Magazine Prestige | Mai 2023

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Spécial Femmes d'audace

Lebourgneuf

Quoi de neuf ?

Voyage

Polynésie française

CÔTE À CÔTE DANS

UN FAUTEUIL POUR DEUX

Charlie Gaudreau & Nancy Ricard, copropriétaires

PLACE AUX FEMMES D'AUDACE

QUOI DE NEUF DANS LEBOURGNEUF ?

NOS PROFILS D’AFFAIRES

47 ALPHA RECHERCHE CLINIQUE

56 CABANO MARINE 22 COFFRAGE LD

36 DASTEX

18 EBC

32 FLORDÉCO LÉVIS

38 FOUCADE DESIGN D'INTÉRIEUR

42 GALERIES DOUCE PASSION & QUÉBEC ART

44 GROUPE ACCISST

24 IMPACT GESTION IMMOBILIÈRE & DROLET CONSTRUCTION

55 LUNETTERIE VERRET

58 MALLETTE

40 RESTAURANT-PUB D’ORSAY

52 ROCHE BOBOIS

100 SEIGNEURIE DU TRITON

12 UN FAUTEUIL POUR DEUX

page couverture, Nancy Ricard et Charlie Gaudreau , copropriétaires d’Un Fauteuil Pour Deux.

NOS PROFILS IMMOBILIERS

68 CONSTROBOURG & GROUPE PATRIMOINE

60 OÏKOS CONSTRUCTION

78 SOTHEBY’S – GROUPE MARTIN DOSTIE

NOS CHRONIQUES 97 MODE & STYLE 48 DROIT 35 ENTREPRENEURIAT 62 FINANCE 94 HABITATION 96 SANTÉ VISUELLE

NOS SECTIONS 98 AUTOMOBILE 88 HABITATION 110 HISTOIRE 08 LUXE EXTRÊME 95 MODE & STYLE 06 NOUVELLES

PHILANTHROPIE 100 POURVOIRIE 102 RESTAURANTS

63 VILLES & QUARTIERS 106 VOYAGE

L'audace en héritage

Depuis que le Magazine Prestige est passé aux mains de L’Antidote Médias, des tonnes de projets sont enfin passés de l’étape de l’idéation à celle de la concrétisation. C’est fou ce qu’une équipe dédiée à relever des défis peut accomplir en si peu de temps ! C’est ce qui donne ce magazine de 116 pages : un record pour une édition courante !

Parmi les projets souvent jetés sur la table, mais qui ne parvenaient pas à atteindre leur objectif pour toutes sortes de raisons, se trouvait celui de mettre en valeur les femmes dans le domaine de la construction. Comme vous le saviez sans doute déjà, les femmes sont encore trop peu nombreuses à faire leur place dans cette industrie dominée par la gent masculine. Fort heureusement cependant, certaines d’entre elles pavent la voie aux autres.

Pensons à Marie-Claude Houle, présidente d’EBC, leader canadien en construction, une femme inspirante qui prouve hors de tout doute que le plafond de verre ne demande qu’à être fracassé.

C’est donc avec un immense sentiment de fierté que nous vous présentons ce mois-ci notre dossier spécial sur les femmes d’audace (un dossier qui connait toujours un grand succès), mais assorti d’un volet spécial, pour la toute première fois, sur les femmes dans le domaine de la construction. Nous avons poussé l’exercice plus loin en allant chercher des témoignages de femmes qui ont choisi de faire carrière en construction. Elles aussi sont inspirantes et ont de l’audace à revendre ! En lisant tous ces reportages, j’en suis venue à la conclusion qu’il n’y a pas plus beau cadeau à transmettre à la prochaine génération que la force de la détermination et le courage d’aller là où peu de femmes s’aventurent. Comme le disait si bien l’une des candidates : oui, les femmes sont minoritaires, mais ne s’agit-il pas là plutôt d’une occasion de se démarquer encore plus ?

Bonne lecture !

MAI 2023

Vol. 28, no 1, 234e parution

Publié par : L'Antidote Médias

RÉDACTRICE EN CHEF

Marie-Josée Turcotte

DIRECTION DES VENTES France Bélanger

RÉDACTION

Ariane Arpin-Delorme

Marilyn Bouchain

Jean-Pierre Bouchard

Cendrine Chenel

Nathalie Clark

Katia Curadeau Joncas

Réal Demers

Marc Durand

Claudine Julien

Mélanie Larouche

Jean-Marie Lebel

Gilles Levasseur

Johanne Martin

Marie-Claude Savoie

CORRECTION ET RÉVISION

Gilles Levasseur

PRODUCTION, GRAPHISME Atelier 480

PHOTO PAGE COUVERTURE

Marc-Antoine Hallé

PHOTOGRAPHIES

Marc-Éric Baillargeon

Katia Curadeau Joncas

Marjorie Roy

IMPRESSION

Solisco

DISTRIBUTION RÉSIDENTIELLE ET COMMERCIALE

Postes Canada

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada ISSN-1205-6707

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec

Magazine Prestige 6500, boul. Pierre-Bertrand, bureau 200 Québec (Québec) G2J 1R4

Téléphone : 418 683-5333 www.magazineprestige.com

Rédaction et production : info@magazineprestige.com

Publicité : france.belanger@lantidote.com 418 998-1333

Cette édition est distribuée à 20 000 exemplaires.

Les opinions émises dans les articles publiés par le magazine Prestige n’engagent que leur auteur.

Une publication de

© Marjorie Roy, Optique Photo

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Passion QC.

ET LES JEUNES PERSONNALITÉS

D’AFFAIRES BANQUE NATIONALE

2022 SONT…

Le 31e gala Jeune Personnalité d’Affaires (JPA) qui a eu lieu le 23 février dernier au Capitole de Québec a permis de mettre en valeur huit jeunes professionnels et entrepreneurs qui se sont distingués par leur vision audacieuse, leur détermination et leur leadership positif. Toutes nos félicitations !

En compagnie de l’animatrice de la soirée, Taïna Lavoie (à l’avantplan) : Charles Demers, directeur général, Les Capitales de Québec (JPA Culturel, divertissement et tourisme); Lysanne Doyon, fondatrice et kinésiologue, Bouger Plus+ (JPA Santé et bien-être); Marie-Pier Frenette, vice-présidente marketing, Medicart + Epiderma (JPA Marketing, communication et création de contenu), également récipiendaire du prix du public Jean-Luc Giroux; Virginie Boivin, cofondatrice et directrice de l’exploitation, Videns Analytics (JPA Innovation et technologie); Sébastien Fiset, président, Cookie Bluff inc. et Distribution Bobba inc. (JPA Commerce de détail et e-commerce), également récipiendaire du prix Coup de cœur Banque Nationale; Jennifer Guay, fondatrice et avocate, Cabinet juridique Jennifer Guay, l’Avocate (JPA Services professionnels); Béatrice Turcotte Ouellet, fondatrice et directrice générale, Le Diplôme avant la Médaille (JPA Social et communautaire); et Vincent Zaoré, associé et directeur du département tuyauterie et mécanique industrielle, Lambert Somec (JPA Construction et immobilier).

DEUX GRANDS RETOURS EN 2023

Deux grands événements étaient de retour cette année à la suite de la pandémie :

/ La 18 e Soirée-Bénéfice Avant-Première du Salon International de l’auto de Québec s’est tenue le 6 mars à ExpoCité et a permis d’amasser 155 000 $ au profit de la Fondation Mobilis.

/ L’événement phare de la Fondation du CHU de QuébecUniversité Laval, le 26e Bal des Grands Romantiques, a pour sa part réuni la somme de 750 000 $ le 17 mars dernier au Centre Vidéotron.

centre : Louis Desmeules, président de la Corporation Mobilis et directeur général de Porsche Québec, et Charles Drouin, directeur général de la Corporation Mobilis, entourés de plusieurs gouverneurs de la Soirée-Bénéfice Avant-Première 2023.

Martin Beaumont, PDG, CHU de Québec – Université Laval; Guy Cormier, président d’honneur du Bal et président et chef de la direction, Mouvement Desjardins; Marie-Claude Paré, présidente et cheffe de la direction, Fondation du CHU de Québec; Pierre Karl Péladeau, président et chef de la direction, Québecor, présentateur du Bal; Guylaine Tremblay, animatrice du Bal; et Jean-François Welch, président du C.A., Fondation du CHU de Québec.

Au
© Louise Leblanc
© Frédéric Lavoie
© Audet Photo

UNE DEUXIÈME NOMINATION AUX PRIX

LAURÉAT CADA 2023 POUR ANNIE LALIBERTÉ

Annie Laliberté , directrice générale et associée, Beauport Hyundai et Genesis de Québec.

Pour une deuxième année d’affilée, la directrice générale et associée de Beauport Hyundai et Genesis de Québec, Annie Laliberté, s’est démarquée parmi plus de 3 200 concessionnaires du pays en obtenant une nomination aux prestigieux prix Lauréat CADA dans la catégorie Commerce de détail. Ces prix sont décernés chaque année par la Corporation des associations de détaillants d’automobiles et iA Services aux concessionnaires pour récompenser les réalisations professionnelles extraordinaires des meilleurs concessionnaires de voitures et de camions neufs du Canada.

Mentionnons que Mme Laliberté agit aussi comme mentore pour le programme « Accélérateur femmes en automobile » de la Banque Scotia (voir l’article en page 50). Une femme d’audace, nul doute possible !

UNE SECONDE SUCCURSALE POUR LÉVESQUE

ÉLECTROMÉNAGERS

L’homme d’affaires Karl Desbiens célèbre en grand le 55 e  anniversaire de son entreprise, dont il est l’unique actionnaire depuis 2019, en ouvrant une seconde succursale, cette fois au Carrefour SaintRomuald à Lévis. Plus d’un million de dollars ont été investis afin de réaliser la spacieuse salle de montre, unique en son genre, où l’on retrouvera notamment des marques prestigieuses qu’on ne voit nulle part ailleurs telles que Bertazzoni, Thermador et Fulgo Milano. À découvrir sur la rive-sud de Québec !

COCKTAIL FAN D’ELLES : INSPIRER LES FEMMES

Le 27 mars dernier a eu lieu un événement spécial à LaScène Lebourgneuf, organisé et piloté par Marie-Ève Côté, directrice générale de la Jeune Chambre de commerce de Québec, et présenté par Desjardins Entreprises en collaboration avec l’Association Femmes Entrepreneures Québec et la Jeune Chambre de Commerce des Femmes Québec. Au programme : divers thèmes portant sur le leadership au féminin. Animé par Julie Bédard, le Cocktail Fan d’elles a fait salle comble avec plus de 140 participants.

Les femmes qui ont partagé leur expérience : Élizabeth Coulombe, cofondatrice de Tero; Joëlle Boutin, députée provinciale de Jean-Talon; Sarah Baribeau, fondatrice et présidente de Bougeotte et Placotine; Joannie Fortin, animatrice, entrepreneure, auteure et conférencière chez La Folle Qui Court; et Julie Bédard, animatrice du panel, présidente de Synergie immobilière et vice-présidente de Graph Synergie.
© Québec Photoshoot
© Claude Mathieu - Pub Photo
Lors du cocktail de préouverture : Karl Desbiens, propriétaire de Lévesque Électroménagers, en compagnie des conseillères municipales Karine Lavertu (District 5, Charny) et Brigitte Duchesneau (District 9, Saint-Romuald).
© Daniel Daignault

Ultraviolet Spectacle culinaire à Shanghai

Le restaurant trois étoi L es Miche L in du chef Pau L Pairet est considéré co MM e L ’un des M ei LL eurs et des PLus chers au M onde ! s i vous êtes P rêt à débourser environ 1 300 $ Par Personne Pour vivre une ex P érience gastrono M ique M u LtisensorieLLe, L’uLtravioLet vous ouvre ses P ortes P our un s P ectac L e cu L inaire de quatre heures, et ce, en toute discrétion.

Les dix privilégiés qui tenteront l’expérience ont tous rendez-vous à 18 h 30 au restaurant M r  & M rs Bund. Une fois sur les lieux, une fourgonnette discrète les emmène dans une zone industrielle aux portes de Shanghai. Après une demi-heure de route, les clients arrivent à un entrepôt à l’apparence austère, à l’intérieur duquel se cache le restaurant Ultraviolet, qui ne présente aucune devanture.

Peu de temps après l’arrivée, un gong retentit et lance le dîner. Une grande porte s’ouvre sur la cuisine, les murs s’animent de lumières, des micro-pulseurs diffusent une odeur, la musique démarre et le premier plat est servi.

Chef français d'avant-garde, Paul Pairet a révolutionné les règles classiques de la gastronomie.

Présenté comme le premier restaurant multisensoriel au monde, l’Ultraviolet utilise la vue, l'ouïe et l'odorat pour sublimer les plats dans une ambiance maîtrisée par une technologie d’avant-garde.

© Scott Wright
© Scott Wright

EXPÉRIENCE MULTISENSORIELLE INÉDITE

Dans la grande salle de 80 mètres carrés, les murs se transforment en écran géant à 360 degrés. Les dix convives sont maintenant prêts à déguster un souper exceptionnel de 20 services, ponctués d’un entracte, avec une mise en scène sophistiquée et personnalisée pour chaque plat.

Le spectacle a lieu dans l’assiette, mais aussi sur les murs, les plafonds et le sol où des images sont projetées pour éveiller les sens. Tout est orchestré depuis la cuisine via un écran de contrôle qui donne le tempo de la dégustation. Les plats sont des merveilles de technicité et de créativité, avec des saveurs uniques et des cuissons parfois innovantes. Parmi les nombreuses mises en scène, l’océan, ses vagues et l’odeur des embruns accompagnent ainsi naturellement le homard aux algues, cuit à l’eau de mer. Le restaurant Ultraviolet est une escapade gustative unique magnifiée par la technologie numérique. Les décors changent, les musiques s'enchaînent et la chorégraphie du service étonne les convives immergés dans un scénario avant-gardiste.

Cette expérience inédite est le résultat du rêve fou et de la conception de Paul Pairet, qui a voulu contrôler les émotions gustatives par l'illusion et la mise en scène. Ultraviolet est inclassable, turbulent, imprévisible et non conventionnel. C'est une expérience culinaire secrète et multisensorielle qui mérite à elle seule le voyage jusqu'à Shanghai.

La cuisine gastronomique du chef Pairet est une ode à l'art, avec des plats à la fois techniques et créatifs.

Autour d’une même table, on sert non seulement des plats, mais aussi des émotions à travers des projections murales et des odeurs ambiantes.

© Pierre-Olivier Rouquette

Femmes d’audace

eLL es travai LL ent dans L e do M aine de L a construction et du design d’intérieur, e LL es sont restauratrice, ga L eriste, ex P erte en santé et sécurité au travai L ou P rofessionne LL es dans L e secteur de L a santé. t outes ont ce P endant un P oint en co MM un : e LL es sont déter M inées et ins P irantes Par L eur Parcours. PLace aux feMMes d’audace !

NOS REPORTAGES

16 DES CHANTIERS ET DES FEMMES

28 DE LA RELÈVE FÉMININE EN CONSTRUCTION

49 MESDAMES, SOULEVEZ LE CAPOT !

NOS FEMMES INSPIRANTES

Charlie Gaudreau et Nancy Ricard

UN FAUTEUIL POUR DEUX

Cindy Drouin

COFFRAGE LD

Anouk et Dominique Langlois

DASTEX

Caroline Tremblay

GROUPE ACCISST

Christine Auger IMPACT GESTION

Joëlle Faucher

FOUCADE DESIGN D’INTÉRIEUR

Vicky Savard

Allyson Rusk

Valérie Lebel et Émye Allard

COUVRE-PLANCHERS DÉCO TENDANCE – FLORDECO LÉVIS

France Marcotte

GALERIE DOUCE PASSION ET GALERIE QUÉBEC ART

Femmes d'audace

Côte à côte dans

Un Fauteuil Pour Deux

un fauteuiL Pour deux… dans LequeL Mère et fiLLe sont désorMais assises côte à côte. fondée Par nancy ricard iL y a 24 ans, La boutique de MobiLier haut de gaMMe doubLée d’un bureau de design d’intérieur Passe Peu à Peu aux Mains d’une deuxièMe génération. d evenue co P ro P riétaire en juin dernier, c har L ie gaudreau s’inscrit entre continuité… et début d’un nouveau chaPitre.

L’équipe d’Un Fauteuil Pour Deux : Charlie Gaudreau et Nancy Ricard, copropriétaires, entourées de leur équipe : Alexandra Broder, Gabrielle Neiderer et Isabelle Ste-Marie

© Marc-Antoine Hallé

En 1999, dans le secteur du Vieux-Port de Québec, Nancy Ricard se lance en affaires avec quelques milliers de dollars seulement en poche – de l’argent qu’elle avait reçu en guise de cadeau de mariage. Dans un local de 950 pieds carrés sans électricité ni plomberie, où tout est à faire, elle jette les bases d’Un Fauteuil Pour Deux. Peu à peu, la designer d’intérieur bâtit son entreprise, procède successivement à plusieurs agrandissements, puis déménage.

« En 2016, j’ai vraiment senti le besoin de quitter le berceau qui m’avait mise au monde en tant qu’entrepreneure. On était à l’étroit, un entrepôt à même la bâtisse devenait nécessaire, le stationnement et l’accès étaient difficiles, témoigne-t-elle. Ici, sur le boulevard Laurier, Un Fauteuil Pour Deux a pu prendre un nouveau départ. Avec une clientèle en hausse, la proximité des ponts s’avérait un réel atout et nous permettait de passer à une autre étape. »

UN DESTIN PROMETTEUR

L’année précédant le déménagement marque par ailleurs l’entrée en scène de Charlie dans l’entreprise. Alors que l’étudiante en anthropologie ne devait rester en poste qu’un an en 2015, rien ne la prédestinait à prendre la relève de sa mère.

« Lorsque l’entreprise a déménagé, ça a été pour moi l’occasion de prendre davantage de place et de m’installer dans une sorte d’Un Fauteuil Pour Deux 2.0, explique-t-elle. J’y ai vu la possibilité d’apporter ma couleur, quelque chose de différent dans l’entreprise bâtie par ma mère, et de me faire un nom. À mes yeux, travailler à mon héritage familial est une grande fierté. L’année est arrivée à son terme, et ni moi ni ma mère ne l’avons réalisé. Ma place était à ses côtés ! »

Dans les mois qui suivent son intégration, par simple intérêt pour l’entrepreneuriat, Charlie Gaudreau s’inscrit en gestion de la PME à l’Université Laval. Plus tard, elle y ajoute une formation en design d’intérieur. « On s’est entendues que si elle voulait reprendre l’entreprise un jour, elle devait faire ses études dans ce domaine. Aujourd’hui, sa présence n’est pas due au fait qu’elle est ma fille, mais parce qu’elle a un véritable talent et de la graine d’entrepreneure ! », exprime Nancy Ricard.

UNE COMBINAISON PARFAITE

Maintenant copropriétaires, les deux femmes assurent ensemble l’avenir d’Un Fauteuil Pour Deux. Elles se voient « aussi différentes que similaires » et parlent de combinaison parfaite. Partageant certaines mimiques, mais surtout la même passion pour le bon goût, Nancy et Charlie se distinguent à l’égard du volet administratif, la fille affichant un intérêt très marqué pour la gestion de l’entreprise. Évidemment, les deux se rejoignent au chapitre des valeurs.

« L’intégrité, le sens de la famille, la rigueur et l’esthétisme, par exemple, sont le moteur de notre philosophie, tient à préciser la fondatrice. Ce qui nous particularise également, même si nous sommes dans un créneau haut de gamme, c’est que nous sommes des gens faciles d’accès et humains. Ce que nous souhaitons, c’est transmettre toute notre passion et nos connaissances au profit de notre clientèle. La porte est vraiment ouverte à tout le monde ! »

« Lorsque L’entrePrise a déMénagé, ça a été

Pour Moi L’occasion de Prendre davantage de PLace et de M’instaLLer dans une sorte d’ u n fauteui L Pour d eux 2 0 j ’y ai vu L a

PossibiLité d’aPPorter Ma couLeur, queLque chose de différent dans L’entrePrise bâtie

Par Ma Mère, et de Me faire un noM. »

− Charlie Gaudreau, copropriétaire d’Un Fauteuil Pour Deux.

DES BASES QUI SE RENFORCENT

La mission d’Un Fauteuil Pour Deux, quant à elle, repose sur des bases qui ne cessent de se renforcer : celles sur lesquelles la boutique a d’ailleurs grandi. On vise d’abord à amener les clients à acheter moins, mais mieux. À la fois pour l’environnement et pour leur portefeuille. On mise donc sur des articles durables et de qualité, qui traverseront l’épreuve du temps et qui proviennent d’entreprises offrant de bonnes conditions à leurs travailleurs.

« Notre mission consiste aussi à proposer à notre clientèle des produits d’exception dans notre champ de spécialité, soit l’importation européenne. Notre gamme a évolué et nous continuerons en ce sens, ajoute Nancy. Enfin, on veut faire vivre à nos clients et faire comprendre à la société en général l’importance d’être bien chez soi. Quand notre intérieur est beau et harmonieux, psychologiquement on se sent mieux. Tous nos projets sont guidés par cette certitude, et nos clients nous le confirment ! »

À MONTRÉAL ET AUX ÉTATS-UNIS

Un Fauteuil Pour Deux, c’est deux choses distinctes, mais en parfaite synergie. Une boutique de mobilier d’importation et un bureau de design d’intérieur. Que ce soit pour une construction neuve, pour un projet de rénovation ou pour actualiser le mobilier, c’est l’adresse à Québec. La formule clés en main fait la renommée de l’entreprise : plans techniques, modélisations 3D, réalisation du chantier, choix du mobilier et des luminaires… « Bref, on a toute notre équipe de sous-traitants : ébéniste, entrepreneur général, plombier, etc. En revanche, nous réalisons également des projets pour lesquels les clients ont leur propre équipe d’entrepreneurs » , précise Nancy.

Une clientèle heureuse en est une qui n’hésite pas à référer des proches et à revenir pour confier à Un Fauteuil Pour Deux le design d’une nouvelle demeure ou d’un chalet. L’équipe chaleureuse et à l’écoute accomplit ainsi un nombre croissant de mandats dans la région de Montréal et aux ÉtatsUnis. Plusieurs projets en Floride ont notamment été livrés.

« On aspire à prendre de l’expansion hors des frontières, sans bien sûr délaisser le marché de Québec et celui de la province, où on a comme vision de devenir LA référence en design d’intérieur et mobilier haut de gamme, commente Charlie. Nous avons la capacité de répondre à une demande croissante sans que ce soit plus complexe pour la clientèle. On peut travailler à distance, s’occuper de tout, livrer clés en main comme si la résidence était de l’autre côté de la rue ! »

© Marc-Antoine Hallé

L’HUMAIN AU CŒUR DE TOUT !

La dimension relationnelle trône au cœur de l’approche adoptée par les membres de l’équipe d’Un Fauteuil Pour Deux : créer un style de vie, contribuer au bonheur des familles, accompagner chaque client afin de bien définir ses besoins, ses attentes et ses irritants, et penser le tout dans une vision durable. Nancy insiste toutefois : si l’entreprise peut se charger d’un projet en totalité, il est aussi possible de se présenter en boutique pour acheter un simple coussin !

« Pour la suite des choses, l’engagement social est appelé à teinter mon quotidien de façon encore plus importante, évoque Charlie en conclusion. Je participe chaque année à des activités comme la Semaine des entrepreneurs à l’école et la journée pour l’entrepreneuriat au féminin Filia… Redonner aux autres, être humbles par rapport à ce qu’on a, ça nous ressemble, et plus l’entreprise va grandir, plus on pourra développer ce volet.

Un Fauteuil Pour Deux a reçu beaucoup de la société, et lui redonne tout autant. »

La boutique Un Fauteuil Pour Deux mise sur des articles durables, de qualité, qui traverseront l’épreuve du temps et qui proviennent d’entreprises offrant de bonnes conditions à leurs travailleurs.

« L’intégrité, L e sens de L a fa M i LL e, L a rigueur et L ’esthétis M e sont L e M oteur de notre P hi L oso P hie. c e qui nous Particu L arise éga L e M ent, M ê M e si nous soMMes dans un créneau haut de gaMMe, c’est que nous soMMes des gens faciLes d’accès et huMains. »

− Nancy Ricard, designer d’intérieur et copropriétaire d’Un Fauteuil Pour Deux.

Un Fauteuil Pour Deux

Boutique de mobilier haut de gamme Bureau de design intérieur 2875, boul. Laurier, Québec 418 694-9449

unfauteuilpourdeux.com

Des chantiers & des femmes

Femmes d'audace / Marylin Bouchain

d ans une P rovince où L e M ot fé M inis M e n’est ni un vain M ot ni une P osture, co MM ent s’articu L e L a P résence des fe MM es dans des M étiers traditionne LL e M ent M ascu L ins ? t out observateur issu d’un Pays tant euroPéen que du reste du M onde P ourrait vous faire Part de sa sur P rise (agréab L e, j’en suis certaine) de voir régu L ière M ent de fières q uébécoises évo L uer sur L es chantiers de construction… cePendant, coMMe une hirondeLLe ne fait Pas L e P rinte MP s, un P etit tour d’horizon de L a situation réeLLe des fe MM es en construction M érite L e détour. c hiffres et co MM entaires à L’aPPui, découvrons La réaLité de ces Pionnières casquées de jaune !

SUR LES CHANTIERS D’AILLEURS ET D’À CÔTÉ

Bien que comparaison ne soit pas raison, commencer par un rapide coup d’œil hors frontières permet de relativiser la perception optimiste ou pessimiste que chacun se fait de la présence féminine dans les métiers de la construction. Ainsi, du côté de la France, on annonce que 1,5 % de femmes occupaient un métier de production en 2020 tandis que nos voisins états-uniens comptabilisaient 1,25 % de femmes dans la production active en 2022… Contre 3,27 % de femmes actives sur les chantiers en 2021 pour le Québec. Pas mal ! Et pourtant, si l’on observe les chiffres de 2015, soit 1,49 %, la progression s’avère plutôt lente, même si la hausse d’entrée en industrie est plus significative chez les femmes (+172 %) que chez les hommes (+22 %).

SCIES ET MARTEAUX : MÊME PAS PEUR !

Sans aller jusqu’à lancer cotillons et serpentins, ne boudons pas notre plaisir lorsque les chiffres nous y engagent : entre 2015 et 2021, 464 femmes en moyenne ont obtenu un diplôme d’un programme d’études menant à la construction, et en 2021, 1 025 femmes ont acquis le statut de compagnon (contre 591 en 2015). De même, on notera qu’en 2021, le dur métier de charpentier-menuisier attirait 2,15 % de la main-d’œuvre féminine précédé de

ceux de poseur de revêtements souples (5,22 %) et de peintre (22,91 %). Interrogé au sujet de la progression de la présence des femmes dans les métiers de la construction, Pierre Blouin, président de l’Association de la construction du Québec (ACQ) – Région de Québec, se montre optimiste : « Il y a des métiers où les femmes peuvent très bien performer, comme tous ceux qui demandent de la précision ou plus de concentration tels que les contrôles mécaniques, l’électricité. À noter que ce sont des métiers qui offrent des salaires très intéressants. »

REMBOBINEZ LA CASSETTE

Cependant, la volonté des femmes d’entrer en construction ne suffit pas à faire évoluer les choses. Les stéréotypes ont la vie dure : capacités physiques moindres (aujourd’hui, la mécanisation rend certaines tâches accessibles à tous), susceptibles de perturber par leur présence une équipe masculine (ai-je bien entendu ?), absentéisme fréquent (les papas québécois sont de plus en plus nombreux à utiliser les mesures de conciliation famille-travail). Des clichés qui expliqueraient le maigre 15 % d’entreprises embauchant au moins une femme. Pourtant, différents programmes offrant soutien et aide pécuniaire existent, tels que le programme pour la formation des femmes en entreprise financé par le Fonds de formation des salariés de l'industrie de la construction (FFSIC), qui prend en charge 30 % du salaire. À l’heure où la rareté de la main-d’œuvre frappe tous les secteurs d’activité, ne serait-il pas temps de réinitialiser le logiciel ?

TENIR BON

Au-delà de la discrimination à l’embauche, le nombre des abandons plus élevés chez les femmes s’ajoute aux éléments qui freinent la progression de la présence féminine en construction : 21 % au bout d’un an d’exercice chez les travailleuses contre 14 % chez leurs collègues masculins. Passé 5 ans, le taux augmente de 53 % chez les femmes et 32 % chez les hommes. Pierre Blouin invoque le jugement des autres travailleurs : « Nous avons à faire face à beaucoup de critiques émanant d’un milieu majoritairement masculin. Nous devons penser une tout autre approche, faire comprendre à nos travailleurs le virage qui est en train d’être pris. » Plus incisives, des études auxquelles se réfère l’Association de la construction du Québec parlent de harcèlement et d’isolement. Sachant que malgré les efforts de la CCQ, la complexité organisationnelle de l’industrie rend la défense des victimes ardue, cela semble très crédible… Sans compter les considérations d’ordre familial que des mesures de conciliation famille-travail pourraient pallier et les problématiques physiologiques telles que le maintien en emploi des femmes subissant les aléas de la ménopause (arthrose, douleurs musculaires, ostéoporose…).

PRÉPARER L’AVENIR

Autant de questions à prendre en considération et à porter au nom des femmes qui osent sortir de leurs domaines prétendument « réservés ». Et qui mieux qu’elles-mêmes pour le faire ? Qui mieux que la relève, informée en milieu scolaire par des programmes de sensibilisation et inspirée par des modèles forts de professionnelles expérimentées prodiguant un enseignement de premier ordre ? Pour tracer la voie, il faut des héroïnes !

Source des références sur demande

Marie-Claude Houle

Présidente et chef de la direction d’EBC

La photo a été prise au siège social de la CNESST, l’un des projets d’EBC, réalisé en mode PCI et suivant le guide d’application du BIM.

EBC

OSER… DANS L’UNIVERS DE LA CONSTRUCTION !

«  iL y a 25  ans, M on P ère était avant ­ gardiste en M e cédant Les rênes de L’entrePrise aLors que L’ouverture concernant La PLace des feMMes dans La construction n’était Pas encore très Présente à L’éPoque. Mais à ses yeux, j’avais fait Mes études d’ingénieure et j’avais Le ProfiL Pour travaiLLer en équiPe et Prendre sa reLève. iL croyait en Moi ! »

Femmes d'audace / Johanne Martin
© Marjorie Roy, Optique Photo

Marie-Claude Houle occupe aujourd’hui le poste de présidente et cheffe de la direction d’EBC, l’un des plus importants entrepreneurs en construction au pays. Fondée en 1968 par son père Fernand et son oncle Germain, la compagnie s’appellera Entreprises Bon Conseil à ses tout débuts, un nom qui sera plus tard simplifié pour devenir EBC. Active dans les secteurs du bâtiment, des travaux civils et des mines, l’entreprise favorise depuis longtemps la place des femmes au sein de son équipe.

« Les gens croient qu’il n’y a pas beaucoup de femmes dans la construction, mais chez nous, il y en a toujours eu et dans différents types d’emplois, lance d’entrée de jeu la présidente. C’est un milieu dynamique, rempli de défis et de possibilités d’accomplissement. On a une formidable relève et on encourage d’autres femmes à emboîter le pas. Certaines nous révèlent qu’elles ont fait le saut chez EBC parce que l’entreprise est dirigée par une femme; je suis vraiment fière de pouvoir les inspirer ! »

GRAVIR PEU À PEU LES ÉCHELONS

Marie-Claude se souvient du premier bureau de l’entreprise, situé dans la maison familiale. « Jeune, j’ai vu mon père travailler dans la construction et j’ai décidé de suivre ses traces en génie civil, relate-t-elle. J’étais aussi attirée par le monde des affaires; j’aurais pu faire mon baccalauréat en administration, j’hésitais. En discutant avec lui, je me suis dit que je choisirais d’abord une spécialité comme le génie, puis que je finirais bien par faire de la gestion. »

La dirigeante obtient son diplôme en génie civil de l’Université Laval en 1986 et sa maîtrise en administration des affaires six ans plus tard. Après avoir complété son baccalauréat, elle amorce sa carrière chez EBC en tant qu’assistante-gérante de projet. Rapidement, Marie-Claude agira à titre de gérante de projet. Ses études de deuxième cycle terminées, elle se verra confier le rôle de directrice de la qualité. Elle revoit alors tous les processus de l’entreprise.

« Ce vaste exercice m’a permis, pendant plusieurs mois, de connaître l’entreprise et de m’y faire connaître, explique la gestionnaire. Par la suite, j’ai fait un peu de développement des affaires et suis devenue adjointe au vice-président construction, directrice de projet de la division bâtiment et, en 1999, présidente et cheffe de la direction d’EBC. Étant l’aînée de la famille, je suis entrée dans l’entreprise en premier, suivie de mes deux frères, qui sont toujours à mes côtés. »

Marie-Claude Houle s’entoure de femmes de tête telles que Nancy Barras, directrice de projet, Carole Lamothe, également directrice de projet, et Guylaine Dubois, vice-présidente Opérations – Civil Grand Nord, Hydroélectrique Québec et Mines, Relations autochtones.

EBC, c’est d’abord et avant tout une histoire de famille. Marie-Claude Houle a pris la relève de son père Fernand Houle et travaille en compagnie de ses deux frères, Martin Houle, vice-président exécutif – Finances et Administration, et François Houle, vice-président Service aux projets.

© EBC
© Groupe NH Photographes

UNE ENTREPRISE EN CROISSANCE

Au moment où la fille du fondateur reprend le flambeau, le chiffre d’affaires s’élève à environ 100 millions de dollars. Cette année, il devrait atteindre 1,3 milliard. « Je voulais faire grandir EBC. J’avais l’ambition qu’elle soit plus présente dans la région de Montréal. On a également ouvert des bureaux en Ontario, de même qu’en ColombieBritannique. Notre percée se poursuit au pays de façon organique pour l’instant et nous demeurons à l’affût d’occasions d’acquisition. »

À l’époque de son père, Marie-Claude rapporte qu’EBC réalisait principalement des projets d’infrastructures publiques. Lorsqu’elle en a pris la direction, EBC a fait de la place au secteur privé et la clientèle s’est élargie. Maintenant, les deux secteurs se côtoient dans le carnet de commandes. Après avoir réalisé de grands projets hydroélectriques au Québec et ailleurs au pays, la compagnie participe activement à un nombre croissant de projets d’infrastructure urbaine de très grande envergure, totalisant plusieurs milliards de dollars, tels que ceux du pont SamuelDe Champlain et du Réseau express métropolitain (REM), à Montréal.

Réfection du collecteur d’égout pluvial du secteur Onésime-Voyer, longeant le tracel de Cap-Rouge.

« On soumissionne actuellement pour le tramway de Québec, la ligne bleue du métro de Montréal et le pont de l’île d’Orléans, démontrant notre audace ! On a toujours aimé les projets plus complexes, les défis d’exécution, ce qui nous a permis d’acquérir énormément de savoirfaire en réalisant plusieurs travaux en forces propres. Ajoutons qu’à l’égard de l’innovation et de la technologie, nous sommes des précurseurs. Nous recherchons continuellement les équipements les plus performants pour aider nos équipes sur les chantiers, faisons beaucoup de modélisation 3D et sommes parmi les plus grands utilisateurs BIM. Il est essentiel de rester à l’avant-garde pour être plus efficaces », énonce la présidente.

DES VALEURS HUMAINES… ET DES FEMMES

Si EBC continue à croître et à affiner sa position de chef de file canadien dans la réalisation de projets de construction, elle tient à le faire en conservant les valeurs familiales et humaines qui la caractérisent depuis sa création, soit la sécurité, le respect, le savoir-faire, le travail d’équipe, l’intégrité et le succès. Les notions de diversité, d’équité et d’inclusion teintent quant à elles de plus en plus la culture de l’entreprise. Dans ce contexte, on mise notamment sur un apport croissant des femmes dans la compagnie.

Pavillon Pierre Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec, sur la Grande Allée.
© Bruno Petrozza
© Steeve Chouinard

« Chez EBC, plus de 250 femmes travaillent avec nous ! On compte 110 ingénieurs dans l’entreprise, dont 20 femmes, donc une proportion d’environ 18 %. Mentionnons que 10 % des postes de direction sont occupés par des femmes et il faut persister dans nos efforts pour qu’il y en ait davantage ! Celles qui aiment le travail d’équipe, l’action et les résultats sont servies », note la cheffe de la direction.

L’an dernier, des employés ont mis sur pied un comité diversité et inclusion. L’un de ses volets consiste à promouvoir la place des femmes, à exposer leur cheminement, à les encourager et à les reconnaître. Des montages vidéo sont notamment préparés, puis diffusés à l’interne et sur les réseaux sociaux. On souhaite, de cette manière, favoriser leur recrutement. À l’occasion, Marie-Claude est invitée à prononcer des conférences pour partager son parcours, susciter de l’intérêt et inspirer la relève féminine.

Isabelle Genest, gérante de projet, a œuvré au pont Samuel-De Champlain, l’un des plus gros chantiers des dernières années.

TRANSMETTRE SA PASSION

Plus de 250 femmes travaillent chez EBC, comme Catherine Émond, gérante de projet.

Présidente rassembleuse et créatrice de richesse, elle transmet sa passion du travail et son sens du dépassement à plus de 1 600 travailleurs dont près de 550 employés de bureau. Primée à plusieurs reprises, Marie-Claude a reçu la distinction du Club des entrepreneurs du Conseil du patronat du Québec en 2016, le prix Summa de l’Université Laval en 2010, ainsi que le Grand Prix de l’Entrepreneur Ernst & Young – Catégorie Construction en 2008. Mais Marie-Claude est de nature plutôt humble et ne cherche pas les honneurs. « Je suis entourée d’une équipe extraordinaire et tellement compétente, c’est elle qui me motive et me pousse à aller encore plus loin. Sans elle, rien ne serait possible  » affirme-t-elle.

Et pour la suite ? « Avec le support d’Investissement Québec et de la FTQ, ainsi que de nouveaux employés cadres actionnaires, l’avenir s’annonce très prometteur pour nous, car le marché des projets d’infrastructures est en croissance au pays. On n’a qu’à penser à l’électrification des transports, aux projets éoliens et à la filière batterie. De plus, nous investissons beaucoup dans la formation de nos ressources et le développement des compétences. Il y a de vrais beaux défis pour ceux qui veulent se joindre à nous. Et c’est avec de l’audace et de la rigueur que nous allons les relever ! », conclut la dirigeante.

Pour en savoir davantage :

1095, rue Valets, L'Ancienne-Lorette 418 872-0600 | EBCINC.COM

© Jasmin Brochu

Coffrage LD

LA PASSION DE CONSTRUIRE… COULÉE DANS LE BÉTON !

«  e n 2023 , i L est P ossib L e de M ener une carrière entière au sein d’une M ê M e entre P rise, à condition de toujours se nourrir d’a PP rentissages et de défis. »

c ette citation de c indy d rouin, directrice généraLe de coffrage

L d , en dit Long sur L es va L eurs de L ’entre P rise L évisienne sPéciaLisée dans Le coffrage et La Mise en PLace de béton.

Que ce soit pour les secteurs commercial, industriel, génie civil, ou encore pour les bâtiments multiétages et les ponts, Coffrage LD se distingue dans son domaine depuis plus de 35 ans, tant par l’envergure et la qualité de ses réalisations que par la solidité de ses valeurs entrepreneuriales. Fondée en Beauce en 1987 par Léandre Drouin et Céline Marcoux, l’entreprise n’a cessé de gagner en notoriété.

C'est d’ailleurs avec fierté que Cindy Drouin a appris dernièrement que Coffrage LD fait partie des finalistes dans la catégorie Constructeur au concours Les Pléiades - Prix d'excellence 2023 organisé par la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis. C’est un immense honneur pour la directrice générale, qui voit l’expertise de son équipe reconnue. « J’aime bien dire que nos employés possèdent des connaissances tellement approfondies qu’ensemble, nos trois surintendants généraux et notre directeur de chantier cumulent 101 ans d'expérience en coffrage au sein de l’entreprise !  » , lance-t-elle en souriant.

Directrice générale de Coffrage LD

Femmes d'audace / Katia Curadeau Joncas

DES VALEURS D’ENTREPRISE COULÉES DANS LE BÉTON

L’expérience de Cindy Drouin dans le domaine de la construction ainsi que sa volonté de maintenir un environnement de travail sain et motivant font d’elle la dirigeante parfaite pour reprendre le flambeau de l’entreprise familiale. « Je me donne pour mandat et pour mission de trouver des défis à la hauteur des gens qui travaillent pour Coffrage LD, exprime celle qui a à cœur le développement de ses équipes. Chaque année, nous prenons le temps d’évaluer les possibilités de progression de chacun de nos employés afin de voir comment nous pouvons les aider à se développer davantage. Nous proposons maintenant à l’interne 30 programmes personnalisés pour stimuler la progression de carrière. » En plus de bénéficier d’un environnement de travail agréable et d’un accompagnement professionnel hors-pair, le personnel de Coffrage LD peut aussi s’appuyer sur les valeurs d’excellence que prône Cindy Drouin. « La première chose que nous cherchons chez nos futurs employés, c’est la passion de construire. La sécurité doit aussi être une priorité absolue, de même que le désir de satisfaire notre clientèle. »

Quelle que soit l’ampleur ou la nature des projets confiés à Coffrage LD, tous sont ingénieusement réalisés, et ce, dans le plus grand respect des échéanciers. Par ailleurs, la variété des projets constitue une motivation au quotidien pour la directrice générale. « Je suis une personne fonceuse et déterminée, qui aime les nouveaux défis et les nouvelles constructions. Plus les mandats sont différents, plus j’aime ça, c’est ce qui m’anime ! » , conclut-elle en soulignant au passage toute la gratitude et la reconnaissance qu’elle ressent envers les employés, les clients et les partenaires, dont la loyauté et la confiance ne cessent de croître au fil des ans.

Complexe pavillonnaire – Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC), Valcartier, Québec.

Pour en savoir davantage :

2621, avenue de la Rotonde, Lévis

418 832-7070 | info@coffrageld.com

coffrageld.com

Atelier de broyage – Ciment-Québec – Saint-Basile, Portneuf.

IMPACT GESTION IMMOBILIÈRE & DROLET CONSTRUCTION

Deux perles pour l'Édifice Rubis

Christine Auger

Vice-présidente et associée chez Impact Gestion Immobilière

Catherine Hamel

Coordonnatrice construction et associée chez Drolet Construction

e n déce M bre P rochain, un nouve L i MM eub L e fera Partie du décor d’affaires de La rue du bLizzard, dans L e boui LL onnant secteur Lebourgneuf. L’édifice r ubis s’ajoutera ainsi aux autres i MM eub L es érigés ces dernières années sous L a coordination de L ’équi P e d’ iMP act g estion i MM obi L ière. Pour M ener à bien ce Projet, deux jeunes fe MM es d’audace qui ne craignent nu LL e M ent L es défis. Portraits de christine a uger, vice ­P résidente et associée chez iMPact gestion iMM obi L ière, et c atherine h a M e L , coordonnatrice construction et associée chez droLet construction.

Femmes d'audace / Gilles Levasseur
© Marjorie Roy, Optique Photo

TOMBÉE TOUTE PETITE DANS LA POTION ENTREPRENEURIALE

Lorsqu’on a grandi dans une famille d’entrepreneurs, il n’est pas surprenant d’en arriver à évoluer à son tour dans le milieu des affaires. Christine Auger a vu le jour en 1986, l’année où son père Jacques fondait l’entreprise de transport qui porte son nom, dont les camions-citernes sillonnent nos routes pour transporter des produits pétroliers et chimiques, et maintenant même du lait. Christine est partenaire depuis un an avec sa sœur et son frère, Andréanne et Marc-Antoine, qui ont pris la relève et la direction de l’entreprise. Elle siège au conseil d’administration sans toutefois être impliquée dans les activités quotidiennes.

Si elle a ressenti assez tôt l’appel entrepreneurial, Christine n’envisageait pas de travailler dans ce secteur d’activité. « En fait, je souhaitais être professeure d’anglais, raconte-t-elle. À 19 ans, je suis donc partie vivre à Calgary pour y apprendre l’anglais et étudier. À cette époque, le marché de l’immobilier connaissait une flambée de la valeur des condos. Après quelques mois là-bas, j’ai souhaité en acquérir un, et mon père a accepté de me consentir un prêt pour la mise de fonds. Un an plus tard, après l’avoir rénové, je l’ai vendu avec profit. C’est à ce moment que j’ai eu ma première piqûre pour l’immobilier. À mon retour d’un voyage solo qui a duré quatre mois en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux îles Fidji, je me suis inscrite au bac en administration des affaires, profil gestion urbaine et immobilière, à l’Université Laval. Mon objectif était devenu limpide : être un jour propriétaire d’immeubles. »

Pendant ses études, Christine travaille à la Ville de Québec, puis est recrutée à temps partiel par Yves Fiset chez Impact Gestion Immobilière pour y exécuter de la saisie de données, un poste modeste, mais qui la rapproche de son but étant donné que l’entreprise est propriétaire de ses immeubles résidentiels et commerciaux. Quelques mois plus tard, elle accepte le poste de gestionnaire pour les immeubles à bureaux. « C’était le début d’une longue aventure !  » Vice-présidente d’Impact depuis 2018, Christine se dit très fière de son équipe. « Notre structure laisse beaucoup de liberté à nos employés et leur sentiment d’appartenance est tellement fort que lorsqu’il arrive des événements, ils agissent comme si c’était chez eux. »

Mère de deux fillettes de 7 et 9 ans, Christine mord à belles dents dans la vie avec son conjoint. « On est passionnés de voyages, de vélo de montagne, surf, kitesurf, planche à neige, camping, plein air et autres activités, disons qu’on est intenses ! Et mon compagnon de vie m’est d’une aide précieuse pour arriver à tout concilier. »

UNE INSATIABLE CURIOSITÉ POUR TOUT DEPUIS TOUJOURS !

Dès son tout jeune âge, Catherine Hamel se demandait pourquoi ses parents avaient recours à des spécialistes pour réparer des choses à la maison au lieu de le faire eux-mêmes. Elle se disait que lorsqu’elle aurait une résidence, celle-ci n’aurait aucun secret pour elle. À l’aube de ses études collégiales, son désir premier était

d’être dentiste, mais des problèmes de dos l’en ont dissuadée. Son insatiable curiosité l’a plutôt aiguillée vers la mécanique du bâtiment. « Pendant trois ans, raconte-t-elle, j’ai été la seule fille parmi un groupe de gars à étudier tout ce que les cloisons dissimulent. J’ai adoré ça ! Aucun problème avec l’omniprésence masculine, au contraire je trouvais facilement des coéquipiers pour les travaux de groupe, ajoute-t-elle en souriant. Ma capacité d’organisation complétant bien leur dextérité manuelle, j’ai alors compris qu’hommes et femmes ont leur place sur les chantiers de construction, dont j’apprécie grandement le franc-parler, car j’aime aller droit au but. »

Sa première expérience de travail en construction remonte à ses 17 ans alors qu’elle effectuait de la conception en ventilation pour SNC Lavalin. La flamme pour l’action des chantiers a été attisée lors d’une visite avec un collègue. On l’a alors orientée vers le génie de la construction pour quatre ans d’études à l’École de technologie supérieure de Montréal. « Je découvrais la structure, l’architecture, l’aménagement extérieur, explique Catherine, bref tout pour apprendre à coordonner les spécialités, comprendre le vocabulaire et les enjeux d’un chantier. J’ai complété par une année d’études à l’Université libre de Bruxelles pendant laquelle mon conjoint et moi avons exploré plus d’une dizaine de pays. »

En 2014, à seulement 22 ans, Catherine est embauchée comme ingénieure chez Drolet Construction, dont elle avait entendu parler de l’excellente réputation. « Avide de connaissances et d’expériences, j’acceptais tous les défis, dit-elle. Depuis trois ans, je suis associée au président Marc Drolet et coordonnatrice construction; à ce titre, je m’assure du démarrage et de la fermeture de tous les projets. » Trois autres membres complètent l’équipe d’associés : Alexis Drolet, fils du fondateur (vice-président), Pierre-Luc Morency (surintendant) et Maxime Gaignard-Parent (directeur financier), dont les forces sont complémentaires. Cette relève a été un moteur d’expansion, nous partageons les mêmes valeurs, c’est génial de travailler avec des gens aussi dévoués et compétents, ainsi qu’avec Christine d’Impact Gestion, avec qui nous collaborons depuis plus de 25 ans. En effet, nos partenariats d’affaires expliquent aussi notre succès. »

Aussi sportive que Christine, Catherine est ambassadrice de l’Ordre des ingénieurs du Québec et anime des activités pédagogiques dans des classes de secondaire 3 dans le but d’intéresser les jeunes femmes au secteur du génie, sous-représenté avec seulement 10 % de présence féminine. Elle est aussi ambassadrice de la YWCA depuis quatre ans, une cause qui lui tient beaucoup à cœur étant donné qu’elle est mère de trois fillettes âgées entre 2 et 6 ans. « L’année dernière, j’ai eu le privilège de réaliser un projet d’autoconstruction alors que mes filles ont multiplié les questions, comme je le faisais à leur âge. J’ai donc pu leur transmettre à mon tour ma passion pour le bâtiment; elles en ont déjà tiré des leçons concrètes qui leur serviront toute leur vie, notamment le fait que les efforts sont récompensés par un beau résultat et une grande fierté. »

L'ÉDIFICE RUBIS

L’ART DE RÉPONDRE AUX BESOINS

DES LOCATAIRES

Neuvième immeuble commercial d’Impact Gestion immobilière, l’Édifice Rubis sera livré en décembre prochain sur la rue du Blizzard, artère parallèle au boulevard Lebourgneuf.

Le bâtiment couvrira une superficie de 40 000 pi 2  d’espaces à bureaux répartis sur trois étages. Drolet Construction avait prévu une structure d’acier avec murs préfabriqués, mais l’augmentation des coûts de ce matériau ainsi que des délais d’approvisionnement ont convaincu les ingénieurs de se tourner vers un procédé innovant à base de béton pour une qualité et une rapidité de construction accrues, générant une économie de coûts. « Il s’agit de blocs d’isolant qui sont remplis de béton qu’il suffit d’empiler et de relier les uns aux autres par des tiges d’acier, explique Catherine Hamel. Insonorisation et efficacité énergétique hors pair, solidité et durabilité, risques d’infiltration nuls. »

Le troisième étage de l’immeuble a été entièrement réservé par la compagnie d’assurances PMT Roy, dont les dirigeants ont été séduits par la possibilité d’obtenir des aménagements personnalisés, notamment la construction d’une terrasse privée et d’un espace lounge avec foyer au gaz. « Comme nous sommes propriétaires et proches de nos locataires, rappelle Christine Auger, nous nous faisons un point d’honneur de répondre à leurs besoins. Ainsi, quand certains se sont retrouvés dans des espaces trop grands durant la pandémie, nous étions en mesure de les accommoder en ajustant la superficie ou en les relocalisant dans d’autres bureaux. Notre souplesse nous permet en outre de signer le jour même les baux à la suite d’une visite si le client le souhaite. Et comme le recrutement de la main-d’œuvre représente un défi majeur, nous créons des espaces de vie intéressants et pratiques, dotés de commodités telles que des salles de conférence, des espaces lounge pour relaxer, une salle d’entrainement avec douches, des rangements sécurisés pour vélos, des stationnements intérieurs et extérieurs ainsi qu’une garderie. Et que dire du côté stratégique de l’emplacement, à deux pas de tous les services ! Voilà notamment pourquoi, dans Lebourgneuf, tous nos immeubles affichent généralement complet. »

L'Édifice Rubis en bref :

/ Espaces locatifs disponibles : de 700 à 23 000 pi2

/ Livraison : décembre 2023

/ Pour en savoir davantage ou pour louer un local : 418 951-5871

Impact Gestion Immobilière 1255, boul. Lebourgneuf, Québec | impactgestion.com

TJA et Leucan

Depuis 2003, Transport Jacques Auger s’implique auprès de Leucan en organisant l’activité unique « Promenade en camion » avec la collaboration de son équipe ainsi que ses fournisseurs et partenaires. En 20 ans, près de 1 800 000 $ ont été remis à l’organisme. Impact Gestion Immobilière met l’épaule à la roue pour amasser ce qui manque pour atteindre 2 millions $ !

DROLET CONSTRUCTION

OSER SORTIR DE SA ZONE DE CONFORT

Depuis sa fondation en 1990 par Marc Drolet, l’entreprise en construction ne compte plus les projets d’envergure qu’elle a réalisés dans la grande région de Québec. Reconnue pour son professionnalisme et la qualité de ses travaux, Drolet Construction excelle dans tous ces secteurs : commercial, multirésidentiel, industriel et institutionnel. Et son portfolio comporte aussi une réalisation étonnante… comme quoi Drolet Construction ne craint pas de sortir de sa zone de confort !

LA CONSTRUCTION MULTI-RÉSIDENTIELLE

Drolet Construction est un acteur majeur à Québec dans le domaine de la construction multirésidentielle, ayant livré plus de 4 500 unités depuis sa fondation.

LA CONSTRUCTION INSTITUTIONNELLE

Dans le secteur institutionnel, Drolet Construction a construit plusieurs écoles, des résidences pour ainés ainsi que des complexes sportifs. Des institutions financières figurent aussi parmi ses nombreux clients.

LA CONSTRUCTION COMMERCIALE

Drolet Construction se trouve aussi derrière la construction de plusieurs restaurants de renommée dont les établissements de Restos Plaisirs, un complice de longue date.

OSER SE RÉINVENTER

Dans le cadre des Mosaïcultures de Québec, Drolet

Construction a effectué, et ce, en un temps record, la coordination complète des divers intervenants du projet : la construction de la maison longue, des fontaines et des divers chemins, la préparation des structures hors-normes pour les horticulteurs ainsi que la remise en état des lieux à la fin de l’exposition.

Drolet Construction 5475, rue Rideau, Québec 418 871-9804 | droletconstruction.com

Le Bélair dans le secteur de Val-Bélair : 50 logements en béton
Le Nordet dans le quartier D’Estimauville : 239 logements
L’Astral dans le quartier D’Estimauville : 138 logements en cours de réalisation.
La Caisse Desjardins située à Laurier Québec, et l’école L’Accueil à Scott.
Le restaurant Madame Chose situé aux Galeries de la Capitale.
© Marjorie Roy, Optique Photo

De la relève féminine dans le domaine de la construction

Sabrina Gauvin, 27 ans

/ Assistante-gérante de projet chez Pomerleau depuis août 2021 (stage) et depuis mai 2022 (employée permanente).

/ Baccalauréat en génie de la construction et maîtrise en cours (ÉTS), baccalauréat en administration des affaires avec spécialisations en finance et gestion de projets (HEC), et certificat en droit en cours (Université de Montréal).

SABRINA, QUEL EST VOTRE RÔLE PLUS PRÉCISÉMENT CHEZ POMERLEAU ?

Mon rôle principal consiste à assister le chef de projet dans ses tâches. Mais comme je travaille sur un projet d’une très grande envergure, j’ai la chance qu’on m’ait confié beaucoup de responsabilités qui exigent que j’agisse de manière autonome. Je m’occupe ainsi des appels d’offres, de la gestion des changements, des demandes de paiement, du suivi technique des projets… Je coordonne aussi les travaux en collaboration avec le surintendant et je suis responsable de plusieurs soustraitants en aménagement intérieur et travaux civils.

QU’EST-CE QUI VOUS A ATTIRÉE VERS LE DOMAINE DE LA CONSTRUCTION ?

C’est un domaine qui bouge beaucoup et où il y a toujours de nouveaux défis à relever. Il est aussi très intéressant de voir toutes les avancées technologiques qui y trouvent des applications. Aussi, j’aime l’aspect que chaque projet ait un début et une fin. J’aime beaucoup cette diversité qui fait en sorte que l’on ne fait jamais la même chose et qu’on change chaque fois d’équipe, de clients, de partenaires et de professionnels. Tous ces changements me projettent hors de ma zone de confort et c’est très stimulant. J’adore ça ! C’est aussi un domaine qui comporte beaucoup d’interactions sociales, mais qui exige aussi des compétences techniques : un mélange parfait pour moi.

EN TANT QUE FEMME, COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS

AU SEIN DE CE MILIEU MAJORITAIREMENT MASCULIN ?

En général, je me sens incluse et acceptée parmi mes collègues ainsi que les travailleurs sur les chantiers et les professionnels. De plus en plus, les valeurs véhiculées par les entreprises en construction prônent la diversité et l’inclusion, et ça se ressent. Cependant, je sens parfois que je dois fournir des efforts supplémentaires pour montrer ma crédibilité. Peut-être est-ce dû au fait que je suis en début de carrière, que je suis jeune… et que je parais plus jeune que mon âge !

QUELLES QUALITÉS AVEZ-VOUS DÛ DÉVELOPPER POUR FAIRE VOTRE PLACE ?

La compétence technique et l’apprentissage, la capacité de travailler en équipe, la résilience, la persévérance et le leadership.

ENFIN, QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX FEMMES POUR LES CONVAINCRE DE TRAVAILLER EN CONSTRUCTION ?

Je leur dirais qu’il est important d’accepter le fait que les femmes sont minoritaires, mais qu’il s’agit là plutôt d’une occasion de se démarquer encore plus. Il ne faut pas craindre de prendre sa place et de faire valoir ses opinions, tout comme il est important aussi d’imposer ses limites.

Marie-Michèle

Langlois-Labrecque, 35 ans

/ Adjointe-gérante de projet chez EBC depuis 2013.

/ D.E.C. en technologie du génie civil, Cégep Limoilou, et baccalauréat en génie de la construction, École de Technologie Supérieure (ÉTS).

MARIE-MICHÈLE, QUEL EST VOTRE RÔLE PLUS PRÉCISÉMENT CHEZ EBC ?

Le rôle d’adjointe-gérante de projet consiste à tout planifier. Tout commence donc par l’échéancier, c’est lui qui guidera les prochaines actions. En équipe, on doit prévoir les ressources, les méthodes de travail, l’approvisionnement en matériaux, la coordination des sous-traitants, la gestion de la qualité et, en avant-plan, la sécurité des travailleurs et du public. Ensuite vient le suivi des productions, le but étant de fournir de la rétroaction à l’équipe d’estimation et d’être à jour dans nos soumissions. Selon les chantiers, la gestion des changements peut monopoliser beaucoup de temps; il faut évaluer comment ces nouvelles tâches impactent les activités actuelles et comment nous pouvons réaliser ces modifications sans trop d’inconvénients. Finalement, les standards en SST et en environnement étant de plus en plus élevés, une partie de nos tâches consistent à veiller au respect des normes et règlements en vigueur ainsi que des politiques internes chez EBC. À l’occasion, je peux aussi être appelée à participer aux soumissions, mais mon travail a lieu en grande partie sur le chantier.

QU’EST-CE QUI VOUS A ATTIRÉE VERS LE DOMAINE DE LA CONSTRUCTION ?

Je viens d’une famille d’agriculteurs. J’ai grandi sur une ferme, entourée de machinerie agricole et de projets d’agrandissement. C’est ce côté que j’appréciais le plus. Lorsqu’est venu le temps de choisir une carrière, mon grand frère m’a dit qu’il me verrait bien en génie civil. Je lui ai fait confiance et je n’ai pas regretté ma décision ! J’ai commencé par suivre ma technique en génie civil; je souhaitais que ce soit concret rapidement.

EN TANT QUE FEMME, COMMENT VOUS SENTEZVOUS AU SEIN DE CE MILIEU MAJORITAIREMENT CONSTITUÉ D’HOMMES ?

Honnêtement, pour moi, ça ne fait pas de différence. Que ce soit un homme ou une femme, c’est la personnalité qui fait foi de tout. J’ai le choix de m’adapter ou non à mon interlocuteur. Ce n’est pas une question de genre. Chez EBC, chaque individu est écouté et a la possibilité d’apporter ses idées et ses commentaires. L’important est que les membres de l’équipe se respectent.

QUELLES QUALITÉS AVEZ-VOUS DÛ DÉVELOPPER POUR FAIRE VOTRE PLACE DANS CE DOMAINE ?

La rigueur que je mettais à traiter mes dossiers m’a fait gagner la confiance de mes collègues. Cette qualité me permet d’aller chercher les réponses qui nous font avancer ou qui dénouent une impasse. Je suis aussi extrêmement exigeante envers moi-même. Je n’aime pas que les choses trainent.

QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS POUR ATTIRER PLUS DE FEMMES DANS CE DOMAINE ?

Si vous aimez l’action, foncez, Mesdames ! Osez essayer ! Lors des journées débordantes d’activités, une petite poussée d’adrénaline positive nous apporte la satisfaction dans le dépassement de soi. C’est une belle énergie pour faire face aux nombreux changements. C’est tellement un beau domaine, et le génie civil, c’est tellement vaste : les ouvrages en béton, la pose de conduites, les structures temporaires, les travaux maritimes, l’éolien, et j’en passe… Il y a toujours de nouvelles choses à apprendre !

Andréa

Jacobs, 35

ans

/ Chargée de projet, à l’emploi de Coffrage LD depuis 2010.

/ D.E.C. en Technologie de l’architecture, Cégep de Lévis.

ANDRÉA, QUEL EST VOTRE

RÔLE PLUS PRÉCISÉMENT

CHEZ COFFRAGE LD ?

Mon rôle consiste principalement à veiller au bon déroulement des projets en assurant la liaison entre les différentes sections. Je planifie, j’organise, je dirige et j’assure la supervision et la coordination de chaque étape des projets dans le respect des délais et des budgets.

Au-delà de la gestion des éléments planifiés, je dois aussi prévoir les imprévus qui surviennent lors des travaux.

QU’EST-CE QUI VOUS A ATTIRÉE VERS LE DOMAINE DE LA CONSTRUCTION ?

Initialement, je suis issue du programme de technologie de l’architecture. J’avais choisi cette formation puisque j’étais attirée par l’architecture des maisons résidentielles. Mais dans le parcours de ce programme, j’ai développé un intérêt pour l’aspect concret de la structure. J’aime comprendre comment les choses sont construites et participer encore plus à la construction et au développement de notre environnement.

EN TANT QUE FEMME, COMMENT VOUS SENTEZVOUS AU SEIN DE CE MILIEU MAJORITAIREMENT CONSTITUÉ D’HOMMES ?

Je me sens à ma place. Je ne me suis jamais empêchée de faire quoi que ce soit parce que je suis une femme. Et on ne m’a jamais fait sentir que je n’étais pas à ma place non plus en construction parce que je suis une femme. Je perçois plutôt qu’il est possible d’unir les forces respectives des hommes et des femmes de manière complémentaire. Et j’oserais même ajouter que le souci du détail et le côté perfectionniste des femmes sont des atouts dans ce milieu. En résumé, c’est enrichissant de travailler avec des gens de talent, peu importe leur genre.

QUELLES QUALITÉS AVEZ-VOUS DÛ DÉVELOPPER

POUR FAIRE VOTRE PLACE DANS CE DOMAINE ?

Mes compétences en communication. Ce fut mon principal défi. Je suis gênée de nature et je n’aime pas que l’attention soit sur moi, mais mon travail exige que je fasse preuve de leadership avec mes collègues, les clients et les fournisseurs. J’ai donc dû acquérir de l’assurance à cet égard et apprendre à faire confiance à mon jugement. Je suis maintenant tout à fait à l’aise de communiquer lors des réunions de chantier et en présence des autres intervenants sur les projets.

QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS POUR

ATTIRER PLUS DE FEMMES DANS CE DOMAINE ?

Foncez ! La seule personne qui peut vous freiner, c’est vous-même ! La construction, ce n’est pas une question de genre, mais une question de volonté, de détermination et de passion. Nous avons davantage besoin de l’intelligence des femmes autour de nous, et une petite touche féminine aura toujours sa place sur les chantiers !

Mélanie Turcotte, 46  ans

/ Adjointe de projets pour Drolet Construction depuis 2019.

MÉLANIE, QUEL EST VOTRE RÔLE PLUS PRÉCISÉMENT

CHEZ DROLET CONSTRUCTION ?

En tant qu’adjointe, j’assiste les chargés de projets dans la gestion et la réalisation de ceux-ci. J’agis comme soutien administratif en remplissant les divers formulaires nécessaires au démarrage et au suivi des projets, je prépare des programmes de prévention, j’ouvre et je ferme les dossiers à la CNESST et à l’ACQ, je rédige de multiples correspondances et enfin, je m’occupe des suivis d’approbation des dessins d’atelier et des directives de chantier.

QU’EST-CE QUI VOUS A ATTIRÉE VERS LE DOMAINE DE LA CONSTRUCTION ?

Après avoir travaillé 20 ans dans le même domaine, j’étais mûre pour une réorientation de carrière. J’ai eu la chance de côtoyer une personne qui croyait en moi et qui m’a permis de faire le « saut  » . Ce sont principalement les défis, la diversité des projets, le dépassement de soi et l’ambiance toujours active du domaine de la construction qui m’intéressaient. En tant que gestionnaire de formation, le fait de contribuer à la réalisation de projets d’envergure me motive également beaucoup.

EN TANT QUE FEMME, COMMENT VOUS SENTEZ-VOUS AU SEIN DE CE MILIEU MAJORITAIREMENT MASCULIN ?

Je me sens à ma place. Les hommes ne sont pas moins respectueux dans ce domaine que dans les autres. Chez Drolet Construction, nous sommes respectées et bien encadrées. Mais comme dans tout emploi, il faut savoir imposer ses limites en tant que membre d’une équipe.

QUELLES QUALITÉS AVEZ-VOUS DÛ DÉVELOPPER

POUR FAIRE VOTRE PLACE DANS CE DOMAINE ?

Dans ce milieu qui m’était inconnu, j’ai dû retravailler ma confiance en moi et développer mes connaissances en lien avec mon poste.

ENFIN, QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX FEMMES

POUR LES CONVAINCRE DE TRAVAILLER EN CONSTRUCTION ?

Il ne s’agit pas de convaincre les femmes de joindre ce domaine en particulier, mais plutôt d’encourager celles qui hésitent à faire le saut. Les femmes sont bien accueillies, autant sur les chantiers que dans les bureaux administratifs. Depuis mon embauche, je n’ai jamais été témoin d’événements liés au sexisme. Les femmes doivent oser et se faire confiance, il y a une place pour chacune de celles qui désirent travailler dans ce domaine. N’ayez pas peur et foncez !

Femmes d'audace

COUVRE-PLANCHERS DÉCO TENDANCE – FLORDECO LÉVIS

La passion au féminin

Valérie Lebel & Emye Allard

Copropriétaires

dePuis Maintenant 13 ans, vaLérie LebeL, sa fiLLe eMye et Leur équiPe toute féMinine accueiLLent une vaste cLientèLe désireuse de bénéficier de services conseiLs PersonnaLisés Pour La réaLisation de Projets de couvre­PL anchers et de décoration intérieure. située à Lévis, dans Le secteur desjardins, cette succursaLe hors du coMMun Prône une aPProche chaLeureuse et un accoMPagneMent de tous Les instants, que ce soit Pour un Projet d’envergure ou PLus Modeste, en forMuLe cLés en Main ou seLon Les besoins du cLient. son vaste éventaiL de Produits et services rePrésente sa signature distinctive.

© Marjorie Roy, Optique Photo

« Le créneau de la rénovation est notre principal marché, mais nous intervenons aussi beaucoup en construction neuve et même dans des cas d’aprèssinistre  » , explique d’entrée de jeu la dynamique copropriétaire, Valérie Lebel. Grâce à une excellente réputation et un bon référencement de la part de la clientèle et de l’ensemble de son réseau de partenaires, l’entreprise dessert un territoire qui s’étend bien audelà de Lévis et de Québec; il comprend la Beauce et Bellechasse, et jusqu’à La Pocatière vers l’est. « Nous allons là où nos clients se trouvent, poursuit Mme Lebel. Nous ne fermons jamais la porte à un beau projet. Nous en avons d’ailleurs déjà réalisé un au Labrador pour un bon client. »

UNE ÉQUIPE FÉMININE

Bien qu’il s’agisse d’une pure coïncidence, l’équipe de Couvre-Planchers Déco Tendance – FlorDeco Lévis est entièrement féminine. « Et il faut admettre que cette caractéristique apporte une saveur toute particulière à notre approche client, renchérit la copropriétaire. Chacune apporte son précieux bagage et contribue à l’excellente réputation et au succès de l’entreprise. Nous sommes toutes des passionnées extrêmement compétentes et expérimentées qui demeurent à l’affût des nouvelles tendances dans l’industrie, ceci afin de bien conseiller nos clients. Nous travaillons en collégialité et nous nous complétons les unes les autres dans tous nos dossiers en cours. »

Projet réalisé pour un client.

UNE BELLE ÉVOLUTION

C’est en 2010 que Valérie Lebel, native du Bas-SaintLaurent, achète la compagnie Tapis en gros NS, qui existe depuis 1998 et fait partie de la bannière FlorDeco. Dès son acquisition, Mme Lebel ne tarde pas à transformer l’image de l’entreprise, lui insufflant sa personnalité et son désir de bâtir des relations de proximité avec sa clientèle. « En plus d’avoir changé le nom pour Couvre-Planchers Déco Tendance – FlorDeco Lévis, je lui ai fait prendre tout un virage ! » Ainsi, le magasin ne tient pratiquement aucun inventaire, que des échantillons d’une très grande variété. Les commandes sont passées selon les besoins de chaque client. Cette formule a connu un grand succès et, depuis presque une décennie et demie, la succursale de Lévis jouit d’une belle notoriété conjuguée à une réputation enviable. « Aujourd’hui, notre marque de commerce, notre ADN, ce sont les relations étroites que nous sommes parvenues à bâtir avec nos clients, confirme Valérie Lebel. Nous discutons avec eux et nous leur posons beaucoup de questions afin de bien cerner leurs besoins pour ainsi parvenir à personnaliser leur projet. Je me souviens encore d’une cliente croisée au Salon de l’habitation qui m’a prise dans ses bras tellement elle était contente de ce que nous avions fait pour elle ! Ça, c’est la plus belle marque de reconnaissance qu’on puisse obtenir ! »

© Immobilier Multimédia
© Immobilier Multimédia

MÈRE ET FILLE ASSOCIÉES

Depuis 2013, Emye Allard, la fille de Valérie Lebel, fait partie de l’équipe. En novembre 2021, elle devient actionnaire. Très polyvalente et passionnée, Emye s’implique dans tous les projets, validant et confirmant les commandes, discutant avec les membres de l’équipe et s’assurant que tous les projets sont réalisés dans les temps et livrés à la perfection. « Emye prend son rôle très à cœur, confirme sa mère. Elle est travaillante et dynamique, elle ne craint pas de se retrousser les manches pour réaliser toutes sortes de tâches dans l’entreprise. Elle est à son affaire ! Ensemble, nous formons une bonne équipe de femmes passionnées qui adorent leur métier ! »

DES « SOLUTIONNEUSES »

Au cours des prochaines années, les copropriétaires entendent poursuivre le développement de CouvrePlanchers Déco Tendance – FlorDeco Lévis. « Nous voulons faire davantage de design intérieur et élargir la gamme de produits en conséquence, explique Emye Allard. Nous offrons déjà un service clés en main, mais nous voulons devenir un guichet unique de la décoration intérieure, considérant que les gens aiment trouver tout ce dont ils ont besoin au même endroit, avec le même bon service, afin d’assurer une belle cohésion dans leur projet. » L’entreprise, partenaire d’un beau réseau de fournisseurs et de soustraitants, propose aussi des services en ébénisterie. Enfin, si un client préfère installer lui-même ce qu’il a commandé en magasin, il aura droit à des conseils pour lui faciliter la tâche. « Les gens sont toujours surpris de voir à quel point nous sommes de vraies "solutionneuses" en matière de déco. C’est pour cette raison qu’ils reviennent chez nous d’un projet à l’autre », conclut Emye Allard.

Pour en savoir davantage :

4674, boul. Guillaume-Couture, Lévis (secteur Desjardins)

418 833-1182 | info@flordecolevis.ca

flordeco.ca/fr

L’équipe toute féminine : Johanne Poirier, Marie-Eve Buteau, Emye Allard, Valérie Lebel et Line Royer.

© Marjorie Roy, Optique Photo
© Immobilier Multimédia

Conjuguer l’audace

au « nous »

dans Le Monde des affaires, L’audace est un Moteur incontournab L e P our sur M onter L es obstac L es, reLever Les défis et réaLiser Les rêves. or, de façon généraLe, L’audace s’exPriMe différeMMent seLon que L’on soit feMMe ou hoMMe. cePendant, ces différences ont dePuis LongteMPs été Mises en oPPosition, ce qui a donné Lieu à d’incessantes Luttes de Pouvoir en Matière d’identité dans Le contexte du « Prendre sa PLace ». Pourtant, ne gagnerait­on Pas à ParLer et agir PLutôt au « nous » ?

En tant que femmes d’affaires, nous avons tout intérêt, au-delà des stéréotypes consciemment ou non véhiculés, à promouvoir l’audace en tant que telle, au-delà des genres, même si, en français, ce mot est… féminin ! « L’attention énergétise. Tout ce à quoi vous portez attention grandit et tout ce à quoi vous ôtez votre attention pâlit, se désintègre et disparaît », affirme le Dr Deepak Chopra dans son livre Les 7 lois spirituelles du succès. Par conséquent, nous concentrer sur ce qui unit et augmente la force de l’équipe est tellement plus constructif et productif ! Voilà pourquoi je suggère de parler au « nous  » , un pronom inclusif qui transcende les genres et permet à chacun et chacune de s’asseoir à une même table où l’on met en commun les particularités d’audace des unes et des autres afin d’élaborer une seule vision beaucoup plus riche qui suscite l’engagement.

En guise d’analogie, j’imagine une flotte de véhicules aux caractéristiques diverses, certains au tempérament bouillant et d’autres dotés d’atouts différents, mais complémentaires. Il ne nous viendrait pas à l’idée de vanter les uns au détriment des autres selon leur comportement routier et leurs particularités, car chaque véhicule serait utilisé justement pour sa valeur propre à des fins qui lui correspondent. C’est la somme de ces qualités qui traduit la force du groupe.

Qu’on le veuille ou non, les comportements humains sont soumis à la biochimie spécifique à chaque genre ainsi qu’aux expériences vécues; ainsi, les hommes expriment habituellement leur audace de manière plus visible et vigoureuse tandis que celle des femmes s’inspire davantage d’intuition, de ressenti, de créativité et aussi

d’organisation, ai-je plusieurs fois remarqué dans mes équipes, le féminin étant relativement à l’aise dans l’art de gérer plusieurs situations en même temps. Cela dit, rien n’est tout blanc ou tout noir dans le théâtre humain, il existe en effet une multitude de nuances de gris… Et de plus en plus, à mesure que je progresse, je perçois les êtres dans leur nature profonde, leur vibration, plutôt que dans leur réalité biologique yin ou yang. Les deux pôles existent, certes, mais on devrait les interpréter comme étant synergistiques plutôt qu’opposés comme on y a toujours été habitués.

La citation du Dr Chopra concernant l’attention comportait un second volet que je réservais pour ma conclusion. « L’intention, elle, agit sur la transformation de l’énergie et de l’information. L’intention organise sa propre réalisation. » C’est effectivement par un effort constant et conscient d’intention que l’on se transforme, modifiant par le fait même notre pièce de théâtre. Et celle que je visualise vibre de la contribution complémentaire de tous et chacun dans ce qu’ils ont de plus unique.

Annie Fortin Focus TDL

Dastex

DE L’AUDACE EN FAMILLE… ET EN ÉQUIPE !

a nouk et d o M inique Lang L ois sont insé P arab L es, au travai L co MM e dans L a vie. Les deux sŒurs dirigent avec audace et déter M ination L a coMPagnie dastex fondée en 1999 Par L eurs Parents, c é L ine et Pierre, qui ont raLenti La cadence ces dernières années. Mieux encore, Leur coMPLicité trouve un beL écho au sein de L’équiPe Presque essentieLLeMent féMinine qui L es entoure. «  t ravai LL er avec M es Parents, et surtout Ma sŒur, est Le PL us beau cadeau dont je P ouvais rêver », confie d o M inique, un aveu qui en dit L ong sur L ’a M biance qui règne dans L’entrePrise, sPéciaLisée dans L ’habi LL age de fenêtres sur M esure, L ’équi P e étant devenue une faMiLLe éLargie !

Anouk Langlois

Vice-présidente aux finances

Dominique Langlois

Vice-présidente aux ventes

© Marjorie Roy, Optique Photo
© Marjorie Roy, Optique
Photo
L’équipe de Dastex : Vanessa Magnan, Carole-Anne Gravel, Céline Garneau (propriétaire), Anouk Langlois, Linda Belleau et Dominique Langlois

Quand ils ont choisi la raison sociale, les fondateurs ont uni les premières lettres des prénoms de leurs enfants, Dominique, Anouk et Samuel, comme s’il était écrit que l’œuvre se perpétuerait dans la seconde génération. L’univers du textile que le couple exploitait déjà depuis plusieurs années a inspiré le suffixe. L’aîné a toutefois décidé en 2018 de voler de ses propres ailes en devenant charpentier-menuisier après une quinzaine d’années dans l’entreprise. Anouk y est présente à temps plein depuis 2009 alors que la cadette y est entrée plus tard. Dastex est fabricant et détaillant de persiennes de bois, de stores, de toiles et de rideaux. Souci du détail, recherche de bon goût et innovation, comme en font foi les dernières avancées en matière de motorisation et de domotique dans l’habillage des fenêtres.

« Avec l’exemple de nos grands-pères qui étaient en affaires, puis celui de nos parents, il n’était pas surprenant d’hériter de cette fibre entrepreneuriale, de ce désir de relever des défis, raconte Anouk Langlois. Nous avons littéralement grandi dans ce monde, mettant très tôt la main à la pâte, car au début, les activités se déroulaient dans la maison familiale. Nous avons donc expérimenté toutes les facettes du métier, ce qui est le cas encore aujourd’hui lorsque le besoin se fait sentir, un exemple qui s’est transmis à toute l’équipe. Cette connaissance pointue nous permet de mieux comprendre nos employées et ajoute à la complicité qui nous unit toutes, et que nos clients ressentent. La hiérarchie, très peu pour nous, nous prônons l’écoute, le partage, l’inclusivité et la conciliation famille-travail, ce qui rend le quotidien plus agréable. » Mis à part le paternel, le seul homme parmi ces six femmes est Gilles, un client qui s’est proposé pour donner un coup de main lorsque l’heure de la retraite a sonné.

APPRENDRE À GÉRER L’INCONNU

Comme pour beaucoup d’entreprises, les années Covid ont mis le courage de ces jeunes entrepreneures à l’épreuve. « Nous avons rencontré des problèmes que nous n’avions jamais vécus auparavant, nous étions comme suspendues dans le vide, surtout lors du premier confinement, alors que nous avons fermé pendant deux mois, explique Dominique. Puis notre ébéniste principal a dû partir pour des raisons personnelles, sans compter d’autres absences d’employées aux prises avec des situations hors de leur contrôle. Nous avons puisé dans nos ressources pour gérer la crise, mais nous en sommes sorties grandies, plus soudées que jamais en équipe. Je termine moi-même un congé de maternité qui a demandé encore plus d’initiative de la part de ma sœur, car je n’ai pas été très présente au travail pendant un certain temps. »

FAIRE SA PLACE

Dans ce domaine manuel traditionnellement masculin, la présence de cette « belle gang de filles » donne encore lieu à des anecdotes. « On entend parfois des livreurs de bois nous demander où se trouvent les gars pour les aider lors de la livraison de marchandises relativement lourdes, explique Anouk en riant. On leur répond qu’on est amplement capables de le faire nousmêmes, on a des filles super en forme pour ça ! Même pour des conseils touchant l’électricité, des clients étaient davantage portés à se tourner vers mon père. Mais ça a beaucoup évolué. Heureusement. »

L’IMPORTANCE DU SERVICE

Moins actif, mais encore présent quelques jours par semaine, Pierre Langlois se réjouit de voir ses filles faire preuve d’une aussi belle autonomie dans la bonne marche de l’entreprise. « Depuis 50 ans que je suis en affaires, je constate notamment qu’Internet a tellement modifié nos façons d’approcher la clientèle que je suis soulagé de les voir à l’aise avec ces outils. En même temps, je demeure persuadé que le soin que nous apportons à nos produits et à leur installation, ainsi que la proximité que les clients ressentent en nous rencontrant jouent pour beaucoup dans leur fidélité. »

Pour en savoir davantage :

399, rue Jacquard, local 104, Québec 418 683-7440

dastex.ca

© Marjorie Roy, Optique Photo

Foucade Design d’intérieur

PSYCHOLOGIE ET DESIGN D’INTÉRIEUR

Joëlle Faucher (à l’avant-plan), propriétaire de Foucade et designer d’intérieur, coordonnatrice et gestionnaire de projet, en compagnie de son équipe : Laurie Nadeau, designer d’intérieur adjointe et technicienne en dessin de bâtiment; Jade Bergeron, designer d’intérieur adjointe, entrepreneure générale et administration; et Marie-Christine Morin, designer d’intérieur adjointe et spécialiste en dessin 3D.

associée à fougue, La foucade signifie un éLan créatif sPontané et se Marie dans sa sonorité au LogicieL de dessin a uto cad ®. f oucade est aussi une agence de design d’intérieur dont La cheffe d’orchestre, joëLLe faucher, exPriMe PLeineMent ses deux Passions — La créativité et Le côté huMain — en guidant Les gens dans L’aMéLioration de L eur « intérieur » dans tous L es sens du terMe. Là où L a PsychoLogie rencontre L’aMénageMent des esPaces de vie.

Originaire de la très entrepreneuriale Beauce, Joëlle Faucher a effectivement des racines d’affaires du côté d’un grand-père et d’un grand-oncle, le premier ayant eu son atelier de soudure à Sainte-Marie et le second ayant fondé, en 1964, la compagnie Mekanika, toujours en activité. « Cette fibre ne s’est toutefois manifestée que lorsque j’ai goûté au statut de pigiste, explique-t-elle, ce qui m’a donné envie de sortir des emplois standards et de voler de mes propres ailes. »

Elle lance donc Foucade en 2016 avec une collègue, Anne Fournier. Les deux designers ont des talents complémentaires : Anne est la plus extravertie des deux tandis que Joëlle, à l'époque plus réservée, trouve sa zone de confort dans l’élaboration de plans et de dessins 3D. C'est le succès de la boîte qui amène cette dernière à sortir du bureau pour aller à la rencontre de ses clients, gagnant ainsi en expérience et en assurance. Après trois années en duo, Joëlle reprend finalement seule les rênes de l'entreprise. « Je me plais à dire que toutes les personnes que j’ai croisées ont été pour moi des mentors inconscients qui m’ont permis de devenir l’entrepreneure que je suis aujourd’hui et je les en remercie. Une mention très spéciale à ma coach d’affaires Claire Labrèche, qui m’a beaucoup appris. Comme la psychologie et les gens me passionnent, je constate que ce parcours a entraîné chez moi un réaménagement intérieur à l’image de celui que nous proposons à nos clients dans leur milieu de vie ou de travail. Repenser les espaces afin qu’ils conviennent le mieux possible aux occupants, j’adore ça ! »

© Marjorie Roy, Optique Photo

UN QUATUOR AUX MULTIPLES TALENTS

Multidisciplinaire, l’équipe de Foucade est entièrement féminine, quatre designers de formation qui portent également des chapeaux différents. Laurie Nadeau est technicienne en dessin de bâtiment, Marie-Christine Morin se spécialise en dessin 3D tandis que Jade Bergeron, entrepreneure générale, s’occupe aussi d’administration. Quant à Joëlle, elle agit en tant que coordonnatrice et gestionnaire de projet. « Nous nous impliquons toutes dans chacune de nos réalisations, précise-t-elle, de sorte que leur qualité s’en trouve optimisée. »

DES PROJETS EN TOUS GENRES

Sans être architectes, les designers d’intérieur peuvent coordonner des projets en tous genres, des plus modestes à ceux de plus grande envergure. « Les mandats qui requièrent une gestion clés en main et une réflexion complète me plaisent particulièrement, s’exclame la jeune femme. Lors d'un récent projet, nous avons repensé entièrement une maison de ville des années 1930 du secteur Limoilou. Le soussol complet a été excavé de l'intérieur et la majeure partie des pièces de la maison ont été repensées. L’expérience a été aussi exigeante qu’exaltante ! Sur le plan commercial, nous travaillons présentement sur un projet secret qui me va droit au cœur, tant par la clientèle desservie que par la mission dont nous nous sommes investies pour transformer les lieux. À suivre ! »

ÉCOUTE ET EMPATHIE

Si plusieurs sont d’avis que les spécialistes en design d’intérieur tendent à imposer leurs idées, Joëlle se situe aux antipodes. « Notre objectif premier étant de concevoir un aménagement dans lequel notre client se sentira vraiment bien, nous privilégions l’écoute et la communication, explique la designer. Pareille philosophie demande de la curiosité, une bonne capacité d’analyse, la compréhension des autres, de l’introspection, de l’enthousiasme et la passion pour notre profession. Aucun projet ne démarre sans qu’un questionnaire exhaustif ait été rempli afin de bien identifier les besoins et attentes des gens. Notre équipe s’adapte à la clientèle tout en cherchant constamment à offrir une signature distinctive ainsi que des aménagements ingénieux et de bon goût, qui traverseront harmonieusement les années. Finalement, nous aimons beaucoup suggérer des pistes auxquelles nos clients n’auraient pas pensé, car si quelques-uns savent parfaitement ce qu’ils veulent, beaucoup d’autres comptent sur notre expérience pour les guider vers un milieu de vie qui les reflétera et les servira le mieux possible. »

Pour en savoir davantage :

3075, boul. Wilfrid-Hamel, bureau 231, Québec

418 956-4967 | info@foucade.ca | foucade.ca

/ Gilles Levasseur

Restaurant-Pub D’Orsay

UNE HISTOIRE

D’AMOUR À RACONTER

une grande aMoureuse : voiLà

L ’ex P ression qui définit L e Mieux aLLyson rusk, directrice généra L e du M ythique restaurant ­ Pub d ’ o rsay, qui céLèbre cette année ses 50 ans d’existence. aM oureuse de L a vie, de son travaiL, de sa faMiLLe et de son équi P e dévouée, aMoureuse de son Partenaire en affaires coMMe dans La vie, Marce L v ei LL eux, fondateur du d ’ o rsay, et a M oureuse de sa cLientèLe. aLLyson rusk est une Passionnée et une fe MM e Passionnante à découvrir.

En poussant la porte du D’Orsay, sur la rue de Buade, on entreprend un voyage à travers le monde. Un monde de couleurs, de saveurs où les arômes nous envoûtent et nos papilles s’éveillent. L’ambiance y est chaleureuse et on y entend parler des langues d’ici et d’ailleurs. En effet, des visiteurs du monde entier et de chez nous se pressent au D’Orsay pour savourer les plats délicieux et variés, concoctés par toute une brigade et un chef extraordinaire.

Allyson Rusk

Directrice générale du Restaurant-Pub D’Orsay.

Femmes d'audace
© Marc-Eric Baillargeon, Les Festifs

Au D’Orsay, on fait avant tout la connaissance d’un couple d’une complicité exceptionnelle. Si Marcel Veilleux n’a plus besoin de présentation, sa dulcinée mérite grandement qu’on la découvre. Allyson Rusk est en effet une restauratrice passionnée, soucieuse du moindre détail, perfectionniste, mais surtout humaine, à l'écoute de ses clients et de ses employés qu'elle affectionne énormément. Comme le dit si bien Marcel : « Allyson est une vraie mère, attentive et bienveillante, pour les 60 employés. Elle s’assure que tout roule afin que l’expérience client soit toujours au mieux et que les employés soient heureux. Femme d’action, elle œuvre sans relâche à maintenir le niveau d'excellence et la renommée de l’établissement. »

MAIS D’OÙ VIENT CETTE PASSION ?

« De l’enfance  » , lance spontanément Allyson. En effet, la petite fille de Saint-Émile à Québec est tombée très tôt dans le coffre à épices. Ses premières recettes, réalisées avec sa maman, lui laissent d’émouvants souvenirs. Le sens des affaires semble être inné chez la petite Allyson. À dix ans, déjà, elle s’amuse à aider son père, Bob Rusk, ainsi que son oncle, le célèbre Patrick Zabé, dans l’entreprise familiale. Elle donne un coup de main à la boutique de fleurs que tenait sa mère - un modèle de courage et de femme entrepreneure - pour ensuite explorer la pâtisserie qu’elle adore. Le plaisir de cuisiner appartient à ses plus tendres souvenirs. C’est ensuite dans la vente et le marketing qu’elle peaufine son sens des affaires et qu’elle acquiert, auprès de ses mentors, les qualités et les compétences qui font d’elle aujourd’hui une femme d’affaires accomplie.

Quand on lui demande quel est le secret de cette réussite ou un conseil pour la future

Au D’Orsay, on fait avant tout la connaissance d’un couple d’une complicité extraordinaire, Allyson Rusk et Marcel Veilleux, le fondateur du restaurant qui célèbre cette année ses 50 ans d’existence.

génération d’entrepreneurs, Allyson Rusk répond que c'est la passion et l'amour qu’elle, Marcel Veilleux et toute son équipe mettent dans le service et dans chaque plat élaboré qui est la clé du succès. « Se lever le matin et ne pas avoir le sentiment de travailler, c'est la recette ! », résume-t-elle.

Allyson a-t-elle encore des rêves à réaliser ? « Bien évidemment !, répondelle joyeusement. Celui de donner à nouveau, à ma retraite, des ateliers culinaires. » Ayant offert durant cinq ans des ateliers à des groupes privés et corporatifs aux Artistes de la table, elle brûle encore du désir de partager sa passion pour la cuisine et surtout, de rendre les gens heureux ! Mais d’ici là, les festivités du 50e anniversaire du D’Orsay à l’été 2023 s’annoncent des plus gourmandes et animées.

Avec ce duo de passionnés, Allyson Rusk et Marcel Veilleux, le D’Orsay s’avère plus que jamais une institution du Vieux-Québec et une adresse incontournable pour tous les amateurs de bonne chère.

Pour en savoir davantage ou pour réserver : 65, rue de Buade, Vieux-Québec | 418 694-1582 | info@dorsayrestaurant. com | dorsayrestaurant.com

© Marc-Eric Baillargeon, Les Festifs

GALERIE D’ART DOUCE PASSION ET GALERIE QUÉBEC ART

L’art de transmettre sa passion

France Marcotte

Galeriste et propriétaire des galeries Douce Passion et Québec Art.

David Giroux, directeur du développement des affaires.

c’est en PLein cŒur du décor historique de La PLace royaLe que Les deux gaLeries d’art de france Marcotte cuMuLent L es Œ uvres d’artistes québécois des PL us ta L entueux. aL ors que L a gaLerie québec art coMbLe de joie Les aMateurs d'Œuvres conteMPoraines, L a g a L erie d ouce Passion se veut quant à e LL e L e L ieu de P rédi L ection des co LL ectionneurs avertis et des ad M irateurs des P eintres de renoM teLs que rioPeLLe, john LittLe, Marc ­a urè L e f ortin, b runo c ôté et Miyuki tanobe.

Amoureuse des arts et elle-même collectionneuse, France Marcotte a laissé sa passion la guider vers le métier de galeriste, après avoir travaillé pendant de nombreuses années dans le monde des affaires à titre de directrice des ressources humaines, gestionnaire de production et consultante. C’est d’ailleurs cette immense passion qui l’a amenée à acquérir ses deux galeries d’art en 2015. « Lors de ma première visite dans une galerie, il y a plus de 30 ans, j’ai été accueillie par des gens passionnés et j’ai eu la piqûre !  » , avoue-t-elle.

Femmes d'audace / Katia Curadeau Joncas
© Katia Curadeau Joncas
© Katia Curadeau Joncas

OFFRIR UN SERVICE D’EXCEPTION

Pour la galeriste, ce qui distingue les galeries Douce Passion et Québec Art de la concurrence, c’est sans contredit la qualité du service offert à sa nombreuse clientèle nord-américaine et européenne. « Cela doit expliquer le fait que nos clients sont si fidèles, car nous cherchons à offrir la meilleure expérience client, à informer les gens sur l’histoire d’une œuvre ou d’un artiste. »

Entrer dans une galerie d’art peut s’avérer intimidant, une réalité que Mme Marcotte s’efforce de changer : « N’oublions pas que chaque client a acheté un jour son premier tableau.

contemporains exposés à la

Art Exposée à la

Douce Passion, l’artiste Natasha Miller. In your Orbit , 48 x 36 po. Techniques mixtes sur toile.

Nous sommes des passionnés, mon équipe et moi, et nous désirons partager notre intérêt pour l’art. C’est notre travail de rendre chaque visiteur à l’aise et de rendre l’art accessible. Nous offrons aux clients, par exemple, la possibilité d’acheter au moyen de versements mensuels.  » En plus de recevoir un accueil hors pair, ceux-ci bénéficient également d’un service professionnel d’évaluation d’œuvres d’art à des fins de succession, d’assurances ou de patrimoine familial. La galerie fournira un certificat authentifiant l’œuvre et donnant sa juste valeur marchande à jour.

GALERIES ET PANDÉMIE : UN BILAN SURPRENANT

Les restrictions liées à la pandémie ont eu des répercussions majeures sur l’industrie artistique. Malgré tout, France Marcotte a pu constater avec étonnement une hausse fulgurante de son chiffre d’affaires. « Certaines personnes achetaient des œuvres avec le budget prévu pour leur voyage annulé, d’autres repartaient avec une toile pour égayer leur environnement de télétravail. Nous n’avons jamais autant vendu de fleurs et de couleurs ! Les gens avaient besoin d’ajouter une dose de bonheur à leur maison », mentionne-t-elle. Cette nouvelle réalité a poussé la galeriste à optimiser davantage l’excellence de son service en misant sur une plus grande présence sur les différentes plateformes du Web. « Nous avons fourni un maximum d’efforts afin de nous rendre encore plus visibles sur la Toile. Rapidement, nos ventes Internet ont littéralement explosé », confie-t-elle.

En ce qui concerne l’avenir, France Marcotte se donne pour objectif l’expansion des ventes d'œuvres d’art en ligne et le rayonnement des artistes à l’échelle mondiale. « Je suis heureuse et reconnaissante de vivre de ma passion et de pouvoir la partager chaque jour », conclut-elle.

9, Place Royale, Québec

Cette nouvelle adresse sera effective au cours des 14 prochains mois en raison d’importants travaux dans la côte de la Montagne.

418 648-9292 | galeriedoucepassion.com

Galerie Québec Art

40, rue Notre-Dame, Québec

418 692-8200 | galeriequebecart.com

Galerie d’art Douce Passion
© Katia Curadeau Joncas
Artistes
Galerie Québec

Groupe acciSST

PIONNIER EN ÉQUITÉ SALARIALE

on dit généraLeMent que Le hasard fait bien Les choses… à Moins qu’iL y ait une Part de destin dans Les Parcours de vie ? coMMe ceLui de caroLine treMbLay, resPonsabLe du déveLoPPeMent et de La division éqt4 au sein du grouPe accisst.

En 2003, la jeune femme de 22 ans, de retour d’une immersion linguistique de quelques années dans l’Ouest canadien, est informée par référence que l’entreprise spécialisée dans les mutuelles de prévention est à la recherche d’une représentante. Naturellement douée pour la vente, elle fonce, apprend tout du domaine, et sillonne les routes pour recruter la clientèle d’entrepreneurs. Deux décennies plus tard, la femme d’affaires regarde avec satisfaction le chemin parcouru, notamment son intuition d’avoir été pionnière en matière d’équité salariale, et se dit que n’eut été ce simple tuyau, le cours de sa vie aurait pu être tout autre…

Caroline Tremblay

Responsable du développement et de la division ÉQT4 au sein de Groupe acciSST.

Groupe acciSST a été fondé en 1999 afin d’aider les employeurs de partout au Québec à offrir un milieu sécuritaire à leurs travailleurs. Cette année, Caroline Tremblay célèbre à la fois 20 ans d’activité dans l’entreprise dirigée par Éric Gagné — son conjoint — ainsi que son frère Jean-Yves en même temps que le 10e anniversaire d’ÉQT4. C’est en effet en 2013 qu’elle a mis sur pied ce service d’aide aux entreprises, deux ans avant que la CSST (Commission de la santé et sécurité du travail) n’ajoute officiellement, le 1er janvier 2016, les lettres N et E à son acronyme pour devenir la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). « En réalité, les directives touchant l’équité salariale existaient depuis 1996, mais elles n’ont commencé à être concrètement appliquées qu’à partir de 2013, raconte Mme Tremblay. Les entreprises que nous desservions par l’entremise de nos mutuelles de prévention nous ont fait part de leurs préoccupations, car l’exercice d’équité salariale est très complexe, d’autant plus que la démarche doit être actualisée sur une base quinquennale. C’est là que j’ai mis sur pied ÉQT4 afin de les aider à respecter leurs obligations. Je suis heureuse d’avoir eu avant l’heure cette vision stratégique, qui s’inscrivait dans nos efforts visant à répondre le mieux possible aux besoins de nos clients. Il s’agit d’un service clés en main comportant une démarche complète aboutissant à l’élaboration d’une structure salariale pour les différents postes présents au sein des organisations. Cela dit, au moment où on se parle, près du tiers des femmes sur le marché du travail accusent encore, à travail égal, un retard de rémunération par rapport à leurs collègues masculins. Le défi est de s’assurer que les postes à prédominance féminine soient payés à leur juste valeur en comparaison des emplois masculins. Il y a encore beaucoup à faire, mais la situation continue de s’améliorer. C’est un dossier qui m’a toujours tenu beaucoup à cœur. À ce jour, acciSST est la seule entreprise spécialisée dans les mutuelles de prévention au Québec à offrir ce service. »

L’IMPORTANCE DE LA FORMATION

En tant que responsable du développement, Caroline Tremblay coordonne le travail des formateurs sur la route. « Nos formations sont conçues pour aider non seulement les employeurs à respecter la loi, mais également les travailleurs à comprendre à quoi ils sont tenus en cette matière, explique Mme Tremblay. La formation est certes une obligation légale, mais nous rappelons qu’elle contribue également à améliorer la productivité des entreprises, en réduisant les temps d'arrêt dus aux accidents et maladies professionnelles, ainsi que la motivation et le bien-être des employés. »

UNE FOULE DE SERVICES

Tous services confondus, le Groupe acciSST compte plus de 10 000 clients sur le territoire québécois. L’entreprise propose cinq types de mutuelles de prévention correspondant chacune au niveau de performance des employeurs en santé et sécurité du travail. « Que vous fassiez ou non partie d’une mutuelle de prévention étant donné votre dossier en SST, explique Caroline Tremblay, nos mandats sur mesure sont parfaitement adaptés à vos besoins. Chose certaine, plus votre dossier est bon, plus ceci est avantageux pour réduire substantiellement le montant de vos cotisations à la CNESST. »

Déjà, la seconde génération est en place dans l’entreprise, car deux des trois enfants du couple y occupent des postes. « Ça s’est fait tout naturellement, personne n’a mis de pression sur eux, se réjouit Caroline. C’est super de les voir perpétuer ce désir de contribuer à augmenter la santé et la sécurité au travail ! »

Services

/ Gestion des coûts et du financement

/ Gestion des lésions professionnelles

/ Mutuelle de prévention

/ Services juridiques en santé et sécurité du travail

/ Assignation temporaire et processus de réadaptation

/ Suivi et expertises médicales en SST

/ Impact financier

/ Équité salariale

/ Formation en SST

Pour en savoir davantage : 5232, boul. Wilfrid-Hamel, Québec

Division ÉQT4 : 418 780-8686 | eqt4.com

Groupe acciSST : 1 888-864-7578 | accisst.com

/ Gilles Levasseur

Vicky Savard

DU CAMPING AUX

JEUX OLYMPIQUES

vicky savard ne croyait PLus qu’eLLe ParticiPerait un jour aux jeux oLyMPiques. ni qu’eLLe ferait Partie de L’équiPe canadienne de voLLeybaLL et iL n’y avait Pas de ProbLèMe à ceLa. dePuis La fin de son Passage universitaire avec Les carabins de L’université de MontréaL iL y a six ans, L’athLète native de saguenay s’était rabattue à fraPPer des baLLons Pour des équiPes ProfessionneLLes euroPéennes.

« Mon agent m'avait proposé de traiter avec des équipes plus faibles ou des circuits de deuxième classe, explique-t-elle. Je passais probablement inaperçue et je ne relançais pas l'organisme canadien, peut-être par fierté. » À 30 ans, Vicky observe ses amis fonder une famille, acheter une maison, mais elle ne les envie pas. « Est-ce que tu comptes t'installer et travailler bientôt ?  » , lui demande-t-on parfois. Or, elle n'a pas terminé la partie. Elle joue toujours avec passion et s’améliore chaque année.

En juin 2020, un tournoi amical s’organise à Lévis et elle est invitée à joindre une équipe d’anciennes joueuses universitaires. L’une des entraîneuses capte sa présence sur le terrain et partage des extraits d’un match sur Instagram. Ceux-ci impressionnent Shannon Winzer, l’entraîneuse-chef de l’équipe de volleyball canadienne, qui se trouvait alors au centre national de Vancouver. La formation est en cours de reconstruction après six qualifications olympiques ratées. « Le lendemain, alors que je me trouvais dans la roulotte de mes parents au camping de Sainte-Geneviève-deBatiscan, je me suis présentée en mode Zoom à cette dame qui ne me connaissait pas. C’était fou ! »

Shannon Winzer avait visiblement apprécié son jeu, sa détermination… et sa taille de 1,85 mètre (6 pieds et 1 pouce). Elle l’a alors invitée à participer au camp d'entraînement de l'équipe programmé deux semaines plus tard. « Ce n'était pas un billet d’avion payé à mes frais qui allait me retenir ! », lance-t-elle avec un large sourire.

Du lit dans la roulotte, elle allait bientôt dormir sur le canapé d'une amie à Vancouver et, au fil du temps, se tailler une place dans l'équipe nationale, en pleine saison de la Ligue mondiale. « Je suis arrivée dans un contexte de changement et j'étais pure, sans préjudice psychologique causé par les mésaventures des équipes nationales précédentes. J’étais une recrue d’expérience. Je suis une late-bloomer »

En octobre dernier, le Canada a connu sa plus belle performance depuis longtemps, passant à un set des quarts de finale aux championnats du monde aux Pays-Bas. Au 10e rang des championnats, son équipe est actuellement 14e au monde. Une première présence aux Jeux olympiques depuis 1996 est désormais possible. « Les Jeux, ce n'était pas un rêve pour moi, avoue Vicky. Mais c'est devenu l'objectif en 2024. »

Vicky Savard fait maintenant partie de la meilleure ligue d’Europe, avec le club d’Ukraine basé en République tchèque. Elle passera une partie de l’été et de l’automne sur le continent européen et en Asie dans l’espoir que le Canada se qualifie pour les Jeux olympiques. « Imaginez ! Je suis passée du camping de mes parents à faire le tour du monde pour aller aux Jeux ! » , conclut l’athlète.

Femmes d'audace / Marc Durand

ALPHA RECHERCHE CLINIQUE

La santé en héritage

f ondatrice et co P ro P riétaire d’ aLP ha r echerche cLinique dePuis une quinzaine d’années, MaryL ène v ézina est Passionnée Par son M étier et se sent vraiMent à sa PLace dans cet univers insPirant et reMPLi de découvertes où eLLe est entourée d’une équiPe MuLtidisciPLinaire… MajoritaireMent féMinine.

Créée en 2008 à Val-Bélair, Alpha Recherche Clinique possède, depuis 2019, une seconde clinique dans Lebourgneuf. L’entreprise concentre ses activités dans le développement de médicaments novateurs, notamment par l’ajout de nouvelles molécules ou par la modification de molécules existantes. « En fait, nous agissons comme soustraitant pour différentes compagnies pharmaceutiques, explique la professionnelle de la santé, qui cumule une trentaine d’années d’expérience à titre d’infirmière et de coordonnatrice de recherche. Les mandats de recherche clinique que nous recevons sont liés à une large gamme d’affections médicales. Jusqu’à maintenant, nous avons réalisé plus de 200 études. »

SANTÉ ET SÉCURITÉ AVANT TOUT

Alpha Recherche Clinique recrute des volontaires en bonne santé ou souffrant de diverses maladies dans le cadre de protocoles de recherche approuvés par Santé Canada et par d’autres organismes règlementaires. Les participants doivent préalablement se soumettre à un examen médical et répondre à certains critères d’admissibilité. Par la suite, ils bénéficient de soins de qualité et d’un suivi attentif tout au long de l’étude. « On priorise la santé et la sécurité des gens, mentionne pour sa part Amélie Boulay, gestionnaire, coordonnatrice de recherche et bientôt copropriétaire de la compagnie. Notre équipe de coordonnatrices de recherche, d’infirmières, de médecins de famille et de médecins spécialistes mettent toutes leurs ressources à la disposition des personnes faisant partie des études afin d’assurer un travail de qualité et répondant aux besoins spécifiques des patients.  » D’ici quelques mois, Mme Boulay prendra la relève de celle qu’elle considère comme une mentore extraordinaire. « J’ai toujours gardé d’excellents rapports professionnels et amicaux avec Marylène, poursuit-elle. Nous avons la même énergie et partageons la même vision. Son départ sera salué à la hauteur de ses succès. » La future dirigeante s’occupera du bureau dans Lebourgneuf tandis que Jessica Petit et Laurence Petit seront copropriétaires du bureau de Val-Bélair.

Amélie Boulay & Marylène Vézina

Future propriétaire et propriétaire de la clinique

Alpha Recherche Clinique de Lebourgneuf.

CONFIANCE EN LA VIE

Étant dans la jeune cinquantaine, Marylène Vézina porte un regard fier sur le parcours de son entreprise, unique par son haut niveau de compétences et par la qualité exceptionnelles des professionnels qui y travaillent. « Je suis vraiment choyée par la vie. Je pratique un métier que j’adore dans un environnement chaleureux et caractérisé par un travail d’équipe », renchérit celle qui est heureuse de céder sa clinique de Lebourgneuf à Amélie Boulay, une femme qui partage la même passion qu’elle. Maintenant à l’aube de sa retraite, elle n’a pas de plan précis, mais se laisse guider par son intuition. « J’ai confiance en la vie et je sais que rien n’arrive pour rien. Je pars l’esprit en paix et je demeure ouverte à toutes les propositions. » Et comme « Alpha », qui est la première lettre de l’alphabet grec, elle souhaite que l’entreprise demeure numéro un dans son domaine.

Clinique de Val-Bélair 1147, boul. Pie XI Nord, bureau 207, Québec 418 847-1112

Clinique de Lebourgneuf 725, boul. Lebourgneuf, Québec 418 704-1112

alpha-recherche.ca

© Marjorie Roy, Optique Photo

Hypothèque légale : ce que vous devez savoir

vous effectuez ou faites exécuter des travaux ? dans Le contexte éconoMique actueL – La hausse des taux d’intérêt aidant –, certains entrePreneurs en construction auront sans doute du MaL à se faire Payer. iL Pourrait aLors être tentant de PaLLier ce risque en PubLiant une hyPothèque LégaLe sur L es i MM eub L es où ces travaux ont été réaLisés.

D’emblée, une mise en garde s’impose. Il importe de bien connaître ce qu’une hypothèque légale implique puisque plusieurs formalités doivent être remplies pour y avoir droit.

En réalité, l’hypothèque légale de la construction est un outil qui sert à garantir le paiement de la créance des personnes ayant participé à la construction ou à la rénovation d’un immeuble. Ce droit sur un bâtiment sur lequel un entrepreneur ou un fournisseur a effectué des travaux – ou fourni des matériaux – est réservé à certains intervenants de la construction seulement.

L’entrepreneur peut, par exemple, être assujetti à l’obligation de dénonciation de son contrat auprès du propriétaire de l’immeuble dans le cas où il n’aurait pas directement obtenu son contrat de ce dernier. À cet égard, il est donc primordial d’identifier son cocontractant et de confirmer l’identité du propriétaire et les informations relatives au lieu des travaux afin de procéder à la dénonciation du contrat, le cas échéant, avant que ceux-ci ne s’amorcent. Comme propriétaire, une vérification très attentive des dénonciations de contrat reçues est cruciale.

Dans le cadre de la dénonciation, il faut notamment divulguer :

/ la nature du contrat et des travaux;

/ l’identité de son cocontractant;

/ le montant du contrat;

/ l’intention de se prévaloir de son droit à l’hypothèque légale advenant un défaut de paiement pour les travaux exécutés.

CONSULTER UN PROFESSIONNEL

Dans les faits, même si un entrepreneur a droit à l’hypothèque légale de la construction, plusieurs formalités strictes doivent être respectées pour que cette hypothèque conserve sa validité étant donné son caractère exceptionnel. Une fois l’hypothèque légale publiée au registre foncier, d’autres étapes importantes doivent être accomplies en vue d’obtenir le paiement des sommes dues. Ainsi, l’accompagnement par des professionnels du droit compétents constitue un élément clé pour la mise en œuvre du processus découlant de la publication d’une hypothèque légale, et ce, que ce soit pour l’entrepreneur ou le propriétaire.

Bien que l’hypothèque légale de la construction puisse représenter un incitatif important au paiement des sommes dues par le débiteur, il existe plusieurs autres solutions qui pourraient être plus appropriées selon la situation. Nous suggérons de joindre l’un de nos professionnels du droit de la construction pour profiter de conseils judicieux, personnalisés et adaptés à votre réalité.

Pour en savoir davantage : cainlamarre.ca

Me Andréanne Daoust et Me Vanessa Thibeault
Avocates
Cain Lamarre

Mesdames, soulevez le capot !

q ue s’est ­ i L Passé de P uis L a s econde g uerre

M ondia L e, a L ors que L es fe MM es avaient ( Par défaut certes) P ris L eur PL ace dans L a fabrication des véhicuLes de guerre, Prouvant sur Le terrain Leurs caPacités à non seuLeMent tenir L a cadence en ate L ier de P roduction, M ais aussi à faire M ontre de qua L ités

ProfessionneLLes indéniabLes ? au québec, eLLes ne rePrésentent que 18 % de L a Main­d’Œuvre dans Les services autoMobiLes dont seuLeMent

6,4 % dans Les Métiers sPéciaLisés et un Maigre

2,5 % en carrosserie. si L’avancée existe, eLLe reste ti M ide : 1  % de fe MM es en M écanique en 2014 contre 1,6 % en 2021 ! Par queLs Mystères

exPLiquer cette Présence, PLus que chiche, des feMMes dans Le secteur autoMobiLe ? queLques P istes de réf L exion à M éditer ici avant de retourner régLer son carburateur ! Femmes

LA BALLE EST DANS LE CAMP DES EMPLOYEURS

Soyons francs : à l’heure du quasi-plein emploi, qu’est-ce qui pourrait pousser une femme à travailler dans l’industrie automobile alors que tant d’emplois offrent des avantages déterminants, notamment en ce qui a trait à la famille ? Selon l’étude lancée par le Comité sectoriel de main-d’œuvre des services automobiles, hors conditions salariales, c’est la conciliation du travail et de la vie personnelle qui importe le plus pour les femmes (58 %). Rien d’étonnant à cela lorsque l’on observe que deux fois plus de travailleuses du secteur tiennent un rôle de proche aidante et qu’elles ont en grande majorité la garde à temps plein de leurs enfants.

De même, bien que l’expérience sur le terrain semble démontrer que les équipes de travail mixtes résolvent les problèmes de façon complémentaire, les aprioris négatifs selon lesquels les travailleuses manqueraient de force physique et de compétences techniques font partie des raisons de départ invoquées. Vient ensuite le manque d’intégration et de formation, auquel le jumelage à d’autres femmes dans l’industrie ou des programmes de mentorat pourraient remédier.

Parmi les leviers possibles vers une avancée concrète, l’augmentation du nombre de dirigeantes comporterait plusieurs avantages. D’une part, cela permettrait d’accroitre la représentativité des travailleuses dans l’industrie automobile et peut-être de faire évoluer les conditions de travail qui mobiliseraient ainsi plus de femmes, les incitant à se joindre à l’industrie. La Banque Scotia l’a bien compris en créant le programme (une première du genre au Québec) « Accélérateur Femmes en automobile », qui

vise à développer le leadership féminin dans ce secteur, en proposant du codéveloppement entre pairs, du coaching et des rencontres de groupe avec l’ensemble des mentores et mentorées. Lancé l’an dernier grâce aux efforts et à l’expertise d’Ana Marinescu, directrice principale de L’initiative Femmes de la Banque Scotia au Québec, le programme a connu un succès tel que non seulement une deuxième cohorte a été renouvelée ici, mais il se verra désormais proposé en Ontario et dans les Maritimes.

Les mentores 2022-2023 de l’Accélérateur Femmes en automobile de la Banque Scotia :

Annie Laliberté, Beauport Hyundai et Genesis de Québec; Emmanuelle Verreault, Groupe Maison de l’Auto; Joëlle Lambert, Brossard Hyundai et Honda St-Jean (absente sur la photo); Julie Fortier, Capitale Nissan et Kia Lévis; Nathalie Aumont, Joliette Toyota, et Valérie Tremblay, Arnold Chevrolet.

En compagnie des mentorées 2022 :

Andréanne Whittom, Sept-Îles Hyundai et Sept-Îles Kia; Camille Riendeau, Riendeau Hyundai; Katerine Lamoureux, Les Sommets Chevrolet; Steffy Theetge, Groupe Theetge; Rosie Dulac-Bouffard, Marquis Automobile, et Vanessa Poirier, Hull Hyundai.

De la Banque Scotia :

Sylvie Hurtubise, Cynthia Ficca et Julie Simard, directrices principales, Relations d’affaires, Financement aux concessionnaires, et Martine Drolet, directrice, Ventes aux particuliers, Région du Québec.

Résultat concret : les participantes ont souligné qu’elles ont reçu beaucoup plus de curriculum vitæ de la part des femmes dans la dernière année grâce, entre autres facteurs, aux retombées médiatiques dans le milieu de l’automobile et dans les médias sociaux. Quant aux mentorées, l’une d’entre elles nous a confié que ce programme avait changé sa vie et que les réseaux professionnels et d’amitié construits durant cette aventure leur auraient pris 20 ans à développer autrement. Nous ne pouvons que saluer cette initiative de la part de la Banque Scotia qui, comme l’explique Ana Marinescu, vise ultimement à accroitre les perspectives économiques et professionnelles des femmes tout en encourageant la diversité au sein de l’industrie. Quant à L'initiative Femmes de la Banque Scotia, il s’agit d’un programme phare conçu pour accroitre les perspectives économiques des femmes ou des personnes non binaires, avec comme engagement 10 milliards de dollars de capital déployés auprès d'entreprises canadiennes détenues ou dirigées par des femmes.

Pour en savoir davantage : initiativefemmesbanquescotia.com

© Laetitia photographe

Habiliter les femmes en favorisant l’égalité.

L’initiative Femmes de la Banque Scotia�������� est un programme phare conçu pour accroître les perspectives économiques des entreprises dirigées par des femmes. Cette offre unique aide les femmes à réaliser leurs ambitions professionnelles et à bâtir leur avenir financier en leur assurant un accès à du capital et à des solutions personnalisées, ainsi qu’en leur proposant une formation spécialisée, du mentorat et des services-conseils complets.

Pour accéder à nos outils et nos ressources, consultez notre Centre du numérique en allant à initiativefemmesbanquescotia.com

Roche Bobois à Québec : 50 ans déjà !

Luc St-Cyr, président de Roche Bobois Québec ainsi que de La Galerie du Meuble, et Sandra Baudouin, directrice des ventes.
© Marjorie Roy, Optique Photo

ouvert en 1972, Le Magasin roche bobois de québec a été Le tout PreMier en aMérique du nord à L’instigation de giLLes vaiLLancourt, aLors ProPriétaire de La gaLerie du MeubLe. en PLus d’inaugurer cette beLLe coMPLicité avec L ’éditeur de M eub L es français, L ’ho MM e d’affaires a contribué Par La suite à L’iMPLantation du réseau des franchises en aMérique. cinq décennies PL us tard, L e M agasin de L a rue c ource L ette est PLus que jaMais L’incontournabLe rendez­vous des aMoureux de Pièces de MobiLier et d’accessoires de décoration uniques s’insPirant du « design à vivre », Mantra de La coMPagnie internationaLe, Pour qui La beauté de L’art serait inachevée sans ergonoMie, confort et MuLtifonctionnaLité.

Fondée en 1960, Roche Bobois est née de l’association des sociétés françaises Roche et Bobois, jusqu’alors concurrentes. L’histoire remonte au tournant du 20e siècle pour la première, quand le jeune Fernand Roche achète deux magasins de meubles à Paris. Puis en 1923, Albert Chouchan, fils d'immigré biélorusse juif, ouvre dans la Ville Lumière un magasin de meubles qu'il baptise Au Beau Bois. Après avoir traversé toutes sortes de difficultés dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, les deux familles, visionnaires, auront un coup de cœur pour le mobilier scandinave dans les années 1950 jusqu’à l’union de leurs destinées. L’entreprise connaîtra une progression soutenue grâce à un réseau international de franchises, une offensive publicitaire démarquée et plusieurs créations qui sont devenues des icônes du design. Pensons au canapé Mah Jong dessiné par Hans Hopfer il y a 52 ans, à la chaise Ava, créée par Song Wen Zhong, lauréat du Roche Bobois Design Award ainsi qu’à la mythique console Victoire conçue par Maurice Barilone.

Au total, plus de 1 500 articles haut de gamme à la signature unique sont exposés sur deux paliers au sein d’un immeuble dont la sobriété architecturale et le look industriel mettent encore plus en valeur le modernisme des collections.

Aujourd’hui, dans chacun de ses 255 magasins dans le monde, Roche Bobois propose des collections originales (Contemporains et Nouveaux Classiques), une fabrication exclusivement européenne et un haut niveau de personnalisation. Des meubles conçus en collaboration avec des designers de renom — dont Marcel Wanders, Kenzo Takada, Ora Ito, Cédric Ragot, Sacha Lakic et Christophe Delcourt — ou émergents grâce à des concours bisannuels ou en les recrutant dans les salons, de grandes maisons de couture (Jean Paul Gaultier, Missoni, Christian Lacroix, etc.), des architectes, créateurs et designers industriels. Canapés et fauteuils, tables basses et tables de repas, compositions murales, bibliothèques, chaises, buffets, lits, armoires, luminaires, coussins et tapis, au total plus de 1 500 articles haut de gamme à la signature unique qui a fait la réputation de Roche Bobois.

LE MARIAGE DE L’ANCIEN ET DU NOUVEAU

À Québec, l’immeuble abritant le magasin Roche Bobois offre un saisissant contraste entre l’histoire et les lignes épurées des œuvres qui y sont exposées sur deux paliers couvrant près de 10 000 pi2 de superficie. Étrange synchronicité, l’édifice longeant la rivière Saint-Charles, tout près du pont de la rue Marie-de-L’Incarnation, a été érigé peu avant 1900, dans les années où Fernand Roche se lançait en affaires à Paris. Le look industriel a été préservé, et les longs murs de briques rouges d’origine ainsi que le plancher de l’étage et les plafonds témoignent du passé, comme ces vieilles planches qui craquent sous nos pas à l’étage. Cette sobriété architecturale met encore plus en valeur le modernisme des collections.»

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UN LIEU INSPIRANT

Entrer chez Roche Bobois, c’est comme parcourir un musée tellement les éléments rivalisent d’originalité, sortant audacieusement des sentiers battus de l’ameublement et de la décoration, faisant immanquablement écarquiller les regards… Revêtements et touchers différents, soie, cuir ou tissu. Quoi de mieux pour saisir ce « french art de vivre » que de s’installer confortablement sur l’un des canapés… Une myriade de teintes, de textures et d’amalgames hauts en couleurs capables de répondre à tous les goûts et attentes.

« Derrière chaque article il y a une histoire, on fait le tour du monde rien qu’à parler de l’inspiration qui a mené à leur création, c’est passionnant », s’enthousiasme Sandra Baudouin, qui est entrée en scène il y a une quinzaine d’années à titre de directrice des ventes après un début de carrière en France dans le domaine de l’ameublement. Pour sa part, le président de Roche Bobois Québec ainsi que de La Galerie du Meuble, Luc St-Cyr, se réjouit d’offrir aux gens de Québec et d’ailleurs une grande marque aussi réputée mondialement, à l’instar des grandes villes de la planète telles que Paris, Tokyo, Shanghai, New York, Los Angeles, Dubaï et Milan pour n’en citer que quelques-unes.

« Roche Bobois bénéficie à Québec d’un des meilleurs taux de pénétration au prorata de la population, se réjouit-il. Depuis plus de 40 ans que je suis ici, je trouve toujours aussi stimulant de travailler au sein d’une entreprise de passionnés qui innovent constamment en redéfinissant la façon de s’asseoir et de vivre. Voilà pourquoi ça nous tient tous tant à cœur. Nous sommes fiers de collaborer au succès de cette entreprise. » Entré d’abord comme designer, M. St-Cyr était devenu directeur commercial cinq ans plus tard avant de succéder à Gilles Vaillancourt en 2012 à la tête du commerce.

LA PASSION DU BEAU

Peu importe la raison de votre visite, que ce soit pour acheter ou simplement pour satisfaire votre curiosité ou votre amour du beau, les conseillers vous transmettront avec professionnalisme et gentillesse leur passion pour les œuvres d’art qui s’offrent à vous. « Ils ont un sens très aiguisé du service à la clientèle et possèdent une vaste connaissance de l’inventaire, autant pour ce qui est de la qualité des pièces que des styles, explique Sandra Baudouin. Aussi la formation est-elle très importante, et le fait que la plupart des membres de l’équipe soient avec nous de longue date constitue un atout supplémentaire pour une expérience client optimale. Et lorsque votre choix est arrêté, des outils de modélisation 3D finalisent l'image pour un rendu optimal des textures, reflets et couleurs, vous permettant de visualiser votre sélection dans votre environnement réel et de découvrir votre futur intérieur. »

Le mot de la fin revient au directeur de collection chez Roche Bobois, Nicolas Roche : « Les gens travaillent et vivent chez eux. Ils ont besoin de meubles esthétiques, mais surtout pratiques. La demande pour des meubles multifonctionnels n’a jamais été aussi présente. »

Pour en savoir davantage : 9, rue de Courcelette, Québec 418 681-4101 | roche-bobois.com

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Lunetterie Verret

POUR L’AMOUR DE L’OPTOMÉTRIE

d ès ses études en o P to M étrie, L e d r r ené v erret rêve de fonder sa ProPre cLinique. en 1984, ce Passionné de L a santé des yeux ouvre ainsi L a Lunetterie verret sur L’avenue cartier.

Comptant sur un personnel hautement qualifié, qui s’affaire à fournir l’ensemble des services d’optométrie, la clinique s’est forgé une réputation enviable à Québec. Après presque 40 ans de pratique, le Dr René Verret a récemment confié la direction à sa fille, la Dre Marie-Pier, optométriste depuis 13 ans, et à son fils Guillaume, opticien depuis 2016. À ce duo s’est ajoutée l’opticienne Marie-Justine Talbot, qui s’est toujours reconnue dans les valeurs de l’entreprise familiale, y travaillant depuis 2011. Les trois nouveaux associés, cumulant ensemble 29 ans d’expérience, comptent néanmoins toujours sur leur mentor, le Dr René Verret, dont l’amour pour l’optométrie ne se tarit pas, et s’entendent pour poursuivre le même but : offrir le meilleur service possible à la clientèle.

LA SANTÉ DES YEUX : UNE PRIORITÉ

« Nous effectuons le travail pour les bonnes raisons. Nous voulons faire une différence dans la vie de notre clientèle, qui recherche un service et un produit de qualité. C’est ce qui nous anime au quotidien  » , lance d’emblée Marie-Justine. Lunetterie Verret offre une gamme complète de services ophtalmiques, y compris un service d’urgence oculaire, qui est très apprécié par la clientèle. « Si une personne a reçu un corps étranger dans un œil ou souffre d’une infection oculaire, par exemple, nous pouvons la recevoir rapidement pour la soigner  » , indique Guillaume. Dotée d’un laboratoire moderne, la clinique peut exécuter rapidement des interventions

Le D r  René Verret (à droite) en compagnie des trois nouveaux associés : Guillaume Verret , opticien, D re  Marie-Pier Verret , optométriste, et Marie-Justine Talbot , opticienne.

telles que le taillage de verres en une heure. Les instruments de pointe, comme la photographie rétinienne et l’OCT (scan du fond d’œil), permettent notamment de procéder à des examens approfondis pour déceler des anomalies oculaires et fournir le traitement approprié. « Nous prenons le temps de bien analyser les besoins de chaque client par un examen méticuleux », affirme la Dre Marie-Pier Verret. « Et si un défaut visuel doit être corrigé, nous pouvons lui proposer une gamme étendue de verres ophtalmiques, des verres progressifs aux verres adaptés pour le travail à l’ordinateur », ajoute son père. « Pour les porteurs de lentilles cornéennes, nous offrons toujours les meilleures marques, souvent disponibles le jour même. Nous choisissons les produits les mieux adaptés pour corriger chaque défaut visuel du client en fonction de ses activités quotidiennes » , souligne le D r Verret. Les personnes souffrant de forte myopie, ou qui rencontrent des problèmes de vision importants, y trouvent leur compte en bénéficiant d’une sélection complète de lentilles cornéennes de spécialité.

DES MONTURES DISTINCTIVES

Attentive aux plus récentes tendances, la lunetterie du deuxième étage des Halles Cartier propose une grande sélection de montures uniques, signées par les créateurs les plus réputés. Elles peuvent correspondre parfaitement à la personnalité de chaque personne. « Chaque saison, nous ajoutons plusieurs nouveautés exclusives », explique Guillaume. Marie-Justine Talbot rappelle toutefois que la Lunetterie Verret propose des produits pour tous les budgets. « Quel que soit le prix de la monture, la qualité de nos produits et notre service haut de gamme demeurent les mêmes », précise-t-elle. La clinique met également l’accent sur la meilleure qualité de traitements antireflets et résistants aux rayures.

Pour en savoir davantage sur l'orthokératologie, une technique qui permet de freiner la progression de la myopie chez les jeunes, rendez-vous sur magazineprestige.com, section Santé/Santé visuelle.

Pour en savoir davantage : 1191, avenue Cartier, Québec Accessible aux fauteuils roulants 418 525-4581 | info@lunetterieverret.com | lunetterieverret.com

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Cabano Marine

LA RÉFÉRENCE NAUTIQUE À QUÉBEC

aMateurs de Pêche sur Lac ou en haute Mer, Passionnés de sPorts nautiques ou aventuriers qui rêvent de Prendre L e L arge jusqu’aux î L es t urquoises, fa M i LL es à L a recherche d’une excursion sécuritaire Par un diManche ensoLeiLLé, cabano Marine réPond aux attentes d’une c L ientèL e variée, qui veut Lever L’ancre en toute confiance.

CAP SUR LE BOULEVARD CHAMPLAIN

Fondée en 1992, Cabano Marine est devenu un chef de file en matière d’embarcations marines. Implantée au Témiscouata et à Tracadie, au Nouveau-Brunswick, l’entreprise familiale dirigée aujourd’hui par Martin Lagacé a choisi la ville de Québec pour y implanter une troisième succursale. En 2020, elle acquiert Boulet et Lemelin, une entreprise reconnue au Québec dans le domaine de la voile, pour l’installer. Elle achète également Neptune Marine, une entreprise du Vieux-Port spécialisée dans la vente d’équipements nautiques.

La succursale Cabano Marine de Québec emploie 22 personnes. Au total, les trois points de vente et de service comptent 68 employés passionnés de bateaux.

© Marjorie Roy, Optique Photo
© Marjorie Roy, Optique Photo
Martin Lagacé, propriétaire de Cabano Marine.

Situé à deux pas du Yacht Club de Québec, de la marina du Vieux-Port et juste en face de la marina de Lévis, le concessionnaire de bateaux entend devenir une plaque tournante pour les amateurs de navigation. « J’ai choisi un endroit qui soit le plus proche possible du fleuve pour être capable de mettre les bateaux à l’eau facilement et en assurer l’entretien », explique M. Lagacé.

Possédant trois succursales, l’entreprise garde en inventaire plusieurs centaines de bateaux, neufs et d’occasion, ce qui permet à la clientèle de bénéficier du plus grand choix d’embarcations au Québec. Cabano Marine possède également la boutique en ligne blyacht.com , qui compte quelque 5 000 produits.

DU LAC À LA MER

Avant son arrivée à Québec, l’entreprise se spécialisait dans les bateaux de lac : bateaux de pêche, pontons, bateaux de sports nautiques et petits bateaux de plaisance à pont découvert pouvant mesurer jusqu’à 25 pieds. À Québec, toutefois, la clientèle affectionne particulièrement les bateaux de fleuve. L’acquisition de Boulet et Lemelin a donc permis de joindre les deux types d’embarcations. « Lorsque nous avons ajouté les voiliers, j’ai été impressionné de voir à quel point les gens étaient prêts à tout mettre de côté pour partir à l’aventure avec leur famille  » , dit celui qui baigne depuis toujours dans l’univers nautique.

Peu importe le client, fin connaisseur ou nouvellement adepte, l’équipe de Cabano Marine répond à tous les besoins. Et elle ne met à l’eau que les meilleures marques sur le marché. Du côté des bateaux de fleuve, elle offre la gamme Monterey d’une longueur allant jusqu’à 38 pieds, ainsi que la marque Régal, un fabricant très haut de gamme. Les bateaux Malibu, très prisés, font également partie du catalogue. Aux aventuriers, elle propose les bateaux Jeanneau , qui se déclinent en modèles cabinés ou non cabinés, d’une longueur de 21 à 42 pieds, avec propulsion horsbord. « Ces bateaux possèdent des coques conçues pour fendre la vague et naviguer

en mer », mentionne M. Lagacé. Aux personnes qui rêvent de découvrir les glaciers du Nord ou de se rendre au Panama, on recommande les bateaux à voile Jeanneau, d’une longueur de 30 à 65 pieds.

Princecraft, la référence dans le domaine des embarcations en aluminium, les pontons, les bateaux pontés et de pêche, s’ajoute aux produits en inventaire. Pour les pêcheurs en quête de plus grands espaces, Cabano Marine leur suggère de prendre la barre d’un Thunder Jet ou encore d’un Wellcraft, conçu pour la pêche en haute mer.

La marque Axis de Malibu attire de nombreux adeptes de sports nautiques. « C’est de loin celle qui fait la plus belle vague », souligne Martin Lagacé. Les bateaux pneumatiques de tous les formats ont aussi la cote : du petit dinghy au gros bateau pneumatique pour des excursions aux baleines. Et c’est la marque Highfield qui est proposée.

SIGNATURE CABANO MARINE

Si la succursale de Cabano Marine à Québec n’a ouvert ses portes qu’en 2020, l’entreprise cumule une expérience longue de 30 ans en matière d’embarcations. En un seul endroit, elle propose une gamme étoffée de bateaux à voile et à moteur, de pièces et d’accessoires, en plus d’un service d’entretien. « Avant d’acheter, j’invite les gens à prendre le temps de venir nous rencontrer pour constater par eux-mêmes que nous sommes des passionnés, et que nous pouvons les accompagner judicieusement dans la réalisation de leur rêve », conclut M. Lagacé.

Pour en savoir davantage : 1125, boul. Champlain, Québec 418 681-5655 | info@cabanomarine.com

Autres succursales : Témiscouata-sur-le-Lac et Tracadie-Sheila (Nouveau-Brunswick) cabanomarine.com

d'entreprise

LES SERVICES CLÉS EN MAIN DE MALLETTE

Relève entrepreneuriale : cap sur les enjeux humains

au québec, deux ProPriétaires sur cinq envisagent de céder Leur entrePrise dans un avenir raPProché. e n M ê M e te MP s, on constate qu’un no M bre très i MP ortant de PM e ne survivent Pas à un P re M ier transfert. souvent négLigée, La diMension huMaine doit être considérée dans L e P rocessus. c hez MaLLette, une équiPe d’exPerts s’y consacre.

Pendant longtemps, dans la démarche de transfert, l’accent était d’abord mis sur les aspects financiers, légaux et fiscaux. L’expérience a cependant clairement démontré que lorsque le facteur humain n’était pas pris en compte, les chances de succès de la transition diminuaient significativement et qu’il était même parfois nécessaire que le cédant réintègre l’entreprise. Aujourd’hui, on tente de prioriser la dimension humaine avant de s’attaquer aux autres axes.

« Il y a un sentiment d’urgence à créer ! Tous et toutes veulent que le processus s’effectue de la meilleure façon qui soit. Une relève entrepreneuriale réussie maximise les possibilités que l’organisation résiste au changement et continue à prospérer. Il faut arriver à sensibiliser les gens aux enjeux humains et à l’importance de bien se préparer » , commente David Fiset McGrath, directeur principal en gestion stratégique des ressources humaines chez Mallette.

UN ACCOMPAGNEMENT IMPARTIAL

Acquisition, fusion, départ à la retraite des propriétaires : au moment où des représentants de la prochaine génération – s’il s’agit d’une affaire familiale – ou quand une nouvelle équipe de direction non apparentée s’apprêtent à prendre les commandes, il est souhaitable de se faire accompagner. Mallette aide ses clients dans tous les volets de la sphère humaine d’un transfert : structure, rôles et responsabilités, compétences et caractère émotif de l’exercice.

« En accompagnement, dans la phase de préparation, il est intéressant d’être soutenu par une personne qui est 100 % impartiale, note M. Fiset McGrath. Notre tâche consiste à voir quels sont les enjeux des cédants et quels sont ceux des releveurs pour être en mesure de les amener à en discuter ensemble, puis à trouver conjointement des solutions. On doit faire en sorte que les deux parties se comprennent, qu’un canal de communication soit ouvert. »

PLUSIEURS AUTRES AVANTAGES

Les avantages d’être bien accompagné dépassent l’impartialité. Choisir de s’entourer dans le processus permet d’avoir une vision claire, de se faire mettre au défi, de poser les bonnes questions et d’orienter adéquatement sa réflexion. Certaines perceptions peuvent ainsi être déconstruites, des non-dits sont mis en relief afin d’objectiver la démarche. Dans les relèves familiales, un autre objectif repose sur le maintien de bonnes relations entre les personnes.

« Dans les enjeux humains qui concernent les releveurs, on se préoccupe, par exemple, de savoir si le transfert des contacts se fait aussi. Avec l’institution financière, notamment, le lien de confiance est-il établi ? Souvent, le seul fait d’avoir un plan de relève bien réalisé sécurisera le banquier, les fournisseurs, les clients et le personnel. Au sujet des employés clés, on doit d’ailleurs veiller à mettre en place des facteurs de rétention », émet le directeur.

Pour ce qui est des cédants, le cheminement vers l’élaboration d’un plan de relève précis s’étale généralement sur une longue période. Habituellement, il faut compter entre trois mois pour une petite entreprise jusqu’à une année complète d’accompagnement pour accomplir le processus. Le dirigeant en voie de prendre sa retraite est invité à se questionner sur les projets qui lui tiennent à cœur et le rôle qu’il continuera peut-être à jouer dans l’organisation.

SE DONNER DU TEMPS

« Dans une relève d’entreprise, l’élément temps représente un point déterminant, insiste en conclusion David Fiset McGrath. La Banque de développement du Canada a mené une étude qui révèle que 83 % des entrepreneurs estiment qu’un transfert devrait se dérouler en moins de deux ans, alors que ça peut facilement s’échelonner sur une décennie. Bien s’entourer et être accompagné durant cette opération augmente, encore une fois, les chances de réussite ! »

«  u ne re L ève entre P reneuria L e réussie M axi M ise L es P ossibi L ités que L’organisation résiste au changeMent et continue à ProsPérer. »

David Fiset McGrath, CRIA, MBA, directeur principal en gestion stratégique des ressources humaines chez Mallette.

Mallette S.E.N.C.R.L.

3075, chemin des Quatre-Bourgeois, bureau 200, Québec

Pour en savoir davantage : gsrh@mallette. ca | 418 653-4431 | mallette.ca

Ellipse Condominiums

SORTIR DES SENTIERS BATTUS DE L’HABITATION

«  n ous nous dé M arquons toujours à bien des égards, car nous ai M ons que nos c L ients soient fiers d’habiter chez nous. » cette Phrase du fondateur d’oÏkos c onstruction, Pierre ­y ves c harest, iLLustre bien La façon dont Les Projets de L’entrePrise s’écartent de L’uniforMité en Matière d’habitation. un Proverbe africain affir M e aussi que «  L ’herbe ne P ousse ja M ais sur L a route où tout L e M onde Passe ». Le ProMoteur et constructeur en fournit un beL exeMPLe avec son audacieux

Projet eLLiPse condoMiniuMs, qui verra Le jour dans une oasis de tranqui LL ité au cŒur MêMe de L’effervescence de L’axe du bouLevard Laurier. saisissant contraste PerMettant à L a fois Les vies urbaine et de quartier.

S’écarter de la rectitude, c’est oser incurver les lignes droites dont la nature est avare, préférant les courbes… ou pourquoi pas les ellipses ! Il n’en fallait pas plus pour inspirer le nom de ce complexe d’habitation qui nous amène là où nous n’aurions pas pensé aller. D’abord l’esthétique, qui évacue le plus possible les angles droits, notamment grâce à de vastes balcons aux contours arrondis qui donnent à la façade des airs de volupté. « La vie n’est pas une ligne droite. Pour être pleine et enivrante, elle doit déroger de sa trajectoire, se laisser déconcentrer par le spontané, l’inhabituel », peut-on lire dans le site Internet du projet. Une silhouette singulière en termes d’architecture, et une échelle qui surprend dans ce secteur qui a l’habitude d’une plus grande volumétrie, comme en fait foi cette retenue limitant le nombre de condominiums à une cinquantaine tout au plus afin de préserver une certaine intimité pour les occupants.

Comment prodiguer la tranquillité dans ce coin de Sainte-Foy qui fourmille d’activités ? Eh bien, en mettant la main sur un terrain situé à l’extrémité est de l’avenue Sasseville, près de son intersection avec la rue du Général-Tremblay. Véritable écrin de calme, le quadrilatère est protégé des bruits urbains ambiants par les immeubles longeant le boulevard Laurier. Et pourtant, Laurier Québec n’est qu’à quelques pas et le CHUL juste un peu à l’est sans oublier l’école primaire à proximité, des atouts non négligeables pour plusieurs types de clientèle.

Ellipse Condominiums, un projet audacieux.

TRACEZ VOTRE QUOTIDIEN

Dans la Grèce antique, oïkos signifiait non seulement la maison, mais aussi tout ce qui s’y rattache dans son environnement, incluant la qualité de vie des occupants. Le constructeur innove donc en faisant preuve d’une grande flexibilité pour offrir à la clientèle des formules de services adaptées à ses besoins. Le slogan d’Ellipse Condominiums, « Tracez votre quotidien », exprime la latitude des occupants à moduler leur futur milieu de vie en choisissant une partie des éléments ou des aménagements qui le caractériseront. L’immeuble haut de gamme offrira des superficies allant des 3½ jusqu’aux penthouses, les unités étant réparties sur six étages. La livraison est prévue entre la fin de l’année prochaine et l’hiver 2025. « L’annonce du projet remonte seulement à mars dernier, et déjà, l’engouement suscité dépasse nos prévisions, ce qui augure positivement pour la suite du projet  » , précise Alexandra Marcoux, responsable du marketing et de la coordination de la mise en marché des projets.

/ Occupation visée : hiver 2024-2025

/ Adresse : 2784, avenue Sasseville, Québec

/ Pour en savoir davantage sur Ellipse Condominiums : ellipsecondos.com

En pleine expansion ces dernières années, OÏKOS Construction a beaucoup de pain sur la planche par les temps qui courent, avec plusieurs projets en cours de réalisation sur les deux rives. D’ici la fin de la présente décennie, le carnet de commandes pour ce qui est du secteur multirésidentiel affiche un impressionnant total de deux milliards de dollars d’investissements. L’entreprise a développé un savoir-faire dans les bâtiments de bois comme de béton de quelques étages à une quinzaine. En 2022, près de 500 unités d’habitation se sont ainsi ajoutées au parc immobilier et sont réparties en trois projets, FLO Ste-Foy (deux phases totalisant 166 unités, coin de l'Église et Quatre Bourgeois), Émergence Lévis (1 000 unités en plusieurs phases près du Costco) et Quartier Élévation (plus de 400 unités, secteur de SaintNicolas, près du parc linéaire de la Chaudière). La compagnie est aussi active à Beaupré avec le très distinctif projet FYRA Quartier, qui propose quatre types d’habitation d’inspiration scandinave (jumelés, maisons en rangée, unifamiliales et appartements locatifs).

OÏKOS Construction, une entreprise pleinement intégrée proposant à la fois son savoir-faire de pointe en construction — qu’elle envisage d’offrir en partenariat à d’autres promoteurs et développeurs — ainsi qu’un éventail complet de services immobiliers sous le holding Contraste Immobilier. Vision globale et innovation dans le but de faire constamment évoluer le merveilleux monde de la construction.

Pour en savoir davantage : oikosconstruction.ca

UN CARNET DE COMMANDES BIEN REMPLI
Quartier Élévation dans le secteur Saint-Nicolas à Lévis.
Maison-modèle dans le quartier FYRA à Beaupré.

Ce que vous devez savoir sur l’imposition des revenus locatifs

d’aPrès une étude PubLiée réceMMent Par statistique canada, Près de 1 , 4 MiLLion de Ménages canadiens ont déc L aré des revenus de L ocation. s achant qu‘au canada, Les Loyers ont augMenté en Moyenne de 11  % en 2022 , on co MP rend L a P o P u L arité de L’investisseMent dans Les iMMeubLes à revenus.

COMMENT LES REVENUS LOCATIFS SONT-ILS IMPOSÉS ?

Vous aurez à payer de l’impôt sur vos revenus locatifs nets des dépenses déductibles. Le taux d’imposition de ceux-ci au Canada correspond à votre taux d’imposition marginal (celui qui s’applique à votre dernier dollar de revenu) puisque le revenu de location net s’ajoute simplement à vos revenus de toutes provenances (salaire, revenu tiré d’une entreprise et revenus de placement).

Si la propriété de l’immeuble locatif est partagée avec une autre personne, le revenu est partagé entre les deux propriétaires en fonction de leur part de la propriété, et chaque propriétaire paiera l’impôt à son propre taux marginal. Si vous êtes copropriétaire avec votre conjoint ou conjointe, le partage du revenu de location net sera proportionnel à vos contributions respectives à l’achat de la propriété.

QUEL IMPÔT SERA PRÉLEVÉ SUR LES GAINS EN CAPITAL ?

La vente d’une propriété locative engendre habituellement un gain ou une perte en capital, et tout montant déjà demandé de la déduction pour amortissement peut faire l’objet d’une récupération. Or, si les gains en capital sont seulement imposables à hauteur de 50 %, la récupération de la déduction pour amortissement est imposable en totalité.

Samuel Brisson

Planificateur financier

IG Gestion de patrimoine

Services financiers

Groupe Investors inc.

Cabinet de services financiers

Le gain (ou la perte) en capital correspond au prix de vente (le produit moins les coûts de vente tels que la commission versée au courtier et les frais juridiques) moins le coût en capital de la propriété à l’achat. Le montant de la récupération correspond à la valeur la moins élevée entre le coût du bien amortissable, y compris les améliorations (du bâtiment, pas du terrain) et le produit de la vente, moins la fraction non amortie du coût en capital.

Le cas de Lizette

Lizette vend sa propriété locative pour 500 000 $ (300 000 $ pour le terrain et 200 000 $ pour le bâtiment). Elle l’avait payée 250 000 $ (150 000 $ pour le terrain et 100 000 $ pour le bâtiment) il y a 10 ans. Elle a apporté des améliorations d’une valeur de 50 000 $ au fil des ans pour un coût en capital total de 150 000 $ pour le terrain et de 150 000 $ pour le bâtiment. La fraction non amortie du coût en capital au moment de la vente est de 75 000 $. La vente ellemême lui a coûté 20 000 $.

/ Gain en capital = 500 000 $ - 20 000 $ - 300 000 $ = 180 000 $.

/ Gain en capital imposable (50 %) = 90 000 $.

/ Récupération de la déduction pour amortissement = (100 000 $ + 50 000 $) – 75 000 $ = 75 000 $.

/ Impôt exigible à la vente (Lizette ayant un taux d’imposition de 40 %) = (90 000 $ + 75 000 $) X 40 % = 66 000 $

Comme pour tous les aspects de la fiscalité, vous avez avantage à consulter un·e comptable ou un·e fiscaliste.

Ce contenu, rédigé et publié par IG Gestion de patrimoine, contient des renseignements de nature générale seulement. Son but n’est pas de vous inciter à acheter ou à vendre des produits de placement précis ni de fournir des conseils juridiques, fiscaux ou de placement. Il convient d’obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle auprès d’un conseiller ou d’une conseillère d’IG Gestion de patrimoine.

Villes & quartiers / Claudine Julien

Quoi de neuf dans Lebourgneuf ?

secteur effervescent dePuis PLus de deux décennies, Lebourgneuf ne Présente aucun signe de raLentisseMent en 2023. iL continue de do M iner L e c L asse M ent des quartiers de q uébec où i L fait bon vivre. q ua L ifié de nouveau centre ­ vi LL e du secteur nord, Lebourgneuf deMeure La destination de choix Pour s’étabLir, y faire des affaires, Magasiner et, de PLus en PLus, Pour y sortir.

Saviez-vous que…

Le quartier Lebourgneuf est né de la combinaison de Charlesbourg Ouest et de Neufchâtel ?

C’est ce qui explique son nom.

© Sébastien Picard. Gracieuseté de Groupe Martin Dostie, Sotheby’s International Realty Québec
Quartier Mosaïque

VIVRE DANS LEBOURGNEUF

Imposantes et prestigieuses, les tours à condos ne cessent de s’ériger aux quatre coins du quartier Lebourgneuf. Les unités locatives ont la cote; pensons notamment au projet LB9 de Groupe Brivia. Le promoteur vient de terminer la construction de la phase 2 et il livrera la troisième à l’été 2024. Notons aussi le Quartier Louis 14 de Groupe Damco, qui complète en juillet sa phase 2, ainsi que le Quartier Mosaïque , qui englobe plusieurs projets immobiliers dont le Saphir, l'Opale et le Rubis de Constrobourg ainsi que la résidence pour aînés Le Marc-Aurèle de Groupe Patrimoine. Il est ici question d’un véritable « village dans la ville », qui viendra augmenter encore substantiellement le nombre de résidents dans ce secteur en pleine croissance. Rappelons que de l’autre côté du boulevard Lebourgneuf se trouve, depuis 2019, Humanitæ, le milieu de vie spécialisé pour les personnes atteintes d’Alzheimer, également conçu par Groupe Patrimoine. Enfin, à l’automne 2023, la Maison des aînés et alternative de Lebourgneuf (le projet gouvernemental proposant un modèle d’habitation de rechange aux CHSLD) accueillera ses premiers occupants sur la rue de la Gandolière.

Les baby-boomers et les couples d’âge moyen au nid vide sont grandement séduits par les bâtiments neufs, avec services, sans frais communs et sans conseils d'administration.

La location haut de gamme offre un nouveau style de vie, et celui-ci fait ombrage au marché du condo usagé. Selon Martin Dostie, courtier immobilier chez la prestigieuse firme Sotheby’s, le prix des condos usagés a du mal à suivre le marché. « La revente des copropriétés dans Lebourgneuf s’essouffle un peu. Les unités en vente, par leur âge, sont moins attrayantes que celles en location », explique-t-il. Du côté de la maison unifamiliale, l’acheteur doit encore jouer du coude, car la surenchère est toujours présente. « L’acheteur est souvent forcé de payer au-dessus du prix demandé pour vivre dans Lebourgneuf  » , ajoute le courtier immobilier.

Sis au cœur des arrondissements de Québec, Lebourgneuf demeure le quartier le plus prisé des jeunes professionnels, des familles et des retraités. Caractérisé par son architecture éclectique, le secteur offre des résidences unifamiliales de tous genres : bungalow, maison à étages et maison à paliers multiples. « C’est assurément l’un des secteurs clés de Québec », renchérit Martin Dostie.

Perché tout en haut du boulevard PierreBertrand, le projet Quartier Louis 14 de Groupe Damco se distingue en premier lieu par son point de vue panoramique sur la ville. De son promontoire, il ne faut toutefois qu’un court laps de temps pour accéder à l’ensemble des services du secteur Lebourgneuf et quelques minutes supplémentaires pour atteindre le Vieux-Québec. Autre attrait de taille : sa cour extérieure centrale sertie d’une végétation abondante et qui comprend une piscine, un spa et des aires de repos avec foyers. Cerise sur le gâteau : les résidents ont même accès à des jardins communautaires. Tout pour se sentir en vacances chez soi, sans les soucis reliés à une propriété. Spacieux, confortables et lumineux, les condos locatifs de luxe de Quartier Louis 14 répondent par ailleurs aux plus hauts standards de qualité. La phase 2 sera livrée dans son entièreté le 1er juillet prochain.

Pour en savoir davantage : louis14.ca

Atout majeur de Quartier Louis 14 : ses jardins communautaires.

CONDOS LOCATIFS DE PRESTIGE

Conciergerie sur place | Caméras de surveillance 24/7

Lebourgneuf possède un important réseau d’autoroutes et de boulevards.

TRAVAILLER DANS LEBOURGNEUF

Les entreprises établies dans Lebourgneuf ont l’avantage d’être facilement et rapidement accessibles, que l’on vienne de l’est, de l’ouest, du sud ou du nord de la ville, et cela grâce à un important réseau d’autoroutes et de boulevards. Un réseau routier efficace qui contribue au développement accéléré du quartier Lebourgneuf et qui renforce sa position stratégique comme important centre d’affaires à Québec.

Les tours à bureaux continuent donc à s’ériger dans ce secteur comme en témoigne la construction de l’Édifice Rubis sur la rue du Blizzard, le dernier projet en cours d’Impact Gestion immobilière et Drolet Construction.

À terme, cet immeuble design et réalisé selon des standards élevés dans le domaine de l’immobilier commercial proposera une surface de 40 000 pieds carrés répartie sur trois étages.

Autre facteur qui incite les entreprises à s’installer dans Lebourgneuf : les nombreux espaces de stationnement. Un avantage certain pour recruter la main-d’œuvre.

SE DÉPLACER DANS LEBOURGNEUF

Choyé par une communauté florissante, le quartier accueille plus de 70 000 véhicules par jour dans le carrefour des axes formés du boulevard Lebourgneuf et RobertBourrassa. Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), en collaboration avec la Ville de Québec, pilote actuellement un projet qui consiste à améliorer la fluidité de cette intersection. D’ici 5 à 10 ans, dans le cadre du Réseau express de la Capitale (REC), une troisième voie réservée se greffera au boulevard Robert-Bourassa, sur le tronçon compris entre les boulevards Lebourgneuf et Bastien.

(Suite à la page 74)

Les amateurs de bonnes pièces de viande et de plats cuisinés maison seront heureux d’apprendre que la boucherie Le Boucan propose maintenant Le Comptoir Boucan dans le Quartier Mosaïque du secteur Lebourgneuf, au-rez-de-chaussée de l’immeuble Saphir. L’entreprise, qui s’est fait connaître pour la qualité de ses produits et de son service dès l’ouverture de sa première succursale dans Charlesbourg, possède maintenant cinq points de vente. Le Comptoir Boucan dans Lebourgneuf s’avère un « mini-marché » , explique le copropriétaire, Guillaume Couture, qui a aussi choisi cet emplacement pour bénéficier de l’achalandage accru d’un secteur en pleine effervescence. Personne pour s’en plaindre, surtout à l’approche de la saison du BBQ ! Parmi les produits vedettes : les viandes marinées. Côté nouveauté : les tartares, très en demande, devraient faire leur apparition en comptoir sous peu. Bon appétit !

Le Comptoir Boucan, un mini-marché pour amateurs de bonnes pièces de viande et de plats cuisinés maison.

Villes & quartiers / Profil / Gilles Levasseur

Quartier Mosaïque

UNE MOSAÏQUE DE PIERRES… ET DE GENS DANS LEBOURGNEUF !

Saphir Appartements offre un concept sans précédent grâce à un basilaire commercial de proximité de 25 000 pi2 situé au rez-de-chaussée. Une passerelle permet également de communiquer avec la résidence Le Marc-Aurèle.

iL était une fois deux ProMoteurs de La région de québec ayant MûreMent réfLéchi à La concrétisation d’un coMPLexe MuLtirésidentieL sans Précédent dans La caPitaLe, notaMMent en Matière de densification du territoire. r éa L b ourdeau, de c onstrobourg, et f rançois a udet, de g rou P e Patri M oine, déjà Partenaires dans L a construction de résidences Pour aînés, signent ici Le Projet d’une vie, qui arrivera à terMe à La fin de La décennie. quartier MosaÏque, véritab L e vi LL age dans L a vi LL e avec ses condos Locatifs de grande quaLité, stratégiqueMent situé à L’angLe de deux artères Majeures de Lebourgneuf, fusionne autant Les générations que Les styLes de vie grâce à des esPaces favorisant Les contacts hu M ains, où nature et urbanité se rejoignent. Pour Les deux déveLoPPeurs, L’objectif est cLair : aPPorter une PLus­vaLue à La coMMunauté.

Même si elle ne fait pas officiellement partie de Quartier Mosaïque, la résidence Humanitæ, de Groupe Patrimoine, établissement-phare en Amérique du Nord pour son approche novatrice à l’égard des aînés atteints de troubles cognitifs, a été en quelque sorte le prologue de ce vaste projet multirésidentiel. Quand son fondateur, François Audet, a appris que le terrain situé près de la rivière Du Berger était disponible, il a fait part à son partenaire de longue date Réal Bourdeau du rêve qu’il caressait pour cet endroit, soit d’ouvrir une résidence pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les deux hommes ont plongé dans l’aventure. Humanitæ a ouvert ses portes en janvier 2019 sur le boulevard Lebourgneuf, un peu à l’ouest de l’intersection de l’autoroute Robert-Bourassa. « Ce projet était pour moi l’aboutissement de 25 années de vécu en tant que promoteur et gestionnaire de résidences pour aînés, explique M. Audet. À force d’observer l’évolution des besoins de nos clientèles, nous avions amorcé le virage cognitif en 2010. Puis nous avons compris que les cas les plus lourds de déclin des fonctions cérébrales requéraient une solution vraiment spéciale. Quand je visitais des centres de soins des troubles cognitifs, je n’en pouvais plus de voir ces personnes s’animant à notre contact se bercer à longueur de journée dans le désœuvrement. C’est là que j’ai été constater de visu ce qui se faisait de mieux en Europe pour revenir avec le concept Humanitæ. »

MOSAÏQUE ARCHITECTURALE ET HUMAINE

Mosaïque : assemblage décoratif de pièces multicolores. « Quand l’architecte et moi avons eu une vue d’ensemble du projet, se rappelle Réal Bourdeau, nous avons aussitôt noté la ressemblance avec une mosaïque. C’est à ce moment que nous avons choisi de baptiser les différents immeubles du nom de pierres précieuses, chacune apportant sa couleur propre.  » Après Humanitæ, c’est la résidence pour aînés Le Marc-Aurèle, de Groupe Patrimoine, qui s’est ajoutée de l’autre côté du boulevard en 2021.

« Nous voulions rappeler la mémoire du célèbre peintre, celui qui maîtrisait justement toutes les couleurs, ajoute François Audet. D’ailleurs, tous les tableaux ornant la résidence portent sa signature. »

Après le Marc-Aurèle (373 unités), Saphir Appartements (223 condos locatifs) s’est dressé juste à côté, puis ce fut au tour de la première phase de l’Opale (77 condos locatifs), magnifique complexe résidentiel sis à l’orée du boisé tandis que la seconde phase en ajoutera 103 autres en juillet 2023. Présentement en construction, le Rubis livrera 268 condos locatifs en juillet 2024. Lorsque le Quartier Mosaïque sera entièrement réalisé au plus tard à la fin de la décennie, un total de 2 150 unités d’habitation de qualité auront été mises à la disposition de la population de Québec, dans un secteur névralgique situé au cœur de tous les services, aux abords d’un terrain boisé traversé par les méandres de la rivière Du Berger et longé par le Corridor des Cheminots. « Nous en sommes actuellement à la moitié de ce que nous avons planifié, précise M. Bourdeau. L’important à retenir, c’est que peu importe la façon de vivre, Quartier Mosaïque propose un milieu de vie complet, au cœur d’une foule de services, dans un secteur jeune et en pleine effervescence. La facture visuelle de nos immeubles est le fruit du talent des concepteurs de la firme montréalaise Camdi Design, réputée pour ses lignes contemporaines et épurées. Bref, il est extrêmement stimulant de voir tout cela prendre graduellement forme. »

Les idéateurs et promoteurs du projet : Réal Bourdeau, PDG de Constrobourg, et François Audet, président de Groupe Patrimoine.

La seconde phase de l’Opale, magnifique complexe résidentiel sis à l’orée du boisé, offrira 103 autres condos locatifs en juillet 2023.

SAPHIR APPARTEMENTS : DES SERVICES « PLUS + » ET PLEIN D’INTERACTIONS

Saphir Appartements offre un concept sans précédent grâce à un basilaire commercial couvrant 25 000 pi2 (Terminal 9 – Restos et services), lieu de prédilection pour maximiser les contacts humains, d’autant plus qu’une passerelle couverte relie l’immeuble au Marc-Aurèle. « Nous avons vraiment voulu sortir des sentiers battus de l’immobilier en créant un endroit propice aux interactions entre les gens, explique Réal Bourdeau. Chaque fois que j’y vais, peu importe la journée, ça grouille de monde et d’activités. J’ai beau chercher un complexe d’habitation où on peut faire ses courses presque en pantoufles à longueur d’année, je n’en trouve pas. Il s’agit d’un projet vraiment unique. » Une savoureuse anecdote en dit long sur l’ambiance qui règne dans l’immeuble. « Un gros club social s’est formé ici, et en mars dernier, poursuit M. Bourdeau, une page Facebook a été créée dans la foulée. L’anniversaire d’un résident y a été annoncé, avec comme résultat que 80 personnes se sont spontanément présentées au Pacini pour le fêter ! Quand je vois les 5 à 7 animés, les gens jouer aux cartes et discuter, je me dis que notre concept a atteint son objectif premier : réunir les résidents tout en leur facilitant la vie. Et notre clientèle s’étend des jeunes jusqu’aux nonagénaires pour une belle mixité d’âges. »

Présentement en construction, le Rubis livrera 268 condos locatifs au cours de la prochaine année.

Le basilaire abrite nombre de commerces de proximité : dépanneur, restaurant, café, sushi, restauration rapide, pharmacie, salons de coiffure et d’esthétique, comptoirboucherie et clinique de réadaptation en neurologie et gériatrie. Sans oublier les Galeries de la Capitale à deux pas, dont le Walmart et son supermarché.

Les résidents profitent d’aires communes et de divers services, dont une terrasse avec section barbecue urbain et foyer extérieur sur le toit du 10e étage. Centre d’entraînement et mise en forme, espaces lounge aux 11e et 12e étages, billard et jeux, golf intérieur, piscine intérieure chauffée, cuisine communautaire et salon de détente, aucun détail n’est laissé au hasard pour assurer le maximum de confort, d’aisance et de style. Quant aux condos locatifs, ils comprennent tout ce qui est souhaitable pour optimiser le confort et le décor. Retenons également des innovations technologiques permettant à chaque résident d’un condo locatif (Saphir, Opale et bientôt Rubis) de recevoir un code par courriel servant soit à réserver et utiliser un vélo Mosaïque ou récupérer son courrier et ses colis dans son casier sécurisé. Constrobourg a poussé jusque-là le souci du détail. Le service d’autopartage Communauto est aussi présent. Vous pouvez même goûter au confort de votre condo et commander du restaurant au Terminal 9 grâce à une application de livraison. Bref, vous trouverez tout sous un même toit pour « un mode de vie vibrant », slogan du promoteur.

Humanitæ est un établissement-phare en Amérique du Nord pour son approche à l’égard des aînés atteints de la maladie d’Alzheimer.

HUMANITÆ : PRIVILÉGIER L’HUMAIN PLUTÔT QUE

LA MALADIE

Fusionnez accompagnement et empathie, et vous obtenez « æ », le suffixe du complexe Humanitæ. François Audet incarne ces deux valeurs intrinsèquement liées. En effet, il faut beaucoup d’empathie pour ressentir ce désir d’accompagner une clientèle atteinte de troubles cognitifs ou de démence en créant des espaces de vie qui leur servent de baume. « Notre approche encourage chaque résident à exprimer les mêmes passions que celles qui l’ont motivé durant sa vie, et à interagir avec les autres grâce à des installations qui reproduisent le chez-soi. Le rez-de-chaussée est très riche en potentiel interactionnel avec, entre autres exemples, un piano-bar, un coin-café, salon de beauté, foyer, salle de jeu et magasin général. On trouve même dans la cour des poules et des chèvres ainsi qu’un coin pour jardiner. « Nous faisons tout pour que nos gens soient occupés, et non préoccupés, afin d’illuminer, par autant de moments présents (et plaisants !) leur fin de vie, nous leur permettons de sentir que tout va bien malgré l’épreuve qu’ils vivent, résume M. Audet. Nos 240 employés pour 170 résidents témoignent du sérieux que nous apportons à nos soins, qui sont évolutifs afin de correspondre à la gravité des cas. Et nous avons été les premiers au Québec à installer des caméras dans les chambres. »

Selon lui, le concept Humanitæ est sans précédent en Amérique du Nord, et il gagne encore plus en valeur dans un ensemble comme Quartier Mosaïque étant donné la proximité des immeubles. « En effet, cela permet à des couples séparés par la maladie de demeurer dans le secteur tout en changeant de résidence. C’est aussi vrai sur le plan intergénérationnel, les enfants étant en mesure d’habiter tout près, facilitant ainsi les visites. Plusieurs de nos employés demeurent même au Saphir ! »

Pour sa part, la présidente-directrice générale de Groupe Patrimoine, Nathalie Paré, explique que cette approche privilégie l’humain plutôt que la maladie. « La qualité du contact est cruciale. La formation de nos employés s’avère donc essentielle, et nous allons plus loin en jumelant leurs passions avec celles des gens qu’ils accompagnent, ce qui est enrichissant de part et d’autre et apporte de la magie. »

LE MARC-AURÈLE : UN CONCEPT ÉVOLUTIF ET UNE NOUVELLE FAÇON DE VIVRE

L’imposant immeuble de 14 étages s’inscrit dans la foulée des résidences de nouvelle génération, évolutives, de telle sorte que les résidents sont en mesure de continuer à y demeurer même si leur état de santé décline. Par ailleurs, la configuration des lieux permet une façon de vivre différente, caractérisée par des liens plus étroits qui se tissent entre les résidents. En effet, les aires communes occupent le rez-de-chaussée, qui devient ainsi un lieu très riche sur le plan humain. Salon de thé, salle techno, salle de jeux pour enfants, bistro, salle de danse, billard, quilles et autres, l’embarras du choix quoi ! « Nos gens participent à beaucoup d’activités organisées par la résidence, ils se rencontrent, fraternisent, ils sont très près les uns des autres » , se réjouit François Audet. Au troisième étage, une passerelle permet d’avoir accès, à pied sec en toutes saisons, aux commerces de proximité du Saphir. Le Marc-Aurèle se distingue également par son marché, une initiative des résidents qui ont formé un comité — parmi plusieurs autres dans l’immeuble — pour l’exploiter. On y prépare notamment des croissants et des repas à l’intention des résidents plus retirés. « L’ouverture de la résidence en pleine pandémie, alors que le taux d’occupation était d’environ 40 %, a probablement fait en sorte que les gens se sont rapprochés, peut-être en réaction au phénomène d’isolement général que vivait la population, explique M. Audet. Des comités très soudés se sont formés, chacun apportant son bagage d’expérience au service du bien commun. C’est très réjouissant et stimulant d’observer cette belle synergie humaine. »

Le Marc-Aurèle s’inscrit dans la foulée des résidences de nouvelle génération de type évolutives, de telle sorte que les résidents sont en mesure de continuer à y demeurer même si leur état de santé décline.

CONTRIBUER À FAIRE ÉVOLUER LES CHOSES

« Ma plus grande motivation, termine François Audet, c’est de faire quelque chose de bien, redonner à la société ce que j’en ai reçu, notamment aux aînés. Dans mes rêves les plus fous, Humanitæ ferait des petits partout dans le monde. Cette approche était un pari risqué, mais lentement, les autorités semblent emboiter le pas même si nous avons dû défricher le terrain. L’important, ce sont les résultats. » De son côté, Réal Bourdeau a vraiment le sentiment de contribuer à faire évoluer les choses en matière de qualité de vie en habitation. « De tous les produits que j’ai livrés au cours de ma carrière, c’est la toute première fois que je vois autant de liens se tisser entre les résidents, et je trouve ça vraiment inspirant. Je suis un développeur dans l’âme  » , conclut le PDG de Constrobourg. Rien d’étonnant à cela quand notre prénom ouvre le mot… RÉALisations !

Quartier Mosaïque

Bureau de location : 2013, boul. Lebourgneuf, Québec 581 704-1881

quartiermosaique.com

Résidence Le Marc-Aurèle

2009, boul. Lebourgneuf, Québec 418 407-0907

info@lemarcaurele.ca

lemarcaurele.ca

Humanitæ 2020, boul. Lebourgneuf, Québec 418 977-2020

info@humanitae.ca

humanitae.ca

SORTIR DANS LEBOURGNEUF

Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts depuis l’ouverture des Galeries de la Capitale en 1981. Le secteur Lebourgneuf est non seulement un endroit prisé où il fait bon magasiner et se divertir, mais aussi un lieu où foisonnent les restaurants. Et le choix continue de grimper au même rythme que les tours à condos locatifs.

À titre d’exemple, la Halte-Bouffe Bouvier accueille de nouvelles enseignes dans son aire de restauration déjà bien diversifiée. Depuis mars, le restaurant Au petit chalet sert des déjeuners et des burgers alors que l’Azur Skybar peaufine les derniers détails de son décor pour accueillir ses premiers clients à l’été.

Lebourgneuf n’est pas en reste sur le plan culturel grâce à LaScène Lebourgneuf située dans le Complexe Lebourgneuf.

Un établissement bien connu de la région s’est retrouvé dans Lebourgneuf : le restaurant Côtes­à­Côtes Resto Grill. Celui qui était autrefois situé dans le Quartier Petit Champlain a élu domicile dans le Complexe Santé de la Capitale pour se rapprocher de sa clientèle. Quant au restaurant Pacini, qui se trouvait à cet endroit, il a déménagé dans le somptueux Quartier Mosaïque au plus grand bonheur des habitants du coin. Même chose pour Le Comptoir Boucan, qui propose un mini-marché pour amateurs de bonnes pièces de viande et de plats préparés au rez-de-chaussée de l’édifice à condos Saphir.

Enfin, le secteur Lebourgneuf n’est pas en reste sur le plan culturel grâce à la salle de spectacle LaScène Lebourgneuf, qui accueille plusieurs artistes et conférenciers durant l’année.

© Marjorie Roy, Optique Photo
(Suite de la page 66)

Le secteur Lebourgneuf propose une grande richesse d’entreprises de toutes sortes, et parmi celles-ci se trouve un centre de recherche clinique situé dans le Complexe Vision, soit à la même enseigne que MAclinique Lebourgneuf. En activité depuis 2008 à Val-Bélair, Alpha Recherche clinique a ouvert sa seconde succursale dans Lebourgneuf en 2019. Sa mission : aider au développement de nouveaux médicaments. Sur place, une équipe multidisciplinaire offre un savoir-faire inégalé, tous les candidats acceptés ayant droit, tout au long de l’étude, à un suivi médical et un bilan de santé. Plusieurs études sont en cours.

Consultez également le profil d’affaires d’Alpha Recherche clinique en page 47.

Parmi les projets immobiliers majeurs qui prennent forme dans le secteur Lebourgneuf se trouvent les condos locatifs LB9 de la rue des Métis proposés par Groupe Brivia. Hormis son emplacement stratégique situé à la croisée des grands axes routiers et à proximité de toutes les commodités que l’on trouve dans ce quartier en pleine effervescence, LB9 propose un milieu de vie idéal pour les personnes actives. Au cœur même du projet se trouvent une piscine intérieure chauffée, une vaste et lumineuse salle d’entraînement et un lounge multifonctionnel équipé d’une grande terrasse extérieure avec barbecue. Chaque unité offre une belle vue, en particulier les penthouses. Ce ne sont là que quelques raisons d’aller jeter un coup d’œil à ce projet. La phase 2  est d'ailleurs prête à accueillir ses résidents.

Pour en savoir davantage : lb9phase2.ca

Parmi les avantages que l’on trouve au LB9 Phase 2 : le coin terrasse.

BOUGER DANS

LEBOURGNEUF

Enfin, si autant de personnes choisissent d’élire domicile dans Lebourgneuf, c’est aussi parce que ce secteur n’est pas en reste d’espaces verts, que l’on pense au parc de l’Escarpement, qui propose un sentier de six kilomètres, ou encore au parc des Prés-Verts. Ajoutons à cette offre de plein air un réseau de pistes cyclables bien développé qui permet à tous de bouger en toute sécurité.

Lebourgneuf ne laisse rien au hasard; il est bien aménagé et regorge de possibilités pour les amoureux de la ville et de la nature. Il ne suffit plus qu’à faire son choix.

L’Édifice Rubis offre des standards élevés de construction qui permettent un confort maximum pour les occupants.

Lebourgneuf propose un réseau de pistes cyclables bien développé qui permet de bouger en toute sécurité.

Si vous êtes à la recherche d’un espace commercial ou d’un bureau à louer dans le secteur Lebourgneuf, Impact Gestion immobilière est assurément un promoteur incontournable à contacter pour trouver un endroit stratégique dans ce quartier. En effet, Impact gère plus de 420 000 pieds carrés de superficie en location à Québec, dont 275 000 pieds carrés dans Lebourgneuf uniquement. Trois immeubles sont déjà occupés – et affichent complet la plupart du temps – alors que le quatrième, l’Édifice Rubis, est présentement en construction et sera livré en décembre prochain. Comme dans tous les projets réalisés en collaboration avec Drolet Construction, des standards élevés permettent un confort maximum pour les occupants.

Consultez également le profil d’affaires d’Impact Gestion immobilière et Drolet Construction en page 24.

© Marjorie Roy, Optique Photo
Le parc de l'Escarpement offre six kilomètres de sentiers.

5 bonnes raisons de choisir le Groupe Martin Dostie pour la vente ou l’achat de votre propriété

1. LA RELATION DE CONFIANCE

Avant de choisir une bannière ou un nom, on choisit d’abord un être humain en qui on a pleinement confiance. Ceux et celles qui ont fait affaire avec Martin Dostie dans le passé savent qu’il est un homme de parole et qu’il donne toujours l’heure juste. « Que ce soit positif ou négatif, il n’y a aucune cachette avec mes clients », exprime celui dont les 15 ans d’expérience en courtage immobilier et une connaissance pointue du marché lui permettent d’être proactif et d’aller au-delà des attentes.

2. LA FORCE DE L’ÉQUIPE

Groupe Martin Dostie, c’est bien sûr un travail d’équipe réalisé en parfaite synergie. Chacun des courtiers immobiliers apporte son expérience et son savoir-faire. Personnel administratif, photographes, graphistes, designers et experts en marketing : tous travaillent ensemble pour créer l’expérience client optimale qui fait le succès du groupe depuis 2012.

3. LE RÉSEAU DE CONTACTS

Un extraordinaire réseau de contacts, qui s’est bâti au fil des années, a permis à Martin Dostie et à son équipe de trouver preneur pour quelques-unes des propriétés les plus chères de la région. Pensons à la résidence de Lac-Saint-Joseph vendue au prix de 6 millions de dollars en 2021. Et il ne s’agit là que d’un exemple parmi tant d’autres. Ce n’est pas sans raison que l’ancien maire de Québec l’a choisi pour vendre sa propriété de Sillery. Mission accomplie en quelques mois seulement ! Bien que le marché haut de gamme n’ait plus de secret pour le courtier immobilier, il insiste sur le fait que chaque propriété possède la même valeur à ses yeux. Et il en est ainsi pour chaque membre de son équipe.

L’équipe

de Groupe Martin Dostie

RANGÉE ASSISE :

Jam Afiri* – 819 580-0125

Martin Dostie – 418 956-8687

Amina Durand* – 418 932-2228

Cédric Detinne*** – 418 575-6022

RANGÉE DEBOUT :

Nadine Maltais** – 418 580-8217

Chantal Beauregard (adjointe administrative)

Ariane Couture** – 418 929-9416

Marc-Antoine Dufour (expert en marketing)

ABSENTE SUR LA PHOTO : Ginette Demers (adjointe administrative)

*Résidentiel | **Résidentiel et commercial | ***Résidentiel et hypothécaire

4. L’AUDACE

Groupe Martin Dostie ne craint pas d’oser en acceptant des mandats qui sortent des sentiers battus. La vente du Domaine de la Sagamité en 2022 en constitue un bel exemple. L’oasis de nature d’une superficie de 16,5 millions de pieds carrés a finalement été achetée par la Ville de Québec, en partenariat avec Canards illimités Canada afin d’en assurer la protection.

5. LA BANNIÈRE DE RÉPUTATION INTERNATIONALE

Enfin, représenter la bannière Sotheby’s International Realty est synonyme de prestige à l’échelle internationale. À Québec, Martin Dostie et son équipe vous invitent à les rencontrer à leur bureau privé de Place Ste-Foy afin de discuter de vos projets… et les concrétiser !

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy)

1460, av. du Maire-Beaulieu, app. 517, Sainte-Foy-Sillery

Offres d'achat

1485, av. Roger-Lemelin, Sainte-Foy-Sillery

1483, av. Roger-Lemelin, Sainte-Foy-Sillery

650, av. Wilfrid-Laurier, app. 504, Sainte-Foy-Sillery

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy)

418 956-8687 | mdostie@sothebysrealty. ca martindostie. ca

1487, av. Roger-Lemelin, Sainte-Foy-Sillery

TERRAIN

Rue des Pionnières-de-Beauport, Beauport

1471, av. Roger-Lemelin, Sainte-Foy-Sillery
33, ch. de la Coulée, Lac-Beauport
891, rue Rochette, Sainte-Foy-Sillery

Un domaine remarquable

Ayant comme voisin arrière le Golf La Tempête, dans le secteur de SainteHélène-de-Breakeyville, cette majestueuse propriété de style château bénéficie d’une intimité maximale au sein d’un environnement calme et relaxant. La cour arrière parfaitement aménagée, comprenant une piscine creusée et chauffée, permet d’admirer le décor idyllique du terrain de golf de calibre international.

« Mon conjoint et moi avons été les premières personnes à habiter dans cette sublime demeure dessinée par l’architecte Peter David et réalisée par Construction Beaubois, raconte l’actuelle propriétaire. Mon époux, qui venait de prendre sa retraite, rêvait de l’acquérir afin de pouvoir vivre près du golf. Un rêve qui est devenu réalité en mai 2008. »

L'intérieur de la demeure, qui propose de grandes pièces lumineuses et de magnifiques boiseries, est la définition même de ce qu’est l'élégance raffinée. Son immense cuisine avec ses électroménagers de pointe ainsi que sa salle à manger et son salon séparés par un prodigieux foyer deux faces la place dans une catégorie à part.

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy)

135, RUE DES TROIS-MANOIRS, LÉVIS

Prix : 1 895 000 $

Au total, le domaine comprend 4 chambres, 2 salles de bain complètes, une salle d’eau et un bureau. Pour un bonheur complet, la résidence est dotée d’une grande cave à vin, d’un cinéma maison et d’une salle de jeu avec billard. Situé à seulement sept minutes des ponts, ce domaine est une occasion unique sur le marché !

C’est un bien triste événement qui force l’actuelle propriétaire à se départir de cette maison de rêve…

« J’ai pris la décision de la vendre, car j’ai perdu mon conjoint il y a deux ans. Cette maison est devenue trop grande pour une seule personne », résume celle qui a choisi Martin Dostie pour trouver un nouvel acquéreur à sa propriété, se disant pleinement confiante que le courtier immobilier et son équipe sauront trouver les personnes parfaites pour poursuivre l’histoire de ce domaine unique en son genre.

135, RUE DES TROIS-MANOIRS, LÉVIS

Prix : 1 895 000 $

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy)

956-8687 | mdostie@sothebysrealty. ca martindostie. ca

Le penthouse avant-gardiste

En plein cœur du secteur de Sainte-Foy et situé au dernier étage de l’immeuble Les Terrasses du Plateau se trouve ce splendide penthouse au design unique et avant-gardiste. Son emplacement de choix conjugué à une abondante luminosité et une terrasse privée permettent d’admirer le paysage à couper le souffle sur les Laurentides, et ce, 365 jours par année. L’espace de vie, d’une superficie de 2 000 pieds carrés avec des plafonds de 10 pieds de hauteur, comprend 3 chambres, 2 salles de bain complètes, un grand walk-in, un foyer et une cuisinière au gaz. Enfin, 3 places de stationnement intérieur et un espace de rangement sont inclus.

2855, RUE LE NOBLET, APPARTEMENT 1009, SAINTE-FOY-SILLERY

Prix : 1 125 000 $

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy)

956-8687 | mdostie@sothebysrealty. ca martindostie. ca

La conviviale

Tout en finesse et en sobriété, ce magnifique cottage situé dans le prestigieux quartier Les Sources est idéal pour une famille avec de jeunes enfants, celui-ci étant situé près des écoles et des garderies. Dotée d’une élégante cuisine très fonctionnelle et d’un foyer double face au gaz, la résidence haut de gamme comprend 5 chambres, 3 salles de bain et une salle d'eau.

La beauté tranquille

1360, RUE DU CAPITAINE-BERNIER, SAINTE-FOY-SILLERY

Prix : 829 000 $

Cette coquette résidence devrait plaire à ceux qui recherchent un quartier tranquille et de grandes pièces lumineuses. Sise sur un vaste terrain de 11 215 pieds carrés à Cap-Rouge, dans une rue en retrait et sans voisin arrière, la propriété compte 5 chambres, dont une spacieuse chambre principale avec salon et salle de bain privés, ainsi qu’un sous-sol entièrement aménagé. En extra : un plancher chauffant dans la cuisine et la salle à manger, ainsi qu’un foyer au bois. Et c’est sans parler de la cour arrière avec ses magnifiques arbres matures et de la vue incroyable sur le Club de golf de Cap-Rouge.

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy)

977, RUE JEAN-CHARLES-CANTIN, CAP-ROUGE

Prix : 895 000 $

La divine de Charlevoix

Si vous êtes à la recherche d’une résidence principale ou secondaire dans la belle région de Petite-Rivière-SaintFrançois, ou encore d’un investissement pour la location à court terme, cette luxueuse résidence aux lignes modernes, construite en 2019, sera plus que parfaite ! Comprenant 5 chambres et 3 salles de bain, elle peut accueillir jusqu’à 15 personnes. Elle offre aussi une terrasse avec spa et une vue divine sur le fleuve Saint-Laurent. Elle fera le bonheur de tous les amateurs de plein air et les amoureux de la nature. Une occasion à ne pas manquer !

77, CHEMIN CHAGNON, PETITE-RIVIÈRE-SAINT-FRANÇOIS

Prix : 1 489 000 $ + taxes

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy)

956-8687 | mdostie@sothebysrealty. ca martindostie. ca

La secrète

Vous êtes à la recherche d’un nid douillet qui se trouve à l’abri de tous les regards ? Ce joli domaine de style champêtre situé dans un secteur boisé de Beauport, avec son lac et son bout de plage privés, vous donnera l’impression d’être seul au monde. Vous n’espériez pas un terrain aussi grand ? Sachez que vous avez la possibilité d’en retrancher une partie. La propriété comprend 3 grandes chambres, 2 salles de bain complètes, une somptueuse cave à vin et une magnifique verrière avec vue sur le plan d’eau. Un garage intégré permet d’y entreposer un véhicule récréatif.

70, AVENUE DES SABLONNIÈRES, BEAUPORT

Prix : 1 494 000 $

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy) 418 956-8687 | mdostie@sothebysrealty. ca martindostie. ca

La belle ancestrale

Située au cœur du village de Saint-Antoine-de-Tilly, en bordure du fleuve Saint-Laurent et à deux pas de l’église, cette propriété datant de 1865, bien entretenue, possède non seulement un cachet irrésistible et un superbe aménagement paysager, mais également des atouts de taille. Son immense terrain peut être subdivisé pour une nouvelle construction, le chemin d'accès étant déjà prêt pour un beau projet ! La propriété comprend également un logement; idéal pour une formule bigénération. Au total, elle offre 7 chambres, dont 2 dans la section logement. Une occasion à ne pas manquer… à seulement 20 minutes des ponts !

La fine fleur du quartier

3904−3906, CHEMIN DE TILLY, SAINT-ANTOINE-DE-TILLY

Prix : 749 000 $

Voici une belle occasion d’affaires : ce bâtiment situé dans un quartier familial et sécuritaire de Limoilou comprend un commerce de détail de fleurs au rez-de-chaussée, et à l’étage, un spacieux logement complètement rénové avec 3 chambres, une salle de bain moderne et une jolie terrasse extérieure. L'immeuble et le fonds de commerce, clés en main, font partie de la vente. Ouverte depuis 1956, la boutique est par ailleurs très rentable.

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy)

595, 3e AVENUE, LIMOILOU

Prix : 1 445 000 $ + taxes

Un site enchanteur d'exception !

La campagne vous appelle ? Votre coin de paradis pourrait bien se trouver dans le beau comté de Lotbinière, au cœur d’un boisé luxuriant de noyers noirs, de pins rouges, de fougères et d’arbres matures, parcouru de sentiers et adossé à la rivière du Chêne. Au cœur de ce grand domaine de 500 000 pieds carrés se trouve cette élégante, spacieuse et lumineuse ancestrale, à l’impressionnant bagage historique. Soigneusement rénovée, elle compte 6 chambres, 3 salles de bain, une grande cuisine, de même qu’une cuisine extérieure trois saisons, une terrasse couverte et un garage double aménagé sur 2 étages. Une visite vous charmera à coup sûr !

325, RUE AGNÈS-SLAYDEN, LECLERCVILLE

Prix : 888 000 $

bureau privé : 2450, boul. Laurier, Québec (Place Ste-Foy)

Profession : designercuisiniste

tout coMMe Les artistes­Peintres qui Projettent sur une toi L e L es é L é M ents et L es cou L eurs qui P er M ettront de créer une Œ uvre unique, L es designers ­ cuisinistes M ettent à P rofit L eur créativité et Leur savoir­faire afin de concevoir des esPaces de vie résoLuMent distinctifs. Prestige vous Présente queLques­uns de ces Projets.

Bienvenue à Paris !

/ Réalisation :

Cuisines Laurier

Plusieurs éléments donnent toute sa personnalité à cette cuisine lumineuse d’inspiration haussmannienne : les portes d’armoires sur mesure avec verrières en forme d’arche, les détails dans les moulures et la hauteur des plafonds rappellent ces appartements d’une élégance toute parisienne. Remarquez également le cannage tressé en haut des portes vitrées ainsi que la forme arrondie de la hotte dont la conception fut un beau défi à relever pour les ébénistes.

L’originalité se retrouve également dans le choix des matériaux nobles pour cet îlot central dessiné sur pattes : le terrazzo (un produit du Saguenay) pour les surfaces de comptoir et le chêne blanc cannelé aux accents dorés pour les tiroirs et les contours.

Attenante à la cuisine, cette verrière propose quant à elle une pièce outillée pour jardiner, avec accès vers la cour extérieure : un concept innovateur qui permet de s’adonner à ce loisir en toutes saisons. Les armoires charpentées en MDF laqué, avec leur teinte « thym séché », s’agencent à la perfection avec le papier peint. Enfin, remarquez les poignées intégrées qui se démarquent par leur originalité.

© Pierre-Marc

Le projet Forest

/ Réalisation : Foucade Design d'intérieur

À la suite de son réaménagement complet, cette cuisine haut de gamme se démarque désormais grâce à ses jeux de contraste qui lui donnent tout son caractère moderne. La robinetterie, les portes de polymère d’un noir mat et la tuile d’ardoise au sol mettent en relief le comptoir de quartz d’un blanc immaculé. Aussi, la designer a opté pour deux formats de panneaux d’armoire – shaker et slab –, ce qui apporte du rythme à ce petit espace parfaitement fonctionnel.

Le projet Arbour

/ Réalisation : Foucade Design d'intérieur

Peut-on trouver un exemple plus éloquent de mélange harmonieux des styles ? D’abord, le choix des matériaux − les portes de polymère blanches jumelées aux tons chaleureux du bois − crée ce mariage heureux entre les styles moderne et rustique. Ajoutez des poignées de couleur champagne bronzé et vous obtenez une touche antique. Le comptoir de quartz lustré vient pour sa part créer un beau contraste avec les matériaux mats en plus de refléter la lumière. Enfin, le dosseret géométrique donne du rythme au décor tout en restant léger. Une réussite sur toute la ligne !

Habitation / Marie-Claude

Les tendances en habillage de fenêtre haut de gamme

si L ’habi LL age de fenêtre est P ratique P our P rotéger

Les Matériaux de La Maison des rayons du soLeiL ou Pour assurer L’intiMité, on L’aiMe surtout coMMe touche finaLe de Prestige Pour bien habiLLer sa deMeure. découvrez ce que nous réservent L es dernières tendances en L a M atière se L on d astex et c ouvre ­ P L anchers d éco tendance – fLordeco Lévis.

LE STORE EN BOIS ENTRELACÉS

Composé de fibres de bois, le store entrelacé apporte une touche organique d’une grande richesse naturelle. Pouvant s’adapter à tous les décors, ce type d’habillage est recherché dans les ambiances modernes pour ajouter une touche rustique.

Photo : gracieuseté de Couvre-Planchers

Déco Tendance – FlorDeco Lévis

/ Réalisation du design : Un Fauteuil Pour Deux

L’INDÉMODABLE

Photo : gracieuseté de Dastex <

PERSIENNE

Véritables classiques, les persiennes font un retour en force dans les décors épurés pour ajouter une délicate touche de modernité. Elles sont idéales dans les fenêtres très exposées au soleil, puisqu’elles permettent de laisser passer la fraicheur.

/ Modèle Provenance, Hunter Douglas.

LE RETOUR DU STORE ROMAIN

Ceux et celles qui aiment les décors maximalistes seront ravis d’apprendre que le store romain est en vogue grâce au volume et aux textures qu’il ajoute aux pièces. Offert dans tous les styles, il plaira aux propriétaires qui aiment l’audace d’un décor plus exubérant.

gracieuseté

LES MURS-RIDEAUX

Toujours aussi tendance, le mur-rideau est parfait pour ceux et celles qui sont à la recherche d’un effet spectaculaire. C’est aussi la solution idéale pour agrandir visuellement une pièce et lui ajouter de la chaleur.

gracieuseté de Dastex

L’automatisation

Que ce soit à l’aide d’une télécommande ou de votre téléphone intelligent, les produits des plus grandes marques d’habillage de fenêtre peuvent désormais tous être contrôlés à distance. Parfait pour synchroniser votre habillage de fenêtre à votre rythme de vie ! Renseignezvous auprès de nos spécialistes.

gracieuseté de Couvre-Planchers Déco Tendance – FlorDeco Lévis

Photo :
de Couvre­Planchers Déco Tendance – FlorDeco Lévis
Photo :
Photo :
/ Modèle Vignette, Hunter Douglas.
/ Produits : Hunter Douglas

LES TOILES AUX TEINTES ORGANIQUES

Hyper épurées et contemporaines, les toiles à rouleaux translucides offrent la combinaison parfaite entre intimité et luminosité. L’éventail de textures douces et riches proposé sur le marché permet de créer un environnement des plus naturels.

Photos : gracieuseté de Dastex

Conseils pour un ramonage de cheminée optimal

iL est iMPortant de faire raMoner votre cheMinée et ses tuyaux de raccordeMent chaque année, queL que soit votre aPPareiL de chauffage : foyer, PoêLe à bois ou aux granuLes. un bon entretien PerMet de di M inuer L es risques d’incendie. Mais saviez ­ vous qu’iL est recoMMandé de raMoner au PrinteMPs ou au début de L’été ?

En effet, un ramonage complet et vigoureux à cette période de l’année permet de déloger plus facilement la suie. Il réduit les risques de corrosion des pièces et élimine les risques d’odeur dans la maison durant la période estivale. Aussi, en cas de bris, vous aurez tout l’été pour commander les pièces de rechange et effectuer les réparations nécessaires en prévision de la prochaine saison de chauffage, évitant ainsi la cohue automnale.

Confiez toujours le ramonage de votre cheminée à des professionnels. Un technicien formé et qualifié saura faire une inspection complète. Le ramonage, c’est comme la vaisselle : il vaut mieux s’en occuper après avoir cuisiné.

Saviez­vous que la créosote est très inflammable et ne s'enlève pas avec un simple ramonage ? Une accumulation de seulement trois millimètres de créosote peut provoquer un feu de cheminée.

Célina Fontaine

Copropriétaire

Les Cheminées Gamelin

/ Ne vous fiez pas aux bûches de ramonage ou autres produits. Ces produits n’éliminent que 60 % des résidus lorsqu’il y a utilisation optimale. Seul un ramonage complet et vigoureux effectué par un professionnel peut éliminer les résidus de suie dans votre cheminée.

/ Prévoyez au moins six mois d’avance votre bois de chauffage pour l’hiver prochain. Assurez-vous qu’il a été coupé en hiver pour éviter qu’il y ait de la sève à l’intérieur des bûches. Le bois humide nuit à la combustion et augmente le risque de dépôts de créosote dans la cheminée.

/ Ne brûlez pas de bois traité ou peint, du plastique ou d’autres déchets. En plus de dégager des toxines dans votre résidence, ils peuvent favoriser la formation de créosote et se transformer en feu de cheminée. Rappelez-vous que votre appareil n’est pas un incinérateur !

POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

Les Cheminées Gamelin 275, av. Saint-Sacrement, local 120

info@leschemineesgamelin.com 418 527-8906 | leschemineesgamelin.com

VOUS CHAUFFEZ AU BOIS ?

Coup d’œil sur les montures tendance en 2023

Le look épuré et raffiné est à l’honneur en 2023. Cette monture signée Jean Nouvel , un architecte français réputé, est un heureux mélange de douceur par sa forme arrondie et de caractère par sa coupe très droite.

Les coloris éclatants se taillent aussi une place de choix dans les tendances cette année comme en témoigne cette monture italienne Lamarca, qui donne à la fois du teint au visage tout en mettant le regard en valeur.

En matière d’accessoires, on observe en 2023 un retour des chaînes bijoux. Les perles demeurent un grand classique pour les femmes raffinées de tous âges. Fait à noter : la chaîne à lunettes se porte devant les oreilles, ce qui ajoute du style et de la prestance sans pour autant camoufler le visage. q ue LL es sont L es nouveautés à survei LL er cette année en Matière de Montures ? Lunetterie verret effectue un survoL de queLques ModèLes qui vous taPeront assuréMent dans L’ŒiL !

Du côté des lunettes solaires, la monture de style aviateur demeure indémodable. De fabrication polonaise et issu de la collection Ovvo , ce modèle en titane est un autre bel exemple de raffinement reposant sur des lignes simples.

Chirurgie oculaire :

mettez toutes les chances de votre côté… avant !

si Les avancées technoLogiques ont révoLutionné

L a correction de L a vision, ce LL es ­ ci P euvent Par aiLLeurs causer des effets secondaires PLus ou Moins iMPortants. c’est Le cas Pour Les deux chirurgies

L es PL us courantes : ce LL e de L a cataracte et L’intervention Par Le Laser. Pourtant, Les séqueLLes P ourraient être a M oindries, voire évitées, en déceL ant en aMont Les ProbLèMes touchant L’ ŒiL, PLus ParticuLièreMent La cornée.

C’est la cornée qui remporte la palme du plus grand nombre — 7 000 par mm2 — de récepteurs, lui conférant une sensibilité de 300 à 600 fois plus marquée que celle de notre peau, plus que partout ailleurs dans le corps humain. Par conséquent, la moindre atteinte, qui passerait presque inaperçue ailleurs, prend des proportions insoupçonnées. En réalité, peu de gens savent à quel point la qualité de la surface de l’œil importe pour optimiser les résultats des interventions oculaires et réduire leurs possibles inconvénients.

En plus d’être la plus pratiquée, la chirurgie de la cataracte concerne habituellement les personnes de plus de 70 ans, qui présentent souvent une condition de sécheresse oculaire. Selon une étude publiée en 20171, plus de 80 % des gens que l’on dirige vers ce type d’intervention souffraient de cette affection, qui n’avait toutefois été diagnostiquée que chez seulement 22 % d’entre eux. Le dépistage devrait donc être systématique, d’autant plus que l’examen est relativement simple, non invasif et indolore, sans oublier que les délais souvent allongés avant l’opération accordent tout le temps requis.

Cela dit, traiter la surface oculaire en prévision d’une chirurgie de la cataracte n’améliore pas seulement les résultats chirurgicaux, mais aussi l’efficacité des lentilles, surtout celles de technologie avancée (multifocales toriques), qui corrigent la vision en plus de remplacer le cristallin. En effet, pour offrir un résultat optimal, celles-ci

Dr François Piuze

Optométriste

Copropriétaire de Eye Am Soins oculaires

requièrent des mesures extrêmement précises (topographie cornéenne) pouvant être faussées si la surface oculaire n’est pas saine. Alors, tant qu’à débourser davantage pour des lentilles qui remplacent les lunettes, aussi bien tirer le maximum de ces bijoux technologiques.

Mettre toutes les chances de son côté au préalable vaut aussi pour une chirurgie laser (Lasik), qui comporte un effet collatéral en ce qui a trait à l’assèchement. L’intervention sectionne en effet des terminaisons nerveuses sur la cornée responsables d’acheminer au cerveau les diverses sensations lui permettant d’assurer le fonctionnement adéquat de l’œil. Habituellement temporaires, ces désagréments deviennent chroniques chez certaines personnes, et parfois, la régénération s’effectue de façon aberrante, générant des douleurs neuropathiques ne correspondant pas forcément à une lésion. Si vous souffrez de symptômes post-opératoires, les solutions consistent notamment à traiter la sécheresse oculaire le cas échéant ou à prescrire des gouttes de plasma enrichi (PRP) contenant des facteurs de croissance favorisant la régénération des terminaisons nerveuses. Nous proposons aussi les lentilles sclérales et l’usage de gouttes renfermant des immunomodulateurs.

Vous envisagez une chirurgie oculaire ? Dites-vous que le bon vieux proverbe Mieux vaut prévenir que guérir s’applique ici dans toute son acuité.

Pour en savoir davantage : eye-am.ca

1 The Prospective Health Assessment of Cataract Patients’ Ocular Surface (PHACO) study: the effect of dry eye. National Library of Medicine.

Kasey St-Hilaire

Les coiffures tendance de l'été

CHAMPAGNE !

Eh oui, le blond « champagne  » est tendance afin d’apporter lumière, chaleur et profondeur à votre chevelure. Et pour la saison estivale, pourquoi ne pas la personnaliser avec une touche de rosé ou de pêche qui lui donnera le côté encore plus « pétillant » du champagne ? La technique priorisée : le balayage léger en micromèches, pour donner de la dimension à votre chevelure avec un résultat hyper naturel.

CARAMIEL

Une autre teinte très en vue et mise en valeur de plusieurs façons : le « caramiel » . Elle adoucit les chevelures plus foncées, ajoute de la dimension aux chevelures rousses et apporte de la lumière sur l’ensemble des têtes. Plusieurs techniques pourront être utilisées pour adapter cette délicieuse couleur à votre style personnel : le « contouring » pour encadrer le visage ou l’effet ombré pour un entretien moins rigoureux.

Pour en savoir davantage ou pour prendre rendez-vous :

BIXIE

Pour les cheveux courts, la fameuse Bixie est une transition entre le bob classique droit s’arrêtant au menton et la Pixie très courte avec un dégradé bien éméché sur le dessus. La Bixie vous offrira donc la longueur du bob, mais également le fini texturé de la Pixie.

418 651-6885 | 2450, boul. Laurier, Québec

salonmaxime.ca

Styliste-coiffeuse

Salon Maxime

PAPILLON OU LOUP

La coupe de l’été se nomme « papillon  » . Remplie de douceur, proposant un joli dégradé à l’avant et rehaussée par le contouring (une technique de coloration qui joue sur les nuances plus claires et plus foncées), elle vous offrira de beaux étages arrondis qui auront pour effet d’alléger la zone du cou. Pour celles qui recherchent un style avec un peu plus de caractère, la coupe « loup » ébahira assurément. Il s’agit d’une version bien plus dégradée, qui sera accompagnée d’une frange fournie et texturisée à la hauteur des sourcils.

Notez qu’au salon Maxime, les brushings sont notre signature ! Ainsi, nos clientes quittent plus belles et confiantes que jamais. Parce que notre mission est de prendre soin de votre santé capillaire, de votre beauté… Bref, de prendre soin de vous.

Caroline Drolet
Maître coloriste
Salon Maxime

Ménage à deux

La Marque voLvo a aMorcé Le virage vers L’éLectrification. d’ici 2030, eLLe ne veut coMMerciaLiser que des véhicuLes entière M ent é L ectriques. c ’est L e xc 90  qui, en 2016 , a P osé L e P re M ier jaLon vers L’atteinte de cet aMbitieux objectif. Prestige a testé Le ModèLe t8 recharge.

DEUX TECHNOLOGIES

Animés par une motorisation faisant appel à l’essence et à l’électricité, les véhicules hybrides rechargeables comme le XC90 T8 Recharge constituent une intéressante solution de rechange à ceux entièrement électriques, en particulier du côté des VUS, souvent plus énergivores. Ces véhicules utilisent un moteur à essence qui prend le relais lorsque la batterie tombe à plat. L’autonomie demeure malgré tout limitée : tout au plus une cinquantaine de kilomètres dans le cas de l’utilitaire suédois, selon les conditions du temps et de conduite. Dans les côtes montagneuses qui mènent vers Charlevoix, par exemple, la batterie fond comme neige au soleil. Cette autonomie se rapproche néanmoins

TYPIQUEMENT SCANDINAVE

Facile d’accès, l’habitacle se veut accueillant et feutré, empreint d’une certaine sobriété. Volvo fait l’économie des fioritures inutiles. Choisis avec soin et assemblés impeccablement, les matériaux rehaussent le caractère haut de gamme du véhicule, en particulier les appliques en noyer, qui procurent une chaleur apaisante. Comme il se doit pour un véhicule de plus de 80 000 $, le XC90 profite de nombreuses caractéristiques de série, auxquelles s’ajoutent toutefois quelques options. Moyennant un supplément, les mélomanes pourront apprécier les qualités du système audio Bowers & Wilkins, qui transforme l’habitacle en salle de concert. ESSAI ROUTIER DE LA VOLVO

de celle d’un concurrent comme le BMW X5 xDrive45 e . La batterie du VUS peut également être chargée en roulant, par l’entremise du moteur à combustion du véhicule. Mais la consommation d’essence en souffrira légèrement. En combinant l’essence et l’électricité, le XC90 T8 Recharge consomme en moyenne un peu moins de 9 l/100 km.

Automobile / Jean-Pierre Bouchard

À l’avant, les occupants prennent place sur des sièges toujours parmi les plus confortables de l’industrie. Le conducteur trouve facilement une excellente position de conduite, profite d’une instrumentation numérique parfaitement lisible, de commandes à portée de main et d’une visibilité irréprochable.

Positionné verticalement, le grand écran tactile au centre de la console se manipule comme une tablette. Comme les icônes sont surdimensionnées, la navigation dans les différents menus demeure généralement intuitive. Le levier des vitesses nécessite une période d’adaptation pour s’en approprier la manipulation. Sur la version la plus cossue, il provient d’authentique cristal massif.

À l’arrière, les passagers ne sont pas en reste sur le plan du confort. En revanche, ceux qui accéderont aux sièges de la troisième rangée ne partageront pas cet avis. Une fois en position, ces sièges réduisent significativement l’espace utilitaire, par ailleurs généreux. Mais ils sont là, au cas. En choisissant l’option du châssis actif, on obtient une fonction permettant d’abaisser l’arrière du véhicule simplement en appuyant sur un bouton placé à l’intérieur du compartiment à bagages. Le chargement et le déchargement d’objets en sont alors facilités.

MARIAGE HEUREUX

Pour propulser ce XC90, Volvo utilise un moteur à 4 cylindres turbocompressé de 2,0 litres pour l’entrainement des roues avant et une motorisation électrique alimentée par une batterie au lithium-ion de 18,8 kWh pour celui des roues arrière. Combinés, ils fournissent une puissance de 455 chevaux et un couple de 523 lb-pi, ce qui suffit largement pour fournir d’excellentes performances. La boîte automatique à huit rapports fait preuve d’une grande discrétion.

Sur la route, ce XC90 se démarque par sa belle douceur de roulement. L’efficacité de l’insonorisation participe de la quiétude des personnes à bord. Volvo propose une conduite plus coulée que sportive. Légèrement ferme, la suspension gère néanmoins les inégalités de la route avec efficacité. Mais il faut probablement en accorder le mérite à la présence du châssis actif avec suspension pneumatique, qui contribue à améliorer l’agrément de conduite général.

L’année 2023 marque la fin du XC90. En attendant l’arrivée de son successeur, le T8 Recharge se veut un compromis raisonnable à un modèle entièrement électrique.

La Volvo XC90 T8 Recharge AWD 2023 en bref

/ Prix de départ : 85 884 $ (Core)

/ Prix du modèle essayé : 102 884 $ (Ultimate avec options)

Pour l’heure, les véhicules Volvo 100 % électriques comprennent le XC40 Recharge, le C40 Recharge et, au courant de l’année 2023, le EX90 2024

Le remplaçant du XC90 devrait procurer une autonomie de 460 km. L’utilitaire fera étalage de plusieurs technologies, ce qui fait dire à Volvo qu’il s’agit d’un ordinateur sur roues très perfectionné.

La Seigneurie du Triton

QUAND LE CŒUR CONNECTE AVEC LA NATURE

iL y a 130 ans, L’ingénieur ferroviaire aLexander Luders Light, qui avait suPervisé La construction du cheMin de fer entre québec et c hicouti M i, fondait L e t riton f ish and g a M e cL ub, au nord de La t uque, en h aute ­ Mauricie. Lieu auréo L é de P restige P our avoir reçu à une certaine éPoque La visite d’hoMMes d’état teLs que c hurchi LL , r ooseve Lt et t ru M an, une notoriété qui attire encore des P ersonna L ités connues. q ue L ques années a P rès L’aboLition des cLubs Privés en 1978, Le site a été acquis Par deux actionnaires de L a région de québec, dont giLLes treMbL ay. Par La suite, sa fiLLe annie et son conjoint nicoLas bernard ont Pris L a re L ève, ex PL oitant toujours avec Passion un territoire de 50 kM2 PerMettant une iMMersion dans une nature vierge riche d’activités aussi ressourçantes Les unes que Les autres. L’équiPe n’a qu’un but : offrir un séjour inoubLiabLe !

Située non loin de Lac-Édouard, La Seigneurie du Triton est accessible uniquement par voie maritime dans la dernière partie du trajet pour un dépaysement total. Nul véhicule motorisé ne trouble le calme, qui règne en maître. Serti au cœur d’une vaste aire de biodiversité protégée, le site abritant une douzaine de lacs est absolument magnifique, et l’auberge, plus que centenaire, est chaleureuse, hospitalière et confortable.

Le plein air à son meilleur

/ Pêche

/ Canot, rabaska, pédalo, kayak, paddle board

/ Sentiers de randonnée ou du coureur des bois (experts)

/ Une foule d’activités diverses

Pour la liste complète des activités : seigneuriedutriton.com

Annie Tremblay et Nicolas Bernard ont obtenu en 2021 le Prix d’excellence en tourisme Grand Bâtisseur de la part du ministère du Tourisme et de l’Alliance touristique du Québec.

« En 1995, mon père et moi remplacions au pied levé le directeur général, qui avait acheté une auberge, se souvient Annie Tremblay. Un matin, vers 6 h, avant que les clients se lèvent, alors que je contemplais la brume flottant sur le lac, j’ai soudain dit à mon père : "Cet endroit est exceptionnel ! Pourquoi ne pas nous installer ici à temps plein en famille ?" Surpris, il a répondu : "Occupe-toi de convaincre ta sœur, je vais faire de même avec ta mère." C’est ainsi que tout a débuté. Moi qui n’avais pas envisagé jusque-là de jouer un tel rôle dans l’entreprise, j’ai intuitivement choisi cette direction. J’y ai même rencontré mon conjoint Nicolas Bernard, un jeune chef originaire de La Rochelle, qui travaillait comme chef de cuisine au Triton pour quelques mois. Près de 30 ans plus tard, nos enfants personnifient la troisième génération. Félix, 19 ans, est guide de pêche et de plein air, Cloë, 17 ans, m’assiste à l’administration, et Alex, 14 ans, travaille en cuisine avec son cousin Étienne. Nous demeurons à Lac-Édouard, un village en voie de revitalisation dans lequel nous nous sommes beaucoup impliqués afin qu’on y trouve des services permettant d’y habiter en permanence, ce qui est le cas d’une partie de notre personnel. »

UNE AFFAIRE DE CŒUR

En haute saison, une quarantaine de mordus de la nature mettent l’épaule à la roue pour la bonne marche du site, ouvert six mois par année de mai à octobre même si quelques forfaits hivernaux sont

aussi proposés. « C’est une histoire de cœur depuis les tout débuts, non seulement à l’égard de la nature, mais aussi envers notre clientèle, à qui nous transmettons cette passion, explique M. Bernard. Nous faisons de même avec les gens que nous recrutons, car nous les choisissons d’abord pour leurs valeurs quand nous constatons qu’elles rejoignent celles de l’entreprise. Nous formons donc une grande et belle famille qui a à cœur la qualité de l’expérience vécue par nos visiteurs. » La Seigneurie du Triton propose aussi des formations dans le cadre d’ententes avec des écoles hôtelières internationales, permettant ainsi aux étudiants de participer à un stage à nul autre pareil, ainsi qu’avec les écoles forestières de La Tuque et Duchesnay en matière de protection du territoire faunique. L’implication du couple dans le domaine touristique lui a d’ailleurs valu, en 2021, le Prix d’excellence en tourisme Grand Bâtisseur de la part du ministère du Tourisme et de l’Alliance touristique du Québec, une reconnaissance que les principaux intéressés n’attendaient pas.

MARIER PLEIN AIR ET GASTRONOMIE

Cette nature sauvage est prodigue d’activités en tous genres (voir encadré) pour toutes les clientèles incluant les gens d’affaires. « Notre concept redéfinit le terme "pourvoirie" pour en faire une réalité qui se trouve à mille lieues du petit chalet où un groupe de gars passent quelques jours ensemble pour pêcher, image Annie Tremblay. D’ailleurs, plutôt que de quotas de poisson, nous préférons parler de quotas de plaisirs ! » Sur le plan de la restauration, la Seigneurie du Triton est certifiée Aliments du Québec et Tables gourmandes, et sa gastronomie n'a rien à envier aux grands restaurants de ville, assure Nicolas Bernard. « Notre table est très élaborée, précise-t-il. Étant donné notre éloignement, nous puisons le plus possible dans le grenier naturel tout autour de nous, et les produits du terroir sont préparés ici même. Nous comptons sur une équipe jeune et dynamique, toujours à la recherche de nouveautés, ainsi que sur des cadres responsables. »

Vous souhaitez vous évader un moment d'un quotidien trépidant ? Direction Lac-Édouard, en Haute-Mauricie. « Quand on nous demande si nous offrons une connexion Internet à l’auberge, nous répondons par l’affirmative, conclut Annie Tremblay, mais en prenant soin d’ajouter qu’une connexion entre les gens, et surtout avec la nature, est encore bien mieux ! »

Pour réserver votre séjour : 1893, chemin du Triton Lac-Édouard, La Tuque 819 653-2150 | info@seigneuriedutriton.com

qui dit été dit terrasses ! et à q uébec, on sait co MM ent Profiter de La beLLe saison grâce à L’offre bien Pensée de nos restaurateurs. f aites L a découverte de trois terrasses aux aMbiances uniques.

Trois terrasses, trois ambiances

RESTAURANT OPHELIA : AMBIANCE CHIC ET DÉCONTRACTÉE

Situé sur la Grande Allée, le restaurant Ophelia est l’arrêt gourmand des amateurs de fruits de mer et de bonnes pièces de viande. Véritable prolongement de son intérieur inspiré d’un yacht de luxe, la terrasse de l’établissement peut accueillir plus de 100 personnes tout l’été. Sur place, on vous propose de faire plaisir à vos papilles avec les plats phares d’Ophelia : l’assiette de pieuvre tendre et le boudin noir. Nouveauté dès cet été : le restaurant offrira deux salons privés de 10 et 30 places pour vous permettre de vous retrouver entre amis, en famille ou pour une rencontre d’affaires. L’idéal pour passer un moment en toute intimité.

BISTRO L’ATELIER : POUR LES FESTIFS

La Haute-Ville de Québec est parfaite pour profiter de l’été et de ses nombreux festivals. Si vous souhaitez poursuivre les festivités, c’est à L’Atelier qu’on vous donne rendez-vous. Avec son menu tout en fraicheur composé d’une vaste sélection de tartares et son ambiance unique invitant à la fête, vous passerez assurément un bon moment. Qui plus est, sa terrasse pouvant accueillir jusqu’à 120 personnes assises est aménagée avec soin, avec un toit couvert et des chauffe-terrasses, le confort étant une priorité absolue. Par ailleurs, l’équipe de L’Atelier vous proposera dès cet été une toute nouvelle piste de danse au rez-de-chaussée. L’endroit idéal pour bouger et déguster ce qui fait aussi la renommée de l’établissement : les cocktails de mixologie.

Rendez-vous à L’Atelier pour profiter de l’ambiance électrique de la Grande Allée.

L’ÎLOT REPÈRE GOURMAND :

LA NATURE À L’ÉTAT PUR

Pour déconnecter de la ville et prendre un bon bol d’air frais, direction L’îlot Repère gourmand, le restaurant de l’hôtel-resort Entourage sur-le-Lac. Dès l’arrivée, on s’y sent en vacances grâce à la magnifique vue qu’offre la terrasse sur le lac Beauport. Celle-ci, pouvant accueillir environ 90 convives, vous offrira d’ailleurs les plus beaux couchers de soleil en ville. Côté menu, il y en a pour tous les goûts grâce à la carte inspirée du marché et des produits locaux. Les fanas de BBQ seront ravis d’apprendre qu’une nouvelle cuisine extérieure sera aménagée sur la terrasse de L’îlot en mode cuisson 100 % sur le grill. Un concept tout à fait unique ! À cela s’ajoutera, dès juin, une nouvelle carte des vins et de cocktails ainsi qu’une programmation de spectacles live dont les détails seront annoncés sur les réseaux sociaux du restaurant.

Ces îles paradisiaques de la Polynésie française

qui ne rêve Pas de voguer à travers Les motus – îLots de sabLe coraLLien – et Les atolls – îLes d'un récif coraLLien – des archiPeLs de La PoLynésie française ? attendez­vous à être ébLouis Par ces PanoraMas de Lagons azur et de P itons rocheux Parse M és de nature Luxuriante, M ais aussi à toMber foLLeMent aMoureux de La destination. un PreMier PériPLe coMPrend souvent La découverte d’îLes ParMi Les 14 de L’archiPeL de La société (îLes du vent et s ous ­L e ­v ent). a fin de vous faire rêver à L ’un de vos PLus beaux voyages à vie, Prestige vous Présente deux grands cLassiques : tahiti et bora bora ! beauté et Luxe !

LA POLYNÉSIE FRANÇAISE EN QUELQUES MOTS

La Polynésie française est une collectivité de la République française située dans le Pacifique Sud, à mi-chemin entre l’Australie et l’Amérique centrale. Elle est composée de cinq archipels − Société, Tuamotu, Gambier, Australes et Marquises − regroupant 118 îles, dont 76 sont habitées. On y voyage idéalement de mai à octobre, soit pendant la saison plus sèche. Les températures (celles de l’eau aussi) y varient entre 25 et 27 degrés à longueur d’année.

Une plage de sable noir à Tahiti

L’une des trois chutes de Faarumai à Tahiti

© Ariane Arpin-Delorme

© Ariane Arpin-Delorme

Tahiti

Couronnée par des sommets majestueux, qui culminent jusqu’à 2 241 mètres, et ornée de vastes vallées et de pures rivières et cascades s’étendant sur 1 042 km², Tahiti est la plus haute et la plus grande île de Polynésie. Tel un papillon, elle se divise en deux ailes : Tahiti Nui et Tahiti Titi. La plupart de ses habitants résident près des côtes, laissant l’intérieur de l’île presque intact. Il faut donc oser sortir des sentiers battus pour profiter vraiment de tout ce que la plus jeune des îles a à offrir, en commençant par la plage de sable noir de Taharu’u, qui rappelle son sol volcanique.

QUOI FAIRE À TAHITI ?

Coup de cœur hébergement :

Te Moana Tahiti Resort

/ VISITER LE MARCHÉ DE MAPURU-A-PARAITA

Si le port est le poumon économique de Papeete, le marché en est le cœur. On y retrouve un artisanat varié fait de paniers tissés avec l’arbre de pandanus, de colliers confectionnés avec les fibres de la noix de coco, de sculptures aito tirées du goyavier, de jupes et de couronnes fabriquées avec la plante de l’auti (qui chassent les mauvais esprits). On y propose aussi la vente de plantes médicinales, d’essence de vanille, d’huile tout usage monoï, de fruits dont les oranges très chères proviennent de la vallée du Tamanu et sont cueillies selon la tradition. Prenez le temps de choisir vos perles de nacre noire afin de les transformer en bijou par la suite.

/ DÉCOUVRIR LE MARAE D’ARAHURAHU

Rénové et inauguré en 1954, le site archéologique du marae

Arahurahu permet d’avoir un aperçu de la religion ancestrale Ma’ohi avant l’arrivée des Européens. Le cadre, le calme et la beauté naturelle de la vallée de Tefa’aiti appellent au respect des lieux. À l’entrée, les visiteurs sont salués par deux ti’i ou tiki, des sculptures fabriquées en pierre ou en bois représentant un personnage mythique, mi-homme mi-dieu, et qui auraient donné naissance aux premiers humains.

/ VISITER LES MARAES

Les maraes servaient de lieu de rassemblement pour que les chefs puissent discuter entre eux, ainsi que pour célébrer les naissances et mortalités. On y pratiquait aussi des sacrifices humains avant les guerres, mais sans « spectacle », comme on ne voyait aucun bénéfice à faire souffrir. On souhaitait seulement amener la personne dans le monde de la nuit. Des suites de tant de migrations en mer, on ne conservait pas tant les os. En revanche, les pierres étaient très significatives et elles le sont encore aujourd’hui. Certains maraes sont situés près de la mer, afin d’aider à la bonne transition vers la mort.

Le jardin botanique Harrison Smith à Tahiti
Le lieu de culte Marae Arahurahu à Tahiti
© Ariane Arpin-Delorme
© Ariane Arpin-Delorme
© Ariane Arpin-Delorme

Bora Bora

Si l’une des premières images qui vous vient en tête en rêvant de la Polynésie est celle des bungalows/villas sur pilotis avec leur toit de chaume et leur plancher en verre, c’est tout à fait normal, puisque c’est à Bora Bora qu’on en trouve le plus; le premier hôtel sur pilotis a d’ailleurs vu le jour sur l’île de Moorea. De 1942 à 1961, Bora Bora représentait le seul lien de la Polynésie avec le monde extérieur grâce au

petit aéroport qu’on y avait fait construire. L’île semble surgir de l'océan comme une cathédrale, déployant de hauts pinacles verts, pointus et couronnés de nuages. Des plages de sable blanc parfaites s’allient à des eaux azurées où les poissons colorés animent les jardins de corail. Bora Bora représente la plus belle des poésies et le lieu le plus idyllique pour tous les romantiques du monde entier.

Coup de cœur hébergement : Conrad Bora Bora Nui

Randonnée à Bora Bora

QUOI FAIRE À BORA BORA ?

/ EXPLORER LA VALLÉE DE POVAI

Bien que l’île soit plus touristique, il est possible de sortir des sentiers battus en partant en randonnée sur l’île principale, le long des pentes tropicales du mont Otemanu où fleurissent des hibiscus qui changent quotidiennement de couleur à trois reprises. On croise notamment, dans la vallée de Povai, pas moins de 400 espèces de fougères, des avocatiers, des puas, arbres aux fleurs jaunes en trompette dont le bois est utilisé pour sculpter les tikis. Cachés au milieu de la jungle, 15 bunkers de stockage utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale et quatre batteries de canons y ont pris racine.

/ NAGER AVEC LES BALEINES À BOSSE

Chaque année, entre juillet et début novembre, les baleines à bosse migrent dans les eaux chaudes polynésiennes. Principalement à Moorea, mais aussi dans le lagon de Bora Bora; celles-ci viennent s’y reproduire ou y mettre bas. La Polynésie suit des mesures d’approche strictes quant à la protection des baleines et autres mammifères marins. Nager en leur compagnie est une chance inimaginable qui vous fera sûrement verser une larme !

Les bungalows sur pilotis du Conrad Bora Bora Nui, de jour et de soir.

Ce qu’évoquent

pour nous les rues

du Vieux-Québec

q uand nous M archons ici et L à dans L es rues du vieux­québec sises à L’intérieur des reMParts, une syMPathique MéLodie du grand charLes trenet nous vient souvent à L’esPrit : « dans Les rues de québec, Par teMPs gris, Par teMPs sec, j’aiMe aLLer nez au vent, cŒur joyeux en rêvant ». que de fois nous avons

Parcouru Les rues du vieux­québec, seuL ou guidant des grou P es. q ue de choses avons ­ nous a PP rises dans nos Lectures et recherches. chacune des rues éveiLLe en nous des évèneMents et des fantôMes. chacun a son vieux­québec. voici Le nôtre.

Dans la rue Saint-Jean, la plus passante du Vieux-Québec, c’est Gilles Vigneault qui me vient à l’esprit. « En descendant la rue Saint-Jean, j’ai rencontré mon père  » , chantait-il. C’est d’ailleurs dans une boîte à chansons de cette rue qu’il entama sa carrière.

Dans la côte de la Fabrique , un grand magasin bientôt bicentenaire, aux vitrines attrayantes, prolonge à nos yeux les magasins de l’ère victorienne.

Dans la rue Sainte-Famille, que longe l’imposant « pavillon des classes  » du Collège François-de-Laval, demeure l’entrée du vieux quartier latin.

Parcourir les rues Hébert et Couillard , c’est marcher sur l’ancienne terre de Louis Hébert et de son gendre Guillaume Couillard.

Rue Monseigneur-De Laval , nous avons souvent rêvé habiter la petite maison surmontée d’une girouette à l’angle de la rue Hébert. La résidence la plus pittoresque du VieuxQuébec.

La rue Sainte-Famille
La rue du Parloir

La rue de la Ménagerie rappelle l’époque où il y avait des poulaillers, écuries et étables à l’arrière des maisons. On se réveillait au chant du coq.

Dans la rue des Remparts, en plus de nous arrêter devant la maison du marquis de Montcalm, nous faisons maintenant un arrêt devant le banc public portant le nom de Suzanne Clermont, victime d’une triste soirée de l’automne 2020.

La rue Ferland demeure pimpante même si depuis longtemps on ne lit plus les livres de l’historien JeanBaptiste-Antoine Ferland.

Dans la rue Saint-Flavien, on ne peut point oublier l’historien François-Xavier Garneau qui y vécut ses dernières années.

La rue Hamel est toujours longée par les façades identiques des maisons des frères Hamel, des marchands rangés.

Curieuse rue Christie où les trottoirs sont si étroits que seuls les chats les utilisent.

La rue Garneau , quoiqu’assombrie par les arrières des commerces de la côte de la Fabrique, n’a pas perdu son charme victorien de l’époque de l’historien FrançoisXavier Garneau.

La rue Charlevoix, dominée par l’imposant mur des jardins des Augustines, a un aspect monastique.

Dans la côte du Palais, la maison du coin de la rue SaintJean a conservé au troisième étage une petite tablette qui attire notre attention : là fut longtemps une statue du général Wolfe.

La rue McMahon, avec sa croix celtique et son ancienne église St. Patrick’s, rappelle tous ces Irlandais qui ont fui la famine et la misère et ont fait de Québec leur ville d’adoption.

La rue de l’Arsenal, comme nous, attend impatiemment la restauration des « nouvelles casernes  » des armées française et britannique. Notre forteresse de Louisbourg à nous !

La rue Saint-Stanislas où l’ancienne église anglicane Trinity est devenue le Théâtre du Conservatoire d’art dramatique. Nous y avons vu s’épanouir des actrices et acteurs de grand talent.

La rue Sainte-Angèle où résida le violoniste Arthur Leblanc au tragique destin dont nous écoutons avec émotion ses beaux enregistrements des grands maîtres du violon.

Dans la rue Elgin, l’on peut encore apercevoir l’ancienne boutique de forge O’Sullivan où l’on a ferré tant de chevaux au temps où ces bêtes avaient des fers d’été et des fers d’hiver.

La rue McWilliams, où l’on pouvait jadis humer les bonnes gâteries du pâtissier William McWilliams.

La rue D’Auteuil restera gravée dans nos mémoires comme étant la rue où résidait René Lévesque (au 91 bis) lorsqu’il était premier ministre du Québec et où il vécut des jours heureux avec Corinne Côté.

La rue Christie
/ Jean-Marie Lebel Historien
© Fonds Daniel Abel

La rue Sainte­Ursule, autrefois célèbre pour ses nombreux médecins, est toujours dominée par son église néogothique Chalmers-Wesley, mais nous regrettons la fermeture des portes du charmant sanctuaire Notre-Dame-du-Sacré-Cœur.

L’ impasse Webster , comme l’indique son nom, ne mène nulle part. Des Webster firent fortune dans le commerce du charbon.

La rue du Parloir n’a guère changé depuis le XlXe siècle et on y entend encore les cris joyeux des élèves de l’École des Ursulines installée à cet endroit en 1642 par Marie de l’Incarnation.

Rue Donnacona , on ne peut oublier ce fier chef iroquoien de Stadacona sur les terres duquel débarqua Jacques Cartier.

Dans la rue des Jardins, on aimerait tant encore voir fleurir les arbres fruitiers des jardins des Jésuites et des Récollets.

La rue De Buade

La rue De Buade , c’était pour nous la rue de la vieille librairie Garneau, où craquaient sous nos pas les escaliers étroits menant aux mezzanines chargées de livres.

De par le monde, combien d’images du Vieux-Québec proviennent de notre rue du Trésor !

Rue Sainte-Anne, c’est dans la maison du docteur Fisher que fut accueilli Charles Dickens en 1842, l’un de nos auteurs préférés.

La rue Saint-Louis, habitée par la noblesse en Nouvelle-France et la bourgeoisie au XlXe siècle, en a conservé la majesté et la richesse.

Dans la rue du Corps-de-Garde, nous portons encore le deuil d’un vieil ami : « l’arbre au boulet », emporté par une cruelle maladie.

La rue Haldimand à la pente si prononcée que l’on doit surveiller où l’on met nos pas et qu’on y oublie de regarder les beaux points de vue.

La rue du Mont-Carmel
© Fonds Daniel Abel

La rue du Mont-Carmel, qui doit son nom à une montagne d’Israël, nous conduit à une toute petite montagne occupée par le pittoresque petit parc du Cavalier-duMoulin. On s’imagine y entendre encore tourner les ailes du moulin à vent de Denys de la Trinité.

La rue des Grisons rappellerait l’époque où, à dos d’ânes gris, on amenait le blé à moudre au moulin à vent de Denys de la Trinité. C’est peut-être une légende, mais elle éveille encore des souvenirs.

La rue de la Porte , qui domine le jardin des Gouverneurs et le monument WolfeMontcalm, fait référence à une porte depuis longtemps disparue et dont nous n’avons jamais vu d’illustration…

L’avenue Sainte-Geneviève est entrée dans l’histoire pour sa grande maison Têtu où la famille de Charles de Koninck a accueilli Antoine de Saint-Exupéry, l’éternel auteur du toujours jeune Petit Prince

La rue de Brébeuf, pentue et peu connue, était habitée par le premier ministre Honoré Mercier lorsqu’il dirigeait les destinées de sa province.

La côte de la Citadelle est la seule voie qui donne accès à la Citadelle, édifiée pour protéger notre ville contre les Américains et qui aujourd’hui leur ouvre toutes grandes ses portes. Il vaut mieux la paix que la guerre !

L’avenue Saint-Denis, aux riches maisons faisant face aux verdoyants glacis de la Citadelle, a toujours sa grande porte cochère (au 14) par où sortaient les rutilants attelages de J.F. Turnbull.

La terrasse Pierre-Dugua-De Mons, dont le nom rappelle celui qui finança la fondation de Québec par Champlain, domine la terrasse Dufferin et offre un point de vue exceptionnel sur le fleuve.

L'avenue Saint-Denis
© Fonds Daniel Abel

Les causes de Prestige

L’ENCAN D’ART DE LA DAUPHINE – 3E ÉDITION

Encan virtuel interactif du 5 au 21 mai, présenté par Desjardins Caisse de Québec, au profit de la Fondation Maison Dauphine.

Rendez-vous sur ladauphine.org pour acquérir de magnifiques œuvres d’art au profit des jeunes de la rue en difficulté de Québec.

SPECTACLE-BÉNÉFICE LE PETIT BLANCHON EN FOLIE 2023

Présenté par la Caisse Desjardins des Rivières de Québec, au profit de la Fondation Le Petit Blanchon.

Jeudi 25 mai dès 17 h

LaScène Lebourgneuf

Huit personnalités monteront sur scène pour interpréter une chanson de leur choix

Achat de billets : fondationlepetitblanchon.com

7E RANDONNÉE JIMMY PELLETIER

En soutien à Adaptavie ainsi qu’à d’autres organismes qui viennent en aide aux personnes vivant avec des limitations physiques et intellectuelles ou ayant un trouble du spectre de l’autisme au Québec.

Du 28 juin au 1er juillet 2023

Défi : les participants pédaleront 500 km en 4 jours, de Lac-Beauport à Baie-Comeau.

Pour faire un don : larandonneejimmypelletier.com

Coprésidence d’honneur : Rémy Martineau, v.-p. et directeur Électricité, TBC Constructions, et Martin Coulombe, v.-p. Construction, Pomerleau.

MONTANT

RECORD POUR

LE 15E DÉFI SKI LEUCAN

C’est un montant record de 325 000 $ qui a été amassé le 25 mars dernier à la Station touristique Stoneham à l’occasion du 15e Défi ski Leucan coprésenté par Fenplast et Desjardins. Plus de 500 participants ont dévalé les pistes pour aider les enfants atteints de cancer et leur famille à remonter la pente.

La chanteuse Jeanick Fournier, grande gagnante de Canada's Got Talent 2022, sera juge et offrira une performance spéciale à la fin de la soirée.

Nancy

,

et Laurie

De Leucan :
Dombrowski
Laurie-Anne Giguère
Gingras, accompagnées d’Annabelle Guay (3e à partir de la gauche), la jeune porte-parole âgée de 12 ans, atteinte d’une leucémie aiguë lymphoblastique.
© Olivier Mura

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