Power nap is over.
LâAudi Q4 e-tron entiĂšrement Ă©lectrique avec des modalitĂ©s de recharge variĂ©es.
Future is an attitude
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JOSEPH WEIBEL RĂDACTEUR EN CHEF SNOWACTIVE
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JOSEPH WEIBEL RĂDACTEUR EN CHEF SNOWACTIVE
Lâacronyme IBU est celui de lâUnion internationale de biathlon. Sur le site web, IBU est aussi synonyme de «la grande famille du biathlon». Il y a 15ans, quand des compĂ©titions de biathlon Ă©taient diffusĂ©es en direct sur les chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision allemandes, je me posais toujours la question: ce sport-il passionne-t-il Ă ce point les foules pour que ARD et ZDF en parlent pendant des heures? Jâai eu la rĂ©ponse lors dâune exhibition des meilleurs biathlĂštes Ă Schalke, ainsi quâaux Championnats du monde de biathlon Ă Anterselva en 2007. Le biathlon est un sport aussi intĂ©ressant que passionnant. Les athlĂštes et les fans forment une grande famille. La Roland Arena, unique installation ïŹxe de biathlon en Suisse, se trouve Ă Lenzerheide. En 2025, elle se transformera en vitrine internationale Ă lâoccasion des premiers Championnats du monde de biathlon en Suisse. DĂšs cet hiver, la Roland Arena accueillera les Championnats dâEurope de biathlon en guise dâavant-goĂ»t. Il y a de quoi se rĂ©jouir de voir du biathlon sur la neige suisse. La chaleur a dominĂ© durant tout lâĂ©tĂ© et cet automne, il semblait que le froid ne voulait tout simplement pas venir. DĂ©sormais, lâhiver nâest plus quâune question de temps. Quâen est-il exactement du changement climatique? Câest ce que nous avons voulu savoir en interrogeant un auteur de livres qui a rééditĂ© le livre «PistenprĂ€paration und PistenpïŹege» («PrĂ©paration et entretien des pistes») avec deux collĂšgues de lâInstitut pour lâĂ©tude de la neige et des avalanches, Notamment parce que le climat change plus rapidement que prĂ©vu. Rien de nouveau, me direz-vous. Câest vrai! Mais lors de lâinterview, lâauteur Fabian Wolfsperger relativise certains paramĂštres. Les conclusions dâun travail de recherche approfondi indiquent Ă©galement que les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes sont rĂ©currents. Comme pour le Covid-19, nous devons apprendre Ă vivre avec ce constat et en tirer le meilleur parti. Sur la neige et en dehors.
Je vous souhaite un magniïŹque dĂ©but dâhiver!
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6 // Trois grandes manifestations
La Roland Arena de Lenzerheide sera au centre de trois grands événements internationaux de biathlon au cours des trois prochaines années.
18 // Franjo Von Allmen
Le charpentier de formation en route vers la Coupe du monde. 24 // Jessica Keiser
La snowboardeuse rĂȘve dâune mĂ©daille olympique en 2026. 28 // Trois sauteuses suisses
Sina Arnet, Emely Torazza et Rea Kindlimann visent les sommets.
30 // Championnats du monde de ski nordique 2023
Les espoirs de succĂšs reposent sur Nadine FĂ€hndrich. 32 // Fadri Janutin
Elu Sportif suisse de la relĂšve de lâannĂ©e 2021, il entend dĂ©sormais se faire une place en Coupe du monde.
34 // Landing Bag
Les athlĂštes de freestyle proïŹtent dâune installation dâentraĂźnement toute particuliĂšre Ă Leysin. 36 // Skiclub Schangnau
Le ski-club emmentalois est parvenu Ă se redresser grĂące Ă Beat Feuz.
40 // RelĂšve des sports de neige Nouveau partenaire principal de Swiss-Ski, Sunrise devient sponsor de tĂȘte de douze sportifs de neige de la relĂšve. 52 // Changement climatique Lâouvrage dâun groupe dâauteurs de lâInstitut pour lâĂ©tude de la neige et des avalanches sâintĂ©resse au changement climatique et Ă la sĂ©curitĂ© dâenneigement.
Un Ă©tĂ© radieux, un automne colorĂ© et un hiver froid et enneigĂ©: Câest ce que nous souhaitons. La neige arrivera, et avec elle les tempĂ©ratures plus froides. Deux facteurs dĂ©cisifs pour les plaisirs de la glisse et les joies de la neige.
Photos: mĂ d
Tout vient Ă point Ă qui sait attendre! La Roland Arena de Lenzerheide est prĂȘte Ă accueillir la grande fĂȘte. Il sâagit de la seule infrastructure de biathlon ïŹxe de Suisse. Le stand de tir de 30 places, conforme aux normes de la Coupe du monde, constitue le cĆur de lâinstallation. LâArena sert Ă©galement de centre dâentraĂźnement et de compĂ©tition pour des Ă©quipes nationales et internationales. Les championnats d'Europe de biathlon auront lieu Ă la Roland Arena en janvier prochain, et la premiĂšre Coupe du monde en dĂ©cembre 2023. Lâinstallation est complĂ©tĂ©e par des offres modernes dâhĂ©bergement et de restauration. Elle accueillera son grand Ă©vĂ©nement en 2025: les Championnats du monde de biathlon IBU.
En fĂ©vrier 2025, les Championnats du monde de biathlon IBU auront lieu Ă Lenzerheide. Lâancien fondeur dâĂ©lite JĂŒrg Capol endosse la fonction de CEO et sera responsable opĂ©rationnel de ce grand Ă©vĂ©nement sportif. Depuis le mois de mai, le Grison de 57 ans est responsable de la planiïŹcation et de la mise en Ćuvre des Mondiaux 2025 ainsi que de toutes les compĂ©titions IBU en amont, dont les Championnats dâEurope de biathlon en janvier prochain et la Coupe du monde de biathlon en dĂ©cembre 2023.
Une Ă©dition de Championnats du monde de biathlon est suivie par 180 millions de tĂ©lĂ©spectateurs dans le monde. Lors des Mondiaux 2025, les organisateurs sâattendent Ă accueillir chaque jour 15 000 fans enthousiastes dans la Roland Arena de Lenzerheide.
JĂŒrg Capol est un homme dâexpĂ©rience. Il a participĂ© deux fois aux Jeux olympiques (Calgary 1988 et Lillehammer 1994), a travaillĂ© comme directeur nordique Ă FIS Marketing AG depuis 2012 et occupait derniĂšrement la fonction de directeur du marketing de la FIS, dont il Ă©tait le responsable de la commercialisation. De 2003 Ă 2012, JĂŒrg Capol a Ă©tĂ© directeur des courses FIS pour le ski de fond. Avant cela, lâancien directeur des bains thermaux de Silvaplana a Ă©tĂ© chef du marketing des Mondiaux de ski alpin 2003 Ă St-Moritz.
Pour Snowactive, JĂŒrg Capol sâexprime notamment sur lâĂ©tat des prĂ©paratifs des trois grandes manifestations de biathlon Ă Lenzerheide. Il dĂ©taille les principaux dĂ©ïŹs Ă relever et donne les secrets de son calme olympien.
JĂŒrg, quelles sont tes qualitĂ©s principales?
JĂŒrg Capol: Disons que je ne mâinquiĂšte pas tout de suite lorsque je suis confrontĂ© Ă une montagne de dĂ©ïŹs ou que je suis dans le «pĂ©trin». Je suis capable de faire rapidement la diffĂ©rence entre ce qui est important et ce qui ne lâest pas, ce qui me permet dâutiliser lâĂ©nergie et le temps nĂ©cessaires de maniĂšre ciblĂ©e. Dans le cadre dâun Ă©vĂ©nement, il y a toujours certains paramĂštres indispensables quâil faut vraiment bien remplir, alors que dâautres Ă©lĂ©ments ne sont perçus que par un cercle trĂšs restreint de personnes. En ïŹn de compte, beaucoup de choses sont liĂ©es Ă lâexpĂ©rience.
Cela nous mĂšne Ă ma seconde question: quelles sont les autres compĂ©tences et expĂ©riences que tu as acquises dans le passĂ© en tant quâathlĂšte, fonctionnaire de la FIS ou directeur des bains thermaux de Silvaplana et qui tâaident dans ton travail actuel? Lorsque lâon planiïŹe de grands Ă©vĂ©nements sportifs dans une destination de vacances, lâobjectif est dâanimer la destination ou toute la rĂ©gion, et bien sĂ»r de proposer de magniïŹques compĂ©titions sportives. Mon avantage rĂ©side dans le fait que je peux combiner tout cela. Jâai un point de vue dâathlĂšte, dâentraĂźneur et de fĂ©dĂ©ration, ainsi quâun point de vue touristique et marketing. Je connais tous ces domaines et jâai acquis de lâexpĂ©rience lors de divers Ă©vĂ©nements, dans diffĂ©rents pays. Il y a de multiples façons dâarriver Ă lâobjectif, lequel est, en revanche, toujours le mĂȘme: organiser un Ă©vĂ©nement qui reste dans toutes les mĂ©moires. Notre devise principale est de faire venir les gens Ă la neige et de les enthousiasmer pour les sports dâhiver. La Suisse nâa encore jamais organisĂ© les trois grands Ă©vĂ©nements du biathlon â Coupe du monde, Championnats du monde et dâEurope. Câest ce qui rend ce dĂ©ïŹ incroyablement intĂ©ressant pour moi. Il nây a pas de schĂ©mas prĂ©dĂ©ïŹnis.
Quel premier bilan tires-tu aprÚs tes six premiers mois en tant que CEO des Mondiaux de biathlon 2025?
Lorsque jâai Ă©tĂ© confrontĂ© pour la premiĂšre fois Ă ce projet, jâai rapidement compris que nous avions un problĂšme de place, un problĂšme de logistique et â surtout en ce qui concerne les Championnats du monde â un problĂšme dâhĂŽtels. Les places de parking sont trĂšs limitĂ©es dans la rĂ©gion, en particulier pendant le mois de fĂ©vrier, qui est celui des vacances de ski et aussi des Mondiaux 2025. Nous avons un projet de construction pour crĂ©er de la place prĂšs de lâArena. Fin septembre, un changement de zone a Ă©tĂ© approuvĂ© par la commune de Lantsch/Lenz, crĂ©ant ainsi une nouvelle zone constructible. La premiĂšre Ă©tape a Ă©tĂ© franchie pour la rĂ©alisation de ce projet. Notre objectif est de construire un complexe de bĂątiments semi-souterrains dans lâenceinte existante. Il comprendra le centre des mĂ©dias, des locaux de restauration pour les journalistes et les bĂ©nĂ©voles ainsi que des locaux pour les organismes antidopage. Ces locaux pourraient ensuite servir de salles de sĂ©minaire.
Quels sont les principaux dĂ©ïŹs logistiques?
Le principal problĂšme logistique rĂ©side dans le fait quâil est impossible de proposer une billetterie sans service de transport public, car il nây a pas assez de places de parking. Les spectateurs doivent pouvoir rejoindre la Roland Arena grĂące Ă un service de navettes. Il est donc important que le billet comprenne le trajet en transports publics, que les spectateurs
prennent le train Ă Berne, Zurich ou Saint-Gall. Des discussions ont eu lieu avec CarPostal, les CFF, les Chemins de fer rhĂ©tiques et RailAway. Nous leur avons prĂ©sentĂ© notre concept. Il sâagit dĂ©sormais de dĂ©terminer quel service de transport public doit ĂȘtre ajoutĂ© au billet.
De tels services de transport public nâĂ©taientils pas intĂ©grĂ©s aux Ă©vĂ©nements prĂ©cĂ©dents?
Non, ni pour les Mondiaux de ski alpin 2003, ni pour ceux de 2017. Dans un souci de durabilitĂ©, nous pensons toutefois quâil est moderne dâinclure une prestation de transport public dans le billet dâentrĂ©e. En ce qui concerne le problĂšme liĂ© Ă la logistique, nous sommes en contact avec les partenaires et Ă©laborons des plans.
Tu as mentionnĂ© lâhĂŽtellerie comme troisiĂšme problĂšme. Pourquoi?
En principe, les hĂŽtels de la rĂ©gion de Lenzerheide nâont pas besoin dâun grand Ă©vĂ©nement comme les Championnats du monde de biathlon au mois de fĂ©vrier. Ils remplissent leurs chambres de toute façon. Sans oublier que les Ă©quipes sportives peuvent et veulent gĂ©nĂ©ralement payer moins. Nous avons toutefois rĂ©ussi Ă convaincre certains hĂŽtels de devenir des hĂ©bergements ofïŹciels des Mondiaux, ce qui reprĂ©sente aussi un investissement pour leur propre avenir. A mon arrivĂ©e en mai, il nây avait presque pas de lits pour les Ă©quipes.
Nous en sommes aujourdâhui Ă environ 500 lits sur les 700 nĂ©cessaires. La situation est compliquĂ©e par une directive de la FĂ©dĂ©ration internationale de biathlon (IBU), qui stipule que la diffĂ©rence dâaltitude avec le site de compĂ©tition ne doit pas dĂ©passer 300 mĂštres. Le village de Tiefencastel serait une bonne solution, car il nâest pas si Ă©loignĂ© de la Roland Arena en termes de kilomĂštres, mais il est situĂ© 400 mĂštres plus bas que Lantsch/Lenz. Les Ă©quipes sont les premiĂšres Ă fournir en matiĂšre dâhĂ©bergement. Il faut ensuite ajouter tous les journalistes et les fans qui feront le dĂ©placement.
Quelle est lâimportance des Championnats dâEurope de janvier prochain dans lâoptique de la Coupe du monde et des Championnats du monde?
Lâampleur deviendra de plus en plus importante. Dâabord les Championnats dâEurope, puis, onze mois plus tard, la premiĂšre Ă©tape de Coupe du monde et enïŹn, les Championnats du monde en fĂ©vrier 2025. Câest une bonne chose que cela se passe dans cet ordre. Notre comitĂ© dâorganisation a Ă©tĂ© renouvelĂ©. JusquâĂ prĂ©sent, les Ă©vĂ©nements tels que lâIBU Cup et les Championnats du monde juniors Ă©taient presque exclusivement axĂ©s sur le sport et sur lâorganisation des compĂ©titions de maniĂšre conforme aux directives. Il nây a pas eu dâautres soucis rencontrĂ©s lors de ces petites manifes-
tations et lâintĂ©rĂȘt du public est restĂ© limitĂ©. Je pense quâil faut dĂ©sormais donner vie Ă lâensemble du site. Il faut crĂ©er une prise de conscience pour le biathlon et cette arĂšne ici. Un exemple rĂ©cent: lâassociation des commerçants des Grisons sâest dĂ©placĂ©e ici il y a quelques semaines. La plupart des gens venaient de Coire. Ils savaient quâil y avait une Annonce
installation de biathlon Ă Lenzerheide, mais seuls deux ou trois parmi eux Ă©taient dĂ©jĂ venus sur place. Nous devons proïŹter des Championnats dâEurope pour accroĂźtre la notoriĂ©tĂ© de ce site de biathlon dans les Grisons et dans les rĂ©gions voisines. Dâun point de vue organisationnel, les Championnats dâEurope constituent un dĂ©ïŹ passionnant. Il y a un grand nombre de nouvelles personnalitĂ©s au sein du comitĂ© dâorganisation. Il sâagit donc dâidentiïŹer les Ă©ventuels points faibles et dây remĂ©dier. Nous voulons travailler sur diverses procĂ©dures, telles que les productions en direct, la billetterie ou le service de navette. Les Championnats dâEurope serviront de test pour notre Ă©quipe. Elle montrera Ă quel point nous sommes dĂ©jĂ en forme, mĂȘme en cas dâalĂ©as sur lesquels nous nâavons aucune prise, comme la mĂ©tĂ©o. La manifestation des Championnats dâEurope est clairement la plus petite des trois. Ce qui veut donc dire que si quelque chose ne fonctionnait pas comme prĂ©vu, les
dommages seraient moindres. Lâaspect sportif et les compĂ©titions me donnent le moins de soucis, car câest aussi la partie qui a Ă©tĂ© la plus exercĂ©e ces derniĂšres annĂ©es.
As-tu dĂ©jĂ composĂ© ton comitĂ© dâorganisation comme tu lâimaginais?
Nous avons rĂ©uni une Ă©quipe de gestion responsable des diffĂ©rents domaines. Elle est composĂ©e, dâune part, de personnes ayant lâexpĂ©rience dâautres Ă©vĂ©nements et, dâautre part, de membres de la sociĂ©tĂ© Lenzerheide Marketing und Support AG (LMS). Le groupe de gestion principal est composĂ© de personnes proïŹlĂ©es et expĂ©rimentĂ©es, comme Luana Bergamin, Guido Mittner, Silvio Baselgia et les membres de LMS.
De quel ordre de grandeur parle-t-on pour une étape de Coupe du monde ou des Championnats du monde de biathlon? Avec quelles autres manifestations peut-on comparer ces événements phares du biathlon?
Quand on voit le nombre de camions de tĂ©lĂ©vision prĂ©sents lors dâune manifestation de Coupe du monde de biathlon, câest le triple par rapport Ă une Ă©tape normale de la Coupe du monde de ski alpin. Il faut en ĂȘtre conscient. On peut comparer une Ă©tape de Coupe du monde de biathlon normale aux ïŹnales de la Coupe monde en ski alpin. Notre objectif est dâattirer 10 000 spectateurs par jour de compĂ©tition Ă la Roland Arena dĂšs lâĂ©tape de Coupe du monde en dĂ©cembre 2023, soit 40 000 au total. Pour les Mondiaux, nous prĂ©voyons un
total de 150 000 spectateurs et donc une moyenne de 15 000 par jour. Nous voulons offrir Ă ces personnes une expĂ©rience formidable dans lâenceinte quasiment toute la journĂ©e, avant et aprĂšs les compĂ©titions. En ce qui concerne les chiffres de la tĂ©lĂ©vision lors des Mondiaux de biathlon, ils sâĂ©lĂšvent Ă 180 millions de tĂ©lĂ©spectateurs en direct dans le monde. Contre 130 millions lors de Mondiaux de ski alpin. Ce sont les chiffres de 2021. En Suisse, la plupart des fans de sports de neige nâen sont pas conscients.
Tu as travaillĂ© quelques annĂ©es Ă la FIS, oĂč tu as notamment contribuĂ© au dĂ©veloppement du Tour de Ski en ski de fond. Dans quels domaines avais-tu approchĂ© le biathlon jusque-lĂ ?
Jâai eu beaucoup Ă faire avec la FĂ©dĂ©ration internationale de biathlon (IBU) lorsquâil sâagissait de nĂ©gocier les horaires de dĂ©part. Il nâest dans lâintĂ©rĂȘt ni de la FIS ni de lâIBU de concurrencer les produits forts. Je connais bien les personnes qui font autoritĂ© en biathlon. Les Ă©changes ont toujours existĂ©. Ce que je dois reconnaĂźtre sans jalousie en tant quâancien fondeur, câest le suspense incroyable qui monte durant une compĂ©tition de biathlon. On sait exactement quand le moment de tension arrive. Un biathlĂšte peut entrer dans le stade avec dix secondes ou plus dâavance sur le pas de tir, sans quâon sache sâil en ressortira le premier. Ce sport donne lieu Ă de nombreux drames, ce qui le rend si attrayant.
INTERVIEW: ROMAN EBERLEEn janvier, Lenzerheide accueillera le premier de trois grands Ă©vĂ©nements de biathlon programmĂ©s jusquâen 2025. La Roland Arena sera le théùtre de lâattribution de huit lots de mĂ©dailles dans le cadre des Championnats dâEurope. Pour le comitĂ© dâorganisation et son chef JĂŒrg Capol, ces Championnats sont une occasion bienvenue dâexercer des procĂ©dures importantes en vue de lâĂ©tape de Coupe du monde en dĂ©cembre 2023 et des Championnats du monde de fĂ©vrier 2025.
Les Championnats dâEurope de biathlon (nom officiel: IBU Open European Championships Biathlon) sont organisĂ©s chaque annĂ©e depuis 1994 par lâUnion internationale de biathlon (IBU). Les joutes continentales ont lieu dans le cadre de lâIBU Cup, la deuxiĂšme sĂ©rie de compĂ©tition la plus Ă©levĂ©e, ce qui explique que lâĂ©lite mondiale absolue renonce gĂ©nĂ©ralement Ă participer.
Pour lâinstant, on ne sait pas encore quels athlĂštes Swiss-Ski prĂ©voit dâaligner lors de ces courses. «Trois week-ends de Coupe du monde consĂ©cutifs sont au programme du mois de janvier avant les Championnats dâEurope Ă Lenzerheide. Sans oublier les Championnats du monde qui se dĂ©rouleront Ă Oberhof quelques jours plus tard. Câest pourquoi le staff dâentraĂźneurs ne prendra une dĂ©cision ïŹnale quâĂ relative-
ment court terme sur la maniĂšre dont nous allons rĂ©partir les forces lors des Championnats dâEurope Ă Roland Arena. DiffĂ©rents facteurs sont pris en compte dans la sĂ©lection pour les Championnats dâEurope, comme la forme, la gestion des efforts et lâĂ©volution individuelle des athlĂštes», explique Lukas Keel, Chef Biathlon de Swiss-Ski.
Le comitĂ© dâorganisation, sous la houlette du CEO JĂŒrg Capol, veut proïŹter des Championnats dâEurope pour accroĂźtre la notoriĂ©tĂ© de Lenzerheide en tant que site de biathlon, notamment dans lâoptique de futurs grands Ă©vĂ©nements. Il sâagit aussi de mettre en lumiĂšre les Ă©ventuels points faibles de la structure organisationnelle et dây remĂ©dier, prĂ©cise le CEO. «Nous sommes plusieurs nouvelles personnalitĂ©s au sein du comitĂ© dâorganisation. Nous voulons travailler sur diverses procĂ©dures, telles que les productions en direct, la billetterie ou le service de navette. Les Championnats dâEurope serviront de test, car ils rĂ©vĂ©leront Ă quel point nous sommes prĂȘts», explique le Grison de 57 ans. Les huit compĂ©titions qui se dĂ©rouleront du 25 au 29 janvier seront produites par la SSR et retransmises en direct Ă la tĂ©lĂ©vision ou sur le web â une autre premiĂšre en Suisse.
La Suisse a remportĂ© une mĂ©daille lors des deux derniĂšres Ă©ditions des Championnats dâEurope de biathlon. Le Saint-Gallois Martin JĂ€ger a Ă©tĂ© sacrĂ©
champion dâEurope de sprint en 2021, Ă DusznikiZdrĂłj (POL). Et lâhiver dernier, le relais mixte suisse composĂ© de SeraïŹn Wiestner, Martin JĂ€ger, Elisa Gasparin et Aita Gasparin a dĂ©crochĂ© le bronze Ă Arber (GER).
ROMAN EBERLEMercredi 25Â janvier 10h15: Course individuelle femmes (15Â km) 14h00: Course individuelle hommes (20Â km)
Vendredi 27Â janvier 10h30: Sprint femmes (7,5Â km) 14h00: Sprint hommes (10Â km)
Samedi 28Â janvier 10h30: Poursuite femmes (10Â km) 13h30: Poursuite hommes (12,5Â km)
Dimanche 29Â janvier 10h30: Relais mixte 13h30: Relais mixte simple
Toutes les courses seront diffusées en direct sur la RTS (TV ou web).
lenzerheide2025.ch
AprĂšs un hiver difïŹcile, lâĂ©quipe suisse de biathlon est en plein renouveau. Plusieurs changements de personnel offrent de nouvelles opportunitĂ©s et sont perçus comme tels.
La saison 2022/23 marque Ă nâen pas douter le dĂ©but dâune nouvelle Ăšre pour le biathlon suisse. Dâune part, les leaders de longue date de lâĂ©quipe Selina Gasparin et Benjamin Weger ont rangĂ© leurs skis au printemps et ne suivront dĂ©sormais la Coupe du monde que de
loin. Dâautre part, les Championnats du monde dâOberhof (du 8 au 19 fĂ©vrier) ne constituent pas le seul temps fort du calendrier de lâhiver prochain. Les Championnats dâEurope (du 25 au 29 janvier) seront Ă©galement le premier des trois grands Ă©vĂ©nements de biathlon organisĂ©s Ă Lenzerheide dâici 2025. Depuis ce printemps, lâĂ©quipe suisse de Coupe du monde doit non seulement se passer des services de Selina Gasparin, le visage et lâambassadrice du biathlon suisse de ces derniĂšres annĂ©es, mais aussi de Benjamin Weger, son meilleur reprĂ©sentant chez les hommes. Selon le chef de discipline Lukas Keel, il serait prĂ©somptueux de croire que ces deux athlĂštes
pourront ĂȘtre immĂ©diatement remplacĂ©s sur le plan sportif. En poste depuis lâĂ©tĂ© 2021, ce dernier est toutefois convaincu que la nouvelle constellation au sein des Ă©quipes sâaccompagne Ă©galement dâopportunitĂ©s. «Les cartes sont redistribuĂ©es. DĂ©sormais, personne ne pourra se cacher derriĂšre Selina et Benji. Câest maintenant aux autres athlĂštes de prendre leurs responsabilitĂ©s et dâendosser de nouveaux rĂŽles.»
«Un formidable esprit dâĂ©quipe»
Au sein de lâĂ©quipe fĂ©minine, emmenĂ©e par la coach nationale Sandra Flunger, pour laquelle lâhiver dernier Ă©tait placĂ© sous le signe des
problĂšmes de santĂ©, la conïŹance est grande. Les difïŹcultĂ©s de lâannĂ©e derniĂšre ne sont plus quâun mauvais souvenir. La prĂ©paration de la saison sâest dĂ©roulĂ©e en grande partie sans souci et selon les plans. Sandra Flunger aborde dĂ©jĂ sa cinquiĂšme saison en tant que coach des femmes chez Swiss-Ski. LâAutrichienne parle de succĂšs de la prĂ©paration estivale sur, et en dehors, des installations dâentraĂźnement. Elle se rĂ©jouit des dĂ©ïŹs Ă venir. «Nous avons devant
nous une pĂ©riode passionnante avec de nombreux grands Ă©vĂ©nements. Nous travaillons trĂšs bien et en Ă©troite collaboration au sein du staff dâentraĂźneurs et nous poursuivons des objectifs ambitieux. Je ressens un esprit formidable au sein de nos Ă©quipes.»
LâĂ©quipe fĂ©minine sera emmenĂ©e par Lena HĂ€cki-Gross, meilleure athlĂšte suisse en Coupe du monde depuis la saison2018/19, Elisa Gasparin et Aita Gasparin. Toutes trois ont plu-
sieurs annĂ©es dâexpĂ©rience derriĂšre elles et faisaient notamment partie du relais fĂ©minin suisse qui a dĂ©crochĂ© trois podiums en Coupe du monde il y a trois ans. Au sein de lâĂ©quipe, la double championne du monde junior Amy Baserga devrait exercer une pression saine sur les «anciennes». LâathlĂšte du ski-club dâEinsiedeln a dĂ©jĂ terminĂ© Ă cinq reprises dans les points la saison derniĂšre. Elle faisait Ă©galement partie du relais mixte suisse qui sâest classĂ©
Lâapplication Web «Snow Safety» est accessible Ă toutes les personnes intĂ©ressĂ©es par un comportement sĂ»r dans les sports de neige.
Chuter violemment Ă skis ou Ă snowboard ou se faire couper la route sur les pistes nâa rien dâexceptionnel. Le thĂšme de la sĂ©curitĂ© est donc
incontournable. LâĂ©quipement appropriĂ© ne constitue quâun point parmi dâautres. Laisser suffisamment de place aux autres et connaĂźtre ses propres limites sont tout aussi importants.
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huitiĂšme aux JO de PĂ©kin, dĂ©crochant ainsi un diplĂŽme. En revanche, le cas dâIrene Cadurisch est plus dĂ©licat. La Grisonne de 31 ans, huitiĂšme du sprint aux JO 2018, a manquĂ© la prĂ©paration de la saison avec ses coĂ©quipiĂšres pour des raisons de santĂ©.
Nouveaux visages dans le staff dâentraĂźneurs Si Sandra Flunger entame sa cinquiĂšme saison de Coupe du monde au poste de coach des femmes, aprĂšs le dĂ©part dâAlexander Wolf, un nouveau visage se prĂ©sente au stand de tir des hommes. Remo Krug, qui entraĂźnait rĂ©cemment les Ă©quipes allemandes dâIBU Cup au centre dâentraĂźnement de Ruhpolding, est depuis ce printemps le responsable de lâĂ©quipe masculine de Swiss-Ski en tant quâentraĂźneur en chef. Au cours de la prĂ©paration de la saison, il sâest en premier lieu concentrĂ© sur lâentraĂźnement au tir pour stabiliser les Ă©lĂ©ments de technique avec les athlĂštes.
«Je me suis trĂšs bien adaptĂ© Ă la Suisse, notamment grĂące Ă lâexcellent soutien de mes collĂšgues. Je me rĂ©jouis dâaborder la nouvelle saison avec des athlĂštes trĂšs motivĂ©s, dont la plupart sont encore trĂšs jeunes», dĂ©clare lâAllemand de
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60 ans. Joscha Burkhalter (10e), Niklas Hartweg (17e) et Sebastian Stalder (15e) ont tous trois rĂ©alisĂ© leur meilleur rĂ©sultat personnel en Coupe du monde lâhiver dernier et obtenu leur qualiïŹcation olympique.
Il sâagit maintenant pour eux de franchir de nouveaux caps. Actuellement, la Suisse dispose de moins dâathlĂštes que son quota le permet chez les hommes en Coupe du monde et en IBU Cup (deuxiĂšme Ă©chelon le plus Ă©levĂ©). «Malheureusement, nous manquons encore actuellement de profondeur de contingent», explique Remo Krug. «Mais cela nâexclut pas de bons rĂ©sultats et de nouveaux progrĂšs pour chacun des athlĂštes. De mĂȘme, nous avons lâintention de faire rĂ©guliĂšrement passer les athlĂštes plus ĂągĂ©s du cadre junior Ă lâIBU Cup.»
Le staff dâentraĂźneurs emmenĂ© par Sandra Flunger et Remo Krug a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par Kein Einaste. Le technicien estonien est passĂ© en interne du ski de fond au biathlon. Il aura pour objectif de faire progresser les athlĂštes sur le plan athlĂ©tique et du ski de fond, ainsi que de leur faire passer un cap sur le plan technique et physique.
Des mĂ©dailles aux Mondiaux dâĂ©tĂ© en guise de motivation
Les entraĂźneurs considĂšrent que les meilleures chances dâobtenir des podiums en Coupe du monde et aux Championnats du monde reposent sur les relais mixtes. LâĂ©quipe suisse a dĂ©jĂ pu cĂ©lĂ©brer des mĂ©dailles Ă la ïŹn aoĂ»t Ă Ruhpolding, dans le cadre des Mondiaux de biathlon dâĂ©tĂ©, grĂące Ă Lena HĂ€cki-Gross et Niklas Hartweg, qui ont tous deux dĂ©crochĂ© le bronze en sprint. La solide quatriĂšme place de Sebastian Stalder sur le dĂ©part en ligne a Ă©galement indiquĂ© que lâĂ©quipe Ă©tait sur la bonne voie. La victoire de Lena HĂ€cki-Gross, une semaine plus tard, lors des Championnats dâAllemagne Ă Oberhof, est un autre motif de rĂ©jouissance. Bien entendu, ces rĂ©sultats ne doivent pas ĂȘtre surestimĂ©s, dâautant plus que de grandes nations du biathlon, telles que la France et la NorvĂšge, nâĂ©taient pas au dĂ©part des Mondiaux dâĂ©tĂ©. Ces compĂ©titions estivales ont toutefois apportĂ© un surplus bienvenu de conïŹance, dâassurance et de motivation.
ROMAN EBERLELâĂ©lectriïŹcation de la ïŹotte de Swiss-Ski se poursuit. Pour les stars du ski suisse, la puissance, lâefficience et le dĂ©veloppement durable jouent un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant, quâelles soient sur les pistes ou non, comme le dĂ©voilent Michelle Gisin, Joana HĂ€hlen et Daniel Yule.
La tension reste Ă son comble! Pour les stars du ski suisse Daniel Yule, Michelle Gisin et Joana HĂ€hlen, la saison 2022/2023 de la Coupe du monde de ski ne fait que commencer et lâambiance est Ă©lectrisĂ©e, au sens propre du terme. Depuis avril, Daniel Yule se dĂ©place en mode entiĂšrement Ă©lectrique avec son Audi Q4 e-tron et proïŹte des avantages de ce SUV Ă©lectrique compact: «Jâai dĂ©jĂ roulĂ© plusieurs fois Ă travers la Suisse et jusquâen Italie. Il y a sufïŹsamment de stations de recharge le long des autoroutes. GrĂące Ă la planiïŹcation intelligente des itinĂ©raires qui prĂ©voit les arrĂȘts pour la recharge, je nâai pas Ă me soucier de lâautonomie.» Et le champion de 29 ans de poursuivre: «La rĂ©cupĂ©ration dâĂ©nergie est un autre atout incontournable. Chaque fois que je conduis en descente et que la batterie se recharge toute seule, je le vis comme une petite victoire. Je suis ravi de pouvoir continuer Ă promouvoir la mobilitĂ© Ă©lectrique auprĂšs de mon entourage.»
Lâenthousiasme de Daniel Yule est contagieux. Cette saison, Michelle Gisin et Joana HĂ€hlen
roulent, elles aussi, en mode entiĂšrement Ă©lectrique. Joana HĂ€hlen a pu entrer en possession dâune Audi e-tron ïŹambant neuve il y a quelques semaines. La question de lâautonomie nâinquiĂšte pas cette athlĂšte de 30 ans. «Je me suis dĂ©jĂ retrouvĂ©e en voiture avec lâambassadrice Audi Tina Weirather et jâai Ă©tĂ© trĂšs impressionnĂ©e par son Audi e-tron. Elle mâa donnĂ© de bons conseils pour me lancer dans la mobilitĂ© Ă©lectrique.» Pour cette sportive, le passage Ă une voiture Ă©lectrique est le fruit dâune forte motivation: «Je suis obligĂ©e de beaucoup voyager, mais au moins je peux contrĂŽler ma façon de le faire. Avec ma voiture Ă©lectrique, je contribue Ă un avenir durable.»
Depuis des dĂ©cennies, Audi est partenaire de la fĂ©dĂ©ration suisse de ski et souhaite Ă ses athlĂštes beaucoup de succĂšs pour la saison 2022/2023 de la Coupe du monde de ski. En qualitĂ© de partenaire automobile officielle, la marque premium aux quatre anneaux sâassure que les athlĂštes restent mobiles et arrivent Ă destination, quâil vente ou quâil neige.
Puissance, efficience et performances sont leurs maĂźtres mots communs, sans oublier le dĂ©veloppement durable et la devise Vorsprung durch Technik. Dâici 2030, Audi souhaite ĂȘtre Ă la pointe sur les plans du dĂ©veloppement durable, social et technologique. Des arguments qui ont Ă©galement convaincu Michelle Gisin. La façon dont la mĂ©daillĂ©e dâor de combinĂ© alpin aux Jeux olympiques dâhiver de 2022 Ă PĂ©kin oriente sa mobilitĂ© de demain est essentielle: «Pour moi, rouler en 100% Ă©lectrique est la consĂ©quence logique.»
Découvrez les détails du partenariat entre Audi et Swiss Ski ici: www.audi.ch/swiss-ski
AprĂšs la superbe moisson de la saison derniĂšre, les ambitions de lâĂ©quipe suisse de skicross sont Ă nouveau Ă©levĂ©es cette annĂ©e. Lâhiver de Coupe du monde 2022/23 sâouvrira du 7 au 9 dĂ©cembre Ă Val Thorens (FRA), puisque les compĂ©titions prĂ©vues dĂ©but novembre aux Deux Alpes (FRA) ont Ă©tĂ© annulĂ©es en raison du manque de neige. Les courses dâArosa permettront Ă lâĂ©quipe suisse de vivre rapidement un premier temps fort Ă domicile: AprĂšs les qualiïŹcations de la veille, les spectaculaires ïŹnales nocturnes auront lieu le lundi 12 dĂ©cembre en prime-time (20h15) au centre du village de la station de sports dâhiver. Lâobjectif majeur de lâhiver Ă venir est toutefois ailleurs, puisque les Championnats du monde de skicross auront lieu du 23 au 25 fĂ©-
vrier 2023 Ă Bakuriani (GEO), avec des mĂ©dailles planĂ©taires en jeu dans les catĂ©gories individuelles et lors du Team Event. Si lâon se ïŹe aux succĂšs de lâhiver dernier avec notamment trois mĂ©dailles olympiques (Ryan Regez, Alex Fiva, Fanny Smith) et un succĂšs au classement gĂ©nĂ©ral de la Coupe du monde (Ryan Regez), les membres de lâĂ©quipe suisse feront Ă nouveau partie des favoris lors de ces joutes en GĂ©orgie. Un mois plus tard, la Suisse accueillera de nouveau le circuit de la Coupe du monde de skicross: Veysonnaz organisera une Ă©tape les 11 et 12 mars, une semaine avant les ïŹnales de Coupe du monde Ă Craigleith (CAN), oĂč les globes de cristal seront remis aux vainqueurs du classement gĂ©nĂ©ral.
VĂRONIQUE RUPPENTHALGregor Deschwanden est parvenu Ă dĂ©fendre son titre de champion suisse de saut Ă ski. Il a nettement devancĂ© ses adversaires Ă Kandersteg. Sina Arnet, sâest quant Ă elle adjugĂ© le titre chez les femmes.
Fin octobre, la Nordic Arena de Kandersteg a Ă©tĂ© le théùtre des Championnats suisses de saut Ă ski. Les titres nationaux ont Ă©tĂ© dĂ©cernĂ©s durant lâautomne, tant chez les Ă©lites, que dans les catĂ©gories juniors et de la relĂšve. Chez les hommes, Gregor Deschwanden (31 ans) sâest distinguĂ© sur le tremplin normal: Le tenant du titre a laissĂ© son premier concurrent Ă 28 points, pour dĂ©crocher la victoire avec une nette avance. Lâargent est revenu Ă Dominik Peter et le bronze Ă Lean Niederberger.
Si le vainqueur a nettement franchi les 100 m Ă deux reprises, Simon Ammann a dĂ» se contenter de 91,5 et 93 m aprĂšs sa longue pause sans entraĂźnement. Le quadruple champion olympique a pris le septiĂšme rang ïŹnal.
Killian Peier, troisiĂšme des Mondiaux 2019, a renoncĂ© Ă la compĂ©tition en raison dâune inïŹammation au genou.
La compĂ©tition fĂ©minine a vu Sina Arnet dĂ©possĂ©der la tenante du titre Emely Torazza de son trĂŽne. LâObwaldienne a devancĂ© sa coĂ©quipiĂšre glaronaise de 10 points. Chez les juniors, Remo Imhof a dĂ©crochĂ© lâor, devant Yanick Wasser et Lean Niederberger. Melinda Schoch et Maurin Schneider, se sont quant Ă eux imposĂ©s dans les catĂ©gories U16.
TĂ©lĂ©markA ce jour, le calendrier FIS de la saison Ă venir totalise une trentaine de courses. Soit autant dâopportunitĂ©s pour lâĂ©quipe suisse de tĂ©lĂ©mark de chasser des podiums. Et de reprendre aux Français la premiĂšre place de la Coupe des nations.
Le coup dâenvoi sera donnĂ© dĂ©but dĂ©cembre avec une course FIS sur le glacier de Hintertux (AUT). Fin janvier, lâĂ©tape de Coupe du monde de Melchsee Frutt (du 27 au 29 janvier 2023) sera le premier des trois Ă©vĂ©nements organisĂ©s en Suisse. MĂŒrren accueillera ensuite le temps fort de lâhiver, avec les Championnats du monde de tĂ©lĂ©mark 2023. Ce village de montagne bernois interdit aux voitures, situĂ© au pied du Schilthorn, a dĂ©jĂ accueilli lâan dernier les Championnats du monde juniors, avec notamment la victoire en sprint du NeuchĂątelois Alexi Mosset. Le temps fort de la saison dĂ©butera le 20 mars 2023 dans les coulisses Ă©poustouïŹantes de lâEiger, du Mönch et de la Jungfrau. LâĂ©quipe suisse de tĂ©lĂ©mark est considĂ©rĂ©e comme la grande favorite, puisque les athlĂštes suisses ont remportĂ© 14 des 21 mĂ©dailles en jeu, dont six en or, lors des Mon-
diaux 2021 à Melchsee-Frutt. Pour la cinquiÚme fois consécutive, la Suisse a ainsi terminé meilleure nation lors de Mondiaux de télémark.
Dans la peau du chassé: rien de nouveau pour la Suisse
Les performances de lâĂ©quipe suisse de tĂ©lĂ©mark, qui a dĂ» faire face Ă plusieurs forfaits lâhiver dernier, sont trĂšs attendues. Multiple laurĂ©ate du classement gĂ©nĂ©ral de la Coupe du monde, AmĂ©lie WengerReymond va faire son retour aprĂšs un an dâabsence pour cause de grossesse. Stefan Matter, Nicolas Michel et Romain Beney, tous freinĂ©s par des blessures la saison derniĂšre, seront eux aussi dâattaque. Martina Wyss et Bastien Dayer, qui ont raïŹĂ© tous les globes de cristal lâan dernier (y compris celui du classement gĂ©nĂ©ral), mettront tout en Ćuvre pour dĂ©fendre leurs positions. Les attentes sont Ă©galement Ă©levĂ©es concernant BĂ©atrice Zimmermann, qui est montĂ©e huit fois
Thyon organiser les Championnats suisses de tĂ©lĂ©mark du 31 mars au 2 avril 2023. En action, lâactuel champion national Bastien Dayer.
sur le podium la saison derniÚre et a décroché le troisiÚme rang au classement général du sprint parallÚle, Alexis Mosset, champion du monde junior de sprint, ou encore Gaëtan Procureur, qui a signé son premier podium de Coupe du monde la saison derniÚre à Krvavec (SLO). Les fans de télémark se réjouiront aussi de voir de quoi sont capables Marie Julie Huber, championne suisse ju-
nior en titre de sprint, Maxime Mosset, qui voudra justiïŹer sa nomination dans lâĂ©quipe nationale, et la vice-championne du monde junior Lea Lathion, qui ne fait actuellement partie dâaucun cadre et souhaite se mettre en Ă©vidence en vue de la saison prochaine.
DIANA FĂH MOSIMANN
PHOTO: NORDIC FOCUS
Franjo von Allmen, le charpentier de lâOberland bernois
Avec trois mĂ©dailles dâargent, il est devenu la ïŹgure de proue de lâĂ©quipe suisse lors des Mondiaux juniors au dĂ©but de lâannĂ©e. A lâentraĂźnement, Franjo von Allmen laisse dĂ©sormais derriĂšre lui mĂȘme ses coĂ©quipiers plus expĂ©rimentĂ©s. Câest avec la mĂȘme vitesse afïŹchĂ©e sur les pistes que le skieur de lâOberland bernois entend atteindre la Coupe du monde. Au vu de son parcours, il a toutes les chances dây parvenir.
Von Allmen sur le trĂŽne: le rĂȘve de Franjo von Allmen est un podium olympique.
Et soudain, il Ă©tait parĂ© dâargent. En mars de cette annĂ©e, Franjo von Allmen a dĂ©crochĂ© la deuxiĂšme place, dans pas moins de trois disciplines, lors des Mondiaux juniors de ski alpin Ă Panorama (CAN): en descente, en super-G et en combinĂ© alpin. Ce triplĂ© nâa nullement constituĂ© une surprise pour le Bernois de 21 ans, qui avait alors dĂ©jĂ atteint le top 10 dâune Ă©preuve de Coupe dâEurope Ă deux reprises. MĂȘme sâil nâavait pas annoncĂ© ses ambitions, il visait bel et bien trois mĂ©dailles, dĂ©clare le jeune athlĂšte, qui avait de bonnes raisons de se ïŹxer de tels objectifs. Avant sâenvoler pour le Canada, il avait jaugĂ© dâautres athlĂštes du mĂȘme Ăąge Ă©galement engagĂ©s en Coupe dâEurope, aïŹn de comparer les niveaux. «Je nâose guĂšre lâavouer, mais je me suis rendu au Canada dans le but de remporter trois mĂ©dailles. Le fait que jây sois parvenu est bien sĂ»r fantastique.»
Depuis Boltigen vers les étoiles
Ces trois mĂ©dailles dâargent ont reprĂ©sentĂ© un signal fort, non seulement envers lui-mĂȘme, mais Ă©galement envers le grand public. Des sollicitations de la part des mĂ©dias et une envolĂ©e de sa popularitĂ© dans son village ont Ă©tĂ© les premiĂšres consĂ©quences de son succĂšs outre-Atlantique. «En dehors de cela, je suis restĂ© le mĂȘme», dĂ©clare-t-il en riant. «Jâessaye de toujours garder les pieds sur terre. Le chemin vers mon grand objectif, la Coupe du monde, est encore long.»
Mais peut-ĂȘtre pas si long que ça, Ă en entendre les rĂȘves de Franjo von Allmen pour la saison Ă venir. «Mon but est de mâĂ©tablir en Coupe dâEurope», explique ce passionnĂ© de motocross qui, ces derniĂšres annĂ©es, sâest progressivement concentrĂ© sur les disciplines de vitesse. Et il vise dâores et dĂ©jĂ plus loin: «Un autre objectif trĂšs ambitieux est de dĂ©crocher une place de dĂ©part ïŹxe en Coupe du monde, ce qui implique un classement parmi les trois premiers en Coupe dâEurope Ă la ïŹn de la saison.»
Le Bernois avoue que câest un rĂȘve un peu fou pour une premiĂšre vĂ©ritable saison en Coupe dâEurope. «Il vaut mieux avoir de grandes ambitions quâun objectif trop facilement atteignable.»
Les rĂ©sultats rĂ©alisĂ©s durant lâĂ©tĂ© semblent indiquer que son rĂȘve de prendre le dĂ©part en
Franjo von Allmen a également connu le succÚs aux Championnats suisses 2022 à St-Moritz. Il a décroché le bronze en descente ainsi que la sixiÚme place en combiné alpin et en super-G. Les vainqueurs des deux épreuves, Luca Aerni et Justin Murisier, ont huit et neuf ans de plus que le Bernois.
Coupe du monde est parfaitement rĂ©aliste. Lors des entraĂźnements de vitesse Ă Zermatt, lâathlĂšte a laissĂ© derriĂšre lui mĂȘme ses coĂ©quipiers plus expĂ©rimentĂ©s. «Cela booste la conïŹance», dĂ©clare-t-il. «Mais il serait faux de se reposer sur ses lauriers. En course, un Beat Feuz, par exemple, est toujours capable de faire encore un peu mieux. Pour ma part, il sera trĂšs difïŹcile dâen faire autant.»
Toutefois, lâathlĂšte du cadre B est tout Ă fait capable de fournir ses meilleures performances le jour J, comme il lâa prouvĂ© Ă trois reprises lors des Championnats du monde juniors. Par ailleurs, il connaĂźt les situations de compĂ©tition depuis fort longtemps. Franjo von Allmen a en effet commencĂ© le ski Ă lâĂąge de deux ans dĂ©jĂ , sur les pentes du col du Jaun. Il sâest rapidement retrouvĂ© en OJ, oĂč son oncle Ă©tait entraĂźneur. La question de son avenir nâa pas tardĂ© Ă surgir: ski ou vie professionnelle? «Je savais que je voulais continuer dans le sport.» Mais il avait conscience Ă©galement de son dĂ©sir de travailler dans lâartisanat. Il a ainsi commencĂ© une formation de charpentier sur quatre annĂ©es. Sâil est parvenu Ă concilier sport et apprentissage, câest notamment grĂące Ă son entreprise formatrice, Schletti AG Ă Zweisimmen. «Noel von GrĂŒnigen y avait dĂ©jĂ accompli son apprentissage. Le chef Ă©tait donc conscient des enjeux. Jâai obtenu de trĂšs nombreux jours de congĂ© pour les entraĂźnements et les compĂ©titions». Franjo von Allmen nâa jamais regrettĂ© son choix de combiner sport et apprentissage. Sa passion pour la charpenterie est intacte. «Lorsque jâai quelques jours de congĂ© du cirque blanc, il nâest pas rare que je vienne donner un coup de main dans lâentreprise.»
Si le parcours de Franjo von Allmen semble tirĂ© tout droit dâun conte de fĂ©es, le skieur a Ă©galement connu des moments de doute. «Ils surgissent lorsque les choses ne fonctionnent pas comme attendu», dit-il ouvertement. Il a Ă©galement fait face Ă une grande remise en question lors du dĂ©cĂšs de son pĂšre en 2019. La triste nouvelle, qui lui est parvenue lors dâun camp dâentraĂźnement, a soudainement mis le ski loin en arriĂšre-plan. «Tout sâest arrĂȘtĂ© brusquement.» Mais le sport a rapidement jouĂ© le rĂŽle de bouĂ©e pour le jeune homme. «Jâai essayĂ© de reprendre le travail et le ski aussi rapidement que possible pour me changer les idĂ©es», explique-t-il. «Jâai ïŹnalement dĂ©cidĂ© de poursuivre ma carriĂšre. Je suis persuadĂ© que ce fut la bonne dĂ©cision.»
Franjo von Allmen a toujours pu compter sur le soutien de sa famille, dans les bons comme dans les mauvais moments. Il entretien un rapport trĂšs Ă©troit avec son frĂšre Kilian, avec qui il habite en colocation avec un autre ami. MĂȘme si lui-mĂȘme, en tant que skieur, et son frĂšre, en tant que propriĂ©taire dâune entreprise de dragage, ne sont pas souvent Ă la maison, la cohabitation fonctionne trĂšs bien, explique lâathlĂšte. «Câest cool et on rigole bien.» Les Ă©clats de rire, câest bien souvent Franjo von Allmen qui les provoque, et ce, pas toujours volontairement. «Je suis trĂšs maladroit», avoue-t-il en souriant. «Si je commande une boisson, les chances sont grandes que je la renverse tĂŽt ou tard.»
Devenir encore plus fort mentalement Sâil est parfois maladroit dans la vie, il mĂšne sa carriĂšre dâune main de maĂźtre. Franjo Von Allmen est convaincu que sa sĂ©rĂ©nitĂ© et son caractĂšre rĂ©servĂ© lâaident dans certaines situations et empĂȘchent la nervositĂ© de prendre le dessus. Toutefois, il voit encore du potentiel dâoptimisation au niveau mental. Certains aspects techniques ne fonctionnent pas encore comme souhaitĂ©, dit-il. «Mais je pense que cela se passe souvent dans la tĂȘte. Je manque parfois de conïŹance en moi.» Par exemple, lorsquâun virage pourrait ĂȘtre attaquĂ© plus directement, mais quâil opte pour une dĂ©rive. «Je suis parfois trop prudent, ce qui peut conduire Ă des erreurs. JâhĂ©site, je ne suis pas assez con-
vaincu que telle ou telle approche pourrait fonctionner.»
AprĂšs une phase dâentraĂźnement trĂšs rĂ©ussie, Franjo von Allmen aura, bientĂŽt dĂ©jĂ , lâoccasion de faire le plein de conïŹance en compĂ©tition. Il dit se rĂ©jouir de chaque course, de chaque opportunitĂ© dâengranger de prĂ©cieuses expĂ©riences qui lui permettront de rĂ©aliser son rĂȘve dâenfant: remporter une mĂ©daille olympique. «Les athlĂštes y travaillent pendant de nombreux mois. Ce doit ĂȘtre un sentiment
Des arguments de poids: les médailles de von Allmen représentent les trois cinquiÚmes du bilan suisse aux Mondiaux juniors, les plus réussis depuis les joutes à Fassatal en 2019.
fantastique dâĂȘtre prĂȘt le jour J.» NĂ©anmoins, tout cela est encore de la musique dâavenir. Il convient dĂ©sormais de franchir les prochaines Ă©tapes. Pour le Bernois, cela passe par la Coupe
dâEurope et, au meilleur des cas, le niveau supĂ©rieur. Ses objectifs pour la saison sont clairs: «Remporter mes premiers points en Coupe du monde et, si tout se passe vraiment bien, mâassurer une place de dĂ©part ïŹxe en Coupe du monde.»
RAMONA HIRT
âŠ
Frontside Rodeo 540° Indy
Ce trick est tout simplement génial, surtout lors des grands sauts.
Le Big Air de Coire!
Faire du snowboard devant autant de spectateurs est quelque chose de trĂšs spĂ©cial. La premiĂšre Ă©dition de lâĂ©vĂ©nement a coĂŻncidĂ© avec ma premiĂšre victoire en Coupe du monde, ce qui restera un souvenir inoubliable.
âŠ
Parce que les conditions sur la neige sont généralement excellentes.
Le curry thaĂŻ Câest un repas sain et jâaime les plats Ă©picĂ©s. Il est possible de beaucoup varier les ingrĂ©dients et dâessayer des combinaisons toujours diffĂ©rentes.
âŠ
Voler Que ce soit du parachutisme ou du parapente. Je suis totalement fascinĂ© par ce que lâon peut faire de nos jours avec du nylon et des ïŹls. Cela me permet de me dĂ©placer dans les airs de diffĂ©rentes maniĂšres.
La championne de snowboard Jessica Keiser a appris le nĂ©erlandais de façon autodidacte, elle n'a pas besoin de manager et rĂȘve dâune mĂ©daille olympique en 2026: lâhistoire de la Nidwaldienne de 28 ans qui a commencĂ© le snowboard grĂące Ă sa cousine.
Elle adore ce lĂ©ger picotement dans lâestomac lorsquâelle attend que sâouvre le portillon de dĂ©part. Quand enïŹn la compĂ©tition commence. Lorsquâil sâagit de mettre en Ćuvre son plan et d'ĂȘtre Ă la hauteur de ses propres exigences. Jessica Keiser a toujours fonctionnĂ© ainsi: Elle se ïŹxe des objectifs Ă©levĂ©s. Et ne se cherche pas dâexcuses aprĂšs une compĂ©tition mĂ©diocre. «C'est moi qui skie», dit-elle, «mettre la faute sur le matĂ©riel ou dâautres Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs serait bien trop facile.»
Jessica Keiser a 28 ans et depuis quâelle a empochĂ© sa maturitĂ© en 2013, le sport dicte son emploi du temps: Elle est snowboardeuse professionnelle. Mais son quotidien ne se rĂ©sume pas Ă des sĂ©ances dâentraĂźnement et Ă des courses de slalom gĂ©ant ou de slalom. Enfant, Jessica Keiser a pratiquĂ© diffĂ©rents sports: elle joue au tennis, tĂąte du ballon chez les juniors du FC Stans, devient fan de lâEV Zug â et, grĂące Ă Alexandra, une cousine plus ĂągĂ©e qu'elle, dĂ©couvre Ă dix ans une nouvelle discipline: le snowboard. Jessica Keiser trouve cool que tout ce qu'Alexandra fait; en fait, elle est son modĂšle. Elle ne se contente pas de monter quelques fois sur la planche, non, elle dĂ©veloppe une passion dont elle ne peut plus se passer.
DĂ©velopper un grand dĂ©sir dâapprendre MalgrĂ© son enthousiasme pour les sports de neige, ses parents sont intransigeants. LâĂ©cole est une prioritĂ©. Une fois que les devoirs sont faits et surtout si ses notes sont bonnes, elle
peut se consacrer Ă son hobby. Jessica Keiser dĂ©veloppe une soif dâapprendre. A lâĂ©cole, elle a envie dâobtenir non pas de bonnes, mais dâexcellentes notes. «JâĂ©tais dĂ©jĂ une intello», dit-elle avec un sourire gĂȘnĂ©, «ce qui Ă©tait valable pour lâĂ©cole lâĂ©tait aussi pour le sport: quand je mâattaque Ă quelque chose, je le fais correctement et avec beaucoup de rigueur.» Lâanecdote qui relate comment elle a appris le nĂ©erlandais le souligne. Jessica Keiser se dĂ©crit comme «une enfant du camping». Elle a souvent passĂ© ses vacances avec ses parents ainsi que son frĂšre et sa sĆur, Jeffrey et Gina, dans diffĂ©rents campings en Europe. Elle y a fait la connaissance de vacanciers originaires des Pays-Bas; prenant goĂ»t Ă leur langue et elle a acquis une certaine routine. Quand elle apprenait le français Ă la maison, elle traduisait Ă©galement chaque mot en hollandais. Par ailleurs, elle a appris la grammaire de façon autodidacte.
Alors quâelle frĂ©quentait encore le gymnase, elle sâest installĂ©e en Engadine, oĂč elle pouvait idĂ©alement combiner sa formation et le snowboard. AprĂšs sa derniĂšre annĂ©e de gymnase Ă Ftan, elle mise sur le sport, mais ne sâarrĂȘte pas lĂ . Elle dĂ©croche un bachelor en Ă©conomie
dâentreprise Ă la Haute Ă©cole spĂ©cialisĂ©e Ă distance. Elle ne puise pas sa motivation dans la peur de ne pas rĂ©ussir sa carriĂšre de snowboardeuse, mais dans son ouverture Ă la nouveautĂ©. «Je peux utiliser le temps en dehors des entraĂźnements et des compĂ©titions pour apprendre pour plus tard», dit-elle. En dâautres termes: elle nâĂ©labore pas un plan B, mais met tout en Ćuvre pour que le plan A aboutisse. Et le plan A, câest le snowboard, pour lequel elle est feu et ïŹamme: «Je prends un plaisir Ă©norme. La vitesse, lâadrĂ©naline, lâentraĂźnement â cela me comble, tout simplement.» Et, «Je ne le fais pas pour quelqu'un d'autre, juste pour moi.»
Elle recherche elle-mĂȘme ses donateurs et sponsors
Elle ne dĂ©lĂšgue pas le cĂŽtĂ© administratif, dont elle prĂ©fĂšre sâoccuper elle-mĂȘme. Cela nĂ©cessite certes un important investissement en temps, mais cela ne dĂ©range pas la jeune athlĂšte. Pour se procurer les moyens ïŹnanciers nĂ©cessaires, elle met elle-mĂȘme sur pied un club des mĂ©cĂšnes et fonde le «Club des 100», dans lequel sont admises les personnes qui la soutiennent Ă hauteur de 100 francs par an. «Les petits ruisseaux font les grandes riviĂšres» â telle est sa devise.
Jessica Keiser nĂ©gocie avec les sponsors plus importants et entretient avec eux des Ă©changes personnels. Elle attache une grande importance Ă garder une vue dâensemble, aïŹn que les personnes qui la soutiennent obtiennent des informations de premiĂšre main.
Elle tient Ă une communication transparente â et Ă lâordre. Juste un petit exemple pour illustrer cet aspect de sa personnalitĂ©: chez elle, Ă Oberdorf, dans son armoire, elle a triĂ© ses vĂȘtements par couleur. Et les cintres sont tous tournĂ©s dans le mĂȘme sens. Sa formation militaire, suivie pendant lâĂ©cole de recrues pour sportifs dâĂ©lite, a probablement renforcĂ© son amour de lâordre.
Pendant lâĂ©tĂ©, Jessica Keiser sâest prĂ©parĂ©e intensivement Ă la nouvelle saison, le travail de fond nâĂ©tant pas une contrainte pour elle, mais un plaisir. «Jâaime vraiment cela», dit-elle, «une bonne prĂ©paration me donne de bonnes sensations.» Elle aspire Ă plus de constance que lâhiver dernier, qui ne sâest pas dĂ©roulĂ© de maniĂšre optimale, et la constance signiïŹe pour elle: «des classements rĂ©guliers dans top 10.» AprĂšs sa victoire au classement gĂ©nĂ©ral de la
Coupe dâEurope 2018/19, elle est passĂ©e dans le cadre A de Swiss-Ski et devrait prochainement ĂȘtre promue dans lâĂ©quipe nationale.
La Nidwaldienne a sufïŹsamment dâambition et de conïŹance en elle pour persĂ©vĂ©rer sur sa voie. La prochaine Ă©tape: elle espĂšre dĂ©crocher son premier podium en Coupe du monde. A long terme, tout sâoriente autour de lâhiver 2026 â les Jeux olympiques en Italie. Elle a fait ses dĂ©buts olympiques lâannĂ©e derniĂšre Ă PĂ©kin. Dans sa jeunesse, elle avait rĂȘvĂ© de participer Ă un tel Ă©vĂ©nement. Pouvoir effectivement sây rendre lui a donnĂ© lâimpression de rĂ©aliser un rĂȘve.
Elle a dâautres rĂȘves quâelle entend bien rĂ©aliser, par exemple justement: une mĂ©daille aux Jeux olympiques. Rien que dây penser lui donne lâĂ©nergie et la force de repousser ses limites. En 2026, les compĂ©titions ne se dĂ©rouleront pas en Chine lointaine, mais dans le nord de lâItalie, tout proche et facilement accessible pour la famille, les amis ainsi que les sponsors. «Ce serait merveilleux si toutes ces personnes qui mâont toujours accompagnĂ©e et soutenue pouvaient partager cette expĂ©rience avec moi», ajoute-t-elle.
Les jeux sont encore loin et il y a encore beaucoup de travail. Jessica Keiser en est bien consciente. Mais elle sait aussi quâelle a la persĂ©vĂ©rance nĂ©cessaire pour atteindre un objectif. Et quâelle ne veut pas de tape sur lâĂ©paule si elle ne lâa pas mĂ©ritĂ©. Ou comme elle le dit: «C'est la critique constructive qui mâaide le plus. Elle me permet de progresser efïŹcacement.»
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Sina Arnet, Emely Torazza et Rea Kindlimann sont les athlĂštes les plus prometteuses du saut Ă ski fĂ©minin suisse. Lâobjectif de lâentraĂźneur Roger Kamber pour cet hiver est de rĂ©aliser de bons rĂ©sultats aux Mondiaux par Ă©quipes mixtes Ă Planica.
Si Kamber ne tombe pas dans lâeuphorie, il reste nĂ©anmoins conïŹant. En effet, les progrĂšs accomplis sont indĂ©niables. GrĂące Ă de jeunes femmes qui se rapprochent peu Ă peu de la Coupe du monde, la Suisse existe Ă nouveau sur la scĂšne du saut Ă ski fĂ©minin. Roger Kamber le rĂ©sume ainsi: «Nous avons des athlĂštes qui possĂšdent lâambition et les qualitĂ©s nĂ©cessaires pour obtenir de bons rĂ©sultats et peuvent contribuer Ă donner un nouvel Ă©lan Ă ce sport au niveau national. Il sâagit dĂ©sormais dâĂ©tablir une continuité».
Parmi les sauteuses à ski suisses ayant fait des apparitions en Coupe du monde par le passé,
le nom WindmĂŒller est incontournable. Dâabord, il y a eu Sabrina, qui a connu le sommet de sa carriĂšre en janvier 2012 avec son triomphe Ă Hinterzarten (GER), et ensuite sa sĆur Bigna, dont le meilleur rĂ©sultat fut une 3e place au Japon en 2013/14.
Bigna WindmĂŒller a rangĂ© ses skis en 2014, Sabrina trois ans plus tard. Ces retraites ont Ă©tĂ© suivies par un long passage Ă vide, jusquâĂ ce que la FĂ©dĂ©ration parvienne Ă enthousiasmer de jeunes athlĂštes pour le saut Ă ski, au point quâelles restent ïŹdĂšles Ă ce sport fascinant. Un trio sâest dĂ©tachĂ©: Sina Arnet, Emely Torazza et Rea Kindlimann.
PETER BIRRERA 17 ans, Sina Arnet est la plus jeune des trois espoirs. PassionnĂ©e depuis longtemps par son sport, elle est bien dĂ©cidĂ©e Ă se rapprocher de lâĂ©lite mondiale. La jeune Obwaldienne, qui frĂ©quente le gymnase sportif dâEngelberg, a pu sauter pour la premiĂšre fois peu avant NoĂ«l 2021 sur le tremplin dâEngelberg, pratiquement devant sa porte. Pour elle, câest un rĂȘve qui sâest rĂ©alisĂ©.
Un autre moment fort a suivi au terme de la saison derniÚre, avec ses premiers sauts en Coupe du monde à Oberhof (GER). Si cette expérience était certes
«super chouette» et un «grand honneur», Sina Arnet en est bien consciente: «Il reste encore beaucoup de chemin Ă parcourir pour atteindre les sommets.» Selon son coach Roger Kamber, Sina Arnet est une athlĂšte dĂ©terminĂ©e et motivĂ©e Ă apprendre, prĂȘte Ă faire beaucoup dâefforts pour progresser. «Il est trĂšs agrĂ©able de travailer avec elle», dit-il. Les objectifs de Sina Arnet pour cette saison sont clairs: ĂȘtre alignĂ©e rĂ©guliĂšrement en Coupe du monde, les Championnats du monde juniors Ă Whistler (CAN) et la compĂ©tition par Ă©quipes mixtes aux Mondiaux de Planica.
EMELY TORAZZA DESAIRSDE FEMMEOISEAUEmely Torazza devrait Ă©galement y jouer un rĂŽle important. La Glaronaise de 18 ans a dĂ©butĂ© le saut Ă ski en 2015. Elle frĂ©quente lâĂ©cole de ski de Stams, non loin dâInnsbruck, oĂč elle suivra une formation complĂ©mentaire. «Elle est trĂšs talentueuse», souligne son entraĂźneur Roger Kamber, qui insiste sur son «excellent sens du vol».
Torazza a fait le plein de «pensées positives» avant la nouvelle saison, sans se mettre trop de pression: «Je souhaite simplement exploiter mon potentiel et montrer ce dont je suis capable.» Elle explique que
le saut Ă ski est sa grande passion, depuis le dĂ©collage jusquâau fait de «voguer» dans les airs. Pour reprendre les mots dâEmely Torazza: «Câest une sensation de libertĂ©.»
Elle ambitionne de progresser en permanence. Pour ce faire, elle sâinspire souvent des meilleurs sauteurs masculins. Si on lui demande de citer un exemple Ă suivre, elle choisit nĂ©anmoins une femme: lâAllemande Carina Vogt, ancienne Championne olympique et multiple Championne du monde,
Si Sina Arnet et Emely Torazza aspirent Ă une carriĂšre professionnelle, câest Ă©galement le cas de Rea Kindlimann. Cette jeune femme de 20 ans, originaire de lâOberland zurichois, est nĂ©e dans une famille qui baignait dans le saut Ă ski. Son pĂšre Ă©tait sauteur, son frĂšre lâest encore et sa mĂšre est la responsable du tremplin de Gibswil, oĂč rĂ©side la famille. Rea sâest lancĂ©e dans le saut Ă ski Ă lâĂąge de 10 ans. Elle rĂ©sume ainsi sa passion: «Je ferais tout pour mon sport.»
Dâentente avec le coach Kamber, Rea Kindlimann a renoncĂ© Ă participer Ă lâouverture de la Coupe du monde aïŹn de se prĂ©parer de maniĂšre intensive pour
la Coupe continentale, qui dĂ©butera en dĂ©cembre en NorvĂšge. Selon Kamber, lâathlĂšte membre du ski-club am Bachtel dispose dâune «trĂšs bonne capacitĂ© de comprĂ©hension et est capable dâappliquer rapidement les consignes». Le technicien nâen doute pas: «Elle peut viser trĂšs haut.» Si Rea Kindlimann pratique certes un sport individuel, elle nâattache pas moins dâimportance Ă lâesprit dâĂ©quipe. «Je suis heureuse si le succĂšs est au rendez-vous pour Sina et Emely», dit-elle. «Bien sĂ»r, chacune veut obtenir les meilleurs rĂ©sultats possibles. Toutefois, cela nâa pas dâinïŹuence nĂ©gative sur nos rapports mutuels.»
REA KINDLIMANN TOUT POURLESAUT Ă SKIUn an aprĂšs les JO dâhiver Ă PĂ©kin, lâĂ©quipe suisse de ski de fond sâapprĂȘte Ă vivre une nouvelle saison ponctuĂ©e par un grand Ă©vĂ©nement. En effet, les athlĂštes en dĂ©coudront lors des Championnats du monde de ski nordique Ă Planica. Les meilleurs espoirs de bons rĂ©sultats reposent en particulier sur les Ă©paules de Nadine FĂ€hndrich.
Le coup dâenvoi de la Coupe du monde de ski de fond sera donnĂ© le week-end du 25 au 27novembre Ă Ruka, en Finlande. Le premier grand moment de la saison sera la Davos Nordic, qui se dĂ©roulera Ă la mi-dĂ©cembre (17 et 18). Comme toujours, cette Ă©tape de la Coupe du monde en Suisse reprĂ©sente une belle tribune pour de nombreux jeunes athlĂštes. Le temps fort suivant aura lieu Ă cheval sur deux annĂ©es, puisque le Val MĂŒstair accueillera lâouverture du Tour de Ski 2022/23 les 31dĂ©cembre et 1er janvier prochains. Deux autres Ă©tapes de Coupe du monde devraient particuliĂšrement retenir lâattention des fans suisses de ski de fond. Le 21./22. Le 1er janvier, les spĂ©cialistes du sprint se retrouveront Ă Livigno, facilement accessible depuis la Suisse, pour le sprint showdown. Les compĂ©titions ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es de Milan vers la communautĂ© duty-free. Les fans helvĂ©tiques auront une nouvelle occasion de soutenir lâĂ©quipe suisse lors des compĂ©titions organisĂ©es du 27 au 29janvier aux Rousses, dans le Jura français.
FĂȘte nordique Ă Planica
Du 21fĂ©vrier au 5mars, les Championnats du monde de ski nordique se dĂ©rouleront Ă Planica (SLO). Si la situation pandĂ©mique le permet, ces compĂ©titions sur la neige slovĂšne devraient ĂȘtre une grande fĂȘte. De nombreux spectateurs sont attendus, dâautant plus que le village voisin de Kranjska Gora est depuis long-
temps considĂ©rĂ© comme un lieu trĂšs apprĂ©ciĂ© des amateurs de sports dâhiver.
Nadine FĂ€hndrich nouvelle leader dâĂ©quipe Des changements de taille sont intervenus chez Swiss-Ski Ă la direction du ski de fond.
Guri Knotten a repris le poste de Directrice nordique. Lars Brönnimann a succédé à Christian Flury au poste de Chef Ski de fond le 1er novembre. Avec les retraits de la compétition de Laurien van der Graaff, Dario Cologna
et Jovian Hediger, Nadine FĂ€hndrich sera la leader incontestĂ©e de lâĂ©quipe suisse de ski de fond au dĂ©but de la saison. MĂȘme si la Lucernoise a surtout brillĂ© en skating ces derniers mois, elle fera Ă nouveau partie des candidates aux mĂ©dailles Ă Planica. Nadine FĂ€hndrich a travaillĂ© de maniĂšre intensive sur la technique durant la prĂ©paration et elle est dĂ©jĂ montĂ©e sur le podium en Coupe du monde en sprint classique. Avec Nadja KĂ€lin et Anja Weber, deux jeunes talents connaissent actuellement un dĂ©veloppement prometteur. Toutes deux ont dĂ©jĂ prouvĂ© de maniĂšre impressionnante, au niveauU23, quâelles faisaient partie des meilleures dans leur catĂ©gorie dâĂąge. Chez les hommes, câest surtout en sprint que lâon peut espĂ©rer des rĂ©sultats de premier plan. Janik Riebli et le champion du monde U23 Valerio Grond veulent se qualiïŹer rĂ©guliĂšrement pour les ïŹnales en sprint et aspirent Ă de bons classements. Valerio Grond est connu pour son excellent sens tactique et pour ĂȘtre un athlĂšte qui prend les bonnes dĂ©cisions dans les moments clĂ©s. Une qualitĂ© qui peut se rĂ©vĂ©ler cruciale lors des grands Ă©vĂ©nements. Sur de plus longues distances, les performances des vĂ©tĂ©rans sont particuliĂšrement attendues. Jonas Baumann, Roman Furger, Candide Pralong ou encore Jason RĂŒesch vont endosser de nouveaux rĂŽles depuis le dĂ©part du quadruple champion olympique Dario Cologna.
LUKAS KURTH
Fadri Janutin a Ă©tĂ© Ă©lu sportif suisse de la relĂšve de lâannĂ©e 2021. Depuis, sa carriĂšre est montĂ©e en ïŹĂšche: Janutin a fait ses dĂ©buts en Coupe du monde en fĂ©vrier, rĂ©coltant ses premiers points en slalom Ă Garmisch. Fin octobre, le Grison a disputĂ© sa deuxiĂšme course de Coupe du monde en slalom gĂ©ant. Cette saison, il bĂ©nĂ©ïŹcie dâune place de dĂ©part ïŹxe dans cette discipline.
En fĂ©vrier 2022, Fadri Janutin a fait ses premiers pas en Coupe du monde lors du slalom de Garmisch, oĂč il a pris le dĂ©part avec le dossard56. En terminant 29e de la premiĂšre manche, il sâest qualiïŹĂ© pour le deuxiĂšme acte, lors duquel il est parvenu Ă grignoter douze places. Sa participation est le fruit de ses performances solides en Coupe dâEurope. En terminant meilleur Suisse, il a prouvĂ© quâil mĂ©ritait amplement sa chance. «Ces Ă©motions sont simplement indescriptibles. Mon rĂȘve dâenfance sâest rĂ©alisĂ©. Le fait dâavoir pu vivre cette journĂ©e en prĂ©sence de ma famille mâa rendu trĂšs heureux», se souvient Fadri Janutin. Des journĂ©es comme celle-ci, le jeune skieur sou-
haite bien entendu en vivre dâautres. Ses objectifs pour la saison 2022/23 sont donc clairs: se qualiïŹer pour dâautres slaloms de Coupe du monde, glaner des points en Coupe du monde en slalom et en slalom gĂ©ant et conïŹrmer son classement FIS. Janutin est conscient que la tĂąche ne sera pas aisĂ©e: «Je me concentre entiĂšrement sur ma carriĂšre sportive. Je ne souhaite pas uniquement me faire un nom avec des succĂšs sportifs au plus haut niveau, mais Ă©galement par toutes les facettes de ma personnalitĂ©.» Il afïŹrme ĂȘtre prĂȘt Ă tout investir pour rĂ©aliser sa vision. Il entend optimiser et dĂ©velopper continuellement ses capacitĂ©s physiques et souhaite afïŹner et perfectionner des aptitudes mentales et tactiques.
Du drĂŽle dâoiseau...
Fadri Janutin avait fait parler de lui plus dâune fois dans la presse bien avant ses sorties en Coupe du monde, et ce, en raison de deux de ses particularitĂ©s: ses dreadlocks et une vieille voiture surnommĂ©e Olga. Si les dreads ont aujourdâhui disparu, Olga existe toujours. La VWGolf est en hibernation dans un parking souterrain Ă Coire. En une annĂ©e et demie, le spĂ©cialiste de slalom et de slalom gĂ©ant a avalĂ© prĂšs de 30000 kilomĂštres au volant de sa Olga, avec laquelle il sâest rendu Ă toutes les coursesFIS et de Coupe dâEurope en Suisse et Ă lâĂ©tranger. DĂ©sormais, un vĂ©hicule plus moderne rĂ©pondant au doux nom dâOscar a pris le relais. Sans trop sây attarder, Janutin tire un bilan positif de sa carriĂšre jusquâici: «Tout baigne», dit-il. «Jâaurais bien sĂ»r espĂ©rĂ© de meilleurs rĂ©sultats et des chronos plus rapides.» Le Grison souhaitait se faire une place rapidement parmi les 30meilleurs en Coupe dâEurope. Les titres de champion suisse junior ont suivi, puis la 8e place en slalom gĂ©ant aux Mondiaux juniors et un excellent 3e rang aux Championnats suisses Ă©lite lâan passĂ©. Le skieur a toujours mis lâaccent sur les disciplines techniques plutĂŽt que sur la vitesse. EncouragĂ© par son pĂšre, il a vu son parcours le mener au ski-club Igls, Ă lâĂ©cole des talents dâIlanz, au ski-club Obersaxen et enïŹn au cadre rĂ©gional de lâAssociation grisonne de ski. LâathlĂšte de 22ans sâest toujours distinguĂ© par son attitude positive. Il nâa jamais perdu de vue ses objectifs et ses rĂȘves, mĂȘme sâils semblaient trĂšs lointains. Le succĂšs ne sâest pas fait at-
tendre et il a rapidement rejoint le cadre élite suisse.
La saison passĂ©e, ce couvreur de formation a suscitĂ© un intĂ©rĂȘt croissant de la part du public. En plus de ses dĂ©buts en Coupe du monde, Fadri Janutin a fait partie de lâĂ©quipe gagnante du Team Event lors des ïŹnales de Coupe du monde Ă Courchevel/MĂ©ribel. Sa 2e place au classement de la Coupe dâEurope de slalom gĂ©ant lui a en outre permis de prendre le dĂ©part Ă Sölden le 23octobre. 52e de la premiĂšre manche, il ne sâest pas qualiïŹĂ© pour le deuxiĂšme acte. Toutefois, il en faut bien plus pour dĂ©courager Janutin, qui connaĂźt une situation privilĂ©giĂ©e en marge des pistes Ă©galement. Depuis cet Ă©tĂ©, le Grison fait en effet partie de lâarmĂ©e en tant que militaire contractuel sportif dâĂ©lite en sports dâhiver. «Cela mâapporte non seulement une sĂ©curitĂ© ïŹnanciĂšre pour ces quatre prochaines annĂ©es, mais me permet aussi de mâentraĂźner Ă Macolin Ă tout moment», prĂ©cise Janutin. Des exigences lui sont toutefois posĂ©es en tant que soldat sport dâĂ©lite: «Les athlĂštes retenus ont le devoir de se concentrer entiĂšrement sur le sport et de viser lâĂ©lite mondiale. Il est attendu de leur part quâils et elles remportent des mĂ©dailles et se classent parmi les meilleurs dans les compĂ©titions internationales, tant aux Jeux Olympiques quâaux Championnats dâEurope et du monde ainsi quâen Coupe du monde», dixit la ConfĂ©dĂ©ration. Fadri Janutin, lui, prĂ©fĂšre prendre une Ă©tape aprĂšs lâautre: rĂ©colter des points en Coupe du monde, sâassurer une place de dĂ©part ïŹxe en Coupe du monde de slalom. Les prochains Championnats du monde et les Jeux olympiques dâhiver ne sont dĂ©jĂ plus si loin.
NomFadri Janutin
DANIEL MARTINYDate de naissance16Â janvier 2000
DomicileLandquart
Taille175Â cm
Poids80Â kg
ProfessionCouvreur CFC / skieur de compétition Ski-clubSC Obersaxen
FédérationsCadre B Swiss-Ski
Les athlĂštes de freestyle proïŹtent dâune installation dâentraĂźnement unique
Comment les spĂ©cialistes de freestyle peuvent-ils simuler des sauts pour lâhiver en toute sĂ©curitĂ© pendant la pĂ©riode estivale? Par exemple, grĂące Ă un landing bag. Jusquâici, de telles installations nâexistaient toutefois quâau Japon et au Canada. Depuis cet Ă©tĂ©, Leysin dispose dâun tremplin muni dâun tapis de neige synthĂ©tique et dâun landing bag dans la zone dâatterrissage.
Il y a six ans dĂ©jĂ , lâassociation Ski Romand et la commune de Leysin avaient envisagĂ© de construire une telle installation aïŹn dâoffrir aux athlĂštes de big air et de slopestyle des conditions dâentraĂźnement optimales en Ă©tĂ©. Le rapport de lâOfïŹce fĂ©dĂ©ral du sport (OFSPO) mentionnait Ă©galement le landing bag de Leysin dans le recensement des besoins en installations sportives dâimportance nationale (CISIN) de 2019. Une partie des coĂ»ts est supportĂ©e par les fonds de la CISIN. Cet Ă©tĂ©, lâinstallation dotĂ©e dâune infrastructure unique au monde a pu ĂȘtre inaugurĂ©e.
Lâinstallation comprend deux tremplins, dâune hauteur respective de 22 et 16 mĂštres, ainsi quâun grand landing bag de 55 mĂštres de long, pour 25 mĂštres de large. Il nâexiste des installations comparables quâen AmĂ©rique du Nord, en Asie et, depuis deux ans, en Autriche. Pour Sacha Giger, Directeur Ski Freestyle, Snowboard et TĂ©lĂ©mark chez Swiss-Ski, le landing bag de Leysin est une aubaine: «Sans une telle installation, nos athlĂštes de big air et de slopestyle ne pourraient plus, Ă long terme, se maintenir dans lâĂ©lite mondiale.» Ses deux tours de hauteurs diffĂ©rentes rendent cette installation unique en son genre. «Cela permet aux talents de la relĂšve de sâentraĂźner Ă sauter dĂšs lâĂąge de dix ans, sans risque de blessures sĂ©rieuses.» Le landing bag est comparable Ă une gigantesque structure gonïŹable, explique Sacha Giger pour
illustrer la prĂ©cieuse installation dâentraĂźnement.
Risque de blessures quasi nul
Le spĂ©cialiste de freeski Matis Crettenaud est tout aussi conquis. Il dĂ©clare: «Ce tremplin nous permet de faire tout ce que nous faisons normalement sur la neige, sauf que nous nâavons pas Ă craindre de nous blesser en cas de mauvaise rĂ©ception.» En outre, les longs trajets sont Ă©galement devenus superïŹus, puisque les athlĂštes de haut niveau nâont plus besoin de se rendre en AmĂ©rique du Nord. JusquâĂ prĂ©sent, la relĂšve sâentraĂźnait en Ă©tĂ© en Autriche, Ă Scharnitz, prĂšs dâInnsbruck, oĂč il existe une installation similaire. «Nos athlĂštes de la relĂšve se sont dĂ©jĂ entraĂźnĂ©s sur cette installation», explique le directeur freestyle, Sacha Giger. Comme le rapportait le «Tiroler Zeitung», la double championne olympique autrichienne Anna Gasser sâest Ă©galement prĂ©parĂ©e Ă la saison des championnats du monde sur lâinstallation de Scharnitz. LâathlĂšte sâest rabattue sur cette installation, car lâentraĂźnement de saut nâĂ©tait pas possible sur le glacier.
Lâinstallation est disponible Ă la location
Florence Koehn, lâinstallation de Big Air Bag de Leysin, Ă ce jour unique en son genre, a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©e dâune phase de planiïŹcation et de construction de six ans.
Cette longue période était-elle prévisible?
Florence Koehn: Lâinstallation repose sur une infrastructure trĂšs complexe et, Ă©tant unique en son genre, nous nâavions pas la possibilitĂ© de nous baser sur des plans et des expĂ©riences existants. La crise du coronavirus a ensuite rendu la rĂ©alisation encore plus compliquĂ©e et, surtout, lâa retardĂ©e.
Lâinstallation est dĂ©sormais en fonction depuis le mois de juillet de cette annĂ©e. Quel premier bilan pouvez-vous tirer?
Il est excellent. En plus de nos athlĂštes de Swiss-Ski, nous avons dĂ©jĂ accueilli de nombreux utilisateurs externes, notamment des fĂ©dĂ©rations de ski françaises, autrichiennes, espagnoles et ïŹnlandaises.
Quâen est-il des ressources personnelles?
Nous employons actuellement deux personnes, lâune Ă un taux dâoccupation de 80% et lâautre Ă 50%. Lorsque lâinstallation est utilisĂ©e, une personne assure les contrĂŽles de sĂ©curitĂ© ainsi que la surveillance pendant les entraĂźnements. Lâinstallation est fermĂ©e sans rĂ©servation prĂ©alable.
Une fondation gĂšre lâinstallation. Quelles institutions ont-elles participĂ© aux coĂ»ts dâinvestissement?
JOSEPH WEIBELCet Ă©tĂ© encore, le manque de neige sur les glaciers a incitĂ© des Ă©quipes Ă©trangĂšres Ă louer les installations de Leysin. «Des athlĂštes internationaux de haut niveau, comme Anna Gasser, Sven Thorgren et dâautres se sont Ă©galement entraĂźnĂ©s ici. Lâinstallation doit ĂȘtre utilisĂ©e le plus rĂ©guliĂšrement possible par des athlĂštes de Swiss-Ski de tous les niveaux. Le landing bag nâest pas une installation publique et doit ĂȘtre rĂ©servĂ©e au prĂ©alable. «Par ailleurs, les utilisatrices et utilisateurs doivent tout dâabord passer un test de sĂ©curitĂ©.» Lâinstallation, qui estampe le paysage de maniĂšre impressionnante, nĂ©cessite peu dâentretien et sâavĂšre donc trĂšs efïŹcace sur le plan Ă©nergĂ©tique. Pendant les entraĂźnements, gĂ©nĂ©ralement une seule personne assure son fonctionnement. Le landing bag est gĂ©rĂ© par un organisme propre, soutenu notamment par lâassociation Ski Romand et la commune de Leysin.
Nous avons reçu une subvention de 400 000 francs de la part de la ConfĂ©dĂ©ration (fonds de la CISIN). Lâinstallation a Ă©galement Ă©tĂ© ïŹnancĂ©e par lâĂtat de Vaud, le Fonds du sport de lâĂtat de Vaud, par les fonds Legacy YOG Lausanne 2020, la Fondation Passion Schneesport, les activitĂ©s de sponsoring, des particuliers, mais aussi des prĂȘts. Les institutions et associations suivantes sont reprĂ©sentĂ©es au sein de la fondation: Ski Romand, commune de Leysin, RemontĂ©es mĂ©caniques de Leysin ainsi que la sociĂ©tĂ© Gestion Sportive Leysin.
Selon nos informations, lâinstallation de big air bag devrait ĂȘtre utilisĂ©e toute lâannĂ©e. Quelles conditions doivent ĂȘtre remplies pour cela?
Nous avons la ferme intention de faire fonctionner lâinstallation douze mois par an. Le cas Ă©chĂ©ant, la rampe dâĂ©lan ne serait plus recouverte dâun tapis de neige synthĂ©tique, mais dâune couche de neige naturelle. Nous verrons si cela fonctionne dans la pratique. Ce serait alors la premiĂšre installation au monde utilisable toute l'annĂ©e.
INTERVIEW: JOSEPH WEIBEL«Sans une telle installation, nos athlĂštes de big air et de slopestyle ne pourraient plus, Ă long terme, se maintenir dans lâĂ©lite mondiale.» Sacha Giger, directeur freestyleFlorence Koehn, membre de la fondation, Fondation Leysin Big Air Bag, responsable de projet pour le Big Air- Bag et membre du PrĂ©sidium de Swiss-Ski.
SpĂ©cialisĂ© dans la promotion du sport de loisirs, le ski-club Schangnau a connu le creux de la vague il y a une dizaine dâannĂ©es. Le retournement de situation est notamment venu de son membre le plus cĂ©lĂšbre, Beat Feuz, ainsi que du prĂ©sident Andreas WĂŒthrich. Le SC Schangnau fĂȘtera son 70e anniversaire en 2023.
Schangnau? Jamais entendu parler. Ou peut-ĂȘtre que si? Ah mais oui. Ce lieu a un lien avec le ski de compĂ©tition. Plus concrĂštement, avec Beat Feuz. Ses succĂšs, notamment sa victoire aux JO 2022 et son titre de champion du monde en 2017 â tous deux en descente, sa discipline de prĂ©dilection â, ainsi que deux autres mĂ©dailles olympiques et deux mĂ©dailles aux Mondiaux, ont rendu Schangnau cĂ©lĂšbre dans le monde entier.
Dans la commune la plus Ă©levĂ©e de lâEmmental, qui relie lâEntlebuch Ă lâOberland bernois, environ un habitant sur cinq est membre du ski-club local. Et bien quâil ait quittĂ© Schan-
gnau pour suivre son Ă©pouse, Beat Feuz en dĂ©fend lui aussi les couleurs. Le champion est conscient de ce quâil doit au ski-club qui lâa vu grandir et oĂč il a appris Ă skier. En plus de son talent et du soutien de son entourage familial, le ski-club de Schangnau est aussi Ă lâorigine des succĂšs de Feuz.
Sentier de randonnée et piste de course
MĂȘme si Beat Feuz ne vit plus dans ce village de 900 Ăąmes situĂ© Ă 930 m dâaltitude, il reste bien prĂ©sent Ă Schangnau. Un sentier de randonnĂ©e de cinq kilomĂštres porte en effet son nom et raconte lâhistoire de sa vie. Depuis cet hiver, une piste de course portera Ă©galement son nom. A vrai dire, elle existe dĂ©jĂ ; elle sera simplement complĂ©tĂ©e par des cabanes au dĂ©part et Ă lâarrivĂ©e. Et baptisĂ©e.
La piste de course Beat Feuz constitue lâĂ©lĂ©ment central des activitĂ©s du 70 anniversaire du ski-club Schangnau, qui sera cĂ©lĂ©brĂ© en 2023. Le ski-club organisera aussi des courses cet hiver dans la station de ski de Bumbach avec le directeur des remontĂ©es mĂ©caniques Hans Feuz, le pĂšre de Beat Feuz. Il sâagit dâune nouvelle course pour Ă©coliers, clubs et invitĂ©s,
ainsi que dâun slalom gĂ©ant dans le cadre du Raiffeisen Trophy. Ce dernier permet aux jeunes skieurs, licenciĂ©s ou non, de partir Ă la chasse aux points.
De son cĂŽtĂ©, la relĂšve se mesure chaque annĂ©e dans le cadre de la Hubel Cup, de lâEuropapark Cup, du Grenchenberg Trophy et du Grand Prix Migros, dont la ïŹnale a dĂ©jĂ vu la participation dâenfants de Schangnau. Au total, lâorganisation de jeunesse compte environ 55 ïŹlles et garçons. Ces chiffres nâont pas toujours Ă©tĂ© aussi glorieux. «Avant que Beat Feuz ne brille en Coupe du monde, nous nous occupions de 15 Ă 20 enfants», explique le prĂ©sident du skiclub Andreas WĂŒthrich.
(Presque) toute la famille
Entre la ïŹn des annĂ©es 1960 et le dĂ©but des annĂ©es 1970, le secteur de la relĂšve Ă©tait aussi important et performant quâaujourdâhui. Globalement, le ski-club a connu des hauts et des bas depuis sa crĂ©ation. Dans ses premiĂšres annĂ©es, il comptait environ 50 membres. Aujourdâhui, ils sont prĂšs de quatre fois plus nombreux. La moitiĂ© dâentre eux participe activement aux courses de ski et lâĂąge des membres
varie de 8 Ă 81 ans. MĂȘme le membre le plus ĂągĂ©, Willi RothenbĂŒhler, skie encore. Le ski-club Schangnau compte Ă©galement dans ses rangs un membre fondateur rĂ©sidant Ă lâĂ©tranger. Il sâagit de Fritz Siegenthaler, qui vit depuis longtemps en Australie, mais qui rend rĂ©guliĂšrement visite Ă sa commune de cĆur. Comme de nombreuses autres familles, les WĂŒthrich ont un lien profond avec le skiclub Schangnau. Le pĂšre dâAndreas WĂŒthrich, Rudolf, faisait partie des membres fondateurs, tout comme plusieurs de ses oncles. Son parrain Hansrudolf a Ă©galement assurĂ© la prĂ©sidence durant onze ans, soit le plus long bail Ă la tĂȘte du ski-club. Andreas WĂŒthrich a quant Ă lui pris la vice-prĂ©sidence en 2003,avant dâassumer la prĂ©sidence dĂšs 2010.
A ce moment-lĂ , Beat Feuz Ă©tait sur le point dâatteindre dâĂ©clore aux yeux du monde et le ski-club Schangnau Ă©tait au plus bas. «Nous nâarrivions plus Ă rĂ©unir un comitĂ© directeur et nous nous sommes demandĂ© si nous voulions maintenir le ski-club en vie», se souvient Andreas WĂŒthrich. AprĂšs de nombreuses discussions, les responsables ont tranchĂ©: Oui, il fallait le faire. Et ce, principalement pour le plaisir de la relĂšve, dont faisaient partie Sina Melissa Siegenthaler et Philipp Steiner. Outre Beat Feuz, ce sont les membres les plus cĂ©lĂšbres que le ski-club Schangnau ait jamais
connus. La spĂ©cialiste de snowboardcross a Ă©tĂ© la seule Suissesse Ă se qualiïŹer pour les quarts de ïŹnale des JO 2022 et a dĂ©jĂ terminĂ© cinq fois dans les dix premiĂšres en Coupe du monde. Philipp Steiner fait partie des meilleurs skieurs sourds de la planĂšte. Outre ses grands succĂšs lors des Championnats des sourds, il a dĂ©jĂ pris le dĂ©part du Lauberhorn des skieurs professionnels en tant quâouvreur.
Les responsables du ski-club Schangnau ont Ă cĆur de promouvoir le sport de loisirs. Concernant lâencadrement des jeunes les plus ambitieux, le ski-club Schangnau, qui gĂšre Ă©galement un groupe de course, collabore selon la discipline avec lâAssociation rĂ©gionale des sports de neige Plateau suisseNord-Ouest de la Suisse ou avec lâAssociation des sports de neige de Suisse centrale. Comme Schangnau est limitrophe des cantons de Berne et de Lucerne, le ski-club est autorisĂ© Ă sâafïŹlier aux deux associations rĂ©gionales. Le SC Schangnau peut Ă©galement compter sur un soutien important du cĂŽtĂ© de la FĂ©dĂ©ration. «La prĂ©sence dâAnnalisa Gerber est clairement un bonus», dĂ©clare Andreas WĂŒthrich. Cette derniĂšre, originaire de Schangnau, est membre de la Direction de Swiss-Ski en tant que Responsable des relations. Elle fut
aussi la camarade de classe dâAndreas WĂŒthrich Ă une Ă©poque. «Elle sâinvestit beaucoup pour notre club et nous ouvre des possibilitĂ©s auxquelles nous nâaurions pas accĂšs autrement.»
Il Cinghios Snowboard Cross Team Ăš un piccolo Club originario di Roveredo attivo nelle discipline snowboard cross e alpino. Fondato da pochi mesi, i suoi due talentuosi atleti si sono giĂ distinti a livello giovanile in Svizzera. E lâambizione del Club Ăš quella di diventare in futuro un punto di riferimento nella Svizzera italiana per queste due discipline.
Per Marco Mattei la tavola Ăš la passione di una vita. Ex snowboarder alpino in Coppa del Mondo e poi allenatore della nazionale giovanile italiana, al termine di questâultima esperienza ad inizio degli anni duemila ha deciso di appendere snowboard e scarponi al chiodo. I piani vennero perĂČ scombussolati quando il ïŹglio Cesare, nato nel 2009, allâetĂ di 3 anni si Ăš avvicinato per la prima volta a questo sport e in poco tempo, sotto la guida esperta del padre, si Ăš innamorato delle sensazioni adrenaliniche che lo snowboard sa regalare. CosĂŹ, nella stagione 2020/21 Cesare ha cominciato la sua carriera agonistica, partecipando a gare regionali e nazionali sia di snowboard cross sia di snowboard alpino. Insieme al classe 2013 River Mazzi, Cesare fa parte del «Cinghios Snowboard Cross Team», il Club originario di Roveredo creato questâestate dal padre e che da settembre Ăš afïŹliato a Swiss-Ski e a TiSki. I due giovanissimi talenti sono gli unici rappresentanti della Svizzera italiana nelle discipline dello snowboard cross e snowboard alpino.
«Inizialmente â ha spiegato Marco Mattei â i nostri due atleti correvamo per il gruppo competizione dello Sci Club San Bernardino. Poi, per necessitĂ ed esigenze diverse da quelle che ha un normale Sci Club che si concentra principalmente sullo sci, ho deciso di dare vita al Cinghios Snowboard Cross Team, del quale sono allenatore. Attualmente ne fanno parte Cesare e River: entrambi gareggiano sia nel circuito nazionale Audi Snowboard Series sia nelle gare nazionali italiane e hanno giĂ raggiunto risultati incredibili». La scorsa stagione, Cesare nella sua categoria ha infatti conquistato il 1° posto sia nella classiïŹca nazionale nellâalpino (slalom gigante e slalom parallelo) sia nello snowboard cross, oltre alla vittoria e al 3° rango ai Campionati svizzeri di snowboard cross rispettivamente di slalom parallelo. River dal canto suo si Ăš invece fregiato del titolo di campione svizzero U11 nello slalom parallelo e nel corso dellâinverno Ăš salito piĂč volte sul podio nelle discipline dello snowboard cross e dellâalpino. Il palmarĂšs delle due giovani promesse fa invidia alla maggior parte dei loro coetanei e rispecchia appieno la mentalitĂ del Club, come ha ben spiegato il suo fondatore: «il nostro Club Ăš contraddistinto da una forte mentalitĂ agonistica: ad ogni gara partiamo con lâobiettivo di vincerla. Per questo la nostra preparazione sulla neve Ăš suddivisa in allenamenti speciïŹci. San Bernardino, la nostra stazione sciistica di casa, durante lâinverno ci mette a disposizione un centinaio di metri di pista per concentrarci sulla âčstart actionâș, ossia lâuscita dal cancelletto di partenza e le prime conche e dossi. Mentre a Laax e a SplĂŒgen ci alleniamo sia in campo libero, eseguendo grandi curve in conduzione ad alta velocitĂ , sia nei tracciati di boardercross curando aspetti quali la fase dâingresso nei dossi, la fase dâatterraggio, il corretto posizionamento sulla tavola e altro ancora». Come qualsiasi Club di competizione, anche lâestate ha assunto unâimportanza speciïŹca per prepa-
rarsi alla nuova stagione competitiva: «Oltre alle uscite sui ghiacciai e alla preparazione atletica â prosegue Marco Mattei â per me Ăš fondamentale che i ragazzi possano approcciarsi anche a discipline sportive differenti. A questo proposito, andiamo molto con lo skateboard nei pump track presenti in Svizzera e
Nello snowboard alpino esistono le gare di slalom, slalom gigante, slalom parallelo, slalom gigante parallelo e il parallelo misto a squadre. Come per lo sci alpino, la differenza tra slalom e slalom gigante Ăš la distanza tra una porta e lâaltra. Nelle gare in parallelo, che sono quelle principali, bisogna prima superare la fase di qualiïŹcazione in singolo. Nelle fasi ïŹnali a scontro diretto gli atleti si sïŹdano in coppie da due ïŹno ad arrivare ad avere un vincitore. Lo slalom gigante parallelo Ăš disciplina olimpica dal 2002, mentre lo slalom parallelo dal 2014.
in Italia. Ă unâattivitĂ che ci permette anche di allenare molti aspetti che poi vengono ripresi nello snowboard cross». Nonostante il Cinghios Snowboard Cross Team sia nato da poco, Marco Mattei ha le idee ben in chiaro sul suo futuro: «Come Club speriamo di diventare un punto di riferimento a Sud del Gottardo per le discipline snowboard cross e snowboard alpino. In particolare per quanto riguarda lo snowboard cross, che va molto forte in Italia e Germania, il movimento a livello svizzero Ăš in continua crescita, ma nella Svizzera italiana si fa fatica a trovare giovani interessati anche perchĂ© ïŹno ad ora non câĂš mai stato un Club veramente attivo in questa disciplina». Ma un giovane puĂČ iscriversi liberamente al Cinghios Snowboard Cross Team? «Ovviamente â ha affermato Marco Mattei â un giovane snowboarder puĂČ venire a fare una prova con il nostro Club. In base alle qualitĂ e al livello del ragazzo poi si decide se farlo partecipare alle competizioni. Lo snowboard Ăš una disciplina che richiede grande coraggio, in particolar modo nello snowboard cross si corre ïŹanco a ïŹanco con altri atleti e quindi non Ăš per tutti...».
Annonce
NICOLĂ MANNA
Il tracciato di snowboard cross presenta salti, conche, dossi e curve paraboliche. Dapprima si svolge una discesa di qualiïŹca da affrontare singolarmente e cosĂŹ viene stilata una classiïŹca in base al tempo segnato da ogni atleta. DopodichĂ© ci sono le fasi a
scontro diretto: gli atleti si sïŹdano in batterie di quattro e di ogni batteria passano i primi due. CosĂŹ, ïŹno ad avere la ïŹnale che stabilisce le prime tre posizioni. Lo snowboard cross Ăš disciplina olimpica dal 2006. Di snowboard cross esiste anche il formato a squadre.
Margaux Dumont Skicross
Mathis ProïŹt Biathlon
Nicole Good Ski alpin
Aron Fahrni Para Snowboard
Thierry Wili Freeski
Eric Wyler Ski alpin
Stephanie Jenal Ski alpin
Flurina Neva Baetschi Snowboard alpin
Nadia Steiger Ski de fond
Sina Arnet Saut Ă ski
Ellen Walther Para Snowboard
Jonas Hasler Snowboard Freestyle
En tant que nouveau partenaire principal de Swiss-Ski, Sunrise sâengage Ă©galement auprĂšs des jeunes talents suisses des sports dâhiver. Avec lâinitiative «Sunrise Rising Stars», une Ă©quipe de douze athlĂštes, composĂ©e de dix athlĂštes Swiss-Ski et de deux athlĂštes Swiss Paralympic issus de toute la Suisse, bĂ©nĂ©ïŹciera dâun contrat dâune annĂ©e avec le sponsoring de leur Ă©quipement.
travail acharnĂ© et quâelle ne devait pas ĂȘtre sous-estimĂ©e. La planiïŹcation est donc importante pour concilier au mieux la vie dâathlĂšte professionnel-le et dâinïŹuenceur-se. Andri Ragettli: «Jâai Ă©tĂ© trĂšs heureux de faire dĂ©couvrir des trucs et astuces aux Rising Stars aïŹn de les aider Ă mieux gĂ©rer leur prĂ©sence sur les rĂ©seaux sociaux. AprĂšs tout, le plus important est de rester ïŹdĂšle Ă soi-mĂȘme et de veiller Ă rester crĂ©dible.»
Sina Arnet, 17 ans et participante au Championnat du monde de saut Ă ski, Ă propos de lâĂ©vĂ©nement Kick-Off: «Jâai adorĂ© rencontrer les athlĂštes des diffĂ©rents sports. Les conseils dâAndri et de Jann vont mâaider dans ma carriĂšre. Un grand merci Ă lâĂ©quipe de Sunrise pour cette incroyable journĂ©e!»
Cette aide ïŹnanciĂšre permettra aux jeunes talents de faire un pas de plus dans leur carriĂšre prometteuse. Pour beaucoup de ces Rising Stars, il sâagit du premier partenariat dâenvergure avec un sponsor. Les contrats de sponsoring, les sĂ©ances photos ou les interviews sont encore une nouveautĂ© pour eux.
Apprendre des professionnels AïŹn de soutenir au mieux les jeunes talents dans leurs tĂąches et dĂ©ïŹs Ă venir, un Ă©vĂ©nement de lancement en lâhonneur des Rising Stars a eu lieu le 6 octobre 2022 dans le cadre de la semaine promotionnelle de Swiss-Ski, Ă The Hall Ă DĂŒbendorf. Les jeunes athlĂštes et Sunrise ont pu faire connaissance pour la premiĂšre fois dans une ambiance dĂ©tendue. Le matin, un workshop interactif portant sur les rĂ©seaux sociaux a eu lieu avec Andri Ragettli, un expert absolu dans le domaine, suivi par plus de 500 000 personnes sur Instagram. Andri Ragettli a proïŹtĂ© de cet Ă©change avec les Rising Stars pour revenir sur sa carriĂšre, pour parler de ses dĂ©buts sur les rĂ©seaux sociaux et leur a montrĂ© ce qui se cache derriĂšre ses publications. Il a expliquĂ© que la gestion dâune communautĂ© sur les rĂ©seaux sociaux impliquait un
AprĂšs la session avec Andri Ragettli, une formation sur les mĂ©dias avec Jann Billeter Ă©tait au programme. VĂ©ritable professionnel dans son domaine, le journaliste TV a partagĂ© de nombreux conseils intĂ©ressants, a pu raconter ses innombrables rencontres avec les athlĂštes les plus divers et a Ă©galement rĂ©pondu aux interrogations des futurs champions. Ă la question: «Quand est-il judicieux dâavoir une rĂ©ponse prĂ©parĂ©e sous la main et quand faut-il simplement ĂȘtre spontanĂ© et authentique?», il explique quâune certaine expĂ©rience est nĂ©cessaire pour trouver le parfait Ă©quilibre. Gabriel Thomann, Head Sponsoring & Events chez Sunrise: «CâĂ©tait vraiment passionnant dâentendre comment ces jeunes sportifs sont confrontĂ©s Ă des situations complexes liĂ©es aux mĂ©dias, dĂ©jĂ si tĂŽt dans leur carriĂšre. En particulier lorsque des questions sur des Ă©vĂ©nements politiques ou la vie privĂ©e sont posĂ©es Ă un jeune Ăąge, il est utile dâavoir rĂ©ïŹĂ©chi Ă certains sujets en amont, aïŹn dây ĂȘtre prĂ©parĂ©-e.»
Dream Big. Do Big. LâaprĂšs-midi, les Rising Stars ont participĂ© pour la premiĂšre fois Ă la sĂ©ance photo de Sunrise. AprĂšs avoir pris la pose et tournĂ© quelques vidĂ©os, il a fallu mettre en pratique la thĂ©orie du matin et rĂ©aliser une premiĂšre interview pour MySports.
Pour terminer la journĂ©e en beautĂ©, les Sunrise Rising Stars ont assistĂ© au concert du rappeur allemand Apache 207 au Hallenstadion, et la soirĂ©e sâest dĂ©roulĂ©e dans un cadre dĂ©tendu.
Sunrise attend avec impatience les futures performances des Rising Stars et leur souhaite bonne chance pour leurs prochains dĂ©ïŹs. Selon sa promesse de marque «Dream Big. Do Big», Sunrise se donne pour mission de continuer Ă inspirer les Rising Stars, les encourager Ă rĂȘver en grand et les soutenir pour accomplir de grandes choses.
Pour en savoir plus sur les douze Sunrise Rising Stars, rendez-vous sur sunrise.ch/fr/sponsoring
MySports prĂ©sente «Auf der Kante», le magazine dĂ©diĂ© aux sports dâhiver de MySports avec Jann Billeter. Une Ă©mission consacrĂ©e Ă une sĂ©lection de compĂ©titions de sports de neige suisses auxquelles participe Swiss-Ski. Les athlĂštes impliquĂ©s dans les diffĂ©rentes disciplines constituent le ïŹl rouge de lâĂ©mission, alors quâils se prĂ©parent avant la compĂ©tition. Vous dĂ©couvrirez non seulement leur quotidien, mais aussi les dessous de leur carriĂšre ainsi que les commentaires passionnants des experts et des invitĂ©s. Avec «Auf der Kante», plongez au cĆur dâun univers jusquâici cachĂ©. Chaque Ă©pisode met en lumiĂšre un lieu ainsi quâune discipline diffĂ©rente de lâunivers de Swiss-Ski. L'Ă©mission est prĂ©sentĂ©e par Jann Billeter, qui a accompagnĂ© le cirque du ski pendant des annĂ©es. A ses cĂŽtĂ©s se trouvent, selon l'Ă©mission et le thĂšme, les experts adĂ©quats. Quatre Ă©missions sont prĂ©-vues tout au long de la saison d'hiver, la premiĂšre Ă©tant diffusĂ©e avant de la premiĂšre Coupe du monde de ski alpin de la saison en Suisse (St-Moritz) mi-dĂ©cembre.
Quels facteurs dĂ©terminent les tendances dans lâunivers des collections textiles? Les couleurs? Tout Ă fait! Les couleurs expriment des Ă©motions. Lors du dĂ©veloppement de produits outdoor, pour le ski et le cyclisme, les couleurs sont une question dâĂ©motions pour le spĂ©cialiste allemand des vĂȘtements de sports de plein air Schöffel. En ce qui concerne le design, toutefois, lâapproche est diffĂ©rente. Ici, les facteurs dĂ©terminants sont lâĂȘtre humain, la nature et la fonctionnalitĂ©. Les deux derniĂšres annĂ©es ayant Ă©tĂ© singuliĂšres et marquantes Ă tant dâĂ©gards, Schöffel accorde aujourdâhui encore plus de valeur Ă la durabilitĂ© de ses produits, et pour cause: la prolongation de la durĂ©e de vie dâun vĂȘtement est la maniĂšre la plus efïŹcace de prĂ©server lâenvironnement. DĂ©couvrez, sur les pages suivantes, la nouvelle collection dâhiver 2022/23 de Schöffel!
Sobre, couleurs Ă©lĂ©gantes, fonctionnelle: veste de ski Naladas, prix de vente indicatif CHF 599.â.
Couleur et design masculins:
3L Jacket Pizac M, prix de vente indicatif CHFÂ 599.â. Avec 3L Pants Pizac M, prix de vente indicatif CHFÂ 479.â.
Combinaison idéale:
3L Jacket Pizac L, prix de vente indicatif CHFÂ 599.â. Avec 3L Pants Pizac L, CHFÂ 479.â.
Pour les journĂ©es froides: Thermo JACKET TOSC L, prix de vente indicatif CHF 299.â.
Elegance des couleurs et de la coupe:
3L Jacket Sovramonte L, prix de vente indicatif CHFÂ 699.â.
Avec
3L Pants Sovramonte L, prix de vente indicatif CHFÂ 599.â.
Harmonie des couleurs, Ă©lĂ©gance du design: 3L Jacket Sovramonte L, prix de vente indicatif CHF 699.â. Avec 3L Pants Sovramonte L, prix de vente indicatif CHF 599.â.
Le meilleur effet, en dehors des pistes Ă©galement: 3L Jacket Sovramonte M, prix de vente indicatif CHF 699.â. Avec 3L Pants Sovramonte P, prix de vente indicatif CHF 599.â.
Aussi lumineuse que le soleil: veste de ski Hohbiel M, prix de vente indicatif CHFÂ 599.â. Avec pantalons de ski Weissach M, prix de vente indicatif CHFÂ 249.â.
Sobriété et élégance dans les plus beaux coloris.
Veste de ski Jacket Avons L, prix de vente indicatif CHFÂ 399.â. Avec pantalons de ski Weissach L, prix de vente indicatif CHFÂ 249.â.
RééditĂ© en 2018, cet ouvrage de 200 pages sâadresse aux praticiens. Il propose un rĂ©sumĂ© approfondi des bases scientiïŹques pertinentes sous forme facilement comprĂ©hensible. A la ïŹn du livre, la plume est donnĂ©e Ă un «expert de la neige» bien connu, le natif dâAdelboden Hans Pieren. Il Ă©prouve un immense respect envers la neige. «La neige est lâune des matiĂšres les plus complexes sur notre planĂšte. Rien que les Ecossais ont 421 mots pour la dĂ©crire!» Pieren sait de quoi il parle. Au dĂ©but de cette annĂ©e, les organisateurs des Jeux olympiques dâhiver Ă PĂ©kin ont fait appel Ă ses connaissances (de la neige). Sur le site olympique, la seule façon dâassurer un manteau neigeux sufïŹsant Ă©tait lâenneigement artiïŹciel.
Fabian Wolfsperger, le manuel pour praticiens rééditĂ© il y a quatre ans revient au devant de lâactualitĂ©. Le changement climatique nous prĂ©occupe depuis longtemps dĂ©jĂ . NĂ©anmoins, nous vivons encore et toujours des hivers froids et des Ă©tĂ©s chauds. La neige fond-elle malgrĂ© tout comme peau de chagrin?
Fabian Wolfsperger: Les Ă©tudes portant sur le changement climatique ne sâeffectuent pas sur le court terme et ne se fondent pas sur les dĂ©veloppements annuels du climat, mais sur une pĂ©riode de trois dĂ©cennies. ConcrĂštement, nos calculs portent sur une annĂ©e situĂ©e entre 2020 et 2050, soit 2035. Les calculs rĂ©alisĂ©s nous permettent de tirer certaines conclusions: En principe, nous vivrons rĂ©guliĂšrement des extrĂȘmes climatiques. LâĂ©volution mĂ©tĂ©orologique dĂ©pend fortement du hasard. A court terme, soit au cours des cinq Ă dix prochaines annĂ©es, les variations annuelles sont plus marquĂ©es que sur la tendance continue. Le changement climatique a lieu, câest indiscutable.
Aujourdâhui, les tempĂ©ratures en Suisse sont prĂšs de 1,8 °C plus Ă©levĂ©es quâau dĂ©but du XXe siĂšcle. Et ce rĂ©chauffement progressera. Les trente prochaines annĂ©es seront en moyenne environ 1,4 °C plus chaudes quâentre 1980 et 2009.
Quelles en sont les consĂ©quences Ă long terme pour les sports dâhiver?
Le changement climatique a un impact signiïŹcatif sur lâavenir des sports dâhiver alpins. La sĂ©curitĂ© dâenneigement diminue, notamment en ce qui concerne les domaines skiables situĂ©s entre 1000 et 1700 m dâaltitude. Câest lĂ que les effets du rĂ©chauffement sont les plus forts. A long terme, il nây aura plus de manteau neigeux naturel continu. Les Ă©paisseurs de neige diminueront jusquâĂ 40% durant ces trois prochaines dĂ©cennies dĂ©jĂ . Durant cette mĂȘme pĂ©riode, la sĂ©curitĂ© dâenneigement ne sera donnĂ©e que dans les rĂ©gions situĂ©es au-dessus de prĂšs de 1900 m dâaltitude. Dâici la ïŹn du siĂšcle, les Ă©paisseurs moyennes de neige diminueront jusquâĂ 25% dans les hautes montagnes Ă©galement.
Comment les remontĂ©es mĂ©caniques et les stations de sports dâhiver rĂ©pondent-elles Ă ces scĂ©narios?
Les rĂ©gions de moyenne et haute altitude, qui bĂ©nĂ©ïŹcient dâun enneigement naturel, peuvent faire face Ă la dĂ©tĂ©rioration de la situation neigeuse Ă lâaide de lâenneigement artiïŹciel. DiffĂ©rentes Ă©tudes ont montrĂ© quâavec un enneigement artiïŹciel Ă grande Ă©chelle, presque tous les domaines skiables grisons bĂ©nĂ©ïŹcieraient dâune sĂ©curitĂ© dâenneigement durant au moins sept hivers sur dix jusquâĂ la moitiĂ© du siĂšcle. Ce chiffre passe Ă 95% pour la deuxiĂšme moitiĂ© du siĂšcle, puis Ă environ 80% Ă la ïŹn du
siĂšcle. Dans le cadre de leurs investissements, les remontĂ©es mĂ©caniques miseront sur lâenneigement artiïŹciel. Elles y sont contraintes!
La pĂ©riode de NoĂ«l revĂȘt une importance signiïŹcative pour les rĂ©gions de sports dâhiver. Or la neige a souvent fait dĂ©faut ces derniĂšres annĂ©es, mĂȘme en haute altitude. Comment la situation se prĂ©sente-elle pour les annĂ©es Ă venir?
Durant la pĂ©riode de NoĂ«l, le manque de neige est plus difïŹcilement compensable par lâenneigement artiïŹciel, Ă©tant donnĂ© quâen moyenne altitude, oĂč sont situĂ©es la plupart des stations de sports dâhiver de Suisse et des pays voisins, les tempĂ©ratures ne sont pas assez basses pour permettre un enneigement sufïŹsant. Cette tendance se renforcera encore Ă partir de 2050. Au Tyrol, par exemple, il ne sera possible de pratiquer le ski Ă NoĂ«l aprĂšs 2050 que dans un peu plus de la moitiĂ© des domaines skiables actuels. Par consĂ©quent, lâavenir des stations de sports dâhiver est largement tributaire de leur altitude, des particularitĂ©s rĂ©gionales et du microclimat ainsi que dâune production dâenneigement technique Ă large Ă©chelle. Si de lâeau et des installations dâenneigement sont disponibles en quantitĂ© sufïŹsante, il est Ă©galement possible dâamĂ©nager des pistes en basse altitude (par exemple le remonte-pente Horn). Il sâagit donc aussi dâune question ïŹnanciĂšre.
Les milieux Ă©cologistes luttent contre lâenneigement artiïŹciel. Est-il vraiment si Ă©nergivore et nocif pour le climat? Câest clairement le cas pour lâenneigement Ă lâaide de machines capables de produire de la neige mĂȘme par des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es. De telles installations consomment 10 Ă 50 fois
Le froid et la neige feront-ils dĂ©faut dans quelques annĂ©es? Quelles seront les consĂ©quences sur lâavenir des sports de neige? Il y a quatre ans, un groupe dâauteurs de lâInstitut pour l'Ă©tude de la neige et des avalanches (SLF) a rééditĂ© Ă Davos lâouvrage «PistenprĂ€paration und PistenpïŹege» («PrĂ©paration et entretien des pistes») entiĂšrement retravaillĂ©. Ce livre sâintĂ©resse notamment au sujet «changement climatique et sĂ©curitĂ© dâenneigement». Snowactive sâest entretenu avec lâun des auteurs, Fabian Wolfsperger.
avec
plus dâĂ©nergie que les machines conventionnelles, qui se servent de lâair froid ambiant pour transformer lâeau pulvĂ©risĂ©e en neige. Toutefois, la production dâun mĂštre cube de neige par des machines conventionnelles consomme 0,5 Ă 8 kWh dâĂ©lectricitĂ©, en fonction des conditions ambiantes et du dispositif utilisĂ©. Pour assurer lâenneigement artiïŹciel, lâeau doit ĂȘtre disponible en quantitĂ© sufïŹsante. Dans les stations de haute altitude, câest souvent le cas grĂące Ă des lacs de rĂ©tention. Ces bassins peuvent par ailleurs ĂȘtre exploitĂ©s Ă des ïŹns touristiques durant lâĂ©tĂ©.
Revenons aux rĂ©gions de sports dâhiver de basse altitude, qui misent toujours plus souvent sur des offres sportives alternatives. Ces deux derniĂšres annĂ©es, le ski de fond, notamment, a gagnĂ© en importance. Toutefois, sans neige, la pratique du ski de fond devient elle aussi impossible.
Ces rĂ©gions rĂ©ïŹĂ©chissent depuis longtemps dĂ©jĂ Ă leurs stratĂ©gies futures pour les sports estivaux et les activitĂ©s hivernales. Nous devons partir du principe quâen dessous de 1000 m dâaltitude, les saisons dâhiver telles que nous les connaissions nâexisteront plus Ă la ïŹn du siĂšcle. A lâheure actuelle, la neige est le plus souvent rare dans les rĂ©gions de basse altitude, tandis que les stations de moyenne et haute altitude bĂ©nĂ©ïŹcient encore dâun enneigement naturel. Ce qui explique le dĂ©veloppement du snowfarming, qui consiste Ă conserver de grandes quantitĂ©s de neige durant les mois dâĂ©tĂ©. Cela permet dâamĂ©nager des surfaces de neige de quelques centaines de mĂštres pour des pistes de ski de fond et de biathlon. Cette mesure est importante pour le sport dâĂ©lite. Ainsi, les athlĂštes ne sont pas contraints dâeffectuer des entraĂźnements onĂ©reux Ă lâĂ©tranger. Le snowfarming est un moyen technique trĂšs utile pour assurer le dĂ©roulement de compĂ©titions nordiques Ă basse altitude. Dans lâespace europĂ©en (y compris la Scandinavie et les zones de moyenne montagne), prĂšs de 100 communes ont recours au snowfarming. Câest Ă©galement le cas en Suisse, notamment au nouveau centre de biathlon Ă Lenzerheide. Si la conservation de la neige est moins adaptĂ©e au domaine du ski alpin, de nombreuses stati-
ons exploitent le snowfarming pour couvrir les pĂ©nuries de neige, en particulier au dĂ©but de lâhiver. On pourrait en outre imaginer de mettre Ă disposition de la population urbaine une piste de ski de fond créée avec de la neige conservĂ©e, aïŹn de proposer du sport dâhiver en ville, mĂȘme en cas dâabsence de neige.
Comment fonctionne le principe de la conservation de la neige? Je compare souvent la conservation estivale de la neige Ă un bĂątiment bien isolĂ©. Il est essentiel que lâisolation soit assez Ă©paisse et hermĂ©tique. Plusieurs possibilitĂ©s dâisolation sont envisageables: sciure, copeaux, toile ou panneaux dâisolation, en fonction des conditions climatiques et des moyens techniques et logistiques sur place. Le snowfarming est apparu dans les annĂ©es 1990 dans les rĂ©gions de glaciers aïŹn de freiner la fonte des champs de neige et de glace. Le principe du snowfarming a Ă©tĂ© redĂ©couvert au dĂ©but des annĂ©es 2000 pour les sports de neige et le tourisme. Il faut dire que la protection des glaciers sâeffectue souvent pour des motifs touristiques liĂ©s aux sports de neige.
La nouveautĂ© consistait Ă tenter de conserver la neige mĂȘme Ă basse altitude. On a constatĂ© que câĂ©tait possible, par exemple avec une couche de sciure de 30 Ă 40 cm. Des Ă©tudes du SLF ont montrĂ© que cela sâexpliquait par le fait que la chaleur emmagasinĂ©e durant la journĂ©e Ă©tait libĂ©rĂ©e de maniĂšre trĂšs efïŹcace durant la nuit. De plus, la couverture de sciure sâadapte Ă la fonte de la masse neigeuse, restant ainsi bien hermĂ©tique. Par consĂ©quent, la sciure ou les copeaux sont mieux adaptĂ©s que les panneaux dâisolation, mĂȘme si ces derniers afïŹchent une valeur isolante dix fois plus Ă©levĂ©e.
Une question que se pose chaque sportif dâhiver passionnĂ©: Dans quelle mesure lâĂȘtre humain peut-il combattre ce scĂ©nario plutĂŽt pessimiste pour les sports de neige? Une Ă©tude du SLF a dĂ©montrĂ© quâune diminution de moitiĂ© des Ă©missions de CO2 jusquâen 2050 permettrait de limiter Ă 30% la diminution de la neige jusquâĂ la ïŹn du siĂšcle. En revanche, si la concentration de CO2 continuait dâaugmenter comme jusquâici, la Suisse aurait
environ 70% de neige en moins que durant la pĂ©riode de 1999 Ă 2012. En ce qui concerne la diminution de la neige au cours des 30 prochaines annĂ©es, il est dĂ©jĂ trop tard. En effet, les effets positifs mĂȘme des scĂ©narios les plus optimistes relatifs aux Ă©missions de CO2 ne se feraient ressentir quâaprĂšs quelques dĂ©cennies seulement.
INTERVIEW: JOSEPH WEIBELLa premiĂšre Ă©dition de lâouvrage «PistenprĂ€paration und PistenpïŹege â ein Handbuch fĂŒr den Praktiker» («PrĂ©paration et entretien des pistes â Un manuel pratique») a Ă©tĂ© publiĂ©e en 2002. IntĂ©gralement rĂ©visĂ©, le manuel a Ă©tĂ© rééditĂ© en 2018. La réédition a Ă©tĂ© rendue nĂ©cessaire en raison des dĂ©veloppements rapides dans les domaines de la production de neige, de la construction de snowparks complexes et de la mesure de lâĂ©paisseur de la neige par satellite dans le cadre de la prĂ©paration des pistes. Lâouvrage sâadresse aux praticiens: chefs dâexploitation, responsables des pistes, directeurs de course ou pilotes de dameuses. Les monitrices et moniteurs de sports de neige ainsi que les amateurs de glisse pourront eux aussi mieux connaĂźtre cette matiĂšre fascinante quâest la neige. Les auteurs Fabian Wolfsperger, Hansueli Rhyner et Martin Schneebeli ont rĂ©ussi Ă vulgariserce sujet complexe et Ă le rendre accessible.
Les lectrices et lecteurs Snowactive peuvent acquérir cet ouvrage de 235 pages richement illustré à un prix spécial: CHF 30 au lieu de CHF 48 (+ frais de port)
Le livre peut ĂȘtre commandĂ© sur: https://shop.wsl.ch
, collaborateur technique au SLF, sâoccupe du domaine des applications au sein du groupe Physique de la neige. En tant quâingĂ©nieur du sport, il sâintĂ©resse particuliĂšrement aux interactions entre la neige et les surfaces techniques ou lâĂȘtre friction ski-neige, de la prĂ©paration des pistes ou
Hansueli Rhyner a dirigĂ© le groupe de recherche «Projets industriels et sports de neige» du SLF jusquâen 2019. Il a Ă©tĂ© co-directeur du nouveau groupe de recherche «Sports dâhiver et climat» jusquâĂ son dĂ©part Ă la retraite en septembre 2022. Il est en outre expert en accidents de montagne, membre du groupe de compĂ©tence «PrĂ©vention des accidents dâavalanche» (KAT), guide de montagne et moniteur de ski.
Le groupe de recherche «Projets industriels et sports de neige» sâintĂ©resse depuis 20 ans Ă des sujets tels que la prĂ©paration des pistes, lâenneigement artiïŹciel, la gestion de la neige et des ressources, lâoptimisation des Ă©quipements et des machines en lien avec la neige, et Ă bien dâautres encore.
lâunitĂ© de recherche Neige et atmosphĂšre du SLF. Il sâintĂ©resse au sujet «brĂ»lant» quâest la neige, dans son laboratoire de froid, dans les Alpes et aux pĂŽles. Les caractĂ©ristiques particuliĂšres de la neige le fascinent dans diffĂ©rents domaines, dans la nature comme en technologie.
Au cours des trente derniĂšres annĂ©es, Bernhard Aregger a exercĂ© diverses fonctions Ă titre bĂ©nĂ©vole pour les sports de neige suisses, notamment la prĂ©sidence de lâAssociation de ski de Suisse centrale (ZSSV). AprĂšs quatre ans en tant que membre du PrĂ©sidium et trois ans en tant que Directeur, le Lucernois de 50 ans a dĂ©cidĂ© de quitter la direction opĂ©rationnelle de la FĂ©dĂ©ration suisse de ski.
MalgrĂ© le contexte extrĂȘmement difïŹcile (Covid-19, guerre en Ukraine), le mandat dâAregger au poste de CEO de Swiss-Ski a constituĂ© une pĂ©riode fructueuse dans lâhistoire de la FĂ©dĂ©ration, tant sur le plan sportif quâĂ©conomique. Depuis les dĂ©buts dâAregger en tant que CEO, Swiss-Ski est notamment parvenue Ă renforcer la structure des partenaires et donc son assise ïŹnanciĂšre, Ă dĂ©velopper des concepts durables pour la relĂšve, Ă intensiïŹer et Ă Ă©largir les activitĂ©s de formation et Ă rĂ©aliser de nouveaux projets dâinfrastructure ainsi que des Ă©vĂ©nements. Sous la direction dâAregger, Swiss-Ski a en outre obtenu lâorganisation des Mondiaux de biathlon (2025), de ski freestyle/ snowboard (2025) et de ski alpin (2027). Les athlĂštes de Swiss-Ski ont dĂ©crochĂ© un nombre record de 15 mĂ©dailles aux Jeux Olympiques 2022. Un an plus tĂŽt, 31 mĂ©dailles avaient Ă©tĂ© obtenues lors des Championnats du monde Ă©lites dans les onze disciplines de la FĂ©dĂ©ration. La Suisse a retrouvĂ© la premiĂšre place du classement des nations de la Coupe du monde de ski alpin deux fois de suite (2020, 2021), aprĂšs trois dĂ©cennies dâattente.
«Jâai vĂ©cu trois annĂ©es incroyablement intenses en tant que CEO, prĂ©cĂ©dĂ©es de quatre annĂ©es passionnantes en tant que membre du PrĂ©sidium, avec de nombreux mandats et fonctions annexes. Je suis trĂšs reconnaissant pour les nombreux moments formidables et remplis dâĂ©motions, les expĂ©riences instructives et les rencontres intĂ©ressantes. Un grand merci Ă tous les collaborateurs pour leur grand soutien et leur engagement passionnĂ© au cours de ces derniĂšres annĂ©es», dĂ©clare Aregger. «Ce nâest pas simple pour moi de dire au revoir Ă Swiss-Ski, mais ces derniers mois, jâai mĂ»ri le souhait de me rĂ©orienter professionnellement et de suivre une formation continue prĂ©vue depuis longtemps. La FĂ©dĂ©ration nâest pas seulement trĂšs bien positionnĂ©e sur le plan sportif et Ă©conomique, mais aussi sur le plan structurel. La planiïŹcation de lâavenir peut donc se poursuivre avec succĂšs, sans interruption, mĂȘme aprĂšs mon dĂ©part.»
«Beni Aregger a fait un excellent travail pour Swiss-Ski, aussi bien en tant que membre du PrĂ©sidium quâau cours des derniĂšres annĂ©es en tant que CEO. Avec lui Ă la tĂȘte opĂ©rationnelle de la FĂ©dĂ©ration, nous sommes parvenus Ă faire naviguer avec succĂšs Swiss-Ski durant des saisons pleines de dĂ©ïŹs, tout en posant de nombreux jalons importants», explique Urs Lehmann, PrĂ©sident de Swiss-Ski. « Au nom du PrĂ©sidium et de la famille Swiss-Ski, je tiens Ă remercier chaleureusement Beni Aregger pour son grand engagement et la collaboration toujours trĂšs efïŹcace au cours des derniĂšres annĂ©es. Nous espĂ©rons quâil restera liĂ© aux sports de neige suisses dans dâautres fonctions.» DĂšs Ă prĂ©sent, la direction opĂ©rationnelle ad interim de la FĂ©dĂ©ration est assurĂ©e par Diego ZĂŒger, Directeur Marketing, et Claudia LĂ€mmli, Directrice Finances et Services.
ROMAN EBERLE
A propos de lâauteur:
Roland Thomke a travaillé chez Fritschi Swissbindings à Frutigen au début des années 1990. Engagé entre 1994 et 2001 chez Atomic à Altenmarkt en Autriche, il a appris en parallÚle le métier de constructeur de skis.
Roland Thomke a en outre notamment travaillĂ© chez Nordica et, plus rĂ©cemment, au dĂ©partement dĂ©veloppement de lâentreprise de technologie mĂ©dicale Stryker. PassĂ© indĂ©pendant en 2014, il fait aujourdâhui partie du cercle exclusif des constructeurs suisses de skis. Sise Ă Bellach, dans le canton de Soleure, son entreprise InnoThom Gmbh produit des skis sous le nom Fjell.
Nous le savons bien, la Suisse est une nation de ski. Nous sommes un peuple de skieuses et de skieurs et le nombre de petits fabricants de ski nationaux est en augmentation. Des marques comme Attenhofer, Authier, Ehrbacher, Nidecker, Schwendener ou Streule ont disparu depuis bien longtemps. Le site de production du groupe français Rossignol dans le Jura fait Ă©galement partie du passĂ©. Il fut un temps oĂč Stöckli Ă©tait quasiment la seule entreprise suisse productrice de skis. Dans le secteur des ïŹxations, lâentreprise Fritschi est active dans le dĂ©veloppement et la production dans le domaine du ski de randonnĂ©e. Dâautres enseignes comme Gertsch, Geze (rachetĂ©e par Look), Sumatic ou encore Naxo se sont volatilisĂ©es. Stöckli Ă©tait alors presque le dernier porte-drapeau, comme aujourdâhui Fritschi dans le domaine des ïŹxations pour skis de randonnĂ©e. Il convient de prĂ©ciser que les plaques de ïŹxation aujourdâhui omniprĂ©sentes sont une invention suisse. PremiĂšres plaques disponibles sur le marchĂ©, DerbyïŹex et Snowfox ont connu de trĂšs nombreux succĂšs en compĂ©tition. Leurs patentes sont Ă la base de la majoritĂ© des systĂšmes de plaques actuels. Mais intĂ©ressons-nous aux petits producteurs. Actuellement, plus de 20 entreprises suisses proposent des skis , dont prĂšs de la moitiĂ© sont Ă©galement produits en Suisse, dans une qualitĂ© compĂ©titive au niveau international. En sus des «petits» pionniers comme AK et RTC,
dâautres entreprises de ski suisses ont vu le jour au ïŹl du temps. Certaines marques de snowboard renommĂ©es, comme Radical et Kessler, proposent aujourdâhui Ă©galement des skis alpins. Entre-temps, bon nombre de ces fabricants de skis ont quittĂ© le marchĂ© de niche et sont capables de sâimposer face Ă la concurrence internationale.
Le grand public le sait moins, mais le mĂ©tier de constructeur de skis existe toujours et peut ĂȘtre appris en Suisse dans le cadre dâune formation professionnelle reconnue par la ConfĂ©dĂ©ration. Ceci est notamment dĂ» au fait que lâentreprise Stöckli ait maintenu cette ïŹliĂšre en vie, conjointement avec le VSSM (Verband Schweizerischer Schreinermeister und Möbelfabrikanten â FĂ©dĂ©ration suisse des entreprises de charpenterie, dâĂ©bĂ©nisterie et de menuiserie), notamment sa section de Lucerne. Une dĂ©marche exemplaire!
Auparavant, les skis Ă©taient fabriquĂ©s par des charrons, qui ont exploitĂ© le ïŹlon parallĂšlement Ă la confection de roues en bois. Ainsi, le fondateur de lâentreprise autrichienne Atomic, Alois Rohrmoser, Ă©tait lui aussi charron de formation.
Le mĂ©tier de constructeur de skis a rĂ©cemment Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au Salon des mĂ©tiers SwissSkills Ă Berne, suscitant un vif intĂ©rĂȘt des visiteurs. Beaucoup dâentre eux Ă©taient stupĂ©faits de constater quâaujourdâhui encore, un ski de premiĂšre qualitĂ© Ă©tait dotĂ© dâun noyau en bois.
Si le nombre de places dâapprentissage de constructeur de skis est minime en comparaison avec dâautres secteurs, la tendance est nĂ©anmoins Ă la hausse. A lâheure actuelle, cinq constructeurs de ski sont en formation en Suisse, dont quatre chez Stöckli Ă Malters et un chez Anavon Ă Disentis.
Dans le domaine de la recherche Ă©galement, la Suisse offre des conditions trĂšs propices pour le dĂ©veloppement des skis. Les EPF de Zurich et Lausanne, lâInstitut pour lâĂ©tude de la neige et des avalanches (SLF) Ă Davos et certaines hautes Ă©coles spĂ©cialisĂ©es ont ainsi participĂ©, ces derniĂšres annĂ©es, Ă diffĂ©rents projets dâentreprises suisses de ski. Ces coopĂ©rations proïŹtent non seulement aux skieurs de loisirs, mais Ă©galement Ă nos athlĂštes. Des perspectives trĂšs intĂ©ressantes sâouvrent Ă un constructeur de ski diplĂŽmĂ©. En sus du travail auprĂšs de nombreuses entreprises, il existe maintes possibilitĂ©s de sâengager dans le sport dâĂ©lite ou chez Swiss-Ski.
La crise du coronavirus nous a montrĂ© que les produits importĂ©s pouvaient sâavĂ©rer problĂ©matiques. Par consĂ©quent, ne serait-il pas judicieux de miser un peu plus sur la Swissness sur les pistes helvĂ©tiques? Il y aura Ă nouveau de nombreuses occasions de tester des skis suisses lâhiver prochain et les raisons de manquent pas pour savourer les plaisirs de la glisse avec un produit national.
ROLAND THOMKE
1Hans Pieren â lâoriginal
Lâhomme est dĂ©terminĂ©, tenace et mĂȘme obstinĂ© quand il le faut. A en croire la couverture de sa biographie parue au mois dâoctobre, il a un sens innĂ© de la faisabilitĂ©. Lâouvrage
de prĂšs de 340 pages a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© lors dâune modeste cĂ©rĂ©monie de vernissage dans son village natal dâAdelboden. Parmi les personnes prĂ©sentes ïŹguraient des membres de sa famille, des amis et des connaissances dâAdelboden ainsi
que de nombreux compagnons de route de lâĂ©poque oĂč il travaillait pour Swiss-Ski, les comitĂ©s des Ă©tapes Coupe du monde dâAdelboden et Wengen ou encore la FIS. Lâauteur du livre est un habitant de la rĂ©gion, Reto Koller.
Il a longuement cĂŽtoyĂ© Hans Pieren, en silence mais de maniĂšre assidue. Le livre reïŹĂšte parfaitement le personnage et se lit de maniĂšre tout aussi divertissante. Lâouvrage peut ĂȘtre achetĂ© directement dans sa boutique en ligne. Il est bien
sĂ»r aussi disponible en librairie ou auprĂšs de lâĂ©diteur, Weber Verlag.
pierentpoproducts.ch weberverlag.ch2PrĂšs de 200Â 000Â paires de skis vendues en Suisse
Selon lâinstitut dâĂ©tudes de marchĂ© GfK Suisse, le marchĂ© du sport en Suisse a proïŹtĂ© de la pandĂ©mie en 2021. Il a enregistrĂ© une augmentation de 14%, pour atteindre prĂšs de deux milliards de francs, soit un niveau record. Tous les secteurs ont contribuĂ© Ă cette hausse Ă deux chiffres, que ce soit le matĂ©riel (11%), les chaussures (16%) ou les vĂȘtements (14%). Lâenvie de rĂ©cupĂ©rer le temps perdu sâest nettement fait ressentir dans les ventes dâhiver. De son cĂŽtĂ©, le commerce en ligne continue de croĂźtre, mais Ă un rythme moins soutenu quâen 2021. Quâen est-il des chiffres du marchĂ© du ski? Durant la saison 2020/21, 196 000 paires de skis alpins et de skis de randonnĂ©e ont Ă©tĂ© vendues en Suisse (annĂ©e prĂ©cĂ©dente: 243 000).
Au niveau mondial, le chiffre sâĂ©lĂšve Ă 3,3 millions.
Plus de 50% des ventes proviennent des sites de production dâAtomic, Blizzard, Fischer et Head. Concernant le snowboard, 900 000 planches ont Ă©tĂ© vendues dans le monde la saison derniĂšre. 177 000 paires de chaussures de ski ont Ă©tĂ© vendues au cours de la mĂȘme pĂ©riode (annĂ©e prĂ©cĂ©dente: 229 000). A titre de comparaison, sur la mĂȘme pĂ©riode, 581 000 paires de skis ont Ă©tĂ© vendues aux EtatsUnis, 295 000 en Autriche et 229 000 en France. En ce qui concerne la vente de skis de fond, «sportbiz.ch» by asmas indique 34 000 paires de skis de fond vendues au cours de la saison 2020/21. Dans le monde, le total grimpe Ă 2,2 millions de paires.
Une statistique intĂ©ressante pour terminer: lâEurope continue de dominer trĂšs nettement le marchĂ© des sports dâhiver avec une part de 60%, devant lâAmĂ©rique du Nord 25% et lâAsie 15%.
3Le domaine skiable de Pischa juste pour vous!
DifïŹcile de faire plus exclusif: le spĂ©cialiste de vĂȘtements de ski Schöffel a louĂ© pour une journĂ©e le domaine skiable de Pischa dans les montagnes de Davos Klosters. Il offre Ă dix heureux gagnants la possibilitĂ© de passer une journĂ©e inoubliable dans la neige, en compagnie dâune personne de leur choix. Vivez la pas-
sion du ski avec Schöffel: un domaine skiable complet, sans aucune attente aux remontĂ©es mĂ©caniques, ni personne au moment de rĂ©aliser les premiĂšres traces dans la neige. Vous recevrez Ă©galement des conseils de professionnels de lâĂ©cole de ski de Davos, suivrez de brefs ateliers dâinformation animĂ©s par des experts en ski de randonnĂ©e et en freeride, dĂ©gusterez des dĂ©lices alpins prĂ©parĂ©s par la cuisine de la cabane et obtien-
drez un aperçu exclusif de lâavenir des vĂȘtements de ski de randonnĂ©e. Toutes les personnes ayant une expĂ©rience du ski de randonnĂ©e, ĂągĂ©es de 18 ans rĂ©volus et rĂ©sidant en Suisse peuvent tenter leur chance. Vous trouverez toutes les informations sur lâĂ©vĂ©nement ainsi que la participation au tirage au sort des places en jeu sur:
www.baechli-bergsport.ch/ schoeffel-skipassion
Moins, câest parfois plus. Une devise qui sâapplique Ă©galement au secteur de la chaussure. Dans son Ă©dition du 17 septembre dernier, le magazine allemand Der Spiegel a rendu un hommage particulier au ïŹair de la marque allemande de chaussures outdoor Lowa. Elle a rĂ©sistĂ© lorsque le secteur europĂ©en de la chaussure a cĂ©dĂ© aux sirĂšnes de lâAsie et de la production bon marchĂ©. Durant la pandĂ©mie, lorsque les gens ont redĂ©couvert les plaisirs de la nature, lâoffre en chaussures
nâa rapidement plus sufïŹ Ă couvrir la demande. Pendant la pandĂ©mie la marque Lowa est parvenue Ă fournir en plus grande quantitĂ© et plus rapidement la clientĂšle que de nombreux concurrents, selon Der Spiegel. Lâentreprise est aujourdâhui dirigĂ©e par Alexander Nicolai. Le Suisse Werner Riethmann, ancien CEO de la marque, en est aujourdâhui copropriĂ©taire et, Ă 73 ans, fait toujours partie de la direction. Lorsquâil tenait la barre, il faisait preuve de fermetĂ©. Il explique dans
Der Spiegel nâavoir jamais voulu dĂ©placer la fabrication vers lâAsie et avoir insistĂ© pour rester en Allemagne et en Europe. Quand il est arrivĂ© chez Lowa au milieu des annĂ©es 90 en tant que conseiller de crise, la marque allemande vendait 300 000 paires par an. Cette annĂ©e, le CEO Alexander Nicolai a ïŹxĂ© lâobjectif de 3,3 millions de paires. Lowa atteint de tels records depuis de nombreuses annĂ©es, sans miser sur une production Ă bas prix en Asie.
En Suisse, si vous jouez au Swiss Loto, Ă lâEuroMillions ou Ă Sporttip, vous soutenez automatiquement le sport suisse.
En effet, les bĂ©nĂ©ïŹces nets de Swisslos et de la Loterie Romande sont versĂ©s intĂ©-
gralement dans des projets et institutions dâutilitĂ© publique dans les domaines sportifs, culturels, environnementaux et sociaux; le montant total se monte Ă 700 millions de francs par annĂ©e. Une partie de ce bĂ©nĂ©ïŹce net est versĂ© au sport national via la sociĂ©tĂ© du Sport-Toto, une autre partie est distribuĂ©e par les diffĂ©rents fonds sportifs cantonaux.
Ce sont principalement le sport de la relĂšve et de compĂ©tition, le sport de loisirs ainsi que les infrastructures sportives qui bĂ©nĂ©ïŹcient des gains de loterie par le biais des fonds sportifs cantonaux. Cela reprĂ©sente plus de 100 mio de francs chaque annĂ©e.
Pour que la Suisse reste aussi sportive, Swisslos et la Loterie Romande doivent avoir la possibilité de proposer des jeux attractifs. Tout le monde sera gagnant!
5«Toko-Wale» était un personnage du cirque blanc
Câest par ce titre que le Thuner Tagblatt a rendu hommage Ă lâancien serviceman Walter «Wale» LĂŒthi aprĂšs son dĂ©cĂšs. En 1973, il a Ă©tĂ© engagĂ© par le propriĂ©taire de Toko, Max Tobler, pour travailler dans le cadre de la Coupe du monde de ski alpin. «Wale a fĂȘtĂ© sa premiĂšre victoire en
descente en Coupe du monde avec Herbert Plank», Ă©crit lâancien mĂ©decin du Swiss-Ski Team JĂŒrg Ryser dans lâhommage rendu dans le Thuner Tagblatt. La presse italienne le surnommait «il mago» (le magicien). Walter LĂŒthi Ă©tait toujours accrĂ©ditĂ© par Swiss-Ski et logeait Ă lâhĂŽtel des athlĂštes suisses. «TokoWale», comme on lâappelait, aimait voir ses descendeurs atteindre des vitesses folles,
mais aussi les voitures rapides, le motocross et les sorties tĂ©mĂ©raires Ă bord de son bateau sur le lac de Thoune. AprĂšs dix ans passĂ©s chez Toko, Walter LĂŒthi a vĂ©cu une derniĂšre saison chez Holmenkol en 1990.
Il a tirĂ© sa rĂ©vĂ©rence Ă la ïŹn aoĂ»t, Ă lâĂąge de 81 ans.
(Source: Thuner Tagblatt)
Swiss-Ski et lâensemble du biathlon suisse pleurent la disparition de Simon Hallenbarter. Le triple participant aux JO est dĂ©cĂ©dĂ© dĂ©but octobre Ă seulement 43ans.
Avec Matthias Simmen, Simon Hallenbarter a Ă©tĂ© lâun des principaux pionniers de lâĂšre moderne du biathlon suisse au dĂ©but du siĂšcle. Câest notamment grĂące Ă lui que la vallĂ©e de Conches est devenue lâune des scĂšnes de biathlon les plus actives de notre pays.
Neveu de Koni Hallenbarter, vainqueur de la Vasaloppet en 1983, il a commencĂ© sa carriĂšre en ski de fond, avant de passer au biathlon Ă lâĂąge Ă©lite. En plus de ses participations aux JO de Turin (2006), Vancouver (2010) et Sotchi (2014), le palmarĂšs
de Simon Hallenbarter afïŹche huit participations aux Championnats du monde et dix places dans le top10 en Coupe du monde.
Le Valaisan a rĂ©alisĂ© sa meilleure saison en 2008/2009, lorsquâil a pris la neuviĂšme place du sprint des Championnats du monde Ă PyeongChang et quâil a terminĂ© la saison parmi les 25meilleurs sprinters de la planĂšte.
Simon Hallenbarter était trÚs apprécié dans le milieu du biathlon durant sa carriÚre active. Il était connu pour son calme et sa sociabilité. Au moment de son décÚs, il travaillait comme directeur de Hallenbarter NordicAG à Obergesteln. Swiss-Ski tient à exprimer ses plus profondes condoléances à sa famille et à ses proches et gardera de Simon Hallenbarter un souvenir ému et respectueux.
La manufacture suisse de skis et de luges MACH lance la troisiÚme génération de sa luge fabriquée à la main. Sous la devise «Recycler au lieu de jeter», la nouvelle luge MACH utilise du bois suisse et des peaux provenant de la chasse locale.
Les modÚles «WILD HAWK»
et «FUR HAWK» sont fabriqués à la main et avec beaucoup de soin par la fondation Wendepunkt en Suisse. Ces luges impressionnent par leur confort, leur maniabilité et leur légÚreté et garantissent un plaisir de conduite maximal grùce à leurs patins larges en plastique. La construction innovante et inédite ainsi que le design moderne sont
lâĆuvre du designer industriel soleurois Yves Aeschbacher.
Les éditions limitées des luges de MACH sont en vente à partir de 449francs en ligne sur machski.ch et dans une sélection de magasins de sports.
machski.ch
Snowactive
Décembre 2022, 57  année; paraßt 4 fois par an ISSN 1661-7185
Editeur
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Rédaction Snowactive
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Wolfgang Burkhardt Comité de rédaction
Joseph Weibel (Direction; j.weibel@snowactive.ch), Röbi Brandl, Wolfgang Burkhardt, Christian Stahl (Direction; christian.stahl@swiss-ski.ch), Roman Eberle (roman.eberle@swiss-ski.ch), Annalisa Gerber (Sponsoring; annalisa.gerber@swiss-ski.ch)
Beim Skischuhspezialisten Michel Rieble erhalten Sie neue Skischuhe nach Mass oder individuelle Anpassungen fĂŒr bestehende Skischuhe aller Marken Sport Schuh Fitting GmbH · EnnetbĂŒrgerstrasse 4 · Tel. 041 620 67 76 · 6374 Buochs
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Traductions
e
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Un des problÚmes les plus courants que nous rencontrons au service ambulatoire du Swiss Olympic Medical Center est la «douleur antérieure du genou». Actuellement, nous accueillons entre 15 et 20 patientes et patients par semaine, qui se plaignent de douleurs diffuses dans les parties avant du genou.
Les femmes sont lĂ©gĂšrement plus souvent touchĂ©es que les hommes et les douleurs surviennent Ă tout Ăąge. La plupart du temps, les patientes et patients se plaignent de douleurs quâils ne parviennent pas Ă dĂ©terminer entiĂšrement. Le caractĂšre de la douleur est sourd, parfois Ă©galement lancinant et peut se rĂ©partir sur lâensemble du genou antĂ©rieur. Les douleurs sâintensiïŹent lors de la pratique du sport, mais aussi des activitĂ©s quotidiennes. Ce sont en particuliers les efforts au cours desquels la musculature doit retenir le corps qui dĂ©clenchent des douleurs, par exemple la descente lors dâune randonnĂ©e, les mouvements dâarrĂȘt dans les sports de ballon, les sauts et les
atterrissages, monter des escaliers ou encore la pratique du ski.
Différentes causes
DiffĂ©rentes causes peuvent ĂȘtre Ă lâorigine dâune douleur antĂ©rieure au genou (anterior knee pain). La plus frĂ©quente est sans doute le syndrome douloureux fĂ©moro-patellaire, en prĂ©sence duquel la douleur principale est localisĂ©e derriĂšre et sous la rotule. Les douleurs surviennent souvent de maniĂšre spontanĂ©e et soudaine, gĂ©nĂ©ralement sans Ă©vĂ©nement prĂ©alable. En lâabsence de traitement, les douleurs deviennent gĂ©nĂ©ralement chroniques et peuvent rĂ©duire considĂ©rablement la qualitĂ© de vie, car rien que les activitĂ©s quotidiennes, comme monter les escaliers, sufïŹsent Ă dĂ©clencher la douleur.
Les causes sont souvent multiples. Elles sont toutefois pertinentes, dans la mesure oĂč gĂ©nĂ©ralement, on ne peut maĂźtriser le problĂšme quâen traitant les causes et pas seulement les symptĂŽmes. Dans presque tous les cas, on considĂšre que des dĂ©sĂ©quilibres musculaires sont Ă lâorigine du problĂšme. Les muscles antĂ©rieurs de la cuisse sont souvent raccourcis, douloureusement contractĂ©s ou, dans le pire
des cas, une combinaison de ces deux causes est diagnostiquĂ©e. Par ailleurs, nous constatons trĂšs souvent une faiblesse des muscles postĂ©rieurs de la cuisse ainsi que des tensions au niveau des fessiers. Outre les causes musculaires, de nombreux patients et patientes souffrent dâune «instabilitĂ© fonctionnelle de lâaxe de la jambe». Cela signiïŹe que, lors dâun effort en position de ïŹexion, lâarticulation du genou subit une torsion vers lâintĂ©rieur. Ce mouvement inappropriĂ© peut en outre ĂȘtre accentuĂ© par un pied valgus. Le traitement du problĂšme sâoriente vers les causes et relĂšve du domaine de la physiothĂ©rapie, mais Ă©galement de lâentraĂźnement autonome, guidĂ© et accompagnĂ© par des thĂ©rapeutes.
Douleurs au genou causées par les sauts
La tendinite du tendon rotulien, Ă©galement connue sous le nom de «jumper knee» (genou du sauteur), est une affection totalement diffĂ©rente, laquelle se localise pourtant pratiquement au mĂȘme endroit. La cause de ce problĂšme rĂ©side dans une inïŹammation du tendon qui relie la rotule (patella) au tibia. Les disciplines sportives impliquant des sauts (volley-ball, basket-ball), mais aussi les sports
1 Ătirer les muscles antĂ©rieurs et postĂ©rieurs des cuisses
2 Renforcer les muscles antérieurs et postérieurs des cuisses
3 Entretenir la souplesse des articulations par des ïŹexions des genoux rĂ©guliĂšres et aussi complĂštes
4 Ne pas éviter les activités quotidiennes (p. ex. escaliers au lieu de l'ascenseur)
5 Alimentation équilibrée et gestion du poids
6 Boire beaucoup (> 2 litres par jour)
7 Faire du vélo et/ou de la natation
8 Régénération active aprÚs les efforts intenses (p. ex. bain, sauna, étirements, massage) Annonce
individuels comme lâathlĂ©tisme et le ski sont particuliĂšrement touchĂ©s. Contrairement au premier problĂšme citĂ© plus haut, dans le cas prĂ©sent, la douleur est gĂ©nĂ©ralement localisĂ©e en un point Ă la base de la rotule.
Un dĂ©sĂ©quilibre musculaire, accompagnĂ© de raccourcissements et de tensions, peut dĂ©clencher et favoriser le problĂšme. Dans ce cas Ă©galement, le traitement est orientĂ© en premier lieu vers les causes. Toutefois, des mĂ©thodes de traitement sont appliquĂ©es Ă©galement au niveau de lâendroit douloureux, comme la thĂ©rapie par ondes de choc, la thĂ©rapie au laser, mais aussi les injections. Une opĂ©ration est nĂ©cessaire uniquement dans quelques cas trĂšs rares, lorsque toutes les tentatives de traitement nâaboutissent Ă aucune amĂ©lioration.
Des possibilitĂ©s de traitement simples âmais rĂ©guliĂšres Nous accordons la plus grande attention Ă la prĂ©vention des blessures et des maladies de lâappareil locomoteur. La douleur antĂ©rieure
au genou est un bon exemple de la maniĂšre dont les douleurs peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©es par des Ă©tirements rĂ©guliers, lâutilisation de rouleaux de fascia, des massages, des bains relaxants, un sauna et un renforcement musculaire.
LâefïŹcacitĂ© de toutes ces mesures rĂ©side toutefois dans la rĂ©gularitĂ©. Il est donc judicieux de prendre soin de soi et de son corps, par exemple en sâĂ©tirant aprĂšs un effort intense, en massant les fascias, en sâoffrant des sĂ©ances de sauna et en prenant des douches alternĂ©es.
Sans oublier une alimentation saine et surtout une hydratation sufïŹsante â plus de deux litres par jour, voire davantage lors de la pratique dâun sport.
Toutefois, si vous ressentez des douleurs au genou, nâhĂ©sitez pas Ă consulter votre mĂ©decin de famille ou un spĂ©cialiste. DĂ©tectĂ© et traitĂ© Ă un stade prĂ©coce, le problĂšme peut ĂȘtre rĂ©solu avant quâil ne devienne chronique, ce qui permet de considĂ©rablement rĂ©duire la durĂ©e de la douleur.
Remboursable dans tous les Sunrise Shops en Suisse
Bon valable jusqu'au 31.8.2024. Utilisable une seule fois dans tous les Sunrise Shops. La valeur rĂ©siduelle expire en cas d'achat infĂ©rieur Ă CHF 250.â. Le paiement en espĂšces est exclu.
www.sunrise.ch/fr/home
Participation en ligne sur: www.snowactive.ch/wettbewerb
Sont autorisĂ©es Ă participer aux concours du magazine «snowactive» toutes les personnes domiciliĂ©es en Suisse ou au Liechtenstein, exceptĂ©s les employĂ©s de «snowactive», Swiss-Ski et Prosell AG, ainsi que de leurs entreprises partenaires ou agences mandatĂ©es. La date limite de participation est dĂ©ïŹnie individuellement pour chaque concours.
Les gagnants sont tirĂ©s au sort Ă lâaide dâun algorithme alĂ©atoire et informĂ©s de leur gain sans dĂ©lai. Le tirage au sort du prix principal a lieu aprĂšs la date limite de participation. Seules les indications correctes du participant (nom, adresse, localitĂ©) donnent droit Ă lâobtention du prix. Les prix sont envoyĂ©s par la poste Ă lâadresse indiquĂ©e.
Possibilités de participation: online.
La date limite dâenvoi: 29 Janvier 2023
Les prix ne sont ni convertibles en espĂšce ni ne peuvent ĂȘtre Ă©changĂ©s. Les participants se dĂ©clarent dâaccord que les donnĂ©es communiquĂ©es puissent ĂȘtre utilisĂ©es Ă des ïŹns de marketing par «snowactive» et ses partenaires.
Le concours ne donnera lieu Ă aucune correspondance. La voie juridique est exclue.
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