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Hiver

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MARIN CENTRE

Foire aux vins

La manifestation sera de retour au niveau inférieur du centre commercial, du 19 au 29 janvier 2022, avec la présence sur place de vignerons de la région. Un accent spécial sera mis cette année sur le vin non filtré. Un décor géant sera également installé. Cette activité est sous réserve d’annulation, suivant l’évolution des mesures prises contre le Covid.

«Qui a peur de Virginia Woolf?», un classique de Broadway également adapté au cinéma.

THÉÂTRE

Dans le secret des salons

Avec ses spectacles Trilogie de salon, le Théâtre populaire romand emmène le public à travers trois pièces bien distinctes, mais qui se déroulent toutes les trois dans la sphère privée, dans des intérieurs où s’exerce une emprise redoutable, à l’abri des regards. Venez (re)découvrir Edith, Qui a peur de Virginia Woolf? ou encore Gouttes d’eau sur pierres brûlantes au TPR à La Chaux-de-Fonds, entre le 20 et le 22 janvier.

Programme et horaires sous www.tpr.ch

Migros Neuchâtel Fribourg

ŒNOLOGIE

S’initier à la dégustation

Vous souhaitez en apprendre davantage sur le vin? Les Écoles-clubs de Fribourg, Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds proposent divers enseignements en la matière. Plusieurs formules s’offrent à vous: apprendre à déguster le vin, découverte des vins italiens, mariage des vins et des fromages, et enfin découverte et dégustation des vins, sur 4 leçons.

Le certificat Covid 2G est obligatoire pour chaque cours.

À la fois simple et complexe, l’endive

Ce légume d’hiver par excellence s’apprête de multiples façons en cuisine. Sa production, elle, est très exigeante.

Texte: Anne-Isabelle Aebli Photos: Pierre-William Henry

Dans la chambre de forçage, il fait totalement noir. L'endive conserve ainsi blancheur et douceur.

Elle débarque sur les étals en même temps que les frimas et les déserte avec le retour de la douceur. De fin octobre à fin mai, l’endive suisse est une incontournable des tables, que ce soit en salade, en plat familial aux saveurs du terroir ou en préparation raffinée digne des plus belles tables. «Je la croque telle quelle, c’est comme ça que je la préfère», lance Christian Fasel, qui produit ce légume à la fois simple et complexe pour la coopérative Migros NeuchâtelFribourg à Penthéréaz (VD). Et la culture de l’endive n’est pas à la portée des jardiniers amateurs. «Elle se déroule en deux étapes», explique le producteur. Tout commence par une minuscule graine semée en pleine terre entre avril et juin. Elle développe une belle racine surmontée de feuilles vertes qui est ramassée dès la fin de l’automne. Les deux extrémités sont coupées pour la calibrer. Les racines sont ensuite triées selon leur calibre: les plus grosses produiront de l’endive normale; celles dont le diamètre oscille entre 3,2 et 3,5 cm produiront des endives «jeunes pousses». Les déchets, qui constituent près de la moitié de la récolte, repartent se composter sur leur champ d’origine.

Les racines sont ensuite installées dans de grands bacs dans une chambre de forçage. Il y fait totalement noir, condition essentielle pour bloquer la photosynthèse de l’endive. Cela lui conserve blancheur et douceur. «L’endive serait plus amère sans cela», explique Christian Fasel. Seule de l’eau, en circuit fermé, alimente le légume. «L’endive ne reçoit aucun produit de synthèse pendant cette phase, ce qui permet de la déguster sans même la laver», ajoute le producteur.

Zéro déchet, mais de l’énergie La chambre de forçage reste à température constante, mais celle-ci varie au fil des semaines. «À la fin de l’année, lorsque les jours baissent, la température se situe entre 18,3 et 18,5 degrés. Mais dès que la chaleur remonte de manière sensible, entre mi- et fin janvier, les endives le sentent, même si elles ne le voient pas,

Christian Fasel et ses deux fils, Maxime (à g.) et Lionel.

Une fois à maturité, les endives sont séparées des racines.

et elles s’emballent. Il faut alors baisser la température pour arriver entre 13,5 et 14 degrés vers mars-avril.»

Les jeunes pousses passent 14 jours en chambre de forçage et leurs grandes sœurs, 21 jours. La différence tient à la douceur plus prononcée des jeunes pousses. «Les jeunes générations préfèrent ça, alors que les plus anciennes appréciaient un peu d’amertume dans ces légumes», observe Christian Fasel. Une fois à maturité, les légumes sont séparés des racines, nettoyés, pesés et mis en sachet. «Ils arrivent en magasin en moins de 24 heures. Les racines, elles, vont affourager le bétail et les feuilles sont compostées. Il y a donc zéro déchet.»

Mais cette propreté n’est pas parfaite. La production d’endives est très énergivore, un problème que la famille Fasel compense grâce aux 1800 m2 de panneaux photovoltaïques installés sur l’exploitation: «Ils couvrent la presque totalité de notre consommation.» Le conditionnement des légumes nécessite aussi énormément de main-d’œuvre. «En saison, 22 personnes y travaillent, six jours sur sept.»

À conserver au frais et dans le noir «L’endive est composée de 90 à 92% d’eau, avec un pH neutre, ce qui la rend digeste et bien adaptée aux personnes qui ont l’estomac ou les intestins sensibles. Et elle est riche en vitamines. Pour les préserver, il faut la rincer sous l’eau et ne jamais la laisser tremper», recommande le producteur. Enfin, l’endive se conserve merveilleusement bien au frais et à l’abri de la lumière. MM

Migros Neuchâtel Fribourg

PORTRAIT

Une affaire de famille

Passionné par l’agriculture depuis son plus jeune âge, Christian Fasel n’a pas eu la chance de naître sur une exploitation. Mais il a pu reprendre celle de Penthéréaz au milieu des années 1990. «L’exploitation produisait déjà des endives, je suis donc la deuxième génération qui en produit.» Et même la troisième, si l’on y ajoute Maxime et Lionel, deux de ses fils qui travaillent avec lui et se préparent à reprendre le flambeau. Nathalie, son épouse, est aussi d’une aide précieuse: elle gère toute la partie administrative du personnel.

Entre la serre, qui accueille tomates, aubergines, poivrons et concombres en été, les champs dans lesquels poussent les racines d’endives, des salades et des courgettes, l’exploitation fait travailler une quinzaine de personnes à l’année. S’y ajoutent sept employés temporaires durant la saison des endives et du rampon.

La famille Fasel produit 550 tonnes d’endives et une dizaine de tonnes de jeunes endives chaque année. Située à un jet de pierre des limites du label «De la région.», l’exploitation espère l’obtenir cette année, d’autant que plusieurs champs de racines d’endives se trouvent dans le périmètre de cette certification.

TOTAL SE RELOOKE

Les emballages de tous les produits de lessive Total font peau neuve. La série Color, par exemple, arbore des tons jaunes. Un cercle chromatique indique pour quelles couleurs de linge l’article est adapté, tandis que des pictogrammes en bas de l’emballage informent sur le caractère durable de la lessive, notamment sa biodégradabilité, la fabrication en Suisse et l’absence de composants d’origine animale.

Total Sensitive Color, 2 l, Fr. 16.90 Total Color, 2 l, Fr. 16.90 Total Color Aloe Vera, 2 l, Fr. 16.90

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