Frédéric Adam
Le vert a cette touche dâombre
Qui le pousse au vertige Il faut savoir en retenir le fil La teinte tĂ©nue Ce bref moment oĂč le noir se grise Et bascule au delĂ du ciel GoĂ»tant Ă la source ce rayon Qui alors lâaccomplit Vertement efforçons-nous Ă dire lâoutrance Le paradigme gaillard Le cru vraiment Voiles hautes, banniĂšres levĂ©es Sur la houle printaniĂšre OĂč la sĂšve en excĂšs Perce sous la vague Le verdĂątre est une dissidence Un biais qui ronge de sa lie La ligne de mire, le temps prĂ©sent Il se pare des dorures Du flou, de la subversion Pour attirer dans lâĂątre Une couleur diffĂ©rente Pour une chauffe dĂ©lĂ©tĂšre Le vert zĂšbre le bleu Comme un horizon Sabre de ses Ă -plats, de ses tailles La verticalitĂ©, la profondeur Il marque de son sceau Le grain premier Dâune forme future Le bourgeonnement. FrĂ©dĂ©ric Adam
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