Rétrospective
À la lumière d’un deuil :
comment Ellen White a affronté une perte inattendue
L
es deux dernières années ont été marquées par la perte et le deuil. Au-delà de la douleur qui accompagne la perte d’un être cher, beaucoup, dans le chaos de la pandémie actuelle, sont encore en train de faire face au tourbillon d’émotions occasionné par les carrières bouleversées, les plans compromis, les rêves non réalisés. Il peut être pénible de traverser le brouillard de ces réalités. Dans l’une de mes congrégations, il y a eu un décès soudain et important. Et mon esprit s’est mis à graviter autour d’une citation autrefois accrochée au mur de la maison de mes beaux-parents. Ces mots précieux – écrits par Ellen White, cofondatrice de l’Église adventiste, après l’enterrement de son mari, son partenaire dans le ministère – avaient été encadrés et placés de manière à être bien visibles. Après un accident tragique qui avait coûté la vie à l’un de leurs amis, ces mots avaient été pour eux une source de réconfort et d’encouragement. Je me suis alors demandé si l’expérience personnelle et les conseils inspirés d’Ellen White pouvaient guider ceux qui s’efforcent de surmonter leurs propres pertes. LE DEUIL, UN POIDS ÉCRASANT
Alors qu’Ellen White se rendait en calèche de Battle Creek à Charlotte, au Michigan, pour un week-end de conférences avec James, son mari, elle fut impressionnée de voir à quel point Dieu avait rétabli celui-ci. Quinze ans plus tôt, James avait fait un AVC dont les conséquences avaient été importantes. Mais maintenant, il pensait clairement, se déplaçait librement, et parlait avec puissance. Ellen mit par écrit ce qu’il était en train de dire : « Maintenant que Dieu m’a donné une force physique et mentale renouvelée, je sens que je peux servir sa cause comme jamais auparavant1. »