Book Janvier Février 2025

Page 1


Diffusion ACTES SUD

Janvier Février 2025

TOUS LES VISUELS PRESENTÉS DANS CE DOCUMENT SONT PROVISOIRES & PEUVENT NE

PAS REFLÉTER LA FINALITÉ DES PROJETS ÉDITORIAUX

Les visuels qui n’apparaissent pas sont toujours en cours de développement

JEANNE BENAMEUR

Vivre tout bas

Roman

Dans le sillage d’une mère portée par un chagrin plus grand qu’elle, Vivre tout bas guette et capture tous les avant-signes d’un envol. Le roman comme un affût.

Comme née du paysage, une femme apparaît au bord de la mer. On apprend que son fils, après la traversée de “la grande souffrance”, n’est plus. On apprend qu’avant de disparaître, il l’a confiée aux bons soins de son ami Jean, fidèle d’entre les fidèles, qui l’accompagne à distance respectueuse et attentive. Au village, en retrait du rivage, elle fait la rencontre cruciale d’une enfant que le destin a rendu silencieuse.

Entre vagues et falaises, entre le village et ses habitants, cette femme sous nos yeux se dessine, silhouette et silence. Petite fille déjà, clandestinement, elle a appris le secret de la liberté : elle sait lire et écrire. Le livre raconte sa prise d’élan vers une autre version d’elle-même, une évasion : Marie, mère et sainte, s’affranchit ici doucement mais sûrement de l’iconographie qui déjà s’attache à ses pas, qui la fige. Et de la liturgie qui lui coupe la parole. Mais elle se découvre aussi à la rencontre des autres, de ceux – proches ou lointains, présents ou futurs – qui ne laisseront pas de traces ailleurs que dans la mémoire des vivants.

QUAND C’EST MARIE

QUI NOUS SALUE

L’AUTEURE

Née en 1952 en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne, Jeanne Benameur arrive en France, avec sa famille, à l’âge de cinq ans. Elle vit aujourd’hui entre la Crète et La Rochelle.

Roman, poésie, créations pour la scène, le travail de Jeanne Benameur se déploie et s’inscrit dans un rapport au monde et à l’être humain épris de liberté et de justesse. Son dernier roman, La Patience des traces (Actes Sud, 2022) a reçu le prix Ouest et le prix Roman France Télévisions la même année.

POINTS FORTS

► Une intelligence singulière de l’audace, un sens habité de l’épure à la rencontre de la femme libre derrière l’icône.

► Inversion de perspective : Jeanne Benameur offre vie et voix au visage le plus célébré et le plus muet de l’histoire.

► Sous les allures d’un conte réduit à l’essentiel, un roman subtilement féministe et politique.

► Un texte sur la pointe des pieds qui fait la part belle à la sensualité du monde vivant et rend sa virginité au lecteur.

ACTUALITÉS

► Publication simultanée : Vers l’écriture (récit, Actes Sud).

QUELQUES CHIFFRES

► La Patience des traces : + de 87 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

► Ceux qui partent : + de 53 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)

► L’Enfant qui : 26 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)

► Profanes : 93 000 ex. (AS, 2013 + Babel, 2014) 1 / 2

D’un récit très sensible où un enfant cherche à habiter l’absence de sa mère partie, Jeanne Benameur tire une réflexion sur le temps qui relie les hommes entre eux. La romancière fouille l’inaudible de la condition humaine. Thierry Guichard, Le Matricule des anges, à propos de L’Enfant qui

L’orphelin a compris que son seul moyen de survivre était de s’en remettre à la terre, à l’eau, à l’air, aux arbres, aux animaux (…). Il ne fait qu’un avec son environnement, et son errance salutaire berce le livre dans une apesanteur infinie. Jeanne Benameur réussit le prodige d’enchaîner les longues phrases fines comme des coups d’aiguille, sans jamais crever la bulle qui protège l’enfant des avanies extérieures et le maintient dans la vérité des choses. Marine Landrot, Télérama, à propos de L’Enfant qui

JEANNE BENAMEUR

Vivre tout bas extraits de presse

Fuite merveilleuse, rêverie mélancolique, La Patience des traces crie l’insuffisance des mots face à nos ressentis, la limite du temps face à ce que l’on pourrait accomplir. Avec, en prime, une belle incitation : suivez vos errances intérieures, car elles vous entraîneront où vous deviez être. Flavie Philipon, Elle

Hymne aux rencontres simples – l’observation solitaire de la lente danse d’une raie manta ou les conversations de silences qu’il tisse avec ses hôtes – qui pacifient les anciennes blessures jamais soignées, La Patience des traces est un chant profond de réparation plus que de consolation. Quoi de plus beau que de redonner vie à ce qui est voué à l’anéantissement ? Philippe-Jean Catinchi, Le Monde des livres

janvier 2025 - JEANNE BENAMEUR -

Après le très beau succès de La Patience des traces, lauréat de plusieurs prix et notamment du prix France Télévisions, la parution de ce nouveau roman bénéficiera certainement de l’attention des médias.

ÉVÉNEMENTS

•Invitations nombreuses en librairies et dans les festivals (Étonnants Voyageurs à Saint-Malo, La Comédie du Livre, Le Printemps du Livre, Foire de Bruxelles, Festival du Livre de Paris, Genève...).

OPÉRATION SPÉCIALE

•Les livres de Jeanne Benameur et Frédérique Deghelt s’inscrivent dans une action plus globale autour de la rentrée d’hiver, avec :

La création d’un mini site.

Des posts sur les réseaux sociaux. Des campagnes de sponsoring ciblées.

Relais auprès de la communauté de bookstagrameurs. Production de vidéos auteurs.

Une newsletter grand public dédiée à la rentrée d’hiver.

Opération avec Babelio.

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

•Production d’une vidéo de l’autrice.

•Posts sur les réseaux sociaux.

•Mise en avant dans la newsletter grand public.

INSERTIONS PUBLICITAIRES

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Quotidiens : Le Monde des Livres – Le Figaro littéraire – La Croix – Libération – Le Parisien Week-end…

Hebdos : Le Nouvel Obs – La Vie – Le Pèlerin – Paris Match – Famille chrétienne – Panorama – Le Canard enchaîné…

Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Version Femina – Marie-Claire – Marie-France – Psychologies

Magazine – Biba – Avantages – Modes et travaux – Femi-9 – Femme actuelle – Notre temps – Ici Paris – Télé Z – Télé 7 jours … Mensuels Culture : Lire Magazine – Le français dans le Monde – Flow – Simple Things – Geo…

PQR : Ouest France – DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré – Sud Ouest – La Voix du Nord – Vaucluse Matin…

Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Le Temps – Focus Vif – Le Quotidien – RTBF – RSR – Gaël – Femme d’Aujourd’hui

Radios : France Inter – France Culture – RTL – RCF / Radio Notre Dame – Europe 1 – France Bleu – Radio Vinci Autoroutes –RFI

TV : France Info TV – Le Jour du Seigneur (France 2) – Possible invitation à La Grande Librairie (France 5)…

Lot 5 carnets

Lot 50 signets

JEANNE BENAMEUR Vers l’écriture

Récit de transmission

Récit

Une approche profondément originale de l’atelier d’écriture, à travers un récit de transmission ouvert et généreux.

Jeanne Benameur est de ces écrivains singulièrement alignés avec ce qu’ils écrivent : lire l’œuvre, c’est rencontrer la femme. Cette qualité d’éthique de la création, cette honnêteté intellectuelle participent à l’évidence du lien particulier, ardent et respectueux, entre l’auteure des Demeurées (et jusqu’à La Patience des traces) et ses lectrices & lecteurs. C’est aussi ce qui garantit chez elle une liberté grande et pas forcément facile, hors mode, hors catégorie, au centre de son propre projet. C’est le fruit d’un trajet vers l’autre autant que vers soi, trajet patient, accidenté parfois, attentif toujours. C’est un rapport au monde qui passe par l’écriture comme l’air par les poumons. Mais aussi, un “lieu silencieux et fidèle. Un lieu où l’on se reconnaît vivant parmi les vivants.”

La pratique de l’atelier d’écriture remonte loin pour Jeanne Benameur avec la rencontre d’Elisabeth Bing, pionnière en France de cette pratique à la toute fin des années 1960, auprès de qui elle commence, déjà, à cultiver sa différence. De l’aventure de La Maison du Geste et de l’Image à celle du séminaire de Montauban qu’elle partage ici en détail, sa méthode s’élabore patiemment, se construit au fil des rencontres tandis que son engagement d’écrivain nourrit son écoute et sa compréhension de l’autre et de l’échange à l’œuvre dans toutes ses expériences, avec tous les “publics” : à l’école, dans l’entreprise secouée par un plan social, en prison…

Si ce texte entre de plain-pied dans le travail de la matière du langage, il n’a rien du “cours d’écriture”, et échappe évidemment au miroir aux alouettes de la promesse de publication. La transmission ici est à la fois plus radicale et infiniment plus généreuse : c’est un viatique contre la peur, c’est une clé pour une forme d’ancrage et de liberté sans tapage et sans concession.

POINTS FORTS

u Ce livre est à la fois une méthode d’atelier d’écriture originale –ici transmise de manière concrète et sincère, avec l’appui d’exemples et de souvenirs partagés – et le récit de son élaboration.

u Un texte puissamment personnel – un portrait en creux, une “fabrique” de l’écrivain.

u Un manifeste contre une vision lénifiante ou complaisante de l’atelier. Pour un retour apaisé et attentif au sens et à la complexité.

u Un livre amical, une conception élevée, exigeante, radicale et joyeuse de l’écriture comme refuge autant que comme lieu de vraie rencontre possible.

u Un livre qui s’adresse à toute personne qui entretient une relation personnelle avec l’écrit. Aux professeurs de tous niveaux, dans tous les milieux. Aux animateurs d’ateliers d’écriture. Aux lecteurs de Jeanne Benameur curieux des coulisses de ses romans.

ACTUALITÉS

u Ce livre accompagne la publication de Vivre tout bas, le nouveau roman de Jeanne Benameur.

QUELQUES CHIFFRES

u La Patience des traces : + de 87 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

u Ceux qui partent : + 53 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)

u L’Enfant qui : 26 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)

u Profanes : 93 000 ex. (AS, 2013 + Babel, 2014)

L’AUTEURE

Née en 1952 en Algérie d’un père tunisien et d’une mère italienne, Jeanne Benameur arrive en France, avec sa famille, à l’âge de cinq ans. Elle vit aujourd’hui entre la Crête et La Rochelle.

“Transmettre quoi ?

Mon goût pour la langue et la littérature ? Certes mais pas que. À travers ça il y a quelque chose d’autre. Comment la pensée se pose, trouve enfin son assise paisible. Et comment alors on peut vivre sa relation avec le monde de façon libre, réfléchie. Forcément plus complexe et donc plus exigeante.

Cette transmission a pour moi valeur politique. Une personne qui écrit vraiment, lit vraiment, est moins malléable. Elle a sa propre “densité”. Aujourd’hui plus que jamais il y a là pour moi une nécessité.

JEANNE BENAMEUR Vers l’écriture extrait

Cette liberté qui est la mienne, que j’ai conquise pas à pas, j’ai besoin de la partager. Peut-être est-ce là sa limite ?

Mais voilà, mon engagement dans le monde est là. Je ne suis pas une femme de parti ni de militance. Je suis une femme qui a compris depuis longtemps que l’écriture menait à une liberté grande et que dans ce monde où la place de la pensée s’étrécit, il était nécessaire pour moi de faire ma part. C’est le seul véritable acte politique dont je suis capable.”

JEANNE BENAMEUR– Lot de 5 carnets – janvier 2025

Visuel provisoire - RECTO

Office : 02/01/2025

9782330200541

Format : 10 x 19 cm

JEANNE BENAMEUR– Lot de 50 signets – janvier 2025

Visuel provisoire - RECTO

Office : 02/01/2025

9782330200534

Format : 6 x 21 cm

CLARO Des milliers de ronds dans l’eau

Récit

En enquêtant sur les origines de sa vocation d’écrivain, Claro déclenche un tourbillon inattendu et croise d’essentiels fantômes.

Dans ce livre qui se joue des codes de l’autofiction tout en explorant avec sincérité une vie consacrée depuis l’enfance à l’écriture, l’auteur, à la suite de La Maison indigène, revient sur les destins contrariés de ses géniteurs, en proposant cette fois une anatomie à la fois poignante et burlesque de son désir d’écrire. Doté d’une mémoire qui semble fonctionner comme une machine à remonter le temps détraquée, fasciné par les puissances de la chute et les vertiges de l’alcool, hanté par l’ombre du poète maudit qu’a connu son père, l’auteur-narrateur manipule les événements et les souvenirs – mais aussi des films, des tableaux – afin de vérifier, qui sait, l’hypothèse émise par Proust : “La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c’est la littérature.”

À PROPOS DE LA MAISON INDIGÈNE

Il fallait à Claro accepter de se perdre dans cette bâtisse aux “murs de père et de brique” pour comprendre sur quelles fondations il s’est construit et comment il est devenu ce qu’il est : un écrivain.

Élisabeth Philippe, L’Obs

LE PASSÉ EST UN TROU

QUI NOUS SUIT COMME UNE OMBRE

POINTS FORTS

u Un texte étourdissant où le motif de la chute se transforme régulièrement en ballet ; où le sourire est la pudeur des émotions.

u Une fête de la langue qui revisite l’histoire intime de l’auteur sur fond de souvenirs d’une époque largement partagés.

u Une mise à l’épreuve de la mémoire – matière inflammable en perpétuelle mutation.

u Avec l’amicale participation, entre autres, de Victor Hugo, Yves Klein, Gilles Deleuze, François Villon, Virginia Woolf, Nicole Kidman, Francis Bacon, Leonard Woolf, Alfred Hitchcock, Jacques Roubaud, Arno, Laura Vazquez, Georg Baselitz, Georges Alexandre, Dylan Thomas, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Violet Gibson, Plick & Plock…

ACTUALITÉS

u Publication simultanée de La Maison indigène en Babel.

JANVIER 2025

13,5 × 22,3 CM

128 PAGES

16,80 € ENV.

9782330201357 -:HSMDNA=WUVXZ\:

Presque à son corps défendant, il écrit par petites touches un récit familial tout en pudeur et précautions, qu’il n’aurait sans doute jamais abordé frontalement, sans la maison indigène, qui porte alors bien son nom : de “indigène”, “né d’ici”.

Alexis Jenni, Études

La Maison indigène est ainsi à la fois ruisseau et tumulte, fontaine mauresque et barrage cédant sous le poids des eaux. C’est une maison à la fois vide et trop pleine de sens, une ruine qui se cache sous une fausse architecture, un mensonge qui révèle toute la vérité. C’est aussi, enfin et surtout, une maison de papier, où Claro pose et détruit les derniers échafaudages d’une saga familiale marquée par une histoire encore, hélas, bien trop mangée par l’ombre.

Sébastien Doubinsky, L’Autre Quotidien

u Traductions à paraître en 2025 : Jessica Anthony, Nage libre, Cherche Midi, coll. “Vice caché” (janvier) ; chez Flammarion, trois nouvelles traductions de Graham Greene  : L’Autre en lui, Le Ministère de la peur et Le Troisième homme.

L’AUTEUR

Né en 1962 à Paris, Claro est écrivain et traducteur de l’anglais. Derniers titres parus chez Actes Sud : Substance (2019) et La Maison indigène (2020). Il dirige également les éditions Inculte et tient un blog, Le Clavier Cannibale.

Visuel provisoire

Fin 1999, à la suite de la grande tempête et de la mort de sa mère, l’auteur s’enfonce dans une réalité de plus en plus douteuse qui met à mal sa vocation d’écrivain : sa mère est-elle vraiment morte ? A-t-il vraiment sauté d’une fenêtre quand il était enfant ? Il décide alors de remonter aux origines cachées de sa passion d’écrire.

En fouillant dans les archives familiales, il tombe sur une lettre fabuleuse adressée à son père, écrite par un jeune poète hongrois du nom de Georges Alexandre, écrite à Alger quelques jours avant sa mort de ce dernier, en 1952. Il y a peut-être, là, une réponse, comme si la poésie avait été un virus transmis de l’un à l’autre.

Des milliers de ronds dans l’eau

Commence alors une enquête débridée sur ce poète oublié.

Doté d’une mémoire détraquée, fasciné par les puissances de la chute et les vertiges de l’alcool, l’auteur traque l’ombre de Georges Alexandre à travers les lieux et les époques, et ce au péril de sa santé mentale. Mais voilà qu’un attentat perpétré par un néonazi le ramène brutalement à la réalité, contrariant tragiquement sa quête mouvementée… La clé de sa vocation, pourtant, gît ailleurs, en un lieu hautement improbable.

Lors de la parution de Substance (2019), j’avais annoncé qu’il s’agissait du premier volet d’un “cycle des limbes”, dont La Maison indigène serait le deuxième temps. Mon intention était de traiter, d’une façon à chaque fois différente, une même obsession, celle des origines. Substance abordait la chose sous l’angle purement romanesque, tandis que La Maison indigène, à l’inverse, se voulait à la fois récit et essai – j’y abordais pour la première fois ou presque l’histoire de ma famille. Des milliers de ronds dans l’eau vient clore ce cycle en conjuguant ces deux genres en apparence opposés : la fiction et l’autobiographie. Est-ce à dire que ce nouveau texte relève de ce qu’on nomme autofiction ? Je n’en suis pas certain – j’ai voulu inventer un double qui soit identique à moi de par ses pensées, ses émotions, ses souvenirs, certains moments de sa vie, mais qui soit aussi apte à faire sécession, à s’affranchir le temps d’un livre des contraintes biographiques, et ce afin de laisser l’imaginaire refaçonner la réalité sans pour autant la trahir.

Des milliers de ronds dans l’eau note de l’auteur

Bien que situé dans un cadre temporel assez précis (de fin 1999 à 2002), ce livre a très vite pris des libertés avec la chronologie de l’auteur afin d’en exacerber certains moments-clé, tendu tout entier par une quête évidemment vaine, à savoir découvrir pourquoi j’écris depuis toujours. Non pas mes origines personnelles, mais celles de ce que je ne peux qu’appeler ma “vocation” – terme ambivalent, qui dit aussi bien le désir impérieux que la mise en œuvre d’aptitudes. Une vocation, c’est, n’est-ce pas, quand on se sent “appelé” – très bien, dans ce cas, me suis-je dit, penchons-nous un instant sur ces voix, et si possible faisons-leur un sort. J’ai donc cherché à imaginer (ou inventer) des sources possibles à mon écriture, et cela m’a conduit à enquêter sur le passé de mon père. C’est ainsi que je suis tombé sur une lettre écrite par un jeune poète hongrois du nom de Georges Alexandre, lettre folle et flamboyante qui a donné au livre son impulsion et, en partie, sa forme.

JANVIER 2025

13,5 × 22,3 CM

176 PAGES

18 € ENV.

9782330201586 -:HSMDNA=WUVZ][:

CLAIRE MATHOT

La Saison du silence

Roman

Le temps d’un hiver absolu qui fait de leur village une île isolée, la danse de vie et de mort des habitants d’un monde où chacun se définit, entièrement et exclusivement, par son occupation.

À C…, minuscule bourg perché sur une colline, les habitants voient arriver l’extrême hiver avec appréhension. Dans quelques jours le village sera coupé du monde, mais c’est l’irruption d’un voyageur, de retour après trois décennies d’absence, qui suscite le plus d’inquiétude. Car dans cette communauté où chacun se définit exclusivement par son Occupation et lutte chèrement pour la garder, toutes et tous – Serveuse, Fossoyeur, Potier, Passeur, Écrivain, etc. – savent ce que cette arrivée signifie. Une Destitution sera bientôt demandée et une place mise en jeu. Malheur au vaincu.

Dans un futur aux allures médiévales, Claire Mathot signe un conte fascinant sur notre incapacité grandissante à voir et à penser l’autre et l’ailleurs, et sur l’irrésistible appel de la liberté.

POINTS FORTS

u Un roman qui vous happe dès la première phrase et vous plonge dans un univers et une atmosphère prégnants, un futur aux allures médiévales dans lequel violence et poésie se mêlent.

u Une grande maîtrise de la narration / une écriture d’une étonnante maturité / un récit tendu de bout en bout.

u Un texte court, à la fois étrange et familier, qui fait cohabiter le silence sourd de l’hiver et ses fracas ; la tension et le confort d’une narration au coin du feu.

C’est la nuit, une nuit d’ours qui hiberne. Tout est étouffé, l’obscurité colle au sol. Nul autre son qu’un craquement irrégulier, vite englouti par les rafales du vent d’ouest. Un voyageur marche, seul. Il a compté ses pas, il sait qu’il n’est plus loin ; il est à l’affût du moindre signe, de l’odeur ou du frisson caractéristiques dans l’épaisseur crissante du paysage. Il plisse les yeux : une lueur éthérée à l’horizon, le reflet d’un orage dans le ciel le guident… Il regarde mieux, et le voilà, presque par hasard, au bord de la falaise. De son bâton, il frappe la terre et prend le temps de récupérer ; la vue le laisse essoufflé.

(extrait)

L’AUTEURE

Née en 1993, Claire Mathot écrit depuis l’enfance et a gagné à quatorze ans un premier prix au concours international d’écriture Leaweb, présent dans vingt-neuf pays de la francophonie. Diplômée en langues romanes et en sciences politiques, elle vit et travaille à Bruxelles, dans le secteur de la coopération au développement. La Saison du silence est son premier roman.

ENTRE URSULA K. LE GUIN ET DINO BUZZATI, UN PREMIER ROMAN D’UNE FORCE RARE

La Saison du silence est mon premier roman. Je l’ai écrit et réécrit sur un temps long – plusieurs années –, en suivant le fil rouge d’une société qui exclut les personnes qu’elle estime faibles ou différentes. Mon inspiration est née de souvenirs personnels – le Québec enneigé – et de multiples œuvres, qui évoquent des sociétés qui ressemblent à la nôtre ou sont des fractions de la nôtre, où la violence et l’inacceptable se retrouvent souvent être la norme, une norme “distordue” et acceptée par la majorité. Je voulais convoquer des ambiances froides, pesantes, du huis clos, des groupes qui condamnent ou (au mieux) sont passifs ; et, a contrario, des relations vraies, sincères, entre êtres humains choisis, qui sont les seules portes de sortie possible. L’on retrouve, derrière La Saison du silence, l’ombre des romans Train d’enfer de Trevor Ferguson et Le Désert des Tartares de Dino Buzzati ; les livres jeune public La Mort de M.Ange d’Erik Christian Haugaard et Dans les forêts de la nuit de Nadèjda Garrel ; les microsociétés cinématographiques de la série

CLAIRE MATHOT

La Saison du silence note de l’auteure

Top of the Lake de Jane Campion ou du film Midsommar d’Ari Aster et l’espoir épuisant de La Ligne rouge de Terrence Malick. Qui ne s’est jamais senti “Autre”, en marge, dans certains groupes ou face à des situations de vie ? La communication entre êtres humains est bien souvent difficile, parce qu’on ignore ses propres émotions, parce qu’il n’existe aucun répondant, ou parce que ce l’on vit est tout simplement incommunicable. Je veux pourtant croire à un horizon où la volonté et la curiosité de rencontrer l’Autre dépassent la fermeture sur soi, et où la communication est possible à travers l’amour, la créativité, la résilience et l’apprentissage. S’arracher à une société immobile – sans passé ni futur – pour prendre pied dans la vie et en devenir acteur, voilà tout le bien que je souhaite à mes personnages.

C.M.

provisoire

JANVIER 2025

10 × 19 CM

208 PAGES

19 € ENV.

9782330200718

PHILIPPE DE LA GENARDIÈRE

Les Adieux

Roman

Il faut imaginer le Sud, la lumière du soir et la majesté d’un paysage. Imaginer un jardin.

Dans ce jardin, un vieil écrivain interroge ses utopies, celles qu’il pouvait tenter d’atteindre alors que le monde du livre était encore sensible à la beauté, au temps long, à la découverte, à la voix d’un poème. Dans ce jardin, Césaire médite sur sa vie passée, son grand amour et ses revers, sa solitude pour interlocutrice.

Un homme observe les oiseaux tout en écoutant la rivière glisser au fond de son jardin. Cet écrin de verdure était le leur – lui écrivait, elle sculptait –, leur amour se nourrissait d’une même passion pour la création, d’un même attachement à la beauté.

Mais depuis la mort de cette femme, dix ans plus tôt, Césaire n’écrit plus. Les temps ont changé. L’image, la communication, la société du spectacle, l’ère numérique ont modifié la sensibilité des lecteurs, celle des acteurs du monde de l’art, les planètes se sont déplacées, se dit Césaire.

Mais là n’est pas le problème. Au terme de sa vie, l’écrivain réfléchit, se dit que les mots qu’il aimait ne sont peut-être plus audibles, que son langage est périmé tant sa compréhension du monde est bouleversée. Pensant ne plus avoir accès à l’écriture, ou besoin d’elle, ou plus envie, il se livre à la contemplation, à la méditation et, se souvenant des temps heureux, il se tait.

À ses silences, sa femme répond dans un carnet retrouvé après sa mort.

À PROPOS DE ROMA ROMAN

L’écriture charnelle de Philippe de la Genardière nous enveloppe dans sa puissance sensuelle. Elle témoigne du pouvoir que la beauté exerce sur l’imagination et sur la création, tout en prenant acte des limites que son culte impose à ceux qui s’y vouent.

Marine Landrot, Télérama

UN TEXTE À LIRE À HAUTE VOIX

TANT LA PARTITION EST BELLE

L’AUTEUR

Né en 1949, Philippe de la Genardière est l’auteur d’une quinzaine de livres. Couronné pour l’ensemble de son œuvre par la sgdl, il publie aux éditions Actes Sud depuis 1994. Il vit dans le Sud-Òuest de la France.

Visuel

Mon “ intention” ? – le mot ne me parle pas trop. Je me demanderais plutôt comment l’inspiration m’est venue, quel en était le moteur.

Le désir bien sûr, celui d’écrire encore et toujours, après des livres et des livres. Mais pourquoi donc ? Parce qu’il le faut, voilà tout.

Une idée, une image, une scène peuvent servir de point de départ dans un livre. Ou une phrase, et même un mot suffisent parfois pour le démarrage de l’écriture, d’aucuns ont un plan dans la tête,

mais ce n’est pas mon cas.

Pour ces Adieux, ce fut plutôt un décor, comme au théâtre : assis sur sa terrasse, le soir, un vieil homme observe les oiseaux tournoyer dans le ciel, tout en écoutant la rivière couler au fond de son jardin. Cet endroit était le leur, lui écrivait, elle sculptait, leur amour se nourrissait d’une même passion pour la création.

PHILIPPE DE LA GENARDIÈRE Les Adieux note

Mais depuis la mort, dix ans plus tôt, de celle qui était l’âme du lieu, le vieil homme a cessé d’écrire et cette maison du bonheur est devenue tout à la fois la maison du souvenir et son propre tombeau.

De quoi méditer, pour le restant de ses jours, sur cette question : qu’est-ce qu’une vie, et quelle a été la mienne ? À cette question, dans un journal tenu durant sa lente agonie et découvert après sa mort, la défunte avait répondu à sa manière, et en s’adressant à lui : n’abandonne pas la partie quand je ne serai plus de ce monde. Mon intention, s’il faut reprendre le terme, n’était donc pas d’écrire un roman d’aventures, on s’en doute, mais d’entrer dans les pensées d’un vieil homme en deuil de son amour et de son art.

P. d. l. G.

de l’auteur

Laurent GAUDÉ

Le Soleil des Scorta (Collector)

Sous le soleil écrasant du Sud italien, le sang des Scorta transmet, de père en fils, l’orgueil indomptable, la démence et la rage de vivre de ceux qui, seuls, défient un destin retors. En 2004, Laurent Gaudé recevait le prix Goncourt pour ce roman solaire et profondément humaniste.

Version collector en lien avec la mise en avant “ Lire et relire Laurent Gaudé “. Bon de commande à disposition auprès de votre représentant.

- VERSION COLLECTOR (EDITION RELIÉE, JASPAGE QUADRI, GARDE QUADRI, PAPIER MUNKEN PRINT WHITE) A L’OCCASION DE L’OPÉRATION “ LIRE ET RELIRE LAURENT GAUDÉ “.

-PARMI LES 10 PRIX GONCOURT LES PLUS - PARMI VENDUS

02 JANVIER 2025

11.5 CM X 21.7 CM

256 PAGES

23 €

978-2-330-20180-7

Littérature

Sandra de Vivies

LA FEMME DU LAC

Couverture provisoire

144 pages / 140 x 205 mm

16 euros TTC

ISBN 978-2-36624-967-5

La narratrice achète une boîte de négatifs qui attirent son attention sur un marché aux puces à Berlin. Sans les faire développer, elle les scrute, parvient à les dater des années 1960-1970 et y distingue la silhouette récurrente d’une femme dont elle se met à imaginer la vie : celle d’une femme grandie sous le nazisme et conditionnée par cette idéologie de la « normalité », de la nécessité d’appartenir à un groupe et de s’y fondre sans se distinguer ni cesser d’avoir à l’esprit l’idée de performance (plutôt masculine, les femmes étant reléguées « dans le décor »). À cette réflexion sur le conditionnement social, sur la valeur des images, ce qu’elles fabriquent et transmettent, vient se greffer une interrogation sur la propre trajectoire de la narratrice: pourquoi a-t-elle été attirée par cette femme et ces photos?

N’a-t-elle pas elle-même été considérée comme « à part », ayant du mal à interagir avec les autres ? Si les dictatures sont connues pour contraindre les trajectoires personnelles, a fortiori celles considérées comme déviantes, au nom d’un idéal de l’homme, les sociétés contemporaines sont-elles systématiquement plus tolérantes et exemptes de critiques quant aux traitements, aux catégorisations qu’elles créent, notamment à travers l’industrie pharmaceutique mais également la mise en place de certaines méthodes managériales, entre autres?

Au fil de cette double enquête historique et sensible, Sandra de Vivies traque les trajectoires considérées comme « déviantes » ou non conventionnelles, dans des sociétés où la norme semble primer, et interroge la possibilité de leur existence.

L’AUTRICE

Sandra de Vivies est autrice et vit à Bruxelles. Elle œuvre dans le champ des écritures d’un réel repeuplé qui, formellement, empruntent tant à la narration qu’à la poésie. Elle expérimente notamment différents protocoles de mise au jour de récits par la photographie (contemporaine ou d’archive), à la jonction de la littérature, des sciences humaines et de la danse. Elle a publié un premier recueil de ces « récits photosensibles », Vivaces aux Éditions La place en 2021, et plusieurs textes et photographies aux Éditions Wildproject ainsi que dans les revues Sève, Boustro, Le Journal des Poètes, Hurle-Vent, Pourtant… Dans le prolongement de sa pratique d’écriture et de recherche, précédée de quinze années d’expérience dans les secteurs du journalisme et de l’éditorial, elle conçoit et anime des ateliers d’écriture.

dences (Passaporta, etc.) et anime des ateliers d’écriture.

• Entre récit et enquête, un texte qui interroge l’histoire européenne du XXe siècle et la manière dont les individus sont conditionnés par les régimes autoritaires, a fortiori les femmes.

• Une écriture tout en sensibilité, qui intrique à la perfection différentes strates historiques et questionne la notion de normalité et la possibilité de trajectoires « déviantes » dans des sociétés où la quête de l’efficacité ne cesse de dominer.

En librairie le 8 janvier 2025

14 x 20,5 - 272 pages - 20 €

ISBN : 978-2-8126-2647-0

rayon / Littérature française

mots clés / pouvoir politique - élite

ambition - rivalité - jalousie - réseaux

Tous les trésors de la vie à nos pieds

Sur le motif des Illusions perdues, le roman de l’amitié insincère entre deux jeunes hommes dévorés par l’ambition et le goût du pouvoir.

Romancier et journaliste, Yves Revert est l’auteur de trois romans : Carlos et Budd, ovation et silence (Verdier, 2017), Beau drôle et La Fugitive de l’autre côté du pont de fil (Rouergue, 2020 et 2023).

À chaque fois qu’il le voit à la télévision, l’homme qui fut son plus proche

ami se dit qu’il devrait être à sa place. Et, ces derniers mois, le monde entier est devenu un simple décor fabriqué à la mesure du fringant ministre, Alexandre, qui lui a toujours fait penser à Aramis, le mousquetaire dont Dumas écrit : « Il riait sans bruit en montrant ses dents qu’il avait belles. »

Que s’est-il passé ? Comment celui à qui tout paraissait promis s’est-il retrouvé à la place du spectateur ? Comment Alexandre a-t-il atteint les premiers cercles du pouvoir ? Y avait-il quelqu’un qui tirait les ficelles, qui jouait de leur soif de réussite sans qu’ils s’en doutent ?

S’inspirant d’une histoire vraie, celle de la singulière amitié du communiste

Robert Piumati avec un futur président de la République, Yves Revert fait le portrait d’un duo d’ambitieux qui rencontrent un homme surgi d’un monde occulte et sauvage, dans les desseins duquel ils ne seront que des pions.

points forts

• Inspiré par l’amitié du communiste

Robert Piumati et d’Emmanuel Macron, déterminante dans l’ascension de l’homme politique.

• Ambitions et trahisons, un roman balzacien au cœur du présent.

République - amitié - manipulation la brune

Yves Revert

En librairie le 8 janvier 2025

14 x 20,5 - 224 pages - 20€

ISBN : 978-2-8126-2657-9

Ma fille

Mathilde Dondeyne

[premier roman]

L’intime peut-il passer la salle de classe ? Quand la complicité entre une professeure et son élève se mue peu à peu en une relation négative, étouffante, toxique.

Née en 1989, Mathilde Dondeyne est professeure de français. Elle vit dans le Pas-de-Calais. Ma fille est son premier roman.

Irène, professeure de lettres, a accepté sa mutation dans un collège réputé difficile et appréhende la rentrée : elle enseignera désormais à des élèves de troisième. Un défi pour cette femme réservée et anxieuse.

Dès le premier jour, Irène remarque une élève, Louise. Une adolescente incandescente et rebelle. Difficile. À son corps défendant, une intimité secrète se noue avec la jeune fille. La mère de Louise est morte trois années plus tôt. Irène a perdu une première enfant, Solène, quelques jours après sa naissance. L’une comme l’autre rejouent ensemble un lien perdu. Peu à peu, Louise devient une obsession pour Irène. Peu à peu, leur complicité devient étouffante.

Dans ce premier roman, Mathilde Dondeyne met en scène avec subtilité une relation défendue où au désir de sauver l’autre se mêle une part d’ombre et de chagrin. Jusqu’au moment où cette conversation clandestine vole en éclats.

points forts

• Un premier roman au cœur d’une salle de classe et des relations élèvesprofesseurs.

• Mère et fille, fille et mère, sœur et sœur, amie et amie, un roman sur les relations de femme à femme.

• Une ligne claire, une lecture abordable par tous les publics.

rayon / Littérature française mots clés / amitié - adolescence confidente - relations prof élève - deuil mère et fille - correspondance - harcèlement la brune

Mathilde Dondeyne

Littérature

française

Jaquette illustrée.

Émilie Desvaux

LE CIEL DE TOKYO

L’auberge espagnole en plein Tokyo.

LE LIVRE

Les vies de plusieurs jeunes en plein questionnement existentiel se croisent à Tokyo, au cœur de la « Gaijin House », une pension pour étrangers décrépite nichée dans le quartier historique de Asakusa. Flavio, Brésilien attiré par la culture nipponne, installé là depuis longtemps, attend son heure. Lénine, dernier-né d’une famille belge aisée, se vend à des femmes japonaises. Marvin, bel Allemand mutique, est venu s’initier au bouddhisme.

L’AUTRICE

ISBN :

Camille, jeune et timide Française, a fui son mariage précoce et le deuil de sa mère. Ils ont abandonné leur passé pour atterrir à Tokyo et commencer une nouvelle vie. Avec des rêves et des souvenirs comme seul bagage, chacun tente de trouver sa voie dans la mégalopole japonaise, au risque de s’y perdre. Un roman de formation qui est aussi une traversée poétique d’un Japon hyperréaliste.

POINTS FORTS

• À mi-chemin entre L’auberge espagnole et Lost in translation, un roman de formation au cœur de Tokyo qui marque le retour d’Émilie Desvaux.

• Les destins croisés de personnages attachants, emblématiques d’une jeunesse contemporaine, animés par le désir de changer de vie.

• La « maison des étrangers », telle une grande colocation cosmopolite, devient l’espace d’une coexistence favorisant l’éclosion des sentiments, de la complicité amicale à la passion obsédante. Étranger aux yeux des autres, chaque personnage décrit un parcours de découverte de soi à travers les épreuves de la vie – deuil, séparation – et la rencontre de la différence.

• Par ses personnages confrontés en permanence à l’étiquette de « gaijin » (étranger, en japonais), ce roman explore le vécu de l’altérité dans nos sociétés, sa construction sociale et ses répercussions personnelles.

Émilie Desvaux est née en 1983 à Toulouse. Lauréate du Prix du jeune écrivain de langue française en 2001, elle a publié deux romans, À l’attention de la femme de ménage (Stock ; J’ai Lu, 2011) et Le jardin de minuit (Stock, 2013). Son premier roman, À l’attention de la femme de ménage, très remarqué par la critique, a été dans les sélections du Prix Goncourt du premier roman et du prix Emmanuel-Roblès.

• Loin des clichés, ce roman explore, au gré des saisons, de la ville de Tokyo, véritable personnage à part entière. L’auteure excelle à décrire les atmosphères de la mégalopole japonaise. Des localités huppées aux quartiers chauds, des sites incontournables aux lieux méconnus, cette cartographie romanesque et inattendue de Tokyo est aussi une traversée des tréfonds de la société japonaise.

• Un hommage tout en finesse à la culture japonaise dans toutes ses facettes et ses ambiguïtés.

Littérature française

Espérance Garçonnat

PAS D’ICI

Le nouveau Bonjour tristesse est une ode à la joie.

LE LIVRE

Un homme fuit son passé jusqu’à en perdre son nom. Il se réfugie dans le village d’une île italienne. Renommé Pezzettino par les habitants, il intègre la vie locale, découvre ses coutumes et ses rituels immuables. Au village de Fermagina, bien loin du continent, la vie échappe à la frénésie du monde et à ses impératifs surfaits. Dans le café tenu par Armando, Pezzettino se noue d’amitié avec Lucio, gardien des secrets du lieu. Embauché

L’AUTRICE

2 janvier 2025

14  ×  20,5 cm

208 pages 20,00 €

ISBN :

comme précepteur par La Zia, matriarche d’une famille lourde de non-dits, il est séduit par Manuela aux yeux de miel… Porté par une écriture envoûtante et sensuelle, à l’élégance déjà affirmée, ce premier roman excelle à décrire la beauté de la Méditerranée. Il relate avec sensibilité la renaissance d’un homme qui se délivre de son passé pour accepter, enfin, la vie.

POINTS FORTS

• Ce manuscrit d’une jeune auteure, envoyé par la poste, révèle un premier roman d’une impressionnante maîtrise d’écriture et d’une grande maturité.

• Dans le sillage de Françoise Sagan, Espérance Garçonnat transporte le lecteur avec Pezzettino, dans le village de Fermagina, dont on découvre les habitants, les lieux cachés et les histoires tues.

• Ce roman d’initiation raconte le retour à la vie d’un homme fuyant son passé qui se retrouve : Pezzettino, ce personnage inquiet et énigmatique en rupture avec le monde. Pour autant, sa quête ne fournit pas de réponses toutes faites, mais initie le lecteur à l’art de la contemplation.

• Véritable invitation au voyage, ce livre aux paysages ensoleillés et enchanteurs restitue avec bonheur l’atmosphère hors du temps d’une île en Méditerranée.

Espérance Garçonnat a vingt-cinq ans et vit à Nancy. Pas d’ici, dont le manuscrit a été envoyé par la poste, est son premier roman.

• Plus qu’un récit d’évasion, c’est l’histoire d’une véritable renaissance à la vie. Ce roman incite à se recentrer sur l’essentiel, s’inspirant de la sagesse antique qui imprègne les lieux, où l’héritage gréco-latin est encore prégnant.

• Loin des modes agressives et des tendances éphémères, ce premier roman tout en délicatesse s’affirme par la beauté de son style.

Éditions

Hardies

Kali Yuga

Échappée annuelle de création & survie

menée par Sophie Nauleau & André Velter

Kali Yuga

Pour passer en revue la fin du monde

Cycle après cycle, Shiva détruit et régénère.

Croire en lui n’est pas nécessaire.

Sa danse est un sursaut quand tout roule à l’abîme.

Comme ce qui veut sauver le qui-vive d’une vie nouvelle. Loin des certitudes aveugles.

Loin des lamentations de confort.

Loin des épilogues qui font la part des choses, le jeu du néant, l’emprise du destin.

À passer en revue la fin du monde, on entrevoit que ce n’est jamais que la fin d’un monde.

Couverture d’Enki Bilal Éditions Hardies

Éditions

Hardies

Quatrième cycle de la cosmologie hindoue, le Kali Yuga correspond à un âge de querelles, de conflits, de ténèbres sans bonté ni vertu.

À titre indicatif, selon les calculs minutieusement établis à partir du Lingä Purânä , traité fondamental du shivaïsme, l’aube de ce cycle aurait commencé en 3606 avant notre ère, le début de son crépuscule daterait de 1939 après J.C. et sa fin serait annoncée en 2442.

Dans sa grande sagesse, le Lingä Purânä conseille cependant de ne pas exclure quelques probables marges d’erreur.

Avec

Pascal Quignard • Raghu Rai

Altaf Tyrewala • Edith Bruck • Adonis

Rachel Eliza Griffiths • Eleonòra Stathopoùlou

Fumiko Hayashi • Atiq Rahimi

Elisa Díaz Castelo • René de Ceccatty

Anuradha Roy • Athina Papadaki

Mario Bellatin • Velina Minkoff

Franz Bartelt • Jean-Pierre Bibring

Dimitra Christodoùlou • Ludovic Janvier

Gilles Lapouge • Jean-Claude Perrier • Bartabas

Luis Felipe Fabre • Yànnis Stìggas

Ch’ôn Myônggwan • Antoni Casas Ros

Michel Houellebecq • Enki Bilal

Zéno Bianu & André Velter

Inédits

Kali Yuga

Échappée annuelle de création & survie

Éditions

Hardies

Échappée annuelle de création & survie

Imambara, Lucknow, 1992
© Raghu Rai
Avec huit photographies de Raghu Rai

Éditions

Hardies

Yuga

Échappée annuelle de création & survie

Pour passer en revue la fin du monde : un itinéraire de création et survie.

Un champ d’investigations littéraires et artistiques en expansion constante.

Une avancée qui préserve l’énergie du chaos.

Parce que le noir le plus noir a sa propre lumière.

Parce que la diversité des voix singulières s’affranchit de la meurtrière pensée unique.

Parce que la complexité du réel est une fête.

Parce qu’il ne s’agit pas d’aller au plus simple mais au plus loin, au plus haut.

Comme écrire explicitement sur-vivre avec ce trait qui porte la vie au-dessus.

Éditions

Hardies

Kali Yuga

Échappée annuelle de création & survie

Avec huit créations originales d’Enki Bilal

Éditions

Hardies

Pascal Quignard

présenté par Sophie Nauleau

D’où venait le noir

Raghu Rai

présenté par Emmanuel Lenain

L’Inde en noir et blanc

Altaf Tyrewala

présenté par Éric Auzoux

Sang dans n’importe quelle langue

Edith Bruck

présentée par René de Ceccatty

Miroirs Adonis

présenté par Donatien Grau

La Croix de l’Alphabet

Échappée annuelle de création & survie

Itinéraire

Rachel Eliza Griffiths

présentée par Sophie Nauleau

Belle mort

Eleonòra Stathopoùlou

présentée par Michel Volkovitch

Chez le médecin

Fumiko Hayashi

présentée par René de Ceccatty

Les enfants

Atiq Rahimi

présenté par Emmanuel Delloye

L’intelligence de la beauté

Elisa Díaz Castelo

présentée par Sophie Nauleau

J’aime autant pas

René de Ceccatty

présenté par André Velter

Meure la mort

Anuradha Roy

présentée par Myriam Bellehigue

La montagne blessée

Athina Papadaki

présentée par Michel Volkovitch

Pour tout ce qui est perdu

Mario Bellatin

présenté par Philippe Ollé-Laprune

Les mouches des plages de Montauk

Velina Minkoff

présentée par Patrick Maurus

Fish

Éditions

Hardies

Franz Bartelt

présenté par Yanny Hureaux

La légende d’avant le commencement

Jean-Pierre Bibring

présenté par André Velter

Noir cosmique

Dimitra Christodoulou

présentée par Michel Volkovitch

Jusqu’au pied de l’absence divine

Ludovic Janvier

présenté par Sophie Nauleau

Si tu meurs un beau jour

Gilles Lapouge

présenté par Éric Poindron

Pour une parure d’orichalque

Échappée annuelle de création & survie

Jean-Claude Perrier

présenté par Laurent Decavele

Je est Indien

Bartabas

présenté par Jean-Louis Gouraud

L’exil de l’âme

Luis Felipe Fabre

présenté par Rubén Gallo

La sodomie en Nouvelle Espagne

Yànnis Stìggas

présenté par Michel Volkovitch

Sonderkommendo

Ch’ôn Myônggwan

présenté par Patrick Maurus

Retour du travail

Antoni Casas Ros

Présenté par Zéno Bianu

Paradizoo, la sphère de l’ombre

Michel Houellebecq

présenté par Agathe Novak-Lechevalier

Le monde a légèrement basculé

Enki Bilal

présenté par Ernest Pignon-Ernest

Ea et ses sœurs

Zéno Bianu & André Velter

présentés par Richard Blin

Pour de vrai

Éditions

Hardies

Lumière noire !

Une seule loi : celle de l’impossible. Ou, comme annoncé jadis par les jeunes gens du Grand

Jeu, celle de l’irrémédiable.

C’est à quoi nous allons obéir en ressuscitant une aventure qui en avait médusé plus d’un.

Elle rassemblait tous les ans ses Caravanes pour un tour du monde sans cesse réorienté, arpenté méticuleusement et pourtant à l’estime. Avec Jean-Pierre Sicre en maître d’œuvre et d’errance, nous avons tenu non pas un cap mais notre cap, qui déréglait boussole après boussole, détroussait les lointains, épuisait tout autant l’espace du dehors que celui du dedans.

La splendeur de chaque livraison entretenait le défi et légitimait nos chimères. Au calme près, nous ne faisions l’économie ni du luxe ni de la volupté. Qu’une publication si fastueuse puisse exister et perdurer témoignait assez qu’il n’y avait rien à se refuser, tandis que se codifiait déjà un nouvel évangile saturé de pensées molles, de principes de précaution et de résiliences à la noix.

Aussi, à plus de deux décennies de distance n’allons-nous rien nous refuser, tout en prenant précisément la mesure démesurée de la distance.

Échappée annuelle de création & survie

Éditions

Hardies

Aux utopies sanglantes du vingtième siècle qu’avait stigmatisées René Char, ont succédé des ravages, des massacres, des bains de sang, tels qu’en eux-mêmes pourrait-on dire, sans autre logique que l’infernale qui a toujours programmé les guerres de cent ans. Il fallait beaucoup d’aveuglement et d’amnésie vertueuse, pour croire que l’espèce humaine avait soudain soif de paix, de concorde, d’harmonie, comme ce ne fut jamais le cas depuis qu’homo sapiens s’est enkysté dans la chaîne de l’évolution. L’Histoire n’a définitivement pas de sens et, Paul Veyne l’affirmait en connaissance d’effet et de cause, elle est méchante.

Heureusement qu’en ce domaine la pensée hindoue, qui n’a jamais eu la bêtise de faire table rase de l’immémorial, est là pour nous remettre au contact des énergies primordiales et nous convaincre que l’âge des ténèbres n’est pas qu’un mauvais moment à passer : par nature et fonction, il obscurcit, mais il illumine également et n’est pas avare de révélations. C’est en captant ses pulsations conflictuelles, partout à l’œuvre dans les univers qui naissent, meurent et renaissent, que nous inventerons cycliquement nos voies de création et de survie.

Chaque cycle aura ses turbulences, ses trous d’air, ses sauvageries, ses rivages enchantés, ses exorcismes. Chaque cycle sortira du désastre par la grâce de ses visions et de ses résurrections. Il n’y aura pas de place pour le sublime et l’incertitude : toute la place sera pour le sublime et l’incertitude.

Échappée annuelle de création & survie

Éditions

Hardies

Peut-être dira-t-on un jour que le Cycle 1 de Kali Yuga a sonné le tocsin de la première heure réinventée. Que le Cycle 2 a identifié et cautérisé les stigmates de la peur. Que le Cycle 3 a ouvert la voie d’une épatante lumière noire. Que le Cycle 4 a synchronisé les forces révolutionnaires du passé. Que le Cycle 5 a capitalisé les pertes de vue. Que le Cycle 6 a découvert le nombre d’or de la beauté. Que le Cycle 7 a déchaîné la joie pour rallier le dionysiaque. Que le Cycle 8 a décliné les dix-huit noms de l’amour. Que le Cycle 9 a tout remis en jeu. Que le Cycle 10 a su changer la mort. Et que le Cycle 11 n’a eu qu’à tirer sa révérence au saint-frusquin stellaire, à la déprime mondialisée et, plus affectueusement, aux Rishis des bords du Gange et aux chamans survivants.

Donc, en tant qu’évadés du grand hôpital planétaire, nous avons commencé par chambouler le tableau des services d’urgence : Cardiologie a été remplacée par Poésie, Rhumatologie par Roman, Immunologie par Musique, Radiologie par Photographie, Pneumologie par Récital, Stomatologie par Dessin, Neurologie par Escapade. Pas de doute, on se sent déjà mieux.

Le Cycle qui se déploie désormais ne va pas tourner en rond, même s’il n’est pas question de filer droit et doux. Aucune circumambulation planétaire, aucune déambulation balisée, rien qui fasse l’économie du chaos généralisé ni des détours en désespoir ou abandon de cause. Ce qui s’entend, ce qui se voit n’a pas à être à l’unisson. Les tympans sont voilés, les yeux recrus de

Échappée annuelle de création & survie

Éditions

Hardies

fatigue. Mais le noir le plus noir a sa propre lumière, sa propre énigme, sa propre absence, sa propre effraction, son propre feu quand il va au charbon.

Toutes celles et tous ceux qui se rejoignent ici ne font pas vœu de ralliement, n’obéissent à aucune esthétique dominante, à aucun esprit de clan. Ils sont singuliers avant toute chose et libres sans partage. Certains s’évertuent pour que la fin du monde n’arrive pas à ses fins, d’autres souhaitent qu’on en finisse et qu’une fatalité apaisée trace ses grandes lignes, ses grands dépeuplements.

Les limbes, qui ne sont nôtres que provisoirement, ne se traversent pas en ordre de bataille. L’avancée que nous avons initiée sort de tous les cadres, c’est une sorte de vagabondage lucide sur le théâtre des opérations visionnaires, et qui ne se soucie pas d’être décisif. Il tient du coûte que coûte et de l’inversion du déluge. Il oscille entre la subtile unité des contraires et la fête explosive des contraires sans unité.

Comme souvent, quelques vers de Pierre Reverdy suffisent à cristalliser, en une quête magnifiquement hasardeuse, les enjeux et les ombres des « Voyages sans fin » : Tous ceux qui s’en allaient / marchant dans ce désert / Et pour qui maintenant le ciel s’était ouvert / Cherchaient encore le bout où finirait le monde…

Échappée annuelle de création & survie

André Velter

Éditions

Hardies

Au profond il faut du plus profond.

Pascal Quignard

Je souris sereine inconsciente de la traque imminente

Edith Bruck

J’ai conscience que nous vivons dans l’anneau médian du terrorisme

Rachel Eliza Griffiths

En tant qu’être errant, nomade, aurais-je d’autre parole que le délire pour comprendre ce monde délirant qui m’arrache à ma terre natale et me jette ailleurs ?

Atiq Rahimi

Les coquillages que tu collectionnais ont commencé à saigner du sel.

Elisa Díaz Castelo

Nous rassemblons des joies tactiles En attendant la contre-épreuve.

Michel Houellebecq

Il fera toujours beau et même le plus mauvais jour sera un jour de fête.

Franz Bartelt

Yuga

Échappée annuelle de création & survie

Éditions

Hardies

La création est verticale : une source jaillissant des abymes et des limbes.

Fonder une maison d’édition s’apparente plus que jamais à un saut dans l’inconnu. D’où l’emblème que nous nous sommes choisis : celui d’un plongeur qui, contrairement à son cousin de Paestum, réussit le prodige de plonger vers le haut !

Les Éditions Hardies veulent tenir le pari de ce sens ascendant et ne publier que des livres singuliers, qui placent la littérature hors de portée des faussaires et des littérateurs. Il n’y aura donc pas pléthore de titres : une poignée par an, avec une attention très particulière réservée à chacun d’eux.

Romans, récits, nouvelles, poèmes, écrits non répertoriés, tous vont participer d’une effraction, d’une exploration, parfois de périples sans retour. Ils s’inscriront dans le sillage de Kali Yuga, notre vaisseau amiral, qui chaque début d’année poursuivra son avancée résolue, allègre et chaotique, afin qu’à l’instar de l’univers, une création en expansion constante attise ses chances de survie.

Vaste programme n’est-il pas ? Toujours en proie à l’irrémédiable. Toujours en vue de l’impossible.

Par défi & plaisir

Diffusion Actes Sud

Adonis

Éditions

Hardies

Imaginées au printemps 2023 par Sophie Nauleau et André Velter, les Éditions Hardies ont été créées durant l’été 2024 – par défi et plaisir, comme tout ce qui les a liés et enfiévrés depuis le début de leur vie commune au passage de l’an 2000.

Écrivain, cavalière, docteur en Littérature française (Paris Sorbonne), agricultrice et diplômée de l’École du Louvre, Sophie Nauleau est née le 21 mai 1977 à Toulouse. Elle a animé Ça rime à quoi sur France Culture et produit des émissions régulières ainsi que des documentaires de création radiophonique tels que Escalader la nuit (prix de l’Œuvre de l’année de la SCAM), La boîte aux lettres d’Antonio Machado, Le chêne de Goethe ou encore The night of loveless nights (2004-2016). Puis dirigé Le Printemps des Poètes (2017-2024).

Mais, plus que tout, ce sont les chevaux qui donnent à sa vie un surcroît d’énergie, de joie, d’élan et d’allure.

Elle a composé de nombreuses anthologies poétiques, publié La Main d’oublies (Galilée), La vie cavalière (Gallimard) et principalement chez Actes Sud : La Voie de l’Écuyer, J’attends un poulain, La Poésie à l’épreuve de soi, Espère en ton courage, Ce qu’il faut de désir, S’il en est encore temps, Des frontières et des jours, Mais de grâce écoutez et tout prochainement Quand viendra le printemps.

Poète, essayiste, homme de radio et d’édition, André Velter est né le 1er février 1945 à Signy-l’Abbaye dans les Ardennes. Avec Serge Sautreau, il a publié ses premiers poèmes en 1965 dans Les Temps Modernes de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, puis Aisha l’année suivante chez Gallimard. De 1967 à 1971, il a été libraire à La Joie de Lire, créée par François Maspero au cœur du Quartier latin.

Tout en multipliant les séjours au loin (Afghanistan, Himalaya, Tibet, Inde), il a produit des émissions sur France Culture durant trente ans (notamment Poésie sur Parole) et dirigé la collection Poésie/Gallimard (1998- 2017).

Avec Jean-Pierre Sicre, aux éditions Phébus, il a créé la revue Caravanes (1989-2003), une aventure éditoriale hors norme à laquelle Kali Yuga fait très explicitement référence.

Par ailleurs, André Velter n’a jamais cessé d’écrire comme il voyage : au long cours. Derniers livres parus chez Gallimard : Jusqu’au bout de la route, Loin de nos bases, Les Solitudes, Séduire l’univers, Trafiquer dans l’infini, et chez Actes Sud, avec Ernest Pignon-Ernest : Ceux de la poésie vécue, Le Tao du toreo, Annoncer la couleur, Sur un nuage de terre ferme et Au feu du désir même.

défi & plaisir

ANN PATCHETT

Un été à soi

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Hélène Frappat

Dans ce roman magnifique et émouvant sur la famille, l’amour et le passage à l’âge adulte, Ann Patchett prouve une fois de plus qu’elle est l’un des meilleurs écrivains américains.

Au printemps 2020, les trois filles de Lara retournent au verger familial dans le Nord du Michigan. Tout en cueillant des cerises, elles supplient leur mère de leur raconter l’histoire de Peter Duke, un célèbre acteur avec lequel elle a partagé à la fois la scène et une idylle des années auparavant, au sein d’une compagnie théâtrale installée à Tom Lake. Tandis que Lara se remémore le passé, ses filles examinent leur propre vie et leur relation avec leur mère, et sont forcées de reconsidérer le monde et tout ce qu’elles croyaient savoir.

Un été à soi est une méditation sur l’amour – conjugal, de jeunesse – et les vies que les parents ont menées avant la naissance de leurs enfants. Élégiaque, empreint d’espoir, le neuvième roman d’Ann Patchett explore ce que signifie être heureux même lorsque le monde s’écroule.

Il y aura toujours un chapitre de l’histoire que je n’ai pas raconté à Joe ni aux filles. Ce que j’ai fait n’appartient qu’à moi. J’ai déchiré la page du calendrier et je l’ai jetée. (extrait)

08 JANVIER 2025

14,5 × 24 CM 320

PAGES 22,80 € ENV. 9782330200190

Patchett nous guide vers une vérité qui ressemble plus à la vie qu’à la littérature.

The Guardian

La romancière qui a fait de l’amour, du mariage – et de ses répercussions retentissantes sur des générations – ses thèmes de prédilection est de retour ! Attendez-vous à des merveilles : Patchett est toujours au rendez-vous.

Elle

POINTS FORTS

u Ann Patchett conjugue son art de la narration fascinant à un regard perçant porté sur les dynamiques familiales.

u Une histoire riche et lumineuse, racontée avec une profonde intelligence et une grande subtilité émotionnelle.

u Le plaisir enfantin de ces trois grandes filles qui ont la vingtaine à savourer le récit de leur mère est le miroir de notre propre plaisir de lecteur.

u Un texte précieux sur l’importance d’un lieu dans notre vie, celui qui porte en lui notre essence ou notre raison de vivre.

u Et sur la notion de jardin secret pour une mère. Il est question pour Lara de résister à l’idée d’être assignée à cet unique rôle maternel.

u Une méditation sur l’amour et la destinée : Lara espère montrer à ses filles que les moments de sa vie où tout semblait perdu (ou gagné) n’étaient pas, après tout, si définitifs.

QUELQUES CHIFFRES

u La Maison des Hollandais : 17 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

u Orange amère : 17 000 ex. (AS, 2019 + Babel, 2021)

L’AUTEURE

Ann Patchett est l’auteure de romans, de récits et de livres pour la jeunesse. Son œuvre, traduite dans plus de trente langues, lui a valu de nombreux prix, comme le PEN/Faulkner Award et le Women’s Prize.

La Maison des Hollandais a notamment été finaliste du prix Pulitzer. Elle vit à Nashville (Tennessee), où elle est propriétaire de la librairie Parnassus Books.

Couverture VO - visuel provisoire

ANN PATCHETT Un été à soi

Il est impossible d’expliquer cette simple vérité sur l’existence : vous en oublierez la majeure partie. Les choses douloureuses que vous étiez certain de ne jamais pouvoir oublier ? Aujourd’hui vous ne savez plus très bien quand elles se sont produites, tandis que les moments excitants, les joies à couper le souffle, ont éclaté, se sont éparpillés, se sont métamorphosés. Puis les souvenirs sont remplacés par des joies différentes, des chagrins plus profonds et, incroyable, ces choses-là aussi sont mises à l’écart, jusqu’à ce qu’un matin vous soyez en train de cueillir des cerises avec vos trois filles adultes, votre mari passe sur le tracteur, et vous ressentez avec une certitude absolue que ce que vous êtes en train de vivre, c’est ce que vous avez toujours désiré.

PLAN MÉDIA

janvier 2025 - ANN PATCHETT

Depuis Orange amère et La Maison des Hollandais, les médias prêtent une attention croissante aux romans d’Ann Patchett.

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• roduction d’une vidéo « Parole de libraire ».

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter grand public.

INSERTIONS PUBLICITAIRES ET PARTENARIAT

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Quotidiens : Le Monde des Livres – Le Figaro Littéraire – La Croix – Libération – Le Parisien Week-end – L’Humanité

Hebdos : Le Nouvel Obs – La Vie – Paris Match – Le Point – Télérama – Les Échos week-end

Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Version Femina – Marie-Claire – Marie-France –Psychologies Magazine – Biba – Avantages – Modes et travaux – Femme actuelle – Notre temps – France Dimanche –

Harper’s Bazaar – Vogue – Télé Z – Télé 7 jours

Mensuels Culture : Lire Magazine – Transfuge – Bastille Magazine – Lh Magazine

PQR : DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré – Sud Ouest – La Voix du Nord –

Ouest France – Vaucluse Matin

Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Le Temps – Focus Vif – Le Quotidien – Gaël – Femme d’Aujourd’hui – L’Écho

Radios (pour des chroniques) : France Culture – France Bleu – Radio Vinci Autoroutes

TV (pour des chroniques) : Télématin (France 2) – France Info TV

Médias en ligne : En attendant Nadeau

JANVIER 2025

13,5 × 22,3 CM

256 PAGES

ORLY CASTEL-BLOOM

Biotope

Roman traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech

On l’a surnommée la Kafka de Tel Aviv. Avec les désarrois de son Joseph S., Orly Castel-Bloom assume définitivement la filiation.

Joseph Shimel aurait dû devenir le spécialiste mondial de la gastronomie dans l’œuvre de Balzac.

Mais après l’échec de sa thèse suivi de son renvoi du département de français de l’université de Tel-Aviv, le voilà reclus dans son appartement avec vue sur terminal des bus et centre de distribution de méthadone, témoin privilégié des allées et venues d’une cohorte de SDF sublimes. Ressassant l’ingratitude de l’académie et l’incurie d’étudiants sans élans, Joseph vivote au cœur d’un perpétuel embouteillage, en tête à tête avec Foxy, son fidèle teckel – qui promène qui ? – et gagne sa modeste croûte en accompagnant dans leurs démarches administratives de riches émigrants originaires de France.

Deux événements viennent perturber sa bringuebalante routine et le précipiter dans un engrenage fatal : un héritage inattendu (la maison normande de sa grand-mère Blanche) et la rencontre d’un sympathique escroc…

Chronique d’un vertige, d’une chute libre immobile, Biotope signe le grand retour d’Orly CastelBloom, figure majeure de la littérature israélienne, auteure de l’iconique Dolly City, auquel elle offre ici une radicale et très libre mise à jour.

L’art de la provocation est un des traits de l’Israélienne Orly Castel-Bloom. Avec Dolly city (Actes Sud, 1993), elle avait suscité une petite révolution littéraire par la fragmentation délibérée de son style, son minimalisme et la violence de son imaginaire.

Nicolas Weill, Le Monde

Livre après livre, Orly Castel-Bloom bâtit une œuvre originale, grinçante, drôle et tragique, qui, en utilisant ses propres névroses, ses failles, ses échecs et sa mémoire intranquille, nous parle mieux que d’autres de ce pays où le présent semble toujours tourner le dos à l’avenir.

Kathleen Evin, “L’humeur vagabonde”, France Inter

POINTS FORTS

u Une originalité radicale, une liberté de ton et de composition rare, une capacité à capturer l’absurde dans l’expérience humaine sans jamais céder au découragement, ni à la grandiloquence.

u Une variété d’humour unique – au bord du désespoir, au seuil de la fugue – et un œil unique pour capturer l’essence d’une ville et d’un pays.

u L’air de ne pas y toucher, une réflexion ouverte et profonde sur les notions de territoire, de propriété, d’appartenance, dans un pays où ce sont littéralement des questions de vie et de mort.

u Un regard infiniment empathique sur la marge et ses habitants, nourri d’une conscience aigüe : la norme n’existe pas.

u La réapparition en littérature d’un thème trop longtemps négligé (et pourtant central à nos vies) : la dèche !

ACTUALITÉS

u Orly Castel-Bloom sera présente à Paris en janvier 2025, avec notamment une soirée au MAHJ (musée d’Art et d’histoire du judaïsme).

L’AUTEURE

Née en 1960 à Tel Aviv, Orly Castel Bloom est unanimement célébrée en Israël comme la romancière la plus audacieuse de sa génération. En France, son œuvre est publiée par Actes Sud, notamment : Dolly City (1993) Les Radicaux libres (2003), Parcelles humaines (2004), Textile (2008) et Le Roman Égyptien (2016).

L’histoire de ma thèse de doctorat avant que je la laisse tomber est une question de déchéance morale.

J’avais un excellent sujet : La Nourriture, la gastronomie et les restaurants dans La Comédie humaine de Balzac. Le sous-titre en était : “Du père Goriot à Lucien Chardon : l’appétit comme symbole de vie.”

J’avais choisi une des meilleures directrices de thèse du département : la professeure Rivka Elbaz-Albagli et, pendant quatre ans, soutenu et dirigé par elle, je finis par découvrir à force de recherches qu’une quarantaine de restaurants étaient évoqués dans toute La Comédie humaine. J’appris que Balzac avait connu la faim dans son enfance, à partir de quoi on peut imaginer qu’une fois arrivé à Paris, il se serait goinfré. Mais non, ce ne fut pas le cas. Durant toutes les années où il écrivit son puissant corpus, il adopta un régime alimentaire extrême. Selon la préface à l’édition de 1963 du Père Goriot, Balzac, lorsqu’il écrivait, ne mangeait de toute la journée qu’une omelette et des sardines, et buvait évidemment une quantité phénoménale de café. Personne ne peut établir la quantité exacte, mais il est question d’une cinquantaine de tasses. Plus d’une centaine de romans, environ deux mille personnages, selon le comptage, au seul régime d’omelettes et de sardines ?

Toute La Comédie humaine sans une feuille de laitue ? Sans une pomme ? C’est la question que je posai dans ma thèse et sur le site des Francophiles Anonymes où elle suscita des dizaines de réponses.

C’est la romancière israélienne la plus proche de la jeunesse de son pays, celle qui permet de le saisir autrement qu’à travers le rêve ou le cauchemar. À la génération précédente, l’écriture ample d’Amos Oz est encore reliée à l’exploration des aubes d’Israël. Orly Castel-Bloom, elle, invente une écriture saccadée comme un coup d’accélérateur sur la route Jérusalem-Tel-Aviv.

Martine Gozlan, Marianne, à propos de Biotope

Un nouveau livre d’Orly Castel-Bloom est une fête. Dans Biotope, elle scrute, en gros plan, l’air de Tel Aviv (quelque chose qui n’est pas sans évoquer ce que nous appelons “l’Expérience Israélienne”). Le sujet ici est le foyer, la propriété, l’immobilier – mais aussi leur manque absolu : ce que signifie avoir un chez-soi, au sens le plus large du terme, face à ce que signifie ne pas en avoir, au sens tout aussi large du terme… L’écriture de Castel-Bloom, drôle, intelligente, riche d’ironie comme toujours, fait le portrait d’une variété d’une typologie d’extrêmes “israéliens” (…). Biotope offre le récit lucide, granuleux dans les détails, de ce que nous faisons ici.

Shiri Lev-Ari, Calcalist

ORLY CASTEL-BLOOM

extraits de presse

Peut-être sans tout à fait le vouloir, Castel-Bloom a écrit un roman extrêmement politique… Biotope n’est pas une histoire mélancolique ; elle s’enracine dans l’empathie, avec gentilles et humour. Elle se confronte à l’obsession israélienne de l’immobilier (et du prix de l’immobilier). Dans notre climat politique, mieux vaut réfléchir à ce phénomène à travers les mots de CastelBloom qu’à travers les discours de nos politiciens ou les éditoriaux colériques. Brillant, son roman offre des perspectives bien plus profondes que les uns et les autres.

Omri Herzog, Haaretz

Rares sont les auteurs qui savent à ce point rendre perceptibles le morcellement, la fragmentation, la difficile unité d’un pays rassemblant tant de nationalités, de cultures, d’histoires collectives et de récits d’individus dont la mémoire des affects rejoint celle de l’Histoire.

Laurence Podselver, La Quinzaine Littéraire, à propos du Roman égyptien

Chez cette grande romancière israélienne, les saynètes s’organisent avec tendresse et ironie, dépassant la chronologie. Mais surtout, c’est la littérature qui prend ses aises avec les genres, passant de la nouvelle au roman et de l’autobiographie à la saga. Pour qui découvre Orly Castel-Bloom, c’est un enchantement.

Hélèna Villovitch, Elle, à propos du Roman égyptien

VIGDIS HJORTH Mère est-elle morte

Roman traduit du norvégien par Hélène Hervieu

Trente ans après une rupture familiale douloureuse, Johanna retourne pour la première fois dans sa ville natale. Un soir, après un verre de vin de trop, elle téléphone à sa mère. Regrettant aussitôt cette main tendue – un aveu de faiblesse –, elle est d’autant plus tourmentée lorsque sa mère refuse son appel. Ce refus l’obsède, car une mère ne peut tout de même pas tirer un trait sur son propre enfant? Quand ses appels répétés restent sans réponse, elle finit par se rendre en bas de son immeuble et attend, la peur au ventre. Telle une proie irrémédiablement attirée vers son bourreau, elle épie sa mère jour après jour, s’efforçant de réunir suffisamment de courage pour enfin l’affronter.

Un roman poignant qui explore avec une intransigeance redoutable les entraves et les limites de l’amour maternel. Sans compromis, l’auteur s’immerge dans la douleur paralysante de cette rupture contre-nature entre une mère et son enfant.

POINTS FORTS

u Roman nominé pour le prix Brage (l’équivalent du prix Goncourt), le prix de la Critique norvégienne et le prix du Conseil nordique.

u Nominé pour le Booker Prize.

Profondément troublant, brutalement honnête et judicieusement conçu […]. On soulignera la bravoure linguistique et le style assuré auxquels Hjorth nous a habitués.

Dagbladet

Vigdis Hjorth a écrit un roman inoubliable, tout en plaçant ses détracteurs dans une position rhétoriquement impossible.

Morgenbladet

Le livre de l’année de Hjorth est déchirant, sans compromis et inlassablement introspectif.

Klassekampen

L’AUTEURE

Vigdis Hjorth est l’auteure d’une trentaine de livres traduits dans le monde entier. Son œuvre a été récompensée par les prix littéraires les plus prestigieux comme le prix d’honneur Brage (l’équivalent du prix Goncourt) et par une nomination au National Book Award 2019 pour Héritage & Milieu. Son parcours littéraire est marqué par son engagement politique.

VIGDIS HJORTH

J’entends le bruit de la sonnette à l’intérieur, mais pas le moindre pas. Avec une forme de soulagement

je me dis qu’elle n’est pas chez elle, néanmoins je sonne à nouveau, j’attends, je crois entendre un bruit de pas, j’entends quelque chose tinter, la porte s’ouvre avec précaution, elle a mis la chaîne de sécurité, derrière celle-ci je vois son visage tressaillir violemment en me voyant, elle fait aussitôt une grimace de frayeur, recule comme si j’étais un monstre, une peur panique traverse ses yeux follement écarquillés, elle claque la porte, mère, je crie, tambourine à la porte, je veux juste te parler, je crie, rien d’autre, dis-je, plus calmement, tambourine à la porte, mais en vain, elle a déjà téléphoné à Ruth ou au gardien, c’est raté.

Virginie Loveling UN COUP DE FEU

Couverture provisoire

Traduit du néerlandais par Françoise Antoine

256 pages / 140 x 205 mm 22 euros TTC

ISBN 978-2-36624-968-2

Marie et sa sœur Georgine, de onze ans sa cadette, vivent ensemble dans la maison familiale après la mort de leurs parents.

Leur voisin Luc Hancq, musicien et professeur de talent, se montre à la fois galant et protecteur, au point de leur donner un revolver pour qu’elles puissent se défendre en cas de nécessité. Suite à ses visites régulières, les deux sœurs vont toutes deux tomber amoureuses de lui.

Car chacune a en effet de bonnes raisons de penser qu’elle est celle qu’il désire épouser. Tandis que la jalousie s’installe et qu’une tension jamais éprouvée éloigne les sœurs jusqu’à présent si liées, elles vont finir par s’unir contre lui lorsqu’elles découvriront le double jeu dont elles ont été victimes.

Écrit en 1911, ce texte est un puissant roman psychologique. Évoquant les drames shakespeariens pour les dilemmes moraux et les rivalités familiales qui y sont développés, Un coup de feu est également un puissant roman naturaliste par sa description précise et incarnée qu’il délivre de la vie dans les petites villes flamandes au début du XXe siècle, la manière dont y circulent les rumeurs et la place accordée aux femmes, le regard que l’on porte sur elles dès que la vie qu’elles mènent ne s’inscrit pas immédiatement dans les normes de l’époque.

L’AUTRICE

Virginie Loveling (1836-1923) a d’abord écrit des poèmes sentimentaux avec sa sœur Rosalie, mais après la mort de cette dernière en 1875, elle s’est consacrée à des romans plus naturalistes, aux accents souvent tragiques. Elle a également écrit des livres pour enfants et des essais, son travail connaissant à la fois un succès public et critique. Intellectuelle progressiste, Virginie Loveling a souvent contesté la place dominante de l’Église catholique dans l’éducation et le manque de reconnaissance des œuvres des femmes.

• première traduction d’une des voix féminines majeures de la littérature flamande du début du XXe siècle.

• un formidable roman psychologique, traversé par une tension constante, qui plonge le lecteur dans la psyché de ses personnages et le tient en haleine.

•un roman minutieusement construit, qui décrit avec précision la vie dans les petites villes flamandes au début du XXe siècle et pointe le poids des normes sociales notamment imposées aux femmes.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jakuta Alikavazovic

Susan Taubes

VIES ET MORTS DE SOPHIE BLIND

Kaléidoscope historique, social et existentiel, Vies et morts de Sophie Blind est un sublime rêve d’émancipation. Le portrait drôle, sensuel et troublant d’une femme hors normes.

LE LIVRE

Née en Hongrie, petite-fille de rabbin, fille de psychanalyste, épouse d’universitaire, Sophie Blind veut divorcer. Divorcer d’un mari despotique, divorcer du lourd passé familial marqué par la religion, la guerre et la Shoah, divorcer enfin des injonctions sociales, en se frayant un chemin libre et affranchi. Sophie

Blind avance à tâtons, à l’aveugle (comme son patronyme), comme dans un songe, et d’ailleurs, il se pourrait bien qu’elle nous parle d’outre-tombe : « C’est arrivé si soudainement (…) mais il est tout à fait certain que je suis morte. C’est dans le journal. Et maintenant, je ne me soucie que de la vérité », dit-elle.

L’AUTRICE

14  ×  20,5 cm 320 pages 22,00 €

ISBN :

C’est une rêveuse, une femme à la vie intérieure si riche qu’elle parvient (mais à quel prix ?) à faire ployer le réel.

De ce mélange envoûtant entre mirages et réalité, il émerge un grand et inoubliable roman féministe, d’un féminisme viscéral et hors des sentiers battus.

Exhumé aux États-Unis en 2021, Vies et morts de Sophie Blind a connu un immense succès, plaçant Susan Taubes aux côtés de Renata Adler, Sylvia Plath, Clarice Lispector ou encore Anne Sexton.

POINTS FORTS

• Une personnalité ardente, féministe, intellectuelle et glamour, à l’image de son autrice à la beauté digne de Greta Garbo.

• Un texte traversé par l’humour et le sens de la dérision, débordant d’idées et de vitalité formelle. Tout est subtil, singulier et drôle chez Sophie Blind. Selon le New York Times, « il y a autant de blagues sur la psychanalyse dans ce livre que dans tous les films de Woody réunis ».

• À placer dans la lignée de L’Art de la joie de Goliarda Sapienza : une femme en quête d’elle-même, sur fond historique riche, même accueil mitigé lors de sa parution en 1969, jugé trop « féminin », et même identification entre le personnage et l’autrice.

• Idéale pour un story-telling alléchant auprès de la presse & des librairies. Parfait candidat pour le prix Mémorable.

• Traduit en Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Hongrie, Corée, Portugal, Russie, Turquie. La traduction française et la préface sont de Jakuta Alikavazovic, merveilleuse ambassadrice de Susan.

ON EN PARLE

• « Ce roman est une réussite parce qu’il est courageux et qu’il refuse toute réponse réconfortante. Un numéro de haute voltige au-dessus de l’abîme », The New Yorker

• « Il s’agit de bien plus que de la rupture d’un mariage. Il s’agit de la misogynie et de la façon dont elle peut décourager et tuer une femme intelligente. Il s’agit aussi d’être hanté par les fantômes de l’Holocauste. Et il s’agit du genre de rupture, à la fois personnelle et historique, qui ne peut pas être résolue de façon nette, ni dans la vie ni dans un roman », Deborah Levy, The Guardian

Née à Budapest en 1928, Susan Taubes émigre aux États-Unis avec son père en 1939 et se marie en 1949 avec le sulfureux sociologue de la religion Jacob Taubes. Elle étudie la philosophie et écrit une thèse sur Simone Weil, The Absent God. Elle se suicide en 1969, juste après la publication de Vies et morts de Sophie Blind, laissant un roman inédit, Lament for Julia, recommandé par Samuel Beckett aux éditions de Minuit. Publié en 2023 par la prestigieuse collection New York Review Books Classics, et à paraître chez Rivages en janvier 2026.

• « Susan Taubes a publié pour la première fois ce brillant rêve fiévreux sur la vie, les amours et les voyages de Sophie Blind peu avant sa mort en 1969. Une lecture essentielle pour les fans de Renata Adler », Publishers Weekly

• « De l’étoffe des livres cultes. Certaines œuvres sont simplement rééditées, celle-ci ressemble davantage à une résurrection », The Paris Review

YISHAÏ SARID La Nuit du hackeur

Roman traduit de l’hébreu par Rosie Pinhas-Delpuech

Grandeur et misères d’un faux Candide aux temps de la cybersurveillance. Et si la plus redoutable des armes était notre faiblesse morale ?

Ziv est un prodige de l’informatique et des arcanes de la cybersécurité, mais ses compétences sociales tutoient le handicap. Il faut dire que son historique est chargé – adolescent, un rare instant d’insouciance a signé le traumatisme irréparable de sa jeune sœur. Depuis, en silence, il expie.

Recruté par une startup avant la fin de son service militaire, le voilà sur les rails de la réussite professionnelle. À condition de fermer les yeux sur les conséquences des “contrats” qu’il honore pour la clientèle étatique de sa boîte.

Artisan de son propre piège, faux Candide égaré aux temps de la cybersurveillance généralisée,

Ziv se fissure irrémédiablement à l’intérieur mais jette toutes ses forces dans la sauvegarde des apparences… jusqu’au point de non-retour.

Habitant avec maestria la sidération enfantine de son personnage, Yishaï Sarid explore une fois encore les zones les plus grises de l’âme humaine, installant, comme un virus malveillant dans l’esprit infecté du lecteur, une réflexion lucide et terrifiante sur ce que la hightech alliée aux bassesses du pouvoir nous confisquent de plus précieux : notre intimité, nos libertés.

L’AUTEUR DU POÈTE DE GAZA

REVIENT AU NOIR

POINTS FORTS

u Monstre froid ou victime de sa propre solitude, un (anti)héros tétanisé par la culpabilité qui noie ses scrupules dans l’exercice aveugle de ses compétences professionnelles.

u Où le trajet d’un expert en détection des faiblesses des systèmes de protection numérique révèle les faiblesses (morales) de nos propres “systèmes”, politiques et intimes.

u Une écriture d’une simplicité trompeuse et d’une efficacité cruelle, miroir de l’innocence enfantine de Ziv balayée par la “vraie vie”.

u Art implacable de l’engrenage, prégnance instantanée d’un univers glaçant, Sarid atteint l’universel sans dispenser la moindre leçon.

ACTUALITÉS

u Roman lauréat du prix Brenner 2023.

QUELQUES CHIFFRES

u Le Poète de Gaza : 26 000 ex. (AS, 2011 + Babel, 2013)

L’AUTEUR

Né en 1965 à Tel Aviv, Yishaï Sarid a étudié le droit à Jérusalem et à Harvard. Il a travaillé au bureau du procureur pour les affaires criminelles avant de devenir avocat dans un cabinet privé. Il est le fils de Yossi Sarid, figure universellement respectée de la gauche israélienne disparue en 2015.

Le Poète de Gaza (coll. “Actes noirs”), son deuxième roman et le premier traduit en France, a reçu le grand prix de littérature policière ainsi que le prix de la SNCF en 2011. Le Troisième temple paru en 2018 chez Actes Sud, a été lauréat du Bernstein Prize 2016 en Israël. Le Monstre de la mémoire est un des textes les plus forts écrits sur l’impossible transmission de la mémoire de la Shoah. Avec La Nuit du hackeur, prix Brenner 2023 en Israël, il revient au roman noir sans quitter le champ de la réflexion politique qui traverse toute son œuvre.

Visuel provisoire

ACTES SUD

À PROPOS DU POÈTE DE GAZA

Yishaï Sarid, avec subtilité, décrit une société, comme son héros, pétrie de doutes et asphyxiée par la violence. Magistral.

Yann Plougastel, Le Monde Magazine

L’auteur signe un thriller géopolitique époustouflant tout en restant dans une dimension humaine. Dans un style simple, efficace, Le Poète de Gaza est un polar bien plus atypique qu’il n’y paraît, livrant une vision aiguë de la société israélienne.

Delphine Peras, Lire

La Nuit du hackeur extraits de presse

Curieux mélange d’efficacité et de chaos, le livre est passionnant et inattendu. L’auteur, Yishaï Sarid, est avocat et militant de gauche. Découvrez.

François Forestier,  Le Nouvel Observateur

Avec ce roman noir, Yishaï Sarid lance un pavé dans la mare d’une société israélienne aux valeurs brouillées par l’obsession sécuritaire.

Gérard Thomas, Libération

YISHAÏ SARID

CLERC-MURGIER

Meurtres en cinq actes

Roman

Un page-turner vénéneux qui ravira autant les amateurs de polars que les passionnés d’histoire.

Paris, 1631. Des assassinats spectaculaires ébranlent la capitale. Et pour cause, ils sont perpétrés sur les scènes des théâtres, en pleine représentation. Sur chacun des lieux du crime, on retrouve deux cartes de tarot et des pamphlets dirigés contre Théophraste Renaudot, le médecin protégé de Richelieu, qui est en train de rédiger La Gazette, le premier journal jamais publié en France.

S’agit-il d’une rivalité entre les troupes du théâtre de l’Hôtel de Bourgogne et du théâtre du Marais ?

Ou est-ce un moyen, pour le meurtrier, d’atteindre Renaudot et, indirectement, le redouté cardinal ?

Les très respectés enquêteurs du Grand Châtelet, le lieutenant criminel Jacques Chevassut et son second, Philippe de May, se saisissent de l’affaire. Plus l’enquête avance et plus le mystère s’épaissit.

Le ou la meurtrière semble en effet pouvoir changer d’apparence avec la plus grande dextérité et la plus grande rapidité. Mais de qui s’agit-il ? Et comment parvenir à multiplier ses méfaits quand le tout-Paris a désormais les yeux rivés sur les scènes de théâtre ?

Au même moment, arrive à Paris Gabriela, une toute jeune femme prête à conquérir la capitale et à se faire un nom sur les planches. Elle est rapidement embauchée dans la troupe du théâtre du prince d’Orange (le théâtre du Marais) pour tenir le rôle de Clitandre dans la nouvelle pièce d’un certain Pierre Corneille. La jolie et talentueuse comédienne fait la rencontre de Marie de Fourcy, épouse du marquis d’Effiat. Les deux femmes, qui sont issues de milieux très différents, vont développer une relation qui dépassera les simples sentiments d’amitié… Mais Gabriela semble insaisissable. Que cache-t-elle ? Serait-elle mêlée aux meurtres qui secouent les théâtres et la ville entière ?

LA “SCÈNE DE CRIME” N’A JAMAIS AUSSI BIEN PORTÉ SON NOM !

POINTS FORTS

u Nouvelle enquête du lieutenant criminel Jacques Chevassut.

u À placer dans le sillage du Bal des ombres, de Joseph O’Connor, chez Rivages.

u Une exploration des théâtres parisiens du xviie siècle.

u Au divertissement du polar s’ajoute la solidité historique.

u On assiste aux balbutiements de la presse écrite.

u Univers fait de velours, de multiples corps de métier, d’artisanat, empli de personnages hauts en couleur et mystérieux, qui se transforment en permanence.

QUELQUES CHIFFRES

u Abbesses : 6 000 ex.

(Jacqueline Chambon noir, 2013 + Babel, 2016)

u L’Affaire Chevreuse : 2 200 ex. (Jacqueline Chambon noir, 2020)

L’AUTEURE

Hélène Clerc-Murgier vit à Montreuil et partage son temps entre l’écriture et la musique. Codirectrice artistique de la compagnie Les Monts du Reuil, elle a mis en scène des opéras d’André Grétry pour la plupart inédits et représentés dans toute la France, dont Raoul Barbe-Bleue, Richard Cœur de Lion, Guillaume Tell et Le Magnifique. Elle prépare actuellement un opéra sur Marie Curie. Ont paru, aux éditions Jacqueline Chambon noir, Abbesses (2013), La Rue du Bout-du-Monde (2016) et L’Affaire Chevreuse (2020).

Visuel provisoire

En librairie le 8 janvier 2025

14 x 20,5 - 448 pages - 23 €

ISBN : 978-2-8126-2646-3

rayon / Littérature policière, polar historique mots clés / aragon - paul nizan - communisme résistance - pacte germano-soviétique - littérature et politique - Seconde Guerre mondiale

On a tiré sur Aragon

François Weerts

Autour des rapports douloureux entre l’écriture, les écrivains et leur époque, plongée dans la fracture que causa le pacte germano-soviétique chez les militants du parti communiste.

C’est l’histoire d’une balle qui claque contre la pierre de l’escalier de la Butte du Lion de Waterloo. Un coup de fusil dont on ne sait pas qui est l’auteur. Ni s’il visait vraiment sa cible. Louis Aragon. Nous sommes en 1965. Viktor, avec un K, comme KGB ou Kalachnikov, est un détective privé qui a tendance à se prendre pour l’un de ces héros qui déambulent dans Série noire qu’il vénère. Mais ce fils de communistes fervents fut aussi un jeune résistant, dont les souvenirs de combattant agacent son amoureuse, la belle Marie-Claire, laquelle accueille dans son club tout ce que la Belgique, la France et l’Angleterre comptent de vedettes.

Chargé d’enquêter sur l’attentat gardé secret, Viktor va devoir replonger dans l’épouvante de la Seconde Guerre mondiale et ce séisme que fut le pacte germano-soviétique. Paul Nizan rendit alors sa carte du parti, quand Aragon gardait la sienne.

Avec une passionnante érudition, François Weerts place au cœur de son intrigue les rapports douloureux entre l’écriture, les écrivains et leur époque. Peut-on leur reprocher leurs engagements politiques ? Jusqu’à quel point sont-ils coupables ? Quelles trahisons peuvent faire reprendre les armes vingt ans après la fin d’une guerre ?

Journaliste établi à Waterloo, François Weerts est né en 1960 à Addis-Abeba.

Il a publié plusieurs romans policiers, dont Les Sirènes d’Alexandrie (Actes Sud, 2008) et Les Morts de Beauraing (Rouergue, 2023).

points forts

• Un polar historique sur une période qui captive les lecteurs de polars : la Seconde Guerre mondiale, avec un enquêteur aussi attachant et complexe que peut l’être le Bernie Gunther de Philip Kerr.

• Au cœur de l’intrigue, la querelle entre Aragon et Nizan, deux auteurs mythiques de la littérature française.

François Weerts

HUGUES PAGAN L’OMBRE PORTÉE

Quelques années après l’affaire du Carré des indigents, l’inspecteur principal Claude Schneider va rencontrer le diable.

LE LIVRE

L’inspecteur principal Claude Schneider et son groupe viennent d’être appelés sur un incendie: les anciens établissements d’ébénisterie Valadon ont été réduits en cendres. Les premières constatations révèlent la présence de trois corps calcinés, trois clochards qui avaient trouvé abri dans le sous-sol. Très vite l’origine criminelle est confirmée et Schneider ne tarde pas à recevoir le témoignage d’un certain Gabriel Fonseca, maçon, qui aurait été contacté par un homme pour allumer l’incendie contre une rétribution substantielle. Le Groupe Criminel

L’AUTEUR

se lance sur la piste du commanditaire. Une piste qui va les conduire aux portes des grandes propriétés de la ville. Un mystérieux couple vient de louer une belle demeure et semble avoir gagné beaucoup d’influence sur les notables de la ville. Schneider croit au mal — il va voir les cadavres s’accumuler — mais pas aux forces surnaturelles. Pourtant, à plusieurs reprises, il a l’impression de rencontrer le Diable…

POINTS FORTS

• Le grand retour d’Hugues Pagan après le succès du Carré des indigents.

• Un auteur récompensé par tous les grands prix du genre : Prix Mystère de la critique, Grand Prix de Littérature policière, Prix Landerneau Polar.

• Une recréation très vivante de la fin des années 1970.

• On renoue avec le protagoniste du Carré des indigents, de Profil perdu, de Vaines recherches, et bien sûr de La mort dans une voiture solitaire, le mélancolique inspecteur Claude Schneider, l’homme qui séduit les femmes mais n’est pas assez doué pour le bonheur.

• Un microcosme que le lecteur retrouve avec plaisir : les inspecteurs Dumont, Courapied et Catala. La patronne du bar Les Abattoirs, Dagmar. Le responsable de l’accueil « Bogart ».

• Pagan n’a pas son pareil pour brosser la sociologie de la Ville (son modèle est Dijon) : les notables, les gens qui tirent les ficelles dans l’ombre et les petites gens qui ont vu les « Trente Glorieuses » leur échapper.

• Une intrigue toujours aussi bien construite (talent de scénariste de l’auteur) qui laisse quelques pistes en suspens (pour une possible suite).

• Un style remarquable : les descriptions poétiques alternent avec des dialogues rythmés et des traits d’humour pince-sans-rire.

• Un livre très attendu par la presse et les libraires. Le Carré des indigents avait soulevé l’enthousiasme :

15,5  ×  22,5 cm

ISBN :

Hugues Pagan est né à Chlef (ex Orléansville) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré comme l’un des grands stylistes du roman noir français.

«  A la manière d’un Hervé Le Corre il (Pagan) donne au polar français une connotation sensorielle, gorgée d’odeurs, de sons et de couleurs ». Isabelle Lesniak, Les Echos.

« On ne lit pas un roman d’Hugues Pagan, on le contemple, à la manière d’un tableau ou d’un paysage. » Macha Séry, Le Monde des livres.

« On en redemande, tout simplement parce que c’est beau. » Christine Ferniot, Télérama.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée de Le Carré des indigents en poche et de L’Etage des morts en Iconiques.

Visuel provisoire

LIU CIXIN DES DINOSAURES ET DES FOURMIS

Roman traduit du chinois par Gwennaël Gaffric

Du temps écoulé depuis l’apparition de la vie sur Terre, le règne de la civilisation humaine ne représente qu’une fraction infinitésimale. Dès lors, quelle est la probabilité que, dans ces grandes profondeurs du temps, l’humanité ait été la seule à bénéficier de l’étincelle d’intelligence qui a donné naissance à la culture ? C’est la question que pose Liu Cixin dans ce roman passionnant.

Un jour lointain des tréfonds du Crétacé qu’un Tyrannosaurus rex s’agaçait d’un morceau de viande coincé entre ses énormes dents, une colonie de fourmis voisine prit le risque d’entrer dans sa gueule pour en faire son festin. Le germe de la première et plus grande civilisation de la Terre était semé. Ces deux espèces si différentes, et pourtant si complémentaires, allaient édifier au fil des millénaires une civilisation symbiotique vouée à réaliser des progrès étonnants et à atteindre des sommets vertigineux dans d’innombrables domaines scientifiques et sociaux. Mais ces accomplissements hors du commun avaient un prix – un prix payé d’abord par la biosphère de la Terre, puis par tous ceux qui en dépendent. Et pourtant, les dinosaures ont refusé de tenir compte des avertissements concernant l’effondrement écologique imminent, laissant les fourmis face à un dilemme : détruire leurs alliés… ou périr à leurs côtés ?

LE MAÎTRE DE LA SF CHINOIS EST DE RETOUR

ACTUALITÉS

► La trilogie du Problème à trois corps : + de 430 000 ex. toutes éditions confondues

JANVIER 2025

13,5 × 21,5 CM

Dans ce récit captivant, Liu Cixin, à son meilleur, mêle fable satirique, allégorie politique et alerte écologique.

L’AUTEUR

Né en 1963, Liu Cixin est une véritable légende de la sf en Chine et un auteur traduit dans le monde entier.

Masakuni ODA LUNE RÉMANENTE

Un recueil de deux nouvelles et un court roman fantastique sur le thème de la lune, dans la veine de Haruki Murakami et Keigo Higashino.

LE LIVRE

Dans les deux premières nouvelles de ce triptyque, un homme qui a le malheur d’apercevoir la face cachée de la lune est réincarné dans le corps d’un parfait homonyme, et une femme qui reçoit en héritage une pierre magique a le pouvoir de se transporter sur le satellite naturelle de la Terre. Le court roman éponyme, Lune rémanente, se déroule

dans un Japon dystopique. Une épidémie de « selenomania » s’est déclarée : à chaque pleine lune, les contaminés deviennent agressifs et voient leurs capacités physiques et mentales

démultipliées, puis finissent par mourir. Sous prétexte de soins, le gouvernement parque les malades dans des camps. Mais grâce à ses compétences au sabre, le protagoniste est recruté pour participer à des combats de gladiateurs. À chaque victoire, les combattants ont le droit de passer la nuit avec une femme, et au bout de trente, de regagner leur liberté. Notre héros ne tarde pas à tomber amoureux et décide de se battre pour l’une d’elle.

POINTS FORTS

• Après la Chine, la Corée, la Pologne, Rivages/imaginaire continue d’explorer de nouveaux territoires avec un premier roman japonais.

• Alors que la SF japonaise rayonne à travers les anime et les mangas, les romans de SF japonais sont encore largement méconnus en Occident .

• Un style riche et original qui le distingue des « light novels » nippons et témoigne d’une vraie ambition littéraire.

• Un mélange de noirceur et d’esprit caustique qui rappelle de façon naturelle Murakami, Boulgakov, Gogol, avec une ambiance à la Brazil de Terry Gilliam.

• Ouvrage salué par la critique et récompensé par le grand prix Nihon SF.

8 janvier 2025

14  ×  20,5 cm

500 pages 24,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

Masakuni ODA, né en 1974, est l’auteur de nouvelles et novellas publiés dans des magazines depuis 2011 et rassemblés dans plusieurs recueils. Il a obtenu le grand prix Nihon SF pour Lune rémanente en 2022.

KADHIM JIHAD HASSAN

Éclats d’Irak

suivi de Migrations

Anthologie poétique traduite de l’arabe (Irak) par André Miquel et l’auteur

La renommée de Kadhim Jihad Hassan en tant que traducteur et essayiste a longtemps occulté son œuvre de poète. La présente anthologie entend y remédier. Elle se compose de trois sections, chacune consacrée à un épisode de la vie du poète et dotée de sa propre tonalité : “Réinvention de la campagne” (souvenirs heureux ou malheureux du pays natal), “Éclats d’Irak” (errances en Europe à la recherche d’une terre d’accueil, et de soi) et “Migrations” (l’exil durement subi puis assumé). Les deux premières sections sont traduites par le regretté André Miquel, qui a aussi préfacé le recueil, et la troisième par l’auteur lui-même, qui y a ajouté des fragments écrits directement en français.

POINTS FORTS

u Une nouvelle voix dans la “Petite Bibliothèque Sindbad”, qui accueille les poètes classiques et contemporains de langue arabe.

08 JANVIER 2025

12,5 × 19 CM 208  PAGES

L’AUTEUR

Né dans le Sud de l’Irak en 1955, Kadhim Jihad Hassan vit en France. Poète, traducteur, critique littéraire et professeur de littérature arabe classique à l’Inalco, il a publié en arabe des recueils de poèmes, et en français plusieurs essais critiques, notamment La Part de l’étranger. La traduction de la poésie dans la culture arabe (Sindbad/Actes Sud, 2007). Il a traduit en arabe, entre autres, des œuvres de Dante, Rilke, Rimbaud, Mallarmé, Char, Michaux, Jaccottet et des essais de Gilles Deleuze et de Jacques Derrida.

AMINE ADJINA Transformers

Dans une veine eastwoodienne expurgée de son chauvinisme américain, porté par une écriture sauvage et déclassée, Transformers met sur le devant du ring la beauté et la grandeur de la boxe, devenue la langue de ceux à qui les mots n’ont pas été donnés. Chez Amine Adjina, le sport, universel, est à la fois l’outil d’émancipations des êtres et leur moyen de communier.

Un jour, Émilie se risque à entrer dans une salle de boxe miteuse, au parquet usé et à la peinture défraîchie, où règne le genre masculin et une odeur de linge sale, celui qui s’entasse, exhale un parfum nauséabond de sueur humiliée et de colère rentrée, porte la trace du labeur et de la honte. Elle y rencontre Romain, un entraîneur nostalgique, qui se nourrit des légendes fondatrices de l’histoire de son sport de prédilection et manie aussi bien les gants de boxe que l’art de conter. Il lui propose de lui donner quelques cours de boxe. Intriguée par cet homme taciturne, renfrogné et obsessionnel, Émilie s’engage dans l’apprentissage. Une connivence pudique s’installe entre eux et les enseignements de Romain dépassent largement ceux qui ont trait à la seule technique sportive. En parallèle de la filiation qui s’établit entre Émilie et Romain grâce à leurs échanges, une métaphore court dans la narration, prise en charge par la voix de “celui qui écrit” et pose un regard à la fois intime et sarcastique sur la domination de classe et les processus de mise en récit. Chargée de maux et d’histoires, traversée par la catharsis et le deuil, la boxe devient alors le reflet, tout à la fois, de l’écriture et du théâtre.

POINTS FORTS

u Transformers est la quatrième pièce de théâtre d’Amine Adjina publiée chez Actes Sud-Papiers.

u Dans la lignée de Sylvain Coher (Vaincre à Rome) et de Vincent Farasse (Mimoun et Zátopek), Amine Adjina transforme le sport en un vecteur de sagesse.

u Une vidéo de présentation par l’auteur.

u Disponible en version numérique.

ACTUALITÉ

u La pièce sera jouée aux Plateaux sauvages du 8 au 21 janvier 2025, puis en tournée en France (Malakoff, Metz…).

L’AUTEUR

Auteur, metteur en scène, comédien et scénariste, Amine Adjina a créé, avec Émilie Prévosteau, la compagnie du Double, au sein de laquelle ils mettent en scène ses propres textes. Chez Actes Sud, il a publié deux pièces de théâtre dans la collection “Heyoka Jeunesse” : Arthur et Ibrahim (2018) et Histoire(s) de France (2021) puis Théorème / Je me sens un cœur à aimer toute la terre en 2023, jouée à la Comédie-Française.

Transformers est une pièce intime. Elle parle de mon rapport à la boxe, ce sport qui n’en est pas un, à la place qu’il avait dans ma famille, aux figures masculines qui ont peuplé mon imaginaire même s’il est ici question d’une femme qui compose avec ces mêmes figures et qui cherche sa propre voie. J’ai voulu parler de la sueur, de l’odeur de la salle, de fantasme, du cinéma, de la dimension sociale, de la beauté de Mohamed Ali dans une Amérique où le racisme était encore très fort, et de comme il irradiait les autres, ceux qui n’ont pas la parole, de la poésie, du souvenir, et du désir qui surgit là où on ne l’attend pas.

Transformers tente d’échapper à ce qui me semblait plus convenu dans une pièce sur la boxe, avec une construction linéaire faite de réussite, de dépassement de soi, etc. La pièce se positionne plutôt à l’endroit du sensible, de la sensation du corps pris dans sa globalité ou son morcellement. Elle tente de parler d’héritage et d’histoire mais par le jeu, par le décalage et par les images. Elle aborde la relation

AMINE ADJINA

note de l’auteur

entre un coach et une boxeuse, pas uniquement par le biais de l’entraînement, mais par différents contrepoints comme en musique où les voix se mélangent, ce qui fait qu’on suit le parcours de ces deux personnes, le coach et la boxeuse, qui se tisse devant nous et dans une sorte d’entremêlement où chacun atteint un but. Celui de la rencontre amoureuse pour elle, celui du dévoilement pour lui.

La pièce pose toujours la question, dès le début, de qui parle. Quel est ce jeu auquel nous jouons ? À la fois pour ceux qui le font et ceux qui le regardent. En boxe, on dit qu’il faut avoir le coup d’œil, la pièce tente toujours de mettre le spectateur dans cette position active, d’où les changements de registre.

Transformers est une pièce où on entre par une porte et où on sort par une autre qui n’existait pas, qu’il a fallu construire ou faire apparaître. Ce n’est pas un spectacle sur la boxe, mais sur la quête.

La boxe n’est une fin mais un moyen.

Amine Adjina

JEAN-MARIE SERREAU

Précédé d’une introduction qui synthétise les grands mouvements du travail de Jean-Marie Serreau et accompagné d’une chronologie biographique et d’une bibliographie, cet essai composé de dix chapitres regroupe une sélection de prises de parole ou de plume de Jean-Marie Serreau, explicitant les grands principes qui guident sa démarche artistique. Précurseur, il fait connaître Brecht au lendemain de la guerre, ouvre la voie à Beckett, Ionesco, Genet et au “nouveau théâtre” du xxe siècle. Il est l’un des premiers metteurs en scène français à convoquer les technologies audiovisuelles et les nouveaux moyens de communication dans sa pratique théâtrale, qu’il veut populaire et transdisciplinaire. Architecte de formation, il conçoit également des “équipements légers”, à base de matériaux de récupération, à transporter partout et à installer n’importe où.

Très tôt dans sa carrière, il prend conscience de la nécessité de changer le monde, de décoloniser les imaginaires, de faire entendre d’autres voix, d’autres rythmes, et de déployer au plateau des distributions polychromes, qui s’éloignent de l’ordre occidental établi. Attentif au public, il considère le spectateur comme un récepteur et un participant actif, à qui il demande d’intervenir pleinement dans la fabrication de l’œuvre théâtrale, toujours amovible, jamais achevée et éternellement synonyme d’une joie primitive, carnavalesque et anarchique. Grâce à la poésie des auteurs contemporains qu’il défend et à ses mises en scène inclusives, Serreau et ses équipes artistiques ont composé un langage universel permettant une compréhension réciproque entre la scène et la salle, et un dépassement de l’européocentrisme.

UN ARTISTE ESSENTIEL

Repères

Points forts

• Jean-Marie Serreau est le vingt-cinquième titre de la collection “Mettre en scène”, qui fait entendre la voix des grands metteurs en scène de l’histoire du théâtre mondial, dans un souci de transmission des savoirs et des pratiques personnalisées.

• Cet ouvrage est le deuxième livre de Sylvie Chalaye après Race et théâtre paru en 2020 dans la collection “Apprendre” et qui a reçu le prix André Malraux.

Actualité

• Les 30 et 31 janvier 2025 auront lieu un colloque sur Jean-Marie Serreau animé par Romain Fohr et une exposition valorisant son fonds d’archives, au Théâtre de la Cité internationale, à Paris.

Professeure des universités, historienne du théâtre et anthropologue des représentations de l’Afrique et du monde noir dans les arts du spectacle, Sylvie Chalaye codirige l’Institut de recherche en études théâtrales de la Sorbonne-Nouvelle. Son premier livre, Race et théâtre, est paru chez Actes Sud-Papiers en 2020 et a reçu le prix André Malraux.

Maître de conférences à la Sorbonne-Nouvelle, Romain Fohr est membre de l’Institut de recherche en études théâtrales. Il est spécialisé dans l’histoire et l’analyse de la scénographie contemporaine. Il découvre Jean-Marie Serreau avec Pierre Debauche dont il a été l’assistant à l’Académie supérieure d’art dramatique à Agen, entre 1997 et 1999.

Mots clés

• Mise en scène / scénographie / décolonisation / écriture contemporaine / histoire des arts de la scène / diversité / altérité / nouvelles technologies / architecture

LE THÉÂTRE DU SOLEIL

Les soixante premières années [Nouvelle édition]

Béatrice Picon-Vallin

Préface d’Ariane Mnouchkine

“Être conscient que ce qu’on voit est la vie, mais ne pas oublier qu’il s’agit de la vie au théâtre décuple le plaisir. Je pense que le théâtre est fait pour raconter le monde, pour l’éclairer et nous donner la force de le comprendre et donc de le transformer. Je n’arrive pas à concevoir cet art sans ce rapport-là au monde.”

Ariane Mnouchkine

Le Théâtre du Soleil a soixante ans. Fondée par Ariane Mnouchkine, la compagnie de réputation mondiale intrigue par sa longévité, son parcours et la qualité artistique unique de ses créations. Béatrice Picon-Vallin revient sur toute une trajectoire en tenant compte de la dimension collective de cette troupe.

Tout commence en 1964, lorsqu’Ariane Mnouchkine, accompagnée de ses camarades (Philippe Léotard, Jean-Claude Penchenat, Françoise Tournafond…), lance la compagnie du Théâtre du Soleil avec la ferme volonté de réinventer un théâtre populaire, proche du public et ouvert sur le monde. Dès ses premiers spectacles, la troupe se distingue par l’originalité de son fonctionnement et ses méthodes de travail : une organisation horizontale avec une égalité des salaires, des prises de décisions à l’unanimité, la participation de tous à la vie quotidienne de la compagnie et une réflexion collective placée au cœur du procédé créatif.

Directrice de recherche émérite au cnrs et professeur d’histoire du théâtre au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, Béatrice Picon-Vallin consacre une partie de ses recherches à l’histoire de la théorie de la mise en scène. Elle est également spécialiste de Vsevolod Meyerhold, dont elle a traduit les œuvres complètes.

SOIXANTE ANS DU THÉÂTRE DU SOLEIL

Repères

Points forts

• Nouvelle édition du récit historique de cette troupe iconique, paru en 2015 à l'occasion des 50 ans de la compagnie et vendu à 3 300 ex., enrichie d'un chapitre consacré aux 10 dernières années et d'une mise à jour des annexes.

• Une iconographie riche (près de 350 documents).

• Un livre qui fait entrer le lecteur dans l’intimité de ce théâtre et qui lui permettra d’en saisir le caractère unique.

Actualité

• Nouveau spectacle de la compagnie à partir de décembre 2024 au Théâtre du Soleil.

Mots clés

• Théâtre populaire / collectif / Cartoucherie / Ariane Mnouchkine

Henry IV

Le Théâtre du Soleil fait redécouvrir Shakespeare dans un espace à la fois sobre (le coco couleur sable, strié de velours noir qui recouvre le plateau nu) et somptueux (les toiles de fond peintes “à la feuille d’or” dont la couleur suggère celle de chaque scène jouée). Mais l’espace y est aussi créé par la musique où se mêlent sonorités occidentales et orientales. Ici mise en place des toiles de fond (au centre S. Moscoso).

Soyez donc résolus à ne plus servir et vous serez libres. La Boétie, exergue à Méphisto 142

CHAPITRE 3

LE CYCLE DES SHAKESPEARE

Mais un jour, je suis entrée dans une salle de kabuki.

Ce n’était pas du Shakespeare, mais je voyais du Shakespeare !

ARIANE MNOUCHKINE 139

Ce voyage (en Asie) a été et il demeure mon trésor.

Je pense qu’on a du mal à imaginer le choc que cela a pu être de voir au théâtre quelque chose de totalement différent et totalement universel en même temps. Je me disais en voyant ces spectacles je ne comprends rien, ce n’est pas pour moi. Mais c’était comme si j’étais devant de l’or en fusion. Je voyais le génie de la métaphore.

ARIANE MNOUCHKINE 140

Où est le répertoire capable de venir à bout des barrières insurmontables ? Où est la tragédie capable, en dressant ses tréteaux, de modifier des habitudes, des mœurs et des conceptions enracinées depuis des siècles ?

VSEVOLOD MEYERHOLD 141

Un film, un spectacle Molière et Méphisto Deux figures d’artistes de théâtre face au pouvoir. Deux réalisations dont Mnouchkine signe le scénario et les dialogues pour l’un, l’adaptation pour l’autre, outre la mise en scène. Elle semble prendre la main seule, pour l’écriture du texte, dans cette période de transition du Soleil qui va de 1976 à 1980 dans une France où les échos de 1968 s’engluent dans la défaite du Programme commun en 1974 et le reflux des dynamiques de gauche, et où les élections européennes de 1979 font émerger des résurgences néofascistes.

méphisto

Si, avec Molière, Mnouchkine conclut en majeur les dix premières années du Soleil, avec Méphisto elle s’interroge sur l’histoire proche de l’Allemagne et de l’Europe et sur les mécanismes sociopolitiques en jeu, mais sans doute aussi, plus intimement, sur l’histoire de sa propre famille qui a subi l’exil et les camps nazis. À plusieurs reprises, elle s’arrêtera précisément sur les années

139. In L’art du présent op. cit. p. 49.

140. Revue d’histoire du théâtre 2009-4, p. 366.

141. Cité par a. m., “Il nous aide à poser les bonnes questions”, Le Monde 4 mars 1976.

142. Méphisto, le roman d’une carrière d’après Klaus Mann adaptation d’a. m. Solin, 1979.

qui vont de 1936 à 1945, une première fois entre 1793 et L’Âge d’or où elle propose brièvement aux acteurs de réfléchir à ces événements dans le cadre d’une grande salle de bal en France, pour laquelle G.-C. François a même esquissé un dispositif, puis après l’Indiade, en 1988-1989, où elle consacre plusieurs mois, avec Hélène Cixous, à s’entretenir avec d’anciens résistants (en juillet, août et septembre 1988)143 et à rassembler des documents en vue d’un spectacle sur la Résistance française, qui ne verra jamais le jour, enfin au moment des Éphémères où son récit personnel sera pris en charge à travers les improvisations d’une nouvelle génération d’acteurs.

Le roman de Klaus Mann, publié en 1936, pendant son exil à Amsterdam, interdit en Allemagne lors de sa publication en 1960 et qui n’y sera réédité qu’en 1981, décrit la montée du nazisme dans la république de Weimar, entre 1923 et 1933, et trace le portrait d’Hendrik Höfgen, acteur carriériste qui vend son âme et ses amis comédiens communistes et juifs pour finir directeur du Théâtre de Hambourg. Il s’appuie sur la biographie de Gustaf Gründgens, ex-mari de la sœur de l’auteur, un des grands acteurs de sa génération qui jouera Méphisto dans le Faust de Goethe et signera dans la vie ce pacte de collaboration avec le diable. Le cri de Mann, “Nous attendons quand même quelque chose comme un écho, même s’il reste vague et lointain. Là où on a appelé si fort, il doit y avoir au moins un petit écho”, a sans doute fortement ému Mnouchkine.

L’adaptation est une proposition écrite en pensant à tel ou tel comédien pour chaque rôle (la distribution est faite), elle est précise et structurée, après une enquête serrée sur les personnes et personnages que Mann a connus ou inventés. Mais elle est mise à l’épreuve de la scène et des improvisations des acteurs, modifiée et réécrite si besoin est. Ainsi, Mnouchkine revient aux expériences des débuts avec Ph. Léotard, enrichie des créations collectives, et tente une stratégie pour aborder autrement qu’avec L’Âge d’or la “comédie de notre temps” distance de cinquante ans par rapport aux événements, éloignement du quotidien lié au fait que les personnages, fortement inspirés de la réalité, sont fictionnalisés, et de surcroît sont pour la plupart des acteurs, et double principe de théâtre dans le théâtre, la fable se déroulant dans deux théâtres les planches de la scène officielle, et celles du petit cabaret révolutionnaire, L’Oiseau d’orage, où Otto Ulrich (J.-C. Bourbault), l’ami d’Höfgen (G. Hardy), est à la recherche du “théâtre de l’avenir” et du pouvoir du rire sur le mal. Aux stucs et aux

143. Hervé Montjaret, Yvette Farnoux, Pierre Bichet, Marcel Degliame, Serge Ravanel, Daniel Mayer, Raymond et Lucie Aubrac. Elles rencontreront aussi Daniel Cordier qui fut le secrétaire de Jean Moulin.

dorures du théâtre bourgeois, aux toiles peintes surchargées s’opposent la légèreté et les toiles naïves du cabaret où se jouent des sketches farcesques inspirés par Karl Valentin et par le travail sur le clown accompli dix ans plus tôt. Il y a comme un bilan des styles de jeu possibles, du “naturel” à l’expressionnisme144 en passant par les masques et les clowns, avec le danger de tomber dans le psychologisme tant combattu, et un retour au décor, malgré la mobilité des spectateurs activement sollicités.

Pause au Théâtre du Soleil sous l’”affiche” de Méphisto , pendant le tournage du film réalisé d’après le spectacle par B. Sobel. De gauche à droite J. Sutton, J. Pibarot, G. Sciama, M.-F. Audollent, G. Forget, Ch. Colin, R. Amstutz, J. Maurel, N. Journo.

L’originalité de la scénographie bifrontale de G.-C. François est de placer le public au centre de deux théâtres qui se font face, sur des bancs dont le dossier basculant permet aux spectateurs de pivoter pour voir l’un ou l’autre. Au sol, le coco de L’Âge d’or est teint en rouge. L’ensemble est enserré dans une seule nef, à l’intérieur de hauts grillages qui évoquent l’enfermement, et à travers lesquels, à la fin du spectacle, tandis qu’Höfgen s’effondre et se lamente, et que la nuit envahit la salle, seront projetés sur le grand mur de la nef voisine des images grises des camps de la mort où périrent tant d’artistes allemands. Les noms de ceux auxquels Méphisto est dédié, personnages du roman à clés de Mann, y défilent lentement

144. Deux masques comiques en bois articulés d’E. Stiefel sont joués dans ce spectacle.

avec les date et lieu de leur assassinat ou suicide, tandis que s’élève le Chant des martyrs145 qui retentissait à Buchenwald. Finale puissant laissant parfois le public incapable d’applaudir.

C’est à cette époque que Mnouchkine crée, avec Claude Lelouch, Patrice Chéreau, Yves Montand, Simone Signoret et Joris Ivens, l’aida, Association internationale de défense des artistes victimes de la répression dans le monde, dont la mission est d’aider les artistes dans les pays totalitaires, et plus précisément alors pour soutenir au Chili le Théâtre Aleph, victime du régime de Pinochet. Plus largement, le spectacle pose au public et aux artistes la question entrer dans le théâtre officiel ou rester en marge ?

Un important travail de documentation historique accompagne la création146 Les acteurs reçoivent une formation musicale dispensée par Jean-Jacques Lemêtre qui les fait jouer de divers instruments avec lesquels ils interviendront dans le spectacle. L’arrivée de Lemêtre va marquer une nouvelle période pour le Théâtre du Soleil. Il sera très vite l’interlocuteur constant de Mnouchkine et des acteurs pour les trente-cinq ans à venir.

Les tournées mènent Méphisto d’Avignon à Rome en passant par Berlin et Munich, ses couleurs sombres et inquiètes tranchent sur l’ensemble des spectacles passés. Créé en mai 1979, le spectacle sera exploité jusqu’en juillet 1980. Mnouchkine ne semble pas satisfaite de son adaptation où elle a introduit des passages de La Cerisaie de Tchekhov147. Pourtant, un spécialiste de la culture allemande comme Jean-Michel Palmier qui, avec

double page suivante Méphisto, le roman d’une carrière en haut

Le dispositif à deux faces. D’un côté, le théâtre officiel, avec ses rouges et ors.

De l’autre, le cabaret révolutionnaire, L’Oiseau d’orage. Un comédien (Ch. Colin) y joue avec un masque d’Hitler réalisé par E. Stiefel.

en bas

Une scène jouée sur le théâtre officiel. Theresa von Herzfeld (M.-F. Audollent) et Otto Ulrich (J.-C. Bourbault). De profil, Hans Josthinkel (G. Bonnaud).

À L’Oiseau d’orage, un sketch avec deux clownesses : Madame Grogneboum, la concierge pronazi (J. Derenne), et Madame Linamuque (A. Demeyer).

Lionel Richard, a été un des consultants du Soleil, soutient que cette difficile entreprise est “admirablement réussie” et très actuelle148. En fait, Mnouchkine considère surtout que “c’est un moment où on a donné une telle importance au décor que cela a affecté jusqu’au fonctionnement de la Compagnie : par le budget énorme qu’il a englouti, par le temps, à cause du gonflement de la partie technique, et puis parce que tout d’un coup, je me suis rendu compte que j’étais tombée dans le piège on avait fait un « théâtre officiel » qui était très beau, pour dénoncer un théâtre officiel149”.

Dans le foyer, un nouvel arrivé, le musicien J.-J. Lemêtre, fait travailler, pour Méphisto divers instruments aux comédiens. De gauche à droite L. Bensasson, P. Fatus, Ch. Colin, L. Andreone, M. Albaiceta, M. Donzenac et G. Hardy.

La récente histoire sanglante du Cambodge a ouvert à Mnouchkine un projet d’écriture sur le monde contemporain, le génocide, la disparition d’un peuple : elle tourne autour des tribus minoritaires des montagnes de ce pays, du Laos, mais s’y perd et, devant la difficulté à se “décoller des documents” et du didactisme, elle y renonce pour se plonger dans la lecture de Shakespeare. Il lui faut un véritable écrivain. Elle propose aux acteurs un grand projet comportant au départ huit chroniques historiques, trois comédies (et même un opéra150). “Ariane voulait monter une pièce de Shakespeare par mois pendant un an. Nous en avons monté trois en trois ans”, résume G.-C. François. Fin 1981, il y a encore six pièces en lice Richard II, les deux parties d’Henry IV, Henry V et deux comédies, La Nuit des rois et Peines d’amour perdues. Le cycle des Shakespeare sera finalement une trilogie Richard II créé le 10 décembre 1981 à la Cartoucherie, La Nuit des rois créée le 10 juillet 1982 dans la cour d’honneur à Avignon, et Henry IV, première partie, le 18 janvier 1984 à la Cartoucherie. Depuis janvier 1981, trois ans exactement de travail. Avec pour seul guide Shakespeare, qui exigeait impérieusement de “lui trouver son expression vivante par le Jeu, sur le tapis du théâtre, pas ailleurs151”. Ces pièces sont peu jouées en France ; seul Patrice Chéreau a monté Richard II en 1970. Pour Mnouchkine, ces choix curieusement la relient à la “lignée” sur laquelle elle a construit son appartenance Copeau a monté La Nuit des rois en 1914, Vilar Richard II à Avignon en 1947, et Planchon Henry IV en 1957.

145. Enregistré par M. Rouvières qui avait assuré la préparation vocale des comédiens.

146. Réalisé par S. Moscoso et Lorenz Knauer. Voir la longue chronologie détaillée et la bibliographie dans Méphisto op. cit De nombreux films allemands sont alors visionnés (Fritz Lang, Murnau, Karl Valentin, etc.) grâce à N. Napo.

147. Méphisto op. cit., tableau VII, p. 95 et suivantes. Elle sera cependant jouée de 1980 à 1986 dans différents pays Finlande, Suède, Angleterre, Uruguay, Allemagne. Bernard Sobel tourne un film à partir du spectacle, commande de la télévision allemande.

148. “Ariane Mnouchkine, Méphisto et le diable nazi”, Les Nouvelles littéraires n° 2688, 1979. Un vieil acteur de Piscator, exilé sous le nazisme, Kurt Trepke, venu de Berlin-Est, rencontre les acteurs le soir de la première et leur livre ses souvenirs un des premiers face-à-face de la troupe avec les personnages qu’elle interprète ou leurs délégués.

149. “En plein Soleil”, Fruits n° 2-3, juin 1984, p. 212.

150. Les Boréades de Jean-Philippe Rameau, proposition de l’extérieur qui sera vite abandonnée, mais donnera lieu à d’épiques cours de chant le matin, pendant les divers ”chantiers” des acteurs.

151. S. Moscoso, “Avant-propos ”, Double Page n° 32, p. 1.

arrivée d’une nouvelle génération d’acteurs

Travailler sur de grands textes pour reprendre des forces, repartir de zéro, souder une nouvelle troupe où les acteurs-auteurs chercheraient de concert avec un metteur en scène ? Mais il ne s’agit en aucun cas d’un retour au théâtre de texte tel qu’il se pratique en France. Le retour aux pièces ne saurait être une négation de la création collective, il n’y a pas de solution de continuité. Pensons que pendant l’exploitation de L’Âge d’or, la troupe travaillait en même temps sur les raccords du spectacle et sur Le Roi Lear, avec des masques de chhau (théâtre rituel du Bengale) laissés par un groupe de passage au Théâtre de la Tempête voisin. L’improvisation pour A. Mnouchkine est le fondement du théâtre, l’outil essentiel, avec ou sans texte. La création collective, nourrie de l’improvisation, est le mode de travail unique et spécifique du Soleil, c’est en cela qu’il se distingue. Même si, dans cette nouvelle étape, le rôle de la metteur en scène-chef de troupe semble accru, puisqu’elle représente davantage encore le centre, la colonne vertébrale d’un groupe renouvelé. Mais c’est la composition du groupe qui a changé, non son désir d’un théâtre qui s’écrirait collectivement et directement sur un plateau.

Richard II (Avignon) Acte I, scène 1. Un panneau de soie couleur d’or et de sang frémit sur la muraille du Palais des Papes. Arrivée bondissante de Richard II (G. Bigot) par une passerelle, à jardin, accompagné de sa cour le duc de Lancastre (J. Arnold), le duc d’Aumerle (Ph. Blancher), et d’autres nobles Bolingbroke (C. Bosc), Mowbray (M. Durozier)... Ils font ensuite un tour complet de l’espace scénique et s’alignent parallèlement à la rampe ; puis, toujours en courant, Richard passe en revue les nobles qui s’inclinent les uns après les autres devant lui. Le roi enfin monte sur son trône (le banc central, un des rares éléments de décor). Il se met alors à parler.

121

À l’automne 1979, le Soleil a organisé un grand stage de formation gratuit sur le jeu masqué qui, interrompu par un drame — le suicide de René Patrignani152 dans la troupe depuis La Cuisine — se poursuit en petit comité avec E. Stiefel, le départ de Mnouchkine en ayant démobilisé beaucoup. À l’issue de ce stage où Georges Bigot rencontre pour la première fois les masques balinais, émerge une tentative pour créer une jeune troupe, soutenue par Mnouchkine153, qui répète dans le hangar au sol de terre battue qui deviendra en avril 1981 la salle de répétition des Shakespeare. Le projet échoue. Un long stage-audition au début de 1981 permet de recruter une nouvelle génération d’acteurs parmi lesquels G. Bigot, Maurice Durozier, Myriam Azencot, Clémentine Yelnik, Cyrille Bosc. Durozier vient d’une famille de théâtre ambulant du Midi, Bigot a été “auditeur clandestin” chez Antoine Vitez au Conservatoire. D’autres arrivent un peu plus tard, comme Guy Freixe, passé par l’école Lecoq. Ph. Hottier est revenu après trois ans d’absence. Certains sont très jeunes, il y a des stagiaires ; plusieurs ont été fascinés par L’Âge d’or qu’ils ont vu et qui leur a donné des “forces pour vivre”.

La cohabitation avec les aînés, acteurs et actrices dont certains comme Louba Guertchikoff ou G. Hardy, en difficulté pour le jeu, trouvent leur place ailleurs, dans différents ateliers, s’organise, pas toujours facile, dans une atmosphère particulière, qui allie le dynamisme de la période ouverte par l’élection de François Mitterrand, l’augmentation des subventions alors doublées154 et les transformations de la Cartoucherie nécessaires tant pour la maison que pour jouer Shakespeare (voir l’importance des équipes de travaux de construction dans le générique, p. 331). Une nouvelle microsociété se dessine sur les bases solides de la ruche indiquées par le pacte de 1964, où chacun trouve ses responsabilités, et où les jeunes gens apportent une énergie neuve.

Voix de Georges Bigot, 1er mars 2014

Les Shakespeare correspondent à mon entrée au Soleil. Je me souviens que quand j’ai été accepté dans la troupe, sur le chemin entre le métro et la Cartoucherie, j’avais une espèce de sentiment de liberté, c’était ça : un souffle de liberté et de confiance qu’on m’accordait enfin, et puis un énorme plaisir — pas seulement celui de faire du théâtre, mais aussi de tout ce qu’il y avait autour, la vie au Théâtre du Soleil, faire les toilettes, la cuisine, peindre les murs collectivement, conduire le Derruppé155 tous ces

152. Il jouait Théophile Sarder dans Méphisto et sera remplacé par Bruno Sermonne.

153. Dont témoigne G. Bigot qui y a participé.

154. Robert Abirached est alors à la direction du Théâtre et des Spectacles sous le ministère Lang (1981-1988).

155. Marque française d’engins de terrassement, rachetée par Poclain en 1974. Il a été utilisé jusqu’au Caravansérail et mis à la casse en 2013 seulement.

chantiers énormes à faire, en liberté, avec nos compétences. C’était génial d’avoir des surfaces énormes de murs à repeindre, de faire du béton. De vrais chantiers, avec beaucoup de désir et de plaisir. Le Soleil, ce n’était pas seulement les répétitions, c’était tout ce travail collectif où on préparait le théâtre, où on se préparait pour le public. On inventait un monde pour l’offrir, comme si on préparait un énorme cadeau, comme des gosses, un énorme cadeau pour le public. C’était magnifique pour les jeunes gens qu’on était. Je me souviens que quand je suis arrivé au stage, j’ai vu dehors Julien Maurel et Pierre Fatus habillés en punks-clowns en train de jongler, de jouer de la trompette : je sentais que je rentrais enfin dans mon endroit de liberté, de magie, de création. Il y avait de la musique, du théâtre, il y avait le bois de Vincennes, la nature, la vie quoi. Enfin une respiration, en 1981 l’avenir était vraiment possible. C’était cet espoir-là qui nous animait, avec les copains et Ariane. C’était le pied de travailler avec Maurice Durozier, avec Philippe Hottier, Clémentine, Myriam, avec Joséphine Derenne, une géante du Théâtre du Soleil, avec tous, avec les techniciens, l’administrateur Jean-Pierre Hénin, Liliana Andreone. On était ensemble, il y avait une fusion, on était tous tendus vers ce cadeau qu’on était en train de préparer et qu’on se faisait à nous-mêmes.

Henry IV (répétition)

Pages d’un des classeurs de travail de S. Moscoso à droite Acte III, scène 1, le texte de Shakespeare,  traduit par Ariane et transmis  manuscrit aux comédiens,  portant ses corrections et les annotations de S. Moscoso. à gauche Les notes de répétitions recueillies par l’assistante.

en bas et pages 124 et 127

Pages d’un des nombreux dossiers de photos de répétition prises par S. Moscoso. à gauche Deuxième partie (non réalisée). Scène des voyageurs en haut

Ph. Hottier et H. Cinque en bas H. Cinque, G. Bigot et J. Arnold. Les rideaux orange sont ceux de la salle de répétition.  à droite Le Prince Hal (G. Bigot) Falstaff (Ph. Hottier), Peto (H. Cinque) et Poins (J. Arnold). Les acteurs donnent des portraits des personnages à la taverne qui semblent à la fois dessinés et peints. Les maquillages achèveront de les préciser.

Dessin de G.-C. François pour le dispositif des Shakespeare C’est encore une ébauche. La recherche a déjà connu plusieurs étapes, dont un petit théâtre en bois sur l’eau.

Edith Bruck

LES DISSONANCES

Traduit de l’italien et présenté par René de Ceccatty.

2 janvier 2025

12  ×  19,5 cm

156 pages 16,00 €

ISBN :

De la Shoah aux violences faites aux femmes : la poétesse dénonce la gratuité du mal, qui s’en prend aux innocents et aux sans défense.

LE LIVRE

Les dissonances est un recueil d’une soixantaine de poésies qui sont des réminiscences douloureuses d’Edith Bruck qui, à 93 ans, se souvient de sa déportation et de harcèlements sexuels subis par elle ou par des amies, dont les responsables étaient le plus souvent des gens connus ou puissants qui ont abusé de leur ascendant ou de leur pouvoir ou de situations dans lesquelles leurs victimes avaient du mal à riposter, mais le faisaient courageusement. Elle trace aussi les portraits de personnages

L’AUTRICE

qui lui ont été familiers et pour lesquels elle a éprouvé de la tendresse, dont son mari Nelo. Enfin, elle décrit les mauvais traitements que subissent les personnes âgées dans leur très grande vieillesse, notamment quand ils sont placés dans des maisons de retraite. Les « dissonances » sont cette chambre d’écho où ces réminiscences se répondent et se confrontent au mal qui est fait aux innocents, qu’il s’agisse de Juifs, de jeunes femmes d’enfants ou de vieillards.

POINTS FORTS

• Une réflexion puissante et sensible sur la vulnérabilité, la violence et la perte.

• Un des rares textes à évoquer les mauvais traitements infligés aux personnes âgées.

• Un « procès » fait aux hommes qui abusent de l’innocence de jeunes femmes – l’autrice termine sur le récit d’une tentative de viol dont elle fut victime, perpétrée par l’un de ses oncles quand elle avait huit ou neuf ans.

• Ce troisième recueil constitue le dernier pan d’une sorte de triptyque sur le mal et sur la mémoire.

• Édition bilingue.

ACTUALITÉ

• Sortie simultanée de Contrechamps aux éditions du Seuil, aussi traduit par René de Ceccatty.

QUELQUES CHIFFRES

Edith Bruck a vu le jour en Hongrie, dans un petit village, dernière de six enfants, le 3 mai 1932. Déportée à l’âge de 13 ans, elle a survécu avec sa sœur. Après un séjour en Israël, elle s’installe en Italie en 1957 et adopte la langue italienne. Par sa liberté de ton, son engagement politique, son féminisme, son œuvre littéraire et cinématographique, c’est une des figures les plus singulières du monde culturel italien.

• Pourquoi aurais-je survécu ? (janv. 2022, 2 800 ex. vendus), La voix de la vie (nov. 2022, 1 500 ex. vendus).

ÉGALEMENT

Une revue de voyages comme un livre. Un livre de voyages comme une revue.

AUTEUR

Collectif

CATÉGORIE

Revue

THÉMATIQUES

Voyage, littérature, poésie, photo

EAN : 9782959589003

DIMENSIONS : 145 × 205MM FERMÉ

NOMBRE DE PAGES : 160+4

(HORS TRADUCTION)

RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat

PRIX TTC : 19 €

SORTIE LIBRAIRIES : Janvier 2025

PÉRIODICITÉ

Semestrielle

LANGUE

Publication des textes en version originale (1er numéro : 95% français, 5% anglais). Traduction française et anglaise en fin d’ouvrage.

Minorque, au creux du jour

TEXTE LÉA OUTIER PHOTOGRAPHIE LÉON PROST

The islands of Los Angeles

TEXTE & PHOTOGRAPHIE ROSE SCHLOSSBERG

Voyager dans les vêtements

TEXTE SOPHIE FONTANEL ILLUSTRATION RABIH KAYROUZ

(FR)

RÉCITS DANS LEUR LANGUE ORIGINALE.

TRADUITS DANS UN CARNET MOBILE.

(EN)

STORIES IN THEIR ORIGINAL LANGUAGE.

TRANSLATED INTO A MOBILE NOTEBOOK.

N°1 • VOL. 1/2• 2025

Une revue de voyages comme un livre.

Un livre de voyages comme une revue.

LA REVUE

PASSAGER ouvre grand ses pages à toutes les formes de voyage, mobiles ou immobiles.

La revue assume les temps longs, les pauses en bord de chemin et les déplacements inattendus. Elle propose des voyages curieux, des contre-allées, loin ou au bout de la rue, à pied, en métro, en barque ou à cheval... Jusqu’à s’évader dans les mots et l’imaginaire des livres.

PASSAGER est conçu comme un journal de voyages et non comme un guide touristique. On y retrouve toutes les formes de récit : interview, long format, portfolio, portrait, poème, reportage…

On y glane du sens, des idées, des adresses singulières, des textes à redécouvrir, des rencontres inattendues.

EAN : 9782959589003

DIMENSIONS : 145 × 205MM FERMÉ

NOMBRE DE PAGES : 160+4

(HORS TRADUCTION)

RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat

PRIX TTC : 19 €

SORTIE LIBRAIRIES : Janvier 2025

Uniquement disponible en version papier, PASSAGER se prête aussi bien aux lectures fragmentées qu’à la lecture sans arrêts.

Une revue de voyages comme un livre.

Un livre de voyages comme une revue.

STRUCTURE ET SOMMAIRE DU PREMIER NUMÉRO

Des portraits

Curieux, décalés, impertinents humanistes, engagés…

De la cheffe d’orchestre

Uèle Lamore à l’astrophysicien

Matthieu Gounelle, en passant par les têtes d’affiche du cinéma.

Des invitations au voyage et au pas de côté

Au-delà de la destination, la nature du cheminement et son mode de transport constituent l’élément central qui détermine le choix des sujets. La traversée de Paris en bus, la pêche aux oursins au large de Los Angeles, Kyoto à pied, les champs de lavande de Provence en hiver, Minorque de nuit…

Des adresses d’initiés

Du disquaire au cabinet de curiosité, de la librairie impossible aux meilleures pâtisseries, un carnet d’adresses généreux, ficelé par des auteurs exigeants, experts en leur domaine.

EAN : 9782959589003

DIMENSIONS : 145 × 205MM FERMÉ

NOMBRE DE PAGES : 160+4

(HORS TRADUCTION)

RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat

PRIX TTC : 19 €

SORTIE LIBRAIRIES : Janvier 2025

Une revue de voyages comme un livre. Un livre de voyages comme une revue.

EAN : 9782959589003

DIMENSIONS : 145 × 205MM FERMÉ

NOMBRE DE PAGES : 160+4 (HORS TRADUCTION)

RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat

PRIX TTC : 19 €

SORTIE LIBRAIRIES : Janvier 2025

Une revue de voyages comme un livre.

Un livre de voyages comme une revue.

LA RÉDACTION

Fondatrice & directrice de la rédaction :

Aude Revier

Journaliste de mode et auteur, elle a longtemps dirigé

Air France Magazine, aux éditions

Gallimard, avant de reprendre sa route pour différents titres, dont le Journal du Dimanche et les City Guides Louis Vuitton.

Direction artistique :

FUNNY BONES

Studio de direction artistique, de consulting et de design graphique basé à Paris.

Funny Bones conçoit des livres, des magazines, des identités de marque, des logos, des typographies, des sites internet, de la signalétique… avec passion et précision.

Contributeurs

du 1 er numéro (liste non exhaustive ) :

EAN : 9782959589003

DIMENSIONS : 145 × 205MM FERMÉ

NOMBRE DE PAGES : 160+4

(HORS TRADUCTION)

RELIURE Dos carré collé cousu couverture à double rabat

PRIX TTC : 19 €

SORTIE LIBRAIRIES : Janvier 2025

Qu’elle parte dans un ranch en Alberta ou embarque pour une bringue tahitienne jusqu’au milieu de la nuit, sa besace revient toujours pleine de curiosités, d’herbiers improvisés et de Polaroid.

Boris Bergmann (écrivain), Christophe Conte (journaliste musique), Doris Daley (poétesse cowboy), Lea Desandre (cantatrice), Jean-Claude Ellena (parfumeur), Sophie Fontanel (journaliste de mode), Frankie & Nikki (photographes), Rabih Kayrouz (couturier), Pierre Léonforte (journaliste, cofondateur du City Guide Louis Vuitton), Julien Oppenheim (photographe), Charlotte Robin (photographe), Rose SchlossbergKennedy (cinéaste), François Simon (critique gastronomique et écrivain), Natacha Wolinski (critique d’art)…

Les routes de la liberté

Le libéralisme de nos sociétés contemporaines serait-il en train de tuer nos libertés individuelles et collectives ? À partir d’une exploration des paradoxes du libéralisme, Joseph E. Stiglitz, lauréat du prix Nobel d'économie, fournit les outils de compréhension des enjeux économiques contemporains et de leurs répercussions sociales et politiques.

Avec Les Routes de la liberté, Joseph E. Stiglitz explore le concept de liberté et son rôle essentiel dans notre société contemporaine. L'auteur examine en profondeur les principes du néolibéralisme, incarnés par des figures comme Friedrich Hayek et Milton Friedman, et les confronte aux réalités économiques actuelles. Loin de favoriser la prospérité générale, les marchés prétendument “libres” et non régulés, exacerbent les inégalités et concentrent la richesse entre les mains d'une élite minoritaire. Cette critique rigoureuse des dogmes économiques contemporains ouvre la voie à une réflexion sur les mécanismes de la liberté dans nos sociétés.

En complément au champ de l'économie, l'auteur se penche sur les implications sociales et juridiques de la liberté. Il montre comment les droits de propriété intellectuelle, l'éducation et les médias sont façonnés par les idéologies néolibérales, limitant ainsi les libertés individuelles et collectives. Un essai indispensable qui ouvre de nouveaux horizons critiques et encourage à repenser les fondements de notre monde moderne.

Couverture provisoire

Parution : janvier 2025

ISBN : 979-10-209-2347-9

Prix provisoire : 22 euros

Points forts

Joseph E. Stiglitz : penseur indispensable de notre époque.

Un essai d’une actualité brûlante.

Un auteur phare du catalogue LLL : Le Triomphe de la cupidité, Le Prix de l’inégalité, Peuple, pouvoir et profit et La Grande fracture.

Un plan média d’envergure accompagnera la sortie du livre avec la venue de l’auteur en France.

Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, a été économiste en chef de la Banque mondiale. Figure incontournable de la pensée économique, il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le Prix de l'inégalité et Le Triomphe de la cupidité, disponibles aux éditions Les Liens qui libèrent.

Traduit de l’anglais par JohanFrédérik Hel Guedj

Bart Brandsma LA SOCIÉTÉ POLARISÉE

Des extrêmes et du moyen de s’en sortir

Le premier guide de dépolarisation. L’enjeu : une société où chacun écoute l’autre.

LE LIVRE

Le maître mot aujourd’hui, c’est la polarisation, les extrêmes ; et l’objectif, c’est la dépolarisation, l’apaisement. Ce n’est pas que la polarisation soit à bannir ; au contraire, elle fait partie du jeu démocratique ; mais à certains moments elle échappe à tout contrôle, et c’est alors que la politique devient impossible : eux contre nous, nous contre eux, et rien d’autre ; nous en sommes là, un peu partout dans le monde

L’AUTEUR

– en France aussi. Bart Brandsma, philosophe néerlandais, a conçu un petit manuel de dépolarisation, dans lequel il explique d’abord comment fonctionne ce phénomène irrationnel très différent du conflit, puis quels sont les principaux « personnages » de la polarisation, et enfin comment échapper à cette dynamique lorsqu’elle devient toxique.

POINTS FORTS

• Un livre dans la lignée non-violente de Comment faire tomber un dictateur, de Srdja Popovic (23 000 ex. et cette année déjà 2600 réassorts en 9 mois).

• « Le » problème de la France aujourd’hui.

• L’auteur parle français et sera là pour la sortie.

• Un papier dans Philosophie Magazine au printemps : https://www.philomag.com/articles/ vous-avez-dit-polarisation-quen-dit-linventeur-du-concept

8 janvier 2025

14  ×  20,5 cm

150 pages 18,00 €

ISBN :

Bart Brandsma, philosophe et consultant, se consacre à l’étude de la polarisation depuis de longues années. Il anime des ateliers et intervient un peu partout dans le monde où la question des extrêmes doit être traitée.

ris ba

PARIS-BABEL

Histoire linguistique d’une ville-monde

Gilles Siouffi

Plus qu’ailleurs en France, c’est à Paris qu’au fil des siècles s’est construit le français normé et admis que nous connaissons, langue littéraire aussi bien qu’administrative, juridique et politique. Pourtant, la palette des langues qui y sont parlées depuis deux mille ans est autrement diverse. C’est cette riche histoire que Gilles Siouffi entreprend de raconter dans cet ouvrage passionnant.

Depuis les Parisii jusqu’aux Jeux olympiques de 2024, Paris aura connu une histoire linguis‑ tique singulière, et à tout le moins paradoxale. Cette ville a été, depuis le Moyen Âge, la princi‑ pale promotrice de la variété de français qui a fini par s’imposer, du français couché à l’écrit par les grands écrivains, la ville de l’Académie française et du Journal officiel. Or, la palette des lan‑ gues qui y ont été parlées en deux mille ans dépasse sans conteste ce que voudrait nous enseigner une histoire seulement politique de la langue française, surtout attachée à la représenter comme naissant du latin, entrant ensuite en concurrence avec lui dans ses usages lettrés, éliminant pro‑ gressivement les autres parlers, se standardisant aux xviie et xviiie siècles avant de se diffuser –langue sûre d’elle‑même – dans ce qu’on appelle non sans fierté la “francophonie”. C’est négliger toutes les langues autres que le français qui ont pu être pratiquées à Paris au cours de son his toire, et qui font le sujet de ce livre. Celles‑ci ont été beaucoup plus nombreuses qu’on ne l’imagine, et ce dès l’origine. Le latin y a longtemps occupé une place importante – plus qu’ailleurs même, attendu que Paris était une ville lettrée. Celles qu’on appelle aujourd’hui les “langues régionales” y étaient également pré‑ sentes. Encore au xviiie siècle, on pouvait entendre à Paris du gascon, du picard ; au xixe siècle, du breton. D’autres langues ont pris la suite, langues d’immigration, langues d’échanges, lan‑ gues de passage ou destinées à s’implanter. Que le français soit une langue ne fait aujourd’hui de doute pour personne. Mais dès qu’on se penche sur l’histoire linguistique d’un lieu précis comme une ville, les choses sont plus com plexes. Ce qui a été parlé à Paris dans son histoire a‑t‑il toujours été une langue ? D’une part, le français n’y a pas été seul, d’autre part, ce français même y a connu bien des modifications, au point qu’on s’est régulièrement demandé s’il n’y avait pas un français de Paris, un parisien, un

Repères

Points forts

• Première étude grand public sur les origines et les apports des langues parlées à Paris entre le iiie siècle et aujourd’hui.

• L’ouvrage est enrichi d’une bibliographie, d’un index des langues, dialectes et parlers (plus de 150 occurrences) et d’un index des gentilés (plus de 160 occurrences).

• Par l’auteur principal d’Histoire de la phrase française (Actes Sud-Imprimerie nationale, 2020), ouvrage récompensé par le prix Honoré Chavet de l’Académie des inscriptions et belles-lettres.

parigot. C’est que les usagers “bricolent” en permanence pour communiquer. On ne parle pas une langue : on la manipule. À cet égard, parce que Paris a de tout temps vu se mêler populations anciennes et récentes, se fabriquer de nouveaux milieux sociaux, se tisser des échanges nationaux et internationaux, il a constitué un laboratoire passionnant de toutes sortes de manipulations sur la langue, et concentre aujourd’hui la plus grande palette d’usages linguistiques de France.

Il a été identifié que certaines des langues recensées comme étant le plus “en danger” au monde, autrement dit ayant le moins de locuteurs, ne se trouvaient presque plus… qu’à New York. Si la recherche n’a pas encore été faite à Paris, il est fort probable que ce soit aussi le cas. Une métro‑ pole ne gagne son titre qu’à la hauteur de sa diversité. Mais il est à parier également que Paris – au sens large –, comme il a su inventer le “jargon de l’argot”, le “javanais”, le langage de la “téci” et la préciosité, jouera un rôle décisif dans l’inven tion de nouvelles formes langagières que nous ne pouvons même pas imaginer.

Gilles Siouffi est professeur en langue française à la faculté des lettres de Sorbonne Université. Parmi ses nombreux ouvrages : Histoire de la phrase française (Actes Sud Imprimerie nationale, 2020), Mille ans de langue française : histoire d’une passion avec Alain Rey (Perrin, 2007) ; Le Génie de la langue française (Honoré Champion, 2010).

provisoire - Diffusion

4. Le xviie siècle ................................................................... 93

Au bon caquet des charlatans 93

Premiers salons .......................................................................... 97

Le parler de la truche.................................................................. 99

Une France italienne ? 103

À l’ère du “bon usage” 106

De la ruelle à la rue.................................................................... 107

Nouveaux visiteurs .................................................................... 113

5. Le xviiie siècle .................................................................. 117

Éloge des langues modernes 117

Tout pour le français.................................................................. 122

Si on allait aux “Italiens” ? ......................................................... 123

Paris à la mode anglaise 125

Une ville “cosmopolite” ? 129

Parler de Chaillot, parler de Montmartre… .............................. 134

Un sens nouveau du “populaire”................................................ 136

Paris plus que jamais au centre ? 146

6. Le xixe siècle 155

Un Corse à Paris ........................................................................ 155

Une capitale tentaculaire ........................................................... 161

La comédie sociale et son langage .............................................. 163

Le français comme il faut 174

À l’heure du parigot................................................................... 179

Dandys et autres fashionables .................................................... 190

Savoyards, Auvergnats, Bretons, Provençaux… 194

Paris creuset des langues européennes 202

De la colonisation au “village nègre”.......................................... 210

7. Les xxe et xxie siècles ........................................................ 215

De la bohème aux Montparnos ................................................. 216

Le grand atelier parisien 221

La mondialisation par la guerre ................................................. 225

Une langue en exil : l’arménien ................................................. 230

Le nouveau Paris russe 232

“Paris cœur de la race noire” 237

Le français en “crise” ? ............................................................... 239

L’argot des fortifs ....................................................................... 243

À l’heure de l’internationalisme ................................................. 247

Paris est une fête 249

Dépression et immigration 253

Paris à l’heure allemande............................................................ 256

Paris libéré une nouvelle heure américaine ? ............................ 260

La disparition du “parisien” ? 266

De l’argot au verlan 273

Paris kreyol ................................................................................. 275

De nouvelles immigrations venues d’Europe ............................. 277

L’émergence du Maghreb et de l’Afrique 280

Chinatown sur Seine................................................................. 288

La grande “métisserie” ............................................................... 289

Le romani, langue sans territoire 292

Cosmopolitisme culturel 294

La dynamique touristique.......................................................... 300

Paris contre le globish ?.............................................................. 304 Wesh wesh 310

Mini‑Babels, maxi‑Babel ........................................................... 315

329 Index des langues .................................................................... 349 Index des gentilés .................................................................... 355

Remerciements ........................................................................ 361

Traduit de l’italien par Marc Lesage.

Une enfant italienne dans une prison japonaise (1943-1945)

Quand une grande dame des lettres italiennes livre d’émouvants souvenirs, quatrevingts ans après les faits : un témoignage sur l’enfance confisquée par la guerre ; une expérience qui est pour beaucoup dans la vocation de cette écrivaine engagée.

LE LIVRE

9 janvier 2025

14  ×  20,5 cm

208 pages 21,00 €

ISBN :

En 1938, Dacia Maraini n’a que deux ans lorsqu’elle quitte l’Italie pour le Japon avec ses parents. Son père (Fulco) est ethnologue, sa mère (Topazia) est peintre, deux autres filles naissent et toutes baignent dans la langue et la culture nippones. Mais à l’automne 1943, alors que Dacia va avoir sept ans, la famille est incarcérée à Nagoya avec quelques compatriotes adultes : tel est le sort réservé aux expatriés italiens ayant refusé de prêter allégeance à la nouvelle « république » mussolinienne de Salò. Les geôliers de leur prison improvisée

L’AUTRICE

(un vestiaire de court de tennis) détournent leur nourriture et les transforment en « savants de la faim », comme dit Fulco. Une faim qu’on tente de tromper en mangeant de la terre et en se nourrissant de souvenirs littéraires, faute de livres. Jusqu’au jour où le père de Dacia applique le code d’honneur des samouraïs : il se tranche un doigt devant un gardien en train de l’insulter. Il fait ainsi de son adversaire un débiteur et reçoit en retour une chèvre dont le lait sauvera les captifs. À commencer par les enfants.

POINTS FORTS

• Une figure majeure du monde littéraire italien, compagne d’Alberto Moravia durant vingt ans, grande amie de Maria Callas et de Pasolini, avec qui elle a écrit le scénario des Mille et Une Nuits.

• La Vie silencieuse de Marianna Ucrìa a connu un succès colossal en Italie : 1 million d’exemplaires. Traduit chez Robert Laffont. Adapté à l’écran avec E. Laborit, P. Noiret et B. Giraudeau.

• Un texte fort qui rend accessible à tous types de lecteurs (jeunes y compris) des thématiques liées aux guerres : la captivité et la faim, mais aussi le salut par la littérature dans l’esprit de Proust contre la déchéance, de Jozef Czapski (12 500 ex., Noir sur Blanc puis Libretto, 2011-2012).

Dacia Maraini se dit « multiethnique » et surtout « plurielle ». Car elle a écrit des romans, des essais, des pièces de théâtre, des poèmes et des scénarios. Le style de celle qui, enfant, aimait réciter des haïkus en japonais est d’une poignante sobriété. Cela vaut pour le présent livre comme pour son roman le plus célèbre, La Vie silencieuse de Marianna Ucrìa (1992), consacré à une ancêtre aristocrate, sourde et muette dans la Sicile du xviiie siècle.

Itziar Ziga

L’HEUREUSE ET VIOLENTE VIE DE MARIBEL ZIGA

Couverture provisoire

Traduit de l’espagnol par Aude de Bernis

96 pages / 140 x 205 mm

15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-983-5

« Aucune femme ne décide d’être maltraitée, mais tout est fait pour que ça nous coûte affreusement, jusqu’à la vie, pour cesser de l’être. Pourquoi une fille comme ma mère, si intelligente, si drôle, si brillante, si pétillante, si fascinante, si bien entourée, si aimée, si amoureuse, si bonne vivante, si fantastique, si lumineuse, at-elle dû supporter tout ça ? »

Après le succès de Devenir chienne, Itziar Ziga renoue avec son incomparable style iconoclaste et nous offre un nouveau texte puissant, toujours à la frontière entre l’essai et le récit autobiographique. Cette fois-ci, Ziga nous raconte son enfance dans un milieu populaire et les violences conjugales subies par sa mère. Né d’un véritable déchirement, ce livre, Itziar Ziga l’a aussi écrit à partir de sa classe sociale. Et si elle brosse le portrait de sa mère, c’est tout autant pour lui rendre justice que pour rendre hommage à sa joie de vivre, à ses ressources infinies pour réussir envers et contre tout à profiter de la vie, à protéger ses deux filles et à les élever dans le goût de l’amour. Un journal intime pour tenter de se réconcilier avec le passé, en même temps qu’un exercice de guérison collective. La déesse punk est de retour !

L’AUTRICE

Née en 1974 dans un quartier populaire d’Errenteria (Pays basque), elle déménage à Barcelone après ses études de journalisme. Elle y enchaîne les emplois précaires, milite au sein du Front de libération gay de Catalogne, participe à diverses revues féministes ( Andra, Paroles de queer, etc.) et au collectif Post-Op, groupe d’activistes queer et postporn. Depuis Devenir chienne, paru en 2009 chez Melusina, elle a publié six autres ouvrages : Un zulo propio (2010), El género desordenado (2010), Glamur i resistència (2011), Sexual Herria (2011), Malditas (2014) et La feliz y violenta vida de Maribel Ziga (2020), déjà traduit en italien, français et portugais.

À propos de Devenir chienne :

« Un essai coup de poing, accessible, percutant et enthousiasmant. »

Librairie La Régulière

« Pour tou·te·s celleux qui n’ont pas encore eu la chance de croiser Itziar Ziga sur leur chemin, ce livre leur donnera un aperçu de la veine la plus lycanthrope de l’activisme féministe contemporain. Et mordu·e·s par ses mots, peut-être que vous aussi deviendrez chiennes. »

Virginie Despentes et Paul B. Preciado

• Après le succès de Devenir chienne (près de 6000 exemplaires vendus, toutes éditions confondues), Itziar Ziga revient en France avec un texte aussi percutant et jouissif, à la fois récit intime et récit collectif, exactement comme le précédent.

• Un livre poignant sur les violences conjugales, mais qui raconte aussi la soif de vivre et le pouvoir collectif des femmes.

• Un livre d’une infinie tendresse sur les relations mères-filles.

La Condition planétaire

Frédéric Neyrat

Peut-onsepréoccuperdelaTerreetdesravagesdel’Anthropocènetoutenempruntant un cheminement cosmologique ? Un essai fondamental et révolutionnaire qui renouvellenotreregardsurl’écologie.

Couverture provisoire

Parution : janvier 2025

ISBN : 979-10-209-2308-0

Prix provisoire : 20 euros

Pour Frédéric Neyrat, cela ne fait aucun doute : réduire l’écologie à la Terre, c’est oublierquecettedernières’insèredansunensembleplusvaste,celuiducosmos.

Avec La Condition planétaire, Frédéric Neyrat propose une nouvelle voie pour penser l’écologie, affranchie de tout dogmatisme, et élabore une théorie d’une grande nouveauté. La compréhension de l’interdépendance entre la Terre et le cosmos est une manière d’explorer les contours d’un régime épistémologique à réinventer,quineselimitepasuniquementauterrestre,etdetoucherainsidudoigt une utopie transformatrice. Cet ouvrage essentiel est un appel à une prise de conscience collective, une quête métaphysique pour appréhender notre place dans l’univers et embrasser une compréhension holistique de notre existence sur Terre, toujoursreliéeàunailleurscéleste.

Point forts

Toute question écologique est une question céleste : une approche inédite et subversive pour repenser les fondements de l’écologie.

Frédéric Neyrat : un penseur essentiel de l’écologie politique.

Frédéric Neyrat est philosophe, professeur associé dans le Départementd’Anglaisdel’Université Wisconsin-Madison (États-Unis). Il anime la plateforme électronique Alienocene et a récemment publié L’AngeNoirdel’Histoire (éditionsMF, 2021), Literature and Materialisms (Routledge, 2020), La Part inconstructibledelaTerre (Seuil,2016) et Le Cosmos de Walter Benjamin (Kimé,2022).

Lilian Mathieu est sociologue, directeur de recherche CNRS au Centre Max Weber (ENS de Lyon). Auteur depuis plus de trois décennies de nombreux ouvrages sur les différentes faceQes de la prosRtuRon, il est aussi un spécialiste des mouvements sociaux. Il a notamment publié chez Textuel Pros%tu%on, quel est le problème? (2014) et Columbo, la lu5e des classes ce soir à la télé (2013).

LES PROSITUÉES ET LEURS BIENFAITEURS

Trente ans d’enquête sur l’univers de la pros3tu3on

Alors que les pros+tuées ont été traitées pendant des siècles comme des « femmes de mauvaise vie », dédiées au vice et à l’immoralité, le tournant des XXe et XXIe siècles a assisté à un renversement complet du regard porté sur elles. Plutôt que d’être s+gma+sées et soumises à un étroit contrôle, les pros+tuées sont désormais avant tout considérées comme des vic+mes qu’il importe de secourir.

Pourtant, objets de toutes les aEen+ons, ce sont rarement les premières concernées que l’on entend sur le sujet. Leurs voix sont couvertes par celles de leurs « bienfaiteurs » : travailleurs

sociaux, militants, policiers, magistrats, poli+ciens ou intellectuels. Ceux-ci appar+ennent aux frac+ons intégrées de notre société, et es+ment savoir mieux que les pros+tuées ellesmêmes ce qui est bon pour elles. Les pros+tuées, au contraire, sont dans leur écrasante majorité issues des couches sociales défavorisées et peinent à définir les voies de leur émancipa+on. Fruit de trois décennies d’enquêtes, fondé sur d’innombrables entre+ens, archives et observa+ons de terrain, ce livre du sociologue Lilian Mathieu offre une compréhension inédite et lumineuse de l’univers pros+tu+onnel.

• Un ouvrage de référence, qui concentre toute la réflexion cri<que du meilleur spécialiste du sujet.

• Une analyse fine et argumentée des évolu<ons du monde de la pros<tu<on et des controverses qui l’entourent.

• Une enquête exhaus<ve sur l’ensemble des acteurs de la pros<tu<on : pros<tuées, clients et proxénètes, mais aussi militants, policiers, travailleurs sociaux ou encore poli<ciens.

13 x 19,8, broché 400 pages, 24€ 9782386290510

15 janvier 2025

• Société

Sommaire

Introduction. Les avatars d’une interdépendance

Chapitre 1. L’espace de la prostitution

Chapitre 2. La place de la violence dans le monde de la prostitution

Chapitre 3. La prostitution, zone de vulnérabilité sociale

Chapitre 4. Genèse et logiques des politiques de prostitution en France

Chapitre 5. Des monstres ordinaires.

La construction du problème public des clients de la prostitution

Chapitre 6. Le proxénète, cible mouvante des politiques de prostitution

Chapitre 7. La traite des êtres humains, de la légende urbaine à la politique publique

Conclusion. Vers une comparaison internationale des effets pervers

Bibliographie

Tableau noir. Une histoire politique de la violence à l’école (tp)

Harcèlement, LGBTphobie, haine en ligne, discrimination... LA grande enquête sur une institution en danger.

Conflits, découragement du personnel, souffrance des élèves... L’école française est en crise. Spécialiste reconnu des problèmes de violence et de harcèlement en milieu scolaire, Eric Debarbieux ouvre plus de quarante années d’archives et de réflexion pour tenter de comprendre comment « on en est arrivé là ».

Sans concession, et sans langue de bois, il montre la responsabilité majeure des politiques publiques incohérentes, peu ou pas suivies, reposant trop souvent sur des incantations inopérantes, des croyances au programme miracle.

Livre de mémoire, il est aussi un livre de combat qui dénonce simplismes et effets d’annonce joints à un mode de gouvernance obsolète. Le dépassement – ou plus modestement la stabilisation – de cette « violence » ne se fera pas sans douleur, sans une profonde remise en question de notre être-adulte comme de nos institutions dans un monde où la géopolitique interfère de plus en plus avec le milieu scolaire.

Parution : janvier 2025

ISBN : 979-10-209-2307-3

Prix provisoire : 20 euros

L’école : un sujet politique et social majeur.

La violence à l’école envisagée à partir d’une approche inédite : celle de l’histoire politique.

Par le spécialiste français de la violence en milieu scolaire.

Après avoir été éducateur, puis instituteur spécialisé, Eric Debarbieux est devenu l’un des spécialistes les plus reconnus des questions de violence en milieu scolaire en France. Professeur émérite à l’université Paris-Est-Créteil et ancien délégué ministériel à la prévention de la violence en milieu scolaire, il est notamment l’auteur de Netirezpassurl’école (Armand Collin, 2017).

Nina Fasciaux

MAL ENTENDUS

Les Français, les médias et la démocratie

Les médias savent-ils rendre compte du monde ? Quelle est leur part de responsabilité dans la polarisation du débat national ? Comment apaiser ce dernier ?

LE LIVRE

La défiance à l’égard des journalistes est de plus en plus flagrante, et la polarisation des opinions de plus en plus la règle. L’information divise, plus que jamais, là où elle devrait offrir des clefs de compréhension du monde et donc aider au vivre-ensemble : comment en est-on arrivé là ? A-t-on le journalisme qu’on mérite, ou bien le journalisme est-il délétère pour la société ?

8 janvier 2024

14  ×  20,5 cm

256 pages 20,00 €

ISBN :

En interrogeant les pratiques actuelles du journalisme et leurs conséquences sur l’état du monde et des mentalités, Nina Fasciaux propose une lecture critique et éthique du journalisme et délivre un véritable manifeste

L’AUTRICE

de l’information qui dépasse de très loin les stricts contours de la profession pour nous donner à voir l’étendue des dégâts d’un monde polarisé par la disparition de la pratique de l’écoute. En creux se dévoile le mal qui ronge le monde contemporain : le rejet pur et simple de l’autre qui menace notre démocratie. Et son antidote : la restauration de la confiance, dans la relation du journaliste à son sujet comme dans celle des consommateurs de l’information aux journalistes, et la refondation de l’écoute sincère.

POINTS FORTS

• Montée du complotisme et polarisation des opinions qui déchirent la société française : la crise du journalisme est cruciale.

• La question primordiale de l’information : comment l’information façonne notre rapport au monde : la réformer peut être un levier puissant pour l’avenir.

• Eloge de l’écoute : une invitation à écouter sincèrement le monde et les autres, qui vaut pour tout le monde au quotidien.

• Nina Fasciaux, journaliste spécialisée et formatrice : un regard subtil et précieux sur la pratique journalistique en partenariat avec Destin Commun, un laboratoire d’idées influent qui entend lutter contre la polarisation de la société.

MOTS-CLEFS

• Médias ; Journalisme ; Démocratie ; Complotisme ; Polarisation ; Arcom ; Politique ; Société ; Français ; Opinion ; Ecoute ; Polarisation

Nina Fasciaux est journaliste de profession. Ses cinq années d’exercice en Russie l’ont amenée à questionner nos perceptions, notamment en tant que professionnelle des médias. Au contact de Jean Malaurie, elle élabore depuis plusieurs années une réflexion anthropologique autour du métier de journaliste. Depuis 2016, elle travaille pour l’organisation américaine Solutions Journalism Network et forme notamment les journalistes à intégrer des techniques de médiation de conflit dans la couverture des sujets polarisants. Mal entendus est son premier essai.

Pauline Rochart CEUX QUI REVIENNENT

15 janvier 2025

14  ×  20,5 cm

256 pages 20,00 €

ISBN :

Quitter Paris pour retourner vivre dans son territoire d’origine

Qu’est-ce que ça veut dire : être de quelque part ? Pourquoi certains Français font-ils, de plus en plus, le choix du retour dans leurs terres ? Que cela dit-il de nous, Français ?

LE LIVRE

Pauline Rochart est née dans le Nord-Pasde-Calais. Après avoir passé dix ans à Paris pour lancer sa carrière, elle a fait le choix de rentrer s’installer à Dunkerque avec son mari et ses deux filles.

À la lumière de lectures sociologiques et de nombreux témoignages d’autres « revenants », elle analyse les raisons qui amènent de plus en plus de gens à faire le choix du retour, décortique les différences de mode de vie entre Paris et « la province », les difficultés rencontrées par ceux qui reviennent, la manière dont ils sont perçus par ceux qui sont restés…

L’AUTRICE

Rapport au travail, besoin de famille, rapport au « chez soi », sentiment d’appartenance à un territoire : c’est l’occasion d’une réflexion sur le retour aux sources et sur nos modes de vie, à l’heure où les oppositions fondent notre rapport aux autres : Parisiens vs provinciaux, riches vs pauvres, CSP+ vs Bac-, étrangers vs Français. Avec un espoir : à l’heure où une polarisation massive fracture la société, ceux qui reviennent ne seraient-ils pas les plus à même de penser ce qui nous lie plutôt que ce qui nous oppose ?

POINTS FORTS

• La relation Paris/Province, vue sous l’angle du retour sous toutes ces facettes : rapport au travail, rapport au chez-soi, rapport aux autres, etc.

• Le retour aux sources : une problématique sociologique et intime, permettant un traitement hybride, entre essai et réflexion personnelle.

• Ces Français qui retournent dans leur terroir d’origine après un passage plus ou moins long à Paris : des passeurs dans une société française toujours plus polarisée : Paris vs Province, CSP+ vs bac-, riches vs pauvres, etc.

• Entre Benoît Coquart (Ceux qui restent, 25 000 ex GFK) et Camille Baronnet (journaliste au Monde), une écriture vivante et une analyse sociologique qui fait mouche.

MOTS-CLEFS

• Territoire ; Région ; Retour ; Déménagement ; Installation ; Changement ; Paris ; Province ; Partir ; Revenir ; Origine ; Terroir ; Travail ; Famille ; Sociologie

QUELQUES CHIFFRES

• Benoît Coquard : Ceux qui restent : Faire sa vie dans les campagnes en déclin, 2019/2022, La Découverte : 25 000 ex GFK

Après des études de lettres et sciences sociales et l’obtention de son diplôme de l’EDHEC Business School, Pauline Rochart décide de se consacrer plus précisément à l’étude des organisations et des relations humaines au travail. Pendant six ans, elle pratique le métier de facilitatrice en intelligence collective en cabinet de conseil, avant de se lancer en freelance en 2019 afin d’expérimenter, à son échelle, les mutations du travail. Aujourd’hui, elle est tour à tour consultante, formatrice ou encore pigiste pour divers médias.

LA MARCHE AUX ÉTOILES

En quête de ciels sauvages

Olivier Bleys

LA MARCHE

AUX ÉTOILES

en quête de ciels sauvages

e ciel est le grand oublié de notre pensée de la nature. Parce qu’elle est à la périphérie de nos consciences, on néglige presque toujours cette moitié du monde visible qui s’étend au-dessus de nos têtes. Or le ciel est la source de toute poésie, l’origine féconde de nos plus grands rêves. Se confronter à une nuit profondément noire et constellée d’étoiles est malheureusement devenu une expérience de plus en plus rare. Pour chercher un ciel pur et exempt de pollutions (chimique, lumineuse, prolifération de satellites et de débris divers), le romancier Olivier Bleys a traversé les espaces les plus sauvages de l’Ouest américain et parcouru les hautes crêtes de la Sierra Nevada. La Californie est une terre d’élection pour l’astronomie et l’aventure spatiale, et un pays en pointe dans la création de “réserves de ciel noir”. Mais c’est également l’un des lieux où ce trésor naturel est le plus menacé. La Californie est à la fois l’épicentre des menaces qui pèsent aujourd’hui sur le ciel noir et l’un des territoires qui œuvre le plus activement pour sa préservation. Le péril et le salut s’y conjuguent.

La Marche aux étoiles est le récit très personnel – et fondé scientifiquement – de cette randonnée américaine solitaire en quête d’un ciel en voie de disparition.

Olivier Bleys a publié plus d’une trentaine d’ouvrages (romans, essais, récits de voyage, bandes dessinées), traduits en onze langues.

Membre de la Société des explorateurs français, il a conclu en 2019 une traversée de l’Europe à pied. Il vit et travaille à côté de Toulouse.

Son site : https://olivierbleys.com.

LE CIEL, UNE ESPÈCE EN VOIE DE DISPARITION

Repères

Points forts

• Auteur de plus d’une trentaine d’ouvrages, romans, essais, récits de voyage et bandes dessinées.

• Olivier Bleys est traduit en onze langues et a reçu seize prix littéraires dont deux prix de l’Académie française et le Grand Prix du Roman de la SGDL.

Actualité

• Il sera le 30 janvier en lancement à la Société des Explorateurs Français à Paris 6.

Mots clés

• Nature / nuit / étoiles / astronomie / marche / randonnée / aventure en solitaire / lune / soleil / galaxies / univers / observatoire astronomique

UNE SEULE SANTÉ

Enquête sur les sols épuisés où nos maladies prennent racine

Pierre Weill

En 1995, Pierre Weill, alors jeune ingénieur, rend visite à un ami éleveur. Une grande partie de ses vaches nourries au soja et maïs d’importation développent des maladies inflammatoires en série : mammites, métrites, boiteries… Ensemble, ils font le constat que ces inflammations disparaissent chaque année au même moment : au printemps, lorsque les vaches se nourrissent d’herbe fraîche du pré d’à côté. C’est le début de recherches qui dureront toute une vie pour comprendre l’impact des carences animales et de la destruction des sols sur la santé humaine.

Ce livre est le fruit des nombreuses études menées depuis ce jour, et aujourd’hui consacrées par la recherche académique et le milieu médical. Écrit dans une langue simple et enthousiaste, portée par la conviction sans faille de son auteur, ce texte veut sortir du milieu académique des conclusions qui sont de santé publique, et qu’une partie de l’industrie agroalimentaire continue à passer sous silence.

Ingénieur agronome, Pierre Weill vit et travaille à côté de Rennes.

Il a été jusqu’à 2024 le coprésident de Bleu-Blanc-Cœur. Il travaille depuis vingt ans sur le lien entre production agricole, environnement et santé. Il a participé à plusieurs études cliniques consacrées aux effets de l’environnement sur la santé humaine. Il est aussi l’auteur de plusieurs livres de vulgarisation à succès, dont Tous gros demain ? (Plon, 2007) et Mon assiette, ma santé, ma planète (Plon, 2010).

L’ENQUÊTE D’UNE VIE

Repères

Points forts

• Auteur d’un livre à succès : Tous gros demain ? (12 000 exemplaires vendus).

• Approche de la nutrition proche de celle d’Anthony Berthou, et voix qui porte dans le monde de la recherche.

• Co-fondateur de l’association Bleu-Blanc-Cœur soutenue par 28 000 citoyens.

Actualité

• Invité au festival de Gastronomie de Périgueux par Thierry Marx en novembre 2024 (avant la sortie du livre en librairie).

Mots clés

• Nutrition / sol / enquête / agronomie / maïs / soja / élevage / recherche / maladies de civilisation

MANGER DU POISSON ?

Claire Sejournet

Illustrations Le Cil vert

Nous avons tous en tête des images épouvantables d’animaux parqués et maltraités dans des élevages intensifs et avons conscience de l’impact écologique de cette activité. Il en va très différemment des poissons, que nous ne voyons pas dans leur milieu naturel. Nous les imaginons simplement libres de nager dans l’océan, en bancs. Mais cette image idyllique est loin de refléter la réalité.

D’où viennent les poissons que nous consommons ? Quel est l’impact de la pêche sur les populations de poissons et les écosystèmes marins ? Les consommateurs connaissent mal le monde de la pêche et ses réalités. Le terme de “surpêche” reste conceptuel. Pourtant, ses effets sont bien réels, et dévastateurs. Il est temps d’ouvrir les yeux sur cette activité et ses conséquences, de poser un autre regard sur la mer et les espèces qu’elle abrite et de changer nos habitudes pour que les océans, qui sont un bien commun de l’humanité, restent un espace vivant et riche de biodiversité.

Ancienne journaliste, Claire Sejournet s’intéresse aux solutions pour consommer de façon éthique, durable et écologique. Dans la collection “Je passe à l’acte”, elle a signé S’habiller mieux en achetant moins (2022), Mettre de l’éthique dans ses cosmétiques (2020) et Brasser sa bière (avec Charlotte et Alexis Champoiseau, 2021), illustrés par Emmanuelle Teyras. Elle vit et travaille à Paris.

Dessinateur de bandes dessinées, Le Cil Vert travaille pour des magazines engagés et pour des ong. Son ouvrage autobiographique, Un faux boulot (Delcourt, 2015), a reçu le prix des Valeurs humaines au festival d’Angoulême en 2016. Il a illustré quatre autres titres de la collection “Je passe à l'acte”. Il vit et travaille à Nantes.

Repères

Points forts

• Ce titre est le pendant poisson de Manger moins (et mieux) de viande, de Gilles Daveau (2017) : 7 300 exemplaires vendus.

• Peu de titres existent sur ce sujet.

• Malgré la situation difficile et l’état avancé de la dégradation des océans, le livre essaie de rester optimiste quant à l’avenir de la planète bleue.

Liens avec le fond

• Du bon sens dans notre assiette (Anthony Berthou, 2023), Pour une révolution dans la mer. De la surpêche à la résilience (Didier Gascuel, 2019), Océan plastique, enquête sur une pollution globale (Nelly Pons, 2020), Au nom des requins (François Sarano, 2022), S’il te plaît, dessine-moi un cachalot (Pome Bernos et François Sarano, 2023).

Actualité

• Plusieurs ong se mobilisent sur ces enjeux, notamment Bloom, qui nous a beaucoup inspirés, de même que Vipulan Puvaneswaran et Bella Lack dans le film Animal de Cyril Dion.

Mots clés

• Surpêche / alimentation / poisson / océans / pêche artisanale / consommation responsable / circuits courts

Visuel provisoire - Diffusion Actes

sébastien

Mabile JUSTICE

CLIMATIQUE

POUR

UNE NOUVELLE LUTTE

DES CLASSES

JUSTICE CLIMATIQUE !

Manifeste pour une nouvelle lutte des classes

Sébastien Mabile

Le Giec travaille sans relâche depuis trente ans ; les cop se succèdent, régulièrement, chaque année ; le seuil d’un réchauffement global de 1,5 °C à ne pas dépasser fait consensus –pourtant, nous fonçons toujours vers la catastrophe. C’est avec les armes du droit et de la justice équitable pour toutes et tous que l’auteur s’empare de ce paradoxe dont la résolution est cruciale pour l’avenir de l’humanité.

Dans un langage extrêmement clair et accessible à tous, Sébastien Mabile revient aux fondamentaux, décortique les résultats scientifiques et explique : ce seuil de 1,5 °C à ne pas dépasser équivaut à une quantité très précise de gaz à effet de serre à émettre dans l’atmosphère par l’ensemble des humains, à l’échelle du globe, dans les années à venir. C’est là que l’idée de justice apparaît et qu’en avocat de l’environnement et des victimes des injustices environnementales,

Sébastien Mabile pose la seule question qui vaille désormais : comment souhaitons-nous répartir cette quantité de ges ? En tout état de cause, les ultrariches s’accaparent actuellement la plus grosse part du gâteau… au détriment du reste de l’humanité.

Sébastien Mabile vit et travaille à côté d’Arles. Il est docteur en droit et avocat au barreau de Paris. Pratiquant depuis 25 ans le droit de l’environnement, il est notamment l’avocat d’une coalition d’associations et de collectivités attaquant TotalEnergies pour son inaction climatique, ou des associations représentatives des peuples autochtones de l’Amazonie pour lutter contre la déforestation. Sébastien a enseigné le droit de l’environnement à Sciences Po Paris pendant 10 ans et continue de l’enseigner à l’Université d’Aix Marseille et à l’Université catholique de Lille.

Repères

Mots clés

• Réchauffement climatique / inégalités environnementales / droit / justice / crédit carbone / gaz à effet de serre

Visuel provisoire - Diffusion

FREEDOM FARMERS

Résistances

agriculturelles noires aux États-Unis

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Olivier Zuretti

Préface de Flaminia Paddeu

224 pages / 140 x 205 mm 24 euros TTC ISBN 978-2-36624-969-9

Fruit de nombreuses années de recherche, mais aussi d’une longue expérience dans l’associatif, ce livre retrace l’histoire des organisations noires grassroots (citoyennes et locales) engagées dans le développement de systèmes alimentaires communautaires soutenables. Ces initiatives cherchaient – et cherchent encore – non seulement à répondre aux problèmes de sous-alimentation, mais aussi à lutter contre l’accès inégal à l’alimentation. Divisé en deux grandes parties, le récit que nous en fait Monica M. White est construit de manière chronologique. Le livre commence après la fin de l’esclavage, alors que de nombreuxses Noir·es du Sud migrent dans le Nord pour aller s’embaucher en usine. Mais certain·es restent et tentent de vivre comme travailleureuses agricoles, dans des conditions extrêmement difficiles et dans un contexte raciste et ultraviolent. Trois grands intellectuels Noirs les aideront à accéder à l’éducation, à identifier les semences et les techniques qui permettront aux fermièr·es de sortir de la pauvreté, et à s’organiser : Booker T. Washington, George Washington Carver et W.E.B. Du Bois. La seconde partie nous emmène en pleine période des lois Jim Crow et des luttes pour les droits civiques, nous narrant dans le détail l’aventure de trois expériences coopératives Noires.

Un livre d’histoire et d’histoires tout à fait passionnant, et qui partage des expériences édifiantes pour des questionnements très contemporains. Une préface éclairante de Flaminia Paddeu, géographe, permet de faire le lien avec la situation en France.

L’AUTRICE

Professeure-chercheuse en études environnementales à l’université du Wisconsin, à Madison, Monica M. White est aussi présidente du conseil d’administration du Detroit Black Community Food Security Network (DBCFSN). Elle concentre ses recherches sur les organisations noires grassroots (citoyennes et locales) et leur histoire. En parallèle de son travail universitaire, elle dirige le HBCU Project, visant à faciliter le développement de centres d’agroécologie dans les universités étasuniennes historiquement noires.

LA PRÉFACIÈRE

Flaminia Paddeu, géographe, est maîtresse de conférences à l’université Sorbonne Paris Nord, chercheuse au laboratoire Pléiade, et membre junior de l’Institut universitaire de France. Ses recherches portent sur les enjeux sociospatiaux de l’écologie par le bas (agriculture urbaine, glanage, cueillette) dans les métropoles. Elle dispose d’une expérience d’enquête ethnographique sur les pratiques écologiques et de subsistance et leurs espaces associés dans les quartiers populaires en France (Grand Paris, Marseille) et aux États-Unis (Détroit, New York). Elle est membre fondatrice de la revue Urbanités. Elle a publié Sous les pavés, la terre. Agricultures urbaines et résistances dans les métropoles (Seuil, 2021).

•Un livre important qui vient combler de nombreuses lacunes historiques, s’agissant de l’histoire des Noirs et du racisme aux États-Unis.

•Une analyse fine des rapports entre justice sociale et agriculture, qui donne aussi des clés pour penser de nouvelles actions collectives.

•Un livre qui fait écho aux interrogations actuelles en France sur la justice alimentaire et l’agriculture urbaine.

« Un ouvrage qui arrive à point nommé et qui démontre de façon convaincante le pouvoir de la résistance agriculturelle des communautés africaines-américaines. »

Journal of African American History

« Monica White nous révèle des documents historiques importants et nous montre ce que nous avons su mais parfois oublié : que la terre à la fois nous nourrit et nous libère. »

Dara Cooper, de la National Black Food and Justice Alliance

ÉRIC VUILLARD

Une sortie honorable

Récit

Dans ce récit terrible de la guerre d’Indochine, Éric Vuillard dépeint un formidable enchevêtrement d’intérêts et ressuscite toute une galerie de personnages : des planteurs, des généraux français, leurs épouses, des hommes politiques, des banquiers, une inquiétante comédie humaine.

De quoi débattaient nos politiciens pendant la guerre d’Indochine ? Comment lire par-dessus leur épaule le menu du restaurant, entendre battre leur cœur ? Voulez-vous savoir comment, durant la bataille de Diên Biên Phu, un secrétaire d’État américain proposa sérieusement à notre ministre des Affaires étrangères de nous donner deux bombes atomiques pour régler la question ? Veut-on entendre notre héros national, le général de Lattre, apôtre du napalm, parler laborieusement anglais sur un plateau de télévision ? Peut-on préférer les conforts de la fiction aux vertiges de la réalité ?

Si la littérature a vocation à l’universel, elle devait raconter comment ce tout petit peuple, les Vietnamiens, a su vaincre deux des premières puissances du monde.

POINTS FORTS

► Habile et cinglant, ce récit brillant est tout à la fois un roman par sa force narrative et un document historique par sa précision.

► Un livre puissant à la langue remarquable sur la violence sociale, les systèmes de domination et l’absurdité de la concentration du pouvoir.

QUELQUES CHIFFRES

► Une sortie honorable : 72 500 ex. en édition courante (2022)

► L’ordre du jour : 510 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2021)

► La Guerre des pauvres : 64 000 ex. en édition courante (2019)

JANVIER 2025

Le récit tient autant dans le style, éclatant, que dans ce qu’il dénonce et l’on tangue, le lisant, entre l’émotion née de la beauté des phrases et la colère issue de ce qui nous est révélé. Thierry Guichard, Le Matricule des anges

Deux cents pages serrées comme des poings prêts à frapper. C’est cette éternelle guerre des puissants contre les faibles qu’Éric Vuillard met en scène dans chacun de ses livres, parfois avec emphase, toujours avec une colère froide, méthodique. C’est tout à son honneur. Élisabeth Philippe, L’Obs

L’AUTEUR

Écrivain et cinéaste né à Lyon en 1968, Éric Vuillard est notamment l’auteur chez Actes Sud de Tristesse de la terre (2014), 14 Juillet (2016), L’ordre du jour (2017), pour lequel il a reçu le prix Goncourt, et La Guerre des pauvres (2019).

Visuel provisoire

janvier 2025 - ÉRIC VUILLARD - Une

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.

RESSOURCES

• Vidéo d’Éric Vuillard : www.youtube.com/ watch?v=cFonsf1lUxk.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

TV : La p’tite librairie (France 2)

Mensuels Culture : Lire Magazine

Hebdos : Le Point

Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération – Le Monde – L’Obs

Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique) – Focus Vif

Presse Suisse : Le Temps

PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest

Visuel provisoire

JUSTINE AUGIER

Croire

Sur les pouvoirs de la littérature

Essai

À l’intersection du littéraire et du politique, un livre bref et fulgurant qui trouve sa place auprès de ceux d’Hannah Arendt et Joan Didion.

La littérature prend soin des rêves défaits et les attise, dans l’espoir que peut-être, d’une façon mystérieuse, ils puissent cheminer pour en embraser d’autres. Dans une époque prodigue en menaces et en sombres horizons, tandis qu’elle tourne autour d’un livre qui affirmerait la puissance du langage – la capacité des phrases à changer quelque chose au réel, par l’entremise de ceux qui lisent –, Justine Augier voit son projet d’écrire sur la littérature comme lieu de l’engagement entrer en collision avec la maladie et bientôt la mort de sa mère. Alors que la nature même de l’urgence mute, l’intime et l’universel se tressent dans un texte bouleversant de justesse et de clairvoyance. Qui choisit de croire à la force des mots, à la valeur sacrée de leur sens, à leur mise en acte – aux pouvoirs de la littérature. Jusqu’à faire de chaque lecteur un résistant.

JANVIER 2025

BABEL N° 1981

11 × 17,6 CM

144 PAGES

7,40 € ENV.

9782330200022

Les livres ne peuvent pas tout changer du réel et, cela, Justine Augier n’a pas la naïveté de croire le contraire. Mais ils dégagent deux puissances dont la perception déborde la raison : créer des liens par-delà la mort et prolonger le souvenir de quelqu’un comme le feraient les rayons diffractés d’une étoile.

Tiphaine Samoyault, Le Monde des livres

Voilà ce qu’est Croire. Un refuge qui “permet de continuer à vivre”, comme disait Romain Gary. Et un trait d’union. Entre les morts et les vivants ; entre les mots, ces super-héros de la consolation, et les chagrins inguérissables ; entre la France et la Syrie ; entre alam (“douleur”, en arabe) et amal (“espoir”), l’anagramme la plus belle et la plus mystérieuse du monde.

Marine de Tilly, Le Point

POINTS FORTS

u Un manifeste sur la force de la littérature en même temps qu’une magnifique déclaration d’amour à la mère.

u Un livre poétique et politique, de l’intime à l’universel, au pouvoir incroyablement consolateur.

ACTUALITÉS

u Personne morale, le nouveau livre de Justine Augier, est sorti au mois de septembre 2024, et risque de faire parler de lui.

QUELQUES CHIFFRES

u Croire : 7 500 ex. en édition courante (2023)

u De l’ardeur : 13 000 ex. (AS, 2017 + Babel, 2019)

L’AUTRICE

Justine Augier a notamment publié, chez Actes Sud, De l’ardeur (prix Renaudot essai, 2017), Par une espèce de miracle (2021) et Personne morale (2024). Croire a reçu le prix de l’Héroïne Madame Figaro en 2023.

PRIX DE L’HÉROÏNE MADAME FIGARO

CLARO La Maison indigène

Récit

Déambulation intime, géographique et immobile, La Maison indigène est l’histoire d’un récit familial qu’il faut reconstruire, par touches, avec la plus grande des précautions. En naît un texte à l’écriture sensible, pudique, essentiel.

POINTS FORTS

u Un récit peuplé de l’histoire littéraire et de la “grande” histoire encore marquée par l’ombre, qui sinue dans les rues d’Alger la Blanche, jusqu’au cœur de la Casbah.

u Un livre intime et personnel, qui touche au “vrai” de son auteur, et de ce qui a fait de lui un écrivain.

JANVIER 2025

BABEL N° 1979

11 × 17,6 CM

192 PAGES

7,90 € ENV.

Ce livre est, à sa façon, une visite : non seulement de la maison que fit bâtir, en 1930, l’architecte Léon Claro, grand-père de l’auteur, pour rendre hommage au style néomauresque lors du centenaire de l’Algérie française, mais également de tout un passé – intime, historique, littéraire, politique. Au cours de l’enquête sensible qu’il se décide à mener sur cette “Villa Claro” – ainsi qu’on l’appelait autrefois –, Claro apprend qu’elle a accueilli en 1933 un jeune homme de vingt ans, Albert Camus, lequel en ressortit littéralement ébloui et écrivit alors un de ses tout premiers textes : “La Maison mauresque”. Mais s’y sont également succédé Le Corbusier que Léon Claro convia à Alger en 1931, le poète Jean Sénac, ou le réalisateur Luchino Visconti. Chacun de ces visiteurs détiendra, à sa manière, une clé de la “Maison mauresque”. Ce livre force donc les serrures, pousse des portes. Dont une, inattendue, donnant sur une pièce que l’écrivain croyait vide : celle du père.

Consulter, en renonçant à modifier : c’est tout l’objet de l’écrivain dans ce livre déboussolant. Jusqu’à ce qu’enfin, ses fantômes confrontés, ses dettes littéraires et intimes réglées, dans le chaos d’une maison désormais moins ruine que chantier, il referme le deuxième cercle de ses limbes.

Zoé Courtois, Le Monde des livres

ACTUALITÉS

u Parution simultanée du nouveau livre de Claro, Des milliers de ronds dans l’eau.

QUELQUES CHIFFRES

u La Maison indigène : 3 500 ex. en édition courante (mars 2020 – publié à quelques jours du confinement)

L’AUTEUR

Né en 1962 à Paris, Claro est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages – romans, récits, essais, poésie – dont CosmoZ (Actes Sud, 2010), Tous les diamants du ciel (Actes Sud, 2012), L’Échec. Comment échouer mieux (Autrement, 2024) et Des milliers de ronds dans l’eau (Actes Sud, 2025). Il est également traducteur, notamment de William T. Vollmann, Thomas Pynchon et Alan Moore.

Visuel provisoire

HÉLÈNE FRAPPAT Trois femmes disparaissent

Récit

Une enquête à la cinéphilie joueuse sur trois actrices maudites de mère en fille, qui se révèle être un grand témoignage sur la violence que les hommes exercent sur les femmes qui font le cinéma.

JANVIER 2025

BABEL N° 1980

11 × 17,6 CM

192 PAGES

7,90 € ENV.

9782330200008

Disparaître est un drôle de verbe. On croit que c’est une action pourtant, parfois, des femmes sont activement disparues. Souvent par des hommes.

Ainsi de Tippi Hedren, punie pour avoir résisté au maître Alfred Hitchcock, qui sera évincée du grand Hollywood après avoir transcendé Les Oiseaux. Ainsi de Melanie Griffith, la fille de Tippi Hedren, dont le visage et le corps ont éclairé les années 1980 comme un astre, à qui l’on demandait régulièrement où elle avait disparu alors qu’elle continuait d’enchaîner les films. Ainsi, enfin, de Dakota Johnson, dernière de la lignée, qui incarne une jeune soumise face au mâle dominant dans Cinquante nuances de Grey, vu par des millions de spectateurs, dont personne ne connaît le nom.

Dans cette enquête ludique, Hélène Frappat interroge et décortique ces trois destins de femmes. Et signe un livre ardent sur la maltraitance cinématographique et patriarcale exercée sur le corps des femmes les plus coriaces.

Une enquête sidérante et vertigineuse. La détective ne néglige rien, cite les faits, les dates, les propos de Tippi Hedren, et mentionne en notes toutes les références, sans nuire à la virtuosité de son récit.

Monique Pétillon, Le Monde des livres

Hélène Frappat déroule les témoignages, les extraits d’entretiens, les Mémoires de Hedren, pioche dans sa vaste bibliothèque. C’est la non-fiction narrative à son meilleur degré.

Éric Loret, AOC

POINTS FORTS

u Un livre à l’ironie délicate sur l’effacement des femmes sous leur corps exploité par l’industrie du cinéma.

u Ce que la non-fiction narrative peut faire de mieux : Hélène Frappat se met en scène en Fantômette qui aurait revêtu l’imperméable de Colombo et enquête avec finesse, intelligence et émotion.

QUELQUES CHIFFRES

u Trois femmes disparaissent : 6 500 ex. en édition courante (2023)

u Le Gaslighting ou l’Art de faire taire les femmes (L’Observatoire) : 8 000 ex. GFK (2023)

L’AUTRICE

Diplômée de philosophie, romancière, critique de cinéma, Hélène Frappat a récemment publié Le Dernier Fleuve (2019), Le mont Fuji n’existe pas (2021), tous deux chez Actes Sud, ainsi que Le Gaslighting ou l’Art de faire taire les femmes (Éditions de l’Observatoire, 2023).

Visuel provisoire

PHILIPPE DE LA GENARDIÈRE Simples mortels

Roman

Au tournant du millénaire, la dislocation d’une famille ordinaire dans la débâcle de l’humanisme occidental.

RÉÉDITION

JANVIER 2025

BABEL N° 759

11 × 17,6 CM

432 PAGES

10,20 € ENV.

9782330200114 -:HSMDNA=WUUVVY:

Pour les deux enfants qu’ils ont faits, pour eux-mêmes peut-être, Flore et Joël rêvent encore, en ce début de millénaire, de “lendemains qui chantent”. Mais on dirait que partout, sur les écrans, ne s’agitent plus que les pantins d’une société sous perfusion, droguée au virtuel, repue d’illusions informatives. Eux sont vivants. Dans le béton de leur banlieue, dans les rues de Paris, ils se cherchent, s’empoignent, s’aiment et puis s’oublient, ils ne prêtent pas attention à la voix off qui, comme un contrepoint à leur aventure, fait entendre la sombre litanie des désastres accumulés par le siècle. De l’exaltation de la vie des simples mortels que nous sommes à la prophétie de son anéantissement annoncé, Philippe de la Genardière dresse ici, dans ses convulsions comme dans ses éblouissements, un somptueux tableau primitif de notre postmodernité.

POINTS FORTS

u Un grand roman sur la classe moyenne citadine de la fin des années 1990 qui dit avec violence et justesse ce que le quotidien de la fin du xxe siècle, coincé entre un travail aliénant et la prédominance des écrans, a fait aux hommes, à l’amour et à la cellule familiale.

u Face à l’écrasement dans nos sociétés de haine et de consommation, Philippe de la Genardière tente de retrouver la poésie d’un vol d’étourneaux au-dessus d’une cité de béton.

ACTUALITÉS

u Réédition à l’occasion de la parution du nouveau roman de Philippe de la Genardière, Les Adieux.

Ce roman est d’abord la chronique d’une famille dans une cité de banlieue proche de Paris, Alphaville – père, mère, fils, fille y composent un quatuor qui, peu à peu, se détruit. C’est aussi un magnifique récit des temps postmodernes, une évocation musicale et magistrale des utopies et des désillusions de la dernière décennie du xxe siècle.

Monique Pétillon, Le Monde des livres

L’AUTEUR

Né en 1949, Philippe de la Genardière est l’auteur d’une quinzaine de livres. Couronné pour l’ensemble de son œuvre par la SGDL, il a notamment publié chez Actes Sud Morbidezza (1994), Roma/Roman (2013) et Les Adieux (2025).

Visuel provisoire

JAVIER CERCAS

Le Château de Barbe-Bleue

Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon

Un thriller révolté et nerveux qui brosse le portrait d’une société gangrénée par les abus de pouvoir, la lâcheté et une violence indéfectible à l’encontre des femmes.

À la gare routière de Gandesa, Melchor Marín attend que sa fille descende du car en provenance de l’aéroport de Barcelone. Hanté par la mort de sa femme, il anime désormais la bibliothèque du village de Terra Alta. Pourtant, Cosette ne fait pas partie des passagers. La jeune fille, rongée par la colère, entend couper les ponts avec son père, du moins provisoirement, et prolonger son séjour aux Baléares. Mais le lourd silence qui s’installe entre eux ne tarde pas à inquiéter l’ancien policier.

Sa fille est en danger, retenue prisonnière dans la villa d’un multimillionnaire suédois, réputé pour fournir à ses amis une large palette de “chair fraîche”. À Melchor d’investir le Château de Barbe-Bleue pour tenter de faire tomber tout le réseau de prédateurs.

POINTS FORTS

► Cercas clôt brillamment sa trilogie policière avec un polar qui revisite l’affaire Epstein.

► D’une phrase de grande ampleur, l’auteur des Soldats de Salamine pousse un véritable cri de colère, de rage, face à la violence faite aux femmes et à son impunité.

ACTUALITÉS

► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

► Remise en vente des deux premiers volumes de la trilogie : Terra Alta et Indépendance.

QUELQUES CHIFFRES

► Le Château de Barbe-Bleue : 12 000 ex. en édition courante (2023)

► Terra Alta : 51 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

► Indépendance : 26 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

Javier Cercas s’interroge, une fois encore, sur le statut du “héros”, sur la justice et ses limites, la haine, la vengeance. Construit comme un polar, son roman est plus que cela : c’est un cri de colère, de rage, face à la violence faite aux femmes, les siennes et toutes les autres. Bruno Corty, Le Figaro littéraire

Le propos n’incite guère à la rigolade, mais Javier Cercas a trop de métier, de panache et d’humour pour sombrer dans les affres du “roman à message”. Alain Léauthier, Marianne

► Les Soldats de Salamine : 75 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2004)

L’AUTEUR

Javier Cercas est né à Cáceres. Ses romans, traduits dans plus d’une trentaine de langues, ont connu un large succès international et lui ont valu de nombreuses récompenses, notamment le prix Planeta 2019 pour Terra Alta, publié par Actes Sud en 2021, suivi d’Indépendance en 2022.

janvier 2025 - JAVIER CERCAS - Le Château de

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Posts sur les réseaux sociaux et remise en avant de la trilogie Terra Alta.

• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.

AFFICHAGE

• Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Presse féminine : Avantages – Cosmopolitan – Biba

Mensuels Culture : Lire Magazine

Hebdos : Le Point

Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération – Le Monde

Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique)

Presse Suisse : Le Temps

PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest…

Web : Télérama.fr

JAVIER CERCAS– Lot de 50 signets

Office : 02/01/2025

9782330201555

Format : 6 x 21 cm

Visuel provisoire - RECTO

Visuel provisoire

JANVIER 2025

BABEL No 1978

11 × 17,6 C

FERNANDO ARAMBURU

Oiseaux de passage

Roman traduit de l’espagnol par Claude Bleton

Un livre grinçant sous lequel point une ode savoureuse à ce qui fait le sel de la vie : l’amour, l’amitié, la liberté ; seuls viatiques pour affronter l’extravagant chaos du monde.

Un professeur de philosophie madrilène, à la misanthropie aussi féroce que joyeuse et au stoïcisme chancelant, décide de mettre fin à ses jours au terme d’une année qu’il passera à confirmer ce choix. Il entend ainsi simplement cesser de prendre part à cette comédie tragique qu’est la vie. Avec une lucidité quasi paranoïaque, il consigne pendant trois cent soixante-cinq jours les faits saillants de son existence, donnant à voir les rêves débridés et les petites misères d’un homme un peu dépassé par la marche du monde. Et pour l’accompagner tout au long de ce dernier tour de piste, il s’est entouré d’un vieil ami caustique, d’une dulcinée un peu défraîchie ou encore de la douce poupée Tina au latex si accueillant.

Armé de sa mauvaise foi inébranlable, il va ainsi explorer bien des questions que pose notre société d’aujourd’hui, post-patriarcale, souvent un peu trop bien-pensante et politiquement convulsée.

POINTS FORTS

► Une plume magistrale, lucide et désenchantée, trempée dans l’humour, souvent noir, toujours caustique.

► De l’intime à l’universel, Fernando Aramburu traque les petits et les grands travers de nos sociétés contemporaines.

► Un roman qu’on picore, qui nous accompagne et qu’on prend plaisir à garder jamais loin, à nos côtés pendant des semaines, qui devient familier.

ACTUALITÉS

► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

QUELQUES CHIFFRES

► Oiseaux de passage : 4 500 ex. en édition courante (2023)

► Patria : 52 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2020)

Aramburu a merveilleusement réussi son pari. Il a écrit un roman méticuleux et flamboyant. Serge Raffy, L’Obs

Difficile de ne pas sourire en lisant ces lignes fatalistes résumant une histoire faite de petits drames sans gravité qui prennent une dimension exacerbée quand on décide de les regarder sous un jour sombre. II y a quelque chose d’un Houellebecq dans cette lamentation sur soi doublée d’un regard désabusé sur le monde. Gladys Marivat, Lire / Le Magazine littéraire

L’AUTEUR

Fernando Aramburu est né à San Sebastián en 1959 et réside en Allemagne depuis 1985. Il est l’auteur de plusieurs récits et romans. Patria (Actes Sud, 2018) a notamment reçu en Espagne le prix national de Littérature et le prix de la Critique et a conquis plus de deux millions de lecteurs dans le monde.

ENRIQUE VILA-MATAS

Montevideo

Roman traduit de l’espagnol par André Gabastou

Ode à la littérature et hommage généreux à ses pairs, le roman d’Enrique Vila-Matas nous entraîne dans un joyeux dédale fait de chausse-trapes et de portes dérobées et pose la grande question de toute une vie : la fiction est-elle plus forte que la réalité ?

POINTS FORTS

u Enrique Vila-Matas poursuit, avec ce nouveau roman, la construction d’une œuvre incroyable, destinée aux amoureux de la littérature, avec pour figure centrale celle de l’écrivain.

Un narrateur en proie aux affres du doute, celui-là même qui se jetait dans les pas d’Hemingway dans Paris ne finit jamais, devient le jouet consentant d’une mutation aussi personnelle que littéraire. De Cascais à Reykjavik et de Saint-Gall à Bogotá, il se prend à traquer portes fantômes et chambres contiguës en interrogeant l’essence de l’écriture, dans le but insensé de percer le mystère de ces faits anodins qui soudain exposent toute l’ambiguïté du monde.

De divagation en digression, le lecteur est happé, ébloui par la sagacité du propos, la générosité de l’auteur envers ses pairs, la finesse de son humour et l’autodérision à toute épreuve de cet immense écrivain qui compose, livre après livre, la biographie de son style.

u Montevideo ne fait pas exception : c’est un roman joueur et drôle sur le sentiment très sérieux de l’incomplétude et de l’inachevé.

ACTUALITÉS

u L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

JANVIER 2025

BABEL N° 1977

11 × 17,6 CM

272 PAGES

8,40 € ENV.

9782330200039

Livre plein de portes, Montevideo n’est pas un roman à intrigue, mais c’est un roman à mystère. […] Cocasse, féroce, un peu allumé, c’est une dérive urbaine à Paris, Bogotá, Cascais, Barcelone et Montevideo, avec une étape à Bâle, pour saluer la tombe d’Érasme, resté depuis cinq siècles l’Européen le plus moderne. Le facétieux Vila-Matas se permet tout, ou à peu près, dans ce livre.

Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire

L’AUTEUR

Né à Barcelone en 1948, Enrique Vila-Matas est l’auteur de nombreux romans auréolés de prestigieuses récompenses. Il a notamment reçu le Médicis étranger pour Le Mal de Montano, ainsi que le prix Formentor et le prix Ulysse pour l’ensemble de son œuvre. Chez Actes Sud, sont également disponibles Paris ne finit jamais, Bartleby et compagnie et Cette brume insensée.

Visuel

Miklós Mészöly

LE PARDON

Traduit du hongrois par Fanny Normand

112 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-36624-983-5

Quelque part, dans une petite ville de Hongrie, un homme, qui exerce la profession de greffier au tribunal de sa ville, vit aux côtés de ses trois enfants, de sa femme et de la sœur de celle-ci, de son père et d’une grand-tante un peu fantasque. Chacun est absorbé par l’objet de sa fascination : le vieux père ne rate aucun bulletin météo européen, pour garder trace des précipitations qui abreuvent le continent, l’épouse réalise des tableaux à partir d’une technique bien particulière, tandis que le greffier ne peut se sortir de la tête le compte-rendu de certains procès. Jusqu’à ce que, à Noël, un peu ivre, il prenne la sœur de sa femme pour la sienne...

Dans ce petit livre, le silence joue le même rôle que la parole : il est infiniment riche de sens. La concision, la rigueur, l’élégance et la précision de la prose de Miklós Mészöly sont légendaires en Hongrie et son œuvre a ouvert la voie à de nombreux auteurs des générations suivantes, à l’image de László Krasznahorkai, qui fait partie de ses admirateurs. Le Pardon, traduit pour la première fois en français, est l’un de ses chefs-d’œuvre.

L’AUTEUR

Né en 1921, à Szekszárd, petite ville du sud de la Hongrie, Miklós Mészöly est l’un des plus importants écrivains hongrois de l’après-guerre. Diplômé en droit et en sciences politiques, il servira un an pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de déserter et d’être fait prisonnier en Serbie. Après avoir exercé divers métiers (inspecteur d’usine, journaliste radio, rédacteur en chef dans un journal), il commence à publier ses écrits à la fin des années 1940 et travaille au début des années 1950 au théâtre de marionnettes de Budapest. Auteur d’une cinquantaine des livres, dont plusieurs ont été traduits en français (Mort d’un athlète, Saul ou la porte des brebis au Seuil et Variations désenchantées chez Phébus), il meurt à Budapest en 2001. Dezső Kosztolányi, Gyula Krúdy, Frigyes Karinthy ou encore István Örkény, les éditions Cambourakis continuent de faire découvrir les œuvres méconnues du patrimoine littéraire hongrois.

• Traduction, pour la première fois en français, de ce petit chef-d’œuvre, un roman tout aussi virtuose que mystérieux.

•Un ouvrage qui vient enrichir le catalogue de littérature hongroise des éditions Cambourakis.

Jamaïca Kincaid ANNIE JOHN

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Dominique Letellier

160 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-36624-978-1

Littéralement adorée par sa mère, qu’elle vénère tout autant, Annie a vécu une enfance idyllique. Mais à dix ans, sa confrontation avec la mort et ses rituels amorce son entrée dans l’adolescence, qui lui semble assez mystérieuse. Peu de temps après, à l’école, outre les premiers émois de la puberté auxquels elle est confrontée, elle se met à contester toute forme d’autorité. Elle commence également à remettre en question les présupposés culturels de son île, indépendante du Royaume-Uni depuis 1981 mais où l’enseignement de l’histoire des Caraïbes tend encore à adopter le point de vue impérialiste sans jamais mentionner l’esclavage qui traverse pourtant l’histoire de la plupart des familles vivant à Antigua. Surtout, sa mère la voyant grandir et devenir une jeune femme tend à prendre ses distances avec elle, à tel point qu’Annie la voit désormais comme une adversaire.

Aussi, vers 17 ans, Annie décide-t-elle de quitter Antiga et sa famille… Premier roman de Jamaïca Kincaid, très inspiré de sa propre jeunesse, Annie John est devenu un classique dans le genre du passage à l’âge adulte. Il offre le portrait saisissant et d’une grande justesse d’une jeune fille confrontée à de nombreux bouleversements.

« Tellement touchant et familier que cela pourrait être l’histoire de chacun d’entre nous... et c’est exactement la force de ce livre, sa sagesse, sa vérité. »

The New York Times Book Review

L’AUTRICE

Née Elaine Potter Richardson en 1949, Jamaïca Kincaid a grandi sur l’île d’Antigua. Elle a entretenu une relation assez exclusive avec sa mère jusqu’à la naissance de ses frères, quand elle a eu 9 ans. À 16 ans, elle quitte l’école pour subvenir aux besoins de sa famille. L’année suivante, sa mère l’envoie à New York comme jeune fille au pair. Elle coupe alors les liens avec sa famille pendant plus de 20 ans. Elle parvient à reprendre des études et change de nom en 1973, lorsque ses premiers textes sont publiés en revue, car sa famille réprouvait ses ambitions d’écrivain. Traduite dans le monde entier, elle est l’autrice de cinq romans, de nouvelles et d’essais, dont Mon frère, prix Femina étranger en 2000. Elle vit dans le Vermont et enseigne à Harvard.

• Réédition du 1er roman d’une autrice saluée à travers le monde et lauréate du prix Femina étranger en 2000, qui sera suivie de la réédition de deux autres titres.

•Le portrait saisissant et émouvant d’une jeune fille rebelle, mais aussi rusée et naïve, doublé de celui, sensoriel, de l’île des Caraïbes où elle a grandi dans un contexte postcolonial.

•Un roman sur le passage à l’âge adulte et les relations mère-fille d’une grande justesse et sensibilité, qui a acquis le statut de classique comparable à L’Attrape-cœurs de Salinger aux USA.

« Cette histoire classique de l’entrée d’une jeune fille dans l’adolescence est tellement éclairée au néon qu’elle revêt une étincelante étrangeté. » Los Angeles Times

Collection « Payot Libertés »

Colette MOI, C’EST MON CORPS QUI PENSE

Une célébration de la liberté, des sensations et de l’écriture féminine.

LE LIVRE

Ce recueil unique balaie toute l’œuvre de Colette, y compris ses interventions dans la presse, et propose un choix de textes au féminin sur le corps, l’amour et la sexualité, mais aussi la gymnastique, la gourmandise, le courage de vivre seule, etc. Comme elle l’écrit,

L’AUTRICE

2 janvier 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

.

« Soyez sûrs qu’une longue patience, que des chagrins jalousement cachés ont formé, affiné, durci cette femme dont on s’écrie : “Elle est en acier !”. Elle est en “femme”, simplement – et cela suffit. »

POINTS FORTS

• Entrée dans le domaine public.

• Un recueil uniquement disponible chez Payot.

• Pour mémoire : la Maison de Colette se trouve dans son village natal de Saint-Sauveur-en-Puisaye (Yonne) ; voir aussi la Bretagne (Roz-ven) ; le Midi ; Paris…

LE PUR ET L’IMPUR

« On s’apercevra peut-être un jour que c’est là mon meilleur livre. »

LE LIVRE

Colette tenait énormément à cet ouvrage de 1932 qu’elle réécrivit complètement en 1941, à 69 ans, et qui est à placer pour certains spécialistes au même rang que Sido et La Naissance du jour. Pionnière de l’autofiction, elle offre ici une enquête sur les femmes, le plaisir et les hommes, où l’on croise la femme cougar, le don Juan,

le gay, la lesbienne, celles qui se travestissent ou revendiquent une identité masculine, et des thèmes comme le fait de mentir sur sa jouissance, la jalousie, le triolisme, etc. Refusant tout jugement, Colette laisse s’exprimer la fluidité des identités et des goûts et démontre, à l’instar d’une Flora Tristan, un féminisme pragmatique, un féminisme du quotidien.

POINTS FORTS

• Entrée dans le domaine public.

• Un titre important et peu connu.

• Une thématique actuelle.

2 janvier 2025

11  ×  17 cm

150 pages 7,50 €

ISBN :

Le fanal bleu

« Je n’ai plus la maison, la cinquantaine est loin… Il me reste l’avidité. C’est la seule force qui ne se fasse pas humble avec le temps. » L’ultime autoportrait de Colette.

LE LIVRE

Le fanal bleu, publié en mai 1949, est le dernier livre de Colette. Un texte auquel elle a d’abord songé sous forme de journal. Mais, comme elle n’aime pas les contraintes de la chronologie, elle y renonce. Il est plutôt constitué d’une suite de libres évocations de lieux (les bois de son enfance, Paris, les jardins du Palais-Royal, le

L’AUTRICE

Beaujolais, Grasse), de moments forts, d’amis chers (Marguerite Moreno, Jean Cocteau ou encore Jean Marais). Immobilisée par l’âge et la maladie, elle ne cesse pas d’être passionnée par le monde – et en maîtrise d’une écriture toujours aussi précise, sensuelle, irrésistible.

POINTS FORTS

• Préface de l’académicienne Chantal Thomas, grande lectrice de Colette, qui lui a consacré un joli portrait dans Le Monde cet été.

• Un texte d’une rare vitalité par une femme diminuée physiquement et rongée par la douleur.

• La jeune génération féministe : un nouveau lectorat qui plébiscite cette autrice pour sa liberté.

8 janvier 2025

11  ×  17 cm 160 pages 8,00 €

ISBN :

Lorsque Colette (1873-1954), âgée de soixante-quinze ans, commence l’écriture du Fanal bleu, il n’est plus question pour elle de courir. Marcher, bouger même lui est douloureux et de plus en plus difficile. Immobilisée par une arthrite de la hanche, elle ne quitte plus guère son logement du Palais-Royal ni son « radeau travail » comme elle nomme son lit.

ÉGALEMENT

Préface de Chantal Thomas.

Préface de Cécile Guilbert.

BALZAC

Un inconnu

Un épisode sous la Terreur

Le très pieux Charles-Henri Sanson a-t-il eu des remords après l’exécution de Louis XVI ?

LE LIVRE

Au lendemain de l’exécution de Louis XVI, par une nuit de neige et de brouillard dans un Paris désert tétanisé par la Terreur, un homme entreprend la filature d’une vieille dame qui le mène dans un quartier excentré et misérable…

Ainsi débute Un épisode sous la Terreur, œuvre écrite en 1829 par Balzac et publiée d’abord

L’AUTEUR

sans sa signature. Narrant la rencontre secrète d’un trio de religieux réfractaires qui se cachent pour sauver leur vie, avec cet inconnu venu réclamer une messe expiatoire en mémoire de l’âme du roi, cette courte nouvelle épurée à l’extrême captive par son mystère et son suspense.

POINTS FORTS

• Un dénouement surprenant, qui rend à l’Histoire de la Révolution un fait non attesté mais possible : les remords du bourreau Charles-Henri Sanson (exécuteur de Louis XVI).

• Un récit aussi mystérieux que méconnu, qui explore la psyché d’un bourreau.

• Texte tiré des Scènes de la vie politique.

22 janvier 2025

11  ×  17 cm 96 pages 7,00 €

ISBN :

Balzac (1799-1850) a toujours rêvé de peser sur les affaires publiques. Il n’est donc pas surprenant de trouver dans La Comédie humaine des Scènes de la vie politique. On y voit défiler les fantoches et les scélérats. L’auteur dévoile la face cachée du pouvoir : partout, le cynisme, l’intrigue, la toute-puissance des intérêts ; et les tourments des honnêtes gens.

ÉGALEMENT

Rivages poche

Littérature étrangère

Traduit de l’anglais (Irlande) par Carine Chichereau

JOSEPH O’CONNOR

Dans la maison de mon Père

« Un formidable thriller historique, une évocation hallucinée de l’un des moments les plus controversés de l’histoire de l’Église romaine », François Angelier, Le Monde

LE LIVRE

Septembre 1943 : les forces allemandes occupent Rome. Le chef de la Gestapo, Paul Hauptmann, fait régner la terreur. Mais il craint la colère d’Adolf Hitler devant le nombre croissant de prisonniers qui s’échappent des camps à travers l’Italie. La rumeur parle d’un réseau lié au plus petit État du monde…

Hugh O’Flaherty, prêtre irlandais attaché au Vatican, mû par l’empathie et la bonté, a en effet rassemblé un groupe hétéroclite et rocambolesque d’individus qui, ensemble,

L’AUTEUR

8 janvier 2025

11  ×  17 cm

432 pages 10,00 €

ISBN :

font résistance. Afin de brouiller les pistes, ils forment une chorale et se réunissent autour de partitions singulières… Lorsque la menace nazie se rapproche, O’Flaherty conçoit la mission de tous les dangers pour la nuit de Noël 1943. Il y a des imprévus, des ratés, il faut prendre des risques insensés, et sous la plume vive de Joseph O’Connor, l’histoire réinventée est haletante, truculente et poignante.

POINTS FORTS

• Inspiré de l’histoire vraie de Hugh O’Flaherty, le prêtre irlandais qui a défié les nazis. Un homme fascinant, érudit, amateur de golf, champion de boxe et motard invétéré, qui a sauvé environ 5000 juifs et soldats alliés.

• Ici tout est vrai et tout est fiction. O’Connor maîtrise parfaitement l’équilibre entre l’improbabilité des faits réels et les exigences romanesques. Parfait pour les amateurs de romans historiques.

• Un texte palpitant, très rythmé. Décrit dans la presse anglo-saxonne comme le perfect literary page-turner, un thriller littéraire de premier ordre, selon The Guardian : « L’incarnation de Hugh O’Flaherty, l’Oskar Schindler irlandais, est sublime. »

• La parution en GF de Dans la maison de mon Père en janvier 2024 a confirmé le retour au succès en presse et en librairie de Joseph O’Connor, entamé chez Rivages avec Le Bal des ombres.

ACTUALITÉ

• The Ghosts of Rome, deuxième volet de la trilogie intitulée « The Escape Line », paraîtra en janvier 2025 en Angleterre, et en janvier 2026 chez Rivages.

QUELQUES CHIFFRES

• Le Bal des ombres, Cumul GF + poche sur Mistral : 8425 ex.

• Dans la maison de mon Père, GF : 8465 ex.

ON EN PARLE

Joseph O’Connor est né en 1963 à Dublin. Découvert en France avec le recueil de nouvelles Les Bons Chrétiens (Libretto, 2010), il est l’auteur d’une œuvre traduite dans le monde entier qui compte plusieurs romans comme Redemption Falls (2007), Maintenant ou jamais (2016), Le Bal des ombres (2020). Avec Roddy Doyle et Colm Tóibín, il est considéré comme l’un des écrivains irlandais les plus importants de sa génération.

• « Prosateur au souffle romanesque, Joseph O’Connor réinvente la veine historique en y mêlant suspense et réflexions contemporaines », Sean James Rose, Livres Hebdo

• « L’histoire est prenante, des âmes nobles éprises de panache, l’aventure pourrait sortir de l’imagination d’Alexandre Dumas : intrigues romaines avec soutanes irlandaises et gestes héroïques, le combo est résolument gagnant », Le Canard enchaîné

• « Mêlant histoire et fiction, Joseph O’Connor signe un polar historique à plusieurs voix. Ardent et palpitant », VSD

• « Différentes voix enrichissent cette fresque dense et rocambolesque qui nous tient en haleine jusqu’au bout », Notre temps

• « Un roman qui se joue des règles et des attentes, impertinent comme le sont ses personnages, fiers et impétueux », Librairie Au vent des mots, Lorient.

Traduit de l’anglais (Australie) par Mathilde Bach.

Sarah Schmidt

LES SŒURS DE FALL RIVER

Impitoyable plongée au cœur d’un foyer sans amour, ce roman fascinant et hypnotique réinvente l’un des crimes les plus célèbres d’Amérique.

LE LIVRE

« J’ai regardé Père. Touché sa main en sang… »

Le 4 août 1892 à Fall River (Massachusetts), Lizzie Borden découvre son père et sa belle-mère massacrés à coups de hache dans la maison familiale. De ce fait divers réel qui passionne l’Amérique depuis plus d’un siècle, Sarah Schmidt a fait un roman fascinant, best-seller en Australie et en Angleterre. Car c’est bien la voie de la fiction, de l’émotion et non de l’enquête journalistique qu’a choisie l’écrivaine : elle plonge dans les secrets inavouables d’une famille, mettant à nu l’étrange relation des

L’AUTRICE

8 janvier 2025

11  ×  17 cm

448 pages 10,00 €

ISBN :

POINTS FORTS

filles Borden, entre tendresse et haine. Tour à tour, chaque protagoniste livre sa version du drame : Lizzie, la cadette, Emma, la sœur ainée, Bridget, la domestique, et Benjamin, un témoin capital.

Un roman au charme vénéneux qui manie le suspens et la précision psychologique avec brio, s’inspirant autant de Daphné du Maurier que de Stephen King, deux maîtres du roman populaire de qualité.

• Un crime fascinant qui a défrayé la chronique au XIXe siècle en Amérique, passionnant la presse et les foules. Il a inspiré des dizaines de livres, de documentaires (visibles sur Youtube), de chansons, une adaptation série avec Christina Ricci sous le titre Lizzie Borden a-t-elle tué ses parents ?… La maison des Borden est devenue un musée très prisé des touristes.

• Charme du livre qui mélange reconstitution, précision psychologique, suspens de l’enquête, crime mythique, histoire de famille et problématique féministe : comment s’émanciper d’une famille où les femmes n’ont pas le droit d’exister individuellement ?

• Plusieurs semaines dans la liste des best-sellers en Australie et en Angleterre. Traduit en Allemagne, en Hollande et en Italie.

ACTUALITÉ

• Parution en mai 2025 de Le bleu est la couleur la plus rare, le nouveau roman de Sarah Schmidt.

Sarah Schmidt est née en Australie et vit à Melbourne, où elle travaille dans une bibliothèque. C’est en découvrant par hasard un livre sur l’affaire Borden chez un bouquiniste qu’elle a eu l’idée d’écrire un roman sur cette célèbre histoire. Elle a depuis confirmé son talent avec son poignant deuxième roman, The Blue Hour, dont la traduction paraîtra chez Rivages au printemps 2025.

ON EN PARLE

• « Terrible et envoûtant, le conte cruel de la famille Borden vous hantera longtemps », Paula Hawkins

• « Les ombres de la maison Borden ne quitteront pas le lecteur de sitôt. Les figures qui s’y glissent sont obsédantes et terribles. Et Sarah Schmidt est une sacrée débutante ! » La Cause littéraire

• « En donnant la parole à Lizzie, à sa sœur aînée, Emma, à Bridget, la domestique, et à Benjamin, un vagabond, Sarah Schmidt nous fait entrer au cœur même de la scène de crime », Laurence Caracalla, Le Figaro littéraire

ROMAN

BABEL N° 1875

11 × 17,6 CM

416 PAGES

PRIX

10,40 €

MISE EN VENTE

JANVIER 2025

978-2-330-17648-8

-:HSMDNA=V\[Y]]:

JAVIER CERCAS Terra Alta

Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon

Sur des terres catalanes qui portent encore les stigmates de la bataille de l’Èbre, Terra Alta est secouée par un affreux fait divers : on a retrouvé, sans vie et déchiquetés, les corps des époux Adell, riches nonagénaires qui emploient la plupart des habitants du coin. La petite commune abrite sans le savoir un policier qui s’est montré héroïque lors des attentats islamistes de Barcelone et Cambrils, et c’est lui, Melchor, qui va diriger l’enquête. Laquelle promet d’être ardue, sans traces d’effraction, sans indices probants. Or l’énigme première – qui est l’assassin ? – va se doubler d’une question plus profonde : qui est le policier ?

Car avant de couler des jours heureux dans cette paisible bourgade, le policier converti en justicier obsessionnel eut une vie bien plus sombre. C’est la lecture fortuite des Misérables de Victor Hugo qui est venue bouleverser son destin. Il aurait pu être Jean Valjean… s’il ne s’était pas changé en Javert. À Terra Alta, plus qu’ailleurs, bien des secrets plongent leurs racines dans la guerre.

Et, pour résoudre l’affaire qui lui est confiée, Melchor doit avoir conscience que l’amour de la justice absolue peut s’avérer la plus absolue des injustices…

“C’est intense et insondable. Cela se dévore – tenaillant tout au long de la lecture avant que de hanter, sans doute à jamais, une fois terminé. Prodigieux roman policier métaphysique, spirituel et poétique, Terra Alta offre à Javier Cercas de transformer la boue en or, tel un alchimiste si sûr de son art qu’il n’en laisse rien paraître. […] Aussi populaire que sophistiqué, simultanément lisible et luxuriant, à la fois réflexion sur le rôle de la littérature et usage palpitant de l’écriture.”

Antoine Perraud, La Croix

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION EN BABEL DU DERNIER TOME DE LA TRILOGIE

L’AUTEUR

Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres. Ses romans, traduits dans une trentaine de langues, ont tous connu un large succès international et lui ont valu de nombreux prix. Toute son œuvre est parue chez Actes Sud.

À NOTER

u Avec la trilogie consacrée à Melchor, Javier Cercas se joue plus que jamais de tous les genres, du roman noir au mélodrame, pour écrire un grand roman de vengeance et de rédemption

u L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud

u Terra Alta : 51 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

u Indépendance : 26 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

u Le Château de Barbe-Bleue : 12 000 ex. en édition courante (2023)

JAVIER CERCAS

Indépendance

Roman traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujičić et Karine Louesdon

“Ce que j’ai appris, c’est que les romans ne servent à rien. Ils ne racontent même pas les choses telles qu’elles sont mais comment elles auraient pu être, ou comment nous aimerions qu’elles soient. Et c’est comme ça qu’ils nous sauvent la vie.”

Melchor quitte provisoirement sa Terra Alta d’adoption pour venir prêter main-forte aux services de police de Barcelone dans une affaire de tentative d’extorsion de fonds basée sur l’existence présumée d’une sextape. L’enquête doit être menée avec célérité et discrétion car la victime est la maire de la ville. D’autant qu’il apparait évident que ce chantage est le fruit d’une manœuvre politique.

L’inspecteur plonge alors dans l’univers de la haute bourgeoisie catalane, ces âmes si bien nées au-dessus des lois. Et son indéfectible intégrité va être mise à rude épreuve au contact des rouages du pouvoir, là où règnent le cynisme, l’ambition décomplexée et l’arrogance des nantis.

Indépendance est un roman furieux qui brosse un portrait sans fard des élites politiques et économiques barcelonaises et vient épingler un mouvement souverainiste qui, en guise d’indépendance, entendrait surtout préserver celle de sa caste.

REMISE EN VENTE À

DE LA PARUTION EN BABEL DU DERNIER TOME DE LA TRILOGIE

POINTS FORTS

► Un roman engagé contre le repli identitaire et le populisme mené au rythme haletant d’un polar.

► Un livre politique et philosophique sur l’indépendance de l’être humain au xxie siècle.

► Un magnifique plaidoyer pour les livres et la littérature.

ACTUALITÉS

► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

QUELQUES CHIFFRES

► Indépendance : 26 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

► Terra Alta : 51 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

JANVIER 2025

BABEL No 1926

11 × 17,6 C

Un polar plus que féroce, plausible sur la dégénérescence politique en Catalogne. Un livre absolument ébouriffant. Un livre haletant qu’on lit en quelques nuits ou quelques journées. Elisabeth Quin, 28 minutes, Arte

Labyrinthe fictionnel, roman hargneux, haletant, peuplé d’innocents détestables et de coupables fracassés, Indépendance est aussi, et avant tout, le récit d’une descente dans les bas-fonds de la bourgeoisie catalane. Fabrice Colin, Lire / Le Magazine littéraire

► Le Château de Barbe-Bleue : 12 000 ex. en édition courante (2023)

L’AUTEUR

Javier Cercas est né en 1962 à Cáceres. Ses romans, publiés en France chez Actes Sud, lui ont valu de nombreuses récompenses, notamment le prix Planeta 2019 pour Terra Alta, premier volume de cette trilogie, clôturée en 2023 par Le Château de Barbe-Bleue.

Ann PATCHETT

Orange amère

Pour échapper, le temps d’un dimanche, à sa propre famille, Albert s’incruste au baptême de Franny, la fille d’un vague collègue, et succombe à la beauté renversante de sa mère, Beverly. Quelques années plus tard, Albert et Beverly se marient. Chaque été, leurs enfants se retrouvent tous chez eux, en Virginie, formant une petite tribu avide de liberté, prête à tout pour tromper l’ennui. Mais un drame fait voler en éclats le rythme et les liens de cette fratrie recomposée. Un roman somptueux qui accompagne sur cinq décennies des personnages lumineux, extraordinairement attachants.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE UN ÉTÉ À SOI

2 JANVIER 2025

11 CM X 17.6 CM

416 PAGES

10,2  €

978-2-330-14323-7

L’AUTEUR

Ann Patchett vit à Nashville, dans le Tennesse. Elle est l’auteur de plusieurs romans, dont Bel Canto (Rivages, 2002), qui lui a valu le PEN/Faulkner Award, Dans la course (Jacqueline Chambon, 2010), Anatomie de la stupeur (Jacqueline Chambon, 2014 ; Babel n°1590) et Orange amère (Actes Sud, 2019 ; Babel n°1724). En 2011, elle a ouvert une librairie à Nashville – Parnassus Books – après que la dernière enseigne de la ville a fermé, pour ne pas vivre dans une ville sans librairie.

Ann PATCHETT La Maison des Hollandais

Danny et Maeve, un frère et une sœur unis par un amour indéfectible, ne cessent de revenir devant leur ancienne demeure se heurter aux vitres d’un passé douloureux.

Cette imposante Maison hollandaise, écrin des joies et des peines de leur enfance, source de leurs malheurs, les attire comme un aimant. À travers le destin de ces deux quasi-orphelins, Ann Patchett, en déchiffreuse éclairée de l’âme humaine, signe un roman pénétrant sur l’abandon, le pardon, les liens filiaux et le rapport que chacun d’entre nous entretient avec le passé.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE UN ÉTÉ À SOI

2 JANVIER 2025

11 CM X 17.6 CM

416 PAGES

10,4  €

978-2-330-17436-1

L’AUTEUR

Ann Patchett vit à Nashville, dans le Tennesse. Elle est l’auteur de plusieurs romans, dont Bel Canto (Rivages, 2002), qui lui a valu le PEN/Faulkner Award, Dans la course (Jacqueline Chambon, 2010), Anatomie de la stupeur (Jacqueline Chambon, 2014 ; Babel n°1590) et Orange amère (Actes Sud, 2019 ; Babel n°1724). En 2011, elle a ouvert une librairie à Nashville – Parnassus Books – après que la dernière enseigne de la ville a fermé, pour ne pas vivre dans une ville sans librairie.

noir BABEL

KARIN SMIRNOFF

La Fille dans les serres de l’aigle

Millénium 7

Roman traduit du suédois par Hege Roel-Rousson

En reprenant les rênes de la saga aux millions de lecteurs, Karin Smirnoff signe un thriller palpitant et d’une actualité brûlante avec en toile de fond les conflits mal assumés des pays nordiques à l’heure de la transition écologique.

Nouvel eldorado de l’énergie verte, le Nord de la Suède attire des entreprises avides de gains et des bandes criminelles pressées de s’enrichir. C’est pour un autre motif que Lisbeth Salander est là : sa nièce Svala (la fille de son détestable demi-frère) vit à Gasskas, seule et désormais livrée à elle-même depuis que sa mère a disparu.

Mikael Blomkvist, lui, vient y célébrer le mariage de sa fille. Mais il ignore que l’homme qu’elle épouse est un édile municipal à l’ambition démesurée, aux fréquentations dangereuses et aux pratiques des plus illégales.

Quand les forces du mal se déchaînent, Blomkvist et Salander sont pris dans la tourmente, unis comme aux premiers jours de Millénium…

POINTS FORTS

► Un vrai thriller politique, à la fois violent, haletant et riche en drames familiaux.

► Une Lisbeth Salander, personnage précurseur d’héroïne incroyable et atypique, pour la première fois écrite par une femme connue pour ses engagements féministes.

► Atmosphère étrange, personnages au passé indicible, tout est là comme au premier jour.

ACTUALITÉS

► Millénium a été élu “meilleur polar des vingt dernières années” par les lecteurs de Babelio.

QUELQUES CHIFFRES

► La Fille dans les serres de l’aigle : 115 500 ex. en édition courante (novembre 2023)

Karin Smirnoff relève le défi Millénium. […] Un tome 7, La Fille dans les serres de l’aigle, qui tabasse sec, ambiance “retour vers les années Larsson”, avec une scène d’ouverture glaçante. Élise Lépine, Le Point

La Suédoise nous a réconciliés avec la franchise Millénium, et ça, ce n’est pas rien. Que c’est bon de rentrer à la maison ! Christelle Ben, La Voix du Nord

► Millénium, c’est + de 6 millions et demi d’exemplaires vendus (AS + Babel) – le premier volume est paru en 2006

L’AUTRICE

Née en 1964 dans le Nord de la Suède, Karin Smirnoff a débuté sur la scène littéraire en 2018 avec La Trilogie de Jana, vendue à plus de 800 000 exemplaires en Suède. La Fille dans les serres de l’aigle entame une nouvelle trilogie Millénium.

noir BABEL

AFFICHAGE

• Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale

Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Presse féminine : Avantages – Cosmopolitan – Madame Figaro

– Biba – Femme actuelle Jeux

Hebdos : Le Point

Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération

Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique)

Presse Suisse : Le Temps

PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest…

Web : Télérama.fr

janvier 2025 - KARIN SMIRNOFF

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.

RESSOURCES

• Vidéo de Karin Smirno : www.youtube.com/ watch?v=f_PyLHU_luE.

• Le livre audio (avec extrait) : https://actessudaudio.

boutique.edenlivres.fr/fr/products/millenium-7-lafille-dans-les-serres-de-l-aigle.

COLONNE BABEL MILLÉNIUM

Dimensions estimées : 173 cm (hauteur) x 35,5 cm (largeur) x 25,5 cm (profondeur)

Volumétrie estimée : 40 volumes

• 16 ex. nouveauté

• 24 ex. fonds

EAN : 9782330199586

Office : 02/01/2025

9:HSMDNA=V^^Z][:

Visuel provisoire

VÍCTOR DEL ÁRBOL

Le Fils du père

Roman traduit de l’espagnol par Émilie Fernandez et Claude Bleton

Des soubresauts de la guerre civile dans un village d’Estrémadure aux plaines gelées de Sibérie, de la Légion étrangère dans le Sahara oriental aux amphis de la fac de lettres de Barcelone, trois générations d’hommes maudits traversent le xx e siècle, unis par les liens du sang, de l’infamie et de la mort.

Diego enseigne à l’université, il est heureux en ménage et vit dans une belle villa face à la mer. En amont de la lignée, pourtant, un père a quitté son village d’Estrémadure dans les années 1950 pour la périphérie de Barcelone, jusqu’à ce qu’un éclat de violence le mène à la Légion étrangère. Et un grand-père a dû payer sur le front russe dans la division Azul de Franco pour les exactions d’un parent anarchiste.

Reclus dans une unité de soins, Diego raconte la malédiction qui poursuit sa famille.

Car à l’instar de ses aïeux, et contre toute attente, il est devenu, lui aussi, un assassin.

Comme si les racines du mal continuaient d’étendre leurs ramifications par-delà le temps et l’espace, vouant aux gémonies les hommes du même sang, “et leurs enfants après eux”.

POINTS FORTS

► Un roman coup de poing, dur, amer, d’une rare puissance, qui dit ce que l’histoire et ses cruautés font aux hommes dans ce qu’ils ont de plus intime.

► Une saga familiale qui nous rappelle que le passé ne passe jamais : il fermente en nous, parfois jusqu’à l’explosion.

ACTUALITÉS

► L’opération Babel du mois de janvier sera l’occasion de mettre en lumière toutes les couleurs de la littérature espagnole d’Actes Sud.

QUELQUES CHIFFRES

► Le Fils du père : 12 000 ex. en édition courante (2023)

► Avant les années terribles : 13 000 ex. (AS, 2021 + Babel, 2023)

► La Tristesse du Samouraï : 135 000 ex. (AS, 2012 + Babel, 2013)

Colère et humanisme, évocations historiques et soin de l’intrigue : par cette composition magistrale, del Árbol nous ébranle, nous dérange, nous interroge et nous passionne.

Hubert Artus, Lire / Le Magazine littéraire

Dans ce roman encore plus noir que les précédents, au style encore plus ciselé et envoûtant, il renvoie souvent à Dostoïevski pour raconter ces fils porteurs de vengeance, pétris de douleur. Une souffrance que le lecteur reçoit parfois comme un uppercut, au tournant de chapitres bouleversants dans lesquels le crime peut côtoyer la tendresse comme l’amour.

Yoann Labroux-Satabin, Télérama

► Toutes les vagues de l’océan : 88 000 ex. (AS, 2015 + Babel, 2017)

L’AUTEUR

Víctor del Árbol est né à Barcelone en 1968. Après des études d’histoire, il a travaillé dans les services de police de la communauté autonome de Catalogne. Ses romans, traduits dans le monde entier, sont publiés en France par Actes Sud.

noir BABEL

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter Babel grand public.

AFFICHAGE

• Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Presse féminine : Avantages – Cosmopolitan – Biba

Mensuels Culture : Lire Magazine

Hebdos : Le Point

Quotidiens : Le Figaro – La Croix – Libération – Le Monde

Presse belge : Le Soir – Arts libres (La Libre Belgique)

Presse Suisse : Le Temps

PQR : Midi libre – DNA – Le Courrier de l’ouest

Web : Télérama.fr

noir

JOSÉ CARLOS SOMOZA Étude en noir

Roman traduit de l’espagnol par Marianne Millon

Conte cruel, enquête policière, critique sociale, Étude en noir est un hommage aux grands maîtres britanniques de la littérature du xix e siècle.

ÉLÉMENTAIRE, MON CHER WATSON

JANVIER 2025

BABEL NOIR N° 315

11 × 17,6 CM

464 PAGES ENV.

10,40 € ENV.

1882, Angleterre. Anne McCarey fuit l’agitation londonienne et une liaison toxique avec un marin ivrogne et violent pour revenir à Portsmouth, la ville de son enfance. Là, elle est engagée dans une institution psychiatrique pour s’occuper d’un unique patient : M. X.

Outre quelques fantaisies et une personnalité singulière, l’homme a surtout développé un talent unique de déduction lui permettant de découvrir les secrets de ceux qui passent la porte de sa chambre.

C’est alors qu’une série de meurtres s’abat sur la ville. Avec l’aide d’Anne et du jeune docteur Arthur Conan Doyle, qui prodigue des soins au “mentaliste” tout en peaufinant le personnage principal de son roman, un certain Sherlock Holmes, M. X utilise ses dons de clairvoyance pour diriger l’enquête depuis son antre…

POINTS FORTS

u Oscillant entre le roman fantastique et le roman gothique, ce thriller machiavélique en forme d’hommage aux maîtres du genre comme aux vieux films de la Hammer interroge les notions de fiction et de réalité, met en scène le théâtre de la vie et de la mort.

QUELQUES CHIFFRES

u Étude en noir : 5 000 ex. en édition courante (2023)

u La Théorie des cordes : 60 000 ex. (AS, 2007 + Babel, 2008)

u L’Appât : 22 000 ex. (AS, 2011 + Babel, 2014)

Somoza joue avec le lecteur comme le chat avec la souris. Les retournements de situation sont nombreux et impressionnants. Bref, on prend un grand plaisir à lire le premier volet de cette série prometteuse !

Bruno Corty, Le Figaro littéraire

Thriller absolu, son opus holmésien offre aussi une formidable réflexion sur le théâtre, sur son caractère cathartique, mais aussi toxique quand il est détourné en “théâtre mental” et utilisé pour manipuler les êtres. […] Étude en noir est un roman génial et fou.

Philippe Chevilley, Les Échos Week-End

L’AUTEUR

Né en 1959, José Carlos Somoza vit à Madrid. Son œuvre, traduite dans le monde entier, est publiée en France par Actes Sud.

Visuel provisoire

Barbara Neely BLANCHE FAIT LE MÉNAGE

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Stéphane Trieulet

336 pages / 115 x 175 mm

12 euros TTC ISBN 978-2-36624-975-0

Après ses vacances mouvementées à Amber Cove, Blanche est désormais de retour à Boston. Sauf qu’elle a du mal à se sentir chez elle dans cette ville décidément très blanche, marquée par la ségrégation urbaine. Mais bien vite, Blanche a d’autres préoccupations en tête : à la faveur d’un remplacement, elle atterrit chez les Brindle, une grande famille de la bourgeoisie bostonienne au sein de laquelle règne une certaine agitation. Le patriarche, Allister Brindle, a l’intention de se présenter aux prochaines élections pour devenir gouverneur – sous l’étiquette républicaine –, et il multiplie les sorties en public et les réceptions pour accroître le nombre de ses alliés. Mais

sa femme Felicia ne semble pas voir d’un très bon œil sa campagne et affiche une proximité un tantinet gênante avec son coach à domicile. Quant au fils, Marc, il est aux abonnés absents. Quels secrets cache donc cette famille qui se croit intouchable ? Car rien n’échappe au sens de l’observation de Blanche, qui compte bien ne pas laisser impunies les injustices qui se tissent juste sous son nez.

L’AUTRICE

Née à Pittsburgh en 1941, Barbara Neely était une écrivaine et militante afroaméricaine. Avant de venir à l’écriture à cinquante ans passés, elle a longtemps travaillé dans le social, enseignant en prison, et participé à différents combats : pour l’avortement, contre les violences faites aux femmes notamment.

Son premier roman, Blanche se fait la malle, a reçu plusieurs prix prestigieux, dont le prix Agatha Christie.

•Après le succès des deux premiers tomes de la série, Blanche se fait la malle et Blanche et les seigneurs, les éditions Cambourakis continuent de republier les aventures de cette détective pas comme les autres, qui contribue à apporter plus de diversité au sein de la littérature policière.

•Entre satire sociale et comédie policière grinçante, ce troisième volet nous plonge dans les basfonds de la politique américaine et continue de dénoncer avec mordant les discriminations de race, de classe et de sexe.

À propos du premier tome de la série :

« Blanche est l’une des héroïnes de polar les plus intéressantes que j’ai rencontrées. »

Librairie Majo

« Un univers ô combien palpitant ! »

Librairie L’Atelier

« Douceur, sensibilité et intelligence ! »

Librairie La Tache noire

« Un excellent roman. »

Librairie L’Oiseau rare

•Une héroïne toujours plus attachante, dont on retrouve avec plaisir la verve et l’humour cinglant, si caractéristiques de son personnage.

Hugues Pagan LE CARRÉ DES INDIGENTS

Toujours hanté par la guerre d’Algérie, l’inspecteur principal Claude Schneider revient dans la ville de sa jeunesse en tant que chef du Groupe criminel.

LE LIVRE

Novembre 1973. L’inspecteur principal Claude Schneider revient dans la ville de sa jeunesse après un passage par l’armée et la guerre d’Algérie dont il ne s’est pas remis. Il aurait pu rester à Paris et y faire carrière, mais il a préféré revenir « chez lui ». Nommé patron du Groupe criminel, il ne tarde pas à être confronté à une douloureuse affaire : Betty, la fille d’un modeste cheminot, qui était partie

L’AUTEUR

rendre des livres à la bibliothèque, n’est pas rentrée. Son père est convaincu qu’elle est morte. Schneider aussi. Schneider est flic, et pourtant il n’arrive toujours pas à accepter la mort. Surtout celle d’une adolescente de 15 ans au visage de chaton espiègle. Il parviendra à faire la lumière sur cette affaire, mais continuera à voyager au pays des ombres.

POINTS FORTS

• Recréation très vivante de l’époque : le début des années 1970, avant l’élection présidentielle de 1974.

• Evocation drôle et caustique de la vie d’un commissariat, fondée sur les souvenirs de la vie de policier de l’auteur. Très immersif.

• Des personnages inoubliables, aussi bien Schneider que son équipe du Groupe criminel, mais surtout de splendides personnages féminins.

• Une histoire bouleversante qui met en scène l’horreur ordinaire: le meurtre d’une adolescente et la douleur de son père.

• Un remarquable sens de l’équilibre entre une enquête passionnante à suivre et dont les rebondissements s’enchaînent avec tout le talent de scénariste de Pagan, et des moments d’émotion intenses car dépourvus de sensiblerie.

• Un grand roman noir tragique servi par une écriture brillante, tour à tour ironique, âpre et pœ́tique.

• Un livre récompensé par le Prix Landerneau Polar, le Prix Noir de l’Histoire et le Grand Prix de Littérature policière.

PRESSE

Une presse unanime :

Hugues Pagan est né à Chlef (ex Orléansville) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré comme l’un des grands stylistes du roman noir français.

• «  A la manière d’un Hervé Le Corre il (Pagan) donne au polar français une connotation sensorielle, gorgée d’odeurs, de sons et de couleurs ». Isabelle Lesniak, Les Echos.

• « On ne lit pas un roman d’Hugues Pagan, on le contemple, à la manière d’un tableau ou d’un paysage. » Macha Séry, Le Monde des livres.

• « On en redemande, tout simplement parce que c’est beau. » Christine Ferniot, Télérama.

• « Hugues Pagan est au roman noir ce que Jean-Pierre Melville est au film noir : une référence absolue. » Bruno Corty, Le Figaro littéraire.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée de L’Ombre portée en grand format et de L’Etage des morts en Iconiques.

Série Les Iconiques de François Guérif

Hugues Pagan

L’ETAGE DES MORTS

La descente aux enfers d’un flic partagé entre son écœurement devant la corruption généralisée et sa fidélité à un ami qui a franchi la ligne rouge.

LE LIVRE

Le protagoniste est chef de groupe à la 13e

Division Nuit à Paris. Désabusé par la pourriture qui l’entoure, la corruption et les compromissions de sa hiérarchie, déprimé par la violence de ses semblables, c’est un cow-boy solitaire

L’AUTEUR

15 janvier 2025

11  ×  17 cm

322 pages 9,50 €

ISBN :

POINTS FORTS

• L’un des livres les plus autobiographiques de l’auteur et les plus sombres.

• Un tableau sans concession du quotidien de la police, réaliste et dépourvu de glamour.

qui attend que la mort vienne le cueillir au tournant d’une rue. Il n’a qu’un ami qui, lui, est aux Stups. Un ami qui trempe dans des affaires louches jusqu’au moment où il va trop loin.

• Le style de Pagan, toujours aussi riche, inimitable dans son mélange d’âpreté et de lyrisme.

• Un must pour tous ses fans.

• Un roman adapté au cinéma par Gilles Béhat sous le titre Diamant 13, avec Olivier Marchal, Gérard Depardieu et Asia Argento.

• Le mot de François Guérif :

Hugues Pagan est né à̀ Chlef (ex Orléansville) en Algérie. Après des études de philosophie et un bref passage par l’enseignement, il entre dans la police où il restera 25 ans. Il a ensuite exercé le métier de scénariste pour la télévision (on lui doit Police District, Mafiosa et les aventures de Nicolas Le Floch d’après Jean-François Parot). Il a reçu le prix Mystère de la critique pour Dernière station avant l’autoroute. L’un de ses précédents romans, Profil perdu, (qui marquait le retour de Schneider) a remporté́ un vif succès public et a été unanimement salué par la presse, de même que Le Carré des indigents, récompensé par de nombreux prix dont le prix Landerneau Polar, le prix Noir de l’Histoire à Blois et le Grand Prix de Littérature policière. Pagan a été fait Chevalier des Arts et des Lettres et est considéré́ comme l’un des grands stylistes du roman noir français.

« Le titre vient d’un jeu de mots raté sur «l’état-major», la voix qui, la nuit, envoie des officiers de police sur des affaires plus ou moins glauques. Comme l’a écrit Jean-Pierre Deloux dans la revue Polar, nous avons là «un véritable blues littéraire en milieu policier, un blues qui prend aux tripes à la vie, à la mort». »

ACTUALITÉ

• Parution simultanée de Le Carré des indigents en poche et de L’Ombre portée en grand format.

Yishaï SARID Le Poète de Gaza

2 JANVIER 2025

11 CM X 17.6 CM

272 PAGES

8  €

978-2-330-00973-1

Dans le but de stopper une nouvelle vague d’attentats suicides, un agent des services secrets israéliens spécialisé dans les interrogatoires musclés se voit con er une mission particulière : il doit attirer en terrain neutre le haut responsable d’un réseau terroriste. Son appât : le père de ce dernier, intellectuel et poète palestinien atteint d’un cancer en phase terminale. Un captivant roman d’espionnage mené comme une opération à cœur ouvert sur la société israélienne. Sans anesthésie et sans concession. Grand Prix de littérature policière 2011.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LE HACKER

L’AUTEUR

Né en 1965 à Tel Aviv, Yishaï Sarid a étudié le droit à Jérusalem et à Harvard. Il a travaillé au bureau du procureur pour les affaires criminelles avant de devenir avocat dans un cabinet privé. Il est le ls de Yossi Sarid, gure universellement respectée de la gauche israélienne, disparu en 2015. Le Poète de Gaza (Actes Noirs), son deuxième roman et le premier traduit en France, a reçu le grand prix de Littérature policière ainsi que le prix de la SNCF en 2011. Le Troisième Temple, paru en 2018 chez Actes Sud, a été lauréat du Bernstein Prize 2016 en Israël.

Barbara Neely BLANCHE SE FAIT LA MALLE

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Laure du Breuil

256 pages / 115 x 175 mm 11 euros

ISBN 978-2-36624-848-7

Blanche White est loin d’être une héroïne de polar comme les autres : c’est une femme noire, afro-américaine, qui gagne sa vie en faisant des ménages Et alors qu’elle peine à joindre les deux bouts, elle se retrouve convoquée au tribunal d’une petite ville de la côte Est pour un chèque sans provisions. Face à la justice plus que partiale du pays à l’égard des personnes de couleur, elle craint de se retrouver en un rien de temps derrière les barreaux. Blanche décide alors de s’enfuir par la fenêtre des toilettes, et tire ainsi sa révérence. Pour se faire oublier, elle décide de suivre une riche famille de la ville qui souhaite l’employer pour les vacances Sauf que Blanche est loin d’être au bout de ses surprises : il semblerait que cette famille de la grande bourgeoise blanche américaine ait bien plus de choses à se reprocher qu’elle. Blanche ne se serait-elle pas jetée tout droit dans la gueule du loup ? Avec Blanche se fait la malle, les éditions Cambourakis enrichissent leur collection dédiée aux romans policiers, « Agonia », en y accueillant cette fois-ci une autrice afro-américaine, militante féministe et antiraciste, dont les différents engagements ont imprégné avec subtilité sa littérature, pour en faire des polars aussi haletants et réalistes que politiques.

L’AUTRICE

PRIX AGATHA CHRISTIE

Née à Pittsburgh en 1941, Barbara Neely est une écrivaine et militante afroaméricaine. Avant de venir à l’écriture à cinquante ans passés, elle a longtemps travaillé dans le social, enseignant en prison, et participé à différents combats : pour l’avortement, contre les violences faites aux femmes notamment.

Son premier roman, Blanche tire sa révérence, a reçu plusieurs prix prestigieux, dont le prix Agatha Christie.

« Écrit avec une grande dextérité, le premier roman de Barbara Neely rend hommage à la communauté et à la culture d’une travailleuse afro-américaine qui devient à la fois une détective et une fugitive. »

Publishers Weekly

« Une mise en perspective piquante sur la lutte des classes, les questions raciales et les querelles familiales. »

Kirkus Reviews

•La collection Agonia s’agrandit en accueillant l’écrivaine et militante Barbara Neely, dont les romans possèdent une charge politique saisissante, à l’image de ceux d’une Dominique Manotti ou d’un Thomas Cantaloube.

•Un polar au rythme effréné, qui suit les aventures d’une héroïne extrêmement attachante, incarnant avec subtilité les luttes féministes, antiracistes et sociales toujours d’actualité, aux États-Unis comme en France.

•Premier titre d’une série, qui sera rapidement suivi des deux tomes suivants : Blanche et les Seigneurs et Blanche fait le ménage.

« Barbara Neely tisse avec subtilité une analyse politique et sociale à l’intérieur de ses romans, s’appuyant sur son vécu pour se rapprocher de ses lecteurs. »

The New York Times

/imaginaire Poche

Richard Lange LES VAGABONDS

Deux frères quasi immortels, des « vagabonds » vivant la nuit et se nourrissant de sang humain, traversent le Sud-Ouest américain dans les années 1970 pour échapper à un gang de motards meurtriers et protéger une jeune femme.

LE LIVRE

Été 1976. Jesse et son cadet Edgar, handicapé mental, sont sur la route à la recherche de victimes. Ce sont des « vagabonds », des êtres nocturnes presque indestructibles qui doivent consommer du sang humain pour survivre.

Depuis soixante-dix ans, ils se cachent en marge de la société, errant de ville en ville, de motel miteux en motel miteux, traquant les personnes de passage, les toxicomanes et les prostituées dont ils se nourrissent. Une

L’AUTEUR

nuit, les deux frères rencontrent une jeune femme qui bouleverse leur sinistre routine, les obligeant à affronter leur passé et plongeant leur existence dans le chaos. Au cours de leur chevauchée surnaturelle, leur chemin croisera celui d’un père à la recherche du meurtrier de son fils et d’un gang violent de motards, pour aboutir à Las Vegas à la veille du bicentenaire de l’Amérique.

POINTS FORTS

• Un roman qui combine les traditions du vampire et du roman noir, dépeignant les petites villes de l’Amérique des années 1970 dans une prose évocatrice et lumineuse.

• Quatrième titre de l’auteur à paraître en France, après trois romans et un recueil de nouvelles dans la collection « Terres d’Amérique » et en 10/18.

• Romancier issu d’un milieu ouvrier, encouragé par T.C. Boyle, et récompensé par le prix Hammett pour Angel Baby.

ON EN PARLE

• « Le meilleur roman de vampires que j’ai lu depuis Let the Right One In. » Stephen King

• « Ce road trip dans l’Amérique des seventies hippies imaginé par Richard Lange est d’une originalité et d’un aplomb réjouissants. » Livres Hebdo

• « Des personnages aussi géniaux les uns que les autres. Un style qui sonne juste et une chevauchée dingue ! » Europe 1

• « Le roman est noir, absolument formidable ! » France Culture

ISBN :

Richard Lange est l’auteur du recueil de nouvelles Dead Boys et des romans Ce monde cruel, Angel Baby et La Dernière Chance de Rowan Petty, tous parus dans la collection « Terre d’Amérique » d’Albin Michel. Il a reçu une bourse Guggenheim, le prix Hammett de l’Association internationale des auteurs de romans policiers, le prix Dagger de l’Association des auteurs de romans policiers et le prix de la Fondation de la famille Rosenthal de l’Académie américaine des arts et des lettres. Il vit à Los Angeles.

/imaginaire Poche

Thomas Ligotti

CHANTS DU CAUCHEMAR ET DE LA NUIT

Onze nouvelles fantastiques qui mettent à nu la folie maladive de la condition humaine, signées Thomas Ligotti, « le secret le mieux gardé du roman d’horreur contemporain » (The Washington Post).

LE LIVRE

Des mondes surnaturels peuplés de vampires, de tueurs d’enfants, de fous dangereux, de pantins et de citrouilles d’Halloween… Dans la lignée de Pœ pour l’esthétique gothique, et plus encore de Lovecraft pour son nihilisme, Ligotti crée une horreur cosmique dans laquelle l’individu se trouve confronté à une vérité que l’illusion de la réalité lui avait toujours dissimulée. Il y a toujours un visage derrière le visage, une ville

L’AUTEUR

8 janvier 2024

11  ×  17 cm

240 pages 9,00 €

ISBN :

derrière la ville, un paysage derrière le paysage. Guère plus que des marionnettes (image récurrente), incertains de leur identité, les humains ne peuvent vivre sereins que dans l’ignorance. Il n’y a pas de sens, pas de but, la vie même est superflue. Et la conscience : une erreur tragique de l’évolution. Illusion, révélation, horreur, c’est le triptyque de Ligotti.

POINTS FORTS

• Acquisition d’un titre paru aux éditions Dystopia en 2014 et épuisé.

• Premier livre paru en France d’un nouvelliste américain culte, auteur d’une importante œuvre d’horreur philosophique dans la tradition de H. P. Lovecraft.

• Un deuxième recueil, Mon travail n’est pas terminé, est paru chez Monts Métallifères en 2023.

LA PRESSE EN PARLE

• « Ouvrir ce livre, c’est s’aventurer dans les fosses insondables, gravir les escaliers sans fin, vivre une expérience voluptueusement atroce. Son écriture possède le grouillement baroque et la proliférante richesse d’un Bruno Schulz, mais d’un Schulz nourri aux angoisses puritaines et à l’American Gothic. » François Angelier, Le Monde

Né en 1953 à Détroit, Thomas Ligotti, est un personnage très secret, voire reclus, qui construit depuis 40 ans une œuvre singulière hantée par la folie, la ruine et le cauchemar. Récipiendaire de quatre prix Bram Stoker, considéré comme le principal héritier de Lovecraft, il fait aussi partie des rares auteurs vivants publiés dans la prestigieuse collection Penguin Classics.

La Désobéissance civile

Une nouvelle traduction pour ce livre culte et indocile qui rappelle combien la politique est l'affaire de tous et pas uniquement celle des gouvernants.

En 1846, Henry David Thoreau est arrêté parce qu’il refuse de payer un impôt à l'État américain, en signe de protestation contre la guerre du Mexique et l’esclavage. Cette expérience sera à l’origine de La Désobéissance civile, plaidoyer en faveur du devoir de résistance face à la puissance aveugle de l’appareil d’État.

Un classique incisif et visionnaire qui continue d’inspirer les luttes pour la justice sociale à travers le monde.

Couverture provisoire Points forts

Parution : janvier 2025

ISBN : 979-10-2092304-2

Prix provisoire : 3,9 euros

Un classique incontournable à la résonance intemporelle.

Une nouvelle traduction.

Une préface inédite pour l’édition courante.

Un petit prix !

Philosophe, naturaliste et poète, Henry David Thoreau (1817-1862) est reconnu comme le premier inspirateur de la notion de nonviolence. Il est également l’auteur de Walden ou la vie dans les bois, véritable hymne à l’anticonformisme et à l'harmonie avec la nature.

Julia Serano MANIFESTE D’UNE FEMME TRANS

Traduit de de l'anglais (États-Unis) par Noémie Grunenwald

256 pages / 115 x 175 mm 12 euros TTC

ISBN 978-2-36624-973-6

Manifeste d’une femme trans est un recueil de 21 essais paru aux États-Unis en 2007.

Plusieurs de ces textes ont contribué à l’émergence et à l’enracinement des courants transféministes dans les paysages militants et universitaires anglosaxons ainsi qu’à la création d’analyses et de termes propres aux cultures trans et à leurs problématiques.

D ans ce recueil d'essais, Julia Serano, femme trans et activiste, analyse les différents mécanismes du privilège cissexuel, ainsi que le sexisme, la misog ynie et la transphobie qui imprègnent les représentations des femmes trans dans les médias, les arts et l'université. Elle analyse et s’interroge également sur la chirgurgie de réassignation sexuelle et les mythes qui l’entourent. Ses analyses offrent des perspectives nouvelles pour interpréter les problématiques vécues par les femmes trans en continuité avec les théories, les désaccords et les solidarités développées au sein du mouvement féministe, et donnent des clés pour construire un féminisme par, pour et avec toutes les femmes, quelles que soient leurs histoires et leurs parcours.

L'AUTRICE

Julia Serano est une femme trans, écrivaine, militante étatsunienne. Elle a créé plusieurs termes qui sont maintenant utilisés dans les études de genre tels que privilège cissexuel, sexisme oppositionnel et effémimania

Julia Serano est également performeuse de poésie slam et guitariste-chanteuseparolière du groupe de noisy-pop Bitesize. Elle est aussi biologiste et chercheuse à Berkeley, dans le domaine de la biologie de l'évolution et du développement. Elle a obtenu son doctorat en biochimie et biophysique moléculaire à la Columbia University. Elle vit actuellement à Oakland, en Californie.

•afin d'accompagner l'intérêt cr oissant porté aux questions de transidentité amorcé avec la publication des ouvrages d'Adel Tincelin, Noah Truong, entre autres, passage en poche de cette édition revue et augmentée saluée lors de sa nouvelle édition en 2020.

« Paru sous le titre original de Whipping girl ("whipping boy", en anglais, signifiant bouc émissaire), cet essai de l’écrivaine américaine Julia Serano est l’un des piliers du transféminisme. À travers des exemples tirés de livres, de films ou d’émissions de télé ainsi que de sa propre expérience, la théoricienne trans analyse les mécanismes de la transmisogynie et de l’oppression visant spécifiquement les femmes trans. » Les Inrocks

•vendu à 3 000 exemplaires en grand format.

• un ouvrage devenu une référence en France et aux États-Unis sur les questions de transidentité.

MANUEL POUR CHANGER DE CORPS

152 pages / 115 x 175 mm

10 euros TTC

ISBN 978-2-36624-980-4

« Une parole libre, queer, humaine (...) Une parole qui part les poèmes relie les êtres et ouvre le monde pour le révolutionner. »

Librairie La flibuste

Le jeune auteur Noah Truong fait partie de la nouvelle scène poétique féministe et queer française. Manuel pour changer de corps est son premier recueil de poèmes. Il y est question de transition FtM (Female to Male), de souvenirs recomposés d’une enfance trans, de l’expérience quotidienne d’un mode de vie queer, de féminisme, de masculinités réinventées, de solitude aussi. Le recueil est construit en six parties, alternant poèmes intimistes et poèmes en forme de chapitres de « manuel », teintés d’un humour grinçant, évoquant l’âpreté des injonctions auxquelles sont soumis·es les personnes trans. De la succession de ces différents poèmes se dégage comme le récit d’un parcours de transition. Mais pour les personnes en situation minoritaire, les mots sont piégés, et c’est pourquoi la poésie peut permettre de trouver des brèches pour communiquer des expériences indicibles. Noah Truong annonce chercher à « intervenir dans le langage même, pour changer les signifiants (le langage) plutôt que les signifiés (les corps) ». In fine ce recueil nous fait entrevoir une perspective politique où un « empouvoirement transféministe » permettrait de changer le monde et les injonctions qui pèsent sur les corps trans et les corps minoritaires, plutôt que de changer les corps ou les vies trans et minoritaires.

L’AUTEUR

Noah Truong est né et vit à Paris. Passé par le master de Création littéraire de Paris 8, il édite des fanzines, il dessine et conçoit le design d’objets qui imaginent ce que serait une « enfance trans ». Poète, il organise et participe à des scènes ouvertes. Manuel pour changer de corps est son premier ouvrage publié. Avec ce texte, il avait fait partie des cinq finalistes du Prix de la poésie 2022.

« Les poèmes de Noah Truong sont d’une formidables richesse. »

Librairie Majo

« Une poésie vraiment forte et une voix importante. »

Librairie M’Lire

« C’est fluide, touchant et parfois on rit ! »

Librairie La tête ailleurs

« Wahou ! Quel superbe recueil ! »

Librairie Maison Marguerite

•parution en poche de ce premier recueil d’un représentant de la nouvelle scène poétique féministe et queer française, pour lequel il a été finaliste du Prix de la poésie en 2022, vendu à 2 000 exemplaires en grand format.

•un recueil alternant textes intimistes et engagés qui retracent le parcours d’une transition.

•un ouvrage qui interroge les biais des mots pour les personnes en situation minoritaire, invitant à inventer un nouveau langage pour un empouvoirement transféministe.

© Charlène Yves Photographie

Traduit de l’anglais (États-Unis) par J.-F. Hel Guedj

Préface de Masha Cerovic

Postface de Piotr Smolar

LE GHETTO DE MINSK

Les partisans juifs contre les nazis

2% de survivants : l’enfer du ghetto de Minsk, l’un des plus grands d’Europe orientale, raconté par Hersh Smolar, l’un des chefs de la résistance dans le ghetto. Un document pour l’Histoire.

LE LIVRE

De toute l’Europe orientale, le ghetto de Minsk a été l’un des plus importants par la taille et l’un des plus terribles : des 100.000 juifs qui le composaient, environ 2% seulement survécurent. Les Allemands occupent Minsk peu après l’invasion de l’Union soviétique en juin 1941. Dès août, un mouvement clandestin juif de résistance au sein du ghetto de Minsk se crée. Les membres de ce réseau permettront à environ 10.000 personnes de s’enfuir dans les forêts entourant la ville, où se formeront

des unités de partisans. La plupart d’entre eux sont tués par les Allemands au cours de la guerre. La destruction du ghetto est ordonnée à l’automne 1943.

Hersh Smolar écrit ses mémoires en 1946 ; ils représentent un document de première main, capital pour témoigner à la fois des conditions de vie dans ce ghetto, des mouvements juifs de résistance et de l’organisation des partisans juifs et communistes pour lutter contre les nazis.

POINTS FORTS

• Seul témoignage sur le ghetto de Minsk. Inédit en français jusqu’en 2022.

• Un document de première main, par une forte personnalité.

• Un style vif, en courts chapitres.

• Sur la préfacière : Masha Cerovic, historienne spécialiste des partisans soviétiques, autrice des Enfants de Staline (Seuil, 2018, Grand Prix des Rendez-vous de l’histoire à Blois.

• Sur le postfacier : Piotr Smolar, petit-fils de l’auteur, grand reporter au Monde, correspondant à Washington, auteur de Mauvais juif (2019).

9 janvier 2025

11 × × 17 cm

400 pages 10,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

Hersh Smolar (1905-1993), journaliste polonais communiste juif, l’un des rares survivants du ghetto.

ANNE ANCELIN SCHÜTZENBERGER

ICI ET MAINTENANT

Vivons pleinement

Que signifie « être en vie » ? L’ultime livre de la créatrice de la psychogénéalogie.

LE LIVRE

Au soir de sa vie, l’autrice de Aïe, mes aïeux se place sous l’égide de Ronsard : n’attendez à demain, cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie ! S’appuyant sur sa propre expérience, ses lectures et la sagesse acquise au fil de décennies de pratique, elle s’attache avec la

L’AUTRICE

simplicité et la franchise de ses 94 ans aux faux problèmes qui nous angoissent (solitude, vieillesse, mort, etc.) et aux énergies négatives qui nous entravent (peurs, colères, etc.) pour mieux nous encourager à honorer pleinement, ici et maintenant, les petits miracles de la vie.

POINTS FORTS

• Dans la veine du Sel de la vie, de Françoise Héritier (Odile Jacob).

• Une autrice directe, efficace, humaine.

• Bons réassorts de l’approche transgénérationnelle (Ancelin, Clavier, etc.).

QUELQUES CHIFFRES

• Psychogénéalogie (GF+PBP) : 76 000 ex. et 3500 réassorts/ an.

• Exercices pratiques de psychogénéalogie (GF+PBP) : 48 000 ex. et 3000 réassorts/an.

• Ces enfants malades de leurs parents (GF+PBP) : 73 000 ex.

9 janvier 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

Créatrice de la psychogénéalogie, Anne Ancelin Schützenberger (1917-2018) est l’autrice de plus sieurs best-sellers, dont Aïe, mes aïeux, Psychogénéalogie, Exercices pratiques de psychogénéalogie, Ces enfants malades de leurs parents.

ÉGALEMENT

SIGMUND FREUD

TROIS TYPES DE CARACTÈRES

Traduction inédite par Olivier Mannoni

9 janvier 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

L’érotique, l’obsessionnel et la narcissique

« Lady Macbeth s’effondre après avoir obtenu un succès pour lequel elle s’est battue avec énergie. Pourquoi ? »

LE LIVRE

Il y a ceux qui veulent toujours qu’on les aime ; ceux-là recherchent constamment des relations affectives. Il y a les « control freaks », obsédés par l’ordre, la propreté, la perfection ; ceux-là sont la proie du doute et de la culpabilité. Et il y a les nombrilistes, sans empathie ; ceux-là ont tendance à utiliser autrui, ils prennent beaucoup et donnent peu. Freud est à son meilleur dans cet essai de 1916 (intitulé à l’origine « Quelques types de caractères dégagés par la psychanalyse »), où le littéraire et la psychanalyse font alliance pour aborder pour un large public les thèmes de l’inceste, de l’œdipe, de la perte, de la frustration, de l’échec et de la culpabilité.

POINTS FORTS

• Un essai peu connu du grand public, à ranger dans la même veine que les trois textes qui composent Psychologie de la vie amoureuse (35 000 ex. et 2000 réassorts/an).

• Pour info : il existe principalement deux autres traductions de ce texte, l’une aux PUF (vol. 15 des œuvres complètes), l’autre chez Folio, dans L’inquiétante étrangeté et autres textes. Par rapport à ces deux éditions, notre traduction, inédite, est due au meilleur traducteur de Freud actuel (Olivier Mannoni) et le texte est proposé dans un volume seul.

ÉGALEMENT

DIEU ET L’ÉTAT

« L’État, c’est le mal, mais un mal historiquement nécessaire, aussi nécessaire dans le passé que le sera tôt ou tard son extinction complète. »

LE LIVRE

L’ouvrage le plus célèbre du théoricien du socialisme libertaire, qui prône en particulier l’abolition de l’État, rejette le patriarcat et défend une société égalitaire fondée sur l’autogestion, la solidarité et la responsabilité individuelle. Son maître mot : la liberté de chacun dépend de la liberté de tous.

POINTS FORTS

• 12e titre de la pensée anarchiste publié chez Payot (en poche ou dans la coll. « Libertés »).

• L’œuvre la plus connue de Bakounine, sur le thème « liberté et société ».

• Concurrence : Mille et une nuits, 35 000 ex. GfK en deux éditions à 4 €.

9 janvier 2025

11  ×  17 cm

120 pages 5,00 €

ISBN :

ÉGALEMENT

CLASSIQUES

Traduit de l’allemand par Frédéric Joly

Inédit poche

9 janvier 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

WALTER BENJAMIN

RÉFLEXIONS SUR LA CONNAISSANCE ET LE PROGRÈS

« Déterminer comment l’idée de culture est apparue, quel sens elle revêtit aux différentes époques et à quels besoins il fallut qu’elle répondît. »

LE LIVRE

« Le monde va finir », affirmait Baudelaire. Walter Benjamin ne voit pas plus dans le progrès et son idéologie de quoi se réjouir. Il consacre à cette question une importante section de Paris, capitale du XIXe siècle, dont on trouvera

ici une nouvelle traduction par Frédéric Joly, où l’on croisera Marx, Baudelaire et Simmel, et qui fournit un précieux éclairage aux textes de Sur l’histoire.

POINTS FORTS

• La question des limites de la connaissance et du progrès, de leurs conséquences dévastatrices, est au cœur du monde d’aujourd’hui.

• Un texte qui explique aussi la méthode qui sous-tend toute l’entreprise du Livre des passages (Paris, capitale du XIXe siècle), et en particulier la technique du montage littéraire (à partir de citations), inspirée du surréalisme.

ÉGALEMENT

Traduit de l’italien par Martin Rueff.

Précédé d’un essai de Carlo Ginzburg

PRIMO LEVI

La zone grise

Entretien avec Anna Bravo et Federico Cereja

Un entretien essentiel pour comprendre les mécaniques du pouvoir totalitaire au cœur des camps.

LE LIVRE

En 1983, Primo Levi s’entretient avec deux historiens, Anna Bravo et Federico Cereja, et revient sur son expérience des camps. Il se penche notamment sur la zone grise, cette bande aux contours mal définis « qui sépare et relie à la fois les deux camps des maîtres et des esclaves » et dont la classe hybride des prisonniers fonctionnaires est « l’ossature et l’élément le plus inquiétant ». Il s’agit de témoigner de cas précis pour comprendre et de comprendre pour mieux juger. Primo Levi le fait avec son style net et précis dont l’équivoque est à jamais bannie. Précédé d’une importante préface de Carlo Ginzburg, et d’une note de Federico Cereja, l’entretien de Primo Levi est suivi d’une postface d’Anna Bravo : ces textes forment un ensemble incomparable pour aborder une des questions les plus délicates de l’historiographie des camps.

L’AUTEUR

22 janvier 2025

11  ×  17 cm

160 pages 8,00 €

ISBN :

Écrivain et chimiste, Primo Levi (1919-1987) fut déporté à Auschwitz. Son premier livre, Si c’est un homme, paru en 1947, journal de sa déportation, est l’un des premiers témoignages de la vie au camp d’Auschwitz.

POINTS FORTS

• Précédé d’un important essai de l’historien Carlo Ginzburg.

• Une réflexion profonde sur la relation trouble entre maîtres et esclaves dans les camps.

• Un texte qui met en lumière la complexité de la question du mal et de la responsabilité.

ACTUALITÉ

• 27 janvier : 80e anniversaire de la libération des camps.

QUELQUES CHIFFRES

• 2 300 ex. vendus du GF (2014).

ÉGALEMENT

DEVENIR CHIENNE

Traduit de l’espagnol par Camille Masy et Diane Moquet

Préface de Virginie Despentes et Paul B. Preciado

208 pages / 115 x 175 mm

11 euros ttc

ISBN 978-2-36624-852-4

Itziar Ziga aime les boas à plumes, parfois il lui arrive de se déguiser en camionneur, et d’autres fois elle se désigne elle-même comme une chienne. Ce livre, écrit à la première personne, transmet la voix insolente et sauvage d’une guerrière explosive, et rend justice à cet activisme qui se caractérise par des modes de luttes joyeux marqués par le travestissement, les batailles d’idées, les revendications brutales de ceux qui restent aux marges d’une société qui les emprisonne et les condamne. La liberté et l’enthousiasme dont fait preuve

Itziar Ziga sont terriblement contagieux et profondément éclairants. Le flux des pensées livrées dans cet ouvrage dynamite tous les discours hégémoniques et bienpensants.

Préfacé par Virginie Despentes et Paul B. Preciado, Devenir chienne relève autant du portrait collectif que de l’essai autobiographique. Itziar Ziga y décrit l’expérience d’une féminité subversive car hyperbolique et parodique. Prostitution, voile, sexualités, transidentité, précarité sociale, sont autant de thématiques qui traversent le texte, dans une démarche résolument intersectionnelle et anti-assimilationniste.

L’AUTRICE

REMISE EN VENTE

Itziar Ziga est une journaliste espagnole, performeuse post-porn et activiste féministe. Née en 1974 dans un quartier populaire d’Errenteria (Pays Basque), elle déménage à Barcelone après ses études de journalisme. Elle y enchaîne les emplois précaires, milite au sein du Front de libération gay de Catalogne, participe à diverses revues féministes (Andra, Paroles de queer, etc) et au collectif Post-op, groupe d’activistes queer et post-porn. Depuis Devenir perra, édité en 2009 chez Melusina, elle a notamment publié : Un zulo propio (Melusina, 2010), El género desordenado (Egalés, 2010), Glamur i resistència (El Tangram, 2011), Sexual Herria (Txalaparta, 2011), Malditas (Txalaparta, 2014).

• Les éditions Cambourakis poursuivent leur politique de publication au format de poche avec le passage en poche de ce titre vendu à près de 3500 exemplaires en grand format.

« Un essai coup de poing, accessible, percutant et enthousiasmant. »

Librairie La Régulière

« Pour tou·te·s celleux qui n’ont pas encore eu la chance de croiser Itziar Ziga sur leur chemin, ce livre leur donnera un aperçu de la veine la plus lycanthrope de l’activisme féministe contemporain. Et mordu·e·s par ses mots, peut-être que vous aussi deviendrez chiennes. »

Virginie Despentes et Paul B. Preciado

• Un ouvrage paru en 2009 en Espagne avec une préface de Virginie Despentes et Paul B. Preciado (reprise dans l’édition française).

• Prostitution, voile, sexualités, transidentité, précarité sociale, sont autant de thématiques particulièrement d’actualité qui traversent le texte, dans une démarche résolument intersectionnelle et antiassimilationniste.

Peuple, pouvoir et profits

Le capitalisme à l’heure de l’exaspération sociale

À l’occasion de la parution de son nouvel ouvrage Les routes de la liberté, nous vous proposons de remettre en vente la version poche de cet ouvrage au succès jamais démenti. Voici le grand réquisitoire du prix Nobel d’économie Joseph E. Stiglitz sur la dialectique infernale du pouvoir et des profits qui a fini par exaspérer le peuple.

Couverture provisoire

Remise en vente :

Janvier 2025

ISBN : 979-10-209-0912-1

Prix provisoire : 9,90 euros

Depuis plusieurs décennies, Joseph E. Stiglitz développe une critique forte du néolibéralisme. Dans ce livre, il analyse en finesse les grands problèmes actuels occidentaux : l’anémie de l’économie, le pouvoir des monopoles, la mondialisation mal gérée, la financiarisation abusive, le changement technologique mal maîtrisé et le rôle de l’État. Stiglitz propose un tournant radical, un programme économique et politique progressiste.

Pour l’éminent économiste, il faut notamment instaurer une grande politique sociale autour d’une idée forte : « l’option publique ». Car c’est en s’attaquant de front au pouvoir et aux profits des grandes compagnies qui l’exploitent que le peuple pourra obtenir ce qu’il veut : vivre décemment.

Points forts

Joseph E. Stiglitz : penseur indispensable de notre époque.

Un grand réquisitoire contre la dialectique infernale du pouvoir et des profits.

Un auteur phare du catalogue LLL.

Venue de l’auteur en France à l’occasion de la parution de son nouveau livre, Les routes de la liberté.

Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, a été économiste en chef de la Banque mondiale. Figure incontournable de la pensée économique, il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Le Prix de l'inégalité et Le Triomphe de la cupidité, disponibles aux éditions Les Liens qui libèrent.

• 24 x 17 cm

• 144 pages

• 150 illustrations

• 35.00€

• Broché

• ISBN FR 978-94-6230-384-3

Directeurs d’ouvrage : Maurizio Cohen, Véronique Boone, Benoît Moritz

Auteur : Eric Hennaut

Parcours d'architectes

Ce volume consacré à Antoine Pompe (1873-1980) propose de redécouvrir l’œuvre et les combats originaux d’une figure à la fois centrale et indépendante dans la naissance de l’architecture moderniste en Belgique. À la veille de la Première Guerre mondiale, sa première réalisation autonome, la clinique du docteur Van Neck à Saint-Gilles (1910), s’impose comme l’un des bâtiments belges les plus novateurs de son époque. Pendant quinze ans, il participe et sert de référence dans la plupart des manifestations de l’avant-garde architecturale, notamment dans le mouvement belge des cités-jardins. Technicien réputé, soucieux d’une pratique économique aux formes sobres et rationnelles, il refuse néanmoins de renoncer à la dimension émotive et sensuelle des bâtiments et s’éloigne de l’orientation exclusivement puriste que prend le mouvement moderne. Il poursuit alors l’élaboration solitaire d’une « architecture de la raison et du sentiment » d’une grande exigence, redécouverte à partir de la fin des années 1960’ par une génération qui s’interroge sur les fondements et les limites de la modernité. La plupart de ses réalisations, principalement consacrées à l’habitat, se situent dans la Région de Bruxelles et ses environs où elles bénéficient en partie d’un statut de protection.

Parcours d’architectes est une série de livres d’architecture bruxelloise traitant de façon monographique l’œuvre d’architectes ayant marqué le paysage bâti de Bruxelles après la première guerre mondiale. La série propose de valoriser des architectes dont le travail est moins connus d u grand public mais qui gagnent à l’être, tant leurs productions intègrent une relation intime avec Bruxelles. Chaque volume met en lumière un parcours singulier, au sens propre comme au sens figuré, dévoilant le patrimoine bâti autant que les facettes peu connues et étudiées de l’histoire urbaine de Bruxelles.

Antoine Pompe

Photographie d’époque

Projet pour les plans des deuxième (chambres) et troisième étages (salles d’opération).

Dossier d’autorisation de bâtir

Avenue des Cyclistes 35, 1150 Woluwe-Saint-Pierre 1923

Maître d’ouvrage : Édouard Van Dinter

Transformation par Pierre Cuylits (1983)

Extension par le Groupe Horizon (Michel de Visscher et Pierre du Bus de Warnaffe) (1989)

Bien qu’en partie transformée, l’habitation de l’avenue des Cyclistes réalisée pour l’agent commercial Édouard Van Dinter sur un terrain de 15 × 47 mètres offre un exemple intéressant de villa de dimensions modestes. Enfermée dans un volume presque cubique de 9 mètres de côté, elle montre une économie formelle que l’on peut rapprocher des maisons jumelées de l’avenue des Bouleaux à WatermaelBoitsfort qui datent de la même année. Exceptionnellement, Pompe fait du dispositif d’accès l’élément le plus significatif depuis la voirie. L’angle Est, à la jonction

du pignon tourné vers la rue, présente un porche-terrasse surélevé inclus dans le volume de la toiture, au fond duquel se loge la porte d’entrée. Vers la façade avant, le porche présente une baie ouverte à arc en plein cintre ; vers la façade latérale, il offre une poutre qui supporte le versant du toit. L’angle est renforcé par un contrefort oblique. La seule autre articulation de l’extérieur est un petit pignon avec une très légère saillie qui offre un jour au petit bureau surélevé jouxtant le porche. Pour le parement, l’architecte a choisi la solution peu coûteuse, presque rurale, de la brique peinte, laissant voir les ancrages des pignons. À l’origine, les principales fenêtres étaient équipés de contrevents, désormais disparus. Le rez-de-chaussée comprenait une salle à manger, une cuisine, une laverie et un refuge-bureau. À l’étage, deux mansardes étaient utilisées comme chambre et salle de bain. Dans l’axe de l’entrée cochère, se trouvait un garage, détruit en 1989. Malgré sa modestie, ce parti a semblé assez intéressant à Pompe pour en publier une belle perspective dans L’Émulation en 1924.

Photographie, vers 1970

Les sept palais célestes de

ANSELM KIEFER

La mémoire du monde

LES SEPT PALAIS CÉLESTES DE ANSELM KIEFER

La Mémoire du monde

Michaël de Saint Cheron

Anselm Kiefer est sans doute l’un des artistes les plus fascinants de notre époque, et sans doute l’un des plus complexes. Il se fit connaître dès les années 1970 avec une série intitulée Besetzungen (“Occupations”), qui souleva l’indignation face aux postures de cet artiste allemand, né en mars 1945, faisant le salut hitlérien. Mais pour lui, ce geste n’avait rien d’une provocation ; au contraire, c’était la dénonciation du silence et de l’oubli qui entouraient alors le passé de l’Allemagne nazie.

Anselm Kiefer, tout à la fois peintre, aquarelliste, sculpteur et architecte, a construit un univers artistique unique fondé sur un panthéon littéraire alliant les grands mythes, la mystique juive, de grands poètes, mais aussi la mémoire et en particulier l’Histoire de l’Europe.

Ce livre aborde Anselm Kiefer à travers les sept concepts kabbalistiques, qui le hantent et qui constituent une clé de compréhension de son œuvre. Celle-ci flirte avec la totalité, la nargue, s’en joue, autant qu’elle l’invoque. Démiurge, Anselm Kiefer fascine par les thématiques vertigineuses qu’il peint, bâtit, rêve, autant que par ses formats imposants. Disons-le, il fascine autant qu’il heurte et c’est bien le sens de l’art que de heurter, d’être en dissidence avec le politiquement correct.

Philosophe des religions, critique d’art, chercheur associé au centre Histara (), Michaël de Saint Cheron s’interroge sur la place de l’art dans la pensée moderne et contemporaine. Il est notamment l’auteur, avec Matthieu Séguéla, de Soulages. D’une rive à l’autre (Actes Sud, 2023).

Repères

BIOGRAPHIE ANALYTIQUE

Points forts

• Une courte biographie introductive qui permet de situer le parcours de l’artiste.

• Un éclairage original de l’œuvre d’Anselm Kiefer qui en permet une nouvelle lecture.

• Dans la même collection que Soulages. D’une rive à l’autre, également écrit par Michaël de Saint Cheron et vendu à plus de 3 500 exemplaires depuis parution.

• Une des fondations Anselm Kiefer est située wà Barjac (30) : https://eschaton-foundation.com/fr/

Prologue

KIEFER, UN ARTISTE PROVOCATEUR OU RÉVÉLATEUR ?

21 1 . KIEFER EN DIALOGUE

1. Béréshit – Au commencement. Monumenta, le dialogue avec Boltanski, la photographie

2. La Shekhina ou la Femme dans l’art de Kiefer

3. Tsimtsoum ou la présence de Paul Celan et d’Ingeborg Bachmann

4. Ein Sof ou l’irréductible dialogue avec la tradition juive et la Kabbale

77 2. ANSELM KIEFER ET L’HISTOIRE

1. Chevirat Ha-Kelim ou la leçon du désastre

2. Tiqoun olam. Comment sauver le Livre brûlé ?

3. Merkaba ou la mémoire de l’humanité

4. Épilogue en guise de commencement. Am Anfang. Béréshit

112 Repères biographiques

115 Glossaire

116 Index des noms propres et des lieux

118 Du même auteur

121 Remerciements

PROLOGUE

KIEFER, UN ARTISTE PROVOCATEUR OU RÉVÉLATEUR ?

“Le problème de l’histoire devient vraiment absolument fondamental ; une des raisons pour lesquelles l’art m’intéresse tellement, c’est précisément sa puissance de destruction de l’histoire.” André Malraux1

Anselm Kiefer est sans doute l’un des artistes les plus fascinants de ce début du xxie siècle. Son œuvre flirte avec la totalité, la nargue, s’en joue, autant qu’elle l’invoque. Démiurge, Kiefer fascine par les thématiques vertigineuses qu’il peint, bâtit, rêve, autant que par ses formats, qui appellent des hangars, des cathédrales, des musées, mais non des appartements privés. Disons-le, il fascine autant qu’il heurte et c’est bien le sens de l’art que d’être en dissidence, à rebours du “politiquement correct”.

J’ai choisi d’emprunter une ligne de crête particulièrement délicate pour tenter d’apporter un nouveau regard sur l’art et la personnalité d’Anselm Kiefer, en adoptant les sept degrés ou concepts kabbalistiques qui le hantent depuis au moins quatre décennies. Ce chiffre 7 rappelle non seulement les sept jours de la Création mais aussi ou surtout les sept palais célestes, dont l’artiste a lu le récit dans le Sefer Hekhalot, livre des sanctuaires (ou des temples) célestes. Nos sept chapitres adoptés sont donc : Béréshit au commencement, Shekhina (ou Chekhina

qui se prononce “Sherhina”), la présence féminine d’un Dieu absent du monde, Tsimtsoum, le retrait ou la contraction de Dieu, Ein Sof “en tant que cause première infinie”, selon l’historien de la Kabbale Gershom Scholem2, le “Sans limite”, et enfin les trois derniers principes qui sont Chevirat Ha-Kelim ou “brisure des vases”, qui fit l’objet d’une exposition charnière à la Salpêtrière en 2000. Après la brisure des vases vient Tiqoun, la réparation de ce qui peut être réparé après la destruction infinie des guerres, tandis que le septième principe kieférien se trouve dans Merkaba, le char de feu qui emporta Hénoch, Élie, Ézéchiel, pour le voyage sans retour dans les Hekhalot (se prononce “Erhalot”), les sept palais célestes. Nous resterons sur ces sept concepts ou images, dont plusieurs constituent des sephiroth dans la pensée kabbalistique d’Isaac Louria, c’est-à-dire des “attributs” divins avec leur force d’“émanation”. Kabbala קיבל en hébreu, signifie “mystique”, mais à l’origine, rappelle Scholem on nommait ainsi les livres hébraïques extérieurs au Pentateuque.

8 9

Der gestirnte Himmel über uns und das moralische Gesetz in uns [Le ciel étoilé au-dessus de nous et la loi morale en nous], 1969-2009, gouache sur papier, 58,9 × 83,9 cm.

1. Roger Stéphane, André Malraux, entretiens et précisions Gallimard, 1982, p. 102.

2. Gershom Scholem, La Kabbale, Gallimard, “Folio essais”, 2003, p. 166.

2. La Shekhina ou la Femme dans l’art de Kiefer

Dans la tradition juive la Shekhina1 (ou Chekhina), שכינה, est à la fois présence féminine du divin et “inhabitation de Dieu dans le monde” pour reprendre la parole habitée de Franz Rosenzweig, qui confère à la notion sa part de souffrance et d’exil. Dans la Kabbale, la Shekhina désigne la dixième séphirah, émanation mystique du divin, qui contient une dimension érotique, nuptiale, entre Dieu et son peuple mais aussi entre l’homme et la femme. Dans le Sefer Ha-Bahir (Livre de la clarté), livre originel de la tradition kabbalistique, elle est vue sous les espèces de la filiation, de la maternité. Les liens entre la Shekhina et les sephiroth ont donc une visée d’amour, d’alliance.

Dans l’œuvre de Kiefer, la Femme –  die Frau – est partout présente, elle est même omniprésente. Deux cycles sont essentiels : “Auguste Rodin : Les cathédrales de France” et “Pour Jean-Noël Vuarnet – Extases féminines”. La dernière présentation à Paris de cette dernière suite d’aquarelles date de début 2024, dans une galerie parisienne2 . Le philosophe et écrivain Jean-Noël Vuarnet (1945-1996) consacra un livre aux Extases féminines3 en 1991. Les peintures retenues par Vuarnet le sont parmi les extases de

la Renaissance ou du baroque, depuis l’extase narrative ou romanesque d’Angèle de Foligno. Kiefer fait sienne l’analyse de Vuarnet selon laquelle “la véritable mystique est fondamentalement femme : féminité des grandes extatiques. […] les mystiques […] sont une revanche ou une apothéose de la féminité4”. Ils partagent l’un et l’autre la même fascination pour “la représentation de l’extase des femmes” et l’idée d’un Dieu le Père qui serait “Dieu la Mère”, comme cela transparaît si souvent dans la mystique juive dès les prophètes d’Israël, comme Isaïe. L’autre approche que les deux hommes partageaient est que “la parole mystique ouvre sinon sur la jouissance infinie, du moins sur un paroxysme, une jouissance pensable ou pensée comme supérieure à celle du sexe5”.

Anselm Kiefer créa donc une série d’aquarelles “Pour Jean-Noël Vuarnet – Extases féminines”, proposant sa vision propre de ces extases. Sur ses aquarelles, Kiefer représente les femmes dans des positions souvent fort érotiques, jambes ouvertes, se caressant, à cheval sur un arbre mort ou encore debout sous une pluie d’or, cherchant chaque fois à privilégier l’extase comme élévation du corps et de l’âme. Puis il travaille par collage comme les peintres de retables. Il donne parfois des noms de saintes à ses œuvres, mais également d’autres noms : Sainte Catherine de Ricci. Pour JeanNoël Vuarnet, Sainte Hildegarde Solaris, Für Adalbert Stifter Waldsteig, Aurora, Sémélé, Brünhild, ou la nymphe Daphné… Il cite

1. Chekhina ou Shekhina se prononce “she[r]ina” ou plus précisément le kh le caf hébraïque, se prononce comme la espagnole ou le ch allemand.

2. Galerie White Cube, avenue Matignon, 24 janvier-2 mars 2024.

3. Jean-Noël Vuarnet, Extases féminines, Hatier, “Littérature”, 1991.

4. Ibid., p. 15.

5. Ibid., p. 23.

Sémélé 2013, aquarelle, 50,5 × 40,5 cm.

Demeure une question : quelle association existe-t-il entre la femme et la cathédrale, outre les consécrations, majoritairement à Notre-Dame mais pas uniquement ?

Quasiment chacune des cathédrales de l’artiste germano-français est soit surplombée par une femme, soit contiguë à elle. Une femme nue et non Jésus crucifié, ni le Christ en majesté, ni la Vierge Marie. Une femme nue, ouverte, dominante, ou simplement gardienne du temple, chevauchant tours, frontons, nefs, de quelque cathédrale imaginaire, plus proche de Chartres ou de la cathédrale de Cologne que de Notre-Dame de Paris. Sur d’autres toiles, nous l’avons dit, la Femme est en position de yogi ou encore coalescente avec un pilier. La Femme ne faisant qu’un avec l’arc et les rayons de l’orbe solaire. La Femme est ici vue, peinte, chantée comme incarnant la Cathédrale, celle-ci faisant corps avec le corps de la Femme. La Shekhina, comme l’image de la Femme, est partout présente dans l’œuvre de Kiefer, au point que nous pouvons nous demander s’il n’y a pas deux cathédrales pour lui : d’un côté, ses Sept Palais célestes, où l’on ferait entrer ses toiles les plus précieuses, ses livres, et de l’autre, la Femme dans sa grandeur solaire, celle du mythe et de l’histoire : ses Extases féminines (Die Frauen der Antike), Les Femmes de l’Antiquité, les Femmes de la Révolution, les Femmes poétesses et écrivaines, de Lilith à Ingeborg Bachmann

Dans sa conclusion à sa Leçon inaugurale du 2 décembre 2010 au Collège de France, Anselm Kiefer disait, évoquant le cimetière Saint-Marx, à Vienne : “Tel le gardien de Saint-Marx, j’attends le son de la cloche pour délivrer mes tableaux du coma1.” N’est-

1. Anselm Kiefer, L’art survivra à ses ruines op. cit., p. 30.

ce pas pour cela qu’une femme nue tire la cloche d’une cathédrale, dans ses aquarelles, pour mieux délivrer ses tableaux et lui-même du coma ?

Que ces femmes érotiques ne fassent pas oublier les sculptures de Femmes martyres qui furent exposées sur le toitterrasse du couvent de La Tourette, de Le Corbusier, lors de l’exposition que les dominicains et en particulier le père Marc Chauveau consacrèrent à Anselm Kiefer, à l’automne 2019… Il s’agit de deux saintes catholiques : Agathe et Apolline, qui portent les instruments de leur supplice. La troisième statue est une évocation de Marie sous les traits d’une Virgo purissima (2018), avec le symbole du serpent, pour l’opposer à Ève, חַוָּה (‘hava), qui est aussi nommée, dans la tradition juive, mère de “tous les vivants”

כָּל-חָי (kol chai) mais surtout אִשָּׁה (isha), la Femme (Genèse, II, 23). Le nom d’Anselm Kiefer est inscrit dans la mémoire artistique de La Tourette depuis 19992 . Le peintresculpteur opte ici pour le blanc comme couleur du martyre, le blanc virginal, le blanc nuptial. Les trois sculptures sont en résine et métal. Seule la Virgo purissima est aussi composée de plomb. L’une des particularités du plomb est qu’il devient blanc, friable dans sa corrosion active. Par ailleurs, c’est un poison…

2. Marc Chauveau, Anselm Kiefer à La Tourette Bernard Chauveau/ordre des Prêcheurs – Province de France, 2019, comprend à la fois une préface du frère Marc Chauveau et d’Anselm Kiefer, Journal, Ronchamp-La Tourette, septembre 1966.

, 2018, résine et métal, 130 × 145 × 145 cm ; hl. Agathe, 2018, résine et métal, 145 × 125 × 172 cm.

Femmes martyres 2018, au couvent de La Tourette (Le Corbusier) : Ave Maria Virgo purissima 2018, résine, plomb et métal, 131 × 130 × 133 cm ; hl. Apollonia

4. Ein Sof ou l’irréductible dialogue avec la tradition juive et la Kabbale

Après les notions fondamentales de Béréshit, le commencement, de Shekhina, la présence féminine du divin, de Tsimtsoum, le retrait de Dieu, nous abordons celle de l’Ein Sof, אין סוף le “Sans limite”, l’un des termes kabbalistiques les plus fréquemment cités par Anselm Kiefer.

Rares sont les peintures sur lesquelles Anselm Kiefer inscrit des mots hébreux.

Celle-ci titrée Ein Sof cite cinq notions majeures de la Kabbale. Le premier à droite est le monde supérieur : Olam atzilout, le “monde de l’émanation”, c’est-à-dire de la pensée divine, suivi de Bériah (ou Briah), la “Création”, puis du principe de l’Ein Sof ‘or, la “lumière infinie” ; dessous viennent le Séfer

Yetsirah, Livre de la formation, symbolisé par le monde des anges, enfin le cinquième monde, Malkhout assiah, correspondant au monde (ou royaume) physique, celui de la manifestation. Entre atzilout et Bériah, les lumières se sont heurtées et se sont obscurcies par une sorte de voile, associé à l’échelle omniprésente chez Kiefer, paradigme de celle de Jacob, échelle séphirotique, échelle kieférienne, peu importe !

Je voudrais relire Kiefer, à partir de ces quatre mondes séphirotiques, à l’aune de ce que j’écrivais récemment en guise de préface au livre de Youssef Ishaghpour, Rothko. Une absence d’image : lumière de la couleur, comme si je l’avais écrit pour Kiefer. Il est indéniable qu’entre le peintre américain déjudaïsé mais profondément mystique, d’origine russe, et le peintre allemand d’origine catholique, vivant en France, lui aussi imprégné de transcendance et de spiritualité, existe un lien, paradoxal peut-être, que nous avons voulu explorer. Et c’est par l’épiphanie du voile que j’entrevois ce lien.

1.

“Rien n’est caché par, ou sous, le voile. Il ne s’agit pas de l’image, « niée », de l’invisible, mais de la projection de l’expérience humaine de la limite : le tableau ne renvoyant pas au-delà – l’ailleurs absolu ou derrière le voile – mais ici-bas, à celui qui le regarde, submergé par sa lumière.” Comme s’il n’y avait pas à chercher dans la peinture un audelà – “l’ailleurs absolu ou derrière le voile” –car le chant propre à chaque grande œuvre, sa mélodie consubstantielle, mais aussi “la mélancolie et l’angoisse de la finitude”, que rend sonores l’harmonie des couleurs ou des vibrations de lumière, “se métamorphosent en ferveur”, écrit Ishaghpour, unissant deux idées, deux images qui s’opposent ou s’affrontent en permanence comme dans la figure grammaticale de l’oxymoron, ici : angoisse et ferveur. Rothko construit ses œuvres sur l’opposition de ces deux contraires. Que cache le voile de la peinture ?

D’emblée, Ishaghpour nous fait toucher “l’épiphanie visible de la lumière qui n’est pas avant les couleurs, mais en elles1”.

Ein Sof, 2020-2022, émulsion, huile, acrylique, gomme laque, feuille d’or, sédiment d’électrolyse, métal et bois sur toile, 760 × 840 cm.
Youssef Ishaghpour, Rothko. Une absence d’image : lumière de la couleur Éditions du Canoë, 2023, p. 11.

20 Jahre Einsamkeit, 1971-1991 (20 ans de solitude, 1971-1991), 1971-1991, bois, plomb,

1.

exprime ses pensées dans un livre vraiment bien écrit. Tant qu’il y aura encore quelqu’un qui exprimera ses pensées dans un vrai livre1.”

Quoi de plus étrange que ce livre, où l’on voit un dessin d’un préservatif, et où l’on trouve plus de quatre-vingts pages vides. Sur les dernières pages, Kiefer a noté “Die Ungeborenen ” (Les non-nés…) pour marquer que le plaisir personnel, l’onanisme, ou le plaisir n’était porteur d’aucune promesse de vie. Les dernières phrases du livre tombent :

“Si le nombre de pages blanches diminue, la taille du livre augmente-t-elle ? Quand une chose diminue, une autre chose augmente toujours sauf la lune… Car il n’était pas possible de laisser les 63 pages vierges. Le livre devrait au moins se terminer par des fins lointaines.” Le mot vorbei, “fini”, y est aussi écrit une dizaine de fois : “Alles vorbei ist aber vorbei. Millionen von Möglichkeiten vorbei [Tout est fini, mais c’est fini. Des millions de possibilités disparues.]”

Notre cheminement vers la portée universelle de l’œuvre de Kiefer passe par la traversée de ses labyrinthes, qu’ils soient ceux de Barjac de Croissy, de ses expositions, de ses livres. Barjac comprend aussi des serres à lotus et tournesols géants du Japon. À Croissy, nous parcourons ses salles d’exposition avec leurs armoires pleines de livres usuels ou de boîtes

remplies de milliers d’objets et de plantes ; des tables où sont savamment agencés des livres uniques ouverts, des in-folios, des panneaux où sont accrochées des centaines de photos de toutes sortes, photographies de tableaux, de nus féminins, de lieux et de paysages. Le tout nous offre la vision d’un monde unique, d’un monde en soi, celui d’Anselm Kiefer.

On comprend que certains visiteurs privilégiés de ces lieux comme Vincenzo Trione2, Christoph Ransmayr, Daniel Arasse, Youssef Ishaghpour et d’autres leur aient consacré des livres ou des chapitres entiers.

Qui a un peu fréquenté les ateliers d’artistes n’a encore rien vu s’il ne s’est pas perdu physiquement et intellectuellement dans les arcanes du monde kieférien, qui lie et relie l’alchimie et la Kabbale, le monde chtonien des profondeurs et celui des Sept Palais célestes celui des Fleurs du mal et celui du Dormeur du Val, celui qui conjugue la Fugue de la mort et les Cathédrales de France

2. Vincenzo Trione, Prologo celeste nell’atelier di Anselm Kiefer Giulio Einaudi Edtorei, 2023.

papier, sperme, dimensions variables.
Traduction de l’auteur de 20 Jahre Einsamkeit (20 ans de solitude)

PLAN MÉDIA

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

•Posts sur les réseaux sociaux.

•Vidéo de l’auteur.

INSERTIONS PUBLICITAIRES

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Presse d’art : Connaissance des arts – L’Œil – Beaux Arts magazine – The Art Newspaper – Art

absolument – Art Press – Artension

Presse généraliste : Le Figaro – Le Monde – La Croix – L’Obs – Les Échos – Télérama

Radio : France Culture – RFI

DE SAINT CHERON - Les Sept Palais célestes de

Anselm Kiefer

Les sept palais célestes de

ANSELM KIEFER

La mémoire du monde

CAHIER DE RÉSIDENCE 12 : LINDA SANCHEZ

Linda Sanchez

Gaël Charbau

ouvrage bilingue français / anglais

coédition actes sud/fondation d’entreprise hermès

gencode : 9782330197681

janvier 2025

prix provisoire : 10 €

Attentive à agir en amont dans le soutien à la création contemporaine, la Fondation d’entreprise Hermès a mis en place en 2010 des cycles de résidences d’artistes au sein des manufactures de la maison Hermès. Aux côtés des artisans qui les initient à leurs gestes et savoir-faire, les plasticiens sont invités à concevoir des pièces originales dans des matières d’exception : soie, argent, cristal ou encore cuir. Véritables cartes blanches, ces résidences visent à stimuler l’imaginaire des artistes en leur permettant d’expérimenter de nouvelles modalités de production. Issues d’un dialogue fructueux entre art et artisanat, les œuvres sont réalisées en double exemplaire : le premier devient la propriété de l’artiste, tandis que le second est conservé par la fondation, disponible pour les présentations auprès du public. En 2024, la Fondation d’entreprise Hermès a confié le parrainage de son programme de résidences d’artistes au commissaire d’exposition Gaël Charbau. Ce dernier a ainsi accompagné la plasticienne Linda Sanchez en résidence au sein de la cristallerie Saint-Louis, à Pierre-Bénite.

Linda Sanchez construit des principes de prises, d’enregistrement, de capture, entre sculpture et installation, dessin et vidéo. De l’horizontalité d’un plan d’eau à la trajectoire d’une chute, de la liquidité du sable à l’élasticité d’un liant, elle observe des phénomènes existants, les déplace, ajuste leur échelle, leur corrélation, leur durée. Des notions de hasard et d’ordre, de figures de chute, d’écriture du temps ; les œuvres fixent le mouvement dans la matière, l’écrivent, le mesurent ou le transcrivent. Procédés, opérations, mécaniques et systèmes sont autant de modes de fabrication qui trouvent leur équivalence dans le langage de l’artiste. Un rapport à l’énonciation qui sous-tend, comme un script, un rapport non autoritaire au matériau en mouvement.

Linda Sanchez est issue de l’école d’art d’Annecy en 2006. Elle a mené plusieurs projets de collaboration avec des écrivains, chercheurs et artistes (14628.jpg, avec Philippe Vasset, Adera, 2013) et participe à plusieurs laboratoires de recherche (rencontre avec Tim Ingold à l’école des Beaux-arts de Paris en 2014, participation au laboratoire Espace Cerveau à l’iac de Villeurbanne). Elle a exposé en France et à l’étranger. Elle est lauréate du prix Rendez-vous en 2008, du prix Bullukian en 2014, de la bourse Révélations Emerige en 2017 et du prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo en 2018. Depuis 2018, elle est représentée par la galerie Papillon à Paris. Ses œuvres font notamment partie des collections du Centre national des arts plastiques, Frac Paca et Frac Auvergne.

Repères

Points forts

• Unis dans un même projet, jeunes artistes et artisans travaillent ensemble dans un esprit d’ouverture et de partage des connaissances.

• En donnant accès à des matériaux d’exception, des textures inhabituelles et des techniques ancestrales, les résidences d’artistes Hermès permettent à de jeunes artistes de réaliser une œuvre inédite dans leur production artistique et leur ouvrent de nouvelles perspectives dans le développement de leur travail.

Mots clés

• Savoir-faire / cristal / cristallerie Saint-Louis

Visuel provisoire - Diffusion

LINDA SANCHEZ
SAINT-LOUIS

JE M’EMPARE DU MONDE OÙ QU’IL SOIT

Letizia Battaglia

Sabrina Pisu

Il s’agit d’une biographie de Letizia Battaglia (1935-2022), photojournaliste italienne, connue pour son travail sur la Cosa nostra au cours des années de plomb (1960-1980). La photographe raconte à son amie journaliste, Sabrina Pisu, sa vie intime, professionnelle et artistique, mais aussi la violence du patriarcat de cette époque. C’est en autodidacte qu’elle découvre la photographie au journal L’Ora, un quotidien palermitain communiste. En 1985, elle gagne le prix de photojournalisme Eugène Smith : c’est le début d’une reconnaissance internationale. Elle s’engage dans la politique et l’écologie pour changer la vie quotidienne des citoyens malgré une certaine désillusion. À la mort des juges Falcone et Borsellino, elle décide de mettre fin à sa carrière de photoreporter et fonde les Edizioni della Battaglia, qui publient des textes et des pièces de théâtre anti-mafia.

Letizia Battaglia (1935-2022) est une journaliste et photographe sicilienne. Elle s’est fait connaître avec son travail photographique et journalistique sur la mafia sicilienne, la Cosa nostra.

Sabrina Pisu est une écrivaine et journaliste indépendante italienne. Elle a reçu d’importants prix de journalisme, notamment le prix Giustolisi Justice et vérité pour le journalisme d’investigation (2020) et le prix international de journalisme Cristiana Matano (2021), parrainé par le Parlement européen.

UN ENGAGEMENT

PHOTOGRAPHIQUE ET POLITIQUE

CONTRE LA MAFIA SICILIENNE

Repères

Points forts

• L’histoire de Letizia Battaglia a été portée à l’écran en 2022, dans le film Shooting the Mafia, de Kim Longinotto.

• Letizia Battaglia, Passion, justice, liberté. Photographies de Sicile, Actes Sud/Motta, 1999.

• Letizia Battaglia et Franco Zecchin, Chroniques siciliennes, Actes Sud, “Photo Poche”, 2000.

Actualités

• Exposition au Jeu de Paume à Tours du 5 décembre 2024 au 18 mai 2025.

• Exposition aux Rencontres d’Arles en 2025.

• Cette exposition sera également montrée à Turin puis à Londres.

Mots clés

• Figure féministe / photojournalisme / mafia sicilienne / Cosa nostra / patriarcat / militantisme / écologie-justice-légalité

Visuel provisoire - Diffusion

Une Andalousie âpre et fauve

19,6

À SA CRÉATION

Une Andalousie âpre et fauve

Hervé Lacombe

De Dom Juan, Carmen n’a pas le sexe, mais l’aura. Comme le personnage de Tirso de Molina, transformé en mythe littéraire grâce à la réécriture de Molière, Carmen compte parmi les personnages féminins dont le caractère a fini par façonner et imposer un archétype de la femme fatale. Séductrice, fascinante et dangereuse, Carmen inspire des dizaines d’adaptations cinématographiques et picturales et occupe une place désormais implacable dans la culture populaire. Au milieu de ces multiples représentations, son origine a tendance à disparaître. Dans ce beau livre savant, où l’iconographie d’époque permet au lecteur de revivre visuellement la création de l’opéra de Georges Bizet en 1875, Hervé Lacombe ouvre un chemin vers la Carmen originelle. Il décrit combien l’imaginaire des Français, à cette période, se peuple d’images hispanisantes. Le tableau d’une Andalousie flamboyante et effervescente s’inscrit sur leur rétine et alimente leur orientalisme. Dans ce contexte, Carmen vient concentrer les regards, cristalliser cette vision d’une Espagne farouche. Au-delà de la polémique suscitée par une femme émancipée qui joue de ses charmes, le retentissement de Carmen tient au fait qu’elle incarne, par essence, le mystère de l’altérité.

Professeur à l’université Rennes 2 et musicologue, Hervé Lacombe est spécialiste de l’opéra français. Il a écrit une dizaine d’ouvrages, notamment Les Voies de l’opéra français au xixe siècle (Fayard, 1997), pour lequel il a reçu le prix Bernier de l’Académie des beaux-arts (1997), le prix des Muses et le prix Eugène Carrière de l’Académie française (1998). Il a également écrit une biographie de Georges Bizet et un ouvrage sur la Habanera de Carmen, tous deux publiés chez Fayard.

AUX SOURCES D’UNE ICÔNE FÉMININE

Repères

Points forts

• Une riche iconographie (100 images) qui contient tout à la fois des maquettes de décors et de costumes d’époque, des photographies de la première cantatrice, des croquis de Paul Renoir saisissant sur le vif les personnages sur scène, des dessins de presse, etc.

• Une bibliographie exhaustive sur la réception de la Carmen de Bizet.

• Actes Sud a toujours mesuré l’importance de revenir aux sources : en 1986, Hubert Nyssen publiait la nouvelle de Prosper Mérimée, Carmen, qui a inspiré Georges Bizet pour l’écriture de son livret d’opéra. Et en 2000 et 2004, Actes Sud-Papiers publie ce dernier, accompagné d’un CD.

Actualités

• 150e anniversaire de la création de la Carmen de Bizet en 2025.

• Carmen est l’opéra le plus représenté dans le monde.

• Carmen sera jouée à l’Opéra Royal de Versailles du 14 au 22 janvier 2025.

Mots clés

• Musique / opéra / ballet / Carmen / mise en scène / imaginaire / populaire / Andalousie / femme / désir

n’aurait pu transmettre toute l’intensité de cette comédie mêlée de tragédie et répondre au souhait de Bizet de renouveler le genre de l’opéra-comique. Pour que les couleurs de l’Espagne et le mouvement de la vie parvinssent à transformer la scène réputée bourgeoise de l’Opéra-Comique, on sollicitât, davantage qu’on ne le faisait ordinairement, les chanteurs, les décorateurs et les costumiers. Bien que procédant de la tradition, la mise en scène fut ainsi traversée d’idées novatrices –des femmes fumant la cigarette, une héroïne se déhanchant et jouant du regard autant que de la voix, un homme tuant sur scène son ancienne maîtresse… Carmen fit donc événement aussi par son spectacle, au sens où l’entend, au xixe siècle, Arthur Pougin, quand il en donne une définition en se fondant sur sa forme superlative :

[…] c’est le côté extérieur, plastique, pittoresque, de la représentation, c’est la richesse, la splendeur, la complication de la mise en scène, c’est la beauté des décors et des costumes, le personnel nombreux, les danses brillantes, les évolutions hardies, les marches pompeuses, tout ce qui, enfin, concourt surtout au plaisir des yeux et à l’éblouissement .

Plaisir des yeux et éblouissement : nous approchons du cœur de notre propos, qui est de reconstituer les contours de ce spectacle, d’en dévoiler les dimensions collectives, matérielles et performatives, tout en cherchant à comprendre, en amont, les conditions de son élaboration, en aval, l’effet qu’il produisit dans le Paris des années 1870. C’est donc une véritable enquête qu’il nous faut mener, en partant de sources inconnues ou très incomplètement exploitées, en suivant la fabrique de l’œuvre dans son lieu de création et en resituant ce projet artistique dans son contexte. Ce faisant, nous aborderons le spectacle-Carmen comme miroir de concentration de l’imaginaire hispanique de son temps,

d’une actualité parfois brûlante. Que l’on songe à ce que l’on y découvre : la tauromachie, l’altérité, symbolisée par la bohémienne, l’expression du désir féminin, ou encore le féminicide, que l’auteur de l’affiche de la création a justement choisi de montrer (ill. 1) tant il faisait sensation et contrevenait aux usages de l’Opéra-Comique.

Mais c’est encore trop peu dire. Pour comprendre l’origine de Carmen et la résonance de sa création en 1875, il importe de ne pas se cantonner au monde du théâtre lyrique, afin de situer l’œuvre dans une histoire plus large, celle des arts. Selon ce point de vue, l’héroïne de Bizet n’est pas une figure isolée ; elle se nourrit de productions et d’expériences menées dans divers domaines – littérature, théâtre, peinture, sculpture –, elle participe d’une tradition de représentation de l’Espagne tout en bénéficiant de l’avancée des idées et en s’inscrivant dans une série de scandales, qui touchent le réalisme et la représentation des femmes. Plusieurs commentateurs de l’époque de la création établirent des comparaisons, qui nous mettent sur la piste de ce qui était alors considéré comme l’école moderne, portée par le désir de donner à voir la vie et non son idéalisation. Nous puiserons chez des peintres de la modernité, comme Manet, qui capte des scènes espagnoles saisissantes et expose le corps scandaleux avec L’Olympia ou d’autres plus académiques, qui donnent la teinte générale de l’époque ; nous emprunterons des exemples à certains artistes profondément marqués par le moment romantique, à ceux qui ont fait le voyage en Espagne, ou qui en ont rêvé. Remarquons à propos des “modernes” qu’il en va d’une génération d’artistes et d’une conjonction entre les arts. Manet est né en 1832, Paul Cézanne et Alfred Sisley en 1839, Claude Monet en 1840, Berthe Morisot en 1841… Bizet,

1. Carmen, affiche de la création par Prudent Leray, 1875.

2. Page de titre illustrée d’Une nuit d’Espagne d’Ed. Degranges, [1873].

né en 1838, et ses camarades musiciens, dont certains se réunissaient au sein de la toute nouvelle Société nationale de musique2 contribuèrent à ce tournant décisif de l’histoire des arts en France qui se dessinait dans les années 1870. Comme Bizet chamboulait l’Opéra-Comique et donnait voix à une héroïne d’un nouveau type, Manet et d’autres artistes bouleversaient le Salon et apprenaient à voir différemment. Carmen fut créé au moment où émergeait l’impressionnisme . Nous ne voulons pas dire que l’un fut influencé par l’autre, mais qu’il soufflait dans le monde des arts un besoin de renouveau et qu’il si faisait de plus en plus entendre un appel à la liberté d’expression.

Cette histoire de Carmen en images se veut une immersion dans la culture visuelle de son temps4. La société parisienne du xix siècle était animée d’une

3. Page de titre illustrée des Échos d›Espagne [1872].

véritable pulsion scopique. Le monde pouvait sembler “un inépuisable réservoir d’images et de tableaux pour l’œil5”, ce que Baudelaire, dans un de ses Salons, formulait ainsi :

Tout l’univers visible n’est qu’un magasin d’images et de signes auxquels l’imagination donnera une place et une valeur relative ; c’est une espèce de pâture que l’imagination doit digérer et transformer6

Les Parisiens étaient enveloppés par un foisonnement de productions de diverses natures : peintures, statues, diorama, spectacles en tout genre, mais aussi affiches, photographies, bibelots, presse et livres illustrés. Le remarquable essor de l’estampe, sous toutes ses

formes, amplifia le phénomène que nous évoquons et constitua, selon Baudelaire toujours, “cet immense dictionnaire de la vie moderne disséminé dans les bibliothèques, dans les cartons des amateurs et derrière les vitres des plus vulgaires boutiques ”. Associons-y enfin les partitions illustrées, réductions d’ouvrages lyriques, arrangements en tout genre, musique pour piano (ill. 2) ou mélodies, comme le recueil d’airs espagnols (ill. 3) dont Bizet possédait un exemplaire dans sa bibliothèque. L’image faisait partie intégrante du commerce de la musique depuis longtemps et particulièrement des produits dérivés de l’opéra8 Choudens, éditeur de Bizet, fit entrer Carmen, à son tour, dans ce réseau de diffusion d’images. Ainsi le toréador, la bohémienne, la posada, le cirque, les danses espagnoles, que les auteurs de Carmen réunirent dans le spectacle monté à l’Opéra-Comique, s’inscrivirent dans cette culture visuelle en perpétuel reconfiguration, avant d’en faire partie et de la marquer de leur emprunte.

Dans cet ensemble très disparate, il faut accorder une place particulière à l’institution du Salon9 qui voulait donner le la en matière de Beaux-Arts et qui offrait un panorama impressionnant de peintures, sculptures, architectures, gravures et lithographies, recensées dans un livret publié à l’occasion. Pour être sujette à de nombreuses critiques, touchant notamment les modalités du choix des œuvres exposées, cette manifestation n’en demeurait pas moins un événement culturel considérable, qui traversa le siècle. Depuis

1855, elle se déroulait au palais de l’Industrie, situé le long des Champs-Élysées. Toute la presse, y compris les revues musicales, s’en faisait l’écho dans de longues séries d’articles, dont certaines étaient écrites par de grandes plumes : Mérimée, Stendhal, Gautier, Baudelaire, Champfleury, Zola ou Banville. Excepté des moments de désaffectation de la part du public à la fin des années 1860, un grand nombre de Parisiens s’y rendaient, souvent caricaturés par Cham et Daumier, mais aussi peints par des artistes fascinés par la mise en abîme du regard et des œuvres (ill. 4). Les musiciens n’échappaient pas à ce passage obligé. Lors de son séjour à la Villa Médicis à Rome, Bizet put fréquenter

4. Camille Cabaillot-Lassalle, Le Salon de 1874, 1874.

des architectes, des graveurs, des sculpteurs et particulièrement des peintres10 dont certains devinrent des amis. De même suivait-il l’actualité lyrique et dramatique, sortant très fréquemment le soir pour assister à des premières, d’Ambroise Thomas de Giuseppe Verdi et de Jules Massenet, de Ludovic Halévy, d’Alexandre Dumas fils ou de Victorien Sardou....

Les peintres-décorateurs puisait dans la culture visuelle, qu’ils contribuaient à enrichir, pour imaginer un spectacle, tandis que le public pouvait superposer aux décors et costumes qu’il découvrait sur scène le souvenir de ce fond commun d’images. Et ce d’autant plus que “l’action scénique se confondait régulièrement avec la peinture lorsque les artistes en scène « faisaient tableau » c’est-à-dire s’immobilisaient dans une pose expressive11”. La culture visuelle trouvait une source ou un prolongement dans la presse, le roman, la poésie, les guides de voyage. Elle était indissociable de ces formes littéraires, conditionnées par les lieux communs, les préjugés et les mentalités et où dominait bien souvent la subjectivité des auteurs et les pré-pensés du temps.

“Le récit, constate Andreas Wetzel, refait le monde à l’image de la culture qui en commande la production et l’offre à sa consommation12.” Si notre sujet n’est pas l’Espagne littéraire, celle de Mérimée ou de Hugo par exemple, il importe de rappeler que le foisonnement d’images que nous venons d’évoquer se doublait d’un foisonnement de textes où fleurissaient des descriptions et des scènes qui nourrissaient l’imaginaire collectif. Le voyage en Espagne devint un genre en soi13 ; celui de Théophile Gautier (1811-1872) un best-seller, publié dans la presse à partir de 1840, en volume dès 1843, puis régulièrement réédité, notamment en 1870, 1873 et 1875, au moment où la nouvelle de Mérimée devenait un opéra-comique. C’est aussi dans cet ensemble que les créateurs de Carmen purent puiser pour imaginer les scènes et les tableaux de leur ouvrage. Parmi les nombreux auteurs que nous convoquerons, Gautier, maître glorieux et juge impeccable selon Banville14,

nous servira de témoin privilégié, tant il réunit sous sa plume les mille facettes de cette culture, établie avant que Bizet ne décide de composer Carmen. Critique de spectacle parmi les plus influents, chantre de l’Espagne, commentateur admiré du Salon, Gautier fut aussi un passionné de danse15.

La culture visuelle se doublait de la connaissance des codes et des traditions de représentations propres à chaque art et à chaque lieu. En arrivant à l’Opéra-Comique, le public avait à l’esprit les ouvrages donnés dans cette institution qui, rappelons-le, jouait tous les jours et irriguait très largement le répertoire des théâtres de province16 Son horizon d’attente ne touchait pas seulement le livret et la musique, mais aussi les décors, les costumes, le jeu des acteurs-chanteurs et la mise en scène. La culture hispanique des Parisiens de 1870 se subdivisait donc en sous-ensembles, délimités par des conventions et des habitudes : l’Espagne du drame romantique, celle de l’opéra-comique, celle visible au Salon, etc. Le spectacle de Carmen créa la surprise et l’enchantement, car ce n’était plus l’Espagne stéréotypés et très affadie de l’Opéra-Comique que le public découvrait, mais une Espagne plus colorée, plus réaliste, plus vibrante, comme si différentes expressions artistiques avaient convergé dans cette représentation pour en amplifier l’effet. Homme de lettres, historien, critique dramatique et critique d’art, collectionneur aussi17 sensible à Zurbarán et à Goya, Paul de SaintVictor (1825-1881) trouva les mots pour en transmettre l’impression profonde :

Une louve dans la bergerie ! c’est à peu près l’effet que produit la Carmen de Mérimée, lancée sur les planches de l’Opéra-Comique. Quel contraste fait à l’Espagne anodine de M. de Saint-Georges avec ses alcades débonnaires, ses contrebandiers galants et ses amoureux bien élevés, cette Andalousie âpre et fauve, peuplée de gitanes et de trabucaires, où l’amour Prélude un spectacle d’art

donne des coups de soleil, où la jalousie donne des coups de couteau18 !

Carmen attira l’attention pour plusieurs raisons. L’Opéra, où tous les ténors étaient enrhumés, fut obligé de faire relâche. “Tout l’intérêt des huit derniers jours, pouvait écrire un chroniqueur, est donc concentré sur la première représentation de Carmen au théâtre de l’Opéra-Comique19.” Les librettistes, auteurs à succès, faisaient leurs premières armes sur la scène de la salle Favart. Considéré comme l’une des figures dominantes de la nouvelle génération de compositeurs désireux de s’affranchir des conventions et de renouveler le langage lyrique, Bizet était l’objet de toutes les attentions, de la part des détracteurs de cette “Jeune école”, comme de celle de ses partisans. Alors que les créations à l’Opéra-Comique étaient devenues plutôt rares, Carmen offrait, avec ses quatre actes, un spectacle aux dimensions exceptionnelles. La familiarité que l’on a aujourd’hui avec la partition nous empêche de saisir le tourbillon de sensations, de sons et d’images que représenta son exécution et sa mise en scène. Sa musique put sembler compliquée autant que finement ouvragée ; les nombreux numéros chantés et les entractes symphoniques saturèrent même l’espace mental de certains critiques. “L’opéra tout entier, confessait l’un d’entre eux, danse en notes de feu sous nos yeux20.” Le compositeur ne fut pas seul dans la bataille. Il put compter sur des collaborateurs de premier ordre et d’abord sur le directeur, Camile Du Locle (1832-1903).

Faire de l’opéra un spectacle d’art était l’une de ses préoccupations21 Il souhaitait renouveler l’institution dont il avait la charge et défendait le compositeur et ses jeunes confrères, comme Camille Saint-Saëns (18351921), Ernest Guiraud (1837-1892) et Jules Massenet (1842-1912). En 1872, il s’était impliqué personnellement pour faire de Djamileh, premier ouvrage de Bizet créé à l’Opéra-Comique, un tableau exotique raffiné (ill. 5). Il courait lui-même à la recherche d’étoffes, de meubles

ou de costumes, poussé par un amour de l’exactitude qui étonna le librettiste, Louis Gallet (1835-1898)22

Tandis que le public découvrait au lever de rideau le décor réalisé dans le goût hispano-mauresque, Du Locle avait imaginé faire passer l’héroïne dans sa frissonnante parure de sequins d’or, muette comme une apparition, déposant un baiser sur la main de son amant endormi avant de disparaître. L’interprète, Aline Prelly (1840-1905), réputée pour sa beauté, provoqua un murmure d’admiration dans la salle (ill. 6) Hélas, il n’en alla pas de même dès qu’elle se mit à chanter. En 1874, sur la même scène, Charles Lenepveu (18401910) avait fait appel à son ami, le peintre CarolusDuran (1837-1917), que Bizet devait connaître23 pour lui demander de réaliser un tableau, principal accessoire de l’intrigue de son opéra-comique, Le Florentin. Les spectateurs purent admirer une toile de deux mètres de hauteur représentant un Hébé debout sur un aigle en plein vol (ill. 7) que Pierre-Auguste Lamy (1827-1883) ne manqua pas d’intégrer à l’affiche de la création24 C’est selon cette perspective d’un théâtre lyrique artiste, offrant au public une composition visuelle exceptionnelle, que l’ouvrage de Bizet doit être resitué. “Dans Carmen releva un chroniqueur du Figaro les costumes des dragons sont tout bonnement de Detaille. Quand on pense que le moindre croquis du jeune peintre déjà célèbre vaut des prix fous, on est bien forcé de reconnaître que M. Du Locle fait royalement les choses25.” Fait exceptionnel, trop souvent passé sous silence, plusieurs artistes de renoms insufflèrent à la mise en scène de 1875 une vérité, une fébrilité et un chatoiement dont les pages qui suivent voudraient donner l’idée la plus exacte. Outre le jeune Édouard Detaille (1848-1912), maître de la peinture militaire, Georges Clairin (18431919), peintre orientaliste, prêta lui aussi son concours ; il dessina les costumes de Carmen. D’autres artistes contribuèrent à faire de cette création un événement et perçurent la puissance esthétique de l’œuvre. Une chanteuse, Célestine Galli-Marié (1837-1905), créatrice

7. Carolus-Duran, Hébé 1874.

du rôle-titre, ressentit la première, la nature du personnage de Carmen, qu’elle contribua à façonner. Un poète, Théodore de Banville (1823-1891), comprit, mieux que tout autre critique, ce qui venait de se jouer dans ce théâtre au public d’habitués attaché aux conventions. Ennemi de la forme édulcorée et larmoyante du romantisme, il s’enthousiasma pour “l’audacieuse tentative des insurgés26”. Fait peut-être sans précédent, un jeune artiste, Paul Renouard (1845-1924), réalisa une sorte de reportage dessiné exécuté durant la représentation. Dix-huit de ses dessins illustrèrent un article paru dans L’Art le 9 mai 1875. À cette occasion, le rédacteur crut bon d’attirer l’attention du lecteur : “Ces croquis

présentent un intérêt artistique tout particulier, par suite du soin que prend M. Du Locle, en directeur intelligent, de s’adresser à l’élite de nos peintres, pour leur demander de dessiner les costumes des ouvrages nouveaux qu’il monte27.” Le dessin hachuré de Renouard, particulièrement vivant, nous donne à voir Bizet et ses librettistes (ill. 8) mais aussi et surtout, comme nous le constaterons, les principaux personnages dans un de leurs costumes et quatre scènes saisies sur le vif, correspondant aux décors des quatre actes. Partons à la recherche de cette flamboyante Carmen, telle qu’elle apparut en 1875. Tout d’abord, en passant par le théâtre où elle est née, à la fois institution

Prélude
6. Portrait de Mme Prelly en Djamileh, [1872].
5. Page de titre illustrée de Djamileh de Bizet, 1872.

8. Portraits de Bizet, Halévy et Meilhac par Paul Renouard, 1875.

(l’Opéra-Comique) et bâtiment (la deuxième salle Favart), véritable machine de production et de création, dont les particularités, les rouages, les équipes administratives, techniques et artistiques ont façonné l’œuvre. C’est bien là que tout s’est passé ; c’est là que le livret et la partition sont devenus spectacle.

À L’OPÉRA-COMIQUE

La deuxième salle Favart

Après avoir occupé différents théâtres (dont les salles Favart 1, Feydeau, Ventadour, de la Bourse), l’Opéra-Comique s’est installé salle Favart 2 à partir de 1840. Suite à l’incendie de la première salle portant ce nom, survenue dans la nuit du 14 au 15 janvier 1838, une seconde salle Favart a été construite par l’architecte Théodore Charpentier (1797-1867) sur le même emplacement, place des Italiens, renommée place Boieldieu en 1852. Cette salle allait à son tour être détruite par un incendie, le 25 mai 1887, et remplacée par une troisième salle Favart, inaugurée en 1898, toujours en activité28

Très peu de documents nous permettent d’avoir une idée précise de la deuxième salle Favart, celle que Bizet a connu. En plus de quelques rares estampes représentant la façade ou l’intérieur de la salle (ill. 9) une photographie prise en 1880 depuis la rue de Marivaux donne un peu plus de réalité au lieu (ill. 10) La véranda en fer fut ajoutée pour agrandir le foyer du public lors des travaux menés en 1879 sous la direction de l’architecte Alphonse Crépinet (1826-1892). Ces travaux, de grandes envergures, touchèrent aussi la structure intérieure et la décoration du théâtre, qui était devenu le domaine de la poussière et de la vétusté29. En 1840, l’intérieur de la salle était en forme de lyre assez arrondie et contenait 1500 places (en 1875, la jauge était de 1800 places) ; la scène mesurait 17 m de large sur 15 m de profondeur30 L’acoustique de la salle fut loin

ISRAEL GALVÁN, DANSER LE SILENCE

Une anthropologie historique de la danse flamenca [Nouvelle édition]

Corinne Frayssinet Savy

Avec Israel Galván, la danse flamenca s’engage sur le terrain de la performance conçue comme processus expérimental. Elle devient une “proposition”, une “création en acte”. Depuis 1998, avec le spectacle ¡Mira! Los zapatos rojos, le solo s’impose à Israel Galván comme une nécessité d’être devant l’héritage flamenco qu’il porte en lui. Il le ramène au fondement éthique du flamenco, una forma de ser, autrement dit un mode d’être. Défiant toute posture artistique, il s’agit d’une mise en jeu de soi à travers le geste vocal ou dansé. À l’écoute de cette pratique, Israel Galván réévalue la danse flamenca dans sa conception de numéro, élaborée à l’époque des cafés cantantes (cafés-concerts), encore présente aujourd’hui dans le cuadro flamenco (spectacle à numéros chantés, dansés et instrumentaux). Ses spectacles marquent résolument un avant et un après dans l’évolution de la création chorégraphique flamenca.

Israel Galván de los Reyes, prix national de Danse 2005, est né Séville en 1973 de parents danseurs. Son père tenait une académie à Séville et l’a initié à la danse dès sa petite enfance. En 1992, il se joint à la Compañia Andaluza de Danza dirigée par Mario Maya. Dès 1998, il s’engage dans ses propres créations. Commence alors pour lui une trajectoire peu commune qui, en peu de temps, se matérialise par l’obtention des prix les plus importants du flamenco et de la danse, dont le Premio Nacional de Danza du ministère de la Culture espagnol. Il est artiste associé au Théâtre de la Ville, à Paris.

Repères

NOUVELLE ÉDITION REVUE ET AUGMENTÉE

Points forts

• Première édition vendue 1 800 exemplaires.

• Mise à jour : ajout d’un chapitre sur les quinze dernières années, corrections et annexes (liste des créations, bibliographie sur la danse flamenca).

Actualité

• Présence de Israel Galván au festival Flamenco de Nîmes en janvier 2025.

Mots clés

• Danse / chorégraphe / flamenco / musique / Espagne

El Final de este estado de cosas, redux, TNBA Bordeaux, festival Mira !, Bordeaux © Félix Vázquez, 6 septembre 2008

musicales fortes, Israel Galván, bailaor, Fernando Terremoto, cantaor, Alfredo Lagos, tocaor, solistes à tour de rôle. Centrée sur le chant et la guitare, la danse intervient régulièrement sous forme de propositions sans jamais mettre en scène ses entrées et ses sorties. Les ruptures esthétiques sont fondées ici sur la présence et l’eff acement. Le procédé de proposition établi par Israel Galván apporte également une conception différente de la structure chorégraphique flamenca habituelle qui alterne passages dansés accompagnés par le chant, et escobilla, passage tout en percussions de pieds. Il prend le parti de resserrer au plus près les phases dansées avec chant et les phases dansées sans chant.

A la fin du XIXe siècle, les cafés cantantes ont essaimé dans toute l’Andalousie ainsi que dans les grandes villes espagnoles Madrid, Barcelone, Bilbao… Les attractions se sont diversifiées à nouveau, sur le modèle du théâtre de variété. Une part importante est accordée à un nouveau genre, le cuplé*. Parallèlement, le répertoire de danses flamencas, trop réduit, s’est élargi à de nouveaux styles comme le garrotín et la farruca, créés par le danseur Faíco avec la complicité du guitariste flamenco Ramón Montoya, ou encore à d’autres styles comme la guajira et la bulería. José Otero constate à l’époque : “Aujourd’hui, c’est la mode de mettre la danse sur tous les chants flamencos.” (Navarro et Pablo, 2005 : 85.) Les cafés cantantes existent jusqu’en 1936, puis ils cèdent peu à peu la place aux théâtres, mieux adaptés à l’évolution de la danse flamenca.

Ballet flamenco

Page 25

Israel Galván.

Arena Dansenhus, Oslo, © Félix Vázquez, 22 avril 2008.

Ci-dessus

Israel Galván, Fernando Terremoto, Alfredo Lagos.

La Edad de oro Sala La Compañía, Festival de Jerez, Jerez de la Frontera,

© Miguel Ángel González, 26 février 2005.

En entrant au théâtre, la danse flamenca se mesure à un autre espace scénique et à un autre public. Sa technique évolue notamment avec de nouvelles figures, les déplacements rapides, les sauts, l’extériorisation du braceo / mouvements des bras propres au flamenco. C’est une invitation à laisser libre cours à l’imagination chorégraphique. Le théâtre et le ballet deviennent source d’inspiration portant l’esthétique

Danse soliste et danse en solo

abstraite de la danse flamenca vers une théâtralité et une forme d’expression narrative.

Cette expérience inédite est initiée avec la première version de El Amor brujo composée par Manuel de Falla et présentée en 1915 au théâtre Lara de Madrid. Il s’agit d’une Gitanerie / Gitanería en un acte et deux tableaux ; la chanteuse danseuse flamenca renommée Pastora Imperio, spécialiste également du cuplé andalou, la chanson andalouse flamenquisée, interprète le personnage central de Candelas. Manuel de Falla écrit cette œuvre comme un romance, poème épique narratif, selon les propres mots de Pastora Imperio, car elle doit danser, mais aussi chanter et réciter. (Alvarez Caballero 1998 : 184.) Ici la guitare s’est substituée à un orchestre réunissant quinze instrumentistes. Mais c’est la seconde version de El Amor brujo, une suite de concerts, qui consacre dès 1916 le compositeur. En 1925, deux nouveaux interprètes, Antonia Mercé “La Argentina” et Vicente Escudero, reprennent respectivement les rôles principaux de Candelas et Carmelo. Cette version pour grand orchestre avec mezzo-soprano dans son interprétation dansée inaugure un genre nouveau, le ballet flamenco. Antonia Mercé “La Argentina”, forte de ses compétences de chorégraphe, et de sa double formation de danseuse classique espagnole / bailarina et de danseuse flamenca / bailaora, collabore étroitement avec Manuel de Falla pendant quatre ans à la réalisation de ce projet.

El Amor brujo introduit un nouveau mode d’accompagnement musical, joué par l’orchestre. Le piano tient aussi ce rôle, comme en témoigne, en 1926, la tournée européenne d’Antonia Mercé “La Argentina” avec le pianiste compositeur Joaquín Nin. El Amor brujo signe encore une autre influence, celle de l’ouverture du spectacle flamenco à la musique écrite européenne, elle-même curieuse des audaces sonores et harmoniques du flamenco. Les Ballets Russes confortent en 1919 cet engouement pour le ballet d’inspiration espagnole avec Le Tricorne, chorégraphié par

Léonide Massine sur une musique de Manuel de Falla avec les décors et costumes réalisés par Pablo Picasso. En 1920, les Ballets Suédois en donnent une autre interprétation avec Iberia, chorégraphié par Jean Börlin, sur trois pièces de l’œuvre éponyme d’Isaac Albéniz, orchestrée par Désiré Emile Inghelbrecht, avec les costumes et décors de Théophile Alexandre Steinlen. Dans cette même décennie des années 1920, Antonia Mercé “La Argentina”, auréolée d’une réputation internationale, présente un spectacle au Théâtre Femina à Paris du 18 juin au 12 juillet 1928 avec ses “Ballets Espagnols”, première compagnie de danse espagnole qu’elle dirige. Elle pose le premier jalon concernant l’histoire du ballet espagnol et par conséquent du ballet flamenco. Il existe cependant un précédent en 1924, avec Vicente Escudero au théâtre Fortuny à Paris.

Antonia Mercé “La Argentina” chorégraphie et interprète des pièces de compositeurs espagnols pour l’essentiel modernes. Dans ses prog rammes, elle propose parfois quelques danses flamencas, tangos, alegrías, farruca, garrotín, soleares… Pour sa part, Vicente Escudero codifie une stylistique de la danse flamenca, et l’applique à l’interprétation d’œuvres espagnoles, initiant “l’art de la chorégraphie flamenca”. (Martínez de la Peña 1970 : 37.)

Leur contemporaine Encarnación López “La Argentinita” développe dans sa propre compagnie de danse des scènes mixtes de chants et danses flamencas, de chansons populaires anciennes. Sa sœur, Pilar López, élargit le répertoire de musique nationale espagnole à des œuvres étrangères d’inspiration espagnole. Elle contribue à l’interprétation dansée de chants flamencos dédiés jusque-là à l’écoute. Les compagnies se multiplient dès lors pour répondre à la forte demande du public, friand de répertoires variés.

Israel Galván réévalue cet héritage musical issu du contact du flamenco avec les univers du théâtre et du ballet.

Il multiplie, dans ses créations, les références musicales variées du moment qu’elles servent une narration resserrée

Danse soliste et danse en solo
Mercedes Bernal, El Eléctrico, Bobote, David Lagos, Alfredo Lagos, Israel Galván. Arena Dansenhus, Oslo, © Félix Vázquez, 22 avril 2008.
Israel Galván, José Carrasco, Bobote, Juan José Amador, Alfredo Lagos, Eloisa Sánchez.
El Final de este estado de cosas redux TNBA Bordeaux, Festival Mira !, Bordeaux, © Félix Vázquez, 6 novembre 2008.

à un argument plus proche d’une idée que des ressorts d’une intrigue, du moment qu’elles apportent une énergie, une dimension poétique complémentaire au flamenco.

C’est le cas depuis le premier spectacle qu’il chorégraphie et danse, ¡ Mira ! Los zapatos rojos (1998) ; aux côtés de la soleá trianera “El día del terremoto”, interprétée par Pepe de la Matrona, et du fandango de Huelva, transposé au xylophone, se trouvent entre autres España d’Erik Satie, Petrouchka d’Igor Stravinsky, ou encore Ole de John Coltrane. (Navarro 2006 : 289.) Depuis dix ans, Israel Galván s’essaie à plaisir à cette polysémie musicale atteignant une grande subtilité dans El Final de este estado de cosas, redux, à travers l’articulation de différents registres musicaux. La diversité stylistique flamenca se manifeste dans le choix des artistes. Inés Bacán apporte le flamenco familial. Juan José Amador représente la tradition vocale sévillane aguerrie à la scène, éprise d’imagination mélodique. Bobote témoigne de la richesse inouïe du compás*, servie par son sens subtil de l’ellipse. José Carrasco la traduit par la palette sonore de ses percussions. Son jeu atteint une virtuosité étourdissante lorsqu’il utilise le cercueil comme cajón*. Le son rugueux du violon d’Eloisa Sánchez, dans son interprétation des verdiales de Malaga, participe de cette diversité musicale. L’adaptation d’un thème de Jean-Sébastien Bach par Alfredo Lagos, les arrangements d’une danse populaire basque par Proyecto Lorca5, les compositions de Pedro G. Romero6 en sont d’autres facettes.

Par cette conception polystylistique, la musique devient un personnage à part entière, elle forme ce duo qui semble si cher à Israel Galván. Elle tient lieu de fil conducteur, de nœuds dramatiques. Elle lui permet de libérer le spectacle flamenco de toute structure à numéro ou de toute construction narrative en tableaux successifs. Avec Israel Galván, le spectacle se construit comme une composition organisée en phases, écrin idéal à la danse soliste.

Danse soliste et danse en solo

Danser seul

La danse flamenca est fondée sur l’expression soliste. Dans le flamenco familial, l’intervention brève est prisée, particulièrement dans la bulería ; elle comprend trois parties : l’attaque, la llamada*, ou appel signalant un changement, et la sortie de l’espace de danse situé à l’intérieur du cercle formé par l’assistance participant par le chant et les palmas. Dans le flamenco professionnel, la danse, devenue une discipline à part entière, comporte une structure de base en plusieurs parties : l’entrée en scène, dite la - salida ; les - letras*, partie de la danse exécutée sur le chant ; la - falseta*, partie de la danse exécutée sur l’accompagnement guitaristique privilégiant ici les variations mélodiques instrumentales dites falsetas ; dans la danse / baile por alegrías, la guitare se tait, il s’agit alors du silencio / le silence ; le - zapateado ou l’escobilla, développement de plusieurs séries de zapateados ; le - remate, partie finale ou coda de la danse.

A partir de cette structure relativement ouverte, le danseur flamenco élabore un montage de figures et de pas, afin de mettre en valeur ses qualités d’interprète, ses combinaisons personnelles, plus rarement ses propres inventions, voire parfois sa capacité à improviser. Le ballet flamenco fait évoluer ce processus de montage vers celui de la chorégraphie. La danse soliste devient un des modes d’expression au côté du duo, du trio et du corps de ballet. Le ballet flamenco met un terme à toute interaction entre danse et musique, fondement du langage flamenco, en créant une hiérarchie. La musique sert la danse, à l’image du toque / jeu instrumental guitaristique pour le chant flamenco professionnel. Cet état des choses s’inscrit au fil du temps dans la performance de la danse flamenca, de plus en plus complexe techniquement. Aujourd’hui Israel Galván le rompt en restaurant un dialogue entre danse et

Elijah Wald DYLAN ÉLECTRIQUE

Newport 1965, du folk au rock, histoire

d’un coup d’état

Traduit de l’anglais (États−Unis) par Emilien Bernard Rouge

LE LIVRE

2 janvier 2025

11  ×  17 cm

384 pages 9,80 €

ISBN :

Le 25 juillet 1965, lorsqu’il grimpe sur la scène du festival de Newport, Bob Dylan est encore pour bon nombre de ses fans un chanteur de folk songs dans la tradition de ses aînés, Pete Seeger en tête. Armé d’une Fender Stratocaster, entouré d’un groupe lourdement amplifié (où l’on retrouve Michæl Bloomfield et Al Kooper), le jeune homme va secouer, sur l’air de « Maggie Farm » ou de « Like A Rolling Stone », un public de puristes. Rien ne sera plus comme avant. Alors que l’opposition à la guerre du Vietnam fait rage, que des émeutes sont sur le point d’éclater à Watts, et que San Francisco vit ses premiers acid tests, ce concert très électrique de Dylan à Newport marque la fin du folk boom, l’arrivée d’un rock mature, chargé de gravité et de poésie, le triomphe de la contre-culture, et le sacre d’un artiste unique en son genre.

L’AUTEUR

Dans ce livre extrêmement documenté, Elijah Wald retrace les premières années de la carrière de Dylan, émaillée de quelques uns de ses plus grands titres (« Blowing’ In The Wind », « A Hard Rain’s gonna Fall », « Girl From The North Country », « Don’t Think Twice... »), raconte en détails le véritable coup d’état de Newport, qui allait à jamais changer la face du rock, et le replace dans un contexte politique, culturel et historique où... « les temps étaient en train de changer ».

«Le zeitgeist crépitait autour de lui comme de l’électricité. C’était mon héros existentiel, le Rimbaud dégingandé du rock […], portant des lunettes de soleil à la Phil Spector et une auréole de cheveux, exsudant l’ironie. »

Marianne Faithfull

Écrivain, mais aussi musicien, Elijah Wald est l’auteur de nombreux ouvrages importants sur la musique populaire américaine, (dont un formidable ouvrage sur le Delta blues de Robert Johnson), et un expert du folk revival.

Un autre de ses ouvrages, The Mayor of MacDouglas Street, a été adapté en 2013 au cinéma par les frères Cœn, sous le titre Inside Llewyn Davis..

POINTS FORTS

• Un artiste légendaire, prix Nobel de littérature 2016.

• Un livre très documenté le Dylan des Sixties et sur un épisode crucial de sa carrière, de l’histoire du rock, et même de l’histoire de la contre-culture toute entière.

PRESSE

• « Un gros travail d’érudition, plein de finesse. Un des meilleurs livres de musique que j’ai lu. » The Gardian

• « Une vieille histoire vue avec des yeux neufs. » The New York Times

• « Une contribution majeure à l’histoire de la musique moderne. » Booklist

ACTUALITÉ

• Sortie très attendue le 29 janvier 2025 de Un parfait inconnu, du réalisateur James Mangold (Copland, Walk The Line ), avec Timothée Chalamet, tiré de Dylan Électrique d’Elijah Wald.

• Sortie d’une superbe compilation hommage à Dylan sur le prestigieux label Bear Family.

PETITE ENFANCE / Collection “Encore une fois“

CROCOLOU PREND LE TRAIN

Ophélie Texier

Embarque avec Crocolou pour un super voyage en train !

Aujourd’hui, Crocolou prend le train avec toute sa famille. Confortablement installé, il regarde par la fenêtre et découvre de nouveaux paysages. Oh ! il y a même des vaches et des moutons ! Si seulement il pouvait les caresser… Pour faire passer le temps, Crocolou se plonge dans son livre, joue avec sa sœur Marilou et accompagne sa maman au wagon-restaurant. Enfin, le train arrive ! Mais qui peut bien les attendre sur le quai ?

POINTS FORTS :

• Une nouvelle histoire de Crocolou pour accompagner les enfants dans leur voyage !

• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…

• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.

• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).

Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.

DÈS 2 ANS

THÉMATIQUES : train ; gare ; voyage ; passager ; campagne ; paysage ; enfants ; frère ; sœur ; parents ; famille ; aventure ; transport ; ennui ; jeux ; livre ; doudou ; tunnel ; wagon.

OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.

PETITE ENFANCE / Collection “Encore une fois”

CROCOLOU FAIT DES BÊTISES !

Ophélie Texier

Crocolou et sa petite sœur Marilou ont décidé de s’amuser, et alors on ne les arrête plus !

Salir les murs, faire des blagues au téléphone, maquiller le chien… déguisés, Crocolou et sa sœur Marilou font toutes les bêtises possibles ! Jusqu’à ce que surgissent du jardin pour les arrêter… papa loup et maman crocodile !

POINTS FORTS :

• Un album pour comprendre ce que sont les bêtises et l’importance de les réparer.

• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…

• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.

• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).

Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.

DÈS 2 ANS

THÉMATIQUES : bêtises ; enfance ; frère/sœur ; famille ; parent ; chien ; fraternité ; relation ; rigolades ; déguisements ; jeux ; blagues.

OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.

PETITE ENFANCE / Collection “Encore une fois“

CROCOLOU EST EN COLÈRE

Ophélie Texier

Crocolou est énervé, dans sa tête c’est le tonnerre ! Comment faire pour le calmer ?

Crocolou est de mauvaise humeur aujourd’hui. Alors il suffit d’un petit incident pour qu'une grosse colère éclate… Il pleure, fait voler ses affaires et se roule par terre, au grand désarroi de son papa. Et quand ce dernier essaye de dédramatiser ou de le gronder, rien n’y fait. Crocolou s’énerve toujours autant, dans son cœur c’est compliqué et il ne sait pas comment l’exprimer. Heureusement, avec de la patience, de l’écoute et de la tendresse Crocolou réussit à s’apaiser. Vite, un câlin pour le rassurer et tout est oublié !

POINTS FORTS :

• Un album pour accompagner les petit·es lecteur·rices dans cette étape importante de leur développement et les aider à grandir en douceur.

• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux leurs apprentissages : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…

• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.

• Déjà 50 albums disponibles, idéal pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).

Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.

DÈS 2 ANS

THÉMATIQUES : colère ; émotion ; crise ; pleurs ; dispute ; sentiment ; larme ; réconfort ; frustration ; câlin ; communication ; parent ; père ; enfant ; chien ; famille ; jeu ; construction.

OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.

Anna Ribbing et Cecilia Heikkilä

CAMILLE PREND LE TRAIN

Couverture provisoire

Traduit du suédois par Catherine Renaud

Tout-carton

Couverture et intérieur couleur

20 pages / 160 x 160 mm

10 euros ttc

ISBN 978-2-36624-965-1

À partir de 18 mois

Après ses balades en luge, en poussette et à vélo, Camille s’aventure désormais un peu plus loin… jusque chez sa grandmère. Et pour retrouver sa maison, il va lui falloir prendre le train. Doudouchat, son fidèle compagnon, fait lui aussi partie de l’expédition, et Camille a de quoi se restaurer en route : du chocolat chaud et un bon sandwich. Heureusement, car, ce premier petit voyage réserve bien des surprises à Camille : à chaque fois que le train s’arrêtera en gare Camille fera de nouvelles rencontres.

Après  Camille et sa luge,  Camille et sa poussette et Camille fait du vélo, les enfants pourront retrouver les charmantes illustrations de Cecilia Heikkilä avec ce nouvel album tout-carton sur les premiers voyages et le sel des nouvelles découvertes. Une série parfaite pour accompagner les progressions des plus petits.

L’AUTRICE

Originaire de Stockholm, Anna Ribbing est autrice et productrice d’expositions. Elle a écrit de nombreux livres pour enfants, dont Zuri et le Chapeau de jungle (Versant Sud, 2021), et a reçu le prix Linné en 2005.

L’ILLUSTRATRICE

Cecilia Heikkilä est une autrice, illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants (Un endroit merveilleux, Le Pull de noël, La Fête des crêpes, tous publiés aux éditions Cambourakis). Elle a notamment illustré, parallèlement à son œuvre personnelle, plusieurs livres des Moomins, inspirés de nouvelles de Tove Jansson (et également parus chez Cambourakis).

série tout-carton illustrée par Cecilia Heikkilä et dont les premiers livres ont déjà remporté un beau succès.

• Une histoire qui traduit avec beaucoup de malice le bonheur et l’excitation qui marquent les premières découvertes des enfants.

•Un album parfait pour accompagner les progressions des

CAMILLE PREND LE TRAIN

CAMILLE PREND LE TRAIN

CAMILLE PREND LE TRAIN

AFFICHE CECILIA HEIKKILÄ

Affiche offerte pour accompagner la publication de Camille prend le train (recto : une planche de Camille fait de la luge / verso : une planche de la Fête des crêpes)

Visuel provisoire

ISBN 978-2-36624-984-2

L’enfant soulève les rabats, actionne les pop-ups, et c’est lui qui, tout seul comme un grand, découvre les secrets de ses amis les dinos !

Mes amis dinos

Ingela P. Arrhenius

EN LIBRAIRIE

EN JANVIER 2025

PPV : 16,50 €

EAN : 9782330199432

Tout-carton • 10 pages cartonnées

23 x 27 cm

Dès 3 ans

Album avec pop-up et flaps

Imagier pop-up

Dinosaures

Animaux

« Le quetzalcoatlus pouvait voler dans les airs, même s’il faisait la taille d’une girafe adulte ! […] Le corps du sauropelta, recouvert de pointes, le protégeait des dents acérées des autres dinosaures. »

Points forts

Saviez-vous qu’il existait plusieurs catégories de dinosaures ? Ce livre les répertorie : les dinos à long cou, les dinos à collerette, et même les dinos à pointes ! Pour savoir comment un centrosaure se protégeait des prédateurs ou découvrir qui était le plus petit des dinos, il faudra soulever des flaps à chaque page. On apprend – entre autres – qu’en dépit de sa gigantesque taille, le kentrosaure avait un cerveau de la taille d’une noix et que le crâne du pentacératops mesurait, lui, la taille d’une voiture…

Le nouveau grand POP imagier d’Ingela P. Arrhenius, à emmener partout avec soi, parfait pour satisfaire la curiosité des petits lecteurs !

Ingela P. Arrhenius est graphiste, illustratrice et designer pour Ferm Living et Omm Design. Elle aime les univers légèrement rétro et les années cinquante et soixante sont pour elle une grande source d’inspiration. Ses images, livres et jouets sont présents dans le monde entier. Elle est notamment connue pour son style naïf et joyeux, que l’on retrouve dans les livres Abécédaire et son imagier géant, Animaux ! (Marcel & Joaquim, 2021).

Chez hélium, elle a publié la série des pop-imagiers entre 2018 et 2019 et celle des grands pop-imagiers, avec Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! (2020), Mon Premier Atlas des animaux (2023) et Mes amis dinos (2025). Elle vit en Suède, avec sa famille.

Le troisième livre ultra coloré de la collection des grands imagiers popup, après Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! et Mon Premier Atlas des animaux.

Si les dinosaures sont des créatures qui n’en finissent pas de fasciner les enfants, ce livre animé ne manquera pas de les étonner !

Un imagier animé en volume, pour mieux faire apparaître ces géants d’une autre ère.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

En librairie le 15 janvier 2025

L’enfant et le vent, compagnons de jeu du lever au coucher.

Que se passe-t-il lorsque le vent s’insinue par la fenêtre, passe entre les branches des arbres ou fait valser les feuilles d’automne ? Il approche, se rapproche, fait danser les chapeaux sur les têtes, frappe au carreau de la maison, puis s’apaise lentement.

De l’aube au crépuscule, au gré des courants d’air, le vent accompagne l’enfant de cette histoire : une partie de cache-cache avec les draps, une course au cerf-volant ou encore des dessins dans les nuages. Toujours présent, compagnon de jeu invisible, le vent n’est jamais loin de lui et chemine aux côtés de l’enfant qui ne peut le voir mais en ressent la présence.

Porté par des illustrations graphiques et colorées, Mélie Giusiano nous livre l’un de ces albums qui nous font voir le quotidien autrement et nous rappellent la beauté des moments simples.

couverture provisoire

À PARTIR DE 1 AN

14,7 x 19,5 cm l 24 pages l 13,50 €

ISBN 9791035208189

L’AUTRICE

Mélie Giusiano est née en 1989 à Marseille. Elle étudie la communication visuelle à Lyon et à Rennes puis devient graphiste dans l’édition à Paris. En parallèle, elle developpe une pratique de dessins et de collages numériques qui mêle la simplicité des formes géométriques à des matières picturales qu’elle réalise au pinceau. Elle imprime des collections de cartes postales et de papeterie en risographie, une technique d’impression qui lui permet d’experimenter et de développer un style sensible et personnel. En novembre 2024, elle illustre Les cadeaux aux éditions Palomita, un cartonné pour les tout-petits, imprimé en 4 pantones. Au gré du vent est son premier album en tant qu’autrice et illustratrice. Aujourd’hui elle vit et travaille à Lyon.

Vent l Nature

Amitié l Quotidien

Au gré du vent

MÉLIE GIUSIANO

En librairie le 15 janvier 2025

Nous avons

aimé ce livre

Pour sa poésie et son univers graphique résolument moderne.

Les illustrations singulières incarnent le vent avec virtuosité.

Pour son audace.

Audace de Mélie Giusiano, graphiste de métier depuis 15 ans, qui s’essaye pour la première fois à la création artistique et y parvient avec talent.

Pour l’originalité de son point de vue.

On a rarement vu le vent personnifié dans un album jeunesse, on le sent ici souffler au fil des pages.

couverture provisoire

Vent l Nature

Amitié l Quotidien

Le premier livre de Mélie Guisiano, nouvelle autrice-illustratrice au catalogue.

Un univers graphique proche de la risographie, des images comme des affiches dans lesquelles plonger.

Le vent, personnage inattendu qui remet la nature à hauteur d’enfant.

En librairie le 15 janvier 2025

Extrait

Vent l Nature

Amitié l Quotidien

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

En librairie le 15 janvier 2025

Extrait

Vent l Nature

Amitié l Quotidien

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

En librairie le 15 janvier 2025

Extrait

Vent l Nature

Amitié l Quotidien

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

En librairie le 15 janvier 2025

Extrait

Vent l Nature

Amitié l Quotidien

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

La journée d’un ours polaire au pays des couleurs.

Les ours polaires ne sont pas blancs, incroyable non ? Saviez-vous que leurs poils sont en réalité incolores et peuvent, de cette façon, réfléchir l’environnement autour d’eux sur leur pelage ? Cette anecdote, entendue à la radio par Arianna Tamburini un jour de pluie, ne l’a pas quittée depuis, et a été le point de départ de ce nouvel album à destination des tout-petits.

Elle a donc imaginé un album où l’on suit un ours tout au long de sa journée : il grimpe, croque, nage, roule, tape, glisse, etc. À mesure que les heures passent et qu’il change de décor, l’ours se pare peu à peu de toutes les couleurs dont il fait la rencontre. Du jaune pour le soleil qui fait frétiller son nez, hop ! Du vert pour les poissons qu’il dévore avec appétit, du gris pour son ami le phoque perché sur un iceberg… Le soir venu, l’ours est devenu multicolore ! Jusqu’à ce que la lune se lève haut dans le ciel, blanchissant son pelage, pour le préparer à une nouvelle journée pleine de couleurs.

En librairie le 15 janvier 2025

À PARTIR DE 1 AN

14,7 x 19,5 cm l 24 pages l 13,50 €

ISBN 9791035208196

L’AUTRICE

Arianna Tamburini est 100% italienne, née à Urbino petite ville d’art sur les douces collines de la région des Marches. Durant ses études elle a tout essayé : cinéma d’animation, sérigraphie, photo, gravure, graphisme, illustration.

Après avoir été sélectionnée en 2009 et 2010 au concours d’illustration du Salon du Livre de Bologne, elle décide de tenter sa chance à Paris. Elle réalise son premier livre en 2010.

Arianna aime regarder les vieilles photos, chanter et danser, faire à manger, se salir, écouter la radio, apprendre des mots, marcher pieds nus, manger des cerises.

Entre une chose et l’autre elle fait des dessins et des sérigraphies.

BIBLIOGRAPHIE

Animaux l Jeux

Couleurs

ARIANNA TAMBURINI

Ours

En librairie le 15 janvier 2025

Nous avons

aimé ce livre

Pour sa force plastique.

Des images contrastées, composées avec beaucoup de soin, qui jouent sur les cadrages et nous plongent dans une banquise multicolore.

Pour sa palette de couleurs.

Au fur et mesure de sa progression dans l’album, l’ours se pare de plus en plus de couleurs, couleurs qui viennent s’associer les unes aux autres. Sont ainsi proposées aux lecteurs des premières notions chromatiques de mélange des couleurs.

Pour ce personnage d’ours charmant.

Cet ours est terriblement attachant : tantôt joueur, malicieux ou en colère, il reflète aux plus près les émotions des bébés.

Le retour d’une autrice-illustratrice appréciée de notre catalogue, pour un quatrième album.

Un univers coloré et plein de vitalité, où les couleurs sont les stars.

Du vernis sélectif sur toutes les pages, pour jouer avec les contrastes et inviter à la manipulation des tout-petits.

Un texte très court avec une ritournelle, qui se lit et se dit comme une comptine.

Animaux l Jeux

Couleurs

ARIANNA TAMBURINI

En librairie le 15 janvier 2025

Animaux l Jeux

Couleurs

ARIANNA TAMBURINI
Sarah Benhamou
ARIANNA TAMBURINI

Couleurs Extrait

Animaux l Jeux

ARIANNA TAMBURINI

Animaux l Jeux Couleurs

ARIANNA TAMBURINI

Animaux l Jeux

Couleurs

ARIANNA TAMBURINI

Animaux l Jeux

ARIANNA TAMBURINI
ARIANNA TAMBURINI

CORINNE DREYFUSS

Quelques onomatopées et c’est tout le cycle de la vie qui est mis en évidence simplement et explicitement.

Pommier. Pomme. Poum ! Tombée. Croc ! Croquée… Ne reste alors que la graine qui, une fois arrosée, donnera à son tour un… pommier, pour tout recommencer !

Jeu des sonorités, apprentissage de la parole, cycle de la nature et musique des mots, ce sont toutes ces choses que l’album aborde.

Avec un graphisme sobre, épuré, un texte simple et lisible par tous, ce livre est devenu un classique des Éditions Thierry Magnier et de la petite enfance.

Pomme pomme pomme a reçu, depuis sa parution en 2015, un succès d’estime et commercial : il a obtenu en 2016 le Prix Sorcières dans la catégorie tout-petits et le prix « Pitchou ». Il cumule, à ce jour, plus de 20 000 exemplaires vendus.

Comptine l Nature

Art l Cycle de la vie

Remis en vente le 15 janvier 2025

À PARTIR DE 1 AN

14,7 x 19,5 cm l 24 pages l 12,50 €

ISBN 9782364747302 l 1ère parution : sept. 2015

L’AUTRICE

Corinne Dreyfuss est autrice-illustratrice. Elle a surtout publié des livres de littérature jeunesse. Elle aime jouer avec la musicalité du texte, le rythme des mots et des images qui se répondent. Dans ses livres à destination des plus petits, elle s’exerce à l’épure. À tous, petits et grands, elle parle de la vie, de la mort, du rire et des larmes, du temps qui passe et des traces qu’il laisse. Elle aime écrire, dessiner, jardiner, et aussi rencontrer les enfants à qui ses livres s’adressent. Elle rêve d’écrire des chansons d’amour et de passer sa vie à regarder pousser les fleurs en écoutant voler les mouches aux côtés de ceux qu’elle aime.

BIBLIOGRAPHIE

Pomme pomme pomme

CORINNE DREYFUSS

Pomme pomme pomme fête ses 10 ans !

Comptine l Nature

Art l Cycle de la vie

Remis en vente le 15 janvier 2025

À SAVOIR

Un classique du rayon petite enfance, Pomme pomme pomme est présent dans de nombreuses bibliographies de professionnels.

Un univers graphique simple et épuré, un vernis sélectif sur toute les pages, un format adapté aux petites mains.

C’est Pomme pomme pomme qui a inspiré le nom de la collection «Pim Pam Pom» qui compte aujourd’hui une trentaine de titres.

Plus de 20 000 ex. vendus depuis sa parution en 2015.

Pomme pomme pomme

CORINNE DREYFUSS

Remis en vente le 15 janvier 2025

Comptine l Nature

Art l Cycle de la vie

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com

Pomme pomme pomme

CORINNE DREYFUSS

Remis en vente le 15 janvier 2025

Comptine l Nature

Art l Cycle de la vie

Sarah Benhamou l

Pomme pomme pomme

CORINNE DREYFUSS

Remis en vente le 15 janvier 2025

Comptine l Nature

Art l Cycle de la vie

Sarah Benhamou l sbenhamou@editions-thierry-magnier.com
PETITE ENFANCE / Collection “Encore une fois”

CROCOLOU AIME LA MONTAGNE

Ophélie Texier Faites le plein d’air pur et de fous rires en accompagnant Crocolou dans ses vacances à la montagne !

Équipé de ses bottes, anorak, gants et bonnet, Crocolou peut se lancer dans de joyeuses batailles de boules de neige avec sa petite sœur Marilou, dévaler les pentes sur sa luge, faire des bonhommes de neige et enfin savourer un bon chocolat chaud pour se remettre de toutes ses émotions.

POINTS FORTS :

• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…

• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.

• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).

Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.

• Ventes du titre depuis parution : déjà 18 000 exemplaires.

DÈS 2 ANS

THÉMATIQUES : nature et environnement ; montagne ; neige ; fêtes ; vacances ; jeux ; luge ; bonhomme de neige ; enfant : famille ; parents ; frère ; sœur ; hiver.

OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.

Anna Ribbing et Cecilia Heikkilä

CAMILLE ET SA LUGE REMISE EN VENTE

Traduit du suédois par Catherine Renaud

Tout-carton

Couverture et intérieur couleur

20 pages / 160 x 160 mm 10 euros ttc

ISBN 978-2-36624-818-0

À partir de 18 mois

Aujourd’hui, il fait froid dehors, et Camille doit bien se couvrir pour sortir se promener dans la neige avec sa maman et son doudou. D’ailleurs, même ce dernier a droit à des gants et à un bonnet ! À mesure qu’ils sillonnent tous les trois les routes enneigées, Camille découvre de multiples petites traces. Qui est passé par là ? Un oiseau ? Un chat ? Étrange, ils semblent pourtant avoir déjà disparu dans le froid de l’hiver…

Avec cette nouvelle série d’albums toutcarton, les plus petits et les plus grands auront la joie de retrouver les illustrations tendres et colorées de Cecilia Heikkilä et d’apprendre à connaître un nouveau petit personnage qui, à bien des égards, devrait rappeler aux enfants quelques-unes de leurs réactions et de leurs envies. La narration de chaque livre est construite sur le mode « une question – une réponse » et promet ainsi de belles heures de lecture partagée aux plus petits comme aux plus grands. Une nouvelle série parfaite pour accompagner les progressions des plus petits.

L’AUTRICE

Originaire de Stockholm, Anna Ribbing est autrice et productrice d’expositions. Elle a écrit de nombreux livres pour enfants, dont Zuri et le Chapeau de jungle (Versant Sud, 2021), et a reçu le prix Linné en 2005.

L’ILLUSTRATRICE

Cecilia Heikkilä est une autrice, illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants (Un endroit merveilleux, Le Pull de noël, La Fête des crêpes, tous publiés aux éditions Cambourakis). Elle a notamment illustré, parallèlement à son œuvre personnelle, plusieurs livres des Moomins, inspirés de nouvelles de Tove Jansson (et également parus chez Cambourakis).

•Une nouvelle série d’albums tout-carton illustrée par Cecilia Heikkilä, l’autrice et l’illustratrice d’ Un endroit merveilleux ou du Voyage de Blaireau.

• Une narration construite sur le mode « une question – une réponse » pour de belles heures de lecture partagée.

•Deux premiers albums parfaits pour accompagner les progressions des plus petits.

Anna Ribbing et Cecilia Heikkilä

CAMILLE ET SA POUSSETTE REMISE EN VENTE

Traduit du suédois par Catherine Renaud

Tout-carton

Couverture et intérieur couleur

20 pages / 160 x 160 mm 10 euros ttc

ISBN 978-2-36624-817-3

À partir de 18 mois

Aujourd’hui, Camille part se promener avec son papa, son doudou et sa poussette. Sauf que Camille n’est plus un bébé et qu’il n’a pas très envie de se laisser pousser dans son tout petit cabriolet. Et si on mettait quelqu’un d’autre à sa place ?

Son doudou par exemple ? Ou encore la pie qui accompagne Camille et papa dans leur balade ? En tout cas, cette fois-ci, c’est au tour de Camille de conduire !

Avec cette nouvelle série d’albums toutcarton, les plus petits et les plus grands auront la joie de retrouver les illustrations tendres et colorées de Cecilia Heikkilä et d’apprendre à connaître un nouveau personnage. La narration de chaque livre est construite sur le mode « une question – une réponse » et promet ainsi de belles heures de lecture partagée aux plus petits comme aux plus grands. Une nouvelle série parfaite pour accompagner les progressions des plus petits.

L’AUTRICE

Originaire de Stockholm, Anna Ribbing est autrice et productrice d’expositions. Elle a écrit de nombreux livres pour enfants, dont Zuri et le Chapeau de jungle (Versant Sud, 2021), et a reçu le prix Linné en 2005.

L’ILLUSTRATRICE

Cecilia Heikkilä est une autrice, illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants (Un endroit merveilleux, Le Pull de noël, La Fête des crêpes, tous publiés aux éditions Cambourakis). Elle a notamment illustré, parallèlement à son œuvre personnelle, plusieurs livres des Moomins, inspirés de nouvelles de Tove Jansson (et également parus chez Cambourakis).

•Une nouvelle série d’albums tout-carton illustrée par Cecilia Heikkilä, l’autrice et l’illustratrice d’ Un endroit merveilleux ou du Voyage de Blaireau.

• Une narration construite sur le mode « une question – une réponse » pour de belles heures de lecture partagée.

•Deux premiers albums parfaits pour accompagner les progressions des plus petits.

Un imagier pop-up coloré, pour découvrir en s’amusant les couleurs, les contraires, les formes, les parties du corps et comment compter.

Compter, couleurs, contraires, formes et moi !

Cet imagier à la débordante richesse graphique et aux multiples systèmes invite à reconnaître les chiffres, les couleurs, les formes, nommer les contraires ou les différentes parties du corps. Sur chaque double-page, une surprise : un papillon qui s’envole, un arc-en-ciel qui se déploie ou un bébé qui gigote. Que d’explorations vivantes pour les tout-petits !

Devenu familier, le style chaleureux et charmant d’une grande illustratrice est ici au service de l’apprentissage du langage des petits.

Points forts

REMISE EN VENTE EN JANVIER 2025

PPV : 15,90 €

EAN : 9782330133207

Tout-carton • 10 pages cartonnées

23 x 27 cm

Dès 3 ans

Album avec pop-up et flaps

Imagier pop-up

Apprendre Couleurs

Ingela P. Arrhenius est graphiste, illustratrice et designer pour Ferm Living et Omm Design. Elle aime les univers légèrement rétro et les années cinquante et soixante sont pour elle une grande source d’inspiration. Ses images, livres et jouets sont présents dans le monde entier. Elle est notamment connue pour son style naïf et joyeux, que l’on retrouve dans les livres Abécédaire et son imagier géant, Animaux ! (Marcel & Joaquim, 2021).

Chez hélium, elle a publié la série des pop-imagiers entre 2018 et 2019 et celle des grands pop-imagiers, avec Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! (2020), Mon premier atlas des animaux (2023) et Mes amis dinos (2025). Elle vit en Suède, avec sa famille.

Le premier album de la collection des grands imagiers pop-up, avec Mon Premier Atlas des animaux et Mes amis dinos.

Un grand album solide et léger, parfait pour être manipulé par les plus petits. Plus de 4 300 exemplaires vendus depuis sa parution !

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

Grâce aux illustrations chaleureuses d'Ingela P. Arrhenius, les tout-petits sauront bientôt d'où viennent un pingouin, un kiwi et un kakapo !

Mon Premier Atlas des animaux

REMISE EN VENTE EN JANVIER 2025

PPV : 15,90 €

EAN : 9782330175948

Tout-carton • 10 pages cartonnées

23 x 27 cm

Dès 3 ans Album avec pop-up et flaps

« Le zébu s’accommode de chaleurs extrêmes.

Le calmar colossal est grand comme environ huit humains. Le flamant rose se tient sur une patte pour dormir. »

Dans ce bel atlas pop-up, l’œil et la curiosité sont comblés. L’enfant découvre les continents… et leurs animaux ! Chaque double-page est peuplée de mammifères, de reptiles, de poissons et d’oiseaux : certains que les plus petits reconnaîtront tout de suite, et d’autres que même les parents auront de la difficulté à nommer, et du plaisir à rencontrer ! Sur chacun des continents, en plus des pop-ups, plusieurs flaps cachent des surprises… ici, le hérisson qui se roule en boule, là, la girafe qui croque les feuilles d’un arbre, ou encore le babouin avec son derrière tout rose et le kangourou qui porte son bébé dans sa poche ! Tous les flaps contiennent un fait amusant à découvrir sur l’espèce.

Ingela P. Arrhenius est graphiste, illustratrice et designer pour Ferm Living et Omm Design. Elle aime les univers légèrement rétro et les années cinquante et soixante sont pour elle une grande source d’inspiration. Ses images, livres et jouets sont présents dans le monde entier. Elle est notamment connue pour son style naïf et joyeux, que l’on retrouve dans les livres Abécédaire et son imagier géant, Animaux ! (Marcel & Joaquim, 2021).

Points forts

Un livre de la collection des grands imagiers pop-up, avec Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! et Mes amis dinos.

Un album en carton qui émerveillera les enfants, avec un pop-up sur chaque double-page ! Ainsi la baleine bleue paraît-elle tout juste sortir de l’eau, et l’ara rouge s’envoler...

Les dessins doux et amusants d’Ingela P. Arrhenius, dont les animaux sont toujours plus mignons !

Animaux

Carte du monde Atlas

Chez hélium, elle a publié la série des pop-imagiers entre 2018 et 2019 et celle des grands pop-imagiers, avec Compter, couleurs, contraires, formes et moi ! (2020), Mon Premier Atlas des animaux (2023) et Mes amis dinos (2025). Elle vit en Suède, avec sa famille.

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram ET AUSSI…

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

PRIX ASTRID LINDGREN 2022

Eva Lindström À BAS LA CHASSE !

Pour ou contre la chasse en forêt ? Un vote est organisé. Les chasseurs votent bien évidemment oui en majorité. Mais les deux écureuils amateurs de gymnastique et de noisettes votent non. Tout comme leur amie la hase. Eux, ce qu’ils cherchent, c’est la paix. Pour pouvoir dormir tranquilles la nuit et cesser d’avoir à guetter sans cesse qui se cache derrière les branches qui craquent. Et ne plus avoir non plus à panser les blessures de leur amie la hase, qui a reçu une balle dans l’oreille. Car ce sont eux les véritables rois de la forêt et personne ne devrait troubler leur tranquillité.

L’AUTRICE

Née en 1952, Eva Lindström occupe une place éminente parmi les auteurs de livres jeunesse en Suède. L’originalité de son ton, mélange d’humour et de mélancolie, de son univers, qui dérive du quotidien pour faire surgir magie et poésie, et de sa technique graphique mêlant aquarelle, gouache et crayons de couleur, font d’elle une artiste accomplie, une référence majeure pour toute une génération d’illustrateurs suédois. Six de ses albums sont traduits aux éditions Cambourakis.

Couverture provisoire

Traduit du suédois par Aude Pasquier

Couverture et intérieur couleur

32 pages / 215 x 253 mm

15 euros TTC

ISBN 978-2-36624-961-3

À partir de 3 ans

Véritable plaidoyer anti-chasse, cet album aux superbes planches colorées permet à la forêt de se déployer. Tout en se positionnant clairement contre la chasse, il interroge également la possibilité et les modes de coexistence entre hommes et animaux, rappelant que la forêt appartient à tous, et d’abord à la faune sauvage.

• Eva Lindström a obtenu en avril 2022 le prix Astrid Lindgren pour l’ensemble de son œuvre. Il s’agit du prix le plus prestigieux au monde pour les publications jeunesse.

• Un album inédit d’Eva Lindström, dans lequel on retrouve ses personnages animaliers (écureuils et lièvre) et où elle déploie tout l’espace de la forêt.

• Véritable plaidoyer anti-chasse, ce superbe album interroge la possibilité et les modes de coexistence entre humains et animaux.

Eva Lindström À BAS LA CHASSE !

Eva Lindström À BAS LA CHASSE !

Eva Lindström À BAS LA CHASSE !

Eva Lindström LE PONT

Traduit du suédois

par Aude Pasquier

Couverture et intérieur couleur

32 pages / 225 x 250 mm

15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-591-2

À partir de 3 ans

Un petit cochon est en route vers le nord quand soudain un loup lui apprend que l’accès au pont qu’il doit emprunter un peu plus loin est fermé. En attendant que le passage soit rétabli, il lui propose de venir prendre un café chez lui. Dès lors, le petit cochon se trouve l’hôte des deux loups. La conversation s’engage amicalement, mais tout cela n’est-il pas un peu dangereux pour un petit cochon ? Jouant habilement avec les ressorts bien connus de contes tels que Lestroispetitscochons, Eva Lindström parvient à instiller autant de suspense que de poésie dans l’histoire de cette rencontre inattendue.

L’AUTRICE

REMISE EN VENTE

Née en 1952, Eva Lindström occupe une place éminente parmi les auteurs de livres jeunesse en Suède. L’originalité de son ton, mélange d’humour et de mélancolie, de son univers, qui dérive du quotidien pour faire surgir magie et poésie, et de sa technique graphique mêlant aquarelle, gouache et crayons de couleur, font d’elle une artiste accomplie, une référence majeure pour toute une génération d’illustrateurs suédois. Six de ses albums sont traduits aux éditions Cambourakis.

d’Eva Linström, les éditions Cambourakis poursuivent leur travail d’édition d’une des autrices et illustratrices d’albums jeunesse les plus reconnues en Suède.

• Un album qui joue habilement sur les attentes du lecteur pour créer un suspense inattendu, tout en poésie et en tendresse.

•Une histoire qui invite à une réflexion sur la possibilité d’une cohabitation pacifique entre les différentes espèces animales, mais également entre hommes et animaux.

PRIX ASTRID LINDGREN 2022

Eva Lindström DANS LES BOIS

Traduit du suédois par Aude Pasquier

Couverture et intérieur couleur 32 pages / 215 x 220 mm 15 euros TTC

ISBN 978-2-36624-733-6

À partir de 3 ans

Trois enfants vivent seuls dans les bois et font les quatre cents coups. Mais à l’arrivée de l’automne, faune et flore disparaissent et les laissent seuls, au milieu de la forêt. Pour surmonter leur peur, ils s’activent en ratissant la clairière et en ramassant les branches mortes. Avec l’hiver s’accroît la désertification alentour, les confrontant à l’expérience poignante de la solitude, puisque même les oiseaux ont disparu. Aussi, lorsque le printemps fait finalement son retour, c’est l’heure du soulagement.

Interrogeant avec subtilité la question de l’autonomie des enfants, cet album toujours superbement illustré éveille au passage du temps rythmé par les saisons et souligne l’importance de la mise en relation des enfants avec la nature, source d’émerveillement, de découverte et d’apprentissage permanent, et la nécessité de la préserver.

L’AUTRICE

REMISE EN VENTE

Née en 1952, Eva Lindström occupe une place éminente parmi les auteurs de livres jeunesse en Suède. L’originalité de son ton, mélange d’humour et de mélancolie, de son univers, qui dérive du quotidien pour faire surgir magie et poésie, et de sa technique graphique mêlant aquarelle, gouache et crayons de couleur, font d’elle une artiste accomplie, une référence majeure pour toute une génération d’illustrateurs suédois. Six de ses albums sont traduits aux éditions Cambourakis.

•Eva Lindström a obtenu en avril 2022 le prix Astrid Lindgren pour l’ensemble de son œuvre. Il s’agit du prix le plus prestigieux au monde pour les publications jeunesse.

• Épuisé depuis de nombreuses années, ce titre phare d’Eva Lindström est réédité dans une nouvelle traduction d’Aude Pasquier, qui a traduit tous ses autres ouvrages chez Cambourakis.

• Un album poétique et mystérieux, qui interroge l’autonomie des enfants et surtout leur rapport au temps et à la nature, faune et flore confondues.

PETITE ENFANCE / Collection “Encore une fois”

CROCOLOU – VIVE LES CRÊPES !

Ophélie Texier

Et si on faisait des crêpes pour la Chandeleur ? Crocolou est le roi des gourmands et il adore ça… et tous ses amis aussi !

Aujourd’hui, Crocolou fait des crêpes. Il connaît la recette par cœur ! Et rien de mieux pour les déguster que d’inviter tous ses amis au goûter.

POINTS FORTS :

• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…

• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.

• Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance). Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.

• Ventes du titre depuis parution : déjà 9 000 exemplaires.

DÈS 2 ANS

THÉMATIQUES : crêpes ; chandeleur ; famille ; fête ; amis.

OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.

PETITE ENFANCE / Collection “Encore une fois”

CROCOLOU AIME LA GALETTE

Ophélie Texier

Aujourd’hui, c’est l’Épiphanie ! Toute la famille tire les rois. Crocolou voudrait bien avoir la fève ! Une histoire à croquer et un titre incontournable des aventures de Crocolou.

C’est la fête des rois, l’occasion pour Crocolou de partager une galette en famille avec maman, papa, Marilou… Mais aussi papi et mamie. C’est bien sûr la petite sœur de Crocolou qui va sous la table pour la distribution des parts. Tout le monde se régale, et lorsque Marilou tombe sur la fève, Crocolou est un peu déçu…

Heureusement, la nouvelle reine le choisit pour être son roi

POINTS FORTS :

• Héros-miroir des tout-petits, Crocolou partage avec eux les apprentissages de cet âge : le corps, le temps, les émotions, les grandes questions de la vie…

• La structure identique des albums (32 pages, petit format à l'italienne, coins arrondis), les phrases courtes et les illustrations aux couleurs vives, séduisent immédiatement les enfants qui se fidélisent au fil des lectures, mais aussi les parents et les enseignants d'école maternelle.

Déjà 50 albums disponibles, idéals pour la lecture du soir et à la portée de tous (prix de vente à 5,40 €, le moins cher du marché de la petite enfance).

Chaque année, plus de 38 000 ex. vendus, tous titres confondus.

• Ventes du titre depuis parution : près de 20 000 exemplaires.

DÈS 2 ANS

THÉMATIQUES : galette ; famille ; fêtes/épiphanie ; tradition.

OPHELIE TEXIER a écrit et illustré plus d’une centaine d’albums pour les tout-petits. Elle anime depuis 17 ans chez Actes Sud jeunesse la collection Crocolou, le héros des tout-petits ! Ophélie Texier vit depuis une dizaine d’années en Italie, à Milan.

Jeunesse / 2 janvier 2025

LA FÊTE DES CRÊPES

Traduit du suédois par Catherine Renaud

32 pages / 220 x 240 mm 15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-546-2

À partir de 3 ans

Momba organise une grande fête, mais il n’y a rien à manger et tous ses invités sont affamés ! Ses amis préparent alors la pâte tous ensemble, avant de faire sauter les crêpes et de les savourer lors de cette soirée que personne n’est prêt d’oublier.

Une belle histoire d’aventures et d’amitié, toujours tendrement et malicieusement illustrée par Cecilia Heikkilä, agrémentée d’une recette de crêpes à faire et à déguster avec ses amis les jours de pluie.

L’AUTRICE

REMISE EN VENTE

Cecilia Heikkilä est une illustratrice et designer suédoise qui se consacre essentiellement aux albums pour enfants. Illustratrice de livres dont elle est l’autrice, avec par exemple Le Voyage de Blaireau (Cambourakis, 2019), elle s’associe également à d’autres auteurs. Elle a ainsi illustré le recueil Histoires de la vallée des Moomins, inspiré de nouvelles de Tove Jansson, paru aux éditions Cambourakis en 2019.

• Conçu avec beaucoup de malice et de tendresse, cet album s’est déjà vendu à plus de 5 000 exemplaires.

• Une histoire d’amitié pleine de rebonds, qui réveillera à n’en pas douter l’imagination des enfants.

• Un album agrémenté de recettes de crêpes à faire en famille ou entre amis.

LA FÊTE DES CRÊPES REMISE EN VENTE

LA FÊTE DES CRÊPES

EN VENTE

ANTONIN LOUCHARD

Une clé à molette, une fourchette, une amulette, une brouette : tout est dans la galette !

Remis en vente le 2 janvier 2025

L’AUTEUR

Un livre-comptine pour s’amuser avec les mots et les rimes en attendant le moment de pouvoir enfin déguster ces délicieuses galettes des rois ! À PARTIR DE 1 AN

16 x 16 cm l 24 pages l 9,90 €

ISBN 9782364748064

Né en 1954, Antonin LOUCHARD commence une carrière de peintre avant de s’orienter tardivement vers l’édition. Auteur-illustrateur, il prend la direction de la collection « Tête de Lard » pour les Éditions Thierry Magnier dès 1998 et en devient parallèlement l’un des auteurs les plus prolifiques.

BIBLIOGRAPHIE

Galette des rois l Cuisine

Fête l Épiphanie

GALETTE DES ROIS

ANTONIN LOUCHARD

Remis en vente le 2 janvier 2025

Galette des rois l Cuisine

Fête l Épiphanie

POINTS FORTS

Un thème très vendeur en début d’année, avec peu de concurrence sur le sujet.

Près de 20 000 ex vendus depuis la parution de ce désormais classique album en 1999.

Remis en vente le 2 janvier 2025

Remis en vente le 2 janvier 2025

La part du roi

SARAH TUROCHE-DROMERY ET AURORE CALLIAS

Qui inventera le vœu le plus farfelu ? Et surtout, qui aura la fève ?

Aujourd’hui tous les cousins sont réunis pour manger la traditionnelle galette des rois. Mais avant la distribution, la grand-mère les prévient : à chaque part distribuée, il faut énoncer son vœu. Chaque enfant y va alors de son souhait, des plus extravagants aux plus grandiloquents : un costume en plumes de paon, un immeuble en confiseries, une cabane perchée au sommet de la jungle, etc. Tout ça pour se rendre compte que c’est le petit dernier, sous la table, qui a chapardé une part et obtenu la fève. Son voeu à lui : une autre galette des rois, pardi !

Un album drôle et plein de fantaisie sur l’incontournable galette de début d’année.

Galette des rois l Famille Imagination l Humour

Remis en vente le 2 janvier 2025

L’AUTRICE

Sarah TUROCHE-DROMERY est autrice de littérature jeunesse. Monteuse pour le cinéma, elle écrit des histoires courtes entre deux projets.

L’ILLUSTRATRICE

Aurore CALLIAS est dessinatrice. Issue de l’École Estienne et de La Cambre à Bruxelles, elle réalise des livres pour la jeunesse.

BIBLIOGRAPHIE

À PARTIR DE 4 ANS

24,5 x 19 cm l 40 pages l 16,00 €

ISBN 9791035205942

GALETTE DES ROIS

La part du roi

SARAH TUROCHE-DROMERY ET AURORE CALLIAS

Remis en vente le 2 janvier 2025

Galette des rois l Famille Imagination l Humour

POINTS FORTS

Un thème très vendeur en début d’année, avec peu de concurrence sur le sujet.

Un sens de lecture « à l’allemande » où l’ouverture du livre se fait par le haut.

Toute la facétie de ce duo réunie ici dans un bel album à la fabrication soignée.

La part du

Extrait

La part du

Extrait

Remis en vente le 2 janvier 2025

S e su s ro j’ouvr rai toutes les cage s des zoos J invitera es toucans , les flamants et e dragon de Komodo àfaire des cou rs e s d e u g e avec les ou rs bruns et es bonobos

RENTRÉE SCOLAIRE

BEAU-LIVRE DE FIN D’ANNÉE GALETTE DES ROIS

I NCONTOURNABLE

NATURE SUR LES ÉCRAN

ROMAN ADOS ET JEUNES ADULTES

SI J’ÉTAIS UN ARBRE

DÈS 14 ANS

GENRE : roman éco-engagé.

Le portrait tonique d’une jeunesse engagée et mobilisée pour défendre ses idéaux. Violette rejoint une ZAD (zone à défendre) occupée par des militants écologistes... Identité, engagement, et confrontation à la violence.

THEMATIQUES : engagement ; protection de la nature ; forêt ; ZAD ; montagne ; famille monoparentale ; nonbinarité ; violence policière.

Violette, seize ans, voit un jour surgir dans sa vie un grand-père inconnu. Il faut dire que les femmes de sa famille ont tendance à attirer les hommes et faire fuir les pères, lui répète sa mère. Au début réticente, l’adolescente finit par lui laisser une chance et accepte de passer les vacances d’été chez lui à la montagne.

Accompagnée de son ami.e Cassandre, qui ne se sent ni fille ni garçon, elle part à la rencontre de cette nature qui la fascine, la vraie, où l’on peut croiser des bêtes sauvages. Violette rêve elle-même de devenir forêt ! Sur place, les deux ami.es. font la connaissance de jeunes militants d’une ZAD qui préparent une action pour sauver la forêt voisine menacée par le projet d’une méga scierie, et décident d’y participer. Violette s’entraîne tous les jours à la varappe, elle devra grimper aux arbres et y installer des panneaux de protestation. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu, l’action pacifique se transforme en guerre et fait des victimes. Cassandre l’avait d’ailleurs prédit !

POINTS FORTS :

• Un hymne à la nature qui fait écho aux préoccupations actuelles des jeunes adultes pour la sauvegarde de la planète, et le militantisme.

• Violette et Cassandre (un jour gothique, un jour bimbo, un autre genderfluid, parfois les trois !) forment un couple détonant qui colore le récit de beaucoup d’humour.

Auteure dramatique, CATHERINE ZAMBON aime aussi accompagner des équipes de théâtre, de danse, de marionnettes et diriger des ateliers d’écriture. Elle écrit pour le théâtre textes tout public et textes jeunesse (éditions E. Lansman, L’Avant-Scène et L’École des Loisirs). Chez Actes Sud jeunesse, dans la collection “D’une seule voix”, elle est l’autrice de La Chienne de l’ourse et de Kaïna-Marseille.

Julien de la révolte

Élise Fontenaille

14 x 20,5 - 112 pages - 11,50 €

ISBN : 978-2-8126-2661-6

en librairie le 29 janvier 2025 rayon jeunesse

dès 12 ans

Âgée de 18 ans à peine, Elen est en errance. Ses idées sombres la mènent vers la falaise et à travers les bois, jusqu’à la ferme du Paon. Là, elle rencontre Julien Vauquier, qui la recueille et l’initie aux travaux de la ferme. Julien n’est pas un paysan comme les autres : ses vaches s’appellent George Sand ou Rosa Bonheur, son cheval Nietzsche, son chien Mychkine, en référence à Dostoïevski. En reprenant la ferme de son grand-père, il maintient la tradition d’une agriculture respectueuse de l’animal et du rythme de la nature, tout en menant une vie animée par l’art, l’entraide et la lutte contre l’agro-industrie. Elen s’éveille à une autre manière de vivre, au milieu des vaches et des livres.

Jusqu’au jour où la réalité rattrape leur petit coin de paradis…

Élise Fontenaille vit en Auvergne.

Longtemps journaliste, elle se consacre aujourd’hui à l’écriture. Elle publie principalement ses romans jeunesse au Rouergue dont le dernier, Missak et Mélinée, a paru en janvier 2024. En adulte, elle publie ses romans chez Grasset, Stock et Calmann-Lévy.

➜ Avec son style toujours aussi incarné et fougueux, Élise Fontenaille s’empare d’un sujet sensible, quelques semaines avant l’ouverture du Salon de l’agriculture : comment sortir de l’agro-industrie délétère et assurer une vie digne à celles et ceux qui nous nourrissent ?

➜ Julien de la Révolte est inspiré d’une histoire vraie, celle de Jérôme Laronze, jeune agriculteur. Après un contrôle administratif musclé, cinq de ses vaches perdent la vie et Jérôme part en cavale. Au bout d’une semaine, il sera abattu par les gendarmes de trois balles dans le dos.

➜ Élise Fontenaille est l’autrice de Le garçon qui volait des avions (54 000 ex.), Banksy et moi (17 000 ex.), Jesse Owens (8 000 ex.) et Missak et Mélinée (3600 ex.). pour en savoir +

mots clés : agriculture / permaculture / agro-industrie / paysan élevage / bien-être animal / violence policière

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Le troisième opus des Mystères de Mika.

Le soleil et la puanteur écrasent la ville de Stockholm, loin des souvenirs glacés du Corbeau de nuit. Mika est enfin libérée de la pression qui pèse sur elle depuis sa spectaculaire évasion de prison : c’est officiel, l’affaire est classée et la police n’est plus à sa recherche. Mais l’orpheline a à peine le temps de se réjouir que déjà son partenaire, l’agent Valdemar Hoff, vient lui demander son aide. Une jeune fille de bonne famille a disparu dans les beaux quartiers, et le policier a besoin du regard aiguisé de Mika pour résoudre cette affaire qui présente bien des zones d’ombre.

Le même jour, Tekla, jeune rebelle amie de Mika, lui révèle l’emplacement d’un sinistre charnier qu’elle et ses complices viennent de découvrir.

Mika l’ignore encore, mais ces événements sont liés, et nos deux acolytes sont sur le point de résoudre l’un des mystères les plus anciens et les plus dangereux qui planent sur Stockholm...

Une nouvelle enquête, indépendante des deux premières, pour deux personnages inoubliables.

En librairie le 8 janvier 2025

À PARTIR DE 9 ANS

14 x 20 cm l 224 pages l 14,90 €

ISBN 9791035208219

L’AUTEUR

Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Six livres de la série sont désormais publiés en Suède.

BIBLIOGRAPHIE

Suède l Roman historique

Enquête l Policier Mystère

La reine des voleurs

2e tome paru en août 2024

Le Corbeau de nuit, paru en septembre 2023 6000 ex vendus

ROMAN JUNIOR

L’Ange de la mort

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Nous avons aimé ce livre

Pour ses personnages

De tome en tome, nous observons l’évolution subtile de Mika et Valdemar, deux personnages que tout oppose et qui forment pourtant le plus attachant des duos.

Pour son efficacité.

Comme pour les deux premiers tomes, en à peine plus de deux-cents pages, Johan Rundberg parvient à nouer une intrigue fine et prenante, ponctuée par un humour bienvenu.

Pour son décor.

Prenant ses jeunes lecteurs au sérieux, cette série historique nous entraîne, de saisons en saisons, dans les rues de la ville de Stockholm, réaliste à souhait.

En librairie le 8 janvier 2025

Les Mystères de Mika est une série qui compte aujourd’hui six tomes. Le Pacte de Sang, tome 4, paraîtra en septembre 2025 aux Éditions Thierry Magnier.

Près de 6 000 exemplaires vendus pour Le Corbeau de nuit, paru en août 2023.

Un succès en France et à l’international, traduit dans 10 langues et en cours d’adaptation cinématographique.

Suède l Roman historique

Enquête l Policier Mystère

ROMAN JUNIOR

L’Ange de la mort

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Extrait

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère

En librairie le 8 janvier 2025

Dans le parc Kungsträdgården, les parasols des dames oscillent comme des pissenlits au milieu d’un champ. Des enfants de bonne famille mangent leur casse-croûte à l’ombre des saules et les gens font la queue pour se rafraîchir avec l’eau que crachent les cygnes de la fontaine Molin. Mika marche à côté de Valdemar. Le goudron colle encore entre ses orteils, mais elle s’est débarbouillé la figure et les mains, et elle a attaché ses cheveux en un chignon qui paraît soigné si on n’y regarde pas de trop près.

– C’était gentil de la part de ta patronne de te laisser m’accompagner, dit Valdemar. J’avais peur qu’elle me fracasse le crâne si je le lui demandais moimême. C’est pour ça que je suis entré par la cour.

– Mmh...

Mika ne sait pas quoi répondre pour éviter les mensonges. En réalité, elle est partie sans demander l’autorisation à Amelia. Ce n’est pas son genre, mais elle savait qu’Amelia aurait refusé pour la simple et bonne raison qu’elle déteste Valdemar comme la peste.

– Donc on vous confie de nouveau de vraies affaires ? demande-t-elle pour changer de sujet. Je croyais que vous chassiez toujours les voleurs à la tire ? Valdemar pousse un ricanement.

– Il s’en est passé des choses depuis notre dernière rencontre, répond-il. On ne peut pas dire que je suis le chouchou de mon service, mais depuis que je leur ai remis la pierre précieuse de Nordenskiöld, j’ai gagné la confiance de mes supérieurs.

En librairie le 29 janvier 2024

La vie, en gros dans les salles le 12 février.

16 DÉLICIEUSES RECETTES ILLUSTRÉES !

« Obésité de catégorie 2 », a annoncé l’infirmière… Benjamin, 15 ans, traîne ses 89 kilos de mal de vivre : calvaire des cours de sport, des cabines d’essayage de vêtements, des boums… Comment maigrir quand on adore manger et qu’on rêve d’ouvrir, plus tard, un restaurant à Dinard ? Cours de nutrition, régime, séances d’acupuncture et rendez-vous chez le psychologue… Et si le seul remède c’était l’amour ?

Ucil molendiores audandu cientum quo debit mos sum eum fugit expliquaes earchicium nis estis et hicaecae. Lectem quae nisim quos conseque dolupta turios aut quo doluptaquae quo to officat urempor porepelicia duntionsequi comnimi nverfereici blant opturi ut il in cuptiassit omnis excest rempore omni audis dicil ipid molum solorep erferum seque liatum nonsed modis cuscia de sequas ut quibusd aepedic imusam quam ea peraeperum isquibusda autenim porehent earum, odi dunt ad molum nis rat fugiati buscimaximi, impore eumenditat voluptaturis mod molupta aut aliquid elitaque sequid moles pligeni hilitas quam, officatibus debis excepedi dolorru ptibus, tore, cum fuga. Ut inum, sus, is et ut et ute quis ra aut moluptae elit veria doloritat deniene ilit pre et adisque aut expere, as esed quaerch illestrum am laceria ipsa voles re nobis eat officipit quo consequosam volore volest, con plis nonseque nitat audam id quidenihit quiatur, sequatium ressi tetur?

Un roman court et touchant qui pose la question du regard des autres face à un embonpoint qui est surtout le fruit d’une réelle joie de vivre.

Un livret de 16 pages avec de délicieuses recettes illustrées offert avec le livre.

Obésité l Nourriture

LE ROMAN QUI A INSPIRÉ LE FILM

L’AUTEUR

Cela fait maintenant plus de vingt ans que Mikaël Ollivier écrit des livres et des films, et pourtant, il ne sait toujours pas comment l’on fait, ni pourquoi. C’est sans doute pour cela qu’il continue aussi passionnément. Parce qu’il est encore un débutant, et compte bien le rester.

BIBLIOGRAPHIE

PARTIR DE 9 ANS

12 x 21 cm l 160 pages l 8,00 €

MIKAËL OLLIVIER

La vie, en gros

MIKAËL OLLIVIER

En librairie le 29 janvier 2024

Points forts

AVEC 16 DÉLICIEUSES RECETTES ILLUSTRÉES !

Un film d’animation remarqué au Festival d’Annecy où il a remporté le Prix du Jury Contrechamp.

Ucil molendiores audandu cientum quo debit mos sum eum fugit expliquaes earchicium nis estis et hicaecae. Lectem quae nisim quos conseque dolupta turios aut quo doluptaquae quo to officat urempor porepelicia duntionsequi comnimi nverfereici blant opturi ut il in cuptiassit omnis excest rempore omni audis dicil ipid molum solorep erferum seque liatum nonsed modis cuscia de sequas ut quibusd aepedic imusam quam ea peraeperum isquibusda autenim porehent earum, odi dunt ad molum nis rat fugiati buscimaximi, impore eumenditat voluptaturis mod molupta aut aliquid elitaque sequid moles pligeni hilitas quam, officatibus debis excepedi dolorru ptibus, tore, cum fuga. Ut inum, sus, is et ut et ute quis ra aut moluptae elit veria doloritat deniene ilit pre et adisque aut expere, as esed quaerch illestrum am laceria ipsa voles re nobis eat officipit quo consequosam volore volest, con plis nonseque nitat audam id quidenihit quiatur, sequatium ressi tetur?

Un cahier de recettes avec des photographies inédites des décors du film offert avec ce livre.

Une nouvelle jaquette avec l’affiche du film désormais en couverture

Une communication croisée importante avec les salles de cinéma.

LE ROMAN QUI A INSPIRÉ LE FILM

Un livret de 16 pages de délicieuses recettes offert avec le livre.

Obésité l Nourriture Amour

La vie, en gros

MIKAËL OLLIVIER

Extrait

Obésité l Nourriture

Amour

En librairie le 29 janvier 2024

La seule chose de bien dans les visites médicales, au bahut, c’est que ça fait manquer un cours. Moi, c’était un mardi, à 10 heures, à la place de la physique. À 10 h 10, j’attendais toujours dans le couloir en pensant à Metzger qui devait être en train de postillonner au tableau. Ça me faisait drôle d’être là tout seul dans le couloir à attendre mon tour pendant que le reste de la classe était en cours. C’était un peu de liberté volée, comme quand on est malade et qu’en restant à la maison on se rend compte que le monde continue de tourner en dehors du collège. Par une fenêtre je pouvais voir un bout de ciel bleu dans lequel défilaient des nuages et, avec un petit pincement au coeur, je me suis demandé à quoi devait ressembler le ciel au même moment au-dessus de la pointe du Moulinet, à Dinard. On y allait tous les étés, mes parents et moi, et je suis dingue de ce pays, la Bretagne. C’est là que j’ai mon grand projet pour plus tard. Au bout de la pointe du Moulinet, il y a une maison qui donne sur la mer, presque un château, avec en face l’île de Cézembre et à droite les remparts de Saint-Malo. Mon idée c’est d’acheter la maison et d’en faire un hôtel-restaurant. Une fois, j’en avais parlé à une conseillère d’éducation et sur son dossier, elle avait marqué cuisinier. En fait, c’est beaucoup plus que ça : bien sûr que je serai cuisinier, mais ce que je veux, surtout, c’est donner du bonheur aux gens.

Le Corbeau de nuit

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Une enquête haletante dans les tréfonds de l’inquiétante

Stockholm de la fin du xixe siècle.

Stockholm, 1880.

Mika, 11 ans, vit depuis toujours dans un orphelinat blotti au cœur des quartiers populaires. Le quotidien est rude pour ces enfants, qui font famille, à leur manière. Une nuit, Mika est réveillée par des coups frappés à la porte. Elle brave le froid glacial pour ouvrir à un jeune homme qui lui confie, sans un mot, un nouveau-né et s’enfuit en courant. Derrière lui, Mika croit deviner une ombre qui l’observe avant de disparaître subitement à son tour. Le lendemain, c’est un policier qui frappe à la porte de l’orphelinat. Un meurtre a été commis à deux pas. Alors qu’il interroge Mika, le policier est frappé par sa perspicacité et sa vive intelligence.

Ainsi commence l’improbable collaboration entre Mika et l’inspecteur Valdemar qui se lancent sur les traces du dangereux Corbeau de Nuit, un infâme meurtrier qui terrorisait la ville il y a de cela quelques années.

Le premier tome d’une série d’enquêtes captivantes, au succès international.

Suède l Roman historique

Enquête l Crime Orphelinat

Remis en vente le 8 janvier 2025

À PARTIR DE 9 ANS

14 x 20 cm l 208 pages l 14,90 €

ISBN 9791035206642 l 1ère parution : sept. 2023

L’AUTEUR

Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Six livres de la série sont désormais publiés en Suède.

BIBLIOGRAPHIE

La reine des voleurs

2e tome paru en août 2024

L’Ange de la mort

3e tome à paraître en janvier 2025

ROMAN JUNIOR

Le Corbeau de nuit

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Nous avons

aimé ce livre

Parce que l’intrigue de ce roman emporte avec elle tous les lecteurs, petits et grands, tant la tension et le suspense sont savamment dosés.

Parce que le décor de ce roman historique est à couper le souffle, les ruelles sombres et glaciales du Stockholm de la fin du xixe ajoutant à l’ambiance de ce roman policier.

Parce que ce duo d’enquêteurs met en lumière une jeune fille à l’intelligence vive qui résout avec brio les mystères qui se présentent à elle, pour notre plus grand bonheur.

Parce que ce roman policier prend ses jeunes lecteurs au sérieux, leur offrant une intrigue, une tension et un cadre d’une qualité remarquable, tout en restant à leur portée.

Remis en vente le 8 janvier 2025

Ce tome 1 a reçu un excellent accueil :

• 6000 ex vendus en librairie

• un engouement important dans la presse et sur les réseaux

• sélectionné pour de nombreux prix (Prix des p’tit bouquineurs, prix Lu et Partagé, etc.)

• lauréat du célèbre prix August en Suède.

Chaque tome présente une enquête indépendante, mais permet d’approfondir les personnages et de creuser les relations qui les relient.

La série, en cours d’adaptation audio-visuelle, compte à ce jour 6 titres.

Suède l Roman historique Enquête l Crime Orphelinat

ROMAN JUNIOR

Le Corbeau de nuit

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina Heide

Extrait

Suède l Roman historique

Enquête l Crime

Orphelinat

Remis en vente le 8 janvier 2025

Mika a beau crier, l’inconnu ne semble pas l’entendre. Au premier croisement, il s’engouffre rue Kyrkogatan et en une fraction de seconde, le voilà disparu. Tandis que le nourrisson remue dans ses bras, Mika saisit la poignée, s’apprêtant à refermer la porte, mais elle s’arrête dans son élan. Quelqu’un l’observe, elle le sent. Seul un réverbère sur deux brille le long des façades, et entre chaque tâche de lumière s’étend la nuit noire. À travers l’averse de neige de plus en plus dense, difficile d’y voir clair. Et pourtant, Mika discerne quelque chose devant le bâtiment d’en face : les contours d’une silhouette longiligne vêtue d’un manteau et d’un chapeau. Une ombre tellement immobile qu’on croirait une illusion d’optique. Ce n’est rien, se dit Mika. Mais quand une bourrasque souffle à travers la rue, la neige tourbillonne et le manteau claque dans le vent. Une peur plus glaciale que la bise s’empare d’elle. Au même instant, le bébé se met à pleurer, à pousser de fragiles cris déchirants, et elle s’empresse de refermer la porte.

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide

Le deuxième tome des Mystères de Mika.

Deux mois se sont écoulés depuis l’affaire du Corbeau de Nuit, et le terrible hiver qui faisait alors rage a laissé place au printemps. La ville de Stockholm est en effervescence. Tout le monde attend avec impatience l’arrivée imminente du SS Vega, le premier navire à avoir réussi à atteindre l’Asie via l’océan Arctique. Les quais de la ville grouillent de monde, et les vols à la sauvette n’ont jamais été aussi nombreux. Mika, de son côté, s’inquiète pour quelques enfants de l’orphelinat. Ils mentent, échangent des messes basses. Mika en est certaine, ils cachent quelque chose. Mais le réseau que découvrent Mika et l’officier Hoff est bien plus dangereux qu’il n’y paraît. Il en faudra plus pour décourager le duo, décidé à sauver les orphelins du destin funeste qui les attend.

Une nouvelle enquête résolue à l’échelle du roman, des révélations sur le passé de Mika et de l’officier Hoff, la suite d’une série passionnante.

Remis en vente le 8 janvier 2025

La REINE des VOLEURS

Les

L’AUTEUR

Johan Rundberg est un auteur suédois primé de littérature jeunesse. Il vit à Stockholm. En 2021, il a reçu le prix littéraire le plus prestigieux de Suède, le prix August dans la catégorie jeunesse et YA pour Nattkorpen, l’édition originale du Corbeau de nuit, qui a d’abord été écrite en suédois. Nattkorpen a également remporté un prix Swedish Crimetime dans la catégorie jeunesse et YA. Six livres de la série sont désormais publiés en Suède.

BIBLIOGRAPHIE

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère

À

PARTIR DE 9 ANS

14 x 20 cm l 224 pages l 14,90 € (prov.)

ISBN 9791035207670 l 1ère parution : août 2024

Le Corbeau de nuit, paru en septembre 2023 6000 ex vendus

ROMAN JUNIOR
Traduit du suédois par Marina Heide
Johan Rundberg
Mystères de Mika

La Reine des voleurs

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide

Nous avons

aimé ce livre

Parce que cette série d’enquête historique est d’une qualité littéraire rare, tant dans son écriture que dans sa construction narrative.

Parce que le duo d’enquêteurs que nous retrouvons à chaque tome n’est pas un duo figé dans le temps. Ces personnages évoluent et chaque aventure nous permet de creuser un peu plus les mystères qui les entourent.

Parce que Johan Rundberg nous permet ici de découvrir une nouvelle facette de la Stockholm du xixe siècle, tournée vers la mer et l’exploration.

Remis en vente le 8 janvier 2025

Le tome 1 a reçu un excellent accueil :

• près de 6000 ex vendus en librairie

• un engouement important dans la presse et sur les réseaux

• sélectionné pour de nombreux prix (Prix des p’tit bouquineurs, prix Lu et Partagé, etc.)

• lauréat du célèbre prix August en Suède.

Le tome 3, L’Ange de la mort, à paraître en janvier 2025.

Chaque tome présente une enquête indépendante, mais permet d’approfondir les personnages et de creuser les relations qui les relient.

La série, en cours d’adaptation audio-visuelle, compte à ce jour 6 titres.

Suède l Roman historique

Enquête l Policier Mystère

ROMAN JUNIOR
Traduit du suédois par Marina Heide
Johan Rundberg
La REINE des VOLEURS
Les Mystères de Mika
À SAVOIR

La Reine des voleurs

JOHAN RUNDBERG

Traduit du suédois par Marina et Françoise Heide

Suède l Roman historique

Enquête l Policier

Mystère

Remis en vente le 8 janvier 2025

Mika lâche doucement la cheminée et commence à marcher en équilibre le long du faîte, les bras tendus de part et d’autre comme un funambule. Avec la pluie qui est tombée dans la matinée, la tôle est glissante, mais les nuages se sont dissipés, laissant derrière eux un ciel clair et frais. Au nord, elle voit jusqu’à l’observatoire et les chantiers de Sibirien, au sud, jusqu’au clocher de l’église Katarina qui émerge de la ligne tortueuse des toits. Le regard fixé sur l’horizon, Mika esquisse encore quelques pas. Si elle dérape, c’est la chute libre. Avec un peu de chance, elle atterrira sur les pieds et survivra. Mais il est plus probable qu’elle meure sur le coup. Et pourtant, un sentiment de liberté fait pétiller le sang dans ses veines.

– On se croirait à bord de la Vega ! s’écrie-t-elle. Les marins passent leur journée à repérer des icebergs, perchés sur les mâts. Ça m’irait bien comme boulot.

ROMAN JUNIOR

ROMAN ADOS ET JEUNES ADULTES / FORMAT POCHE

UN HIVER EN ENFER

Jo Witek Un huis-clos glaçant entre une mère et son fils, en plein cœur de l’hiver.

Edward a grandi avec son père, brillant architecte. Sa mère, Rose, lointaine et fragile, revient un jour d’un long séjour en hôpital psychiatrique. Elle, qui n’a jamais su l’aimer, lui demande à présent de jouer le jeu de la famille soudée. Pour le jeune garçon, il est hors de question d’effacer toutes ces années privées de l’amour maternel. Il préfère se réfugier dans le monde virtuel des jeux vidéo. Tout bascule avec la mort accidentelle de son père. Il se retrouve seul dans un chalet avec cette mère haïe, qui soudainement l’étouffe d’affection et l’isole davantage. Un face-à-face terrible commence au cœur de l’hiver. Deux êtres. Deux folies. Au point de conduire au meurtre ? Qui des deux dit la vérité ? Un seul, forcément...

POINTS FORTS :

• On doit à Jo Witek une série de romans noirs efficaces, aux intrigues machiavéliques, de Peur Express jusqu’aux Errantes, paru en 2022.

• Les ventes moyennes de l’autrice atteignent les 10 000 exemplaires

— 13 500 pour l’édition grand format d’Un hiver en enfer.

• La presse a aimé :

“Un roman noir d’une terrible efficacité.” Le Monde

“Jo Witek brouille savamment les pistes dans ce roman glaçant.” Page

DÈS 14 ANS

GENRE : thriller.

THEMATIQUES : peur ; conflit enfant/parents ; mort/deuil ; secret de famille.

JO WITEK écrit pour la jeunesse et a reçu de très nombreux prix littéraires francophones. Chez Actes Sud jeunesse, elle est l’autrice d’une douzaine de romans pour les ados et les jeunes.

“Une symphonie paranoïaque syncopée de retournements. Perturbant et prenant.” Le Figaro magazine.

“Ce thriller psychologique, au rythme haletant et à l’écriture élégante (…) est un vrai coup de foudre.” L’Étudiant

ROMAN ADO FORMAT POCHE

PEUR EXPRESS

Jo Witek

L’autrice orchestre avec brio un thriller teinté de fantastique, à couper le souffle, digne d’un Stephen King.

“Un thriller à Très Grand Vertige qui nous emmène au-delà du réel.”

(Lire Magazine Littéraire)

Un TGV tombe en panne sur un viaduc au milieu d’une tempête. Parmi les passagers, six adolescents – qui ne se connaissent pas – sont soudain la proie de phénomènes étranges : hallucinations, apparitions fantomatiques, voix de revenants… D’abord terrifiés, ils basculent dans la violence. L’un d’eux agresse le contrôleur, un autre menace des voyageurs avec un couteau. Actes de vandalisme perpétrés par une bande organisée, comme le prétendra la presse plus tard, ou faits inexplicables, surnaturels, défiant la logique et l’entendement ? Quel lien mystérieux unit ces jeunes gens ? Et pourquoi dans ce train, et cette nuit-là ?

POINTS FORTS :

• Un thriller efficace, mêlé de fantastique, dont Jo Witek est orfèvre.

On lui doit dans ce genre, Les Errantes, paru en 2022, après Le Domaine, Un hiver en enfer et Rêves en noir.

• 12 500 exemplaires pour l’édition grand format de Peur express et déjà 3000 ventes du titre dans sa version poche parue en juin 2023.

DÈS 14 ANS

THEMATIQUES : fantastique ; peur ; danger ; transports.

JO WITEK écrit pour la jeunesse et a reçu de nombreux prix littéraires francophones. Depuis 2012, elle a signé une quinzaine de titres chez Actes Sud jeunesse. Derniers parus : Les Errantes, J’ai 14 ans et ce n’est pas une bonne nouvelle.

ALBUM / LIVRE-JEU

IL Y

A UN

MONSTRE

DANS MON

PAYS –UN CHERCHE ET TROUVE POUR VOYAGER

Kévin Deneufchatel

Quel est le point commun entre Dracula, King Kong et Godzilla ? Ce sont des monstres mythiques de la pop culture qui sont intimement liés à un pays !

Avec ses illustrations grandioses, Kévin Deneufchatel rend hommage à onze monstres emblématiques du cinéma, de la littérature ou des croyances populaires et, à travers eux, à nos mythes modernes : King Kong (USA) ; Minotaure (Grèce) ; la momie (Égypte) ; Chupacabra (Mexique / Porto Rico) ; Godzilla (Japon) ; Fenrir (Scandinavie / Norvège) ; le loup-garou (Royaume-Uni) ; le fantôme de l’opéra (France) ; Frankenstein (Allemagne / Suisse) ; Wendigo (Canada / Amérique du Nord) ; Dracula (Roumanie). Voyage garanti ! Pour pimenter la lecture, l’enfant s’amusera à retrouver des détails singuliers cachés dans les illustrations.

POINTS FORTS

:

Un livre-jeu résolument pop qui mêle monstres, géographie et anecdotes amusantes.

Un grand format pour mettre en valeur les illustrations hyper-graphiques, colorées et pétillantes de Kévin Deneufchatel, dignes des plus belles affiches du cinéma !

Un bel objet à offrir aussi bien aux enfants qu’à leurs parents.

DÈS 5 ans

THEMATIQUES : géographie ; pays ; monstres ; légendes ; jeu ; cherche et trouve ; pop culture ; anecdotes ; cinéma ; littérature ; croyances ; observation.

KÉVIN DENEUFCHATEL est un illustrateur et graphiste qui vit en région parisienne. Ses créations se retrouvent sur différents supports, presse, expositions, édition ou animation. Dans son travail, il se nourrit de son sens de l'observation, de son goût pour la culture populaire, le cinéma, la bande dessinée, la musique. Chez Actes Sud jeunesse, il a déjà publié ABC fait maison et l’Atlas des mythes et légendes du monde.

DOCUMENTAIRE MUSICAL

LA GRAMMAIRE EN CHANTANT

Collectif : élèves et professeurs de l’école du Domaine du Possible

Illustrateur : Guillaume Reynard

En coédition avec Harmonia Mundi

Un livre musical pour apprendre une quinzaine de règles de grammaire en chantant ! Comment arrêter de mélanger « a » et « à » ; ne plus jamais hésiter entre « es », « est », ou « et » ; ne plus confondre « on » et « ont »… ? Comment retenir la règle des participes passés ? Ou encore ne plus jamais conjuguer le passé simple à la place d’un imparfait ?

Tout cela est très facile ! Dans le cadre d’un projet pédagogique des élèves et des professeurs en ont fait des chansons, faciles à chanter et faciles à retenir. Quand on les a dans l’oreille, on ne se trompe plus jamais, c’est eux-mêmes qui le disent.

Alors pour progresser en orthographe, chantons !

POINTS FORTS :

• Un outil unique, ludique et éprouvé pour les élèves à partir du CM1 jusqu’à la fin du collège.

• Des chansons drôles, bien interprétées (par les enfants eux-mêmes).

• Une expérience pédagogique unique issue d’une école pilote, l’École du Domaine du Possible.

DÈS 8 ANS ET PUBLIC ENSEIGNANT

THEMATIQUES : grammaire ; orthographe ; musique ; chanson ; apprentissage ; conjugaison ; pédagogie.

Pilotés par leurs professeures MATHILDE MONTEAUX et LINDA SEGURA, les élèves ont écrit, composé et interprété ces onze chansons.

L'ÉCOLE DU DOMAINE DU POSSIBLE est ouverte aux enfants de la maternelle à la 3e. Elle s’inspire de pédagogies fondées sur la coopération, la curiosité des enfants et une expérience active des apprentissages. Située dans une ferme de 136 hectares près d’Arles, elle favorise une relation forte avec la nature (écologie, équitation...) et les arts (littérature, musique, arts plastiques...).

GUILLAUME REYNARD est dessinateur à Paris. Il réalise des albums jeunesse et des romans graphiques. Pour la presse quotidienne et magazine, il illustre des reportages ou des articles thématiques. Ses images sont aussi utilisées par des institutions, des agences de communication et même des vignerons. Chez Actes Sud jeunesse il a collaboré à de nombreux romans et documentaires.

GAZA

Couv provisoire

17 x 23 cm

128 pages n&b broché

Isbn : 978-2-330-20055-8

22 JANVIER 2025

Prix provisoire : 15 euros

DU MÊME AUTEUR

ACTES SUD BD

Mazen

Kerbaj GAZA !

TRADUIT DE L’ANGLAIS PAR CHARLOTTE WOILLEZ

PRÉCACE D’ÉLIAS SANBAR

Aujourd’hui alors que la guerre contre le Hamas fait rage, Mazen Kerbaj, installé à Berlin, mobilise à nouveau son blog pour témoigner de l’épouvantable tragédie en cours. Il traduit en dessins percutants ce qu’il reçoit tous les jours sur son téléphone ou via les réseaux sociaux depuis Gaza. Un témoignage capital.

“Quand j’étais enfant, on écrivait le prénom de la fille qu’on aimait sur son avant-bras… Aujourd’hui, à Gaza, les enfants écrivent leur propre nom sur leur avant-bras, pour pouvoir être identifiés s’ils sont tués par une bombe.”

Une partie des bénéfices des ventes sera reversée à une ONG travaillant à Gaza.

Après les atrocités commises par le Hamas 7 octobre 2023 en Israël, où près de 1200 civils ont été assassinés et 240 otages enlevés, l’armée israélienne, en représailles, a envahi la bande de Gaza. Assiégée, la population palestinienne a été prise au piège des bombardements aveugles qui ont causé plus de 40 000 décès et 200 000 blessés, surtout des femmes et des enfants, privés de nourriture, d’eau, de soins médicaux… Un siège qui empêche l’évacuation des blessés et un début de famine dénoncée par l’ONU comme “forme de violence génocidaire”.

Cet enfer sur terre dure depuis un an. Les demandes d’arrêts internationaux contre trois leaders du Hamas et deux dirigeants israéliens dont Netanyahou restent sans effe, entravées par les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. “I am taking a year off in 2024” répond la messagerie de Mazen Kerbaj depuis ce 7 octobre. Ce qu’il n’a pas fait, bien au contraire.

Mazen Kerbaj est un auteur de bandes dessinées, un artiste visuel et un musicien libanais né à Beyrouth en 1975. Il est l’auteur de plus de 15 livres, et ses nouvelles et dessins ont été publiés dans des anthologies et des magazines. Son œuvre a été traduite en plus de dix langues. Ses peintures, dessins, vidéos, performances en direct et installations ont été présentés dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, dans des galeries, des musées et des foires d’art.

Mazen Kerbaj

ÉDITION DE LUXE GRAND FORMAT

Format : 21 x 26 cm

336 pages quadri

Prix : 29 euros environs relié

Date de parution : 22 janvier 2025 isbn 978-2-330-20067-1

ACTES SUD BD

Brecht Evens

LES RIGOLES

(NOUVELLE ÉDITION 2025)

Les Rigoles, cœur de la plus belle ville du plus beau pays, princes et princesses d’Europe sont en quête d’émerveillement, de salut et de gloires.

Brecht Evens nous invite à suivre Iona, Rodolphe et Victoria dans leur dérive. Ils sont dans la fleur de l’âge... et c’est une nuit d’été.

FAUVE D’ANGOULÊME – PRIX SPÉCIAL DU JURY - 2019

PRIX TOPOR “REMBRANDT L’AURAIT AIMÉ” - 2019

Les Rigoles, paru en 2018, est le plus grand succès commercial de Brecht Evens à ce jour, avec plus de 30 000 ex vendus (4e éditions)

Le temps d’une nuit, les personnages de cette BD enivrante se perdent ou se réinventent.

Un tour de force du Flamand Brecht Evens, qui a adopté la capitale. Vincent Brunner - Les Inrocks

Errance à l’aquarelle avec le Belge Brecht Evens dans une nuit parisienne où l’ivresse et les personnages se déploient dans toutes les directions. Joyeux et enveloppant. Marius Chapuis - Libération

Brecht Evens franchit encore un palier, enchaînant les doubles pages éclatantes de couleurs et de vie. Un livre majeur, pour un auteur de plus en plus incnotournable. Canal BD

Son innovation graphique à base d’aquarelle et de gouache chatoyantes ainsi que le somptueux travail sur la transparence, l’éclatement des bulles et des cases ont contribué à rendre son style inimitable. Le Figaro

Brecht Evens est né en 1986 à Hasselt en Belgique, son premier livre Les Noceurs remporte le prix de l’Audace à Angoulême. Cette audace ne l’a pas quitté, multipliant les techniques, publié en plusieurs langues, il est l’auteur des Amateurs, de Panthère, d’Idulfania et du premier volume du Roi Méduse en 2024. (éd. Actes Sud BD) ; il dessine dans la presse, également le Travel Books Paris (éd. Vuitton) et le décor de la gare d’Aulnay pour le grand Paris... Une exposition rétrospective lui est consacrée au Cartoon Museum de Bâle en 2020. Il est représenté par la Galerie Martel et par le lithographe Michael Woolwoth. Exposé au Centre Pompidou en 2024 dans le cadre de l’exposition « La BD à tous les étages ».

Rosalie Blum

couv provisoire

Format : 17 x 24 cm

384 pages quadri relié

Prix : 40 euros

Près de 50 000 exemplaires vendus!

En librairie le 22 janvier 2025

ISBN : 978-2-330-20080-0

DE LA MÊME AUTRICE

ACTES SUD BD

Camille Jourdy

ROSALIE BLUM

(NOUVELLE ÉDITION

2025)

Une nouvelle édition reliée pour la trilogie de Camille Jourdy

Une petite ville de province pour un singulier trio composé de Rosalie, Aude et Vincent.

Une rencontre inattendue pour ces personnages dont les modes de vie sont bien différents. Derrière l’intrigue, le portrait psychologique de trois solitaires un peu dépressifs : Vincent qui envisage après trente ans de couper le cordon ombilical, Rosalie Blum qui ne cesse de noyer un passé noir et douloureux dans le whisky et Aude qui se laisse aller aux hasards de la vie. Cette rencontre les aidera-t-elle à vaincre leurs démons ?

Camille Jourdy suit ses héros pour lesquels elle ne cache pas son ironique tendresse.

Camille Jourdy a grandi dans le Jura à Dole. Elle a fait ses études aux Beaux-Arts d’Épinal puis à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg. Rosalie Blum a remporté le prix RTL 2009 et le prix révélation du festival d’Angoulème 2010 et a été adaptée au cinéma par Julien Rappeneau en 2016 ; Les Vermeilles — Prix bd de Montreuil, prix jeunesse angoulême et prix spécial de la foire de Bologne). Depuis 2005, elle est également illustratrice pour la jeunesse et réalise des albums et des jeux (pour Actes Sud, Albin-Michel, Moulin-Roty, MeMo, Thierry Magnier, Les éditions de l’Éléphant). Des histoires courtes pour enfants, Pépin et Olivia, a été édité chez Dupuis. Juliette - les fantômes reviennent au Printemps a été adaptée au cinéma par Blandine Lenoir en 2024.

LA CHAMBRE AUX CHATS DE CAMILLE JOURDY

LA CHAMBRE AUX CHATS

GRANDE AFFICHE OFFERTE À L’OCCASION DE LA REMISE EN VENTE DE ROSALIE BLUM

DESSIN INÉDIT : RECHERCHE EN VU DU PROCHAIN ROMAN GRAPHIQUE DE L’AUTRICE

Rosalie Blum

Luke Healy ESTIME DE SOI ET FIN DU MONDE

Couvertureprovisoire

Traduit de l’anglais (Irlande) par Géraldine Chognard

Couverture et intérieur couleur

324 pages / 170 x 240 mm

26 euros TTC

ISBN 978-2-36624-959-0

Pendant plus de dix ans, Luke, dessinateur de bande dessinée a tout investi dans sa carrière et en a tiré un certain succès. Mais deux ans après la publication de son dernier livre, et après que son frère jumeau ne l’a pas choisi comme témoin à son mariage, la carrière et l’estime de soi de Luke semblent s’être désintégrés. Sur fond de changement climatique mondial, avec la fonte des calottes glaciaires et l’inondation des villes, Estime desoietfindumonde s’étend sur deux décennies pour accompagner une sorte de redécouverte tragicomique de soi. Entre multiples tentatives de reprise en main à travers la lecture de manuels de développement personnel, immersion au sein d’une entreprise pour l’écriture d’un scénario policier destiné à pimenter un séminaire de cohésion d’équipe, travail de téléconseiller pour vendre des assurances-vie et participation à l’adaptation cinématographique catastrophique d’une de ses œuvres de jeunesse, Luke ne cesse de chercher à trouver la place qui lui correspond tandis que le monde s’écroule autour de lui.

Mêlant humour, interrogation sur les relations familiales et amoureuses et introspection, cet ouvrage interroge le poids du regard que la société porte sur chacun d’entre nous et la manière dont elle tend à conditionner la place de chacun alors même que le monde entier est confronté à des changements radicaux.

L’AUTEUR

Luke Healy est un auteur de bandes dessinées et illustrateur irlandais. Il est également comédien et a écrit pour la télévision.

Diplômé en journalisme de l’Université de la ville de Dublin (2012), il obtient un master (MFA) au Center for Cartoon Studies à Vermont, aux États-Unis en 2014.

Il est auteur, illustrateur et coloriste à temps plein depuis 2014, publiant notamment dans des magazines (VICE, The New Yorker...). Il a publié quatre bandes dessinées, traduites en cinq langues, dont deux en français aux éditions Casterman (Americana, 2020, élu meilleure bande dessinée de l’année par The Guardian et The Irish Examiner, et No Limit, 2023, élu « meilleure bande dessinée de l’année » par The Washington Post et PublishersWeekly). Il vit actuellement à Londres.

Americana, avec plus de 17000 exemplaires vendus), et de nombreuses sélections à l’étranger, Luke Healy offre un nouvel ouvrage ambitieux qui intrique introspection etchangementclimatique.

• une BD à la construction narrative brillante qui convoque des thématiques universelles telles que la difficulté à s’aimer soi-même, les relations familiales, les blessures liées à l’enfance et oscille entre humouretmélancolie.

• une réflexion drôle et bouleversante, très juste car profondément incarnée, des affres de l’existence

ESTIME DE SOI ET FIN DU MONDE

ESTIME DE SOI ET FIN DU MONDE

ESTIME DE SOI ET FIN DU MONDE

19,5 x 28 cm

128 pages n&b relié

Isbn : 978-2-330-11392-6

12 JANVIER 2025

Prix provisoire : 22 euros

ACTES SUD BD / ARTE EDITION

Mazen Kerbaj

POLITIQUE

VU DEPUIS LE NOMBRIL LIBANAIS.

Guerre, immigration, liberté de la presse, écologie... tout est sujet à palabre pour les personnages du théâtre de Mazen Kerbaj.

Ce recueil d’histoires courtes publiées dans la presse libanaise et internationale est un panorama sans concession de la politique des dix dernières années. Tout est politique pour Mazen Kerbaj, sa musique, son travail et sa bande dessinée mais aussi poétique chez ce libanais au regard incisif et satirique. Le livre est coédité avec ARTE éditions.

Le Beyrouth bête et méchant de l’irrésistible Mazen Kerbaj.

Tewfik Hakem - France culture

Mazen Kerbaj, un regard mordant sur le Liban.

Agnès Rotivel, La Croix

Mazen Kerbaj aime appuyer là où ça fait mal.

Mazen Kerbaj est un auteur de bandes dessinées, un artiste visuel et un musicien libanais né à Beyrouth en 1975.

Il travaille également sur des projets sélectifs d’illustration et de design et a enseigné à l’Université américaine de Beyrouth. Il est l’auteur de plus de 15 livres, et ses nouvelles et dessins ont été publiés dans des anthologies, des journaux et des magazines. Son œuvre a été traduite en plus de dix langues dans diverses publications locales et internationales. Ses peintures, dessins, vidéos, performances en direct et installations ont été présentés dans le cadre de nombreuses expositions individuelles et collectives, dans des galeries, des musées et des foires d’art du monde entier. En 2006, pendant la guerre de 33 jours avec Israël, Kerbaj a créé son premier blog : un journal visuel quotidien relatant le conflit, mêlant le personnel au collectif. L’ensemble des dessins et des textes a ensuite été publié sous forme de livre sous le titre Beyrouth, juillet-août 2006

Mazen Kerbaj

FRÉDÉRIQUE DEGHELT Sauvageries

Roman

Un roman d’amour et de guerre, à travers lequel s’affrontent le cynisme de la colonisation et la philosophie toute spirituelle des Taïnos, peuple amérindien des grandes Caraïbes.

En 1474 naît dans une île amérindienne une enfant qui porte sur le front la marque emblématique de son peuple. Pour cela on la nomme Taïna. Très vite elle est cachée, protégée puis instruite selon les principes du chamanisme.

Quand apparaissent les navires espagnols au large de l’île, Taïna a réintégré sa communauté, celle de ces insulaires si pacifistes qui accueillent avec courtoisie les équipages de Christophe Colomb. Malgré cela, la bienséance des étrangers ne dure pas, l’entreprise de domination des Taïnos est en marche.

Le temps passe, Taïna rencontre Diego de Arana puis lui sauve la vie. Avec lui elle découvre l’amour, apprend sa langue. En retour, elle l’initie à tous les secrets de la pensée et de la sensibilité de son peuple.

Des années plus tard, au cœur de la violence, Bartolomé de las Casas, frère dominicain présent dans la région et devenu le défenseur des Indiens, pousse Taïna à écrire l’histoire de la colonisation de son île. Il pense qu’à l’avenir, le témoignage d’une Indienne comptera plus que nul autre.

Raconter ce qu’étaient les Taïnos avant la conquête, écrire en espagnol pour être lue. Pour, au-delà de la destruction d’un peuple, ne jamais laisser s’installer l’oubli.

FÉVRIER 2025

13,5 × 22,3 CM

272 PAGES

21 € ENV.

9782330200787

Telle est la mission que réalise Taïna : ce livre est son manuscrit.

L’AUTEURE

Frédérique Deghelt vit dans les forêts du Sud-Ouest, sa région d’origine. Elle orchestre, depuis le premier confinement, un réseau social intitulé Un endroit où aller où libraires et écrivains échangent, parlent de leur travail, de leurs lectures, font vivre les livres autrement. Elle propose par ailleurs de nombreux ateliers d’écriture à travers toute la France. Sauvageries est son onzième livre aux éditions Actes Sud.

POINTS FORTS

u Envoûtant, percutant, ce texte de fiction est habité par de nombreux documents et écrits bien réels. Il porte le lecteur au plus près d’un personnage inoubliable.

u À la découverte des Taïnos, peuple des grandes Caraïbes, ce chapelet d’îles que “découvrent” les Espagnols en1492.

u La fougue et l’empathie de Frédérique Deghelt transportées au xve siècle.

ACTUALITÉS

u Actuellement au musée du Quai Branly à Paris (atelier Martine Aublet jusqu’au 13 octobre). https://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/ au-musee/expositions/details-de-levenement/e/ tainos-et-kalinagos-des-antilles

QUELQUES CHIFFRES

u Sankhara : + de 13 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)

u Libertango : + de 17 000 ex. (AS, 2016 + Babel, 2019)

u Les Brumes de l’apparence : 50 700 ex. (AS, 2014 + Babel, 2015)

Visuel provisoire

L’idée de ce livre m’est apparue en 1999 lors de ma première visite en République Dominicaine. En découvrant l’histoire des Taïnos, j’ai constaté à quel point le récit de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb avait occulté l’existence de cette éthnie, et cela jusqu’à effacer son nom à peine connu en Europe. En Dominique, dans les livres d’Histoire, l’existence de plus d’un million de personnes qui habitaient l’île avant l’arrivée des Espagnols avait été gommé. Deux millions de Taïnos vivaient pourtant dans les îles des Caraïbes, mais trente-sept ans après l’arrivée de Christophe Colomb, il n’étaient plus qu’un millier. Nommés Indiens alors que ce navigateur se croyait arrivé aux Indes, qu’ils soient Caribs, Ciguayos ou Taïnos, on a continué au fil des époques à les nommer ainsi, à raconter qu’ils sont principalement morts de maladies quand ils avaient été exécuté, pourchassé, torturé, brûlée, éliminé systématiquement.

Très vite, j’ai eu besoin de raconter cette histoire du point de vue d’une femme qui porterait le nom de son peuple, une femme qui serait proche de ceux dont on a gardé la trace grâce aux récits de Bartolomé de Las Casas.

FRÉDÉRIQUE DEGHELT Sauvageries

note de l’auteure

J’ai eu envie que cette héroïne sauve Diego de Arena, laissé au commandement du fort de la Navidad, bastion que Christophe Colomb avait fait construire avec le bois de la Santa Maria, cette caravelle échouée à la fin décembre de 1492.

Je tenais à ce que ce texte, fictionnel en ce qui concerne les personnages et héros qui y sont mis en scène, respecte tout ce qui avait trait à leur véritable histoire et à celle de leur disparition.

S’est donc imposée à moi la nécessité de faire des recherches, de rencontrer scientifiques et chercheurs, et d’utiliser pleinement leurs dernières découvertes. Si l’histoire des héros de mon roman est pure fiction, mes personnages sont en lien direct, filles ou mères, fils ou pères, avec des Taïnos qui eux ont existé.

C’est dans ce désir, cette posture de découverte et de transmission, que j’ai composé ce roman. Plus j’avançais dans ce récit, plus Taïna tenait ma main afin que ce ne soit plus seulement les vainqueurs qui racontent l’histoire, celle qui malheureusement ne fait que se perpétuer, chaque jour, dans le monde d’aujourd’hui.

Libertango est un roman lumineux porté par une écriture tout à la fois sensuelle, poétique et puissante. Sensible et érudit, le dernier livre de Frédérique Deghlet restera mon coup de cœur de l’été, et je gage qu’il sera aussi le vôtre !

Coup de cœur d’Alice Breniaux de la librairie Les Arcades, Lons-le-Saulnier, Le Progrès

FRÉDÉRIQUE DEGHELT Sauvageries extraits de presse

Récit d’une résilience par la grâce de l’art, Libertango est aussi un livre sur le dépassement de soi et un plaidoyer pour la différence. Un roman qui passionnera les mélomanes comme les néophytes, trop heureux d’y trouver matière à s’y concocter une sublime playlist.

Jeanne de Ménibus, Elle

Frédérique Deghelt a le sens de la formule complice et une fluidité de style qui font qu’on s’embarque avec bonheur dans cette passionnante quête de soi.

Isabelle Bourgeois, Avantages, à propos de Sankhara

On s’introduit dans la tête des personnages, qui évoquent leurs tourments, et l’on découvre de l’intérieur les effets de la méditation profonde qui transformera l’héroïne. Un roman éclairant sur la fugue maternelle et le retour à soi.

Ariane Bois, Psychologies Magazine, à propos de Sankhara

février 2025 - FRÉDÉRIQUE DEGHELT

OPÉRATION SPÉCIALE

• Les livres de Jeanne Benameur et Frédérique Deghelt s’inscrivent dans une action plus globale autour de la rentrée d’hiver, avec :

La création d’un mini site.

Des posts sur les réseaux sociaux.

Des campagnes de sponsoring ciblées.

Relais auprès de la communauté de bookstagrameurs.

Production de vidéos auteurs.

Une newsletter grand public dédiée à la rentrée d’hiver.

Opération avec Babelio.

COMMUNICATION

PRESSE,

TV & RADIO

Quotidiens : Le Parisien – Le Figaro littéraire – La Croix

Hebdos : Le Pèlerin

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Production d’une vidéo de l’autrice.

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter grand public.

INSERTIONS PUBLICITAIRES

Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Version Femina – Biba – Avantages – Modes et Travaux –

Femme actuelle – Notre temps – France Dimanche – Fémi-9 – Télé Z – Télé 7 jours – Psychologies Magazine

Mensuels Culture : Lire Magazine – Flow

PQR : Sud Ouest – Ouest France – DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré –

La Voix du Nord – Vaucluse Matin – La Marseillaise

Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Focus Vif – Le Quotidien – Gaël – Femme d’Aujourd’hui

Radios : France Bleu – RCF / Radio Notre Dame – Radio Vinci Autoroutes – RTL

TV : Possible invitation à La Grande Librairie (France 5) – France Info TV

MOHED ALTRAD

Le Désert en partage

Roman

Tandis que, dans la région d’Alep, une petite unité médicale est prise dans les combats de la guerre civile, un exilé syrien interroge, depuis le sommet de son accomplissement professionnel, la face cachée de sa propre success story. Quelles rencontres, quelles ombres, quels sentiments de défaite accompagnent son éblouissant parcours ? Le Désert en partage livre l’anti-portrait d’un capitaine d’industrie exilé en France, fondateur d’une firme de réputation mondiale, admiré mais circonspect, soucieux d’un sens profond à donner à sa réussite comme à ses échecs. Au loin, Nour, la dernière femme aimée, est piégée par les tirs. Tous deux sont au souvenir, encore si présent, des élans et des atermoiements amoureux dont leur histoire est faite – épisodes de départs et de retrouvailles, fidélité mutuelle des solitudes partagées : un beau roman méditatif sur la conquête de l’inutile, et la richesse du cœur.

POINTS FORTS

u Un roman à la “cinégénie” évidente qui dévoile les ressorts et les limites de la réussite : le prix amer du succès.

QUELQUES CHIFFRES

u Badawi : 37 100 ex. (AS, 2002 + Babel, 2011)

FÉVRIER 2025

13,5 × 22,3 CM

288 PAGES

22 € ENV.

9782330201517

Certes, il n’avait pas hérité comme lui (Trimalcion) de la fortune de son maître ; il n’avait d’ailleurs pas eu de maître. Mais, comme lui, il avait dû apprendre son métier sur le tard. Comme lui, jeté dans le monde des affaires, il avait dû se débrouiller seul, sans aide, sans soutien, sans formation, sans famille, en solitaire. Comme lui, cette marginalité l’avait contraint à inventer, à improviser, à innover, à forger de toutes pièces, de manière intuitive, les moyens de sa survie. Comme lui, il n’avait eu d’autre choix que de risquer, risquer sans mesure, sans assurance, risquer tout, le naufrage ou la fortune.

(extrait)

L’AUTEUR

À PROPOS DE BADAWI

Dans son récit simple et touchant, souvent poétique, quelle est la part du vécu, quelle est celle du roman ? Mystère. Mais c’est bien la vérité de Mohed Altrad qui en constitue la trame.

Challenges

D’origine syrienne, Mohed Altrad vit en France, à Montpellier, depuis de nombreuses années. Chez Actes Sud ont déjà paru Badawi (2002, Babel, 2011), L’Hypothèse de Dieu (2006) et La Promesse d’Annah (2012). Mohed Altrad a reçu le prix mondial de l’Entrepreneur 2015.

LA FACE CACHÉE DE BADAWI
Visuel provisoire

ALTRAD

Le Désert en partage

Au rythme intranquille des moments fondateurs de la vie hors normes de Rihad, “capitaine d’industrie”, le quatrième roman de Mohed Altrad propose du pouvoir une version pudique et sensible, là où l’on imagine plutôt la vie d’un grand patron madré à la poigne implacable. Faisant le tour du globe – Naples, Manaus, la Chine, la Turquie, Alep, Paris –, il parcourt les années de formation, les épreuves amoureuses, la construction de la firme, et même une campagne politique. Le succès ne prémunissant pas Rihad contre l’anxiété et l’isolement, il l’expose aux émotions duelles jusque dans l’amour, fait d’admiration et d’incommunicabilité.

Fierté, ambition mais précaution, discrétion et persévérance.

Au terme des négociations avec lui-même, qui est véritablement

Rihad ? Toutes ses transactions ont-elles eu pour objectif son profit ou son salut ?

Roman de la face cachée d’une success story, Le Désert en partage livre un portrait ambivalent d’un homme insaisissable et forme une écriture parabole où, derrière le sens obvie du récit, se dissimule une vérité intime plus sombre. Celle d’une âme inquiète de parvenir à faire tenir ensemble toutes ses parties pour être soi à jamais.

En écho lointain à ce qui a façonné son identité bédouine sur les plateaux de la Djézireh, il reste toujours en marge, choisissant face à l’adversité, au doute, au déracinement, de ne compter que sur l’amitié décisive de quelques-uns, sur son appétit de connaissance, son don pour la réussite – au risque d’esquiver d’autres choix plus intimes, d’autres engagements –, un chemin possible avec Nour, l’infirmière syrienne, pleinement dans ses pensées… mais dont il ignore qu’elle est prise dans les combats.

MOHED

Le Désert en partage est un roman. Il conte des vies qui vont, viennent, et s’entrecroisent. Mais vit-on vraiment ? Ne reste-t-on pas plutôt en marge de sa vie ? Comme sur le seuil ? Malgré l’agitation de son existence ?

Écrire un roman, travailler, aimer, pleurer, s’engager pour une cause, jouer son rôle dans le théâtre du monde, sont autant de divertissements. En eux, on s’applique à tromper sa solitude, à la perdre dans le labyrinthe du temps. Sans succès. Car, on ne se livre jamais. On ne sort jamais de soi. Jamais vraiment. On feint de le faire.

Les personnages de ce roman ne sont guère différents des hommes et des femmes ordinaires que nous sommes, plus enfoncés peut-être dans leur isolement qu’ils ne le pensent.

MOHED ALTRAD

Le

Désert en partage note de l’auteur

La Syrie, le sud de la France, Alep dévastée, les stations balnéaires, Naples, Caton tout cela forme le décor où ces solitudes se croisent, se frôlent, rêvent de se rencontrer mais se dérobent finalement, retournant à leur désert, à ces terres inoccupée de l’âme qu’ils ont en partage.

Et quand le vent se lève pour balayer la poussière, il emporte avec lui le passé mais laisse, pour un temps, flotter dans les airs les bonheurs éphémères qui nourrissent l’espoir.

M. A.

CHRISTIAN GARCIN La Vie singulière de Thomas W. Higginson

Récit

Le portrait vivant et vibrant d’un grand oublié de l’histoire politique et culturelle américaine du xixe siècle : l’homme qui révéla Emily Dickinson.

Pasteur, ardent abolitionniste, soutien de Lincoln, colonel unioniste, écrivain proche de Thoreau et d’Emily Dickinson, avec laquelle il correspondit pendant près d’un quart de siècle et dont il publia l’œuvre à titre posthume, Thomas W. Higginson (1823-1911) a fréquenté les personnages les plus emblématiques de son époque et participé aux événements les plus importants. Pourtant, qui se souvient de lui aujourd’hui ? La Vie singulière de Thomas W. Higginson est la réponse de Christian Garcin à “la mémoire ingrate des hommes”, une tentative de rendre justice à cet illustre oublié – intrigant et parfois agaçant –, cantonné “dans l’ombre gigantesque de la petite poétesse d’Amherst”.

L’HOMME QUI RÉVÉLA EMILY

DICKINSON AU MONDE POINTS FORTS

u À travers la vie, les rencontres, les amitiés, les convictions et les combats d’Higginson, Christian Garcin retrace l’histoire de la nation américaine durant la seconde moitié du xixe siècle, entre abolition de l’esclavage et guerre de Sécession.

u Un récit passionnant dans lequel apparaissent les grandes figures politiques et culturelles de l’époque (Ulysses S. Grant, John Brown, Abraham Lincoln, le général Lee, Emerson, Thoreau, Longfellow, Whitman, Jack London et bien d’autres).

u S’appuyant sur la correspondance de Dickinson et Higginson, le beau portrait d’une amitié intellectuelle au long cours, qui débouchera sur la publication posthume d’une œuvre majeure.

u Du Walden pond de Thoreau aux champs de bataille de la guerre de Sécession, en passant par la chambre (avec vue sur l’éternité) d’Emily Dickinson, une déambulation littéraire virtuose dans une Amérique en pleine réinvention d’elle-même.

L’AUTEUR

13,5 × 22,3 CM

192 PAGES

18,50 € ENV.

Auteur d’une œuvre considérable, Christian Garcin a publié des romans, des nouvelles, des poèmes, des essais et quelques livres inclassables (lexiques, évocations littéraires ou picturales, fictions biographiques). Il a également traduit Jorge Luis Borges, Edgar Allan Poe, Herman Melville, E. E. Cummings, David Kirby (Le Haha, Actes Sud, 2018), Nathaniel Hawthorne et bien d’autres. Ses deux derniers romans ont paru chez Actes Sud : Les Oiseaux morts de l’Amérique (2018) et Le Bon, la Brute et le Renard (2020).

u Une réflexion passionnante sur les bifurcations de l’existence et les aléas de la postérité.

ACTUALITÉS

u Parution simultanée chez Finitude d’Un chemin entre plusieurs mondes, carnet de notes rédigées entre 2020 et aujourd’hui.

Thomas Wentworth Higginson (1823-1911) fait partie de ces“oubliés” de l’Histoire qui m’ont toujours à la fois touché et intéressé, voire fasciné, du fait même de leur importance et influence passées en regard de leur anonymat actuel. La même démarche m’avait guidé pour Jeremiah Reynolds, autre illustre oublié à qui j’avais consacré un livre il y a quelques années : tenter d’insuffler de la chair, de l’humain, une sorte de tremblement vif, à ces figures figées, naguère célébrées, aujourd’hui prisonnières de poussiéreuses notices biographiques. Souligner le rôle historique et littéraire qu’elles ont eu. Faire lien entre elles et nous. Dire comment et en quoi ce qui les a animées peut résonner encore.

CHRISTIAN GARCIN

La Vie singulière de Thomas W.

Higginson

note de l’auteur

Témoin engagé de son époque, Thomas Higginson naquit peu après la guerre d’indépendance américaine, et mourut peu avant la Première Guerre mondiale, parcourant ainsi la plupart des étapes qui ont jalonné ce fascinant xixe siècle où l’Amérique s’est construite. Il fut successivement, et souvent simultanément, pasteur, militant abolitionniste, activiste convaincu n’hésitant pas à participer à des actions radicales et violentes, défenseur des droits des femmes, inlassable conférencier, homme politique, écrivain, et colonel ayant commandé le premier régiment noir de la guerre de Sécession, durant laquelle il recueillit les negro spirituals chantés par ses troupes, les assembla et les fit publier, leur permettant par là d’accéder à la postérité. Il avait en outre connu et fréquenté Thoreau, Emerson, et vers la fin de sa vie, Jack London, avec qui il eut le projet de créer une Internationale socialiste. Il fut aussi – ou surtout, car c’est essentiellement pour cela qu’on peut le voir cité aujourd’hui – pendant un quart de siècle le correspondant d’Emily Dickinson et, après la mort de celle-ci en 1886, devint son éditeur, lui assurant ainsi sa reconnaissance posthume. Sur fond de guerre de Sécession, de combats pour l’émancipation des Noirs et de construction houleuse et tragique de l’Amérique, ce livre met en lumière cette ironie de l’histoire littéraire qui a vu l’illustre Higginson, aujourd’hui oublié, permettre à l’obscure Emily Dickinson, aujourd’hui au panthéon des poètes américains, d’accéder à la postérité.

Le Bon, la Brute et le Renard séduit par sa grâce, son humour, sa légèreté, sa vélocité romanesque, ses inserts poétiques, ses descriptions fines et acérées, ses silences inspirés, ses dialogues piquants, où le réel se joue de l’imaginaire et où l’imaginaire aspire le réel, et où tous les personnages ont l’impression de dire : Je préférerais ne pas ! Si l’art du roman est un jeu de cinquante-deux cartes, Christian Garcin possède le roi de pique, le valet de cœur, la reine de trèfle et les deux jokers, qu’il mélange avec bonheur, sans se départir du sourire à peine dessiné d’un joueur qui sait qu’il va remporter la mise, faire sauter la banque et réveiller la littérature par cette réjouissante fantaisie romanesque.

Frédérique Roussel, Libération

Ce roman est une gifle de poésie, d’intelligence, de nostalgie. L’œuvre majeure d’un auteur majeur.

Marie-Lucile Kubacki, La Vie, à propos des Oiseaux morts de l’Amérique

CHRISTIAN GARCIN

La Vie singulière de Thomas W. Higginson citations presse

Écrivain-voyageur, Christian Garcin signe avec Les Oiseaux morts de l’Amérique le poignant roman d’un vieil homme enfant en cours d’évaporation qui tente de se reconstruire par la reconquête d’une parole perdue. Insolite, onirique autant que réquisitoire contre une certaine Amérique experte en exclusion, ce texte porte la griffe d’un grand lecteur et d’un styliste de la famille des Russell Banks, Don DeLillo, ou Bruce Chatwin.

Jean-Rémi Barland, La Provence

Livre vertigineux et métaphorique, Les Oiseaux morts de l’Amérique est un grand voyage dans le temps et l’espace, mais surtout dans le cœur de ces hommes qui se sont perdus […]. Christian Garcin a quitté La Piste mongole et Les Nuits de Vladivostok pour leur construire un tombeau magnifique, porté par une écriture d’une grande beauté mélancolique.

Christine Ferniot, Lire

IAN DE TOFFOLI

Léa ou la théorie des systèmes complexes

Suite à l’explosion d’une bombe à Luxembourg qui détruit les bureaux de Koch Industries –deuxième plus grosse société non cotée des États-Unis – , deux histoires s’entremêlent comme une tentative de compréhension de cette détonation. Celle de l’entreprise familiale et celle de la radicalisation d’une jeune femme, Léa, qui ressent le besoin urgent d’un changement de système pour faire face à l’urgence climatique.

Qui se cache derrière la multinationale Koch Industries ? Dans ce récit documenté, Ian De Toffoli retrace l’histoire d’une famille qui, en moins d’un siècle, a bâti un empire pétrolier qui régit aujourd’hui l’ensemble du système de production.

Face à ce colosse de l’industrie pétrolière, Léa n’est personne. Issue d’une famille moyenne de province, elle est habitée très tôt par une conscience aiguë de la nature et marquée par des phases d’abattement. Ses études de sociologie, sa vie parisienne, la frénésie de la jeunesse l’anesthésient quelque temps jusqu’à ce qu’un réveil brutal l’extirpe de sa torpeur et la rappelle à ses engagements écologiques. Alors qu’elle publie des articles lanceurs d’alerte pour la presse régionale, elle est repérée par Victor, membre d’un mouvement écologiste. Ensemble, et malgré les désaccords de pratique politique qui finiront par déchirer leur relation, ils se rendent aux États-Unis sur les traces des Koch.

Après ce voyage, Léa réagence les pièces du puzzle funeste que représente l’entreprise Koch et comprend que la destruction est l’unique voie de salut de la planète, jusqu’à commettre l’irrémédiable.

“La plume de Ian de Toffoli est ciselée, enlevée. Elle donne à cette fable contemporaine des airs de tragi-comédie. […] l’auteur utilise l’humour noir pour désarmer les sceptiques, toucher au plus juste et réveiller les consciences endormies […]”

Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L’Œil d’Olivier

POINTS FORTS

u Une entrée au catalogue pour un auteur prometteur, dont plusieurs textes ont déjà été repérés en France et en Europe (voir bio).

u Une écriture narrative et affirmée, un long poème dramatique, en vers libres, qui soutient la porosité littéraire de la collection “Au Singulier”.

u Un conte écologique qui explore des thématiques sociétales et politiques, brouillant les frontières entre fiction, documentaire et drame, à la Eric Vuillard.

u Vidéo de présentation par l’auteur.

u Disponible en version numérique.

ACTUALITÉ

u Le spectacle, mis en scène par Renelde Pierlot, sera présenté au Théâtre des Quartiers d’Ivry du 13 au 16 février.

L’AUTEUR

Ian De Toffoli est un écrivain, dramaturge et universitaire luxembourgeois. Il est l’auteur d’essais et de pièces de théâtre pour lesquelles il a reçu plusieurs prix et bourses (ARTCENA, prix du Science and Theatre Festival du Theater Heilbronn, sélection par le bureau des lectures de la Comédie-Française).

Ses écrits exploitent des thématiques sociétales et politiques, brouillent les frontières entre récit, documentaire et drame, tout en oscillant entre un univers qui garde vive les forces imaginaires du mythe et un art proche de celui du conteur.

FÉVRIER 2025

14 × 19 CM

224 PAGES

23 € ENV. 9782330201210

VIRGINIE BARRETEAU

La Visite

Récit

La visite étonnante du dépôt de mendicité de Nanterre en compagnie d’une certaine Mme Boll, responsable des lieux, et d’un dénommé Francis, personnage hors normes qui y a passé des années.

Tous les soirs, Francis prend son sac de couchage pour aller dormir devant le commissariat de SaintDenis : il milite pour pouvoir dormir en prison. Virginie Barreteau décide de rencontrer cet homme et découvre alors qu’il fréquentait assidûment le dépôt de mendicité de Nanterre, dont il est devenu un fin connaisseur. Elle apprend bientôt que Francis est atteint du trouble du spectre de l’autisme.

Elle visite alors la Maison de Nanterre sous son égide. S’enfonçant dans la géographie du lieu, portée par les histoires que Francis a à cœur de transmettre, mais accompagnée également par une certaine Mme Boll, responsable des lieux, l’auteure s’engouffre alors dans un dédale incroyable, qui réveille à son tour, en elle, des souvenirs, un certain rapport au monde, à l’enfermement.

La Visite restitue au plus près la parole de cet homme, sa pensée poétique, labyrinthique, brillante, et l’histoire de la Maison de Nanterre, de la folie, de la relégation, de la marge, de l’internement.

À PROPOS DE CEUX DES MARAIS

En lisant, on pensera – curieux cocktail – à l’atmosphère particulière du Roi sans divertissement de Giono, mais aussi à certains films de Béla Tarr, dans la manière qu’elle a de décrire les intérieurs des masures, les mouvements des corps, mais aussi par la lenteur des plans. […] Virginie Barreteau montre une telle subtilité et une telle sensibilité dans l’écriture que nous sommes immanquablement conquis. Gabrielle Napoli, En attendant Nadeau

Le naturalisme précis de Virginie Barreteau évoque celui de Guy de Maupassant. Comme l’auteur d’ Une vie (1883), elle est attentive à la violence humaine qu’elle montre frontalement, mais aussi au détail des sensations. Surtout, elle restitue admirablement, mais avec plus de bienveillance, la voix et les accents des habitants du marais, région de son enfance dont elle connaît la géographie, les légendes et le parler. […] La vérité de ces êtres taiseux surgit de la langue tout à la fois orale, familière et littéraire qui les raconte.

Camille Laurens, Le Monde des livres

POINTS FORTS

u Un récit envoûtant sur le désir d’enfermement et le traitement infligé aux sans-abris. Une enquête littéraire rare.

L’AUTRICE

Virginie Barreteau est née en 1976. Elle est autrice pour le théâtre (La Centrale et La Geste des endormis, éditions Quartett) et comédienne ; elle a également mis en scène quatre de ses pièces. La Visite est son deuxième texte publié par les éditions Inculte, après Ceux des marais, son premier roman en 2021.

Un soir, une amie juriste me fait part de son étrange rencontre avec un homme, nous l’appellerons Francis. Il travaille à la ratp, il est propriétaire d’un appartement à Saint-Ouen et tous les soirs, il prend son sac de couchage pour aller dormir devant le commissariat de Saint-Denis. Il milite pour pouvoir dormir en prison. Cette affaire ne me sort plus de la tête. Je décide de rencontrer l’homme en question, je veux en savoir plus, comprendre, écrire son histoire.

J’apprendrais que les plus belles années de sa vie se sont envolées avec la fin du dépôt de mendicité à la Maison de Nanterre. À l’époque, il se postait dans la rue “comme un clochard” pour être ramassé par les “Bleus” et emmené à Nanterre où ils étaient douchés, blanchis, nourris, logés. Qu’il a ensuite tenté de racheter aux enchères une prison pour y développer un projet d’encadrement parce qu’ils sont nombreux, selon lui, à vouloir dormir en cellule. Qu’un ancêtre est venu le visiter, que cet ancêtre aurait dû purger une peine de prison, que c’était un secret de famille. Que Francis est atteint de tsa (Trouble du Spectre de l’Autisme).

VIRGINIE BARRETEAU La Visite

note de l’autrice

Je visite avec lui la Maison de Nanterre et c’est ainsi que s’ouvre le livre. Suivant la géographie du lieu et le récit qu’en fait Francis, je m’engouffre dans son histoire, elle réveille à son tour, en moi, des souvenirs, un certain rapport au monde, à l’enfermement.

Tenter d’écrire, de retranscrire la parole de cet homme, sa pensée poétique, labyrinthique, brillante, et l’histoire de la Maison de Nanterre, de la folie, de la relégation, de la marge, de l’internement.

Ce travail a été nourri de nombreux livres et documents d’archives, d’images, d’articles.

Des résidences d’écriture ont permis au texte de voir le jour : une résidence d’écrivain avec la Région-Ile-de-France, à l’Annexe de Romainville (2019/20), puis à la Maison des écritures de Lombez en 2023.

V.B.

Pierre Mérot

MAMMIFÈRES II

L’important, c’est de bien terminer.

LE LIVRE

Vingt ans après ses premières aventures, rien ne va plus pour l’oncle, désormais sexagénaire : sa mère vient de mourir, son père réside en Ehpad, son propriétaire va le déloger de son appartement parisien, son métier de professeur l’épuise et son corps le lâche petit à petit. Sans compter les déboires érotiques et sentimentaux qu’il cumule allègrement.

L’AUTEUR

Mais, malgré les désillusions, l’oncle n’a pas perdu son humour salvateur. Le voici prêt à rebondir, sur le point de déménager et en quête de nouvelles aventures sur les réseaux sociaux… Une chronique décapante de notre temps, portée par une plume au vitriol et une ironie caustique.

POINTS FORTS

• Le retour de l’oncle, vingt ans après Mammifères et son grand succès.

• Le protagoniste de ce roman dans la veine de Bukowski et Houellebecq, l’oncle, est un antihéros de notre temps. Aussi attachant qu’impertinent, il dévoile son humanité blessée à travers ses chroniques tragicomiques.

• Un style décapant, qui embrasse en toute liberté toutes les nuances du rire, du sarcasme à la satire, avec une bonne rasade d’humour noir. Un esprit ravageur qui saisit l’aspect risible et grotesque de toute situation.

• Les mésaventures de l’oncle brossent un tableau à charge de la société contemporaine : vieillissement et dépendance du grand âge, paupérisation des classes moyennes et des professeurs, crise de l’habitation et malaise social, inégalités criantes… L’autopsie lucide et désabusée d’une époque.

5 février 2025

14  ×  20,5 cm

208 pages 20,00 €

ISBN :

Pierre Mérot est romancier. Il est l’auteur d’une dizaine de romans, parmi lesquels le très remarqué Mammifères, paru en 2003 chez Flammarion (prix de Flore), ainsi que Toute la noirceur du monde (Flammarion, 2013, prix Mottart de l’Académie Française) et Réveillon (Rivages, 2017).

• C’est aussi un parcours « humain, trop humain », profondément universel, qui aborde sans fard des sujets essentiels : la mort des êtres chers, l’âge et le passage du temps, la maladie et l’angoisse, l’amour et le désir...

• Une critique acérée des mésusages d’Internet et des réseaux sociaux, qui contribuent à la déliquescence des liens humains et à leur solitude existentielle.

ACTUALITÉ

• Reprise en poche de Mammifères.

QUELQUES CHIFFRES

• Mammifères : 43 000 ex. tous formats confondus (chiffres GfK). Traduit en une dizaine de langues.

RICHARD POWERS

UN JEU SANS FIN

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Serge Chauvin

Après L’Arbre-Monde et Sidérations, Richard Powers continue d’interroger notre rapport au vivant dans un texte puissamment romanesque qui sonde les mystères de l’océan et les potentialités infinies de l’intelligence artificielle.

Makatea, île oubliée du Pacifique, porte encore les stigmates de décennies d’extraction minière.

Aujourd’hui, une entreprise américaine envisage d’y implanter sa base pour la prochaine grande aventure de l’humanité : la construction de villes flottantes. Mais la population est divisée.

Aux États-Unis, Todd Keane a révolutionné l’ia. Alors que la maladie ronge ses souvenirs, le milliardaire livre son ultime confession. Son histoire est liée à celles des habitants de l’atoll polynésien.

Personnages magnifiques, intrigue virtuose, souffle romanesque intact : Richard Powers signe une fiction passionnante qui sonde les mystères de l’océan et les potentialités infinies des nouvelles technologies.

Un drame épique sur l’ia, le néo-colonialisme et l’océanographie… éblouissant… l’élégance de la prose de Powers, l’ampleur de son ambition et la révérence minutieuse avec laquelle il écrit sur le monde naturel en péril nous rappellent pourquoi il figure parmi les plus grands romanciers américains… Les lecteurs seront émerveillés. PublishersWeekly

UN JEU SANS FIN EST AUX OCÉANS CE QUE

L'ARBRE-MONDE ÉTAIT AUX FORÊTS

POINTS FORTS

► S’inspirant de l’histoire de l’île de Makatea, ravagée au xxe siècle par l’exploitation du phosphate, Powers signe une formidable fiction inventant un futur déjà en germe, celui de la colonisation des océans et de la toute-puissance de l’ia.

► Un mélange singulier de science, d’écologie et de poésie ; un remarquable sens du récit et de l’intrigue ; une galerie de personnages magnifiquement caractérisés.

► Roman d’une ampleur thématique spectaculaire (l’océanographie, l’ia, le colonialisme, le changement climatique, l’amitié, le jeu sous tous ses formes…).

► Une ode à la beauté de la nature menacée par l’activité humaine, s’inscrivant dans la lignée de L’Arbre-Monde et de Sidérations.

► Un roman magnifique sur l’amitié.

ACTUALITÉS

► Le roman figure sur la première sélection du Booker Prize 2024 avant même sa parution.

QUELQUES

CHIFFRES

L’AUTEUR

Né à Evanston, dans l’Illinois, en 1957, Richard Powers est l’auteur de quatorze romans, dont Trois fermiers s’en vont au bal, Le Temps où nous chantions,

La Chambre aux échos (National Book Award 2006 et finaliste du prix Pulitzer),

L’Arbre-Monde (lauréat du prix Pulitzer 2019, finaliste du Man Booker Prize et grand prix de Littérature américaine) et Sidérations (finaliste du National Book Award et du Man Booker Prize 2021). Considéré comme l’un des plus grands écrivains contemporains, il vit aujourd’hui en bordure du parc national des Great Smoky Mountains, dans le Tennessee.

► Sidérations : 45 000 ex. (AS, 2021) et 35 000 ex. (10/18, 2023)

► L’Arbre-Monde : 48 000 ex. (Cherche-Midi, 2018) et 170 000 ex. (10/18, 2019)

► La Chambre aux échos : 41 000 ex. (Cherche-Midi, 2008 + 10/18, 2009)

► Le Temps où nous chantions : 110 000 ex. (Cherche-Midi, 2006 + 10/18, 2008) 1 / 2

Powers est un expert quand il s’agit de s’emparer des sujets importants de notre époque – les menaces sur nos océans, le changement climatique et l’ia – et de les transformer en livres fascinants et terriblement pertinents, emplis de perspicacité psychologique et d’une profonde admiration pour la nature. Cette danse éloquente entre le scientifique et l’émotionnel en fait l’un de nos meilleurs conteurs. Un jeu sans fin est brillant, captivant et important – et le meilleur livre que j’ai lu cette année. Andrea Wulf, autrice des Rebelles magnifiques et de L’Invention de la nature

RICHARD POWERS Un jeu sans fin

extraits de presse

Y a-t-il quelque chose que Richard Powers ne puisse écrire ? Le monde ici est complet, séduisant et prometteur. L’écriture ressemble à l’océan. Vaste, mystérieuse, profonde et vivante. Percival Everett

Un roman captivant, peuplé de personnages magnifiques, abordant des sujets aussi divers que l’océanographie, le changement climatique, les héritages du colonialisme et l’amitié au long cours dans un récit brillamment enchevêtré, où le talent inégalé de Powers pour révéler la magie et le mystère du monde naturel s’affiche en grand. Jury du Booker Prize 2024

février 2025 - RICHARD POWERS - Un jeu sans

La parution du nouveau roman de Richard Powers est très attendue et sera sans aucun doute un événement médiatique.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

Quotidiens : Le Parisien – Le Figaro littéraire – Le Monde des Livres –Libération – L’Humanité – La Croix – Les Échos

Hebdos : Le Nouvel Obs – La Vie – L’Express – Le Point – Marianne –

Le Figaro Magazine – Le Pèlerin – L’Opinion – Télérama – Les Échos week-end

Presse féminine, TV et grand public : Elle – Madame Figaro – Biba –

Avantages – Femme actuelle – Notre temps – Télé Z – Télé Star Jeux –

Psychologies Magazine – VSD – Vogue – Harper’s Bazaar – Voici – Version

Femina

Mensuels Culture : Lire Magazine – Transfuge – Bastille Magazine –Philosophie Magazine – Études – LH Magazine – Rolling Stone –

Le Matricule des Anges – Silence

PQR : Sud Ouest – Ouest France – DNA – L’Est républicain – Presse du Centre – La Provence – Le Dauphiné libéré – La Voix du Nord – Vaucluse

Matin – La Marseillaise – La Semaine

Presse belge et suisse : Le Soir – La Libre Belgique – Le Temps – Focus Vif –

Le Quotidien – Gaël – Femme d’Aujourd’hui – L’Avenir – L’Écho

Radios : France Inter – France Culture – France Bleu – RTL – RTBF – RTS

–Europe 1 – RFI

TV : Possible invitation à La Grande Librairie (France 5) – 28 minutes

(Arte) – Télématin (France 2) – TV 5 Monde – France Info TV

Médias en ligne : En attendant Nadeau – AOC – Mediapart – Ernest

COMMUNICATION NUMÉRIQUE

• Production d’une vidéo « Parole de libraire ».

• Production d’une vidéo auteur si sa venue est confirmée.

• Posts sur les réseaux sociaux.

• Mise en avant dans la newsletter grand public.

ÉVÉNEMENTS ET FESTIVALS

•L’auteur viendra en France pour la promotion de son livre dans les médias, en librairies et en rencontres publiques.

AFFICHAGE ET PARTENARIAT

•Campagne Smartbooking Mediatransport Digitale Gares Grandes Lignes CONFIRMÉE, du 22 au 23 février.

• Partenariat

INSERTIONS PUBLICITAIRES

Lot 5 carnets

Kakemono

RICHARD POWERS – Kakemono – février 2025

Office : 05/02/2025

9782330200527

Format : 32 x 98 cm

Visuel provisoire

RICHARD POWERS – Lot de 5 carnets –

Office : 05/02/2025

9782330200510

Format : 10 x 19 cm

Visuel provisoire - RECTO

FÉVRIER 2025

13,5 × 22,3 CM

416 PAGES

23,50 € ENV

9782330201340 -:HSMDNA=WUVXYU:

DANIEL KEHLMANN

Jeux de lumière

Roman traduit de l’allemand par Juliette Aubert-Affholder

“Toute cette folie, Franz, cette folie infernale, nous donne la possibilité de faire un grand film. Sans nous, ce serait exactement pareil, personne ne serait sauvé, personne n’irait mieux. Mais le film n’existerait pas.”

L’un des plus grands du cinéma, peut-être le plus grand réalisateur de son époque, G. W. Pabst, tourne en France au moment où Hitler prend le pouvoir outre-Rhin. Fuyant l’horreur qui se dessine dans cette nouvelle Allemagne, il se réfugie à Hollywood, mais sous les sunlights aveuglants de la Californie, le réalisateur de renommée mondiale fait brusquement figure de nain. Même Greta Garbo, qu’il a immortalisée dans La Rue sans joie, ne peut rien faire pour l’aider…

Par un concours de circonstances qui lui échappe en partie, Pabst se retrouve dans son Autriche natale, désormais appelée “Ostmark”. Sa famille et lui se voient vite confrontés à la barbarie du régime mais Goebbels, le ministre de la Propagande du Reich, veut faire tourner le génie du cinéma. Persuadé de pouvoir résister à ses avances et de ne se plier à aucune autre dictature que celle de l’art, Pabst fait le premier pas vers un enlisement sans retour.

Dans son nouveau roman, Daniel Kehlmann revisite avec maestria la vie de l’un des maîtres absolus du septième art et montre ce que peut la littérature : se rapprocher de la vérité par l’invention.

Un livre magistral sur l’art, le pouvoir et la compromission morale. Un coup de force littéraire qui résonne douloureusement avec notre époque.

Un roman de génie, un livre qui restera.

ARD

Au moins depuis Le Roman de Tyll Ulespiègle, on sait qu’il faut se méfier des histoires de Daniel Kehlmann. Qu’elles sont parfois d’autant plus inventées qu’elles semblent plausibles. C’est qu’un bon roman est plus plausible et plus efficace que la vie ne le sera jamais.

Frankfurter Rundschau

QUELQUES CHIFFRES

u Les Arpenteurs du monde : 75 000 ex. toutes éditions confondues

u Le Roman de Tyll Ulespiègle : 9 000 ex. (AS, 2020 + Babel, 2022)

L’AUTEUR

Né à Munich en 1975, Daniel Kehlmann a été récompensé pour son œuvre par le prix Candide, le prix Per Olov Enquist, le prix Kleist, le prix

Thomas Mann, le prix Friedrich Hölderlin et, en 2024, par le prix Ludwig Börne. Son roman Les Arpenteurs du monde a été l’un des livres allemands les plus populaires de l’après-guerre. Toute son œuvre est publiée chez Actes Sud. Daniel Kehlmann vit à Berlin.

ANDRZEJ STASIUK

Le Passage

Roman traduit du polonais par Margot Carlier

Juin 1941. L’Est de la Pologne. Des nuits éclairées par la lune et les eaux profondes de la rivière qui divise le monde en deux. Sur une rive stationnent les Allemands, sur l’autre les Russes. Au milieu, un petit village frontalier où un passeur fait traverser fuyards, juifs et partisans. Tout le monde attend. Les villageois se débrouillent pour survivre. La forêt abrite de jeunes maquisards inexpérimentés qui se prennent pour de vrais soldats. Un petit garçon voit et entend tout : le grondement des avions, la terre qui tremble sous les bombes, les pillages.

Dans Le Passage, Andrzej Stasiuk reconstitue l’histoire que son père n’a pas pu lui raconter. Il nous livre sa version : celle d’une guerre qui ne fabrique pas de héros, mais sème terreur et chaos.

FÉVRIER 2025

13,5 × 22,3 CM

400 PAGES

23,80 € ENV.

9782330200213

-:HSMDNA=WUUWVX:

Dans Le Passage, faux roman historique, Andrzej Stasiuk part à la recherche des lieux de son enfance, mais aussi des ceux de la jeunesse de son père. Il imagine ce que ce dernier aurait pu vivre quatre-vingts ans auparavant, durant la guerre. Il veut retrouver des preuves tangibles du passé, pas nécessairement de l’histoire. Il cherche ce qui est fuyant, indéfinissable, indicible car impossible à nommer. Un roman bouleversant.

Livres

POINTS FORTS

u En 2021, Le Passage a été élu livre de l’année en Pologne par le magazine “Livres”.

Andrzej Stasiuk confirme qu’il touche les sommets de la littérature.

Henryk Grynberg, Kultura Liberalna

L’AUTEUR

L’écrivain, poète et journaliste polonais Andrzej Stasiuk est né en 1960 à Varsovie. En 1992, ses débuts littéraires sont très remarqués. Bientôt, il fuit la célébrité et la capitale pour s’établir dans un petit village aux confins du Sud-est de la Pologne. Considéré comme le chef de file de la littérature polonaise contemporaine, il collabore à diverses revues littéraires et culturelles. L’œuvre de Stasiuk a souvent été récompensée, notamment en Pologne mais aussi en Allemagne. En France, la tonalité inimitable de sa prose ainsi que son amour profond pour l’arrière-cour de l’Europe ont suscité beaucoup d’enthousiasme. En 2018, il reçoit le prix Nicolas Bouvier pour L’Est (Actes Sud, 2017).

© Tomasz Gotfryd

Littérature / 5 février 2025

Anna Kavan

UN BOUT D’ASILE

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais par Laetitia Devaux

200 pages / 140 x205 mm 22 euros TTC

ISBN 978-2-36624-966-8

Initialement publié en 1940, cette œuvre largement autobiographique retrace la trajectoire de la narratrice des premiers symptômes de sa névrose jusqu’à son internement dans une clinique suisse. Entourée de toutes sortes de compagnons délirants, d’un « conseiller » qui se révèle infailliblement inutile et d’un amant qui finit par l’abandonner, la narratrice oscille entre paranoïa et délire de persécution. Rarement une œuvre littéraire aura transmis avec autant de force et d’acuité les fictions créées par l’inconscient pour en donner un spectacle littéraire, intriquant imaginaire et réalité sans jamais céder à l’auto-appitoiement, ce en quoi Anna Kavan se distingue d’autres écrits sur l’expérience de l’asile.

L’AUTRICE

Anna Kavan est née à Cannes en 1901. Après avoir grandi en Europe et aux ÉtatsUnis, c’est en Birmanie qu’elle publie ses premiers romans, sous son nom d’épouse, Helen Ferguson. Puis, à la suite de plusieurs dépressions nerveuses, elle sera internée et choisira de signer ses livres avec un nouveau nom – Anna Kavan, dont elle aurait emprunté le K à Kafka – et un nouveau style. Une représentation à l’asile, le premier roman qu’elle publie sous ce pseudonyme, lui vaut une certaine reconnaissance. Sa longue addiction à l’héroïne et la fragilité de son état mental sont indissociables de son œuvre. Elle est décédée à Londres en 1968, peu de temps après la publication de Neige, son roman le plus célèbre.

« En pénétrant dans cet envoûtant royaume, le lecteur ne pourra s’empêcher de plonger plus avant dans son envoûtant univers métallique et poétiquement surréaliste. »

Patti Smith

« J’ai toujours admiré Anna Kavan, l’une des rares écrivains qui se sont risqués à explorer le monde nocturne de nos rêves, de nos fantasmes et de notre imagination. Il faut pour cela beaucoup de courage, et une grande maîtrise d’expression. »

Anaïs Nin

publication du recueil partiellement inédit Des machines dans la tête, les éditions Cambourakis poursuivent leur travail de redécouverte de l’œuvre de Anna Kavan avec la nouvelle traduction de Un bout d’asile.

• comparée à Leonora Carrington, Jean Rhys , Clarice Lispector ou encore Sylvia Plath, Anna Kavan suscite encore l’admiration de nombreux écrivains contemporains et n’a cessé d’explorer différentes formes d’écriture.

• une voix unique, d’une écrivaine à la vie chaotique mais ardente défenseuse du pouvoir de la littérature à transformer la douleur pour en faire une œuvre et susciter la réflexion.

Couverture VO - visuel provisoire

LAURA LIPPMAN Dream Girl

Roman traduit de l’anglais par Thierry Arson

Après une chute violente dans les escaliers, Gerry Andersen, un écrivain à succès solitaire de soixante et un ans, se retrouve alité chez lui, avec pour seule compagnie Aileen, son infirmière de nuit. Un soir, il reçoit un étrange appel : la voix féminine au bout du fil prétend être Aubrey, l’héroïne de Dream Girl, son roman le plus célèbre. Hallucine-t-il à cause de ses anti-douleurs ou est-il en train de succomber à la démence comme sa mère ? Les appels deviennent de plus en plus fréquents, et un matin, il découvre au réveil un cadavre près de son lit. Gerry semble être le meurtrier tout désigné, et perd de plus en plus pied…

QUAND LE RÊVE

TOURNE AU CAUCHEMAR

POINTS FORTS

u Construit un parallèle évident avec Misery de Stephen King.

u A remporté la majorité des prix littéraires de sa catégorie.

QUELQUES CHIFFRES

u La Voix du lac : 6 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

14,5 × 24 CM

288 PAGES

Bourré d’humour, de fantômes et de retournements de situation, Dream Girl est en effet un roman de rêve pour tous les amoureux du genre et amateurs de satires littéraires.

The Washington Post

Avec ce clin d’œil à Misery de Stephen King, Dream Girl est drôle et haletant, et dispose d’un redoutable rebondissement final.

People

L’AUTEURE

Laura Lippman a publié plus de vingt romans, tous situés sur la côte est des États-Unis, où elle vit. Elle a reçu de nombreux prix et ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Chez Actes Sud sont parus Corps inflammables (2019) et La Voix du lac (2022).

© Leslie Unruh

ACTES SUD

ULRICH EFFENHAUSER Brand

Roman traduit de l’allemand par Carole Fily

Il y a plus de trente ans, à la veille de la catastrophe de Tchernobyl, un meurtre a lieu à Mexico.

La victime est un inconnu d’une soixantaine d’années, probablement originaire du bloc de l’Est.

Pourquoi l’homme était-il au Mexique à ce moment-là ? Et quel est le rapport entre cette catastrophe nucléaire et son assassinat ? Le KGB est-il impliqué ? Ou, peut-être, des responsables de l’industrie nucléaire américaine ? Le commissaire Heller devra attendre quelques années après la chute du Mur pour trouver des réponses surprenantes à Kiev, Munich et Harrisburg. À la croisée du thriller et du roman d’espionnage, Ulrich Effenhauser nous fait revivre, de sa plume incisive, l’atmosphère oppressante de la guerre froide et de la folle course au nucléaire.

POINTS FORTS

u Un auteur reconnu et primé en Allemagne.

u Des thématiques toujours actuelles.

u Un sujet assez peu développé dans le genre du thriller et du polar.

u Un récit court mais haletant.

FÉVRIER 2025

13,5 × 21,5 CM

160 PAGES

20 € ENV.

9782330200701

Ulrich Effenhauser n’a pas besoin d’écrire un pavé de 600 pages pour transformer un sujet captivant en une intrigue passionnante.

FAZ.net

Un roman concis qui stimule la réflexion du lecteur.

WDR-Radio

J’ai été fasciné par la façon dont Effenhauser transmet autant de connaissances en à peine 140 pages. L’histoire est passionnante, instructive. Cet auteur maîtrise le grand art de la littérature, le grand art de la concision. […] J’ai eu un véritable coup de cœur pour ce roman policier qui arrive à établir des liens entre des réalités et des époques différentes (catastrophes de Tchernobyl et Harrisburg). Ce récit, concis et riche, est à la fois un thriller d’espionnage, un thriller politique et un roman historique.

Radio Eins

[…] L’auteur n’a pas besoin de beaucoup de pages pour présenter de manière intelligible des faits complexes. Il nous livre un roman ambitieux et propose une nouvelle “explication” sur la manière dont la catastrophe de Tchernobyl a pu se produire.

Jörg Kijanski, Krimicouch.de

L’AUTEUR

Né en 1975, historien et écrivain, Ulrich Effenhauser vit dans le district du Haut-Palatinat, près de la frontière tchèque. Auteur de récits salués par la critique et récompensés par de nombreux prix, il obtient en 2015 le prix Irseer Pegasus pour son récit Der Auftrag. Son dernier roman, Alias Toller (2015), lui a valu une nomination pour le Friedrich-Glauser 2016 (considéré en Allemagne comme le plus grand prix de littérature policière après le Deutscher Krimipreis) et a longtemps figuré dans la liste des meilleurs romans policiers sélectionnés par Die Zeit. Brand, paru en 2016, est la suite d’Alias Toller (paru chez Actes Sud en 2022 sous le titre Je vis la bête surgir de la mer).

Couverture VO - visuel provisoire

En librairie le 5 février 2025

14 x 20,5 - 256 pages - 20 €

ISBN : 978-2-8126-2645-6

rayon / Littérature policière, roman noir mots clés / élections municipales - espionnage

OTAN - polar rural - gendarmerie police militairedéfense aérienne - meurtres - humour

Descente de liste

Jean-Marie Leygonie

[premier roman]

Vaudeville déguisé en roman policier ET d’espionnage, Descente de liste croque avec malice et humour la vie villageoise.

Lorsque Rudy Meyer débarque à Saint-Pierre L’Étoile, un bourg à la périphérie de Lyon, où la ville mord sur la campagne, elle s’interroge sur le bien-fondé de sa mission : vérifier qu’un ex-officier d’une

base de protection aérienne de l’OTAN, tête de liste des élections municipales par ailleurs, est bien décédé de la Covid-19 deux mois plus tôt, en mars 2020. L’assassinat de colistiers du défunt conduit l’enquêtrice à reconsidérer cette formalité de police militaire.

Suivant les humeurs d’une gendarme un brin trop sûre d’elle, ce polar mené tambour battant traverse un milieu périurbain réputé léthargique mais secoué de tant d’inimitiés que les suspects ne se comptent bientôt plus.

Jean-Marie Leygonie signe un premier roman où son humour fait mouche à tout instant.

Jardinier incompétent, bricoleur dangereux et élu incompris de son village de l’ouest lyonnais, Jean-Marie Leygonie voue logiquement sa retraite d’entrepreneur à l’écriture. Descente de liste est son premier roman publié.

points forts

• Dans la veine de Benoît Philippon ou de Jacky Schwartzmann, un polar qui nous distrait et nous fait rire.

• Une couverture dessinée et pleine de peps qui s’inscrit dans une ligne humoristique.

Jean-Marie Leygonie

THOMAS MULLEN

LE JEU DE LA RUMEUR

Une journaliste déterminée et un agent du FBI récalcitrant affrontent des éléments fascistes dans ce thriller historique qui se déroule à Boston durant la Seconde Guerre mondiale.

LE LIVRE

La journaliste Anne Lemire rédige la « Clinique des rumeurs », une rubrique du journal qui réfute les nombreuses rumeurs néfastes qui circulent en ville, certaines étant propagées par des espions de l’Axe et d’autres n’étant que des ragots mêlés à la peur et à l’ignorance. Fatiguée de courir après des rumeurs stupides sur la sécurité des Rosie Riveters au travail, elle veut écrire sur quelque chose de plus important. L’agent spécial Devon Mulvey, l’un des rares catholiques du FBI, passe ses jours

de semaine à prévenir le sabotage industriel et ses dimanches à espionner les ecclésiastiques dont la loyauté est suspecte ; et il passe ses soirées à courtiser les nombreuses femmes seules dont les maris sont partis à la guerre. Lorsque l’histoire d’Anne sur la propagande nazie croise l’enquête de Devon sur la mort d’un ouvrier, les voilà entraînés sur une piste dangereuse d’espionnage, de crime organisé et de fascisme domestique.

POINTS FORTS

• Une nouvelle saga de Thomas Mullen dans la veine de la trilogie d’Atlanta (vendue à 50 000 exemplaires chez Rivages).

• Alors que Darktown traitait du racisme à Atlanta dans les années 1950, Le jeu de la rumeur aborde l’antisémitisme et les fake news à Boston durant la Seconde Guerre mondiale.

LA PRESSE EN PARLE

• « Des personnages séduisants, beaucoup d’action et une solide connaissance de l’histoire font de ce livre un thriller de qualité supérieure et un instantané d’un moment particulièrement honteux de l’histoire des États-Unis. » Library Journal

• « Un livre remarquablement bon, intelligemment conçu et magnifiquement exécuté. » Booklist

• « Un récit d’une actualité troublante sur les préjugés, la haine et la violence. » Kirkus Reviews

5 février 2025

15,5  ×  22,5 cm

368 pages 22,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

Thomas Mullen, né en 1974, est l’auteur de sept romans salués par la presse américaine et distingués par de nombreux prix, dont le prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique pour La dernière ville sur Terre. On lui doit également une remarquable saga policière sur la ségrégation raciale aux États-Unis, initiée avec Darktown (prix Rivages des Libraires).

Traduit de l’anglais (Écosse) par Olivier Deparis.

Alan Parks MOURIR EN JUIN

L’épouse d’un pasteur de Glasgow vient signaler la disparition de son fils. Le problème est que personne ne semble avoir entendu parler du petit garçon. Voici la 6e enquête de l’inspecteur Harry McCoy, en ce mois de juin 1975.

LE LIVRE

Un premier cadavre est découvert à la fin du mois de mai. Il est identifié par McCoy comme étant celui de « Govan Jamie », un clochard qui vivait à la rue. McCoy connaît bien la communauté de ces sans-abri, alcooliques, miséreux et solitaires : son propre père vit parmi eux. McCoy et son adjoint Wattie ont été « temporairement relocalisés » au commissariat de Possil dans le cadre d’une restructuration de la police de Glasgow. Il se trouve confronté à une femme éplorée qui affirme que son petit garçon a disparu. Lorsque McCoy demande

L’AUTEUR

12 février 2025

15,5  ×  22,5 cm

380 pages 22,00 €

ISBN :

POINTS FORTS

• Une série désormais incontournable qui a gagné un lectorat de plus en plus nombreux.

• Un auteur lauréat du Prix Mystère de la critique et du Prix Rivages des Libraires en France, et du prix McIlvanney en Écosse. A figuré sur la dernière liste du prix britannique Ian Fleming Steel Dagger organisé par la Crime Writers Association.

à voir une photo de l’enfant, la mère répond qu’elle n’en a pas. Le père, pasteur, est à la tête de l’Eglise des Souffrances du Christ dont les préceptes interdisent les représentations, par exemple les photos. Mais le plus étrange dans cette histoire est que personne, dans le quartier ou ailleurs, ne semble avoir entendu parler de cet enfant.

• Un auteur régulièrement invité dans les festivals de roman noir et par les libraires (la Galerne en septembre).

• Parks continue d’explorer la ville de Glasgow au début des années 70 mais il se renouvelle à chaque fois.

• Un sens des dialogues et du rythme toujours aussi aiguisé.

• Un talent de conteur qui rend la lecture addictive.

• De bonnes ventes en poche : près de 15 000 ex pour Janvier noir et près de 7 000 ex pour Bobby Mars forever.

ACTUALITÉ

• Alan Parks fait partie des invités non américains du festival America 2024.

• Parution simultanée de Joli mois de mai en poche.

Alan Parks est né en 1963 à quelques encablures de Glasgow. Après avoir été directeur artistique chez Warner Music, il publie Janvier noir, puis L’Enfant de février (lauréat du prix Rivages des Libraires 2022), Bobby Mars forever (lauréat du prix Mystère de la critique), Les Morts d’avril et Joli mois de mai, qui ont tous pour héros l’inspecteur Harry McCoy. Alan Parks est aujourd’hui considéré comme un représentant majeur du «Scottish noir», salué par la presse et ses pairs, et suivi par un public fidèle. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues dont le japonais. Il vit toujours à Glasgow. .

QUAND VIENDRA LE PRINTEMPS

Sophie Nauleau

« Je compulsais les états civils inventés par Pessoa afin que mon parcours ne revienne pas trop sur ses pas. Exaltante échappée littéraire. Je listais les patronymes, leurs domiciles et lieux de naissance. J’étais en train de tracer mon itinéraire de traverse à la poursuite de ces êtres qui n’avaient jamais existé lorsque le réel me rattrapa. À force de scruter les hétéronymes imaginaires, j’en vins soudain, par amusement, aux vrais homonymes miens. Jusqu’au plus ancien recensé, bouleversant de brièveté et de jeunesse : Sophie Nauleau (1804-1815).

Aussitôt me sentis faussaire et redevable. Prise à mon propre jeu. »

Bien qu’emprunté au grand poète portugais Fernando Pessoa, qui s’inventa en secret des dizaines d’autres lui-même, ce titre n’est pas une métaphore, ni un vœu pieux. Le printemps est à prendre au pied de la lettre, au sens premier, astronomique et étymologique du terme, à savoir la toute première saison de l’année.

Bien sûr j’y entends la voix de Colette Magny chantant l’alchimie rimbaldienne – Qu’il vienne, qu’il vienne, / Le temps dont on s’éprenne – ou encore Barbara au loin – Dis, quand reviendras-tu ? Cependant les poètes ont déserté ce livre, laissant le champ libre à un ailleurs autre, tout à la fois fervent, tragique, imprévisible.

D’une virée qui devait me mener du côté de Lisbonne dans les pas de Pessoa, nous voici donc en plein marais poitevin. Parce que le printemps, qui n’en fait qu’à sa tête, n’a pas toujours été synonyme de renaissance ni de douceur. Certes, le soleil allonge les jours, fait grimper le thermomètre et s’entrouvrir les fleurs, mais parfois aussi, en certaines contrées meurtries, voit mourir plus de cœurs innocents que prévu. Ainsi le trouble de la guerre de Vendée advint entre ces pages, sans crier gare, non pour raison de famille, ni même en mémoire d’un soldat oublié, mais au nom d’une inconnue fillette.

Née en 1977 à Toulouse, Sophie Nauleau est écrivain et cavalière. Après La Voie de l’écuyer, J’attends un poulain, La Poésie à l’épreuve de soi, Espère en ton courage, Ce qu’il faut de désir, S’il en est encore temps, Des frontières et des jours, Mais de grâce écoutez, ce titre est le neuvième publié chez Actes Sud. Elle vit entre Paris et Bonnieux (84) ou elle vient de créer, avec André Velter, les Éditions Hardies.

Repères

Points forts

• S’il en est encore temps (Actes Sud, 2022) : 2 578 exemplaires vendus ; Espère en ton courage (Actes Sud, 2020) : 2 818 exemplaires vendus ; Ce qu’il faut de désir (Actes Sud, 2021) : 2 324 exemplaires vendus.

Actualité

• Sophie Nauleau vient de créer, avec André Velter, les Éditions Hardies diffusées par Actes Sud diffusion. Leur premier titre Kali Yuga - Échappée annuelle de création & survie, Cycle 1, sort en librairie le 22 janvier.

un voyage à vélo vers le soi écologique

L’AUTRE RÊVE AMÉRICAIN

Un voyage à vélo vers le soi écologique

Atypique. Tel est ce récit qui nous emmène dans un voyage à vélo comme une expérience philosophique, écologique et spirituelle. Explorer les marges du corps, de la pensée, de la conscience et de l’action, pour mieux sonder les alternatives au modèle dominant.

C’est en parcourant 10 000 kilomètres sur le continent nord-américain, au cœur du temple du capitalisme, que l’auteur explore une “ligne verte”, à la rencontre d’écotopies – des lieux de résistance où des collectifs citoyens, activistes, agriculteurs, philosophes expérimentent de nouvelles formes de pensées et de vie organisées selon des vertus écologiques, en marge d’un système excluant et destructeur. Un périple sensible et passionnant où la quête philosophique n’a de cesse de s’interroger : comment, face à la crise écologique, de nouvelles relations avec la nature se mettent-elles en œuvre ? Que faire individuellement et collectivement ?

Le cycliste philosophe nous guide dans un récit de voyage innovant où les approches écololibertaires, écoféministes, décoloniales bousculent les lignes pour mieux transformer notre relation sensible au monde et dévoiler un soi écologique.

“Si la philosophie était une invitation à réfléchir sur nos existences, à transformer l’expérience, à assouplir nos idées, alors le voyage à vélo était une application directe de ces visées transformatives : une découverte de soi et du monde.”

Delorme

Repères

Points forts

• Un récit de voyage nourrit par une démarche philosophique.

• Une autre vision de l’Amérique, celle de lieux de résistance, d’expérimentations citoyenne ou d’écotopies.

• Le récit d’une transformation, de la naissance du soi écologique.

Mots clés

• Philosophie / écologie / cyclisme / États-Unis / capitalisme / écoféminisme / décolonialisme / alternatives / spiritualité

11,5 × 21,7

Damien Delorme est docteur en philosophie. Il vit et travaille à Lausanne. Il enseigne la philosophie et l’éthique de l’environnement à l’université de Genève et de Lausanne. Ses recherches portent sur le soi écologique et l’écologie politique. Sa pratique de la philosophie de terrain explore le voyage, les écotopies, l’écospiritualité, l’art environnemental et les alternatives paysannes. Il a coédité le Manifeste pour une philosophie de terrain (Éditions universitaires de Dijon, 2023).

La littérature du Nouvel Empire

Michel Dessoudeix

Ce cinquième tome des Lettres égyptiennes explore la littérature du Nouvel Empire (15391069 av. J.-C), l’époque glorieuse des Thoutmôsis, des Amenhotep, des Ramsès… Il présente l’ensemble des textes littéraires fondamentaux de l’époque ramesside, ouvrant une perspective intime sur la société égyptienne. Ces écrits offrent une fenêtre sur les pensées, les émotions et les expériences de ceux qui les ont rédigés et de ceux à qui ils s’adressent. Pour rendre plus vivantes encore ces voix anciennes, ils sont présentés à la fois en hiéroglyphique et sous leur forme originale, en hiératique, ce qui permettra au lecteur de s’immerger dans la structure même de cette écriture et de saisir une vision plus authentique de la création des scribes ramessides. Comme habituellement, chaque texte est accompagné de sa translittération, de notes grammaticales ou épigraphiques, d’encarts thématiques et d’un lexique intégral du vocabulaire usité. Ainsi, cet ouvrage, qui s’adresse aussi bien aux universitaires qu’aux amateurs, est à la fois un livre d’histoire, un livre d’exercices épigraphiques, une grammaire, un lexique, un livre de découverte de la civilisation pharaonique.

Scientifique de formation, Michel Dessoudeix étudie l’égyptologie depuis plus de trente-cinq ans et axe son travail sur la chronologie pharaonique et l’étude des sources épigraphiques. Il est l’auteur de la série des Lettres égyptiennes et de la Chronique de l’Égypte ancienne (Actes Sud, 2008).

ÉCRIRE ET LIRE À L’ÉPOQUE RAMESSIDE

Repères

Points forts

• Une façon originale et intéressante de se plonger dans la vie quotidienne et les réflexions des anciens Égyptiens.

• Une étude sur la littérature d’une période illustre de l’Égypte antique, le Nouvel Empire.

• Le cinquième ouvrage d’une série qui s’est installée comme la référence majeure des spécialistes du sujet.

Actualité

• Cet ouvrage est le cinquième tome d’une série qui constitue à présent la référence absolue en matière de littérature égyptienne.

Mots clés

• Égypte / archéologie / épigraphie / Antiquité / littérature / écriture hiéroglyphique / hiératique

Stéphane Gendron

Noms de lieux en France

Origine et toponymie

NOMS DE LIEUX EN FRANCE

Origine et toponymie

Stéphane Gendron

Les noms de lieux ont une origine, une signification, une histoire que la toponymie a pour but d’expliciter. Ils sont les témoins linguistiques des relations entre l’homme et son milieu, retraçant par exemple ses efforts incessants pour maîtriser la nature, développer les industries locales, favoriser les échanges. Les noms de lieux sont également les vestiges de pratiques culturelles et ont parfois conservé le souvenir de populations occupant un territoire, d’un propriétaire de domaine, voire d’un fondateur de cité.

Inscrits dans le temps, les noms de villes et de villages, de régions, de montagnes et de rivières se sont inscrits dans des contextes linguistiques et géographiques divers (gaulois, gallo-romain, germanique, langues régionales…). Nos cartes actuelles, riches de ces superpositions, deviennent des livres d’histoire à découvrir, à parcourir.

C’est le mode d’emploi de la toponymie que nous propose cet ouvrage, une porte d’entrée dans le trésor foisonnant et fascinant des noms de lieux.

Stéphane Gendron est spécialiste de toponymie, président de la société française d’Onomastique (Archives nationales, Paris). Dans ses publications, il s'attache à faire connaître ce versant de ce patrimoine que sont les noms de lieux de nos régions. Il a reçu le prix de linguistique Albert Dauzat en 2020.

Repères

POURQUOI VOTRE VILLAGE

S’APPELLE-T-IL AINSI ?

Points forts

• Une étude complète, diverse et passionnante sur les noms des lieux qui nous entourent, avec des exemples puisés dans toutes les régions de France métropolitaine.

• Une porte d’entrée sur de nombreuses disciplines : archéologie, sociologie, ethnologie, littérature.

• Un auteur historique d’Errance & Picard et l’un des plus grands spécialistes du domaine.

• L’auteur a reçu le prix de linguistique Albert Dauzat en 2020.

Mots clés

• Linguistique / toponymie / archéologie / géographie / patrimoine

Camille Leboulanger, auteur de sept romans dont Eutopia (Argyll, 2022) et Ru (l’Atalante 2021) invesGt ici un nouveau registre d’écriture : dans ce texte porté à 95% par la documentaGon factuelle et historique, c’est porté par son imaginaGon qu’il reconsGtue certaines scènes permeNant de dérouler l’ouvrage sur le mode du récit.

Camille Leboulanger

Vous connaissez son nom, mais avez-vous déjà entendu son prénom?

Consacré à Jenny Marx, épouse du philosophe et économiste

Karl Marx, il est difficile de catégoriser cet ouvrage : « roman historique », « biographie » ? BâE sur un solide travail de documentaEon, notamment l’abondante correspondance entre les deux époux et les nombreux témoignages de l’époque, Camille Leboulanger y resEtue toute la place de Jenny dans la vie et l’œuvre de Karl, sans toutefois chercher à l'héroïser ou à en faire une figure de martyre. Issue de l'aristocraEe libérale prussienne, élevée dans une ville et une famille où l'influence française des Lumières était forte, ceSe femme a fait le choix résolu du déclassement et du dénuement matériel, par amour certes, mais surtout par engagement et par convicEon poliEque.

L’auteur du Capital apparaît alors non pas comme un génie isolé, mais au contraire comme le point focal d'un "intellectuel collecEf " dépendant de son entourage direct en majorité féminin (son épouse donc et ses trois filles ) non seulement pour assurer sa reproducEon matérielle mais également pour mener à bien et interroger son travail intellectuel, liSéraire et philosophique.

Jenny Marx est révélée comme l'alliée la plus proche et l’égale intellectuelle de son époux. Elle est pourtant restée dans l'ombre de ceSe figure patriarcale, ombre projetée sur elle comme sur les travaux poliEques et intellectuels de ses filles Jenny, Laura et Eleanor.

• D’une grande rigueur historiographique, fondé sur un travail d’archives, ceCe biographie se dévore comme un roman d’aventure .

• Un récit haletant qui nous plonge dans le quoFdien de la famille Marx, leurs déboires personnels et leurs épopées poliFques; ou quand la peFte histoire rencontre la grande !

• La figure fascinante de Jenny Marx est ici redécouverte à l’aune des développements les plus récents de la pensée féministe, que Camille Leboulanger intègre à son récit.

13 x 19,8, broché 392 pages, 24€ 9782386290589

26 février 2025

• Histoire

• Biographie

• Récit

Arnaud Saint-Martin LES ASTROCAPITALISTES

Conquérir, coloniser, exploiter

D’Elon Musk à Jeff Bezos, comment la course aux profits a pris le pas sur la course à l’espace.

LE LIVRE

Colonisation de Mars, exploitation minière d’astéroïdes, tourisme spatiale, guerre interstellaire : quand vient le temps de parler de l’aventure spatiale, la machine à fantasmes s’emballe. L’espace n’a jamais semblé aussi poche… du moins pour un petit nombre de milliardaires. Là, à porter de main, un nouveau marché à conquérir : le New Space.

Derrière cette appellation, rêves et promesses

L’AUTEUR

5 février 2025

14  ×  20,5 cm

200 pages 20,00 €

ISBN :

se financent aujourd’hui à coup de milliards, par des fonds publics comme privés. Dans cette enquête sur les moteurs et fantasmes de l’astrocapitalisme, se dessine une industrie ayant tourné le dos, après la chute de l’URSS, à l’idéal du progrès scientifique et technologique pour se concentrer sur celui du capital et quelques entreprises privée comme Blue Origin, Virgin Galactic ou encore SpaceX.

POINTS FORTS

• Arnaud Saint-Martin est LE spécialiste en France de l’astronautique, très actif sur les réseaux sociaux et disposant d’un large réseau dans les médias et auprès des professionnels.

• Un chapitre dédié à l’espace made in France.

• Un positionnement critique et souvent polémique : les vols habités n’ont aucune utilité, aller sur Mars est une fiction totale, la nullité de la nouvelle science faite dans l’espace, etc.

• Derrière la critique d’une industrie guidée par le néolibéralisme, l’auteur dessine les contours d’une nouvelle politique spatiale durable.

• Un essai qui s’adresse à tous les space enthousiats (plus de 75 000 personnes ont regarder le décollage d’Arianne 6 en direct) et à tous ceux qui s’interrogent sur les impacts de cette industrie.

ACTUALITÉ

• Février : le retour prévu des astronautes coincés dans la station spatiale internationale.

• 2025 sera riche en événements spatiaux : retour sur la Lune avec la mission Artemis III, lancement de Starship de SpaceX, projet d’envoyer un alunisseur par Blue Origin, etc.

QUELQUES CHIFFRES

• Son Histoire de la conquête spatiale (La Fabrique) s’est vendue à 2 400 ex.

Arnaud Saint-Martin est sociologue, chargé de recherche au CNRS et à l’EHESS. Ses travaux portent sur l’histoire des sciences et des techniques, ainsi que l’étude des transformations de l’astronautique, de la Guerre froide à l’avènement du New Space. Il a notamment co-écrit, avec Irénée Régnauld, Une histoire de la conquête spatiale. Des fusées nazis aux astrocapitalistes du New Space (La Fabrique, 2023). Il a été élu député LFI/NFP de la 1re circonscription de Seine-et-Marne.

ÉGALEMENT

LA POLICE CONTRE LA DÉMOCRATIE

POLITIQUES DE LA BRAV-M

Lucas Lévy-Lajeunesse

Ordre policier contre état de droit

Visée aujourd’hui par plusieurs enquêtes judiciaires pour des actes de violence sur des manifestants, la BRAV-M, Brigade de Répression de l’Ac@on Violente Motorisée, a été spécialement créée début 2019 pour réprimer le mouvement des gilets jaunes et mener des interpella@ons dans les manifesta@ons. Ces binômes à moto sont les descendants des sinistres « pelotons de vol@geurs » cons@tués en 1968, et dissous en 1986, après la mort de Malik Oussekine sous les coups de trois policiers lors de manifesta@ons étudiante contre la loi Devaquet.

Professeur de philosophie né en 1990, Lucas Lévy-Lajeunesse est membre de l’Observatoire parisien des libertés publiques, créé pour documenter les praGques de mainGen de l’ordre par la Ligue des droits de l’Homme et le Syndicat des avocats de France. Il couvre à ce Gtre les opéraGons de police à Paris et Calais depuis cinq ans, et organise des formaGons à l’observaGon des praGques policières au sein de la LDH.

Si Lucas Levy-Lajeunesse met à profit son expérience associa@ve d’observateur des pra@ques policières pour livrer ici une enquête très documentée sur la BRAV-M, il va plus loin dans l’analyse de l’évolu@on des doctrines en ma@ère de police des manifesta@ons en France, conçues pour criminaliser symboliquement le fait de manifester. Il démontre comment les violences policières - tolérées voire admises et encouragées par la hiérarchie - sont excep@onnellement couvertes par des lois opportunes. Incarna@on d’une police ayant pour mission de neutraliser la démocra@e en entravant la liberté de manifester, les pra@ques de la BRAV-M cons@tuent une accéléra@on inédite de la logique répressive. Par le spectacle de ses violences et la peur qu’elles suscitent, elles produisent en outre un effet dissuasif. La BRAV-M vient porter dans la rue le message selon lequel la poli@que doit rester l’affaire des gouvernants.

• Une alerte contre un disposi;f répressif fondamentalement an;-démocra;que.

• Un plaidoyer pour la sauvegarde de la liberté de manifester, et un essai sur l’espace public en démocra;e.

• Un rapport de l’Observatoire parisien des libertés publiques note en 2023 : « La BRAV-M a développé un style qui puise dans les répertoires de la chasse, du film d’ac;on, du virilisme et de l’in;mida;on. »

13 x 19,8, broché 392 pages, 24€

9782386290503

5 février 2025

• Société

LE GRAND ÉPUISEMENT

Sans doute le plus narratif des écrits de Nelly Pons, ce texte de non-fiction questionne notre rapport au travail en partant du récit dépouillé du burn-out que l’autrice a vécu dans sa chair.

On suit les étapes qui ont progressivement rendu le quotidien invivable, les signes avant-coureurs jusqu’à plonger dans l’œil du cyclone avec l’autrice : froideur médicale, dédales médicamenteux, sentiments d’impuissance et journées muettes. Petit à petit, le lien se tisse entre les épuisements dont nous sommes les acteurs et les victimes : écologiques, économiques, psychologiques.

Mais au bout d’un moment, la vie revient et l’énergie aussi. On découvre en même temps que la narratrice une autre façon de vivre, en partant des signaux que nous envoient nos organismes, plutôt qu’en considérant qu’ils ont besoin d’être recalibrés.

La langue est simple, directe, et elle s’aventure sur des territoires de vulnérabilité dans lesquels on la suit avec d’autant plus de facilité que le texte n’est pas larmoyant.

Dans notre contexte d’inflation des troubles psychologiques et des pathologies du travail (+25 % de cas d’anxiété et dépression entre 2015 et 2023), c’est un ouvrage salutaire.

Née sur un domaine agricole, Nelly Pons a toujours été sensible à son environnement. Diplômée d’un double cursus scientifique et culturel, son parcours est fait de chemins multiples alliant création (danse, écriture, son…) et engagement (journalisme, événementiel, agroécologie…). Elle a notamment signé les titres Océan plastique (2020), Débuter son potager en permaculture et Choisir de ralentir (illustrations de Pome Bernos, 2017). Elle a aussi collaboré aux ouvrages Animal de Cyril Dion (2021) et Vers la sobriété heureuse de Pierre Rabhi (2010). Ses écrits s’inscrivent dans le prolongement de son engagement pour le vivant et proposent une transformation de notre rapport au monde. Elle vit et travaille en Ardèche.

RÉCIT D’UN ÉPUISEMENT INTIME ET COLLECTIF

Repères

Points forts

• Autrice de livres à succès du catalogue : Choisir de ralentir (Actes Sud, 2017) : 13 400 exemplaires vendus, et Débuter son potager en permaculture (Actes Sud, 2017) : 54 000 exemplaires vendus.

Actualités

• Invitée à l’Unesco pour l’Université de la terre en mars 2025.

• Adaptation en pièce de théâtre en cours.

Mots clés

• Récit / burn-out / épuisement / écologie / capitalisme / travail / enquête / ralentir / intime / sociétal

février 2025 - NELLY PONS - Le Grand Épuisement

Penser et écrire le burn-out (ou l’épuisement) pour panser l’avenir.

ÉVÉNEMENTS

• Nelly Pons est une bonne interlocutrice pour les médias, le sujet s’il prend bien peut rapidement donner lieu à un nombre important d’interviews. Nelly s’exprime de manière très claire et pédagogique.

COMMUNICATION PRESSE, TV & RADIO

INSERTIONS PUBLICITAIRES

Presse féminine : Elle – Madame Figaro – Marie France – Version Femina

Presse générale (pages société) : Le Nouvel Obs – Télérama – Libération – La Croix

Presse santé et psycho : Santé magazine – Top santé – Bien-être & santé – Alternative santé –

Plantes & santé – Psychologies magazine – Psychologie positive

Presse environnement/transition : We Demain – Happinez – Respire – Vert – Socialter

Divers : Yoga magazine – Pleine vie – presse mutualiste et syndicale

Radios : France Inter (Grand bien vous fasse !, La Terre au carré) – Europe 1 – France Bleu – France Info –

RFI + Radio suisse romande

TV : Bel et bien (France 2) – Télématin (France 2)

PQR : La Provence – Le Dauphiné – Ouest France

Un voyage de 40 000 ans aux origines de la conscience

Charles Foster

Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Marie-Hélène Ray

Charles Foster

nous humains les

un voyage de 40000 ans aux origines de la conscience

Quel genre de créature est un humain ? Si nous ne savons pas ce que nous sommes, comment pouvons-nous savoir comment agir ? C’est le point de départ d’une nouvelle aventure intellectuelle de Charles Foster qui nous invite à un voyage de 40 000 ans aux origines de la conscience. Il part en quête des raisons et des conditions d’émergence de la conscience moderne, quelque part au Paléolithique supérieur, ses caractéristiques, ses atouts et ses faiblesses.

Aux antipodes de l’essai aride et austère, le texte de Charles Foster, pétri d’un humour parfois ravageur, typiquement britannique, se distingue par sa qualité littéraire, sa profonde dimension philosophique et existentielle. C’est le récit incarné d’une réflexion pour laquelle l’auteur n’a pas hésité à se mettre dans la peau d’un chasseur-cueilleur de la Préhistoire ou dans celle d’un des premiers paysans britanniques de l’Antiquité.

Être un humain est un texte important qui interroge ce qui fonde véritablement notre commune humanité et son histoire, son évolution au cours du temps. Une prise de conscience salutaire en ce xxie siècle de plus en plus tourmenté et confus.

Vétérinaire et professeur de droit à l’université d’Oxford, Charles Foster est connu du grand public pour son talent à explorer avec verve et un enthousiasme communicatif des champs de connaissance plutôt abstraits comme, dans ce livre, l’émergence de la conscience humaine moderne.

Publié au Royaume-Uni en 2017 chez Picador, Being a Beast est rapidement devenu un best-seller international et a figuré sur les listes de nombreux prix littéraires. Il a été publié en France chez JC Lattès puis par le Livre de poche (Dans la peau d’une bête) et a obtenu le prix

30 000 millions d’amis, vendu à plus de 6 000 exemplaires. https://charlesfoster/co/uk.

Repères

Points forts

• Dans la peau d’une bête a été dans la liste des best-sellers du New York Times, a été nommé pour de nombreux prix littéraires et a obtenu en France le prix 30 millions d’amis en 2018.

• Une excellente traduction de Marie-Hélène Ray.

• Trois illustrations à la plume de Geoff Taylor.

Mots clés

• Anthropologie / humanité / conscience / aventure personnelle

Citations

• “Être un humain est à la fois un traité savant et une sorte de journalisme visionnaire ; il rend compte des confins de notre conscience exiguë...” (The Atlantic) UNE EXPÉRIENCE IMMERSIVE

©
Geoff Taylor
©
Geoff Taylor
©
Geoff Taylor

Sam Bourcier

LE POULS DE L’ARCHIVE

C’est

en nous qu’il bat

Couverture provisoire

192 pages / 140 x 205 mm 19 euros TTC

ISBN 978-2-36624-971-2

Depuis plusieurs années, Sam Bourcier, un des théoriciens queers français contemporains les plus importants, participe au Collectif archives LGBTQI+ créé par Act Up-Paris en 2017 qui œuvre à l’ouverture d’un centre d’archives autonome et communautaire à Paris, comme cela a été fait à Bologne, Berlin ou San Francisco depuis des années. S’interrogeant sur les pratiques archivales institutionnelles qui enferment et dévitalisent les archives des minorités sexuelles et exposant les blocages spécifiques à la France, il offre une réflexion stimulante sur la nécessité d’une pratique vivante des archives pour les personnes minoritaires et notamment LGBTQUI+.

En s’appuyant sur de nombreux exemples de rapports vivifiants aux archives, qu’ils soient historiques ou contemporains, l’auteur rend perceptible l’importance de la fréquentation de l’archive. À une époque où l’influence de l’extrême droite ne cesse de croître, ce texte prône la propagation d’une lutte contre les discriminations qui repose sur l’affirmation culturelle et l’empowerment en pointant le rôle politique central que peut jouer l’archive à cet égard.

L’AUTEUR

Activiste et théoricien queer et transféministe, Sam Bourcier enseigne à l’université de Lille. Il a également enseigné à l’EHESS à Paris, à l’université de New York, de Santa Catarina et de Salvador (Brésil), de Guadalajara (Mexique) et de Concordia (Montréal). En créant le premier collectif queer, « Le Zoo », en 1996, il a introduit la théorie queer et la théorie du genre (Butler, De Lauretis, Sedgwick, Rubin) en France. Il a traduit Paul B. Preciado, Monique Wittig et Teresa de Lauretis. Il est l’auteur d’une trilogie sur les théories, les cultures et les politiques queer (Queer Zones 1, 2 et 3), de Comprendre le féminisme, avec Alice Moliner, et, aux éditions Cambourakis, de Homo Inc.orporated. Le triangle et la licorne qui pète

• deuxième livre de Sam Bourcier dans la collection « Sorcières » après Homo Inc.orporated. Le triangle et la licorne qui pète, vendu à plus de 3000 exemplaires.

• œuvrant avec le Collectif archives LGBTQI+ pour l’ouverture d’un centre d’archives autonome et communautaire à Paris, Sam Bourcier souligne l’importance de l’existence et du recours aux archives pour les personnes minoritaires.

• un livre-manifeste précieux dans un contexte où la pensée de l’extrême droite ne cesse de se déployer, qui rappelle l’importance de l’archive dans la lutte contre les discriminations.

Les Reines Pédauques

PETIT GUIDE D’ÉMANCIPATION FÉMINISTE CARNAVALESQUE

Couverture provisoire

128 pages / 140 x 205 mm

16 euros TTC

ISBN 978-2-36624-970-5

Alors qu’un regain d’intérêt pour les formes traditionnelles de danses et de musiques pratiquées de manière transgénérationnelle se manifeste depuis quelques années, les autrices, musiciennes, universitaires, spécialistes et pratiquantes du carnaval, interrogent la place des femmes dans les carnavals contemporains en France hexagonale et ultramarine, que ce soit dans les villes ou dans les espaces ruraux. Car comment s’emparer des pratiques traditionnelles sans en conserver les éléments les plus patriarcaux ? Comment rendre inclusif un répertoire carnavalesque qui s’est longtemps construit sur une distribution genrée des rôles ? Comment faire la fête, exercer l’art de la provocation, jouer avec les masques et les identités sans sexisme ? Sur un ton humoristique, rabelaisien et décalé, les autrices nous invitent à les rejoindre et à inventer nos propres masques et pratiques carnavalesques déjantées et politiques Car le Carnaval participe d’une histoire constituée de sursauts, d’éternels retours et de transformation constante des patrimoines traditionnels.

Les Reines Pédauques avancent masquées. Elles pratiquent et étudient les carnavals depuis plusieurs années. On les a vues en Bretagne, au Brésil, à Dunkerque, dans un carnaval sauvage à Montpellier ou à la Plaine à Marseille. Elles connaissent par cœur l’art du masque, aussi vous sera-t-il difficile de les reconnaître. Elles observent et s’interrogent, jouent de la musique et chantent à tue-tête. Elles sauront vous initier pour que vous puissiez toutes et tous rejoindre la fête des fols.

• Face au regain d’intérêt pour le carnaval, les autrices interrogent cette pratique pour la débarrasser de ses stéréotypes genrés et inviter à une nouvelle pratique festive et décalée.

• Des questionnements ultracontemporains qui convoquent les notions d’appropriation culturelle, de consentement et de stéréotypes de genre.

• Un ouvrage qui œuvre à la mise en place de liens transgénérationnels, cherchant de nouvelles manières de faire commun tout en puisant dans des patrimoines de traditions revisitées.

Décivilisation. Les nouvelles logiques de l'emprise

De quoi la “décivilisation” est-elle le nom ? À partir d’une exploration des nouvelles logiques de l’emprise, Roland Gori invite à une réhabilitation des mots et des idées grâce à la reconquête de notre humanité confisquée.

À la destruction du dialogue démocratique répond la levée des inhibitions pulsionnelles conduisant le pouvoir à évoquer des processus de “décivilisation”. Encore faudrait-il s’entendre sur le sens de ce concept de l’anthropologue Norbert Elias, et éviter bien des contresens. Pour Roland Gori, la “décivilisation” doit être appréhendée à partir d’une lecture critique du langage qui replace la puissance de l’imaginaire des langues au cœur de l’invention démocratique. Aujourd’hui ces fonctions symboliques se trouvent dégradées par les industries du mensonge, des fake news, de la publicité, de la propagande et de la communication... Ces perversions politiques du langage font prévaloir la force, le cynisme et la jouissance du néant sur le désir de vivre et d’aimer. Il est désormais urgent d’apprendre à nous défaire de leur emprise sociale et psychologique en donnant une nouvelle forme à notre humanité.

Couverture provisoire Points forts

Parution : février 2025

ISBN : 979-10-209-2305-9

Prix provisoire : 22 euros

Une analyse lucide et informée du monde contemporain par l’une des figures incontournables de la psychanalyse.

Un éloge réparateur et humaniste de la création envisagée en tant que lutte sociale et politique pour l’émancipation des êtres humains.

Par l’auteur de La Fabrique des imposteurs : 9 000 exemplaires vendus (LLL, 2013).

Roland Gori est professeur honoraire de psychopathologie à Aix-MarseilleUniversité, psychanalyste membre de “Espace Analytique”, Président de l’association “L’Appel des appels”. Essayiste, il a publié plus d’une vingtaine d’ouvrages dont La Fabrique de nos servitudes (LLL, 2022), Et si l’effondrement avait déjà eu lieu (LLL, 2020) ou encore La Fabrique des imposteurs (LLL, 2013)

Laurence Rosier LA RIPOSTE

Femmes, discours et violences verbales

Une analyse sociolinguistique de la violence verbale faite aux femmes et de la riposte jouissive que ces dernières lui réservent.

LE LIVRE

26 février 2025

14  ×  20,5 cm

256 pages 21,00 €

ISBN :

Automne 2017 : déflagration #metoo. Comme chaque fois qu’un progrès arrive, le backlash ne se fait pas attendre : janvier 2018, des femmes signent La tribune des 100, revendiquant le droit d’être importunées et dénonçant le puritanisme ; les violences verbales et physiques, les harcèlement et les raids de haine numérique à l’égard des femmes qui s’expriment publiquement augmentent ; les féminicides aux chiffres glaçants sont révélés quotidiennement ; le sexisme ordinaire, revendiqué comme appartenant à la culture nationale, s’étale dans une presse mainstream.

Oui, mais les femmes ripostent : des femmes chantent et jurent, récitent des poèmes et publient des livres bouleversant l’ordre littéraire, font des collages de rue et révèlent l’inceste, des actrices se cassent et des femmes font grève, dansent, hurlent, légifèrent, s’entraînent, battent des records, se retirent du monde, font des alliances inédites, portent plainte, etc. Cet ouvrage retrace le récit d’une libération au crible du langage, des mots et des discours qui (re)construisent et agissent, car la langue n’a pas peur du réel : elle le constitue et le modifie.

L’AUTRICE

Laurence Rosier est professeure de linguistique, d’analyse du discours et de didactique du français à l’Université libre de Bruxelles (ULB). Féministe engagée, elle travaille depuis 30 ans sur les insultes faites aux femmes et sur le pouvoir performatif de la langue.

POINTS FORTS

• L’insulte faite aux femmes, un sujet encore et toujours d’actualité, bien peu traité sur le plan sociolinguistique.

• Une théorie de la réponse des femmes à la violence dans un contexte antiprogressiste de plus en plus affirmé dans la société française.

• Le pouvoir de la langue à constituer le réel, et comment les femmes s’en emparent de manière inédite.

• Laurence Rosier, une universitaire belge aux travaux d’avantgarde injustement méconnus en France.

MOTS-CLEFS

• Insulte ; Féminisme ; Violence ; Linguistique ; Femme ; Violences faites aux femmes ; Homme ; Patriarcat ; MeToo ; Backlash ; Société

QUELQUES CHIFFRES

• Rose Lamy, Défaire le discours sexiste dans les médias, Lattès/ Points, 2021/2022 : 30 000 ex GFK.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Pauline Tardieu-Collinet, Louise Cabannes et Leslie Talaga

bell hooks REGARDS NOIRS (TP)

Se défaire des représentations haineuses

Nous sommes toujours bombardés d’images profondément négatives de la noirité, des images qui agressent le psychisme. Toute la culture populaire en témoigne. Ce livre est un appel à la vigilance critique.

LE LIVRE

Un des très grands livres de bell hooks (titre original : Black Looks), composé de douze essais devenus des classiques, dont « Eating the other : désire and resistance », « Selling hot pussy : representations of black female sexuality in the cultural marketplace », « The oppositional gaze : black female spectators ». Parmi les thèmes abordés : la sexualité noire, la marchandisation de la culture et de l’histoire noires, la masculinité, ainsi que les expériences des personnes de couleur dans un patriarcat capitaliste fondé sur le suprémacisme blanc.

POINTS FORTS

• Une critique tranchante des représentations culturelles dégradantes intériorisées et reprises et véhiculées par les stars noires, par exemple Tyler Perry et Beyoncé. Un appel à la vigilance critique.

• En cohérence avec son catalogue consacré aux rapports de domination et avec sa ligne intersectionnelle et afroféministe, Payot s’est engagé, sur le même principe que pour Hannah Arendt, dans une vaste programme de publication des ouvrages de bell hooks, aussi bien en poche qu’en grand format. En février, 4 titres auront déjà été publiés.

19 février 2025

14  ×  20,5 cm

350 pages 23,00 €

ISBN :

Estelle Ferrarese

UNE PHILOSOPHIE DES SANGLOTS

Quand notre corps nous renvoie à notre plus profonde impuissance. La première philosophie du sanglot.

LE LIVRE

Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur les larmes. Mais étrangement rien sur les sanglots. Ceux-ci sont une attaque du corps contre toutes les facultés (la parole, la pensée, la station debout) qui font de nous des sujets. Ils surviennent en général dans une situation d’impuissance (deuil, rupture, etc.), et le corps la redouble en nous neutralisant. Ce faisant, ils nous obligent à la regarder en face, cette impuissance, et la vanité de notre être sujet. Les corps qui sanglotent sont

L’AUTRICE

donc des corps auxquels a été conféré d’office un statut de sujet qui est en même temps empêché, provisoire, conditionnel, sous probation. Alors parfois, le diaphragme se soulève, nous amenant tout à la fois à embrasser cette impuissance et à protester contre elle. Il crée, pour quelques instants, un autre rapport au temps, aux autres et au monde qui est le ressort d’une présence vive à soi.

POINTS FORTS

• Un essai sur notre impuissance : quand même notre corps dit stop.

• Une approche féministe sur cette expérience trop souvent assimilée à de la faiblesse et de la sensiblerie féminines.

• Comporte une partie sur la stylisation (artistique, littéraire, philosophique) de la mélancolie masculine par opposition à l’absence de représentations des sanglots féminins.

12 février 2025

12  ×  19,5 cm

300 pages 19,00 €

ISBN :

Estelle Ferrarese est professeure de philosophie à l’université de Picardie et membre de l’Institut universitaire de France. Spécialiste de l’École de Francfort, elle a publié Le marché de la vertu. Critique de la consommation éthique, Vrin, 2023, et La fragilité du souci des autres. Adorno et le care, ENS Éditions 2018.

ÉGALEMENT

Comment tenir ?

Frustration Magazine

Couverture provisoire

Parution : février 2025

ISBN : 979-10-209-2306-6

Prix provisoire : 17,9 euros

Après le succès du premier numéro, le mook Frustration revient avec “Comment tenir ?” pour ouvrir de nouveaux horizons de pensée et d’action avec Olivier Besancenot, Camille Etienne, Rokhaya Diallo, Mathilde Larrère et Fatima Ouassak et bien d’autres.

À travers cette nouvelle édition, Frustration Magazine revient avec des enquêtes, des portraits, des analyses qui nous fournissent des outils pour continuer à espérer en dépit du climat politique préoccupant. Il est nécessaire de penser hors des limites imposées du débat, de se réapproprier l’histoire de la lutte pour ouvrir l’avenir des possibles. En donnant la parole à des personnalités reconnues du combat, ce mook met de la clarté dans la confusion actuelle. Il nous rend solidaires de nos ami.es et ennemi.es de nos ennemi.es. Nous ne sommes pas seul.es avec nos indignations : en prendre conscience est le préalable indispensable à toute lutte. L'histoire n'est pas finie : les “classes moyennes” ne sont pas son dernier mot. Elle continue de s'écrire dans des sociétés menacées par des régressions de tout ordre. La frustration doit devenir l’énergie du progrès.

Points forts

Frustration : un média indépendant devenu incontournable (suivi par plus de 25 000 followers sur Instagram).

“Comment tenir ?” : un sujet d’une actualité brûlante.

Le succès du premier numéro : 5 000 exemplaires vendus.

Fondé en 2013, le magazine

Frustration s'est donné pour objectif de documenter les mécanismes de la guerre des classes, du racisme systémique et de la domination masculine pour mieux les combattre. Il prône une société sans classes, en toute indépendance financière.

SOMMAIRE

Grand entretien (Olivier Besancenot)

Article sur les restaurateurs (Nicolas Framont)

“Dans l’enfer des cours d’EPS” (Nicolas Framont)

La France est une dictature bourgeoise (Rob Grams & Nicolas Framont)

Article sur la santé mentale (Nicolas Framont)

“La peur du wokisme” (Guillaume Etievant)

“Travailler sans patrons” (Nicolas Framont & Guillaume Etievant)

Top 10 des films historiques (Rob Grams)

“Les films anti-male gaze” (Farton Bink)

On a vu

On a lu

On a joué

Test - Quel chef toxique avez-vous ? (Nicolas Framont)

Mots croisés

Mots fléchés

DOSSIER COMMENT TENIR ? (liste confirmée)

Contribution Rokhaya Diallo

Contribution Olivier Besancenot

Contribution Priscillia Ludosky

Contribution Mathilde Larrere

Contribution Corinne Morel Darleux

Contribution Camille Etienne

Contribution Tal Madesta

“Transpirer le capitalisme à grosses gouttes” (Camille Lizop)

Autres autrices et auteurs d’articles envisagés : Juliette Collet, Clément Sénéchal, Maxime

CHRONIQUES D’UNE VIE À L’ENVERS

Une nuit avec les chauves-souris

Sébastien Cazes et Laurent Tillon

Ambitieuse par son ton décalé, son parti pris graphique original et ses caractéristiques techniques hors norme, la collection “Mondes graphiques” s’ouvre, avec ce titre, au monde méconnu et fascinant des chauves-souris.

Les chauves-souris s’activent la nuit, quand on ne peut les voir ; elles dorment le jour au fond des grottes, où nous ne pouvons les suivre ; elles développent un langage ultrasonique inaudible pour nos oreilles et, enfin, réalisent des vols acrobatiques que même les caméras les plus perfectionnées ont bien du mal à suivre. Tout cela en fait des animaux extrêmement compliqués à étudier… et d’autant plus passionnants. C’est le quotidien du chiroptérologue Laurent Tillon. L’illustrateur Sébastien Cazes a pris le parti de décentrer le regard du lecteur en mettant en scène une chauve-souris s’amusant à observer deux scientifiques qui s’interrogent sur leur compte. Une mise en abyme pleine de tendresse et d’humour permettant de découvrir des pans entiers de leurs vies quotidiennes. L’humour omniprésent, la narration décentrée, le trait délicat à la plume et aux crayons de couleur, alliant la poésie à la finesse et à la précision scientifiques, permettent de mettre ce livre entre toutes les mains, de 7 à 77 ans.

Diplômé des Beaux-Arts d’Angoulême, Sébastien Cazes réalise de nombreuses affiches pour le théâtre, la danse et le cirque. Il produit plusieurs livres d’artiste et travaille également pour le cinéma d’animation. Par ailleurs, c’est un naturaliste chevronné et cette passion d’enfance lui permet de rejoindre Laurent Tillon sur la piste des chauves-souris. Il vit et travaille dans les Hautes Pyrénées. https://cargocollective.com/sebcazesillustration.

Ingénieur forestier à l’Office national des forêts et spécialiste des chauves-souris, Laurent Tillon a déjà publié, dans la collection “Mondes sauvages”, Être un chêne et Les Fantômes de la nuit. Il vit et travaille à Paris.

À LA RECHERCHE DES FANTÔMES DE LA NUIT

Repères

Points forts

• Un parti pris original, à la fois humoristique et savant, qui met en scène l’un des auteurs, Laurent Tillon, croqué par son co-auteur.

• L’un des narrateurs est la chauve-souris JeanPierre qui accompagne l’humain lecteur avec toute la pédagogie et la bienveillance dont il est capable.

• Laurent Tillon, un auteur phare de la collection “Mondes sauvages” : Être un chêne : près de 50 000 exemplaires vendus (grand format et Babel), Les Fantômes de la nuit : près de 8 000 exemplaires vendus (grand format).

• Cette bande dessinée est à mettre en lien avec Les Fantômes de la nuit, dont elle est le prolongement graphique naturel.

Mots clés

• Nature / nuit / étoiles / astronomie / marche / randonnée / aventure en solitaire / lune / soleil / galaxies / univers / observatoire astronomique

DES MÊMES AUTEURS

Seb Cazes

LE DRESSEUR DE CHEVREUILS AMBIDEXTRES Arrache-toi un œil, 2010.

THE LOST HOTEL, VIDE COCAGNE 2011.

CHUT… ET AUTRES TUMULTES Le Moule-à-gaufres, 2012.

SANDWICH LIEBE DISH Vide Cocagne, 2013.

LE CONCIERGE, SCÉNARIO TAREK Le Moule-à-gaufres, 2013.

UPOMÓC SDL des Balkans, 2014

HISTOIRES DE MONTAGNES Alain Beaulet éditeur, 2014.

DESSINS BOTANIQUES DES PYRÉNÉES (CARNETS 2017-2023) tome 1, 3 Sup éditions, 2023.

Laurent Tillon

ET SI ON ÉCOUTAIT LA NATURE Payot, 2018. ÊTRE UN CHÊNE “Mondes sauvages”, Actes Sud, 2021 ; Babel no 1869.

LES FANTÔMES DE LA NUIT, “Mondes sauvages”, Actes Sud, 2023.

SEB CAZES LAURENT TILLON

CHRONIQUES

D’UNE VIE À L’ENVERS UNE NUIT AVEC LES CHAUVES-SOURIS

© ACTES SUD 2025

ISBN 978-2-330-XXXXX-X www.actes-sud.fr

murin de Bechstein (un peu excité, tout de même), et tant d’autres pour leur patience face à mes nombreuses questions me conduisant à les manipuler malgré eux, questions parfois restées sans réponse d’ailleurs (je m’accorde le droit de poursuivre certaines manipulations du coup). Avec une mention particulière pour JP le petit rhinolophe, qui représente vraiment toutes ces chauves-souris qui m’ont souvent donné l’impression d’inverser le processus d’observation, entre elles et nous les humains.

Laurent

POUR EN SAVOIR PLUS

Pour les chauves-souris qui ont un souci avec des humains qui ne veulent pas cohabiter (et donc qui préfèrent les moustiques !), vous pouvez consulter le site https://www.sfepm.org/sos-chauvessouris.html

Pour les humains qui souhaitent en savoir plus, quelques encyclopédies

– Arthur L. et Lemaire M., Les Chauves-Souris de France Belgique, Luxembourg et Suisse, 3 édition, Muséum national d’histoire naturelle, Biotope, 2021.

– Dietz C., von Helversen O. et Nill D., L’Encyclopédie des chauves-souris d’Europe et d’Afrique du Nord. Biologie, caractéristiques, protection Delachaux et Niestlé, 2009.

– Dietz C. et Kiefer A., Chauves-souris d’Europe. Connaître, identifier, protéger Delachaux & Niestlé, 2021.

LES FANTÔMES DE LA NUIT

DES CHAUVES-SOURIS ET DES HOMMES

Parmi les mille et un êtres auxquels le chêne est lié – arbre de cœur de Laurent Tillon –, il en est un particulièrement cher à l’auteur : la chauve-souris. Ou plutôt les chauves-souris car il en existe plusieurs dizaines d’espèces en France (record européen) et plusieurs centaines dans le monde. L’auteur revient à travers ce livre à ses premières amours : les chauves-souris forestières, qu’il étudie depuis les années 1990.

La forêt, la nuit : l’occasion de solliciter d’autres sens que la vision et de découvrir une facette méconnue de cet écosystème qui pourrait nous paraître si familier de prime abord. Laurent Tillon n’a pas son pareil pour recréer en quelques lignes des ambiances forestières puissantes et immersives. Il nous emmène sur le terrain de ses recherches, en haut des arbres ou dans les grottes, en France comme sous les tropiques.

On découvre que les chauves-souris sont les plus grosses consommatrices d’insectes nocturnes – les meilleures ennemies des moustiques ! On s’émerveille devant leurs incroyables capacités de vol et la précision de leur système d’écholocation, même dans le noir le plus profond, devant les secrets de leur exceptionnelle longévité et de leur résistance aux virus. On est captivé par leur vie sociale riche et solidaire, et l’on s’amuse à les voir déjouer avec une aisance confondante les tentatives de l’auteur pour les étudier, le narguant à voler juste sous son nez tout en restant insaisissables. Et cette étrange sensation où les rôles semblent s’inverser, où l’homme a la très nette impression que ce sont elles qui l’étudient : l’observateur observé…

Comment pouvons-nous cohabiter de manière plus apaisée avec les chauves-souris ? Un voyage passionnant dans un univers fascinant, à la fois si proche et si étrange…

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE CHRONIQUES D’UNE VIE À L’ENVERS

POINTS FORTS

• Dans cet opus, l’exploration du monde fascinant des chauves-souris, une somme captivante de connaissances et d’observations, des ambiances immersives, un récit naturaliste empreint d’humour et d’empathie.

• Les Fantômes de la nuit : 7 600 exemplaires vendus.

• Du même auteur : Être un chêne (Actes Sud, 2021 + Babel, 2023), 50 000 exemplaires vendus.

L’AUTEUR

Laurent Tillon est responsable biodiversité de l’O ce national des forêts (onf), en charge des inventaires faunistiques, notamment des mammifères (en particulier les chauves-souris, dont il est spécialiste) et des batraciens. Il vit au coeur de la forêt de Rambouillet, qui lui a inspiré son dernier essai, Être un chêne (Actes Sud, 2021), véritable best-seller de la collection “Mondes sauvages”.

POME BERNOS & FRANÇOIS SARANO S’IL TE PLAÎT, DESSINE-MOI UN CACHALOT

L’illustratrice Pome Bernos n’a jamais vu de cachalot de ses propres yeux, mais elle est fascinée par les aventures océanographiques de François Sarano. Équipée de sa seule boîte de crayons de couleur, elle s’est mise en tête d’interroger le célèbre océanographe, plongeur et auteur pour tout savoir de la vie intime de ces énormes, mais placides, cétacés.

Ce livre est le récit de leur rencontre et de leurs échanges, raconté avec toute la fraîcheur inimitable et le style faussement naïf de l’illustratrice. Pome commence par apprendre à dessiner un cachalot puis, au gré des innombrables questions qui la taraudent, nous pénétrons dans l’intimité de la vie sociale d’une famille de géants des mers et découvrons en parallèle les coulisses de la recherche scienti que.

Avec humour et tendresse, mêlés de nombreuses références littéraires et cinématographiques, ce livre réussit le tour de force de nous faire comprendre des faits scienti ques parfois complexes avec légèreté.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE CHRONIQUES D’UNEVIE À L’ENVERS

POINTS FORTS

• Un ouvrage deux fois primé en 2024 : Prix Compagnie des Pêches et Prix Goût des sciences.

• 4000 exemplaires déjà vendus.

• Par François Sarano : Le retour de Moby Dick (2017) + Babel (2022) : 11 600 ex. vendus ; Au nom des requins (2022) : 13 600 ex. vendus.

• “Mondes graphiques”, une collection d’essais graphiques : parution simultanée de Chroniques d’une vie à l’envers de Laurent Tillon.

LES AUTEURS

Pome Bernos est autrice de bandes dessinées, illustratrice et graphiste, actuellement installée à Tokyo. Elle a publié deux ouvrages et illustré quatre titres de la collection “Je passe à l’acte” chez Actes Sud, dont elle est l’une des contributrices phares. Océanographe réputé, compagnon de route du commandant Cousteau puis du cinéaste Jacques Perrin, François Sarano s’est fait une spécialité de plonger avec les plus gros et les plus mal-aimés des animaux marins : cachalots et requins. Il leur a consacré deux essais publiés chez Actes Sud : Le Retour de Moby Dick (2017) et Au nom des requins (2022).

Visuel provisoire

FÉVRIER 2025

BABEL No 1983

11 × 17,6 CM

256 PAGES ENV.

8,40 € ENV. 978-2-330-20005-3

VALENTINE GOBY

Banquises

Roman

Valentine Goby signe ici un grand livre sur le temps qui passe ou celui qui semble s’être arrêté, sur l’attente du retour et sur l’urgence face à demain, sur la disparition du monde tel qu’il est, sur ce qu’il reste à sauver.

Lisa souffre depuis toujours du manque, celui de sa sœur, disparue en 1982, partie un jour pour Uummannaq au Groenland, jamais revenue. Que s’est-il passé, là-bas, pour que Sarah s’enfonce dans le silence, se perde dans l’immensité blanche du grand Nord ? Vingt-sept ans plus tard, devenue adulte, Lisa décide de mettre ses pas dans ceux de sa sœur et de partir à la recherche de la moindre ombre qu’elle aurait pu laisser s’imprimer sur le paysage. Mais lorsqu’elle arrive, elle découvre un autre monde en train de mourir, un territoire dévasté par le réchauffement climatique et une population exsangue. Ce voyage va alors la mener plus loin, aux confins d’ellemême, pour peut-être, enfin, comprendre ses propres fondations, celles qui reposent sur l’absence et l’impossibilité du deuil.

Il y a dans ce livre de Valentine Goby une générosité et un espoir que les malheurs ne parviennent pas à altérer. Une foi, si l’on veut, s’arrachant à l’absence. Au vide. Au silence. D’aucuns appelleraient cela l’humanité. Xavier Houssin, Le Monde des livres

L’AUTRICE

Née en 1974, Valentine Goby est notamment l’autrice chez Actes Sud de Kinderzimmer (2013, prix des Libraires), d’Un paquebot dans les arbres (2016), de Murène (2019) et de L’Île haute (2022). Elle compose en parallèle une œuvre importante pour la jeunesse.

POINTS FORTS

► Grand roman sur la disparition et la place que prend le vide au sein d’une famille, Banquises est aussi le livre de la fin d’un monde, des paysages du Grand Nord qui se dégradent à mesure que le temps passe, pour laisser place à l’absence de ce qui fut.

ACTUALITÉS

► Une grande campagne de communication a accompagné tout l’été la sortie Babel de L’Île haute.

QUELQUES CHIFFRES

► Banquises : 12 500 ex. GFK (Albin Michel, 2011 + Le Livre de Poche, 2013)

► L’Île haute : 70 000 ex. (AS, 2022 + Babel, 2024)

DANIEL FOHR La Vague qui vient

Roman

Daniel Fohr crée un microcosme réjouissant et se livre à la radiographie bien souvent hilarante d’une communauté prise au piège de son isolement et de son passé.

POINTS FORTS

Après quelques déboires professionnels, passablement abattu et sans le sou, un dessinateur de bandes dessinées s’installe sur une petite île française, afin de faire le point sur sa vie et sa carrière. Au gré des saisons, il découvre alors tout un monde, aussi insulaire que versatile, et se retrouve presque malgré lui intégré à une “pittoresque” communauté. Il est bientôt sollicité par le maire pour peindre une immense fresque dans la salle des fêtes, censée rendre justice à la vie de l’île et à ses habitants. Il va alors patiemment observer les insulaires, magistralement campés dans leur douce folie, qui l’entourent – depuis le vaniteux, jusqu’à l’inévitable simplet, en passant par l’ambitieux, le chamane, la commère, l’injoignable chauffagiste… Mais il y a aussi l’histoire de ce pirate légendaire dont chacun cherche le trésor perdu, et surtout la recluse mystérieuse, une actrice de la Nouvelle Vague qui vit au bout de l’île dans son manoir, détentrice d’un terrible secret…

u Une description acide et drôle des paysages et des autochtones, qui permet à chaque lecteur de reconnaître des situations vues et des personnages hauts en couleur croisés ici et là sur les petites îles françaises, telle l’île de Ré…

u Une fable comique, tendrement ironique, où l’on rit vraiment, à chaque instant.

ACTUALITÉS

u Vies sauvages, le nouveau roman de Daniel Fohr, paraît en cette rentrée 2024.

QUELQUES CHIFFRES

u La Vague qui vient : 5 000 ex. en édition courante (Inculte, 2023)

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1984

11 × 17,6 CM

288 PAGES ENV.

8,90 € ENV. 9782330200077

Nourri de Bouvard et Pécuchet , de Flaubert, et d’une littérature latino-américaine dont les héros sont étranges et clairvoyants, Daniel Fohr a vécu aux quatre coins de la planète et en tire un cinquième roman irrésistible de drôlerie.

Virginie Bloch-Lainé, Elle

On suit, intrigué jusqu’au bout, cette farce pleine d’autodérision et de tendre cynisme.

Libération

L’AUTEUR

Enseignant, journaliste, rédacteur, directeur de création, Daniel Fohr est né en Algérie, a vécu au Viêtnam, en Italie et au Venezuela. Il habite aujourd’hui à Paris et se consacre exclusivement à l’écriture. Il est notamment l’auteur d’Un mort par page (Robert Laffont, 2010) et de Vies sauvages (Inculte, 2024).

Visuel provisoire

SOPHIE POIRIER

Le Signal

Récit d’un amour et d’un immeuble

Une merveilleuse rêverie et promenade à travers un bâtiment devenu symbole de l’érosion inexorable des littoraux – et du temps qui passe.

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1985

11 × 17,6 CM

128 PAGES ENV.

7,40 € ENV. 9782330200060

Une femme tombe amoureuse. L’objet de cet amour a un nom : Le Signal. Construit entre 1965 et 1970 sur la côte sableuse aquitaine, cet immeuble d’habitation a permis à une population modeste d’accéder au logement “face à la mer”. Mais on a négligé l’érosion marine, accélérée par le réchauffement climatique. Aujourd’hui, Le Signal n’est plus. Il a été détruit en 2023. Il n’était plus qu’à neuf mètres de l’océan.

Quand l’autrice, Sophie Poirier, l’a découvert en 2014, la rencontre fut magique. Les appartements vides, parfois vandalisés, racontaient une histoire. C’était un lieu à explorer, que Sophie Poirier a tenté lentement d’apprivoiser. Peu à peu, Le Signal, symbole de la grandeur et décadence des rêves immobiliers, lui a livré ses secrets. Et, sans doute, lui a révélé quelque chose sur elle-même, ses peurs, ses espoirs.

Sophie Poirier livre ainsi son histoire d’amour poignante qui rend hommage à ces vestiges qui nous touchent par hasard, mais aussi à ces abris de notre enfance dans lesquels nous ne pouvons nous réfugier qu’en poussant la porte de notre mémoire. […] Récit intimiste et mélancolique, Le Signal cache entre ses pages la poussière et le sable d’un autrefois révolu, marqué par les larmes qui se confondent aux embruns et les rires mouillés.

Un dernier livre avant la fin du monde

POINTS FORTS

u Prix Jacques Allano 2023.

u Un récit intimiste, d’une incroyable délicatesse, empreint d’un immense respect pour celles et ceux qui ont dû abandonner plus de quarante ans de souvenirs.

u Tout à la fois enquête sociale, historique, écologique et poétique, ce livre est une déambulation à travers les déjà ruines de notre modernité.

L’AUTRICE

Née en 1970, Sophie Poirier vit et travaille à Bordeaux où elle anime notamment des ateliers d’écriture et collabore à des magazines culturels. Elle est également l’autrice, aux éditions Inculte, de La Femme domino (2024). Le Signal a reçu le prix Jacques Allano en 2023.

Visuel provisoire

DAVID VAN REYBROUCK

Revolusi

L’Indonésie et la naissance du monde moderne

Essai

Enquête sur quelque cinq cents ans d’histoire économique, diplomatique et politique de l’époque dite prémoderne à nos jours, Revolusi nous emporte autant qu’il nous instruit.

Le 17 août 1945, à peine sortie de la guerre, l’Indonésie, premier pays colonisé à franchir ce pas, proclame son indépendance. Présents dans l’archipel depuis le début du xviie siècle, les Pays-Bas ne la reconnaîtront que le 27 décembre 1949. Au fil d’une étude aussi passionnée que passionnante, David Van Reybrouck scrute et restitue les étapes de cette grande aventure humaine et politique. Il s’agit aussi pour lui de saisir, par le biais du “modèle” indonésien, l’histoire de l’émancipation des peuples non européens tout au long du siècle écoulé et son incidence sur le monde contemporain.

Fidèle à la “méthode” qui fit le succès de Congo. Une histoire, David Van Reybrouck s’intéresse tout autant aux souvenirs, aux récits des témoins de cette époque, rencontrés lors d’une enquête de terrain de plusieurs années, qu’à la grande histoire. Et redonne la juste place à ceux qui l’ont vécue, la rendant ainsi riche et à notre portée – instructive.

POINTS FORTS

u Retrouvant la méthode d’enquête qui a fait le succès de Congo. Une histoire, David Van Reybrouck signe un grand livre sur l’histoire coloniale de l’Europe.

u L’auteur parvient encore ici à raconter l’histoire dans toute sa complexité, avec bien sûr ses grands combats, et ses moments clefs, mais aussi, à l’échelle plus intime, les passions humaines, les joies et les souffrances, la recherche de dignité qui la font avancer.

QUELQUES CHIFFRES

u Revolusi : 9 500 ex. en édition courante (2022)

u Congo. Une histoire : 125 000 ex. (AS, 2012 + Babel, 2014)

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1986

11 × 17,6 CM

752 PAGES ENV.

13 € ENV. 9782330199968

Ce travail de titan débouche sur un récit dense, touffu, complet comme une somme universitaire mais vif comme une enquête de journaliste.

Bernard Quiriny, Lire / Le Magazine littéraire

Une fresque historique fascinante sur l’Indonésie, fine broderie d’archives et de témoignages. Un superbe exercice de style. [...] Derrière ce nom parfois trompeur, “Indonésie”, c’est évidemment notre histoire, celle des anciennes puissances coloniales, qui se joue encore ici.

Pascal-Moussellard, Télérama

L’AUTEUR

David Van Reybrouck, né en 1971 en Belgique flamande, militant pour la démocratie et le climat, est essayiste, historien, romancier et auteur de théâtre. Il a notamment publié chez Actes Sud : Congo. Une histoire (2012, prix Médicis essai), Contre les élections (2014) et Odes (2021).

Visuel provisoire

LIZE SPIT

Je ne suis pas là

Roman traduit du néerlandais (Belgique) par Emmanuelle Tardif

Qu’advient-il de nous, de nos relations intimes et sociales, lorsque l’être que nous aimons perd le contact avec le réel et nous tire après lui au bord de l’abîme ? Comment rester fidèle à celui qui, littéralement, n’est plus là ?

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1988

11 × 17,6 CM

592 PAGES ENV.

11,90 € ENV.

Dans une boutique branchée du centre de Bruxelles, Léo, la trentaine, dispose avec soin des piles de vêtements. Quand elle consulte son smartphone, placé en mode silencieux, et qu’elle découvre les messages paniqués de sa meilleure amie, elle saute sur sa bicyclette et se lance dans une course folle à travers les rues toujours encombrées de la capitale belge. Il lui reste onze minutes pour tenter d’empêcher l’irréparable.

Pour la jeune femme, les ennuis ont commencé dix mois auparavant, quand par une nuit de mai, Simon, son compagnon, est rentré d’une soirée dans un étrange état d’excitation et arborant un curieux tatouage. Une rencontre décisive lui avait inspiré une idée géniale qui, croyait-il, allait le lancer dans une grande aventure créatrice et révolutionner sa vie, leur vie.

Le deuxième roman de Lize Spit est autant un tour de force que Débâcle . Maîtrise du temps, du rythme, des mots, réalisme parfois cru, ironie souvent joyeuse. On est impressionné.

Jean-Claude Vantroyen, Le Soir

Le récit sec, sobre, efficace, met en scène, dans un castelet glaçant, deux marionnettes désarticulées, confrontées à la souffrance du trouble bipolaire et à la solitude qu’il engendre [...]. Quant à Lize Spit, elle nous donne ici l’un des récits les plus déchirants qui soit des dérives et du naufrage de la maladie mentale.

Jean Jauniaux, Le Monde des livres

POINTS FORTS

u Entre polar domestique et roman psychologique, Je ne suis pas là nous tient en haleine jusqu’au bout de ce trajet à vélo de quelques minutes pendant lequel toute l’histoire d’un amour est passée au scalpel.

u Sans jamais verser dans le cliché, Lize Spit décortique la maladie mentale et ses nombreuses répliques sismiques qui s’exercent sur le monde autour.

QUELQUES CHIFFRES

u Je ne suis pas là : 7 000 ex. en édition courante (2023)

u Débâcle : 42 000 ex. (AS, 2018 + Babel, 2020)

u L’Honorable Collectionneur : 7 000 ex. en édition courante (2024)

L’AUTRICE

Lize Spit, née en 1988 dans la région d’Anvers, vit et travaille à Bruxelles. Son premier livre, le captivant Débâcle (Actes Sud, 2018), couronné par plusieurs prix aux Pays-Bas et en Belgique et traduit en quinze langues, l’a imposée d’emblée comme l’une des grandes voix de la littérature contemporaine.

Visuel provisoire

DON DELILLO End Zone

Roman traduit de l’anglais (États-Unis) par Francis Kerline

Ce “roman de jeunesse” dévoile déjà toute la prose électrique de son auteur, devenu l’un des grands noms de la littérature américaine et dont l’œuvre souvent prémonitoire et toujours incisive se construit depuis plus de cinquante ans.

LE FOOTBALL COMME MÉTAPHORE DE LA GUERRE

POINTS FORTS

u Un texte aussi anxiogène que brillamment écrit, tantôt noir, tantôt burlesque, qui questionne la fascination pour la violence et la catastrophe.

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1989

11 × 17,6 CM

272 PAGES

8,40 € ENV.

9782330200138

À l’université de Logos, au Texas, d’immenses gaillards équipés d’épaulières rembourrées et de casques rutilants jouent au football américain avec passion. Au cours d’une saison sans précédent où ils enchaînent les victoires, leur running back, un garçon brillant du nom de Gary Harkness, développe peur et fascination pour le conflit nucléaire. Parmi les joueurs, les terminologies du football et de la guerre atomique deviennent interchangeables et leur sens se détériore au fil de l’année universitaire. De discussions de dortoir en balades métaphysiques dans le désert, cette comédie noire explore le rapport qu’entretiennent les hommes avec le conflit à travers des pages d’une beauté mémorable.

Don DeLillo établit entre son héros, les figures masculines qui l’entourent et les dirigeants de ce monde, une troublante parenté. Sur un terrain de football comme à la guerre, le but reste le même, sous-entend l’auteur : la survie.

u On retrouve déjà, dans ce roman publié aux ÉtatsUnis en 1972, la thématique qui traversera toute l’œuvre de Don DeLillo : l’incommunication.

QUELQUES CHIFFRES

u Cosmopolis : 52 000 ex. (AS, 2003 + Babel, 2005, 2012)

u L’Homme qui tombe : 31 000 ex. (AS, 2008 + Babel, 2010)

u Outremonde : 30 000 ex. (AS, 1999 + Babel, 2003)

Drôle et fascinant.

Dans la tradition des “college novels” américains, entre adhésion, révolte et humour, ce deuxième roman est plus qu’un texte prometteur. II entre de plain-pied dans la rêverie critique et métaphysique sur le pouvoir des mots dont l’auteur d’Outremonde fera l’axe majeur de son œuvre.

Alain Nicolas, L’Humanité

L’AUTEUR

Don DeLillo est l’auteur de dix-sept romans, parmi lesquels Outremonde (1999), Cosmopolis (2003), L’Homme qui tombe (2008), Le Silence (2021). Il a obtenu les distinctions littéraires les plus prestigieuses dont le National Book Award et le PEN/Faulkner Award. En France, toute son œuvre est publiée par Actes Sud.

Visuel provisoire

Visuel provisoire

LOLA SHONEYIN

Baba Segi, ses épouses, leurs secrets

Roman traduit de l’anglais (Nigeria) par Isabelle Roy

Lola Shoneyin s’impose avec talent comme l’une des voix les plus engagées de la jeune garde nigériane avec ce vaudeville polygame tournant au drame pour dénoncer l’hypocrisie d’une société qui exalte la maternité et dénie toute autonomie à la femme.

POINTS FORTS

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1987

11 × 17,6 CM

304 PAGES

8,90 € ENV.

9782330200121

Malgré les études qu’elle a menées brillamment et qui pourraient lui assurer un avenir différent, Bolanle devient la quatrième femme de Baba Segi, de vingt ans son aîné. Elle n’est pas la bienvenue auprès des autres épouses qui cumulent sept enfants : elle est la nouvelle, la plus jeune et, pire que tout, elle est instruite. Bolanle comprend vite que, pour se faire accepter, elle va devoir devenir mère. Mais les mois passent sans qu’elle tombe enceinte, et sa stérilité supposée menace l’équilibre de la maisonnée…

Baba Segi, ses épouses, leurs secrets s’empare avec hardiesse et humour d’un sujet de société en n’éludant aucun de ses aspects psychologiques, économiques, sexuels.

Cette histoire drôle et enlevée est aussi une sacrée critique de la place que la société nigériane fait aux femmes.

Natalie Levisalles, Libération

Un premier roman truculent. […] Derrière la drôlerie de cette satire de la vie conjugale et de la polygamie, et les portraits des personnages hauts en couleur, s’élève la parole de ces quatre femmes qui dévoilent alternativement un passé et un présent parfois lourds à porter.

Christèle Hamelin (librairie Le Carnet à Spirales, Charlieu), Page des libraires

u D’une grande force narrative, drôle et tendre avec ses personnages, ce premier roman est une critique acerbe de la place de la femme dans une société encore coincée entre sa modernité et la persistance de ses traditions misogynes.

u La langue simple et poétique convie le lecteur dans une lecture savoureuse et entraînante.

L’AUTRICE

Née en 1974 à Ibadan, Lola Shoneyin a longtemps enseigné la littérature au Nigeria et à l’étranger. Désormais établie à Lagos, cette poétesse organise chaque année l’Ake Arts and Book Festival. Baba Segi, ses épouses, leurs secrets est son premier roman et a rencontré un grand succès : il a reçu le PEN Oakland / Josephine Miles Literary Award et s’est vu traduire dans une dizaine de langues.

W. G. SEBALD

Les Émigrants

Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.

FÉVRIER 2025

BABEL N° 459

11 × 17,6 CM

288 PAGES

9,20 € ENV.

9782330200084

Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore – et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques – jusqu’au désespoir et à la mort.

Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.

Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde – serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions – constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.

Susan Sontag

Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.

Claire Devarrieux, Libération

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière, W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, en Angleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud – qui lui a valu une reconnaissance internationale.

RÉÉDITION

POINTS FORTS

u À sa parution, Les Émigrants avait reçu un accueil critique unanime. En 2023, c’est la pièce qui en est adaptée de Krystian Lupa qui remet ce livre sur le devant de la scène où il rencontre un nouveau public.

u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune catégorie de genre, tant est inédite la façon dont texte et iconographie s’agencent. Les personnages de Sebald sont inspirés de ceux qu’il a connus – la fiction et le réel s’entremêlent et se défient pour mettre à mal la vérité unique.

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, en commençant par Campo Santo, Austerlitz et Les Émigrants.

QUELQUES CHIFFRES

u Les Émigrants : 31 500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Austerlitz : 20 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Campo Santo : 7 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

Visuel provisoire

W. G. SEBALD

Les Émigrants

Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

W.G. SEBALD

RÉÉDITION

Les Émigrants

À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.

POINTS FORTS

« Dans chacun de ses livres, W. G. Sebald a transcendé l’écriture romanesque. Il mêle événements vécus, sensations et érudition, passe d’un siècle ou d’un continent à l’autre avec une écriture dense, musicale et lumineuse. Les illustrations dont il émaille ses textes ajoutent à la magie de son style. Un archéologue de la mémoire, oui, il l’était, mais aussi un chasseur d’âmes, un visionnaire, toujours à la recherche d’une vérité sous-jacente, cachée derrière les apparences d’un monde étincelant de faux-semblants. »

Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore –et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques– jusqu’au désespoir et à la mort.

Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.

Visuels provisoires

u À sa parution, Les Émigrants avait reçu critique unanime. En 2023, c’est la est adaptée de Krystian Lupa qui remet sur le devant de la scène où il rencontre nouveau public.

u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune de genre, tant est inédite la façon dont iconographie s’agencent. Les personnages Sebald sont inspirés de ceux qu’il a fiction et le réel s’entremêlent et se mettre à mal la vérité unique.

Visuel provisoire

FÉVRIER 2025

BABEL N° 459

11 × 17,6CM

288 PAGES

Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde –serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions– constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.

Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière,W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, enAngleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud– qui lui a valu une reconnaissance internationale.

Le

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, commençant par Campo Santo, Austerlitz

QUELQUES CHIFFRES

u Les Émigrants : 31500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Austerlitz (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Campo Santo : 7000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

Visuel provisoire

W. G. SEBALD

Austerlitz

Roman traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

La vulnérabilité douce et secrète de Sebald et de ses personnages hors du commun, leur façon d’être tour à tour gagnés par la beauté du monde et la souffrance qu’il engendre contribuent à inscrire ses œuvres dans la mémoire comme des événements majeurs.

RÉÉDITION

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1187

11 × 17,6 CM

352 PAGES

9,20 € ENV. 9782330200091

L’ultime roman de W. G. Sebald nous fait connaître la vie de Jacques Austerlitz, un homme hanté par une appréhension obscure, lancé dans la recherche de ses origines. Par ce portrait saisissant d’un émigrant déraciné, fragile, érudit et digne, l’auteur élève une sorte d’anti-monument à tous ceux qui, au cours de l’histoire, se retrouvent pourchassés, déplacés, coupés de leurs racines – sans jamais en comprendre la raison ni le sens.

Portrait d’un déraciné, le roman posthume de W. G. Sebald est aussi une manière de tombeau pour une Europe disparue. Vertigineux et bouleversant.

Michel Grisolia, L’Express

Austerlitz constitue l’une des découvertes majeures à laquelle nous a invités, au cours des dernières années, la littérature européenne traduite en français.

Nathalie Crom, La Croix

Insolite et contemplatif, nocturne et lumineux… Un chef-d’œuvre de culture européenne.

Jean-Maurice de Montremy, Livres Hebdo

POINTS FORTS

u Ce roman de la mémoire contient toute la quintessence de l’art de l’écrivain.

u Une écriture tout en sinuosités qui offre à l’érudition remarquable de Sebald le surplus d’âme des émotions les plus dévastatrices.

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, en commençant par Campo Santo, Austerlitz et Les Émigrants.

QUELQUES CHIFFRES

u Austerlitz : 20 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Les Émigrants : 31 500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Campo Santo : 7 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière, W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, en Angleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud – qui lui a valu une reconnaissance internationale.

W. G. SEBALD

Les Émigrants

Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.

« Dans chacun de ses livres, W. G. Sebald a transcendé l’écriture romanesque. Il mêle événements vécus, sensations et érudition, passe d’un siècle ou d’un continent à l’autre avec une écriture dense, musicale et lumineuse. Les illustrations dont il émaille ses textes ajoutent à la magie de son style. Un archéologue de la mémoire, oui, il l’était, mais aussi un chasseur d’âmes, un visionnaire, toujours à la recherche d’une vérité sous-jacente, cachée derrière les apparences d’un monde étincelant de faux-semblants. »

Martina Wachendorff

“[...] son écriture progresse tout en sinuosités et méandres sans jamais se perdre en route – il convient ici de souligner la remarquable traduction de Patrick Charbonneau – et brasse la plus effarante érudition avec le relevé des émotions les plus dévastatrices.”

Eric Naulleau, Le Matricule des anges

Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore –et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques– jusqu’au désespoir et à la mort.

“ La phrase de Sebald, longue et parfaitement polie, vous fait entrer dans un rythme plus calme, plus lent : celui de la pensée. [...] Le procédé narratif de Sebald réussit à produire sur le lecteur l’effet de la madeleine proustienne. Ce passé que le lecteur n’a pas vécu mais connaît intellectuellement par les livres d’histoire, les documentaires, les films, la fiction et les témoignages, il le sent soudain en lui.”

Catherine Cusset, Frenchmorning

RÉÉDITION

Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.

“Austerlitz [...] constitue l’une des découvertes majeures à laquelle nous ait invités, au cours des dernières années, la littérature européenne traduite en français. [...] Le récit de Jacques Austerlitz, porté par la voix infiniment émouvante, inconsolée, de Sebald, a valeur de méditation, dense et grave, sur l’Histoire, sur le temps vécu comme un processus de délitement, sur la mémoire perçue comme un labyrinthe opaque.”

Nathalie Crom, La Croix

“Sebald nous offre un texte d’une immense beauté qui montre une intelligence au travail. [...] En fait, face à ce constat de désolation qui plane sur le monde moderne, Sebald nous montre l’extraordinaire pouvoir de la littérature : le pouvoir d’enchanter le monde.”

Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde –serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions– constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.

Miguel de Azambuja, Le Journal des psychologue

Visuel provisoire

BABEL N° 459

Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière,W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, enAngleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud– qui lui a valu une reconnaissance internationale.

POINTS FORTS

u À sa parution, Les Émigrants avait reçu critique unanime. En 2023, c’est la est adaptée de Krystian Lupa qui remet sur le devant de la scène où il rencontre nouveau public.

u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune de genre, tant est inédite la façon dont iconographie s’agencent. Les personnages Sebald sont inspirés de ceux qu’il a fiction et le réel s’entremêlent et se mettre à mal la vérité unique.

ACTUALITÉS

Réédition des textes de Sebald en Babel, commençant par Campo Santo, Austerlitz

Émigrants QUELQUES CHIFFRES

Les Émigrants (AS, 1999 + Babel, 2001) Austerlitz (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Campo Santo : 7000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

Visuels provisoires

W. G. SEBALD Campo Santo

Récits et essais traduits de l’allemand par Patrick Charbonneau et Sibylle Muller

Ce recueil propose de découvrir quatre fragments, superbes instants de prose où se fait entendre la respiration de Sebald – ce lyrisme sobre et prégnant, reflet d’une pensée profonde, dédaléenne.

RÉÉDITION

POINTS FORTS

u On retrouve dans les textes qui composent ce recueil, qu’ils soient récits ou essais, toute l’intelligence de cœur et d’esprit de l’auteur.

u Campo Santo évoque les paysages de Corse, en insistant sur la présence des morts qui y cohabitent avec les vivants – une terre que Sebald ne pouvait que faire sienne.

FÉVRIER 2025

BABEL N° 1440

11 × 17,6 CM

272 PAGES

7,70 € ENV.

9782330200107

Après la publication des Anneaux de Saturne, W. G. Sebald projeta d’écrire une histoire naturelle et culturelle de la Corse. Il choisit l’île française comme territoire emblématique de sa vision du monde, et comme point de départ d’une nouvelle pérégrination littéraire.

Les quatre récits corses que voici ont été extraits par l’auteur lui-même du manuscrit inachevé pour être publiés de manière isolée. Réunis ici, chacun d’entre eux s’illustre par une force d’évocation et une musicalité magistrales.

Quatorze essais complètent le présent recueil. Qu’elle évoque Piana, Ajaccio, les forêts sauvages du centre de la Corse, Nabokov, la musique, Peter Handke ou Jean Améry, la voix de Sebald est identifiable entre toutes.

Jeu en clair-obscur où se fixent les pensées, se faufile un émerveillement, entre deux souvenirs recomposés. Que ce soit dans cette Corse où les morts ont droit de cité, à travers les éclats de vies d’écrivains (Kafka au cinéma, Jean Améry sorti de l’infamie, Chatwin en nomade sédentaire) et d’une peinture (celle de Jan Peter Tripp) sur laquelle on exerce son regard. En somme, l’élégance du temps retrouvé.

Benoît Laudier, Le Figaro magazine

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, en commençant par Campo Santo, Austerlitz et Les Émigrants.

QUELQUES CHIFFRES

u Campo Santo : 7 000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

u Les Émigrants : 31 500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Austerlitz : 20 000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière, W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, en Angleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud – qui lui a valu une reconnaissance internationale.

Visuel provisoire

W. G. SEBALD Les Émigrants

Récit traduit de l’allemand par Patrick Charbonneau

W.G. SEBALD Campo Santo

À la lisière des faits et de la littérature, l’écriture de Sebald est celle du temps retrouvé.

RÉÉDITION

POINTS FORTS

« Dans chacun de ses livres, W. G. Sebald a transcendé l’écriture romanesque. Il mêle événements vécus, sensations et érudition, passe d’un siècle ou d’un continent à l’autre avec une écriture dense, musicale et lumineuse. Les illustrations dont il émaille ses textes ajoutent à la magie de son style. Un archéologue de la mémoire, oui, il l’était, mais aussi un chasseur d’âmes, un visionnaire, toujours à la recherche d’une vérité sous-jacente, cachée derrière les apparences d’un monde étincelant de faux-semblants. »

Avec un prégnant lyrisme teinté de mélancolie, Sebald se remémore –et inscrit dans nos mémoires – la trajectoire de quatre personnages de sa connaissance que l’expatriation (ils sont pour la plupart juifs d’origine allemande ou lituanienne) aura conduits – silencieux, déracinés, fantomatiques– jusqu’au désespoir et à la mort.

Mêlant investigation et réminiscence, Sebald effleure les souvenirs avec une empathie de romancier, une patience d’archiviste, une minutie de paysagiste, pour y découvrir le germe présent.

Visuels provisoires

u À sa parution, Les Émigrants avait reçu critique unanime. En 2023, c’est la est adaptée de Krystian Lupa qui remet sur le devant de la scène où il rencontre nouveau public.

u Ce livre ne pourrait entrer dans aucune de genre, tant est inédite la façon dont iconographie s’agencent. Les personnages Sebald sont inspirés de ceux qu’il a fiction et le réel s’entremêlent et se mettre à mal la vérité unique.

Visuel provisoire

FÉVRIER 2025

BABEL N° 459

11 × 17,6CM

288 PAGES

9,20 € ENV. 9782330200084

Le livre de Sebald sur ceux qui ont perdu leur monde –serein, élégant, déchirant, exaltant par la sensualité de ses descriptions– constitue le récit définitif et métaphorique de notre condition de sans-abri.

Sans insister, sans quitter les méandres des vies qu’il raconte, c’est le siècle, c’est la destruction de la maison Europe que W. G. Sebald ausculte.

L’AUTEUR

Né en 1944 en Bavière,W. G. Sebald a essentiellement vécu à Norwich, enAngleterre, où il enseignait la littérature à l’université d’East Anglia. Décédé en 2001, il laisse une œuvre importante – publiée en France par Actes Sud– qui lui a valu une reconnaissance internationale.

ACTUALITÉS

u Réédition des textes de Sebald en Babel, commençant par Campo Santo, Austerlitz Le

QUELQUES CHIFFRES

u Les Émigrants : 31500 ex. (AS, 1999 + Babel, 2001)

u Austerlitz : 20000 ex. (AS, 2002 + Babel, 2013)

u Campo Santo : 7000 ex. (AS, 2009 + Babel, 2017)

Office : 05/02/2025

9782330201562

Format : 10 x 19 cm

Visuel provisoire - RECTO

Sorcières / Littérature / Poche / 5 février 2024

Camille Cornu PHOTOSYNTHÈSES

250 pages / 115 x 175 mm 12 euros TTC ISBN 978-2-36624-979-8

« Un texte plein de poésie, doux et envoûtant. »

Librairie L’Atelier

« Un récit magnifique entre récit de soi et réalisme magique. Un roman plein de douceur, de questionnements et de poésie. »

Librairie Le Comptoir des mots

L* narrateur* (dans le roman l’emploi de l’astérisque sert à pallier l’impossibilité en français de désigner le genre neutre ou indéterminé) évolue dans le milieu queer contemporain des bars et des nuits parisiennes, où iel rencontre ses ami*s.

Iel habite, au dix-huitième étage d’un immeuble, un appartement dont chaque pièce est envahie par des plantes et des arbres en perpétuelle croissance. Iel travaille le jour comme hôtesse d’accueil, capitalisant sur sa féminité apparente. Un soir dans un café, iel rencontre une personne anglophone qui se genre au masculin et vient régulièrement à Paris pour son travail de compositeur. Commence alors une relation complexe, lieu d’un déchirement entre deux cultures féministes (le féminisme en France et celui d’une « ville du Nord » de l’Europe), entre deux langues (avec une prise en compte des questions de domination linguistique qui viennent interférer avec les questions de genre). À travers ce récit où rien n’est jamais tout à fait stabilisé, toujours en évolution et en transformation, l’auteurice explore des possibilités nouvelles d’habiter le langage et de dépasser les binarités, de genre comme celles entre humain et non-humain. Le roman interroge aussi bien les normes linguistiques que leur inscription dans les corps et les sexualités.

L’écriture à la fois foisonnante et maîtrisée de Camille Cornu est au service d’un récit sans cesse surprenant, où les plantes s’immiscent dans le quotidien et brouillent les frontières entre rêve et réalité. Un livre fascinant, profondément contemporain, qui montre l’évolution d’un* personnage s’échappant des normes et des catégories, s’inventant un langage et créant de nouvelles alliances avec les végétaux.

L’AUTEURICE

Camille Cornu a grandi en Normandie avant de faire des études de lettres et un master de Création littéraire à Paris 8. Après avoir milité dans les milieux féministes français, iel a vécu plusieurs années en Écosse où iel a rencontré un féminisme plus ouvert aux questions trans. Iel y a développé une écriture poétique anglophone, avant de se réinstaller en France pour écrire ce roman en français.

Iel fait partie du collectif d’autrix RER Q, rassemblé autour de la poésie et de la défense des minorités de genre. Ensemble, ielles performent en France et en Europe.

Iel a publié le roman Habilétés Sociales (Flammarion, 2018) et participé au recueil collectif Lettres aux jeunes poétesses (L’Arche, 2021).

« Une langue fluide et entêtante comme ces plantes qui poussent entre les interstices du béton  [...] Je ne vais pas vous mentir, c’est un coup de cœur. »

Isabelle Sorente, France Inter

• Camille Cornu fait partie du collectif littéraire queer RER Q, aux côtés, entre autres, de Wendy Delorme (Viendra le temps du feu), Rébecca Chaillon (Carte noire nommée désir, joué cet été à Avignon) et Élodie Petit (Fiévreuse plébéienne).

• P assage en poche de ce roman fort et envoûtant, entre autofiction et « réalisme magique ».

• Une histoire intense et surprenante, qui cherche à dépasser les binarités de genre mais aussi entre humains et non-humains pour échapper aux normes et aux catégories dominantes et créer de nouvelles alliances, notamment avec les végétaux.

Lygia Fagundes Telles

LES PENSIONNAIRES

Couverture provisoire

Traduit du portugais (Brésil) par Maryvonne Lapouge-Pettorelli

384 pages / 115 x 175 mm 12,50 euros TTC ISBN 978-2-36624-974-3

PRIX CAMÕES POUR L’ENSEMBLE DE SON ŒUVRE

Lorena, Lia et Ana Clara sont toutes les trois étudiantes et dorment sous le même toit, dans un pensionnat tenu par des religieuses. Et si leurs origines sociales, leurs aspirations et leurs opinions politiques les distinguent, elles demeurent pour autant inséparables. Elles échangent leurs vêtements, leurs voitures, mais aussi leurs mouchoirs. Car, au-delà de leurs différences, l’époque – la dictature brésilienne et les mouvements de libération pour les droits des femmes – façonne leur expérience du monde. À travers leurs récits croisés, celui de leurs doutes, de leurs fantasmes et de leurs peines, c’est le portrait de toute une génération que brosse avec talent Lygia Fagundes Telles : une génération tiraillée par la censure politique, l’ordre moral et la libération sexuelle. Roman d’apprentissage et d’amitié, Les Pensionnaires est sans doute le texte le plus réussi de cette grande dame des lettres brésiliennes. Il rencontra tout de suite un franc succès lors de sa sortie au Brésil, et obtint l’un des prix littéraires les plus prestigieux du pays, le prix Jabuti.

L’AUTRICE

Née à Sao Paulo, Lygia Fagundes Telles (1923-2022) est, avec Clarice Lispector, l’une des grandes dames de la littérature brésilienne du XXe siècle. Acclamée dans son pays et traduite dans plusieurs langues, elle a vendu à ce jour plus de trois millions d’exemplaires, tous titres confondus. Autrice de plus d’une vingtaine d’ouvrages de fiction, son œuvre a été saluée par de nombreux prix, dont le prestigieux prix Camões en 2005, qui récompense les plus grands auteurs lusophones.

« Lygia Fagundes Telles montre un goût singulier du détail, en apparence anodin, mais révélant la cruauté, la violence des relations sentimentales et sociales. » Le Monde

« Lygia Fagundes Telles est l’un de ces rares écrivains dont le travail a séduit tout autant les intellectuels qu’un large public. » The New York Times

continuent leur republication de quelques-uns des plus grands romans de Lygia Fagundes Telles, figure incontournable de la littérature brésilienne.

• Considéré comme son chefd’œuvre, Les Pensionnaires est devenu un classique au Brésil, oscillant entre sensualité, violence et innocence.

• Un roman d’une implacable modernité, féministe et politique, qui saisit à la perfection les tiraillements de la jeunesse.

Littérature / Poche / 5 février 2025

Sigrid Undset MATERNITÉS

Couverture provisoire

Traduit du norvégien par Victor Vinde

96 pages / 115 x 175 mm 10 euros TTC ISBN 978-2-36624-976-7

En apparence, Helen Johansen ne manque de rien : si elle et son mari Jules ne sont pas des gens fortunés, à force de travail, ils ont réussi à construire à deux un foyer calme et confortable. Mais Helen ressent pour autant au fond d’elle-même un vide terrible. Jules est très souvent absent, une grande partie de la famille d’Helen a émigré en Amérique et elle n’a que peu, ou pas d’amis. Se sentirait-elle moins seule si la petite fille à qui elle a donné naissance il y a dix ans avait vécu ? À l’époque, beaucoup sont les familles nombreuses qui cherchent à faire adopter ou à mettre en nourrice les nouveaunés. C’est ainsi qu’Helen recueille le petit Tjodolf, fruit d’une union hors mariage.

Mais les choses se compliquent lorsque la mère biologique de l’enfant réapparaît soudainement.

Dans ce court texte d’une étonnante modernité, Sigrid Undset, prix Nobel de littérature, excelle encore dans les portraits si justes et subtiles qu’elle brosse au fil des pages, interrogeant avec beaucoup de clairvoyance la notion de maternité. Quand devient-on mère ? Et comment ? À travers ses personnages féminins, elle pose de nouveau une des questions omniprésentes dans son œuvre, et qui n’a pas cessé de résonner, encore aujourd’hui : que signifie, pour une femme, de vivre sa vie ?

PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE

L’AUTRICE

Née dans la ville de Kallundborg en 1882 au Danemark, Sigrid Undset est l’une des grandes voix de la littérature norvégienne du début du xxe siècle. Si ses tout premiers romans, écrits la nuit alors qu’elle travaillait la journée comme employée de bureau, mettent en scène des femmes de son époque, héroïnes singulières et déterminées traçant leur propre voie, elle se consacre ensuite à l’écriture de grandes fresques romanesques situées dans la Norvège médiévale. La romancière prolifique et l’infatigable polémiste fut également l’épouse du peintre Anders Castus Svarstad, dont elle divorça peu de temps après leur mariage, élevant seule leurs trois enfants. en poche d’autrices oubliées (Maria Messina, Grazia Deledda), les éditions Cambourakis poursuivent la publication de l’œuvre de cette grande autrice norvégienne, prix Nobel de littérature.

À propos de L’Âgeheureux

« Ses personnages, beaux et tourmentés, questionnent les incohérences du monde et puisent dans l’attente, le rêve et l’amour des ressources inégalées. »

Librairie L’Usage du papier

« Un régal ! »

Librairie Les Hirondelles

• Après le véritable succès de librairie de Jenny (plus de 4 700 exemplaires vendus), lectrices et lecteurs pourront retrouver l’incroyable finesse psychologique de Sigrid Undset.

• Un roman d’une étonnante modernité, qui interroge avec beaucoup de justesse la notion de maternité.

ANTONIN ARTAUD

VAN GOGH, LE SUICIDÉ DE LA SOCIÉTÉ

Suivi de : Dix ans que le langage est parti

Van Gogh n’était pas fou, c’est la société qui l’a fait taire.

LE LIVRE

POINTS FORTS

• Après Le Théâtre et son double, la PBP accueille un autre texte d’Artaud en cohérence étroite avec le catalogue, ici le versant psy, et poursuit sa réouverture au monde de l’art.

• A lire avec Chez les fous d’Albert Londres (PBP, octobre).

5 février 205

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN : -:HSMCMI=^X\]XW:

Fin janvier 1947, une exposition Van Gogh se tient au musée de l’Orangerie. Une revue publie alors l’avis d’un psychiatre qualifiant Van Gogh de déséquilibré. Le 2 février, Artaud, qui a lu la revue, visite l’exposition et rédige dans la foulée cette charge hallucinée contre la tyrannie de la psychiatrie et le rejet social des gens qui gênent, des gens trop vivants. « Vincent, c’est moi », aurait-il pu écrire !

Le texte d’Artaud est suivi d’un autre qui lui fait écho, magnifique et tragique, écrit en 1947, où le poète raconte pourquoi le dessin est devenu pour lui « la recherche d’un monde perdu et que nulle langue humaine n’intègre »

• Notre édition est la seule à comporter le texte sur la perte du langage.

QUELQUES CHIFFRES

• Le Théâtre et son double (PBP, 2019) : 5000 ex. et 700 réassorts/ an.

• Van Gogh dans la coll. « L’imaginaire » (2001, 8€) : 53 000 ex. GfK.

• Van Gogh chez Allia (2021, 6,50€) : 3100 ex. GfK.

ÉGALEMENT

Littérature française

PIERRE MÉROT

Mammifères

Les confessions de l’oncle, un enfant du XXIe siècle

LE LIVRE

L’Oncle, un quarantenaire mal dans sa peau, livre ses confessions drôles et désenchantées. Après une traversée effarante de plusieurs mondes professionnels, le voilà professeur au collège ; sa grande histoire d’amour passionnel n’a abouti qu’à un triste divorce ; sa famille l’exaspère au plus haut point. Son échec lui semble abyssal. Ne lui restent plus que la solitude et l’alcool. Et l’humour, peut-être.

L’AUTEUR

Mais les tribulations tragicomiques de l’oncle sont aussi les chroniques décapantes du monde qui l’entoure. Sur un ton blasé aux fulgurances lyriques, il brosse ainsi page après page le portrait d’un enfant du siècle, ainsi que le tableau d’une société plongée dans le malaise. Un roman salué à sa sortie, emblématique de son époque et de sa génération.

POINTS FORTS

• Un grand succès de librairie salué par le public, récompensé par le prix de Flore et traduit en une dizaine de langues.

• Un livre drôle et caustique, qui affronte des sujets universels comme la liquéfaction du couple, les difficultés de trouver du sens au travail ou encore la solitude contemporaine, et qui cristallise le ressenti d’une génération entière.

• Un roman proche de l’autofiction qui s’inscrit dans la continuité de Frédéric Beigbeder et Michel Houellebecq : la littérature comme instrument pour disséquer la société contemporaine et révéler la crise de sens qui la hante.

• Les tribulations de l’oncle reflètent la société du nouveau millénaire dans toutes ses contradictions. Perte de sens, utilitarisme et cynisme, solitude existentielle… une critique lucide du néolibéralisme et de ses dérives .

05 février 2025

110  ×  170 mm

252 pages 9 €

ISBN :

Pierre Mérot est romancier. Il est l’auteur d’une dizaine de romans, parmi lesquels le très remarqué Mammifères, paru en 2003 chez Flammarion (prix de Flore), ainsi que Toute la noirceur du monde (Flammarion, 2013, prix Mottart de l’Académie Française), Réveillon (Rivages, 2017). En 2024, il signe le retour de l’oncle avec Mammifères 2.

• Un style acéré, allant des éclats de sarcasme aux fulgurances lyriques. Une écriture au vitriol qui exprime beaucoup d’humanité et de tendresse pour ces mammifères dotés de langage et en quête d’amour que sont les hommes.

ACTUALITÉ

• Parution de Mammifères II, où l’on retrouve l’Oncle, vingt ans plus tard.

QUELQUES CHIFFRES

• Mammifères : 43 000 ex. tous formats confondus (chiffres GfK). Traduit en une dizaine de langues.

Traduit de l’anglais et présenté par Fanny Quément.

La dame au miroir et autres récits

Le plaisir de s’immerger dans une écriture portée par le désir, traversée par le doute et, parfois, touchant à l’extase.

LE LIVRE

Les miroirs sont nombreux dans l’œuvre de Woolf. Souvent abyssaux, parfois plus en surface, toujours sur le point de se briser. On y trouve bien sûr de vraies psychés, celles devant lesquelles on s’apprête à sortir, mais aussi des reflets inattendus, dispersés aux quatre coins d’une pièce ou d’un paysage. Souvent quelque chose accroche le regard d’un personnage et lui tend un miroir. Woolf

L’AUTRICE

l’explore, la sonde, y fait résonner l’écho d’une voix, d’une pensée.

On retrouvera dans ce recueil le style moderniste de Woolf, le monologue intérieur et ses effets de rythme, toute la puissance polysensorielle d’une prose qui défile à la vitesse d’un express et déverse « une avalanche de sensations », et même une apparition de Clarissa Dalloway… ou de son double ?

POINTS FORTS

• On retrouve dans ces textes Clarissa Dalloway, personnage phare de l’œuvre de Woolf.

• Une traduction inédite de Fanny Quément au plus près du rythme et de la sensualité de l’autrice.

• Un recueil autour de l’altérité et de cette impression bizarre qui peut nous saisir lorsque l’on se voit dans un miroir – que Freud avait qualifiée d’inquiétante étrangeté.

19 février 2025

11  ×  17 cm

120 pages 9,00 €

ISBN :

Romancière et écrivaine de génie, membre du groupe de Bloomsbury, Virginia Woolf (1882-1941) publiera plusieurs récit et essais. Elle explora notamment le thème de l’altérité, face aux autres et à soi-même, dans son chef-d’œuvre Mrs Dalloway. ÉGALEMENT

Mohed ALTRAD Badawi

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

256 PAGES

7,1  €

978-2-7427-9776-9

Alors que sa mère, naguère répudiée, vient de mourir, un jeune Badawi – un Bédouin – brave les traditions et tourne le dos au destin qu’on avait tracé pour lui. Il ira à l’école. Mieux, il y brillera. Il partira ensuite pour la France réaliser son rêve : devenir quelqu’un, quelqu’un d’autre. D’une écriture sobre et sincère, nourrie de sa propre histoire, Mohel Altrad raconte le pays des sables, les blessures de l’exil et les combats de l’âme.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION

DE LA PARUTION DE LE DÉSERT EN PARTAGE

L’AUTEUR

D’origine syrienne, Mohed Altrad vit en France depuis de nombreuses années. Chez Actes Sud ont déjà paru Badawi (2002, Babel n° 1058), L’Hypothèse de Dieu (2006) et La Promesse d’Annah (2012). Mohed Altrad a reçu le prix mondial de l’entrepreneur 2015.

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

320 PAGES

9,3  €

978-2-330-10955-4

Sinan ANTOON Seul le grenadier

Jawad est le fils cadet d’une famille chiite de Bagdad. Son père le prépare à exercer la même profession rituelle que lui, celle de laver et de préparer les morts avant leur enterrement. Mais Jawad s’y refuse et rêve de devenir sculpteur “pour célébrer la vie plutôt que vivre avec les trépassés”.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LAVANDE

L’AUTEUR

Sinan Antoon est né à Bagdad en 1967. Poète, traducteur et romancier, il a publié trois romans qui l’ont propulsé au premier rang des écrivains irakiens de sa génération. Sa traduction anglaise de Mahmoud Darwich lui a valu en 2012 le prix de l’American Literary Translators Association. Seul le grenadier, paru en 2016 chez Sinbad / Actes Sud a reçu le prix de la littérature arabe 2017.

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

225 PAGES

8,3  €

978-2-330-13531-7

Christian GARCIN

Les Oiseaux morts de l’Amérique

Las Vegas. Dans les anfractuosités des con ns de la ville, vivotent une poignée d’humains rejetés par les courants contraires aux marges de la société, les pieds dans les détritus de l’histoire, la tête dans les étoiles. Parmi eux, Hoyt Stapleton, qui voyage dans les livres et dans le temps. À la reconquête patiente et dé ante d’une mémoire muette, d’un langage du souvenir. En arpentant les grands espaces de l’oubli, Christian Garcin signe un envoûtant roman américain qui fait migrer Beckett chez Russell Banks.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE LA VIE SINGULIÈRE DE THOMAS

W. HIGGINSON

L’AUTEUR

Auteur d’une œuvre considérable, Christian Garcin a publié des romans, des nouvelles, des poèmes, des essais, et quelques livres inclassables (lexiques, évocations littéraires ou picturales, ctions biographiques).  Son dernier roman, Les Oiseaux morts de l’Amérique, a paru chez Actes Sud en 2018.

Anna Kavan

REMISE EN VENTE

Traduit de l’anglais par Ronald Blunden

224 pages / 115 x 175 mm

10 euros ttc

ISBN 978-2-36624-624-7

Dans un monde de catastrophe imminente, surréel bien qu’étrangement familier, un homme sans nom se lance à la poursuite d’une femme qu’il a aimée jadis – une femme fragile comme le verre, à la chevelure argentée comme le clair de lune. Tandis que des gouvernements secrets se disputent le contrôle de la civilisation, il arpente des mers glacées et des plaines gelées, fouille des villes en ruine et des chambres saccagées, en quête de cette femme et de son propre désir. Roman culte qui bouleverse les codes de la science-fiction, Neige nous entraîne dans une odyssée hallucinée, cristallisée en une prose scintillante comme la neige.

L’AUTRICE

Anna Kavan, Helen Woods de son vrai nom, est née à Cannes en 1901 et a passé son enfance en Europe, aux États-Unis et en Angleterre.

C’est en Birmanie qu’elle publie ses premiers romans sous son nom de jeune mariée, Helen Ferguson. Les dépressions nerveuses consécutives à la dissolution de son second mariage l’amèneront à séjourner en hôpital psychiatrique, une expérience asilaire dont elle émergera avec un nouveau nom – Anna Kavan, celui de la protagoniste de l’un de ses précédents livres, Laissez-moi ma solitude –et un nouveau style. Une représentation à l’asile, le premier roman qu’elle publie sous ce pseudonyme – dont elle aurait emprunté le K à Kafka – lui vaut une certaine reconnaissance.

Sa longue addiction à l’héroïne et la fragilité de son état mental sont indissociables de son œuvre. Elle meurt à Londres d’une crise cardiaque en 1968, peu de temps après la publication de Neige, son roman le plus célèbre. Sa fidèle seringue est retrouvée à coté d’elle.

• Un chef-d’œuvre de sciencefiction littéraire qui porte une vision éblouissante et obsédante de fin du monde.

• Le livre culte et avant-gardiste d’une des grandes écrivaines britanniques du xx e siècle, justement sauvé de l’oubli.

• Paru en 1967, Neige a suscité l’admiration de Patti Smith, J.G. Ballard, Anaïs Nin et Doris Lessing.

« Il n’y a rien de comparable à Neige »

Doris Lessing

« Anna Kavan a créé un monde particulièrement fascinant. Peu d’écrivains contemporains peuvent rivaliser avec l’intensité de sa vision. »

J.G. Ballard

« J’ai toujours admiré Anna Kavan, son courage, sa maîtrise d’expression. L’un des rares écrivains qui se sont risqués à explorer le monde nocturne de nos rêves, de nos fantasmes et de notre imagination. Il y faut beaucoup de courage, et une grande maîtrise d’expression. »

Anaïs Nin

« Une œuvre unique, le roman de superscience-fiction d’une écrivain-née. »

Brian Aldiss

LE VAMPIRE

Une enquête de Kogorō Akechi

Couverture provisoire

Traduit du japonais par Sophie Bescond

280 pages / 115 x 175 mm 11,50 euros TTC

ISBN 978-2-36624-981-1

La beauté (et l’argent) de Shizuko Yanagi, veuve d’un milliardaire, fait tourner les têtes de nombreux hommes. À tel point que deux d’entre eux, qui viennent de la rencontrer à l’auberge d’une station thermale, décident de se livrer à un étrange duel pour se disputer le privilège de la fréquenter : ils se servent des verres, l’un des deux étant empli de poison, et celui qui y survivra l’emportera. Fusao Mitani, jeune homme pauvre, en sort vainqueur et Michihiko Okada, artistepeintre excentrique au visage chevalin, prend la fuite, n’ayant pas le courage de se suicider.

Peu de temps après, un corps défiguré est retrouvé dans la rivière, revêtu du kimono du disparu. Dans le même temps, un nouveau client mystérieux fait son apparition à l’auberge… Dès lors, Shizuko endure un véritable calvaire. Qui est donc cet homme sans lèvres, véritable squelette ambulant, qui s’acharne sur elle et son petit garçon et semble lui vouer une haine farouche ? Bientôt appelé à la rescousse, le détective privé Kogorō Akechi va devoir multiplier les coursespoursuites, déjouer les faux-semblants et affronter suspects plus retors les uns que les autres pour mener l’enquête à son terme.

L’AUTEUR

Critique et écrivain japonais, Ranpo Edogawa (1894-1965), de son vrai nom Hirai Taro, est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise. Il a publié sa première œuvre en 1923, moment où il opte pour ce pseudo qui provient de la transcription en phonétique japonaise d’Edgar Allan Poe, dont il admirait l’œuvre. La sonorité semble signifier « flânerie sur la rivière d’Edo », Edogawa étant aussi le nom d’un quartier de Tōkyō. Parmi ses influences figurent également Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle.

•Après L’Affaire Michiko, une nouvelle enquête de Kogorō Akechi, considéré comme le Sherlock Holmes japonais, qui mêle suspense et grotesque.

•Influencé par Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc et Arthur Conan Doyle, Ranpo Edogawa est considéré comme l’un des principaux fondateurs de la littérature policière japonaise.

•Un texte encore inédit au format papier.

Traduit de l’anglais (Écosse) par Olivier Deparis. 12 février 2025 11  ×  17 cm 432 pages 10,00 €

ISBN :

Alan Parks

JOLI MOIS DE MAI

Dans ce cinquième volet, l’inspecteur Harry McCoy engage une course contrela-montre pour retrouver des jeunes délinquants mystérieusement kidnappés, dans une Glasgow plus noire que jamais.

LE LIVRE

Glasgow est en deuil. L’incendie criminel d’un salon de coiffure a fait cinq victimes. Face à cette injustice, les esprits s’échauffent et la colère monte. Quand trois adolescents sont inculpés, la ville s’enflamme. Une foule se rassemble devant le tribunal mais, alors que la police conduit les trois garçons en prison, un camion fonce dans le fourgon et les condamnés sont embarqués de force. Le lendemain, le

L’AUTEUR

corps de l’un d’eux est retrouvé en plein centre ville. Un message a été envoyé aux journaux : « Un en moins, plus que deux. »

L’inspecteur Harry McCoy a vingt-quatre heures pour retrouver les garçons kidnappés avant qu’ils ne soient à leur tour assassinés. Pour ce faire, il lui faudra s’attaquer aux plus puissants de Glasgow…

POINTS FORTS

• Une série désormais incontournable qui a gagné un lectorat de plus en plus nombreux.

• Un auteur lauréat du Prix Mystère de la critique et du Prix Rivages des Libraires en France, et du prix McIlvanney en Ecosse. A figuré sur la dernière liste du prix britannique Ian Fleming Steel Dagger organisé par la Crime Writers Association.

• Un auteur régulièrement invité dans les festivals de roman noir.

• Parks continue d’explorer la ville de Glasgow au début des années 70 mais il se renouvelle à chaque fois.

• Un sens des dialogues et du rythme toujours aussi aiguisé.

• Un talent de conteur qui rend la lecture addictive.

• De belles ventes en poche.

• Une presse toujours élogieuse :

« Une impressionnante saga policière » Le Figaro.

« Du polar dur de dur, une littérature noire d’un magnifique classicisme »

Corse Matin (à propos de Les Morts d’avril)

« Les intrigues sont au cordeau, … mais le talent d’Alan Parks est dans les détails. » Libération (à propos de Joli Mois de mai)

Alan Parks est né en 1963 à quelques encablures de Glasgow. Après avoir été directeur artistique chez Warner Music, il publie Janvier noir, puis L’Enfant de février (lauréat du prix Rivages des Libraires 2022), Bobby Mars forever (lauréat du prix Mystère de la critique), Les Morts d’avril et Mourir en juin, qui ont tous pour héros l’inspecteur Harry McCoy. Alan Parks est aujourd’hui considéré comme un représentant majeur du «Scottish noir», salué par la presse et ses pairs, et suivi par un public fidèle. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues dont le japonais. Il vit toujours à Glasgow.

ACTUALITÉ

• Invité du festival America 2024.

• Invité par la librairie La Galerne en septembre.

• Parution simultanée de Mourir en juin en grand format.

QUELQUES CHIFFRES

• Près de 18 000 ex vendus de Janvier noir.

• Près de 9000 ex vendus de Bobby Mars forever.

Thomas Mullen

LA DERNIÈRE VILLE SUR TERRE

Durant l’épidémie de grippe espagnole, une petite ville industrielle du Nord-Ouest

Pacifique décide de se mettre en quarantaine, mais l’arrivée d’un soldat affamé aura des répercussions terribles sur la communauté.

LE LIVRE

Au cœur des forêts brumeuses du Nord-Ouest

Pacifique se trouve une petite ville industrielle appelée Commonwealth, conçue comme un refuge pour les travailleurs. Pour Philip Worthy, le fils adoptif du fondateur de la ville, c’est le seul endroit au monde où il peut compter sur une famille aimante. Et pourtant, les idéaux qui définissent cet avant-poste sont menacés de toutes parts. Une guerre mondiale fait rage et, avec la peur des espions, la loyauté de tous les Américains est remise en question. Pendant ce temps, une autre menace s’est abattue

sur la région sous la forme d’un virus mortel frappant les communautés environnantes. Lorsque les habitants de Commonwealth votent en faveur d’une quarantaine pour freiner la contagion, des gardes sont postés sur l’unique route menant à la ville. Philip Worthy en fait partie. Il aura la malchance d’être en service lorsqu’un soldat frigorifié, affamé, fatigué et apparemment malade se présentera à la porte de la ville pour demander l’asile. La rencontre qui s’ensuit, et les coups de feu qui sont tirés, auront des répercussions assourdissantes.

POINTS FORTS

• Premier roman de Thomas Mullen, publié aux US en 2006.

• Comme pour Darktown, Thomas Mullen s’inspire d’une anecdote historique peu connue : les villes qui se sont mises en quarantaine pendant l’épidémie de 1918.

• Un roman puissant, qui traite de la moralité à une époque de grands bouleversements, et trouve un écho troublant dans la crise sanitaire actuelle.

• Nommé l’un des meilleurs livres de l’année par USA Today et Chicago Tribune.

• Lauréat du prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique.

LA PRESSE EN PARLE

• « Thomas Mullen, à qui l’on doit de remarquables récits policiers sur la ségrégation raciale, dresse ici le tableau d’une communauté qui se rétrécit sous la peur et la menace de la mort. » Le Monde

• « Intense, violent, le romancier interroge sur ce que l’homme est capable de faire au nom d’une certitude toute personnelle. Vertigineux et suffocant. » Le JDD

5 février 2025

11  ×  17 cm

400 pages 10,00 €

ISBN :

L’AUTEUR

Thomas Mullen est l’auteur de six romans salués par la presse américaine et distingués par de nombreux prix, dont le prix James Fenimore Cooper de la meilleure fiction historique pour La dernière ville sur Terre. Après Darktown, lauréat du prix Rivages des Libraires, Temps noirs et Minuit à Atlanta confirment le succès d’une remarquable saga policière sur la Ségrégation.

• « Un roman violent, sombre et suffocant, une tragédie dont les personnages, et nous avec, sortons titubants ou dans un doute perturbant. » Nicolas Demorand, France Inter

QUELQUES CHIFFRES

• Plus de 30 000 exemplaires vendus de Darktown.

Traduit de l’allemand par Claudine Layre.

Simone Buchholz

NUIT BLEUE

A Hambourg, la procureure Chastity Riley est chargé de défendre un homme sans papiers d’identité qui s’est fait sauvagement agresser. Il faut le convaincre de parler…

LE LIVRE

A Hambourg, au Blaue Nacht, la procureure Chastity Riley écluse des bières et trouve le réconfort auprès de sa « famille » de potes. C’est une magistrate intègre qui n’a pas hésité à faire condamner son supérieur. La sanction est tombée : elle a été mise au placard, cantonnée à la protection des victimes. C’est dans ce cadre qu’elle est appelée à l’hôpital où elle découvre un homme roué de coups, un Autrichien, semble-t-il, qui refuse de parler.

L’AUTRICE

12 février 2025

11  ×  17 cm

224 pages 9,00 €

ISBN :

Chaque jour, Chastity se rend à son chevet pour le persuader de lâcher des bribes d’information. Elle s’obstine, telle une psychanalyste, et peu à peu émerge un tableau qui va bien au-delà d’une simple agression. Hambourg est un port, la ville de tous les trafics…

POINTS FORTS

• Une héroïne drôle et politiquement incorrecte qui emporte l’adhésion.

• Un microcosme de personnages (Faller, l’ex commissaire, Klatsche, le taulard devenu tenancier de bar…) pittoresques et attachants.

• Une intrigue construite avec brio, comme un puzzle.

• Une langue originale, décalée et inventive, en particulier dans les dialogues.

• Une peinture très réussie de la ville de Hambourg et de son atmosphère particulière.

• Un livre sombre mais relevé par des touches d’humour qui font du bien.

ACTUALITÉ

• Parution simultanée d’un nouvel opus des aventures de Chastity Riley à L’Atalante.

Simone Buchholz est née en 1972 en Allemagne, dans la région de Francfort. Elle a été journaliste pendant de nombreuses années avant de choisir la fiction criminelle. Elle vit à Hambourg et écrit en se servant de cette ville comme décor et matière de ses romans noirs. Simone Buchholz est connue pour la série qui met en scène la procureure Chastity Riley, une héroïne au franc-parler et à l’humour bien trempé. Saluée dans son pays d’origine, elle renouvelle avec talent les codes du krimi allemand. Elle a remporté le Prix du Polar allemand en 2019 pour Rue Mexico (Mexikoring). Elle est traduite en anglais et en italien.

Les Iconiques de François Guérif

Pierre Siniac FERDINAUD CÉLINE

Un tandem de clochards remporte un succès littéraire inattendu avec un gros pavé sur l’Occupation : La Java brune. Mais ce livre a une histoire… en forme de jeu de massacre. Attention, un livre peut en cacher un autre.

LE LIVRE

Par où commencer ? Par le début ou par la fin (ce qui est peut-être la même chose) ? Jean-Rémi

Dochin et son comparse Gastinel viennent de remporter un succès littéraire avec leur roman

La Java brune, à telle enseigne qu’ils sont invités dans l’émission littéraire en vue Bouillon de lecture, animée par le critique «Gros sourcils ».

Dochin, clochard de son état, souffre du syndrome de l’imposteur. Il n’a jamais vraiment cru à son talent. Mais quelqu’un y a cru pour lui : Céline

L’AUTEUR

Ferdinaud, soixante-dix balais sonnés, ancienne libraire et tenancière d’un gite pour tout ce que le pays compte de freaks et de marginaux : La Halte du Bon Accueil. En voyant les tentatives du scribouillard Dochin, elle est persuadée qu’il tient de l’or littéraire entre les mains et va tout faire pour que cela se produise. Qu’il faille inclure quelques morts dans l’équation, quelle importance ?

POINTS FORTS

• Une féroce critique du milieu littéraire.

• Des personnages à la Siniac, fantasques, extravagants, hauts en couleur.

• Une intrigue retorse à souhait qui semble prendre son temps au démarrage pour s’accélérer follement ensuite.

• Un roman à clés dans lequel on peut voir aussi bien une forme d’hommage à Céline (Louis-Ferdinand) que reconnaître des figures du milieu littéraire des années 90.

• Une imagination débordante pour un livre foisonnant, pessimiste sur la nature humaine, mais jouissif à lire.

• Un auteur admiré par Pierre Bayard et Jean-Patrick Manchette qui disait : « C’est toujours le même œil que Siniac pose, dingue, désespéré, hilarant. »

• Le mot de François Guérif : « Céline Ferdinaud , tenancière d’auberge forte en gueule et un tandem de vagabonds orduriers auteurs d’un best-seller noir, La Java brune, sont les «héros» de cet hommage sarcastique de Pierre Siniac à «son» auteur favori dont il possédait tous les livres et qu’il appelait familièrement Louis-Ferdinand. »

QUELQUES CHIFFRES

ISBN :

Pierre Siniac (1928-2002) est l’un des auteurs phares du polar français, et sans aucun doute le plus atypique. Après avoir suivi une formation de plomberie, il prend la route dans la meilleure tradition américaine et se met à écrire. Une fois son service militaire terminé, il continue dans la voie littéraire et connaît le succès avec Monsieur Cauchemar et surtout Les Morfalous. Il devient l’un des piliers de la Série Noire et crée, à la demande de Marcel Duhamel, l’improbable duo de clochards Luj Inferman’ et La Cloducque, (anti) héros de plusieurs romans. On lui doit aussi Femmes blafardes, chef-d’œuvre d’humour noir (Rivages/noir) dont le succès ne s’est jamais démenti. Cas unique, il recevra le Grand Prix de Littérature policière pour trois ouvrages en 1981 : L’Unijambiste de la cote 284, Reflets changeants sur mare de sang et Aime le maudit. Monsieur Cauchemar et Les Morfalous seront adaptés au cinéma. En dépit de ces réussites, Siniac meurt dans la solitude, tel l’un de ses personnages.

• Plus de 12 000 exemplaires vendus de Femmes blafardes.

Hélène CLERC-MURGIER

Abbesses

2

11

Dans le Paris de 1622, le lieutenant criminel Jacques Chevassut enquête sur des crimes dont les victimes sont marquées de l’emblême des Roses-Croix. On parcourt avec lui des lieux aussi inquiétants que la prison du Châtelet ou célèbres comme le salon de l’hôtel Rambouillet. Sa quête le mènera bientôt à l’Abbaye de Montmartre, où se trouve la clé du mystère.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE L’AFFAIRE RENAUDOT (TITRE PROVISOIRE)

978-2-330-06465-5

L’AUTEUR

Hélène Clerc-Murgier partage son temps entre la musique, l’écriture et l’étude de l’histoire parisienne des xviie et xviiie siècles. Elle a publié deux romans chez Jacqueline Chambon : Abbesses (2013) et La Rue du Bout-du monde (2016).

5 FÉVRIER 2025

11 CM X 17.6 CM

352 PAGES

8,7  €

978-2-330-16071-5

Laura LIPPMAN Corps inflammables

Un beau brun fait escale dans le bar d’un minuscule bled du Delaware. Il est aussitôt séduit par une rousse dont le corps incendiaire contraste avec l’attitude glaciale. Les deux héros, surgis d’on ne sait où, s’attirent et se repoussent comme deux aimants. Pourquoi jouent-ils ainsi au chat et à la souris, sous l’œil placide de deux habitués du bar et le regard jaloux de la serveuse ? Avec ce vingt-troisième roman, Laura Lippman reprend des marqueurs du noir classique (l’inconnue sexy qui débarque en ville, le privé bien de sa personne, la fraude à l’assurance, le sexe torride et l’été meurtrier) dans une intrigue résolument moderne. Elle signe un thriller ramassé et inlâchable.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE DREAM GIRL

L’AUTEUR

Laura Lippman a publié plus de vingt romans, tous situés sur la côte est des États-Unis, où elle vit. Elle a reçu de nombreux prix et ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Corps inflammables a paru en 2019 dans la collection “Actes noirs” ainsi que La Voix du lac, dans la collection Babel, en mars 2024.

Laura LIPPMAN

La Voix du lac

5 FÉVRIER 2025

11

9,9

Baltimore, 1965. Maddie est la femme au foyer parfaite, mariée depuis presque vingt ans à l’un des représentants de la bonne société locale et mère d’un adolescent. Un soir, sur un coup de tête, elle décide de tout plaquer. Elle veut retrouver sa liberté, et s’accomplir professionnellement, en devenant journaliste. Lorsque le corps d’une jeune femme noire est retrouvé dans un lac, Maddie y voit l’occasion de se faire un nom et faire la lumière sur ce crime, malgré l’indifférence générale. Un roman à suspense formidablement mené, où s’incarnent racisme, sexisme et rapports de classes dans l’Amérique des années 1960.

REMISE EN VENTE À L’OCCASION DE LA PARUTION DE DREAM GIRL

L’AUTEUR

Laura Lippman a publié plus de vingt romans, tous situés sur la côte est des États-Unis, où elle vit. Elle a reçu de nombreux prix et ses ouvrages sont traduits dans une vingtaine de langues. Corps inflammables a paru en 2019 dans la collection “Actes noirs” ainsi que La Voix du lac, dans la collection Babel, en mars 2024.

Michèle Le Dœuff

CHEVEUX LONGS, IDÉES COURTES

Sexisme, philosophie et culture du viol

« Une des idées que j’avais en tête quand je me suis mise à écrire, c’était de faire gagner du temps à la génération suivante. J’étais sûre et certaine qu’un jour une génération plus jeune se mettrait à questionner la misogynie des doctes. »

LE LIVRE

Sur le sexisme dans la philosophie, la possibilité d’un contrat social féministe, et la façon dont les auteurs de référence propagent la culture du viol, trois essais toniques (un célébrissime, considéré comme un texte central de la philosophie féministe, et deux inédits en français) par l’une des principales philosophes féministes françaises.

L’AUTRICE

26 février 2025

11  ×  17 cm

128 pages 10,00 €

ISBN : -:HSMCMI=^X\[\W:

Michèle Le Dœuff, née en 1948, est l’une des principales philosophes féministes françaises. Elle a de l’humour et un immense savoir. Comme Monique Wittig, elle est très connue depuis longtemps chez les Anglo-Saxons, et commence seulement à être mieux reconnue en France, où les féministes se cherchent de nouvelles maîtresses à penser. Spécialiste de philosophie des sciences, elle est l’autrice de trois ouvrages : L’Imaginaire philosophique (Payot, 1980, épuisé, remise en vente prévue fin 2025 ou début 2026), L’Étude et le Rouet : des femmes, de la philosophie, etc. (Seuil, 1989), et Le Sexe du savoir (Aubier, 1998, rééd. 2023 chez ENS Éditions), devenu un classique des sciences humaines.

POINTS FORTS

• Un texte culte.

• Des thèmes hélas actuels (sexisme, culture du viol…).

• Une des grandes voix du féminisme français ayant une renommée mondiale.

CLASSIQUES

Traduit de l’anglais, annoté et préfacé par Ophélie Siméon

Inédit

5 février 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

ANNA WHEELER

TOUTES LES FEMMES

Deux écrits pionniers du féminisme

« Femmes de tous pays, où que vous viviez, humiliées : réveillez-vous ! »

LE LIVRE

S’attaquer aux racines du patriarcat, qu’elles soient politiques, économiques ou culturelles, défendre une émancipation de toutes les femmes, sans distinction d’origine ou de classe : il est temps de rendre justice à Anna Wheeler, pionnière du féminisme radical, grâce à deux

L’AUTRICE

textes inédits en français – une conférence de 1829 et un article de 1833 – dont les thèmes font écho aux luttes d’aujourd’hui : racisme et misogynie ; place des femmes devant la loi ; difficulté à trouver un équilibre entre sororité et coopération entre les sexe.

POINTS FORTS

• Dans la même veine que Wollestonecraft, Louise Dupin, Flora Tristan, Chiara Bottici, Emma Goldman, etc.

• Public féministe au sens large (thèmes en phase avec les luttes féministes contemporaines) + public intéressé par les écrits féministes, les origines du féminisme européen et les pionnières invisibilisées.

Anna Doyle Wheeler (vers 1785-1848), irlandaise, philosophe, journaliste et militante des droits des femmes, proche de Charles Fourier et de Flora Tristan, est coautrice avec le socialiste irlandais William Thomson d’un livre majeur, Appeal of One Half the Human Race, Women, Against the Pretention of the Other Half, Men, to Maintain them in Political and hence in Civil and Domestic Slavery (1825), qui pose les fondements politiques du féminisme radical.

• Sur la préfacière : historienne du radicalisme, ancienne élève de l’ENS, agrégée d’anglais, maîtresse de conférences en civilisation britannique à l’Université Sorbonne Nouvelle ; membre de la Royal Historical Society ; membre du comité de rédaction de la Revue d’histoire du dix-neuvième siècle ; membre du conseil scientifique de La Vie des idées. S’intéresse aux conséquences sociales de l’industrialisation, du XIXe siècle à nos jours (politique, genre).

ÉGALEMENT

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Louise Cabannes.

BELL HOOKS

CLASSE ET RACE

Le féminisme concerne tout le monde.

LE LIVRE

Ce livre réunit quatre essais de la grande philosophe afroféministe axés plutôt sur les questions de classe sociale, dont on voit aujourd’hui à quel point elles sont polarisantes dans la société : « Classe et race : les nouvelles élites noires » ; « Féminisme et pouvoir de classe » ; « Rester près de chez soi : classe et éducation » ; « Les intellectuelles noires ».

POINTS FORTS

• En cohérence avec son catalogue consacré aux rapports de domination et avec sa ligne intersectionnelle et afroféministe, Payot s’est engagé, sur le même principe que pour Hannah Arendt, dans une vaste programme de publication des ouvrages de bell hooks, aussi bien en poche qu’en grand format. En février, 4 titres auront déjà été publiés.

• Les textes réunis ici sont tirés de deux ouvrages à paraître ultérieurement : Where We Stand et Talking Back, ainsi que d’un livre publié avec le philosophe Cornel West, Breaking Bread.

ÉGALEMENT

5 février 2025

11  ×  17 cm

112 pages 8,50 €

ISBN :

Inédit poche

LA PENSÉE WITTIG

Une introduction

La première introduction à la pensée et à la vision du monde proposée par Monique Wittig, figure incontournable du féminisme contemporain.

LE LIVRE

La pensée de Monique Wittig correspond aujourd’hui aux enjeux des politiques féministes et LGBTQIA+, sa théorisation du lesbianisme politique irrigue les mouvements queer, et les mouvements actuels de la « troisième vague ». Du point de vue littéraire, son originalité est que l’écriture et la théorie sont en interaction constante : Wittig veut fabriquer une écriture lesbienne, matérialiser sa théorie dans l’écriture, ce qui donne au premier abord à celle-ci une certaine étrangeté. Du point de vue théorique, elle constate qu’avec les questions d’inégalité/

égalité, hommes/femmes, etc., on ne quitte pas les rapports de domination ; elle veut donc plus radicalement annuler le genre pour faire apparaître l’humain. Autrement dit : elle nous permet de comprendre que la condition de femme, de queer, de personne racisée dans un monde patriarcal hétéronormatif et raciste n’est pas une affaire individuelle, mais la conséquence de systèmes d’oppression imbriqués ; ces systèmes ne sont ni naturels ni éternels, mais historiques et politiques, par conséquent ils peuvent être brisés.

POINTS FO RTS

• Deux autrices spécialistes reconnues de Monique Wittig. Sara Garbagnoli a d’ailleurs coédité le recueil d’essais inédits (Dans l’arène ennemie) qui vient de paraître chez Minuit.

• Le livre vise non seulement les lectrices habituelles de Wittig, mais aussi les jeunes de 25-30 ans, dont la demande politique et l’élan d’émancipation ne sont plus à souligner – d’où la parution directement en poche, moins cher.

ÉGALEMENT

11 septembre 2024

11  ×  17 cm

128 pages 7,50 €

ISBN :

LES AUTRICES

Natacha Chetcuti-Osorovitz est sociologue et anthropologue féministe, maître de conférences-HDR à Centrale Supélec et chercheure au Laboratoire IDHES de L’ENS-Paris-Saclay. Elle a publié chez Payot Se dire lesbienne : vie de couple, sexualité, représentation de soi.

Sara Garbagnoli est une sociologue féministe, spécialiste des études de genre et des résistances qu’elles suscitent. Chercheure associée au Laboratoire d’études de genre et de sexualité (CNRS-Université Paris 8) et au Centro di ricerca politiche e teorie della sessualità (PoliTeSse, Université de Vérone), elle a reçu en 2022 le prix Emma Goldman décerné par la FLAX Foundation et est une spécialiste reconnue de Wittig. Coautrice avec Massimo Prearo, chez Textuel, de La Croisade anti-genre : du Vatican aux manifs pour tous (2017).

COMMENT LA SOCIÉTÉ EST-ELLE POSSIBLE ?

LE LIVRE

Qu’est-ce qu’une société ? Sur quoi reposet-elle ? Et comment reste-t-elle soudée ? Pour éclairer ces questions toujours très actuelles, ce livre regroupe deux essais du grand sociologue et philosophe, tirés de «Sociologie : études sur les formes de la socialisation» : «Comment la société est-elle possible ?» et «Fidélité et gratitude», et les propose dans une traduction nouvelle.

L’AUTEUR

Georg Simmel (1858-1918) est l’un des plus grands philosophes et sociologues du XXe siècle, et l’un des trois pères fondateurs – avec Durkheim et Weber – de la sociologie. Son oeuvre la plus populaire est Philosophie de l’argent. Une dizaine de ses ouvrages sont disponibles chez Payot & Rivages.

5 février 2025

11  ×  17 cm

96 pages 7,00 €

ISBN :

CLASSIQUES

Traduit de l’allemand par Samuel Jankélévitch.

OTTO RANK LE MYTHE DE LA NAISSANCE DU HÉROS

« Presque tous les peuples nous ont transmis des traditions dans lesquelles ils ont glorifié, depuis la nuit des temps, leurs héros nationaux… »

LE LIVRE

L’un des grands livres du plus proche disciple de Freud, apôtre de la thérapie brève, qui fut notamment l’analyste et l’amant malheureux d’Anaïs Nin. Les thèmes de l’inceste et du « roman familial » traversent les légendes sur la naissance des rois et des fondateurs de religion rassemblées et étudiées ici.

L’AUTEUR

Otto Rank (1884-1939) psychanalyste autodidacte et brillant, longtemps considéré comme le « fils

adoptif » de Freud, proche de Ferenczi, est l’auteur de plusieurs ouvrages publiés chez Payot, dont le célèbre Traumatisme de la naissance.

POINTS FORTS

• Une thématique toujours actuelle : le héros national ; l’approche globale et presque encyclopédique d’Otto Rank ravira les amateurs de mythes et légendes.

• Ce livre ne comprend que l’essai sur la naissance du héros ; le grand format proposait également une étude de Lohengrin, qui n’est pas reprise ici.

5 février 2025

11  ×  17 cm

250 pages 9,00 €

ISBN :

ÉGALEMENT

Préface d’Andrea Marcolongo. Traduit du grec ancien par Nicolas Waquet.

19 février 2025

11  ×  17 cm 96 pages 7,00 €

ISBN :

PHILOSTRATE

L’Art de la gymnastique

La naissance du sport

Plus qu’une simple activité physique, le sport est un art, une science où la pensée rencontre le corps.

LE LIVRE

Philostrate d’Athènes, orateur et biographe romain, ne nous a pas laissé que des biographies. Nous lui devons également un court traité sur la gymnastique, rédigé vers 220, le seul à nous être parvenu et à nous renseigner sur cette part essentielle de la vie des Anciens, des premiers Jeux olympiques à l’Antiquité tardive. Mais Philostrate ne nous livre pas seulement une étude historique sur les exercices

L’AUTEUR

des athlètes, leur origine, les gymnastes, les entraîneurs, les compétitions et les types de sports pratiqués. Il nous éclaire sur un rapport au corps marqué par l’efficacité de la constitution et signe une véritable défense d’une noble activité qu’il vante et considère comme un art, une science à part entière remontant aux grands héros mythologiques, à l’exemple de certains dieux.

POINTS FORTS

• Aucune autre édition poche (seulement disponible en GF chez Errance).

• Préface d’Andrea Marcolongo, autrice de La langue géniale : 9 bonnes raisons d’aimer le grec (Belles Lettres/Livre de poche, 37 000 ex.), qui a écrit sur les sports antiques – et qui est elle-même marathonienne.

• Un texte rare que nous éclaire sur la nature des sports antiques (leur pratique et leur philosophie).

Philostrate d’Athènes (170-240), orateur et biographe romain, nous est principalement connu pour ses précieuses Vies des sophistes et sa fameuse Vie d’Apollonios de Tyane.

ÉGALEMENT

• 24 x 30 cm

• 208 pages

• 120 illustrations

• 40 €

• Relié avec jaquette

• ISBN FR 978-94-6230393-5

Directeurs d’ouvrage : Patrizia Cavazzini, Pierre Curie et Maria Cristina Terzaghi

Artemisia Gentileschi

Une artiste libre

Le Personnalité au destin hors norme, Artemisia Gentileschi (1593-v. 1656) est l’une des rares artistes femmes de l’époque moderne ayant pu vivre de sa peinture, grâce à une renommée internationale. Née à Rome, cette protagoniste de la peinture caravagesque était tout particulièrement célébrée pour ses figures d’héroïnes et ses portraits. Ce catalogue, conçu pour accompagner l’exposition que le Musée Jacquemart-André consacre à sa carrière et à son œuvre, met en valeur aussi bien l’originalité d’Artemisia que ses relations avec ses contemporains, tels que son père Orazio, également peintre, ou le français Simon Vouet. Les textes offrent une perspective renouvelée sur la biographie d’Artemisia Gentileschi, en explorant notamment ses rapports avec l’héritage artistique paternel et son statut de femme peintre. En s’appuyant sur l’analyse de ses œuvres majeures et sur des attributions récentes, ils soulignent l’importance de son rôle dans l’histoire de l’art italien du XVIIe siècle.

Les chapitres : Mirabile pitoresse. Quelques contemporaines d’Artemisia / Les metamorphoses d'Artemisia / Ajouts à la vie et à l’œuvre d’Artemisia Gentileschi / Analyse compatée des techniques d'Artemisia et Orazio Gentileschi / Les Gentileschi : le succès Européen

Père et fille / Les Gentileschi et Caravage / À Florence / Les portraits / Mythes et saints / Eros et Thanatos

Exposition au Musée Jacquemart André, Paris, 14 février – 29 juin 2025

* Couverture non définitive

Fonds Mercator S.A.

Rue du Midi 2 - 1000 Bruxelles (Belgique) Tél. +32 (0)2 5482535 / Fax +32 (0)2 5021618 pv@fondsmercator.be

Artemisia Gentileschi

Une artiste libre

Ouvrage publié à l’occasion de l’exposition au Musée Jacquemart‑André du 14 février au 29 juin 2025

cat. 36 [détail]

LA CONSÉCRATION INTERNATIONALE

À Venise, Artemisia eut l’occasion de reprendre contact avec ses frères, qui entre-temps s’étaient installés à Londres avec leur père à la cour de Charles Ier Stuart et avaient été envoyés acheter des tableaux pour le souverain28. Nous ne savons pas avec certitude quelles œuvres l’artiste réalisa à cette époque, mais il est très probable qu’il figure notamment parmi elles Esther et Assuérus du Metropolitan Museum de New York (cat. 4). La «  pittora » reçut également l’importante commande d’un Hercule et Omphale destiné à Philippe IV, qui sera exposé à Madrid29 en guise de pendant d’Ulysse reconnaissant Achille (déguisé en femme) parmi les filles de Lycomède, attribué à Rubens et à Van Dyck, un tableau qui appartenait depuis

longtemps à la couronne espagnole (Madrid, Musée du Prado)30. Acheté à Venise en 1628, celui d’Artemisia fut inscrit dans les inventaires espagnols en 1636, mais cinq ans plus tard il avait déjà été remplacé par Hercule et Antée de Rubens (en collaboration avec Jordaens) et l’on perdit alors la trace de cette toile. En revanche, l’œuvre éponyme (fig. 19), correctement attribuée à l’artiste, qu’on découvrit au palais Sursock de Beyrouth après la terrible explosion de 2020, provient assurément de Naples puisqu’elle appartenait à Maria Teresa Serra di Cassano, qu’Alfred Bey Sursock épousa à Naples en 1920 et avec qui il s’installa ensuite au Liban. On peut l’identifier à « un tableau de 8 et 9 palmes, au cadre sculpté et doré, où figure Hercule, de la main d’Arthemisia Gentilesca », répertorié à Naples dans le palais de

FIG.18 Giovanni Lanfranco, Venere addormentata e Cupido Galleria Fondantico

Sdi que qui aute molorempor aut occus quid mi, sinctec estorem cus mos earunt earis alitiatur, comni quam quam entem volore quam, volut pere nonsect atisquatios sincte sita sit, adionserio odios asitatur, suntias duciae sitatiaecea vel eosant qui dis secto dolupta tendior moloribus, et que odignatem harum illa que rempore necab ius venduciis in niminvenisci cus nonsendem eume nobis am verum ut esequodis aut omnim volorepelit aceptae soluptam nus magnimagnam veles explit aut verepelest explita tumque litatus dolor sitati to et veliquate enimus re autem sinctate si optiorerum ius volora con conet volorepre, coratiu riaectur adi accum explam rerundi stionse rspernam ipictati non coriatumet, to cone et harunt.

Qui oditam enimi, sumquodit eatem. Gent ullacea rumque evelest, occaborum estior sam cus.

Ignime ad eos escimin venturepe core eatibus doloratem. Laut preiciendiae con non cum qui qui dis porerum cupta voluptaspis eles alis quatibus eos diam, audae. Odicat utate di adio excea verchilique et modis imus volo int lam ipiendunt omnisite cor simi, amus sequi acerae doluptatem nistias alit enis dit ea por sit, teceaquamus et quas es solor sernat.

Ribus dolore porum es nat aut di custota temquo cusam qui inullaut o cillum aut omnimai ossimin rest quodi dic tet accus, nis ante dolupid emodit dis dolupta tinciis serum rest, im ea corepror

sus cus qui dolorpo rrunt, siminct iandand itaturis molupturest, comniminusa ventianim rere rem laut lab iur aut rehendiore nimpos volorum acita qui que o ctur, consedi rernamusto tectae cum quas de is de licime re, id moloris mil imin et, sin con conestius secta conessimendi dolorae. On escita volupta tusanti o cia pe quo mos mi, inullesto quam et laceatur?

Tiat quis ium, nienditis sed utem que od unt earcipici dolenitiis aperro qui iusdam, sitium repe verunt fuga. Ut volor as alique nusdae conseruptae cones ent hic tem sit inulparchil molorrovidus apedit, nulpa voluptatiat explicaborro quo quatur?

Arum erem voloreperum nobis eum, consectet ullabor sequiatem et il ist vitatur rem qui tes et reperion consectet occum fuga. On escita volupta tusanti officia pe quo mos mi, inullesto quam et laceatur? Tiat quis ium, nienditis sed utem que od unt earcipici dolenitiis aperro qui iusdam harit aut o c temporruptat eossus. — VINCENZO STANZIOLA

BIBLIOGRAFIA

Arnauld Brejon de Lavergnée, Nathalie Volle, Seicento: le siècle de Caravage dans les collections françaises 1988; Giuseppe Porzio, A new Cleopatra in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra, 2014; Maria Cristina Terzaghi, Notes on Artemisia in London, in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra 2014; Maria Cristina Terzaghi, Artemisia Gentileschi a Londra, in Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(a); Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(b) (scheda di Terzaghi); Gianni Papi, Cleopatra, da Artemisia Gentileschi a Bartolomeo Cavarozzi in G. Papi, Senza più attendere a studio e insegnamenti, 2018.

Portraits des Bentveughels

Ddi que qui aute molorempor aut occus quid mi, sinctec estorem cus mos earunt earis alitiatur, comni quam quam entem volore quam, volut pere nonsect atisquatios sincte sita sit, adionserio odios asitatur, suntias duciae sitatiaecea vel eosant qui dis secto dolupta tendior moloribus, et que odignatem harum illa que rempore necab ius venduciis in niminvenisci cus nonsendem eume nobis am verum ut esequodis aut omnim volorepelit aceptae soluptam nus magnimagnam veles explit aut verepelest explita tumque litatus dolor sitati to et veliquate enimus re autem sinctate si optiorerum ius volora con conet volorepre, coratiu riaectur adi accum explam rerundi stionse rspernam ipictati non coriatumet, to cone et harunt. Qui oditam enimi, sumquodit eatem. Gent ullacea rumque evelest, occaborum estior sam cus. Ignime ad eos escimin venturepe core eatibus doloratem. Laut preiciendiae con non cum qui qui dis porerum cupta voluptaspis eles alis quatibus eos diam, audae. Odicat utate di adio excea verchilique et modis imus volo int lam ipiendunt omnisite cor simi, amus sequi acerae doluptatem nistias alit enis dit ea por sit, teceaquamus et quas es solor sernat. Ribus dolore porum es nat aut di custota temquo cusam qui inullaut o cillum aut omnimai ossimin rest quodi dic tet accus, nis ante dolupid emodit dis dolupta tinciis serum rest, im ea corepror

sus cus qui dolorpo rrunt, siminct iandand itaturis molupturest, comniminusa ventianim rere rem laut lab iur aut rehendiore nimpos volorum acita qui que o ctur, consedi rernamusto tectae cum quas de is de licime re, id moloris mil imin et, sin con conestius secta conessimendi dolorae. On escita volupta tusanti o cia pe quo mos mi, inullesto quam et laceatur?

Tiat quis ium, nienditis sed utem que od unt earcipici dolenitiis aperro qui iusdam, sitium repe verunt fuga. Ut volor as alique nusdae conseruptae cones ent hic tem sit inulparchil molorrovidus apedit, nulpa voluptatiat explicaborro quo quatur?

Arum erem voloreperum nobis eum, consectet ullabor sequiatem et il ist vitatur rem qui tes et reperion consectet occum fuga. On escita volupta tusanti officia pe quo mos mi, inullesto quam et laceatur? Tiat quis ium, nienditis sed utem que od unt earcipici dolenitiis aperro qui iusdam harit aut o c temporruptat eossus. — VINCENZO STANZIOLA

BIBLIOGRAFIA

Arnauld Brejon de Lavergnée, Nathalie Volle, Seicento: le siècle de Caravage dans les collections françaises 1988; Giuseppe Porzio, A new Cleopatra, in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra 2014; Maria Cristina Terzaghi, Notes on Artemisia in London, in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra 2014; Maria Cristina Terzaghi, Artemisia Gentileschi a Londra, in Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(a); Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(b) (scheda di Terzaghi); Gianni Papi, Cleopatra, da Artemisia Gentileschi a Bartolomeo Cavarozzi in G. Papi, Senza più attendere a studio e insegnamenti 2018.

Aeini que qui aute molorempor aut occus quid mi, sinctec estorem cus mos earunt earis alitiatur, comni quam quam entem volore quam, volut pere nonsect atisquatios sincte sita sit, adionserio odios asitatur, suntias duciae sitatiaecea vel eosant qui dis secto dolupta tendior moloribus, et que odignatem harum illa que rempore necab ius venduciis in niminvenisci cus nonsendem eume nobis am verum ut esequodis aut omnim volorepelit aceptae soluptam nus magnimagnam veles explit aut verepelest explita tumque litatus dolor sitati to et veliquate enimus re autem sinctate si optiorerum ius volora con conet volorepre, coratiu riaectur adi accum explam rerundi stionse rspernam ipictati non coriatumet, to cone et harunt.

Qui oditam enimi, sumquodit eatem. Gent ullacea rumque evelest, occaborum estior sam cus.

Ignime ad eos escimin venturepe core eatibus doloratem. Laut preiciendiae con non cum qui qui dis porerum cupta voluptaspis eles alis quatibus eos diam, audae. Odicat utate di adio excea verchilique et modis imus volo int lam ipiendunt omnisite cor simi, amus sequi acerae doluptatem nistias alit enis dit ea por sit, teceaquamus et quas es solor sernat.

Ribus dolore porum es nat aut di custota temquo cusam qui inullaut o cillum aut omnimai ossimin rest quodi dic tet accus, nis ante dolupid emodit dis dolupta tinciis serum rest, im ea corepror

sus cus qui dolorpo rrunt, siminct iandand itaturis molupturest, comniminusa ventianim rere rem laut lab iur aut rehendiore nimpos volorum acita qui que o ctur, consedi rernamusto tectae cum quas de is de licime re, id moloris mil imin et, sin con conestius secta conessimendi dolorae. On escita volupta tusanti o cia pe quo mos mi, inullesto quam et laceatur?

Tiat quis ium, nienditis sed utem que od unt earcipici dolenitiis aperro qui iusdam, sitium repe verunt fuga. Ut volor as alique nusdae conseruptae cones ent hic tem sit inulparchil molorrovidus apedit, nulpa voluptatiat explicaborro quo quatur?

Arum erem voloreperum nobis eum, consectet ullabor sequiatem et il ist vitatur rem qui tes et reperion consectet occum fuga. On escita volupta tusanti officia pe quo mos mi, inullesto quam et laceatur? Tiat quis ium, nienditis sed utem que od unt earcipici dolenitiis aperro qui iusdam harit aut o c temporruptat eossus. — VINCENZO STANZIOLA

BIBLIOGRAFIA

Arnauld Brejon de Lavergnée, Nathalie Volle, Seicento: le siècle de Caravage dans les collections françaises 1988; Giuseppe Porzio, A new Cleopatra in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra 2014; Maria Cristina Terzaghi, Notes on Artemisia in London, in Porzio, Terzaghi, Artemisia Gentileschi. Cleopatra, 2014; Maria Cristina Terzaghi, Artemisia Gentileschi a Londra, in Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(a); Artemisia Gentileschi e il suo tempo (catalogo della mostra) 2016(b) (scheda di Terzaghi); Gianni Papi, Cleopatra, da Artemisia Gentileschi a Bartolomeo Cavarozzi in G. Papi, Senza più attendere a studio e insegnamenti 2018.

Ouvrage dirigé par Sophie Bajard. 12 février 2025 15,5  ×  23,5 cm 256 pages 22,00 €

Julie VERLAINE LES HÉRITIÈRES DE L’ART ABSTRAIT

Sonia Delaunay, Nina Kandinsky, Nelly van Doesburg et les autres

« Rien n’est moins indiqué pour un peintre que d’être la femme, puis la veuve, d’un peintre et, qui pis est, d’un grand peintre » (Sonia Delaunay).

LE LIVRE

Dans le Paris de l’après-guerre à la fin des années 1970, elles forment un petit groupe soudé, quoique parfois rival. Sonia Delaunay, Nina Kandinsky, Lily Klee, Nelly van Doesburg, Jeanne Kosnick-Kloss ont en commun de se retrouver veuves et héritières d’artistes dits abstraits (Robert Delaunay, Vassili Kandinsky, Paul Klee, Theo van Dœsburg, Otto Freundlich).

À partir d’archives inédites rassemblant leurs correspondance et écrits intimes, Julie Verlaine

L’AUTRICE

fait revivre leurs combats pour survivre, leur rôle primordial dans la transmission de l’œuvre de leurs époux à travers expositions et ventes aux musées et collectionneurs internationaux, leurs liens étroits avec le marché de l’art avant-gardiste (la mécène Peggy Guggenheim ou la galeriste Denise René) et leur volonté de s’émanciper comme artistes à part entière. À travers ce difficile parcours de l’ombre à la lumière, elle redonne à ces femmes résilientes la place qui leur est due.

POINTS FORTS

• Une thématique forte et attractive : l’invisibilisation des femmes. Les musées n’ont fait que tardivement une place à ces gardiennes de la mémoire qui ne s’appartiennent plus et qui créaient pourtant déjà aux côtés de leurs compagnons.

• Une histoire originale, au plus près de l’intimité de ces battantes, à travers leurs autobiographies, journaux intimes, correspondance amicale ou professionnelle, livres de ménage, etc.

• Beaux portraits de femmes puissantes et libres, toutes nées à l’étranger, qui ont connu l’exil et parfois ont dû fuir le nazisme parce que juives, la plupart sans enfants. Autour d’elles gravitent des collectionneuses (Peggy Guggenheim, Rose Fried) ou galeristes (Denise René, Dina Vierny) audacieuses qui ont marqué le XXe siècle.

• Un récit vivant et incarné, qui devrait séduire les amateurs d’art et d’émancipation féminine.

ACTUALITÉ

• Magistrales rétrospectives récentes à succès consacrées aux artistes des XXe-XXIe siècles : Sonia Delaunay, Niki de Saint Phalle, Georgia O’Keeffe, Frida Kahlo... Elles font l’abstraction a réuni au Centre Pompidou en 2021 plus de 100 artistes et 500 œuvres du monde entier.

QUELQUES CHIFFRES

Professeure d’histoire contemporaine à l’université de Tours, Julie Verlaine (née en 1979) est connue pour ses travaux et son action en faveur de l’histoire des femmes : ancienne présidente de l’association Mnémosyne, elle a été chargée d’accompagner la création du futur musée des féminismes à Angers en 2027. Elle se passionne pour la question du genre en art, les mécanismes du marché de l’art (Daniel Templon, une histoire d’art contemporain, Flammarion, 2016) et des collections publiques et privées (Femmes collectionneuses d’art et mécènes, de 1880 à nos jours, Hazan, 2014).

• Elles font l’abstraction (Centre Pompidou, 2021) : 8 600 Gfk ;

• Hayden Herrera, Frida Kahlo (Flammarion, 2019) : 8 000 Gfk;

• Laure Adler, Les femmes artistes sont dangereuses (Flammarion, 2017) : 40 000 Gfk.

Sebastião Salgado

[Nouvelle édition]

Photographies de Sebastião Salgado Introduction de Christian Caujolle

Sebastião Salgado n’a cessé de montrer sa foi en l’homme, une solidarité sans faille ni mièvrerie devant la douleur, une compétence dans l’analyse des situations extrêmes, une farouche énergie, enfin, pour affirmer ce qu’il est, un photographe humaniste. L’ampleur de chacun de ses travaux, véritables inventaires de la condition humaine contemporaine de la famine, l’homme au travail où l’exode, suffisent à faire sa réputation et justifient tous les prix qu’il a reçus. Sebastião Salgado est né le 8 février 1944 à Aimorés, au Brésil. Économiste de formation, il commence sa carrière de photographe à Paris en 1973 et travaille successivement avec les agences Sygma, Gamma et Magnum Photos jusqu’en 1994. Il fonde, avec Lélia Wanick Salgado, l’agence de presse Amazonas images, qui est exclusivement vouée à son travail photographique. Au-delà des expositions itinérantes, ses projets ont été pour la plupart publiés, par exemple Genesis (2004) et Amazônia (2021).

Né en 1953, Christian Caujolle est critique d’art, journaliste, photographe et directeur artistique du Château d’Eau (Toulouse). Ancien responsable de la photographie à Libération, il est l’un des fondateurs de l’Agence VU’ et a été directeur artistique de la galerie du même nom. Il est notamment l’auteur des introductions des “Photo Poche” Anders Petersen et Tendance floue.

Repères

Points forts

• Nouvelle édition d'un titre déjà vendu à ce jour à 20 500 exemplaires.

Actualité

• Collection MEP : Deauville, Les Franciscaines, printemps 2025.

• Genesis : Villa Tamaris, La Seyne sur Mer, octobre 2025-janvier 2026.

• Bruxelles : Belgique, Tour et Taxis, avril à septembre 2025.

• De nombreuses expositions dans le monde : Lisbonne, Cologne, Barcelone, Bologne, Brésil.

Mots clés

• Photographe humaniste / foi en l’homme / condition humaine / famine / l’homme au travail / exode

62 Construction du canal du Rajasthan, Inde, 1990.
44 Mine d’or de Serra Pelada, Brésil, 1986.
39 Mine de charbon à Dhanbad, Inde, 1989.
38 Mine de charbon à Dhanbad, Inde, 1989.
7 Région de Chimborazo, Équateur, 1982.

5 Les jeux des enfants du Nord-Est brésilien durant la grande sécheresse du début des années 1980, Brésil, 1983.

2 Au cours de la cérémonie d’enterrement d’un enfant au Sertão de la Paraíba, Brésil, 1980.

21 Protégés par leurs couvertures du vent et du froid du matin, ces réfugiés attendent au camp de Korem, Éthiopie, 1984.

[Nouvelle édition avec 39 nouvelles photographies]

Photographies de Paolo Roversi

Introduction de Chiara Bardelli Nonino

Paolo Roversi

Paolo Roversi (né en 1947) développe depuis plus de cinquante ans une œuvre hantée par la fragilité de toute forme de beauté et par la délicatesse que requiert sa conception de l’élégance. S’il est devenu, avec son installation en France, en 1973, un véritable Italien de Paris, son rendu subtil des couleurs et une stylisation du dépouillement l’ont rapidement et durablement imposé sur la scène internationale. Au fil des années, Paolo Roversi cherche son propre langage photographique, accueillant les hasards et les accidents comme des opportunités de se réinventer. En 1980, il découvre le film Polaroid associé à une chambre grand format ; cette rencontre, qu’il assimile à un “véritable coup de foudre”, lui ouvre de nouveaux champs de recherche et renouvelle sa relation avec le modèle photographié.

Chiara Bardelli Nonino est titulaire d’une maîtrise en philosophie et a écrit un mémoire sur la photographie post-mortem. Elle est rédactrice en chef de la section “Photographie” de Vogue Italia et de L’Uomo Vogue, et commissaire du festival Photo Vogue. Elle a organisé l’exposition monographique “Paolo Roversi – Studio Luce’’ et réalisé le livre éponyme (Stromboli, 2020).

Repères

Points forts

• Nouvelle édition avec 39 nouvelles photographies.

• Certaines de ses créations au Polaroid, notamment ses nus, appartiennent aujourd’hui à l’histoire de la photographie.

• Dans la brève autobiographie qu’il a rédigée pour ce Photo Poche, Paolo Roversi précise : “Quand je regarde en arrière, je ne vois qu’un journal intime écrit jour après jour, photo après photo, avec beaucoup d’amour et de passion.”

Mots clés

• Photographe de mode / polaroïd / noir et blanc / couleur / studio

provisoire

Diffusion

UN GRAND PHOTOGRAPHE DE MODE
43. Kirsten, Paris, 1987.
61. Audrey, Paris, 1996.

ALBUM POPS ET MIMOSA T. 2 MISSION GRENIER

Émile Cucherousset, illustré par Thomas Baas

Capitaine Pops c’est Billie, et Sergent Mimosa c’est Max. Ils sont frère et sœur, n’ont pas de super-pouvoirs, mais ils n’ont pratiquement peur de rien. Avec eux, c’est tous les jours l’aventure !

Billie et Max revêtent leurs costumes quand ils doivent accomplir des missions super importantes… ou quand ils ont un peu peur. Et aujourd’hui, ils doivent déposer des vieilleries au grenier. Brrrr… Autant dire qu’ils n’ont pas très envie de traîner là-haut où il y a plein de poussière, des bestioles à papattes et pas de lumière. Mais un grenier c’est aussi la caverne d’Ali Baba… Réussiront-ils à remplir leur mission ?

POINTS FORTS :

• Un album où l'ordinaire devient extraordinaire dans les yeux d’enfants à l’imagination débordante : avec Pops et Mimosa, les après-midis ennuyeuses se transforment en missions périlleuses !

• Des dialogues vifs et des jeux de mots en pagaille pour un vrai plaisir de lecture. Une aventure rocambolesque au rythme enlevé.

• Un livre à hauteur d'enfants : un trésor d'imagination, avec des personnages attachants et hilarants qui n'ont pas leur langue dans leur poche, une jolie relation frère/sœur, pour une identification immédiate. De quoi donner des idées pour se divertir ou raviver des souvenirs.

DÈS 5 ANS

THEMATIQUES : aventure ; mission ; grenier ; enfants ; humour ; jeux ; après-midi ; quotidien ; découverte.

ÉMILE CUCHEROUSSET a exercé plusieurs métiers, de potier à aide-éducateur dans un foyer pour handicapés mentaux, en passant par salarié agricole et caviste dans une coopérative fromagère, pour finalement devenir bibliothécaire et auteur. Compagnon de l’illustratrice et autrice Camille Jourdy, ils publient ensemble les aventures de deux frères lapins, Truffe et Machin (2018), aux éditions MeMo.

THOMAS BAAS est né en 1975 à Strasbourg. Diplômé des Arts décoratifs de la ville (atelier de Claude Lapointe), il est à la fois illustrateur et affichiste, avec plus d’une soixantaine de livres illustrés à son actif. Humour, tendresse, personnages un brin rétro, couleurs soigneusement choisies, typos ciselées caractérisent son style sophistiqué. Brise-Montagnes est son dernier titre paru chez Actes Sud jeunesse. Il vit à Paris.

De nouvelles irrésistibles rencontres, en livre animé, mais cette fois dans les airs, et sous les tropiques !

Drôles de rencontres dans les airs

EN LIBRAIRIE EN FÉVRIER 2025

PPV : 16,90 €

EAN : 9782330197018

Album • 20 pages avec des pops-ups • 16 x 20 cm

Dès 3 ans

Album pop-up

« Une fleur géante et succulente ?

Extravagant, s’extasie le colibri. — Pas du tout ! Les papillons monarques, c’est nous ! »

Suivez le petit colibri qui survole la canopée, puis s’aventure dans la forêt tropicale pour butiner goulûment : une blanche aigrette plane au-dessus de la cime des arbres et rencontre des frégates, tandis qu’un tamarinlion s’invite sur une branche où réside la famille d’ibijaus. Le colibri, par-ci, par-là, se régale du nectar des fleurs alentour. Non loin de lui, un couple de quetzals est occupé à roucouler sous les tropiques… Et ce spectacle s’achève par un magnifique envol de papillons monarques !

Un pop-up virevoltant, avec des illustrations aux couleurs vives, constellées de touches scintillantes pour s’émerveiller de la beauté de la faune et de la flore tropicales.

Oiseaux

Papillons Pop-up

Diplômée des Beaux-Arts, Olivia Cosneau est une illustratrice jeunesse qui réalise, à l’occasion, du dessin textile et des illustrations pour la ville de Nantes. Chez hélium, elle a écrit et illustré plusieurs titres dans la série des petits pop-ups, conçus en duo avec Bernard Duisit et qui sont des succès internationaux. Avec le même ingénieur papier, elle a aussi créé chez hélium les pop-ups Sitelles belles belles (2019) et Drôles de rencontres sous la mer (2023).

Bernard Duisit est un ingénieur papier de talent. Il a élaboré le pop-up du Petit Prince chez Gallimard. Il est le concepteur des livres de la collection des « Petits pop-ups hélium », en duo avec un ou une autre artiste. Il a co-signé le pop-up 10 P’tits Pingouins (2010) avec Jean-Luc Fromental et Joëlle Jolivet, Le Vaisseau de verre de Frank Gehry avec Didier Cornille (2014), et enfin Le Cube Rouge (2015) et Le Lutin Bleu (2017) aux côtés de Janik Coat.

Points forts

Le second livre de la collection Drôles de rencontres, par le duo Olivia Cosneau et Bernard Duisit : des suprises en popups !

L’utilisation d’un marquage argenté et des couleurs ensoleillées pour faire faire briller les yeux !

Un premier envol à la rencontre de la faune tropicale !

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

Un méli-mélo pop-up animalier pour jouer avec les mots et les couleurs !

EN LIBRAIRIE

EN FÉVRIER 2025

PPV : 21,90 €

EAN : 9782330201470

Livre animé méli-mélo avec un masque

• 13 x 32 cm

Dès 3 ans Album pop-up

Carnaval Animal

Iris de Vericourt

« un caméléon au pelage soyeux dont la queue s'enroule »

Dans ce magistral pop-up, on va croiser tour à tour un renard au pelage soyeux et à la queue touffue, un singe au ventre rebondi et à la longue queue en spirale, un coq aux plumes ébouriffées en équilibre sur ses maigres pattes, une écrevisse bien à l’abri dans sa carapace et, enfin, un caméléon à la peau rugueuse dont la queue s’enroule et se déroule.

On va aussi pouvoir mélanger ces animaux entre eux, pour obtenir, par exemple, un coq à la peau rugueuse et à la longue queue en spirale, ou bien une écrevisse au ventre rebondi et à la queue touffue !

Un livre cadeau magnifique dans sa composition et un jeu de lecture créatif et infini, un pop-up de collection à offrir aux petits comme aux grands, par une jeune artiste.

Avec un spectaculaire masque de coq et de paon !

Née en 1984, Iris de Vericourt a étudié la gravure à l’école Estienne, la sculpture aux Ateliers de la ville de Paris puis la communication visuelle aux Arts décoratifs de Strasbourg. Elle réalise des infographies, des logotypes et des supports d'exposition pour la presse. Elle illustre également des livres aux éditions Larousse. Iris de Vericourt anime parfois des ateliers d'arts plastiques pour les petits et les grands, dans des écoles, des salons et en médiathèque.

Points forts

Un pop-up animalier méli-mélo, où l'on s’amuse à inventer plus de 120 nouvelles créatures.

Découvrez en tournant les pages une écrevisse au pelage soyeux, un caméléon au ventre rebondi ou un coq avec une queue en éventail…

Un des livres animés marquants du catalogue hélium, paru en 2011, et en rupture de stock depuis fin 2018, dans une nouvelle édition revisitée, avec un masque recto-verso.

Un parfait cadeau pour les anniversaires déguisés et le carnaval !

Animaux

Carnaval Pop-up

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

Fougère est toujours inquiète : elle n’ose pas ouvrir cette mystérieuse enveloppe jaune… Quelle surprise pourrait bien s’y cacher ? Par un nouveau talent de l'illustration canadienne.

La Mystérieuse Invitation

Stacey May Fowles

la mystéRieuse

EN LIBRAIRIE

EN FEVRIER 2025

PPV : 15,90 €

EAN : 9782330201487

Album • 40 pages • 22,8 x 25,4 cm

Droits pour le Canada non inclus.

Dès 4 ans

Album

« Oui, mais si en arrivant au musée nous ne connaissons personne ? demande encore Fougère.

— Si tu ne connaissais personne au musée, pourquoi aurais-tu reçu une invitation super exceptionnelle ? »

Par une belle journée d’automne, Fougère trouve dans sa boîte aux lettres une mystérieuse enveloppe… Aussitôt, une avalanche d’angoissants « Et si… ? » l’assaille. Encouragée par son ami Faon, elle finit cependant par l’ouvrir… et découvre une invitation à une exposition surprise super exceptionnelle. « Surprise ?! » Fougère n’est donc pas au bout de ses peines. Heureusement, Faon, qui a le don de trouver des solutions rigolotes à chacun des scénarios catastrophes qu’elle invente, propose de l’accompagner. Les deux amis rencontreront en chemin de fantasques et sympathiques personnages – un tamia qui connaît des raccourcis, un ours grognon mais gourmand, une courageuse dentiste… qu’ils retrouveront ensuite à la merveilleuse fête qui se prépare !

Stacey May Fowles parvient à mettre en mots les inquiétudes qui grignotent parfois les enfants, tout en leur montrant combien la vie est belle, pourvu que l’on accepte de se laisser surprendre ! Invitation

Anxiété

Amitié

Surprise

Carnaval

Stacey May Fowles est une journaliste canadienne et l’autrice de quatre essais. Elle rédige actuellement la rubrique « Book Therapy » pour Open Book Ontario. Elle vit à Toronto, avec son mari et sa fille. La Mystérieuse Invitation est son premier album pour la jeunesse.

Points forts

Un album festif pour le carnaval !

Les illustrations délicieusement rêveuses de Marie Lafrance donnent vie au monde fantaisiste de Fougère et Faon.

Une invitation à jouer avec son imaginaire pour chasser au mieux ses angoisses, qui rassurera les lecteurs les plus émotifs…

Marie Lafrance a illustré des magazines, des journaux, des affiches et même des boîtes de gelée en poudre. Elle a donné vie à des albums jeunesse, comme La Dame aux livres de Kathy Stinson (2021, Les 400 coups). Elle a remporté le prix Ruth et Sylvia Schwartz. Marie Lafrance vit à Montréal, au Québec. Avec ce premier livre, elle entre dans le catalogue des illustrateurs hélium.

On a toujours besoin d’un ami optimiste, comme Faon, qui transforme les tracas de Fougère en une joyeuse aventure remplie de surprises !

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

Stacey May Fowles
Marie Lafrance

Kate Beaton LA FILLE REQUIN

Couverture provisoire

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Géraldine Chognard

Couverture et intérieur couleur

48 pages / 220 x 280 mm 15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-962-0

À partir de 3 ans

« Surprises et rires garantis. On adore ! »

Gibert Joseph Barbès

Oubliez tout ce que vous savez sur les sirènes, car si l’héroïne de cette his toire vit bien sous l’eau, ce n’est pas non plus n’importe lequel des pois sons : à moitié petite fille, elle est aussi à moitié requin. Un jour, alors qu’elle nage tranquillement à la recherche de coquillages, elle se retrouve prise dans les filets d’un bateau de pêche. C’est ainsi qu’elle croise la route d’un affreux capitaine, qui n’a qu’une idée en tête : pêcher, pêcher toujours plus, et même les tout petits poissons qui ne peuvent pas être vendus, pour devenir encore plus riche. Après s’être libérée d’un coup de dent bien acérée, notre petite fille requin décide alors de se venger, elle et tous les autres habitants de la mer. Abandonnant sa queue pour deux jambes grâce aux pouvoirs d’une sor cière marine, elle se transforme en mousse, rejoint l’équipage du bateau et fomente une vraie petite révolution… Mais apprendre à vivre avec de véritables humains va s’avérer un plus compliqué que prévu…

À propos de La Princesse et le Poney

« Le dessin est simple mais efficace et le petit poney est hilarant ! Plein d’humour et de tendresse, cet album se découvre à partir de 3 ans. »

L’Éternel retour (Paris)

Après le succès de La Princesse et le Poney, Kate Beaton nous offre un album tout aussi féministe, mais qui ouvre cette fois-ci la voie à un vrai questionnement écologique. Une réflexion qui prend la forme d'un clin d’œil à l'attention des petits lecteurs : car la solution ne vient pas ici des adultes, mais bien d'une petite fille intrépide.

L’AUTRICE

Kate Beaton est née en NouvelleÉcosse, au Canada, et vit aujourd’hui à Toronto, après quelques allers et retours aux États-Unis. Diplômée en histoire et en anthropologie, ses bandes dessinées paraissent régulièrement dans le New Yorker , le Harper , et le National Post . Chez Cambourakis, elle est déjà l’autrice et l’illustratrice de deux albums jeunesse, La Princesse et le Poney (2015) et Le Roi bébé (2016) et de la bande dessinée Diantre ! Un manant (2013).

• Le nouvel album tant attendu de Kate Beaton s’inscrit dans la ligne joyeusement féministe de son succès précédent,  La Princesse et le Poney (Cambourakis, 2015), qui s’est écoulé à plus de 14.000 exemplaires en France.

« Un album qui fait battre nos petits coeurs de libraires ! »

Chantepages (Tulle)

• Une histoire qui retourne avec humour la fable d’Andersen, pour en faire une ode aux petites filles puissantes.

• Une célébration du courage et de la lutte contre les injustices.

« Ou comment un poney rond et mignon peut changer la face du monde au pays des guerriers… Un album très rigolo qui bouscule les clichés ! ON ADORE ! »

Le Comptoir des mots

Kate Beaton LA FILLE REQUIN

Kate Beaton LA FILLE REQUIN

Kate

LA FILLE REQUIN

AFFICHE KATE BEATON

Affiche offerte pour accompagner la publication de La Fille requin (recto : illustration de la nouveauté / verso : une planche de La Princesse et le poney )

Visuel provisoire

ISBN 978-2-36624-982-8

Stina Wirsén QUI DÉCIDE ?

Couverture provisoire

Traduit du suédois par Isabelle Chéreau

Couverture et intérieur couleur

32 pages / 170 x 170 mm

15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-963-7

Dès 3 ans

C’est bien connu, la plupart des enfants qui se voient opposer un « non » demandent toujours pourquoi : s’ils désirent qu’on leur fournisse une explication, ils questionnent en même temps l’autorité des adultes. Pourquoi ne pourraient-ils pas décider eux-mêmes de l’heure à laquelle ils doivent se coucher ? Et pourquoi ne pourraient-ils pas décider de manger de la glace au petitdéjeuner ? À travers des illustrations à la fois riches de sens et minimalistes, particulièrement drôles et expressives, l’autrice suédoise Stina Wirsén parvient à mettre en mots et en images, avec beaucoup de simplicité, quelques unes des grandes questions que se posent souvent les enfants - mais aussi leurs parents.  Avec Qui est le meilleur ?, Qui décide ? inaugure la publication en France d’une série d’albums sur les émotions qui, depuis sa sortie en Suède, connaît un énorme succès, avec plus d’un million d’exemplaires vendus. Particulièrement appréciés par les professionnels de la petite enfance, ils constituent des outils parfaits pour aborder en douceur et à hauteur d’enfant les premières questions compliquées que se posent les plus petits.

L’AUTRICE

Stina Wirsén est aujourd’hui l’une des plus célèbres illustratrices en Suède. Après des études à la Konstfack University College of Arts, l’une des plus prestigieuses écoles d’art suédoises, elle se tourne vers la presse et travaille pendant plus de trente ans pour l’un des principaux quotidiens suédois, le Dagens Nyheter , avant de commencer à illustrer des livres pour la jeunesse. Elle est l’autrice d’une quarantaine d’albums, et en a illustré encore davantage. Mais c’est surtout sa série Who? , dont font partie Qui décide ? et Qui est le meilleur ? qui la fait connaître du grand public. En Suède, les livres de la série se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires, et ont été adaptés à la télévision.

• Une nouvelle série d’albums sur les émotions qui est devenue en Suède un véritable succès de librairie, avec plus d’un million d’exemplaires vendus.

• Un dessin aussi simple que précis, qui dépeint avec beaucoup d’humour les différentes humeurs qui traversent les plus petits comme les plus grands.

• Des albums d’une grande justesse qui devraient particulièrement plaire aux professionnels de la petite enfance.

Stina Wirsén QUI DÉCIDE ?

Stina Wirsén QUI DÉCIDE ?

Stina Wirsén QUI DÉCIDE ?

Stina Wirsén QUI EST LE MEILLEUR ?

Couverture provisoire

Traduit du suédois par Isabelle Chéreau

Couverture et intérieur couleur

32 pages / 170 x 170 mm 15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-964-4

Dès 3 ans

Si c’est le petit héros de cette série, un charmant animal à l’espèce non identifiée, qui court le plus vite, c’est Chat, son ami, qui sait faire les plus belles roulades. Et qui saute le plus haut ? Au fil des pages, les deux petits personnages vont se lancer dans une compétition de plus en plus tendue, transformant leurs jeux en une situation qui devient vite désagréable… À moins qu’ils décident de faire une pause ? À travers des illustrations à la fois riches de sens et minimalistes, particulièrement drôles et expressives, l’autrice suédoise Stina Wirsén parvient à mettre en mots et en images, avec beaucoup de simplicité, quelques unes des grandes émotions qui traversent souvent les enfants - mais aussi leurs parents. Avec Qui décide ?, Qui est le meilleur ? inaugure la publication en France d’une série d’albums sur les émotions qui, depuis sa sortie en Suède, connaît un énorme succès, avec plus d’un million d’exemplaires vendus. Particulièrement appréciés par les professionnels de la petite enfance, ils constituent des outils parfaits pour aborder en douceur et à hauteur d’enfant les premières questions compliquées que se posent les plus petits.

L’AUTRICE

Stina Wirsén est aujourd’hui l’une des plus célèbres illustratrices en Suède. Après des études à la Konstfack University College of Arts, l’une des plus prestigieuses écoles d’art suédoises, elle se tourne vers la presse et travaille pendant plus de trente ans pour l’un des principaux quotidiens suédois, le Dagens Nyheter , avant de commencer à illustrer des livres pour la jeunesse. Elle est l’autrice d’une quarantaine d’albums, et en a illustré encore davantage. Mais c’est surtout sa série Who? , dont font partie Qui décide ? et Qui est le meilleur ? qui la fait connaître du grand public. En Suède, les livres de la série se sont vendus à plus d’un million d’exemplaires, et ont été adaptés à la télévision.

• Une nouvelle série d’albums sur les émotions qui est devenue en Suède un véritable succès de librairie, avec plus d’un million d’exemplaires vendus.

• Un dessin aussi simple que précis, qui dépeint avec beaucoup d’humour les différentes humeurs qui traversent les plus petits comme les plus grands.

• Des albums d’une grande justesse qui devraient particulièrement plaire aux professionnels de la petite enfance.

Stina Wirsén QUI EST LE MEILLEUR ?

Stina Wirsén QUI EST LE MEILLEUR ?

Stina Wirsén

EST LE MEILLEUR ?

Jujja Wieslander & Emma Adbåge QUAND J’ÉTAIS GRANDE ET QUE TU ÉTAIS PETITE

Couverture provisoire

Traduit du suédois par Catherine Renaud

Couverture et intérieur couleur

32 pages / 200 x 254 mm

15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-960-6

À partir de 3 ans

Dans ce nouvel album illustré par l’autrice du  Repaire, Jujja Wieslander et Emma Adbåge s’emparent avec malice de ce qui fait souvent l’objet de chamailleries dans les fratries : l’âge, et les différences qu’il peut induire entre les enfants. Car si être le cadet ou la cadette offre certains avantages, cela est parfois synonyme d’injustice pour les plus petits. Et si, pour une fois, c’était l’aînée qui devait se coucher en premier et la cadette qui veillait un peu plus tard avec les adultes ?  Avec beaucoup d’humour, le duo suédois imagine un savoureux échange entre deux sœurs, au cours duquel la cadette va tenter d’inventer de nouvelles règles. Un album d’une infinie justesse, qui célèbre avec finesse l’imagination des plus petits.

L’AUTRICE

Jujja Wieslander est une autrice suédoise pour la jeunesse, particulièrement célèbre dans son pays grâce à l’un de ses personnages, Mamma Moo, une vache au joli poil roux qui ne se sépare jamais de son fidèle compagnon, un corbeau un peu bavard. En 2005, elle a reçu l’un des prix les plus prestigieux en littérature jeunesse, le prix Astrid Lindgren, pour l’ensemble de son œuvre. Cet album est son tout premier à être traduit en français.

L’ILLUSTRATRICE

Née en 1982, Emma Adbåge est une autrice de livres pour la jeunesse et illustratrice suédoise déjà plusieurs fois primée dans son pays. Elle a publié plus d’une dizaine d’albums seule ou en collaboration et propose des albums tout-carton comme des albums au format plus classique. Aux éditions Cambourakis, elle est notamment l’autrice du Repaire et de La Blessure

• Un nouvel album illustré par Emma Adbåge, l’autrice du  Repaire  et  La Blessure, qui démontre à nouveau le grand talent de l’artiste suédoise pour saisir à la perfection les expressions et sentiments des plus petits.

• Une histoire originale sur les relations entre frères et sœurs, qui prend le contre-pied des récits habituels.

• Un album qui se termine par une jolie pirouette et qui célèbre avec tendresse la complicité qui peut exister entre deux sœurs.

À propos du Repaire :

« Un album drôle et attendrissant, véritable hymne à l’imagination des enfants, qui fait écho à celle des adultes. »

Librairie de l’horloge

« Le texte et les dessins sont juste parfaits : un petit bijou ! »

Librairie Tropismes

Jeunesse / 5 février 2025

QUAND J’ÉTAIS GRANDE ET QUE TU ÉTAIS PETITE

Jeunesse / 5 février 2025

QUAND J’ÉTAIS GRANDE ET QUE TU ÉTAIS PETITE

Jeunesse / 5 février 2025

QUAND J’ÉTAIS GRANDE ET QUE TU ÉTAIS PETITE

ALBUM POPS ET MIMOSA T. 1 MISSION SALADE

Émile Cucherousset, illustré par Thomas Baas

Capitaine Pops c’est Billie, et Sergent Mimosa c’est Max. Ils sont frère et sœur, n’ont pas de super-pouvoirs, mais ils n’ont pratiquement peur de rien. Avec eux, c’est tous les jours l’aventure !

Capitaine Pops et Sergent Mimosa revêtent leurs costumes quand ils doivent accomplir des missions super importantes. Et aujourd’hui, c’est Maman qui les a chargés de rapporter une grosse laitue du jardin ! Commence alors une aventure épique où les insectes deviennent des monstres féroces, le chihuahua du voisin leur ennemi numéro un, les buissons une jungle dangereuse et la laitue le trésor à attraper. Mission est réussie ! Ou presque. Entre la salade et la vie, il fallait choisir…

POINTS FORTS :

• Une première aventure récompensée au Salon du livre de Genève par le prix Enfantaisie 2024, catégorie album.

• Un album où l'ordinaire devient extraordinaire dans les yeux d’enfants à l’imagination débordante : avec Pops et Mimosa, les après-midis ennuyeuses se transforment en missions périlleuses !

• Un livre à hauteur d'enfants : un trésor d'imagination, avec des personnages attachants et hilarants qui n'ont pas leur langue dans leur poche, une jolie relation frère/sœur, pour une identification immédiate. De quoi donner des idées pour se divertir ou raviver des souvenirs.

DÈS 5 ANS

THEMATIQUES : aventure ; mission ; jardin ; enfants ; humour ; jeux ; après-midi ; quotidien ; découverte.

ÉMILE CUCHEROUSSET a exercé plusieurs métiers, de potier à aide-éducateur dans un foyer pour handicapés mentaux, en passant par salarié agricole et caviste dans une coopérative fromagère, pour finalement devenir bibliothécaire et auteur. Compagnon de l’illustratrice et autrice Camille Jourdy, ils publient ensemble les aventures de deux frères lapins, Truffe et Machin (2018), aux éditions MeMo.

THOMAS BAAS est né en 1975 à Strasbourg. Diplômé des Arts décoratifs de la ville (atelier de Claude Lapointe), il est à la fois illustrateur et affichiste, avec plus d’une soixantaine de livres illustrés à son actif. Humour, tendresse, personnages un brin rétro, couleurs soigneusement choisies, typos ciselées caractérisent son style sophistiqué. Brise-Montagnes est son dernier titre paru chez Actes Sud jeunesse. Il vit à Paris.

De drôles de rencontres sousmarines entre requins, étoile de mer et autres créatures : surprises scintillantes, quiproquos et jeux rigolos dans les coraux !

Drôles de rencontres sous la mer

« Un requin-citron de mauvaise humeur ? Gare à toi, petit poisson-nettoyeur ! Pas de panique, avec le requin, on est des copains ! »

Sous les yeux d’un bernard-l’hermite médusé se déroule le fabuleux spectacle des fonds marins. D’abord, on serre la pince du homard, puis on salue l’étoile de mer. Ensuite, on dit bonjour au requin, notre copain ! Parés au départ, la course avec le plus rapide des thons va démarrer ! S’ensuit une danse, suivie d’une grande fête avec les poissons-lions…

Un pop-up facétieux, signé par le duo Olivia Cosneau et Bernard Duisit.

Points forts

REMISE EN VENTE EN FÉVRIER 2024

PPV : 16,90 €

EAN : 9782330183929

Album • 20 pages avec des pops-ups • 16 x 20 cm

Dès 3 ans

Album pop-up

Diplômée des Beaux-Arts, Olivia Cosneau est une illustratrice jeunesse qui réalise, à l’occasion, du dessin textile et des illustrations pour la ville de Nantes. Chez hélium, elle a écrit et illustré plusieurs titres dans la série des petits pop-ups, conçus en duo avec Bernard Duisit et qui sont des succès internationaux. Avec le même ingénieur papier, elle a aussi créé chez hélium les pop-ups Sitelles belles belles (2019) et Drôles de rencontres sous la mer (2023).

Bernard Duisit est un ingénieur papier de talent. Il a élaboré le pop-up du Petit Prince chez Gallimard. Il est le concepteur des livres de la collection des « Petits pop-ups hélium », en duo avec un ou une autre artiste. Il a co-signé le pop-up 10 P’tits Pingouins (2010) avec Jean-Luc Fromental et Joëlle Jolivet, Le Vaisseau de verre de Frank Gehry avec Didier Cornille (2014), et enfin Le Cube Rouge (2015) et Le Lutin Bleu (2017) aux côtés de Janik Coat.

Un pop-up avec des scènes inattendues qui s’animent à l’ouverture de chaque double-page, au grand plaisir des lecteurs.

Des couleurs chatoyantes et l’usage d’un marquage doré, qui donnent à ce livre l’allure d’un parfait cadeau !

Olivia Cosneau et Bernard Duisit ont créé un livre drôle au trait stylisé et aux animaux attachants.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

Kate Beaton LA PRINCESSE ET LE PONEY

Traduit de l’anglais par Cécile Guais

Couverture & intérieur couleur

48 pages / 220 x 290 mm 15 euros ttc

ISBN 978-2-36624-146-4

À partir de 4 ans

«C'est si drôle qu'on le relirait bien deux soirs de suite. »

Violaine Belle-Croix, Marie Claire enfants

Dans un royaume de guerriers, la princesse Pomme de Pin est la plus petite et la plus mignonne des combattantes, avec ses pulls douillets et ses allures de diva. Il ne se trouve jamais personne pour lui offrir un bouclier étincelant ou un fier casque à cornes, mais cette année, pour son anniversaire, c’est décidé : elle paradera sur un beau cheval rutilant !

Le jour venu, quelle n’est donc pas sa surprise lorsqu’elle découvre son présent : un cheval, certes, mais minuscule et si rondouillet que personne ne peut lui résister, pas même le plus féroce des chevaliers… Bientôt, ces grandes brutes assoiffées de batailles se découvrent même une corde sensible et finissent, eux aussi, par parader en pulls à cœurs tricotés !

L’AUTRICE

REMISE EN VENTE

Kate Beaton est née en NouvelleÉcosse, au Canada, et vit aujourd’hui à Toronto, après quelques allers et retours aux États-Unis. Diplômée en histoire et en anthropologie, ses bandes dessinées paraissent régulièrement dans le New Yorker , le Harper , et le National Post . Chez Cambourakis, elle est déjà l’autric e et l’illustratrice de deux albums jeunesse, La Princesse et le Poney (2015) et Le Roi bébé (2016) et de la bande dessinée Diantre ! Un manant (2013).

• Une version irrésistible et décalée du conte de princesse !

• Une histoire pleine d’humour, servie par le dessin dynamique et espiègle de Kate Beaton.

• Par l’auteure de best-sellers outre-Atlantique !

• Plus de 14000 exemplaires vendus.

« Un album qui fait battre nos petits cœurs de libraires ! »

Librairie Chantepages (Tulle)

« Le dessin est simple mais efficace et le petit poney est hilarant ! Plein d’humour et de tendresse, cet album se découvre à partir de 3 ans. »

Librairie l’Éternel retour (Paris)

« En résumé, cet album est ex-ce-llent ! Il est vraiment drôle, Kate Beaton parvient à bousculer de manière fort originale des codes éculés. Vive les guerriers que l’on peut attendrir à la vue d’un petit poney et les princesses au tempérament un brin guerrier. Non mais ! »

Blog chez Gaëlle la libraire

ROMAN FANTASY

LES ADELPHIDES

Tous les ingrédients de l’heroic fantasy sont ici réunis : une malédiction ; la quête périlleuse d’un élixir ; une fratrie unie ; des forces obscures pour leur barrer le chemin. Les péripéties s’enchaînent pour nos trois courageux jeunes héros.

Pour la première fois, Riméane, Saïcha et Myosotis Brimbelle, enfants de meuniers, vont participer aux Adelphides. Cette tradition annuelle du royaume de Terredil permet aux fratries volontaires de souder leurs liens, prouver leur bravoure et rendre service à la communauté. Mais les habitués de hautes lignées voient d’un mauvais œil l’arrivée de ces concurrents des campagnes. Surtout que, contre toute attente, nos trois héros héritent du Service Sacré, la mission la plus importante et la plus périlleuse. D’une forêt millénaire à une île volcanique, en passant par les hostiles gorges de Tondrac, ils devront sillonner Terredil en quête des trois ingrédients nécessaires à la préparation de l’Élixir d’enfantement, le seul remède capable de lever la malédiction qui pèse sur la reine Ysée. Mais une princesse rebelle pourrait bien rebattre toutes les cartes des Adelphides et changer à tout jamais la vie des enfants Brimbelle…

GENRE : littérature de l’imaginaire, fantasy.

THEMATIQUES : fraternité ; famille ; pouvoir royal ; rébellion ; nature ; imaginaire.

POINTS FORTS

:

• L’écriture fortement évocatrice produit un univers original convaincant, avec ses lois et ses traditions, ses différentes communautés (la tribu des Hérons vivant perchés dans les arbres), la variété spectaculaire de ses paysages.

• Des héros attachants aux préoccupations semblables à celles des adolescents, auxquels il est aisé de s’identifier, qui ne sont pas parfaits, ont leurs défauts, et mûrissent au fil de leur voyage et des épreuves qu’ils affrontent.

• En filigrane, une réflexion sur la manipulation du pouvoir (une fausse malédiction) et la capacité de quelques-uns à se rebeller (motif qui rappelle les grandes sagas telles que Hunger Games). La princesse héritière Hélix ose s’affirmer face à son père.

ALICE DOZIER travaille à la Bouquinette, une librairie spécialisée jeunesse à Strasbourg. Chez Actes Sud jeunesse, elle est l’autrice de Eddie, cyber-chien, paru en 2019. Les Adelphides est son second roman.

ROMAN ILLUSTRÉ 8-12 ANS

UN PETIT COUP DE POMPE

Marion Achard, illustré par Benoît Perroud

Un roman pour les plus jeunes qui aborde avec sensibilité, et parfois humour, la vie quotidienne d’un collégien diabétique.

Un jour, Paul fait un malaise en pleine cour de récréation. Il apprend brusquement qu’il est diabétique. Désormais, il devra avoir un capteur dans son bras et une pompe à insuline accrochée à lui. Pas facile tous les jours quand on a simplement envie d’être un garçon normal. Dans un moment de colère, Paul jette sa pompe à insuline dans une bouche d’égout. Comme ça, pour vérifier si ce qu’on lui dit est vrai, ou s’il est en mesure de maîtriser cette maladie qui ne se voit pas. Mais quelques heures plus tard, c’est le cœur qui s’emballe, le corps qui tremble, et le séjour à l’hôpital. Dans cet apprentissage de la maladie, Paul découvre un précieux réconfort auprès d’Anaïs, son amie d’école, et d’Arthur, malade lui aussi mais qui sait faire résonner les rires dans les couloirs de l’hôpital.

POINTS FORTS :

Une façon dédramatisée d’aborder le diabète, qui touche de plus en plus les jeunes, et de donner les clés pour mieux le comprendre.

Nouvelle édition grand format et illustrée d’un titre paru en 2014 sous le titre Des petits trous au bout des doigts, remarqué par la presse.

DÈS 8 ANS

GENRE : leçon de vie.

THEMATIQUES : maladie ; diabète ; amitié.

Artiste de cirque, MARION ACHARD joue ses spectacles – en France et à l’étranger –avec sa compagnie, Tour de Cirque. En parallèle, elle a écrit une dizaine de romans pour la jeunesse publiés aux éditions Actes Sud jeunesse parmi lesquels Comment j’ai survécu à la sixième (12 000 ex vendus) ou encore Tumee l’enfant élastique (8000 ex vendus).

“Jamais larmoyant ce roman à la première personne touche juste.”

Le Parisien

“Ce court roman tonique, adapté aux petits lecteurs, permet de comprendre le quotidien d’un enfant en prise avec la maladie.”

Inter CDI

“Un livre bien écrit, simple et poignant” L’école des parents

Février 2025 • 2e OFFICE

Collection Ceux qui ont dit non dès 12 ans

• 96 pages

• format : 11 x 17,6 cm

• 9,90 euros

COLLECTION CEUX QUI ONT DIT NON, dirigée par Murielle SZAC

ALBERT CAMUS, NON À LA DIVISION

Walid Hajar Rachedi

À travers ses écrits et ses actes, l’écrivain et philosophe

Albert Camus a inscrit son nom dans la lignée des auteurs engagés.

Jusqu’à sa mort accidentelle en 1960, Albert Camus, né en Algérie dans une famille pauvre, n’a eu de cesse que de mettre ses écrits et ses actes en cohérence, de porter haut et fort la voix des révoltés tout en rejetant, souvent à contre-courant des intellectuels de son époque, et notamment Jean-Paul Sartre, les idéologies qui enferment et condamnent les individus. Partisan d’une citoyenneté mondiale, d’une liberté qui prend sa source dans l’éducation et la culture, il a tout fait pour combattre les divisions de tout genre. Sa pensée résonne tout particulièrement à l’heure où les clivages, les nationalismes et le communautarisme séparent la communauté des humains.

DÈS 12 ANS

THEMATIQUES : littérature ; philosophie ; guerre ; résistance ; humanisme ; division ; révolte.

POINTS FORTS :

Portrait d’un auteur dont l’influence intellectuelle demeure très forte.

Une œuvre (L’étranger, La Peste) diffusée à plusieurs millions d’exemplaires en France partout dans le monde.

Une personnalité marquante du milieu du XXe siècle, prix Nobel de littérature 1957.

Après avoir grandi en banlieue parisienne, WALID HAJAR

RACHEDI a vécu sept ans aux États-Unis et en Amérique latine, notamment au Brésil et au Mexique. Il est le cofondateur et directeur de publication de Frictions. Il est l’auteur de Qu’est-ce que j’irais faire au paradis ? (Emmanuelle Collas, 2022, J'ai lu, 2023) et de Nos Destins sont liés (Emmanuelle Collas, 2023). En 2022, il a été finaliste du prix Goncourt du 1er roman 2022, du prix Orange du Livre et du Prix Senghor du premier roman.

AFFICHETTE ALBERT CAMUS

NON À LA DIVISION

LOT SIGNETS LES ÉCRIVAINS

QUI ONT DIT NON

Ils sont douze figures de la collection, tous écrivains, à avoir dit non : d’Albert Camus à Victor Hugo, de Djaïli Amadou Amal à Aimé Césaire, de George Sand à Jacques Prévert...

Lot de 60 signets « Les écrivains qui ont dit non »

OFFICE Format : 6 x 20 cm

COLLECTION CEUX QUI ONT DIT NON, dirigée par Murielle SZAC

SARAH BERNHARDT, NON AUX CONVENTIONS

Portrait d’une personnalité forte et unique, d’une femme libre !

Victor Hugo l’a appelée « La voix d’or », Cocteau « le monstre sacré ». Sa voix et sa diction étaient inimitables et ont marqué le théâtre français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Elle a joué les plus grands rôles de ce temps, y compris des rôles masculins comme l’Aiglon ou Hamlet. Elle a parcouru le monde à la tête de sa compagnie théâtrale, a mis en scène sa vie et son travail bien avant l’ère des réseaux sociaux, a inauguré le cinéma parlant, joué avec une jambe en moins à plus de 70 ans, a vécu de nombreuses relations amoureuses avec des hommes et des femmes. Au sein d’une société corsetée, où la place de la femme était cantonnée à trois rôles : femme mariée, courtisane ou religieuse, Sarah Bernhardt a tracé sa voie d’artiste, imposé sa voix de tragédienne et ouvert la route à de nombreuses femmes en ignorant et rejetant toutes les conventions de son temps. Un récit fort et émouvant.

POINTS FORTS :

Un parcours exemplaire d’affranchissement des contraintes et des codes sociaux, inspirant pour les jeunes filles d’aujourd’hui.

Le récit d’une vie d’artiste dans toutes ses dimensions, heureuses ou douloureuses.

Le témoignage d’une époque, d’une vie intellectuelle trépidante.

DÈS 12 ANS

THEMATIQUES : théâtre ; vie intellectuelle ; cinéma ; guerre ; Paris ; amour ; genre ; tragédie.

ELSA SOLAL dirige des ateliers d’écriture et enseigne à l’université de la Sorbonne Nouvelle, Paris-III. Elle est également auteur de scénarios pour la télévision ainsi que de récits et de pièces pour jeune public. Dans la collection “Ceux qui ont dit non”, on lui doit plusieurs ouvrages : Léonard Peltier : “non au massacre du peuple indien” , Angela Davis : “non à l'oppression” et Joséphine Baker : "Non aux stéréotypes" ainsi que deux nouvelles dans les collectifs Non à l’individualisme (2011) et Non à l’indifférence (2013). Elle vit à Paris.

13,2 x 21 - 80 pages - 10,50 € ISBN : 978-2-8126-2663-0

en librairie le 5 février 2025 rayon jeunesse

adolescents

Le dernier hiver

Il se sera appelé Lenno, Colonel McKinsey, Perrine, Maman, Mister Freeze, Charlie, Phurbu. On lui aura parfois donné le traditionnel nez en carotte, l’écharpe, les branches en guise de bras. Au soir de ses multiples hivers, il retrace son existence menée à travers les siècles et les continents.

De la ruée vers l’or à Tchernobyl, du Manitoba à la Bérézina, chaque vie lui permet de s’émerveiller de la faune et de la flore, de la beauté des paysages, du cadeau précieux qu’est la vie. Mais chaque renaissance lui montre aussi ce que l’homme fait à la nature, les guerres, les catastrophes industrielles, l’accaparement des ressources naturelles.

Conçu à l’image de l’homme, construit à partir des éléments, ce bonhomme de neige est à la fois le spectateur ému de la fragilité humaine et le témoin sévère d’une nature qui se voit meurtrir jusqu’à la disparition. En revenant sur ses vies, il nous offre un conte initiatique bouleversant, en forme d’avertissement irrévocable pour l’espèce humaine.

Marcus Malte est né en 1967. Son premier roman est paru en 1996. Il n’a cessé, depuis, d’écrire des histoires, aussi bien pour les adultes que pour la jeunesse. Une

œuvre récompensée par de nombreux prix littéraires, parmi lesquels le Grand Prix des Lectrices de ELLE – catégorie policier, en 2007, pour Garden of love et le Prix Femina en 2016, pour Le Garçon, tous deux parus aux éditions Zulma. Son dernier roman, Aux marges du palais est sorti en 2024 chez le même éditeur.

➜ La collection doado accueille Marcus Malte avec joie ! Prix Femina en 2016 pour Le Garçon chez Zulma, auteur de polars, de nouvelles, de romans adultes et jeunesse, il bénéficie d’un succès tant critique que public depuis de nombreuses années.

➜ Grâce au dispositif du conte, en apparence simple, Marcus Malte offre un texte d’une sobriété renversante, qui parlera autant aux plus petits qu’aux adultes.

➜ En nous emmenant à travers les époques, en multipliant les renvois à l’histoire, à la littérature et à la musique, Le dernier hiver nous propose une réflexion féroce sur la polarité entre la nature et l’homme, prochaine victime du dérèglement climatique qu’il a lui-même engendré. pour en savoir +

mots clés : nature / neige / conte / guerre / dérèglement climatique

Non, je ne suis pas ce qu’on appelle « un vieux sage ». Certainement pas. C’est juste qu’avec le temps on finit par comprendre. J’ai suivi de très près l’évolution du monde. J’ai ressenti au plus profond de mon être les cycles de la nature. Le soleil chauffe, l’eau s’évapore et forme les nuages, des nuages tombe la neige, et puis le soleil chauffe et ça recommence. Moralité : sans les rayons qui me font mourir il n’y aurait pas les flocons qui me font naître. Songez à cela. Hier, c’était une évidence ; aujourd’hui ça ne l’est plus.

J’ai côtoyé un grand nombre d’hommes et de bêtes et à peu près toutes les espèces de créatures terrestres et c’est ainsi que j’ai pu faire le lien entre eux. Je dirais même qu’à plusieurs reprises j’ai pu être le lien entre eux. Car s’il y a une leçon que j’ai apprise, c’est bien celle-ci : tout est lié. Tout est lié à tout, tous sont liés à tous.

Le changement, je l’ai éprouvé. Dans ma chair, si je puis dire. J’ai vu comment petit à petit les choses se sont mises à dériver, comment elles se sont déréglées. Le soleil, l’eau, l’air. La belle mécanique. Les cycles qu’on croyait immuables.

Au fil du temps ça a commencé à ne plus tourner rond. Ça tournait plutôt vinaigre.

On a eu beau prévenir. Avertir. On a eu beau donner l’alerte. On a eu beau crier gare à s’en érailler la voix. Rien n’y a fait. Ils avaient des oreilles mais ils étaient sourds. Ils avaient d’autres chats à fouetter. Ils avaient leurs raisons – qui étaient tout sauf raisonnables. On leur disait « banquise », ils répondaient « banquiers ». Ils avaient, bien sûr, d’excellentes excuses.

Bref. Pendant que vous fouettez vos chats, moi je meurs. Et cette fois pour de bon.

Né sur X

14 x 19 - 128 pages - 9,90 €

ISBN : 978-2-8126-2662-3

en librairie le 5 février 2025 rayon jeunesse

dès 9 ans

Anne Percin

Quand il apprend qu’il est né sur X, Nicolas, 10 ans, n’est pas du tout surpris. Au contraire, tout s’explique : il a toujours su qu’il venait d’une autre planète et qu’il ne ressemblait pas à ses deux Gloums. Il est retenu captif sur Terre, il est temps de s’échapper et de rejoindre les siens ! Et d’aider son voisin

Thomas, au père violent et alcoolique, à rejoindre sa propre planète… Commence alors une mission de la plus haute importance et dans le secret le plus total : Nicolas doit détecter les signes envoyés par son peuple, et enclencher le protocole de retour. Et peu importe s’il a mélangé « né sur X » avec « né sous X »…

En se réfugiant dans la fiction pour mieux affronter la réalité, Nicolas nous offre un regard bouleversant et à hauteur d’enfant sur la filiation et la place qui nous revient. Et si la vraie famille, c’était celle qu’on se choisissait ?

Née en 1970 à Épinal, Anne Percin écrit aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes. Elle est notamment l’autrice à succès de la trilogie pour adolescents

Comment (bien) rater ses vacances. Elle a également publié plusieurs romans dans la collection La brune.

➜ Né sur X est le troisième roman d’Anne Percin, l’autrice du cultissime Comment (bien) rater ses vacances (vendu à plus de 75 000 exemplaires), de Western Girl ou de Ma mère, le crabe et moi.

➜ En partant du déni de Nicolas, Anne Percin réussit à faire du parcours difficile d’un enfant placé un récit touchant et parfois très drôle.

➜ Si Né sur X est un roman qui regarde en face les violences et les difficultés auxquelles les enfants peuvent être exposés, c’est aussi et surtout une histoire lumineuse et pleine d’espoir sur le pouvoir de l’entraide et de la communauté. pour en savoir +

mots clés : famille / adoption / filiation / naissance sous X / maltraitance / divorce / solidarité

15,3 x 21,5 - 80 pages - 13 €

ISBN : 978-2-8126-2601-2

en librairie le 5 février 2025 rayon jeunesse

dès 7 ans

Bonaventure, Hitchcock et compagnie

Alex Cousseau

Illustrations de Charles Dutertre

Le dernier volet de la série : toujours aussi doux et poétique.

Bonaventure, sa cousine Susie, Salvador et Piotr n’ont jamais pris de risques.

Alors, quand Susie construit une fusée, c’est tous ensemble qu’ils décident de partir explorer les étoiles.

Mais leur voyage change vite de direction et les quatre amis atterrissent au fond du lac : accompagnés de Lalie la loutre et de Jogada, ils découvrent un autre monde, juste là, en-dessous, avec plein de nouveaux voisins à rencontrer…

Dans cette nouvelle histoire, les personnages d’Alex Cousseau et de Charles

Dutertre vivent une véritable aventure qui leur apprend à surmonter leurs peurs, mais surtout à prendre soin des autres et de la nature qui nous entoure.

rouergue jeunesse

Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié plus de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.

Charles Dutertre, lui, est né en 1972 à Rennes et a fait ses études aux Beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.

➜ Après Bonaventure et Compagnie paru en 2022, et Bonaventure et compagnie en concert sous les étoiles paru en 2023, découvrez le troisième et dernier volet de la série d’Alex Cousseau et Charles Dutertre.

➜ Un volume un peu différent des autres qui déroule une seule histoire pour plus d’aventures !

➜ Une fabrication spéciale pour un projet tout aussi spécial. Format plus grand, couverture et papier intérieur de qualité, illustrations en couleur.

➜ Un texte pour les jeunes lecteurs s’inscrivant dans la belle galaxie des romans animaliers tels que Du vent dans les saules, Taupe et Mulot, Jefferson, etc. pour en savoir +

mots clés : aventure / amitié / espace / sous-marin / écologie / humour / poésie / exploration / nature / animaux

La presse et les libraires en parlent

« Un patchwork d’aventures surprenantes, au charme irrésistible. »

TÉLÉRAMA (TTT)

« Comment explorer le monde tout en restant chez soi ? Est-ce qu’un vœu peut se réaliser ? […]

Les réponses sont dans ce livre poétique ! »

J’AIME LIRE

« Une vraie petite merveille !

Le duo Cousseau / Dutertre a encore chamboulé nos cœurs. On se pose, on les lit tout doucement, aussi doucement que le coeur de Bonaventure bat. Bat. Bat. »

LE MARQUE PAGE, St Marcellin

« Je suis complètement fan de cette douceur, de cette originalité dans l’écriture. Les personnages sont attachants. On entend la musique en lisant. »

DU TIERS ET DU QUART, Arlon

« Un roman coloré pour les jeunes lecteurs avides d’émerveillement et chasseurs de secrets. »

BIBLIOTECA

Bonaventure et compagnie

Tome 1

Alex Cousseau

Illustrations de Charles Dutertre

Un roman richement illustré en couleur pour les jeunes lecteurs avides d’émerveillement et chasseurs de secrets.

Bonaventure et Susie Édredon, Salvador Tricotin et Piotr Opalkalovitch sont tous voisins. Les premiers sont des musaraignes, le deuxième une grenouille et le dernier un joyeux lombric. Comme nous, ils se posent des questions : partir ou rester ? Fêter son anniversaire au calme ou entouré de ses amis ? Comme nous, ils s’extasient face à la magie de la nature ou se demandent quel vœu faire face à la lune.

Au travers de quatre histoires courtes, Alex Cousseau et Charles Dutertre nous entraînent dans l’univers drôle et coloré de Bonaventure et ses amis.

REMISE EN VENTE

le 5 février 2025

15,3 x 21,5 - 80 pages - 13 €

dès 7 ans

Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié plus de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.

Charles Dutertre, lui, est né en 1972 à Rennes et a fait ses études aux beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.

Au Rouergue, ils ont publié plusieurs albums et romans à quatre mains.

➜ Une fabrication spéciale pour un projet tout aussi spécial. Format plus grand, couverture et papier intérieur de qualité, illustrations en couleur.

➜ Un texte pour les jeunes lecteurs s’inscrivant dans la belle galaxie des romans animaliers tels que Du vent dans les saules, Taupe et Mulot, Jefferson, etc.

➜ Après son formidable King et Kong, Alex Cousseau s’adresse à des lecteurs plus jeunes. Son univers drôle et poétique est toujours aussi touchant, son écriture toujours aussi envoûtante.

➜ Un projet qui a pour point de départ les magnifiques carnets de croquis de Charles Dutertre dont Alex Cousseau s’est inspiré pour créer l’univers de Bonaventure et compagnie. pour en savoir +

ISBN : 978-2-8126-2377-6 dacodac rouergue jeunesse

mots clés : animaux / nature / amitié / humour / aventure / poésie

REMISE EN VENTE

le 5 février 2025

15,3 x 21,5 - 80 pages - 13 €

ISBN : 978-2-8126-2443-8

dès 7 ans

Bonaventure et compagnie en concert sous les étoiles !

Alex Cousseau

Illustrations de Charles Dutertre

Bonaventure, sa cousine Susie, Salvador, Piotr et Lalie la loutre sont toujours voisins. Chacun de leur côté, avec un humour et une poésie qui leur sont propres, découvrent la musique et les mélodies qui se cachent dans leur quotidien. Une allumette que l’on craque, le bruit du papier d’un bonbon que l’on froisse, les milles sons que l’on peut entendre quand on pêche ou plus simplement la belle tonalité d’un rot bien exécuté. Et peut-être que tout cela va dans une seule direction, un moment partagé autour d’un feu, un soir de fête de la musique, un instant simple et beau avec tous ses amis.

Une fois de plus, Alex Cousseau et Charles Dutertre nous offrent une lecture en apesanteur pendant laquelle on rit, chair de poule sur les bras, et qui dévoile toute la beauté et la poésie de ce qui nous entoure.

rouergue jeunesse

Né à Brest en 1974, Alex Cousseau vit dans le Finistère. Depuis 2004, il se consacre à l’écriture. Au Rouergue, il a publié plus de quarante titres, en romans jeunesse comme en albums.

Charles Dutertre, lui, est né en 1972 à Rennes et a fait ses études aux beaux-arts de Cherbourg et de Rennes. Ses grandes passions sont les livres pour enfants et les moutons. Il travaille aussi pour la presse. Il vit aujourd’hui près de Nantes.

Au Rouergue, ils ont publié plusieurs albums et romans à quatre mains.

pour en savoir +

➜ Après Bonaventure et Compagnie paru en 2022, découvrez le second recueil d’histoires d’Alex Cousseau et Charles Dutertre.

➜ Une fabrication spéciale pour un projet tout aussi spécial. Format plus grand, couverture et papier intérieur de qualité, illustrations en couleur.

➜ Un texte pour les jeunes lecteurs s’inscrivant dans la belle galaxie des romans animaliers tels que Du vent dans les saules, Taupe et Mulot, Jefferson, etc.

➜ Un projet qui a pour point de départ les magnifiques carnets de croquis de Charles Dutertre dont Alex Cousseau s’est inspiré pour créer l’univers de Bonaventure.

mots clés : musique / animaux / nature / amitié / humour / aventure / poésie

Qui sont-ils, ces autres qui arrivent et que tout le monde semble craindre ?

Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ?

Cauchemar ou réalité ?

petite poche

La première fois que le narrateur de cette histoire entend parler d’eux, c’est un soir, à table, quand la télévision annonce qu’il se pourrait bien qu’ils arrivent. À ce moment-là, il en est sûr, c’est de la peur qu’il lit sur le visage si dur de son père. Ils arrivent, ils seront peut-être bientôt là, partout, parmi nous. Dans la rue, certains adultes collent des affiches pour leur hurler de rester chez eux, quand d’autres leur souhaitent déjà la bienvenue. Mais qui sont-ils ? Des bataillons de soldats casqués ? Des créatures venues d’une autre planète ?

Et puis un matin, ils arrivent. Sans hurlements, sans coups de feu ni alarmes. Des hommes, des femmes, des enfants, des bébés. Pas des extraterrestres, des démons ou des soldats. Simplement des familles, qui ressemblent étrangement à la sienne, et avec lesquelles il est si facile de communiquer, d’un geste, d’un sourire.

petitepoche.fr

Une belle leçon de fraternité, de la part d’un enfant soumis aux inquiétudes nées de l’intolérance et de l’ignorance des adultes qui l’entourent.

Ils arrivent

L’AUTEUR

Éric PESSAN est auteur de plusieurs romans, de fictions radiophoniques, de textes de théâtre, ainsi que des textes en compagnie de plasticiens. Il anime également des rencontres littéraires et des débats, ainsi que des ateliers d’écriture. Il collabore au site Remue.net.

Inquiétude l Immigration

Fraternité l Intolérance

Préjugés l Solidarité

LECTEURS DÉBUTANTS

10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €

ISBN 9791035208103

BIBLIOGRAPHIE

E. Pessan Ils arrivent
9:HTLANF=WUZU[Z:
Eric Pessan

Nous avons aimé ce livre

Pour ses qualités littéraires.

Auteur jeunesse hors pair, Éric Pessan signe un court roman sensible, où la gradation de chaque chapitre accompagne l’angoisse grandissante du narrateur.

Pour sa subtilité.

Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ? Cauchemar ou réalité ?

d’un père irascible et taciturne, bien plus concrète que le danger représenté par l’éventuelle arrivée d’étrangers dans la ville.

petite poche

Pour le message de tolérance qu’il porte.

petitepoche.fr

Malgré ses appréhension, l’enfant narrateur reconnaît immédiatement l’humanité chez ces étrangers, laissant s’effondrer, en châteaux de cartes, les préjugés des adultes.

Inquiétude l Immigration

Fraternité l Intolérance

Préjugés l Solidarité

En librairie le 5 février 2025

À SAVOIR E.
Ils arrivent

Par Éric Pessan, auteur émérite, qui a signé aux Éditions Thierry Magnier

Le poème de Fernando, vendu à près de 4000 ex. (collection Petite Poche).

Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.

Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.

Pessan
Eric Pessan

En librairie le 5 février 2025

Extrait

Inquiétude l Immigration

Fraternité l Intolérance

Préjugés l Solidarité

Tout ça pour dire que la télévision a annoncé qu’il se pourrait qu’ils arrivent. Je n’ai pas bien compris parce que je n’écoutais pas, mais la réaction de Papa m’a étonné. Il a reposé sa fourchette, il s’est essuyé la bouche avec sa serviette à carreaux (la bleue, Maman en a une rouge, moi une jaune et Emma une verte).

– Ah ça, il a fait, il ne manquerait plus que ça. Ce serait terrible.

J’ai relevé la tête, il ne parlait à personne en particulier, j’ai eu du mal à savoir si Papa était surpris, en colère ou effrayé. Je ne sais pas pourquoi j’ai envisagé la troisième hypothèse. D’habitude Papa n’a jamais peur de rien, mais là, c’était vraiment bizarre. J’ai regardé vers l’écran, la télévision parlait déjà d’autre chose, les actualités s’enchaînent très vite pour éviter que les spectateurs ne s’ennuient. Papa est resté immobile quelques secondes, puis il a vu que je le regardais et il m’a demandé si je voulais sa photo. Alors j’ai plongé mes yeux dans mon assiette. Plus tard, j’ai repensé à sa réaction : Papa avait peur. Et j’ai compris qu’il fallait que je m’inquiète moi aussi. Qu’est-ce qui peut bien faire peur à quelqu’un qui n’a jamais peur ?

NATHALIE BERNARD

Un témoignage porteur d’espoir et de mot-gie.

Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ?

Cauchemar ou réalité ?

En librairie le 5 février 2025

petitepoche.fr

Quand une autrice est venue présenter son travail dans sa classe, Sasha a écouté, attentivement, chacun de ses mots, sans oser prendre la parole. Pourtant il en avait, des choses à lui dire. Il aurait voulu lui raconter son appartement. Son odeur, ses murs de couleur, ses fleurs sur le balcon, avant qu’il ne s’effondre sous les bombes. Il aurait voulu raconter le voyage en train, avec sa mère et son chat, et un pot de géranium. Raconter aussi son arrivée chez Albert, le silence, la douleur de l’inconnu. Il aurait voulu, surtout, demander à cette écrivaine de faire de la mot-gie en écrivant un texte qui aurait le pouvoir d’arrêter les guerres, d’arrêter les bombes et d’empêcher les fous de détruire les pays, les villes, les vies.

Cette lettre écrite à la première personne est inspirée du témoignage reçu par Nathalie Bernard de la part d’un jeune élève rencontré en classe. Ce livre lui est dédié, ainsi qu’à toutes celles et ceux forcés de vivre loin de chez eux.

La lettre

de Sasha

L’AUTRICE

Publiée depuis une vingtaine d’années chez différents éditeurs, Nathalie Bernard a d’abord écrit pour les adultes des histoires de vampires et autres créatures fantastiques. Depuis une dizaine d’années, elle se consacre aux romans jeunesse et jeunes adultes. La plupart sont publiés aux Éditions Thierry Magnier. Elle espère apporter à ceux qui la lisent un peu du rêve et du réconfort qu’elle a elle-même ressentis en parcourant certains livres... ainsi qu’une réflexion sur le monde actuel. Elle vit et écrit dans une cabane près de Bordeaux.

BIBLIOGRAPHIE

LECTEURS DÉBUTANTS

10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €

ISBN 9791035208110

Migration l Guerre

Solidarité l Littérature

Espoir l Rencontre

Nathalie Bernard

La lettre de Sasha

NATHALIE BERNARD

Nous avons

aimé ce livre

Pour son authenticité.

Ce livre est librement inspiré d’un échange réel entre Nathalie Bernard et un jeune adolescent d’origine ukrainienne réfugié en France.

Pour son universalité.

Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ? Cauchemar ou réalité ?

Les pays de départ et d’arrivée de cette famille ne sont jamais cités, ce qui souligne le caractère aléatoire et général de ces problématiques.

Pour son message.

petitepoche.fr

Car comme Sasha, nous sommes convaincu·es que les mots peuvent réellement changer les choses.

Migration l Guerre

Solidarité l Littérature

Espoir l Rencontre

En librairie le 5 février 2025

La lettre de Sasha

À SAVOIR

Par Nathalie Bernard, autrice phare de notre catalogue roman.

Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.

Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.

Nathalie Bernard

La lettre de Sasha

NATHALIE BERNARD

Extrait

Migration l Guerre

Solidarité l Littérature

Espoir l Rencontre

En librairie le 5 février 2025

Je sais pas trop comment je dois vous appeler. Ma professeure documentaliste, qui m’aide à vous écrire sans faire trop de fautes, m’a dit qu’on disait écrivaine. « écrit » je comprends, mais « vaine » j’ai lu que ça veut dire que ça sert à rien.

On peut dire aussi auteure, autrice, ou romancière. Je suis pas convaincu non plus. Moi, je dirais mot-gicienne et je vous expliquerai pourquoi…

Comme je suis pressé de vous raconter je me suis même pas présenté (en fait, c’est la professeure documentaliste qui vient de me le faire remarquer). Je m’appelle Sasha.

Je vous ai rencontrée dans mon école, au CDI. J’ai pas beaucoup parlé, pas beaucoup souri non plus.

Enfin, j’ai peut-être levé la main mais j’ai pas insisté. C’est pas encore vraiment chez moi ici…

Les grandes marées

La mer déchaînée, miroir de la santé mentale mouvante d’un père adoré.

C’est le retour des grandes marées. Derrière la fenêtre, Mousse observe les vagues s’écraser avec force sur la rade.

C’est beau. Mais Mousse n’est pas dupe : elle connaît la violence du monde marin.

Alors quand son père, fébrile et joyeux, lui propose d’aller voir la mer de plus près, Mousse a un pressentiment. Et si ça recommençait… ?

C’est le jour des grandes marées. Mousse sait la violence du monde marin. Son père, lui, est fébrile d’excitation. Le problème avec lui c’est que, quand il commence, il ne sait pas s’arrêter. Cape de pluie, peur au ventre, Mousse le suit jusqu’au café où tous les marins restés au port se retrouvent. Et s’il avait oublié de prendre ses cachets ? Tout à coup, sans prévenir, son père se rue dehors et part sur la mer déchaînée. Mousse veut le sauver de cette nouvelle crise. Pour cela, elle peut compter sur l’aide de ses amis marins. Une fois revenus au port sains et saufs, sa mère prendra le relais, les médecins aussi. Et dans quelques semaines, quand le gros temps retombera, Mousse emmènera à nouveau son père voir la mer danser.

petitepoche.fr

L’amour inconditionnel d’une enfant pour son père, par-delà les défis imposés par sa maladie psychique.

Les grandes marées

L’AUTRICE

Installée depuis quelque temps au cœur des Alpes, Marie Boulier essaie de traverser l’existence avec entrain. Sa vie s’articule entre ses enfants joyeux, ses virées à bicyclette, ses études de cinéma, ses cours de chants à la chorale révolutionnaire, ses moissons de lectures dans les librairies de sa ville entre les montagnes et la fabrication de petits films. Quand elle ne travaille pas à la bibliothèque universitaire, Marie s’emploie à apprivoiser l’été. En tout temps, elle aime marcher dans le Vercors mais, tombée en amour des prés salés et des grandes nages dans la mer, elle n’hésite jamais à prendre des trains pour retrouver le petit coin de Normandie qu’elle chérit.

BIBLIOGRAPHIE

LECTEURS DÉBUTANTS

10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €

ISBN 9791035208127

Amour l Relation parent/enfant

Mer l Maladie psychiatrique Santé mentale l Peur

Marie Boulier

Les grandes marées

Nous avons

aimé ce livre

Pour le sujet dont il traite.

Le rapport de l’enfant à la santé mentale du père est évoqué avec beaucoup de justesse. L’angoisse puissante ressentie face à l’arrivée d’une nouvelle crise est là, mais l’amour qui les unit n’en est pas moins fort.

C’est le retour des grandes marées. Derrière la fenêtre, Mousse observe les vagues s’écraser avec force sur la rade.

C’est beau. Mais Mousse n’est pas dupe : elle connaît la violence du monde marin.

Pour sa beauté.

Alors quand son père, fébrile et joyeux, lui propose d’aller voir la mer de plus près, Mousse a un pressentiment. Et si ça recommençait… ?

L’écriture de Marie Boulier, précise et poétique, rend parfaitement vivant ce tableau de mer et d’humeur déchaînées. C’est d’une beauté sauvage, à couper le souffle.

petite poche

petitepoche.fr

Pour son intelligence.

Ce texte ne sombre à aucun moment dans le manichéisme. Comme tout bon roman, il donne du grain à moudre à ses lecteurs·rices, petit·es ou grand·es.

En librairie le 5 février 2025

À SAVOIR M. Boulier

Les grandes marées

Par l’autrice de L’envol et de L’enfant-tigre, deux pépites de la collection qui mêlent force et infinie délicatesse.

Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.

Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.

Amour l Relation parent/enfant

Mer l Maladie psychiatrique Santé mentale l Peur

Marie Boulier

Les grandes marées

MARIE BOULIER

En librairie le 5 février 2025

Extrait

La main de Papa, fébrile, joyeuse, tapote la vitre. Il aime plus que tout la mer. Quand il était enfant, il voulait être marin-pêcheur. La plupart des habitants de notre ville sont marins-pêcheurs. Moi, la pêche, ça ne m’intéresse pas, et l’armée non plus. Je serai marin-pirate. La plus féroce des pirates des mers du Nord. Papa a dû renoncer à son rêve. C’est à cause de son pouvoir secret : il fait naître la magie dans les choses les plus minuscules, dans les instants les plus improbables. Le problème, c’est que quand il commence, il ne sait pas s’arrêter. Maman lui demande alors de se calmer, et ça, Papa n’aime pas du tout. Les reproches, ça le rend fatigué, et grognon. On le contraint, on l’exclut, on lui nuit. Il m’explique d’une voix lasse que tous les superhéros font face à des empêchements.

Amour l Relation parent/enfant

Mer l Maladie psychiatrique

Santé mentale l Peur

FRANÇOISE LEGENDRE

Un texte inspiré par l’œuvre de l’artiste Gunter Demnig, dont les pavés de la mémoire rendent hommage aux victimes de la Shoah.

En librairie le 5 février 2025

Il était dans la montagne, très loin. Un jour, il a été taillé puis installé, parmi des milliers d’autres pavés, dans cette rue, face au numéro quinze. De 1895 à 2024, bonheurs, jeux, événements joyeux ou terribles se succèdent dans la rue. Ce pavé en est le témoin silencieux. Mais un pavé peut-il porter la mémoire de Teo qui a habité au numéro quinze jusqu’à cette nuit de 1944 ?

Ce pavé vient de très loin. Un jour, quelqu’un l’a arraché à la montagne et l’a taillé pour lui donner une jolie forme de cube. Puis on l’a installé au milieu d’une rue calme, bordée de maisons neuves.

petite poche

petitepoche.fr

Le temps passe. 1895, les enfants jouent dans la rue. 1927, les premières automobiles remplacent les fers des chevaux. 1942, tout a changé, plus de fêtes, plus d’éclats de rire. Au loin, des explosions font trembler la terre. 1944, le jour se lève à peine quand Teo, qui vit ici avec sa famille, est emmené de force par deux hommes. 1945, la rue est décorée, certains chantent et rient. D’autres pleurent leurs disparus. 2022, un nouveau pavé est installé devant la maison de Teo. Un pavé doré, sur lequel on peut lire : « Ici habitait Teo Moreau né 1923 – arrêté 10 mars 1944. Déporté assassiné. » À la manière de La Nappe blanche, ce texte retrace, sur un siècle et quatre générations, l’histoire d’une rue et de ses habitants.

LECTEURS DÉBUTANTS

10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €

ISBN 9791035208134

L’AUTRICE

Françoise Legendre, née en 1955 à Caen dans le Calvados, est bibliothécaire. Elle a entre autre dirigé les bibliothèques de Rouen et du Havre. Autrice de romans pour adultes et pour la jeunesse, elle a notamment écrit La Nappe blanche dans la collection Petite Poche (Prix Facile à Lire en Bretagne).

BIBLIOGRAPHIE

Histoire l Devoir de mémoire

Résistance l Art

Deuxième Guerre Mondiale

F. Legendre Le pavé
Françoise Legendre
9:HTLANF=WU]VXY:

FRANÇOISE LEGENDRE

Nous avons

aimé

ce livre

Pour son sujet.

a posé le premier pavé de la mémoire en 1992, plus de 100 000 pavés ont été posés dans plus d’une trentaine de pays d’Europe. Ces pierres dorées rappellent aux passants qu’ici vivaient des femmes et des hommes dont les destins ont été fauchés par la guerre. Ce livre permet de découvrir ce travail essentiel.

Il était dans la montagne, très loin. Un jour, il a été taillé puis installé, parmi des milliers d’autres pavés, dans cette rue, face au numéro quinze.

De 1895 à 2024, bonheurs, jeux, événements joyeux ou terribles se succèdent dans la rue. Ce pavé en est le témoin silencieux. Mais un pavé peut-il porter la mémoire de Teo qui a habité au numéro quinze jusqu’à cette nuit de 1944 ?

Pour sa construction. représente un bond dans le temps, ce qui permet de balayer, au sein de ce court roman, plus d’un siècle de vie des habitants de cette rue.

petitepoche.fr

Pour sa cohérence au sein de la collection.

Parce qu’il parlera à différentes générations de lecteurs·rices, ce roman s’inscrit parfaitement dans une collection que Françoise Legendre connaît… comme sa poche !

En librairie le 5 février 2025

Histoire l Devoir de mémoire

Résistance l Art Deuxième Guerre Mondiale

Par l’autrice de La Nappe blanche, vendu à près de 7000 ex. et recommandé par l’Éducation Nationale.

Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.

Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.

F. Legendre Le pavé petite poche
Françoise Legendre
9:HTLANF=WU]VXY:

FRANÇOISE LEGENDRE

En librairie le 5 février 2025

Pour aller plus loin - Pourquoi ce pavé ?

Des pavés particuliers, les « Stolpersteine », mot à mot, « pierres sur lesquelles on trébuche », ont été créés par l’artiste allemand Gunter Demnig.

Son projet ? Pour se souvenir de chaque victime du régime nazi (1933 – 1945), poser un pavé devant le dernier domicile où celle-ci a vécu avant d’être arrachée de chez elle, puis le plus souvent déportée et assassinée. Lorsqu’une famille entière a été arrêtée, il y a autant de pavés que de membres de la famille. Chaque pavé est recouvert d’une plaque de laiton de couleur jaune doré, sur laquelle sont gravés le nom, le prénom et l’année de naissance de la personne qui habitait là, la date de son arrestation, le lieu et la date de sa déportation et de son assassinat, lorsqu’ils sont connus.

Les motifs d’arrestation, de déportation et d’assassinat étaient innombrables : les victimes étaient arrêtées parce qu’elles étaient membres de la Résistance, juives, Roms, communistes, Sintés, homosexuelles, témoins de Jéhovah, chrétiennes en opposition au régime nazi, handicapées, etc. Les victimes, elles aussi, ont été innombrables.

Selon Gunter Demnig, « Les passants doivent trébucher avec leur conscience et leur cœur sur les pavés de mémoire ». Pour lui, « une personne n’est oubliée que lorsque son nom est oublié ».

Plus de 100 000 « pavés de mémoire » ont été posés dans plus d’une trentaine de pays d’Europe depuis que Gunter Demnig a posé le premier pavé, à Cologne (Allemagne), en 1992.

Des pavés sont aussi mis en place ailleurs dans le monde, par des communautés d’habitants ou des collectivités, comme à Santiago du Chili : des dizaines de pavés ont ainsi été placés devant un immeuble où de nombreux prisonniers ont été torturés et tués durant la période de dictature au Chili (1973 – 1990).

Histoire l Devoir de mémoire

Résistance l Art

Deuxième Guerre Mondiale

FRANÇOISE LEGENDRE

Extrait

En librairie le 5 février 2025

Juin 1927

Il y a depuis quelque temps des bruits étranges et inconnus qui viennent du centre de la ville.

Rien à voir avec les sabots des chevaux qui font jaillir des étincelles sur les pavés et butent parfois sur le pavé gris clair. Ni avec les roues des charrettes qui grincent, ni avec les outils du forgeron du bout de la rue, ni ceux du menuisier, plus près…

Mais voici que le bruit devient plus fort : une charrette apparaît au bout de la rue, et il n’y a aucun cheval pour la tirer ! Elle s’arrête. Alexandre en descend. C’est lui qui habite la maison beige maintenant, avec sa femme Monique et ses deux enfants : Teo, qui a quatre ans et Maria, la petite de deux ans. Alexandre a l’air si fier ! Toute la famille vient découvrir la machine, les voisins aussi : tout le monde se connaît ici. Quelqu’un prend même une photo.

Histoire l Devoir de mémoire

Résistance l Art

Deuxième Guerre Mondiale

En librairie le 5 février 2025

Comment accompagner ceux que l’on aime dans leur dernier voyage ?

Depuis qu’il a emménagé en France avec sa famille, Alexandru n’a qu’un plaisir : cuisiner avec sa mère des plats délicieux qui embaument toute la maison. Mais un jour, sa mère n’est plus là. Le précieux carnet de recettes bleu foncé dont elle ne se séparait jamais reste fermé, comme le cœur d’Alexandru.

Il y a un an, Papi Jack a commencé à oublier les mots. Puis il a oublié l’âge de son petit-fils, son prénom. Au début, Maxou a cru à une blague. Papi Jack et lui ont passé tant de mercredis, de dimanches ensemble, à jouer, à se raconter des histoires. Maxou a la douloureuse sensation d’avoir disparu du cœur de son grand-père. D’avoir été effacé.

Retrouvera-t-il le goût de la cuisine et de la vie ?

Alors, la mère de Maxou trouve les mots justes. Elle lui explique que Papi Jack se prépare à quitter ce monde, et qu’il capte sans doute la musique du lieu qu’il s’apprête à rejoindre. Un endroit où le temps et l’espace n’existent plus. Où tout se confond.

petite poche

petitepoche.fr

À partir de ce moment-là, Maxou décide d’essayer de laisser partir la tristesse pour profiter de chaque instant passé avec son grand-père, jusqu’à son grand départ.

Un texte poétique et lumineux qui aborde la question de la fin de vie avec une justesse rare.

Papi Jack et le nouveau monde

L’AUTRICE

Kochka est née au Liban en 1964 d’un père français et d’une mère libanaise. En 1976, la guerre contraint sa famille à l’exil. Elle poursuit ses études en France et devient avocate. Quatre enfants vont changer sa vie. En 1997 elle décide d’abandonner sa profession d’avocate pour se consacrer à l’écriture.

BIBLIOGRAPHIE

Relations intergénérationnelles

Amour l Deuil

Maladie d’Alzheimer

LECTEURS DÉBUTANTS

10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 € ISBN 9791035208141

Kochka

Papi Jack et le nouveau monde

Nous avons

aimé ce livre

Pour sa grande justesse.

propres épreuves, Kochka convoque des images d’une force remarquable pour soutenir cet enfant (et le lecteur, petit ou grand), dans le deuil d’un être aimé.

Depuis qu’il a emménagé en France avec sa famille, Alexandru n’a qu’un plaisir : cuisiner avec sa mère des plats délicieux qui embaument toute la maison. Mais un jour, sa mère n’est plus là. Le précieux carnet de recettes bleu foncé dont elle ne se séparait jamais reste fermé, comme le cœur d’Alexandru.

Pour la joie et la tendresse qui en émanent. S’il parle de deuil et de fin de vie, ce texte en propose une lecture lumineuse où l’amour et la joie ont une place centrale.

Retrouvera-t-il le goût de la cuisine et de la vie ?

Pour la poésie. d’images du quotidien, et qui accompagne en douceur la tristesse pour la sublimer.

poche

petitepoche.fr

Relations intergénérationnelles

Amour l Deuil

Maladie d’Alzheimer

En librairie le 5 février 2025

Papy

Par Kochka, autrice phare du catalogue Petite Poche.

Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.

Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.

Kochka
Jack et le nouveau monde

Papi Jack et le nouveau monde

Extrait

En librairie le 5 février 2025

– Je ne sais pas ce que tu en penses, Maxou, a repris ma mère, mais en ce qui me concerne, tant que Papi Jack est ici, je veux profiter de lui. Je veux accepter sa nouvelle musique sans être triste. Tout ce qu’il a oublié, je vais le garder précieusement, comme un trésor dans mon cœur, mais je vais cesser de lui en parler. Je ne vais pas essayer de le retenir dans son passé. Je vais me chausser de nouveaux souliers taillés d’amour, de confiance, de folie et de liberté, et je vais le suivre dans les récits un peu étranges qu’il nous raconte. J’accepterai de changer de pays en un instant. J’accepterai de ne plus être sa fille. J’accepterai que les robes de chambre s’échappent la nuit pour danser.

Relations intergénérationnelles

Amour l Deuil

Maladie d’Alzheimer

GAËLLE MAZARS

En librairie le 5 février 2025

Quand la pire des jalousies fait place à l’amitié.

Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur.

Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ?

Cauchemar ou réalité ?

Lila déteste Jade depuis le jour où celle-ci est arrivée dans sa classe, en janvier dernier. Il faut dire que Jade est drôle, aimable, et que dès son premier repas à la cantine, elle a fait sensation en mélangeant du ketchup à son yaourt nature. Lila, elle, a mis des années à construire ses amitiés, hors de question que Miss Parfaite lui pique la vedette si facilement. En classe, par contre, Jade rencontre des difficultés. Ce qui fait d’elle une proie facile pour Lila, qui cherche à se venger de tant d’injustice. Mais la vengeance a un goût amer, et à l’occasion de la préparation de la kermesse de l’école, Lila réalise qu’elle a fait fausse route en se laissant aveugler par sa jalousie. Elle cesse alors de considérer Jade comme une ennemie : d’autres qu’elle peuvent briller sans que cela ne lui enlève rien.

petite poche

petitepoche.fr

Un texte qui dit, avec humour et vérité, les affres de la jalousie, du point de vue de celui ou celle qui la ressent.

Le yaourt au ketchup

L’AUTRICE

Née à Albi, Gaëlle Mazars fait des études supérieures d’arts appliqués à l’École Estienne à Paris. Depuis, elle n’a quitté ni la région parisienne, elle vit aux Lilas, ni son accent. Elle est graphiste et aime raconter des histoires, boire du thé et danser (liste non exhaustive).

Amitié l Jalousie

Conflit l École

LECTEURS DÉBUTANTS

10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 €

ISBN 9791035208202

BIBLIOGRAPHIE

G. Mazars Le yaourt au ketchup
9:HTLANF=WUZU[Z:
Gaëlle Mazars

Le yahourt au ketchup

GAËLLE MAZARS

Nous avons

aimé ce livre

En librairie le 5 février 2025

À SAVOIR

Pour son humour. Gaëlle Mazars maîtrise à la perfection ces narrations à la première personne qui donnent vie à des personnages hauts en couleur.

Louis passe toutes ses vacances dans la petite maison de sa grand-mère Jeanne, en Bretagne, au milieu de la lande et des bruyères en fleur. Mais cet été-là, l’angoisse monte en lui lorsque le soir approche : chaque nuit, quelque chose le réveille, mais quoi ? Cauchemar ou réalité ?

Pour la mauvaise foi de son héroïne, prête à tout pour sauver ce qui lui appartient face à une ennemie qu’elle s’est choisie. La question de la jalousie et de l’ambivalence de ce sentiment est particulièrement bien traitée ici.

Pour sa conclusion bienveillante : Mayo ou Ketchup, pourquoi choisir

petitepoche.fr

Par Gaëlle Mazars, autrice du remarqué Mémégaphone.

Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.

Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.

Amitié l Jalousie Conflit l École

Gaëlle Mazars
Le yaourt au ketchup

Le yahourt au ketchup

GAËLLE MAZARS

En librairie le 5 février 2025

Extrait

Amitié l Jalousie

Conflit l École

Je sais qu’elle aime le violet, qu’elle fait super bien la roue, qu’elle met du ketchup avec tout, même dans ses yaourts, pour de vrai. Qu’elle a tout le temps mal au ventre, sans blague ? Et comme tout le monde depuis ce matin, je sais que son anniversaire c’est dans deux semaines.

– Vous êtes tous invités à ma super fête ! claironne-t-elle, à la récré, en distribuant fièrement ses cartons d’invitation imprimés avec des ballons, des licornes et tout. On dirait des affiches de concert en miniature, rien que ça.

– J’ai fait une séance photo exprès, reclaironne-t-elle en souriant de toutes ses dents à bagues violettes.

Elle ne peut pas s’en empêcher. Depuis qu’elle est arrivée dans la classe, en janvier, il faut qu’elle prenne toute le place, tout le temps, avec son rire, ses grands yeux noirs, ses habits à la mode, et maintenant ses invitations à paillettes.

Heureusement, en classe, c’est pas la même histoire. Elle est pas bonne du tout. Et elle est lente ! Elle met un temps fou à recopier les leçons.

C’est toujours la dernière à sortir de la classe.

Soi-disant elle est dyslexique. C’est ça ! Encore un truc pour se rendre intéressante. Moi, je suis myope et allergique aux petits pois, et j’en fais pas tout un plat.

En librairie le 5 février 2025

Les brebis sont-elles forcément des moutons ?

Depuis qu’il a emménagé en France avec sa famille, Alexandru n’a qu’un plaisir : cuisiner avec sa mère des plats délicieux qui embaument toute la maison. Mais un jour, sa mère n’est plus là. Le précieux carnet de recettes bleu foncé dont elle ne se séparait jamais reste fermé, comme le cœur d’Alexandru.

Un vieux loup paresseux cherche une solution pour croquer les tendres brebis sans se fatiguer. Sa fille, plus ambitieuse, relègue les anciennes manières de son père et modernise la méthode de séduction. Mais les brebis ne sont pas si sottes...

Retrouvera-t-il le goût de la cuisine et de la vie ?

Une fable contemporaine qui résonne avec l’actualité politique de notre pays.

petite poche

petitepoche.fr

La

Fable l Manipulation Populisme

LECTEURS DÉBUTANTS

10,5 x 15 cm l 48 pages l 4,20 € l 1ère parution : janv. 2013

ISBN 9791035208158

L’AUTEUR

Patrice Favaro est né à Nice en 1953, près d’une mer Méditerranée couleur d’encre... invitation à la traversée et à l’écriture... Diplômé de l’École de Journalisme et de l’École des Hautes Études Internationales de Paris, il est aussi auteur dramatique et metteur en scène. Quand il ne se consacre pas à la littérature, il anime des formations et donne des conférences sur l’écriture et l’art du voyage. Depuis plusieurs années il arpente régulièrement les chemins de l’Inde. Il y multiplie rencontres et découvertes qui alimentent nombre de ses livres, qu’il rédige depuis sa maison dans les Alpes du sud..

Patrice Favaro
fille du loup

La fille du loup

Nous avons

aimé ce livre

Pour son actualité glaçante.

Car cette histoire de jeune louve bien plus rusée que son père quand il s’agit d’amadouer des brebis perdues n’est pas sans rappeler certaines intrigues de notre vie politique française. Un dernier indice ? La couleur favorite de cette louve pour se glisser dans la nuit : le bleu marine bien sûr !

Depuis qu’il a emménagé en France avec sa famille, Alexandru n’a qu’un plaisir : cuisiner avec sa mère des plats délicieux qui embaument toute la maison. Mais un jour, sa mère n’est plus là. Le précieux carnet de recettes bleu foncé dont elle ne se séparait jamais reste fermé, comme le cœur d’Alexandru.

Pour la fable qu’il incarne.

Retrouvera-t-il le goût de la cuisine et de la vie ?

Car la Petite Poche, si elle fait la part belle aux romans ancrés dans la réalité, accueille aussi en son sein des textes comme celui-ci, proches de la fable ou encore du conte, pour notre plus grand plaisir.

petitepoche.fr

En librairie le 5 février 2025

Pour sa morale porteuse d’espoir.

Car à la fin du roman, la louve est démasquée par les brebis, qui parviennent à lui résister.

Fable l Manipulation Populisme

À SAVOIR

Un texte court et accessible aux lecteurs débutants, qu’ils soient petits ou grands.

Les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.

Patrice Favaro
La fille du loup

La fille du loup

PATRICE FAVARO

Extrait

Fable l Manipulation Populisme

En librairie le 5 février 2025

– Je suis là pour vous aider à vous échapper. Soulevez donc le loquet qui vous enferme à l’intérieur et je vous conduirai vers la liberté.

– Mais nous ne sommes pas prisonnières ! s’indignèrent les brebis.

– Ah non ? Et ces clôtures dans la prairie, et cette bergerie où l’on vous conduit pour la nuit ?

– C’est pour nous protéger du loup que nous y sommes et nous le devons à la bonté de notre berger. Il veille sur nous comme sur ses propres enfants.

– Ses propres enfants ? Pauvres naïves ! ricana la louve en prenant soin de ne pas montrer ses dents. Croyez-vous qu’il vous protège sans profiter de vous ? Que vous êtes donc sottes, il vous exploite honteusement ! Il vous tond la laine sur le dos, vous soutire votre lait et, au moindre écart, il lance ses chiens sur vous. N’est-ce pas vrai ?

– Tout cela n’est pas faux, constatèrent en chœur les brebis.

NANCY HUSTON

Un roman entre conte de fée et conte écologique.

Violine est une princesse.

De sa voix claire et déjà puissante, Viorel, 10 ans, chante avec les siens pour fêter l’installation du campement sur un nouveau terrain.

Soudain, une horde de motards débarque et saccage les caravanes. Viorel perd connaissance : à son réveil, le camp a disparu.

Où sont-ils tous passés ?

Où aller ? Quelqu’un l’aidera-t-il ?

Elle qui aime courir les prés et écouter le chant des oiseaux s’ennuie, seule, dans son grand château. De son côté, Aurélie partage un petit appartement avec sa mère au dix-neuvième étage d’une tour. Elle aime par dessus tout rêver, d’une princesse seule dans son château, et de l’époque où les oiseaux existaient encore. Dans son monde, la canicule fait rage dès les premières heures du matin, les abeilles ont disparu, la vie moderne a gagné contre la nature. Mais il reste le rêve et l’imagination.

En librairie le 5 février 2025

Plus de saisons !

L’AUTRICE

Nancy Huston, canadienne anglophone vivant en France, écrit dans ses deux langues et se traduit dans les deux sens. Elle a publié de nombreux romans et essais aux Éditions Actes Sud, ainsi que, chez d’autres éditeurs, quelques livres pour la jeunesse.

BIBLIOGRAPHIE

Conte l Écologie Relation filles/garçons

LECTEURS DÉBUTANTS

10,5 x 15 cm l 64 pages l 4,20 € l 1ère parution : sept. 2014

ISBN 9791035208165

Nancy Huston

Plus de saisons !

En librairie le 5 février 2025

Nous avons

aimé ce livre

Pour sa musicalité.

Ce texte a d’abord été écrit pour accompagner les Quatre Saisons d’Astor Piazzola. Dialogue entre les siècles, d’un continent à l’autre. À leur image, les deux héroïnes de ce roman, Violine et Aurélie, font dialoguer l’époque médiévale et l’époque contemporaine.

De sa voix claire et déjà puissante, Viorel, 10 ans, chante avec les siens pour fêter l’installation du campement sur un nouveau terrain.

Soudain, une horde de motards débarque et saccage les caravanes. Viorel perd connaissance : à son réveil, le camp a disparu.

Où sont-ils tous passés ?

Pour sa malice.

Où aller ? Quelqu’un l’aidera-t-il ?

Quel est le rêve, quelle est la réalité ?

9:HTLANF=WUWWXV:

Avec ce sourire qu’on lui connaît, Nancy Huston s’amuse à croiser les reagrds de ces deux héroïnes tout en se jouant des lieux communs du conte.

Pour son esprit engagé.

Féministe et écologiste, ce texte contemporain met à la portée des plus jeunes des enjeux sociétaux essentiels.

Plus de saisons !

Conte l Écologie Relation filles/garçons

À SAVOIR

Un enregistrement de cette lecture avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France est disponible ici : https://radiofrance.fr/franceculture/ podcasts/un-ete-de-lecturesete-14/plus-de-saisons-de-nancyhuston-9479370

Une nouvelle couverture pour un classique de la collection.

L’exception qui confirme la règle : cette petite poche compte 64 pages, contre 48 habituellement.

Nancy Huston

Plus de saisons !

NANCY HUSTON

Extrait

Conte l Écologie

Relation filles/garçons

En librairie le 5 février 2025 Sarah Benhamou

– Maman…

– Quoi, mon ange ?

– J’aurais voulu vivre à l’époque des princesses. Elles batifolaient dans les prés et écoutaient les chants d’oiseaux.

– Ah ! C’est vrai, ça… Ça nous manque, tout ça ! Même moi, je me souviens encore des oiseaux. Quand j’étais petite, à la campagne, il en restait encore quelques-uns…

– Ils font quoi comme bruit, maman ? Raconte ! J’aurais tellement aimé les entendre.

– Eh bien je me souviens : le pigeon roucoule, la chouette hulule, le merle siffle, le serein serine, le troglodyte gazouille… Allez, c’est pas tout ça !

Ne traîne pas ou tu vas être en retard pour l’école !

– Mais maman, les princesses… Personne ne les obligeait à aller à l’école !

– Non, et c’est pour ça qu’elles restaient plus bêtes que leurs pieds.

Le nouveau catalogue de la grande collection de petits romans.

Petite Poche

Le catalogue

Pour les lecteurs débutants (petits ou grands) et ceux qui ont envie d’histoires courtes, une collection aux couvertures graphiques, élégantes et gaies.

À l’intérieur, la mise en page prend en compte le rythme de lecture, les mots restent toujours entiers et les groupes de sens sont respectés.

Pour les lecteurs débutants (petits ou grands) et ceux qui ont envie d’histoires courtes, une collection aux couvertures graphiques, élégantes et gaies.

Une collection pensée pour permettre à tous les lecteurs de savourer ces courts romans.

Retrouvez dans ce catalogue les plus grands succès, la liste des titres disponibles et un index thématique de la collection.

À l’intérieur, la mise en page prend en compte le rythme de lecture, les mots restent toujours entiers et les groupes de sens sont respectés.

www.petitepoche.fr

www.editions-thierry-magnier.com

Une collection pensée pour permettre à tous les lecteurs de savourer ces courts romans.

Retrouvez dans ce catalogue :

• les meilleures ventes

• la liste des titres disponibles

• un index thématique

• les titres recommandés par l’Éducation Nationale

LECTEURS DÉBUTANTS

10,5 x 15 cm l 48 pages l PLV

ISBN 9791035208172

Comme celle de ce catalogue, les couvertures des Petites Poches évoluent pour faire la part belle à des fonds pop et lumineux.

Une légère augmentation du prix aura lieu pour les nouveautés et les réimpressions mais il reste tout petit : 4,20 €.

Une collection emblématique du catalogue des Éditions Thierry Magnier : 135 titres actifs.

Ce catalogue vous est offert par les Éditions Thierry Magnier et ne peut être vendu. :HTLANF=WU]V\W:

Un roman pour les jeunes

adultes et les adultes, incisif et irrésistiblement drôle, sur la nature

humaine et la vie sur Terre, à laquelle on finit par prendre goût.

NOUVELLE ÉDITION

EN FÉVRIER 2025

PPV : 17,50 €

EAN : 9782330201494

Relié jaspage • 288 pages • 14,5 x 22 cm

Roman

Dès 14 ans

Humains

Matt Haig

Traduit de l’anglais par Valérie Le Plouhinec

Illustration de couverture : Joëlle Jolivet

« On m’a dit de ne pas diffuser ce témoignage sur la vie humaine. Ce n’était pas sur ma feuille de route. Et pourtant je me sens obligé de le faire, afin d’expliquer quelques traits remarquables de la condition humaine. J’espère que cela vous permettra de comprendre pourquoi j’ai choisi de faire ce dont certains d’entre vous, à présent, connaissent de l’histoire.

Bref, j’avais toujours su que la Terre était un lieu réel. Je le savais, bien sûr que je le savais. J’avais absorbé, sous forme de capsule, le fameux carnet de voyage Les Idiots belliqueux. Mon séjour chez les humains de la planète aqueuse 7 081. »

« De l’exotisme de la situation, Matt Haig tire une kyrielle de gags savoureux et fait rimer altérité et hilarité. »

Macha Séry, Le Monde des Livres

« Un texte séduisant, plein de chaleur et d'humour, et un vibrant hommage aux livres capables de changer des vies. »

Sunday Times

« Haig est l'un des écrivains populaires les plus inspirants [...]. Son roman est une fable réconfortante qui conduit à la sagesse. »

The Independent

Science-fiction

Humour

Extraterrestre

Un extraterrestre débarque sur Terre pour prendre la place et l’apparence du professeur Andrew Martin, éminent mathématicien de l’Université de Cambridge qui vient de résoudre une équation majeure pour l’avenir de l’humanité. Ses premières impressions sont loin d’être positives : il est dégoûté par la façon dont les humains le regardent, par ce qu’ils mangent, par la facilité avec laquelle ils assassinent et font la guerre. L’extraterrestre est tout aussi déconcerté par les concepts d’amour et de famille, qui lui sont totalement étrangers. Pourtant, plus le temps passe, plus il commence à apprécier certaines facettes de cette étrange espèce... La musique pop, un verre de vin, le regard de son chien, et l'étrange chaleur qui s'empare de lui quand apparaît Isobel...

« Un roman merveilleusement drôle, hilarant et inventif.

The Times

« Le roman hilarant de Matt Haig braque les projecteurs sur notre espèce. »

The Guardian

Points forts

Une édition collector, reliée avec jaspage, de ce savoureux roman de Matt Haig, déjà vendu à plus de 10 000 exemplaires.

Lauréat du prix des Utopiales Européen jeunesse en 2015.

Une exploration brillante et drôle de la condition humaine, unanimement célébrée par la presse anglaise.

Des ventes et un phénomène marquant en Grande-Bretagne.

Matt Haig est né en 1975 à Sheffield, en Angleterre. En France, il a publié Les Radley (Albin Michel) en 2010. En 2014, Humains (hélium) a rencontré un grand succès critique et commercial auprès des jeunes adultes. Vint ensuite la trilogie Un Garçon nommé Noël, qui a séduit des milliers de lecteurs ! Tous les livres de Matt Haig pour la jeunesse sont parus chez hélium.

Pour nous contacter : 01 55 42 63 00 par mail : info@helium-editions.fr helium-éditions.fr

Retrouvez-nous sur Facebook et Instagram

DOCUMENTAIRE

NATUROSCOPE

Fleur Daugey, illustré par Chiara Dattola

Sur chaque double page, une seule et grande illustration permet de visualiser, et de comprendre immédiatement, un fait sur la nature. En résumant ainsi de multiples informations en une seule image, l’infographie se met ici au service de l’apprentissage !

DÈS 7 ANS

THEMATIQUES : nature ; infographie ; animaux ; plantes ; planète ; arbres ; climat ; environnement ; pêche.

Février 2025 • 4e OFFICE

Documentaire dès 7 ans

• 64 pages

• format : 24,5 x 32 cm • relié • 18 euros env.

Savez-vous que les plantes représentent 99,6% de la manière vivante sur Terre ?

Que les animaux (humains compris) ne représentent que 0,04 % de cette biomasse... ? Combien de bus faut-il pour se représenter la taille d’une baleine… ?

Quelles sont les espèces qui ont la plus longue espérance de vie ? Comment se représenter le gaspillage issu de la pêche industrielle ?

Toutes ces questions, et d’autres encore, insolites ou empreintes des inquiétudes suscitées par l’état de la planète, sont représentées dans ce livre à travers des infographies illustrées colorées et captivantes de Chiara Dattola. Un documentaire pour les petits et les grands !

POINTS FORTS :

Un principe original : utiliser des infographies pour mieux faire comprendre des données chiffrées. Des images fortes et parlantes. Des informations insolites sur la nature et les espèces.

FLEUR DAUGEY est autrice, journaliste et éthologue. Chez Actes Sud Jeunesse elle a publié de nombreux livres documentaires dont certains ont été récompensés par des prix. Dernières parutions : Animaux du Japon (2023) et Abysses : exploration d'un nouveau monde (2024). Elle vit dans le Béarn.

CHIARA DATTOLA travaille comme illustratrice et visual storyteller depuis environ 25 ans. Elle collabore avec des maisons d'édition, ainsi qu'avec d'importants journaux italiens et étrangers tels que Internazionale, Courrier International, Le Monde, Time magazine, Légende mag et avec des agences visuelles et de communication. En 2022, elle fonde la SMALL ACADEMIA |école de dessin et d'imagination et organise des ateliers pour amplifier sa conscience de soi et sa vision personnelle à travers le dessin, pour adultes et enfants. Elle vit à Milan.

Bande dessinée / 5 février 2025

Edith Hammar PASSAGE

Couverture provisoire

Traduit du suédois par Marina Heide

Couverture et intérieur couleur 215 pages / 170 x 207 mm 22 euros TTC

ISBN 978-2-36624-958-3

« Un voyage nostalgique queer plein de sex-appeal. »

Hufvudstadsbladet

Sur le chemin de la patinoire où Elia s’apprête à se rendre, une vieille voiture moscovite surgit... pour disparaître aussitôt, comme par magie. Mais le lendemain soir, la voiture et son conducteur, Eki, réapparaissent dans une atmosphère des années 1950 pleine de charme. À tel point qu’Elia renonce rapidement à rejoindre ses amis pour la soirée cinéma et karaoké prévue. Dès lors, ceux-ci s’inquiètent : Elia est-il de nouveau en train de sombrer dans la dépression ? Mais cela n’empêche pas Elia de s’immerger plus que jamais dans sa relation avec Eki, qui semble véritablement sorti du passé, s’abandonnant au fantasme d’une époque plus libre. Car certes, alors, les non-dits prévalaient et le modèle de la famille nucléaire dominait, mais la période de l’après-guerre était également propice à l’émergence de nouveaux modes de vie… du moins pour un temps.

« Un regard délicat et sensible, teinté de nostalgie, qui permet au passé de ressurgir et d’apporter de l’espoir plutôt que d’être considéré comme un poids. Une invitation à voir tout ce que le temps et la lutte pour les droits des LGBTQ ont rendu possible. Et une invitation à occuper cet espace plutôt que de rester auto-centré et de sombrer dans la dépression. »

Svenska Dagbladet

Servi par un dessin en noir et blanc puissamment évocateur, Passage nous fait voyager à travers les époques et offre une incroyable histoire d’amour.

L’AUTRICE

Edith Hammar, né.e en 1992, a grandi à Helsinki et étudié à l’Institut royal des arts de Stockholm. Iel vit aujourd’hui à Göteborg et a exposé ses dessins dans de nombreuses expositions collectives et individuelles. Son premier roman graphique, Homo Line, a été publié à l’automne 2020 et sélectionné pour le Series Finland Prize en 2021. En 2022, iel a reçu le prix Stella Parland. Iel a également conçu un Le jeu interactif, Sexy Trousers, récompensé par le prix du meilleur projet audio numérique de l’année au festival Prix Europa. Passage, son deuxième roman graphique, est paru en Suède en 2023 et a été récompensé par le prix de littérature queer Prisma.

• première traduction en français d’une autrice-illustratrice très remarquée en Suède, lauréate du prix de littérature queer Prisma pour cet ouvrage.

• un dessin à la fois interpellant et innovant pour une incroyable histoire d’amour, entre nostalgie et modernité, qui traverse les époques.

• une magnifique histoire dans laquelle imaginaire et réalité se mêlent habilement pour faire résonner luttes sociales passées et présentes.

« Dans cette histoire qui dépeint les espaces queer contemporains et historiques, Edith Hammar explore ce que serait la rencontre de ces époques dans un Helsinki gelé.

À travers le personnage d’Elia, elle interpelle le lecteur sur la question des amitiés et d’autres formes d’amour. Son dessin crée un paysage onirique dans lequel nous pouvons nous perdre et dans lequel nous pouvons nous déployer grâce aux possibilités infinies de l’histoire. »

Jury du Queer Prisma Literature Prize

Edith Hammar PASSAGE

Edith Hammar PASSAGE

Bande dessinée / 5 février 2025

Edith Hammar PASSAGE

Julia Billet et Jérôme Ruillier

BLOOM

Bloom, soit une fable de l’extinction et de l’origine du monde. Un rêve éveillé aux confins du vivant.

LE LIVRE

19 février 2025

19,5  ×  26 cm

160 pages 23,00 €

ISBN :

Il suffirait de cent personnes pour changer le monde. Que cent personnes adoptent de nouvelles habitudes pour que ce changement se diffuse dans d’autres communautés. C’est ce que s’efforce d’expliquer l’ancien anthropologue Albert Hermann à son petit-fils, Farès, tandis que le pays, en proie à une situation sanitaire destructrice et durement encadré par des forces militaires répressives, assiste à une série de phénomènes naturels inexpliqués. Sur la terre, dans le ciel, dans les fonds marins, des espèces animales que l’on croyait disparues réapparaissent ; d’autres se rassemblent pour s’attaquer à des centrales nucléaires et des parcs éoliens. Une fois leur méfait accompli, les animaux disparaissent d’un seul coup dans un flash de couleur, le « bloom ». Alix, une jeune femme

LES AUTEURICES

handicapée employée dans une serre, ne semble pas surprise de cet étrange ballet animal qui l’entoure, jusqu’à envahir ses rêves. Mais voilà qu’elle disparaît. Entre sciences et croyances se tisse un vaste réseau de transmissions invisibles. C’est précisément à cet endroit-là que se trouve Bloom, dans ce champ où les espèces – animales, végétales, minérales, humaines, etc. – redéfinissent leurs liens et se métamorphosent. Empruntant à la science-fiction et au conte animiste pour dire le tragique contemporain, dans des traits à la fois simples et expressifs, les auteures construisent un récit enveloppant, qui invite à la réflexion à l’instant d’un grand bouleversement.

POINTS FORTS

• Questionnements très contemporains. Peut toucher un public militant, engagé.

• Autrice et dessinateur connus des libraires (notamment côté jeunesse).

• La guerre de Catherine de Julia Billet : 30 000 exemplaires vendus de l’adaptation en bande dessinée (primée à Angoulême

- Fauve Jeunesse).

• Les Mohamed de Jérôme Ruillier : bel écho critique (et 5 000 exemplaires vendus).

Née en 1962, Julia Billet est une autrice française de romans, livres pour la jeunesse, de recueils de nouvelles, de recueils de poésies et de bandes dessinées. Elle est professeur à l’École supérieure d’art d’Épinal.

Né en 1966 à Madagascar, Jérôme Ruillier a suivi des études aux Arts Décoratifs de Strasbourg. Il a écrit et illustré de nombreux livres jeunesse.

S\'TE CONFINE

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.