TRAVERSER LAVAUX DU XVIIIe s. AU XXe s. UN PAYSAGE À L’ÉPREUVE DES ROUTES Ariane Devanthéry et Alessandra Panigada
1 « Vue de Glerole et de
St. Saphorin vers Vevey », gravure en couleurs, par Johann Hürlimann d’après dessin de Johann Jakob Wetzel, 19,2 x 27,6 cm, tirée de : Wetzel Johann Jakob, Voyage pittoresque au lac de Genève ou Léman, Zürich : Orell, Füssli et Cie, 1820, feuille 5.
(Schweizerische National bibliothek, Graphische Sammlung, Rudolf und Annemarie Gugelmann, Helvetica-Sammlung)
La recherche sur le voyage s’est beaucoup intéressée au regard du voyageur. Que voit-il ? L’apprécie-t-il ou non ? Comment les modes esthétiques influencent-elles son œil ? Ce questionnement est fondamental dans l’histoire du voyage et des intérêts touristiques.
M
ais le voyageur n’est pas qu’un regard. Il est aussi un corps ; un corps qui endure les douleurs musculaires du cavalier, subit les cahots des routes, se lasse des fatigues
du voyage. Se pencher sur l’histoire de la traversée de Lavaux permet de mesurer l’importance du lien qui unit confort et spectacle esthétique.
Verkehr und Landschaftswandel | Trafic et mutations paysagères | Trasporto e mutamento del paesaggio 19