16 | 21.3.2022 | LITTERING
Objectif: zĂ©ro dĂ©chet sauvage Pour faire passer son message, Jean-Pierre Macherel, employĂ© communal Ă Morlon (FR), sâest créé un double sur les rĂ©seaux sociaux, Bob Morlon. Devenu lâemblĂšme de la lutte contre le littering, il est lâambassadeur de lâopĂ©ration Coup de balai des 25-26 mars. Texte: Catherine Hurschler
B
ob Morlon, dans le canton de Fribourg, câest un personnage avec des lunettes orange, inventĂ© par Jean-Pierre Macherel en 2016. Et sâil aime la couleur orange, câest parce que câest celle de sa tenue dâemployĂ© communal Ă Morlon, prĂšs de Bulle. Mais câest aussi pour faire du bruit, sortir du lot pour marteler un message de propretĂ© Ă la communautĂ©. Câest parfois gagnĂ©, parfois pas du tout. Ă Morlon, la petite
Photos: Christophe Chammartin
plage qui accueille lors des beaux jours amateurs de pique-nique et de retrouvailles entre amis a retrouvĂ© de sa superbe. Par contre, Bob Morlon continue de se fĂącher sur les rĂ©seaux sociaux contre ceux qui jettent des canettes ou carrĂ©ment des bouteilles depuis la fenĂȘtre de leur voiture, tout en roulant. «Câest un geste macho, incomprĂ©hensible et impardonnable, câest un acte commis volontairement», dit-il, avec dans le collimateur certains
automobilistes un peu frimeurs. Avec les plus jeunes, les enfants, le message passe plus facilement. Au point que cette annĂ©e encore â câest la quatriĂšme fois â Bob Morlon est lâambassadeur de lâopĂ©ration Coup de balai, qui aura lieu dans les cantons de Vaud et Fribourg les 25 et 26 mars. Bob Morlon nâa pas la langue dans sa poche quand il sâadresse aux 10 000 abonnĂ©s de sa page Facebook, avec cette question qui ne trouve pas de
rĂ©ponse: «Pourquoi les gens ne ramassent pas leurs dĂ©chets, mais quand on en parle, cela intĂ©resse tout le monde? Câest incroyable!» RĂ©apprendre le respect
Câest vrai, les dĂ©chets, câest pas sexy par terre, et avec toutes les campagnes dâinformation sur lâĂ©cologie et la prĂ©servation du climat, le grand public devrait, Ă force, connaĂźtre les bons gestes. Mais sur le terrain, cela reste compliquĂ©. «On vit dans un