Magazine Prestige | Juin 2024

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RAPHAËLLE BÉRUBÉ

JOËL BÉRUBÉ

ALEX-ANN BÉRUBÉ

AUDIOPROTHÉSISTES

Spécial femmes d'audace

Restauration

Armand

ARVI

Champlain

Tourisme & voyage

Ripplecove Hôtel & Spa

Croisières de luxe

Les îles Vierges britanniques

BÉRUBÉ AUDIOPROTHÉSISTES

Expertise comptable, financière, légale et stratégique

Acquisition et intégration de talents

Finance corporative

Gestion stratégique des ressources humaines

Groupe d’intervention comptable

Immigration

Insolvabilité

Intelligence d’affaires

Juricomptabilité

Marketing, études et stratégies d’affaires

Processus, systèmes d’information, risques et contrôles

Redressement d’entreprises

Réseau Mallette

NOS PROFILS D’AFFAIRES

En page couverture : Raphaëlle Bérubé, Joël Bérubé et Alex-Ann Bérubé, audioprothésistes.

© Marjorie Roy, Optique Photo

La liberté d'oser !

Je devais avoir 12  ans lorsque ma mamie, sylvianne, m’a raconté qu’à cet âge, et malgré le fait qu’elle adorait l’école, elle avait dû arrêter de s’instruire pour aider sa mère à tenir maison. Je me souviens d’avoir trouvé ça terrible et d’avoir ressenti un sentiment de colère devant cette in J ustice qu’elle avait vécue. i l ne faut pas retourner très loin dans le passé pour réaliser combien la destinée des femmes a évolué depuis cent ans. certains diront que beaucoup de chemin reste encore à faire, mais là n’est pas mon propos.

En préparant l’édition que vous vous apprêtez à parcourir, et plus précisément le dossier femmes d’audace, je me suis demandé : « Qu’est-ce que l’audace ?  » Hardiesse qui ne connaît ni obstacle ni limites , trouve-t-on dans Larousse. Toutefois, la définition inclut également le courage. Effectivement, en y réfléchissant bien, l’audace est le corollaire du courage, et cette aptitude, nous la portons toutes et tous en nous. En effet, l’audace, c’est avoir le courage de foncer même si on a peur, choisir d’y aller même si la route est parsemée d’embûches et que l’horizon est incertain. Faire preuve d’audace, c’est sortir de sa zone de confort et déployer tous les efforts possibles pour atteindre son objectif. Cela dit, cette détermination est aussi une question de choix. Cette liberté de choisir que ma mamie qui a dû quitter l’école contre son gré n’a pas eue. C’était comme ça à cette époque, il n’y avait pas d’alternative.

JUIN 2024 Vol. 29, no 2, 241e parution

PUBLIÉ PAR : Antidote Médias

RÉDACTRICE EN CHEF

Valérie Noël-Létourneau redaction@magazineprestige.com

COORDONNATRICE DE PRODUCTION

Christine Rivest info@magazineprestige.com

VICE-PRÉSIDENTE DES VENTES

Alexandra Leduc alexandra.leduc@lantidote.com 418 805-9692

COLLABORATEURS

Ariane Arpin-Delorme

Patrick Boisvert

Jean-Pierre Bouchard

Cendrine Chénel

Nathalie Clark

Paméla Egan

Jean-Marie Lebel

Gilles Levasseur

Johanne Martin

Marie-Claude Savoie

Marie-Josée Turcotte

CORRECTION ET RÉVISION

Gilles Levasseur

PRODUCTION, GRAPHISME Atelier 480

PHOTO PAGE COUVERTURE

© Jacques Fortin, Antidote Médias

Alors, si le courage fait naître l’audace, que trouve-t-on derrière quand on fouille un peu ? La confiance en ses moyens. Indécision et courage ne font pas bon ménage. Et qu’y a-t-il derrière la confiance en soi ? La connaissance de qui on est, ce qui crée la conviction intérieure. Bien difficile de croire en soi sans se connaître, sans « re-connaître  » son talent fondamental. Qui penserait à ériger une maison sur une fondation sablonneuse ? D’ailleurs, beaucoup d’audacieux diront que cet élan, ils l’ont ressenti très tôt dans leur vie. Heureusement aujourd’hui, le libre choix des femmes leur ouvre tout grand les horizons de qui elles veulent devenir, les possibilités sont infinies… Au fait, audace n’est-il pas un nom… féminin ?

C’est ce que vous constaterez en lisant les profils de nos neuf femmes d’audace. Elles appartiennent à différentes générations, évoluent dans différents domaines, mais elles ont toutes choisi de foncer et d’oser. Et les résultats ont été au rendez-vous. En terminant, en tant que mère de deux jeunes enfants, une fille et un garçon, je me réjouis de constater qu’ils peuvent aujourd’hui s’inspirer de différents modèles de courage, de libre arbitre et de confiance en soi pour oser eux-mêmes rêver…

Marjorie Roy, Optique Photo

PHOTOGRAPHIES

Hélène Bouffard, photographe

Marie-Pierre Ferland, Zazoom Photo

Jacques Fortin, Antidote Médias

Michael Monaco, photographe Marjorie Roy, Optique Photo Kim Spalding, photographe

IMPRESSION Solisco

DISTRIBUTION RÉSIDENTIELLE ET COMMERCIALE Postes Canada

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada ISSN-1205-6707

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec

Magazine Prestige 6500, boul. Pierre-Bertrand, bureau 200 Québec (Québec) G2J 1R4

Téléphone : 581 981-9555 magazineprestige.com

Cette édition est distribuée à 20 000 exemplaires.

Les opinions émises dans les articles publiés par le magazine Prestige n’engagent que leur auteur.

Une publication de

Une ambiance festive pour les 25 ans d’Un Fauteuil Pour Deux

Le 11 avril dernier, toute l’équipe de la boutique et de la firme de design intérieur Un Fauteuil Pour Deux a reçu en grand sa plus fidèle clientèle ainsi que les médias, dont le magazine Prestige , afin de célébrer son quart de siècle dans l’ambiance feutrée et très design de sa boutique située sur le boulevard Laurier. À cette occasion, Nancy Ricard et Charlie Gaudreau, mère et fille, mais aussi copropriétaires depuis 2022, ont dévoilé leur toute nouvelle collection de mobilier haut de gamme Thérapie Extérieure, de l’ameublement stylisé pour la vie extérieure, mais également pour l’espace intérieur.

Rendez-vous en boutique ou sur unfauteuilpourdeux.com pour découvrir la collection Thérapie Extérieure.

La dynamique équipe d’Un Fauteuil Pour Deux : Gabrielle Neiderer, Charlie Gaudreau, Nancy Ricard, Alexandra Brodeur et Isabelle Ste-Marie.

L’évènement a donné lieu à de belles rencontres autour d’un verre accompagné des délicieuses bouchées du service traiteur du restaurant La Bête, voisin de la boutique.

L’ambiance festive a été assurée par la formation Sax & Beats, sous la direction artistique de Bellita.

LA DIFFÉRENCE GENESIS

Passion QC.

L’OPHELIA FÊTE SES 7 ANS

Félicitations à l'Ophelia qui a célébré son septième anniversaire avec une soirée mémorable alliant haute gastronomie et générosité. Ce moment unique a été partagé avec leurs chers clients, partenaires et collaborateurs. Ils ont d’ailleurs profité de l’événement pour remettre un don de 25 000 $ à Leucan. Bravo pour ces 7 merveilleuses années !

6 e ÉDITION DES LAURIERS DE LA GASTRONOMIE QUÉBÉCOISE

La Tanière3 a remporté les grands honneurs au gala de la gastronomie québécoise en étant désignée Restaurant de l’année. En plus de cette reconnaissance ultime, Simon Faucher, toujours de la Tanière3, a quant à lui été nommé mixologue / bartender de l’année. Une autre entreprise de la région s’est illustrée lors de cette soirée, Éric Borderon de la boulangerie Borderon et Fils s’est vu remettre le prix de boulangerie de l’année. Bravo aux deux lauréats !

NOUVELLE IMAGE DE MARQUE POUR LA FONDATION DE L’ACADÉMIE SAINT-LOUIS

Le 10 avril dernier s’est tenu le cocktail des Piliers, et c’est lors de cet événement phare que monsieur Daniel Simard, président de la fondation, en a fait le grand dévoilement. L’organisation avait la même identité visuelle depuis sa création en 1999. Cette nouvelle image, qui a été développée par le Service des communications de l’Académie Saint-Louis, reflète l’évolution de la marque tout en illustrant son héritage. Elle incarne l’engagement envers l’éducation de qualité, l’excellence scolaire, l’identité institutionnelle et la relation de confiance avec la communauté scolaire.

DEUX RESTAURANTS ET DEUX BARS DE LA RÉGION PARMI LES MEILLEURS AU PAYS

Le magazine Canada’s 100 Best a dévoilé sa liste des meilleures adresses au pays et quatre établissements de la Capitale-Nationale en font partie. Dans la catégorie meilleurs restaurants, la Tanière 3 s’inscrit au 60e rang alors que le ARVI se classe au 89 e. Dans la catégorie meilleurs bars, le JJacques occupe le 16e rang suivi du 1608 en 41e place.

Félicitations à ces quatre entreprises qui font rayonner la cuisine et le talent d’ici !

Jonathan Ollat , Karina Turcotte de Leucan, Fabio Monti et Alexandre Grenier
© Paul Ducharme

Le repas le plus cher du monde à un demi-million de dollars !

s eriez-vous prêt à débourser un demimillion de dollars pour manger la tête dans les étoiles ? l e leader en matière d’expériences de voyage spatial de luxe, s pace vip , s’est associé au chef étoilé michelin rasmus munk pour créer l’expérience suprême. e n effet, il est maintenant possible d’embarquer à bord d’une odyssée culinaire immersive sans précédent vers le cosmos à quelque 100 000 pieds d’altitude.

À bord de ce vaisseau spatial, six gourmets explorateurs auront la chance, dès l’année prochaine, de participer à un repas d’exception dans l’espace.

Connu pour son restaurant gastronomique holistique et très immersif, Alchemist, le chef Rasmus Munk a deux étoiles

Michelin à son actif, et son restaurant basé à Copenhague est classé parmi les cinq meilleurs du monde.

EXPÉRIENCE GASTRONOMIQUE STRATOSPHÉRIQUE

La limite de l’extraordinaire doit toujours être repoussée plus loin dans le monde de la gastronomie, et cette tendance est appelée à prendre une toute nouvelle dimension grâce à l’entreprise SpaceVIP. Ce repas intergalactique aura lieu en 2025 à bord du vaisseau spatial Neptune de la compagnie Space Perspective. La capsule écoresponsable propulsée par de l’hydrogène renouvelable via un énorme ballon, sans fusée, lui permettant de flotter dans l’atmosphère, accueillera six passagers qui pourront savourer le repas de leur vie. Le voyage de six heures s’amorcera à partir de la Space Coast en Floride et coûtera 495 000 $ US le billet. Chaque passager sera habillé par la maison de couture française Ogier, qui confectionnera des tenues sur mesure conçues à l'aide d'une technologie de pointe développée spécifiquement pour cette mission.

LE PREMIER REPAS ÉTOILÉ MICHELIN

DANS L’ESPACE

Rasmus Munk est un chef étoilé Michelin et copropriétaire du célèbre restaurant Alchemist à Copenhague, qui est classé parmi les cinq meilleurs établissements au monde. Il préparera un repas gastronomique composé de plusieurs plats inspirés du rôle qu’a tenu l’exploration spatiale au cours des 60 dernières années.

Les richissimes clients pourront déguster les créations du chef reconnu pour sa cuisine, qui repousse les limites et ce, tout en regardant le lever du soleil à l’horizon de la courbure de la terre. L’appareil sera doté d’un réseau sans fil, ce qui leur permettra de diffuser leur expérience en direct ainsi que de garder contact avec leurs proches sur terre pendant leur vol.

SpaceVIP fera sous peu l’annonce des dates de ce voyage culinaire révolutionnaire aux confins de l’espace. L’entreprise devra trouver six gourmets aux poches très profondes, qui seront prêts à débourser de gros sous pour vivre un exploit astronomique unique au monde. Comme le chef l’a exprimé sur son compte Instagram : « Ça va être fou ! »

Voici l’une des créations du chef ! Une infusion sucrée de fleurs de cerisier a été transformée en une fine membrane ronde ressemblant à une goutte d'eau. La sphère encapsule une fleur de cerisier. Les saveurs sont aromatiques, sucrées et légèrement salées.

Doté d'une capsule pressurisée soulevée doucement par un SpaceBalloon et non par une fusée, le vaisseau spatial emmènera les passagers à 100 000 pieds au-dessus du niveau de la mer.

Tous les bénéfices de l'expédition seront versés à la Space Prize Foundation, dédiée à la promotion de l'égalité des sexes dans la science et la technologie.

Affaires / Profil

Bérubé audioprothésistes… bien entendu !

redonner le plaisir de l’audition : voilà la mission que s’est donnée Joël bérubé. sa passion, il a auJourd’hui le bonheur de la partager avec ses filles, raphaëlle et alex-ann, récemment associées dans l’entreprise qui fête ses 30 ans. changement de nom et image rafraîchie, bérubé audioprothésistes écrit une nouvelle page de son histoire.

Joël Bérubé, Raphaëlle Bérubé et Alex-Ann Bérubé, audioprothésistes.

© Hélène Bouffard

Reconnue pour son approche humaine et pour ses services de proximité qui contribuent à créer des liens de confiance avec ses patients, l’entreprise amorce un nouveau chapitre de son existence. À la suite du départ à la retraite de Josée Brassard et pour marquer l’entrée de Raphaëlle et d’AlexAnn dans l’actionnariat, Bérubé Brassard audioprothésistes devient Bérubé audioprothésistes. Cette relève familiale est bien sûr accueillie avec enthousiasme.

« J’ai longtemps rêvé que mes filles suivent mes traces, sans toutefois les pousser. Je leur disais toujours que j’avais une belle profession, avec un côté très humain et en même temps un volet entrepreneurial. Ma mère est sourde profonde depuis l’âge de cinq ans après avoir contracté une méningite. C’est quelque chose qui m’interpellait de pouvoir l’aider à entendre et je crois que ça a aussi été une source de motivation pour mes filles », relate Joël Bérubé.

UNE HISTOIRE DE FAMILLE

L’entreprise représente d’ailleurs une véritable histoire de famille. Non seulement Raphaëlle et Alex-Ann ont rejoint leur père dans le métier et l’actionnariat, mais le neveu et filleul de M. Bérubé, Samuel Drouin, également audioprothésiste, dirige la clinique de Saint-Georges à titre de propriétaire franchisé. L’épouse de Samuel – qui est la meilleure amie d’études de Raphaëlle et qui les a présentés l’un à l’autre – a elle aussi embrassé la profession et y travaille.

« Bérubé audioprothésistes compte actuellement six cliniques – Lebourgneuf, Sainte-Foy, QG Sainte-Foy, Lévis, Loretteville et Saint-Georges – et nous avons des visées d’expansion à Beauport. Mon petit-cousin – oui, oui, un autre audioprothésiste ! – serait lié à la nouvelle adresse. À cela, j’ajouterais que mon épouse fait aussi partie de cette belle aventure comme directrice des ressources humaines. Elle est beaucoup impliquée dans l’entreprise. »

DES VALEURS BIEN ANCRÉES

Le 30 e  anniversaire du fleuron en santé auditive s’accompagne d’une identité visuelle qui a été revue pour dégager une image plus contemporaine et colorée. Celle-ci s’arrime avec le dynamisme de l’équipe en place, composée de 35 employés. Joël Bérubé mise sur des valeurs familiales empreintes de respect, d’accessibilité, de bienveillance et d’écoute qui ont fait la renommée de l’entreprise. Pour lui, ceux qui consultent sont des patients, et non des clients.

« Même si l’entreprise a grandi au fil des ans, notre approche est demeurée professionnelle et dévouée, dit-il. Notre expertise et notre passion nous permettent de redonner le plaisir de l’audition aux gens. Autant nous sommes proches de nos patients, autant nous le sommes de notre personnel. Fait intéressant : nous avons des employés dont les enfants ont travaillé comme adjoints et qui font leur cours comme audioprothésistes; ils arrivent l’an prochain ! »

UNE PRISE EN CHARGE COMPLÈTE

Chez Bérubé audioprothésistes, tous les patients sont complètement pris en charge par un professionnel qui les accompagne dans l’ensemble du processus. Bien au fait du dossier, cette personne devient une référence en créant un lien de confiance. « C’est très gratifiant d’aider les gens à améliorer leur qualité de vie. Malheureusement, il s’écoule en moyenne sept ans avant qu’une personne décide de passer à l’action », commente l’audioprothésiste.

Pour Joël Bérubé et son équipe, offrir un service rapide et efficace tient à la possibilité, pour le patient, de réaliser tout le processus sous un même toit. Grâce à la collaboration qui s’est établie avec les audiologistes de la Clinique MultiSens et des médecins otorhinolaryngologistes (ORL), cette formule accélère beaucoup le cheminement du dépistage au diagnostic, jusqu’au choix de l’appareil.

©
Hélène Bouffard

DISCRÉTION, CONFORT ET TECHNOLOGIE

Avec le vieillissement de la population, les audioprothésistes répondent à un besoin qui ne cesse de croître. Déjà, au départ, une personne sur dix, tous âges confondus, éprouve des problèmes d’audition. À partir de 50 ans, c’est une sur neuf, à 65 ans, une sur trois et à 75 ans, un individu sur deux est malentendant. La prothèse auditive a longtemps été mal aimée – plus que la lunette –, mais aujourd’hui, une surdité se remarque davantage qu’un appareil.

« De la même façon qu’une lunette est esthétique, la prothèse auditive peut maintenant être très discrète. Il est plutôt rare qu’on ne puisse pas bien la dissimuler, mentionne M. Bérubé. Le confort est là aussi, tout comme la technologie. Auparavant, l’ajustement se faisait avec deux petites vis. De nos jours, on se connecte sans fil à l’ordinateur et on utilise l’intelligence artificielle. Et si le patient ne veut pas avoir à remplacer les piles, il en existe des rechargeables. »

© Hélène Bouffard
© Hélène Bouffard

PLUSIEURS BÉNÉFICES

Même s’il considère que les gens attendent encore trop avant de prendre rendez-vous pour un dépistage auditif – le service est offert gratuitement dans les six cliniques –, Joël Bérubé constate, en 35 ans de carrière, une plus grande sensibilisation qui se traduit par certains progrès. À l’instar d’autres professionnels de la santé, l’audioprothésiste quitte parfois aussi, valise à la main, pour effectuer des journées de dépistage dans des résidences pour aînés.

Il faut savoir que la perte auditive est associée à une accélération de 30 à 40 % du déclin cognitif et à une augmentation de 24 % du risque de troubles cognitifs, comparativement à une fonction auditive normale. « Il est prouvé qu’une personne appareillée est plus stimulée par ce qui se passe autour d’elle et présente moins de risque de dégénérescence cognitive prématurée. Quelqu’un qui entend mal a tendance à s’isoler », accrédite l’audioprothésiste.

M. Bérubé précise en outre que la prothèse auditive peut aider à masquer les acouphènes. La majorité des gens ayant un problème auditif devrait bénéficier de deux prothèses auditives. Il ajoute que la durée de vie d’un appareil est d’environ cinq ans. Des avancées technologiques en matière de prothèses auditives peuvent maintenant mieux faire comprendre les gens en milieux bruyants. C'est-à-dire que l'appareil est capable de distinguer, en partie, la parole du bruit. Selon le type de prothèse choisi, le coût unitaire peut varier de près de 1500 à quelques milliers de dollars. Des crédits d’impôt remboursables sont disponibles.

REDONNER AU SUIVANT

Parce qu’il s’estime choyé par la vie, Joël Bérubé se fait un devoir de redonner au suivant. Pendant 11 ans, il a agi comme président d’honneur de la classique de golf de la Fondation Sourdine pour l’École oraliste de Québec. Il a également donné de son temps à l’Association des personnes avec une déficience de l’audition en réalisant des missions d’une journée lors desquelles il a appareillé des personnes moins nanties avec des prothèses récupérées.

« Pour le reste, je parle encore de ma profession avec passion, conclut l’audioprothésiste. Je souhaite qu’avec l’arrivée de mes deux filles comme associées, nous consoliderons une vision d’avenir pour l’entreprise, l’une ayant hérité de mon côté humain, et l’autre étant plus business. J’aimerais qu’il y ait une pérennité à tout ce qui a été bâti, et pourquoi pas une troisième génération ? J’ai quatre petits-enfants et je rêve qu’ils prennent la relève. »

« Je souhaite qu’avec l’arrivée de mes deux filles comme associées, nous consoliderons une vision d’avenir pour l’entreprise, l’une ayant hérité de mon côté humain, et l’autre étant plus business. »

– Joël Bérubé

Pour en savoir davantage :

Lebourgneuf : 1280, boul. Lebourgneuf, bureau 100

Sainte-Foy : 3773, rue du Campanile

QG Sainte-Foy : 990, route de l’Église, bureau 406

1 866 444-0055 | cliniquesberube.ca

Promouvoir la profession

À l’échelle de la province, les audioprothésistes sont encore peu nombreux – environ 550. Au Québec, le programme de DEC spécialisé en audioprothèse est offert dans deux cégeps, le Collège de Rosemont et le Cégep de La Pocatière. En plus de s’être donné pour mission de redonner le plaisir de l’audition, Joël Bérubé s’emploie aussi à promouvoir la profession. « Il n’y a pas beaucoup d’audioprothésistes et pourtant, c’est une très belle profession, avec un excellent taux de placement, un horaire de travail qui est intéressant et un bon revenu. »

Lévis : 5700, boul. Étienne-Dallaire, bureau 100

Loretteville : Clinique médicale Loretteville, 11 000, boul. de l’Ormière, bureau 150

Saint-Georges : 919, 150e Rue

Affaires / Profil /

Les cliniques Böca

LA PETITE SÉDUCTION , VERSION SOINS DENTAIRES

Gilles Levasseur
Dr Jason Battah, D.M.D.

Louise Côté, assistante dentaire; Jonathan McKnight, de la compagnie Henry Schein; Guylaine Guimont, H.D.; Dr Jason Battah, D.M.D.; Dre Évelyne Blais, D.M.D.; Dr Jean-Philippe Levesque, D.M.D.; Dre Laura Picard, D.M.D.; Dr Jean-Pierre Bouffard, D.M.D.; Joffrey Depres, gestionnaire des cliniques; Marie Noël, relationniste des cliniques, et Maude Baillargeon, assistante dentaire.

pendant 12 saisons, la télésérie estivale

La Petite Séduction a fait le tour du québec alors que chaque semaine, un village tentait de séduire un artiste québécois en vantant ses attraits. après une décennie de réflexion, le dentiste Jason b attah a appliqué il y a deux ans ce concept au domaine de la dentisterie en créant le réseau des cliniques b öca ( bouche en espagnol), initiative visant à accroître l’accessibilité aux soins dentaires dans l’axe montmagny-gaspé. l’idée est simple : offrir à la relève une formule de présence en région à temps partiel ou en rotation. « nombre de diplômés sont attirés par une pratique hors des grands centres, mais sans nécessairement vouloir s’y établir, résume d r b attah, d’où l’intéressant compromis que nous leur proposons. l ’ob J ectif ultime est de promouvoir l’engagement envers notre profession et surtout de desservir adéquatement la population. » les résultats sont déJà au rendez-vous.

En matière de soins dentaires, la situation est particulièrement préoccupante dans l’axe de l’Est, au sud du Saint-Laurent. En tenant compte des départs imminents à la retraite, la charge professionnelle d’un dentiste, qui comporte habituellement une moyenne se situant entre 1500 et 2000 patients, excède

largement 4000 dossiers, d’où des fermetures précipitées, les ressources étant souvent à bout de souffle. En 2017, ce ratio s’établissait à environ 3400 patients par dentiste dans cette vaste région, preuve de la détérioration de l’accessibilité. En considérant les départs prévus à la retraite des dentistes au cours des prochaines années, cette proportion passera probablement la barre des 6000 patients/dentiste, une réalité qui n’est pas tenable. La plupart des cliniques n’acceptent donc plus de nouveaux patients, et il est fréquent que l’on doive rouler de longues heures rien que pour un nettoyage ou une simple obturation. À défaut de quoi il faut vraiment s’armer de patience, car l’attente peut s’allonger jusqu’à 18 mois avant une consultation. « Poussé par ce constat de déséquilibre dans l’offre de soins et mon engagement envers ma profession, je me suis donc demandé comment je pouvais contribuer concrètement à résoudre les problèmes, explique le Dr Jason Battah, bien connu dans la région de Québec dans le domaine de l’implantologie. Le Regroupement des cliniques Böca est certes tout jeune, mais je pense qu’il constitue un pas dans la bonne direction, car jusqu’à maintenant, la plupart des incitatifs visant à attirer la relève en région dans le domaine de la médecine dentaire n’ont guère porté fruit. » L’Association des chirurgiens-dentistes du Québec, l'Ordre des dentistes, Dentistes Propriétaires du Québec et même le ministère de la Santé ont tenté au fil des ans de conscientiser la population et d’inciter les nouveaux diplômés à s'enraciner en région. « L’ennui, ajoute le dentiste, c’est que pour un jeune professionnel n’étant pas natif d'une région, ce genre de dépaysement représente une grosse bouchée en matière de changement. »

© Marie-Pierre Ferland, Zazoom Photo

D r  Jean-Philippe Levesque , D.M.D.; Elisabeth Nadeau , H.D.;

D r  Jason Battah , D.M.D.; Joffrey Depres , gestionnaire des cliniques; Marie Noël , relationniste des cliniques, et Maude Baillargeon , assistante dentaire.

UNE PRATIQUE À TEMPS PARTAGÉ

© Marie-Pierre Ferland, Zazoom Photo

Dr Jason Battah, D.M.D.; Dre Évelyne Blais, D.M.D.; Dr Jean-Philippe Levesque, D.M.D.; Dre Laura Picard, D.M.D., et Dr Jean-Pierre Bouffard, D.M.D.

De concert avec des cliniques partenaires , l’objectif est de recruter de jeunes professionnels en leur proposant une pratique partagée entre un grand centre — incidemment Québec/Lévis — et une localité régionale, selon une fréquence de deux semaines par mois en alternance, l’hébergement étant assuré par le regroupement en plus d’une prime à la rémunération. « Nous espérons qu’un certain nombre d’adhérents à notre formule, en vivant les deux réalités géographiques, trouveront finalement leur compte dans une région pour son cadre de vie différent et ses avantages particuliers, car l’expérience directe vient souvent à bout des préjugés les plus tenaces, affirme Dr Battah. Toutefois, un tel écosystème nécessite l’implication de plusieurs cliniques, qui sont appelées à fonctionner comme des succursales d’une seule entité, avec des professionnels animés d’une mission sociale et conscients des enjeux qui la sous-tendent. J’imagine, par exemple, un patient de Mont-Joli en situation d’urgence dentaire, qui accédera en ligne au portail du réseau, et qui se verra offrir diverses possibilités de consultation rapide dans quelques points de service. Il s’agit d’une toute nouvelle vision des choses, car traditionnellement, chaque clinique s’affaire à maximiser ses activités et sa rentabilité, alors que notre modèle intégré vise avant tout la rapidité du soin et l’accessibilité sur un territoire plus étendu. Le patient d’abord ! »

Jonathan McKnight , de la compagnie Henry Schein;
© Marjorie Roy, Optique Photo

DES RÉSULTATS CONCRETS

L’année dernière, le regroupement a débuté avec deux cliniques participantes, l’une à Lévis et l’autre à Matane. Deux jeunes dentistes de la cohorte 2023, les Drs MaximeOlivier Lavigne et Jean-Philippe Levesque, y assurent une pratique partagée. « Fait à noter, raconte Dr Battah, la clinique de Matane était à vendre depuis sept ans, et son propriétaire s’apprêtait à fermer boutique faute d’avoir pu, malgré tous ses efforts, trouver quelqu’un pour assurer la relève. Heureusement, l’histoire s’est bien terminée, et ses 4000 dossiers ne se sont pas retrouvés orphelins du jour au lendemain, ce qui représentait un premier résultat tangible et encourageant.  » Par ailleurs, deux nouvelles dentistes, les D res Évelyne Blais et Laura Picard, ont été recrutées cette année, ce qui a permis d’élaborer un horaire avec d’autres cliniques partenaires à Amqui, Rivière-du-Loup et Montmagny, tandis que des discussions sont en cours avec un dentiste-propriétaire de Chandler. « Même si nous sommes encore à structurer l’équipe et consolider le réseau de partenaires, poursuit Dr Battah, l’objectif à moyen terme est de recruter suffisamment de professionnels pour assurer une relève et une pérennité de soins dans au moins sept ou huit points de services jusqu’en Gaspésie. »

MENTORAT ET PARTENARIAT

Le principe des cliniques Böca comporte aussi des avantages en termes de formation et de mentorat. « Nos dentistes partenaires sont des professionnels très expérimentés qui agissent comme mentors auprès de nos jeunes, précise Jason Battah. Cet encadrement représente pour eux un intérêt supplémentaire à se joindre à l’équipe. Je comprends parfaitement leur situation, car j’ai moi-même bénéficié énormément du mentorat de la part de plusieurs dentistes au début de ma carrière, et j’ai envie de redonner au suivant, non pas dans un environnement isolé, mais à une échelle régionale, pour le bien d’un plus grand nombre de patients. » Selon lui, cette démarche se veut un appel au ralliement des troupes et au partenariat entre professionnels en vue d’identifier et mettre en place des solutions concrètes. Par exemple, pour continuer à faciliter l’intégration des jeunes professionnels en région et l’accessibilité des soins pour le patient, le dentiste aura besoin, dans les mois à venir, de l'appui de différentes instances gouvernementales, notamment en ce qui a trait aux incitatifs financiers à mettre en place pour compenser les déplacements des patients et des professionnels dans un secteur privé de la santé. « En effet, poursuit-il, s’il est permis d’espérer que plusieurs dentistes de la relève choisiront de s’établir en région après s’y être apprivoisés à temps partiel, il est aussi logique de prévoir que d’autres se limiteront à leur entente de quelques années. Le recrutement devra donc s’effectuer sur une base permanente jusqu’à ce qu’on trouve un titulaire pour chaque site. L’important, c’est que notre initiative suscite une prise de conscience collective quant aux besoins en soins dentaires dans les régions éloignées. »

LE PATIENT AVANT TOUT

Si ce projet s’avère très stimulant pour son principal promoteur, ce dernier se place toujours en retrait derrière ses véritables objectifs. « L’essentiel demeure la collaboration entre les dentistes afin de faciliter l’intégration de jeunes de la relève au sein du regroupement pour amoindrir les problèmes d’accessibilité en région, insiste-t-il, ainsi que le mentorat dont ils bénéficieront lors de leurs premières années de pratique. Bref, tout le monde y gagne, surtout la population, qui demeurera toujours notre raison d’être. »

Pour en savoir davantage :

809, route des Rivières, local 205, Lévis

6750, boul. Guillaume-Couture, local 206  info@battahimplant.com | 418 658-2000

Clinique Böca, succursale de Lévis
© Marjorie Roy, Optique Photo
© Marjorie Roy, Optique Photo

Des femmes inspirantes à découvrir

elles proviennent toutes de milieux professionnels différents. certaines en sont à leurs balbutiements comme gestionnaires, d’autres ont dé J à plusieurs réalisations à leur actif, mais elles partagent toutes ce trait de caractère : l’audace ! des femmes de tête, qui grâce à leur ambition et leur vision, sont devenues des leaders dans leur domaine. place à nos femmes d'audace 2024 !

Dany Gilbert

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Cofondatrice et présidente ARMOIRES AD+

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Geneviève Morin

Vice-présidente, cautionnement MP2B ASSURANCE

Célina Fontaine

Vice-présidente LES CHEMINÉES GAMELIN

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© Marjorie Roy, Optique
Photo
© Michael Monaco, photographe
© Marjorie
Roy, Optique
Photo

Marie-Pier Noreau et Sonia Robitaille-Jacob

Fondatrices

CARAMELS F.A.A.

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Chantal Pilon

Directrice générale FONDATION IUCPQ

Emilie Beaulieu

Propriétaire et esthéticienne

CLINIQUES

MÉDICO-ESTHÉTIQUES

EKINØXE

Marie Roussel et Alexandra Leduc

Vice-présidente aux opérations et vice-présidente aux ventes ANTIDOTE MÉDIAS

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Médias

Dany Gilbert, Armoires AD+

L’AUTOGOUVERNANCE

AU SERVICE DE LA QUALITÉ ET DE LA NOTORIÉTÉ

Femmes d'audace
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Dany Gilbert, cofondatrice et présidente

Richard Dubois , copropriétaire et responsable des ventes des projets multiplex;

Michaël Rhéaume , responsable de l'amélioration continue; Sophie Pedneault , copropriétaire et coordonnatrice des ventes; Sarah Rhéaume , responsable marketing et ressources humaines; Andréanne Bisson , copropriétaire et dessinatrice technique; Karine Garant , copropriétaire et coordonnatrice au dessin technique, et Dany Gilbert , cofondatrice et présidente.

deux fortes intuitions ont marqué le parcours de plus de 30  ans de l’entrepreneure beauceronne dany gilbert. la première a donné lieu à la création d’ a rmoires ad + en 1993  tandis que la seconde a radicalement transformé l’organisation en 2018 portrait d’une cheffe d’entreprise à qui l’audace a souri, qui a un Jour décidé de partager le gouvernail corporatif avec son équipe, ainsi que d’une relève interne pour l’instant composée de quatre associés — dont trois femmes — déJà bien en selle.

Dany avait seulement 19 ans lorsqu’elle entend son père Maurice, installateur d’armoires depuis 25 ans, discuter avec sa mère de son désir de se lancer en affaires. « Curieux adon, l’un de mes travaux scolaires en marketing à l’université portait justement sur le démarrage d’une entreprise, racontet-elle. Spontanément, je lui ai dit que j’étais intéressée à passer de la théorie à la pratique ! C’est ainsi qu’Armoires AD+ est née, dans le sous-sol de la maison familiale. » Le succès ne se fait pas attendre, et au bout de quatre mois, père et fille emménagent dans un local du centre commercial, puis dans un immeuble du boulevard Vachon Nord, à Sainte-Marie. L’édifice sera complètement transformé en 2000. Ébénisterie AD+ verra le jour l’année suivante dans le parc industriel sous la forme d’une usine de fabrication et restauration d’armoires et de meubles afin de compléter la gamme de produits et services.

Dix ans après sa fondation, l’entreprise s’installe à Québec dans le Complexe Habitation 2000 & Plus, fruit d’un partenariat avec Plancher Bois Franc 2000 qui ouvre sur une

foule de possibilités. En 2013, une troisième succursale est inaugurée à Lévis dans les Halles de l’habitation. L’audacieux virage vers l’autogestion se produira cinq ans plus tard, alors que la tradition hiérarchique sera remplacée par l’intelligence collective. Cette refonte globale a été facilitée par la mise à profit de l’intelligence artificielle pour centraliser et numériser l’ensemble des données, ce qui a maximisé les communications tout en permettant de récupérer une vingtaine d’heures par semaine, assurant ainsi une croissance annuelle de 5 % sans embauche. Finalement, en janvier 2021, les bureaux administratifs sont relocalisés à côté de l’usine de la 1re Rue du Parc-Industriel, où débute un virage vers l’automatisation et la robotisation avec un quatrième agrandissement et l’achat d’un premier robot.

Outre une solide présence dans la région de la CapitaleNationale et en Chaudière-Appalaches pour ce qui est de son volet résidentiel, l’entreprise participe aussi à des projets multirésidentiels d’envergure dans les régions de Montréal, Ottawa et Québec, exploitant ainsi son expertise de fabrication et d’installation de grand volume, notamment dans les phases 2 et 3 du projet Tour des Canadiens, ainsi que le Square Phillips, la plus haute tour à condos actuellement en construction dans la métropole. Cette large offre de service fait d’AD+ l’un des plus importants fabricants d’armoires au Québec, et l’un des plus uniques dans son domaine étant donné son usine et ses trois magasins. On y fabrique aussi du mobilier sur mesure comme des bibliothèques, meubles de téléviseur ainsi que des espaces de rangement pour pièces-penderies (walk-in) et vestiaires d’entrée.

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CEUX QUI FONT SAVENT…

C’est son passage à l’École d’entrepreneurship de Beauce, et surtout ses activités depuis 2006 au sein d’EntreChefs PME, une communauté de quelque 2500 gens d’affaires du Québec, de la Belgique et de la Suisse, qui ont amené Dany Gilbert à prendre conscience que son rôle de seul maître à bord du navire ne lui convenait pas nécessairement.

« Quand j’ai été sensibilisée au concept de l’entreprise autogérée, la décision n’a pas été longue à prendre; ce fut comme un saut en parachute : une fois que tu as sauté, impossible de reculer ! J’ai annoncé aux employés que je n’avais plus envie de continuer à porter seule le fardeau corporatif, et que je souhaitais instaurer un climat de confiance et de collaboration, et surtout une vraie proximité afin qu'on prenne ensemble les décisions. De l’organigramme, nous passions au "collabogramme". En effet, ce sont les personnes qui font qui savent, et qui proposent souvent les meilleures solutions pour faire prospérer une organisation. Quant aux membres de l’équipe de direction, ils sont devenus coordonnateurs. »

L’impact a été déterminant, la productivité s’accroissant de 20 % en seulement trois semaines, ce qui a généré une motivation, une valorisation et une satisfaction jamais vues au sein du personnel. Le taux de roulement et l’absentéisme ont chuté sensiblement, et une foule d’initiatives, telles que l’École AD+, ont vu le jour. « Autonomie, bienveillance et confiance, trois mots qui sous-tendent chaque action, chaque réflexion, en se demandant si celle-ci sert d’abord le client, puis l’entreprise, et enfin l’équipe, résume Mme Gilbert. Chaque employé se soucie maintenant des résultats, chacun à son niveau et à sa manière. Auparavant, nous

succursale de Lévis a été complètement rénovée.

enseignions aux gens comment exécuter leurs tâches. Maintenant, nous leur expliquons "pourquoi" ils doivent le faire. Le pourquoi donne un sens à tout. Bref, chacun a la possibilité de développer son autonomie et sa polyvalence afin d’établir son plan de carrière chez nous et d’y œuvrer comme intrapreneur. » L’initiative a d’ailleurs valu en 2019 à AD+ une distinction lors du Gala des Pléiades à Lévis dans la catégorie « Le Succès RH »

PLACE À LA RELÈVE

L’une des nouvelles actionnaires, Karine Garant, impliquée dans tous les services de l’entreprise depuis 2002, estime que cette nouvelle culture a non seulement accru le sentiment d’appartenance, mais aussi celui de contribution. « Nos gens savent qu’ils peuvent apporter leurs idées, et que celles-ci seront prises en compte. Par exemple, nous venons de compléter la rénovation de notre succursale de Lévis, et c’est l’équipe locale qui s’est chargée du chantier de A à Z !  » De son côté, une autre actionnaire, Sophie Pedneault, qui a débuté comme responsable de succursale et qui est coordonnatrice des ventes pour les trois points de service, a dit avoir été impressionnée par le niveau de mobilisation. « On sent que les employés ont mieux défini leur rôle, et que chacun est davantage à sa place et s’y sent mieux. » Les deux autres actionnaires sont Andréanne Bisson, technicienne au service de dessin technique, entrée chez AD+ en 2002, ainsi que Richard Dubois, embauché en 2012 comme représentant pour les projets multirésidentiels de l’entreprise dans la région de Montréal, qui a contribué à y établir une réputation de fiabilité à toute épreuve. Tous sont devenus associés entre 2020 et 2022, alors que

La
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Sophie Pedneault, copropriétaire et coordonnatrice des ventes; Andréanne Bisson, copropriétaire et dessinatrice technique; Karine Garant, copropriétaire et coordonnatrice au dessin technique, et Dany Gilbert, cofondatrice et présidente.

la pandémie a eu pour effet de stimuler le secteur de la construction en accaparant une part du budget loisirs des consommateurs. La troisième génération des Gilbert est déjà en place, les deux enfants de Dany, Sarah et Michaël, travaillant depuis plusieurs années dans l’entreprise. Ils en deviendront également actionnaires d’ici deux ans.

UNE NOTORIÉTÉ BIEN MÉRITÉE

En trois décennies d’activité, Armoires AD+ a toujours conservé les valeurs familiales qui étaient présentes au départ : faire équipe, innovation, expérience client et épanouissement personnel. Ces valeurs sont garantes d’une loyauté et d’un sentiment d’appartenance que confirme le niveau élevé d’ancienneté de beaucoup de membres du personnel, presque la moitié étant des femmes. En effet, la centaine de « collaborateurs » cumulent quelque 650 ans d’un irremplaçable savoir-faire, autant dans l’usine que dans les succursales; six d’entre eux y travaillent depuis plus de 20 ans tandis que le quart de l’effectif affiche entre 10 et 20 ans de présence. Cette loyauté est également observée du côté des clients, notamment les entrepreneurs en construction. « Nombre de clients qui ont choisi AD+ à

cofondatrice et présidente;

nos débuts pour notre fiabilité et la qualité de nos produits et services nous sont encore fidèles aujourd’hui, exprime avec fierté Mme Gilbert. Ils nous ont vu grandir, et nous de même. À l’aube de cette quatrième décennie d’existence, notre équipe sera plus présente que jamais pour contribuer à leur réussite, et vice-versa, ainsi que pour concrétiser les rêves de notre clientèle résidentielle. »

Armoires AD+ a également profité dans les dernières années de la reconnaissance du milieu en étant à plusieurs reprises finaliste dans le cadre de concours tels que les Perséides, les Pléiades, les Fidéides, Nobilis (APCHQ) et Les Galons.

Pour en savoir davantage :

2335, boul. Wilfrid-Hamel, Québec | 418 872-9666

5781 boul. Wilfrid-Carrier, Lévis | 418 830-3540

1296, 1re Rue du Parc-Industriel, Sainte-Marie | 418 387-2939

info@armoiresadplus.com

Dany Gilbert,
Sarah Rhéaume, responsable marketing et ressources humaines, et Michaël Rhéaume, responsable de l'amélioration continue.
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Geneviève Morin, MP2B Assurance

SPÉCIALITÉ : CAUTIONNEMENT

originaire de québec, ville à laquelle elle est tou J ours très attachée, g eneviève morin évolue, depuis bientôt 20 ans, comme un poisson dans l’eau dans le monde de l’assurance. associée au sein du cabinet de courtage mp2B, dont le siège social a pignon sur rue à laval, elle n’a pas manqué d’audace en 2016 en acceptant l’invitation de son collègue mathieu brunet, fils du fondateur, de prendre part au rachat de ce bureau créé en 1995. geneviève y est auJourd’hui viceprésidente en cautionnement et courtier en assurance de dommages des entreprises. « le cautionnement, explique-t-elle, est le laissez-passer qui qualifie, dans les étapes de la soumission à l’exécution de contrats publics, les entreprises de construction qui forment l’essentiel de notre clientèle. »

Nous pourrions presque dire qu’elle est tombée dans la potion magique étant petite… En effet, Geneviève Morin a un oncle et une tante qui évoluaient dans le domaine de l’assurance, et lorsqu’elle était jeune, elle se faisait une joie d’aller remplacer à la réception du bureau de courtage où celle-ci travaillait, à Québec. Ayant toujours craqué pour les chiffres, elle opte pour l’actuariat au sortir du cégep, mais bifurque vers la gestion de risque en assurance lorsqu’un chasseur de têtes la recrute pendant sa formation universitaire pour développer à Québec un bureau pour l’assureur montréalais Jevco. « Pendant six ans, se souvient-elle, je travaillais à temps plein en assurance tout en poursuivant mon baccalauréat sans compter mes heures en restauration. Puis en 2012, je me suis établie à Montréal pour me spécialiser en cautionnement, mais mon employeur a fait l’objet d’une acquisition. C’est à ce moment qu’Alain Messier, actionnaire de MP2B à l’époque, m’a invitée à me joindre à ce cabinet que je connaissais déjà bien, car il s’agissait non seulement d’un client majeur de Jevco, mais aussi du cabinet familial de mon ami Mathieu Brunet. Je n’ai jamais regretté ma décision de passer du côté du courtage, et surtout d’avoir participé au rachat de l’entreprise, leader québécois en cautionnement et assurance de dommages des entreprises. »

© Michael Monaco, photographe

UNE ÉTUDE DÉTAILLÉE

Au Québec, dans le système d’octroi au plus bas soumissionnaire conforme qui est le nôtre, l’étape du cautionnement garantit aux donneurs d’ordre que les entreprises choisies seront en mesure de respecter leurs engagements, à défaut de quoi l’assureur interviendra. L’importance des sommes en jeu requiert une analyse exhaustive qui va bien au-delà de la santé financière. « Nous examinons aussi en détail le caractère de l'entreprise, son histoire et son évolution, ainsi que sa capacité organisationnelle, explique Mme Morin. Quand on délivre un cautionnement, on sait que l’entreprise concernée sera capable de mener à terme le contrat. »

UN CABINET INDÉPENDANT

Depuis le processus de transaction par les pairs initié par le quatuor en 2016, dont Pierre Thibodeau et Louis-Claude Trudel, actuel président, et qui s’est conclu en seulement huit mois, l’entreprise a vécu une importante croissance d’une part en procédant à plusieurs acquisitions, notamment en matière d’assurance des particuliers (le cabinet compte d’ailleurs une courtière à Québec), et d’autre part en développant des spécialités.

Rangée du bas : Geneviève Morin, vice-présidente, cautionnement, et Mathieu Brunet, vice-président, assurance.

C’est le cas du secteur maritime incluant la pêche, l’aviation, le cinéma, les cliniques médicales et les événements spéciaux dont les sports motorisés, notamment le Grand Prix de Trois-Rivières. Bref, l’éventail de domaines est large de même que la diversité des assureurs auxquels l’entreprise est associée. En effet, MP2B tient à conserver son indépendance vis-à-vis des grands assureurs en multipliant les ententes avec de nouveaux partenaires. « Par exemple, en assurance des particuliers, nous nous engageons à vous présenter trois soumissions provenant d’autant d’assureurs différents, insiste Geneviève Morin. Ce qui nous démarque vraiment de la concurrence, c’est notre service hautement personnalisé. Nos clients apprécient que l’on s’occupe des détails, comme les entrepreneurs que nous assurons en grand nombre et qui savent que nous sommes toujours là pour eux, même la nuit. Nouveauté récente, nous avons une ressource précieuse entièrement dédiée aux réclamations pour vulgariser l’information et rassurer la clientèle à l’interne. »

© Michael Monaco, photographe
Rangée du haut :
Louis-Claude Trudel, président; Karine Berlangieri, directrice, cautionnement; Jeanne Nguyen, directrice, assurance des particuliers; Pierre Thibodeau, vice-président, finances et administration, et Mirella Delle Donne, directrice, assurance des entreprises.

VALEURS FAMILIALES ET ÉQUIPE DE DIRECTION 100 % FÉMININE

Fondé dans un contexte familial, le cabinet MP2B a conservé les valeurs qui permettent le développement personnel et le maintien d’une ambiance de travail positive, exempte de distance hiérarchique. Respect, intégrité, professionnalisme, collaboration et communauté, autant de valeurs qui sous-tendent la vision de l’équipe, qui consiste à demeurer un leader de renommée toujours grandissante en solutions d’assurance et cautionnement de qualité, simplifiées et actuelles, dans l’écoute et le respect des exigences des clients. Fait à noter, la firme compte une équipe de direction entièrement féminine. Directrice du cautionnement, Karine Berlangieri est présente depuis plus de 20 ans, alors que la directrice en assurance commerciale, Mirella Delle Donne, y travaille depuis plus de 15 ans. Quant à Jeanne Nguyen, directrice en assurance des particuliers, elle est entrée en poste à la suite de l’acquisition du cabinet de son père. « D’ailleurs, ajoute Mme Morin, nous avons plus de femmes que d’hommes au sein de notre équipe, nous nous démarquons également à cet égard. »

MP2B a toujours visé la valorisation du rôle du courtier d’assurance. « À l’ère de la recherche du meilleur prix en ligne, Internet ne pourra jamais remplacer les services personnalisés d’un courtier expérimenté et consciencieux, surtout dans les secteurs spécialisés que nous desservons, assure l’associé Mathieu Brunet. Par exemple, nos entrepreneurs en construction ne peuvent se permettre de consacrer des semaines de travail à négocier la meilleure couverture possible pour leurs activités. Telle est notre raison d’être. Voilà pourquoi nos clients nous accordent leur confiance depuis bientôt trois décennies. »

Les 4 actionnaires de MP2B Assurance :

Mathieu Brunet, vice-président, assurance; Pierre Thibodeau, vice-président, finances et administration; Geneviève Morin, vice-présidente, cautionnement, et Louis-Claude Trudel, président.

Pour en savoir davantage :

2500, boul. Daniel-Johnson, bureau 510, Laval

1 888 304-5555 | 450 668-5555 mp2b.ca

Le comité de direction :

Karine Berlangieri, directrice, cautionnement; Mirella Delle Donne, directrice, assurance des entreprises, et Jeanne Nguyen, directrice, assurance des particuliers.

© Michael Monaco, photographe © Michael Monaco, photographe

Célina Fontaine, Les Cheminées Gamelin

TOUT FEU TOUT FLAMME !

Femmes d'audace
Célina Fontaine, vice-présidente
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s’appeler fontaine et avoir le feu sacré pour tout ce qui génère chaleur et flamme, voilà un étonnant contraste ! en effet, comme c’est souvent le cas, les méandres de la vie ont conduit c élina fontaine à développer une véritable passion pour les poêles et foyers en tous genres. depuis 10 ans copropriétaire de l'entreprise les cheminées gamelin, de québec, la Jeune quadragénaire a choisi la voie de l’autodidacte pour bien connaître et maîtriser l’art du feu. une histoire de flamme intérieure…

Si dans une boule de cristal Célina Fontaine avait vu, adolescente, quelle direction prendrait un jour sa carrière professionnelle, elle n’y aurait jamais cru. Et pourtant, il suffisait d’une bougie d’allumage. En effet, son actuel associé dans l’entreprise et père de ses deux enfants, Jonathan Hébert, travaillait chez Les Cheminées Gamelin depuis 2003 comme technicien en chauffage et principal représentant. Sans ce détail important, la suite des choses aurait certes été différente… Le commerce avait été fondé en 1984 par Jeanne Bourdages et André Lachance, et sa raison sociale s’inspirait du nom de la petite rue Gamelin où il se trouvait, près de la rivière Saint-Charles, dans l’ancien quartier Saint-Malo. Pendant ce temps, Célina grandissait dans une ambiance entrepreneuriale, son père possédant un garage de débosselage. C’est donc sans surprise qu’on la retrouve à 19 ans à l’emploi d’un concessionnaire de Beauport. « J’ai fait le tour des tâches du domaine de l’automobile, notamment la vente, se souvient-elle. Puis, à 24 ans, mon premier enfant est arrivé. Dans ce milieu majoritairement masculin, j’avais deux handicaps : j’étais femme… et mère ! Au retour de mon congé de maternité, j’ai appris que mon poste avait été aboli. »

Célina choisit alors de s’inscrire en finances au Cégep de Sainte-Foy, et pour joindre les deux bouts, lance une petite entreprise d'entretien ménager à domicile, un travail autonome qui lui permet la flexibilité d’horaire dont elle a besoin. « J’ai cumulé tout cela pendant deux ans, et ma mère s’est plus tard jointe à moi avant de continuer seule à la fin de mes études. J'ai ensuite commencé à travailler pour une institution financière comme directrice de développement hypothécaire, raconte-t-elle. Et un second enfant s’est ajouté. C’est à cette époque que mon conjoint m’a proposé d’acheter avec lui l’entreprise de Mme Bourdages, alors âgée de 75 ans. Il nous a fallu presque deux ans pour élaborer le projet d’acquisition, qui s’est finalement concrétisé en juin 2014. La propriétaire nous a beaucoup aidés, surtout qu’elle tenait à ce que nous lui succédions. Sa contribution

a été exceptionnelle, notamment pour transmettre son savoir, car même si j’avais de l’expérience et beaucoup de débrouillardise, je ne connaissais rien aux poêles et foyers. Jeanne a été notre mentore de transition pendant environ un an. »

REPENSER L’ENTREPRISE

Aujourd’hui, l’entreprise qui célèbre ses 40 ans d'existence n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était il y a dix ans. Lors du rachat, les activités se résumaient surtout à du ramonage et de la maçonnerie, et les ventes se limitaient à quelques modèles. « Nous avons fait le grand ménage, notamment dans la flotte de camions d’une vingtaine de véhicules, trois fois plus qu’il n’en fallait, ainsi qu’à l’administration, qui avait grand besoin d’être informatisée, car tout se faisait manuellement. Nous sommes donc presque repartis de zéro, pendant que certains distributeurs et fournisseurs nous regardaient un peu de haut en raison de notre choix limité d’articles de chauffage. C’est l’un de nos rares fournisseurs de l’époque, la compagnie HearthStone, du Vermont, qui nous a vraiment donné notre chance dans les premiers temps. Depuis plus de 40 ans, cette entreprise fabrique des poêles et foyers dans la plus pure tradition. C’était notre produit vedette, celui qu’on connaissait le mieux. À tel point que deux années de suite, nous avons été en tête des ventes du fabricant au Canada ! » Le chiffre d’affaires n’a pas tardé à grimper, de sorte que trois ans plus tard, l’entreprise emménageait sur l’avenue SaintSacrement, dans un local plus vaste reflétant davantage la personnalité et la vision stratégique des propriétaires, notamment avec sa grande salle d’exposition, ce qui a permis de déployer davantage l’éventail de produits. Cette année, à l’occasion de leur 10e anniversaire à la tête de l’entreprise, les deux associés se déplacent une seconde fois, toujours sur la même artère, mais plus près du boulevard Hamel, dans une bâtisse qui doublera l’actuelle superficie à 6500 pi2 Le déménagement est prévu pour juillet.

DES APPAREILS COUPS DE CŒUR

En observant le marché à leurs débuts, les propriétaires ont constaté que contrairement à d’autres concurrents, leur offre était plus complète, car elle comprenait les services de ramonage, d’entretien et réparation, d’installation et de maçonnerie. « Il suffisait de développer notre gamme de produits en choisissant des appareils qui nous ressemblent davantage, soit dans le créneau haut de gamme, explique Mme Fontaine. J’aime ce qui est beau, durable et de grande qualité, et je préfère vendre des produits qui m’inspirent. Aujourd’hui, nous sommes détaillants pour une douzaine de fabricants, qu’il s’agisse de poêles et de foyers au bois, au gaz propane ou électriques, cuisinières au bois ainsi que barbecues. Comme nous assurons également l’entretien, on connaît les produits qui vieillissent bien et que les clients apprécieront longtemps. Voilà pourquoi il est important d’être à leur écoute au moment de la vente pour connaître leurs besoins et attentes. Cela dit, notre site Internet décrit en détail notre gamme de produits ainsi que nos services. »

Entre autres appareils coups de cœur, mentionnons ceux de la gamme Stûv, un produit originaire de Belgique vendu depuis 2018 par Les Cheminées Gamelin. « Nous en rêvions depuis longtemps de ces poêles et foyers aux lignes très droites et au look vraiment unique rehaussant tout décor, exprime Célina. Heureusement, un couple de Bromont a convaincu le fabricant belge en 2009 d’avoir une usine-succursale sur la rive-sud de Montréal avant de nous proposer d’ajouter à notre gamme leurs appareils de chauffage, qui font partie de notre top 3. »

HearthStone Green Mountain

Célina Fontaine, entourée de Jean-Pierre Morin, vendeur, et Nathalie Jacques, directrice adjointe.

Grâce à son espace encore plus généreux, le nouveau magasin permettra d’exposer d’autres produits distinctifs, qui feront écarquiller les yeux. C’est le cas notamment du meuble extérieur de cuisson en acier inoxydable tout-en-un Neso Grill™ de fabrication québécoise, une exclusivité de la compagnie Les Accessoires Multifonctions inc. Ce concept inédit a pris naissance lorsque son créateur, Frédéric Rhéaume, a modifié son barbecue pour produire du sirop d’érable. Il s’agit du barbecue le plus polyvalent au monde, affichant une grande efficacité énergétique, multicombustible (gaz, charbon, briquettes, bois naturel ou copeaux de bois), qui fume, saisit, grille, braise, mijote et cuit (même à la vapeur) tous vos plats incluant la fonction traditionnelle du barbecue, plusieurs fonctions pouvant même s’effectuer en simultané, peut - on lire sur le site de l’entreprise dont l’usine se trouve à Saint-Augustin-de-Desmaures.

Une autre innovation nous vient d’Italie, où la copropriétaire s’est rendue en mai dernier pour rencontrer un fabricant de cuisinières au bois plus que centenaire. « Notre salle d’exposition en mettra plein la vue avec un combo de deux

appareils, l’un standard, au gaz ou électrique, et l’autre au bois, qui sert à la fois pour la cuisine et le chauffage l’hiver. Un impressionnant bloc de cuisson ! »

Les Cheminées Gamelin propose aussi des poêles et foyers de masse, qui fonctionnent sur le principe d’une accumulation de chaleur dans une masse thermique de maçonnerie. « Après un feu intense de quelques heures, vous profitez d’une chaleur rayonnante pour le reste de la journée, explique Célina. Ces concepts sont la preuve que nous aimons tout ce qui sort des sentiers battus dans notre domaine. Et pour réaliser ces projets emballants, conclut - elle, nous pouvons compter sur notre équipe hautement qualifiée composée de techniciens-ramoneurs, de techniciens-installateurs, de maçons et de conseillers possédant de longues années d’expérience. »

Pour en savoir davantage :

275, avenue Saint-Sacrement, local 120, Québec 418 527-8906 | leschemineesgamelin.com

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Marie-Pier Noreau et Sonia Robitaille-Jacob, Caramels F.A.A.

FAITS AVEC AMOUR, TOUT SIMPLEMENT

21 h 11. un événement qui aurait pu être fatal pour marie-pier noreau transformera sa vie, et celle de sa meilleure amie sonia robitaille-Jacob, en une aventure d’affaires heureuse. l eurs créations caramélisées, comme tous les proJets qu’elles entreprennent, portent le sceau f.a.a., «  faits avec amour ». h istoire de deux femmes persévérantes.

Amies depuis l’âge de 12 ans, Marie-Pier et Sonia ont toujours senti en elles brûler la flamme entrepreneuriale. Déjà, au secondaire, elles avaient chacune leur petit commerce de colliers. Inséparables, elles caressent à l’université le rêve d’ouvrir leur café. Chaque année, durant sept ans, à Noël, elles ont un rituel : cuisiner de petites douceurs pour leurs proches. Leur caramel attire particulièrement l’attention. Une amie leur propose de participer à un marché à la Polyvalente de L’AncienneLorette. Elles vendront 400 pots de caramel en une fin de semaine, ce qui leur vaut le titre « Artisans coup de cœur » parmi 200 autres participants.

LE GRAND SAUT

Enthousiastes, elles participent à d’autres marchés pour y vendre leurs produits faits avec amour. Elles veulent amasser des fonds pour lancer leur café. Elles en exploiteront un au centre-ville sans en être propriétaires tout en poursuivant la production de caramel, qu’elles intègrent d’ailleurs dans le menu. L’un de leurs mentors les encourage à s’investir pleinement dans leur entreprise de caramel.

Les deux entrepreneures aménagent donc une usine de production dans le parc industriel Cardinal. Elles voient grand, déjà, et s’entourent d’experts pour les conseiller. Lentement, elles multiplient les points de vente : IGA, Métro, Provigo, ainsi que de nombreux autres commerces accueillent aujourd’hui leurs produits à l’échelle du Québec, ceux-ci étant également vendus en ligne.

En 2022, elles choisissent d’investir dans l’immobilier et d’acheter un bâtiment sur l’avenue Lapierre à SaintÉmile, stratégiquement installé à côté du Corridor des Cheminots. Elles le rénovent à leur image et y aménagent l’usine de production, une boutique et une crèmerie. L’expérience et l’Amour partagés par l’équipe de la crèmerie offrant une crème glacée exclusive au caramel et un concept unique d’injections et d’enrobages distinctifs suscitent un réel engouement ! « Les gens viennent pour acheter du bonheur », confie Sonia.

Marie-Pier Noreau et Sonia Robitaille-Jacob, fondatrices de Caramels F.A.A. © Marjorie Roy, Optique Photo

POUR L’AMOUR DE L’INNOVATION

Des idées plein leur tête, Sonia et Marie-Pier carburent aux nouveautés. Caraa – les deux derniers « a » signifiant « avec amour  » – en fait partie. Cette nouvelle image de marque regroupe tous les produits dérivés de Caramels F.A.A., tels que les sauces barbecue.

Les visionnaires ayant longuement espéré maximiser les temps de production et ainsi élargir les heures de travail de leurs précieux employés, elles développent un nouveau marché prometteur, celui de la marque Privée. La Distillerie Arsenal & Co, de Québec, est l’une des premières entreprises avec lesquelles elles ont créé un partenariat. Trois nouvelles sauces BBQ à l’image de la distillerie ont été élaborées, en remplaçant les ingrédients du sucre par l’Amour, par « le véritable caramel du Québec !  » L’usine de Saint-Émile en assure désormais l’entière production. « Créer et collaborer avec ce partenaire est une grande fierté pour notre équipe », mentionne Marie-Pier. L’entreprise en croissance, qui compte plus de 30 employés, fabrique une quinzaine de recettes innovantes et fait rayonner ses caramels en les commercialisant en vrac, notamment dans une multitude d’hôtels, restaurants et institutions du Québec.

21 h 11. L’heure à laquelle la conversation de Marie-Pier et Sonia s’est arrêtée le soir de son accident, en 2007. Une expérience marquante qui leur a donné envie de transformer le négatif en positif, de donner un sens à leur vie et de concrétiser les projets tant visualisés. Les deux âmes sœurs et entrepreneures en feront d’ailleurs un élément clé de leur marque, notamment les heures d’ouverture de la boutique cadeaux et de la crèmerie, de 9 h 11 à 21 h 11 sept jours en clin d’œil à l’événement. « Vous aurez le privilège d’être accueilli Avec Amour et de vivre une expérience remarquable que vous souhaiterez renouveler », conclut Sonia. Fières du travail accompli, de la grande famille qu’elles ont bâtie et des produits qu’elles ont créés, elles continuent de partager et multiplier la valeur de l’Amour tout en poursuivant leur mission première : conquérir le cœur de tous les Québécois grâce au véritable caramel du Québec.

Corporatif | Boîtes cadeaux personnalisées

À l’écoute des besoins des gestionnaires d’entreprises, les fondatrices proposent un concept de boîtes cadeaux personnalisées et idéales à offrir, comprenant une possibilité infinie de produits d’ici et empreints d’amour à y inclure, selon les budgets et les différentes occasions à souligner.

Plateforme de financement

Les deux femmes d’affaires ont déployé sur leur site transactionnel une plateforme innovante pour faciliter l’organisation de campagnes de financement des écoles, équipes sportives et différents organismes de la région souhaitant amasser des fonds. « On souhaitait que l’Amour se rende plus efficacement et plus loin », résume Marie-Pier.

Pour en savoir davantage :

1001, avenue Lapierre, Québec 418 476-4596 | campagne@caramelsfaa.com

Sauces barbecue élaborées par la distillerie Arsenal & CO
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Chantal Pilon, Fondation IUCPQ

AU CŒUR DE SES PASSIONS

Chantal Pilon, directrice générale de la Fondation IUCPQ
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depuis le mois de Janvier de cette année, chantal pilon est la nouvelle directrice générale de la fondation iucpq. pour cette femme native de québec, qui a acquis 27 années d’expertise en communication, gestion des affaires et philanthropie dans la région du b as- s aintl aurent, il s’agit d’un retour aux sources, mais aussi, d’une occasion inouïe de redonner à l’institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de q uébec, qui a sauvé la vie de sa fille.

UNE NOMINATION NATURELLE

Comprendre la mission que l’on défend est essentiel pour bien accomplir son travail. Or, Chantal Pilon possédait déjà une longueur d’avance à cet égard, puisqu’à l’âge d’un mois seulement, son bébé a dû subir deux opérations à cœur ouvert très délicates. Ce fut une période très difficile pour toute la famille. Aujourd’hui âgée de 25 ans, sa fille, qui vit aussi avec de multiples défis, se porte bien grâce à deux éminents chirurgiens cardiaques de l’IUCPQ. « Le slogan de la campagne majeure de financement de la Fondation IUCPQ, Donnez une deuxième vie, un deuxième souffle, résonne très fort en moi », confie la mère reconnaissante de trois enfants en santé.

DE L’AUDACE ET DU COURAGE

Le parcours personnel de Chantal Pilon et son côté humain faisaient d’elle une candidate idéale pour remplacer Josée Giguère, qui a dirigé la Fondation IUCPQ au cours des huit dernières années. Départ à la retraite pour l’une, nouveau défi pour l’autre. Non seulement Mme Pilon a-t-elle dû concilier avec courage son rôle de mère et de proche aidante tout en menant une carrière exigeante, mais elle a fait le choix audacieux de quitter un milieu de vie au sein duquel elle était bien ancrée pour revenir s’installer à Québec. « Mais je carbure aux défis et j’aime sortir de ma zone de confort », lance celle qui fut notamment directrice générale de la Fondation de l’UQAR, directrice générale du comité organisateur de la 57 e  Finale des Jeux du Québec de Rimouski, propriétaire de l’Agence G, présidente de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski−Neigette, directrice générale de la Société de promotion économique de Rimouski et directrice des communications pour TELUS.

Titulaire d’un baccalauréat en relations industrielles de l’Université Laval, Mme Pilon s’est aussi impliquée au fil des années auprès de plusieurs fondations en lien avec le développement et la protection de l’enfance. « J’aime ouvrir des portes pour les jeunes », raconte celle qui, lors des derniers Jeux du Québec, a permis d’intégrer une finale de baseball féminin, ce qui s’avérait une première.

ASSURER LA PÉRENNITÉ DE LA FONDATION

Les défis ne manqueront certes pas au cours des prochaines années, mais pour atteindre ses objectifs, la nouvelle directrice compte s’appuyer sur son équipe, tout aussi dynamique qu’elle, et collaborer avec les forces vives de l’Institut ainsi que la communauté des donateurs et partenaires d’affaires pour préparer la médecine de demain. Tous ces projets essentiels exigent du financement, mais la campagne qui se clôture cette année est en voie d’atteindre son ambitieux objectif de 45 millions de dollars.

Preuve indéniable que les maladies sociétales sont au cœur des préoccupations de tous, l’activitébénéfice Au cœur de vos passions, qui s’est déroulée le 24 mai dernier, a par ailleurs permis d’amasser une somme record de 1 050 828 $ ! Un résultat époustouflant combiné à un record d’assistance de 700 convives. « C’était une première depuis la création de l’événement et ce fut une soirée magique ! », expose celle qui compte aussi, parmi ses objectifs, accroître la notoriété de l’IUCPQ. « L’Institut est un véritable fleuron québécois, mais force est de constater que la population en général le connaît assez peu, et pourtant ! Son expertise est unique dans les secteurs de la cardiologie, de la pneumologie et de l’obésitémétabolisme, et sa renommée est internationale. Nous devrions tous être fiers de ce que l’IUCPQ accomplit » , conclut la directrice générale, déjà reconnue pour sa force tranquille et son énergie contagieuse.

Vous souhaitez contribuer à la mission de la Fondation IUCPQ ?

La 15e édition du Cyclo-Défi IUCPQ aura lieu le 8 septembre prochain.

Pour en savoir davantage : fondation-iucpq.org/je-participe

Emilie Beaulieu, Cliniques médico-esthétiques EKINØXE

QUAND L’ÉPREUVE DEVIENT TREMPLIN…

u n homme se retrouve dans un étrange café, au milieu de nulle part. sur le menu, trois questions vont droit au but : pourquoi êtesvous ici ? craignez-vous la mort ? ê tes-vous pleinement épanoui ? s es réponses changeront la suite de sa vie. tel est le scénario du best-seller Le Why Café , de l’écrivain John s trelecky, qu’emilie beaulieu lit en une seule Journée alors qu’elle se trouve à la croisée des chemins. rescapée à 24 ans d’un rare cancer ovarien, la J eune femme n’a plus rien à perdre : pourquoi n’aurait-elle pas enfin l’audace de réaliser son rêve d’être entrepreneure ? d epuis 13  ans, elle dirige la clinique médico-esthétique ekin Ø xe , à b eauport, à laquelle une seconde s’est a J outée en mars dans lebourgneuf.

La raison sociale de son entreprise, Emilie Beaulieu aura mis 10 ans à la choisir, après avoir conservé jusque-là la signature de l’ex-propriétaire Lucy Garneau, de qui elle avait acheté sa première clinique sur l’avenue Bourg-Royal. « L’équinoxe fait référence au changement de saison au printemps et à l’automne, ainsi qu’à l’équilibre entre le jour et la nuit, explique Emilie. Aspirer à se sentir bien, à atteindre l’équilibre, physique et mental dans toutes les sphères de la vie, telle est l'essence même d'EKINØXE. Mettre en lumière votre beauté authentique avec humanité, voici ce que nous proposons en matière de soins médico-esthétiques. Les 19 membres de l’équipe et notre clientèle formons vraiment une belle et grande famille, comprenant aussi trois médecins et deux infirmières pour le volet médicoesthétique. »

SECONDE CHANCE

Déjà, à l’adolescence, Emilie pressent qu’elle aura un jour son entreprise en esthétique, ce rêve est même inscrit dans son album de fin d’études secondaires. Son DEP en poche, elle choisit une clinique de chirurgie esthétique pour effectuer son stage, ce qui renforce son intérêt, car on y offre aussi des soins esthétiques. « Je trouvais très gratifiant de voir à quel point les résultats des traitements étaient positifs pour les clientes, qui se sentaient mieux dans leur peau », raconte Mme Beaulieu. Elle se perfectionne alors en épilation à l'électricité et photo-épilation avant d’être recrutée par le Dr Guy Gagné à la Clinique de rajeunissement esthétique Montcalm, sur Grande Allée. Pendant cinq ans, elle apprendra presque tout du fonctionnement de ce genre de commerce, ce qui lui permettra de développer sa fibre entrepreneuriale. Puis, le drame : sa vie bascule lorsqu’on découvre une tumeur maligne de la taille d’un pamplemousse sur son ovaire gauche. Pour une jeune femme qui se définissait beaucoup par l’apparence, le choc est brutal, surtout quand la chimio a raison de sa chevelure. « Quand je m’en suis sortie, je n’étais plus la même, mon identité s’était enrichie d’une dimension intérieure, et l’histoire du Why Café répondait à plusieurs pourquoi. La vie me donnait une seconde chance, qu’est-ce que j’allais en faire ? C’est là que j’ai plongé quand j’ai appris que la Clinique

Lucy Garneau était à vendre. Avec l’aide de mon conjoint, j’ai fait l’acquisition du commerce et de la bâtisse, et comme il travaille dans la construction, son aide a été précieuse pour tous les changements que nous y avons apportés depuis les débuts, le bâtiment ayant été refait presque au complet et sa superficie notamment doublée pendant la pandémie. Cela dit, des millions de dollars ont été investis au fil des ans pour nous doter des meilleures technologies permettant notre gamme étendue de soins esthétiques et médico-esthétiques. Dire qu’au début, je stressais à l’idée de gérer une seule employée, alors qu’avec deux équipes, je me sens maintenant parfaitement à ma place ! »

UNE CLINIQUE À DIMENSION HUMAINE

Il ne fait aucun doute que la traversée du désert d’Emilie a profondément marqué sa vision de la vie, et notamment des soins esthétiques. À ses yeux, la beauté émane d'abord de l'intérieur pour se révéler à l'extérieur. Elle croit qu'au-delà des traitements offerts, une clinique doit mettre l'accent sur le développement d'un lien étroit avec sa clientèle, ainsi que sur son bien-être, des aspects essentiels qui vont audelà des résultats attendus, toujours avec honnêteté, sans faire de promesses irréalistes. « En tant qu’entrepreneure, je me réjouis de pouvoir transmettre ma vision à ma façon à travers ce métier si valorisant. Et en toute cohérence, l’embauche du personnel privilégie autant le savoir-être que le savoir-faire. Par ailleurs, le fait qu’EKINØXE soit à échelle humaine, à mi-chemin entre une micro clinique et une grande bannière, nous permet d’offrir une variété de services innovants et hautement personnalisés, sans compter le mariage plutôt rare entre esthétique avancée et soins traditionnels. »

Nancy Gagnon, esthéticienne; Jessy Thériault, esthéticienne; Emilie Beaulieu, propriétaire et esthéticienne; Meggan Pilote, esthéticienne, et Kathleen Jean, technicienne en maquillage permanent.
© Marjorie Roy, Optique Photo
© Marjorie Roy, Optique Photo

MAINTENANT DEUX SUCCURSALES

Alors que l’économie peine à remonter cette année, l’entreprise s’est agrandie — juste avant « l’équinoxe » de mars 2024 — lorsqu’Emilie a racheté la clinique Parfum d’Évasion, dont la propriétaire, Isabelle Vachon, l’avait approchée à l’aube de la retraite. « J’ai eu un coup de cœur pour l’emplacement et les locaux ultramodernes de l’immeuble Le Saphir, dans le quartier Mosaïque, à l’angle ouest de Lebourgneuf et Robert-Bourassa. Le processus de reprise s’est fait très facilement et l’équipe s’est enrichie de quatre esthéticiennes supplémentaires. » Directrice médicale de la nouvelle clinique, la Dre Marie-Léa Truchon est une adepte des transformations les plus naturelles possible, qui suscitent des commentaires du genre T’as l’air plus reposée et en santé ! « L’important est de préserver des traits qui nous ressemblent, explique-t-elle, retrouver un sourire ou diminuer des rides synonymes de fatigue ou de tristesse. Les changements que nous apportons grâce à nos technologies, qui sont détaillées sur notre site Internet, se font donc de manière très subtile, sans dénaturer la physionomie et la personnalité. Nos relations s’en voient améliorées, car les autres ont une meilleure perception de nous. »

Pour en savoir davantage :

Dre Marie-Léa Truchon, médecin de famille, praticienne en médecine esthétique et directrice médicale de la succursale de Lebourgneuf.

UNE FIN HEUREUSE…

Doit-on alors s’étonner qu’EKINØXE se soit classée chaque année depuis huit ans dans les trois premières places à Québec dans son domaine selon Three Best Rated Canada ? D’autre part, Emilie a toujours eu à cœur de rehausser les standards de l'industrie de la beauté. « À ce sujet, mentionne-t-elle, l'entreprise est fière d'être partenaire de l’Académie d’esthétique avancée en mettant, à la clinique de Beauport, un espace dédié à la formation continue pour les esthéticiennes désireuses d'acquérir des certifications supplémentaires reconnues.  » Sensibilisée par son parcours, elle agira prochainement en tant que bénévole au sein de l’organisme Belle et bien dans sa peau de la Fondation québécoise du cancer pour animer des ateliers de maquillage et de soins de la peau à l’intention de femmes atteintes de cette maladie. Dans la foulée, son épreuve de la mivingtaine aura finalement connu un épilogue heureux : ses filles de 5 et 8 ans, Maëly et Taïna, en sont la preuve bien vivante…

Beauport : 2377, avenue du Bourg-Royal | 418 661-8278

Lebourgneuf : 2013, boul. Lebourgneuf, local 109 (Porte C) | 418 614-7919

cliniqueekinoxe.ca

Soins esthétiques médicaux et traditionnels

/ Agents de comblement et neuromodulateurs

/ Soins du visage

/ Microneedling

/ Photorajeunissement

/ Lifting non chirurgical

/ Cryolipolyse

/ Endermologie

/ Épilation au laser

/ Plasma riche en plaquettes (PRP)

/ Détatouage

/ Et bien plus !

© Marc-André Couture, photographe
© Marjorie Roy, Optique Photo

ÊTRE ACCOMPAGNÉ PAR NOVO, C’EST S’OFFRIR UN SOUTIEN SPÉCIALISÉ ET PERSONNALISÉ

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Contactez-nous pour connaître nos services

Marie Roussel, vice-présidente aux opérations

aux ventes

Alexandra Leduc et Marie Roussel, Antidote Médias

LE LEADERSHIP AU FÉMININ

t outes deux se disent carriéristes, mais visent un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle. Jeunes gestionnaires créatives chez a ntidote m édias, a lexandra l educ et m arie r oussel souhaitent inciter d’autres femmes à exercer leur leadership.

Femmes d'audace
Alexandra Leduc, vice-présidente
© Jacques Fortin, Antidote
Médias

ALEXANDRA LEDUC, VICE-PRÉSIDENTE AUX VENTES CHEZ ANTIDOTE MÉDIAS

UNE NOUVELLE AVENTURE QUI LUI RESSEMBLE

« Les femmes dans les rôles de gestion, ce sera peutêtre cela le défi d’avenir… Nous aurons sans doute besoin qu’il y en ait davantage. Les réalités liées aux ressources humaines occuperont plus de place avec les nouvelles générations qui arriveront sur le marché du travail. Il faudra beaucoup de flexibilité et d’adaptation ! »

Vice-présidente aux ventes chez Antidote Médias depuis janvier, Alexandra Leduc fait ainsi valoir certaines des qualités que devront posséder les dirigeants au cours des prochaines années et que réunissent généralement les femmes gestionnaires. Forte d’une expérience dans les médias traditionnels à Québec, plus particulièrement dans le monde de la radio, la bachelière en communication y a agi comme conseillère publicitaire durant dix ans.

« Par la suite, j’ai relevé un défi de gestion d’équipe dans une importante maison d’édition de la région avant qu'Antidote me propose la vice-présidence des ventes, poursuit-elle. Ça me faisait revenir un peu plus dans le milieu local, dans tout ce que j’aimais : être proche des clients, faire rayonner les entreprises d’ici et mettre également les entrepreneurs en lumière; cette toute nouvelle aventure me ressemblait donc beaucoup ! »

ORGANISATION ET FORCE DE CARACTÈRE

Alexandra évoque maintenant l’ambitieuse tâche d’élaborer une structure efficace pour une entreprise en pleine croissance, de rallier l’équipe autour d’une vision en implantant des processus, et ce, dans un souci de préserver le plaisir au travail. À ses yeux, cela exige de l’organisation et une force de caractère. Et c’est là qu’elle déploie son leadership, que la jeune femme de 35 ans a développé en évoluant dans un univers majoritairement masculin.

« Je trouve qu’aujourd’hui, dans toutes les sphères de leur vie, les femmes sont confrontées à de grandes pressions pour surperformer, conclut la vice-présidente aux ventes. Plusieurs personnes dans mon entourage croient que je ne veux pas d’enfants, mais ce n’est pas du tout le cas, sauf qu’avec mes nouvelles responsabilités, je vais peut-être attendre un an ou deux… Si c’est mon conjoint qui avait été à ma place, cette discussion aurait-elle eu lieu ? »

MARIE

PAVER LA VOIE ET EN INSPIRER D’AUTRES

Âgée de 27 ans seulement, Marie Roussel en est déjà à sa quatrième année de carrière chez Antidote Médias. En voie de devenir la toute première associée féminine – et la plus jeune – dans l’entreprise, elle voit grand. Vice-présidente aux opérations, Marie espère ouvrir la voie, projeter une image positive et épanouie de femme gestionnaire.

D’abord coordonnatrice aux communications lorsqu’elle a intégré Antidote, Marie Roussel a ensuite été promue directrice des affaires numériques pour finalement occuper le poste de vice-présidente aux opérations et devenir associée. Une ascension rapide pour celle qui est détentrice d’un baccalauréat en sciences de la consommation et d’un MBA en marketing numérique. Malgré tout, elle admet être de celles qui se laissent plutôt porter par le courant.

« J’ai tendance à y aller au jour le jour, lance-t-elle d’entrée de jeu. Je saisis les occasions sur le moment, quand elles se présentent. En ce qui concerne le travail, cependant, j’ai une vision : l’entreprise étant de nature plus traditionnelle dans les médias, j’ai intérêt à continuer la croissance de son univers numérique. Dans le contexte médiatique difficile qui est le nôtre à Québec et dans la province, je suis sincèrement convaincue que c’est la chose à faire ! »

DES DÉFIS QUI L’ENTHOUSIASMENT

À l’égard du fonctionnement de l’entreprise, Marie souhaite évidemment que l’équipe poursuive sa progression, qu’elle se structure et que les différents services maximisent leur efficacité. Au cours des quatre dernières années, le nombre d’employés chez Antidote Médias est passé de 30 à plus de 70. Cet essor suscite beaucoup de gestion et d’optimisation des processus, mais la jeune gestionnaire accueille ce défi avec enthousiasme et en fait une source de motivation.

« Autrement, je veux donner espoir à d’autres personnes qu’il est possible d’être carriériste tout en s’accordant la priorité, termine la nouvelle associée. Je me sens très investie dans mon travail, mais j’aspire à trouver un juste équilibre entre ma carrière et ma vie personnelle. Je souhaite être une alliée pour les autres femmes et leur donner la parole, puis les accompagner. C’est une mission que j’essaie d’endosser au quotidien. »

Pour en savoir davantage : 6500, boul. Pierre-Bertrand, bureau 200, Québec | 581 981-9555 | lantidote.com

LES SERVICES CLÉS EN MAIN DE MALLETTE

Automatiser ses processus : un virage accessible… et payant !

l ’amélioration de la productivité des pme passe notamment par l’automatisation et l’optimisation de leurs processus. bonne nouvelle : au cours des dernières années, les technologies sont devenues plus accessibles et abordables. l’approche mise de l’avant par mallette permet de bien accompagner les organisations dans la démarche.

Plusieurs croient encore que l’automatisation n’est à la portée que de la grande entreprise, mais cette idée est désormais révolue. L’éventail de solutions s’est largement démocratisé, y compris en ce qui concerne les processus administratifs. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, de surabondance de documents papier, de quête d’efficacité, de personnel en télétravail et de souci d’offrir des emplois à valeur ajoutée, ce virage devient nécessaire.

« Ce qu’il faut avoir en tête, c’est que d’automatiser un processus, ça peut s’avérer payant. Toutes les organisations aspirent à croître, et l’automatisation rend possible l’atteinte de cet objectif sans avoir à hausser obligatoirement les effectifs dans les processus administratifs. Cette démarche donne également l’occasion à l’entreprise de passer vraiment en revue sa façon de faire les choses », relève Martin Hardy, associé en services-conseils chez Mallette.

D’ABORD, DÉCORTIQUER LES TÂCHES

L’approche proposée par Mallette comporte une première étape visant à « cartographier » les processus de l’organisation afin de bien les comprendre. Cette étape amoindrit, à terme, les risques d’une gestion du changement qui pourrait représenter un défi supplémentaire. Chaque processus destiné à être automatisé est ainsi décortiqué. L’un des outils d’analyse souvent utilisé permet de bien saisir un processus en divisant certaines activités ou tâches.

« Avec le client, nous sommes en mesure de voir qui nous fournit quoi, qui est responsable de telle activité ou tâche, qui est imputable, qui doit être informé ou consulté. Nous pouvons aussi voir quel est l’extrant, qui est le client interne de cette information, etc. Grâce à ce découpage, nous sommes capables de poser un regard pour dire : voici, dans le processus actuel, les potentiels d’automatisation qui s’offrent à nous », précise M. Hardy.

LE PERSONNEL APPELÉ À PARTICIPER

À travers la démarche, le client est amené à prendre conscience de l’écart entre l’« avant et l’après automatisation ». Sous forme de documentation, il peut en constater les implications. Il arrive que les employés d’une entreprise veuillent s’exprimer au sujet de leurs processus et obtenir une validation externe, ce que Mallette encourage. La participation du personnel est d’ailleurs

Marco Murray, associé en services-conseils chez Mallette ©
Hélène
Bouffard, photographe
Martin Hardy, associé en services-conseils chez Mallette ©
Hélène Bouffard, photographe

souhaitée. L’ensemble de l’exercice est effectué de manière très collaborative.

L’étape suivante est évidemment celle de l’automatisation à proprement parler. Ici, Mallette suggère de commencer par des changements exigeant peu d’efforts, mais qui génèrent un impact significatif. En favorisant la compréhension et l’appropriation des nouveaux outils par le client, cette stratégie facilite la gestion du changement. On applique le principe des petits pas en suscitant un premier succès qui motivera la poursuite de la démarche technologique.

QUELQUES EXEMPLES D’AUTOMATISATION

« Quand on parle de technologies, on réfère, par exemple, à des outils qui nous permettent de faire la reconnaissance de caractères sur des documents, d’ouvrir automatiquement un courriel et de le lire, de documenter une base de données en fonction de ce qui est lu et de pousser ces données-là dans les systèmes des organisations, détaille l’expert en services-conseils. Avec l’automatisation, on parvient à offrir davantage de tâches à valeur ajoutée ! »

Toutes les fonctions de support de l’entreprise sont liées à des processus qui peuvent être automatisés : ressources humaines, gestion de la qualité, approvisionnement, comptabilité, finance,

marketing, recherche et développement, gestion de projet, production… Les bons de réception et de livraison, les feuilles de temps, de même que tous les types de formulaires – garantie, retours, service après-vente, etc. – ont notamment avantage à être automatisés.

UNE PRISE EN CHARGE COMPLÈTE

Les projets à réaliser doivent bien sûr être priorisés et bien définis. Et si l’automatisation ne solutionne pas tout, elle inclut une forme de monitorage qui permet de continuer à améliorer ses processus. Au cours de l’exercice, il est courant que des problèmes qui ne concernent pas l’automatisation surgissent. Mallette est à même de les soulever, puis de les soumettre à une équipe spécialisée à l’interne qui détient les compétences pour trouver des solutions.

« Nous sommes vraiment dans le service 360, où tous les aspects de la vie d’une entreprise sont couverts, termine Martin Hardy. En fonction des diverses industries que compte le Québec, nous disposons aussi de comités de spécialisation sectoriels. Nous pouvons aller chercher une profondeur d’expertise pour des éléments pointus dans un secteur d’activité précis. Notre objectif reste donc d’aider nos clients à exceller dans les créneaux où ils sont déjà bons ! »

Glenn Carstens
Peters –Unsplash

Chronique

Concilier vacances

et affaires...

les beaux Jours sont une nouvelle fois de retour ainsi que le temps des vacances qui y est généralement associé. lorsqu’on peut décrocher complètement du travail, comme c’est le cas pour beaucoup de gens, s’octroyer un repos annuel bien mérité va de soi. en revanche, quand on évolue en affaires, c’est souvent une tout autre histoire…

En effet, un entrepreneur hésite souvent à prendre des vacances par crainte que son entreprise ne fonctionne pas adéquatement en son absence, compromettant ainsi sa croissance et sa stabilité. La responsabilité de gérer tous les aspects de son organisation et le sentiment qu’il pourrait peut-être laisser échapper de belles occasions d’affaires le font hésiter à s'éloigner, même temporairement. Son investissement émotionnel et financier est tel qu’il préférera bien souvent prioriser le travail pour assurer la réussite à long terme. Et pourtant, en cette matière, la balance penche davantage du côté des inconvénients que des avantages, un peu comme pour une batterie qu’on solliciterait sans cesse sans veiller à la recharger de façon régulière.

À trop investir de sa présence dans son entreprise, on finit tôt ou tard, en dépit du plus bel enthousiasme, par inviter la fatigue dans l’équation. Un entrepreneur qui tourne le dos aux vacances court ainsi nombre de risques, tant sur le plan professionnel que personnel. L’un des plus sérieux est le burnout, cet état d’épuisement émotionnel, mental et physique causé par un stress prolongé pouvant entraîner une perte de motivation et de l’irritabilité, voire une dépression sévère. La fatigue accumulée réduit la capacité à se concentrer, à créer, à prendre des décisions éclairées et à résoudre efficacement les problèmes, d’où une baisse de productivité qui se répercute sur l’organisation. Par ailleurs, c’est bien connu, le manque de repos conduit souvent à des problèmes de santé divers. Et que dire des conséquences sur les relations interpersonnelles — collègues, famille et amis — constituant le soutien social si important pour l’entrepreneur ? Citons également une détérioration du climat au travail qui peut augmenter le taux de roulement du personnel. Bref, on aura compris qu’une bonne recharge des batteries évite bien des ennuis et que le fait de s'accorder du repos, loin d’être un signe de faiblesse, s’avère un investissement nécessaire pour le bien-être personnel autant que pour le succès professionnel.

POUR MIEUX DÉCROCHER…

Afin de profiter pleinement de vos vacances, ma suggestion se résume en deux mots : lâcher prise, une attitude que je cultive personnellement. Plus facile à dire qu’à faire, penserez-vous. Chaque cas est particulier, certes, mais il est certain que plus le capitaine du navire se sera bien entouré et plus il aura impliqué ses ressources humaines dans le fonctionnement de son organisation, plus il partira l’esprit en paix le moment venu. C’est fort probablement le cas dans les entreprises ayant instauré le principe d’autogouvernance, alors que chaque maillon de la chaîne est responsabilisé et autonome dans son rôle. À une moindre échelle, si vous déléguez à des personnes de confiance vos tâches importantes, la terre ne devrait pas cesser de tourner durant votre brève absence, car nul ne devrait être indispensable. Et même si vous n’arrivez pas à décrocher complètement, dites-vous que beaucoup d’autres font de même. Pourquoi alors ne pas décrocher, mais à votre manière, celle qui vous convient le mieux ?

Ce sera un premier pas, un acceptable compromis entre congé et boulot…

Je nous souhaite de ressourçantes vacances !

Annie Fortin Focus TDL

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Planification successorale : le rôle de votre conseiller

r écemment, on m’a demandé pourquoi on devrait impliquer son conseiller en gestion de patrimoine dans sa planification successorale. après tout, l’expert du droit successoral est le notaire, et non le conseiller, qui n’est par ailleurs pas autorisé à donner des conseils Juridiques. c'est une excellente question !

QU’EST-CE QUE LA PLANIFICATION SUCCESSORALE ?

La planification successorale est un processus visant à orchestrer la transmission de votre patrimoine afin qu’il soit réparti de la manière dont vous le souhaitez, à son plein potentiel, et au profit de vos proches et des causes qui vous tiennent à cœur. Elle permet d’assurer le confort financier de votre famille, de simplifier un processus pénible pour vos êtres chers et de réduire le potentiel de conflits familiaux. Par extension, elle inclura également la planification en cas d’inaptitude.

PLUS QUE RÉDIGER UN TESTAMENT

La planification successorale n’est pas liée qu’au domaine juridique, et le testament n’est pas le seul outil employé. En fait, elle devrait même faire partie intégrante de votre planification financière.

On commencera par déterminer les sommes nécessaires afin que votre famille puisse maintenir son coût de vie, et pour qu’elle dispose de suffisamment de liquidités pour payer les dettes et impôts, ainsi que couvrir ses besoins pendant la période de règlement de la succession. Si un déficit existe, l’assurance vie pourrait être utilisée pour le combler.

Sur le plan fiscal, on voudra minimiser l’imposition grâce à une répartition judicieuse des legs entre le conjoint, les enfants et les autres héritiers, et garantir que le paiement de l’impôt n’empêchera pas le plan de distribution aux bénéficiaires d’être déployé. Rappelons qu’immédiatement avant son décès, un contribuable est réputé avoir disposé de ses biens, ce qui peut causer une charge fiscale importante en raison de la réalisation des gains en capital latents, de récupérations d’amortissement, et de l’inclusion de la valeur des régimes enregistrés dans les revenus. Certaines stratégies de planification post mortem peuvent cependant diminuer le fardeau fiscal, dont le roulement au conjoint, qui permet de lui transférer des biens en report d’impôt. Ce n’est toutefois pas la seule – ni toujours la meilleure – et si elles n’ont pas à être décidées immédiatement, elles devraient au minimum être envisagées pour s’assurer qu’elles ne soient pas rendues inemployables par les dispositions du testament et des autres documents juridiques.

Pour les entrepreneurs, un plan de relève doit être élaboré pour assurer un transfert d’entreprise harmonieux, et des mécanismes mis en place afin de prévoir le rachat ou la vente des actions ou des parts de l’entreprise. L’assurance vie pourrait être utile pour réaliser cet objectif, ainsi que pour équilibrer les legs entre différents héritiers. Les documents juridiques reliés à l’entreprise devront aussi être analysés afin de repérer les clauses qui pourraient poser des problèmes ou qui devraient être ajoutées.

Lorsque les projections financières démontrent que les objectifs de retraite seront atteints et que le risque de survivre au capital est correctement mitigé, on peut se concentrer sur la maximisation du patrimoine successoral, et même songer à transmettre une partie de sa valeur du

vivant. Cela pourrait impliquer de réviser la structure de détention des actifs – en réalisant un gel successoral par exemple –, de souscrire de nouvelles polices d’assurance vie à des fins d’investissement ou de procéder à des dons.

En somme, on constate que la planification successorale exige des compétences non seulement en droit, mais également en finances, en fiscalité, en assurances et en planification de la retraite. Or, vous pouvez vous attendre de votre conseiller qu’il ait une bonne connaissance de ces domaines, et qu’il soit à même de détecter les situations qui nécessitent le recours à des professionnels possédant une expertise particulière, vers qui il pourra vous diriger.

LA RELATION PRIVILÉGIÉE AVEC VOTRE CONSEILLER

Plus important encore, ce processus hautement personnalisé est facilité par la relation privilégiée qu’entretient un client avec son conseiller, car il nécessite une bonne compréhension de votre situation globale; ce qui inclut votre bilan, mais aussi vos dynamiques familiales et vos relations d’affaires.

Certains héritiers doivent-ils être protégés par des mécanismes particuliers ? Vos enfants désirent-ils recevoir des biens précis ? Quelles seront les conséquences de vos décisions sur les relations futures entre vos proches ? La minimisation de la facture fiscale devrait-elle être sacrifiée pour atteindre d’autres objectifs (équité, protection, préservation des relations, etc.) ?

Cela ne signifie pas que le conseiller remplace le notaire – ni l’avocat et le fiscaliste d’ailleurs –, mais plutôt que ces professionnels devraient travailler en partenariat, dans votre meilleur intérêt.

PAR OÙ COMMENCER ?

Demandez d’abord à votre conseiller de réviser vos documents juridiques avec vous. Plusieurs ont même accès à des experts au sein de leur firme, que vous pourrez rencontrer ensemble. Il vous sera ainsi possible d’analyser si certaines modifications devraient être envisagées, et d’organiser une succession efficiente qui répondra à vos besoins.

Olivier B . Ampleman

CFA, M. Fisc., Pl. Fin., TEP, conseiller en gestion de patrimoine et gestionnaire de portefeuille

Équipe Ampleman

Financière Banque Nationale Gestion de patrimoine

Quelques conseils en rafale…

/ Retenez les services d’un notaire pour rédiger votre testament et vos autres documents. Vous obtiendrez non seulement des conseils juridiques, mais vous bénéficierez d’autres avantages puisqu’ils ne pourront être égarés, qu’ils seront plus difficilement contestables, et que le testament n’aura pas à être vérifié.

/ Considérez la possibilité de parler à vos proches de vos volontés. Bien des gens sont d’avis qu’ils n’ont pas à justifier leurs décisions successorales auprès de leurs héritiers et de leurs proches – et cette opinion est certainement valable –, mais une vision plus pragmatique soutient que bien souvent, une simple discussion honnête aurait évité à ces derniers des frustrations, des conflits, voire des litiges. Vous apprendrez peut-être même des informations qui vous feront reconsidérer la façon de distribuer vos biens.

/ Révisez vos documents au minimum tous les cinq ans, et chaque fois qu’un changement important survient dans votre vie. Une succession en ordre est l’un des plus beaux cadeaux que vous puissiez léguer à vos héritiers. Le processus de planification successorale mérite donc qu’on s’y attarde.

Pour en savoir davantage : fbngp.ca | equipeampleman.ca

Mutuelle de prévention : faites le bon choix !

a yant fait leur entrée sur le marché québécois en 1998, les mutuelles de prévention sont devenues des solutions incontournables pour le contrôle des coûts des entreprises au québec. il en existe auJourd’hui près d’une centaine avec leurs propres caractéristiques et rendements sur la cotisation relative à la commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (cnesst).

En 2024, les mutuelles génèrent une économie de cotisation moyenne d’environ 13,5 % en comparaison à la tarification unitaire de la CNESST. Toutefois, certaines mutuelles peuvent atteindre jusqu’à 60 % d’économie tandis qu’à l’opposé, d’autres peuvent occasionner une surcharge de près de 40 %.

Bien que la création des mutuelles doive être soumise à l’approbation de la CNESST, il est important de rappeler que leurs gestionnaires sont des entreprises distinctes et indépendantes.

LES MUTUELLES DE PRÉVENTION, ALLIÉES DE VOTRE STRATÉGIE DE CONTRÔLE DES COÛTS

Le contrôle des coûts représente pour la plupart des entreprises un des piliers les plus importants de leurs stratégies de croissance en vue de l’atteinte de leurs objectifs. Cela se traduit souvent pour la plupart d’entre elles par un contrôle des coûts par poste budgétaire ou par service (ressources humaines, matérielles ou technologiques). Parmi ces dépenses, la cotisation à la CNESST peut représenter un poste budgétaire important. Dans ce contexte, il peut s’avérer pertinent d’élaborer une stratégie globale intégrant une vision de l’ensemble des coûts. En effet, une telle stratégie permettra à l’employeur d’optimiser ses dépenses futures sans diminuer la qualité des services offerts.

COMMENT BIEN CHOISIR SA MUTUELLE DE PRÉVENTION ?

Bien que l’adhésion à une mutuelle de prévention soit facultative, ses avantages sont multiples.

L’évaluation des différentes mutuelles est une étape essentielle permettant un choix judicieux qui répondra le mieux aux besoins de l’entreprise tout en offrant la rentabilité souhaitée. Il est recommandé de bien se renseigner et de faire preuve de prudence. En effet, certains gestionnaires pourraient laisser miroiter des économies de cotisations impossibles à réaliser et/ou des services qui ne seraient pas à la hauteur des promesses.

Rappelons également que les services offerts par les différents gestionnaires peuvent différer, que ce soit en ce qui a trait à la prévention, au service-conseil, à la gestion des réclamations et/ou au service-conseil juridique.

Dans la sélection des membres pouvant adhérer à leur mutuelle, les gestionnaires peuvent exiger des critères spécifiques, tels que :

01 / une bonne expérience de réclamation en santé et sécurité du travail;

02 / une bonne pratique de gestion incluant des mesures d’assignation temporaire;

03 / des pratiques saines en matière de prévention;

04 / la taille de l’entreprise, sa masse salariale et sa cotisation à la CNESST.

Notons qu’il existe environ 35 gestionnaires dont certains possèdent plusieurs mutuelles comportant des critères d’adhésion et des rendements différents. C’est pourquoi il est non seulement nécessaire de bien sélectionner sa mutuelle au départ, mais aussi de procéder à la réévaluation annuelle de la pertinence du choix effectué.

COMMENT S’Y PRENDRE ?

Pour aider les entreprises à naviguer dans l’environnement des mutuelles, il peut être judicieux de faire appel à une firme spécialisée et indépendante qui pourra les accompagner et les conseiller dans les tâches suivantes :

/ Vérifier si leur mutuelle actuelle offre les économies maximales auxquelles elles ont droit.

/ Recommander la mutuelle la mieux adaptée à leurs besoins en se basant sur une analyse rigoureuse des contrats, des services offerts et de leur retour sur investissement.

/ Évaluer l'impact financier d’un transfert de dossier entre l’invalidité occupationnelle et non occupationnelle. Cette évaluation permettra d’éviter un mouvement des employés en invalidité entre la mutuelle et le régime d’assurance collective. Malheureusement, il est fréquent qu’une entreprise confie un mandat en santé et sécurité du travail à un gestionnaire de mutuelles ainsi qu’un second mandat à une firme de consultation en avantages sociaux pour la gestion de l’invalidité.

Cette approche en silo peut permettre au gestionnaire de la mutuelle d’améliorer la performance de son regroupement, mais sans nécessairement se soucier de la répercussion de sa décision sur les primes liées à l‘invalidité du programme d’assurance collective. Dans ce cas, une stratégie globale et intégrée s’impose ! Le retour rapide au travail de la personne en situation d’invalidité doit être préconisé puisque des avantages et des économies directes et indirectes en résulteront tant pour l’employé que pour l’entreprise.

En conclusion, il est recommandé d’évaluer annuellement l’adhésion à une mutuelle de prévention afin de garantir des économies et des services adaptés aux besoins de l’entreprise. De plus, il est préférable de travailler avec une firme spécialisée qui pourra aider à mettre en place une stratégie globale pour votre organisation.

Pascal Beaulieu

Vice-président, assurance collective

BFL Canada pbeaulieu@bflcanada.ca

Bouchra Taleb

Conseillère en actuariat et en financement

BFL Canada btaleb@bflcanada.ca

Pour toute information supplémentaire, contactez Pascal Beaulieu : pbeaulieu@bflcanada.ca | 418 658-6337

Trouvailles de Milan

comme tous les printemps, une visite s’impose dans la capitale italienne du design. c’est en effet à milan où naissent toutes les tendances en matière de design d’intérieur. c’est également dans cette ville où se réunissent les plus grands designers du monde afin de nous présenter leurs innovations et leurs inspirations. en avril dernier, les copropriétaires de la boutique et de la firme de design un fauteuil pour deux ont visité le salon du meuble et nous font connaître leurs coups de cŒur.

Le Salon de Milan a également présenté des salles de bain qui donnent envie de se prélasser durant des heures dans la baignoire ! Bicolore et autoportante, cette baignoire est particulièrement belle. Qui plus est, la beauté du papier peint et la présence des niches rétroéclairées donnent toute sa personnalité à cet espace de détente à la fois classique et contemporain.

La pierre naturelle règne cette année dans nos demeures. Elle est non seulement appliquée sur les comptoirs de cuisine, mais également en façade du mobilier intégré. Et grâce à un éclairage indirect, la riche texture et les motifs distinctifs de la pierre naturelle jouent un rôle indéniable dans la beauté qu’elle dégage dans nos espaces de vie.

La marque italienne Erforma se distingue résolument en proposant du mobilier de salle à manger fait sur mesure et à la main, avec des finis métalliques. Ces textures, qui s’inscrivent dans les nouvelles tendances, sont accompagnées de verre ou de céramique à l’effet de pierres naturelles.

En 2024, la folie du mobilier extérieur bat son plein ! On en trouve partout et sa magnificence séduit à coup sûr. Parmi les grandes tendances cette année : on cherche à recréer sur nos terrasses le même confort et l’esthétisme distingué que l’on retrouve à l’intérieur de nos résidences. On mise sur des lampes d’appoint solaires qui créent des ambiances incroyables et mettent en valeur l’ensemble de l’ameublement, qui n’attend que les beaux jours pour nous permettre de relaxer.

Qui n’a jamais entendu parler du verre de Murano ? Représentée partout dans le monde, la Maison Venini offre des vases et des lampes en verre soufflé d’une délicatesse et d’une perfection à couper le souffle. Nancy Ricard et sa fille Charlie sont littéralement tombées amoureuses de cette grande marque plus que centenaire. Enfin, en 2024, on constate la prédominance de la couleur pêche. On la retrouve autant dans les tissus d’ameublement et les recouvrements de murs que dans les accessoires. Douce et apaisante, cette teinte est un véritable baume pour l’âme.

Habitation / Tour commercial / Marie-Josée Turcotte

MONSIEUR JEAN – HÔTEL PARTICULIER

Au royaume de la fantaisie

l e moins que l’on puisse dire de cet hôtel situé au c Œ ur du vieux-québec, c’est qu’il est « particulier » à tous les égards. à l’opposé des grandes chaînes hôtelières standardisées se trouve cet établissement au design absolument unique en son genre, né de l’imagination foisonnante de son hôte. bienvenue dans l’univers fantaisiste de monsieur Jean.

« Je voulais proposer un hôtel qui soit différent, un lieu qui possède une aura  » , explique d’entrée de jeu Jean Campeau, copropriétaire de l’hôtel avec son épouse, Geneviève Marcon, et leurs deux enfants, Benjamin et Joséphine. Même pour l’entrée de l’hôtel, il fallait se distinguer en créant ce grand mur bleu à l’effet miroitant au sein duquel se trouve le discret accès vers le lobby. Déjà, l’originalité de cette proposition séduit, mais c’est en s’aventurant au-delà de cette porte que débute le voyage au pays des merveilles.

CRÉER LA MAGIE ET LE SOUVENIR INDÉLÉBILE

Il faut un certain temps, tellement les moindres détails ont leur importance, pour bien assimiler tous les éléments qui composent l’accueil et les espaces communs de l’hôtel Monsieur Jean regroupés au rez-de-chaussée. Le but avoué du cofondateur : attirer l’attention de multiples façons en proposant un design à la fois moderne, feutré et éclaté, dynamisé par une profusion de textures et de couleurs vivifiantes, et accentué par des éléments décoratifs pour le moins étonnants. « L’une de mes idoles est l’Américain Ian Schrager, le cofondateur du Studio 54 à New York, devenu un grand concepteur d’hôtelsboutiques qui ont laissé leur marque, confie Jean Campeau. Il aimait ajouter de la fantaisie dans ses projets (en collaboration avec le réputé designer français Philippe Starck); j’y ai trouvé une source d’inspiration. »

À titre d’exemple, le mur de miroirs avec des projections, les aires publiques plafonnées d’un ciel étoilé, les œuvres d’art audacieuses et l’ameublement dessiné sur mesure par Jean Campeau lui-même, qui fut d’abord designer avant de devenir promoteur immobilier pour GM Développement et hôtelier. Impossible, par ailleurs, de ne pas remarquer cette causeuse multicolore qui « grimpe » sur le mur. Autre détail distinctif : cette machine distributrice d’anecdotes « qui invite à imprégner un souvenir heureux de votre passage chez Monsieur Jean  » , précise Benjamin Campeau, copropriétaire de l’hôtel avec sa famille.

CRÉER LES LIENS

Les aires communes de l’hôtel comptent également un espace bibliothèque à la fois enveloppant, sophistiqué et ludique; le lieu par excellence pour s’amuser autour d’un jeu de société ou s’offrir un moment de lecture apaisante.

Depuis peu, l’hôtel particulier a aussi bonifié le plaisir en ajoutant à son offre le nouveau salon à cocktails Le Bijou, un espace tout aussi dépaysant par sa déco que par son menu, tous deux éclectiques. De l’espace lounge digne d’un hôtel d’époque aux banquettes conviviales en passant par les tables hautes offrant une vue imprenable sur la vie trépidante du Vieux-Québec : il n’y a pas meilleur endroit pour savourer un cocktail raffiné accompagné de bouchées inspirées de la cuisine du monde. « Et ce lieu est ouvert à tous les gens de Québec », précise M. Campeau, qui aime recevoir avec panache.

SANS OUBLIER LE CONFORT

Le cachet unique de l’hôtel se décline également dans le design des chambres, suites et studios regroupés sur six étages. Ici, on joue sur les contrastes. Autant les éléments du décor sont-ils colorés et, encore une fois, d’une audace sans conteste (comme ces miroirs de forme inédite dans les salles de bain où l’on trouvera également un petit canard pour le bain), autant les espaces sont-ils aérés et lumineux grâce à la grande fenestration. Parmi les facteurs qui rendent cet endroit triplement attrayant : toutes les chambres sont dotées d’un très grand lit, d’une cuisinette et d’une douche italienne, certaines proposent même une terrasse avec foyer au gaz naturel; une denrée rare dans le Vieux-Québec. Afin d’exploiter cette formidable vue extérieure, les propriétaires caressent le rêve d’installer une terrasse sur le toit de l’hôtel; un rêve qui, espérons-le, deviendra vite réalité !

© Claudio Valentini
© Pierre Pelletier - Proaction Photo

Pour vous laisser transporter au royaume de la fantaisie, rendez-vous au 2, rue Olivier-Pierre-Chauveau, à l’intersection de la rue Saint-Jean.

monsieurjean.ca

Marc Turgeon Courtier immobilier résidentiel et commercial

marc.turgeon@engelvoelkers.com 418 569-8578

Samuel Labrecque Courtier immobilier résidentiel et conseiller

samuel.labrecque@engelvoelkers.com 418 572-3034

Impeccable, de l’évaluation à la transaction.

Les pergolas bioclimatiques : la solution pour prolonger les étés

les pergolas bioclimatiques prennent d’assaut les aménagements extérieurs. i l est d’ailleurs facile de se laisser convaincre d’adhérer à cette tendance quand on constate à quel point les avantages sont nombreux. m athis l ambert, directeur marketing chez a uvents W. l ecours, nous explique pourquoi ce produit a fait son apparition dans le catalogue de l'entreprise.

« L’engouement pour les pergolas bioclimatiques est indéniable, indique M. Lambert. Avec nos étés trop courts, les gens cherchent à prolonger la belle saison le plus possible. Comme nous œuvrons dans les auvents et les abris de toile, la transition vers les pergolas était tout à fait naturelle pour nous. » L’entreprise propose donc à sa clientèle les produits de fabrication québécoise de renom Mitjavila, ainsi que de plusieurs autres tels que Stobag et SunLouvre.

Les pergolas bioclimatiques permettent de profiter de l’extérieur pendant trois saisons. Elles procurent une protection contre le soleil, la pluie, le vent et les moustiques grâce aux lames intégrées, aux stores de toile — motorisés ou non — ainsi qu’aux moustiquaires, ce qui offre une grande polyvalence. De plus, des gouttières sont cachées dans les colonnes et la quincaillerie est très discrète, ce qui rehausse la finition haut de gamme.

Les installations peuvent être indépendantes ou rattachées à la maison afin de répondre aux divers besoins. Les mesures sont prises méticuleusement chez le client et chaque module peut mesurer jusqu’à 290 pieds carrés. L’éventail de couleurs, tant du côté de la structure d’aluminium que des toiles, permet de marier la pergola à l’aménagement existant. Pour un confort accru, il est possible d’ajouter un chauffe-terrasse Infratech.

Depuis 1947, Auvents W. Lecours s’est bâtie une solide réputation. Un vent de renouveau souffle d’ailleurs sur l'entreprise depuis la fusion avec Auvents et Abris Daniel Richard en 2023. La fabrication sur mesure des abris de toile et des auvents est effectuée localement, ce qui fait la fierté du propriétaire.

Pour découvrir tous les produits, dont les pergolas bioclimatiques, consultez le site auventswlecours.com

/ Paméla Egan
© Steve Roy
© Steve Roy

IDÉALS POUR :

SE PROTÉGER DU SOLEIL ; GAGNER EN INTIMITÉ ; SE PROTÉGER DU VENT ET DE LA PLUIE ; LE TOUT À PARTIR D’UNE TÉLÉCOMMANDE.

VOTRE SOUMISSION DÈS MAINTENANT !

Habitation / Paméla Egan

MAURICE TANGUAY SIGNATURE

La destination pour votre mobilier extérieur

l’été est en train de s’installer et c’est le temps de vous réapproprier votre espace de vie extérieur. pour vous prélasser confortablement dans un décor de rêve, voici les tendances inspirantes du moment proposées par gilles gagnon, directeur des achats des meubles chez maurice tanguay signature.

Les gens souhaitent de plus en plus créer une pièce de vie agréable à l’extérieur. Ce prolongement entre l’intérieur et l’extérieur se fait désormais sentir jusque dans le mobilier, qui peut porter les deux chapeaux. « La tendance “intérieurextérieur” est très présente, mentionne M. Gagnon. Elle se traduit par un mobilier extérieur qui ressemble à s’y méprendre à celui de l’intérieur et dont le confort est au rendez-vous. » Ce confort est obtenu grâce aux nouvelles mousses techniques à séchage rapide qui offrent un degré de compression des plus moelleux.

Côté look, ce sont les rondeurs qui attirent le regard cette saison. Quant aux couleurs du moment, la sélection varie entre le bois naturel pâle et le noir, sans oublier la très forte présence des crèmes. Pour ce qui est des matériaux, le tek, le rotin et le cordage tressé ont la cote. Les mobiliers se déclinent en une foule de possibilités, du fauteuil sectionnel au lit de jour, en passant par la chaise longue et la pergola. Il y en a pour tous les goûts et tous les besoins.

Il est également possible d’agencer le salon et la cuisine avec des produits assortis de la même collection. Enfin, pour la touche finale de son havre de paix : les articles de déco. Les coussins décoratifs, l’éclairage et les cache-pots permettent de créer l’ambiance parfaite.

Avec la grande diversité de produits extérieurs de qualité supérieure qui est proposée à des prix concurrentiels, vous aurez l’embarras du choix. Une visite en magasin vous fera tomber sous le charme des nombreux mobiliers extérieurs exposés. Pour encore plus d’inspiration, rendez-vous au tanguay.ca. Tous les produits sont en stock et prêts à être livrés pour que vous puissiez profiter le plus rapidement possible de votre été !

Entrez dans votre zone de confort extérieure.

3  bonnes raisons d’investir dans l’habillage de vos fenêtres

l ’habillage des fenêtres est un élément souvent négligé dans la planification d’un pro J et d’aménagement intérieur. p ourtant, il s’agit d’une étape essentielle qui permet d’atteindre trois obJectifs importants. experte en la matière, dominique langlois, copropriétaire de l’entreprise dastex, nous prodigue ses Judicieux conseils.

INTIMITÉ

Premier aspect et non le moindre : l’habillage de vos fenêtres permet de préserver votre intimité. « Notre mandat principal consiste à proposer le bon produit pour chaque fenêtre » , explique Dominique. À titre d’exemple, les objectifs ne sont pas les mêmes pour une chambre, un salon ou une salle de bain. Souhaite-t-on préserver la clarté durant le jour et voir à l’extérieur sans être vu ? Préfère-t-on une intimité totale le soir venu ? Le degré d’opacité du produit sera donc choisi en conséquence.

PROTECTION

L’angle de la maison par rapport au soleil joue aussi un rôle crucial dans le choix de l’habillage des fenêtres. « Les gens investissent beaucoup d’argent dans leur mobilier, leurs planchers… Mais ils oublient de protéger leur investissement contre les effets du soleil  » , mentionne la spécialiste. Différents produits permettent de contrôler ce facteur comme les persiennes qui, en plus d’être très esthétiques, préservent la fraîcheur dans la maison.

DÉCORATION

Persiennes en bois au sein d’un design réalisé par Un Fauteuil Pour Deux

Enfin, impossible d’aborder le sujet de l’habillage des fenêtres sans faire mention de l’aspect décoratif, le but étant d’ajouter de la chaleur dans chaque pièce en considérant le style de la demeure, mais aussi, encore une fois, les besoins en matière d’intimité et de protection. Il deviendra alors possible de combiner les produits – stores, persiennes, toiles, rideaux – afin de créer une ambiance distinguée.

Trois questions en rafale à Dominique Langlois de Dastex

01 / Combien investir dans l’habillage des fenêtres ?

« Il est très difficile de répondre à cette question. Cela dépend de chaque demeure, du nombre de fenêtres et de leur dimension. Cela dit, il est possible de créer un bel habillage avec un budget raisonnable, l’important étant de choisir des produits de qualité. »

02 / À quoi reconnaît-on justement un produit de qualité ?

« Le produit de qualité demeurera beau très longtemps, il ne changera pas de couleur ou de texture à cause du soleil. Chez Dastex, nous nous assurons de la provenance de nos produits, ce qui en garantit la qualité. »

03 / La motorisation : un incontournable ?

« De plus en plus ! Un pourcentage très important de notre clientèle opte pour la motorisation de leurs produits d’habillage des fenêtres. Ce système répond non seulement à la nouvelle réglementation imposée par Santé Canada, mais il est désormais abordable. Il est même possible de créer une mini-domotique pour gérer l’ouverture et la fermeture des stores, des toiles ou des rideaux selon un horaire précis. C’est un domaine en pleine évolution ! »

Store romain en tissu
Toile solaire au sein d’un projet signé par Marina Bastarache
© Marc-Antoine Hallé

EN CUISINE OU AU DOMAINE

Vivre l’expérience ARVI

«  u ne équipe et une cuisine libres : voilà ce qui nous définirait le mieux ! chez arvi, le personnel est polyvalent et fait autant la préparation, le service, la sommellerie que la vaisselle. ici, nous servons une cuisine contemporaine québécoise avec le meilleur produit disponible selon la période de l’année et nos affinités avec les fournisseurs. »

Arvi, au revoir, à la revoyure !

Qu’il s’agisse du restaurant ou du domaine, le mot « arvi  » en intrigue plus d’un. « Je suis né à Lyon et j’ai vécu longtemps en Haute-Savoie, une région située près de l’Italie et de la Suisse allemande, explique Julien Masia. C’est un terme que nous employons pour saluer les amis lorsqu’ils quittent la maison. Nous leur disons alors : Arvi !, ce qui signifie ‘‘au revoir’’ et tire sans doute son origine des termes ‘‘arrivederci’’ en italien, et ‘‘Auf Wiedersehen’’ en allemand ! »

L’équipe
Pouliot
Ganhadeiro
Thibault et Thomas
© Marjorie Roy, Optique Photo

Chef propriétaire du restaurant ARVI situé sur la 3 e  Avenue à Québec, Julien Masia insiste sur l’expérience humaine qui caractérise l’établissement ouvert en 2018. Français d’origine, issu du monde de la cuisine gastronomique, il a un jour voulu se détacher de cette étiquette qui vient avec certaines exigences et donner au ARVI sa propre personnalité. Ce qui motive son équipe : accueillir le client, sans prétention, en lui servant une cuisine forte en caractère.

« Nous faisons ce que nous aimons, c’est-àdire cuisiner, et le produit est véritablement mis en avant, confirme M. Masia. À la base, l’idée avec le ARVI, c’était de faire quelque chose de plus humain, de plus terre à terre, sans gants blancs ni nappe, en écoutant la musique que nous voulions. De nous voir cuisiner, de pouvoir s’asseoir à côté d’un client, d’avoir une relation de proximité, c’est ce que nous souhaitions et ce qui nous permet de nous distinguer. »

SORTIR DES SENTIERS BATTUS

Le chef propriétaire rappelle qu’il est arrivé au Québec à l’âge de 23 ans – il en a maintenant 41 –, ce qui lui a offert l’occasion de s’imprégner d’une autre culture culinaire, de nouvelles saisons, de produits, de fournisseurs et de goûts différents. « C’est ce qui m’a donné envie de lancer le restaurant ARVI, dit-il. Dans les faits, le restaurant est un rêve. Et il y a quelques années seulement, des restos où il y avait un menu unique, on n’en comptait presque pas ! »

Concrètement, deux menus – un courant et un autre végétarien – sont proposés au client. Les plats sont renouvelés toutes les huit semaines. Chaque produit revient, mais sera apprêté différemment. L’équipe du ARVI tente constamment de sortir des sentiers battus et d’innover. En 2019, le 519, 3e Avenue a d’ailleurs reçu le titre de meilleur nouveau restaurant au Canada par le magazine enRoute. Depuis ses débuts, la cuisine a bien entendu évolué.

IMMERSION, PARTAGE ET DÉFIS

Si la volonté d’explorer des mets inédits est sans limites, il n’existe pas, non plus, de frontière entre la cuisine et la table. Les plats sont concoctés sous les yeux du client. « L’expérience d’immersion est vraiment complète !  » , atteste Julien Masia. Rappelons que l’établissement comprend 30 places et est ouvert du mardi au samedi, de 18 h à 22 h. À dimension humaine pour le client, le restaurant l’est également pour l’équipe, unie autour de valeurs communes.

« Chez nous, tout le monde a des forces, mais travaille ensemble, émet le chef propriétaire. Tout le personnel entre à 14 h et quitte en même temps, à la fin du service. Les tâches sont partagées entre tous et les pourboires sont distribués de manière égale dans l’équipe. L’impact de cette façon de faire, c’est que tous les gens se sentent investis dans l’entreprise. Le nouveau défi, maintenant, c’est de laisser une belle empreinte écologique aux autres ! »

Julien Masia et Ariel
Pinsonneault
Le plat signature du ARVI : Foie gras, Brioche, Bouleau
© Maude Chauvin
© Marjorie Roy, Optique Photo

BIOLOGIQUE ET BIODYNAMIQUE

En effet, tous les ans, l’équipe du restaurant ARVI effectue un exercice de réflexion. Cette année, celui-ci portait sur les gestes environnementaux à instaurer. Des mesures telles que la réduction des déchets de plastique, l’élimination des emballages sous vide et la mise en place d’un système de recyclage et de production de compost efficace ont été déployées. Le restaurateur vise à faire sa part pour assurer un avenir meilleur aux générations futures.

UN RETOUR À LA TERRE

Prendre du recul et s’interroger, c’est aussi ce que le chef propriétaire et sa conjointe, Ariel Pinsonneault, ont fait durant la pandémie. La fermeture des restaurants a permis un temps d’arrêt que le couple a exploité pour amorcer un retour à la terre. En janvier 2022, ils procèdent à l’acquisition du vignoble Domaine Bel-Chas, rebaptisé depuis Domaine ARVI. Le chef, qui assumait jusque-là le rôle d’acheteur, se retrouve donc également dans celui de producteur.

« Je considère cette nouvelle aventure comme un projet familial auquel Ariel et moi donnons notre couleur. En tant que restaurateur, ça apporte une perspective différente du travail du champ à l’assiette, commente M. Masia. Il y a évidemment un lien entre ce que nous faisons à Saint-Charles-de-Bellechasse et dans le quartier Limoilou. En plus du vin qui provient du vignoble, j’intègre aux mets du miel, des produits de notre jardin et des plantes sauvages. »

Les deux entrepreneurs ont complété la conversion biologique de leur ferme et vont obtenir leur certification dès la fin de cette année. Sur la propriété de quatre hectares où poussent 10 000 vignes issues de plusieurs cépages, des arbres, arbustes et fleurs, ils travaillent la terre selon les principes de la biodynamie afin de rétablir un équilibre et favoriser la diversité.

« Le Domaine sera ouvert du jeudi au dimanche à partir du 27 juin et nos nouvelles cuvées y seront disponibles, notifie Julien Masia. En mode apéro, une assiette de produits du terroir est proposée pour accompagner la dégustation du vin sur la terrasse. Étant restaurateur et Ariel ancienne pâtissière, nous voulions intégrer le volet de nos métiers de bouche à ce lieu unique, devenu notre petit coin de paradis, et inviter les gens à en profiter durant tout l’été ! »

Pour en savoir davantage :

restaurantarvi.ca | domainearvi.ca

© Jean Nicolas Dauwe

Entre événementiel créatif et apéros gourmands

détermination, innovation et résilience, des qualités qui ont assuré la réussite de cinq complices d’affaires durant la pandémie. pour y faire face, ils ont créé armand en 2021. devenue maître de la planche apéro prête à assembler et traiteur, l’entreprise est venue prêter main forte à l a f irme, spécialisée en organisation et en gestion d’événements depuis 2009 depuis, les chemins d’armand et de la firme se sont croisés.

Les associés d’Armand : Nicholas Paulet, chef exécutif, Magali Cossette, directrice générale, Patrice Girard-Martel, directeur logistique, et Arlaine Cossette, directrice marketing et développement des affaires.

FAIRE FI DES DIFFICULTÉS

Alors que le domaine de l’événementiel est en pause, et que les rassemblements sont limités à l’échelle des bulles familiales, l’équipe de La Firme se lance dans une activité intensive de remue-méninges. Pourquoi le moment de l’apéro ne deviendrait-il pas une occasion de créer de petits événements festifs à la maison ? Après quatre mois de travail, la boucherie minimaliste voit le jour. « Ce n’était pas dans notre plan d’affaires, explique Arlaine Cossette. C’est la vie qui a juste bien fait les choses, qui nous a rendu service dans une période ultra difficile. »

Nommée en l’honneur du grand-père épicier-boucher des sœurs Cossette, l’entreprise ouvre les portes d’une première succursale à Saint-Augustin-de-Desmaures. « Chez Armand, tout se mange sur une planche ! », souligne Magali. Il suffit de passer y chercher, ou de se faire livrer, une boîte remplie de bouchées gourmandes originales et, une fois chez soi, d’en faire le service. Rapidement, le concept connait du succès. Des clients de La Firme vont même jusqu’à demander à Armand de livrer aux quatre coins de la ville des centaines de boîtes apéro et à fondue chinoise à leur personnel en confinement.

© Marjorie Roy, Optique Photo
© Carl Vignola

ENTRE CONVIVIALITÉ ET GASTRONOMIE

Afin d’assurer la direction culinaire, Nicolas Paulet rejoint l’équipe à titre d’associé. Le chef développe une carte complète de produits personnalisés : charcuteries artisanales, fromages, gravlax de saumon, tartares de bœuf, tatakis de thon rouge, mini-bourgeois, pour n’en nommer que quelquesuns. Le carpaccio de bœuf, que les condiments qu’il a concoctés rendent unique, fait partie des coups de cœur de la clientèle. « La signature Armand fait toute la différence. Il est impossible de retrouver les mêmes saveurs en épicerie  » , rappelle Arlaine. Et tous les produits sont faits maison : de la farce fromagère à l’aneth au confit de poivrons et oranges sanguines, en passant par les huiles parfumées, dont une aux oignons fumés dans le fumoir d’Armand. Le commerce de la rue de l’Hêtrière, et plus récemment de la rue du Carrefour, à Beauport, présente également des coupes de viande classiques, telles que la bavette de bœuf, la côte de veau et le tournedos.

Adoptant des pratiques écoresponsables, l’équipe met tout en œuvre pour réduire son empreinte carbone. Tous les emballages utilisés sont recyclables ou biodégradables. Pour Nicolas, le gaspillage alimentaire n’a pas voix au chapitre. Pour la jeune entreprise, l’approvisionnement local s’inscrit dans son ADN. « Au Québec, nous avons des producteurs exceptionnels, insiste Jonathan Arnau. Nous voulons les mettre en valeur en intégrant le plus possible leurs produits dans nos créations, en particulier les produits locaux. »

Les associés de La Firme, Évènements & Personnel : Jonathan Arnau, directeur général, Magali Cossette, directrice des ventes et développement des affaires, Patrice Girard-Martel, directeur logistique, et Arlaine Cossette, directrice marketing.

© Marjorie Roy, Optique Photo
© Les Festifs

LE RETOUR DE L’ÉVÉNEMENTIEL

Pendant qu’Armand continue sur sa lancée, La Firme, elle, a pu reprendre son activité principale : l’événementiel. Cocktails dînatoires, événements thématiques, inaugurations, lancements de produits, l’équipe met à profit son talent pour réaliser des événements créatifs sur mesure clés en main. « Nous partons de l’idée du client ou d’une vision et nous la transformons en réalité  » , mentionne Jonathan. Et Armand, qui comporte désormais un service de traiteur, n’est jamais très loin. Nicolas élabore des menus selon les besoins des clients. « S’il y a une thématique culinaire, je ne dis jamais non. J’aime les défis ! », explique-t-il. Pour lui, il n’y a rien d’impossible !

L’entreprise de Québec laisse également sa marque du côté de l’organisation et de la gestion de festivals : FestiVoix de Trois-Rivières, Fêtes de la Nouvelle-France, Carnaval de Québec. Patrice Martel, responsable de la logistique événementielle à La Firme, aime orchestrer des projets d’envergure.

Cette année, La Firme a ajouté le service de location des salles de la Commission de la Capitale-Nationale, qui comprend notamment le Domaine Cataraqui, le parc du Bois-de-Coulonge et le Pavillon des baigneurs sur la promenade Samuel-de-Champlain. Ces salles peuvent être louées pour une grande variété d’événements, tels que des occasions spéciales, des événements d’entreprises, des réunions d’affaires ou des activités de consolidation d’équipe.

En combinant leurs forces, Armand et La Firme forment aujourd’hui une alliance stratégique. Dirigées par une équipe forte et créative, ces deux entreprises partagent une philosophie basée sur des valeurs humaines, la collaboration, l’écoute et l’excellence. « C’est le meilleur sinon rien ! », conclut Jonathan.

Pour en savoir davantage :

La Firme : lafirmeevenements.ca 418 704-1349 | evenement@lafirme.info

Boutiques Armand :

Saint-Augustin-de-Desmaures : 3572, rue de l’Hêtrière, local B Beauport : 3320, rue du Carrefour

418 930-1192 | info@chezarmand.com

© Carl
Vignola

Gabriel MolleurLangevin

VOYAGE GASTRONOMIQUE

AU COEUR DE QUÉBEC

gabriel molleur-langevin a croisé le chemin du champlain l’an dernier. le rencontrer, c’est être immédiatement interpellé par son humilité, sa simplicité, l’amour qu’il porte à son métier et à l’environnement exceptionnel qui l’entoure et l’inspire chaque J our. e n collaboration avec son équipe, il veut participer au rayonnement du restaurant du château frontenac sur l’échiquier de la gastronomie.

Pourquoi cet intérêt pour la cuisine ? Alors étudiant au Petit Séminaire de Québec, Gabriel obtient un emploi de plongeur dans un restaurant de cuisine italienne. Il aime l’esprit de camaraderie qui y règne, le bruit des casseroles, le ballet des serveurs, les plats qui prennent forme. Après des études en restauration au Collège Mérici, il s’envole vers l’Europe. Accueilli par les Maisons Marcon, en Auvergne, et par d’autres établissements de renom, notamment en Suède, il découvre la hiérarchie française en cuisine, la finesse de chaque élément déposé dans l’assiette et assaisonné à la perfection, l’importance du souci du détail et de la précision. De retour au Québec, il met son savoir-faire au service du Mousso, à Montréal, avant de boutonner la veste de chef du Champlain.

Le chef Gabriel Molleur-Langevin
© Marjorie Roy, Optique Photo

DE PETITES BULLES D’IDÉES

Alchimiste des saveurs, il voit les plats comme des concepts qu’il fait évoluer en explorant différentes idées jusqu’à l’obtention de la saveur parfaite. Perfectionniste, il l’avoue en souriant, il se plonge volontiers dans ses classiques, comme son « bon vieux » François Chartier, Papilles et molécules. Il n’hésite pas non plus à solliciter les papilles des habitués de sa table. « C’est une façon de rendre leur expérience au Champlain encore plus mémorable », souligne Gabriel. Il travaille également en étroite collaboration avec les membres de son équipe pour mitonner les plats de son menu. « Ils ont d’autres visions que la mienne, d’autres bonnes techniques. Ils possèdent un héritage et une grande expérience derrière le fourneau. Il faut s’enrichir de toutes nos ressources. »

Il privilégie les ressources agroalimentaires des producteurs locaux. Les liens tissés avec eux l’inspirent. Sa première création en témoigne. En amalgamant le foie gras du Canard Goulu de Saint-Apollinaire et le cassis de Monna & Filles de l’île d’Orléans, il a créé un amuse-bouche « juste parfait. », il n’a pas encore réussi à le surpasser. Mais il s’y affaire. Entretemps, le créateur culinaire attend la récolte de choux Tokyo que cultivent, pour lui, les Jardins d’Inverness. Et il l’espère bonne, car il prévoit en faire les prochaines vedettes de l’assiette. Sensible à la générosité de la nature, il aime aussi utiliser des herbes et des fleurs sauvages pour parfumer ses plats. En plus d’en cueillir lui-même sur le chemin du restaurant et dans les jardins du Château, il fait appel à un cueilleur professionnel pour lui dénicher de petits trésors, comme la matricaire odorante, une plante douce et légèrement sucrée, rappelant subtilement l’ananas.

SAUTER EN PARACHUTE

Gabriel compare son arrivée au Champlain à un saut en parachute. Une fois sur terre, il s’est demandé : qu’est-ce que je fais ? Où est-ce que je m’en vais ? L’idée lui est alors venue de se réapproprier le Cellier du restaurant pour y proposer une sélection de produits triés sur le volet, selon ses coups de

cœur. Cet espace unique recèle notamment des fromages, des charcuteries, du caviar du Nouveau-Brunswick, de la côte de bœuf vieillie Wagyu et autres produits d’exception que les clients peuvent choisir. Des produits que le chef a envie de leur faire découvrir. Le concept était un peu audacieux, un véritable luxe. Il l’admet. Mais le Cellier ajoute une note de convivialité, une valeur qui lui est chère.

CÉLÉBRER LA VIE

Dans une entrevue, le célèbre chef français Joël Robuchon a déclaré : « On ne peut pas faire de cuisine si l’on n’aime pas les gens. » Cette phrase sied parfaitement à Gabriel Molleur-Langevin. Il aime que les gens se sentent bien et profitent pleinement du décor exceptionnel du Champlain, de la belle vue, de la bonne table, du service attentionné. « Quand tu reçois les gens chez toi, il faut que ce soit agréable, que tu les accueilles chaleureusement. Les clients doivent se sentir un peu comme à la maison », explique le chef. Pour lui, chacun d’eux doit éprouver du plaisir, du fun comme il se plaît à dire. Et toutes les occasions sont bonnes, y compris les rencontres d’affaires. En effet, le Champlain est une institution réputée où l'on peut fièrement inviter collègues, clients et partenaires.

ET L’AVENIR ?

Gabriel veut transcender les limites de l’expérience gastronomique, faire du Champlain un lieu fort, qui domine la restauration à Québec. Mais il ne souhaite pas être seul sous les projecteurs. Il veut que le restaurant du Vieux-Québec brille de son propre éclat. « J’ai envie que les gens disent : « Eh ! Es-tu allé au Champlain ? Non ? Il faut que tu y ailles ! », conclut-il en ajoutant une formule toute simple : Bon appétit !

Pour en savoir davantage : 1, rue des Carrières, Québec 418 692-3861

chateaufrontenac@fairmont.com restaurantchamplain.com

Omble laqué miso-érable

Parfait de foie gras

LA BÊTE

Excellence, passion & savoir-faire !

s itué dans le secteur s ainte- f oy, l a b ête n'est pas un simple steakhouse, mais une adresse unique reconnue par les gastronomes pour sa maîtrise remarquable du vieillissement de la viande de bŒuf. fondé en 2009 par une équipe de passionnés, l’établissement a rapidement su s'imposer comme une référence incontournable. christian veilleux, lyne blackburn, marc-olivier germain et louis l evesque forment un quatuor de propriétaires dévoués aux plaisirs de leurs clients, à la qualité de l'expérience la bête et à la réussite de cette entreprise.

La spécialité de La Bête réside dans la qualité exceptionnelle de sa viande grâce à un processus de vieillissement parfaitement contrôlé. Sous la direction du chef Hugo Lavallée, qui a fait ses armes dans les meilleurs établissements de Québec, une brigade talentueuse s'emploie à ravir une clientèle de connaisseurs. Son secret ? Une maîtrise parfaite des alliances de saveurs et une attention particulière portée à chaque détail.

À l'entrée du restaurant, la salle de vieillissement attire les regards. Ce lieu emblématique de La Bête incarne la transparence et l'engagement des propriétaires quant à la qualité irréprochable de leurs produits. Les viandes sont sélectionnées selon les normes les plus strictes, notamment le prestigieux label Certified Angus Beef (CAB).

Avec ses boiseries chaleureuses, son ambiance lounge, son éclairage tamisé et ses alcôves feutrées, La Bête vous invite dans un univers à la fois contemporain et classique. La prestigieuse cave à vin abrite des joyaux — comme ce Château Lamarque-Haut-Médoc de 1981 — parfaits pour accompagner les viandes les plus savoureuses.

La Bête se prête aux repas d'affaires, aux réunions familiales ou aux dîners en têteà-tête. Un salon privé avec installations multimédias est à votre disposition pour vos réunions professionnelles. En belle saison, la terrasse offre un cadre fort agréable pour profiter du soleil et de la gastronomie.

En plus de son restaurant, La Bête propose un service de boucherie en ligne. Commandez vos viandes préférées et profitez de conseils personnalisés de la part de bouchers experts pour une expérience culinaire sans égal à votre domicile.

Pour savourer pleinement cette expérience unique, pensez toutefois à réserver !

Louis Levesque, chef boucher et copropriétaire, Hugo Lavallée, chef exécutif, et Alexandre Simard, sous-chef.

STEAKHOUSE

Restauration / Marie-Claude

STEAK AVENUE

Terre et mer de luxe

tout premier établissement de luxe du g roupe b lanchette morency (sushix, au petit chalet, archibald, etc.), steak avenue est le nouvel arrêt terre et mer dans le secteur lebourgneuf.

ENTRE TRADITION ET MODERNISME

Ici, la mise en valeur des produits qui se retrouvent dans l’assiette figure en tête de liste. Dans la plus pure tradition des steakhouses, les pièces de viande sont vieillies au minimum 40 jours dans un environnement méticuleusement maîtrisé afin de révéler les saveurs les plus fines. Cette magie s’opère dans la chambre de vieillissement se retrouvant à même le restaurant, « sans doute l’une des plus grosses en ville » , affirme avec fierté le chef Thomas Amalfitano.

Mais, ce qui distingue Steak Avenue est sans aucun doute le modernisme de l’aménagement résultant de l’amalgame de matières nobles et plus industrielles, le tout rehaussé par la cuisine ouverte et le gigantesque bar à fruits de mer.

UNE AMBIANCE UNIQUE

« Quand on vient au Steak Avenue, on vit la même soirée que l’équipe en cuisine », lance M. Amalfitano, pour qui l’expérience client est aussi importante que la qualité des plats servis. Voilà pourquoi les cuisiniers devaient s’exprimer en toute transparence, à la vue de tous. De plus, l’ambiance musicale est toujours en symbiose avec l’énergie de la salle à manger pour créer chaque jour une atmosphère unique.

LES CHOIX DU CHEF

Pour taper dans le mille au Steak Avenue, le chef vous propose en entrée un exceptionnel carpaccio de bœuf Wagyu, mais la pieuvre vaut également le détour. « On a su relever le défi de la cuisson et de l’assaisonnement pour sublimer ce produit », promet Thomas Amalfitano. Puis, pour le plat de résistance, c’est le tomahawk de bœuf Sterling qui vole la vedette; une pièce capable de sustenter une table de plusieurs convives. Envie d’une finale sucrée ? Laissez-vous tenter par la tarte au citron meringuée du chef… qui est aussi offerte en version cocktail !

Le chef Thomas Amalfitano
© Les Festifs

Qu’est-ce que le laser Triton ?

en matière d’épilation, ce ne sont pas les options qui manquent ! et quand vient le temps de sélectionner la meilleure approche pour retirer les poils une bonne fois pour toutes, l’épilation au laser est très recherchée. mais tous les lasers ne sont pas égaux dans ce monde où la technologie évolue continuellement. le laser triton trône présentement en haut de la liste tant pour son efficacité que pour sa polyvalence, sans oublier qu’il est pratiquement sans douleur.

De manière très simpliste, on peut définir le laser comme étant un dispositif qui émet différentes longueurs d’onde, ce qui permet de lui attribuer diverses fonctions, que ce soit pour des chirurgies, effectuer

des soudures ou encore imprimer. « Le Triton se distingue des autres lasers à épilation grâce à sa combinaison de trois longueurs d’onde. De ce fait, il peut traiter davantage de types de poils et de peaux », indique Stéphanie Nolet, propriétaire et esthéticienne chez Innovaderm. Ainsi, le laser diode, plus traditionnel, est efficace sur les poils foncés qui sont sur une peau pâle. L’alexandrite excelle sur les poils pâles et superficiels, alors que le YAG performe sur les peaux foncées. Cette combinaison d’ondes est certes très avantageuse pour traiter les follicules pileux à différents stades de vie, mais ce qui ressort également de ce laser, c’est qu’il occasionne très peu de douleur. Cet avantage provient du fait qu’un refroidisseur travaille de concert avec la pulsation lorsqu’elle est émise.

« Les gens sont toujours très heureux de voir des résultats dès la première séance de traitement. Ils sont également très encouragés de constater qu’il y a 50 % moins de poils la fois suivante » , mentionne Mme Nolet. Elle précise toutefois qu’on ne peut pas retirer tous les poils, mais que la pilosité diminuera de 85 %, ce qui est très appréciable. Pour un traitement complet, il faut compter de six à huit séances selon les personnes, et les rendez-vous doivent être pris toutes les six à huit semaines pour obtenir des résultats optimaux.

PHOTOVIEILLISSEMENT

Prévention & solutions esthétiques

l 'arrivée de l'été est synonyme de J ournées ensoleillées et de loisirs en plein air, mais elle rappelle aussi l'importance cruciale de la protection solaire. tandis que les rayons du soleil nourrissent notre bien-être, ils exigent une vigilance accrue. le dr frédéric simard, omnipraticien, nous prodigue ses conseils pour éviter le photovieillissement précoce de notre peau.

QU’EST-CE QUE LE PHOTOVIEILLISSEMENT ?

Le photovieillissement désigne l'accélération du vieillissement cutané induite par l'exposition répétée aux rayons ultraviolets (UV) du soleil. Cette exposition entraîne des changements structurels et esthétiques significatifs dans les couches profondes de la peau.

Les rayons UV, notamment les UVA et les UVB, accélèrent la dégradation du collagène et de l'élastine, deux protéines essentielles pour maintenir l'élasticité et la structure de la peau. Cela entraîne la formation de rides et un relâchement cutané. De plus, une surproduction de mélanine due à ces rayons peut provoquer des taches pigmentaires, connues

sous le nom de taches de vieillesse ou lentigo solaire. L'exposition aux UV peut également altérer l'ADN des cellules cutanées, augmentant ainsi le risque de cancer de la peau et contribuant au vieillissement prématuré.

Pour lutter contre les effets visibles du photovieillissement, diverses solutions sont disponibles dans le domaine de la médecine esthétique :

/ Prévention par injection : utilisation de neuromodulateurs, tels que la toxine botulique, pour lisser les rides d'expression et prévenir la formation de nouvelles rides.

/ Restructuration des volumes : utilisation d’agents de comblement pour restaurer les volumes perdus et redonner au visage un aspect plus harmonieux. Ces traitements sont particulièrement efficaces pour les joues, les lèvres et les contours du visage.

/ Stimulation néo-collagénique : utilisation de technologies avancées, comme les lasers en picoseconde et la radiofréquence microneedling (RFMN) pour stimuler la production de nouveau collagène, améliorant ainsi l'élasticité et la fermeté de la peau.

/ Technologies de pointe : application de traitements de photorajeunissement et d'autres technologies innovantes pour améliorer la texture et la qualité de la peau, réduire les taches pigmentaires et uniformiser le teint.

Une approche personnalisée est essentielle pour chaque patient. Consulter des professionnels œuvrant dans le domaine permet de bien comprendre le cycle des changements physiologiques de la peau et de prendre connaissance des différents traitements disponibles. Ces professionnels peuvent discuter des préoccupations et proposer les solutions les mieux adaptées pour atteindre les objectifs esthétiques.

Tandis que les solutions esthétiques sont des moyens efficaces pour combattre les signes de vieillissement, la prévention demeure primordiale. Il est crucial de ne pas se réexposer au soleil sans une protection adéquate pour maintenir la santé et la vitalité de la peau. L'utilisation combinée d'écrans solaires physiques et chimiques joue un rôle essentiel dans la préservation de notre santé cutanée. La vigilance et les soins adaptés permettent de jouir pleinement des bienfaits de l'été tout en protégeant ce bien précieux : la peau.

Pour en savoir davantage : cliniquedrfredericsimard.com

Comment être un agent de changement positif dans votre entreprise

d ans l'environnement de travail concurrentiel d'auJourd'hui, la santé et le bien-être sont devenus des valeurs essentielles au succès d’une entreprise. chez santé inc., nous reconnaissons que la pierre angulaire d'un succès durable et d’un milieu de travail stimulant et engageant est la santé de l’équipe. mieux encore, les leaders qui investissent en promotion de la santé vivent un succès considérablement plus élevé lorsqu’ils incarnent eux aussi les valeurs qu’ils veulent transmettre à leur équipe.

LE RÔLE VITAL DU LEADERSHIP DANS LA PROMOTION DE LA SANTÉ

Le leadership en matière de santé et de bien-être commence lorsque les dirigeants eux-mêmes incarnent les pratiques qu'ils souhaitent promouvoir et participent activement aux programmes. Ils ne prônent pas seulement un mode de vie sain, mais en démontrent la faisabilité et les avantages. Ces leaders envoient le message clair que l'organisation valorise la santé, non seulement en paroles, mais aussi en actes.

AVANTAGES POUR L'ORGANISATION

L'impact des initiatives de santé menées par les dirigeants est profond. Les employés qui observent leurs dirigeants prioriser la santé sont plus susceptibles d'adopter des habitudes similaires. Cela conduit à une réduction du stress au travail et à une baisse des accidents du travail. Une culture d'entreprise axée sur la santé favorise un sentiment d'appartenance et une estime de soi plus élevés parmi les employés, des valeurs essentielles à l’instauration d’un environnement de travail cohésif. Investir en santé et mieux-être peut entraîner une augmentation de 9 % de la productivité1, et dans des contextes comme celui qui prévaut au Canada, où l'absentéisme coûte aux entreprises jusqu'à 2,4 % de leur masse salariale2, les économies potentielles sont significatives. Ces chiffres mettent non seulement en évidence le coût de l'inaction, mais aussi les rendements substantiels que peuvent fournir les mesures de santé proactives. D’autant plus, l’activité physique en groupe nous aide à interagir avec des personnes de différents niveaux dans l’entreprise et à diminuer le stress relié aux barrières hiérarchiques, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance et les relations au sein de l’équipe.

Jérémy de Villers-Riel

B. Sc., kinésiologue, cofondateur de Santé inc. jeremy@santeinc.ca

Gabriel Hardy

B. Sc., kinésiologue, cofondateur de Santé inc. gabriel@gymlechalet.com

STRATÉGIES POUR LES DIRIGEANTS

AFIN DE PROMOUVOIR LA SANTÉ AU TRAVAIL

Pour cultiver un style de leadership favorisant la santé, les dirigeants d'entreprise peuvent adopter plusieurs approches stratégiques :

01 / Visibilité dans la participation : les dirigeants doivent participer visiblement aux programmes de santé et de bien-être, montrant aux employés que ces initiatives sont valorisées aux plus hauts niveaux de l'organisation.

02 / Intégration des politiques : la santé et le bien-être doivent être intégrés dans les politiques et objectifs de l'entreprise, reflétant leur importance pour la culture organisationnelle.

03 / Allocation des ressources : allouer des ressources pour soutenir des programmes de santé démontre un engagement tangible envers le bien-être des employés.

UN APPEL À L'ACTION POUR LES DIRIGEANTS

Devenir un leader complet ne se limite pas à mettre en œuvre des programmes, mais aussi d’en incarner les valeurs. Les dirigeants ont l'occasion unique de donner l'exemple qui peut transformer entièrement un lieu de travail. Le retour sur l’investissement dans la santé dépasse les gains financiers – il crée un environnement de travail vibrant, engagé et sain. Chaque pas d’un dirigeant en matière de promotion de la santé dans son organisation est un pas vers un plus grand succès. Le temps est venu pour les leaders de se lever et d'être les champions de la santé dont leurs employés ont non seulement besoin, mais qu’ils méritent.

Pour en savoir davantage : 2327, boul. du Versant-Nord, bureau 130, Québec santeinc.ca

1 Barbara Pelletier, Myde Boles et Wendy Lynch, « Change in health risks and work productivity over time » Journal of occupational and environmental medicine (2004) : 746-754.

2 Nicole Stewart, « Missing in action : Absenteeism trends in Canadian organizations », Conference Board du Canada, 2013.

/ Ariane Arpin-Delorme

Cap sur les îles Vierges britanniques

TOUT PRÈS, MAIS UN MONDE À PART…

considéré non seulement comme l'un des plus beaux ensembles d'îles et de cayes au monde, mais aussi en tant qu’excellent point de départ pour enfin « mettre les voiles », l'archipel des îles v ierges britanniques est assurément à expérimenter avant de mourir ! chacune des soixante îles nichées dans les eaux profondes des c araïbes séduit par sa personnalité propre. puis, grâce à la préservation de sanctuaires intemporels par le BVI National Parks Trust, la maJorité des îles vierges britanniques sont inhabitées et désignées en tant que parc national. o n vous emmène avec nous à bord d’un superbe catamaran sillonnant ces merveilles !

Située à 2,5 km au large de Tortola, l'île Scrub est le point de départ parfait afin de vous poser avant de partir à l’aventure à la voile.

Pour la petite ou la grande histoire

Bien que le peuple indigène Arawak ait habité ces terres pendant de nombreux siècles avant que les tribus caraïbes n'y débarquent, les îles Vierges doivent leur nom actuel au premier explorateur européen, Christophe Colomb, qui y jeta l’ancre (initialement : Santa Úrsula y las Once Mil Vírgenes).

Grâce à l’histoire millénaire, cette partie du monde regorge d’histoires de piraterie et est à l'aube du commerce mondial. Chaque mille marin raconte un récit, chaque crique recèle un secret et chaque coucher de soleil promet une nouvelle aventure. On peut encore y observer les traces des premiers colons qui perdurent dans le stoïque Fort Charlotte, les ruines de l’église Saint-Michel, les mines, les musées, les lieux de sépulture et les plantations autour des îles.

D’un bout à l’autre du territoire, vous trouverez une myriade d’occasions de « plonger » dans le passé.

Le catamaran Laurel Lee

ÎLE SCRUB : LUXE & RANDONNÉE

Afin de me poser quelques nuits à mon arrivée dans l’archipel et de reprendre des forces avant d’entreprendre cette semaine à la voile, j’ai opté pour l’île Scrub, tout à la fois accessible, mais suffisamment isolée pour me donner l’occasion de décrocher.

L’ île Scrub n'est pas votre endroit moyen, mais plutôt une retraite sur une île volcanique privée et immaculée de 230 acres. Située à seulement 2,5 km au large de Tortola, celle-ci représente le point de départ parfait afin de vous poser avant de partir à l’aventure à la voile. Des plages divines isolées, une eau cristalline, une flore endémique, notamment la fleur d'ixora et une variété de cactus ainsi que des occasions de randonnée accessibles afin d’accéder à des panoramas à couper le souffle.

Bienvenue au Scrub Island Resort, Spa & Marina, où le luxe rencontre la beauté naturelle d'un sanctuaire insulaire. Embarquez pour un voyage d'aventure et d'opulence sans précédent. Vous pourrez vous détendre sur des plages de sable blanc, vous prélasser au soleil au bord des deux piscines à débordement, déguster un cocktail à même le bar dans la piscine ou vous faire dorloter dans un spa de classe mondiale.

Je suis partie en expédition en kayak de mer sur les eaux calmes entre Scrub et Great Camanoe. Vous pourriez aussi vous évader vers la plage isolée Honeymoon, accessible uniquement par voie nautique. Les eaux cristallines des Caraïbes qui entourent l'île regorgent de récifs coralliens, ce qui en fait un paradis pour les amateurs de plongée sous-marine Grâce à Dive BVI, vous pourriez aussi partir vous frayer un chemin à travers des épaves historiques ou même suivre divers cours. Découvrez la magie qui se cache en dessous : canyons, crevasses et grottes, observez de près une tortue ou une raie aigle à points blancs.

Située juste en dessous des piscines, la plage de Donovan demeure votre propre terrain de jeu sablonneux abritant les activités nautiques de Scrub : kayak, planche à pagaie, plongée en apnée et trampoline aquatique. Tandis que celle du Nord constitue un joyau caché de l’autre côté de l’île, un paradis isolé de 1000 pieds. Profitez du soleil sur une chaise longue, offrant une vue imprenable sur les eaux cristallines des Caraïbes. Avec sa propre piscine, vous ne voudrez peut-être plus jamais la quitter.

Prendre le large à travers les îles Vierges britanniques

Depuis plus de vingt-cinq ans, je navigue à la voile à travers le monde. Je me suis aussi donné la chance d’expérimenter de longs séjours en tant qu’équipage, tel un périple de six mois en Asie. Apprivoiser une destination à partir de la mer permet sans contredit de ressentir ce sentiment grisant de partir à la recherche de petites baies cachées, où les eaux azurées rencontrent des criques isolées et de sable ivoire. Ou bien de se retrouver seule ou à deux sur le bateau, pensant que le monde nous appartient pour un moment ! C’est si satisfaisant d'aller là où le vent le dicte, puis de prendre un amarrage ou de déposer l'hameçon dans un mouillage isolé pour passer des heures à faire de la plongée en apnée, à nager, à bronzer, à lire ou à marcher sur la plage.

Alors, lorsque l’occasion s’est présentée d’embarquer sur un luxueux catamaran dans les îles Vierges britanniques avec The Moorings, je ne pouvais que répondre à l’appel de la mer. Ces îles offrent en fait des conditions de navigation fantastiques à longueur d’année (ou presque), telle une danse élégante avec le vent. Laurel Lee, une beauté de catamaran de cinquante-huit pieds, comporte six cabines spacieuses, même deux avec un balcon. Après plus de dix ans à naviguer, ce voyage avec nous à bord sera cependant son dernier en tant que location et il cherchera un nouveau propriétaire privé pour continuer à en prendre soin. Je profite de la location avec équipage : un skipper (capitaine), un aide capitaine ainsi qu’une chef. Je dois dire que j’ai rarement aussi bien mangé ! C’était copieux, varié, goûteux, tout cuisiné à la main (même le pain)… tout ça à partir d’une minuscule cuisine de bateau ! Chapeau à la chef !

Note : Notre collaboratrice a choisi de mentionner la compagnie de location de voilier/catamaran The Moorings – l’une des pionnières aux îles Vierges britanniques – car c’est avec celle-ci qu’elle a eu la chance de naviguer. Cependant, d’autres voyagistes proposent aussi des services similaires.

ÎLE TORTOLA : PIED À TERRE & HISTOIRE

En tant que la plus grande de l'archipel, l'île capitale de Tortola est le point de départ le plus probable pour votre aventure à voile dans les îles Vierges britanniques. Le paysage est caractérisé par des montagnes luxuriantes, des ports cachés et de vastes plaines. Ici, les ruines antiques des colonies historiques coexistent avec les complexes hôteliers de luxe en bord de mer et les quartiers ouvriers plus modernes.

Au nord, la baie de Trellis accueille le voyageur dans une ambiance typiquement locale avec le marché artisanal d'Aragorn's Studio. Les soirées de pleine lune sont un moment fort avec des boules de feu sur l'eau. Puis, à la baie de Cane Garden, les amateurs de rhum voudront peut-être arriver plus tôt pour un déjeuner sur la plage suivi d’une visite à la distillerie de rhum Callwood. Sans oublier de profiter d’activités comme le surf dans la baie et la tyrolienne, qui ne sont pas piquées des vers.

Deux étendues de sable magnifiquement isolées attireront votre attention : Sandy Spit et Sand Cay, de minuscules îlots où l'on peut jeter l'ancre et nager pour y accéder. La nuit, de la musique reggae live accompagne le coucher du soleil. À côté, le Paradise Grill abrite l'emblématique séance photo avec deux balançoires dans le sable derrière une pancarte déclarant « I Love BVI ». Enfin, un éventail de plages magnifiquement isolées comme Smuggler's Cove et Long Bay.

ÎLE NORMAN : GROTTES & TRÉSORS

De l’aéroport, j’ai pris un transfert directement vers la marina principale The Moorings à Road Town afin de pouvoir embarquer la première et prendre le temps de discuter et de connaître l’équipage des plus sympathiques. Un petit cocktail de bienvenue m’attendait : le Painkiller, la boisson nationale. Un mélange de rhum brun de qualité, de crème de noix de coco, de jus d'ananas et d'orange (les proportions sont gardées secrètes), le tout agrémenté de muscade râpée. En fin de journée, nous avons largué les amarres vers l’île Norman pour y passer la nuit, à l’ancre.

Vallonnée, pittoresque et populaire pour ses sites de plongée en apnée de qualité supérieure, telles que les grottes de Treasure Point, l’île Norman est incontournable. À proximité de l’île Pelican et du petit archipel The Indians se trouve un autre site majeur de plongée.

Lampe de poche sous-marine en main, je suis partie observer les grottes et la vie marine foisonnante dans les eaux peu profondes. Il est facile de nager à l’intérieur des creux inondés de l’île. Juste au-dessus de la surface, les parois intérieures des fameuses grottes scintillent de violet et d’orange rouille. J’aurais aimé prendre davantage le temps de découvrir l’île Norman, mais nous devions reprendre la mer pour nous diriger vers Anegada, isolée plus à l’est. Surprise quand j’ai aperçu mes premiers dauphins du voyage, glissant sur les vagues créées par les lames du catamaran. Ils semblaient même faire la course avec le bateau.

Sandy Spit
Bienvenue à bord du Laurel Lee !

ÎLE ANEGADA : BOUT DU MONDE & FLAMANTS ROSES

Peu peuplée et rurale, Anegada mesure 18 kilomètres de long, et est basse et plate, ce qui ne ressemble à aucune des autres îles de l’archipel. Les alizés doux balaient doucement ses rives sablonneuses, balançant les palmiers et bruissant les branches des pins. Située sur la rive nord, la baie de Loblolly est connue pour ses spectaculaires plongées en apnée et sous-marines dans des eaux cristallines. Les plages de Bones Bight et Cow Wreck sont également charmantes.

J’ai trouvé le courage de me lever tôt afin d’observer le lever du soleil, suivant un ciel étoilé la veille. Avec mon café du matin à la main, c’était un pur moment de délice. Puis, nous sommes partis tôt en croisière panoramique vers Anegada. J’essaie de participer et de pratiquer autant que je peux afin de prendre de plus en plus d’expérience de voile. Je suis vraiment dans mon élément ! Après plusieurs heures de navigation à voile, arrivée à Anegada, j’ai enfilé mes chaussures de marche afin d’aller me dégourdir les jambes au centre de l'île, où se trouve une série d'étangs salés regorgeant d'oiseaux. J’ai eu la chance unique d’observer une volée de flamants roses des Caraïbes, qui vit sur les étangs à l'extrémité ouest. Souper au homard frais dans un petit restaurant local de l’île avant de repasser une deuxième nuit près de l’île d’Anegada, en mouillage à la bouée.

ÎLE

GORDA : BAINS MYTHIQUES & PORTS EMBLÉMATIQUES

Aventurez-vous vers l'île Virgin Gorda, qui abrite notamment les bains (The Baths), ces mégalithes de granit à l’allure d'un autre monde. Bien que cet attrait soit de renommée mondiale, les bains sont toujours aussi vierges. Le restaurant Top of the Baths offre de délicieuses vues panoramiques. Puis, en passant par la large baie de Savannah, contournez le promontoire et entrez dans Gorda Sound. Peu profond, abrité et entouré de récifs, le lieu est idyllique pour y pratiquer des sports de vent. Ne manquez pas de faire un saut aux ports emblématiques, où l’ambiance règne : les vendredis festifs au Bitter End Yacht Club; les soirées sur la piste de danse au Leverick Bay Resort & Marina ainsi que le Oil Nut Bay, tous trois situés dans le North Sound de l’île Virgin Gorda.

Après avoir traversé le célèbre tunnel dans les bains, menant à des rochers géants, des bassins et des grottes, je me suis baignée dans la baie Devil. Pour continuer à découvrir l’île à travers la myriade de sentiers pédestres, bordés de végétation, de sanctuaires naturels pour atteindre une vue vraiment impressionnante depuis Gorda Point. De retour au bateau, j’en ai profité, comme chaque fois que j’en ai la possibilité, pour embarquer sur une planche à pagaie afin de « voir les eaux » et d’observer la vie marine de façon fantastique.

Les bains
Les bains
Bitter End Yacht Club
VIRGIN
Leverick Bay Resort & Marina

ÎLE JOST VAN DYKE : AMBIANCE DÉCONTRACTÉE & MUSIQUE

Juste au nord-ouest de Tortola, les hauteurs de Great Harbour, sur Jost Van Dyke, s'élèvent majestueusement sur une mer turquoise. Avec une population d’un peu plus de 200 habitants, le caractère de l’île est nettement rural.

Un peu plus à l'ouest, toujours sur Jost Van Dyke, se trouve la fabuleuse baie White , qui abrite le légendaire bar Soggy Dollar , l’un des bars de plage les plus emblématiques au monde. Le nom vient des débuts de l’établissement dans les années 1970. Sans quai sur la plage ni route, les plaisanciers jetaient l'ancre dans la baie et nageaient, payant leurs boissons avec des billets trempés dans leurs poches. À l'époque, le Soggy Dollar était un endroit décontracté avec une cabane en bois bleu pâle, où vous pouviez vous détendre ou jouer à un jeu animé de lancer d'anneaux (un incontournable du bar de plage). Aujourd’hui, le Soggy Dollar est, disons, un peu plus fréquenté. La plupart des voyageurs y viennent pour y goûter la boisson signature de Soggy et des îles Vierges britanniques, le Painkiller. En fait, le bar prétend avoir inventé cette délicieuse concoction. Le bar Soggy Dollar détient même sa propre station de radio, qui propose un bon spectacle de Roots Reggae le dimanche matin.

ÎLE COOPER : FAUNE MARINE & COUCHER DE SOLEIL

Cooper est une magnifique île avec sa baie protégée de Manchioneel. Les eaux calmes et pures privilégient les sports nautiques comme la planche à pagaie. Ou bien en plongée à bouteille au HMS Rhone, une épave coulée au large de l'extrémité ouest de l’île Salt. À terre, le club Cooper Island Beach, un petit complexe avec restaurant, bar à rhum, boutique et un joli coin salon extérieur, est l'attrait principal. C’est l'endroit rêvé pour admirer le coucher de soleil. Après une dégustation à l’impressionnant bar possédant plus de 350 rhums du monde entier (l'un des plus grands choix des Caraïbes), je suis allée me baigner. Puis, étant donné que la lumière sur les eaux turquoise était splendide et rendait la visibilité pour la plongée excellente, j’en ai profité une fois de plus pour plonger en apnée. J’ai longé la plage jusqu’à Cistern Point afin d’y observer une foule de raies. Curieuses, les tortues de mer viennent aussi voir ce qui se passe en surface entre deux bouchées d’algues. En fin de journée, d’énormes bancs de poissons se rassemblent pour se nourrir du corail multicolore.

Le bar Soggy Dollar
Le bar à rhum du club Cooper Island Beach
Planche à pagaie au coucher du soleil
Tortue de mer
La baie White

Découvrez l'exclusivité et le luxe des Croisières

Club Med

club med vous invite à une expérience de croisière luxueuse et unique à bord du c lub m ed 2 , le plus grand voilier du monde. r éinventant le concept de voyage en mer, ce navire intimiste offre une ambiance alliant tradition et modernité, avec ses cinq mâts maJestueux et ses 184 cabines raffinées. s a taille humaine permet des escales exclusives dans des destinations inaccessibles aux grands bateaux de croisière, telles que le centre historique de venise.

Une journée typique à bord commence par des réveils dans de nouvelles destinations, suivis de séances de yoga matinales sur le pont supérieur. Les passagers peuvent partir en excursion à la découverte de cultures locales, profiter des sports nautiques ou se détendre avec un soin au spa de la marque Sothys. Les repas gastronomiques au restaurant Le Monte-Carlo sont élaborés par Ferrandi, une école française renommée, tandis que les soirées se terminent par des concerts au coucher du soleil.

Le Club Med 2 s'engage également envers l'environnement, utilisant ses voiles pour économiser jusqu'à 20 % de

carburant et réduisant l'utilisation de plastique à bord.

La restauration est gérée avec soin pour minimiser le gaspillage alimentaire, offrant un service personnalisé et des repas préparés à la demande.

Cette expérience de luxe s'intègre dans la Collection Exclusive du Club Med, offrant des services personnalisés et des expériences uniques, comme la création de clubs de plage lors des escales. Les passagers peuvent se reconnecter avec eux-mêmes à travers des activités bienêtre telles que le yoga ou profiter des nombreux sports nautiques disponibles.

Les itinéraires varient selon les saisons, avec des croisières dans les Caraïbes en hiver et en Méditerranée en été. Des mini-croisières de 2 à 3 nuits aux itinéraires plus longs de 7 à 10 nuits, les passagers peuvent explorer des destinations telles que les îles grecques, l'Italie, la Turquie et l'Espagne.

Avec 16 itinéraires prévus pour l'hiver et 41 pour l'été, les voyageurs ont l'embarras du choix pour vivre une expérience de croisière inoubliable à bord du Club Med 2.

La gamme luxe tout-inclus de Club Med

Un écrin pour les rivages cachés, les attentions au fil de l’eau, s’é-va-der

Élégance & innovation

LES NOUVELLES

PRESTATIONS DU LUXUEUX

RIPPLECOVE HÔTEL & SPA

dans le village d’ayer’s cliff, sur une presqu’île du lac massaWippi, le ripplecove hôtel & spa vous ravira par son accueil, son élégance et la nature grandiose qui l’entoure.

Respectant les plus hauts standards internationaux en matière d’hôtellerie et de gastronomie, le Ripplecove offre à sa distinguée clientèle une ambiance chaleureuse grâce à une esthétique soignée, à l’emploi des matériaux les plus nobles et à un savoir-faire reconnu. Pour la saison estivale, le Ripplecove Hôtel & Spa dévoile ses nouvelles prestations pour sublimer l'expérience de ses clients. Cet hôtel de prestige enrichit son offre avec des services innovants, tels qu’un aménagement de l’espace villa bonifié, une nouvelle expérience culinaire bistro, des salles corporatives à la fine pointe de la technologie et un pavillon Massawippi rénové.

© Kim Spalding, photographe
© Kim Spalding, photographe

L’ESPACE VILLAS, UNE EXPÉRIENCE HAUT DE GAMME

À proximité immédiate du lac, sept villas peuvent accueillir de huit à dix personnes chacune dans une ambiance alliant beauté naturelle et confort contemporain. Ces villas bénéficient désormais, au rez-de-chaussée, de terrasses équipées de foyers et de spas, offrant ainsi un lieu de détente supplémentaire. Non seulement ces villas jouissent-elles d’un emplacement exceptionnel et d’un design des plus soignés, mais elles donnent aussi accès à tous les services (salle d’entraînement, activités aquatiques et sportives, restaurant quatre diamants, bar et espace détente), notamment un service de conciergerie personnalisé de haut niveau pour un séjour à la carte.

DES RÉUNIONS DE TRAVAIL AVEC VUE SUR LE LAC

Le Ripplecove Hôtel & Spa est aussi une destination corporative unique, proposant un cadre moderne pour des réunions productives dans une atmosphère conviviale. L’adresse idéale pour accueillir vos clients, vos partenaires d’affaires les plus précieux ou célébrer les moments exceptionnels de votre vie ! Situé dans un paysage boisé, vallonné et enchanteur, le Ripplecove Hôtel & Spa propose trois espaces de réunion, Harmonie, Abénakis et Inspiration, baignés de lumière naturelle et jouissant tous d’une vue exceptionnelle sur le lac Massawippi. Équipées de matériel à la fine pointe de la technologie, idéales pour les séminaires, les conférences et toutes les occasions corporatives ou familiales, ces salles, dont certaines sont modulables, peuvent accueillir jusqu’à cent personnes et offrent un environnement de travail inspirant, intime et élégant. L’ajout d’un bar permet également de poursuivre la discussion dans une atmosphère détendue après les réunions de travail.

UNE OFFRE CULINAIRE DE PRÉDILECTION

Le Ripplecove propose désormais une deuxième option de restauration. Le bar Cove accueille ainsi sa clientèle dans un esprit bistro, autant en après-midi qu’en soirée. Sous

le charme des boiseries, un moment de détente assuré à siroter un cocktail ou savourer la table du bistro, près des foyers, confortablement installé dans ce décor feutré qui donne directement sur le sublime lac Massawippi.

Également sous la direction du chef exécutif Vincent Levasseur, originaire de la région, le restaurant Le Riverain, détenteur de quatre diamants, présente une expérience gastronomique exceptionnelle, axée sur des produits frais et locaux, et fort appréciée des connaisseurs.

UN PAVILLON MASSAWIPPI RÉNOVÉ

Agrandi et rénové, le pavillon Massawippi offre désormais une expérience exceptionnelle, et ce, dans un style condo hôtel moderne. L’atmosphère y est à la fois classique et raffinée, assurant un séjour confortable et mémorable à tous les visiteurs. L’espace Pavillon accueille également un coin de détente privilégié, accessible à tous les clients, avec le spa Arboressence, comprenant sauna, jacuzzis et piscine.

Avec ces ajouts et améliorations, le Ripplecove Hôtel & Spa porte l’hôtellerie haut de gamme à un niveau supérieur et s'affirme plus que jamais comme une destination d’exception permettant de vivre l'expérience du luxe et du confort au cœur de la nature québécoise.

Pour votre prochaine évasion, voici où séjourner : dans cet établissement haut de gamme, situé dans l’une des plus belles régions touristiques du Québec, pour vivre une expérience d’hébergement distinctive et mémorable.

Pour en savoir davantage :

700, chemin Ripple Cove, Ayer’s Cliff 1 800 668-4296 | 819 838-5541

info@ripplecove.com | spa@ripplecove.com

© Kim Spalding, photographe
© Kim Spalding, photographe

e n ce bel après-midi de J uin, dans notre quartier m ontcalm, des dîneurs prolongent leur repas sur les terrasses de l’avenue c artier, des Joggeurs parcourent les sentiers des plaines d’abraham tandis que des pique-niqueurs discutent politique dans le parc des braves.

Des étudiants veulent réussir leurs examens au Collège Saint-Charles-Garnier alors que des élèves s’en donnent à cœur joie dans la cour de l’école Anne-Hébert, des amateurs d’art admirent des œuvres de Lemieux ou de Riopelle au Musée national des beaux-arts du Québec. Et pendant que des cinéphiles se réfugient au Cinéma Cartier, des paroissiens se recueillent dans l’église Saint-Dominique tandis que des religieuses prient dans l’oratoire SaintJoseph du chemin Sainte-Foy. Ainsi va la vie dans notre quartier Montcalm. Tous ces gens sont fiers de leur quartier et se doutent bien qu’il a une longue histoire. Toutefois, on la leur raconte rarement,et bien peu de gens savent aujourd’hui que le territoire de ce quartier fut longtemps autonome et ne s’est joint à la Ville de Québec qu’en 1913. Oui, l’avenue Cartier était jadis la rue principale d’une ville indépendante qui grandissait audelà des anciennes frontières de Québec.

Rappelons d’abord que durant des millénaires, le territoire actuel du quartier Montcalm fut le lieu de passage des Premières Nations. De grandes forêts originelles et des prairies naturelles couvraient le territoire. C’est à l’époque du successeur de Champlain, sieur de Montmagny, qui gouverna à Québec de 1636 à 1648, que l’on vit tracer la Grande Allée et le chemin Sainte-Foy, et que l’on concéda des lots à des migrants venus de

France. Le premier habitant fut l’arpenteur Jean Bourdon, qui édifia ses bâtiments de la « Ferme Saint-Jean » à l’angle nord-est du chemin SainteFoy et de notre actuelle avenue Belvédère. Jusqu’à la Conquête, ce territoire essentiellement agricole ne constitua jamais une seigneurie. S’inspirant de ce qui se faisait en France autour des villes, le gouverneur Montmagny en avait fait en 1636 la « Banlieue de Québec » (le mot « banlieue » est une très ancienne expression qui remonte au Moyen Âge). Ce fut dans cette Banlieue de Québec que se déroulèrent les grandes batailles où allait se jouer le sort de la Nouvelle-France : le 13 septembre 1759, la Bataille des plaines d’Abraham sur des pâturages appartenant aux Ursulines, et le 28 avril 1760, la Bataille de Sainte-Foy aux abords du moulin à vent de Jean-Baptiste Dumont (site du parc des Braves).

Dans les premières décennies du 19e siècle, de riches marchands anglais se construisirent de belles villas le long de la Grande Allée et du chemin Sainte-Foy. Lorsque l’on érigea des municipalités en 1855, la Banlieue de Québec devint alors la municipalité de la paroisse Notre-Dame-de-QuébecBanlieue. Le territoire s’urbanisa à compter des années 1880 et la Maple Street (l’avenue des Érables) en devenait la première belle rue résidentielle alors que l’avenue Cartier s’affirmait comme la grande artère commerciale au tournant des années 1900. En 1908, la nouvelle ville prit le nom de VilleMontcalm. Mais ses citoyens, confrontés à de grands problèmes pour l’approvisionnement en eau et l’évacuation des égouts, décidèrent lors d’un référendum en 1913 d’annexer leur ville à Québec (pour : 237; contre : 118). Et c’est ainsi que Ville-Montcalm devint le quartier Montcalm de Québec !

Clément Proust – Unsplash
Clément Proust – Unsplash Le parc des Braves

Les causes de Prestige

LUNDI 17 JUIN 2024

15e ÉDITION LE FILLES OPEN

Tournoi de golf au profit de la Fondation Sourdine

Club de golf de Lévis

Un total de 144 golfeuses qui prendront part à cette journée afin de soutenir une cause de notre région. Initié par Madame Josée Cheïkha, l’événement est devenu un incontournable où festivité rime avec générosité.

Présidence d’honneur : Martine Levasseur, directrice générale, Caisse Desjardins de l’administration et des services publics.

Pour soutenir la cause : jedonneenligne.org/fondationsourdine

DU JEUDI 27 JUIN AU DIMANCHE 30 JUIN 2024

8e ÉDITION DE LA RANDONNÉE JIMMY PELLETIER

515 km répartis sur quatre jours.

Événement cycliste soutenant Adaptavie ainsi que d’autres organismes qui viennent en aide aux personnes vivant avec des limitations physiques, intellectuelles et du trouble du spectre de l’autisme au Québec.

Pour contribuer ou participer : larandonneejimmypelletier.com

Présidence d'honneur 2024 : Michel Dallaire, chef de la direction, Groupe Dallaire, et Hugo Germain, vice-président opérations, Groupe Germain.

SAMEDI 24 AOÛT 2024

14e ÉDITION DÉFI VÉLO PARKINSON

Le Défi Vélo Parkinson est le principal événement de financement de l’organisme et vise à recueillir 350 000 $ pour soutenir les personnes atteintes de la maladie. Au Québec, sept personnes par jour reçoivent ce diagnostic. Le magazine Prestige est fier de participer au défi qui se tiendra au parc national d’Oka. Vous pourrez y prendre part en présentiel mais il est aussi possible d’y participer à distance.

Pour contribuer à la cause ou pour en savoir davantage : parkinsonquebec.ca/evenements/defi-velo

VENDREDI 11 OCTOBRE 2024

LE CABARET DU PETIT BLANCHON

Soirée-bénéfice au profit de la Fondation

Le Petit Blanchon

Dès 18 h | Le Diamant

Dix personnalités d’affaires de Québec monteront sur scène en compagnie de cinq artistes professionnels afin de présenter des numéros de cabaret.

Artistes invités : Jeanick Fournier, Jean Ravel, Yvan Pedneault, Geneviève Jodoin et Émilie Baillargeon.

Achat de billet individuel et commandites : lyne.boivin@trimcoimmobilier.com

Jean Ravel
Jeanick Fournier

Julie Bédard ,

Dionne , Mélanie

Dionne , Nathalie

Leduc , Natacha

Jean , Justine Lefebvre et Manon

Durocher

DES LEADERS À LA CÉLÉBRATION FILLACTIVE DE QUÉBEC !

Chaque printemps, Fillactive organise de grands événements lors desquels des milliers d'adolescentes se réunissent pour vivre des journées actives mémorables ! À l’occasion de la Célébration de Québec, plusieurs leaders de la campagne « Ma région, mes écoles, nos Fillactive  » présidée par Harnois Énergies se sont rassemblés pour encourager près de 2 000 participantes : Julie Bédard (BFL Canada), Lysa Bergeron (Harnois Énergies), Andrée-Ève Dionne (Financière Banque Nationale), Nathalie Dionne (TELUS), Natacha Jean (Micro Logic) et Mélanie Leduc (Deloitte). Pour vous impliquer : fillactive.ca/campagne

UN FRANC SUCCÈS POUR LA 24 e SOIRÉE

DES SAVEURS DU THÉÂTRE

Soirée qui s’est déroulée au Théâtre Capitole le 8 mai dernier, présentée par Québecor, en partenariat avec Lobe et Volvo de Québec au profit de la Fondation Sourdine. En tout, 163 000 $ ont été amassés afin de soutenir l’École oraliste de Québec, qui a pour mission de donner à chaque enfant la voix de ses ambitions.

Charles Saillant, président de Volvo de Québec, partenaire majeur; Martin Cousineau, président et chef de la direction du Réseau des cliniques Lobe, partenaire majeur et gouverneur de la Fondation Sourdine; Sandra Ferguson, directrice générale de la Fondation Sourdine; Nicolas Audet-Renoux, vice-président régional à la RBC

Banque Royale et président d’honneur; Isabelle Savage, directrice générale de l’École oraliste de Québec; André Phan, vice-président principal chez Ellipse Assurances et président d’honneur, et Sébastien Ménard, éditeur et rédacteur en chef au Journal de Québec, partenaire média et représentant de Québecor, présentateur de l’événement.

127 508 $ GRÂCE À LA 4 e ÉDITION DU CRABEFEST

Organisée au profit des deux organismes Da Altera et Adaptavie, la soirée chapeautée par le centre financier SFL-Québec-Mauricie-Appalaches a permis d’amasser la somme record pour les deux organismes, qui ont pour mission de faciliter l’intégration sociale des personnes vivant avec des limitations fonctionnelles.

Mario Légaré, directeur général d’Adaptavie, Jimmy Pelletier, athlète paralympique et ambassadeur d’Adaptavie; Lucie Rochette, administratrice et membre fondateur de la Fondation Da Altera; Chantal Gagné, présidente d’honneur et vice-présidente – Assurance de personnes chez Desjardins; Stéphanie Caron, administratrice et membre fondateur de la Fondation Da Altera, et Michel Landry, associé principal du centre financier SFL-Québec-Mauricie-Appalaches.

APÉRO AU CAPITOLE POUR CLÔTURER

L’ENCAN D’ART VIRTUEL DE LA DAUPHINE

Présentée par la Caisse Desjardins de Québec et grâce à la générosité de l’équipe de Bimbo Canada, de partenaires, donateurs, artistes peintres et participants, la 4 e édition de l’Encan d’Art virtuel, qui s’est tenue du 10 au 22 mai, a permis d’amasser la somme de 12 000 $ au bénéfice des jeunes en difficulté ou en situation d’itinérance qui fréquentent La Dauphine. ladauphine.org

Pierre Lapointe, Stéphanie Gagnon, Kate Giroux, Pierre-Luc Simard, Sylvie Martineau, Hugo Martineau et Jean-Philippe Chabot.

245 000 $

POUR L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE QUÉBEC

Le Printemps symphonique s’est déroulé le 17 mai dernier. Présentée par la CDPQ et Simons, la soiréebénéfice a permis de récolter la généreuse somme de 245 000 $, qui permettra à l’OSQ de proposer des concerts ainsi que des activités musicales et éducatives à un public diversifié, de tous âges et de tous horizons, non seulement dans la CapitaleNationale, mais également partout au Québec.

Astrid Chouinard, directrice-générale de l’Orchestre symphonique de Québec; Clemens Schuldt, directeur musical de l’Orchestre symphonique de Québec; Kim Thomassin, vice-présidente CDPQ; Mélissa Coulombe-Leduc, représentante Ville de Québec; Peter Simons, chef marchand Maison Simons, et Britta Kröger, présidente du conseil d’administration de l’Orchestre symphonique de Québec

55 000 $ AMASSÉS POUR LA RANDONNÉE JIMMY PELLETIER

Le Spin Don a eu lieu le 4 mai dernier au Club Avantage Multi-Sports. Depuis deux ans, l’entreprise Revenco organise le Défi de spinning au bénéfice de la Randonnée Jimmy Pelletier. Une centaine de personnes ont relevé le défi de pédaler entre une heure et cinq heures dans le but d’amasser des fonds. Les organisateurs, Alain Lemieux et France Bélanger, sont heureux d’annoncer qu’un montant record de 55 000 $ a été recueilli pour la cause d'Adaptavie !

Jimmy Pelletier (au centre, devant), entouré de Roxanne Périnet-Lacroix d'Adaptavie, Samuel Bard, Jocelyn Beaulieu, Sébastien Ouellet, Jean-Philippe St-Pierre et Alain Lemieux de Revenco, et France Bélanger (à droite de Jimmy Pelletier) d'Antidote Médias.

1 050 828 $ : UNE SOMME RECORD POUR LA FONDATION IUCPQ À QUÉBEC !

Le 24 mai dernier, la Fondation IUCPQ a réalisé l'exploit d'amasser la somme incroyable de 1 050 828 $ de profits nets lors de la 21e édition de la soirée Au cœur de vos passions, présentée par Lobe, MEDIAL Services-Conseils SST et Groupe Qualinet. Il s'agit d'un record absolu à Québec. Plus de 700 convives étaient réunis pour cette soirée unique visant à soutenir l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec – Université Laval.

Josée Arsenault, présidente du conseil d’administration de la Fondation IUCPQ; Chantal Pilon, directrice générale de la Fondation IUCPQ; Amélie Côte, présidente du comité organisateur de la soirée; Isabel Roussin-Collin, présidente-directrice générale de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec; Martin Cousineau, président et chef de la direction du réseau des cliniques Lobe; Marcel Curodeau, président de MEDIAL Services-Conseils SST, et Éric Pichette, président et chef de la direction du Groupe Qualinet.

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Nancy Ricard, propriétaire et designer

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