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Neuroathletik: Bewegung beginnt im Gehirn Entraînement neuroathlétique: le mouvement commence dans le cerveau
Reiten gehört zu den komplexesten Sport arten überhaupt. Wie man die Kommunikation zwischen Nervensystem und Bewegungs apparat verbessern kann, hat weder mit Muskelkraft noch mit Mentaltraining zu tun – das ist Neuroathletik. Im Fussball oder in der Leichtathletik wird das Nervensystem als zentrales Element der Bewegungssteuerung längst ins Training mit einbezogen, mit durchschlagendem Erfolg! Im Reitsport tut man sich hingegen noch schwer, das Gehirn als Schaltzentrale der Bewegung zu berücksichtigen, und dies, obwohl Reiterinnen und Reiter auf dem Pferd koordinative Höchstleistungen erbringen müssen. Was tiefe Fersen mit einem Metronom und passende Distanzen mit Schielen zu tun haben, das erklärt die Neuroathletik. Die Landkarte im Kopf Was genau passiert eigentlich in unserem Körper, wenn wir unser Pferd aus dem Trab angaloppieren? Wir geben dem Pferd mit der inneren Hand Stellung, das äussere Bein geht leicht zurück, während das innere am Gurt bleibt, das Pferd springt ein und wechselt von einem diagonalen Zweitakt in einen schnelleren Dreitakt. Und das alles innerhalb von Sekundenbruchteilen. Diese auf den ersten Blick banale Situation zeigt, wie komplex die Abläufe im Reitsport sind. Damit die Reiterin aber auch wirklich jeden Körperteil einzeln und gezielt ansprechen kann, braucht er nicht nur eine gute allgemeine Fitness, sondern auch eine hervorragende Koordination, ein stabiles Gleichgewicht und einen gut ausgebildeten Orientierungssinn, um das Pferd und das Umfeld im Auge behalten zu können. Damit all das reibungslos klappt, sollte der Reiter eine möglichst lückenlose «Landkarte» seines Körpers im Gehirn aufweisen. Denn oft ist es so, dass man zwar weiss, welche Bewegung man ausführen soll, trotzdem will sie aber nicht recht gelingen. Das muss nicht an der körperlichen Fitness liegen, sondern hat oft damit zu tun, dass unser Gehirn gewisse Körperteile nicht richtig ansprechen kann oder man im Gehirn ein falsches Bild des eigenen Körpers abgespeichert hat. Die
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Bulletin 07 / 23.08.2021
L’équitation est une des disciplines sportives les plus complexes qui soient. Grâce à la neuroathlétique, qui n’est ni une forme d’entraînement musculaire ni une sorte de préparation mentale, il est possible d’amélio rer la communication entre le système nerveux et l’appareil locomoteur. D’autres sports comme le football ou l’athlétisme ont depuis longtemps intégré le travail du système nerveux, élément central pour la coordination des mouvements, à l’entraînement des athlètes, ce qui a porté ses fruits. Dans les sports équestres en revanche, le cerveau en tant que centre de contrôle des mouvements n’est que rarement pris en compte, bien que les cavaliers doivent coordonner leurs mouvements de façon extrêmement précise sur le cheval. Découvrez grâce à la neuroathlétique comment il est possible de mieux «voir» ses distances en louchant et pourquoi il est plus facile de baisser les talons grâce à un métronome! Une carte du corps dans la tête Que se passe-t-il exactement dans notre corps lorsque nous demandons à notre cheval de partir au galop depuis le trot? Nous fléchissons notre monture avec la main intérieure, reculons légèrement notre jambe extérieure pendant que la jambe intérieure reste à la sangle, et notre cheval part au galop en passant d’un mouvement à deux temps diagonaux à une allure plus rapide à trois temps. Et ce en l’espace de quelques fractions de seconde. Cette situation banale à première vue montre la complexité de l’enchaînement des mouvements en équitation. Pour que le cavalier puisse activer chaque partie de son corps de manière indépendante et ciblée, il doit non seulement être en bonne forme physique, mais aussi faire preuve d’une excellente capacité de coordination, d’un équilibre stable et d’un sens de l’orientation développé afin de garder le contrôle sur son cheval sans perdre de vue son environnement. Pour que les mouvements s’enchaînent sans accroc, le cerveau du cavalier doit contenir une «carte» du corps aussi complète et détaillée que possible. En effet, il n’est