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AQUARELLE GOURMANDE

Carnet d’initiation et d ’ inspiration

Camille Bellet

AQUARELLE GOURMANDE

Carnet d’initiation et d ’ inspiration

INTRODUCTION

Tour à tour attirée par la mode, l’art, la cuisine, l’illustration, et bercée par la spiritualité, j’ai dû croire en mes rêves et ne jamais renoncer pour devenir celle que je suis aujourd’hui : une aquarelliste heureuse et épanouie, travaillant principalement sur l’illustration culinaire !

Dans ma pratique, personnelle et professionnelle, la curiosité et l’attention que je porte autour de moi me donnent une sensibilité qui nourrit mon inspiration.

Carnet de croquis, visite dans des musées, rendez-vous culturels, discussions ou encore voyages, promenades dans la nature et même recherches iconographiques Pinterest, tout cela m’aide à alimenter mon imaginaire. Puis, toujours en soif d’apprentissage – car je suis une sage apprentie –, j’aime faire évoluer mon style et sortir de ma zone de confort.

Voilà ce que j’aimerais vous transmettre ici : c’est en vivant, en explorant, en pratiquant que vous développerez votre créativité, votre technique et votre inspiration.

Les pas à pas de ce carnet sont destinés à vous inspirer, interprétez-les et expérimentez selon vos envies. À vous de trouver vos propres clés !

« Faites ce qui illumine votre vie. Suivez ce qui vous fascine ou vous obsède. Ayez confiance. Créez ce qui provoque des révolutions dans votre cœur. Le reste se fera tout seul. »

Élizabeth Gilbert, Mange, prie, aime, 2009, Le livre de poche

En d’autres termes, cultivez votre plaisir !

SOMMAIRE

Le matériel

LA PEINTURE

J’utilise principalement 15 couleurs, des godets Van Gogh. Au début, travailler avec peu de couleurs permet de vous familiariser avec les mélanges. Avec le temps, et si peindre à l’aquarelle vous plaît, vous pourrez investir dans de belles couleurs toutes faites.

Les palettes débutant sont restreintes pour inciter à faire ses propres mélanges. Vous pouvez faire vos nuanciers et les garder près de vous pour peindre. Expérimenter et mélanger les pigments vous permettra de gagner en assurance, c’est une étape très importante.

En aquarelle, nous n’avons pas besoin de blanc ni de noir : pour mettre en valeur la lumière, on se sert du blanc du papier. Le pigment blanc aquarelle va donner un petit côté gouaché à vos couleurs, donc un peu épais et moins transparent. Je pense qu’il vaut mieux se familiariser tout de suite avec la technique de la réserve de blanc, pour prendre de bonnes habitudes. Nous verrons que nous n’utiliserons pas de noir, mais plutôt du gris de Payne, de la terre de Sienne brûlée, de l’outremer ou encore un violet profond pour foncer une couleur. Pour peindre de belles gourmandises, les couleurs chaudes sont à privilégier. Vous

aurez également besoin de couleurs neutres, c’est-à-dire les marrons, gris et beiges. Vous pouvez les acheter ou bien les obtenir en mélangeant vos couleurs primaires.

En achetant des tubes, l’aquarelle est plus facile à prélever. C’est un peu plus onéreux (selon la marque et la taille du tube), mais sur la durée, cela vaut l’investissement, car le tube contient bien plus de peinture. L’aquarelle fraîche est difficile à doser si vous l’utilisez juste au coup par coup. Il faut en mettre très peu.

Exercice

Faites les nuanciers de vos palettes au format de la boîte. C’est un outil très utile au début pour connaître vos couleurs et aussi pour imaginer des associations !

Les godets, très pratiques et peu onéreux, sont cependant parfois très condensés et le pigment est difficile à prélever pour les personnes qui débutent. Dans ce cas, n’oubliez pas d’humidifier vos godets avec un brumisateur d’eau claire !

Au début, commencez par l’achat d’une petite palette de qualité et complétez par des tubes coup de cœur. Si, par la suite, vous peignez très régulièrement, vous pourrez investir dans des tubes et remplir vos anciens godets, plutôt que d’acheter des godets prêts à l’emploi. Attendez alors bien que l’aquarelle sèche, car elle peut couler et coller au couvercle.

LA PALETTE

Pour utiliser vos peintures, vous aurez besoin d’une palette. Je vous conseille une palette de couleur blanche, avec des creux ronds, plus faciles à nettoyer.

Personnellement, j’aime utiliser une assiette blanche en porcelaine pour faire mes mélanges. J’ai aussi recours à une boîte à œufs légère et pratique (celle en plastique dans le compartiment du frigo), elle permet de faire des mélanges en plus grande quantité.

Le choix de la qualité

Pour débuter, je vous conseille d’utiliser peu de matériel, mais de qualité. Cela vous évitera des désagréments qui pourraient vite vous décourager. Le choix du matériel va dépendre de plusieurs facteurs : allez-vous beaucoup peindre ? Êtes-vous déjà fan d’aquarelle ? Souhaitezvous peindre sur carnet ou sur grand format, en voyage ou dans le confort de votre bureau ?

Je vous donne ici une liste de mes préférences, mais le mieux, c’est l’expérience.

Rose opéra de Daniel Smith

Glycine de Daniel Smith

Lavande de Daniel Smith

Red aussie de Daniel Smith

Rouge vermillon de Sennelier

Bleu cobalt bréhat de Dalbe

LES PINCEAUX

LES PINCEAUX SONT CONSTITUÉS DE 3 PARTIES : LE MANCHE EN BOIS, LA TOUFFE DE POILS ET LA VIROLE, QUI LES MAINTIENT. LA TOUFFE

A UN VENTRE, LA PARTIE BASSE DU PINCEAU ET UNE POINTE, L’EXTRÉMITÉ DU PINCEAU.

Pour ne pas s’emmêler les pinceaux, 4 pinceaux suffisent :

Pinceau fin n° 4 Raphael à pointe fine pour les finitions, les détails et les effets sec sur sec. 2

Pinceau rond moyen n° 4 Dalbe pour la plupart des réalisations et les tâches plus chargées en eau. 3

Pinceau synthétique à bout rond , plus tonique au touché que les pinceaux aquarelle aux poils naturels, car les poils sont plus durs. Le pinceau synthétique peut servir pour le retrait des parties claires, pour les aplats et les détails. 5 6

Pinceau langue de chat moyen Dalbe pour les aplats de couleurs, pour humidifier son papier et faire un trait moyen. 7

D’autres sont facultatifs :

Brosse plate. 8

Usé bombé 1 Léonard 401UB azur 9

Escoda perla Z 10 , essentiellement pour sa pointe extrafine, les végétaux et le paysage. 10

Windsor & Newton Cotman 111 rond 00 pour les tout petits détails. 1

Pinceau de petit gris, avec des poils d’écureuils naturels qui permettent de retenir beaucoup d’eau et de réaliser des détails très fins. Ils servent également à absorber le trop-plein d’eau. 4

L’ENTRETIEN

Ne laissez jamais vos pinceaux dans l’eau, ils se déformeraient et le bois viendrait à craquer. Rincez-les en faisant tourner la touffe de poils dans l’eau, un peu comme quand on secoue ses cheveux dans l’eau du bain !

Laissez-les sécher touffe en l’air ou à plat en ayant pris soin de bien les rincer, pour éviter les surprises en prenant vos pigments la prochaine fois que vous vous mettrez à votre table de travail !

Pour les transporter, une petite pochette à zip avec des élastiques aidera à ce que la pointe ne s’abîme pas.

LE PAPIER

J’utilise du papier 100 % en coton 300 g/m², en grain fin. Le bloc de la marque Dalbe a un très bon rapport qualité-prix. J’aime sa texture, il conserve l’humidité plus longtemps et a un bon pouvoir d’absorption. Résistant, il ne peluche pas quand j’utilise la technique du retrait de couleur.

Il existe plusieurs grains de papier : le grain fin permet un beau rendu bien lumineux. Les gros grains donnent un rendu un peu plus terne à mon avis. Ils ne permettent pas de faire des dessins précis et sont plus adaptés au grand format. Le papier satiné est trop lisse à mon goût, même s’il permet de faire beaucoup de détails.

Le mieux est d’en essayer plusieurs pour voir celui que vous préférez. Puis utilisez le même papier sur une longue période, vous pourrez apprendre sa façon de réagir et prévoir le résultat plus fidèlement.

Même pour les essais, je déconseille le papier cellulose, car le résultat sera bien différent par rapport au rendu sur du papier coton. Si ce dernier est plus onéreux, grâce à sa qualité d’absorption, il sèche lentement et vous laissera le temps de faire de beaux effets lumineux ! Sur le papier cellulose, plus dense, l’eau va en effet rester en surface et cela va créer des tâches ou des auréoles. Vous pouvez plutôt l’utiliser pour les nuanciers, ou pour des essais de geste afin de délier le poignet, pour la calligraphie.

Les formats

Pour avoir de belles pâtisseries

bien gourmandes et profiter de toutes les qualités et surprises que peut apporter l’aquarelle, je vous conseille de travailler en grand. La plupart de mes illustrations font 15 cm minimum et sont souvent sur un format A3.

Pour les essais, j’utilise un carnet à croquis A4 de chez Action, certifié papier FSC responsable. Il est vraiment parfait pour les essais. Il boit beaucoup, n’est certes pas résistant, mais les peluches peuvent s’effacer en séchant. Un autre support que j’adore : le carnet d’aquarelle Etchr LAB en format A4 ou A5. Très beau, mais plus onéreux qu’un carnet standard, il est 100 % coton. Un peu moins cher, les Watercolour Book 250 g 100 % coton Hahnemühle sont aussi très bien.

S’installer pour peindre

Pour peindre, surélevez votre plan de travail de 5 cm, avec une planche en bois, un bloc ou une boîte. Cela permet de ne pas avoir trop de reflets directs de la lumière sur les zones humides et d’être bien positionné. Je dépose mes pinceaux à droite dans un couvercle de boîte et à gauche mes crayons, comme ça ils ne se glissent pas sous la planche ! Dernièrement, j’ai investi dans un fauteuil assis-debout et j’en suis très contente, cela préserve mes lombaires. Ce n’est pas négligeable, car quand on s’installe pour peindre, le temps passe vite et on peut facilement rester assis pendant des heures…

MATÉRIEL COMPLÉMENTAIRE

L’EAU

J’utilise deux pots d’eau, le premier pour humidifier la peinture, le second pour rincer mes pinceaux. Je change l’eau lorsqu’elle est trop sale, car les couleurs doivent être très propres.

Astuce

Dans un petit flacon de diffuseur, versez de l’eau claire et aspergez votre palette avant utilisation. Vous pouvez également le faire sur votre palette céramique ou plastique pour réhumidifier vos anciens mélanges.

LES CHIFFONS

J’ai toujours un chiffon à portée de main pour essuyer le surplus d’eau de mon pinceau ou de mon dessin. Lavez-le régulièrement pour éviter des transferts. Vous pouvez aussi utiliser un sopalin ou une lingette microfibre.

Le croquis préparatoire

Faites des croquis préparatoires de vos mises en pages sous forme de vignettes de 3 cm environ en valeurs de gris. Cela vous permettra de visualiser la composition, l’harmonie, la lumière, les ombres. N’appuyez pas trop sur votre crayon pour ne pas marquer le papier. Le croquis préparatoire en couleur sur votre feuille de coton vous permettra de visualiser l’équilibre des couleurs de votre création. Vous aurez également moins peur de la page blanche. Essayez de sortir de votre zone de confort, car on prend vite l’habitude de dessiner de la même façon. Laissez-vous surprendre par l’inconnu ! Vous apprendrez davantage et gagnerez en confiance.

LES CRAYONS

J’aime bien réaliser des croquis avant de peindre mes desserts, cela me permet de visualiser les volumes de couleurs et d’harmoniser ma mise en page. L’idéal, ce sont les Prismacolor Col-Erase, car ils sont effaçables et ne se mélangent pas à la peinture comme le font les crayons aquarellables, et ne salissent pas l’aquarelle comme les crayons à papier classiques. Ayez aussi une gomme mie de pain.

LES ENCRES

J’aime l’effet intense des encres d’aquarelles. L’aquarelle, dans une petite fiole sous forme liquide, est en général très pigmentée. Je m’en sers pour réaliser certaines finitions. Les encres aquarelle Colorex dessin de Pébéo sont très belles.

AUTRES OUTILS

Reprenez vos compas d’écoliers pour obtenir de jolies formes rondes pour vos donuts ou cookies. C’est ensuite avec l’aquarelle que vous jouerez sur les irrégularités.

Avoir une plume de verre (ou même un curedents) pourra être intéressant pour créer les rainures de certaines douceurs, mais aussi celles du bois des bâtonnets de sorbets, celles des feuilles, les stries de certaines pâtes. La plume creuse le papier et le pigment s’y dépose et laisse un trait plus soutenu sans avoir à le dessiner avec son pinceau.

Pour les rehauts de blanc, j’utilise des stylos blancs. Ceux de la marque Sakura, les Gelly roll 10, sont très agréables pour faire ressortir certains détails des gâteaux et le sucre glace. J’utilise aussi les stylos acryliques rechargeables Molotow the original One4all blanc.

Les feutres Posca colorés sont aussi bien pratiques pour préciser certains éléments gourmands, comme des perles de sucre sur des donuts.

À vous de trouver et de mélanger les techniques et les outils selon vos envies et le style que vous souhaitez donner à vos créations !

Les detechniques base

LES GESTES POUR DÉBUTER

Pour préparer votre peinture, humidifiez votre godet délicatement avec votre pinceau humide ou un brumisateur ! Dans le godet, en mélangeant par petits cercles, le pigment se délaye et devient légèrement onctueux et doux. À ce stade, si vous faites une trace sur le papier, la couleur sera intense et presque opaque. Pour peindre, humidifiez bien votre pinceau, puis retirez l’excès d’eau en le pressant légèrement contre votre pot ou dans un chiffon. Ainsi préparé, vous pouvez le plonger dans la couleur du godet.

Selon l’effet recherché, il vous faudra peindre avec la pointe de votre pinceau d’un trait léger, ou au contraire appuyer toute la touffe. Avec une plus grande pression, vous obtiendrez un trait plus large. Cela peut être utile pour peindre les madeleines, les feuilles, la lumière du donut et les textes de vos créations.

Voici quelques exercices de pratique pour améliorer votre gestuelle.

Trace pure

Jus coloré, pinceau léger

Jus coloré, pinceau appuyé

Astuce

N’hésitez pas à faire et refaire ces exercices quand vous n’avez pas d’idées, ou juste dix minutes devant vous. Plus vous pratiquerez, plus vous progresserez !

Posez, appuyez, relevez.

Partez d’ici.

La pointe du pinceau

Sens du geste

Le ventre du pinceau

Appuyez complètement votre pinceau.

Avec la pointe

Avec le ventre

En alternance

L’eau est absorbée, on voit le blanc du papier.

Dans ces trois exercices, ne retirez pas le pinceau de la feuille.

Formes naturelles du pinceau posé entièrement ou non sur la feuille.

Variez les sens de votre geste, bougez la feuille, expérimentez !

L’AQUARELLE ET L’EAU

LE TRAVAIL DANS L’HUMIDE EST IMPORTANT, CAR L’AQUARELLE

APPELLE L’EAU. IL EST IMPORTANT DE COMPRENDRE LES NOTIONS DE SEC ET D’HUMIDE AINSI QUE LES DIFFÉRENTS RENDUS.

POUR CELA, RIEN NE VAUT LA PRATIQUE.

SEC SUR SEC

Faites une tache colorée jaune. Attendez qu’elle sèche, puis faites une trace de pigment pur rouge (avec très peu d’eau).

SEC SUR HUMIDE

Faites une tache colorée jaune. Avant qu’elle ne sèche, faites une trace de pigment pur rouge (avec très peu d’eau).

HUMIDE SUR HUMIDE

Faites une tache colorée jaune. Avant qu’elle ne sèche, faites une trace de jus rouge (pigment rouge dilué avec de l’eau).

Vous pouvez faire la même chose avec une forme.

Humide sur papier sec

Humide sur papier humide

LE TROP-PLEIN D’EAU

Il est essentiel d’absorber le trop-plein d’eau sur votre feuille, l’eau ne doit pas faire de flaques quand vous regardez votre feuille avec une lumière sur le côté. Elle doit être absorbée. Le grain du papier doit être visible. Si vous posez votre pigment sur une surface trop chargée en eau, le pigment n’ira pas jusqu’au bord et sera dilué.

LE CERCLE CHROMATIQUE

LES COULEURS

PRIMAIRES

ET SECONDAIRES

Le rouge, le jaune et le bleu sont dits couleurs primaires, car ils ne peuvent pas être obtenus par le mélange d’autres couleurs – même si, en aquarelle, il peut être très difficile d’obtenir certaines couleurs non primaires, comme le rose opéra ou le Aussie red.

Les couleurs primaires, mélangées en quantité égale, servent de base pour créer les couleurs secondaires.

LES COULEURS TERTIAIRES

Il y a 6 couleurs tertiaires obtenues par le mélange d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire voisine :

Rouge orangé : vermillon, écarlate ou capucine.

Jaune orangé : ocre, doré ou safran.

Jaune-vert : vert chartreuse ou soufre.

Bleu-vert : turquoise.

Bleu violacé : indigo ou campanule.

Rouge violacé : pourpre.

Couleurs primaires

Couleurs secondaires

Couleurs tertiaires

Mon cercle chromatique

Couleur secondaire

LE LEXIQUE DES COULEURS

LA TEMPÉRATURE

Il existe des couleurs froides et des couleurs chaudes. Même si l’on distingue souvent dans le cercle chromatique un côté chaud (rouge, jaune, rose) et un côté froid (bleu, vert, violet), il existe des rouges à tendance froide et des bleus à tendance chaude. Plus vous ajoutez du jaune à une couleur, plus elle se réchauffe, plus vous ajoutez du bleu et plus elle se refroidit.

Exercez-vous à deviner si une couleur est de ton chaud ou froid, que vous soyez dans la nature, dans un magasin, etc.

En illustration culinaire, on utilise beaucoup les tons chauds, qui donnent un aspect vraiment appétissant aux réalisations ! En effet, selon les couleurs, l’émotion suggérée est différente. J’ai mes préférences pour les couleurs fraîches, acidulées et chaudes, plutôt que pour des couleurs ternes et neutres.

L’exemple des mille et un roses

Il existe des roses chauds, tirant vers le orange (corail, chair, coquille d’œuf, rose poudré, rose saumon) et des roses froids, tirant vers le violet (fuchsia, framboise, magenta, opéra).

LES COULEURS COMPLÉMENTAIRES

Sur le cercle chromatique, ce sont les couleurs diamétralement opposées. Elles fonctionnent par paire, composée d’une couleur primaire et d’une couleur secondaire : Rouge et vert. Jaune et violet. Bleu et orange.

Dans la pratique, les couleurs complémentaires vous permettent de donner de la vitalité à votre œuvre, de l’animer ou de guider le regard vers des points importants.

Pour mes illustrations, comme j’aime le jaune, j’utilise assez souvent le contraste avec le violet et le bleu. Mais il y a bien d’autres exemples ! Pour les créations de Noël, le vert et le rouge donnent du peps aux illustrations : c’est le rouge qui se verra le plus sur le vert, sa couleur complémentaire.

Vous pouvez aussi tester des associations plus froides : une gaufre sur une assiette bleue, par exemple. Pour une déclinaison de contrastes plus doux et frais, je privilégierai le rose et le vert.

Mais bien sûr, il n’y a pas de règles, que votre imagination !

Exercice

Réalisez plusieurs versions d’une

même illustration en variant la couleur dominante, l’ambiance, etc., puis comparez l’effet obtenu. Amusez-vous !

Essayez, expérimentez !

LE JUS

C’est la couleur obtenue en mélangeant l’aquarelle avec de l’eau. Le jus est souvent clair et transparent.

LA SATURATION

Plus une couleur est saturée, plus elle est vive et intense. Vous pouvez particulièrement bien le voir avec l’illustration des bonbons, p. 107 ! Pour désaturer une couleur, on utilisera une couleur neutre ou sa couleur complémentaire.

LES MÉLANGES

Réalisez vos mélanges dans un contenant propre, en ajoutant des pigments de plusieurs couleurs. Ajoutez plus ou moins de pigments de l’une ou l’autre des couleurs, ainsi que plus ou moins d’eau pour faire varier l’intensité. Plus il y aura d’eau, plus le mélange sera pâle.

Surtout, testez vos mélanges sur un petit morceau de papier afin de vérifier si la teinte correspond à ce que vous attendiez. Pour plus de facilité, je prépare mes mélanges avant de commencer à peindre. C’est surtout utile quand on travaille dans l’humide, ou quand on souhaite faire plusieurs gâteaux identiques.

Exercice

Exercez-vous à faire des nuanciers de chacune des couleurs de la palette. Ajoutez progressivement de l’eau à votre mélange de base et vous obtiendrez un jus de plus en plus clair. Cela permettra de varier l’intensité de vos couleurs, de jouer avec la transparence et la profondeur.

Un bon exercice pour s’habituer aux mélanges et les réaliser plus rapidement est de comprendre les couleurs, puis de les reproduire. Par exemple, choisissez une couleur sur une image et tentez de définir sa couleur prédominante, c’est-à-dire celle qui la compose principalement. Puis demandez-vous quelle couleur y ajouter, en quelle quantité, si la couleur que vous voulez reproduire est claire ou foncée, a besoin de plus ou moins d’eau (le principe de dilution !), est plutôt chaude ou froide… Aidez-vous du cercle chromatique si besoin.

LES COULEURS GOURMANDES

Voici quelques mélanges les plus utilisés pour la pâtisserie. Reportez-vous à la première couleur, puis ajoutez les couleurs suivantes en quantité plus ou moins importante selon la taille de la tache.

Vous pouvez avoir à côté de vous votre carnet de croquis pour faire vos essais et prendre des notes. Il m’arrive de m’y reprendre à plusieurs fois pour avoir la bonne teinte, même en connaissant les mélanges.

N’hésitez pas à interpréter, innover et trouver vos propres mélanges. Au départ, cela peut paraître un peu fastidieux, mais c’est avec la pratique que vous gagnerez en fluidité. Alors, lancez-vous !

Chocolat au lait = ocre jaune + terre de Sienne brûlée + terre d’ombre brûlée

Chocolat noir = terre d’ombre brûlée + terre de Sienne brûlée + bleu outremer

Caramel = ocre jaune + rouge permanent clair + jaune alizarine + terre de Sienne brûlée

Sablé = terre de Sienne brûlée + ocre jaune

Fraise = quinacridone rose + rouge permanent clair

Framboise = quinacridone rose + rouge permanent clair + laque de Garance foncée

Myrtille = quinacridone rose + bleu outremer

Ombre claire = bleu céruléen + quinacridone rose

Ombre foncée = bleu outremer + quinacridone rose + terre de Sienne brûlée

Sorbet = jaune citron + vert de vessie

Chantilly = bleu céruléen + quinacridone rose

Crème = ocre jaune + quinacridone rose

Rose poudré = ocre jaune + rouge permanent clair (en plus grande quantité)

Mélanges avec peu d’eau

Mélanges avec beaucoup d’eau

Ombre claire

Ombre foncée

LE LAVIS ET LE GLACIS

Le lavis, ou aplat, est une couche de couleur appliquée en une couche uniforme sur une surface.

Le lavis peut aussi être une base au dessin ou remplir une surface assez grande. Il peut être réalisé avec plusieurs couleurs qui se fondent en fusion en créant un joli dégradé. Je l’utilise assez peu pour la pâtisserie, davantage pour le paysage.

Il peut être chaud, froid ou même dégradé si vous utilisez deux couleurs. Après avoir humidifié votre feuille, il faut travailler rapidement, avec de longs coups de pinceau.

Souvent, j’utilise des glacis, c’est-à-dire une couche de couleur superposée appliquée par-dessus une autre.

L’aquarelle étant transparente, la première couche de couleur restera visible même si vous réalisez un glacis. Je me sers de cette technique pour créer de jolis reflets. Une fois ma composition sèche, ce glacis réveille les zones de lumière pour réchauffer une couleur trop terne, ou pour renforcer une zone trop claire.

Dégradé en deux couleurs

Bon à savoir

L’aquarelle, en séchant, perd environ 30 % d’intensité. Cette technique est donc très utile pour accentuer la gourmandise du rendu !

LA RÉSERVE DE BLANC

La réserve de blanc est très importante en aquarelle, car c’est le blanc du papier qui donnera la lumière à votre sucrerie.

Pensez dès le départ à la provenance de la lumière : de quel côté vient la lumière sur votre dessin ? Vous pourrez ainsi laisser une zone blanche, quitte à la remplir en partie lorsque votre aquarelle sera presque finie. Déterminer l’origine de la lumière vous permettra aussi de placer joliment vos ombres. Pas de panique : vous pourrez toujours vous aider de drawing-gum ! Tournez la page !

Astuce

Quelquefois et pour plus de facilité et de rapidité, je laisse un fin espace blanc en peignant dans l’humide. Cela évite que les couleurs se superposent et fusionnent par transparence.

Lorsque l’aquarelle est bien sèche, je passe parfois une couche pour le remplir si nécessaire.

LE DRAWING-GUM

Le liquide de masquage permet de conserver les zones de blanc, car l’aquarelle ne pourra pas le traverser.

Si je préfère laisser directement des zones sèches de papier, j’utilise quand même le drawing-gum pour quelques rendus spécifiques : du sucre glace, un beau nappage en zigzag, un nappage coulant (dripping). J’aime bien le marqueur drawing-gum Pebeo, car il est sous forme de stylo et il sèche vite. Il a en revanche une couleur jaune.

Pour appliquer du drawing-gum en pot, utilisez un vieux pinceau synthétique enduit de savon. Cela préserve le pinceau. Attention ensuite à ne pas utiliser le pinceau pour peindre. Il faut prévoir un temps de séchage plus ou moins long selon la surface masquée, mais il ne faut pas laisser trop longtemps le liquide de masquage sur le papier, au risque qu’il accroche.

Lorsque votre aquarelle sera terminée et sèche, vous pourrez retirer le drawing-gum en le frottant délicatement avec le doigt ou avec une gomme.

Astuce

Le liquide de masquage peut être utilisé sur de la couleur, comme dans cet exemple.

LE RETRAIT DE BLANC

Pour créer des zones de lumière, complémentaires aux zones laissées blanches, vous pouvez retirer une partie de la peinture appliquée. C’est le retrait de blanc , une technique qui demande du lâcher-prise et de la patience.

À l’aide d’un pinceau sec – pinceau tonique (usé bombé) pour les zones fines ou très blanches, pinceau plus souple pour un effet plus doux et fondu –, passez sur la zone humide où vous souhaitez retirer la couleur. Séchez votre pinceau à chaque passage et recommencez l’opération jusqu’à ce que la zone soit plus blanche. Je répète parfois plusieurs fois mon geste pour que la zone soit éclaircie à mon goût. Pour un retrait sur une zone sèche, utilisez un pinceau humide.

Vous pouvez utiliser la technique du retrait pour flouter les bords trop nets d’une forme, ou adoucir une réserve de blanc faite avec du drawing-gum.

N’oubliez pas que si vous faites tomber une goutte d’eau sur une surface de couleur, l’eau va repousser les pigments.

LES FUSIONS

La fusion est l’alliance des pigments ajoutés à l’eau. Cela donne un aspect flou, vaporeux, évanescent à la forme. Une forme humide en fusion sera floue. Sur sec, elle sera nette et précise.

Dans une zone encore humide, il peut être intéressant d’ajouter quelques pigments d’une autre couleur ou de la même couleur, plus intenses. Ils se mélangeront avec la couleur sur le papier qui n’a pas encore séché. Cela donne du peps à la création et permet de créer des

Exercices

Dessinez des feuilles avec votre pinceau et de l’eau claire. Ajoutez une pointe de vert sur la tige et le début des feuilles. Par fusion, la couleur se répand et colorise la feuille là où l’eau l’y a conduit.

Exercices

Faites pareil avec une ligne d’eau. Regardez comme les pigments se dispersent le long de cette ligne. Déposez de l’eau sur votre feuille avec une brosse. Ne laissez pas perler l’eau. Puis déposez des touches de pigment de-ci de-là. Observez !

LES ÉCLABOUSSURES

Les éclaboussures offrent un beau rendu et une énergie unique. J’utilise des caches, j’en ai toujours plusieurs feuilles dans une boîte tout près de mon installation. Je les dispose de façon à cacher la zone à préserver.

J’utilise différents pinceaux préalablement imbibés de couleur pure ou diluée pour les réaliser.

Avec un petit pinceau : pour des taches dans une zone précise, je tape le pinceau près de la touffe sur la hampe du pinceau. Parfait pour faire le sucre glace ou les textures du cake.

Sur zone sèche

Sur zone humide

Sur zone humide et claire

Avec une brosse à dents : plus fines, les gouttelettes de peinture se dispersent beaucoup, utilisez bien les caches !

Sur zone sèche

Avec un gros pinceau aquarelle bien chargé en eau et en pigment, les taches seront plus grosses, surtout si vous tapez sur le manche du pinceau. Idéal pour faire les sorbets ou pour apporter une dynamique à votre illustration.

Taches avec un jus dilué

À la place de l’aquarelle, vous pouvez aussi utiliser de l’acrylique blanc sur humide ou sur sec.

Acrylique sur humide

Acrylique sur sec

Autre possibilité : des éclaboussures avec simplement de l’eau !

Taches d’eau claire

Rattraper ses erreurs

Si vous faites une tache, ne paniquez pas. Vous pouvez l’absorber, puis utiliser la technique du retrait de blanc en ajoutant de l’eau claire et en absorbant à nouveau la peinture.

Si vous trouvez votre dessin raté, essayez de le regarder avec un œil neuf pour le corriger, voire l’apprécier. Vous pouvez aussi tenter de refaire ce dessin de façon différente. Gardez vos aquarelles, possiblement datées, pour vous souvenir de votre progression.

LA CRÉATIVITÉ ET L’INSPIRATION

L’inspiration et les questions que l’on se pose lorsque l’on crée et que l’on débute sont un véritable cheminement. Développer votre style viendra en pratiquant, au même titre que l’inspiration. Ils seront alimentés de ce qui vous remplit au quotidien, des cadeaux et des surprises de la vie, de votre capacité à vous émouvoir.

Pour entraîner votre esprit à la création, il est important d’éviter quelques pièges qui peuvent bloquer la créativité :

Être trop perfectionniste et tout vouloir contrôler.

Dessiner dans de mauvaises conditions, peindre trop vite, choisir un sujet trop complexe ou s’attendre à un résultat trop précis – le contraire de l’aquarelle. Avoir peur de rater, se comparer aux autres. Se concentrer sur les réseaux sociaux : le but n’est pas de produire pour produire, obtenir des likes. Et les commentaires des internautes ne sont pas à prendre au pied de la lettre !

Au contraire, il est important d’établir un environnement favorable pour la créativité.

Observer, contempler, s’émerveiller devant la beauté, l’harmonie et s’ouvrir aux détails. Bref, nourrir sa joie intérieure !

Lâcher prise, pour être en paix avec soimême et se laisser guider par son être intérieur, vivre le moment présent. Vous pouvez par exemple pratiquer la méditation et la relaxation, car si la créativité est alimentée par l’extérieur, elle l’est aussi par votre guide intérieur. Pratiquer l’aquarelle vous y aidera. Ranger et trier, parce qu’un lieu de travail propre permet une légèreté et une liberté essentielles à l’inspiration.

S’ennuyer : laisser son cerveau en paix, arrêter de s’éparpiller dans ce monde en perpétuel mouvement… C’est souvent lorsqu’il n’est pas stimulé extérieurement que le cerveau trouve les meilleures idées.

Cultiver ses plaisirs : musée, jardinage, cuisine, lecture, musique, sortie entre amis, promenade, podcast, cinéma, balade gourmande ou visite d’une ville… Ces actions conscientes engendrent un engagement, qui déclenche un processus de créativité.

S’écouter, se questionner sur ses plaisirs, sa façon de peindre, ses intérêts, ses préférences.

Prendre des notes afin de mémoriser les images environnantes et de constituer des associations. Cela peut se faire sur un carnet, sur le téléphone, via un enregistrement vocal…

Partager sa passion et son art, par exemple en s’inscrivant dans une communauté sur un réseau, en échangeant avec les autres. Une bonne façon de créer un contact avec les gens est de peindre en extérieur : c’est une aventure artistique, car il faut choisir le matériel essentiel, mais aussi une expérience humaine, car des discussions s’engagent et le bruit de fond de la vie s’élève aux alentours.

S’ouvrir à l’inspiration, en constituant des tableaux d’ambiance sur Pinterest. Vous pourrez au début « copier » une image pour apprendre une technique, une lumière, un effet… (Citez l’artiste si vous publiez votre aquarelle.) Puis vous arriverez à mixer plusieurs éléments (mise en page, gamme de couleurs, décor) pour innover, inventer votre propre œuvre.

Surtout, amusez-vous et expérimentez ! Soyez dans la gratitude, voyez les choses avec plus de douceur, il n’y a pas d’erreurs ni de défaites, seulement des petits pas qui contribuent à vous faire évoluer.

La création et l’amour sont étroitement liés. Tous deux ne sont qu’une rencontre avec vous-même et votre âme d’enfant.

Les gourmandises à croquer

PARFUM D’AUTOMNE

inspiration

LES FEUILLES D’AUTOMNE S’AMONCELLENT SUR LE CHEMIN ET CRAQUENT SOUS MES PAS. LA NATURE SE PARE DE FEU, J’IMAGINE DE MAGNIFIQUES NUANCES À PEINDRE.

Il est important de bien montrer le volume de la citrouille, grâce aux réserves de blancs.

LATTE SPICE PUMPKIN

pas à pas

J’ADORE LES LATTE ET CELUI-CI FÊTE L’ENTRÉE DANS L’AUTOMNE PAR EXCELLENCE. ON LE RÉALISE AVEC UNE CRÈME DE POTIRON PRÉPARÉE AVEC DES ÉPICES : CANNELLE, VANILLE, GINGEMBRE, MUSCADE !

2 Dans l’humide, déposez un jus jaune cadmium clair et plus foncé. Laissez un espace blanc entre les 3 couches du latte. Utilisez un mélange rose poudré pour la crème et un jus chantilly pour le lait.

1 Dessinez votre verre de spice latte en commençant par le volume d’un rectangle.

4 Complétez la crème avec des bulles en terre de Sienne brûlée. Réalisez un retrait du bas à gauche jusqu’en haut du verre pour créer l’ombre. Peignez le coulis caramel, la cannelle et l’anis étoilé. Posez un premier jus pour l’ombre portée du verre.

3 Dans l’humide, réalisez des fusions avec un ocre caramel, un orange cadmium, quelques pointes de terre de Sienne brûlée. Laissez du jaune apparent et renforcez les ombres. Utilisez le rose poudré pour l’ombre de la crème.

5 Faites des petits points pour le chocolat en poudre, posez vos ombres sur le caramel et ajoutez les éclats de lumière. Pour terminer, réalisez de petites éclaboussures très fines pour suggérer les grains de vanille. C’est prêt !

HALLOWEEN

inspiration

Utilisez un pinceau à bout rond synthétique.

C’est l’ombre qui fait tout dans ce dessin !

Jouez avec la pression sur le pinceau. Utilisez 2 couleurs pour les laisser fuser aux extrémités.

COOKIES

pas à pas

2 Dans l’humide, déposez par touches légères et non uniformes un mélange plus soutenu d’ocre. Apportez de la lumière en retirant de la peinture avec votre pinceau sec. Pour les ombres portées, déposez un mélange dilué de gris en arc de cercle.

1 À l’aide des crayons effaçables jaune et brun, dessinez une forme de cercle irrégulière. Déposez un jus jaune en laissant le blanc du papier pour les pépites. Remplissez-les avec un mélange de brun en maintenant un espace blanc autour pour éviter les fusions.

3 Peignez des tâches de différentes tonalités de brun et d’ocre sur l’humide, puis une nouvelle fois sur l’ensemble sec. Faites des traits fins pour les craquelures et renforcez l’ombre au bord du cookie.

ÉCLAIRS

pas à pas

1 Peignez votre pâte à chou en jaune et ocre. Laissez un espace fin au-dessus pour éviter la fusion avec le glaçage : un jus rose dilué avec des reflets de lumière (réserve de blanc avec ou sans fluide de masquage).

2 Dans l’humide, foncez les bords du glaçage avec un jus rouge rose soutenu. Sur sec, ajoutez des traits ocre pour le volume de la pâte à chou.

Représentez l’ombre portée (mélange de bleu de cobalt dilué et d’une pointe de rouge alizarin).

3 Accentuez encore les reflets du glaçage avec un jus pigmenté dans l’humide. Sur sec, renforcez les stries de la pâte à chou avec un ocre pigmenté. Ajoutez quelques ombres au bord de l’éclair.

CHEESECAKE inspiration

Déposez plusieurs jus jaunes ainsi qu’un jus crème sans les faire fusionner.

Dans l’humide, déposez une pointe d’ocre orangé pour l’ombre du coulis caramel.

Pour le biscuit croquant, peignez plusieurs couches de pointillés sur sec (terre de Sienne brûlée, caramel, chocolat).

Faites des rehauts de blanc avec un stylo gel pour un effet gourmand. Renforcez les ombres du caramel. Si besoin, réhumidiez légèrement la zone pour créer des fusions. Sur sec, réalisez l’ombre en brun foncé.

Avec la pointe d’un pinceau fin et un mélange crème et mauve, créez la texture du cream cheese.

1 Dessinez votre madeleine avec les rainures.

MADELEINES

pas à pas

3 Dans l’humide, renforcez vos zones d’ombre avec un ocre caramel plus soutenu. Travaillez progressivement, sans recouvrir toute la première couche. Si besoin, retirez un peu d’aquarelle sur les parties bombées. Peignez les bords arrondis sur sec.

2 Déposez dans l’humide un jus jaune cadmium clair, du haut vers le bas, avec un pinceau à bout arrondi. Laissez des espaces blancs entre chaque rainure.

4 Toujours sur sec, travaillez avec la pointe du pinceau pour rendre certains traits d’ombre plus prononcés. Pour le sucre glace, faites des éclaboussures à l’aide d’acrylique blanc.

HIVER GOURMAND inspiration

LA MAGIE DES FÊTES ET LES PAYSAGES ENNEIGÉS SONT DANS LE FROID DE L’HIVER UNE DOUCE INSPIRATION.

La réserve de blanc est la première étape, grâce au drawing-gum.

Astuce : Pour protéger votre pinceau, recouvrez-le de savon.

Réservez les zones de lumière.

Lavande

Renforcez l’ombre avec un jus de bleu de cobalt et jouez avec le blanc du papier.

Glycine

Les ombres

Les ombres sont à droite tandis que la lumière vient de la gauche.

Rouge vermillon + ocre et rouge + rouge alizarine

Pour bien mettre en valeur vos réalisations, pensez aux valeurs.

3 valeurs suffisent pour donner l’effet de la lumière sur un élément en volume.

Avec une brosse à dents ou un pinceau fin, faites des effets de sucre glace grâce au Posca blanc.

GINGERBREAD MAN

pas à pas

L’EMBLÉMATIQUE BONHOMME EN PAIN D’ÉPICES !

ON LES DOIT À ELIZABETH I, QUI VOULUT PROPOSER À SES INVITÉS DE MARQUE DES PETITS BISCUITS À LEUR EFFIGIE.

2 Dans l’humide, déposez un jus ocre jaune.

1 Dessinez votre biscuit et réservez au liquide de masquage les zones de glaçage : ceinture, boutons, bouche et yeux.

4 Sur sec, parsemez le biscuit de taches de différentes tonalités de bruns et d’ocres et peignez des yeux rieurs et un petit sourire. Avec un jus plus dilué, ombrez le glaçage, puis créez l’ombre portée en gris mauve. Pour finir, retirez le fluide de masquage et renforcez les ombres.

3 Assombrissez les zones d’ombre dans l’humide avec un mélange plus soutenu de brun. Déposez-en une pointe à l’intérieur du bonhomme pour la texture.

PUDDING

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POUR NOËL, MON PÈRE NOUS A TRANSMIS LA TRADITION DU PUDDING. IL NOUS RACONTAIT COMMENT MA GRAND-MÈRE LE PRÉPARAIT, AVEC DU PAIN RASSIS ET DES FRUITS CONFITS. ON LE SERVAIT FLAMBÉ AU RHUM, AVEC UNE ONCTUEUSE CRÈME ANGLAISE ! UN DÉLICE !

1 Après avoir réalisé votre croquis, déposez un jus chocolat clair en réservant le blanc et en fondant certaines parties.

2 Peignez les ombres de la crème avec un jus mauve grisé. Réalisez les fruits rouges et déposez quelques taches plus foncées dans le chocolat pour apporter de la texture.

3 Humidifiez les zones d’arrière-plan. Déposez du pigment vert. Dans les parties sèches, faites le feuillage avec de traits courts et nets. Réalisez les ombres du nappage dans le chocolat.

4 Toujours dans l’humide, ajoutez des pointes de pigment vert jaune, vert de vessie et vert foncé dans le fond. Peignez l’ombre des fruits rouges.

Ajoutez des éclaboussures d’acrylique blanc sur sec dans le chocolat et dans l’humide pour le fond. Effet féerique garanti !

SUCRES D’ORGE

pas à pas

ILS REPRÉSENTENT À MES YEUX LA FÉÉRIE DE NOËL !

J’AIME LES VOIR SUSPENDUS AU SAPIN AUX CÔTÉS DES AUTRES DÉCORATIONS.

1 Dessinez votre sucre d’orge et réservez au fluide de masquage les zones de lumière vive (en jaune ici). Lorsque le liquide a séché, posez les ombres à l’intérieur avec un mélange d’eau, de bleu et de violet.

2 Avec un jus vermillon, peignez les torsades rouges et les baies. Sur sec, réalisez l’ombre portée des baies et du sucre d’orge. Peignez les branches avec un vert mousse.

3 Accentuez les teintes avec du rouge et du vert. Renforcez l’ombre avec un jus plus foncé au bord du sucre d’orge. Sur sec, enlevez le fluide de masquage.

CHOCOLATS DE NOËL

pas à pas

LA FAMEUSE BOÎTE DE CHOCOLAT ! IL PARAÎT QUE LE BONHEUR

EST DANS L’INATTENDU… C’EST VRAI, MAIS MOI, J’ADORE LE PRALINÉ SOUS TOUTES SES FORMES.

1 Réservez les zones blanches et la coco râpée au liquide de masquage (en jaune). Déposez un jus ocre orangé et un vert mousse pour la truffe au matcha.

2 Accentuez les couleurs : brun rouge (premier bonbon et corolle), ocre orangé (cœur de la corolle), gris mauve (ombres de la noix de coco), vert de vessie (ombres de la truffe au matcha). Posez les ombres portées avec un jus gris mauve.

3 Faites quelques taches de la couleur du bonbon. Renforcez les ombres après avoir retiré le fluide de masquage lorsque votre illustration est sèche.

CHOCOLAT CHAUD pas à pas

QUI NE CRAQUE PAS POUR UN GOÛTER AU COIN DU FEU ?

J’ADORE PIQUER MES MARSHMALLOWS SUR UNE BRINDILLE DE BOIS ET LES DISPOSER ENCORE BRÛLANTS ET FONDANTS DANS

MON CHOCOLAT CHAUD !

1 Dessinez votre marshmallow avec un crayon mauve effaçable. La forme de départ est un rectangle, puis deux ellipses en haut et en bas.

2 Dans l’humide, déposez un jus mauve.

Réservez les zones claires en laissant le papier sec. Fondez les contours si besoin avec un pinceau propre et sec.

3 Dans l’humide, venez assombrir les zones d’ombre avec un mélange plus soutenu de mauve en ajoutant une pointe de terre de Sienne brûlée à votre mélange.

GAUFRES pas à pas

1 Dessinez la cuillère avec un crayon effaçable. Déposez un jus mauve gris à l’intérieur. Faites un retrait de couleur en arc de cercle pour donner l’effet incurvé. Sur le manche, déposez le même jus. Laissez un peu de blanc du papier sur le bout du manche.

2 Dans l’humide, renforcez toutes les zones. Une fois l’aquarelle sèche, réalisez les contours de la cuillère avec un jus mauve gris plus foncé.

3 Renforcez l’ombre intérieure de la cuillère. Avec un stylo gel, créez de petits points sur les côtés du manche pour encore plus de réalisme et de fantaisie.

Réalisez vos croquis dans des volumes et repérez-vous grâce aux proportions.

CRÊPES

recette

Laissez des blancs entre chaque petit grain.

2 œufs

30 min

Ajoutez le lait

15 g de beurre fondu

1 c. à soupe de sucre

250 g de farine

2 à 3 min dans une poêle beurrée

Faites sauter les crêpes avec une pièce d’or !

50 cl de lait

Du bonheur à la Chandeleur !

TASSE DE THÉ

inspiration

LORSQUE JE RENDAIS VISITE À MA GRAND-MÈRE, NOUS SERVIONS LE THÉ DANS SES JOLIES TASSES BLEUES, ACCOMPAGNÉES D’UN PETIT PICHET POUR LE NUAGE DE LAIT.

Les traits de constructions et de symétrie sont d’une grande aide pour réaliser les ellipses.

Choisissez bien la direction de la lumière ! L’ombre dans la tasse sera à l’opposé.

Le thé et ses nuances sont réalisés dans l’humide.

MACARONS pas à pas

LE MACARON TROUVE SES ORIGINES AU MOYEN-ORIENT.

C’EST CATHERINE DE MÉDICIS QUI L’INTRODUIT EN FRANCE

À LA RENAISSANCE. DEPUIS, IL A BEAUCOUP CHANGÉ DE GOÛT, PASSANT DE SIMPLE BISCUIT AUX AMANDES À GÂTEAU CROQUANT ET FONDANT À LA FOIS AVEC SA GANACHE.

2 Renforcez les zones d’ombre avec un mélange plus soutenu. Faites de petites taches pour les collerettes et déposez un jus rose au milieu pour la ganache.

1 Dessinez le macaron avec un crayon effaçable. Effacez légèrement les traits avec une gomme mie de pain. Déposez un jus rose corail en laissant des blancs.

3 Fondez les zones d’ombre avec le jus rose corail. Renforcez les collerettes avec un mélange plus soutenu. Foncez la ganache avec du rouge et de la terre de Sienne brûlée. Réalisez pour finir quelques éclaboussures avec le premier mélange rose corail avant de croquer votre modèle !

1 Dessinez vos morceaux de brownie et réservez le coulis caramel et les éclats de noisettes au fluide de masquage. Dans l’humide, déposez un jus ocre.

3 Retirez le fluide de masquage avec une gomme. Continuez à renforcer les zones d’ombre. Peignez votre coulis caramel avec des tons de jaunes et d’orangés. Pour finir, réalisez des éclaboussures brunes.

BROWNIE pas à pas

2 Dans l’humide, créez des fusions avec différents tons de bruns et chocolat. Sur sec, renforcez les zones d’ombre.

SAVEURS DU PRINTEMPS inspiration

LE PRINTEMPS ARRIVE ENFIN, C’EST L’ÉCLOSION DES COULEURS ! L’HEURE EST À LA FÊTE, IL EST TEMPS DE PLANTER, DE SEMER ET DE S’AIMER !

Créez des fusions entre jaune et quinacridone rose, puis foncez l’ensemble avec une pointe de glycine et du rouge permanent.

Sur une base de quinacridone violet, créez des fusions en bleu de cobalt et quinacridone rose.

Ajoutez des pigments et, surtout, n’oubliez pas les graines de la fraise sur sec !

Foncez l’ensemble au bleu outremer et quinacridone violet, sans oublier les rehauts de lumière au feutre gel.

CAKE AUX MYRTILLES inspiration

GÂTEAU À L’ORANGE

recette

3 valeurs suffisent pour créer du volume et des contrastes.

N’hésitez pas à créer des mélanges pour rendre la texture de l’orange et sa couleur.

2 œufs

1 sachet de levure

1/2 pot d’huile

1 pincée de sel

1 orange non traitée

2 pots de yaourt

Son zeste et son jus

2 pots de farine

2 pots de sucre

50 minutes à 150 ˚C

DONUTS pas à pas

J’ADORE LES COULEURS DES DONUTS ! LES ROSES SONT LES PRÉFÉRÉS DE MES FILLES…

1 Dessinez votre donut et déposez dans l’humide un jus rose poudré, avec un pinceau langue de chat. Retirez la peinture sur les zones claires.

2 Dans l’humide, renforcez les zones d’ombre du glaçage avec un rose plus soutenu. Déposez un jus ocre clair dans le biscuit, en laissant un fin trait de réserve de blanc pour éviter trop de fusions.

3 Renforcez les ombres. Sur sec, dessinez des paillettes au Posca. Pour finir, réalisez les ombres avec un mélange gris mauve et les éclats de lumière avec un Posca blanc.

SUCETTES pas à pas

LES SUCETTES ME FONT VENIR EN TÊTE LA CHANSON DU GROUPE THE ARCHIVES, « SUGAR , OH HONEY, HONEY. YOU ARE MY CANDY GIRL !… » , QUI FAIT DANSER MON PINCEAU.

1 Dessinez la sucette au crayon effaçable et déposez un jus rose vif clair. Laissez des réserves de blanc pour la lumière.

3 Renforcez vos ombres sur le haut du cœur et la partie gauche du bâtonnet avec des jus plus pigmentés. Sur sec, accentuez l’ombre en ajoutant un trait fin de gris mauve au bord de la sucette.

2 Dans l’humide, déposez du rose orangé, puis du rose soutenu à gauche et laissez fusionner. Évitez de remplir la partie lumineuse à droite. Réalisez un retrait pour représenter le bâtonnet en transparence. Sur sec, peignez l’ombre portée de la sucette.

CUPCAKES recette

Pour le citron, j’ai utilisé un jaune citron, un vert de vessie et de l’opéra. Le jaune et le vert font un vert mousse.

3 œufs

3 c. à soupe de lait

140 g de farine

1/2 sachet de levure

Fancy topping

90 g de sucre

Garnissez avec du praliné.

100 g de beurre fondu

30 g de sucre glace et mélangez bien.

40 g de poudre d’amandes

Cuisez 10 min à 200 ˚C

Zestes de citron bio

Du colorant alimentaire

Pour la crème

400 g de cream cheese

TARTELETTES pas à pas

DES PETITES PENSÉES POUR ENSOLEILLER VOS PLATS DE PRINTEMPS, À DÉPOSER À LA DERNIÈRE MINUTE !

1 Dessinez une pensée et déposez un jus gris mauve rosé dans les pétales du bas. Disposez un jus bleu léger dans celles du haut. Veillez à garder des zones claires avec le blanc du papier.

2 Dans l’humide, fondez vos pigments les uns dans les autres, sans mélanger le haut et le bas. Sur sec, réalisez le cœur de la pensée en jaune clair, avec une pointe d’orangé au centre.

3 Renforcez les zones d’ombre avec un lavis rose pour le bas et un lavis violet pour le haut. N’oubliez pas de garder de la transparence. Sur sec, tracez des rainures avec un bleu soutenu sur les pétales du bas et un violet soutenu pour celles du haut.

LAYER CAKE inspiration

GOÛT DE L’ÉTÉ inspiration

AH ! LE BON TEMPS, LES COULEURS ÉCLATANTES ET LA CHALEUR !

L’ÉTÉ SOUS LE SOLEIL, QUELLE DOUCE MÉLODIE !

Créez des fusions dans une forme ovale irrégulière humide.

Faites un jus brun clair.

Ne mélangez pas le vert et le rouge, deux couleurs complémentaires qui pourraient se neutraliser et limiter l’intensité des teintes.

Dans un jus jaune, réalisez des fusions rouge permanent clair.

Utilisez de la laque de Garance pour les ombres et les taches et du quinacridone rose pour une touche rosée.

Dans l’humide, renforcez les fusions avec de la terre de Sienne et de la terre d’ombre.

Pensez à la lumière et réservez vos blancs avant.

Sur sec, striez le noyau avec un pigment peu dilué.

Sur sec, faites des taches orange pour l’aspect velouté de la peau du fruit.

SORBETS pas à pas

LES SORBETS SONT SYNONYMES DE VACANCES ! RIEN

QU’À LES REGARDER, ON SENT LE SOLEIL NOUS RÉCHAUFFER LA PEAU…

1 Dessinez votre sorbet. Déposez un jus jaune très dilué sur le sorbet et le morceau de kiwi.

Laissez des blancs pour créer les formes rectangulaires du moule.

2 Dans l’humide, déposez des touches de vert jaune mousse en prenant soin de contourner les réserves de blanc du moule.

3 Avec un vert plus soutenu, disposez de fins traits sur les parties ombrées à gauche du sorbet et à gauche des formes rectangulaires du moule, en laissant toujours du blanc.

Déposez un jus ocre sur le bâtonnet.

4 Toujours dans l’humide, renforcez les ombres avec un mélange plus soutenu de vert, contenant une pointe de vert de Hooker. Avec ce mélange dilué, peignez des stries dans le morceau de kiwi. Striez avec une plume de verre le bâtonnet encore humide pour créer l’effet bois.

5 Peignez les ombres portées sur sec.

Humidifiez certaines zones autour du sorbet et déposez-y un jus jaune vert pour créer un effet fondu. Réalisez l’ombre du bâtonnet avec un ocre plus soutenu. Effectuez des éclaboussures vert et jaune dans l’humide et le sec.

6 Sur sec, réalisez quelques éclaboussures de vert foncé dans le sorbet et à l’extrémité du morceau de kiwi pour représenter les graines.

BONBONS pas à pas

BREL DISAIT « LES BONBONS, C’EST TELLEMENT BON ! »

LORS DES JOURS PLUVIEUX, J’ADORE ÉCOUTER A SPOONFUL OF SUGAR DE JULIE ANDREWS DANS MARY POPPINS : MA PHILOSOPHIE.

1 Déposez un jus bleu vif (bleu de céruléum) de la forme d’un ourson. Peignez six ronds et reliez-les par le centre.

2 Dans l’humide, déposez du pigment bleu pur avec la pointe de votre pinceau le plus fin sous les oreilles et sous les pattes.

3 Toujours dans l’humide, accompagnez le pigment ou retirezen s’il y en a trop. Sur sec, réalisez deux petits yeux et un point pour le nez.

Répétez la méthode pour représenter d’autres types de bonbons dans d’autres couleurs.

CHOUX inspiration

Le croquis en monochrome est très utile pour visualiser les valeurs, les ombres et la lumière.

Faites des fusions de jaune, de terre de Sienne brûlée et de terre d’ombre pour la texture du chou.

La crème montée, c’est toute une technique de valeurs et de contrastes !

CLAFOUTIS recette

Déposez un premier jus jaune, faites une fusion avec une pointe de vermillon, puis avec du rouge alizarine.

Vous pouvez varier les teintes des rouges avec des glacis : jaune pour réchauffer et violet pour refroidir les zones d’ombre.

Les œufs sont réalisés avec un ménage d’ocre et une pointe de terre de Sienne.

Pas besoin d’utiliser le marron pour les tiges : le rouge et le vert vont fusionner dans l’humide.

35 min à 180 ˚C

Ajoutez la farine, le sel et la poudre d’amandes, puis

délayez avec 50 cl de lait.

Battez les œufs et le sucre.

50 g de sucre de canne

50 g de farine

3 œufs

300 g de cerises

30 g de poudre d’amandes

1 pincée de sel

CHARLOTTE AUX FRAISES inspiration

SALADE DE FRUITS

recette

Un lavis Fusions des verts

Réalisez un jus vert mousse, avec du jaune et du vert de vessie. Faites des fusions dans l’humide, avec un vert très soutenu.

Laissez fusionner du rose opéra très clair avec du rouge permanent clair, pigments que j’ai ensuite floutés.

Rose opéra Rouge permanent

Pour flouter un dessin, vous pouvez vaporiser de l’eau.

Pour la peau, utilisez du jaune, puis du vert foncé sur l’extérieur.

Jaune + vert de vessie

Vert de vessie + vert émeraude

Gris de Payne + quinacridone violet

Pressez le jus de 1 citron

Remplissez avec les fruits et dégustez !

Creusez la pastèque

Coupez 1 pastèque en deux

Ajoutez du sucre de canne

Coupez des fruits

Des mûres et des myrtilles 1 pêche

JUS DE FRUITS pas à pas

PASTÈQUE, KIWIS, FRAMBOISES… DE QUOI SERA FAIT VOTRE JUS DE FRUITS ? ET POURQUOI PAS AJOUTER DES PETITES FLEURS DANS DES GLAÇONS BIEN FRAIS POUR ÉGAYER CETTE FARANDOLE DE COULEURS TOUT EN DÉGRADÉ ?

1 Dessinez le verre et le décor au crayon effaçable sur une feuille A3 pour profiter des fusions. Déposez de l’eau sur la surface du jus de fruits en évitant les bords du verre et certains glaçons. Dans l’humide, déposez du pigment opéra en bas, du pigment lavande en haut et laissez fuser.

2 Déposez des touches de pigments quinacridone rose et opéra dans le fond du verre et quelques touches de vert mousse autour des glaçons. Avec un mélange mauve gris, réalisez le verre. Mettez en couleurs les citrons avec des fusions de vert mousse et vert de vessie et des pointes de vert émeraude. Avec le rose de quinacridone, peignez les framboises.

3 Sur sec, réalisez la paille et les feuilles. Ajoutez du vert pour suggérer une tranche de citron derrière les glaçons. Humidifiez les zones d’arrièreplan avec le pinceau et faites des fusions de vert et de jaune. Renforcez les framboises avec un mélange de rose et de laque de Garance et les reflets du pied du verre avec un bleu de cobalt.

REMERCIEMENTS

À Papichon et Mamie, pour m’avoir donné le goût de la gourmandise et des pinceaux.

À Maman, pour m’avoir soutenu dans ma créativité :

merci d’être là pour tous ces partages si chers à mon cœur !

À Gladys et Ludo, sans qui je n’aurai pas dispensé d’ateliers ni rencontré tous ses artistes !

À La Pie Curieuse, inspirante et joyeuse boutique atelier qui rend nos créations si vivantes !

À la vie, qui tel un gigantesque orchestre, a toujours su mettre sur mon chemin des petits cailloux pour me guider, créer de belles choses et a toujours fait en sorte que tout s’ajuste si incroyablement ! Merci pour ce puzzle magnifique qui me rend riche chaque jour.

Merci, Emeline, d’avoir découvert mon travail, merci pour ta patience et ton engagement.

Merci à mes mains qui me donnent tant et sans qui je ne suis rien.

À mes animaux, fidèles joyeux compagnons de mes douces journées solitaires et créatives.

DIRECTION : Guillaume Pô

DIRECTION ÉDITORIALE : Tatiana Delesalle

ÉDITION : Barbara Janssens

DIRECTION ARTISTIQUE : Chloé Eve

CONCEPTION ET MISE EN PAGES : Caroline Soulères

SUIVI ÉDITORIAL : Emeline Plessier

DIRECTION DE FABRICATION : Thierry Dubus

SUIVI DE FABRICATION : Marie Guibert

Numéro d’édition : 24L0913

ISBN : 9782317034435

Code MDS : MN34435

© Mango, 2024

Dépôt légal : septembre 2024

www.mangoeditions.com

Les éditions Mango

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Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation strictement réservés pour tous pays

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Achevé d’imprimer en août 2024 par Dimograf en Pologne.

Ce livre s’inscrit dans une démarche écoresponsable. Il est composé de matériaux issus de forêts bien gérées, certifiées FSC® et d’autres sources contrôlées.

Cette certification garantit une empreinte carbone réduite et une gestion raisonnée de la forêt, qui maintient la biodiversité et protège les écosystèmes.

Il est imprimé avec des encres à base d’huile végétale.

Il a été imaginé et conçu en France, et imprimé en Europe.

Plongez dans ce carnet gourmand pour découvrir toutes les bases de l’aquarelle et trouver l’inspiration ! Au fil des pages, retrouvez des pas à pas pour peindre biscuits, gâteaux, bonbons et autres gourmandises au gré des saisons, de superbes planches d’étude et d’inspiration. Amusez-vous aussi à réaliser des recettes illustrées qui raviront les becs sucrés.

Un véritable carnet d’artiste à dévorer !