de veau dix minutes avant la fin de la cuisson après l’avoir délayé dans de l’eau chaude pour éviter les grumeaux.

Servir chaud avec du riz thaï ou Basmati.

Bon appétit !

Vous êtes restaurateur à Cannes ? Envoyez-nous l’une de vos recettes, accompagnée d’une photo extérieure de votre établissement (format JPG) à l’adresse suivante : cannessoleil@cannes.fr. Votre recette sera publiée gratuitement dans l’un de nos prochains numéros.

Carnet janvier 2013

Bienvenue aux nouveaux petits cannois

Zyad Adila - Naël Affane - Alma AjmiaMohamed Aliev - Liyem Allaoui - Nourhane

Aouragh - Sarah Bahri - Josette BartlettAmir Bejaoui - Sandra Belkacem - Feyrouz

Ben Aïcha - Youssef Ben Ezzine - Inés Ben M'rad

Laurans - Younes Benarab - Isma BenkreaLayana Benyeffou - Lucie Berasategui -Lucas

Bergero - Lenny Bernard - Ulysse BillisDelphine Blanchard - Thomas BourgelasMaïssa Boutemzourht - Jack CambonChiara Chassepoux - Amir Chebouha - Kyle Cottais - Loucas Court - Axel Courtois -

Tania Dafri - Julie Daire - Sohane De Barros -

Eléonore De Jesus - Maylina De Masi -

Éléa Di Blasi - Elliott Dimond - Noély Djebali -

Louis Ducret - Lilie Floris - Giulian FranchiAli Garti - Laly Gaudino - Alexandre Gay Maslard - Sara Ghacham - Yasmeen Ghorab -

Amandine Ginola - Léo Gomes Da Costa -

Lexie Grillot - Djibril Guilouchi - Amine HamilaAliyah Haza - Ethan Helleux - Hugo HoltonEmma Joly - Anaé Julliot - Augustine Kaddai

Met - Aaron Klocko Lavolé - Sihem LaâmouriLissana Labidi - Riteje Lahbib - Ilyès LaribiTom Lopez Chatelier - Matthew-James

Magyarics - Dmitriy Matviychuk - Manon

Montiel - Théo Morganti Lourioux - Julian Moulinie - Ademe Neggaz - Louka NegriKarine Nicodeme - Driss Ouamou - Shanna

Ouerghi - Chloé Pialot - Ludivine Piel - Mila

Piovano - Ezio Raffaele Wilzius - Matteo

Réus - Leyana Reuter - Clémence RibaricEdgar Rodriguez - Aaron Rollé HamiotWilliam Scarfone - Darius Schlick - Chloée

Semedo Landim - Noé Slimani - Tilio

Smaïni - Giulia Smorto - Enzo Tibier - Emilie

Tillier Demetri - Lylou Verbrugge - Grace

Von Sydow Lechevalier - Arthur Vona -

Mathéo Wyss - Adam Yantouri - Sinda

Zaltni - Chekir Zerrouk

vive les mariés

Valérie Dujardin--Philippe Bohême - Sameh

Bettaher--Moncef Mezni

ils nous ont quittés

Ursula Altmaier - Lakhdar Aouf - Chahrazad

Aouini Attar - Odette Ardisson (née Forieri) -

Settima Aupetit (née Marino) - Jean Aynié -

Jean-Noël Ballon - Giuseppe Bernardi -

Georgette Berniere (née Martz) - Jacques Berthelot - Irma Bianchi (née D'ambrosio)Adrienne Blasi (née Clapier) - Françoise Bosman (née Carillo) - Yvonne BouazizZelikha Boufenchouche (née Boutaya)Lakhdar Boukheris - Marie Bourguignon (née Fernandes) - Yolande Brard (née Corrieri) - Alain Bréchon - Lucien BrunetHonoré Carassou-Maillan - Marcelle Cenni (née Viola) - Maxime Chabrier - Françoise Charbit (née Strauss) - Rose Clément (née Sinègre) - Meyer Cohen-Skalli - Jeanine Connin - Roger Courtois - Joseph DamianoOdette Delin - Christian Demerville - Yolande Denneulin (née Torres) - Chikako Denoual (née Funaki) - Paul Depaepe - Liliane DerletJean Destate - Joséphine DI Giorgio (née Oddo) - André Dierickx - Marc El Bhar - Hélène Escudié - Danielle Fevre (née Colin) - René Filippi - Claudette Fiyalkowski - Fernande Fontaine (née Colachot) - Antonio FortesCarlo Gaggini - Jacques Gamart - Marie Giordanengo - François Giraud - Yvonne Gobin (née Duhaut) - Philippe GolettoMonique Gonzalve (née Bernard) - Vasil Grigorov - Mara Grkinic (née Colak) - Yacinthe Gueddah - Simone Guilbault (née Camilleri) - Yamina Homrani (née Sadouni)Jeanne Hudry-Clergeon - Jeannine Jan (née Leblanc) - Henriette Jardry (née Meynard)Maurice Lallement - Françoise Lasbarrères

(née Guérin) - Guy Laurent - René LejayBernard Lignac - Florence Louis - Paulette Maccario (née Carletto) - Lucie Magnetti (née Flamme) - Fernand Maine - Elvire Marchese - Michèle Margerin - Yves MartiJeanne Massot (née Mauclair) - Madeleine Matte (née Ratzel) - Solange Maupin (née Mithiaux) - Said Mefbah - Monique MichelYvonne Montaulieu - Louis Moraldo - Jacques Murisasco - Thérèse Nardi (née Perklic)Jacques Noel - Joseph Ondulati - Abdelkader Ouseghir - Michèle Palmade - Janine Palot (née Bec) - Gérard Pelletier - Pascal PrieurLiliane Queva (née Marivoët) - Serge RatierMarie Robert (née Grison) - Ernest RobertYvonne Roche (née Yllan) - Huertas Romera (née Alcaraz) - Victoria Rosier (née Alvarez)Jacqueline Rossi - Jacqueline Rouel (née Dequin) - Fidalma Rubino (née Castellani)Laurence Rycx - Evelyne Sambaert - Geneviève Santinelli (née Boetti) - David SchinaziLouise Schirm (née Bloch) - Charles SebagGérard Simon - Jacqueline Sorel (née Crosnier) - Rosa Sulliotti (née Occhipinti)Dorothée Talon (née Hirth) - Jeanne Taquet (née Verger) - Raymonde Thomas (née Médiani) - Jacqueline Trastour - Gilberte Trecco (née Coulon) - Augusta Troin - Sparte TuriniRaymonde Verhulst (née Imbert) - Félicia Vial (née Despierre) - Ilona Zsadon - Mireille Zucchini - Alphonse Zurrus

Solution du samouraï du Cannes Soleil de janvier

Cannes Soleil N° 128Mars 2013

Publication Ville de CannesDépartement Communication - BP 140 - 06406 CANNES Cedex. Directeur de la Publication : Franck Scarlatti. Rédaction-RéalisationMaquette : Département Communication. Impression : Sea’Com - Cannes ISSN 11409681 - Dépôt légal : mars 2013 - cannessoleil@cannes.fr

Cannes Soleil est imprimé sur du papier issu d’une forêt gérée durablement sur les plans environnemental, social et économique. L’imprimerie Seacom est certifiée Imprim’vert et s’engage à réduire les impacts environnementaux liés à son activité. Un engagement Cannes21.

ù trouver cannes soleil*

Plus de cent points de dépôt répartis dans tous les quartiers vous permettent de vous procurer cannes soleil sans difficulté

Cave Nicolas 21 rue d’Antibes

Le Nôtre 63 rue d’Antibes

La FNAC 83 rue d’Antibes

Pharmacie Fedida

137 rue d’Antibes

Boulangerie Le Fournil Cannois

152 rue d’Antibes

Léonidas 16 rue Buttura

Hôtel Club Maintenon

14 rue Edith Cavelle

Boulangerie Belliard

1 rue Chabaud

Hôtel 3.14 5 rue François Einesy

Frank Provost 14 rue Pasteur

Galerie Lafayette

6 rue Maréchal Foch

Monoprix 9 rue Maréchal Foch

Pharmacie Cannes Gambetta

1 place Gambetta

Intersports 27 rue Hoche

Jeff de Bruges

21/23 rue des Serbes

Cool’Heure café 4 rue Teisseire

Les Apprentis Gourmets

6 rue Teisseire

MMA Assurances

33 rue Jean Jaurès

Boucherie Jaurès

40 rue Jean Jaurès

Boulangerie la passion des pains 66 rue Jean Jaurès

Francesca Pâtes

10 rue Jean de Riouffe

8 à huit 3 rue Lecerf

La Poste 7 boulevard de Lorraine

La Vinothèque 14 rue Marceau

Carrefour Market

6 rue Meynadier

Boulangerie Paul

8 rue Meynadier

Schlecker 11 rue Meynadier

Cave Nicolas 40 rue Meynadier

Tabac Presse le Mistral

85 rue Georges Clemenceau

Pharmacie de l’Hôtel de ville

1 rue Félix Faure

Pharmacie Centrale

21 rue Félix Faure

Pharmacie du Soleil

7 rue Dr Pierre Gazagnaire

Yogis 12 bd Jean Hibert

Vival 9 rue du Pré

Civette du Suquet

22 rue du Suquet

Pharmacie du Suquet

16 rue des Suisses

Station BP 19/21 bd Vallombrosa

Fashion beauty lounge by Gisele 4 rue Léopold Bucquet

Boulangerie la Gerbe d’or

5 bd Carnot

Pharmacie du Palais

26 bd Carnot

Villa Carnot Hôtel

33 bd Carnot

Boulangerie Pâtisserie La

Parfaiterie

56 bd Carnot

Bar Tabac Cocoon 59 bd Carnot

Pharmacie Moderne

81 bd Carnot

Tabac Cool 111 bd Carnot

Boulangerie pains et Délices

111 bd Carnot

Boulangerie Pâtisserie

Saint-Jean 2 av. Saint-Jean

Hôtel Cannes Riviera

16 bd Alsace

Pharmacie Bouc Cayol

12 bd Montfleury

Boulangerie Fournil de Montfleury 17 bd Montfleury

Crous de Nice - Toulon

13 bd d’Oxford

Boulangerie au Pain Doré

12 place Commandant Maria

API Provence 3 rue Lycklama

Pharmacie Faubert-Gal

40 rue Mimont

Boulangerie Pains de

Provence 24 bd République

Station Total 26 bd république

Pâtisserie Pissot

75 bd République

Pâtisserie d’Art Caruso

99 bd République

Domicil Partner

141 bd de la République

Boulangerie Saint-Paul 157 bd République

Pharmacie du Progrès

167 bd République

Boucherie du Parc

48 bd Alexandre III

Pharmacie Barone

2 place de l’Étang

Infothèque 67 av. Maréchal Juin

Casino 79 av. Maréchal Juin

Pharmacie de Lérins

23 av. de Lérins

Petit Casino 32 av. de Lérins

Marché Paysan 65 av. de Lérins

Presse du Palm Beach

13 rue Claude Pons

Au Réconfort

24 av. des Brousailles

Boulangerie Dalmasso

1 av. de France

Pharmacie Continentale

19 av. de Grasse

Boulangerie Le Moulin de la Chaumière 132 av. de Grasse

Opéra presse 140 av. de Grasse

Vival 142 av. de Grasse

Établissement français du

sang 259 av. de Grasse

À bio toute 6 rue de Lille

Traiteur La Sarriette

60 av. du Docteur Picaud

Les Moissons d’or

13 bd du Riou

Pharmacie du Riou

15 bd du Riou

Leclerc Coeur de Ranguin

1 bd Victor Hugo

Pharmacie du Parc Leclerc

Acacia Fleurs

Cœur de Ranguin

92 av. Michel Jourdan

Pharmacie des Mimosas

106 av. Michel Jourdan

Pharmacie Koubi

121 av. Michel Jourdan

Tabac Presse Loto Les Caravelles

121 av. Michel Jourdan

Boulangerie le

Fournil du Ranchito

175 av. Michel Jourdan

Visual Opticien

1 ch. de la Bastide rouge, les Tourrades

Pharmacie Even

11 av. des Buissons Ardents

8 à huit 4/6 rue Jean Gras

Pharmacie de La Bocca

41 av. Françis Tonner

Cave Nicolas

69 av. Francis Tonner

Intermarché

130 av. Francis Tonner

Boulangerie Délices des Pains

131 av. Francis Tonner

Boulangerie Vourtche

12 av. Monte-Carlo

Pharmacie du Marché

11 rue Dr Paul Baloux

Tabac Presse Deletrez

1 rue des Troubadours

Pharmacie Fodda

5 rue de la Verrerie

*Liste non contractuelle - Sous réserve de modifications

cannes soleil les remercie pour leur concours

…dans les Points PuBlics

Hôtel de ville de Cannes

Hôtel de ville annexe de La Ferrage

Mairie annexe de La Bocca

Mairie annexe de Ranguin

Office du tourisme du Palais des festivals

Office du tourisme de La Bocca

Cannes-Université

Bureau information jeunesse

CCAS

Centre social

La Pastourelle

Centre social La Verrerie

Direction des affaires

culturelles

Médiathèques et bibliothèques annexes

MJC Picaud

MJC Ranguin

MJC Ferme Giaume

Musée de La Castre

Office HLM

Permanence du député de la 8e circonscription

Police municipale Quai

Saint-Pierre

Police municipale La Bocca

Théâtre Alexandre III

GIP Cannes Bel Âge et les clubs Bel Âge

Service des affaires sociales

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.